96
Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 7-8 / 2013 Dix ans de tracteurs Claas Page 20 Travail, UMOS et intensité Page 10 Bien connaître ses sols Page 32 Herbes aromatiques pour doper l’appétit Page 70

Revue UFA 07-08/2013

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Revue UFA 07-08/2013

Citation preview

Page 1: Revue UFA 07-08/2013

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 7-8 / 2013

Dix ans detracteurs ClaasPage 20

Travail, UMOS etintensitéPage 10

Bien connaître ses solsPage 32

Herbes aromatiquespour doper l’appétitPage 70

Page 2: Revue UFA 07-08/2013

fendt.com

207 Vario 70 CV 51 kW

208 Vario 80 CV 59 kW

209 Vario 90 CV 67 kW

210 Vario 100 CV 73 kW

211 Vario 110 CV 81 kW

Puissance maximale selon ECE R 24

Fendt 200 VarioIl a tout d’un grand. Dans le domaine des tracteurs standards compacts, le 200 Vario séduit sur toute la ligne. Découvrez la technologie imbattable Fendt Vario, disponible de 70 à 110 ch, et laissez vous gagner par les avantages de la transmission en continu et son utilisation incroyablement simple. Fendt a poursuivi le développement systématique de cette technologie pour être désormais synonyme de 100 % Vario. Pour plus de renseignements : www.fendt.com

Fendt est une marque mondiale du groupe AGCO.

1037 ETAGNIÈRES Etrama SA

1169 YENS Kufferagri Sàrl

1262 EYSINS Dubois F. et J. Sàrl

1415 DÉMORET Demagri SA

1533 MÉNIÈRES CVT Mécanique Sàrl

1906 CHARRAT Etablissements Chappot SA

2854 BASSECOURT GVS Agrar Jura

GVS Agrar SA Land- und KommunalmaschinenIm Majorenacker 11 CH-8207 SchaffhouseTél. +41 (0)52 631 19 00 [email protected] www.gvs-agrar.ch

Page 3: Revue UFA 07-08/2013

22

12

42

60

EDITORIAL

www.lely.com

LELY CENTER SUISSEDairy Solution GmbH

For a professionalmilk production.

Robot de traite

[email protected]él. 0848 11 33 77

Approvisionnement des porcelets en fer Par injection ou voie orale? 76

Brèves 53UFA Actuel: les pages de l’éleveur 55Chiffres-clé pour gérer ses vaches laitières 60Combien coûtent les pertes de conservation? 62Les besoins en paille ne cessent d’augmenter 64Quelle taille pour les vaches? 66Soins aux onglons: protection contre la transmission des germes 68Les herbes aromatiques au secours de l’appétit 70Maïs pour les veaux à l’engrais? 72Contrôle des tétines chez les truies 74Un aliment qui embellit les lapins 78

Engrais verts en cultures maraîchèresUn choix difficile 44

Brèves 31Connaître ses sols 32Protéger ou assainir? 34Plus-value avec les engrais verts 38Assurer la levée 40Savoir-faire et compétence 42Après les fortes pluies, il faut contrôler l’état des prairies 46Page bio: sécurité du rendement en agriculture biologique 50

L’entreprise de commerce d’animaux AnicomUn engagement en faveur des producteurs 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot de Heinz Mollet 5

Compact et sûrLe Case «Farmall 115U», un tracteur polyvalent de 114 CV,impressionne par son design et son confort.

Fonds propresCréer des fonds propres pourdévelopper l’exploitation, amortirles dettes ou pour la prévoyance professionnelle.

Savoir-faire et compétenceLes plates-formes d’essais variétaux organisées par ledépartement Production végétale attirent les foules.

Est-ce que tout est ordre? Il est judicieux de travailler avec des objectifs chiffrés lorsque le troupeau atteint une certaine taille.

REVUE UFA · 7-8 2013 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Ivan Ottiger, jeunemaître agriculteur,voit d’énormespossibilités dedéveloppement dansla profession.

[email protected]

Le référendum contre «PA 14-17»n’est pas parvenu a réunir les50000 signatures nécessaires dansle délai imparti de 100 jours.10000 signatures manquaientencore à l’appel. Le comité s’estnaturellement dit déçu de cet échecalors que d’autres acteurs sontplutôt soulagés que les dissensionsinévitables que le référendum auraitentraînées au sein du mondeagricole ne soient pas portées à laconnaissance du public.

Au cours des mois à venir, il s’agirade définir les directives d’applica -tion. Pour ce faire, il est indispensa-ble que tous les milieux concernésfassent preuve d’un esprit cons -tructif. Cela sera d’autant plusnécessaire lorsqu’il s’agira d’appor-ter quelques corrections ponctuellespour que l’accent soit plus forte-ment placé sur une agricultureproductive.

Actuellement, on ne peut qu’émet-tre des suppositions sur l’impactconcret que «PA 14-17» aura surl’agriculture. L’agriculture va-t-elledevenir de plus en plus extensive?Les objectifs qualitatifs seront-ilsatteints? Certains excès en matièrede paiements directs vont-ils avoirun impact négatif sur la bonneimage dont bénéficie l’agriculture,comme le craint Evelin Dudda dansson article en page 10?

«PA 14-17» suscite de nombreusesinterrogations. Nous vous tiendronsau courant des principales nouveau-tés dans nos prochaines éditionsainsi que sur notre portail en lignewww.revueufa.ch

RomanEngeler

SOMMAIRE

Aide à l’investissement sur les alpagesL’importance des risques liés au niveau d’information 14

Brèves 9Des excès dans les paiements directs sont-ils inévitables? 10Fonds propres – ils sont indispensables 12Sites pollués – qui paie la facture? 16

L’ABC de la surgélation Conseils pour bien surgeler ses produits 82

Brèves 81Recettes d’été du canton de Vaud 84Agritourisme en montagne 86Economie alpestre: hier, aujourd’hui et demain 88Ivan Ottiger aime son métier d’agriculteur 94

Un développement dynamique10 ans de tracteurs Claas: visite à l’usine du Mans 20

Brèves 17Le Case «Farmall 115U» en test pratique 22Bonnes perspectives avec le chargeur télescopique de Merlo 24Nouveautés 25Claas: nouvelles machines de fenaison 26Le Steyr «Profi» maintenant avec transmission continue 28

Page 4: Revue UFA 07-08/2013

FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

StefanSchwab

des investissements ainsi qu’un agran-dissement des infrastructures. Les infra-structures existantes seront encoreagrandies de manière à disposer d’unecapacité de silo de 12000t. L’installation d’une deuxième trémie deréception augmentera la capacité derécep tion à 160 to/h. En plus de cela,une filtration humide contribuera à ré-duire la poussière. La réalisation du pro-jet est prévue pour 2014, l’entrée enfonction étant prévue pour la moisson2016.

Méthode innovante pour assu-rer ses marchés en protectiondes plantes Dans le but de renfor-cer encore notre position sur le marchédes produits phytosanitaires dans la

région du Valais central, laLANDI Chablais-Lavaux SA arepris une entreprise spéciali-sée dans l’application de pro-duits phytosanitaires par héli-coptère, à savoir TTH Fully SA.Notre conseiller en protectiondes végétaux restera responsa-

ble de la planification des pulvérisationset de l’organisation des traitements parhélicoptère des 280 ha de vignes appar-tenant à quelque 750 clients. Les héli-coptères utilisés seront loués.

Centre collecteur de céréalesLors de sa séance du mois de juin, leConseil d’administration de fenaco adécidé d’investir CHF 9 mio. dans latransformation et l’agrandissement ducentre collecteur de Illnau. La concen-tration prévue sur un seul site implique

L’assemblée générale 2013 d’Anicom à Langnau.

Les conseillers fenacoProtection des plantesse chargent de laplanification destraitements.

ACTUALITÉ

Les prix des transports augmententdepuis des années. En plus du prixdes carburants, ce renchérissementest également dû à la RPLP (adaptée

au renchérissement en 2012), l’OACP(ordonnance réglant l’admission deschauffeurs), l’OTR (ordonnance sur la du-rée du travail et du repos) ainsi qu’auxprescriptions en matière de sécurité dutravail et de protection des animaux.Ainsi, depuis 2012, les trajets effectuéesentre 23h et 6h sont grevés d’un supplé-ment de 10%. Vu que les animaux deboucherie doivent être transportés prin-cipalement de nuit, cela a de fortes réper-cussions sur la commercialisation. Par ail-leurs, tous les chauffeurs doiventdésormais suivre une formation de huitheures chaque année. Sur le long terme,il faudra donc inévitablement adapter lestarifs à la réalité des coûts.

Un degré d’efficacité accru a per-mis à Anicom de compenser une partie

charges administratives sont mainte-nues à un faible niveau.

S’impliquer pour de bons reve-nus A l’instar des augmentations d’ef-ficacité, Anicom s’implique égalementactivement en faveur d’une valeur ajou-tée plus élevée en production animale.

LA MODIFICATION DES CONDITIONS-CADRES augmente les coûts des transports d’animaux. Que fait Anicom pour y pallier? L’entreprise de commerce d’animauxdes agriculteurs suisses continue d’augmenter son efficacité afin d’assurer un lien direct entre les producteurs et les acheteurs. Mais elle s’engage également pour le développement de produits innovants et de prix équitables pour les producteurs.

S’engager pour les producteurs

4 7-8 2013 · REVUE UFA

des nouveaux coûts, comme le démon-tre le solide résultat d’entreprise réaliséen 2012. Notre propre flotte de véhi-cules est un gage de flexibilité élevée etde qualité garantie pour les producteurset les abattoirs. Les trajets sontconstamment optimisés. Grâce à dessolutions informatiques modernes, les

Page 5: Revue UFA 07-08/2013

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINE AGENDA

Photo : Apprenants sur le site fenaco de Winterhour.

17 août 2013«Journée portes ouvertes» au centrede prestations fenaco « fresh&cool» àBätterkinden (BE).

23 août 2013 Journée «Portes ouvertes» auStrickhof, Swisspatat, VSKP/USPPT,LANDI Weinland et fenaco surl’exploitation de la famille Räs àBenken (ZH).

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 7-8 2013 5

• Fiabilité: Malgré les exigences accrues,les clients bénéficient de livraisonsponctuelles et d’un délai de paiementrapide de leurs animaux de boucherie,quelques jours seulement après leurtransport.

• Transparence: Afin d’identifier rapide-ment tous les potentiels d’optimisa -tion, le producteur peut consulter dansles meilleurs délais les données d’abat-tage de ses animaux sur Internet.

• Vérification des résultats d’abattage:Afin d’assurer un paiement équitable àla qualité, les collaborateurs d’Anicomsont présents lors de l’abattage et dela taxation. En cas de doute, une nou-velle taxation est exigée.

• Innovations: Lancement de program-mes à succès comme Swiss QualityBeef (SQB).

• Défense des intérêts: Chaque semaine,l’équivalent de trois journées de tra-vail est consacré à défendre les inté-rêts des producteurs au sein des orga-nisations et de groupes d’experts.L’objectif premier consiste à s’engageren faveur de prix équitables sur lemarché. En tant qu’entreprise activedans le commerce de bétail, Anicoma intérêt à ce que les prix aux pro-ducteurs soient élevés. Mais Anicomdoit également assurer l’écoulement

Dans le courant du mois d’août 2013, 130 nouveaux apprenants vont débuter leur apprentisage auprès de fenaco. Les teams de

formation s’impliquent sur les sites fenaco de Puidoux, Berne et Winterthour et font tout leurpossible pour créer des places d’apprentissage sur mesure et attrayantes. «Les jeunes enrichis-sent l’ambiance dans l’entreprise en apportant un supplément de fraîcheur et de spontanéité

tout en fournissant un travail productif. Les questions et les sollicitations des apprenantsmotivent tous les collaborateurs à suivre une formation continue», explique Roger Schumacher,

responsable de la formation chez fenaco Winterthour.

Un partenaire solide

La Suisse dispose d’atouts importants dansle domaine de la production animale, soitd’un climat permettant de produire desfourrages de qualité, d’importantes réservesd’eau, de producteurs bien formés etaccordant beaucoup d’importance au bien-être animal. Le pouvoir d’achat desconsommatrices et des consommateurs, quidésirent des produits suisses sains et sûrs,sont un atout supplémentaire. D’autresdéfis tels que la pression sur les prix doiventtoutefois être maîtrisés.

Les détenteurs d’animaux s’efforcent detirer le meilleur parti de cette situation.Anicom est un partenaire commercialsolide qui associe une capacité de livraisonélevée et une grande sécurité, tant enmatière de prise en charge que depaiement, à une capacité d’innovation depremier plan. Pour les détenteursd’animaux, il s’agit d’un facteur de réussiteimportant. En effet, pourquoi parvenir àdes performances d’accroissement élevéesvia un affouragement ciblé si les animauxen question ne sont pas pris en charge aubon moment et que le nombre de rotationsannuelles s’en trouve réduit ? Ou, pourdire les choses autrement: à quoi serventd’excellents résultats d’abattage lorsque lesanimaux sont payés très tardivement ? Ils’agit en outre d’identifier quels sont lesnouveaux besoins, de manière à ce qu’ausein de la consommation carnée, la part dela production indigène reste stable.

En raison de sa fiabilité, Anicom s’estarrogé des parts de marché importantes. Lacoordination de l’offre pratiquée parAnicom lui permet de fournir les animauxsouhaités au bon moment. La flotte detransport dont elle dispose garantit unebonne proximité avec la clientèle, unegrande flexibilité ainsi que des standardsqualitatifs supérieurs à la moyenne pour letransport animal. Les programmes etprojets innovants et professionnels qu’ellepropose font d’Anicom un partenaireirremplaçable. Le contact étroit avec lesdétenteurs d’animaux est renforcé par lesquatre comités régionaux au sein desquelsles producteurs s’impliquent activement.

Heinz Molletmembre de la Direction de fenaco, Chef de la division Agro

Suite en page 6

Page 6: Revue UFA 07-08/2013

Anicom participe aussi à d’autres co-mités, comme ceux de Suisseporcs,Suisag et la bourse unitaire. Anicomest en mesure de mettre à dispositionde ces comités des dépouillements etdes données très fiables.

Proche des producteurs Les co-mités régionaux veillent à ce qu’Ani-com continue à s’impliquer activementen faveur des éleveurs. Les quatre co-mités de Suisse romande, Plateau cen-tral, Suisse centrale et Suisse orientale

6 7-8 2013 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

Anicom est synonymede transports efficacesdes animaux de rente.

des animaux. Des collaborateursd’Anicom sont présents au sein de dif-férentes sous-commissions de l’Unionsuisse des paysans (USP), p. ex. chezSwiss Beef, la communauté d’intérêtsdes engraisseurs de veaux etc. Mais

Anicom: Les agriculteurs participent

Les quatre comités régionaux d’Anicom secomposent principalement d’agriculteursproductifs qui

• représentent les idées et les intérêts desdétenteurs d’animaux.

• donnent un feedback sur les nouvellesmesures.

• attirent l’attention sur les particularitésrégionales.

• ont une fonction de communicationimportante entre le commerced’animaux et les producteurs.

Comité régional Suisse RomandePrésident: Ulrich Kocher de Corcelles-près-Payerne (VD)• Jacques Egger d’Avry (FR)• Jean-Marc Berguer de Mollens (VS)• José Dorthe d’Ursy (FR)• André Hofer de Moudon (VD)• Felix Luder de Curtilles (VD)• Yves Nicolet de Cottens (FR)• André Pittet de Vuadens (FR)• Dominique Vannay de Muraz (VS)• Robert Zurkinden de Guin (FR)

Comité régional Plateau centralPrésident: Rudolf Bigler de Moosseedorf (BE)• Fritz Freiburghaus de Rosshäusern (BE)• Heinrich Blaser de Uebeschi (BE)

• Stefan Brodbeck de Therwil (BL)• Hans Feissli d’Anet (BE)• Simon Hertig d’Arni (AG)• Urs Liechti de Utzentorf (BE)• Peter Käser de Leimiswil (BE)• Peter Widmer de Lyss (BE)• Andreas Villiger de Montfaucon (JU)

Comité régional Suisse centralePrésident: Oskar Brunner-Bütler de Bettwil (AG)• Hanspeter Albrecht de Schenkon (LU)• Patrick Bucher de Kleinwangen (LU)• René Bühler d’Hellbühl (LU)• Niklaus Küchler de Kägiswil (OW)• Peter Lütolf d’Alberswil (LU)• Philipp Käppeli de Merenschwand (AG)

Page 7: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 7

constituent un trait d’union importantavec les producteurs. Dans chaque ré-gion, jusqu’à une dizaine d’agriculteursactifs ou personnes ayant une relationdirecte avec l’agriculture font partie ducomité régional.

Les propositions d’améliorationémanant des producteurs ainsi que lesparticularités de chaque région sontainsi prises en considération par la Di-rection. �

FENACOACTUALITÉ

Un solide exercice 2012En 2012, Anicom n’a pas réussi à échapper totalement aux conditions-cadres. En présence de prix défavorables, surtout dans le secteurporcin, et d’une production plus faible, le produit net des ventes abaissé d’environ 10 mio. de francs pour s’établir à 450 mio. de francs.«Même si l’année 2012 a laissé derrière elle quelques traces, nousavons néanmoins réalisé un solide résultat», a souligné Stefan Schwab,président de la Direction, lors de l’assemblée générale d’Anicom quis’est déroulée à Langnau (BE). Ainsi, le bénéfice de Fr. 350000.–permet de continuer à rétribuer le capital actions avec un dividende de7% et d’attribuer Fr. 210000.– aux réserves libres. L’assembléegénérale, où 86% du capital actions était représenté (dont denombreux producteurs), a accepté les comptes et le rapport annuel àl’unanimité et a donné décharge au conseil d’administration. Dans son allocution de bienvenue, Heinz Mollet, président du Conseild’administration, est revenu sur la situation difficile du marché l’annéedernière. L’augmentation du tourisme des achats et la pression ainsiengendrée sur les prix dans le commerce de détail, la surproductionsectorielle et une flambée des prix pour les aliments protéiques ontégalement eu des répercussions sur les producteurs, a expliqué HeinzMollet. Le résultat est malgré tout globalement satisfaisant et reflète unéquilibre sain entre les intérêts des producteurs et la rentabilité del’entreprise. Dans son rapport de situation, Stefan Schwab a mentionné l’accord delibre-échange passé avec la Chine et a lancé cette question provocatri-ce: «Voulons-nous des röstis bernois avec du jambon provenant deShanghai?» S. Schwab croit toutefois aux chances de la productionanimale indigène car la qualité et la sécurité des produits suissesconstituent des atouts décisifs, qu’il faut jouer avec pertinence dans lecontexte du «Swissness». Le président de la Direction d’Anicom a enoutre affirmé que la consommation indigène était un moteur pour laproduction animale helvétique et il a démontré, sur la base destatistiques, que des prix plus bas dans les étals l’année dernièren’avaient pas entraîné de hausse de la consommation de viande. La situation sur le front des prix s’est améliorée au cours des premiersmois de cette année. Les prix des gorets d’engraissement en particulieront grimpé. A l’avenir, Anicom veut continuer à rester un partenairefiable pour les éleveurs suisses, comme l’a souligné Stefan Schwab. Desinvestissements ont ainsi été faits dans un nouveau système dedécompte qui permettra, dès le mois d’octobre, d’améliorer l’efficacitédans les processus tout en rendant la communication encore plustransparente. En plus du nouveau site internet www.anicom.ch, unenewsletter paraît tous les trois mois et dès la mi-2014, un système delogistique basé sur les tablettes numériques sera mis en place. Ilpermettra d’établir des bulletins de livraison et des décomptes sansutiliser de papier. Roman Engeler

Les quatre présidents des comités régionaux (de g. à d.): Ulrich Kocher (Suisse Romande), Rudolf Bigler (Plateau central),Oskar Brunner-Bütler (Suisse centrale) et Josef Schmid (Suisseorientale).

Auteur Stefan Schwab Anicom SA,Président de la direction, 3052 Zollikofen, www.anicom.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

• Urs Meier de Waltenschwil (AG)• Josef Sommer de Malters (LU)

Comité régional Suisse orientalePrésident: Josef Schmid de Ramsen (SH)• Peter Bruhin de Niederwil (SG)• Hans Ulrich Iseli de Scherzingen (TG)• Walter Mock de Gontenbad (AI)• Franz von Büren de Bischofszell (TG)• Cyrill Schildknecht de Gossau (SG)• Jakob Widmer de Rickenbach (ZH)

Page 8: Revue UFA 07-08/2013

3,10

– 6

,49

m

3,10

m

www.landi.ch

appréciez la différence

Chasselas Lemanic75 cl13685

Appât AGRARO anti-mouches400 g24192

Consulter impérativement l’identifi cation et le mode d’emploi avant utilisation!

Insecticide AGRARO contre les asticots500 g. 24195

Concentré AGRARO anti-mouches500 ml.48715

Manchettes SILVAPour la chambre à lait et l’écurie, lutte contre les mouches sans poison, appât effi cace grâce à l’odeur de rut, propre, dure plusieurs mois, capacité env. 850 mouches par manchette. Paquet de 12 manchettes. Dim. 34 x 12 cm. 24190

Électrifi cateur de clôture B220Technologie de pointe, fonctionne sur batterie 9 V. Énergie de charge: env. 0,37 joules. Longueur maxi de la clôture: 3 km. 24621

Treillis noué100 cm / 50 m.31755

Trouvez ce que

vous cherchez: des

offres Top exceptionnelles

QUANTITÉ LIMITÉE!

valable dès le 30.7.2013

Échelle universelle 3 x 11Échelle transformable alu 3 plans, utilisation polyvalente comme échelle simple, échelle coulissante et échelle-chevalet. Hauteur de travail: 7,25 m. 35997

Rosé de Gamay Lemanic75 cl13695

Rouleau de rechange pourfi celle anti-mouches SILVA400 m. 24187

Échelle simple 11 échelonsAlu. Hauteur de travail max. 4,05 m. Testée DEKRA. 35930

Seau en inoxEnv. 11 l.75025

Igloo à veaux Calf HouseHomologué OVF pour 1 veau.20450 419.–

Igloo à veaux Calf House 4/5Homologué OVF pour 4 veau max.01524 1749.–

2.95

19.90

16.90

29.90

6.50 119.-59.-

4.5029.90 45.-

9.90

129.-

419.-

Région lémanique, Suisse

Chasselas

Vin blanc friand et fruité

A déguster en apéritif et en accompagnement de poissons, de viandes blanches et de mets au fromage

10 – 12 °C Peut se boire dès maintenant

Région lémanique, Suisse

Gamay

Vin rosé friand et fruité aux arômes vifs et généreux

A déguster en apéritif et en accom-pagnement de mets délicats tels que poissons et plats orientaux

10 – 12 °C Peut se boire dès maintenant

Page 9: Revue UFA 07-08/2013

GESTIONBRÈVES

REVUE UFA · 7-8 2013 9

Dégâts dus aux intempéries: que se passe-t-il?

L’assurance conter la grêle couvre lespertes financières causées à ses as-surés par les intempéries. Elle verseégalement des indemnités en casd’inondation de champs, de glisse-ments de terrain ou d’accumulationd’éboulis, y compris pour la remiseen état de la parcelle endommagée.Il existe par ailleurs un fonds pourles dégâts dus aux éléments natu-rels, qui couvre 60 % des dommagesqui ne peuvent être assurés.

USP Fiduciaires & Estimations, � 056 462 52 71

Paiements directs 2014Le calculateur de contributionsd’Agridea permet de savoir, sur labse des ordonnances, quels serontles paiements directs versés au titrede la PA 2014 – 2017. Outre le cal-culateur de contributions, le logicielDirzahl a été actualisé. Par ailleurs,il est possible de calculer le bilan desfourrages dans le cadre de la pro-duction de lait et de viande baséesur les herbages.

www.focus-ap-pa.ch

Manque de spécialistes Une étude sur le marché du travailindique que la branche agroalimen-taire est satisfaite du niveau des di-plômés des hautes écoles suisses.Selon le doyen de la HAFL, RobertLehmann, la branche connaît desdifficultés à recruter des spécialistesqualifiés. Les diplômés frais émoulusde ces écoles trouvent rapidementdes débouchés.

énergétiques et climatiques pour lesexploitations agricoles ont aussi étéprésentés. La conférence a été com-plétée par les informations actuellesdes différents services de la Confé-dération traitant de l’efficienceénergétique et du climat et par laprésentation du programme de re-cherche suisse sur l’énergie. L’après-midi était consacré à un échange surles travaux de recherche en lien avecl’efficacité énergétique et le climaten agriculture menés par Agrocope,le FiBL et la HAFL. Ces institutionsse sont montrées très intéressées àcollaborer avec ACT. ACT entenddonc développer son rôle de plate-forme de discussion. La journées’est terminée par un apéritif. Au vudu succès rencontré par la confé-rence, ACT prévoit de rééditer cetteconférence l’année prochaine. Armin Hartlieb, USP, Berne

Avec quelque 70 participants réunisà l’Inforama Rütti de Zollikofen, lajournée de recherche et de partena-riat d’ACT a été un véritable succès.Les représentants d’AgroCleanTechont présenté leurs projets dans lesdomaines de l’efficience énergé-tique et de la protection du climat.En plus de cela, les résultats inter-médiaires d’une étude préliminairesur le développement de contrôles

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Journée de rechercheréussie

AVS), alors que l’épousene pouvait compterque sur sa rente AVSet un capital LPP de170000 francs. Enraison de la meilleuresituation économiquedu mari, le Tribunal fédérala décidé que l’épouse ne devait paspartager son avoir LPP avec lui (ATF135 II 153). Le partage par moitié ducapital de prévoyance est aussi ac-cordé au conjoint qui se consacreaux tâches familiales et n’a pasexercé d’activité rémunérée pendantla durée du mariage. Le but de cettedisposition est d’améliorer la pré-voyance-vieillesse du conjoint sansactivité. Même si la situation écono-

Pas de partage de l’avoir LPP Un couple marié depuis 22 ans sousle régime de la séparation de biensdivorce. Il n’est donc pas nécessairede procéder à la liquidation du ré-gime matrimonial. Le mari déposepourtant une demande de partagede l’avoir LPP de l’épouse auprès dela caisse de pension, au titre de l’art.122 CC. L’épouse conteste cette de-mande, faisant valoir que son mari,agriculteur indépendant, n’a pasconstitué d’avoir pour sa prévoyanceprofessionnelle, mais déclarait unefortune de près d’un million defrancs, montant qu’il a réduit de ma-nière prouvée avant la date du di-vorce. Après sa retraite, il disposaitd’un revenu mensuel d’environ8600 fr. (revenu de la fortune, rente

mique est bonne ou très bonne,il vaut la peine de constituerune prévoyance profession-nelle. Le plan de pré-voyance et la couverturedes risques sont particuliè-

rement importants lorsque lesépoux optent pour le régime de la

séparation de biens et que l’un d’en-tre eux abandonne son activité ré-munérée pour s’occuper de la fa-mille. Le partage de la prestation desortie est la règle en vertu de l’art.122 CC, mais en cas de divorce, ilpeut être renoncé au partage d’uncommun accord ou par décision dujuge (art. 123 CC).

Martin WürschUSP Fiduciaire & Estimations

Protection des terres cultivéesSoutenu par la division Fiduciaire &Estimations de l’Union suisse despaysans, un paysan d’Heiligkreuz,dans le canton de St-Gall, s’est op-posé à la construction par l’Officefédéral des routes (OFROU) d’unsystème d'évacuation et de traite-ment des eaux de chaussée (SETEC)sur de précieuses terres cultivées si-tuées sur la parcelle de la ferme.Dans son recours, il faisait valoir quel’office n’avait pas recherché assezde solutions de rechange et avait in-suffisamment pris en compte l’im-portance de la protection des terrescultivées et des sols. Le Tribunal ad-ministratif fédéral lui a donné raison.Les juges ont notamment estiméqu’une parcelle située en zone à bâ-tir et déjà propriété de la Confédé-ration convenait mieux à la réalisa-tion du projet que la surfaced’assolement située sur l’exploita-tion agricole. www.sbv-usp.ch

Journée ACT avec Stefan Pfefferli(ART), Martin Rufer (USP) et Roland Künzler (Agridea).

Page 10: Revue UFA 07-08/2013

GESTION

EvelineDudda

10 7-8 2013 · REVUE UFA

Les agriculteurs suisses bénéficientd’une bonne image. La populationsuisse soutient l’agriculture et sem-ble prête à l’aider via les paiements

directs. Ces bonnes dispositions pour-raient toutefois être réduites à néant si lecontribuable prenait cons cience que despaiements directs sont parfois octroyéspour une faible charge de travail, que leurmontant par heure de travail peut attein-dre des chiffres élevés et que des exploi-tations qui n’en auraient pas vraiment be-soin en bénéficient quand même. La politique agricole 2014– 2017 favo-rise de tels excès. Les raisons à cela sontmultiples: comme les contributions auxUGB fourrages grossiers disparaissent, lenouveau système de paiements directsaccorde beaucoup plus d’importance àla surface et ce indépendamment de lacharge de travail. Dans le même temps,certains types de contributions, commecelles pour la mise en réseau et la qualitéécologique, augmentent massivement.A cela s’ajoutent des nouvelles contribu- tions, comme les paiements pour la qua-

lité du paysage, dont le montant est dif-ficile à estimer. Les limites de fortune etde revenu qui existaient jusqu’à mainte-nant sont par ailleurs supprimées. Maisaussi et surtout, le secteur agricole n’ajamais encore autant calculé qu’au-jourd’hui.

Plus d’argent sans bétail Or ce-lui qui calcule arrive à la constatationsuivante: pour gagner beaucoup d’ar-gent en travaillant peu, il est préférabled’arrêter de garder du bétail. Cela a tou-jours été le cas mais cette tendance s’estencore accrue: désormais, un moded’exploitation sans bétail s’avère lucratif,même en zone de montagne. Bien quedans ce cas les contributions pour la sé-

curité d’approvisionnement et le sys-tème de production ne soient plus ver-sées, la perte de revenu qui en découleest compensée par les contributions à laqualité écologique et pour la mise en ré-seau. Les exploitations qui gardent ac-tuellement beaucoup de bétail sontd’ailleurs pénalisées par ce changement:les contributions à la transition sont eneffet réduites dès lors que les unités demain-d’œuvre standard (UMOS) de l’ex-ploitation diminuent de 60 pour cent ouplus. Les exploitations extensives qui dé-tiennent moins de 1UGB/ha bénéficientpar contre de contributions à la transi-tion comparativement élevées, l’aban-don du bétail ayant pour elles une plusfaible incidence sur le niveau des UMOS.Un agriculteur dont l’exploitation est si-

Les calculs amènent àcette constatation: en

ce qui concerne lesprestations écologi-ques, il est possible

d’atteindre des revenusélevés par heure de

travail – contrairementà la production laitière

par exemple.

PA 2014– 2017 La population suisse soutient l’agriculture. Ce soutien pourrait toutefois s’altérer si la population était informée du fait que les paiements directs sontparfois très élevés par rapport à la charge de travail réelle.

Des excès en matière de paiementsdirects sont-ils inévitables?

Fonds publics: aussi pour les exploitations d’EtatIl n’y aura plus aucune limite de revenu et de fortune en matière depaiements directs. Ces derniers seront uniquement limités à CHF80000.– par UMOS. Des exceptions sont également prévues à ce sujet:contributions pour la mise en réseau, la qualité du paysage, de transi tionet d’estivage viendront s’ajouter au montant indiqué ci-dessus. Il sepourrait donc que cette limite de CHF 80000.– soit parfois dépassée.

La Confédération, les communes et les personnes morales continuerontà ne pas percevoir de paiements directs pour les paysages cultivés et lasécurité d’approvisionnement mais pourront demander des contribu-tions à la biodiversité. Par le passé (2011), 38 exploitations publiques (p.ex. des pénitenciers) et 88 personnes morales ont bénéficié, sur le bud -get alloué à l’agriculture, de contributions écologiques pour un mon tantglobal de un million de francs. Désormais, le droit aux contributions deces exploitations sera étendu aux contributions pour la qualité dupaysage. Les montants perçus vont donc augmenter. Est-ce que cettetendance serait soutenue par le contribuable? Il est permis d’en douter.

Page 11: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 11

GESTION

Questions à Bernard LehmannRevue UFA: PA 2014– 2017 va-t-elle se traduire par des excès supplémentaires au niveau des paiements directs?

Bernard Lehmann: Les calculs axés priori-tairement sur les paiements directs font l’impasse sur le fait que les paiements directs ne représentent que la plus petite partie du chiffre d’affaires del’exploitation, la majeure partie de ce dernier étant générée par la ventede denrées alimentaires. Les agriculteurs vont calculer précisément siune maximisation des paiements directs associée à une réduction de laproduction en vaut finalement la peine. Les «excès» évoqués plus hautseraient déjà possibles actuellement. Or ils ne surviennent querarement dans la pratique.

Le concept visant un développement du système des paiements directs a-t-il pour objet une réduction des paiements directs sur le long terme?

L’assertion selon laquelle le développement des paiements directsviserait à réduire l’enveloppe des paiements directs à long terme nerepose sur aucun fait concret. Il est en revanche exact de dire – leConseil fédéral et le parlement le rappellent d’ailleurs régulièrement –que le montant total des paiements directs reste identique mais que lesmoyens à disposition doivent être utilisés plus efficacement. Celasignifie que les paiements doivent être utilisés de manière plus ciblée etplus efficace, ce qui placera l’agriculture en bonne position lorsqu’ils’agira de négocier les budgets à l’avenir. Le fait que le montant totaldes contributions diminue au fil des ans en raison des moyenssupplémentaires dévolus aux nouveaux programmes découle de cettestratégie. Les moyens ainsi dégagés restent toutefois à disposition del’agriculture!

Eveline Dudda se demande si l’intensité d’utilisation doit être intégrée aucalcul des UMOS. Cette proposition sera-t-elle prise en compte dans lerapport sur les UMOS qui sera élaboré en 2014?

L’intensité d’utilisation est déjà considérée actuellement, notamment àtravers la prise en compte de la détention animale – le nombre d’UMOSaugmente avec chaque vache supplémentaire. Une extensification en -traîne systématiquement une réduction des UMOS imputables. L’OFAGva élaborer d’ici au printemps prochain un rapport pour répondre aupostulat du Conseiller national Leo Müller. Ce rapport doit présenter leslacunes que comporte le système des UMOS et présenter des solutionset des alternatives.

Bernard Lehmann est directeur de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG).

Auteur Eveline Duddaest ingénieure agro -nome et journalisteindépendante àHinterforst (SG).www.dudda.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

tuée en zone de montagne III et qui dis-pose de 20ha de SAU, avec dix vaches,douze génisses et trois veaux, bénéficie-rait à l’avenir de paiements directs plusélevés s’il renonçait au bétail et compen-sait la perte de revenu qui s’ensuit en af-fectant la totalité de sa SAU à la surfacede compensation écologique. A la diffé-rence près que l’agriculteur qui se mueen jardinier du paysage n’a pratique-ment plus de charges de structure ou decharges spécifiques. Or, en zone demontagne, ce sont précisément cescoûts qui pèsent sur le revenu. Pourl’agriculteur en question, le fait de re-noncer à la détention de bétail se traduitpar un revenu agricole pratiquementcomparable aux revenus hors secteuragricole. Sauf que la quasi-totalité duvolume de travail à effectuer est limitéeà quelques semaines de fenaison par an.

Sans tenir compte du marchéLes agriculteurs situés en zone de plaineet des collines peuvent eux aussi tirerparti de la nouvelle politique agricole ense spécialisant par exemple dans les ar-bres fruitiers haute-tige à vocation éco-logique. Ce mode de production s’avèreêtre plus rentable que l’arboriculture(haute-tige) intensive et bien entenduplus lucratif que la production laitièrepar exemple. Avec une densité de 100arbres haute-tige par ha de prairie ex-tensive, la qualité écologique, la mise enréseau et la qualité du paysage permet-tent de générer près de CHF 9500 depaiements directs. Dans ce cas, lacharge de travail est limitée aux mois dejuillet à octobre. Le fait que les fruitshaute-tige sont demandés sur le marchéou non joue ici un rôle insignifiant – lerevenu réalisé sur le marché étantpresque toujours inférieur aux contribu-tions pour la biodiversité.

Les UMOS sont méconnuesDans le cadre de ces calculs, tout tourneautour de l’appréciation des UMOS(unités de main d’œuvre standardisées).Elles atteignent en effet un niveau iden-tique quel que soit le mode d’utilisationde la surface, bien que la charge en tra-vail qu’implique une surface de com-pensation écologique (une coupe, pasde fumure) soit nettement inférieure àcelle d’une surface fourragère utiliséeintensivement et qu’il est nécessaire de

faucher et de puriner plusieurs fois. Il estévident qu’une jachère florale nécessitemoins de travail qu’un champ depommes de terre. De même, pour un ar-bre haute-tige peu entretenu (maisd’une valeur écologique élevée), l’ex-ploitant n’a besoin que d’une infimepart des 2.8 heures prévues dans le cal-cul des UMOS, sachant que la Confédé-ration se base sur 0.01 UMOS par arbrehaute tige et qu’un UMOS équivautthéoriquement à 2800 heures de travail.Jürg Jordi de l’Office fédéral de l’agricul-ture répond de la manière suivante à laquestion: «l’adoption d’un facteurUMOS unique par ha de SAU doit per-mettre au chef d’exploitation de déciderlibrement de l’orientation de son ex-ploitation.»

Jusqu’à CHF 600 de l’heureCette liberté de choix permettrait à unagriculteur de plaine disposant de 1 hade surface à litière de réaliser un revenuhoraire de CHF 300 à CHF 600. Celasera notamment le cas lorsqu’il recevraun montant de CHF 9000 durant deuxans pour 1ha de surface à litière avecmise en réseau, qualité écologique etcontributions à la qualité du paysagemais qu’il ne procédera à une faucheque tous les deux ans seulement.Comme c’est le cas actuellement, lescontributions à la surface continuerontégalement à être octroyées si la coupen’intervient que tous les deux, troisvoire même quatre ans. Jürg Jordi pré-cise à ce sujet: «Aussi longtemps quel’absence de fauche annuelle suffit àéviter le reboisement, les critères liés àla sécurité d’approvisionnement et à lapréservation des surfaces continuent eneffet à être satisfaits». Le fait que les contributions pour les

paysages cultivés et la sécurité d’ap-provisionnement soient réduites d’untiers pour l’année sans utilisation n’aqu’un impact limité sur le revenu. A ti-tre de comparaison: en production lai-tière, de nombreux producteurs réali-sent un revenu inférieur à CHF 12 del’heure. Comme ces agriculteurs n’ex-ploitent pas nécessairement des sur-faces à litière, force est de constaterque chaque agriculteur n’utilise pasles contributions écologiques qu’il per-çoit pour «subventionner» sa produc-tion laitière.

Conclusion Les exemples mention-nés ici et calculés selon le programmeAgridea ne sont qu’un exemple parmid’autres des possibilités offertes par lenouveau système des paiements di-rects. Or, tôt ou tard, tout ce qui estpossible finit par se faire. La populationpourrait y réagir de manière sensible. Ilse peut même que cela fasse partie in-tégrante d’une stratégie planifiée: dèsque la critique prend des proportionssuffisantes, les contributions pourronten effet être réduites. On pourrait no-tamment y voir, dans le principe mêmedes primes à l’adaptation, la volonté delongue date de l’OFAG d’opérer une ré-duction progressive des paiements di-rects généraux. �

Page 12: Revue UFA 07-08/2013

Dierk Schmid

12 7-8 2013 · REVUE UFA

AndréKurmann

GESTION

En économie rurale, on parle de for-mation positive de capital proprelorsque les fonds propres inscrits aubilan augmentent entre le 1.1. et le

31.12. d’une même année. Le calcul viales comptes pertes et profits permet d’ar-river au même résultat, à savoir lorsquel’addition des revenus agricoles et para-agricoles aboutit à un résultat supérieur àla consommation privée de la famille del’exploitant. Une formation de capitalpropre positive signifie que l’exploita-tion est en mesure de couvrir tant la di-minution de valeur des installations, soitl’amortissement de ces dernières, queles dépenses privées nécessaires pourcouvrir les besoins privés. Le chef d’ex-ploitation peut affecter le montant res-tant aux quatre fins suivantes: 1. Développement de son exploitation,afin de compenser le renchérissementde la consommation privée.

2. Développement de son exploitationafin de compenser le renchérissementdu capital investi.

3. Constitution de fortune privée oud’une assurance vieillesse personnelle.

4. Amortissement de dettes à long terme.

Suffisamment de capital propreLe degré de formation de capital propredépend de la situation spécifique del’exploitation et des objectifs du chefd’exploitation. C’est pourquoi les ma-nuels de formation ne donnent pas dechiffres absolus à ce sujet. Sur la basedes résultats comptables moyens et desobjectifs mentionnés ci-dessus, Agro-scope détermine ce que devrait être lemontant approximatif de la formationde capital propre, a l’exemple d’une ex-ploitation de référence moyenne parti-cipant au dépouillement centralisé.

Exemple de calcul En se basant,pour simplifier, sur des prix constantspour les produits et les agents de produc-tion, il est indispensable – dans le cadred’une exploitation continue et en vue detransmettre le patrimoine à des descen-dants – que le renchérissement qui grèvela consommation privée puisse être com-pensé par un revenu agricole supplé-mentaire. Dans le cas qui nous occupe,la compensation du renchérissement parle revenu doit se faire via de nouveauxinvestissements supplémentaires, dont leniveau découle des besoins en capitalmoyens nécessaires par unité de revenuagricole. En ce qui concerne les exploita-tions de référence issues du dépouille-ment centralisé des données compta-bles, la consommation privée s’est élevéeà près de CHF 72000.– en moyenne pourles années 2009 à 2011. En se basant surun taux d’inflation (index national desprix à la consommation) annuel de 0.6%sur les dix dernières années, l’augmenta-tion de revenu nécessaire se monte àprès de CHF 450.– par année. A combiendoit s’élever la formation de capital pro-pre annuel pour parvenir ainsi à atteindre

ce montant de CHF 450.– (tableau)? Lecalcul nécessaire à cet effet se base surtrois hypothèses: 1° La consommationprivée doit être totalement financée viale revenu agricole ou le revenu extra-agricole être de CHF 0.–. 2° Le revenuagricole est proportionnel au chiffre d’af-faires (produit brut). 3° Le chiffre d’af-faires doit être proportionnel au bilan(actifs). Le revenu agricole s’élève à 23%du chiffre d’affaires (CHF 58000.– pourCHF 255000.–). Par conséquent, pourcompenser l’inflation de CHF 450.– parannée, il est nécessaire de réaliser unchiffre d’affaires supplémentaire d’envi-ron CHF 2000.– Pour l’exploitation de ré-férence moyenne, le rapport entre le ca-pital et le chiffre d’affaires est de 3.25(CHF 826000.– divisé par CHF255000.–). Le chiffre d’affaires supplé-mentaire nécessaire de CHF 2000.– équi-vaut à un besoin en capital supplémen-taire de CHF 6500.–. Si ce dernier estfinancé à hauteur de 70% par des fondsétrangers, la formation de capital proprenécessaire s’élève à CHF 1900.– et per-met de compenser l’inflation au niveaude la consommation privée.

Développement de l’exploita-tion Comme les sommes investiesdans l’exploitation sont inscrites à leurvaleur d’acquisition dans la comptabi-lité, outre les amortissements, il fautaussi compenser le renchérissement dessommes au bilan (pour acquérir lesmêmes objets, p. ex. installations ou bâ-timents). Dans ce domaine, l’inflations’élève à près de 2% (Ø 10 dernières an-nées, selon relevés USP). Pour un capi-tal investi de de CHF 650000.– (exploi-tations de référence 2011), celareprésente près de CHF 13000.– . Si ce

EXPLOITATIONS DE RÉFÉRENCE POUR LA COMPTABILITÉ Pour pouvoir déve-lopper son exploitation agricole, l’agriculteur doit constituer suffisamment de fondspropres, amortir ses dettes ou se constituer une fortune privée, à des fins de prévoyancevieillesse par exemple. Les petites exploitations et celles qui sont gérées par des chefsd’exploitations plus âgés affichent bien souvent une faible formation de capital propre.

Le capital propre est indispensable

Graphique: Variance de la form. de cap. propre (2011)90

70

50

30

10

– 10

– 30

– 50

■ médiane■ 50% des exploitations■ 80% des exploitations

31%* 33%* 41%*

région plaine région collines zone de montagneen m

illiers d

e CH

F pa

r exp

loita

tion

* pourcentage d’exploitations consommant du capital propreSource: Agroscope ART,

dépouillement centralisé des données comptables des exploitations de référence.

Page 13: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 13

Auteur Dierk Schmidest collaborateurscientifique auprès dudépouillementcentralisé des donnéescomptables à la stationde recherche AgroscopeReckenholz-TänikonART. André Kurmannest collaborateur auprèsd’Agro-TreuhandSursee. L’analyse se basesur les exploitationsparticipant audépouillementcentralisé des donnéescomptables.

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

GESTION

montant est financé à hauteur de 70%par des fonds étrangers, il s’ensuit unbesoin en capital propre de CHF 3900.–

Prévoyance vieillesse La forma-tion de capital propre peut aussi être af-fectée à la constitution d’une assuranceprévoyance personnelle. Les exploita-tions de référence affectent près de CHF8000.– à l’assurance vieillesse privée.

Amortissement des dettes Ence qui concerne les crédits d’investisse-ment (CI), les exigences en matière deremboursements sont claires. Nous ta-blons sur des délais de remboursementmoyens de 15 ans. Avec un montantmoyen de CHF 60000.– de CI par ex-ploitation, il faut constituer constituerCHF 4000.– de fonds propres. Pour les crédits hypotécaires (Ø CHF206000.–), on prend comme moyenneun remboursement annuel de 2 % sibien que l’augmentation des fonds pro-pres doit se monter à CHF 4120.–. Autotal, CHF 8120.– sont nécessaires àl’amortissement moyen des dettes. Si l’on additionne les quatre postes de

coût cités plus haut (1900, 3900, 8000et 8120), il en résulte une formation decapital propre nécessaire d’environCHF 21920.– par année. Il convienttoutefois de rappeler que ces chiffress’appliquent à une exploitation fictiveémanant de la moyenne des exploita-tions de référence. Les aspects relatifs àla reprise de l’exploitation tels que lesquestions fiscales etc. ne sont pas prisen compte. La façon dont l’augmenta-tion de chiffre d’affaires pourrait inter-

venir n’a pas non plus été prise encompte. Il faut également rappeler quele niveau d’inflation actuel est particu-lièrement bas par rapport aux décenniespassées.

Résultats comptables Une ana-lyse des résultats comptables réels desexploitations de référence émanant dudépouillement centralisé démontre queces CHF 21920.– ne sont pas atteints.Entre 2009 et 20111, en moyenne, lesexploitations de référence n’ont consti-tué que CHF 13000.– de capital propre.Ce chiffre est de CHF 15900.– en régionde plaine, contre CHF 12900.– en ré-gion des collines et CHF 8400.– en zonede montagne. La formation de capitalpropre varie fortement selon les années(moyenne des exploitations de réfé-rence pour 2006: CHF 7300.–, pour2008: CHF 16700.–) et suit les fluctua-tions du revenu agricole, le revenu horsagriculture représentant nettementmoins de la moitié du revenu du mé-nage et n’évoluant que faiblement d’an-née en année, à l’image de la consom-mation privée. Au niveau régional, on constate qu’il

existe des différences au niveau de laformation de capital propre, même sic’est en plaine que la variance – soitl’écart entre la valeur la plus faible et laplus importante – est la plus élevée eten montagne qu’elle est la plus faible(graphique). Les petites exploitations etles exploitations gérées par des chefsd’exploitation moins bien formés ontplutôt tendance à constituer moins decapital propre.

Consommation de capital propreEn 2011, 31% des exploitations deplaine ont même consommé du capitalpropre. Ce chiffre est de 33% pour lesexploitations des collines et de 43%pour les exploitations de montagne.Cela signifie qu’en 2011, ces exploita-tions ont vécu de «la substance de l’ex-ploitation». A court terme, des phasesde faible, voire même de formation né-gative de fonds propres ne constituentpas nécessairement un problème, sur-tout lorsque l’exploitation dispose d’untaux de capital propre élevé (p. ex. chefou cheffe d’exploitation plus âgé). Cer-taines années, il se peut qu’une exploi-tation exposée à un marché soumis àdes variations de prix élevées (cycle por-cin p.ex.) consomme du capital propre.Cette situation devient problématiquelorsqu’elle perdure sur plusieurs annéeset que l’exploitation en question a l’in-tention de continuer à pratiquer lesbranches de production en question surle long terme. En région de montagne,on constate qu’en 2011 comme aucours des dix dernières années, la partdes exploitations qui consomment ducapital propre est plus élevée que dansles autres régions.

Conclusion Sur une moyenne deplusieurs années, il est important, pourune exploitation de référence moyennemodélisée, de pouvoir constituer unemoyenne de CHF 22000.– de fonds pro-pres, dans le but de préserver la subs-tance de l’exploitation et le standard devie de la famille. D’un point de vue stra-tégique, les connaissances liées à laconstitution de fonds propres et la fixa-tion d’un objectif individuel ainsi queson contrôle sont importantes. �

Tableau: Formation de capital propre nécessaire en raison du renchérissement affectant la consommation privée

Consommation privée (CP) 72000Fr.Inflation (indice CH des prix à la consommation) 0.6%Augmentation de revenu nécessaire 450Fr.Revenu agricole 58000Fr.Chiffre d‘affaires (CA) 255000Fr.Part du revenu agricole par rapport au CA 23%Besoin en CA pour l’augmentation de revenu 450Fr. /23% 2000Fr.Chiffre d‘affaires (CA) 255000Fr.Capital (exploitation) 826000Fr.Capital investi par rapport au CA 3.25Besoin en capital pour l’augmentation du CA 2000Fr. x3.25 6500Fr.Degré d‘autofinancement 30%Formation de capital propre nécessaire pour palier le renchérissement de la CP 6600Fr x30% 1900Fr.Valeurs arrondies pour les exploitations de référence 2009–2011.

Le capital propre estla différence entre letotal des postesd’actifs au bilan et lesfonds étangers. Prèsd’un tiers desexploitations suissesconsomment leurcapital propre(évolution négativedes fonds propres).

Page 14: Revue UFA 07-08/2013

GESTION

Leslie Berger

14 7-8 2013 · REVUE UFA

RobertHuber

L’agriculture est exposée à de mul-tiples risques. La production dé-pend des fluctuations climatiques etmétéorologiques, qui vont vraisem-

blablement augmenter suite aux chan-gements climatiques. L’ouverture desmarchés se traduit par des fluctuationsde prix importantes. Les risques liés aumarché sont donc plus importants. Lapolitique agricole est également unesource de risques, notamment lorsqueles changements qui interviennent auniveau des paiements directs favorisentde nouvelles formes de production. Uneexploitation agricole qui investit intègresoigneusement ces risques liés à la pro-duction, au marché et à la politique.

Pour de nombreuses exploitationsd’alpage, cela s’avère toutefois plus dif-ficile à faire qu’à dire. Dans ces der-nières, l’exploitant, le propriétaire etl’investisseur sont souvent des per-sonnes distinctes avec des intérêts diver-gents. Il s’ensuit des risques liés au ni-veau d’information, qui compliquentune prise de décision effective. L’étudede Flury et Guliani se focalise sur lesrisques liés au niveau d’information dansle cadre de décisions d’investissement.Ces risques sont souvent sous-estimés etrésultent des multiples combinaisons quipeuvent s’établir entre propriétaires, ex-ploitants et investisseurs dans le cadredes systèmes d’économie alpestre.

Intérêts divergents Les risquessurviennent lorsque les investisseurs af-fichent un niveau d’information différentet des intérêts divergents. Après laconstruction d’une nouvelle étable, l’ex-ploitant d’un alpage peut par exempledécider de renoncer à utiliser cette der-nière au maximum de ses capacités. Ce

faisant, sa façon de mettre en pratiquela décision d’investissement prise précé-demment s’avère inadéquate. A ce mo-ment-là, les propriétaires et les créditeursn’ont déjà plus (ou que difficilement) lapossibilité d’influencer la gestion et laproduction de l’exploitation. Il en dé-coule des investissements dans des sys-tèmes exempts de perspectives ou desinvestissements trop élevés. Un degré deconnaissance différent de la part des ex-ploitants ou des propriétaires quant à lacapacité et au potentiel d’une exploita-tion d’alpage peut également conduire àun manque de vision globale (au-delà del’alpage individuel). Il s’ensuit des inves-tissements dans des exploitations n’of-frant pas de réelles perspectives ou l’ab-sence de soutien à des exploitationsdisposant d’un bon potentiel.

Identification des risques liés auniveau d’information Pour identi-fier ces risques liés au niveau d’informa-tion, lors d’investissement dans des ex-ploitations d’alpage, l’étude de FluryGiuliani propose de procéder en troisétapes:1 Identifier les divers intérêts des utili-

sateurs, des investisseurs et des déci-deurs .

2 Considérer de plus près le type d’in-vestissement. A cette occasion, il fau-drait définir si l’investissement portesur un bien privé, soit par exemple surl’agrandissement d’une étable oud’installations de fromagerie desti-nées à la production laitière, ou surun bien public, soit par exemple lemaintien d’une exploitation d’alpagedans le but de préserver le paysage.Dans les faits il n’existe bien souventaucune délimitation claire à ce niveau,

que ce soit entre les acteurs ou au ni-veau de la définition économiqued’un bien donné. Ces deux premièresétapes permettent toutefois de pro-céder à une catégorisation grossièredes systèmes d’alpage pour l’analyseultérieure des risques liés au niveaud’information.

3 Analyser ces risques quant à trois au-tres aspects importants: première-ment quant à la situation sur l’exploi-tation de base, deuxièmement quantà la demande pour l’estivage dans larégion et troisièmement quant auxcapacités des exploitants, surtout entermes d’esprit d’entreprise. La com-binaison de la catégorisation des sys-tèmes d’alpage et des caractéristiquesrégionales et individuelles permet dedéduire quels sont les risques liés auniveau d’information.Un alpage communal ayant l’inten-

tion de rénover ses étables mais dontl’exploitant ne fait pas preuve d’ungrand esprit d’initiative encourt lerisque que des investissements qui envaudraient tout à fait la peine ne se fas-sent pas, par manque de dynamisme.

A l’inverse, dans le cas d’un alpage af-fermé qu’il serait tout à fait judicieux decontinuer à exploiter pour des motifsd’intérêt public mais qui ne disposeraitque d’un très faible potentiel pour ac-cueillir des animaux en estivage, on en-court le risque de procéder à des inves-tissements trop élevés.

Solutions possibles Pour éviter detels risques en investissant, les auteurs del’étude susmentionnée conseillent de:• Coordonner les investissements: en

l’absence d’une vision globale et, par-tant, en cas d’absence d’investisse-

L’IMPACT DES RISQUES LIÉS AU NIVEAU D’INFORMATION Lorsque des inves-tissements sont consentis dans des exploitations d’alpage, il se peut que des rapports depropriété compliqués se soldent par des intérêts divergents. Un niveau de connaissancedifférent constitue également un facteur de risque. La prise en compte explicite de cesrisques favorise la planification et la réalisation de l’assainissement d’un alpage.

Investissements dans les alpages

Page 15: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 15

GESTION

Auteur Leslie Bergerest cheffe de projet àl’Aide suisse auxmontagnards, Adliswil(ZH). Robert Huber,collaborateur chezFlury&Giuliani GmbH,est co-auteur del’étude.

Etude Huber R., FluryC. 2012. Appréciationéconomique dessystèmes d’économiealpestre dans laperspective desdécisions d’investisse-ment. Rapport àl’attention de l’Aidesuisse aux montagnardset de la fédérationalpestre suisse .Flury&Giuliani Sàrl,Zürich. www.flury-giuliani.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

ments qui en vaudraient pourtant lapeine, les potentiels d’une collabora-tion horizontale et verticale doiventêtre déterminés ou des contrats ayantun effet incitatif doivent être dévelop-pés. Dans le cas d’un alpage affermé,le manque de diligence peut être évitépar une planification à long terme dumode d’exploitation, par des contratsayant un effet incitatif et par des di-rectives en matière d’exploitation.

• Sensibilisation et formation desacteurs: afin de promouvoir les per-sonnes qui font preuve d’esprit d’ini-tiative et, partant, les investissementsqui valent la peine d’être faits, lespouvoirs publics devraient privilégier

les mesures susceptibles de créer laconfiance (p.ex. à l’aide de conceptsrégionaux pour les alpages) en centra-lisant les informations nécessaires eten intensifiant encore les prestationsdans le domaine du conseil.

• Bases de planification: les conceptsd’alpage ayant pour objectif d’épurerles structures permettent d’éviterd’investir dans des exploitations quin’ont pas d’avenir. L’analyse de l’évo-lution des exploitations de base et dela demande suprarégionale en matiè-re de bétail d’estivage serviront debase à ces concepts. Les investisse-ments trop importants dans des pro-jets surdimensionnés peuvent être

partiellement évités par des conceptsd’alpage reposant sur une définitiondes besoins ainsi que par une adap-tation au niveau des règles (rappro-chement décideurs, investisseurs etutilisateurs).

Conclusion Les risques liés à l’infor-mation jouent surtout un rôle décisif aucours du processus décisionnel. Les me-sures destinées à réduire les risques liésà l’information devraient déjà être abor-dées lors de l’élaboration des projetsd’investissement et en collaborationavec les offices de vulgarisation agri-coles et alpestres ainsi que par les ser-vices d’agriculture cantonaux. �

Exploitants et proprié-taires ont souvent des vues différentessur les capacités et lepotentiel d’uneexploitation d’alpage. Yannick Andrea, Aide suisse aux montagnards.

Page 16: Revue UFA 07-08/2013

GESTION

AndreasWasserfallen

16 7-8 2013 · REVUE UFA

Auteur Agronome et avocat, Andreas Wasserfallen est spécialisé dans les questions agricoles. Länggassstrasse 7, 3012 Berne � � 031 300 37 00, www.agrarrecht.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Il s’agissait majoritairement de paysans,dont certains ont contesté cette déci-sion jusque devant le Tribunal fédéral.

Les paysans se défendent Lespaysans qui ont fait recours ont notam-ment fait valoir que l’on ne pouvait leurimputer les prétendus avantages dontleurs prédécesseurs en droit auraientbénéficié du fait de l’exploitation desdécharges, car ces avantages ne leuravaient pas été transmis. Ils n’avaientpas acquis la propriété foncière par

En vertu de la loi sur la protection del’environnement (LPE), le Tribunal fédéral(TF) a jugé que le propriétaire d’un sitequi a acquis un immeuble avec sa conta-mination fait partie des personnes poten-tiellement appelées à payer les frais d’as-sainissement, pour autant qu’il ne puissepas se libérer de la responsabilité. Le TFa donc compté les propriétaires actuelsdes parcelles contaminées au nombre desparticipants au frais. Ils sont en effet lesdescendants directs des paysans quiavaient mis leur terrain à disposition en

De 1962 à 1975, les gravats, les or-dures ménagères, les mâchefers desstations d’incinération des ordures,les boues de route et les boues

d’épuration ainsi que les déchets indus-triels liquides et huileux étaient toutsimplement déposés dans des dé-charges, situées le plus souvent dans descombes ou des ravins naturels. Ces sitescontaminés doivent désormais être as-sainis. Une décision administrative sur larépartition des coûts a établi que lespropriétaires actuels devaient supporter10% de ces coûts d’assainissement.

achat ou par cession à titre d’avanced’hoirie, conformément au droit foncierrural. S’ils devaient payer en lieu etplace de leurs prédécesseurs en droit, ilen résulterait une amélioration injusti-fiée de la situation matérielle des ven-deurs et des cohéritiers futurs aux dé-pens des propriétaires fonciers actuels.Par ailleurs, les recourants ont fait valoirque les parcelles contaminées font par-tie de l’entreprise agricole et que, du faitde l’interdiction du partage matériel, ilsn’avaient pas pu les exclure de la re-prise.

1962 pour l’exploitation d’une déchargeet ont grandi sur place. Ils devaient doncconnaître l’existence de cette décharge.

Il aurait été possible de demanderune participation de 10% à leurs prédé-cesseurs en droit, car ceux-ci étaient aucourant du dépôt de divers déchets nonprévus contractuellement et étaient re-présentés dans le comité de gestion dela décharge. Par ailleurs, le comblementdu ravin avait mis à leur disposition dessurfaces plus facilement exploitables etils avaient touché une indemnité pourperte de gain pour les terres et la forêt,ainsi qu’une participation aux bénéfices.

Recours admis En revanche, le TF aconsidéré que faire payer une participa-tion aux frais d’assainissement de 10 %aux propriétaires actuels serait excessifet contraire au droit fédéral, si ces pro-priétaires devaient répondre unique-ment du fait de leur statut, sans qu’onpuisse leur imputer la part de responsa-bilité de leurs prédécesseurs en droit, etsans qu’ils aient tiré du dépôt des or-dures et de l’assainissement du site unavantage économique ou qu’ils puissenten tirer un dans le futur. Il n’en reste pasmoins que cette question doit encoreêtre tranchée, raison pour laquelle le TFa admis le recours des paysans et ren-voyé l’affaire en première instance (ATF139 II 106). �

Le Tribunal Fédéral atraité un recours

d’agriculteurs qui sesont opposés à une

participation aux coûtsd’assainissement d’une

ancienne décharge.

ASSAINISSEMENT DES SITES CONTAMINÉS Celui qui acquiert un immeuble surlequel se trouve un site contaminé doit en principe participer aux coûts d’assainissementde ce dernier. Lors du calcul de la répartition des coûts, on doit se demander notammentsi le propriétaire doit assumer la part de responsabilité de son prédécesseur en droit (lepropriétaire précédent) ou si l’assainissement lui procure un avantage économique.

Sites contaminés: qui doit payer?

Page 17: Revue UFA 07-08/2013

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Nouveautés chez Lemmer Fullwood

C’est lors d’une tournée de démons-tration que Lemmer Fullwood a pré-senté dans l’Allgäu (D) ses nouveau-tés en technique de traite. Sur lesquatre exploitations visitées, l’accenta été mis sur le carrousel de traite«Rotary», le robot de traite «Merlin»,le système de traite «Swing-over» et

Suite à la mise en service de la nou-velle usine de Mühldorf am Inn,Fliegl a finalisé le plus gros investis-sement des 38 ans d’histoire del’entreprise. S’étalant sur près de 30hectares, le nouveau site est troisfois plus grand que l’ancienne usineà Töging où Fliegl produisait ses ma-chines jusqu’à présent. La capacitéa été augmentée d’env. 300 à 500machines par mois. En plus de latechnique agricole, le complexecomprend aussi une entreprise sœur en technique de constructionet travaux communaux, techniqueforestière et technique de dosage.Au total, l’entreprise emploie 280collaborateurs. Depuis le début des travaux en

novembre 2009, les terrassementsont porté sur un volume de plus de

1.5 mio. de m3. Ces travaux, exécu-tés en grande partie par l’entrepriseFliegl elle-même, ont également étél’occasion de tester de nouvellesmachines. Il en résulte des bâti-ments d’une surface totale de 8.5hareprésentant un volume de 900000m3. La nouvelle usine comportequatre lignes de montage. Ontrouve également des dispositifs aulaser pour le traitement des tubu-lures et de la tôle. L’installation delaquage répond quant à elle à de sé-vères prescriptions en matière deprotection de l’environnement etd’ergonomie.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

«Power-On» de Fliegl

REVUE UFA · 7-8 2013 17

l’observation automatisée des ani-maux avec «Fullexpert». Le poussoirà fourrage «Feedrover» présentépour la première fois à l’Eurotier2012 (photo) tournait sur une ex-ploitation. Le nettoyeur haute pres-sion à eau chaude «BWAC» a égale-ment été présenté. Il tire son énergie

de cellules photovoltaïques ou de laforce éolienne et n’utilise aucun ad-ditif chimique. Le stand de traite ex-térieur de 60 places a impressionnéles visiteurs par sa performance detraite de 280 à 300 vaches à l’heure.Le robot de traite «Merlin» convaincpar la combinaison de la traite etl’observation des animaux automati-sée, qui permet d’économiser beau-coup de temps. Les chefs de toutesles exploitations visitées sont unani-mes sur les avantages de la techniquede Lemmer Fullwood: gestion opti-male du troupeau, numération cellu-laire plus faible, performance laitièreplus élevée, meilleure santé des ani-maux et bon conseil.

«Knutwiler-Powerdays»Le quatrième «Tractor Pulling» deSuisse centrale se déroulera entre le23 et le 25 aout 2013 sur les hau-teurs de Knutwiler, juste à la sortiede l’autoroute A2. La manifestation,qui réunira la crème de ce sport mo-torisé, offre également un vaste pro-gramme général. Martin Horat, le «prophète mé-

téorologue» de Muotathal, présen-tera un exposé le vendredi soir à 17h. Le samedi (dès 11 h) et le di-manche (dès 10 h), les pilotes semesureront sur la piste dans les ca-tégories «Garden», «Standard»,«Sport», «Supersport» et «Minipul-ler». En plus de cela, les organisateurs

réservent également quelques sur-prises aux spectateurs.

Tournée «Ultimative»Krone a présenté sa presse-enru-banneuse combinée «Ultima» pourla première fois en Suisse lors d’unedémonstration pratique. Cette ma-

chine est la première presse à ballesrondes au monde à être capable decontinuer à récolter du fourrage du-rant les processus de liage et d’en-rubannage. Krone est en effet le seulconstructeur à avoir réussi à développer un tel produit en série.Ce développement a été rendu pos-sible par l’intégration d’une cham-bre de pré-pressage dans une presseà balles rondes, une chambre semi-variable avec courroie «Novogrip» –qui combine les avantages d’unepresse à courroie avec ceux d’un sys-tème à barrettes – et le management«Tractor-Implement» qui gère la ma-chine en fonction du degré de char-ge instantané du tracteur.

«Multione» ouvre ses portesRécemment, l’entreprise CSF qui fa-brique les chargeurs à pneus «Mul-tione» a organisé une visite à l’atten-tion des médias internationaux dansles entrailles de l’entreprise fondéeen 1998. La firme italienne produitdes chargeurs et leurs outils multi-fonctionnels pour l’agriculture, laconstruction et l’horticulture. De-puis l’année dernière, les produitsCSF sont commercialisés en Suissepar Althaus SA à Ersigen. La paletteactuelle des modèles comprend 13types complétés par environ 170outils différents – de la simple pinceà balles rondes à la tondeuse à ga-zon. Le spectre de puissance de cesengins hydrostatiques oscille entre20 et 50 CV.

Page 18: Revue UFA 07-08/2013

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

18 7-8 2013 · REVUE UFA

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

de machines. Il sera ainsi possibled’utiliser ce système, visant jusqu’iciune fumure souterraine avec du li-sier, pour l’épandage des engrais mi-néraux. Deux nouveaux produitssont prévus pour une utilisationdans le procédé de dépose: d’unepart la combinaison de la technique«X-Till» avec un réservoir frontalpour les engrais minéraux et, d’autrepart, avec le porte-outil «Vario Trail»d’Amazone.

portant une proportion importantede feuilles et est compatible avec leGPS. Sur cette faucheuse d’une lar-geur de travail de 8.30m la combi-naison d’un conditionneur à dents(KC) et d’un tapis constitue une in-novation importante. Le condition-neur, grâce à ses dents ressort et uncontre-couteau, assure un condi -tionnement ménageant le fourrage.Le tapis, enclenchable en marche,saisit le fourrage et le dépose en unandain qui peut être repris directe-ment par la machine suivante et quiréduit les souillures du fourrage à unminimum. La vitesse du tapis est ré-glable en continu.Le système «Safety-Swing» offre

un plus en matière de sécurité: ilprotège des dommages résultantd’obstacles rencontrés. Le caséchéant, la faucheuse oscille versl’arrière et le haut, pour revenir,l’obstacle une fois passé, à sa posi-tion de travail grâce à son proprepoids. «Cette combinaison de fauche

constitue une alternative perfor-mante aux automotrices et est sûredans toutes les conditions», relateAdrian Krieg de l’agro-entreprise dumême nom à Säriswil. Et d’ajouter:«Nous avons été convaincus par leconditionneur qui combine ména-gement du fourrage et perfor-mance, grâce à une constructionbien pensée du tapis de dépose».

La faucheuse à disques «SM 911 TL-KCB» de Fella combine un condi -tionneur à dents et d’un tapis pourla dépose centrale du fourrage. Elleest idéale pour les herbages com-

Faucheuses papillon de Fella

En matière de chargeurs télescopi-ques, le marché réclame une capa-cité de levage plus élevée parallèle-ment à une dynamique de conduiteet un confort accrus. Ces exigencessont désormais réunies par Claasavec les trois nouveaux «Scorpion7044», «7055» et «9055» de grosgabarit et les trois nouveaux «Scor-pion 6030», «7030» et «7035» pluscompacts. L’ancienne capacité delevage maximale de 4.4 t est au-jourd’hui de 5.5t sur les deux nou-veaux modèles haut de gamme«7055» et «9055», pour une hauteurde levage maximale de 7.0m ou8.8m. En outre, ces chargeurs téles-copiques disposent d’une forced’arrachement et d’une puissancehydraulique supérieures. Le châssis a été revisité sur les

deux gammes afin de pouvoir sup-porter des charges plus élevées.L’implantation basse du bras téles-copique dans le châssis constitueune autre caractéristique remarqua-

ble. Lorsque le bras télescopique estabaissé, il repose entièrement sur lechâssis et permet ainsi une grandestabilité, mais aussi une vue parfai-tement dégagée sur le côté droit dela machine. Le système intègre desmoteurs Deutz de nouvelle généra-tion, conformes à la norme antipol-lution de niveau 3b, qui se distin-guent par un couple supérieur etune faible consommation de carbu-rant. Les deux plus grands modèles«7055» et «9055» sont équipés demoteurs 4 cylindres de 4.1 l de cylin-

drée développant 156 CV, contredes moteurs 4 cylindres de 3.6 l et122 ch pour le «Scorpion 7044» etles modèles plus compacts. Le système de circulation d’air

des moteurs est hors pair: l’air de re-froidissement est aspiré dans la par-tie supérieure du capot moteur. Ilpasse à travers le radiateur, est ache-miné le long du bloc-moteur avantde quitter le compartiment moteuren haut à l’arrière du capot, enmême temps que les gaz d’échappe-ment.

Nouveaux chargeurs télescopiques Claas

Technique «Strip Till»A l’avenir, Amazone intégrera latechnologie éprouvée «X-Till» deVogelsang dans son propre concept

Innovations chez Lindner Lors de la «Wieselburger-Messe»,Lindner a présenté ses nouveaux vé-hicules «Unitrac 82ep» et «Unitrac92ep» dotés d’un paquet «efficaci-té». D’ici 2015, le constructeur ty-rolien de machines agricoles veutadapter tous ses véhicules à cettenorme «efficient-power». Ce faisant,les séries «Geotrac» et «Unitrac»devraient gagner en efficacité et enrentabilité, du moteur jusqu’au con-cept d’éclairage en passant par latransmission, ce qui diminuera laconsommation de carburant. Lind-ner travaille intensivement sur unetroisième et nouvelle série de ma-chines. En complément aux «Uni-trac» et «Geotrac», Lindner va lancercet automne la ligne «Lintrac».

Foire forestière à LucerneLa foire forestière internationale deLucerne 2013 est le rendez-vous in-

contournable de toute labranche sylvicole et dessecteurs associés. Les vi-siteurs y assisteront à desprésentations de nou -

veautés et de développements dansla technique de travail et de récoltedu bois, tout comme l’utilisationdurable du bois. Ainsi, du 15 au 18août, plus de 280 exposants spécia-lisés attendent 26000 visiteurs pourleur montrer les processus de travail,leurs produits innovants et de nou-veaux concepts. La foire sera une vi-trine de tout ce qui peut rendre letravail en forêt encore plus sûr et ef-ficace. La présentation spéciale«Treffpunkt Forst, Forêt, Foresta»traitera des thèmes d’actualité dansla sylviculture/foresterie alors que lechampionnat des fendeurs de boisassurera une distraction pleine desuspense à l’extérieur.

www.forstmesse.com

Page 19: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 19

Viatrac Aebi VT450 Vario

» Traction à réglage continu

» Efficacité optimale dans toutes les situations de conduite

» Plus de sécurité au travail grâce au flux d‘énergie permanente

» Possibilité de travailler en lente vitesse avec une haute vitesse de rotation du moteur

» TipTronic et quatre programmes de conduite au choix

» Automatic Drive Control ADC

» Démarrage doux en côte pour plus de ménagement du terrain

» Manœuvrer vite sans embrayer et changer de vitesse

» Cockpit moderne avec écran et levier multifonctionnel

Aebi & Co. AG MaschinenfabrikHuwilstrasse 11CH-6280 HochdorfTél. +41 41 914 10 20Fax +41 41 914 10 [email protected]

Viatrac VT450 Vario:

Aebi aspire à la perfection!

2. Rencontre Suisse IHC CASE

Red Power Tractor Show

Guin FR24 – 25 août 2013

Inscription des tracteurs jusqu’au 1 août 2013

www.ihc-freunde.ch

Les Agro-News

du site www.

ufarevue. ch

www.swissfarm.ch

swissfarm

Inscris-toi!

Page 20: Revue UFA 07-08/2013

Une fois que le moteur, la transmis -sion et les essieux sont réunis, letracteur part à l’atelier de peintureinauguré en 2010.

Depuis 2008, les cabines disposentd’une nouvelle finition: le cadre decabine brut donne naissance à unecentrale de commande fonctionnelle.

SUCCESS STORYKNOW-HOW

vitesse. La Suisse eut le privilège d’être undes premiers pays où ce produit futintroduit. La série «Ares» se distinguait parune cabine vitrée spacieuse ainsi que par lasuspension indépendante «proactive». Ladisposition des phares avant avait étéentièrement revue, indiquant clairementque le look «Claas» commençait progressi-vement mais sûrement à dominer sur lestracteurs produits dans l’usine du Mans.Ces tracteurs furent pour la première foiséquipés d’un ballastage frontal variable.Cet équipement n’est toutefois pasparvenu à s’imposer sur le marché.

La nouvelle série «Axion 800» est sortiedans le courant de l’automne 2006. Cettesérie arborait encore plus clairementl’empreinte Claas et fut la première à avoirété entièrement conçue sous la régie deClaas. Lors de la présentation de cemodèle à Hinsdorf, dans l’Est de l’Allemag-ne, l’ex-ministre allemand de l’époqueavait affirmé: «Nous avons besoin d’entre-preneurs», faisant ainsi référence à l’arrivéede Claas dans le secteur des tracteurs.

Lors du Sima 2003 à Paris, Claas a informéqu’elle achetait 51% du capital de RenaultAgriculture, inaugurant ainsi un secteurd’activité stratégique entièrement nouveau.

A l’occasion de la journée des entrepre-neurs agricoles organisée par Serco le 26septembre 2003 à Oberbipp puis lors del’Agritechnica 2003, Claas présenta pour lapremière fois ses tracteurs de couleur vertclair. «Claas imprime désormais sa marqueà Renault», affirmèrent à l’époque lesspécialistes. Lors de l’Agritechnica, lamarque insista beaucoup sur le fait que lestracteurs Renault valaient plus que leurrenommée, seule la transmission continuefaisant défaut. En Suisse, la marque visaitune part de marché de 8%. A l’époque, viala gamme «Celtis», Claas disposait d’un bontracteur dans la gamme de 105 à 120 CV.

Lors de la conférence de presse organiséeen janvier 2004, Claas expliqua quel’intégration des tracteurs progressait.«Nous avons attaché plus d’importance ànos tracteurs qu’à notre croissance»,

expliqua Claas. La série «Nectis» est lancéela même année. Ces tracteurs spécialiséspour la viticulture et le maraîchage sontdes produits OEM issus d’une collaborationavec Carraro Agritalia.

La nouvelle série «Ares 500/600» avec sessept modèles situés dans la plage depuissance 90 à 149 CV et équipés de latransmission «Hexashift» fut présentée dansle courant de l’été 2005. Ces transmissionssont issues de «Gima», une joint-ventureavec Agco (il s’ensuivra une bataillejuridique, Agco affirmant que cettetransmission pouvait uniquement êtreinstallée sur les tracteurs Massey Fergusonet Renault mais pas sur ceux de la marqueClaas -> un accord à l’amiable a été trouvéentre-temps). Cette transmission «Hexa-schift» englobe six niveaux de changementsous charge ainsi que quatre vitessespouvant toutes être changées automati-quement (comme sur une voiture).«Skipschift» permet d’adapter automati-quement le niveau de changement souscharge approprié lors d’un changement de

10 ans detracteursClaas

Les spécialistes du secteur furentplutôt surpris lorsqu’Helmut Claaset Patrick Faure de Renault Agricul-ture signèrent, le 23 février 2003, le

contrat permettant à Claas de racheter51% du capital du département Trac-teurs de Renault avant d’en détenir latotalité. Claas se lançait ainsi dans unnouveau segment, dans l’intentiond’améliorer de manière décisive sesventes de technique agricole. Il est denotoriété publique que les tracteurssont la machine la plus importante surune exploitation agricole. Or Claas, quidésirait devenir un «longliner», ne dis-posait jusqu’à alors pas de cette offredans son portefeuille de produits.

Augmentation de la productionAlors que la production de tracteursClaas avoisinait les 9000 unités en 2003,actuellement 13500 tracteurs quittentles chaînes de production (soit précisé-ment 63 tracteurs par jour). L’usine duMans emploie 700 collaborateurs. A

cela s’ajoutent encore le départementdéveloppement à Vélizy ainsi que lecentre de test de Trangé, où les tracteurssont confrontés à de multiples situationsd’utilisation. Après la reprise de Renault, Claas a

tout de suite imprimé son empreinte à

DIX ANS DE TRACTEURS CLAAS Claas a repris le secteur Tracteurs de Renault en2003. Depuis lors, pas mal de choses ont changé à l’usine du Mans (F). Au cours de la décennie passée, pas moins de douze nouvelles séries ont ainsi été lancées. Laproduction annuelle s’élève à 13500 unités.

Une histoire dynamique

20 7-8 2013 · REVUE UFA

Page 21: Revue UFA 07-08/2013

Après montage, letracteur effectue unecourse d’essai d’unedemi-heure environavant de revenir aubanc d’essai surroulettes pour le

contrôle des freins etde la transmission.Puis suivent les

dernières retoucheset la pose del’équipement

spécifique à chaquepays.

Les témoins assistent au mariage:cinq à six collaborateurs unissent lacabine et l’unité de transmission, uneétape qui nécessite moins de septminutes.

Les tracteurs Claas sont synonymesde longs empattements, d’une

répartition de poids 50 : 50 entrel’essieu avant et l’essieu

arrière, d’une force de traction plusélevée pour une consommation de

carburant inférieure et d’une puissan-ce de relevage supérieure.

A l’occasion de l’Agritechnica 2011(présentation lors du SIMA 2011), unenouvelle famille de gros tracteurs arrivasur le marché avec les «Axion 900». Lesquatre modèles comblaient la lacuneexistant entre les «Axion 800» et lestracteurs de type «Xerion». Pour lapremière fois, les «Axion 900» furentéquipés de moteurs «FTP» équipés duretraitement des gaz d’échappement SCR.

Dans la plage de puissance 140 à 180CV, la nouvelle série «Arion 500/600»équipée de moteurs «DPS» et d’un filtreà particules fut présentée dans lecourant de l’été 2012.

Les nouveaux «Axion 800» (200 à 270CV) présentés lors du Sima 2013 sontéquipés de moteurs «FTP». Ces tracteursvoient apparaître une nouveauté, àsavoir la «prise de force frontalesaisonnière». Le découplage de la prisede force avant et du moteur lors detravaux sans prise de force permetd’économiser 0.4 l de diesel à l’heure.

La série «Axion», équipée des transmissi-ons «Hexashift» dans la plage de puissance163 à 215 CV, impressionnait par sonterminal «Cebis». Claas présenta sesmodèles à transmission continue lors del’Agritechnica 2007.

Les séries «Arion 500, 600, 600C»équipées des moteurs 4 et 6 cylindres«DPS» furent présentés à l’occasion del’Agritechnica 2007.

Claas reprit la totalité du capital de RenaultAgriculture en 2008. Avec «Axos», letracteur à tout faire dans la plage depuissance de 70 à 100 CV équipé demoteurs 4 cylindres Perkins, un «nouveautracteur arrive dans les champs euro-péens». Les portes ouvrant à 180° étaientune nouveauté.

Les séries «Elios» (tracteurs compacts) et«Nexos» (ce dernier succède à la série«Nectis») arrivèrent sur le marché en 2010.Il s’agit toujours de produits OEM deCarraro Agritalia.

duction du «lean manufacturing», laligne de montage de cabine ultra-mo-derne, et de l’atelier de peinture à assis-tance robotisé faisaient partie des chan-gements les plus visibles. Au coursd’une prochaine étape, la chaîne demontage principale devrait être modi-fiée de manière à être encore plus adap-tée au flux actuel des marchandises.

Nouveaux marchés Claas s’efforceégalement de conquérir de nouveauxmarchés à l’aide des séries «Axos»,

KNOW-HOWSUCCESS STORY

sa gamme de tracteurs. Peu de tempsaprès, les premiers modèles en vert sor-taient des chaînes de montage. Les nou-velles séries ont d’ailleurs très vite adop-tés les concepts spécifiques à Claas:empattement long, répartition du poids50:50 entre les essieux avant et arrière,puissance de traction plus importanteassociée à une consommation de carbu-rant inférieure et puissance de levageplus élevée. L’usine de montage du Mans a par ail-

leurs considérablement évolué: l’intro-

«Arion» et «Axion» qu’elle produit auMans ainsi que via les modèles «Nexos»et «Elios». Claas désire s’implanter plussolidement en Russie, ce qui l’a pousséà agrandir son usine de fabrication demoissonneuses-batteuses à Krasnovar,dans l’optique d’y procéder au montagefinal des composantes de tracteurs pré-montées livrées à partir de l’usine duMans. Au cours d’une étape ultérieure,Claas souhaite conquérir le marchéNord-Américain avec ses tracteurs.

Perspectives La force d’innovationde ces dernières années doit être préser-vée. Dès lors que les normes d’échappe-ment sont atteintes, les ingénieurs peu-vent à nouveau se consacrer à denouveaux défis. Des solutions innovantessont par exemple prévues dans le do-maine du «Tractor-Implement-Manage-ment» («la machine commande le trac-teur»). Claas voit par ailleurs un potentielde développement dans le domaine del’entraînement électrique des machinesportées. Il est prévu de prolonger la joint-venture «Gima» unissant Claas et Agcodans le développement et la conceptiondes transmissions et des essieux. Claassouhaite opérer une différenciation unpeu plus marquée au niveau des piècesconcernées, sachant que Massey Fergu-son utilise également ses produits. Claassouhaite en outre étoffer sa gamme detracteurs à transmission continue dans laclasse de puissance inférieure. �

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie à intervallesirréguliers des articles concernant lesmachines agricoles sous le titre «successstory». Les partenaires d’interview, res -pec tivement les propriétaires de cesmachines sont générale ment choisis encollaboration avec les fabricants ou lesimportateurs.

www.sercolandtechnik.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

REVUE UFA · 7-8 2013 21

Page 22: Revue UFA 07-08/2013

A titre d’option supplémentaire, U.Guggisberg a opté pour une cabineclimatisée ainsi qu’un distributeurhydraulique avant. Ce dernier nefonctionne toutefois qu’en fermant undistributeur arrière. Concernantl’insonorisation de la cabine, U.Guggisberg s’est dit étonné du peu debruit perçu. Cela se traduit par undésavantage: «on ne remarque plus,comme avant, quand le moteur arrive enbutée».

Le toit vitré est séparé du pare-brise par unpetit arceau.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Urs Guggisberg gère à Zimmerwald (BE)une exploitation axée sur la productionlaitière et les grandes cultures. Avec le Case«Farmall 115U», U. Guggisberg a surtoutcherché à remplacer un ancien tracteur.D’autres modèles concurrents ontégalement été évalués. Finalement ce sontle rapport prix/performance et la proximitéavec le concessionnaire qui ont plaidé enfaveur du «Farmall 115U».Le tracteur est utilisé depuis deux moispour toute la récolte du fourrage et pourdes travaux dans les grandes cultures. Son

propriétaire s’est dit très satisfait de sanouvelle acquisition. En moyenne, cemodèle devrait parvenir à effectuer 300heures par année. U. Guggisberg précisequ’au début il n’était pas habitué à cesnouveaux équipements mais quefinalement il apprécie la boîte à vitessesPowershuttle tout comme le système EHRdu relevage arrière. U. Guggisberg a équipéson tracteur à l’avant et à l’arrière de rouesjumelées, ce qui lui permet d’exploiter desparcelles en dévers dans des pentes allantjusqu’à 40%.

Echo de la pratique du Case «Farmall 115U»

Urs Guggisberg

Lors de la présentation de la nou-velle gamme de tracteurs «Farmall»avec la désignation «A», «C» et «U»,Case n’abandonnait pas seulement

les séries «JX», «JXU» et «Quantum»,mais mettait à nouveau en scène unnom bien connu de l’entreprise de tech-nique agricole puisque la première pré-sentation d’un tracteur «Farmall» avaiteu lieu dans les années 90.

Moteur Leur nouveau capot munid’une plus grande prise d’air que le«JXU» abrite un moteur FPT 4 cylindreset de 3.4 l de cylindré, qui permet unepuissance maximale de 114 chevaux(d’après les normes ECE R 120). Ces 114chevaux sont développés, grâce aux ca-ractéristiques spécifiques du moteur, àun régime nominal de 2300tours/min.Le niveau de performance resteconstant entre 1900 et 2300tours/mi-nute. La norme antipollution de niveau3b est obtenue grâce à un recyclage des

gaz d’échappement, un catalyseur die-sel à oxydation ainsi qu’un filtre à parti-cules.

Boîte à vitesses La transmission desérie est une 12x12 avec Powershuttle(avec vitesse de réaction modulable).«Powerclutch» permet un débrayage endouceur via une simple pression dudoigt sur le levier de vitesse. En option,il est également possible d’opter pourune boîte 24x24 Powershuttle dotée de2 vitesses sous charge ou pour unetransmission Powershuttle 20x20 avecvitesses rampantes. L’entraînement del’essieu avant peut être déclenché viaune commande électrohydraulique.

Un relevage puissant Par rapportà son prédécesseur «JXU», le relevagearrière est plus puissant. En équipementstandard EHR, la puissance maximale durelevage atteint 5400kg. La nouvelleconception de l’avant du tracteur per-

met à Case de proposer un relevageavant (1800kg), ce qui constitue unepremière dans cette catégorie. Lapompe à engrenages fournit un flux hy-draulique de 65 (standard) ou 80 l/min(option). Le dispositif de commandecomprend trois commandes arrière(maximum) et deux latérales.

Le nouveau design de la cabineLes montants de la cabine du «Farmall

CASE «FARMALL 115U» Pour succéder à la série «JXU», Case a sorti 3 nouveauxmodèles qui s’inscrivent dans la tradition Case «Farmall U». Le «Farmall 115U» est conçu dans la ville italienne de Jesi. Il s’agit du tracteur polyvalentle plus puissant de cette série avec une puissance de 114 chevaux.

Compact et sûr

22 7-8 2013 · REVUE UFA

Page 23: Revue UFA 07-08/2013

Case a développé le concept «Farmall» pour répondre aux exigences

des exploitations mixtes.

La puissance maximale durelevage atteint 5400kg.

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Sous le titre «testpratique», la Revue UFApublie épisodiquementdes rapports sur lesmachines agricoles. Lepartenaire d’interview,respectivement lepropriétaire de lamachine, sont choisisen collaboration avecles fabricants ou lesimportateurs.

case-steyr-center.ch

La console latérale est bien agencée etoffre une bonne vue d’ensemble.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

115U» sont décalés à l’arrière. Les mon-tants avants sont intégrés dans le toit dela cabine. La finesse des montants per-met d’intégrer un large parebrise pano-ramique. Un toit ouvrant vitré assureune bonne visibilité, surtout lors de tra-vaux avec chargeur frontal. Un sol de ca-bine surélevé, une colonne de directionréglable tout comme un siège passagerrabattable permettent de monter plusfacilement dans le véhicule. �

DescriptifCase «Farmall 115U»Moteur: 3.4 l FTP-Moteur, Commonrail,turbo-compresseur et refroidisseur d’airde suralimentation, 84kW (114chevaux, d’après norme ECE R120) de1900 à 2300tours/minute. Couplemaximal: 461Nm (à 1500tours/min).140 l. réservoir de carburant

Transmission: 12x12 avec Powershuttle.En options, 24x24 avec 2 rapport souscharge et inverseur (powershuttle). Ou20x20 vitesses rampantes avecPowershuttle.

Prise de force: 540/540E/1000, prise deforce proportionnelle à l’avancement enoption.

Hydraulique: 65 ou 80 l/min. Jusqu’à 3distributeurs à l’arrière et 2 latéraux.5400kg de capacité au relevage arrièreet 1800kg à l’avant (option).

Dimension: poids à vide: 4200kg. Poidsmaximal autorisé: 7400kg. Longueur:4414mm. Largeur: 1913mm. Hauteur:2612mm. Rayon de braquage: 5.6m.

(Données du constructeur)

REVUE UFA · 7-8 2013 23

Page 24: Revue UFA 07-08/2013

Le maniement duchargeur s’effectue via un joystick électro-mécanique.

Les entrées d’air du moteur Kubotasont largement dimensionnées.

Bonne visibilité sur l’arrière grâce à un bras attaché bas.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

l’arrière-droite. «Sur de nombreuxmodèles, cette visibilité est réduite enraison du bras télescopique – mais pas surle Merlo», souligne Bea Meier. Ensuite, lacabine serait aussi plus grande sur cemodèle que sur les autres. «On remarquecela surtout quand on doit prendre unecaisse ou quelque chose d’autre avec soi»,précise Bea Meier. Le Merlo est également simple à manier:«Monter à bord et démarrer, c’est unconcept qui s’applique exactement à cemodèle; c’est aussi important lorsque desaides externes doivent conduire sans avoirl’habitude du véhicule». La pellemultifonction permet également de

La famille Meier exploite à Schleitheim(SH) une ferme axée sur les grandescultures et la garde de vaches mères. Aprèsun accident, Josua Meier ne peut plustravailler à 100%; c’est donc sa femme Beaqui a repris la direction de l’exploita tion.Son beau-frère Imanuel Meier l’aideoccasionnellement sur l’exploitation etconseille surtout les deux époux, grâce àses connaissances professionnelles, pourtout ce qui touche aux machines.

Il le fit également lorsque le chargeurtélescopique Merlo «P 25.6» fut acheténeuf quand l’exploitation passa à laconfection de balles rondes (ensilage) et deballes carrées (paille). Un long processus

d’évaluation précéda cette acquisition, aucours duquel les avantages et inconvé-nients entre le système du tracteur équipéd’un chargeur frontal et celui du chargeurtélescopique furent analysés. Lorsque lesexploitants se décidèrent pour un chargeurtélescopique pour des raisons de maniabili-té, de commande, d’entrée et de sortieplus rapide, vint alors la question dumodèle. Il s’agissait de disposer d’unecapacité de levage d’environ 2,5 t et d’unecapacité d’attelage de 6 tonnes. Troismodèles répondaient à ces conditions etfurent soumis à un test sur l’exploitation. C’est surtout la visibilité qui plaida enfaveur du Merlo «P 25.6», surtout vers

Expérience vécue avec le chargeur télescopique Merlo «P 25.6»

Bea Meier

Dans le secteur agricole, l’atout deschargeurs télescopiques réside dansla hauteur de levage qui peut dé-passer 4 mètres et une capacité de

levage de plus de 2 tonnes ainsi quedans la maniabilité offerte par leurs qua-tre roues directrices. Le modèle «P 25.6»du fabricant italien Merlo répond à cesexigences. Avec une capacité d’attelagede 12000kg, il peut également être uti-lisé pour le transport.

Moteur et boîte à vitesses LeMerlo «P 25.6» est équipé d’un moteurturbo de chez Kubota. Le moteur 4 cy-lindres placé du côté droit du châssis,développe une puisssance de 75 che-vaux. La prise d’air est dimensionnée demanière généreuse et est bien protégéepar une grille flexible. Une pompe à pistons axiaux permet

de disposer d’une transmission hydro-statique. La traction permanente à qua-tre roues motrice permet d’atteindreune vitesse maximale de 37km/h.

Le changement de direction d’avance-ment se fait à l’aide d’un levier situé àgauche du volant.

La cabine fait partie des plus largesdans la catégorie des chargeurs éléva-teurs compacts. Merlo a repris cette ap-pellation de cabine «panoramique» deses plus grands modèles. La constructionrépond aux directives internationales«FOPS» et «ROPS». Avec une garde au solde 27cm, l’entrée reste assez basse. Laporte peut être ouverte et arrêtée à180°. Le bras télescopique est solide-ment ancré dans la machine, si bien que

la vue de la cabine vers l’arrière gauche,qui est souvent problématique, est trèsbonne. Le pare-brise et la vitre arrièrepeuvent être détachées. Le toit ouvrantest protégé par un grillage protecteurfixe. La machine se commande à l’aided’un joystick avec boutons «on/off» à ré-glage hydraulique proportionnel. Unjoystick à commande électrique propor-tionnelle est disponible optionnelle-ment.

Trois modes de conduite Lesquatre roues motrices sont comman-dées via une direction assistée hydrau-

CHARGEUR TÉLESCOPIQUE MERLO «P 25.6» Le fabricant italien Merlo a lancé il y a trois ans le modèle «P 25.6», un chargeur compact télescopique avec cabine panoramique, il y a trois ans. La cabine, mais surtout la bonne vue panoramique font partie des atouts de ce chargeur télescopique, qui peut soulever des charges de 2.5 tonnes et atteindre une hauteur de presque 6 mètres.

Bonnes perspectives

24 7-8 2013 · REVUE UFA

Page 25: Revue UFA 07-08/2013

NOUVEAUTÉ

Nouvelle herse à disques auto -porteuse à repliage vertical

la profondeur par le biais du rou-leau suiveur lui confère une grandestabilité d’utilisation tout en opé-rant un rappuyage optimal. Lechâssis arrière peut être doté dedifférents types de rouleaux. Pourl’incorporation des semis de cou-verture, l’ensemble de la série peutêre muni d’un dispositif de semisde précision. Les disques montés sur chaises à

lames de ressort sont une nou-veauté sur cette machine. Ce dis-positif permet aux disques de bou-ger de manière indépendante (cequi confère un grand avantage dansles terrains très caillouteux) et pro-tège les roulements et l’ensemblede la machine des chocs.

Kuhn Center Schweiz8166 Niederweningen� 044 857 28 [email protected]

Kuhn complète son programme deherses à disques autoporteuses enX avec son modèle «DiscolanderXM». Ces machines, conçues pourle travail superficiel et en profon-deur du sol ainsi que l’ameublisse-ment du sol sans labour, sont idéa-les pour le déchaumage d’été, lapréparation du sol en automne etau printemps, la destruction descultures de couverture, l’incorpora-tion des engrais et les rompues deprairies. La «Discolander XM» estun cover crop autoporteur en X àrepliage vertical. Cette machine at-telée aux bras du tracteur est ma-niable et grâce à son timon articulé,sa position horizontale peut êtreréglée avec précision. Le réglage de

transporter des palettes et d’autresproduits en vrac.

Le chargeur est opérationel depuispresque quatre mois et plus de 100 h detravail ont été effectuées. Entre 500 et600 heures seront effectuées annuelle-ment, estime Bea Meier. Son expérienceavec la machine est tout à fait positive.Un petit point négatif résiderait dans lemécanisme d’attelage sur les équipe-ments qui peuvent avoir une largeurdifférente. «Au début, nous n’étions pas enthousias-més par les attaches rapides vissées destuyaux hydrauliques, mais aujourd’hui,nous y voyons aussi des points positifs».

La cabine et la visibilité fontpartie des atouts du «P 25.6». Cechargeur est capable de lever descharges de 2.5 t et d’atteindreune hauteur de levage de 6 m.

lique. Plusieurs modes de directionsont en outre possibles.

Le bras télescopique Estconstitué de deux tôles d’acier enforme de U et soudées ensemble. Ledéchargement est commandé parun système hydraulique, que lesconstructeurs ont totalement cachéà l’intérieur du bras. La hauteur delevage maximale atteint 5,90 mè-tres. Il est alors possible de lever unpoids d’environ 1750kg. La capa-cité de levage maximale de 2,5tonnes diminue à partir de 4,70 mè-tres de haut. L’attelage et le dételage des ou-

tils se fait à partir de la cabine. L’ali-mentation hydraulique est assuréepar des attaches rapides. Le porte-outils est équipé d’un verrouillagerapide à système hydraulique. �

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Auteur Dr Roman Engeler,Revue UFA, 8401 Winterthour

Sous le titre «test pratique», larevue UFA publie épisodique-ment des rapports sur lesmachines agricoles. Le partenaired’interview, respectivement lepropriétaire de la machine, sontétablis en collaboration avec lesfabricants ou les importateurs.

www.wmahler.ch, www.althaus.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Aide-mémoire

Chariot télescopique Merlo «P 25.6»Moteur: moteur turbo 4 cylindres dechez Kubota, 75 chevaux. Capacitéde réservoir de 70 l

Boite à vitesses: mécanismed’entraînement hydrostatique avecinverseur, 36km/h

Capacité de levage maximal: 2,5 t(jusqu’à 4,70m)

Levée: 5,90m. Déchargementmaximal: 3,30m

Hydraulique: 210 bars, 84 l/min

Capacité d’attelage: 12000kg

Train de pneu standard: 12-16,5

poids à vide: 4750kg; longueur:3900mm; largeur: 1800mm;hauteur: 1920mm; rayon debraquage: 3370mm.

(Données du fabricant)

REVUE UFA · 7-8 2013 25

«SpaltFix S-360» avec d’avantage de rendement et de confort

si un travail plus rapide. Ainsi, lecycle de coupe s‘adapte automati-quement et parfaitement au dia-mètre du bois, et obtient une per-formance maximale, même pourles petits diamètres. Le «SpaltFix S-360» coupe avec

une lame de scie «Widia» de 900mm de diamètre, et fend, avec unepuissance de fendage de 12tonnes, du bois jusqu’à 35 cm dediamètre en 2, 4, 6 ou 8 éclats enune opération.

Althaus SA,,3423 Ersigen,� 034 448 80 00,www.althaus.ch

Le «SpaltFix S-360», successeur ducélèbre «SpaltFix S-350», présentede nombreuses nouveautés: grâceau système «OnlyCut» de série, lecouteau et le support de fendagese laissent démonter pour transfor-mer le fendeur en une scie hauteperformance sans outil de fendage.Autre nouveauté, la pompe à ma-nocontact augmente la perfor-mance pour l‘entraînement élect-rique. Le nouveau tapis d‘amenée,incliné vers l‘arrière, assure lui aus-

Page 26: Revue UFA 07-08/2013

TECHNIQUE AGRICOLENOUVEAUTÉS

26 7-8 2013 · REVUE UFA

Avec une largeur detravail de 5.20m le «Liner 550 T» est le plus gros andaineursimple du marché.

Faucheuse frontale «Disco 3200 F

Profil» avec garants tubulaires.

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

La nouvelle faucheuse frontale àdisques «Disco 3200 F Profil», avecou sans conditionneur (à doigts ouà rouleaux) remplace le modèle

«Disco 3100 Profil» et se distingue parun nouveau design et par des garantstubulaires extérieurs. Le lamier est dé -sormais nettement plus accessible, cequi facilite considérablement le net-toyage et l’entretien comme le rempla-cement des couteaux. Pour garantir unsuivi du sol parfait, les nouvelles fau-cheuses reprennent la cinématiqueéprouvée des modèles précédents, alorsque le suivi du sol tridimensionnel du la-mier a encore été amélioré.

La «Disco 3200 F Profil» est proposéede série avec un délestage mécaniquequi peut être remplacé en option par lesystème hydraulique «Active Float». Lesressorts standard sont alors remplacéspar deux vérins hydrauliques simple ef-fet chargés de réguler la pression. Lapression d’appui de la faucheuse peutêtre modifiée confortablement et à toutmoment en cabine.

Pirouettes Il y a une année, Claas aprésenté le premier modèle d’une nou-velle génération de pirouettes avec lemodèle «Volto 1100». Le concept deflux du fourrage «Max Spread» enconstituait l’élément central avec uneinclinaison de 30° vers l’arrière des brasporte-dents (fixation tangentielle). Parrapport aux systèmes traditionnels,cette inclinaison permet aux bras de tra-vailler plus longtemps dans la directiond’avancement, ce qui augmente le débitde chantier et permet une vitessed’avancement supérieure. Par ailleurs, leflux de la récolte entre les toupies estpratiquement rectiligne, ce qui permetde travailler le fourrage avec ménage-ment. Désormais, ce concept est égale-

ment proposé sur les modèles «Volto900», «800» et «700» avec des largeursde travail de 6.70m à 8.70m, sur lesversions traînées et portées. Une trans-mission «andains de nuit» est égalementproposée en option. En changeant laprise de force de position, le régime destoupies est réduit d’un tiers, ce qui dé-pose le fourrage en petits andains.

Gros andaineur monorotor L’an-née dernière, la gamme d’andaineursmonorotors Claas s’est enrichie du mo-dèle «Liner 500 Profil», portant la largeurde travail maximale du programme à4.80m. Aujourd’hui, Claas étend sagamme vers le haut avec le nouveau mo-dèle traîné «Liner 550 T». Doté d’une lar-geur de travail de 5.20m, il s’agit du plusgrand andaineur monorotor du marché.Avec des largeurs comprises entre3.70m et 5.20m, les andaineurs mono-rotors Claas s’adressent principalementaux petites exploitations, qui disposentainsi d’une réelle alternative aux andai-neurs à deux rotors. �

INNOVATIONS DE CLAAS Pour les fenaisons de l’année prochaine, Claas commer-cialise de nouvelles machines – faucheuses, pirouettes et andaineurs. Dans ce domaine,le constructeur allemand pense également aux petites et moyennes exploitations.

Nouveautés pour la technique de récolte

Une «Volto 900» au travail avec une transmission pour andains denuit.

Page 27: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 27

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Schutzgasschweiss -anlage, neuwertig,Preis auf Anfragen� 076 597 05 14

GummiförderbandBlaser Occ., 9 m,fahrbar; Gummiförder-band Gamo, 7m,fahrbar; Div. Gummi-förderbänder, 2 m und4 m, 14m und 17 m;Flachförderband, 30 m� 033 437 51 54 oder� 079 628 83 80

PneumatischeSämaschine Gaspardo,8 Säaggregate Fr. 5000� 079 482 98 31

Kartoffelverlesema-schine Samro Langco,ideal für Samenprodu-zent Fr. 2500� 079 482 98 31

Vorkeimharassli ausKunststoff� 079 482 98 31

Haruwy Ersatzteile zuHackgeräte� 079 810 43 53

Aufbauladegerät AebiLD 30, 19 m3, guterZustand Fr. 2500� 076 583 62 91

Motor Honda, 13 PSzu Rapid 505� 079 245 11 39

Kreiselheuer, leichteAusführung, zu 2-Achs-Mäher, 3-Punkt-Anhän-gung� 079 245 11 39

Kreiselheuer, 5.5 mArbeitsbreite, günstig� 079 245 11 39

Motor Maag zu Rapid 505 � 079 245 11 39

Motormäher Buren -könig� 079 622 45 82

Trommel-Mähwerk zuAebi TT 80� 079 622 45 82

KompoststreuerHeywang, Tandem,Breitstreuwerk; 2-Scharpflug;Ballensammelwagenpassend zu WelgerKleinballenpresse;Lastwagen Saurer 2 DM, in Teilen � 079 729 45 22

Renault Megan, Bj.2006, Diesel, 140’000km, mit vielen Extras,Preis nach Absprache� 079 729 45 22

Motormäher Rapid505, neuwertig mitSitzwagen BurekönigMotor Honda + Balkenneu, Bandeingraser undAntrieb kaum benutzt,robuste und bewährte

Technik� 079 713 9505

Mistkran Griesser 1715mit vielen Optionen, Jg. 2004, 222 h, 4-fachhydr. Abstützung,Teleskoparm 1 m,Mistgreifer, Lasthaken,Beleuchtung, Betriebs-stundenzähler, hydr.Bremsen, Anhänge-kupplung, sehr guterZustand� 079 316 60 67

RohrmelkanlageDeLaval für 26 Kühe,komplett mit 4 Milk -master-Melkggregaten,Selbstabnahme; Milch -tank Griesser Savoy Typ2000 RK-C4, 2100 l,inkl. Kühlaggregat undSelbstreinigung auf Mai 2013, RaumSchaffhausen� 079 383 50 59

Silogabel Wigger, 3 Jahre alt, guterZustand Fr. 3700;Klauenstand Amhof,Fr. 1300; Futterkarre,300 l/500 , je Fr. 200;Düngerstreuer, Fr. 300;Traktor Fiat, 55 PS,ohne Allrad, Fr. 3500;Subaru Legacy, abPlatz, Fr. 500� 079 575 25 52

4-Rad Zysternen -wagen, 6400 l Nenn -inhalt, lebensmittel-echt, luftgebremst,beide Achsen gelenkt,sehr guter Zustand, z.B.ideal als Tränkefass usw.� 078 879 74 77

Gartenplatten,

40 x 60 x 6 cm Beton,sehr schön Fr. 4/Stk.� 0763304160

Batterien Optima, neu,Lieferungskosten Fr. 20,Verkaufspreis Fr. 250� 076 330 41 60

Filter, Oelfilter,Hydraulikölfilter, etc. zuWelte Forstschlepper� 076 330 41 60

Mähwerk BCS DuplexGold Doppelmesser-mähwerk, 2.4 m,hydraulischer Aushub,inkl. Anbaurahmen fürEinsatz mit DR, geringerKraftbedarf, Vorführma-schine, 10 HA, Fr. 200� 077 438 90 88

Hakengerät ohneChassis, UT-Saurier 20,mit Knick und Teleskop,20 t Hubkraft, ca. 5 m,Steuerung Fr. 3000;Seitenscheibenmäh-werk JF-SB 2800,Arbeitsbreite 2.80 m,total revidiert,hydraulische Aushe-bung, Jg. 98 Fr. 3900;HäckselwagenMengele ZAW 5500,ca. 14 m3, mit Kurman-nachse, Ölbremsen,hydraulischer Kratzbo-denantrieb, Ketten-querband Fr. 3500;Häckselwagen Gilioli,ca. 11 m3, Vierrad,Kettenquerband,Ölbremsen Fr. 2200;Reifenfrontpacker,nachlaufgelenkt, mitvier Reifen, Zusatzge-wichte, Breite ca. 1.30 m Fr. 1500 Kt. TG� 079 478 05 94

Mistzetter Kirchner,7.5 m3, vier stehendeWalzen, hydraulischerKratzbodenantrieb,Kratzboden neu, frischlackiert Fr. 7000;Ballenlader Unia Fr. 400; AckerschlegelFalk, 2.30 m, Werkzeu-ge 50 %, 2 Stützräder;Ford 6640 SLE, FH/FZ,Klima, 4x DW Steuer-gerät, 4 Lastschalt -stufen, EHR, Zugpen-del, 9700 h, Fr. 20'000;Hürlimann H-345, All -rad mit Bügel, 1x DWSteuergerät, 1x EWSteuergerät Fr. 8000;Spritze Birchmeier, 800 l, HD-Pumpe Mini -drift, 12 m Hangaus-gleich, hydraulischhöhenverstellbar,Beleuchtung Fr. 4400;Fendt Favorit 824, FH,FZ, Klima, DruckluftEU/CH, Rückfahrein-richtung, 4 DW Fr.75'000; Anbaumais-häcksler KemperChampion 3000, 4-reihig, Messer 50 %,neues Auswurfrohr,neuer Dom, neuesPowerband Fr. 18'000;Toyota Starlet, 1.2 l Fr.1000 Kt. TG� 079 478 05 94

Futterraufe mit Krippefür 8 GVE� 079 646 33 58

Schubstangenentmis-tung Kolb; 2 Motorenund div. Ersatzteile� 081 785 14 77

Güllenmixer 10 und12.5 PS� 079 678 81 49

Schaufelrührwerk fürca. 50-20 KubikAntrieb, für Flügelrühr-werk, 12 PS bis ca. 400Kubik� 079 678 81 49

New Holland TN75D,Jg. 2000, 75 PS, 2850Std., 32/16 Wendegetr.,2 Lastschaltstufen,Powershuttle, 2 DWAnschl. EHR zus.Hubzyl. 3 ZW Geschw.u. Wegzw. Luftsitz , Ber.hinten 480/70R 3060%, vorne 380/70R20 60% ab MFK sehrgepflegt Fr. 36000� 079 319 29 37

Doppelräder Schaad,

80 %, 270/80R36� 071 385 50 39

Zubringerband� 079 426 06 35

Gummiförderband, 9 m, Fahr-- undHöhenverstellbar, topZustand� 079 426 06 35

Diverse Förderbänder� 079 426 06 35

Holzschnitzelaustra-gung, Tank mitSchubboden, ca. 6 m3

mit Motor für Schnit-zelheizung Fr. 2000� 076 365 16 02

Taurus Oberentnah-mefräse mit Graskette,geht auch für Mais, fürSilo 3 m Durchmesser,guter Zustand, einsatz -bereit, Preis nachVereinbarung� 052 336 20 68

Heugebläse Taurus

mit Elektromotor 18 PSFr. 299� 079 789 05 12

Raupenbagger Kubora,5.5 t mit Schild,Schwenklöffel 120 cm;Motormäher Rapid2013; Molchfinger -balken 220 cm;Stollenräder breit, sehrhangtauglich; Heulade-wagen Hamster, 27 m3,teilrevidiert� 079 292 85 57

4 Kartoffelpflanz- Aggregate zu HaruwyVielfachgerät� 079 482 98 31

Silo Harvestore, 550 m3, désileuse par lebas, complet avecboulonnerie, soufflerieet tapis pour mélangeu-se démonté et nettoyéprêt à monterFr. 55’000 à discuter� 079 691 05 32

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 29

Chargeuse deballesKemper BE 125Année 1991 Prix CHF 3500Vincent Despland1463 RovrayTél. 079 290 19 55

TraktorFiat 540 DTPS 54B-Std. 6600 Preis CHF 7900Traktorenreich, 9548 MatzingenTél. 052 376 14 06

Annonce-No 246979 Annonce-No 247594 Annonce-No 248230

Bourse d’occasionsD’autres petites annonces sur www.agropool.ch

RohrmelkanlageBoumaticJahrgang 2011 Preis auf AnfrageMartin Flury4543 DeitingenTél. 079 720 89 51

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Page 28: Revue UFA 07-08/2013

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE

28 7-8 2013 · REVUE UFA

A travers trois nouveaux modèles«Profi», Steyr élargit sa gamme detracteur à transmission continue.

Les boîtes à vitesses proviennent del’usine CNH de la ville belge de Ze-delgem et recourent à la technolo-gie à double embrayage déjà utili-

sée par Steyr sur les gros modèles detransmission continue. La vitesse maxi-male de 40km/h est déjà atteintelorsque la vitesse du moteur atteint1600 tours par minute.

Trois modèles La série se composedu «4110 Profi CVT», du «4120 ProfiCVT» et du «4130 Profi CVT», avec despuissances nominales allant de 110 à131 chevaux. Les moteurs à quatre cy-lindres de Fiat Power Train sont dotésd’une cylindrée de 4,5 litres, d’un turbocompresseur et d’un refroidisseur d’airde suralimentation ainsi que d’un post-traitement des gaz d’échappement SCR.Au besoin, la fonction powerboost per-met d’augmenterla puissance de22 chevaux.

Le système de gestion du moteur «S-Tronic», qui permet de réduire automa-tiquement le nombre de tours du mo-teur lorsque la puissance requisediminue, fait partie de l’équipement desérie.

Commande d’arrêt active Unecommande d’arrêt active permet un ar-rêt sécurisé dans les pentes. Cette com-mande fonctionne avec ou sans chargesuspendue, sans qu’il soit nécessaired’utiliser le frein ou l’embrayage. La cabine à quatre montants est spa-

cieuse et suspendue (en option). Avecses 5,8 mètres carré de surface vitrée,elle offre une bonne visibilité. L’élémentde réglage central est le «multi-contrô-leur», qui est désormais doté de grandestouches avec rétroéclairage. La com-

mande centrale est égale-ment complétée parun «S-Tech 300» (sé-rie) compatible avec

Isobus ou, comme sur l’illustration, parun grand écran «S-Tech-700», intégrédans l’accoudoir. Le système de commande du régime

au ralenti du moteur, qui descend auto-matiquement de 850 à 650 tours parminute, 30 secondes après que leconducteur soit sorti du véhicule,constitue une autre nouveauté. L’équi-pement de base comprend égalementun frein de parcage électrique.

Puissance hydraulique La pompeà pistons axiale dispose d’un débit allantjusqu’à 125 litres par minute – avec ré-glage de la pression et du débit. Le sys-tème hydraulique arrière permet de le-ver jusqu’à 7850 kilogrammes et lesystème hydraulique avant jusqu’à 3100kilogrammes. Sept soupapes électro -hydrauliques (quatre à l’arrière et troisau milieu) permettent de commanderun large spectre de fonctions. Le système hydraulique avant est lui

aussi doté de plusieurs innovations. Viaun programme de gestion, deux posi-tions d’attelage peuvent ainsi être pré-programmées. Les modèles «Profi» à transmission

continue présentent un empattementalongé de 1,5 centimètre, conditionnépar la boîte à vitesses; ils sont aussi plushauts de quelques centimètres et pluslourds d’environ 100 kg que les modèlesdotés d’une boîte à 4 vitesses. �

STEYR «PROFI CVT» En complément à la gamme existante de machines «Profi», Steyr sort trois nouveaux modèles «Profi» à transmission continue dans uneplage de puissance allant de 110 à 130 chevaux. Steyr s’inscrit dans la mode ambiante, qui consiste à proposer des transmissions continues pour les moteurs 4 cylindres de puissance moyenne.

Le «Profi CVT» de Steyr

Tableau: Descriptif du Steyr «Profi CVT»«4110 Profi CVT» «4120 Profi CVT» «4130 Profi CVT»

Moteur 4.5 l Moteur FPT avec 4 cylindres, Commonrail, TurbocompresseurPuissance nominale (chevaux, nach ECE R120) 110 121 131Puissance maximale (chevaux, nach ECE R120) 121 133 143Puissance maximale avec boost (chevaux, nach ECE R120) 143 154 163Moment de couple maximal (Nm) 498 549 590

Le nouveau «Multi-controller» associé aumoniteur «S-Tech» estun élément decommande central.

Page 29: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 29

4 Tränkebecken; 2 Traktorenpneu mitFelgen, Schmalspur,Grösse 8.3-42; Holz -absperrgitter, Platz für7 Grossvieh� 079 398 99 65

ScheibenmähwerkWelger, 4 Scheiben,

Schwadbleche, 1.75 m,Verstopfungsfrei, sehrgeringer Kraftbedarf,guter Zustand Fr. 950� 077 438 90 88

Hegner-Holzsilo, rund, 100m3, 4 m x 8 mzum selber Abbauen Fr. 1000� 079 680 63 87

Niko RaupenfahrzeugHY 20/11 22 PS,Vollhydrostatischer

stufenloser Antrieb, 3-fach Steuerventil Öl -antrieb für Anbaugeräte� 076 412 44 27

Marolf Pneuwagen, 2-achsig, 5 t mit Läden,ohne KippfunktionPreis nach Verein -barung� 052 336 20 68

Holzwagen, 2-Achsig,ohne Läden, Brüggli für

Traktor, Preis nachVereinbarung� 052 336 20 68

Taurus Oberentnah-mefräse mit Graskette,geht auch für Mai, fürSilo 3 m, guter Zustand,einsatzbereit, Preis nachAbsprache� 052 336 20 68

Viehwagen Joskin7500,7.5 m, Gumiboden

absenkbar, Tandemgefedert, Breitreifen,gefederte Zugdeichsel,Dachplane, hydrauli-scher Stützfuss, hydrau -lische Bremsen, ganzerWagen verzinkt, dreiSaisons gebraucht,neuwertig Fr. 23’000� 078 705 54 79

2 Schnappkarren; 7 Lecksteinhalter, neu;

7 Tränkebecken, neu;Chromstahldruckfass,für Süssmost, 50 l; alteKomode, antik; 2 alteHolzschränke, antik;altes Eichenbuffet,antik; Eisenwerkbankmit Schraubstock; 2 Grüne Faseplast -

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 30

Suite dela page 27

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Herses rotatives Déchaumeuses

Rouleaux Broyeurs

Ott3052 Zollikofen, tél. 031 910 30 10, www.ott.ch Un département de Ott machines agricoles SA

S’appuyer sur les marques de qualité – ça vaut le coup!

Travail du sol

Page 30: Revue UFA 07-08/2013

30 7-8 2013 · REVUE UFA

wannen, 500 l und1200 l; Schällblatt fürKreissäge� 079 322 20 39

Silofräse Taurus Ober -entnahmefräse mitGraskette, geht auch fürMais, für Silo 3 m Ø,guter Zustand, einsatz -bereit, Preis nach Ab -sprache � 052 336 20 68

Elektrogetriebe-Mixer,4 m, top Zustand� 079 456 36 87

Motormäher RapidEuro 4 mit Ausleger,neuwertig� 079 683 08 00

Dosiergerät GassnerFördermat, ca. 15-jährig, einsatzbereit, Fr.7000; WarmluftofenJumbo 110, 1300 W,für Heutrocknung, mitSchlauch und Heizöl-tank Fr. 3000� 076 365 16 02

KartoffelsetzmaschineCramer 4-Reihig,Automat Fr. 1500� 031 755 89 89 oder� 079 323 23 40

4 KartoffelsetzkörperHaruwy, Halbautoma-ten Fr. 100� 041 921 16 35

Maishäcksler PZMH80S, gepflegteMaschine, Jg. 1987� 081 785 14 77

WässerungspumpeVincenzi & GibertiniTyp 1.65/6, auf Fahr -gestell, ZW-Antrieb,Getriebe ‹bersetz. 1:7.5,Ansaugseite 4 Zoll, Abgang 3 Zoll,Ansauginjektor Fr. 750Kt. BE� 079 328 76 63

2 Pneu 15.0/55-17� 079 245 11 39

2 Pneu 11.0/65-12� 079 245 11 39

2 Pneu 320 70 R20� 079 245 11 39

2 Pneu 10.0/75-15.3� 079 245 11 39

Rauppentumper, 500 kg� 079 622 45 82

FuttermischwagenMutti/Lucar, 10 m3;Vertikalmischer, Jg.November 2011, Zwei -ganggetriebe, hydr.Bremse und Stützfuss,Beläuchtung, Strohring,Mineralstofftrichter,Futterablage links, rechts,Werksgarantie 6 Mt. Fr.22'500 � 079 483 60 90

Tiergehege CNS,geeignet für Ausstelleroder Kinderzoo, fürSchafe, Ziegen, Kälber,Schweine usw., L 2.50m B 2.10 m, H 1.10 m,transportabel undzerlegbar; Wachtelvo-liere mit Stroman-schluss, Futterautomat,Wasserversorgung,Länge 1.30 m, Tiefe0.72 m, Höhe 0,75 m;Mahl und Mischanla-ge, mit Nachtautomat,Getreidereiniger,Durch lauf-Waagen,Getreidebunker 1800 kg, Mischer 2000 kg, Demontagedurch Abnehmer� 079 625 82 92

Frontlader Alö Quicke4560, hyd. Parallelfüh-rung, Schnellwechsel-verriegelung, Anfahr-schutzrahmen,ausziehbare Schwingen, inkl.Mistgabel, Erdschaufel,Rübengabel, Stapler -gabeln, Schneeschild Fr. 2400; a.W. Anbau-konsole mit Steuerven-tilen, Betriebsanleitung,Montageanleitungvorhanden Fr. 600 Kt.BE, � 079 328 76 63

Bandsäge Fr. 190� 033 744 40 62

StehbündelgerätWoodmax� 033 744 40 62

Motormäher AebiHC55 mit Gitterrad� 033 744 40 62

Milchwaage, weniggebraucht, max. 25 kgFr. 50� 031 879 20 10

Förderschneck 6 1⁄2 mlang Fr. 400; Auto -anhänger Hunbauer,400 kg Fr. 400� 056 245 40 94

Fendt 306 LS Allrad,FH, FZ Jg. 82, 8890 h,guter Zustand Fr. 17000� 078 689 76 27 oder� 043 466 56 26

Heckstapler mitPallettgabeln, Neigungszylinder undSeitenschub, HH 3.6 m,4 Steuerventile Fr.1900; Mähbalken mitAusleger und Bandein-graser, von RapidMotormäher Fr. 550;Mähbalken, 1.6 m mit3 Messer von Rapid Fr.180, � 062 299 04 36

Holzsilo Hegner,100m3, 4 m DM x 8 mH, zum selber abbauen,guter Zustand Fr. 1000ab Platz� 079 680 63 87

Förderband Blaser, 7 m,fahrbar; Dieseltank,1100 l mit Auffang -wanne, Metall; Kälber -absperrgitter; Kessel -halter 4; Milch- zentrifuge Elecrem� 032 351 36 87

Ersatzteile zu BucherRupid-Motormäher PZ-Superschwader,Federzinkenegge� 052 376 11 52

Kreiselschwader -zinken; Mähmesser;Klingen und Nieten;Keilriemen usw.,günstig� 052 376 11 52

Milchtank, 500 l;Kühlaggregat Griessen,komplett ab Platz Fr.1600; Milchtankronde, dicht, geschlos-sen, für Milch trans-port, 200 l Fr. 500� 079 321 54 64

Milchkühltank, 900 lmit Wärmerückgewin-nung, Roka von GrieserFr. 900� 079 392 87 54

Getreide Quetsche,klein; Futterraufe fürWeide, Platz für einekleine Heuballe;Futterkrippe fürLämmer; Absperrgitter3x1 m; Lämmerschlupf;2 Milchkannen mitKesseln� 032 631 33 23

Leiterwägeli, neuwer-tig auch für Hundezug,mit Landen u. GeschirrFr. 480� 041 937 13 87

Bio-Schreder StöcklerLGM4000, 220 V Fr.240; Einachswagen fürBallen oder Baloxen ca.5 t Fr. 450; Kunststoff-becken ev. für Bio topFr. 220; Traktorenan-hänger 3x1.6 m x 70 cmFr. 220� 052 745 12 08

Jauche-RührwerkGrowi; Getreide oderFutterkisten; Getrei-demühle; Schlagmüh-le; PW, Alufelgen mitSommmerpneu� 052 743 16 01

Wiesenegge, 2.75 mBreit, Ostschweiz� 071 923 13 27

Frontmähwerk KroneAFL 283 CV, 2.8 m AB,Baujahr 02; 2-AchsKipper Farm-Contai-ner, 8 t, GG Hydr.Bremsen, Baujahr 1982;Beton-Umschlaggerätmit Rüttler; Kleintier-waage mit Fahrwerk bis300 kg; Getreide -schnecke massiv mitFahrwerk zum Big-Bagabfüllen; Schweissan-lage, gross und schwer,Kt. Schaffhausen� 079 255 88 68

Feldspritze Berthoud,600 l, 12 m Balken, 3-Teilig; Frischwasser-tank ab Platz Hugels-hofen� 079 545 48 11

Zweischeiben-Dünger-streuer Rauch Komet,Zsa, � 052/ 657 28 63

Aebi AM30 mit Trieb -achsanhänger, Heu -gatter, neue elektrischeAnlage, neue Brügi,MFK 2012, top ZustandFr. 2500� 079 436 85 53

Portalkran Alu, be -stehend aus 8 mAluschiene, Traglast 1 t,Alubock, Laufkatze undElektroaufzug GIS, 500

kg einstrangig, idealzum sicheren undrationellen wechselnvon Betonspaltenele-menten, alles nurwenige Tage im Einsatz,neuwertig� 079 483 80 81

Heukran Krüger,teilrevidiert, 14 mRadius Fr. 7500;FuttermischwagenLuclar 4 M3, teilrevi-diert Fr. 2500� 078 614 77 07

Sämaschine Isaria, 2.5 m, top Zustand Fr.500, � 078 614 77 07

Silohäcksler; Eis -wassertruhe; Durch-laufwärmer� 071 799 14 03

Heugebläse Bucher, 15 PS, 2 Handseilvertei-ler, viele diverse RohreFr. 900; LadewagenHamster Senior,betriebsbereit Fr. 500� 061 841 10 28

Milchtank, 400 l;Melkboy� 041 937 12 67

Wärmelampe; Hand -sägegerät Einzelkorn,für Rüben; BergpflugZaugg; Waschhafen,holzgefeuert� 031 819 11 63

Toyota Hilux, Jg. 1991,10’600 Kilometer, topZustand; LKW Steyer,4x4, � 033 673 20 01

Traktor Fiat L 85 mitFrontlader, Jg. 1998,5100 h; Carraro ATigerone 7700, Jg.1988, Motor 1800 h abMFK� 041 980 56 52 oder� 041 980 56 52

3 Falltore, 1. Falltor, b 778 cm x h 226 cm, 2.Falltor b 512 cm x h 276 cm, 3. Falltor b 400 cm x h 413 cm� 079 348 22 16

Milchtank De Laval,eckig, 600 l, Jg. 1991 Fr. 1800� 079 251 04 18

EL Siloverteiler,Durchm. 30 cm + 40 cm;Stromli Fakumat, 15 PS;Heubombe mit Kabelu. Schalter; Heuvertei-ler Fegu mit Schalter� 079 678 81 49

Zinkenrotor Howard, 3 m, mit Walze Fr. 2500Zürcher Weinland� 079 517 11 90

Holzsilos, druckim-pregniert, Ø 6 m und h14 m, Ø 5 m und h 16m, Ø 3.5 m und h 10 m� 079 355 04 59

Frontpacker Holzer,neuwertig, 160 cm, 50 cm Durchmesser� 079 426 76 18

Brennholzspälten,Buche und Esche, 4-5jährig, Region Sursee� 079 765 20 26

Notstromaggregat,30Kva, Deutz, Diesel 4-Zylinder, in Vollaus-rüstung� 077 492 51 10

Aebi TT 120, Jg. 07,1700 h ab MFK, Top-Zustand� 079 712 03 57

Frontpacker Forster, Jg 98; Cambridgewal-ze, 55 cm, Abb. 1.6 m,ca. 600 kg; Steinfang-mulden, weniggebraucht, Top-Zustand� 079 313 06 71

Kreiselheuer Krone, 6-teilig, KW6.72/6 mitStützrad und hydr.Grenzstreueinrichtung,neu mit Garantie Fr.11900; VakuumpumpeWestfalia, 800 l Fr. 800� 079 385 79 68

Doppelgitterrad zuAM20 oder CC36 AebiFr. 350� 079 311 10 65

Rapid 203 mit 1.6 mBalken, neuwertig,Gitterrad Fr. 2000� 055 283 23 46

Elektromotor Siemens,13,5 KW, U/min. 1400� 044 865 48 90

Siloverteiler Zumstein,Ø 40 cm; HeugebläseKöla, dazu Gebläseroh-re Ø 40 cm Fr. 400� 079 578 73 50

Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 36

Suite dela page 29

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Page 31: Revue UFA 07-08/2013

le nom d'Adliker, ont été redécou-vertes en Allemagne. Cette orgeavait déjà été retrouvée précé-demment dans une banque degènes américaine, mais la réappa-rition de l'ancienne variété localed'avoine Adliker est une vraie ré-vélation, car on la croyait définiti-vement perdue. Un seigle lui aussinommé Adliker a également étéretrouvé à l'Institut Vavilov (VIR)à Saint-Pétersbourg. Ces variétéslocales, sélectionnées à l'écoled'agriculture d'Adlikon (ZH) ontconnu leur heure de gloire dans lesannées 30, avant de disparaître duterritoire national au profit d'au-tres variétés.Dès 2015, des semences de ces

trésors perdus, multipliées parAgroscope, seront mises à dispo-sition des utilisateurs intéressés.

Source: Agroscope

Augmentation de la productionLa FAO estime la production mon-diale de blé de 2013 à 704 mio detonnes, soit une hausse de 6,8% quicompense largement la réductionde l’année précédente et représentele plus haut niveau jamais atteint.La production mondiale de cé-

réales secondaires en 2013 est dés-ormais estimée par la FAO à quelque1.275 mio de to, soit une progres-sion de 9,7% par rapport à 2012. Laproduction de riz devrait aussi pro-gresser de 1,9% à 500 mio detonnes.Les cours mondiaux du blé ont

subi un léger fléchissement en juinavec le début des récoltes dans l’hé-misphère nord. En revanche, les prixdu maïs ont augmenté, soutenus parla tension persistante de l’offre.

survient spontannément dans cer-taines cellules de la betteraves de-vrait prochainement être à disposi-tion de la pratique. Les premièreshomologations pour la Suisse sontattendues pour 2018. Cette résis-tance permettra de réduire le nom-bre d’applications et les quantitésde produits nécessaires au désher-bage des cultures de betteraves.

Nouveau centre de rechecheen biocontrôleGoëmar, le spécialiste des physio-activateurs et des solutions de bio-contrôle à base d’extraits d’algue, ainauguré Phytopolis, son nouveaucentre de recherche de Saint-Malo(F). Ce centre de recherche va per-mettre de multiplier par trois les ca-pacités de recherche de l’entreprise.

Concours LandorPour son 30ème anniversaire, Landororganisait un concours pendant lacampagne NPK. C’est la commu-nauté d’exploitation Schori/Wid-mer de Miécourt (JU) représentéeici par Yvan Schori qui a reçu sonbon d’achat d’une valeur de CHF1500 des mains du conseiller tech-nique Landor Josef Kübler. Urs Kil-chenmann d’Oberösch (BE) et RetoMüller d’Ebersecken (LU) ontquant à eux gagné des bons d’achatpour une valeur de CHF 1000 resp.CHF 500.

Betteraves résistantes aux herbicidesKWS et Bayer CropScience ont dé-couvert une résistance naturelle desbetteraves aux inhibiteur d’ALS, unefamille qui compte notamment lessulfonyl-urées. Cette résistance qui

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 7-8 2013 31

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

En collaboration avec ses parte-naires du marché, swiss granum éta-blit des recommandations de semis,afin de gérer l’offre en Suisse. Ils’agit de moyennes nationales. Enraison des besoins spécifiques et va-riés des transformateurs, des diffé-rences régionales ne sont pas ex-clues. Les centres collecteurs ontainsi un rôle important en tant quecoordinateurs et plateforme d’infor-mations.Pour le blé panifiable, la réparti-

tion de la production suivante est vi-sée: 40% de TOP, 40% de classe Iet 20% de classe II, cette dernièreprésentant en particulier de bonneschances d’écoulement.• Suisse Premium/Suisse Garantie

(fenaco): maintenir le TOP et laclasse I, augmenter la classe II

• IP-Suisse: augmenter le TOPQ, ré-duire le TOP, augmenter lesclasses I et II

• Bio Suisse: production principale-ment de variétés TOP selon laliste variétale FiBL.

La production de seigle, d’épeautre,de blé biscuitier ainsi que de blé biopour la floconnerie (classe II) se faitaprès concertation avec l’acheteur.La production indigène d’ali-

ments fourragers ne suffit de loinpas à couvrir les besoins. Il est doncrecommandé d’augmenter les sur-

faces de blé fourrager, d’orge et demaïs grain, ainsi que de maintenir lasurface de triticale. Pour la produc-tion d’orge, il faut prendre en consi-dération les besoins des moulinsfourragers, à savoir des poids àl’hectolitre élevés. Des variétés ap-propriées se trouvent sur la liste re-commandée de swiss granum. Pourles oléagineux, il est recommandéde maintenir la production. Les ré-partitions de la Fédération suissedes producteurs de céréales font foi.La production de colza HOLL se faitsous contrat. Lors du choix des cul-tures et des variétés, il faut prendreen compte les exigences qualitativesdes acheteurs. Afin d’influencer demanière ciblée les paramètres dequalité, il faut veiller à une produc-tion et un choix variétal adaptés aumilieu. Source: Swissgranum

La tâche de la banque de gènesnationale d'Agroscope est deconserver et de mettre à disposi-tion plus de 10'085 variétés deplantes anciennes ou modernes,sous forme de semences. Ellecontient différentes espèces decéréales: blé (5141 variétés), triti-cale (846), épeautre (2198), orge(795), seigle (62) et maïs (413),des espèces maraîchères (487) etdu soja (36). La collection suissed'épeautre est sans doute la plusvaste au monde.Une variété d'avoine et une va-

riété d'orge, portant toutes deux

Sur la trace desvariétés perdues

Recommandations de semis de swiss granum

Page 32: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION VÉGÉTALE

32 7-8 2013 · REVUE UFA

L’obligation d’analyser les sols estapparue avec l’entrée en vigueurdes prestations écologiques re-quises. Souvent mal perçues par les

agriculteurs, ces analyses sont rapide-ment passées du statut d’obligation ad-ministrative à celui de véritable outil degestion et de conduite des cultures. Au-jourd’hui, toutes les parcelles de l’ex-ploitation doivent avoir été analysées etces analyses sont à répéter au minimumtous les dix ans en grandes cultures etherbages. Pour les cultures pérennes,l’analyse est à effectuer lors de toute re-constitution ou au minimum tous les25ans. Une analyse périodique, tous les6ans, est encore nécessaire en culturespérennes. Cette règle comporte toute-fois des exceptions, il s’agit des surfacesinterdites de fumure, des prairies peuintensives (selon l’article 46 OPD) et despâturages permanents. De plus, les ex-ploitations qui n’achètent aucun engraisazoté ou phosphaté en sont aussiexemptées, pour autant que leur chargeen bétail ne dépasse pas les limitesfixées en fonction de leur zone. (plaine:2UGBF/ha; collines: 1.6; montagne I: 1.4;montagne II: 1.1; montagne III: 0.9; mon-tagne IV: 0.8)

Utilité des analyses de terre Lesol est la base de la production végétale.Il est pourtant encore trop souvent mé-connu. Les analyses de sol sont là pourpermettre de suivre l’état de la fertilité.Les renseignements qu’elles apportentsur l’acidité du sol et le niveau de ma-tière organique témoignent de modifi-cation de l’activité biologique et d’uneévolution de la structure du sol. Ces mo-difications peuvent perturber l’assimila-tion des éléments nutritifs par les

plantes. Une parfaite connaissance desniveaux des éléments disponibles dansle sol permet aussi d’éviter les phéno-mènes de carence ou d’excès qui péna-lisent la croissance des plantes. Toutesces informations trouvent leur utilité fi-nale lors de l’élaboration des plans defumure. En adaptant au mieux la fu-mure, on garantit la couverture des be-soins des cultures tout en réduisant lesrisques de pertes d’éléments nutritifs etdonc des frais d’achat d’engrais et d’ap-plication inutiles.

Véritables outils de gestion Lareprésentativité des échantillons des

analyses de sol est un paramètre crucialpour l’utilisation des résultats lors de laréalisation des plans et des conseils defumure. L’échantillon doit donc être leplus proche possible de la nature géné-rale du sol de la parcelle. Pour atteindrecette précision, un nombre importantde prélèvements doivent être effec-tués.Le nombre de prélèvements néces-saires varie selon l’homogénéité des solset la taille de la parcelle. Généralement,dix à vingt prélèvements répartis surl’ensemble de la parcelle offrent unebonne vue d’ensemble de la situation.Une analyse de parcelle assolée étantvalable dix ans, il vaut la peine d’investir

LES ANALYSES DE SOL sont une obligation pour remplir les prestations écologiques requises pour l’octroi des paiements directs. Plus qu’une obligation, ces analyses renseignent sur l’état des sols et permettent d’optimiser la fumure. La période entre les récoltes et les nouveaux semis est idéale pour prendre les échantillons.

Connaître ses sols

Un profil de sol et des analyses basées sur un échantillon représentatif restentles meilleurs moyens pour bien connaître le sol de ses parcelles.

Page 33: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 33

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

du temps dans cette étape. De nom-breuses organisations régionnales, desLANDI ainsi que certains laboratoiresd’analyse mettent des tarrières hollan-daises à disposition des agriculteurs.Conscients du temps nécessaire à cesprélèvements et de leur importance lorsde la planification de la fertilisation,Landor met à disposition des agricul-teurs une tarière qui se monte sur le re-levage du tracteur. De plus, plusieursentrepreneurs agricoles ont équipé des

véhicules 4x4 de systèmes de prélève-ment de sol. Leurs prestations vont dela simple prise d’échantillon jusqu’àl’envoi pour analyse.

En bref Longtemps perçues commedes contraintes, les analyses de sol ontlargement démontré leur utilité dans lagestion moderne et écologique de lanutrition des plantes. La grande fai-blesse du système de fertilisation basésur les analyses de sol vient de la repré-sentativité de l’échantillon analysé. Plu-sieurs constructeurs de matériel agricoleproposent aujourd’hui des systèmes quianalysent en direct les cultures pouradapter la fertilisation et tirent descartes très précises sur les particularitésdu sol ou les variations de rendementsconstatés sur des parcelles. Même s’ilsapportent une amélioration importantede l’efficacité des applications d’engrais,ces systèmes sont malheureusement en-core très coûteux et peu répandus. Au-jourd’hui comme hier, l’analyse d’unéchantillon de sol représentatif de laparcelle constitue donc encore une ex-cellente source d’information et un outilprécieux pour l’amélioration de l’effica-cité économique des exploitations agri-coles. � Des solutions existent pour faciliter les prélèvements et la

réalisation d’un bon échantillon.

Prélèvement des échantillons de terreQuand prélever? Peu de temps avant ou après la récolte, quand laculture a épuisé tous les éléments indispensables à sa production. Pourles analyses de contrôle, prélevez dans des conditions et aux endroitsidentiques à la précédente analyse.

Important: Attendre 1 mois après l’apport d’engrais minéral, 2 moisaprès un épandage d’amendement calcique ou organique

Avec quoi? Une tarrière hollandaise, une bêche

Où? Faites le prélèvement sur des terres non travaillées. Leséchantillons doivent être représentatifs de la parcelle, il est doncimportant d’avoir un nombre important de prélèvement en plusieursendroits ré partis sur toute la parcelle pour obtenir une image proche dela réalité.

Important Ôter les 2 premiers centimètres de sol pour éviter lespollutions et renoncer aux prélèvements si le sol est trop humide.

Cultures annuelles • Prairies naturelles: 2 à 10 cm de profondeur• Grandes cultures: 2 à 20 cm de profondeur• Maraîchères en pleine terre: 2 à 20 cm de profondeur

Cultures pérennes• Prélèvement d’un échantillon de sol et d’un échantillon de sous-sollors de la première analyse et lors de chaque reconstitution

• Sol: à 25 cm• Sous-sol: 25 à 50 cm• Lors des renouvellements de contrôle prescrit par les PER, lesprélèvements de sol (2 à 25 cm de profondeur) suffisent.

Quantité 1 kg de mélange par échantillon dans un sac en plastiquepropre, clairement étiqueté avec la profondeur de prélèvement.

Page 34: Revue UFA 07-08/2013

34 7-8 2013 · REVUE UFA

thode «traditionnelle» de traitementsdes chaumes, la combinaison du traite-ment et d’une stratégie de travail du solfavorisant la levée et la destruction desadventices comme la pratique du fauxlit de semence apporte en plus une al-ternative susceptible de ralentir l’appa-rition de résistances.

La combinaison de méthodes chi-mique et mécanique demande dutemps. Pour respecter les délais de miseen place fixés au 30 septembre, le trai-tement et le travail du sol exigent unecertaine rigueur. Cette stratégie com-porte plusieurs avantages. En laissant lesadventices présentes dans la céréale sedévelopper avant de travailler le sol, ellepermet de lutter efficacement contre lesplantes difficiles à combattre dans la ro-tation. Ensuite, le travail du sol superfi-

La période entre lesrécoltes et les semisdes cultures inter -calaires constitue uneoccasion idéale pour la lutte contre lesadventices à problème.

LA PROTECTION DES SOLS est une des exigences liées à l’octroi des paiementsdirects. Cette condition est à l’origine du développement de stratégies découlant de cette obligation. L’ordonnance impose le semis d’une culture d’automne, mais nefixe aucune exigence quant à l’espèce. Une liberté qui permet d’adapter la couvertureaux besoins de l’exploitation ou de la rotation.

Protéger ou assainir?

L’ordonnance sur les paiementsdirects exige qu’une culture de couver-ture (engrais vert ou dérobée) soit se-mée sur les parcelles récoltées avant le31 août et qui ne sont plus occupées parune culture d’automne. Ces cultures in-tercalaires doivent être semées avant le15 septembre, ou le 30 septembre encas de lutte contre les adventices pro-blématiques.La période entre la récolte des cé-

réales et la fin septembre reste donc unepériode idéale pour l’assainissement desparcelles. L’absence de cultures permetla mise en œuvre de méthodes chi-miques et mécaniques efficaces notam-ment dans la lutte contre les adventicesà problèmes et les vivaces. Alors quel’application de glyphosate reste la mé-

Dans un premier temps, la mise enplace de cultures de couvertureétait principalement motivée parl’obligation de respecter les exi-

gences PER. Mais les agriculteurs et lesspécialistes des semences ont rapide-ment pris conscience des possibilitésque cette obligation apportait. Quitte àdevoir engager du temps et de l’argentdans la mise en place d’une culture decouverture, autant profiter des avan-tages agronomiques qu’une cultureadaptée apporte. Comme en prairie, lesessais ont rapidement démontré lesavantages des cultures mélangées parrapport aux semis d’espèces pures.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Page 35: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 35

ciel, qui favorise la germination, contri-bue à réduire le stock de graines présentdans le sol. Comme souvent dans lesméthodes de lutte mécanique, la météoest un facteur essentiel à la réussite del’opération.

Les parcelles saines ne demandantpas de mesure particulière devraientêtre ensemencées suffisamment tôtpour permettre un bon développementde la culture intercalaire avant l’hiver. Si,dans le cas des dérobées, cette pratiquese justifie par la production de fourragepermettant de limiter les coûts par kilode MS produit, elle est aussi valablepour les engrais verts non-hivernants.Dans ce cas-là, le développement d’unebiomasse induit non seulement unefixation plus importante des nutrimentsencore présents dans le sol, mais aussi àun développement racinaire plus impor-tant qui contribue à améliorer la struc-ture du sol. De plus, les moutardes etphacélies sont plus sensibles au gellorsque leur développement est impor-tant avant l’hiver. Ce mode de destruc-tion «gratuit» justifie à lui seul un semisprécoce de ces espèces.

Le stade de développement del’adventice la plus problématique estdéterminant pour le moment du traite-ment. Le tableau donne un aperçu desprincipales espèces problématiques etdes meilleurs stades pour le traitement.En fonction des espèces, le délai entre

la fauche et le stade adapté pour le trai-tement est plus ou moins long. Alorsque les adventices annuelles atteignentce stade en une semaine, ce délai peutatteindre 4 à 5 semaines pour le chien-dent, les chardons des champs ou le li-seron des champs. Avant le travail dusol, un délai d’attente de 3 semaines estrecommandé avant d’entreprendre untravail du sol. Pour une parcelle de blérécoltée début août, les possibilitésd’effectuer un assainissement tout enrespectant le délai du 30 septembresont donc limitées.

Le glyphosate nécessite une pé-riode sans pluie ni rosée d’au moins 6 haprès l’application ainsi qu’une quantitéde bouillie de 200 l/ha. Les mélangesglyphosate-Dicamba ou glyphosate-2,4-D sont aussi courants, mais ne doi-vent pas intervenir avant le semis d’uncolza, d’une culture intercalaire ou d’unengrais vert. Le délai d’attente avant lesemis d’une dicotylédone ou d’une cé-réale est de 6 semaines. Bien que cou-rant, le mélange glyphosate-2,4-D n’estpas recommandé par les fabricants.

La gestion de l’interculture estune phase importante dans la rotation.Cette période doit permettre de lutterefficacement contre les adventices àproblème et de mettre en place les en-grais verts et dérobées pour profiter aumaximum de leurs bienfaits. Comme ex-pliquées précédemment, ces deux am-

bitions ne sont pas forcément faciles àcombiner. Les populations d’adventicesprésentes sur la parcelle sont décisivesdans l’attitude à adopter durant cettepériode. L’absence de culture peut être,suivant la rotation de l’exploitation, unepériode unique qui soit favorable à lalutte contre les vivaces. Les PER recon-naissent implicitement l’importance decette période dans la rotation en accor-dant 15 jours supplémentaires pour lamise en place des cultures intercalaires.À l’agriculteur maintenant de choisir en-tre les effets bénéfiques d’un engraisvert bien développé et la lutte contre lesadventices à problèmes. �

Tableau: Stade de lutte au moyen d’herbicides totaux contre les adventices.

Adventices Stade optimal pour le traitementChiendent 20 à 20cm, au min. 3 à 4 feuillesRay-grass Au plus tôt, 5 à 6 jours après la coupePrêle 20 à 30cmMenthe des champs Début floraisonCresson des bois Début floraisonHoulque molle 20 à 25cm, pas de plantes trop âgéesRumex Stade rosette à début montaisonChardon des champs Stade boutonLiseron Début floraison

La précipitation n’estpas préconisée dans la lutte contre leschardons. Elle devraitidéalement intervenirau stade bouton.Photo: Agrarfoto.com

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

L’alternance entre lutte chimique et travail superficiel du sol permet de luttercontre les vivaces présentes et de diminuer le stock grainier présent dans le sol.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Page 36: Revue UFA 07-08/2013

36 7-8 2013 · REVUE UFA

Heck-Scheibenmäh-werk BCS Rotex R5 mitAufbereiter 2.10 m,wenig gebraucht, neu -wertig; KunststoffsiloBucher, 60 m3, ab Platzmit GrassiloverteilerSumag und Befüllrohrendazu, günstig� 078 874 86 55

Kleinviehhänger fürTraktor, Schafe & Kälber� 079 334 58 83

Standhäcksler mitZubringer, MarkeMengele, guterZustand; Elektromotormit Kabel und Stecker,380 V, Preis auf Anfrage� 081 651 19 50

Tank de Laval de 2005,3000 litres avecrécupérateur de chaleuret lavage automatiqueFr. 8000� 079 400 78 73

Heuschrotte S+M,elektrisch, 220 V Fr. 600� 079 221 25 84

Motor Perkins, Diesel,ca. 70 PS, neu; Lade -wagen Agrar, 30 m3,Typ LW30D mitDoppelachse, guterhalten; MotormäherRapid505 mit Bandein-graser, gut erhalten� 071 393 23 85

StandhäckslerMengele Blitz Brillant,Winkelgetriebe für ZW-Antrieb miit Schleif-bock, sehr guterZustand Fr. 3000� 079 510 49 78

Silohäcksler Eberl mitFörderband & kombi-niert mit Zapfwellen -antrieb, Elektro-Motor11 kW; Heitzöltank mitWanne 1000 l� 079 938 80 98

KleinballenladerSeitenanbau Benzin -motor, einsatzbereit Fr. 800 Kt. TG� 079 769 34 80

Skoda Octavia 4x4,2004, 11’4000 kmTempomat, Klimatro-nic, Sitzheizung usw.

Fr. 11’600 � 079 685 74 29

Bottleuse Welger;Evacuateur à fumierAlbert+ pièces; Char àpont 4x 1.6 m;Abreuvoirs; Montebotte Samas Astral� 079 381 51 66

FuttermischwagenCo.M.Ag., 6 m3,Reparatur bedürftig,Verkauf dem Meist -bietendem� 032 631 16 58

Reihendüngerstreuer

zu Vicon Pendelstreuer,4 Reihen Mais Fr. 400� 032 631 16 58

Förderband Blaser, 8.5 m mit EinfüllwanneFr. 1500� 031 755 89 89 oder� 079 323 23 40

Zubringerband BlaserZKS-35, sehr guterZustand Fr. 1300� 031 755 89 89 oder� 079 323 23 40

Traktor IHC 833, Jg. 88,revidiert und ab MFK� 079 768 27 52

Förderschnecke, 6.5 m,betriebsbereit Fr. 400;Autoanhänger Um -bauer, Nutzlast 400 kg,guter Zustand Fr. 400� 079 816 91 54

Traktor Deutz D40, Jg.1963, guter Zustand,Preis nach Absprache� 052 336 20 68

AnbaufeldspritzeFischer, 800 l gezogenmit Hochdruckpumpe,Balken 12 m, hydrau-lisch geklappt undHangausgleich, Preisnach Absprache� 052 336 20 68

Kreiselschwader DeutzFahr KS 1.70, 3.30 mmit Stützrad vorne,

Preis nach Absprache� 052 336 20 68

Milchtank neuwertigDeLaval, DXOC 800 lkompakt 2G ab PlatzKüssnacht a/R Fr. 3850� 079 642 71 04

KartoffelvollernterSamro Master FarmerRB, Antriebe hydrau-lisch, Abgang-Bunker,schöne Maschine, DachFr. 9800 Kt. TG� 079 673 07 62

Milchtank De Laval,600 l, eckig Fr. 1800� 079 251 04 18

Skoda Octavia 4x4, Jg.2004, 114000 km, ABS,ESP, Elek. Fenster, 6Fach CD-Wechsler, Sitz -heizung, get. Scheiben,ab MFK Jan 2013� 079 685 74 29

2 LKW, Zweiachs-Kip-per mit Aufsatz, Preis jeFr. 2000� 079 356 88 13

Brückenwagen mitAufsätzen und Be -leuchtung, Preis Fr. 150� 079 356 88 13

Ruderboot mit TrailerFr. 200� 079 356 88 13

Kreiselegger MarkeBerg Tornado, 3 m mitPackerwalze, sehr guterZustand Fr. 4000� 079 356 88 13

Motorsäge, fabrikneu,45 cm Schwert Fr. 200;Div. Waldarbeiter-werkzeuge� 026 493 30 56

2 TraktorenpneusPirelli TM 700, 320/70R 24, Profil ca.30 %; 2 Good Year 16.9 R 30,Profil ca. 20%� 079 676 34 50

Mähwerk Lely 320FC,Frontmähwerk mit inte -griertem Knicker, neu -wertig, interessanterPreis� 078 824 93 19

Mähwerk BCS7, 2.10 m,600 kg mit Aufbereiter,solider Zustand Fr. 800� 079 310 48 31

Subaru Forester, 4x4Kombi mit allenmodernen Anlagen,Farbe Silber metalisiert,Jg. 1998, frisch ab MFK,top Zustand, Preis nachVereinbarung� 071 971 17 16

Kreiselheuer DeutzFahr KH2.44 Hydro;

2 Pneu Occasion mitFelgen, Continental,15.0/55-17AS 10 Pli.;Traktor MasseyFerguson 135 allrad� 041 480 33 52

Geblähserohr Ø 40 cm,5.5 lm, 1 Bogen Fr. 150;Geblähserohr Ø 30 cm,8 lm, 2 Bogen Fr. 250;Trapezblech, 15 Stück6.5 m, 30 Stück 7.4 m Fr.4 / m2; Kartoffelpflügliplus Hackgerät Fr. 50� 079 562 39 16

Kreiselheuer Kuhn TypGF5902, 6-teilig, mitStützrad, neu, Fr.10'200; Milchpumpe /Endeinheit 50 l,Westfalia� 079 710 07 71

Anbindevorrichtungfür 12 GVE zumAnschrauben� 041 755 36 30

Tracteur Deutz 68 CVfrontal; autochargeusepotinger 22 m3

� 079 206 75 07

2 Kunstofftanks, 3000 l,1 Tank 2000 l, 1 Ersatz -pumpe, Leistung 6-12m3/Stund, 2-9 Bar undein Ersatz el. Druck-schalter Fr. 5800� 071 664 16 56

Ladewagen Trunken-polz, Serie 80, Typ 10,ca. 8.5 m3; FörderbandBlaser, 1970, 6m;Walze; EinachserRapid Spez� 079 379 02 88

Dosieranlage Agrar;Heukran Lanker; Heu -verteiler Wild; Heu -belüftung mit Ent-feuchter und Heuroste� 062 776 16 71

Zufuhr-Kanal zu Rostein Heubelüftung,Länge 3.05 m, Breite1.06 m, Höhe obereSeite 1.15 m, Höheuntere Seite 0.51 m,Material ist aus Span-und Tannenholz, Fotokann elektronischgesendet werden, sehrgut erhalten, wurde

8 Jahre gebraucht,Kanton Schwyz� 079 312 65 94

Milchwaage Amman,150 kg mit Waagkesselund Auffangwanne;Krieselpumpe Sawa,160/2 MK; 2 Milchab-saugpumpen Högger � 00423 384 25 79

Druckfassschieber,Hydraulisch 4" ;Waschtrog PVC;Flaschenzug, 2 t;Gebläserohrbogen 40Ø, Radius 2.5 m;Stützrollen klein;Mädligetriebe Deutz-Fahr� 044 788 17 00

Dosiergerät LandsbergTM 30; HeuraupeReform; HeubelüftungStabag St 126 mitHeurosten; MotorradSuzuki TS 125 R;Dachfenster, neuwertig55 x 98 cm� 079 665 24 56

Reform Muli 50, 8500h mit Kabine, vorneBreitbereifung, hintenDoppelrad, mit Lade -wagen, Preis aufAnfrage� 079 240 42 54

Gelenkhalsramen,System Kolb Fr. 20/Stk., Raum Bern� 078 832 90 35

2 Pneu 420/70 R28,14.9 R28� 079 245 11 39

Bergladewagen,Tiefgang 24 m3,superZustand� 079 622 45 82

Remorque de camionplateau alu 2 ess, 22 t,13 m, 30 km/h Fr.8200; 3 ess., 27 t, 8 mfrein hydr. Fr. 6800;2ess., 18 t, basse pneuslarges, frein à airFr. 6600; remorque 2 ess, 18 t portecontainer, 35 m3, idéalpour stocker descéréales Fr. 3300; 1 ess.4 to basse 5 x 2 mFr. 800; 2 remorquesciterne, 15 et 20 m3

Fr. 3’000� 079 250 65 64

Divers essieux 4 à 10 to dès Fr. 250; rouespoids lourd 8,25x 20 /9,00 x 20 / 10.00x 20 /11.00x 20 / 295 x70x22.5 dès Fr. 70� 079 250 65 64

Silos à céréales 10-20-30 to ronds, soufflerieet ventilateur, vis àcéréales 10 et 14 cm,

4 à 8 m; vis à céréales16 cm, 7.5 m sur roueFr. 2200� 079 250 65 64

Ladewagen BucherLandsberg, total revi -diert; HeuschrotteGommer; Doppelräder9.5x32, passend 1128und 1228� 062 293 21 29

Obsttraktor Allrad, H-476F mit Doppelrad;Hürlimann 5200 mitTurbo ohne Allradeventuell mit Hubstap-ler, � 052 317 16 47

Milchzentrifuge;Grasbandseilwinde;Kannenmelkbahn für11 Kühe; Stallfenster;Vieputzapparat Hata;Boiler, 30 l; Schweine-tröge� 034 435 11 15

Ladewagen Hamster803, gepflegter ZustandFr. 1500� 077 432 30 24

2 Ladewagenpneu13.0/ 75- 16 SL AW; 2 Anhängerpneu 6.50.20: 1 x neu ,1 x neu -wertig� 071 977 17 69

Mähbalken zu AebiAM9D 1.75 m� 071 977 17 69

Mistrampe, Alu,Länge/Breite 5 m x 0.70 m, sehr guterhalten Fr. 600� 071 755 26 40

Mistzetter StrautmannBE4, 8m3, 4 stehendeWalzen, hydr. Kratz -bodenantrieb, hydr.Bremsen, Breitreifen,Bordwanderhöhung,gepflegte Maschine� 079 319 58 47

CCM Mühle Fr. 800;Beleuchtungsmast aufAnhänger Fr. 600; Div.Zugdeichsel Fr. 150;Div. Futterwagen, 200l Fr. 50; Laufstallab-schrankungen Fr. 1/kg;Flüssigdüngertank,3000 l Fr. 800� 052 741 21 90

7 Schwemmkanalroste80 x 100, günstig;Krippenholz, Bongossi-holz, 29 m; HeukranBücheler Kanton LU� 041 450 17 41

Maishäcksler PöttingerMex 2 GT, weniggebraucht, Motor Mag

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 39

Suite dela page 30

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Page 37: Revue UFA 07-08/2013

� 062 746 80 00    www.staehler.ch

[email protected]

Metarex TDS, 5 kg/ha:Effet longue durée mêmeen conditions humides;Sans poussière.

L’automne, il y a beaucoup à faire etle colza doit encore vite être semé. Ily a de nombreux avantages à désher-ber juste après le semis, si possible surun sol encore humide.

Il peut toutefois arriver qu’un ora-ge nous surprenne en soirée et que leschamps ne soient plus praticablespendant quelques jours. Avec Devri-nol Top, ce n’est pas un problème.Son application est encore possibleenviron 10 jours après le semis, c’est-à-dire quand le colza commence delever. Une application plus tardive estsouvent plus efficace grâce à unemeilleure couverture lors de la pulvé-risation et à l’absorption de la matiè-re active par les cotylédons des ad-ventices déjà levés.

Recommandations:Devrinol Top 3.0 l/ha: application jus-te après le semis jusqu’à la levée ducolza (10 jours après le semis).

Actuellement, les herbicides utili-sés en prélevée sur le colza ont uneefficacité insuffisante contre les re-pousses de céréales et le vulpin deschamps. Un traitement de rattrapageest donc souvent nécessaire avec Se-lect 0.5 l/ha + Zofal R 1.0 l/ha. Cetteapplication est parfaitement miscibleavec Fezan 1.0 l/ha (phoma, nécrosedu collet) et Talstar SC 0.2 l/ha (gros-se altise).

Les longues périodes de pluie que nousavons vécues ont apporté des condi-tions idéales pour une multiplicationmassive des limaces.

Elles sont présentes partout, en quan-tités incontrollables! Dans les jardinsaussi, on en trouve partout: sur les ra-dis, les choux, les courgettes, les ta-gètes. Elles accompagnent souvent lessalades jusque dans l’évier de la cuisine!

Actuellement, la population de li-maces est très importante et continued’être particulièrement dangereuse!

Colza:Prévenir à la levée!Après un début d’été humide, les lits desemences seront souvent très grossiers.Ce qui est une condition idéale pour lamobilité des limaces. Il est nécessaire deprotéger la levée du colza au moins jus-qu’au stade 2 feuilles.

Recomandations: • Après le semis, mettre en place des

fenêtres de contrôle avec des granu-lés antilimace et observer les éven-tuelles traces de mucus.

• Si la pression est forte, appliquer5kg/ha de Metarex TDS juste avant lalevée du colza.

Pommes de terre:Assurer la qualité avant la récol-te! La qualité de la récolte 2013 nerestera pas dans les annales. Raison deplus pour assurer la qualité et donc évi-ter toute morsure de limace sur lespommes de terre!

Cette saison, les limaces menacentfortement les pommes de terre. En ef-fet, avec les récoltes tardives, lespommes de terre rencontreront donc

LimacesDésherbage colza:Plus tard, n’est pastrop tard!

des conditions humides plus longtempsque sur une année normale.

En partant du principe que vous avezdéjà épandu les premiers antilimaces àla fermeture des rangs, il est conseillé deprévoir les traitements suivants:• Pour les pommes de terre à récolter

précocement, un traitement lors dela destruction des fane est recom-mandé.

• Les pommes de terre d’industrie quiseront récoltées tard, en octobre,sont particulièrement menacées.Dans la mesure du possible, le traite-ment devrait être répété après 3 se-maines.

• Choisir des granulés de haute qualité,qui gardent leur efficacité même sousdes conditions climatiques humideset qui ne dégagent que peu de pous-sières lors de l’application.

REVUE UFA · 7-8 2013 37

Morsures de limace sur unepomme de terre.

Limace grise.

Page 38: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION VÉGÉTALE

HanspeterHug

38 7-8 2013 · REVUE UFA

Auteur Hanspeter Hug, SemencesUFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Alors que les coûts engendrés parles engrais verts peuvent être éva-lués très précisément, leurs béné-fices sont plus difficilement chiffra-

bles. Une bonne fertilité du sol n’est pasinfluencée que par les engrais verts,mais ils peuvent y contribuer fortement.L’augmentation de la teneur en matièreorganique et en humus du sol amélioreles capacités de rétention des nutri-ments, de l’eau et l’oxygène. De tels solss’envasent moins, se travaillent plus fa-cilement et les systèmes racinaires desplantes se développent mieux, amélio-rant ainsi le potentiel de rendement.

Le semis Les diverses espèces d’en-grais verts ont besoin de conditions dif-férentes pour lever. Plus la préparationdu sol est précise, plus la levée de l’en-grais vert et des adventices sont rapides.Le but étant que les engrais verts dépas-sent les adventices concurrentes et lesétouffent.

Semis purs ou mélanges? Prèsde 30 espèces de plantes sont utilisées

comme engrais verts. Elles font toutespartie des familles de plantes suivantes:

Les crucifères (moutarde, radis four-ragers, choux de Chine, colza) sont fa-ciles à semer, lèvent vite et bien, couv-rent le sol rapidement, concurrencentbien les adventices et ont des racinesprofondes. De nombreuses crucifèresont une forte teneur en glucosinolatequi, lors de sa décomposition, aide àlutter contre certains ravageurs et ma-ladies. Elles ne doivent pas intervenirdans les rotations qui comportent déjàdu colza.

Les graminées (ray-grass et céréales)sont des engrais verts très efficaces pourabsorber l’azote résiduel et le stockersous forme organique. En tant qu’en-grais vert pur, le ray-grass possède denombreux avantages. Dans les rotationsavec blé et orge, l’avoine s’intercale trèsbien. L’avoine rude, plus fine et plus pe-tite que l’avoine cultivée, ne présentepas de différences au niveau cultural.

Les légumineuses (vesces, trèfles, pois,lentilles, féverole) sont très appréciéesparce qu’elles fixent l’azote atmosphé-rique (20 à 200 kg/ha selon leur déve-loppement). Elles améliorent la fertilitédes sols à long terme.

Les astéracées (tournesol, niger) sontprécoces et leurs systèmes racinaires im-portants. Elles sont très sensibles au gel,et ne doivent pas intervenir dans les ro-tations comprenant du tournesol en cul-ture principale.

Les polygonacées (sarrasin) sont rare-ment utilisées en culture pure. Le sarra-sin lève très vite, mais n’exerce qu’unefaible pression sur les adventices en rai-son de sa courte période de végétation.

Les linacées (lin) sont aussi principale-ment utilisées en mélange.

Parmi les hydrophyllacées, seule laphacélie entre dans les rotations agri-coles. Elle est donc neutre et largementutilisable. Sur les sols aérés, la levée esttrès rapide. Elle germe à l’obscurité etne peut donc pas être semée à la volée.

Dans la pratique, les mélangessont de plus en plus utilisés et impres-sionnent par les avantages qu’ils procu-rent. On profite en effet des avantagesde chaque espèce et la levée est plussûre que celle des cultures pures.

Sur les rotations avec betteraves, lé-gumineuses, colza ou tournesols, lenombre d’espèces adaptées à une utili-sation comme engrais vert est fortementlimité. Il en est de même pour les mé-langes. Il ne faut en aucun cas choisirune espèce qui puisse servir d’hôte à unravageur ou une maladie. �

Par rapport auxcultures pures, lesmélanges d’engraisverts présentent de nombreux avantages.

AMÉLIORATION DES SOLS Pour certains, le semis des engrais verts est encore une corvée. Mais la majorité des agriculteurs connaissent les avantages des engrais vertset en profitent. Cette année, alors que les semis, fertilisations et soins aux cultures ont été souvent réalisés dans des conditions difficiles, les améliorateurs du sol sont très demandés.

Plus-value des engrais verts

Qu’apportent les engraisverts?Les caractéristiques positives des engraisverts sont:

• Amélioration de la structure du sol

• Pression sur les adventices

• Protection contre l’érosion

• Stockage intermédiaire des nutriments

• Formation d’humus

• Hôtes intermédiaires pour lesauxiliaires, resp. barrière contre lesmaladies et les ravageurs.

Page 39: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 39

1035, Krippenschalenca. 10 m, Rad kpl. 6.5 x16AW� 041 450 17 41

Bergmäher Rapid;Kreiselheur Kuhn, 4 m,ideal für kleine Metracund steile Lagen � 079 292 85 57

Reform Muli 140 mitviel Zubehör, guterZustand� 079 363 50 57

Kolbenpumpe H-30mit neuen Zylinder,Stahl HV 140 mm mitZubehör Fr. 2500;Heugebläse Lanker 15 PS Fr. 500 � 041 933 01 49

Ladewagen Bucher20k, Tiefgangladewa-gen mit WW-Gelenk-welle, Bereifung15/55/17, einsatzbereit,Standort 8732 Neuhaus

Fr. 950� 079 521 07 53

Messerbalken mitAusleger, zu AEBI AM40 komplett in gutemgebrauchten Zustand Fr. 450� 079 521 07 53

Miststreuer Welger LS280, Jg. 1990 mit 4stehenden Streuwalzen� 078 687 99 54 oder� 052 743 18 11

Mulchgerät Vogel &Noot, für Front undHeck Breite 2 m, 20 cmhydr. Seitenverschie-bung, Jg. 2007� 078 687 99 54 oder� 052 743 18 11

Tunellbögen fürTreibhaus, Breite 3 m,Höhe 2.2 m, 8 St.Tomatenstecken� 041 970 18 70

Ladewagen TL219,guter Zustand Fr. 2000,TL189 Fr. 1000; TraktorIHC 423 mit Doppelrad9.12. ab MFK Fr. 4000� 071 311 18 65

Bührer OP17 Trakto-speed, neu bereift136x28; Doppelrad,Pflegerad 11.2 x 28,Servolenkung, klapp -barer Bügel, 1 EW, 1 DW-Ventil, usw.� 052 376 11 52

CN-Pasteur, 30 l,doppelwandig fürBrunnenwasserkühlungund Dampfbeheizung,digitale Temparaturan-zeige inkl. Rührwerk 2-stufig, 380 Volt, neu -wertig, Neupreis Fr. 6200, VerkaufspreisFr. 4900, � 041 810 21 69

Kettenstab Steilför-derband, 5.5 m, Fr. 100;Bandheuer für AebiMotormäher Fr. 100� 041 810 21 69

Mähwerk Pöttingeralpha motion Jahr2012; Mistzange, neu,für Hoflader 90 cmBreit; KlingenrotorRaum, 3 m mit Packer -walze� 079 778 10 87

Silofräse HuberMuesmax mit Turbozy-klone; Scheibenmäh-werk Kuhn, Heckan-bau; Milchtank, 2100 l� 079 334 51 07

Vorzugwagen zumkuppeln von 2 Einachs-oder Tandemachsan-hängern, sehr robusteAusführung, inklusiveReserverad Fr. 1500� 078 775 10 69

Einachskipper mitHolzaufbau, günstig� 079 215 89 35

Motorspritze Ziviel-schutz Type 2 mit VW-

Motor� 079 778 10 87

Traktorreifen420/70R24 Vredestein,Profil 90% Fr. 700/Paar� 0793149187

Vieh-Anhänger DaltecAlu, Jg. 2012, Ges.Gewicht 2500 kg, abMFK, neuwertigerZustand� 079 516 02 22

Trator John-Deere5080 M, Vorführ. 80 PSca. 50 Std� 079 426 23 03

Futterschnecke, ca. 7 m, gegen Trinkgeldabzugeben� 079 696 29 89

Ladewagen BucherLandsberg, totalrevidiert; HeuschrotteGommer; Doppelräder9.5x32, passend zu1128 und 1228� 062 293 21 29

Kotflügel, 1 Paar fürVorderachse von JohnDeere, Traktoren 2-Rad

40 & 50 Serie, Fr. 200;Wechseldrehstecker25A/500 Volt, Fr. 30;ESM Messer fürMulchbalken, Länge137 cm, neu, Fr. 150;Traktorenpneu, 2 Stk.Michelin ca. 20%, 540 /65R24 XM 108 Fr. 400;Accord Dreieck Fr. 270� 079 796 92 68

Betonplatten, geeignetfür Siloballenlagerplatz,Verhinderung vonMorast beim Weide

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 48

Suite dela page 36

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Stähler Suisse SA

Henzmannstrasse 17A

4800 Zofingen

Tél. 062 746 80 00

Fax 062 746 80 08

www.staehler.ch

pour l‘agriculture suisseLe meilleur du monde

Essais

Analyses

Homologations

Conseils

Nouveaux produits

Disponibil ité des produits

Distribution

Formation continue

DEVRINOL TOP Depuis des années l’herbicide imbattable pour le colza. Fenêtre d’application très souple, jusqu’à 10 jours après le semis. Très haute efficacité contre toutes les dicotylédones importantes et les graminées.

N’hésitez pas à contacter nos spécialistes pour l’agriculture suisse, nous sommes là pour vous.

Page 40: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION VÉGÉTALE

Walter von Flüe

40 7-8 2013 · REVUE UFA

Le colza est très exigeant quant à laqualité de la préparation de son litde semence. Si les paramètrescomme la profondeur et la densité

de semis sont généralement bien pris encompte par l’utilisation de semoirs deprécision monograine, il est souventplus difficile d’obtenir la structure du solet le pH idéaux. Pourtant, ces deux pa-ramètres sont d’une importance capi-tale pour la réussite de la culture. Unebelle structure grumeleuse est favorabletant à la régularité de la levée qu’au bondéveloppement du système racinaire ducolza. D’autre part, les sols affichant despH inférieurs à 6 sont propices au déve-loppement de la hernie du chou dans les

rotations chargées en crucifères. L’appli-cation d’un amendement calcairecontribuant tant à l’amélioration de lastructure du sol qu’au maintien du pHavant les semis de colza apporte doncdes avantages multiples.

La chaux magnésienne viveest obtenue par calcination du calcaireà des températures comprises entre1000 et 1200°C. Par ce traitement, lecalcaire perd environ 40% de son poidssuite au dégagement de CO2, mais gardesa forme. Le calcaire sous forme dechaux magnésienne vive est le seul àêtre soluble dans l’eau. En contact avecl’eau, il dégage des ions Ca2+ et OH-.Ces deux éléments réagissent ensuiteavec les éléments du sol. Les ions OH-neutralisent les acides présents dans lesol et les ions Ca2+ lient les minéraux ar-gileux et les acides humiques pour for-mer des agrégats stables. Pour résumer,une partie de la chaux magnésienne vive

UN LIT DE SEMENCES FIN est une condition primordiale pour assurer la bonnelevée du colza. Une levée régulière et rapide est non seulement synonyme de la vitalitéde la culture, mais contribue aussi à accentuer la pression sur les adventices. Déjà connue en cultures maraîchères, l’action de la chaux vive sur la structure du solparticipe donc ici aussi au succès des grandes cultures.

Assurer la levée

économies de temps et de mains-d’œuvresur les chantiers de récolte. Avec des prin -temps humides comme cette année, lesdifférences entre les parcelles de pommesde terre qui ont reçu de la chaux magné-sienne vive et celles qui n’en ont pas eusont flagrantes. Mes buttes sont plusaérées, je peux creuser avec les mainsfacilement pour constater la croissance despommes de terre. Un exercice beaucoupplus difficile dans les autres parcelles.

Comment procédez-vous?J’applique la chaux magnésienne vive justeavant les semis ou plantations et je

Rudolf Marti exploite un domaine princi -palement tourné vers les grandes cultures àFraubrunnen (BE). Les 36ha de l’exploitationcomportent 7.5ha de betteraves sucrières,8ha de colza, 9ha de blé et 8ha de pommesde terre. La surface restante est occupée parles compensations éco logiques et desprairies. Une douzaine de chevaux enpension sont encore détenus dans le rural.

Revue UFA: Pourquoi avoir recours à lachaux vive?Rudolf Marti: Ma rotation comporte desbetteraves, du colza et des pommes deterre, toutes ces cultures sont très exi -

geantes envers le pH et la structure du sol.La régulation du pH du sol est donc primor -diale et doit être régulière. Avec la chauxmagnésienne vive, en plus de l’effet sur lepH, je profite de l’amélioration de lastructure du sol.

Quels effets avez-vous constatés sur lastructure de vos sols?J’ai des terres argileuses et lourdes. Avecl’application de la chaux magnésienne vive,en plus de la préparation du sol plus facile,j’ai immédiatement constaté que la terrene collait plus aux pommes de terre et auxbetteraves. Ce qui permet d’importantes

Un sol plus aéré pour une meilleure levée

Rudolf Marti

Rudolf Marti estconvaincu de l’effetpositif de la chaux vive sur le sol et lesplantes.

Page 41: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 41

PRODUCTION VÉGÉTALE

agit sur le pH du sol en neutralisant lesacides pendant que l’autre contribue àaméliorer la structure du sol en favori-sant la formation d’une structure gru-meleuse naturellement stable.

Utilisée en cultures maraîchèresLes effets de la chaux magnésienne vivesont reconnus depuis longtemps en cul-tures maraîchères. Dans ce domaine,

une structure du sol aéré et un pH idéalsont primordiaux pour la bonne crois-sance des légumes. Les sols disposantd’une belle structure grumeleuse sontmoins collants, facilitant ainsi la récolteet le conditionnement des produits ré-coltés.

Hernie du chou et limaces Si lastructure du sol n’influence pas la ré-

colte du colza, ce dernier est tout demême sensible à ce paramètre lors de lalevée. L’application de chaux magné-sienne vive juste avant les semis decolza, en plus de son effet sur la struc-ture du sol, constitue une prévention ef-ficace de la hernie du chou. La chauxmagnésienne vive a en outre tendanceà absorber l’humidité, on parle d’effethygroscopique. Celui-ci détruit les mu-queuses des limaces, contribuant ainsi àprotéger les jeunes plantes contre lesmollusques.

Préservation des sols En plus deseffets bénéfiques sur la santé et le déve-loppement racinaire des cultures, lachaux magnésienne vive contribue aussià réduire les risques d’érosion. Les finesparticules d’argile du sol non liées dansle complexe argilo-humique s’infiltrentdans les pores du sol et les colmatent,empêchant la percolation de l’eau versle sous-sol. Si l’eau n’est plus absorbée,elle reste en surface et provoque del’envasement ou de l’érosion. En liantces particules avec l’humus, le Ca2+ ré-duit donc le colmatage des sols. Lesagrégats grumeleux sont plus stables, ilen résulte une meilleure porosité du solqui absorbe plus d’eau et réduit lesrisques liés à l’érosion.

En bref Les quantités de chaux ma-gnésienne vive préconisées varient enfonction du type de sol. Plus un sol estlourd, plus les quantités apportées doi-vent être importantes. Celles-ci varientde 500 à 1500kg/ha selon les parcelles.L’amélioration de la structure du solaméliore la croissance racinaire et faci-lite les travaux de semis/plantation et derécoltes. En plus de réguler le pH du sol,elle participe à la lutte contre les limaceset les champignons pathogènes respon-sables de la hernie du chou, du rhizoc-tone et du pied noir. �

Le colza est sensible à la structure du sol:une application dechaux magnésiennevive favorise laformation d’unestructure grumeleusedu sol ce qui serépercute positive-ment sur sa levée.Photo: www.agrarfoto.com

mais aussi sur les populations de limace.Toutefois, il ne faut pas cacher que lapoussière dégagée lors de l’épandage restele principal désagrément lié à cesapplications.

Utiliserez-vous encore de la chaux magné-sienne vive à l’avenir?Sans hésiter! Avec des sols lourds commeles miens et une rotation aussi chargée, jeprofite des effets bénéfiques de la chauxmagnésienne vive toute l’année: les solssont plus faciles à travailler et les récoltesdes pommes de terre et des betteravessont facilitées.

l’incorpore en passant une herse à disquesavec une profondeur de travail de 5 à 10cm. En fonction de la teneur en argile demes sols, la dose varie entre 500 et 1500kg/ha. S’il pleut juste après l’épandage,c’est un avantage : la chaux agit plusrapidement.

À vous entendre, il n’y a que des avantages :Il est vrai que la chaux magnésienne vive ade nombreux effets positifs sur le sol.Outre son effet sur la structure du sol, ellea aussi un effet assainissant qui réduit lesrisques liés à la hernie du chou, aurhizoctone ou au pied noir de la betterave,

Auteur Walter von Flüe, Servicetechnique Landor, 4127 Birsfelden

Téléphone-conseil gratuit: 0800 80 99 60www.landor.ch, [email protected]

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Page 42: Revue UFA 07-08/2013

1

2

5

3 4

et atteste du sérieux des observationsfaites sur les parcelles de démonstra-tion.

Actualités Les essais variétaux cul-turaux sont là pour comparer entre ellesles différentes variétés dans des condi-tions pratiques. Mais ces manifestationsne se limitent pas aux présentations va-riétales. En plus des nouveautés varié-tales et techniques, les organisateurss’attachent à donner des informationssur des problèmes d’actualité qui con -

42 7-8 2013 · REVUE UFA

Les plates-formes d’essais variétauxorganisées par le département Pro-duction végétale de fenaco, quicomprend le secteur Protection des

plantes, Semences UFA et Landor Nutri-tion des plantes, sont traditionnelle-ment orientée vers la production céréa-lière, avec une présentation des variétésinscrites sur la liste des variétés recom-mandées (LR) de swiss granum et de va-riétés en cours d’essais. Cette année, laplate-forme de Bünzen présentait desnouveautés dans les cultures de bette-raves et de maïs, alors que Pampignymettait l’accent sur le colza et le tour-nesol.

Un réseau de compétence Lesplates-formes d’essais ne constituentpas seulement une vitrine des compé-tences du département Production vé-

gétale de fenaco. La participation à cesmanifestations d’organisations canto-nales et nationales témoigne de l’espritd’ouverture du groupe et des bons rap-ports qui règnent entre les différents ac-teurs du secteur. Ainsi, même si les ré-sultats obtenus dans ces essais nerépondent pas aux critères nécessairespour la comparaison statistique des va-riétés, la participation des stations derecherche fédérales, des offices canto-naux de l’agriculture et de l’industriecontribue à la qualité des présentations

1 · Dominik Fischer, de Semences UFA, a présenté les nou -veautés dans les tournesols.

2 · Georges Collaud,spécialiste de SolConseil a commenté un profil du sol desparcelles.

3 · Dario Fossati,spécialiste de lasélection céréalièred’Agroscope participeactivement aux visitesdes parcelles.

4 · La vitrine desvariétés des blés deBünzen.

5 · Grâce à ThomasKim, les mycotoxinesn’ont plus de secretpour les visiteurs.

6 · Les jeunes deGranges-Verney onttémoigné un intérêtcertains pour lescultures présentées.

7 · Emilia Vorlet de ProConseil était à l’aise dans les tournesols.

LES PLATES-FORMES D’ESSAIS organisées par le secteur Production végétale sesont déroulées en juin. Les programmes des sites de Bünzen (AR) et Pampigny (VD) ontune fois de plus attiré les foules. L’implication des nombreux partenaires du groupefenaco-LANDI, de représentants de la recherche, de l’industrie, de la vulgarisation et dela formation contribue au dynamisme de ces manifestations.

Savoir-faire et compétencesPRODUCTION VÉGÉTALE

Page 43: Revue UFA 07-08/2013

6

7

9

10

12

13

11

8

cernent tous les agriculteurs. Ainsi, Bün-zen et Pampigny ont largement abordéles problématiques des teneurs en pro-téines des blés, des contaminations parles mycotoxines ou de la pureté des lotsde colza HOLL. Selon le site, les visiteursont ainsi pu prendre connaissance desdifficultés que ces paramètres posentconcrètement dans la commercialisa-tion et la mise en valeur de leurs ré-coltes. Le but n’était pas de dénigrercertaines techniques de production,mais d’informer objectivement les par-ticipants sur les conséquences que leschoix culturaux ou techniques peuventavoir sur la commercialisation.

Fumure organique à Bünzen Lesite de Bünzen accueillait cette annéeencore l’essai comparatif sur l’efficacitéde l’azote contenu dans différents en-grais organiques liquides (lisier de porcs,de bovins, concentrés azotés, digestatet eau de pressage) et les engrais miné-

REVUE UFA · 7-8 2013 43

raux. Cette étude de longue durée estmenée par le Centre Agricole de Lie-begg. Cette année, le Centre betteravierfigurait parmi les partenaires de la ma-nifestation et présentait ses actualitésphytosanitaires et notamment les stra-tégies de désherbages. La présentationde maïs semé sous plastique a aussiéveillé la curiosité des nombreux visi-teurs.

Tolérances aux herbicides àPampigny La plate-forme de Pampi-gny était quant à elle axée sur les oléa-gineux. Les parcelles de colza ont no-tamment reçu la visite des experts duGroupe consultatif international de re-cherche sur le colza (GCIRC) qui se réu-nissait fin avril à Changin. Avec l’inscrip-tion provisoire du tournesol PR64H42sur la liste des variétés recommandéesde swiss granum, le désherbage du tour-nesol et notamment les opportunités etles risques liés à cette nouvelle variété

tolérante à l’herbicide ExpressSunTMont aussi été un thème d’actualité qui aretenu l’attention des nombreux visi-teurs de la plate-forme.

Expériences et transferts deconnaissance Bünzen et Pampigny,ainsi que les nombreux autres essais or-ganisés par le groupe fenaco-LANDI té-moignent du dynamisme et de la com-pétence de la production végétalesuisse. L’engouement des agriculteurspour ces manifestations récompenselargement les efforts des organisateurs.Plus important encore, la présence denombreux jeunes agriculteurs, voire declasses entières, prouve l’intérêt que lescultures suscitent encore dans nos cam-pagnes. Même si les surfaces de céréalesconnaissent une baisse régulière, cet en-gouement garantit la transmission et lasauvegarde d’un savoir-faire à la base del’approvisionnement alimentaire de no-tre pays. �

8 · Les visiteurs ont ététrès attentifs auxexplications de Jean-Claude Jaquet,conseiller du servicetechnique Protectiondes plantes.

9 · Werner Kuert, chefdu départementProduction végétale defenaco a acceuilli lesvisiteurs à Pampigny.

10 · Serge Zbinden,conseiller techniqueLandor est revenu surles particularités de lafumure du colza.

11 · Bünzen 2013, ladernière plate-formeavant le départ à laretraite de WernerWidmer, responsabledu secteur protectiondes plantes pour laSuisse orientale.

12 · Olivier Delay, lecoordinateur de laplate-forme dePampigny en com -pagnie d’Eddy Rayrouxet d’Alain Urben, lesdeux agriculteurs quiont mis les parcelles àdisposition de lamanifestation.

13 · À Pampigny, laplate-forme d’essaisorganisée en Suisseromande jouissaitd’uncadre exceptionnel.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteurs Dr. RomanEngeler et GaëlMonnerat, Revue UFA,8401 Winterthour

Les résultats Tous les résultats des essaismenés par le secteurProduction végétale defenaco serontdisponibles sur le siteinternet www.productionvegetale.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Page 44: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION VÉGÉTALE

Markus vonGunten

44 7-8 2013 · REVUE UFA

Il y a plusieurs raisons qui incitent àsemer des engrais verts. D’une part,nous voulons et devons fournir lesprestations écologiques requises

(PER). D’autre part, le bon engrais vertsemé au bon moment apporte de nom-breux avantages.

Pour remplir les PER, toutes les par-celles récoltées avant le 31 août doiventêtre ensemencées, ce qui laisse la pos-sibilité de semer une culture d’automne,d’une dérobée ou d’un engrais vert. Lesdérobées et engrais verts doivent êtresemés avant le 15 septembre. Si unelutte contre des adventices probléma-tiques doit être entreprise après cé-réales, le délai est prolongé jusqu’au 30septembre.

Par rapport aux grandes cultures, lagestion des engrais verts en productionmaraîchère est beaucoup plus difficile.Les périodes de récoltes sont souventplus tardives que celles des céréales etcolzas. Ces décalages ne permettentsouvent pas d’attendre que les condi-tions de semis soient idéales. Les engraisverts doivent donc dans la plupart descas être semés directement après la ré-colte. De plus, lors du choix des engraisverts, les rotations maraîchères ne lais-sent que peu de possibilités en raison du

nombre de familles de plantes beau-coup plus important qu’en grandes cul-tures.

Pour profiter des avantages des en-grais verts, ceux-ci doivent être cultivéscomme les légumes. Le travail du sol etle semis doivent être adaptés au com-portement de l’engrais vert lors de la le-vée pour garantir une levée rapide etdense. En conditions sèches, une irriga-tion peut s’avérer payante. En cas de né-cessité, une fertilisation de démarrageavec 30kg N/ha peut être appliquée.Dans la majorité des cas, celle-ci n’esttoutefois pas nécessaire.

Avantages La réussite d’un engraisvert apporte de nombreux avantages.Grâce à leur enracinement, les engraisverts peuvent améliorer la structure dusol, particulièrement après des récoltesdans des conditions humides. La vie dusol est favorisée et les régimes hydriqueset gazeux du sol sont améliorés. Une le-vée rapide fait pression sur les adven-tices et la masse végétale produite enri-chit le sol en humus. Pour les engraisverts hivernants, la culture protège le solde l’érosion et fixe dans le sol les nutri-ments mobiles comme l’azote ou le sou-fre. Malgré tous ces avantages, les en-grais verts ont aussi des inconvénients.En plus du travail supplémentaire, ils en-gendrent aussi toujours des coûts. Encas de mauvais choix de l’engrais vert,la pression des adventices peut s’accroî-tre et les maladies ainsi que les rava-geurs être favorisés.

Restrictions Malheureusement, enculture maraîchère, seuls quelques en-grais verts peuvent être globalementconsidérés comme ne posant aucun

problème. Naturellement, le choix del’espèce est toujours dépendant de larotation. Pour les exploitations maraî-chères, les engrais verts hivernants sontproblématiques en raison du risque derepousses, ce qui les élimine d’officedans la plupart des cas. Les engrais vertscomposés de crucifères ne peuvent êtrecultivés que sur les exploitations ne pro-duisant aucune espèce de choux. Souspeine de voir apparaître tôt ou tard desproblèmes de hernie du chou. Les seulesexceptions sont les radis fourragers (p.ex. la variété Defender) qui n’ont pasd’effets favorables aux pathogènes res-ponsables de la hernie du chou. Les lé-gumineuses fixent l’azote atmosphé-rique, mais ne sont pas idéales parce

Les graminées gélivescomme l’avoine rudesont très souventchoisies en raison deleur neutralité dans lesrotations maraîchères.

ENGRAIS VERTS EN CULTURES MARAÎCHÈRES Entre prévention des ravageurset maladies, époques de semis, destruction et gestion des repousses, le choix des cultures de couverture n’est pas simple pour les exploitations maraîchères qui doiventremplir les mêmes exigences que les exploitations de grandes cultures pour respecter les prestations écologiques requises.

Un choix difficile

Page 45: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 45

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Markus von Gunten, Service technique protection desplantes, 3421 Lyssach

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Les crucifères commesles choux de Chine nedoivent pas êtrechoisis lorsque larotation comprend déjàdes choux ou du colza.

barbe. Elle est très sensible au gel et neconstitue qu’une faible quantité de bio-masse qui permet un labour rapide aprèsle broyage. Lors de sa culture, il ne fautpas oublier que la phacélie ne germe quedans l’obscurité. Elle nécessite donc unlit de semence fin et est assez délicate aumoment de la levée. La phacélie devraitêtre semée début août pour développerles qualités citées ci-dessus. Un autreproblème, bien plus grave, est l’effet fa-vorable de la phacélie sur le développe-ment des populations de nématodes desracines (Pratylenchus penetrans, Meloi-dogyne hapla), pour autant que la par-celle soit déjà contaminée. En cas dedoute sur la présence de nématodesdans une parcelle, il est possible de

qu’elles ne peuvent revenir que tous lessix ans comme culture principale et peu-vent favoriser des maladies du solcomme la chalarose ou la fonte des se-mis. Le sarrasin est aussi une plante-hôte du champignon responsable de lachalarose est n’est donc pas adapté. Ilne reste donc que les phacélies et lesgraminées non hivernantes qui peuventconvenir.

Phacélie Au niveau de la rotation, laphacélie n’a que des avantages, ellen’est en effet parente qu’avec la rhu-

prendre contact avec la station de re-cherche Agroscope Wädenswil pour réa-liser des analyses d’échantillons de sol.

Avoine rude et autres graminéesCes dernières années, les graminées nonhivernantes et en particulier l’avoinerude ont gagné en importance. L’avoinerude couvre le sol rapidement. Commela phacélie, elle est neutre dans les ro-tations maraîchères. Par contre, contrai-rement à la phacélie, elle ne favorise pasles nématodes, mais permet de luttercontre ces ravageurs. Un inconvénientréside dans l’importante quantité debiomasse qu’elle produit lorsqu’elle estsemée tôt (début août). La destructiondu couvert doit donc intervenir assez tôt(début octobre).

D’autres graminées sensibles au gel(avoine à faucher verte, ray-grass Wes-terwold) peuvent aussi être utiliséescomme engrais verts. Les recommanda-tions concernant ces espèces sont lesmêmes que celles pour l’avoine rude, àla différence que celles-ci n’ont aucuneffet sur les nématodes.

Nématodes En cas de problèmesavec les nématodes (Pratylenchus pene-trans/crenatus), la culture de tagètespeut s’avérer très intéressante. Leurs ra-cines contiennent des substances néma-ticides déclenchant des réactions bio-chimiques dans les nématodes quipérissent après les avoir piqués. La cul-ture des tagètes est toutefois très diffi-cile. Les semences sont fines et exigentun lit de semences très fin. De plus, leurdéveloppement est très lent et laconcurrence des adventices est donc re-lativement importante. Dans les cul-tures de tagètes, l’utilisation de granulésantilimaces est primordiale, en raison deleur sensibilité aux morsures de limaces.Pour que les tagètes apportent les bé-néfices souhaités, elles doivent rester enplace trois à quatre mois. Il faut toute-fois encore tenir compte des coûts dessemences de tagètes, qui sont plus éle-vés que ceux des autres engrais verts.

Mélanges Il n’y a pour le momentpas d’essais permettant de juger de lapertinence de mélanges à plusieurscomposants comprenant par exempledes phacélies, de la vesce d’été et destrèfles (UFA Alpha, UFA Lepha) en cul-

ture maraîchère. Les mélanges présen-tent l’inconvénient de contenir diffé-rentes espèces de plantes qui risquentde surcharger la rotation.

En bref En culture maraîchère, l’en-grais vert général idéal n’existe pas. Ce-pendant, chaque exploitation déter-mine individuellement son engrais vertoptimal en tenant compte de sa proprerotation, de ses sols, de ses stratégiesculturales et de ses expériences. Tantqu’il n’est constaté aucun problèmegrave de nématodes, les phacélies peu-vent être semées. Les graminées gélivescomme l’avoine rude ou l’avoine à fau-cher verte sont neutres dans les rota-tions maraîchères et peuvent donc êtreutilisées. Pour autant qu’aucune espècede choux ne soit présente dans la rota-tion, le recours aux crucifères comme lamoutarde sarepta ou les radis fourragerspeut aussi s’avérer judicieux. �

En culture maraîchère,le choix des engraisverts demande unebonne réflexion quantaux éventuellesinterractions avec lescultures de la rotation.Photo: Agrarfoto.com

Page 46: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION VEGETALE

HanspeterHug

46 7-8 2013 · REVUE UFA

Auteur Hanspeter Hug, SemencesUFA, 8401, Winterthour

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Les pâturages sont souvent encoreplus soufferts que les prairies defauches! Des dégâts importants depiétinement et les refus n’ont laissé

aucune chance au développement desmeilleures graminées. Il en a résulté desprairies avec des sols durs comme dubéton. Dans de telles conditions, c’estlogiquement les espèces formant destouffes (cespiteuses) qui se sont impo-sées. Des peuplements fins, avec peude végétation au niveau du sol, n’ap-portent pas les rendements attendus,tant en qualité qu’en quantité, pour lesdeuxièmes et troisièmes coupes. Labelle météo estivale et la bise que nousavons connues ont complètement des-séché la surface du sol. Sous ces condi-tions, les peuplements de graminéesn’ont jusqu’ici pas pu se rétablir et lesespaces libres entre les touffes vont en-core grandir.

2014 se prépare déjà mainte-nant! Les trous dans les peuple-ments doivent impérativement êtrecomblés. Si vous ne vous en occupezpas, c’est la nature qui le fera! Toute-fois, elle n’utilisera pas les plantes four-ragères souhaitées, mais les bouche-trous comme le pâturin commun, lesagrostides, les millets, les renoncules,l’anthrisque ou le rumex, pour n’en ci-ter que quelques-uns.

En intervenant avant la nature, vousprofitez d’une chance de boucher lestrous avec des espèces sélectionnées.

Boucher les trous? Les lacunespeuvent être comblées facilement grâceà différents procédés. Semis en ligne ouà la volée, semis direct ou semoir àdisque, le type de machine utilisé n’apas une importance particulière. Debons résultats peuvent être obtenusavec toutes les machines.

L’important, c’est que la graine soitbien incorporée dans la couche super-ficielle du sol. Les plantules se dévelop-pent le plus rapidement quand ellessont juste recouvertes de terre fine etroulée pour améliorer le contact avecle sol.

Choix du mélange Les ray-grasssont les graminées qui lèvent le plusvite! Mais c’est aussi cette espèce quiest généralement la plus présente dansles touffes. Il faut semer ce qui manqueet qui est adapté à la situation.

La plupart des mélanges de prairiesde longues durées sont aussi disponi-bles dans une variante spéciale surse-mis. Un mélange de sursemis est re-commandé quand plus de 50% depeuplement est encore présent. Si la

part des trous est supérieure à 50%, ilfaut utiliser un mélange normal.

Fauchez! Une plante qui lève a be-soin de lumière! Pour cette raison, ilfaut faucher très régulièrement après unsursemis. Cela élimine le peuplementprésent et apporte de la lumière auxjeunes plantules. En plus de cela, lafauche favorise le tallage. De cette ma-nière, les nouvelles plantes formentplus de racines. Grâce à son système ra-cinaire mieux développé, la plante ab-sorbe plus de nutriments, grandit plusvite et améliore son rendement.

Contrôle des adventices Lesprairies lacunaires favorisent les plantesqui ont besoin de beaucoup de lumièreet de place pour germer (dent-de-lion,rumex, renoncule, anthrisque, etc.).Lors de la préparation du lit de semenceou du semis, le sol est toujours per-turbé, ce qui engendre la germinationdes semences «dormantes» dans le sol.La fauche fréquente est souvent utiliséepour mettre ces espèces sous pression,mais pour les rumex, cela ne suffit pas.Les jeunes rumex doivent être traités ouarrachés plante par plante, ou alors,quand la population est importante, untraitement de surface est envisageable.Septembre est une bonne période pources travaux, l’humidité est suffisante etla croissance des plantes est impor-tante. �

Avec le printemps humide que nous avonsconnu, les dégâts de piétinement du bétail dansles pâturages sont parfois très importants.

LES RENDEMENTS DES CULTURES FOURRAGÈRES n’ont jusqu’ici pas été impressionnants. En raison de la météo humide, les premières coupes ont eu, en de nombreux endroits, deux à trois semaines de retard. De plus, ces fauches ont souvent été effectuées dans des conditions trop humides.

Contrôler les prairies humides!

Page 47: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 47

Publireportage

NK Petrol a des rendements très élevéset fait partie des variétés de pointe surle marché Suisse.

Brasan Trio- Herbicide avec troismatières actives Les trois matièresactives de Brasan Trio se différencientpar divers degrés de mobilité dans le sol.La napropamide exerce son activitéavant tout dans la couche superficielledu sol et agit contre les mauvaisesherbes à germination superficielle tellesque les stellaires, géraniums et matri-caires. La clomazone a la propriété de serépartir tant dans les couches superfi-cielles que dans les couches plus pro-fondes du sol. Grâce à sa mobilité, di-methachlor peut contrôler égalementles mauvaises herbes à germination pro-fonde telles que les gaillets. Brasan Triocontrôle un spectre vraiment largecontre des mauvaises herbes commecapselle, matricaire, gaillet, lamiers, co-quelicot, stellaire, géranium et d’autres.Le produit a aussi une excellente activitécontre les graminées telles que vulpin,

NK Petrol- Variété de colza sta-ble et à hauts rendements Uneparticularité de NK Petrol est la vigueurde ses racines. De nombreux essais ontmontré que les plantes de cette variétéont une croissance racinaire très denseet rapide, plus dense et rapide que cellede variétés similaires. Les avantagessont multiples: la croissance rapide desracines offre plus de flexibilité dans lechoix de la date du semis. La forte crois-sance automnale des racines assure unbon développement de la culture en au-tomne, mêmes par basses températureset lorsque les conditions du sol ne sontpas favorables. Le fort système racinairepeut stocker une plus grande quantitéde substances assimilées par les feuilles.Cet avantage a pu être observé dans lesessais, quelle que fut la préparation dusol pour le semis, après un travail super-ficiel comme après un labour. Pour ré-sumer, grâce à sa forte croissance raci-naire la variété NK Petrol est robuste,vigoureuse et capable de s’adapter auxconditions les plus diverses. Surtout,

agrostide, pâturin annuel et folleavoine. Brasan Trio s’applique justeaprès le semis en prélevé.

Magnello- Fongicide qui con-trôle le phoma et raccourcit lestiges Une efficacité formidablecontre le Phoma (pourriture du collet etdes tiges) associée à une protection du-rable contre la verse sont les objectif duMagnello. L’un des fongicides de Ma-gnello est le difénoconazol, pourvud’une excellente efficacité contre lephoma. Le deuxième composant est letébuconazol, qui produit une activitéfongicide associée à un effet raccourcis-sant recherché. Magnello peut s’appli-quer en automne ou au printemps. Enautomne Magnello s’applique à la dosede 0,8 l/ha à partir du stade de la troi-sième feuille du colza jusqu’à la fin de lapériode de végétation (jusqu’à la hui-tième feuille pour améliorer la résis-tance à la verse). Au printemps, Ma-gnello s’applique aussi à 0,8 l/ha audébut de l’allongement des tiges (stadeBBCH 31) jusqu’au stade BBCH 39 auplus tard. Une seule application est autorisée par culture.

La variété NK Petrol, l’herbicide de prélevé Brasan Trio et le fongicide Magnello contre le phoma avec un effet raccourcissant sont les produits de Syngenta pour l’utilisation en automne.

Le programme complet pour le semis et la protection des plantes pour votre colza en automne

Page 48: Revue UFA 07-08/2013

48 7-8 2013 · REVUE UFA

Ein- und Austrieb,sonstige Befestigungvon Abstellplätzen� 079 482 98 31

Verbundsteine, diverseRestposten, günstigabzugeben, ca. 500 m2

� 079 482 98 31

Reihendünger-Sägerät,Haruwy Fr. 490� 077 472 26 18

Notstromaggregat,45Kva, in Komplettaus-rüstung, selbstregelnd� 077 472 26 18

Haruwy Sternhack -gerät, 4-reihig� 077 472 26 18

Ladewagen AgrarTiefgang TL220, Bereif.15.0/55-17, guterZustand, günstig;Pflege-Rad 230/95R36, 98 &, neuwertig;Düngerstreuer ViconPS402, 400 l, günstig;Kombi-StaplergabelFlieg 2 Gabel 1200 mmlänge, mit Rundballen-zinken für Front undHeckanbau; TränkefassKaiser, 2400 l, günstig� 079 776 33 78

Heuschrotmesser,elektrisch, Schmid undMägert mit Kabel Fr.1000; GüllenwerferFankhauser, Fr. 600;Silogabel, Wigger, Fr.3500; KlauenstandBerweger Fr. 1500 � 079 575 25 52

Heugebläse, 12.5 PS,Handseilverteiler, 8 mRohre Fr. 500� 056 443 23 18

Rapptisch IHCSchneidweg 825, 4.3 mbreit; Klappschaufelfür Mistkran 0.5 Kubik -meter; Förderband10 m, elektrische Zapf -welle� 079 324 87 74

Strohhäckselmaschine;Rübenbröckler, beideohne Motor� 079 540 80 53

Cambridge Walze Fr. 1300� 077 472 26 18

Traktor John Deere1950, Zweirad, 65 PS,6300 Betr. Std., Mc1Kabine, AHB 2 DW,Luftsitz, sehr guterZustand Fr. 11'000� 078 705 54 79

Melkmaschinen AlfaLaval, Kessel, 20 l und25 l, Chromstahl;Milch-Kanne Chrom-stahl, 50 l, alles neu -wertig� 079 812 98 66

Silorundballen, vomHerbst, 15 St.;Kleinballen, 300-400St.; 2 Brückenwagenmit Führgestell undBrettern, sehr guterZustand� 076 575 20 25

Kreiselschwader Kuhnmit Pendelbock, Tastradund revidierterKurvenbahn, guterZustand Fr. 1700� 041 480 09 01 oder� 0794005831

Bandheuer Bucher,passend zu Bucher K3und M600, in sehrgutem Zustand� 062 844 34 50

Heugebläse Zumstein6-flüglig, 15 PS, sehrguter Zustand Fr. 1200;Heuverteiler Zumstein11-12 m Streulänge,gratis, muss demontiertwerden RegionSolothurn� 078 761 39 32

Heckstapler, hydrauli-sche Anschlüsse fürleichtes bedienen Fr.2400; Rapid 505 mitMähbalken undDeichsel Fr. 1800� 062 299 04 36

Stapler Toyota 3 t, 4-Zylinder Benzinmotor,Hubkraft 1500 kg,Hubhöhe 4 m Fr. 4900� 078 744 30 32

Kehrmaschine HakoHamster 800V, Benzin -motor, Fahrantrieb vor- und Rückwärts,Arbeitsbreite 81 cm, abService Fr. 1800;Wisch maschine HakoHamster 700E Arbeits -breite 75 cm, Batterie-elektroantrieb mitLadegerät NP Fr. 6500,VP Fr. 950� 078 744 30 32

HydraulikaggregatAebi gross, an 3-Punktmit Zapfwellenantrieb,540 U/min, Tank 80 l,Tandem-Zahnrad-Pumpen, 2 x 40 l/min,180 bar, inkl. Hydr.Schläuche 3 m und 2 Steuerventile, fürForstkräne, Holzspalter,Mähwerk usw. Fr. 1800� 078 744 30 32

Rasenmäher SaboSchnittbreite 43 cm, abService, guter ZustandFr. 180; MotorsägeEcho 500 VL läuft kurzan und stellt dannwieder ab, neuwertigeKette und Führungs-schiene, an Bastler Fr.100 Kant. LU� 078 744 30 32

Fass, 60 l HDX Motor -öl SAE 30, für ältereMotoren mit Baujahrvor 1970, für Benzin-und Dieselmotoren,auch für Turbo MotorenFr. 290� 078 744 30 32

Pneuwagen, 2-Achsig,neuwertige Holzfläche,ohne Läden, Preis nachAbsprache� 052 336 20 68

Frontlader 3S passendzu Fendt 400/700, inkl.Konsole, Fasterkupp-lung, 3. Steuerkreis,Schaufel, top Zustand� 079 776 28 11

Motormäher AebiAM10 und 40; Roller,gut erhalten� 079 748 30 57

Heuverteiler Neuero,14 m Streulänge Fr. 500� 041 988 23 62

ZwillingsgüllenpumpeSchweizer mit Aufbau-elektromotor und 3 Schläuchen, Storz-kupplung; Bündelgerätelektrisch, für Chemi-neeholz inkl. Bock undBandvorrat� 079 286 84 21

Heuraufen 1 x 0.5 m, 2 Stk. Fr. 50; Futter -

tröge, Eckmontage, fürPferdeboxen 50/50/35cm, massiv, 2 Stk. Fr. 50;Achsen, 1 Stk., Spur 1.8 m, 3.2 t, 6 Loch, 2 Stk., Spur 1.45 m, 1.85 t, 5 Loch Fr. 100; 2 Pferdejagdwagenmit Scheibenbremsegummierte Räder,Schlauchenden fürGülle-SaugschlauchSystem Perrot, Agrar,,5", D=133 mm, 1 x gerade, 1 x 90 beideFr. 50; Dachhauben, 4 Stk., Welldach, fürLüftungsrohraustritt,d=645 mm� 062 893 34 87

Marolfanhänger, 2.2 x 5 x 1.0, 12 t, guterZustand Fr. 7500� 079 414 23 47

Rotor Maschio mitSämaschine Fiona, 3 maufgebaut, 20-Jährig,einsatzbereit Fr. 2200Kt.ZH� 079 228 97 07

2 Stahlraupen zuHutter 5 TonnenBagger, guter Zustand,günstig� 079 245 11 39

Autoanhänger, Ge -samtgewicht 1300 kg,günstig, neuwertig� 079 622 45 82

Doppelrad zu Reform3003F; Doppelrad12.4R36 zu 16.9R30� 079 245 11 39

Scheibenmähwerk zuReform 3003F� 079 622 45 82

Sterbündelgerät aufRäder mit ca. 100Draht seilen zumBinden, kann amTraktor mit Spaltma-schine verwendetwerden, Fr. 600� 079 341 08 22

Transporter mitaufgebautem Mistzett-ler, inkl. Querband,wurde gebraucht fürSilagefütterung� 078 614 73 77

Futterstation mit 2 Futter- und einemFlüssigdosierer mit Tor� 078 614 73 77

Melkstand Delaval, 2 x 3� 078 614 73 77

Silohäcksler, Strombetrieben; Eiskühlwan-ne für 4 Milchkannen,40 l oder 50 l;Durchlauferwärmer für

alle Flüssigkeiten zurFütterung von Kälberund Schweine � 071 799 14 03

Heissluftofen Jumbo110, 128 KW, mit Rohrund Thermostat,Topzustand; TränkefassGeba, 600 l, mitSchwimmtrog;Futterwagen, verzinkt,ca. 400 l � 052 337 20 04

StrohballenfräseVakuumat, 15 PS, mitWasser-Einspritzung;Silowasserpresse, 2.5m und 3 m; Milchzen-trifuge Elecreme, 125l/Std., 220 V � 052 337 20 04

Big Bag� 079 426 06 35

Ladewagen Bucher alt;VW Passat Kombi,frisch ab MFK, guterZustand Fr. 3200; RollerHonda, ideal auch aufAlp, MFK neue Batterieund Pneus Fr. 950� 079 445 61 28

Ballenfeuchtigkeits-Messgerät, Anzeigevon Feuchtigkeit undTemperatur, kalibrierfä-hig mit Garantie Fr. 570� 079 643 59 65

Rundballenbelüftung,ideal für jede Betriebs-struktur, einfach günstigHeu und Emd Produzie-ren, Direktimport vonLasco und RMH,Besichtigung 30er LascoFlex auf eigenemBetrieb möglich, Preiseab Fr. 6790 bei 8 Ballen� 079 643 59 65

Ballenschutznetze8 x 25 / 10 x 25 m, Kt.Luzern� 078 812 12 24

Recolteuse legumeSimon, pour paloxe,bonne état, prisinteressant� 079 683 65 44

Melkaggreat AlfaLaval, 20 l, Pulsator abService; Holzbrücke für

Transporter, 1.90 m x 4 m, günstig� 079 746 43 80

Federzinkenegge, 2.8 m mit Doppelküller;Förderband, 5 m� 079 273 98 35

Motormäher Rapid505 mit Bandeingraserund 3 Messer, neubereift Fr. 2100; Heck -stapler mit verstell -baren Gabeln, Höhe ca. 3.2 m, sehr guterZustand Fr. 1800� 062 299 04 36

Heck-Scheibenmäh-werk BCS Rotex R5 mitAufbereiter 2.10 m, Jg.10, wenig gebraucht,neuwertig Fr. 8500;Kunststoffsilo Bucher,60 m3, ab Platz mitGrassiloverteiler Sumagund Befüllrohren dazu,günstig, Kt Luzern� 078 874 86 55

Rübenschaufel fürTraktor, 15 Jahre, neurevidiert, Fr. 1100;Rübenbröcklerelektrisch Fr. 500� 079 432 77 43

Maishacker und Lade -wagen Mengele 1R.,für Grünmais, Fr. 2500� 079 432 77 43

Wassebüffel zumMelken, 1 Kuh, 2 Rinder im Juli zumKalben; 2 Scheck -stuten, beide trächtigvon Scheckhengst 4 und 5 Jährig, 156 cmeine leicht angeritten� 034 493 32 40

Front Busatis-Mäh-werk, 310 m� 079 430 57 71

Front-Mähwerke mitrotierenden Fingern,2.5 m, für Ökoflächenmähen� 079 430 57 71

Front-Mähwerke, mitrotierenden Fingern,2.8 m� 079 430 57 71

Rundholz-Stangen,zum Stützen vonHochstamm Obst -bäumen� 041 711 17 94

Traktor Kramer, 45 PS,Jg. 65, in gutemZustand Fr. 2500� 079 458 65 13

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 52

Suite dela page 39

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Page 49: Revue UFA 07-08/2013

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

LES CONSEILS DE SEMENCES UFASEMENCES

Pour vous répondrefenaco Moudon, Lukas Aebi� 058 433 67 81

fenaco Sursee, Dominik Fischer � 058 433 65 88

GVS Schaffhausen, Daniel Item � 052 631 17 65

LV St. Gallen, Albert Fässler � 071 226 77 11

fenaco Winterthur,Hanspeter Hug� 058 433 76 04

fenaco Lyssach, Andreas Wyss� 034 448 18 61

Plus d’infor mationsconcernant lesmélanges dans lecatalogue SemencesUFA (dans votreLANDI) ou sur

www.semencesufa.ch.

Le printemps long et humide quenous avons connu n’a pas permisd’atteindre des rendements excep-tionnels en production fourragère.

La première coupe a souvent été réali-sée avec trois à quatre semaines de re-tard par rapport à une année normale.La récolte de la première coupe sur dessols trop humides a aussi pénalisé le ren-

dement de la deuxième. Il en a résultédes peuplements clairs et peu épais auniveau du sol.

Une planification intelligente et ré-fléchie permettrait toutefois de rattra-per la production du fourrage man-quant. Pour y arriver, l’utilisation cibléede mélanges de dérobées fourragères deSemences UFA est préconisée. �

LES CULTURES DÉROBÉES permettent d’étendre la surface fourragère pendantl’interculture. Choisir le bon mélange permet souvent de compenser les manques defourrages résultant du printemps très humide que nous avons connu.

Combler les manques de fourrage

Tableau: Les principaux mélanges de dérobées en un clin d’œil:Mélanges Hiver- Quand Prati- Repousses* Rendement Rendement Aptitude

nage semer? cabilité vert MS à l’ensilageUFA AP non fin modérée aucune très élevé élevé possible

aoûtUFA 106 non mi-août bonne très faibles très élevé élevé possibleUFA Siloball non fin août bonne très faibles très élevé très élevé très bonneUFA WELUZ réalisable mi-août bonne possibles, sur- élevé très élevé très bonne

tout la luzerneUFA 210/CH oui mi-août bonne très faibles très élevé moyenne très bonneUFA 200/Tetra oui début août très élevée très faibles élevé élevé très bonneUFA Regina GOLD oui début à modérée possibles, sur- élevé très élevé très bonne

mi-août tout la luzerneUFA Tardisem oui début octobre très élevée très faibles très élevé très élevé très bonne*après labour

REVUE UFA · 7-8 2013 49

Bien choisies, les dérobées réduisentles manques de fourrage.

Page 50: Revue UFA 07-08/2013

Les cultures herbagères méritent qu’on leur porte de l’attention.

Peter Andreyexploite un domainebiologique de 15 haà Heitenried (FR).

Bonnes expériences avec«Bio-Lit»Odeur agréable, régénérescence plusrapide des sols compactés, meilleureefficacité d’apports de lisier plus faibles,pas de transports inutiles d’eau – lesavantages de «Bio-Lit» ont entièrementconvaincu Peter Andrey. Cette farine depierre biocompatibl,e composée desilicates volcaniques, contient 12éléments principaux ainsi que 22oligoéléments et l’agriculteur fribourgeoisla mélange systématiquement au lisier surson exploitation. L’engrais de fermeamélioré est épandu avec une rampe àpendillards via un réseau de conduitessouterraines. La devise de Peter Andreyest de tirer le maximum du potentielprésent. En plus des herbages, il cultiveégalement des pommes de terre et descéréales. Pour approvisionner toutes lescultures en suffisance, cet agriculteurengagé est convaincu que le lisier doitavoir une efficacité soutenue.

mosphériques de soufre se montent en-core à 6 – 8kg/ha. L’herbe a besoin de40kg S/ha. En cas de carence en soufre,les plantes synthétisent moins d’énergieet de protéine, ce qui se traduit par desensilages instables et même, dans le piredes cas, des mauvaises fermentations. Ilest par exemple possible d’apporter dusoufre au moyen du produit biocompa-tible «Kieserit» (qui contient égalementdu magnésium). Pour que les plantespuissent assimiler cet engrais de maniè-re optimale, il faut que le sol affiche uneteneur élevée en humus et que sa pédo-faune soit diversifiée.

Un campagnol coûte Fr. 3.50Les campagnols sont nuisibles. Dans lecouvert végétal, ils provoquent destrous qui sont colonisés par les autres

PAGE BIO

La sécurité du rendement en cul-tures herbagères passe par un choixciblé du mélange, la fumure, la stra-tégie phytosanitaire et une utilisa-

tion adaptée.

Ruée sur «Pastor» «Pastor» s’avè-re être des plus prometteurs. Cette va-riété de trèfle violet compatible avec lapâture fournit des rendements nette-ment plus importants (jusqu’à 25%)dans les mélanges de trois ans et sa pro-portion reste plus stable que celle dutrèfle blanc. Pas étonnant dès lors quela demande soit importante pour «Pas-tor». A l’automne de la première année

d’utilisation, la proportion de trèfleblanc dépasse souvent les 50%. Dans detelles pâtures, la fraction protéique esttrop élevée par rapport à celle des hy-drates de carbone facilement diges-tibles. Afin d’atteindre une compositionbotanique stable à long terme (plus detrois ans), «Pastor» doit être en mesured’égrener une fois par année (à fin août).

30kg de soufre à l’hectare Lesoufre (S) devient de plus en plus sou-vent un facteur limitant dans les prairiesbio – en plus par exemple du soleil, dela température du sol (comme cette an-née), du calcium et du phosphore. Lesapports de S par l’air atmosphérique ontfortement diminué, l’industrie et les vé-hicules étant plus propres que jadis.Dans certaines régions, les apports at-

50 7-8 2013 · REVUE UFA

Accroître la sécurité du rendementLES CULTURES HERBAGÈRES ont une importance particulière sur les exploita tions bio en raison des restrictions en matière d’aliments concentrés. Il vaut la peine d’investir en vue d’assurer les rendements et de garantir des teneurs élevées dans le fourrage de base.

Page 51: Revue UFA 07-08/2013

faut placer le «Topcat» sur une galerierectiligne. Les campagnols terrestres vi-vent au sein de structures familiales. Cefaisant, il est possible d’attraper tous lesmembres de la famille à l’aide du mêmepiège. Si le couvert herbeux compte de nom-breux trous, il est recommandé d’effec-tuer un sursemis. Pour que la semencesoit bien incorporée dans le sol, cer-taines exploitations font pâturer les her-bages sursemés par les bovins en au-tomne pour l’effet de piétinement.

Efficacité fourragère En fin decompte, les rendements fourragers doi-vent être transformés en lait et en vian-de. Chez les bovins, en plus d’une rationéquilibrée en énergie, protéine, miné-raux et vitamines, il faut égalementveiller à un taux de passage adéquatdans la panse. Ainsi, la jeune herbed’automne doit être complétée avec dufoin riche en structure afin de freiner lavitesse de transit dans la panse et de fa-voriser une assimilation maximale desnutriments. Les cubes de fourrage gros-sier, comme UFA 280, offrent une alter-native au foin/regain. Ils sont composésà 51 % de fourrage grossier et peuventégalement être utilisés comme fourrage«d’appât» au robot de traite. �

Pois protéagineux-orge: respecter les proportions de mélangeLes aliments concentrés d’UFA contiennent de plus en plus de pois protéagineux etd’orge provenant de cultures associées bio. Ces deux cultures mûrissent en même tempset peuvent être séparées facilement pour s’adapter en proportions voulues aux diversproduits fourragers. Les pois protéagineux fixent l’azote de l’air alors que l’orge leur sertde tuteur. Les semis sont à effectuer jusqu’à la mi-octobre à l’aide d’un semoir conventi-onnel ou d’un appareil Krummenacher. fenaco recommande un mélange de semis àraison de 80 % de la dose normale de pois protéagineux et de 40 % de celle d’orge. Dès2014, la contribution à la culture ne sera octroyée que si la récolte livrée comprend unemasse d’au moins 30 % de légumineuses à graines.

plantes. Il est judicieux de lutter régu-lièrement contre les campagnols surtoutlà où ils n’ont pas l’air très nombreux.Un couple de rongeurs peut en effetavoir jusqu’à 500 descendants par an-née. Les pièges «Topcat» permettentd’attraper aussi bien les campagnols ter-restres que les campagnols des champs.Pour piéger les campagnols terrestres, il

REVUE UFA · 7-8 2013 51

PAGE BIO BRÈVES

«Le bio n’aura jamais finid’être pensé»Cette année, l’institut de recherche del’agriculture biologique (FiBL) fête son40e anniversaire. C’est en effet en 1973que la fondation privée a débuté sesactivités en étroite collaboration avec lesagriculteurs. Un point intéressant tiré desarchives du FiBL: les premières directivesde l’Association suisses des organisationsd’agriculture biologique (ASOAB) –aujourd’hui Bio Suisse – tenaient surquatre pages A4, alors que celles del’association internationale des mouve-ments d’agriculture biologique (IFOAM)n’en occupaient que deux. «L’agriculturebiologique n’aura jamais fini d’êtrepensée», a déclaré Urs Niggli, directeurdu FiBL. Les nouveaux défis résidentdans la culture des plantes fibreuses pourles textiles, la pisciculture et la fabrica-tion de plats pré-cuisinés.

Nouvelles méthodes d’abattage?Lors d’un concours d’innovation internede l’institut de recherche de l’agriculturebiologique (FiBL), les collaborateurs ontdéposé 35 idées. Le concept gagnant,soit l’abattage sans stress, conforme àl’espèce animale et éthiquement respon -sable des animaux de rente, sera étudiédès à présent.

Une vache marathoniennenommée MaureenLa première championne du monde duMarathon des vaches s’appelle Maureen.Cette vache bio de quatre ans de la raceJersey a concouru pendant 10 jours et aété la première à parcourir la distance de42,195 km du marathon, selon lesdonnées d’un émetteur GPS.

«Je suis fier», dit le coach et agriculteurBourgeon Cyril de Poret, «car Maureen aété super.»

Bio Suisse avait organisé ce Marathondes vaches pour attirer l’attention sur lebien-être animal. En effet, toutes lesvaches des fermes Bourgeon doivent allerrégulièrement au pâturage pendant lapé riode de végétation et manger essen -tiellement de l’herbe et du foin. Lepublic a pu participer à la course endirect sur Facebook et parier sur sesfavorites. Grand succès: 2476 personnesont participé à ce concours.

Auteurs MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.Gaël Monnerat, RevueUFA, 1510 Moudon.

fenaco-LANDI Cetété, le groupe fenaco-LANDI a organisé denombreuses visites deparcelles et séminairesbio en collaborationavec d’autres entrepri-ses. Cet article est unrésumé de la journée du13 juin sur l’exploitationde Peter Andrey àHeitenried (FR). Lesintervenants étaientAlex Meier, AndermattBiocontroll AG; UrsHodel, Landor; RolfLerch, Labor Ins; UeliRothenbühler, EMSchweiz AG; LukasAebi, Semences UFA;Ueli Zürcher, fenaco etDaniel Schmied, UFA.

www.ufarevue.ch 7-8 ·13

Sous-semis 2013, un succès mitigéDans les cultures de maïs ou de tournesol, un sous-semis peut contribuer à réduirel’érosion et la compaction du sol lors de la récolte et apporter un rendement fourragersupplémentaire. Alors que les sous-semis de trèfle blanc fonctionnent bien dans lesparcelles de tournesol, ils mettent le jeune maïs sous pression. En raison du printempshumide, le maïs n’a bien souvent pas pu être semé à temps. Par la suite, les températu-res fraîches ont ralenti sa croissance. Tant en agriculture conventionnelle que biologique, les critères de qualité du blé fontdébat. Landor a mis sur pied un essai de fumure. Ce dernier mesurera l’effet d’AsorganMC (produit à base d’algues servant à renforcer les plantes) et Fylloton (simulateurvégétal bio contenant des acides aminés) sur le rendement et la teneur en protéines dublé. Les résultats seront communiqués après la récolte. Ces sujets ainsi que d’autres thèmes ont été abordés lors des visites de culture bioorganisées par les LANDI Seeland et Berne Ouest. 30 agriculteurs y ont participé. Cesvisites portaient sur les cultures de tournesol, de blé, d’orge et de pommes de terre.

Page 52: Revue UFA 07-08/2013

52 7-8 2013 · REVUE UFA

Ensileune Mengel�1000 herbe + mais 3 couteaux + traitediseete sacco 3 guffes;tankélait 1000 l lavageaut. � 079 454 54 00

Kreiselheuer PöttingerEurohit 80 nz, 7.6 m, 6 Kreisel, Bj. 2003,Tastrad sehr guterZustand Fr. 6500;WurmschwaderNiemeyer Twin ed 605,Doppelzinken Tandemh+v, Bj. 2000, sehrguter Zustand Fr. 7500Kanton SH� 079 515 12 90 oder� 052 649 15 25

3 Scharpflug Rabe,Streifen + Vario Fr.5500; Kleinballenpres-se Welger AP 730,starke LKW-Achse� 079 297 09 78

Hockwagen, 1 + 2Stellig, 8 Sitzplätze,Hand- und FussbremseFr. 500� 079 254 65 59

Sähkasten FIONA, 3 mmit diversem Zubehör,zwei Sähbalken,Fahrgassenschaltung,top Zustand, gepflegteMaschine Fr. 800� 078 885 32 50

Milchkühltank, 650 linkl. Kühlaggregat, Jg.06, funktionierteinwandfrei Fr. 1800� 079 639 17 44 oder� 055 422 03 55

Farmall Cub mit Pflug,zum restaurieren Fr.2400� 052 763 24 19

Druckfass Fliegel, 5000 l; DruckfassFuchs, 4000 l� 079 432 77 43

Doppelrad 12.4-36passend zu 16.9R30System Müller, günstig� 079 245 11 39

Tandem 3S.Kipper,2007, neuwertig, 16 t,GG/ 12.5 NL, 240 x520 cm Alu, 2 x 70 cmAlu, +10; 2-Achs 3 S.-

Kipper, 2007 neuwer-tig, 16 t GG/12.5 NL,240 x 520 cm Alu, 2 x70 cm Alu, +10� 076 367 44 75

Kreisel SchwanderKuhn 301, mit Stützradvorne Fr. 400; Tauch-motorpumpe, 3.5 Bar-Druck, guter Zustand.Fr. 450� 079 778 44 94

Hartballenpresse NH377 mit hydr. Aufzug;Ballenlader Guima mitHonda-Motor;Ballenförderband, 7 m,mit Elektromotor oderZapfwellenantrieb, mitleichtem Fahrgestell,alles gut erhalten� 032 641 22 73

FuttermischwagenFaresin, 7 m3, mit Fräseund Waage Fr. 8000� 079 430 57 71

Grubber 2.5 m, 7 Flügel scharen� 052 336 11 37

Silier- und HeugebläseNeuero SG3, 20 PSMotor mit Zubringer-band , Grüngutschaufel,Mais etc., Rohr undBogen wenig gebrauchtFr. 1000� 071 477 12 33

Winter-Kompletträdermit Stahlfelgen fürMitsubishi Pajero,265/65R17� 079 485 70 05

Vorderachse zu BührerPF 19; Heugebläse undVerteiler Lanker; Heu -schroter 60 cm, Lankerrevidiert; StalllüfterM&H; Tränkebecken;Gussroste; Ballon -flaschen; LagerkistenSchäfer� 078 818 33 51

Samro Master SC RB,guter Zustand Fr. 9500� 031 781 27 09

Düngerstreuer RauchMDS 935 Telimat, Jg.2004, 15 m breit, topZustand� 079 712 41 49

Traktor Fendt 411, Jg.2001, 5'500 h, topZustand, gut gepflegt� 079 712 41 49

Dieseltank, 2000 l mitAuffangwanne, topZustand Fr. 300; Diesel -tank, 1100 l mit Auf -fangwanne, topZustand, SchaffhausenFr. 200 � 079 681 80 52

Rapid Cargotrac 12S40 PS, Perkins Motormit Ladegerät, ab PlatzFr. 3000� 079 587 13 58

Rapid Spezial, neuerMotor, Triebachsanhän-ger, guter Zustand,Gebläserohr, Hosen-stück, Handverteiler� 079 501 96 16

Kreiselheuer Pöttinger80 NZ, Bj. 2004, 7.6 m,6 Kreisel, zentraleSchrägstelleinrichtung,Tastrad vorne, sehrguter Zustand, soforteinsatzbereit Fr. 6500Kanton Schaffhausen� 079 515 12 90 oder� 052 649 15 25

Milchtank 1500 l mitKühlaggregat� 079 404 87 33

Dieseltank 1100 l mitWanne und Handpum-pe Fr. 350; WinkelplfugAltus Fr. 400; Blache4 m x 5 m Fr. 200;Steckschüssel Fr. 50;Kastrierzelle Fr. 20� 062 891 42 26

Heulüfter R6K, 18.5kW für 200-260 m2,neuwertig inkl. Steue -rung und Be lüf tungs -roste Kanton TG� 078 832 31 28

Heuschrottmaschinemit Elektrokabel� 078 832 31 28

Maishäcksler Pöttinger2-reihig, weniggebraucht� 078 832 31 28

Funkseilwinde Schlangund Reichart, Typ DW151, 5.5 t Zugkraft mitSeileinlaufbremse undhydraulischemOberlenker, Abends� 079 644 73 24

Ladewagen Kemper, Jg. 1989, sehr guter

Zustand� 079 642 25 31

Liegeboxenbügel, ca.30 Plätze, occasion� 079 642 25 31

Ladewagen Monti, 1.17 Kubikmeter� 071 988 25 83

Motorspritze, PumpeTyp 2, komplett mitAnhänger, VWIndustrie motor, 1500 l /min bei 8 bar Fr. 950� 079 296 21 63

Süssmostflaschen, 25 l, Fr. 40 pro St.; TSGummizäpfli, Fr. 0.30� 052 232 22 69

Ladewagen AgrarTL219, vor 2 Jahrenneuer Boden Fr. 2000sowie TL189 BergLadewagen mitBreitreifen AS Fr. 1500� 071 311 18 65

Zuckerrüben Lade -bunker Bleinroth LB25; Frontköpfer,Heckroder, Kleine 6 R.� 079 717 62 19

Aebi TT33, Jg. 1986,3349 Std., revidiert abMFK, 2012 KubotaMotor Heuraupe undKreiselheuer Fella, HydrH.u.V. Hydraulische-Entlasung Doppelrad,Preisvorstellung Fr.16'000� 079 218 59 76

Stall-Gummimatten,26 St., Länge 1.85 m,neuwertig; Heugeblä-se, 15 PS mit Steckerund Kabel, Tuso Turbo400 ca. Fr. 350� 079 857 80 09

Tracteur MasseyFergusson 4235, 75CV, 4 roues motrices,2900 h, 2 x 4 vitesses +inverseur, pneus 80-90%, parfait état� 079 655 44 47

Ford Maverick 2.3i, 4 x4 mit Anhängerkupp-lung, 1. Inv. 7.2006, km55000 mech. 5 Gang,150 PS, Klimaanlage,Lederausrüstung usw.Fr. 9'500� 061 981 18 18 oder� 079 614 41 40

SaatkombinationKlingenrotor Pegolama300 mit SämaschineSulky 25 Schar Fahr -gassenschaltung Fr. 3'250� 079 250 65 64

Combinaison de semisPegolama LD 300 avec

semoir Sulky 25 socs etpassages Fr. 3'250� 079 250 65 64

Knüselwerk zu rasant� 079 673 24 71

Milchkühltank, neueSteuerung, top Zustand,Fr. 800� 079 673 24 71

Komplettes Rad6.50x16AW Fr. 50;Tuchsilo, 1.5 t Inhalt Fr. 50; Rost für Kälber,1.25 x 4.00 m,Bongossiholz Fr. 50� 041 450 17 41

Mehl-Silo mit Trichter,11 m3 Fr. 500; Kreisel-mäher PZ mit Aufberei-ter, 1.85 m, Fr. 1100;ZentrifugalgüllepumpeDoda Fr. 1500� 052 680 12 51

Kreiselheuer TH460mit Schwadgetriebe, fürErsatzteile� 079 458 70 05

SchieberolltorStahlrahmen verzinkt,Blech braun, L 5.6 m, H 4.2 m, mit Lichtband,guter Zustand, günstig� 079 561 45 42

Heckmähwerk KroneAM 243 CV guterZustand; ErntewagenMengele LAW 400, Bj. 1981� 079 776 28 11

Vierradwagen Holz;Gesellschaftswagenfür Pferde; Frontmäh-werk KM25 � 079 729 45 22

Heugebläse Aebi HG 8,15 PS Elektromotor,Schalter 1-jährig, 2 Geschwindigkeitenmöglich, guter Zustand,einsatzbereit, RegionTG, � 079 641 60 80

2 Pflegeräder Gr.9.5/36; 2 DoppelBoxen für Kälber mitAuslauf; Tränkerfass,2'300 l; Luftkompres-sor 10 Atü, komplettalles neuwertig undgünstig� 079 776 33 78

HeckscheibenmäherKuhn, 1.65 m, guterZustand Fr. 600� 079 487 30 79

Ballenschutznetze, 8 x25 m/10 x 25 m, Kt. LU� 078 812 12 24

Mähwerk Gaspardo, FB940, Heckaufbau� 062 394 18 64

Laubbläser zu Traktor,Zapfwellen Antrieb,zum Strassen undWiesen vom Laub zubefreien oder zumHeuen in Bergregionen,geringe Lärmbelastung,NP Fr. 11'500, VP Fr.4000 Kt. LU� 078 744 30 32

Stapler Toyota, 3 t, 4-Zylinder Benzinmotor,Hubkraft 1500 kg,Hubhöhe 4 m, VP Fr.4900 Kt. LU� 078 744 30 32

SchweissmaschineOelikon, schwer;Paletten-Rahmen SBB,10 Stück; Palletten-Rolli, Gabellänge 2.4 mFr. 70� 079 482 56 13

Valtra A-85 FH FZ, MF340 4x4; Dünger-Streuer Kuhn, 900 l,DR136-3.6, Bührerrä-der 9-36; Unibed-Pneurad-Front-Packer;Dosierwalze PöttingerLW, � 044 942 23 16

1-Achsdreiseitenkip-per Bürgi, 8 t, 4.1 m x 2.1m x 0.5 m + 0.50 m,Michelinbereifung,hydr. Bremsen, Zentr.Kipperstellung, Bord -wandfeder, Kornschie-ber ect., günstig� 079 422 30 55

Rundballenzange Alö,Unigrip 130, Euro 8 Fr. 1000; BodenfräseMaschio, Arbeitsbreite2.5 m, neue Messer Fr. 1500� 079 848 15 70

Quad Vierradtöff,Kymco MXU 250,Bremszange ersetzt,Farbe schwarz, km4500, Jg. 2006,Unfallfrei Fr. 4500� 079 848 15 70

StromgeneratorHonda, 220 V, 9.1 A, 2Stecker, Benzin,neuwertig, frisch abService, für nur Fr. 350� 079 275 50 14

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 54

Suite dela page 48

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Page 53: Revue UFA 07-08/2013

tions pour atteindre un degré d’uti-lisation élevé. Roger Bolt, profes-seur au Strickhof, a proposé d’en-graisser les veaux de vaches mèresde manière à ce qu’ils atteignent unpoids supérieur. Les coûts pour lesaliments complémentaires décou-lant d’un poids d’abattage supérieurde 50 kg et la charge de travail quecela implique seraient nettement in-férieurs au produit supplémentairegénéré, à savoir CHF 535. L’exploi-tation des Neidhart, qui abrite 30vaches mères charolaises génétique-ment sans cornes issues de géné-tique suédoise, a augmenté ses sur-faces écologiques et s’adapte ainsi àla nouvelle politique agricole. Enmatière de qualité et de perfor-mance, le niveau doit cependantrester le même, avec des accroisse-ment élevés à la clef.

permet de réduire la charge de tra-vail. Le hachage de la paille présenteplusieurs avantages: diminution desquantités nécessaires, meilleur pou-voir absorbant et matelas plus sec.Selon les tarifs Agroscope, les coûtsd’une pailleuse s’élèvent à CHF 40 à50.-/h (50 h/semaine). Ces ma-chines devraient donc être utiliséesen commun par plusieurs exploita-

Croissance et portées Les jeunes truies affichant desaccroissements journaliers élevésdonnent naissance à un plus grandnombre de porcelets lors de leurpremière mise-bas. Telle est la con-clusion d’une étude effectuée àl’Université de Giessen sur 3700 ani-maux. La comparaison a porté surdes jeunes truies affichant desaccroissements inférieurs et supé-rieurs à 618g. La différence en fa-veur des truies plus lourdes s’est éle-vée à 0.8 porcelet par portée.

Volailles recherchéesLe marché de la viande de volailleet des œufs suisses connaît uneévolu tion réjouissante. On recher-che des exploitations désireuses dese lancer dans ces productions. Lepotentiel est particulièrement im-portant pour de nouvelles exploita-tions bio (engraissement ou ponte).Intéressé(e)s? Contactez votre ser-vice technique UFA!.

légers à la naissance de rattraper leurretard de poids durant la phase d’éle-vage, selon une étude effectuée sur78 000 porcelets. Jusqu’à mainte-nant, on supposait que le poids à lanaissance influençait la performanceultérieure à hauteur de près de 30%.Mais les animaux qui apprennent àmanger tôt consomment plus defourrage après le sevrage.

Trier les porcelets?De nombreux spécialistes recom-mandent de trier les porcelets enfonction de leur taille après le sevra-ge. Selon une étude allemande, cet-te méthode n’est toutefois pas tou-jours un gage de succès. Le triagen’a pas eu d’effet positif sur l’agres-sivité et sur les accroissements.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 7-8 2013 53

Coccidiose sous-estimée?La coccidiose est souvent sous-esti-mée selon les conclusions d’uneétude de l’Université de Leipzig.Cette maladie est causée par des pa-rasites unicellulaires dans l’intestinet affecte surtout les animaux quiont entre six et douze mois. La coc-cidiose clinique se traduit par des di-arrhées. La variante subclinique, quise traduit par des acroissements jus-qu’à 12% inférieurs et une perted’appétit, est plus fréquente.

58% de cétose subclinique Jusqu’à 58% (en France) des vachessont affectées par des problèmesd’acétonémie, selon une étude eu-ropéenne. Souvent ce trouble méta-bolique ne se déclare pas par dessymptômes manifestes (subclini-que). Les animaux concernés sonttoutefois particulièrement sensiblesaux autres maladies et connaissentdes problèmes de fertilité.

Permettre le rattrapageLa distribution précoce d’alimentssecs (p.ex. UFA 302) bien adaptés àla ration permet aux porcelets trop

Journée consacrée aux vaches mères: paillage en commun?

Un bon matelas de paille est unecondition essentielle pour unebonne hygiène d’étable et favorisela santé des veaux, comme l’ontsouligné divers intervenants lors dela journée consacrée aux vachesmères sur l’exploitation Neidhart.L’utilisation de pailleuses adé-quates, qui peuvent également êtreutilisées pour distribuer le fourrage,

tation peuvent être assainies, rai-son pour laquelle elles rencontrentmoins de problèmes de piétin queles petites. Les éleveurs sondés ontrépondu que la principale mesurede prévention consistait en un pa-rage régulier des onglons. Les per-sonnes interrogées ont égalementrépondu qu’elles approuveraientun assainissement du piétin au ni-veau national. L’assainissement du piétin est

coordonné par le Service consul-tatif et sanitaire pour petits rumi-nants (SSPR) et débute par uncontrôle à l’automne. A cette oc-casion, les animaux malades sontséparés du reste du troupeau. Lathérapie consistant en des bainspour les onglons est suivie pard’autres contrôles et ce jusqu’à ceque l’exploitation en question soitdéclarée exempte de piétin. Ledéfi consiste à maintenir les mou-tons exempts de piétin et à leuréviter tout contact avec des trou-peaux malades.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les moutons partis en estivage re-viendront bientôt de l’alpage. Ou-tre de nombreux avantages (santé,utilisation du fourrage, etc.), la sai-son à l’alpage donne égalementlieu à des problèmes de piétin. Eneffet, 50 % des exploitations ayantconnu des problèmes ont estivésleurs animaux sur des alpages com-munautaires contre moins de 30 %sur des exploitations à l’année, se-lon un sondage effectué par la fac-tulté Vetsuisse à Berne. Le moutonà viande à tête brune est la race laplus affectée, le Nez noir étant lamoins touchée. Les grandes exploi-

Assainissement

Page 54: Revue UFA 07-08/2013

54 7-8 2013 · REVUE UFA

Müsler Treichel,neuwertig; Albertang-locke, sehr schöne guteWare, auf Anfrage auchnoch andere erhältlichab 18 Uhr� 079 275 50 14

Melkmaschine AlfaLaval VP18 mitChromstahlkessel, guterZustand, günstig, Preisauf Anfrage� 079 275 50 14

Industrie-Werkbank,massiv, mit Schubladeund Schraubstock,Platte 1.6 m x 0.8 m,Qualitätsprodukte Fr. 350� 079 275 50 14

Absauganlage Alfa-Laval Monovac mit 2 Aggregaten, hydrauli-scher Faltschieber;Selbstfanggitter für 16 Kuhplätze; Milch-zentrifuge Elecrem,neuwertig� 079 820 14 02

Vieh-Anhänger Alu,ges. Gewicht 2500 kg,Kombi-Türe hinten und2 Seitengatter, Türfeldervorn und hinten abMFK, wie neu� 079 857 80 09

Motorrad YamahaTDM 850, 54’500 km,Unfallfrei mit Griff -heizung, Steckdose,grosse Helmbox derMarke XS NP Fr.13’200, VP Fr. 2700;Subaru Impreza Turbo2.0 l, Kombi, Allradan-trieb, Jg. 1999, 190'000km, ab grossen ServiceFr. 8900� 078 744 30 32

Elektroschlepper, 24 V,Breite 6.48 cm, Länge18.30 cm, Jg. 2005,Anhängelast 2000 kg,12 km/h, geeignet fürFuttertransport Fr. 1900� 078 744 30 32

Heckschaufel; AutoCitroën C-Crosser,Diesel, ab MFK� 079 583 70 11

Fiat 450, mit Doppel-rad � 062 721 23 64 oder� 062 721 27 57

Motormäher BucherRekord 38, sehr guterZustand; Autoanhän-ger, Nutzlast 500 kg� 079 487 88 93

Futtermühle Neuero,guter Zustand, einsatz -bereit, 1.5 Kubik,Auffangbehälter Fr. 550� 079 280 12 91 oder� 062 871 74 31

Sämaschine Fiona, 3 mFahrgassenautom.,günstig� 076 564 42 83

Anhänger zu Motor -mäher Vorder + HinterLastwagenachse bereift� 052 336 15 10 oder� 079 353 45 24

Auto Subaru Forester2.5XT, Automat, grau,Jg. 05.2008, guterZustand� 055 245 18 34

Vierradtöff QuadKawasaki Lakoto 300,1350 km, top Zustand� 078 835 33 68

Aebi AM41 mit Mag1045, Band eingraser,betriebsbereit Fr. 4500� 078 835 33 68

Traktor Hürlimann TypH488 Turbo, Driveboh-rer, 90 PS, 5590 Std., Jg. 1990, neuwertigerMotor, erst 450 Std.,FZ./Fronhydraulik, topausgerüstet, gepflegtesFahrzeug Fr. 21'800� 052 657 36 18

Ballenlader Gilioli Fr. 400 abends� 032 614 15 67

Ladegerät TrumagALG80; AggregateSurge Melotte; Ferkel -automaten mit Wasser -

anschluss; Zaun -material, diverses� 034 493 34 18

Traktor IHC 383; RabeStriegel, 7.5 m;Namenstafeln� 041 910 28 45

ScheibenmäherPöttinger Alphmotion,Ausstattung Zusatzschwarz Schäuben mitFörderkegel� 079 454 33 42

LKW-Anhänger, 18 t,mit Alu Seitenläden,Innenmasse 6.5 m x2.46 m x 1.0 m, ideal fürPaloxentransport, EU-Bremsen, neueDeichsel, vorne neueBremsen, Reifen 70 %Fr. 5800� 079 331 02 94

KartoffelvollernterSamro, älteres ModellFr. 800; Kartoffelverle-semaschine Fr. 800� 071 888 23 06 oder� 076 348 10 91

Kreiselheuer Kuhn, 4 Kreisel; Rapidspezial, beide alt undgünstig� 052 317 18 01

Fendt 4 S, 2 Rad, 5800 h Fr. 6500;Heckkippschaufel Ott,2 m, neuwertig Fr. 1390� 079 235 49 62

Absauganlage Surgemit Chromstallleitung 2 Zoll für 30 Kühe;Milchplattenkühler;Siloabwurfschacht vonHuber Silo� 079 243 75 25

Dieselstapler Clark, 2.5 t mit TriplexmastenHubhöhe 4.1 m, grosseBereifung; Bau -kompressor ideal umErntemaschinen abzu -blasen� 079 243 75 25

Endeinheit vonBoumatic Absauganla-ge; Milchsammel -stücke Boumatic;Transponder Boumatic,rot; Rapsschere Zürn� 079 243 75 25

Holzbrüggiwagen mitSeitenladen zum untenöffnen� 079 243 75 25

Aufbaugrassä -maschine Vogel undNoot� 079 243 75 25

TelesokopverteilerWILD, demontiert, 25 m Teleskop, Freiamt� 079 787 06 20

Hasenstall, 6er, mitDach, 2 m hoch x 1.75 x75, Preis nachAbsprache� 041 610 27 86

TECHNIQUEAGRICOLErecherche

Klauenstand; Traktorbis Fr. 5000; Glockenund Treicheln; Amboss;Silokarren; Elektro-Silo-gabel Wigger, fürEntnahme im Hochsilo+ 079 575 25 52

Occ. Mähbalken zuScheibenmäher KuhnFC 243, als Ersatzteil daunser Balken gebrochenist, � 078 879 74 77

Spuranreisser, mecha -nisch oder hydraulischzu Sämaschine Nodet/Kuhn� 052 745 30 11

Abstreifer zu Einzel-kornsämaschine NodetMinigraines� 052 745 30 11

MF 135� 077 472 26 18

Gross- oder Kleinvieh-wage, verzinkt� 079 812 98 66

Motorsägenseilwinde;Viehhüternetzgerät ev.von Kuhtrainer� 077 409 64 92

Schneckenpumpe, füran Traktor ca. 60 m3,nur günstige Angebote� 079 676 34 50

Kratzbürste fürLaufstall� 033 673 20 01

Heuentnahmekran� 077 4148374

Haruwy-Grupper� 079 765 20 26

Transporter; Traktor,klein; Rapid Motor -mäher� 062 299 04 36

Frontgewichte fürHürlimann + Bührer� 062 299 14 30

Messerschleifapparatfür Busatis-Mähmesser� 052 745 30 11

Schlauchhaspel mit400 m bis 500 m, 75 mm Gühleschlauchund Verteiler� 078 745 85 68

Kleinballenförderband,leichte Ausführung� 078 910 87 39

Gummiförderband� 078 910 87 39

Schneeschild für 1-Achser, Breite min. 1.4 m/ max. 2 m, mechanischoder hydraulischverstellbar, nur mitStahlschneide, nichtGummileiste, evtl. mitAnfahrschutz, Federn� 079 459 83 06

Tandem 3-Seitenkip-per oder Einachs 3-Seitenkipper� 079 278 45 31

Reifen Michelin MX108 600 65 38 mit min.25 - 30 mm Profil� 079 299 45 69

Kälberiglus; Hütten,Raum Bern� 018 832 95 30

Remac Kreiseleggeoder nur Teile� 077 423 03 28

Tandem- oder Einachs -dreiseitenkipper� 079 278 45 31

Mofa, Sachs oder Puch-Sport, für Lehrling,Raum Ostschweiz� 079 245 25 02

Kratzbodenantrieb,hydraulisch, zu Agrar-Ladewagen� 079 246 86 53

Doppelräder fürReform Metrac 3003 S.,wenn möglichDoppelräder mitFlansch auf Bereifung29x13.50-15� 079 245 25 02

Traktorenpneu ca. 30 %420/70x24� 079 720 11 20

Occ. Spaltenbodenros-te, Model & Grösseunwichtig, für Laufhof-befestigung, Seeland &Umgebung� 079 399 21 16

Haruwy Grundrahmenund Stützräder� 077 492 51 10

Busatis Mähwerk,Anbau hinten� 077 492 51 10

SternhackgerätHaruwy� 079 765 20 26

RübenscharhackgerätHaruwy; Dammformer� 079 810 43 53

Glocken und Treicheln;Amboss; Käsekessi;Klauenstand, auchrenovationsbedürftiger� 079 575 25 52

Tandem 3-Seiten -kipper; Einachs 3-Seitenkipper� 079 278 45 31

Scheibenschaarsäh -maschine� 077 492 51 10

Futtermischwagenca. 14 m3, vollfunktionstüchtig undohne Mängel � 079 505 68 44

Gummimatten,occasion� 062 965 33 65

Siloballenzange an 3-Punkthydraulik� 079 483 60 90

Silofräse-Anlage,komplette Silofräse,Marke Stocker od.Huber für Maissilage,Silodurchmesser 3-3.5 m� 056 401 26 22

Absperrgitter, aus Holz� 078 629 68 69

Ladeaggregat, kom -plett, von Pöttinger -ladewagen Top 4, 5oder von andernpassenden Typen� 079 679 10 22

Traktor Deutz, D15,D25 oder D30, zumrestaurieren, Angebotebitte an� 079 458 65 13

Kreiselegge Remac,kann auch defekt sein,zum ausschlachten oderin Einzelteilen� 077 423 03 28

Schneefräse, Räum-breite ab 70 cm,eventuell mit Raupen,preisgünstig, bevorzugtwird Vorführ- oder

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 59

Suite dela page 52

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Page 55: Revue UFA 07-08/2013

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

PREMIUM

PREMIUMQUALITÉUFA

RABAIS PREMIUMUFA 505Aliment complémentaire pour pondeusesRabais Fr. 10.– / 100 kg

jusqu’au 24.08.2013

RABAIS PREMIUMUFA 855 CombiAliment complémentaire pour lapinsRabais Fr. 10.– / 100 kg

jusqu’au 24.08.2013

ACTUEL Céréales en compte marchandise UFAPour une meilleure valorisation

Annoncez vos lots maintenant!

Les progrès enregistrés par la pro-duction porcine suisse sont im-pressionnants. Les porcheries depointe produisent jusqu’à 30 por-celets par truie et par an. Dansl’engraissement, le gain de poidsquotidien peut aller jusqu’à1000g. Ce qui frappe, ce sont lesdifférences entre les porcheries. Dans le cadre du programme deproduction porcine UFA 2000,UFA et Anicom soutiennent effica-cement les producteurs intéressés.La réussite se fonde sur les élé-ments suivants:• large palette d’aliments et spé-

cialités éprouvées • essais sous conditions suisses, à

UFA-Bühl

OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 7-8 2013 55

• service conseil spécialisé en nu-trition

• réalisation conséquente de lapyramide d‘élevage

• génétique sûre grâce à une

haute intensité de testage enélevage de sélection

• promotion des achats externesde cochettes, en élevage demultiplication et en productionde porcelets (Primera)

• utilisation ciblée de verrats deproduits terminaux (Premo)

• instruments de gestion opti-maux: planificateur UFA2000,traitement des données d’abat-tage sur le site Internet d’Ani-com et mise en valeur de l’en-graissement porcin UFA

Aux dires des experts, la gestionfait le 80% de la réussite. Ceux qui participent au programme UFA2000 ont tout ce qu’il faut pour serapprocher du meilleur quart.

UFA 855 est un aliment énergé-tique composé de granulés et decéréales. Il complète parfaitementle foin, l’herbe (pauvre en trèfle),les carottes et les restes de lé-gumes nettoyés. Avec ses 11.8MJEDP, cet aliment Combi favoriseégalement une bonne «mise encondition» des animaux d’exposi-tion. Des additifs sélectionnés,dont le fenouil, sécurisent la santédes animaux.

Le fenouil contient des huilesessentielles composées d’anétholet de fenchone qui ont des pro-priétés médicinales. L’anétholdonne au fenouil son goût sucré.L’aliment dégage ainsi une odeur

agréable et appétible. Par ail-leurs, le fenouil a une action an-tispasmodique, apéritive et di-gestive. Ses effets bénéfiques surle tractus digestif viennent ren-forcer le système immunitaire dulapin. Les lapines produisent plusde lait lorsqu’elles mangent unaliment contenant du fenouil carce dernier stimule la lactation.

Dès cinq jours avant l’abattage(délai d’attente), il convient deremplacer UFA 855 Combi parUFA 858.

Abonnez-vous à notre news -letter! (www.ufa.ch > lapins)

Dans le meilleur quart – avec UFA 2000

L’idéal pour les rongeurs – UFA 855 Combi

Rabais PREMIUM Fr. 10.– / 100kg d‘UFA 855,

jusqu’au 24.8.2013, dans votre LANDI.

Utilisez la carte à points! Vous recevrez 1 sac gratuitd’aliment pour lapins, par

carte pleine.

Renseignez-vous auprès devotre spécialiste en production

porcine UFA!

Page 56: Revue UFA 07-08/2013

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Karl Heule, éleveur talentueux de che-vaux, s'implique beaucoup dans la réus-site de ses clients. Les détenteurs devaches laitières ne peuvent que bénéfi-cier de son expérience – 17 ans au Ser-vice technique UFA. Il veut offrir aux ex-ploitants des solutions simples etpraticables. D'un naturel ouvert, il en-

tretient de très bonnes relations avecsa clientèle. Son champ d'action

englobe l'Oberland zurichois,des régions de l'Unterland zu-richois et les environs de laLANDI Oberrheinthal.

Plusieurs piliers Le do-maine Sunnehof, à Boppel-sen, est très diversifié. Lecheptel de 35 vaches lai-tières, le verger fruitier, laculture des petits fruits et laboutique des produits de la

ferme constituent les princi-pales ressources de la famille. Hans-

Heinrich Albrecht apprécie cette diver-sité qui lui permet de répartir les risques

…Karl Heule, spécialiste des bovins laitiers

56 7-8 2013 · REVUE UFA

et d'éviter la monotonie. L'exploitationet ses différentes branches se sont conti-nûment développées au cours des deuxdernières décennies. En 1987, année aucours de laquelle la ferme a quitté lecentre du village, la production laitièrereprésentait le pilier le plus important.L'étable à stabulation entravée a étéagrandie en plusieurs étapes. Au-jourd'hui, elle dispose de 31 places. Lesvergers fruitiers et les champs de petitsfruits ont aussi pris peu à peu de l'am-pleur. «Les investissements doivent êtreréalistes et supportables, mais aussi ou-vrir des perspectives», souligne Hans-Heinrich. Le domaine a constammentévolué selon ce principe.

Lait par jour de vie Hans-Heinrichattache une grande importance aux ki-logrammes de lait par place vache. A sesyeux, la meilleure vache est celle quidonne quotidiennement 23kg de lait. Ilsouhaite donc maintenir sa productionde 9000kg et stabiliser les teneurs dulait, tout en visant une diminution desintervêlages. Les 31 places que compteson étable doivent être occupées pardes vaches en lactation pendant 365jours. Les vaches taries sont au pâturageen été, et détenues dans une grange

toute simple, en hiver. L'âge au premiervêlage se situe à 28 mois et doit êtretenu puisque les génisses sont élevéesen zone de montagne, après le sevrage,et que l'intensité de l'affouragement estlimitée. Hans-Heinrich organise sestâches à l'étable de manière à optimiserson efficacité.

Silos en commun avec le voisinL'efficacité est tout aussi cruciale auplan de l'utilisation des machines.S'agissant de l'affouragement, l'exploi-tant s'efforce de tirer une productivitémaximale de ses investissements calcu-lés au plus juste. Et il y parvient, commele démontre la solution pratiquée au do-maine Sunnehof. Le voisin dispose dedeux silos tranchées et Hans-Heinrichd'un silo tour pouvant contenir 240m3

d'ensilage de maïs et 180m3 d'ensilaged'herbe. Les deux exploitants formentun tandem bien rodé, en matière deconservation des fourrages. Lors de larécolte du maïs, les silos tranchées et lesilo tour sont remplis en alternance, afinde garantir un tassement idéal des silostranchées. Cette collaboration s'étend àl'affouragement. Les exploitants ontacheté un char mélangeur commun. Ilscomposent la ration en alternance.

Karl Heule, 9443 Widnau SG

Né le 17 septembre 1964

Famille marié à Theres, enfants Christian (24) etMichaela (21)

Parcours formation agricole suivie d'une maîtrise, ensuitetravail dans plusieurs exploitations, trayeur audomaine Neugut, à Landquart. Spécialiste del'affouragement au Service technique UFA Wil,depuis le 1er décembre 1996

Hobbies élevage des chevaux et sport d'attelage

Devise «contribuer à la réussite des agriculteurs avecun affouragement avantageux»

Proche de la ville mais dans un coin tranquille – la ferme Albrecht, à Boppelsen.

Bâtir sur plusieurs piliers

Page 57: Revue UFA 07-08/2013

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

REVUE UFA · 7-8 2013 57

Hans-Heinrich formule le mélange pen-dant six mois pour les deux exploita-tions, soit pour environ 65 vaches, mé-lange qui est déchargé sur lesexploitations. Les deux exploitants sontdonc responsables de leur ration mélan-gée pendant un semestre. Les six autresmois, l'affouragement prend nettementmoins de temps. Cette répartition per-met également de réduire les pics detravail puisque les deux fermes sontorientées différemment. Les investisse-ments prévus pour le parc des machinesseront aussi réalisés en commun. Hans-Heinrich souligne qu'une telle coopéra-tion ne peut fonctionner que si elle estempreinte de confiance et d'une cer-taine simplicité.

Adaptation de l'affouragementPour Hans-Heinrich, la confiance et labonne collaboration avec son voisin etavec Karl Heule sont les pierres angu-laires de la réussite dans l'affourage-ment des vaches laitières. Les deux ex-ploitants échangent régulièrement leurspoints de vue; ils discutent des résultats

des contrôles laitiers. En cas de pro-blèmes, ils demandent conseil à Karl quiles aide à trouver le plus rapidementpossible des solutions.

La boutique de la ferme La ma-jeure partie des produits vendus à laboutique de la ferme est cultivée surplace. On se procure le reste dans des

exploitations voisines. Le magasin estouvert tous les jours, sauf le jeudi et ledimanche. Elsbeth est responsable de lavente, Hans-Heinrich s'occupe des li-vraisons. On voit bien que tous deuxfont la paire. Leurs tâches sont claire-ment définies et chacun sait ce que cha-cun doit faire. Le domaine étant certesproche de la ville mais tout de même unpeu «perdu à la campagne», il a fallu dé-velopper une clientèle au fil des années.

«La plupart de nos visiteurs sont desclients fidèles, qui passent chaque se-maine», dit Elisabeth. «L'important estde vendre de la marchandise si possibleproduite ici, toujours fraîche et de sai-son. C'est ce que veulent nos clients»,précise encore Elsbeth. �

L’affouragement doit êtresimple mais efficace.

UFA 269 fertil plus tient ses pro-messes Hans-Heinrich a été renduattentif au produit UFA 269 fertil pluspar sa fille, l'hiver dernier, alors que sesvaches – inséminées au cours de cha-leurs normales – présentaient régulière-ment des retours d'œstrus après troissemaines. La fertilité a été considérable-ment améliorée grâce, entre autres, àUFA 269 fertil plus. Après son utilisa-tion, 12 vaches sur les 13 inséminéesont même été fécondées en premièreinsémination. «Je ne sais pas si ce résul-tat découle du seul fait d'avoir utiliséUFA 269; mais l'essentiel est que lesvaches ont été fécondées», estimeHans-Heinrich.

Vos avantages avec UFA 269:• Contient beaucoup d'acides gras

oméga-3, bénéfiques pour la forma-tion des follicules.

• Distribué pendant 20 jours dès ledébut des chaleurs, UFA 269 fertilplus fournit de l'énergie (flushing)qui a un effet positif sur les chaleurs.

• L'apport de bêtacarotène et la hauteminéralisation influencent aussi lafertilité.

Application: L'important est dedonner UFA 269 fertil plus (1kg paranimal et par jour) en complément àl'aliment de production, si l'on veutobtenir l'effet souhaité.

Exploitation

Albrecht Hans-Heinrich et Elsbeth,avec Janine (19), Kathrin (17), Andrea (16) et Michael (12)Sunnehof, 8113 Boppelsen

Surface: 31.9ha

Production végétale: 16.5ha prairieset pâtures, 4.1ha blé, 3.6ha colza, 3ha betteraves sucrières, 1.8ha maïsensilage, 1.1ha fruits, 1.3ha asperges,30a fraises, 20a framboises

Animaux: 35 vaches laitières (RH),veaux d'élevage jusqu'à 4 mois; ladescendance mâle est engraissée

Ration: ration mélangée (40% en si -lage de maïs et 60% ensilaged'herbe, complémentation protéiquevia UFA 159, composé minéral TMR1113, sel bétail et urée fourragère);distribution supplémentaire de foin/regain 2 fois par jour et pâture à mi-temps. Aliment de production UFA163 à la crèche, selon la production.

Production laitière: 9000kg parlactation, 4.1% de matières grasses et3.2% de protéines

Main-d'œuvre: le couple d'exploi-tants, 2 Portugais, 1 stagiaire pour 4 mois et des dépanneurs

Hans-Heinrich et Elsbeth Albrecht à Boppelsen

«Quand nous avons un problème

d’affouragement, Karls’efforce de trouver une solution idéale».

Page 58: Revue UFA 07-08/2013

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseillers UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

Peter et Dora Berger, St. Ursen (FR).

PREMIUMQUALITÉUFA

• sécurise l'alimentation grâce à uneexcellente hygiénisation.

On distribue l'aliment UFA 505 à vo-lonté. Quantité indicative: 80 à 90gpar animal/jour, ou deux tiers de la ra-tion quotidienne. Les poules reçoiventégalement 35 à 40g de mélange degrains UFA 506, par jour, de manière àgarantir un apport de fibres bienadapté aux besoins. Les grains permet-tent aussi aux animaux de s'occuperselon leur instinct.

Une alimentation conforme aux be-soins est un élément important de lagestion sanitaire des pondeuses. UFA505 offre de nombreux avantages. Cetaliment complémentaire éprouvé:• présente des concentrations éner-

gétique et protéique idéales,• est minéralisé et vitaminisé selon les

besoins des volailles,• ne dégage quasiment pas de pous-

sières,• est très homogène (pas de picorage

sélectif) et

distribué dès que les déjections se li-quéfient légèrement. «Ce produit àbase de bactéries lactiques est très ef-ficace contre la diarrhée Coli», affirmePeter Berger.

UFA-Antifex inhibe les germes pa-thogènes et favorise la proliférationdes bactéries souhaitables; il est natu-rellement bénéfique pour la santé desanimaux.

pondeuses se portent comme uncharme, dès leur arrivée. Les poulettesqui font une impression douteuse re-çoivent de l'UFA-Antifex qui stimuleleur appétit. Environ 0.5g par animalet par jour pendant six jours (à deuxreprises). «Les poules installées der-nièrement ont à nouveau bien meil-leure mine», se réjouit le couple d'ex-ploitants. UFA-Antifex est aussi

Aliments sans sojaUFA soutient la réussite de laproduction animale suisse etoffre un vaste assortiment d'ali -ments sans soja. Les alimentsUFA exempts de soja sont dési -gnés par l'extension «-4» (saufles mélanges de céréales):

• Aliment d'élevage: UFA 116-4

• Aliments de production:UFA 143-4/243-4, 242-4,272-4 Bio

• Mélanges de céréales: UFA145/145 F/245, 275-4 Bio

• Concentré protéique: UFA 249-4

Nouveautés HYPONA HYPONA a lancé trois spéciali -tés destinées aux chevaux:

• HYPONA Iso (électrolytes)compense les pertes deminéraux consécutives à uneforte transpiration ou à ladiarrhée, et stimule le réflexede succion chez les poulains(distribué via l'eau d'abreuve-ment ou les aliments).

• HYPONA Herba-Plus est unmélange de plantes sélection-nées qui favorisent un méta -bolisme efficace et une bonnerespiration.

• Le composé minéralHYPONA Easy contient dumagnésium et du trypto-phane. Il est spécialementformulé pour les animauxagités et nerveux.

Combattre naturellement les bactéries Coli

Il est temps de remplir les stocks – UFA 505 est en action

«Quand nos poules vont bien, nous al-lons mieux aussi», constate Dora Ber-ger. Avant la production laitière (24vaches) et la production de semencesde pommes de terre, la productiond'œufs est la première ressource del'exploitation Berger qui compte ac-tuellement 30ha.

Peter et Dora Berger ne ménagentpas leur peine pour que leurs 6400

58 7-8 2013 · REVUE UFA

UFA 505 – dès maintenant disponible dans votre

LANDI avec un rabais PREMIUM de Fr. 10.–/100 kg

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

Page 59: Revue UFA 07-08/2013

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA. Secteurs

REVUE UFA · 7-8 2013 59

Neuwertigefräse� 079 625 82 92

Maishäcksler 1-reihig,Pöttinger� 079 641 80 49

Hängesäcke zuVorkeimgestell Möriund Brunner� 078 818 33 51

Kartoffeldämpfer, 30-100 l Inhalt,Holzfeuerung� 032 351 23 58

Obstharassen ausHolz; Pferdekumet;Pferdeeggen; 3 Pneu -wagen Körnerdicht mit Gestüg und Be -leuchtung 4-5 t Inhalt;Wagen, antik, eisen -bereift, sehr gut erhal -ten, � 032 351 23 58

Ford 2000, 3000,4000, 7600� 079 717 62 19

Kartoffelsortier -maschine, Kunz oderSamro� 0049 7734 6889

PE Jaucheschlauch, ca. 300 m� 077 440 36 91

Pickup für Dosiergerätca 2.20m� 079 754 15 07

Gelenkhalsramenvon Kolb� 071 411 10 72

Jaucheverteiler fürDreipunktanbau, bitte

alles anbieten� 079 374 32 48

Tandem 3-Seitenkip-per oder Einachs 3-Seitenkipper� 079 278 45 31

Bagger Anhänger,occasion, 2-Achsig oder Tandem, Nutzlastmin. 8-10 t� 079 219 85 85

Schwadscheiben zuFrontscheibenmähwerk,Pöttinger Cat 260 Alpin� 079 487 30 79

Cambridgewalze breite1.20 m bis 2.5 m� 079 673 58 66

Welger Frontmähwerkzu Reform 3003, 1.90 cm Breit � 079 245 25 02

Feldspritze FischerAgristar mit 600 oder800 l Inhalt� 079 243 75 25

TECHNIQUEAGRICOLEà donner

LKW-Pneus, mit Betongefüllt, ca. 300 kg� 079 366 31 55

Baucontainer 5.00 x2.80 x 2.40 Strom-Wasser, Klima; WC-Anhänger� 079 661 70 50

Transportleitung fürBewässerung, Rohre 88mm Ø, Stahl verzinkt,120 Laufmeter� 052 317 13 16

2 Pneu MichelinXM108, Grösse6.50.65.42, gerillt fürTraktorpulling� 079 652 32 21

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 80

Suite dela page 54

TECHNIQUEAGRICOLErecherche

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

www.umatec.ch2942 Alle � 058 434 04 102800 Delémont � 058 434 04 201564 Domdidier � 026 675 21 411470 Estavayer-le-Lac � 026 663 93 703360 Herzogenbuchsee � 058 434 04 501733 Treyvaux � 026 413 17 443052 Zollikofen � 058 434 07 90

BURGMERGeflü�gelzucht AG8570 Weinfelden� 071 622 15 22, www.burgmer-ag.ch

Die Entstörung von

Wasseradern und Erdstrahlenwie auch die Wasserbelebung für Ihre Gesundheit:

Vitaltron · Huobstrasse 15 · CH-8808 Pfäffikon SZ� 055 420 34 74 oder 079 436 36 04 · www.vitaltron.ch

METRABOL

026 913 79 84www.lgc-sa.ch

ONLINESHOP

8207 Schaffhausen� 052 631 19 00www.gvs-agrar.ch

www.cbt.ch 061 981 25 33

EDV-Komplettlösungenfür Produktion und Handel

SC

HN

EID

ER

SCHNEIDER LANDMASCHINEN 9548 MATZINGEN

BeratungVerkaufServiceReparaturen

Eugen-Kolb-Entmistungsanlagen

Telefon 052 376 16 95www.schneider-landmaschinen.ch

grosses Ersatzteillager

AG

HAYLAGE

www.fourrages.ch

Fourrage de qualité suisse, pour des chevaux qui aiment respirer librement

Infoline gratuite 0800 808 850

INFORMATIQUE

CONSTRUCTION

INSTALLATIONS D’ÉTABLES

ANIMAUXMACHINES

ALIMENTS

TRAITEVous voulez tout savoirdes dernières actuali-tés? Alors consultez lesAgro-News à l'adresse:www.ufarevue.ch

Bourse aux annoncesde la Revue UFA.Comnuniquez-nousvotre annonce par tél.au (058 433 65 20), fax(058 433 65 35) [email protected]

www.revueufa.ch

Bolus après-velage

Page 60: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

Martin Kaske

60 7-8 2013 · REVUE UFA

Il existe certes une corrélation sta-tistique entre le niveau de la pro-duction laitière et le risque de dé-velopper diverses maladies. Mais

simultanément, sur de nombreuses ex-ploitations affichant des performancestrès élevées, la santé est bonne.

Ces exploitations ont optimisé lacomposition de la ration, la techniqued’affouragement, le système de déten-tion, les processus de traite et les me-sures de prévention – surtout en matièrede mammites, de maladies des onglonset de fièvre vitulaire – dans une mesure

telle, que les animaux affichent un ex-cellent statut sanitaire malgré les risquesaccrus liés à une production laitière éle-vée. La détention aujourd’hui prédomi-nante en stabulation libre, axée sur lesprincipes du «confort de la vache»,constitue un progrès décisif par rapportà la détention en stabulation entravée.D’autres améliorations sont possibles.

L’éleveur fait la différence Ladifférence entre les exploitations lai-tières situées en dessous et au-dessus dela moyenne tient moins à la perfor-mance laitière du troupeau qu’aux com-

pétences du chef d’exploitation. Au vude la variance considérable entre les ex-ploitations laitières du point de vue dela performance du troupeau, de la santédes animaux et de la fertilité, il est utilede prendre en considération des indica-teurs qui permettent une comparaisoninter-exploitations.

Chiffres-clé de la production• La performance laitière moyenne dutroupeau n’est pas un indicateur uti-lisable pour la santé des animaux.

• Les frais vétérinaires – exprimés encentimes par litre de lait livré – nesont également guère appropriéspour apprécier la santé des animaux.De nombreuses exploitations inves-tissent considérablement et avec suc-cès dans les mesures de prévention.Dans ce cas, les frais vétérinaires éle-vés sont l’expression d’une trèsbonne santé des animaux.

• Rendement par jour de vie: la pro-duction laitière d’une vache par jourde vie est beaucoup plus parlante.Pour les vaches Holstein, dans bonnombre de pays, 15kg de lait par jourde vie sont une condition préalable àun résultat d’exploitation positif entenant compte des coûts complets.

• La qualité du lait est un paramètreparticulièrement important. On peutl’apprécier sur la base de la numéra-tion cellulaire du lait commercialiséou de la différence entre la quantitéde lait produite (données du contrôlelaitier) et la quantité livrée.

• Avec les mammites, la fertilité est lacause d’élimination la plus fréquente.Elle influence donc grandement ladurée d’utilisation relativement faibledes vaches. Un intervêlage court est

LA PERFORMANCE PAR LACTATION DES VACHES LAITIÈRES a fortement augmenté au cours des dernières décennies grâce aux efforts des éleveurs. Parallèlement,de nombreuses voix déplorent que les maladies liées à la production, comme les mammitesou les cétoses, augmentent. Cela peut être valable pour l’ensemble de la popula tion,mais à l’échelle des exploitations individuelles, rien ne permet de le prouver.

Chiffres-clé en santé animale

Tableau: Exemples de chiffres-clé pour la comparaison des troupeauxParamètre Définition Valeur cible Niveau d’alarme

Efficacité Rendement par jour de vie Lait produit par jour de vie [kg] > 15Âge au premier vêlage 23– 26 mois

Santé de la mamelleNumération cellulairedu lait commercialisé SCC par ml de lait < 100.000 > 200.000Pourcentage de vaches avec des maladies Pourcentage de vaches avec nombre de cellules > 250.000 < 20 % > 30 %de la mamelle

FertilitéIntervêlage Intervalle entre Holstein: < 395 jours

deux vêlages Fleckvieh, Brune: < 385 joursIndice d‘insémination Nombre d’inséminations < 1.6 > 1.9Génisses /Vaches par animal portant

Taux d’élimination Pourcentage de vaches éliminées ou devant l‘être forcée chaque année en raison de maladies et d’infertilité < 20 % > 30 %

Taux de maladie Pourcentage d’animaux tombant malades durant une lactationFièvre vitulaire /parésie < 5 % > 10 %Déplacement de caillette à gauche < 1 % > 2 %Métrite < 5 % > 15 %Nombre de vaches boiteuses < 5 % > 15 %

Veaux Morts à la naissance Pourcentage de veaux mort-nés après une durée de gestation de

> 260 jours ou morts au cours des 24 premières heures de vie < 5 % > 10 %Pertes d’élevage Pourcentage de tous les veaux morts durant l‘élevage < 2 % > 8 %

Page 61: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 61

PRODUCTION ANIMALE

Indicateurs mesurés

Valeursd’alarme

Valeurscibles

Moyenne arithmétique Les valeurs indicatives de ces exploitations signalent le besoin d’un suivi vétérinaire de troupeau ciblé

Les valeurs indicatives de cesexploitations signalent laprobabilité élevée de déficits en matière de protection desanimaux. N

ombr

e de

trou

peau

x

Des optimisationss’avèrent nécessaires,non seulement pouratteindre des perfor-mances élevées parlactation, mais égale -ment pour rallonger ladurée d’utilisationactuellement restreintedes vaches. Photo: agrarfoto.com

de surcroît économiquement intéres-sant lorsque les revenus générés parla vente de veaux sont élevés.

Réformes et remonte Des tauxde réforme élevés (30–50%) sont sou-vent considérés comme des signauxd’alarme indiquant une sollicitation ex-cessive des vaches laitières et mis en re-lation avec une performance à vie insa-tisfaisante. Ces chiffres doivent toutefoisêtre considérés avec circonspection:certaines exploitations qui réussissentvendent beaucoup de bétail d’élevageou opèrent une sélection très sévère.Malgré des taux de réforme élevés, lasanté des animaux peut ainsi être supé-rieure à la moyenne. Cependant, lorsque le taux d’élimina-

tion forcée (éliminations pour cause demaladies et/ou d’accidents) est élevé, ilest extrêmement difficile d’avoir uneproduction laitière rentable et conformeaux besoins des animaux. En règle gé-nérale, dans ces cas-là, cela est dû à desmaladies liées à la production, c’est-à-

dire corrélées directement ou indirecte-ment à une production laitière élevée.

Note d’état corporel Le relevésystématique de la note d’état corporelest un bon instrument pour apprécier lasanté des animaux. Un pourcentageélevé d’animaux amaigris (BCS <2.5)et/ou trop gras (BCS >4.0) est synonymed’erreurs dans la gestion du troupeau oude maladies fréquentes (p.ex. paratu-berculose).

Des valeurs cibles? Des étudesépidémiologiques ont permis de propo-ser des valeurs cibles pour la fréquencede différentes maladies. Pour ce faire,on est parti de la réflexion que mêmesur une exploitation avec une gestionparfaite, il arrive que des animaux tom-bent malades de temps à autre. Malgréune optimisation des mesures préven-tives, il est impossible d’avoir un taux demaladie nul. Cela étant, certains taux demaladie mettent en évidence des défi-ciences patentes dans la détention,

l’affouragement et l’hygiène (niveaud’alarme), qui appellent à prendre desmesures.

Définition et nombre minimumPour que les fréquences relevées soientcomparables, il est nécessaire de définirles maladies d’une façon unitaire. Ainsi,une mammite clinique est définiecomme une altération notoire du lait(pus, flocons de fibrine), pouvant êtreaccompagnée ou non de troubles del’état général (fièvre, diminution de l’in-gestion). Beaucoup d’agriculteurs défi-nissent une rétention placentairecomme un placenta mettant plus dedouze heures à être expulsé, alors quepour d’autres, un délai de 24 heures estconsidéré comme normal. Le recours à des valeurs cibles n’est

judicieux et applicable que si le trou-peau comprend un nombre minimumd’animaux (plus de 30 vaches environ),pour que les résultats soient stastique-ment valables.

Constatations sans diagnosticD’un point de vue vétérinaire, le faitque, de plus en plus fréquemment, onne documente que ce que l’on constate(p.ex. parésie, mammite, boiterie) sansposer de diagnostic (p.ex. fièvre vitu-laire hypocalcémique, mammite sep-tique phlegmoneuse, dermatite digitée)s’avère problématique. Un pourcentageaccru d’animaux boiteux dans un trou-peau doit certes toujours être considérécomme important du point de vue de laprotection des animaux, mais une ré-duction de ce pourcentage implique desmesures stratégiques différentes suivantles causes (p. ex. cas fréquents de mala-dies infectieuses comme la dermatite di-gitée par opposition à un problème detroupeau avec des boiteries d’originenon infectieuses causées par une four-bure chronique des onglons). �

Graphique: Fréquence des troubles en tant qu’instrument d’analyseLes valeurs indicatives de ces exploitations signalent le besoin d’un suivi vétérinaire de troupeau ciblé.

Auteur Martin Kaske, Apl. Prof. Drmed. vet. Vétérinaire spécialisé enphysiologie et production bovine, dipl.ECBHM; spécialisations: médecine detroupeau, santé des veaux, physiologiedu métabolisme; Service sanitaire bovin,Agridea, 8315 Lindau

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Page 62: Revue UFA 07-08/2013

www.profi-lait.ch

MichaelSutter

BeatReidy

Perte de CHF 13000.–Les post-échauffements peuvent entraîner des pertes importantes,comme le démontrent les analyses basées sur les résultats Grufko(programme servant à calculer les coûts de production des fourrages debase). A titre d’exemple, une exploitation de 30 vaches laitièresaffouragées à hauteur de 25% de pâture, 25% d’ensilage d’herbe et50% de foin de séchoir a été prise en considération. Les coûts généréspar le supplément de perte de 15% de MS due aux post-échauffementss’élèvent à CHF 13000.– Ces coûts se composent des coûts du fourragede base pour la ration annuelle (CHF 39.–/dt MS, basés sur les résultatsGrufko) et les quantités de MS supplémentaire nécessaires, soit 15%. Il s’agit là naturellement de coûts calculés qui ne grèvent pas directe-ment le compte d’entreprise. L’exemple démontre l’importance d’uneconservation de fourrage pauvre en pertes.

Le coût réel des pertes de conservation

L’agrandissement des exploitationsse traduit bien souvent par l’affou-ragement d’ensilage à l’année dansle cadre d’une ration mélangée. Ce

mode d’affouragement peut être parfai-tement judicieux du point de vue de larationalisation du travail. La productiond’ensilage permet en effet une récolteet un stockage rationnels des fourragesde base. Avec l’ensilage, les travaux deschamps peuvent par ailleurs être délé-gués à des entrepreneurs agricoles, demanière à éviter au maximum lespointes de travail. La stratégie de l’ensi-lage à l’année a des avantages en termesde technique d’affouragement et de sat-bilité des teneurs, mais elle a égalementson prix.

La pâture et le maïs sont lesfourrages les meilleur marchéLe graphique présente les résultats desrelevés Grufko (programme servant àcalculer les coûts de production desfourrages de base) pour les années 2010à 2012. Ces résultats portent sur 133 ex-ploitations (65% en zone de plaine,15% en zone des collines et 20% enmontagne). Parmi les fourrages conser-vés, c’est l’ensilage de maïs qui s’avèreêtre le moins coûteux avec environCHF33.–/dt MS. Aller à l’herbe revientapproximativement au même prix, maisce calcul ne tient pas compte des te-neurs. Selon la ration et les quantités af-fouragées, l’ensilage de maïs impliqueencore des coûts des coûts supplémen-taires, pour équilibrer la ration en pro-téine. Les différences de coûts entrel’ensilage d’herbe, le foin de séchoir etle foin séché au sol sont faibles (auxalentours de CHF 45.–/dt (MS).En ce qui concerne les fourrages af-

fouragés à l’état frais, c’est la pâture(CHF 16.–/dt MS), suivie du maïs en vertet de l’herbe fauchée en vert qui affi-chent les coûts les plus faibles. A notertoutefois que la pâture ne peut se pra-tiquer que durant la période de végéta-tion et qu’elle doit souvent être combi-née avec un procédé de conservationonéreux. En ce qui concerne les four-rages de base, le facteur de coût le plusimportant est à attribuer aux machines,suivi des coûts du travail effectué enpropre. En production laitière, les coûtsdu fourrage et d’affouragement repré-sentent entre 30 et 40% des coûts deproduction. Après les coûts du travail,les coûts du fourrage et d’affourage-ment sont ainsi le second poste de coûtle plus important en production laitière.

Jusqu’à 30% de perte suite auxpost-échauffements La conserva-tion engendre systématiquement despertes. En ce qui concerne les ensilages,ce sont surtout les pertes de stockage(jus de fermentation, pertes de fermen-tation et post-échauffements) quijouent un rôle. Pour les fourrages secs,ce sont les pertes au champ (par respi-ration et émiettement) qui sont les plusimportantes. En moyenne le processusde conservation conduit inévitablementà la perte de 15 à 20% de MS, indépen-damment du procédé. A cela s’ajoutentencore les pertes qualitatives, soit lespertes en MJ NEL et/ou matière azotée. En ce qui concerne la production

d’ensilages, ce sont surtout les post-échauffements qui sont notables(jusqu’à 30% de la MS). Selon le rapportFAT 751 «Ensilages d’herbe dans les silostranchées suisses – un état des lieux»,près du tiers des ensilages d’herbestockés ainsi affichent une qualité insuf-fisante. L’exemple de calcul présentédans l’encadré mentionne les coûts dé-coulant des post-fermentations.

Affouragement d’ensilage à l’an-née avec une stratégie claireComme mentionné en préambule, lesexploitations suisses sont contraintes deconserver des fourrages de base. La pro-portion des fourrages de base au sein dela ration est toutefois du ressort du chefd’exploitation. Les exploitations qui af-fouragent de l’ensilage toute l’année doi-vent être conscientes qu’elles perdententre 15 et 20% de MS dans le cadre duprocessus de conservation. Une ration debase composée de 40% d’ensilaged’herbe et de maïs ainsi que de 20% defoin implique ainsi un surcoût de CHF

LES FOURRAGES CONSERVÉS sont toujours plus onéreux que les fourrages frais.En Suisse, il est néanmoins indispensable de conserver le fourrage. Suivant les régions,40 à 50% doit être conservé, d’où l’importance d’observer certaines règles.

62 7-8 2013 · REVUE UFA

Tableau: Pertes de conservationPost-échauffements

sans avecVaches laitières Nombre 30 30Consommation annuelle/vache dt MS 58 58Coûts de la ration annuelle Fr. / dt MS 39 39Consommation annuelle troupeau dt MS 1740 1740Pertes de conservation % 15 30Besoins supplémentaires en MS dus aux pertes par post-échauffements dt MS – 333Coûts des besoinssupplémentaires en MS Fr. 13000.–

Page 63: Revue UFA 07-08/2013

PROFILAIT

100

80

60

40

20

0

1622

31 3343 47 45 45 46

PRODUCTION ANIMALE

10.– dt/MS par rapport à une ration avec50% de pâture ainsi que 25% de foin deséchoir et 25% d’ensilage d’herbe. A no-ter que la teneur en énergie de telles ra-tions est comparable (MJ NEL par kgMS), contrairement à la teneur en PAI.

Conclusion Les fourrages conservésissus des prairies engendrent des coûtsassez similaires. L’ensilage de maïs re-vient environ CHF 10.–/dt MS meilleur

marché que la conservation des her-bages. Il est d’autant plus important deminimiser les pertes qualitatives etquantitatives. Le système choisi doit êtreintégré à la stratégie interne de manièreà ce que la mécanisation, les processusde travail et les quantités reprises soientadaptées au système. C’est à cette seulecondition qu’il sera possible de disposerd’une conservation de fourrage avanta-geuse et pauvre en pertes. �

REVUE UFA · 7-8 2013 63

En plus des pertes par émiettement, ce sont surtout les pertes par d’éventuellespost-fermentations qui sont conséquentes. Photo: agrarfoto.com

■ travaux par tiers■ propre travail■ location de machines■ coûts de mécanisation■ coûts d’entreposage■ charges spécifiques

Pâture Maïs en Herbe Ensilage Betteraves Foin Foin Ensilage Balles d’herbevert en vert de maïs fourragères ventilé au sol herbe (silo) (ensilage)

Fr. p

ar dt d

e matière sèche

Graphique: Coûts du fourrage de base par dt MS jusqu’à la crècheDépouillement des données Grufko 2010 à 2012

Auteurs Michael Sutter, Assistant à laHaute école des sciences agronomiques,forestières et alimentaires (HAFL), 3052 Zollikofen, www.hafl.bfh.ch

Grufko Le programme «Grufko»(http://grufko.hafl.bfh.ch) sert à calculerles coûts de production du fourrage debase au niveau de l’exploitationindividuelle. Les coûts de productionintègrent tous les coûts, donc égalementceux du travail effectué en propre.

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Page 64: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

ChristophMeierhans

64 7-8 2013 · REVUE UFA

ChristianFelzen

Foin et regain de la récolte2013Pour le foin/regain également, il s’agit deréserver vos commandes suffisammenttôt chez votre LANDI. Le foin et le regainsont disponibles en petites bottes, ballescarrées ou balles rondes pour les animauxsuivants: vaches laitières, taries etallaitantes, génisses, petit bétail etchevaux.

Infoline gratuite: 0800 808 850, www.landi.ch, www.fourrages.ch

Tableau 1: Formats de balles de paillesDescriptif Dimensions L x larg x H 1) Poids 2)

Grosses balles carrées 240 x 120 x 90 cm env. 450kgGrosses balles rondes 150cm env. 200kgPetites bottes compressées 80/100/120 x 40 x 30cm env. 28kg(En cas de besoin, les grosses balles peuvent être pressées en petites bottes. Ces dernièressubissent une compression plus élevée et sont donc plus lourdes; la paille est alors pluscourte. Les petites balles pressées au champs peuvent être offertes sur demande.)Paquets Comme les grosses balles carrées(12–16 balles compressées à partir d’une grande balle peuvent être liées ensembles pour enformer une grande, ce qui permettra de les charger à la machine.)1) Formats les plus fréquents. Autres formats sur demande.2) Les poids des balles peuvent varier selon le taux de compression.

Les systèmes de stabulation utili-sant de la paille sont respectueuxdes animaux et hygiéniques. C’estpourquoi, les besoins en paille ont

augmenté ces dernières années. Vu quela Politique agricole 2014/17 prévoitune augmentation des contributionsSRPA et SST, de nombreuses étables se-ront transformées d’ici le 1er septem-bre, ce qui accroît encore l’importancede la paille. Il vaut donc la peine decommander les produits de litière asseztôt, ce qui garanti que la marchandisesouhaitée soit livrée au bon moment.

Paille longue... Pour la litière, lapaille de blé est particulièrement appré-ciée en raison de sa forte capacité d’ab-sorption. La paille d’orge est principale-ment utilisée dans l’affouragement oucomme litière chez les bovins. Chez leschevaux et les porcs, les barbes d’orgepeuvent irriter les voies respiratoires.

... ou pellets? Les pellets de pailleconstituent une alternative intéressantecar elles sont pratiquement exemptesde poussière et elles nécessitent moinsde place pour le stockage. Les pellets

«Anipelli» sont particulièrement bienadaptées pour les chevaux souffrantd’allergie à la poussière et de bronchitechronique. Ils sont composés à 100%de paille, ne contiennent aucuns agentsliants, ni additifs et permettent d’éco-nomiser jusqu’à deux tiers de volume defumier par rapport à de la paille entière.

L’hygiène doit être bonne Moi-sissures, levures, mycotoxines – les exi-gences relatives à l’hygiène ont aug-menté. Avec de la paille sèche et debonne qualité, le risque de contamina-tion est faible. Par ailleurs, la charge engermes peut être réduite par un ha-chage. Pour procéder à une analyse depaille fiable, il faut que l’échantillon-nage soit représentatif, ce qui n’est pastoujours facile dans la pratique.

Contrôle au déchargement Lorsde la livraison, les produits à base depaille devraient être contrôlés avant etpendant le déchargement. Il est impor-tant de considérer l’intégralité de la li-vraison et d’ouvrir au hasard une ou plu-sieurs balles. Voici les points auxquels ilfaut veiller:

• Humidité: le mieux est de recourir àun appareil de mesure; à défaut, sen-tir au moins avec la main.

• Odeur: La marchandise ne doit en au-cun cas sentir le renfermé ou le moisi.

• Propreté: Certains emplacementspeuvent être souillés, il est impératifsde les mettre de côté.

• Couleur: Importance souvent suresti-mée. Mieux vaut que la couleur soitun peu plus foncée mais que la paillesoit sèche avec une bonne odeur!

• Poids: Le chauffeur doit remettre desdocuments de livraison corrects avecdes bulletins de pesage sous formeimprimée ou manuscrite. Lorsque lesclients veulent vérifier le poids duchargement, le véhicule peut êtrepesé à charge et à vide sur un poidspublic officiel. Des pesages ultérieurs

LA PAILLE EST RECHERCHÉE et de nombreux indices indiquent que la demande va continuer à augmenter ces prochains temps. Il est donc important de commander lesproduits à base de paille suffisamment tôt. En contrôlant la paille à la livraison et en utili-sant de la paille propre et sèche, on diminue les dangers des mycotoxines. Il est possibled’économiser des surfaces de stockage et du fumier en recourant aux pellets de paille.

Des besoins en augmentation

Page 65: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 65

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs ChristophMeierhans et ChristianFelzen, Commerce depaille et de foin, fenacoFourrages grossiers,3001 Berne.

A l’adresse www.fourrages.ch, voustrouverez l’assortimentcomplet de fenacoFourrages grossiers pro -posé dans les LANDI.Infoline gratuite: 0800 808 850

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

A côte de la paille longue, on peut aussi retrouver de la paille hachée. Pour hacher la paille onpeut retrouver, comme dans cette image, des hacheurs avec 12 ou 24 couteaux.

de quelques balles ou de lots partielsne permettent pas de réclamer descorrections du poids du chargement.

Une fois la paille déchargée, selon lesusages commerciaux, elle est considéréecomme acceptée et seuls les défauts ca-chés peuvent encore faire l’objet de ré-clamations. Il s’agit uniquement des dé-fauts qui n’auraient pas pu être détectésni par un contrôle soigneux de l’exté-rieur, ni par un échantillonnage de l’in-térieur des balles. �

Une paille de bonnequalité – un facteurimportant pour réussiren production animale.

Livraisons de paille et defourrages secsCelui qui commande de la paille ou dufoin chez LANDI/fenaco fourrages, peutêtre livré comme suit:• Camion avec remorque: env. 20 t• Remorque: env. 10 t• Camion sans remorque: env. 10 t• Les livraisons de balles rondes (plus de

volumes – moins de pois) sonttoujours stabilisées avec 2– 4 grossesballes carrées.

Les possibilités d’accès (y comprisautorisations éventuelles) et dedéchargement doivent impérativementêtre assurées sur place (domicile).

Tableau 2: Produits à base de paille et domaines d’utilisation

Paille normale Blé � � � � � �

Orge � � �

Paille hachée Blé � � � �

(au moyen de 12 à 24 couteaux Orge � �installés dans la presse)Paille hachée au champ (hacheuse � � � � �se trouvant à l’avant de la presse)Paille hachée (paille normale hachée en brins courts dans � � � � �une installation industrielle et partiellement dépoussiérée)Cubes de paille (paille broyée et comprimée en cubes) � � �

Agrégats de paille (cubes déstructurés) � � �

Logu

ette

s,Co

uche

pro

f.,

Cana

lav

ec g

rille

s

Veau

d’e

n-gr

aiss

emen

t

Porc

s

Chev

aux

Vola

illn

Paill

e po

ur

l’affo

urag

emen

t

Frai

ses

Aven

ture

sur

la

pai

lle

Page 66: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

Ueli Wolleb

GÉNÉTIQUE

66 7-8 2013 · REVUE UFA

18

17

16

15

14

13

12

11

10

1000

900

800

700

600

500

400

300

200

100

0

Ophilia

Kenia

Rosita

Louise

Thea

Evita

Elvira

Doris

Fränzi

Begonia

Orlanda

Anna

Olga

Gisela

Sabrina

Bea

Sarina

Joba

■ kg LCE/kg poids corporel ■ Økg poids corporel ■ Linéaire (Økg poids corporel) ■ Linéare (kg LCE/poids corporel)

Gisela: 10 500 kg LCE, 651 kg poids corporel,16.1 kg LCE par kg PC

Kenia: 10125kg LCE, 834kg poids corporel,12.1kg LCE par par kg PC

kg d

e po

ids

corp

orel

kg d

e la

it co

rrig

é po

ur l

‘éne

rgie

(LCE

)

Le lait corrigé pour l’éner-gie (LCE ou ECM en an-glais) en fonction dupoids corporel (kg PC)

ou de la consommation defourrage (kg MS) fait partiedes critères déterminant leniveau d’efficacité d’unevache laitière.

PAR RAPPORT À SON POIDS CORPOREL une vache efficace doit pouvoir consommer beaucoup de fourrage. Pour une bonne mise en valeur du fourrage qu’elleingère, une telle vache doit bénéficier d’un métabolisme stable avec de faiblesfluctuations de poids à la clé. Les vaches affichant un extérieur correspondant à cescritères et une bonne persistance répondent à cette exigence.

A quoi ressemble une vache efficace?

Graphique: Vaches du centre agricole de Liebegg en comparaison

Pour le potentiel d’ingestion de fourrage, laprofondeur des flancs et la longueur du dos jouentun rôle tout aussi important qu’un format adapté.

Page 67: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 67

PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

Auteur Ueli Wolleb, Centre agricolede Liebegg, 5722 Gränichenwww.liebegg.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Paille

www.fourrages.ch

amw.

ch

GO

F 4.

8| 1

3

Une bonne litière grâce à notre paille

· Paille de blé | paille d’orge · Paille hachée au champ · Paille coupée · Paille hachée · ANIPELLI® · Oekostreu

PELLETS· Pellets de paille

à usage fourrager

Infoline gratuite 0800 808 850

Produits fourragers

Est-ce quetu veux toujoursêtre à la page?

Alors viens cliquer surAgro-News!Les Agro-News du sitewww.ufarevue.ch

Le niveau de la performancelaitière ne dit rien, à lui seul, surle niveau d’efficacité d’une vachelaitière, comme le démontrent desessais effectués sur le troupeau lai-tier du centre agricole de Liebegg.Les vaches Kenia et Gisela affichentune performance laitière de plus de10000kg LCE (graphique). Leurpoids corporel différent se traduitcependant par une différence de4kg LCE par kg PC. Cela signifie quela vache Kenia, qui pèse près de200kg de plus que sa congénère, abesoin de beaucoup plus de nutri-ments pour couvrir ses besoinsd’entretien.

Persistance Une deuxième dif-férence importante réside dans lapersistance. La vache Gisela afficheune bonne production laitière dedémarrage ainsi qu’une persistancede lactation élevée de 92%. Keniaproduit 10kg de plus au démarragemais dispose d’une faible persis-tance (75%). Une production de dé-marrage élevée entraîne souventune plus grande dégradation degraisse corporelle alors que le faibleniveau de production laitière en finde lactation se traduit par un em-bonpoint excessif. Cela se traduitpar une propension accrue aux trou-bles métaboliques en début de lac-tation (cétose, fièvre du lait), ce quipeut avoir une incidence négativesur la fertilité.

Extérieur Le graphique démon-tre que les vaches Thea, Louise, Do-ris et Olga produisent beaucoup dekg LCE par kg de PC. Ces vaches onten commun un poids corporelmoyen associé à une bonne profon-deur de flanc. Il s’agit de longuesvaches aux côtes bien écartées. Unetelle constitution corporelle assureune capacité d’ingestion élevée. Enstabulation libre, une ingestion éle-vée implique des aplombs sains.Seule une vache qui ne ressent au-cune douleur se déplacera fréquem-ment à la crèche pour s’y alimenter.

Revenu par kg de fourrageLes vaches Thea et Evita pèsent lemême poids et consomment à peu

près la même quantité de fourragede base. Leur performance laitièrediffère néanmoins (graphique). Theaproduit ainsi plus de kg de lait parkg de fourrage ingéré. Il s’ensuit unrevenu lait par kg de fourrage ingéréplus élevé. Pour un prix du lait de60ct. le revenu tiré de la productionlaitière avec la vache Thea est supé-rieur de CHF 350.– à celui généréavec Evita, bien que ces deux ani-maux affichent des poids iden-tiques.

La performance par jour devie tient également compte de ladurée d’élevage et constitue unfacteur de rentabilité décisif. Outreune longue durée d’utilisation, lesexigences précitées en matière de constitution corporelle etd’aplombs sont des conditions in-dispensables à une performanceélevée par jour de vie. Une longue durée d’utilisation

implique en plus une mamelle soli-dement attachée. �

Check-listUne vache efficace et économiquerépond aux critères suivants:

• Poids corporel moyen

• Bonne profondeur et longueur de flanc

• Côtes ouvertes et inclinées

• Aplombs sains

• Mamelle solidement attachée

• Persistance de lactation élevée

• Performance par jour de vieélevée

Page 68: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

68 7-8 2013 · REVUE UFA

Un parage des onglons adéquatménage les talons pour garder unecertaine distance avec le sol. Photo: agrarfoto.com

La vache «Fränzi» est affectée parune blessure en forme de fraise entreles onglons, mais seule la peau estenflammée, constate l’ongleur.

Chez sa collègue «Hulda» la blessure pa-raît nettement plus profonde. Il n’estdonc pas étonnant que ces deux vachesboitent. En tant que professionnel, l’on-gleur devine immédiatement de quoi ils’agit: la maladie de Mortellaro commele phlegmon inter-digité sont liés à uneinfection des onglons. Si le phlegmon in-ter-digité est infectieux, il n’est cepen-

dant pas contagieux. Alors que les agentsinfectieux vecteurs du panaris prolifèrentdans le sol, les germes pathogènes véhi-culant la maladie de Mortellaro se déve-loppent surtout chez l’animal.

Personnes et instruments Dansune exploitation affectée par la maladiede Mortellaro ou par la pourriture destalons, toutes les personnes qui ren-trent et qui sortent de l’étable se muenten contaminateurs potentiels. Les on-gleurs sont particulièrement concernés

par ce problème. Idéalement, vouspouvez vous protéger de la manière sui-vante:

LE PARAGE DES ONGLONS joue un rôle décisif pour la santé de ces derniers.En présence d’infections des onglons, il se peut néanmoins que les agents pathogènes passent d’un animal ou d’une exploitation à l’autre lorsque toutes les règles ne sont pas respectées.

Bloquer les agents pathogènes

Tableau: Maladies infectieuses des onglons

Pourriture Mortellaro Phlegmondes talons interdigité

(Panaris, Grippeli)Symptômes

Traitement

Prévention

* Prescription par le vétérinaire nécessaire

Pourriture de la corne commençant dans lazone des talons.

1 Ôter et nettoyer les parties pourries etqui se détachent

2 Teinture d’iode ou spray 2-pheno -xiethanol (dans les cas difficiles, répétertrois fois)

3 Bandage seulement dans les cas difficiles

• Empêcher la transmission via lespersonnes et les instruments (nettoyage,désinfection, changement d’habit, etc).

• Parage des onglons au moins deux foispar an

• Sols propres, sûrs et sans danger deblessure

• Pédiluve (év. avec machine à laver lesonglons) ou douche à onglons (4 fois parsemaine, avec désinfection)

• Traiter immédiatement les animauxmalades

Inflammation dans la fente interdigitée et empiétant sur le bord de la couronne,pied gonflé, fièvre1 Ôter et nettoyer les parties pourries et

qui se détachent2 Injection de Procaïne-pénicilline ou de

sulfonamides et év. administration deanalgésitques par le vétérinaire

3 Désinfection des endroits blessés (p.excrème à base d’iode), sans bandage

• Sortir les sols marécageux du périmètre• Soins aux onglons, 2-3 fois par an• Sols propres, sûrs et sans dangers de

blessure• Pas de litière piquante• Traiter rapidement les animaux malades

Inflammation de la peau en forme defraise, débute la plupart du temps entre les coussinets1 Ôter et nettoyer les parties affectées2 Individu: désinfection chimique (sulfate

de zinc, de cuivre, formaline, 2-Pheno-xiethanol) ou désinfection anti biotique*(Tetracyclin); gel (zinc, cuivre)* ou pâte(acide salicylique)* dans les cas gravesGroupe: pédiluve durant 3 min. durant 3jours, 2x/jour (zinc, cuivre, formaline)

3 Nettoyer et laisser sécher 30 min.,bandage seulement dans les cas difficiles

• Empêcher la transmission via lespersonnes et les instruments (nettoyage,désinfection, changement d’habits, etc.

• Parage des onglons au moins deux foispar an

• Sols propres, sûrs et sans danger deblessure

• Pédiluve (ev. avec machine à laver lesonglons) ou douche à onglons (4 fois parsemaine, avec désinfection)

• Traiter immédiatement les animauxmalades

Page 69: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 69

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

Dans votre LANDI vous trouverez lespray Farmer pour les onglons et lessabots, du sulfate de cuivre ainsi que dela formaline pour les pédiluves.www.landi.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

nouveaux cas à 12% par année.

Où surviennent surtout les problèmes de Mortellaro?Dans les stabulations, le danger de Mortellaro est plus grand, les on glonsétant plutôt plus humides et sales que dans les stabulations entravées.Cette maladie affecte souvent les primipares et les génisses. Les vachesHolstein et Red Holstein sont tendanciellement plus souvent affectéespar ce problème que les autres races car elles ont une hauteur de talonplus faible et la peau recouvrant l’espace interdigité est plus exposée.

Que conseillez-vous aux exploitations exemptes de Mortellaro?L’introduction de cette maladie ne peut jamais être totalement exclue.Avant d’acheter un animal, il est important de savoir si l’étable d’oùprovient ce dernier est totalement exempte de Mortellaro. Cettemaladie se transmet également dans le cadre des expositions, del’estivage ou via des personnes et des ustensiles, raison pour laquelledes mesures de nettoyage et de désinfection ad hoc doivent être prisesen cas de contact avec des exploitations et des animaux infectés.

Comment contrôler si une vache est affectée par la maladie de Mortellaro?L’élément décisif consiste à vérifier si cette maladie a déjà affectél’exploitation qui a vendu l’animal en question. Une vache peut avoir étéinfectée et être porteuse sans que cette dernière ne se soit déjà déclaréede manière irréfutable. Il serait théoriquement envisageable de garder unanimal en quarantaine durant un mois et de contrôler ensuite si lesonglons sont infectés. Si la maladie de Mortel laro n’est pas apparue aprèsun mois et que les onglons conservent toujours un aspect sain, le dangerque la vache concernée soit porteuse de l’agent pathogène est faible.

Quelles mesures permettent de freiner la propagation au sein du troupeau?Aussi longtemps que les onglons restent sains et propres, les agentspathogènes sources de Mortellaro ne peuvent pas provoquer de dégâts.Les soins réguliers des onglons, dans le respect des mesures d’hygiènesnécessaires et par l’ongleur, un fréquent nettoyage des surfacesd’étable, un aménagement adéquat des pédiluves et le traitementimmédiat des animaux malades font partie des facteurs clés pour réussirà combattre cette maladie.

• Désinfecter ses mains après avoir trai-té les onglons de chaque animal

• Nettoyer grossièrement à l’eau les in-struments utilisés, les plonger dansun bain désinfectant et ne les réutili-ser que deux vaches après

• Utiliser un nouveau papier par animalpour nettoyer l’espace inter-digité.

• Nettoyer et désinfecter les mains, lesbottes et les instruments utilisés,après parage et soins des onglons.

La meuleuse frotte uniquement contre lacorne. La température élevée qui en ré-sulte empêche, dans une certaine mesure,que les bactéries ne pénètrent pas dans lapeau, explique Adrian Steiner, professeurà la Clinique des ruminants à Berne.

Spray, pommade ou pansement?Tous les onglons infectés ont une ca-ractéristique en commun: il faut dé-tecter les problèmes assez tôt et procé-der rapidement au traitement. • Dans les cas légers (Fränzi), il suffitd’éloigner les parties affectées, de net-toyer la plaie et d’utiliser une pâte dés-infectante à base de zinc ou de cuivre.

• Dans les cas plus lourds (Hulda), levétérinaire prescrira un gel ou unecrème, souvent en combinaison avecla pose d’un bandage durant un oudeux jours. On peut aussi utiliser des«chaussettes» pour onglons spéciale-ment conçues pour protéger la zonesituée entre les onglons.

• En Allemagne, les éleveurs utilisentdepuis peu des pansements exemptsde substances actives. Ces panse-ments sont fixés à l’aide d’un banda-ge. Le pansement est censé protégerla plaie durant dix jours et favoriserainsi une bonne régénération.

Propre et sec Dans le cas de la ma-ladie de Mortellaro, la zone concernéereste néanmoins sensible et peut seréinfecter. Le taux d’auto-guérison estfaible (env. 3%). Après deux à trois moismais également après un an, la maladiepeut survenir à nouveau. Pour empê-cher l’apparition de bactéries telles queProphyromonas spp. (inflammation dela peau dans le cas de la maladie deMortellaro), ou Spirochaeten (tissus), ilfaut maintenir les onglons le plus possi-ble au sec et au propre:• Les spécialistes conseillent de laisserfonctionner le racleur huit à dix fois

par jour dans la stabulation.• Avec un parage adéquat, la partie avantde la corne est enlevée. Le talon gagneen hauteur, suite à quoi la distance parrapport aux surfaces souillées augmen-te. Dans la zone du talon, il convient den’enlever qu’un minimum de corne.

• Les pédiluves nettoient et désin-fectent les onglons et les pieds, suiteà quoi la pression due aux germes pa-thogènes diminue.

Nettoyer puis désinfecter Lesétudes le démontrent: les pédiluves nesont utiles que lorsque les recomman-dations suivantes sont respectées: • Seuls des onglons propres permettentà la solution désinfectante d’agir, rai-son pour laquelle un bain désinfectantdoit être précédé par un bain nettoy-ant. Idéalement, ces deux bains doi-vent être situés après la salle de traite.

• La formaline a un effet préventif et ils’agit du produit le plus avantageux.Il présente toutefois un désavantage:la formaline est certes biologique-ment dégradable dans le fumier ou lepurin mais a un effet cancérigène.

• Le bain de désinfection devrait êtrerenouvelé après 100 vaches, le bainde nettoyage en fonction du degré desaleté.

Certaines exploitations ont réalisé debonnes expériences avec les bains dedésinfection à base de poudre, même sil’on manque d’études détaillées à ce su-jet. Les matelas de désinfection sontplutôt à déconseiller sachant qu’ils nepeuvent pas être nettoyés suffisam-ment.

Comme alternative au bain, unnettoyage des onglons à l’aide du netto -yeur haute pression ou d’un tuyaud’eau, à raison de quatre fois par semai-ne, a fait ses preuves. Ce nettoyage sefait dans un premier temps à base d’eaupuis à l’aide d’une solution désinfectan-te, par exemple à l’aide d’un mélange àbase de sulfate de cuivre. Les éleveurs désirant utiliser une ma-

chine à nettoyer les onglons seraientbien inspirés de placer cette dernièreavant la salle de traite, afin de pouvoirapprécier l’état des onglons lorsque lesvaches se font traire. En quittant la sallede traite, les vaches passeront finale-ment par le pédiluve. �

Adrian Steiner estprofesseur à laclinique pour lesruminants à Berne etmembre du comitéde la fédérationsuisse des ongleurs.

Contrôler les animaux achetésC’est la maladie de Mortellaro qui s’avères’avère souvent la plus problématique. PrAdrian Steiner, de l’université Vetsuisse àBerne, nous informe de l’état actuel de larecherche et du conseil.

Revue UFA: la maladie de Mortellaro est-elle très répandue en Suisse?Adrian Steiner: Elle affecte les troisquarts des troupeaux laitiers en Suisse.Actuellement, il n’existe pas de recetteabsolue contre ces bactéries infec tieuses.Lorsque quelques animaux sont affectéspar la maladie de Mortellaro au sein d’untroupeau, on estime l’apparition de

Page 70: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

HansueliRüegsegger

70 7-8 2013 · REVUEUFA

Stephan Roth

par exemple terpène, capsaïcine, caroténoïde flavonoïdessesquiterpène pipérine anthocyane

Substancesamères

Substancesépicées Colorants Substances

phénoliquesHuiles

essentielles

Substances secondaires

Substances primaires Plantes aromatiques

Les plantes synthétisent des subs-tances pour se protéger des facteursde stress comme les influences cli-matiques (p.ex. chaleur, froid, hu-

midité, rayons UV), les germes, les rava-geurs et l’oxydation. Elles fabriquentainsi des hydrates de carbone tels quesucres, amidon, pectines et mucus, maiségalement des tannins, saponines, cires,huiles éthérées, aromes, colorants (ca-rotène), substances amères, minéraux,vitamines et acides contenus dans lesfruits. Dans le monde des plantes, la pa-lette de matières actives est extrême-ment riche. En plus du choix de la bonneplante aromatique, l’utilisation de labonne partie de la plante, là où les subs-tances actives désirées sont situées, aune grande importance pour l’efficacitéd’un produit. L’utilisation d’herbes aromatiques,

d’épices et d’extraits (sous formed’huiles essentielles) est au bénéficed’une longue tradition dans l’alimenta-tion et la médecine humaines. On ap-pelle tous ces produits des substances«phytogènes».

Influence sur les performancesDans le langage courant, les termesd’additifs «végétaux» et «phytogènes»,

«herbes aromatiques», «phytobio-tiques», «épices» et «huiles essentielles»sont souvent utilisés comme syno-nymes. On fait la distinction entreplantes entières transformées (telles queles épices et les herbes aromatiques) etles parties de plantes (graines, fruits, ra-cines ou extraits). Les huiles essentiellespeuvent être extraites soit à l’aide de va-peur, soit d’éthanol; la méthode d’ex-traction a une grande influence sur laconcentration et l’efficacité de la subs-tance. Les additifs phytogènes n’appor-tent pas de nutriments, de minéraux oude vitamines en soi, mais sur la base deleurs propriétés aromatiques et fonc-tionnelles, ils ont une influence positivesur les performances des animaux.

Groupes On distingue différentsgroupes importants de substances ac-tives: les substances amères (p.ex. ab-sinthe), les tannins (p.ex. écorce dechêne) et les huiles essentielles (p.ex.graines de fenouil). Ces derniers ont no-tamment une grande importance dansUFA Kuh Kick.Les substances amères (stimulantes

pour le foie) ont une influence sur les ré-

cepteurs à la base de langue, et donc,dès leur ingestion dans la gueule et lepharynx, sur les organes comme l’intes-tin et le foie. Les substances amères ontun effet apaisant et favorable sur l’appé-tit et la digestion. Elles stimulent la pro-duction de différents sucs et sécrétions

LE RÈGNE VÉGÉTAL regorge de produits précieux pour l’homme et l’animal. Et pas seulement en matière d’alimentation: il renferme encore un grand potentiel inutilisé pour le maintien en forme et la stimulation d’un métabolisme performant. L’article ci-après fournit quelques explications à ce sujet.

Favoriser l’appétit par les plantes

Produits UFA pour vaches laitières avec adjonctiond’herbes aromatiquesDe nombreux produits UFA pour vaches laitières contiennent desherbes aromatiques sélectionnées. On peut citer par exemple:

• UFA top-form – bombe énergétique• UFA 260 – pour une bonne excrétion• UFA 262 – minimisation du risque de cétose• UFA 269 fertil plus - résout le problème des retours d’oestrus• UFA 163/164F/173F – aliment démarrage

Graphique: Composition des plantes aromatiquesSource: Wald, 2003

par exemple• eau• vitamines• hydrates de carbone• protéine

Page 71: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 71

PRODUCTION ANIMALE

de tous les organes importants pour ladigestion.Les tannins (anti-inflammatoires) ont

des facultés astringentes (crispation desmuqueuses), d’où la prévention ou laréduction des inflammations. En d’au-tres termes, une muqueuse irritée serasoignée et renforcée, puis finalement ta-pissée d’une couche protectrice contred’autres irritants pathogènes de toutessortes, afin de permettre un fonctionne-ment normal sans léser les organes. Les huiles essentielles (antispasmo-

diques) stimulent l’ensemble du proces-sus digestif au travers d’un léger réchauffement et apportent simultané-ment un soulagement par leurs proprié-tés antispasmodiques et anti-météorisa-tion. Les liaisons aromatiques, grâce àleur odeur intense, renforcent cet effet. En résumé, les substances actives dé-

crites ci-dessus apportent un soulage-ment durable de l’ensemble du métabo-lisme, elles libèrent des forcessupplémentaires et augmentent ainsi lacapacité d’absorption des substancesindispensables à la vie. Utilisées avec labonne composition et au bon dosage,soigneusement préparées afin d’assurerune assimilation rapide par l’organisme,les plantes favorisent la santé et les per-formances des animaux de rente.

Utilisation durant la phase dedémarrage Durant la phase de dé-marrage, le métabolisme des vaches lai-

tières est surchargé par plusieurs facteursconcomitants. Après le vêlage, l’ensem-ble de l’organisme doit être orienté versla production laitière. Cette dernièreprélève une grande quantité de nutri-ments et de substances actives à l’orga-nisme. Dans le même temps, l’ingestionde fourrage est réduite en début de lac-tation. Certains animaux souffrent decette situation dans une telle mesurequ’ils mangent beaucoup moins, ce quine fait qu’empirer l’état de la vache. Lesmélanges à base d’herbes aromatiquespeuvent apporter une solution pouraugmenter l’ingestion de fourrage.Grâce à une composition ciblée de dif-férents extraits végétaux, la digestion del’animal s’en trouve favorisée. Les subs-tances amères stimulent la sécrétiond’enzymes. Ces derniers soutiennent ladigestion et augmentent le taux de pas-sage de l’aliment, ce qui s’exprime parune augmentation de l’appétit. Cette in-gestion accrue diminue le déficit alimen-taire avec une réduction du stress méta-bolique à la clef. L’ensemble du systèmedigestif s’en retrouve dynamisé. Aprèsl’utilisation réussie des herbes aroma-tiques, il est judicieux de recourir à desspécialités complémentaires. Lesgraisses et les acides aminés protégés di-minuent également le déficit en nutri-ments. En outre, le propylène-glycol ap-provisionne la vache en énergierapidement disponible afin d’abaisser lerisque de cétose clinique ou subclinique.

Résumé Les herbes et les substancesactives aromatiques soigneusement sé-lectionnées stimulent l’appétit et stabi-lisent le métabolisme de la vache durantla phase de démarrage. Parallèlement àdes mesures comme une bonne qualitédu fourrage de base et une complémen-tation ciblée avec un aliment démarragecontenant des additifs comme des le-vures vivantes, elles contribuent à favo-riser une ingestion élevée de matièresèche. �Les herbes

aroma tiques donnentun coup de fouet bienvenu aux vachesfraîchement vêlées.

Nouveau: UFA Kuh Kick pour favoriser l’appétitIl est tout particulièrement recommandé d’utiliser le nouvel UFA KuhKick avant et après le vêlage. Ce produit favorise la digestion etaugmente l’appétit, ce qui permet à la vache de prendre un bon départdans la lactation.

UFA Kuh Kick contient de nombreuses herbes aromatiques etvitamines, agit de manière naturelle sur les mécanismes de régulationde l’organisme et soutient en particulier la digestion et le métabolismeénergétique. Les défenses immunitaires de corps s’en trouventrenforcées et l’organisme reçoit un soutien supplémentaire pourcombler ses points faibles.

Utilisation UFA Kuh Kick est recommandé dans les situations suivantes:

• avant et après le vêlage

• soutien dans les situations de stress (changement d’étable, chaleur,changement d’alimentation)

• aide en cas de perte d’appétit et favorise la digestion

• est bien consommé et supporté

• fortifiant très efficace

• dynamise le métabolisme

• décharge et renforce le foie.

Compositionherbes aromatiques sélectionnées, propylène-glycol, vitamines etminéraux

Dosage150 à 300ml par vache laitière (une moitié de cartouche ou unecartouche entière, si besoin répéter après douze heures)

AdministrationVisser la cartouche sur le doseur. Introduire la quantité recommandée(demi-cartouche ou cartouche entière) sur le côté de la gueule.

Efficacité• stimule le métabolisme et renforce les défenses immunitaires• favorise la digestion (appétit)• est bien supporté• augmente l’efficacité des minéraux UFA

Auteurs Hansueli Rüegsegger, chef duressort vaches laitières et Stephan Roth,chef du ressort recherche et développe-ment, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Page 72: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

IsabelleMorel

72 7-8 2013 · REVUE UFA

AndreasGutzwiller

Les veaux à l’engraisdoivent avoir la possi-bilité de consommer unaliment solide en complé-

ment à la ration liquide afin depouvoir satisfaire les besoinsalimentaires propres à l’es-pèce. A partir du 1er septem-bre 2013, la distribution depaille comme seul aliment so-lide pour les veaux à l’engraisn’est plus autorisée. L’article 37,alinéa 4 de l’ordonnance sur laprotection des animaux et l’article11 de l’ordonnance sur les ani-maux domestiques règlent la distribution d’aliments solidescomme suit: «Les veaux âgés deplus de deux semaines doivent pou-voir consommer à volonté du foin, dumaïs ou un autre fourrage approprié afinde couvrir leurs besoins en fibres. Lapaille comme seul fourrage grossiern’est pas réputée être un aliment adé-quat». «Le fourrage grossier ne doit pasêtre présenté à même la sol, mais dansun dispositif approprié, par exemple un

râtelier. Si de la paille servant de four-rage grossier est à disposition en perma-nence, il est permis de limiter la rationquotidienne d’un autre fourrage gros-sier approprié garantissant l’approvi-sionnement en fibres.»Dans les études réalisées par l’Agros-

cope et par la clinique des bovins de lafaculté de médecine vétérinaire de Ber-ne, l’aptitude d’aliments mélangés, descubes de maïs plante entière, de l’ensi-lage de maïs et du foin en tant qu’ali-ment solide pour les veaux à l’engrais aété évaluée. Le comportement des vea-ux en matière de rumination ainsi quel’examen des panses et des caillettesaprès l’abattage ont montré que l’en-semble des aliments solides étudiés encomparaison avec la variante témoin re-cevant uniquement de la paille influen-çaient favorablement aussi bien le com-

portement alimentaire que les paroisdes estomacs (photo), les cubes de maïsplante entière se révélant particulière-ment appropriés dans ce contexte.

Fréquemment contaminé Lapratique a émis des craintes vis-à-vis dumaïs, soutenant que celui-ci pourraitinfluencer négativement la santé etles performances des veaux à l’en-grais si des postes contaminéspar des mycotoxines leurétaient distribués. Ces craintessont basées sur le fait que parrapport à des céréales etdes graminées, le maïsest plus souvent infestéau champ déjà par deschampignons Fusariumet ainsi souvent conta-

miné par les toxines zéaralénoneet déoxynivalénol (ZEA et DON). Les ré-sultats d’enquêtes d’ALP sur les myco-toxines montrent que les grains de maïssont nettement plus fréquemment in-festés par ces deux mycotoxines que leblé par exemple (tableaux 1 et 2). L‘in-festation en mycotoxines du maïs planteentière et de l’ensilage de maïs indi-gènes montrent que la contaminationen ZEA et DON d’aliments contenant dumaïs plante entière est au moins aussiélevée que celle des grains de maïs.

Moins sensible Comme on peut levoir à partir des valeurs de référencepour ZEA et DON dans les aliments (ta-bleau 3), le bovin réagit de façon moinssensible que le porc aux toxines de Fu-sarium. Le bovin est moins sensible quele porc en présence de ZEA car cette my-cotoxine est détoxifiée différemmentdans le foie du bovin que dans celui du

LES CUBES DE MAÏS PLANTE ENTIÈRE ont fait leurs preuves chez les veaux d’engraissement en tant que complément au lait. Le maïs est plus fréquemment contaminé que d’autres aliments solides par les mycotoxines. Comme les veaux ne sontque peu sensibles aux toxines de Fusarium et que de surcroît ils ne consomment lesaliments solides qu’en petites quantités, le maïs peut malgré tout être recommandé.

Le maïs, une source de risque?

Des papilles bien développées (panse de droite) sont le signe d’unedigestion microbienne importante, aucours de laquelle la mycotoxine DONest partiellement dégradée.

Page 73: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 73

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs IsabelleMorel et AndreasGutzwiller, AgroscopeLiebefeld-Posieux ALP,1725 Posieux,www.agroscope.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

liquide (photo) montre que même chezun veau à l’engrais cet aliment solidepeut être digéré efficacement par lesbactéries de la panse. On en conclut quela mycotoxine DON peut être dégradéedans la panse d’un veau de manièreaussi efficace que chez le ruminantadulte. De plus, comme les veaux à l’en-grais ne consomment que 500 g enmoyenne d’aliment solide, l’ingestionde toxines reste peu élevée en cas d’af-fouragement de maïs contaminé.

Conclusion Aucune étude ne traiteexplicitement de la problématique desmycotoxines dans l’engraissement desveaux. Sur la base des connaissances ac-tuelles, les cubes de maïs plante entièrepeuvent être distribués sans crainte. �

Tableau 4: Essai canadien sur l’effet des mycotoxines 16 veaux par variante

Ingestion de fourrages GMQ Indice de cons.(kg/jour) (kg/jour) (kg/kg GMQ)

Groupe mycotoxines 6.6 1.72 3.83Groupe de contrôle 6.8 1.62 4.21

Source: L. Martin et al. (2010)

Tableau 3: Valeurs de référence de l’UE mg par kg de ration complète à 88% de MS

Veau de moinsde 4 mois Vache Porcelet Truie

ZEA 0.5 0.5 0.1 0.25DON 2 5 0.9 0.9

Tableau 2: Echantillons d‘aliments infestés par DON résultat en % des échantillons analysés Aliment non < 1 1– 2 > 2(nombre d‘échantillons) infestés mg/kg mg/kg mg/kg Blé (1000) 61 31 5 3Grains de maïs (390) 6 57 26 11Maïs plante entière (32) 0 56 28 16*Ensilage de maïs (19) 0 42 37 21*Blé et grains de maïs: Enquête mycotoxines ALP 2000– 2011; maïs planteentière: analyses de charges qui ont été achetées par ALP entre 2000 et2013 pour la fabrication d’aliments mélangés. Ensilage de maïs: enquêted’ART en 2010 dans le canton d’Argovie; * teneurs les plus élevéesdéterminées dans la matière sèche: resp. 4 mg/kg (maïs plante entière) et3 mg/kg (ensilage de maïs).

porc. La faible sensibilité du bovin vis-à-vis de la mycotoxine DON est due aufait qu’une proportion importante de laDON qui arrive dans la panse est dégra-dée par les microorganismes. Commeon ne sait pas exactement si les microor-ganismes de la panse du veau dégradentla DON de façon suffisamment efficace,une valeur seuil plus basse que pour lesvaches a été fixée pour les veaux demoins de 4 mois.

Essai mycotoxines sur des veaux Dans une étude canadienne publiée ré-cemment, des veaux de 180 kg ont reçupendant 3 mois une ration composée demaïs et de soja contenant 1.8 mg ZEA et10 mg DON. Cette forte contaminationdu fourrage par les mycotoxines n’a pas

influencé négativement la croissancedes veaux (tableau 4). En outre, aucuneffet négatif n’a été constaté ni sur lasanté ni sur le système immunitaire desveaux. En raison du poids des veaux etde leur niveau de consommation defourrage, cet essai n’est que partielle-ment représentatif de l’engraissementde veaux pratiqué en suisse. Ces résul-tats montrent que les veaux à l’engraisne réagissent pas de façon plus sensibleque les bovins adultes à un aliment so-lide contaminé avec des toxines de Fu-sarium.

La présence de papilles bien dé-veloppées sur la paroi de la panse chezun veau à l’engrais ayant reçu un ali-ment solide en complément à la ration

La mycotoxine DON peut être dégradée dans la panse d’un veaude manière aussi efficace que chez le ruminant adulte.

Tableau 1: Echantillons d’aliments infestés par ZEArésultat en % des échantillons analysés Aliment non < 0.2 0.2– 0.4 > 0.4(nombre d‘échantillons) infestés mg/kg mg/kg mg/kg Blé (1000) 90 10 0 0Grains de maïs (390) 75 19 4 2Maïs plante entière (32) 12 69 11 8*Ensilage de maïs (19) 47 32 16 5*Blé et grains de maïs: Enquête mycotoxines ALP 2000– 2011; maïs planteentière: analyses de charges qui ont été achetées par ALP entre 2000 et2013 pour la fabrication d’aliments mélangés. Ensilage de maïs: enquêted’ART en 2010 dans le canton d’Argovie; * teneurs les plus élevéesdéterminées dans la matière sèche: resp. 0.6mg/kg (maïs plante entière)et 0.43mg/kg (ensilage de maïs).

Page 74: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

FriederikeZeeh

74 7-8 2013 · REVUE UFA

La mamelle de la truie est un organeà hautes performances. Contraire-ment à la gent bovine, elle bénéficietoutefois d’une attention beaucoup

moins prononcée.

Toujours plus de tétines Lesdommages à la mamelle peuvent êtrecongénitaux ou provoqués. Les défautsà la naissance se traduisent par des té-tines surnuméraires, des faux-tétines oudes tétines supplémentaires. Lors de lasélection des animaux d’élevage, il fau-drait si possible exclure les sujets pré-sentant des tétines surnuméraires. Parailleurs, un nombre trop faible de té-tines constitue également un défautcongénital. Au cours des dernières dé-cennies, le nombre de tétines a aug-menté fortement chez les truies euro-péennes. On vise actuellement unnombre de 14 à 16 tétines. Ainsi, enSuisse, les truies GPB pures affichent enmoyenne 7.59 tétines à gauche et 7.72à droite (selon le rapport annuel SUISAG2012). Cette augmentation du nombrede tétines est due à une bonne hérita-

bilité (env. 25%) ainsi qu’à une sélec-tion ciblée.

Tétines incurvées La forme des té-tines est également décisive. Chez lesanimaux Landrace suisses, des tétinesincurvées apparaissent de temps à au-tre. Les canaux galactophores sont en-foncés et ces tétines sont donc inutilisa-bles pour les porcelets. Il est intéressantde constater que la plupart des tétinesdécrites comme incurvées à un poids vifde 100kg produisent par la suite du laitnormalement. Chez le Grand porc blanc,les tétines incurvées sont rares. Des tétines très courtes ou très

épaisses ne peuvent pas bien être tétéespar les porcelets. Les défauts congéni-taux de la mamelle sont détectés au plustard lors de la sélection des cochettessur les exploitations de remonte.

Remise en question critique duMMA Une remonte livrée arborant14 belles tétines est une chose, mais ledéveloppement de la mamelle sur l’ex-ploitation d’élevage en est une autre.De nombreux facteurs peuvent contri-buer à une diminution ou un tarisse-ment de la production laitière de cer-taines tétines complexes. Le syndromeMMA (mammite – inflammation de la

mamelle, métrite – inflammation del’utérus et agalactie – absence de lait)est bien connu et il a fait l’objet d’unedescription complète. Cette dénomina-tion a des racines historiques mais elleest remise en question de manière cri-tique dans la littérature récente et a par-tiellement été rebaptisée. Il arrive fré-quemment que certains symptômes nese manifestent pas ou que leur acuitédiffère, comme le manque de lait parexemple (hypogalactie). La plupart dutemps, une mammite en début d’allai-tement peut être détectée aisément entâtant et en observant la mamelle: lesendroits fortement enflés, chauds, dur-cis et douloureux sont typiques. Le com-portement de la truie change aussi. Ellelaisse moins bien téter les porcelets ouse couche sur le ventre. Le comporte-ment de la portée est également unebonne indication de la présence detroubles, avec des porcelets agités, affa-més et qui ont froid.

Actinomycose Dans certains trou-peaux, les infections mammaires ne sontpas rares. Dans les exploitations suisses,il s’agit surtout d’actinomycose, une in-fection bactérienne de la mamelle. Lesagents pathogènes pénètrent dans lestissus par des blessures et y provoquentdes dommages progressifs. Les accumu-lations de pus sont encapsulées et per-cent en partie vers l’extérieur, ce quiprovoque une nouvelle contaminationde la porcherie. De tels complexes in-fectés ne peuvent souvent être détectéset palpés qu’après le sevrage, car les ac-tinomycètes se multiplient dans le pour-tour de la mamelle en cours de régéné-rescence. Les guérisons sont très rares etles mamelles altérées n’ont générale-

Lutte pour téter enraison d’un manque delait: des tétinesimproductives sontsynonymes de stresspour les porcelets.

CHEZ LES PORCELETS déjà il vaut la peine de contrôler la mamelle. En plus desdéfauts congénitaux, des infections ou des blessures peuvent affecter les tétines et,partant, l’aptitude à l’élevage de la future truie.

Contrôle de la mamelle pour des performances d’élevage élevées

Mamelle enflée suite à unemammite.

Page 75: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 75

PRODUCTION ANIMALE

Tableau: Contrôle de la mamelleStade Objet ConséquencePorcelet sous Nécrose Coller une bande adhésive la mère des tétines sur les tétines, aptitude à

l’élevageCochette Malformations Aptitude à l‘élevage?Truie Inflammation de Traitement allaitante la mamelle MMA?

Morsures Épointer les dents (à l‘avenir)Utilisation des tétines Utilisation ultérieure?

Truie sevrée, Blessures Soigner les plaies récentes,truie gestante remédier à la cause des

blessures, anciennes plaies:utilisation ultérieure?

Actinomycose élimination

Auteure Dr med. Vet.Friederike Zeeh, Servicesanitaire porcin (SSP),Bureau Berne-Suisseromande, 3001 Berne,www.suisag.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

ment plus aucune production. Par ail-leurs, d’autres truies peuvent êtrecontaminées par le pus. C’est pourquoiil est conseillé de sortir les truies at-teintes du troupeau après le sevrage.

Morsures, onglons et arêtesvives D’une part, les blessures peu-vent altérer le bien-être des truies etd’autre part, les dommages résiduelspeuvent entraîner jusqu’à la destructionde la tétine ou du complexe mammaire.Les blessures les plus courantes sont lesmorsures par les porcelets. Ces der-nières se manifestent par de petitesplaies rondes autour de la tétine. Le caséchéant, il faudrait vérifier l’approvi-sionnement en lait des porcelets et leurnombre. L’épointage des canines aprèsla naissance est indiqué en cas d’appa-rition fréquente de telles blessures.D’autres blessures peuvent être provo-quées par piétinement, par les propresonglons de la truie lorsqu’ils sont troplongs, des rigoles ou des caillebotis troptranchants; le détenteur de truies les re-marque sous forme de crevasses, cou-pures ou contusions.

Produits désinfectants caus-tiques Voici un exemple tiré de lapratique: Le SSP a été contacté par unéleveur parce que presque toutes sestruies présentaient des nécroses aux té-tines, à différents stades. Après des in-vestigations et des recherches pousséesdans différentes directions, il s’est avéréqu’un produit désinfectant avait été mal

utilisé. Cette préparation poudreuse,utilisée en grande quantité, a développéau contact de la salive des porcelets uneffet irritant durable qui entraînait lamort de l’épiderme des tétines.

Tétines non tétées En plus des in-fections et des blessures, l’utilisation dela mamelle fait également toujours dé-bat. Les avis divergent sur les effets dela non-succion des tétines sur la lacta-tion suivante. Cette question a été abor-dée dans une étude menée à la HAFL àZollikofen («Professionnelle Jungsaue-naufzucht», Schafroth, 2012). Une ab-sence de succion a été simulée sur cer-taines tétines en y collant une bandeadhésive. Les accroissements au coursde la deuxième lactation ont montréque l’inutilisation de certaines tétinesn’avait pas d’influence significative surla lactation suivante. Toutefois, l’auteurde cette découverte la considère d’unœil critique car il y avait des consé-quences inattendues. En effet, d’autresétudes sont arrivées à la conclusion quedes porcelets nourris à des tétines nontétées durant la lactation précédente sedéveloppaient moins bien et qu’il étaitrecommandé d’égaliser les portées.

Nécroses chez les porcelets Aucours des premières semaines de viedéjà, il est judicieux d’apprécier réguliè-rement les porcelets femelles destinéesultérieurement à l’élevage afin d’opérerune sélection précoce. Chez les porce-lets sous la mère, les nécroses des té-

tines sont connues et elles concernentsurtout les tétines à l’avant. De telles al-térations entraînent souvent un dys-fonctionnement de la mamelle, ce quilimite l’utilisation de ces animaux dansl’élevage. Ces nécroses sont souventprovoquées par des sols inappropriés.On peut y remédier efficacement enscotchant les tétines des porcelets du-rant leurs premiers jours de vie. Amoyen terme, il faut toutefois penser àassainir les sols.

Résumé Une bonne mamelle avecsuffisamment de tétines productivescontribue largement à de bonnes per-formances dans l’élevage. C’est pour-quoi ce point devrait être contrôlé régu-lièrement. Les observations peuventêtre notées selon un schéma simple (p.ex. 0 = pas d’altération, 3 = nombreusesaltérations), par exemple sur la carte destruies. Pour peu qu’on les dépouille ré-gulièrement, ces notes fournissent debonnes indications sur d’éventuels pro-blèmes de troupeau. Elles offrent égale-ment une aide à la décision en matièred’utilisation ultérieure des truies. �

Une mamelle en bonne santé est une conditionimportante pour le sevrage réussi d’un grand nombre

de porcelets. Photo: agrarfoto.com

Page 76: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

KathrinBühler

76 7-8 2013 · REVUE UFA

HeinzSeelhofer

Une carence en fer estune des causes les plus

courantes de problè-mes chez les porcelets.

Tableau 1: Possibilités pour la complémentation en ferTeneur en fer Dosage Avantages Inconvénients

Injection de fer

Pâte de fer UFA

Le lait de truie est pauvre en fer. Encombinaison avec les faibles ré-serves de fer des porcelets et leurimmense potentiel de croissance,

les nouveau-nés encourent un grandrisque de carence durant leurs premiersjours de vie. Les formes aujourd’huicourantes de complémentation en feront toutes leurs avantages et leurs in-convénients. Dans tous les cas, l’objectifest d’assurer un approvisionnement fer-rique suffisant du porcelet pour qu’ilpuisse se développer normalement.

De faibles réserves En comparai-son avec d’autres animaux, à la nais-sance, les porcelets n’ont que de trèsfaibles réserves en fer de l’ordre de 40 à60mg/kg de poids corporel. Avec le po-tentiel de croissance d’environ250g/jour dont ils disposent au-jourd’hui – soit environ trois fois plusimportant que les marcassins à l’état

sauvage – les porcelets ont besoin de 10à 15mg de fer par jour. Le lait maternelne leur offre que 0.5 à 1mg/l et les por-celets n’ont pas à leur disposition de ferprovenant du sol comme dans la nature.Tout cela mène à un épuisement des ré-serves de fer après quelques jours déjà.Dans les cas extrêmes, des porceletsnaissent déjà avec une carence en fer. Ce

UN APPROVISIONNEMENT SUFFISANT EN FER est primordial pour la santé desporcelets et des accroissements élevés. Dans la pratique, le moment et le type d’administration de fer font toujours débat. La meilleure solution consiste à adapter lesdifférentes méthodes à la situation. Une injection de fer intervient par exemple troptardivement pour des porcelets qui présentent déjà une carence en fer à la naissance.

En injection ou par voie orale?

Suivant le fabricant(voir sur l’emballage)

115mg/ml

• En une seule fois• L’ensemble de la dose arrivedans le sang

• Absorption élevée

• Procédé plus simple• Aucun inconvénient del‘injection

• Le produit peut êtrecomplété par des substan-ces comme les vitamines,oligoéléments, etc.

• Suivant le fabricant (voir noticed’emballage)

• Généralement 1 à 2ml par porcelet,suivant la préparation aussi 1 à 2mlpar kg de poids corporel

• Objectif: 150 à 200mg de ferassimilable par porcelet

• Pour porcelets avec un poids à lanaissance supérieur à 1.4kg et ceuxaffichant une bonne croissance, uneinjection supplémentaire après 3 à 4 semaines peut être indiquée.

2 x 2ml par porcelet et par apport,deux apports à un intervalle de 8 à 10 jours

• Infection de la plaie• Multiplication possible de streptocoquesdans l‘organisme

• Submersion de l’organisme par degrandes quantités de fer

• Stress oxydatif• Risque de violentes réactions allergiquespouvant aller jusqu’à un choc allergique

• Cas de mort

• Deux apports nécessaires• Pas sûr que le porcelet ait tout avalé• Possible multiplication de clostridies dansl‘intestin

• Absorption moins élevée qu’avecl‘injection

Page 77: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 77

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Dr. KathrinBühler, Servicetechnique, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee;Heinz Seelhofer, Chefdu ressort alimentationporcine au servicetechnique UFA, 6210Sursee; www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

terre à fouiller UFA seuls ne suffisent pasà assurer l’approvisionnement en fer, sibien qu’une injection ou une adminis-tration de fer par voie orale restent né-cessaires.

L’investissement en vaut-il lapeine? La supplémentation à l’aidede pâte de fer UFA et d’UFA-Fenergiecoûte (pour le produit) environ Fr. 2.30par porcelet (TVA non comprise). Cemontant permet un approvisionnementferrique suffisant du jeune porcelet, quisera moins sensible aux infections, auraune meilleure vitalité et affichera demeilleurs accroissements.

Résumé Au cours de leurs premiersjours de vie, l’approvisionnement en ferest critique chez les porcelets. L’admi-nistration de fer par voie orale à l’aidede la pâte de fer UFA leur donne laquantité nécessaire de cet oligo-élé-ment et évite les risques liés à une in-jection. Si l’on ajoute en plus UFA-Fe-nergie, idéalement en combinaison avecUFA 303 et UFA 304, les porcelets quin’ont pas de réserves suffisantes ont àleur disposition en tout temps unesource de fer leur permettant de couvrirleurs besoins supplémentaires. �

ment des truies. C’est pourquoi les por-celets doivent être approvisionnés di-rectement en fer. Les méthodes les pluscourantes sont l’injection ou l’adminis-tration par voie orale. L’injection de ferintervient généralement en une seulefois le troisième jour de vie. Par voieorale, on recourt à une pâte de fer avecune première administration au coursdes quatre premiers jours de vie, répé-tée après huit à dix jours. Le tableau 1présente les avantages et inconvénientsde ces deux méthodes. Que ce soit par injection ou voie

orale, il faut veiller à un dosage correct.Les effets positifs et négatifs du fer semanifestent dans un mouchoir depoche, si bien qu’un surdosage très fai-

risque s’accroît lorsque la mère est ané-mique, une situation qui peut découlerd’un faible intervalle entre les mises basou suite à de grandes portées. Une ca-rence en fer chez les porcelets les rendanémiques, apathiques et sensibles auxinfections (diarrhée!); ils grandissentmoins vite tout en manquant d’appétit.

Dosage correct Il n’est guère pos-sible d’augmenter la teneur en fer du laitde la mère par le biais de l’affourage-

ble peut déjà engendrer des consé-quences indésirables.

Aliment d’appoint Pour les porce-lets qui viennent déjà au monde avecune carence en fer, les deux méthodessusmentionnées interviennent troptard. Cela est particulièrement valablepour l’injection qui ne devrait pas êtreeffectuée avant le troisième jour de vie. Pour de tels animaux sous-approvi-

sionnés, la mise à disposition d’un ali-

ment complémentaire contenant du ferpeut améliorer la situation. Par exem-ple, UFA-Fenergie a fait ses preuves caril contient de grandes quantités de fer(60000mg/kg). UFA-Fenergie se com-pose de sucre de fer bien assimilable etappétible; il peut être distribué aux por-celets dès le premier jour de vie et onpeut augmenter les quantités petit à pe-tit. Ce faisant, les animaux ont à leur dis-position une source supplémentaire defer. UFA-Fenergie est bien adapté pourêtre combiné avec la terre à fouiller etl’aliment starter (UFA 304). En plus del’approvisionnement ferrique, cela per-met également aux porcelets de s’habi-tuer rapidement à ingérer des alimentssolides. Toutefois, UFA-Fenergie et la

L’injection garantit qu’une grande partiedu fer est absorbée par le corps.

Tableau 2: Coût de l’administration de fer par voie oralePortée de 13 porcelets Quantité Coûts (CHF

nécessaire TVA non comprise)Coûts pâte de fer UFA (deux apports, soit 2 x 2ml par porcelet) 104 ml 14.35UFA-Fenergie (1 kg par portée sur 1.95 kg 15.1020 jours, 10 g/animal durant 7 jours à l’installation)Total par portée 29.45Total par porcelet 2.30

Page 78: Revue UFA 07-08/2013

BarbaraEichenberger

PREMIUM

HansruediBolzli

1

23

4

Graphique: Tube digestif du lapin

1 estomac2 intestin grêle3 caecum4 gros intestin

L’exploitation Burren àMengestorf (BE).

PRODUCTION ANIMALE

78 7-8 2013 · REVUE UFA

Un complément idéal au foinUFA 855 Kombi est le complémentadéquat au foin pauvre en nutriments,aux carottes et restes de légumespropres. Les avantages d’UFA 855:

• revalorise le foin pauvre en nutrimentsgrâce à ses 11.8MJ/kg d’énergie et ses125g/kg de matière azotée

• (re)met en forme les animauxd’élevage pour la saison des expositions

• mélange appétible de cubes, floconset grains

• contient des minéraux et desvitamines

• hygiénisation

• contient du fenouil et des coccidiosta-tiques pour le renforcement dusystème immunitaire.

• contient des graines de tournesol etde lin pour un beau poil.

Suivant la condition corporelle et laqualité du foin, on distribue de 70 à100g d’UFA 855 par jour. En raison dudélai d’attente lié aux coccidiostatiques,au minimum cinq jours avant l’abattage,il faut passer à UFA 858 Combi ou UFA850 Bio.

10 ANSQUALITÉBIBLIS

Les lapins ont des besoins énergéti-ques élevés, à l’instar des petits ron-geurs.

La protéine tirée des crottes Laparticularité du tube digestif des lapinsest ce que l’on appelle la caecotrophie,soit un mécanisme de séparation desfèces intervenant lors du passage entrel’intestin grêle vers le gros intestin et lecaecum et qui permet à l’animal d’in-gurgiter à nouveau un certain type decrottes. Après la digestion enzymatiquedans l’estomac et l’absorption des vita-mines, monosaccharides, acides aminéset acides gras digérés dans l’intestingrêle, il reste dans le tube digestif unebouillie aqueuse constituée de fibres etde protéines non digestibles. Les parti-cules de cette bouillie qui ont une lon-gueur inférieure à 0.5mm sont «rincées»et acheminées à l’aide d’un fluide versle caecum grâce à la structure particu-

lière de l’intestin grêle. Les fibres gros-sières difficilement digestibles (cellu-lose) restent dans le gros intestin et sontexcrétées dans les fèces. Dans le cae-cum, les petites particules de bouilliesont digérées à l’aide de bactéries. Il seforme des acides gras volatils (absorbésimmédiatement par la paroi du caecum)ainsi que des fèces molles et collantesqui sont ingurgitées par les animaux di-rectement à leur sortie de l’anus et quisont réutilisées dans l’estomac en tantque source de protéine microbienne etde vitamines.

Eau Les lapins d’exposition doiventavoir un poids idéal sans embonpointainsi qu’un pelage fourni et brillant.Pour obtenir ce résultat, l’alimentationdoit être précise. Avant tout, il fautque les lapins puissent boire de l’eaupropre, renouvelée au moins une foispar jour.

LAPINS Ceux qui veulent présenter leurs lapins à des expositions veillent tout particulièrement à une alimentation optimale de leurs sujets. En plus d’un approvisionnement énergétique et protéique conforme aux besoins, la beauté de cesanimaux d’exposition peut être favorisée à l’aide d’additifs fourragers spécifiques.

Un fourrage qui rend si beau

Page 79: Revue UFA 07-08/2013

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Le fils Alexander Burren aconstruit un parcours extérieurattractif pour les lapins, avec une

zone d’escalade.

des animaux. Un pesage régulier s’im-pose.

Additifs Des additifs spécifiquesconfèrent des effets favorables aux ali-ments concentrés. Les coccidiostatiquespar exemple ont une efficacité prophy-lactique contre la coccidiose. Le fenouilet diverses herbes aromatiques renfor-cent la résistance et augmentent l’appé-tibilité de l’aliment. Les mannane-oligo-saccharides (des hydrates de carbonespéciaux provenant des parois cellu-laires des levures) empêchent lesgermes pathogènes de se fixer à la sur-face de l’intestin et réduisent ainsi lerisque infectieux (diarrhée). Le tournesol et la graine de lin, grâce

à leurs teneurs élevées en acides gras in-saturés (notamment acide linolénique)assurent un pelage luisant. Le fourrage vert, à raison d’une poi-

gnée par jour au maximum, sert de«friandise». Les lapins doivent égale-ment pouvoir satisfaire leur besoin na-turel de ronger. �

REVUE UFA · 7-8 2013 79

Foin Pour tous les lapins domes-tiques, le foin sert de base fourragère etde source de ballast. Un bon foin pourles lapins est grossier, riche en autresplantes et produit dans des prairies mai-gres. Il doit impérativement avoir ter-miné son processus de fermentation,soit avoir été récolté il y a au moins huitsemaines. Il est déconseillé d’affouragerdu foin ventilé car sa teneur élevée enprotéine peut entraîner des problèmesdigestifs. En raison de la caecotrophie,des fibres trop courtes «atterrissent»dans le caecum. Cela peut provoquerune surcharge de ce dernier et entraînerdes troubles digestifs. C’est pour cetteraison que les fourrages difficilement di-gestibles, moulus ou poussiéreux nesont pas adéquats. C’est également va-lable pour le fourrage comportant unpourcentage élevé de poussière. Aliment complémentaire Les la-pins ont besoin d’une complémentationadéquate au foin. Il existe un tel alimentadapté pour chaque production (p. ex.élevage ou engraissement). Sur les éti-quettes, on trouve également des infor-mations sur les teneurs en nutriments,les ingrédients et les apports journaliersrecommandés. Il faut également tenir compte de

l’état de santé, du poids et de l’appétit

Auteurs Dr. BarbaraEichenberger,Recherche et essais,UFA SA, 3360Herzogenbuchsee.Hansruedi Bolzli,remplaçant duresponsable Agro à laLANDI Schwarzwasser,3145 Niederscherli.

On aimerait bien y être un lapin

Positionnés juste à l’entrée de l’exploitation, les lapins bénéficient debeaucoup d’attention sur l’exploitation des Burren. Chaque animal a un nom. Le matin, les lapins reçoivent du foin frais. En complément,de l’UFA 855 Kombi est distribué, en libre service pour les lapinesallaitantes et rationné pour les autres. «Cet aliment combiné est trèsbien consommé» soulignent Erika et Rudolf Burren. Une bonneappétibilité est une condition préalable à une ingestion de tous lesnutriments, minéraux et vitamines importants.

Depuis que les mères ne reçoivent plus d’herbe, la santé des jeuness’est améliorée. «S’ils mangent de l’herbe chaude, le risque decoccidiose augmente», constatent les Burren. Les lapins bénéficientd’eau fraîche, de bois à ronger et d’une sortie régulière dans l’herbe. Le soir, ils sont rentrés dans leurs clapiers, où ils sont protégés desmartres et des renards. «Nous gardons les plus beaux lapins jusqu’à leurmort naturelle», explique Erika Burren. Certains animaux sont vendus àdes particuliers ou commercialisés en vente directe.

L’exploitation des Burren à Mengestorf (BE) comprend un surfaceagricole de 14 ha (dont 1.5 ha de semenceaux de pomme de terre, 2 hade maïs, 2 ha de blé) et un cheptel de 20 à 24 vaches laitières avec laremonte (estivée) , 25 poules pondeuses, 17 nègre-soie et 10 lapins.Dans un ancien grenier rénové on trouve des bouquets d’immortelles,des produits de décoration et de vannerie, une palette d’eau-de-vieainsi qu’une foule d’autres produits en vente directe. Des expositionssont organisées régulièrement.

La branche principale de l’exploitation est la productionlaitière. Rudolf Burren a été actif durant de longues annéescomme expert lors des expositions bovines. Ses vaches

laitières tachetée rouge sonttoutes fécondées en montenaturelle et actuellement croiséesavec du sang Simmental afind’améliorer la charnure desveaux. Le vainqueur de la fêtecantonale de lutte à Niederscherlia d’ailleurs gagné un taureauSimmental de l’exploitation desBurren.

Rudolf et Erika Burren aiment les lapins.

Page 80: Revue UFA 07-08/2013

Bourse aux bonnes affaires

80 7-8 2013 · REVUE UFA

3 Rotaversilo, 2 x 75m3, Ø 3.5 m, Farbehellgrün, 1 x 60 m3

� 032 641 22 73

HeurüstmaschineLanker, ohne Motor� 031 781 27 09

Holzabsperrgitter für 9 Kälber mit Kessel -halter und Krippe� 079 681 68 06

Holzbrückenwagen4.0 x 1.6 m, mechanischin Ordnung; Spindel-holzspalter ohneMotor� 079 698 84 32

Feldspritze für Bastler,alt, � 078 725 96 74

Pneu, Good Year, 13.6R24, 40 %; Pneu, BibxM18 13.6 R28, 60 %� 079 280 12 91

IMMOBILIERà vendre

Haus, 4.5 Zimmer, Lagenähe Amriswils� 071 944 11 37

IMMOBILIERrechercher

30-jähriger Landwirtsucht Liegenschaftoder Bergheimat,ganze Schweiz� 079 787 00 62

IMMOBILIERrechercher

Handwerker suchtBauernhaus mitScheune, zum Kauf, alsWohn- und Geschäfts-sitz Region [email protected] oder� 079 466 18 19

Wohnmöglichkeit aufBauernhof mit Tieren,zum mieten oder

kaufen, Scheune, Unter -stand und Laufplatz,Direktzahlungsberech-tigt gerne auch Hof -gemeinschaft, RaumFricktal-Baselland undGrossraum Niederbipp� 078 805 08 09

IMMOBILIERà louer

Zuchtbetrieb, zu ver -pachten, Ostschweiz,für ca. 100 Mutter-schweine, geeignet fürHerdebuchzucht mitgrösserem Remonten-aufzuchtstall� 079 625 82 92

ANIMAUXà vendre

Jerseyrinder; Jersey-kuh, jung� 079 245 25 02

frischgekalbte Küheauf www.bestiaux.ch� 079 352 72 70

1 Texel Widder, 13⁄4 Jahre alt P.555� 032 631 33 23

Junghennen, laufendzu verkaufen, weisse,braune, silver, schwarzeund sperber, Haus -lieferung bei 10 Stk.und 1 gratis,www.junghenne.ch� 079 685 74 29

Appenzellerhundli,jung, günstig� 041 467 18 61

Milchkühe, Bio� 079 281 77 84

Texel Lämmer undBöcke� 079 370 87 70

2 Limousinstiere fürZucht- oder Produktion;Rinder, trächtig,Herdebuchbetrieb� 079 312 46 41

F1 Limusine Rind,Mutter SF Vater NeplonLM , trächtig seit dem12.11.2012 mit LMPalue� 079 636 12 64

ANIMAUXrechercher

Kuh oder Rind,Simmentaler Code 60oder 70 mit Abstam-mungs-Schein,Limousin oder F1,eventuell Hornlos� 079 812 98 66

Befassen Sie sich mitdem Gedanken IhreJungviehaufzuchtauszulagern, wir habenjahrzehntelang unsereKühe selbst aufgezogenund uns entschlossenim April/ Mai 2013 die

Milchproduktionaufzugeben und uns aufdie Jung viehaufzucht zuspezialisieren. RaumSchaffhausen-Winter-thur-Frauenfeld,Auskunft erteilt gerne� 079 383 50 59

Génisses ou vachesallaitantes pour estivageen montagne, région lesOrmonts� 079 722 22 72

Schafe; Weidelämmer� 079 388 39 33

Kuh oder Rind,Simmentaler Code 60oder 70 mit Abstam-mungs-Schein,Limousin oder F1,eventuell Hornlos� 079 812 98 66

Biete Winterfütte-rungsplatz, ab Sept.2013 bis Mai 2014, fürPferd, Esel oder Pony,geräumige Box mit

Suiteà la page 95

Suite dela page 59 Votre

annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

L’application pour votre iPad, iPhone et iPod touch.

Temps de rêve ou de chien?

TV LANDI météo trois fois par jour www.landi.ch

TECHNIQUEAGRICOLEà donner

Page 81: Revue UFA 07-08/2013

En cas d’incapacité L’assurance d’indemnité journalièreAGRI-revenu proposée par Assuran-ces Agrisano SA a été élaborée spéci-fiquement pour l’agriculture en te-nant compte de l’ensemble de sescaractéristiques. Les services agricolesde conseil en assurances affiliés auxchambres cantonales d’agriculture etle service de conseil d’USP Assurancesse tiennent à votre disposition.Sébastien Choulat, USP Assurances,www.usp-assurances.ch

Nouvelle dénominationLa Confédération veut introduiredes signes officiels pour les dénomi-nations montagne et alpage. L’USPsoutient cette démarche. L’OFAGdoit aussi mettre à disposition lesmoyens financiers pour introduire etpromouvoir ces signes afin qu’ilssoient effectivement utilisés.www.sbv-usp.chl

Bénévoles recherchésCaritas-Montagnards vient en aideaux familles paysannes de montagnequi se débattent dans des conditionsde vie et de travail difficiles. L’orga-nisation recherche en permanencedes bénévoles engagés. Caritas-Montagnards, Rue Etraz 12,1003 Lausanne, � 021 341 93 39.

www.bergeinsatz.ch/fr

Régler des conflits sans juge

Les conflits font partie du quotidienet surviennent aussi dans le mondeagricole. Par conséquent, dans le ca-dre d’un projet pilote qui démarrerale 1er août 2013, la division Fidu-ciaire & Estimations de l’Unionsuisse des paysans va proposer unemise en contact avec des médiateursprofessionnels de la Chambre suissede médiation commerciale pour ré-soudre des situations conflictuelles.Ce projet doit montrer si les familles

paysannes ont besoin de ce typed’appui externe.L’objectif d’une médiation est de

régler un différend sans passer par letribunal. Pour ce faire, un médiateurneutre intervient entre les parties. Ilaide les parties à trouver elles-mêmes un compromis ou un accordà l’amiable qui préserve au mieuxleurs intérêts respectifs. Cette dé-marche s’avère particulièrement op-portune en cas de relations person-nelles difficiles, comme au seind’une famille, et lorsque le litigeporte sur des sommes d’argentconsidérables ou qu’il risque de dé-boucher sur une longue procédure.Dans l’agriculture, une médiationpeut se révéler utile en cas de di-

vorces difficiles, de successions, decollaboration interentreprises, de li-tiges avec les voisins, de fermages oud’autres situations compliquées, afinde trouver une meilleure solutiondans un laps de temps plus courtpour toutes les parties.Les familles paysannes de toute la

Suisse peuvent bénéficier de cetteprestation. La rétribution des média-teurs dépend de l'ampleur de leurintervention et est facturée à un tarifhoraire de 170 francs dans le cadredu projet pilote. Il est aussi possibled’en bénéficier sans avoir confié unautre mandat à Fiduciaire & Estima-tions.

USP Fiduciaire, Bruggwww.sbv-usp.ch

La bonne combine de Pia Rencontre au Flüeli Ranft

Des collaborateurs du service fami-lial rural allemand se sont rencon-trés au Flüeli Ranft avec le serviced’assistance téléphonique rural«Sorgetelefon» (pendant aléma-nique du déclic) pour échanger leursexpériences. Les deux institutionscollaborent étroitement et dispo-sent d’un site internet en commun.(www.bauernfamilie.ch, respective-ment www.landwirtschaftlich-fami-lienberatung.de). Par ailleurs, descours de formation continue sontégalement organisés en commun.

Assurances chez AgrivivaLes jeunes qui sont placés par Agri-viva sont considérés, du point devue des assurances, comme de lamain-d’œuvre. USP Assurances amontré aux responsables des place-ments comment garantir la protec-tion légale. Comme il s’agit d’enga-gements courts et qui portent surdes travaux légers, il faut maintenirdes frais administratifs le plus baspossible. L’assurance-globale vaproposer une solution à Agriviva.

Gagnants Revue UFA 6/2013Les lecteurs et lectrices suivants ontgagné une serviette de bain et un ca-bas à commissions au look edel-weiss: Barbara Waldmeier à Helli-kon, Peter Hertig à Ranflüh,Marianne Haefligerà Eriz, ElsbethGemperle à St. Pe-terzell et AgnesHalter à Eschen-bach. La serviette de bain (18 Fr.) etle cabas à commissions (5 Fr.) peu-vent être commandés auprès duLID, Weststrasse 10, 3000 Berne, �031 359 59 77. www.lid.ch / Shop

Bain de pieds rafraîchissant

2 cs de sel marin1 jus de citron10 feuilles fraîches de menthe

Bien mélanger le sel et le jus decitron. Préparer un bain de piedsavec de l’eau chaude, y ajouterle mélange de sel et bien remuer.Incorporer la menthe et bienmélanger.Faire tremper les pieds durant

15 minutes. Puis bien les sécheret les enduire de crème hydra-tante.

Pia Amstutz-Grädelwww.inforama.ch

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

La Revue UFA tire au sort 10 x 2casquettes Agrisano. Chaque ga -gnant recevra donc 2 casquettes.Car les têtes intelligentes se protè-gent aussi des ardeurs du so leil.Avec les casquettes d’Agrisano, il estfacile de bien s’équiper pour l’été.Réglables, elles peuvent être por-tées par les enfants comme par lesadultes. Pour les gagner, il vous suf-fit d’envoyer un SMS au 880 (90 ct.)en indiquant KFL AgrisanoCap NomPrénom Adresse ou d’adresser unecarte postale avec la mention Agri-sanoCap à Revue UFA, Theaterstras-se 15a, 8401 Winterthour. Dernierdélai: le 12 août 2013. Comme les casquettes, les solutionsd’assurance d’Agrisano et d’USP As-surances sont adaptables aux be-soins de chacun. Informez-vous surwww.agrisano.ch ou prenez un ren-dez-vous auprès de votre bureaud’assurance régional. www.agrisano.ch

Tirage au sort

Les têtes intelli -gentes se protègent

81

Page 82: Revue UFA 07-08/2013

VIE QUOTIDIENNE

Rita Steiner-Lippuner

AUTO-APPROVISIONNEMENT ET JARGON CULINAIRE

82 7-8 2013 · REVUE UFA

Les aliments devraient être conge-lés à l’état frais. Légumes, fruits,baies et viandes, ainsi qu’alimentspréparés s’y prêtent bien.

Travail rapide Il est très importantde congeler rapidement les denrées ali-mentaires car cela stimule la formationde fins cristaux de glace. Une congéla-tion lente, avec des températures insuf-fisamment basses, entraîne la formationde gros cristaux de glace à partir de lamatière liquide. Or ces derniers blessentles parois cellulaires avec leurs pointes.Au moment de dégeler, les aliments sedécomposent et le jus s’en écoule libre-ment. Ceci se répercute sur la texture,l’apparence et le goût des aliments. Lorsdu conditionnement de la marchandiseà congeler il convient aussi de confec-tionner des paquets plats et de limiterau maximum les entrées d’air. Il ne fautchoisir que des sachets et des embal-lages appropriés pour la congélationd’aliments commestibles. Quand onremplit le congélateur avec plusieursportions, il faut penser à régler à tempsle bouton «supercongélation», pour quela température du congélateur atteigneau moins -18°C à -20°C.

Légumes, fruits, baies etviandes Les légumes doivent êtreblanchis avant la congélation. Leblanchiment s’effectue dans l’eaubouillante, sur un tamis à la va-peur ou dans le cuiseur à vapeur.Dans l’eau bouillante, le blan-chiment dure 3– 4 minutes, surle tamis ou dans le cuiseur à va-peur, le temps est doublé, maisles substances nutritives sontmieux conservées. Refroidissez

ensuite immédiatement les légumesdans l’eau très froide et égouttez les surun linge de cuisine propre. Ce processusest important, car les enzymes détrui-sant la pigmentation verte (chloro-phylle) lors du stockage à froid et alté-rant défavorablement le goût sontinactivées. La chaleur diminue la germi-nation et l‘éventuelle amertume des lé-gumes. Le blanchiment rendant les lé-gumes plus tendres, le conditionnementest plus rationnel. Tomates, courgettes,poivrons et herbes aromatiques ne doi-vent pas être blanchis.Les baies ne sont que brièvement rin-

cées sous l’eau, les fruits à noyau net-toyés rigoureusement et évtl. dénoyau-tés. Déposez les fruits à noyau pourgâteaux et tartes sur une plaque pourcréer les bonnes portions. Puis placez-les en couches décalées dans les sachetsde congélation. Les petites quantités de

Le cuiseur à vapeurpermet de blanchir une

plus grande quantitéde légumes par

passage, les récipientspouvant être insérés

sur plusieurs niveaux.

A L’ÉPOQUE, POUR CONSERVER PLUS LONGTEMPS LES ALIMENTS, cesderniers étaient réfrigérés avec de la glace et de la neige ou stockés dans des cavités fraiches. De nos jours, le congélateur se charge de cette tâche. L’observation de quelques règles garantit de bons résultats.

L‘ABC de la congélation

Idées de recettesJardinière de légumes méditerra-néenne: Couper des tomates, despoivrons, des courgettes et desaubergines (brièvement blanchis) en dés.Couper des feuilles de basilic, sécher entamponnant. Emballer les légumes et lebasilic à plat dans des sachets decongélation. Supprimer autant quepossible l’air du sachet et poser lespaquets dans le congélateur. Préparati-on: faire revenir la jardinière congeléedans l’huile et mijoter dans son proprejus.

Crème glacée fraise (hors saison):250g Erdbeeren, gewürfelt undtiefgekühlt, 1– 2EL Zucker und 2dlSchlagrahm mit dem Mixer pürieren.Schon ist das feine Softeis fertig.

Zeste de citron: Souvent seul le jus ducitron est utilisé, la pelure étant jeté aucompost. Le zeste de citron se conserveen sachet au congélateur. Il est ainsipossible d’en sortir une portion à toutmoment.

Page 83: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 83

VIE QUOTIDIENNE

2

5

4

3

1

AUTO-APPROVISIONNEMENT ET JARGON CULINAIRE

intacte et la viande ne subit pas de brû-lure de congélation. La durée de conser-vation d’un produit au congélateur peutêtre prolongée de quelques mois par lamise sous vide. Ce procédé ne permetnéanmoins pas de renoncer au blanchi-ment des légumes.Femmes au foyer et agricultrices doi-

vent décider elles-mêmes si l’achat d’unappareil de mise sous vide s’avère né-cessaire. Il existe aujourd’hui de bonsappareils à usage domestique, maischaque appareil nécessite de la place etdoit être utilisé suffisamment souventpour être rentable.

L’ordre est de mise Une gestionmanuscrite des stocks (une liste à tracerdans la cuisine) aide à conserver unaperçu du contenu du congélateur. Ladate de congélation et la date limite deconservation devraient par ailleurs êtreannotées sur tous les produits. �

Dans le langage spécialisé, ce change-ment est appelé brûlure de congélation.Lors du conditionnement, il vaut lapeine de poser une double couche defilm alimentaire entre chaque pièce(tranche, steak, etc.). En cas de besoin,il est ainsi possible de sortir les mor-ceaux de viande individuellement.

La mise sous vide prolonge ladurée de conservation La misesous vide consiste à aspirer l’air qui en-toure un aliment. Si le sachet vient à êtrecongelé, la coloration des légumes reste

fruits ou de baies peuvent être précon-gelées, réparties sur une plaque, puisconditionnées dans des sachets ou desboîtes. Cela empêche les fruits de restercoller entre eux. Ils conservent ainsi leurforme et peuvent au besoin être décon-gelés en portion. Les fruits mous sontpréparés en purée.La viande doit être parfaitement

conditionnée pour la congélation. Enprésence d’un emballage défectueux,par ex. dû à un fragment d’os, le froidagit sur l’aliment surgelé. Certaines par-ties s’assèchent et changent de couleur.

1 · Portionner lesabricots sur la plaqueet précongeler.

2 · Abricots placés en couches décaléesdans les sachets.

3 · Des glaçonsaccélèrent le refroidis-sement des légumesaprès le blanchiment.

4 · Laisser sécherbrièvement leslégumes sur un lingepropre.

5 · Légumes emballéset prêts à êtrecongelés.

Auteure Rita Steiner-Lippuner dirige le bureau d’économie familiale agricoleau centre de formation Wallierhof deRiedholz (SO). www.wallierhof.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Conseil littéraire: • Classeur complet «Goûts et saveurs àcomposer soi-même – guide del’auto-approvisionnement» (323pages) y compris CD: transformation,entreposage, conservation et recettesde fruits, légumes, lait et viande.Numéro de référence: EFD-1413,Agridea-Lausanne, Prix Fr. 72.–. Lesdifférents chapitres sont en venteséparément sous forme de brochures.

• Trésors au congélateur – La Congélati-on des aliments (brochure séparée duchapitre 5 du classeur susmentionné),no. commande HAU-155, Agridea12Fr. Retrait :Agridea, Eschikon 28,8315 Lindau, Tel. 052 354 97 00, Fax052 354 97, [email protected],www.agridea.ch

Page 84: Revue UFA 07-08/2013

VIE QUOTIDIENNERECETTES

84 7-8 2013 · REVUE UFA

À l’occasion du 75ème anniversairede l’association des paysannes vau-doises, en 2006, elles ont édité unclasseur de recettes intitulé «Nos

meilleures recettes». Ces dernières, aunombre de 200 environ, ont été choisieset élaborées pour leur simplicité, leur fa-cilité d’élaboration afin de mettre en va-leur les produits de nos régions et deperpétuer la tradition culinaire des pay-sannes vaudoises. Vu l’énorme succèsde ce classeur, elles l’ont réédité, cetteannée, en y ajoutant 20 nouvelles recet-tes. Il est à vendre au prix de Fr. 45.–auprès de l’économat, Mme N. Degiez,ou directement sur le site internet(www.paysannesvaudoises.ch). Sur cesite, la commission culinaire proposeégalement, à chaque changement desaison, quatre nouvelles recettes.

Chaque année, la commission culinai-re prépare pour ses membres un coursde cuisine. Cette année, ce sera «Pâtespar-ci, pâtes par-là». Ce cours est donné,dans les différents groupes du canton,durant l’hiver, par des monitrices agréé-es. Ces cours ont toujours un immensesuccès, ce qui prouve bien que la tradi-tion d’hospitalité et de cordons-bleusest bien vivante dans notre canton.

Pistou de sarriette

75 g graines de tournesol1 bouquet de sarriette ou 20 g d’autresherbes aromatiques, hachées1 dl huile de colza 1 gousse d’ail pressée 50 g sbrinz râpé, sel, poivre400 g pâtes par ex. pennes300 g haricots verts, parés 1 tomate

Griller légèrement les graines. Hacherles graines et la sarriette finement. Mé-langer avec l’huile de colza, l’ail et lesbrinz. Assaisonner. Cuire les pâtes aldente, les égoutter. Couper les haricotsen deux et les cuire (croquant) dansl’eau salée. Egoutter et passer sous l’eaufroide. Couper la tomate en petits dés.Mélanger délicatement les pâtes, hari-cots et tomate. Réchauffer à feu doux etservir avec le pesto de sarriette.

Sauce aux courgettes

2 cs huile de colza, 2 oignons hachés100 g lardons fumés4 courgettes, 2 dl crèmesel, poivre, 400 g pâtes

Chauffer l’huile dans une poêle et fairerevenir les oignons hachés. Ajouter et

rôtir les lardons. Couper les cour-

gettes en fines lamelles (couteau éco-nome), ajouter. Verser la crème et cuire1 minute. Assaisonner. Cuire les pâtes aldente, les égoutter et les napper desauce aux courgettes.

Feuilletés d’agneau 1 filet pour 2 personnes

2 cs huile de colza1 filet d’agneau de 200 g env.sel, poivre

Farce 100 g champignons de Paris1 cs de persil haché1 cs beurre2 tranches de pain toast, coupé en dés2 tranches de jambon cru, hachées1 courgette (petite) parée1⁄2 paquet de pâte feuilletée1 jaune d’œufamandes effilées

RECETTES D’ÉTÉ DU CANTON DE VAUD Silvia Amaudruz, présidente de l’association des paysannes vaudoises,pré sente avec Catherine Piot et Marianne Burdet des délicieuses recettes estivales, tirées du classeur «Nos meilleuresrecettes».

Pâtes par-ci, pâtes par-là

La tarte aux abricotsmagnifiquement décorée est

un vrai plaisir.

Les recettes despaysannesvaudoises L’association des pay -san nes vaudoisescomp te actuellementenviron 6700 membresrépartis dans 78 grou -pes. Elles ont transmisleur savoir-faire de gé -né ra tion en génération,que ce soit pour l'éco -no mie familiale, le po -ta ger et les recettes decuisine. À cet effet,l’as sociation des pay -san nes vaudoises a unecommission culi naire.Celle-ci est com poséede 4 membres(Catherine Piot, Ma -rian ne Burdet, ClaudineKobi et BernadettePlan che), toutes pas -sion nées de petits platset de nouvelles recet -tes. Ces recettes sont,bien évidemment, con -coctées avec des pro -duits du terroir et desaison.

Page 85: Revue UFA 07-08/2013

VIE QUOTIDIENNE

Rôtir le filet d’agneau (1 min) dans unepoêle. Sortir de la poêle, assaisonner etlaisser reposer. Émincer les champi-gnons, les faire revenir dans la poêle,ajouter le persil, réserver. Fondre lebeurre, faire revenir les dés de pain. Mé-langer tous les ingrédients de la farce.Répartir la moitié de la farce sur la pâteabaissée, poser le filet et recouvrir avecle restant de la farce. Badigeonner lesbords avec du blanc d’œuf. Envelopperdans la pâte feuilletée. Badigeonneravec du jaune d’œuf et parsemerd’amandes effilées. Cuire 20 min. au basdu four préchauffé à 180°C. Laisser re-poser 5 min. Couper en tranche et servirdans les assiettes préchauffées.

Tarte vaudoise Pâte500 g farine, 1 cc sel 100 g beurre froid20 g levure 2 dl eau

Garniture 1 cs huile colza, 300 g lardons fumés5 oignons, coupés en rondellesFarce300 g séré crème, 2 dl de crème2 œufs, 250 g de gruyère râpésel, poivre

Mélanger la farine, le sel et le beurre.(sabler) Former une fontaine. Diluer lalevure dans un peu d’eau, verser dans la

fontaine avec le reste d’eau et l’huile.Pétrir jusqu’à l’obtention d’une pâtesouple. Couvrir et laisser doubler de vo-lume. Abaisser la pâte, disposer dansune plaque rectangulaire, chemisée depapier sulfurisé. Pour la garniture, rôtirles lardons dans un peu d’huile, ajouterles oignons et les étuver env. 7 min. Mé-langer le séré et la crème. Battre les œufset les ajouter. Incorporer le gruyère, as-saisonner. Répartir la masse sur la pâte.Garnir de lardons et d’oignons. Cuire 20min au four préchauffé à 220°C.

Tarte Amandine 300 g pâte brisée, sucrée4 cs confiture de préférence abricot100 g beurre125 g amandes effilées100 g sucre, 1⁄2 dl crème2 cs miel

Foncer une plaque à gâteau de 26 cm Ø.Cuire à blanc 10 min au four préchaufféà 200°C. Laisser refroidir. Répartir laconfiture sur la pâte cuite à blanc. Fon-dre le beurre, ajouter les amandes, le su-cre, la crème et le miel au beurre chaud.Étaler sur la pâte. Cuire 10– 15 min aubas du four préchauffé à 200°C jusqu'àl’obtention d’une couleur dorée.

La tarte vaudoise,savoureuse

pour un bon souper estival.

RECETTES

REVUE UFA · 7-8 2013

COUPON

Nom/prénom

Adresse

NPA, localité

Numéro de téléphone

Date Signature

Coupon à envoyer à Nicole Degiez, rte de Peney 3, 1445 Vuiteboeufou sur le site www.paysannesvaudoises.ch

Je commande:□ Classeur «Nos meilleures recettes»

exemplaire(s) à Fr. 45.00

Frais d'expédition en sus.

Marianne Burdet, Catherine Piot et Silvia Amaudruz présentent les recettes des paysannes vaudoises.

Page 86: Revue UFA 07-08/2013

VIE QUOTIDIENNE

HeiniHofmann

86 7-8 2013 · REVUE UFA

En analysant la manière dont les mé-dias et la publicité traitent de la ré-gion de montagne, on constate quebien des cartes ont déjà été abat-

tues: outre les merveilles naturelles quipeuplent ces antichambres du paradis,tous les acteurs qui «font» la montagnesont mis à contribution, qu’il s’agisse deshôteliers, des exploitants de remontéesmécaniques, des artisans, des commer-çants, des médecins et des sportifs. Seulsles paysans de montagne manquent àl’appel. Or on a beau tourner la questiondans tous les sens: le tourisme de mon-tagne, qui déclencha jadis le développe-ment inespéré de nombreuses destina-tions alpines, n’aurait jamais connu pareilessor si la fonction annexe de l’agricul-ture de montagne, à savoir la préserva-tion des superbes paysages alpins, n’avaitpas déjà (inconsciemment) joué un rôleà cette époque, comme l’attestent déjàcertains dires d’hôtes de marque.

Des partenaires solides Maischacun sait que toute prise deconscience prend du temps. Alors qu’en1883 par exemple la chambre cantonaledes Grisons avait tout simplement niétout lien entre agriculture et tourisme,Barblan, un professeur d’agriculture duPlantahof, émit le postulat suivant dès1907: «Le tourisme a toutes les raisonsde faire preuve de bonne volonté enversl’agriculture. Les agriculteurs créent enbonne partie les conditions nécessairespour que le tourisme connaisse un dé-veloppement florissant». En est-on encore conscient au-

jourd’hui? Le tourisme devrait peut-être,plus que jamais même à cause de la criseà laquelle il est confronté, intégrer en-core davantage les agriculteurs en tant

que vecteur de sympathie, à savoir nonpas en tant que corps de métier travail-lant en coulisse et relevant plutôt du mu-sée, mais bien en tant que partenaire demarque solide. En zone alpine, un moded’exploitation destiné au seul maintiendu paysage cultivé mais exempt de toutefonction productive n’aurait pas d’avenirà long terme. Les paysans sont en effeteux aussi fiers de leur métier. Lorsque l’on parle – et c’est d’autant

plus le cas pour la région de montagne –de multifonctionnalité agricole, il estprimordial de trouver un compromis en-tre la fonction productive et l’entretiendu paysage. La distinction entre cesdeux paramètres varie selon les régionset les vallées ainsi qu’en fonction de lataille des exploitations.

De l’étable à la table De nom-breux efforts sont entrepris dans le do-maine de l’agritourisme. La plate-forme

Alpinavera placée sous la présidence deGian Peter Niggli (Samedan) regroupe lescantons de Glaris, Uri et des Grisons etfournit des impulsions importantes dansce domaine (certification des produitsprovenant à 75% de la région). Le poten-tiel est toutefois encore important. Uneutilisation plus approfondie permettraitaux agriculteurs de se muer en vecteurpublicitaire des régions de montagne, cequ’ils méritent amplement. A cause del’importance toujours plus grande ac-cordée à l’écologie, l’agriculture a elleaussi corrigé l’image productivistequ’elle avait parfois dans la société parle passé. Elle travaille ainsi de manièrebeaucoup moins intensive et nettementplus proche de la nature qu’autrefois. Ilserait toutefois erroné d’attribuer la res-ponsabilité de la stratégie de l’époque(abus d’agents chimiques, productionlaitière exagérée) au seul secteur agri-cole. La mentalité des consommateurs

TOURISME DE MONTAGNE – QUO VADIS? La saison hivernale étant soumise àrude épreuve en raison du réchauffement climatique, les responsables touristiques cherchent activement des solutions qui leur permettraient de rendre la saison estivaleplus attrayante. A cette occasion, on constate une fois de plus que la solution au problème est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît.

L’agritourisme: un must!

La montée à l’alpage du bétail n’est pas seulement le plus grandexercice de santé, c’est également le plus ancien. Photo: ABT

Page 87: Revue UFA 07-08/2013

REVUE UFA · 7-8 2013 87

VIE QUOTIDIENNE

Auteur Heini Hofmann, Jona (SG) estvétérinaire et écrivain. Il se considèreégalement comme un «constructeur deponts» entre l’agriculture et les milieuxnon agricoles.

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

Bien vivre et travailler dans une nature à l’état pur. Pourtant le travail quotidiendes agriculteurs de montagne est dur et pénible. Photos: ABT

agricole, le consommateur a développédeux nouveaux sentiments: la nostalgied’un monde pur et parfait ainsi qu’unsentiment de co-culpabilité sous-jacent. Pourtant ce sont précisément les exi-

gences élevées des consommateurs(viande de veau parfaitement blanche,pas de tâches sur les pommes, etc.) quiont incité l’agriculture à proscrire l’éco-logie. Par chance, la donne a désormaischangé. Une relation plus étroite entretourisme et agriculture pourrait être leferment de ce processus. Il faut en effet en être conscient: au-

cune autre profession ne dispose d’au-tant d’atouts pour susciter la sympathieque l’agriculture de montagne, grâceau lien étroit qu’elle entretient avec lanature et le bétail (les animaux créentdes ponts entre les êtres humains).Pour le secteur touristique, l’agricul-ture de montagne est un diamant àl’état brut. �

Perte du lien avec la terre Maisce n’est pas tout: l’agriculteur garantis-sait que les greniers et les estomacssoient pleins, le semeur était le symbolede la patrie alors qu’avec sa chaise àtraire et ses mains noueuses, l’éleveurreflétait la relation partenariale entrel’homme et l’animal. En résumé, l’agri-culture de l’époque disposait d’un trèssolide ancrage dans la population etd’un charme naturel. Son image s’entre-tenait d’elle-même…Lorsque la nation paysanne se mua enpays industrialisé, les conditions changè-rent elles aussi: plus de semis à la mainpar l’agriculteur, avènement d’une so-ciété de consommation anonyme et ex-plosion de la faim. L’éloignement par rap-port à l’agriculture entraînaindirectement la modernisation et la ra-tionalisation de cette dernière. La mortdes petites exploitations qui faisaient of-fice de vitrine pour l’agriculture réduisit

(pouvoir disposer de produits bon mar-ché et d’apparence parfaite) n’a pas nonplus été étrangère à cette tendance. Force est de constater que l’agricultured’autrefois avait moins de mal à s’attirerdes sympathies; la majeure partie de lapopulation avait encore un lien directavec elle. Le parcours des produits del’étable à la table était transparent, lelien entre production et consommationpouvait encore être établi facilement.Les exigences des uns étaient alors com-patibles avec les possibilités des autres.

la visibilité de cette dernière. Le lien avecle consommateur disparut égalementprogressivement à mesure que la trans-formation et la commercialisation s’ins-tallèrent entre le producteur de base et leconsommateur final. La compréhensiondu lien entre la production et la consom-mation disparut peu à peu dans la popu-lation, parce que cette dernière avaitperdu le lien avec la terre.

Agritourisme Cela ne resta pas sansconséquence. En s’éloignant de son passé

Préserver la beauté des paysages cultivés –

une fonction annexe de l’agriculture de

montagne. Photo: ABT

Les montagnes se muent enparcs d’attractionVivre la liberté et pouvoir se distraire –ce qui était autrefois la récompense desefforts consentis à la montagne estdevenu aujourd’hui le slogan publicitaired’attractions alpines qui pourraient toutaussi bien être proposées dans une villede plaine. C’est ainsi que les parcsd’attractions alpins jaillissent desmontagnes et poussent comme deschampignons: pistes de bob métalliques,tours de grimpe, parcours de trottinette,ponts suspendus, vaches en plastique,château gonflable, tipis ou concerts derock. Ce type d’offre a certes un impactà court terme. Pour ce qui est de l’effetà long terme, comme le pensent en touscas les économistes ainsi que lesorganisations de protection del’environnement et le Club alpin suisse,il est permis d’en douter.

A cet égard, la publicité pour l’agricul-ture est elle aussi assez symptomatique.La vache Lovely qui fait la publicité pourle lait est toujours accompagnée desportifs ou d’autres personnalités. Maiscelui qui la soigne, soit l’agriculteur,reste un fantôme. En résumé, il seraitpeut-être bien de revenir à plus denormalité, de vérité et de proximité avecla nature- sans pour autant glisser dansune sorte de romantisme à la Heidi- brefd’adopter une stratégie plus durablepour une bonne saison à la montagne.

Page 88: Revue UFA 07-08/2013

VIE QUOTIDIENNEANTIQUITÉS ET NOSTALGIE

88 7-8 2013 · REVUE UFA

J’adore le brunch des agriculteursL’odeur du foin semélange à celle dulard grillé et, devantvous, se trouve uncopieux buffet defromage, de lait, demuesli et de painproduits par les paysans suisses. Ce sonteux qui vous invitent à la 21e édition duBrunch à la ferme le 1er août 2013.

Près de 400 organisateurs de brunch enSuisse ouvrent leurs portes à lapopulation, dont 70 en Suisse romande.Le canton du Valais est champion de ladiscipline. C’est Didier Cuche qui estl’ambassadeur du brunch. Il est skieurde haut niveau et associe une alimenta-tion saine avec le plaisir de la table. Et,pour lui, le Brunch à� la ferme du 1er aoû�tre�unit tout cela «grâ�ce a� l’engagementdes familles paysannes qui font untravail gigantesque!»

Les adresses des familles paysannes ainsique leurs spécialités sont publiées sur lesite internet www.brunch.ch ainsi quedans le journal du Brunch.

ANTIQUITÉSà donner

Bar mit 7 Barhöcker� 079 696 29 89

Waschhafen, 70 l, Holzfeuerung� 079 696 29 89

Buttermaschine Heidi, elektrisch, 3 l,gegen Portokosten� 056 622 52 30 oder � 079 927 02 08

Envoyez un SMS aunuméro 880 (90 ct.)avec KFL D Nomadresse ou KFL E Nomadresse.Ou envoyez-nous une carte postaleà l’adresse: Revue UFA,Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour.Nous tirons au sort un bon LANDI d’une valeur de 20 Fr.Délai d’envoi: 15.8.2013.

Pferdekummet und Lederzeug� 041 610 12 14

ANTIQUITÉSrecherche

Appenzellersentumsschellen; Appenzellerbilder� 079 484 16 67

Qu’est-ce que c’est?D un presse-purée

E un étau

Qu’est-ce que c’est?

Comme tous les étés, près de600'000 animaux ont à nouveau étéestivés cette année. Ils sont soignéspar quelque 20'000 responsables

d’alpage, qui veillent à ce que ces ani-maux soient bien soignés et qui contri-buent ainsi fortement à l’entretien dupaysage. Quelles sont toutefois les per-spectives d’avenir de l’économie alpe-stre? En Suisse, aucune autre associationn’est en mesure de prendre position demanière aussi compétente que ne peutle faire le SAV. Depuis 150 ans, le SAVs’investit pour améliorer les conditions-cadres politiques et économiques del’économie alpestre en Suisse, et celaavec succès. La nouvelle politique agri-cole doit-elle accorder plus d’importan-ce aux prestations d’intérêt général ac-complies par les teneurs d’alpage? Lesnouveaux instruments de paiements di-rects permettent-ils de stopper le reculpermanent du nombre de vaches laitiè-res alpées? Qu’est-ce qu’apporte con-crètement la politique agricole 2014-2017 pour l’économie alpestre? Quellessont les opportunités et les perspectivespour l’économie alpestre à l’avenir ? LeSAV prend position à ce sujet.

Le livre du jubilé décrit les prestationsdu SAV, notamment à travers des arti-

cles rédigés par le Conseiller fédéral Jo-hann N. Schneider-Ammann, le Conseil-ler national Hansjörg Hassler ainsi quede nombreux autres représentants del’économie alpestre.

Depuis les années 50 du siècle passé,le SAV remet aux teneurs d’alpages mé-ritant(e)s des diplômes d’honneur, surdemande des sections. Aujourd’hui,bon nombre des personnes distinguéesont quarante saisons d’alpage et plus àleur actif. Une bonne partie d’entre ellesne proviennent d’ailleurs pas de Suissemais de pays voisins. Les documentsd’inscription peuvent être demandésauprès du secrétariat du SAV.www.alpwirtschaft.ch

L’économie alpestre: hier,aujourd’hui et demain150 ANS DE SOCIÉTÉ SUISSE D’ÉCONOMIE ALPESTRE En 1863, 30 personnesse réunirent à Olten pour y fonder la Société suisse d’économie alpestre (SAV). 150 ansplus tard, l’économie alpestre à plus que jamais besoin d’être défendue.

Vous trouverez unformulaire de contact

à l’adresse www.ufarevue.ch. Vous pouvez aussisimplement nous

appeler (058 433 65 30) ounous envoyer un fax

(058 433 65 35). Gratuit pour les

membres LANDI!

Le dernier objet mystérieux était bien uncollier de cheval. C’est Liliane Pittex deLa Forclaz qui a trouvé la bonneréponse. Elle a gagné une carte cadeauLANDI d’une valeur de Fr. 20.–.

Page 89: Revue UFA 07-08/2013

!

20%

LAN

-07/

08-2

013

Chez diga on y va!

Meubles gratuits

jusqu’au montant de

Fr. 10’000.– !La somme totale

n’est pas limitée!

Meubles gratuits, sans «si»

ni «mais» – uniquement chez diga!

1er – 31 août 2013

Séjour Dormir Cuisine Bureau

+ Livraison gratuite + Montage gratuit

Vos conditions Landi garanties:

TVA incl.

JournéeJournéegratuite.

Page 90: Revue UFA 07-08/2013

1

56 7

4

57

Balance

2

Lit + 2 tables de nuit

3121.–*au lieu de 3901.–

Combinaison-hit

3504.–*

au lieu de 4380.–

La qualité est meilleure

marché que les ennuis.

DAVID

3016.–* au lieu de 3770.–

RYAN

2887.–*au lieu de 3609.–

MIKE

2667.–* au lieu de 3334.–

ALEX

2596.–*au lieu de 3245.–

dans les 5 jours

livré et monté

Page 91: Revue UFA 07-08/2013

1

2

3

4

2

3

1 41 4

Balance!

3

DIVA Design de rêve. Chambre à coucher composée de 1 lit 180 × 200 cm et 2 tables de nuit (sans tablard mural), chêne sauvage bois véritable plaqué, avec éléments de contraste brillant crème Fr. 3121.–* au lieu de Fr. 3901.–. 118 674. Nombreuses combinaisons possibles avec diverses variantes d‘éléments de contraste.

PANAMA Caisson vernis noir, façade vernis blanc. Combinaison-hit composée de lit 180 × 200 cm, armoire et 2 tables de nuit Fr. 3504.–* au lieu de Fr. 4380.–. 117 669, prix par pièce: Lit 180 × 200 cm Semalin noir Fr. 1278.–* au lieu de Fr. 1598.–. 117 667, Armoire Fr. 1752.–*. au lieu de Fr. 2190.–. 117 666, Table de nuit Fr. 237.–* au lieu de Fr. 296.–. 117 668, Commode

Fr. 678.–* au lieu de Fr. 848.–. 117 670. Chaque élément est disponible séparément.

MOD. 375 Salon moderne et élégant avec ferrure coulissante dans le dos et accoudoirs réglables. Tissu Medley beige, sans coussins Fr. 3984.–* au lieu de Fr. 4980.–. 116 839

Relaxer BALANCE RYAN dès Fr. 2887.–* au lieu de Fr. 3609.–. 116 310

Relaxer BALANCE MIKE dès Fr. 2667.–* au lieu de Fr. 3334.–. 116 310

Relaxer BALANCE ALEX dès Fr. 2596.–* au lieu de Fr. 3245.–. 116 310

Relaxer BALANCE DAVID dès Fr. 3016.–* au lieu de Fr. 3770.–. 116 310

*Prix LANDI cash. TVA, livraison et montage incl. Même modèle ailleurs meilleur marché = différence en retour!

Combinaison-hit

3984.–* au lieu de 4980.–

Moments de détente!Avec la nouvelle ligne de Relaxer

3 hauteurs d’assise: S = 44 cm M = 47 cm L = 50 cm

Votre teinte favorite en cuir ou tissu

3 variantes de fonction: (réglage de la tête standard)

manuellement 2 moteurs 2 moteurs (accus)

Piètement plaque, recouvert revêtement/cuir

Piètement plaque, bois, teinte corrodée au choix

Piètement étoile (standard)

Piètement plaque,acier brossé

4 variantes de pieds (tous orientables):

Le légendaire Glacier ExpressEn wagon panoramique

réservation directe 0848 735 735

1er jour: Trajet en train de votre lieu de domicile à Zermatt, arrivée à l’hôtel et nuitée à ZermattZermatt est situé au pied du Cervin, dont le dé-veloppement touristique est lié à la montagne la plus célèbre du monde. Le lieu de villégiature, où la circulation automobile est interdite, a gardé tout son charme authentique et offre d’innom-brables possibilités d’excursion.

2e jour: Voyage avec le Glacier Express à Saint-MoritzDu Cervin en Haute Engadine, ou inversement, en quelques 8 heures. Il existe bien sûr une voie plus rapide, mais pas de plus belle que celle em-pruntée par le Glacier Express, le train panora-mique qui traverse les Alpes suisses. Ici, le che-min est vraiment le but. Monter au col de l’Oberalp situé à 2033m, redescendre les gorges du Rhin en traversant 91 tunnels et 291 ponts, du pied de Zermatt à la station thermale de Saint-Moritz, réputée dans le monde entier. Ce voyage d’une journée en Glacier Express est riche en paysages différents. Les wagons panora-miques offrent une vue illimitée sur les cols et les lacs de montagne, les versants à-pic et les forêts intactes, les gorges profondes creusées par de puissants torrents, les douces vallées et les villa-ges typiques de montagne. En 1930, le premier Glacier Express a été mis en circulation de Zer-

Passez d’un paysage extraordinaire à l’aut - re en voyageant à bord du plus lent des trains rapides du monde, le Glacier Express. Admirez les beautés des Alpes suisses dans toute leur somptuosité, de Zermatt à Saint-Moritz – ou vice-versa. Vous traversez 291 ponts, passez 91 tunnels et gravissez le col de l’Oberalp situé à 2033 m. Détendez-vous dans le wagon panoramique et savourez les vues les plus fantastiques.

Dates du voyage 2013

A réserver du 09.05. – 26.10.2013

Prix par personne en hôtel *** en Fr. (base abonnement demi-tarif)

Chambre double 495.– Chambre individuelle 575.– Prolongation par nuit: Chambre double 110.– Chambre individuelle 160.–

Prix par personne en hôtel **** en Fr. (base abonnement demi-tarif)

Chambre double 598.– Chambre individuelle 669.– Prolongation par nuit: Chambre double 160.– Chambre individuelle 230.–

Suppléments en Fr.

(vendredi et samedi) 28.–

43.–

Nos prestationse classe domicile – Zermatt et

Saint-Moritz – domicile re classe

Zermatt – Saint-Moritz (ou inversément)

Forfait réservation

Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

matt, ce train faisant partie aujourd’hui des cinq marques suisses touristiques les plus connues au monde. Arrivée à l’hôtel et nuitée à Saint-Moritz.

3e jour: Retour en train à votre domicile ou nuit supplémentaire à Saint-Moritz

1re classe en

wagon panoramique

3 jours /

2 nuits dès

Fr. 495.–

Organisateur: Switzerland Travel Center

6

7

5

Page 92: Revue UFA 07-08/2013

www.diga.ch

BON

20%

LAN

-07/

08-2

013

1

2

LAN-

07/0

8-20

13. S

ous r

éser

ve d

e mod

ifica

tion d

e mod

èle e

t de p

rix. E

tat p

rix: 1

2.07

.201

3.

Les c

ondi

tions

sont

déd

uite

s des

prix

et n

e son

t pas

vala

bles

pou

r les

colle

ctio

ns ét

rang

ères

et

les a

rticle

s net

s.

1023 Crissier/VD Sortie Lausanne-Crissier Tél. 021 633 44 90

8953 Dietikon/ZH Lerzenstr. 17 Tél. 044 743 80 50

8600 Dübendorf/ZH Neugutstr. 81 (à côté d’Interio) Tél. 044 802 10 10

6032 Emmen/LU Emmen-Süd (Hasliring) Tél. 041 268 84 84

8854 Galgenen/SZ Sortie Lachen Tél. 055 450 55 55

1763 Granges-Paccot/FR Sortie Fribourg-Nord Tél. 026 460 76 76

4614 Hägendorf/SO Industrie Ost Tél. 062 207 02 20

3421 Lyssach/BE Bernstr. 41 (Möbelmeile) Tél. 034 420 95 95

4133 Pratteln/BL Zurlindenstr. 3 Tél. 061 826 50 20

9532 Rickenbach à. Wil/TG Près de la Coop Tél. 071 929 47 00

Vous trouvez diga 10 × en Suisse – aussi près de chez vous!

Places de parc gratuites devant toutes les filiales

Horaires d´ouverture:lu – ve 10h00 – 18h30

sa 09h00 – 16h00

Service info diga:téléphone 055 450 55 55

www.diga.ch

de rabais pour paiement comptantsur tout l’assortiment diga.

Livraison gratuite

Montage gratuitValable jusqu’au: 07.09.2013

Table

3504.–*

au lieu de 4380.–

ATLANTA Table chêne sauvage, massif, huilé, avec inserts en granit. 90 × 200 cm Fr. 3504.–*au lieu de Fr. 4380.–. 117 792REBECCA Chaise, cuir noir, piètement chrome Fr. 350.–* au lieu de Fr. 438.–.118 351

FINCA Vivez la nature, si unique. Chêne sauvage Surface cirée, effet LIVOS. Combinaison-hit (éclairage excl.) Fr. 3664.–* au lieu de Fr. 4580.– 118 350, Sideboard 3 éléments type 48. l: 174.8, h: 87.1, p: 47 cm Fr. 1980.–* au lieu de Fr. 2475.– 118 348

Combinaison-hit

3664.–*au lieu de 4580.–

Sideboard

1980.–*

au lieu de 2475.–

dans les 5 jours

livré et monté

dans les 5 jours

livré et monté

gratuitSans «si» et «mais»!

Des meubles gratuits? C’est si simple:Vous achetez les meubles diga de votre choix entre le 1er et le 31 août 2013. Celui qui fait ses achats le jour des ventes les plus faibles pendant cette période, reçoit les meubles gratuitement jusqu‘à concurrence de Fr. 10’000. –.

Nous rendre visite maintenant!

La journée gratuite sera publiée dès le 16 septembre sur www.diga.ch.

Page 93: Revue UFA 07-08/2013

www.ufarevue.ch 7-8 · 13

EdithBeckmann

VIE QUOTIDIENNE

1

3

2

lionoideae tels petit-pois et haricots re-cueillent l’azote de l‘air. Ils stockentcette substance nutritive importantepour les plantes dans leurs racines et ap-portent ainsi de l’engrais au sol. C’estla raison pour laquelle il ne faut pas ar-racher les plantes de fèves, petit-pois ouharicots récoltées, mais les couper etlaisser les racines se décomposer dans laterre. �

Âmes bienfaisantes du jardin

REVUE UFA · 7- 8 2013 93

LA «POLICE DU JARDIN» se compose de plantes repoussantles parasites ou ayant un impact favorable sur le sol. Ainsi la lavande défend les rosiers alors que le lupin, les haricots et lesautres légumineuses apportent de l’engrais au sol et que les tagètes favorise la qualité du sol.

Les pucerons parviennent à gâcherla beauté des fleurs mais détalentdevant la lavande. Pour cette rai-son, rosiers et lavande forment un

bon couple. Leur couleur s’harmoniseégalement parfaitement, car il n’existepas de roses bleues. Les épis de lavandecontrastent par ailleurs avec les impo-santes fleurs du rosier et les mettent envaleur. Le troisième allié est l’alchémille,avec ses voiles de fleurs filigranes. Cetteplante pluriannuelle ne connait ni para-sites, ni maladies et, comme la lavande,les limaces l’évitent.

Fleurs comme garde du corpsLes partylenchus sont peut-être la causede la mauvaise santé des rosiers et desautres plantes. Ces parasites du solcontaminent des jardins entiers. Les ta-gètes sont des troupes de combat natu-relles contre ces minuscules nématodes.Elles attirent les partylenchus (néma-todes) nocifs et les rendent stériles. Celan’affecte toutefois pas les nématodesqui sont utilisés comme ennemi natureldes larves du charançon de l’otio-

rhynque de la vigne!Les soucis nettoient et désinfectent le

sol, tout comme les épinards et lamâche. Aussi plantez abondamment cesfleurs estivales et des tagètes dans leszones infestées du jardin.

Chasser les limaces Prudence: làoù poussent les tagètes, les limaces nesont pas loin ! La gaillarde, aux couleurstout aussi impressionnantes, constitueune alternative qui est évitée par les li-maces. On peut couper l’appétit aux li-maces avec les impatiences, les ibéris,les myosotis, les bégonias et le thym.Bien plantés en bandes aux bords ducarreau, ils forment une barrière natu-relle. La capucine convient pour aména-ger le pied des troncs. Il s’ensuit deuxavantages : la plante repousse puceronset limaces tout en désinfectant et en ré-génèrant le sol. Ses adorables fleurs etses feuilles au goût de moutarde enri-chissent les salades et les plats froids.

Substance naturelle pourplantes Lupins, vicias et autres papi-

Petites astuces pour le jar -din potager et d’agrément • Semez les betteraves d’ici la mi-août.La première récolte s’effectue enoctobre et encore une fois au prin -temps si la terre a été butée pourl‘hivernage.

• Le chou-rave remplit parfaitement les trous: semé d’ici début août,planté 3 semaines après, il se récolte6 à 8 semaines plus tard.

• Prévenir les teignes du poireau:remplir le fût d’eau et, au besoin,compléter.

• Coupez des boutures de 10cm deplantes en pot ou d’appartement pourles multiplier. Placez-les dans un verred’eau ou un petit pot avec de la terrepour que les racines se forment.

• Envie de belles fleurs en octobre? Enaoût, il faut planter les colchiques etles crocus d’automne, parmi lequel oncompte aussi le safran et le Sternber-gia lutea, une charmante amaryllida-cée.

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

1 · Les tagètes sont un remède contre les nématodes. Photo: Joujou/pixelio.de

2 · Les lupins enrichissent le sol en azote et défrichent même un lopin de terre.Photo: Dagmar Zechel/pixelio.de

3 · Fleurs symboliques des jardiniers bios: les tagètes et lescapucins entretiennent le sol. Photo: Buntgemischtes/pixelio.de

Page 94: Revue UFA 07-08/2013

Ivan Ottiger

dispose, il va tenir compte de la donnepolitique et du marché pour tirer lemeilleur parti de son exploitation. Ivanpratique en outre un hobby intéressant:il entraîne son chien Hugo, un bergerbelge, pour en faire un chien de protec-tion. as

Ivan estime que le métier d’agriculteur recèle un fort potentiel.

Un objectif précis

Ivan a certes reçu son diplôme de maîtreagriculteur mais il ne reprendra l’exploi-tation parentale que dans quelques an-nées seulement. Il travaille actuellementà plein temps en tant que spécialiste bo-vin auprès de UFA Sursee où il officie entant que conseiller technique externe.Comme Ivan habite dans le Stöckli quijouxte l’exploitation de ses parents, ilreste étroitement en contact avec lequotidien agricole. Lors des pointes detravail, durant son temps libre, Ivandonne un coup de main sur l’exploita-tion. Ivan se passionne d’ailleurs pourles travaux de battage. En tant que «pas-sionné de mécanique», il est même ca-pable de réparer une moissonneuse-batteuse. Ivan attache beaucoupd’importance à l’indépendance. C’estd’ailleurs ce qui l’a motivé à deveniragriculteur à l’âge de 13 ans. Ce métierlui permet d’organiser lui-même sa jour-née. «En tant qu’agriculteur, nous pro-duisons les denrées alimentaires de basenécessaires à la population. Le travaildans et avec la nature est une grandesource de satisfaction pour moi» préciseIvan qui a l’intention de reprendre avecson amie l’exploitation laitière de 24 hade ses parents. Ivan estime toutefoisque PA 2014– 1017 posera certains pro-blèmes pour la production laitière.Ainsi, la suppression des contributionspour les animaux consommant des four-rages grossiers aura selon lui un impactnégatif sur la rentabilité de la produc-tion laitière. Ivan reste toutefois opti-miste. Grâce aux connaissances dont il

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

94 7-8 2013 · REVUE UFA

Page 95: Revue UFA 07-08/2013

grossem Auslauf, guteHaltung und Pflege� 041 980 62 65

Vieh für Mutterkuh -haltung� 079 857 80 09

ACCESSOIRES POUR ANIMAUXà vendre

Fresswagen mit 3Chromstahl-Futtertrö-gen; 2 Tränkewagen;Futterwagen; 2Schlafiglus, Preis nachVereinbarung, ganzesZubehör für Freiland-Schweinehaltung� 052 336 20 68

KraftfuttersiloGlobogal, 8.5 cm,Metall mit Austra-gungsschnecke undMotor, neuwertig� 079 600 04 90

Ballenförderer Samas;HartballenpresseWelger; Entmistungs-anlage Albert;Kuthtrainer; Brücke-wagen 4 x 1.6 m;Tränkebecken� 079 381 51 66

Stallventilator 50 cm,ev. mit Regler undFühler, Abluftrohrisoliert, 5 m, mitDachhaube� 041 930 13 24

Milchkühlgerät DeLaval R1340 Fr. 900� 078 676 14 62

2er PferdeanhängerKaufmann Maxima,guter Zustand Fr. 800� 079 215 89 35

Breifutterautomaten,3 Stück für SchweineSystem Stuber mitWasseranschluss, guterZustand Fr. 150� 062 295 59 58

Ferkel-Kastriergerät,Schippers, komplett mit

Wagen; Abferkelboxmit Ferkelnest, Heiz -element und Steuerung� 078 812 12 24

Standeimer Melkma-schine Alfa Lavel, 2Aggregate günstigabzugeben mitVakuumkompressor� 076 347 75 14

ACCESSOIRES POUR ANIMAUXrechercher

Klauenstand, ev. auchein reparaturbedürfti-ger, Raum Ostschweiz� 079 245 25 02

ACCESSOIRES POUR ANIMAUXà donner

Kunststoffsilo Rotaver,44 Kubik für Flüssig -futter� 079 696 29 89

FOURNIRproposer

Suchen Sie einenZusatzverdienst?Weitere Infos� 079 507 83 78

FOURRAGEà vendre

Siloballen, 27 Stk., Öko2012, 2. & 3. Schnitt� 079 796 92 68

Zuckerrübenschnitzel-ballen; Grassiloballen,Frühjahr und Sommer-schnitt� 079 383 50 59

Heu und Emdgross -ballen, B 80 cm H, 50 cm, L 230 cm, 120St., ab Hof Fr. 29/100 kg� 079 729 45 22

Stroh in Kleinballen,spitzen Qualität;Oekoheu in Quader -ballen, geliefert oder abHof, Raum Ostschweiz.� 052 747 12 71

Ansauggebläse AebiHG 13, 4 Stufen, 25 PS,geeignet für Dosierge-rät; Heulüfter AxialLanker, 15 PS; 90 Heu -roste mit Chromstahl-füssen Ø 1.5 m2; Stroh -mühle mit Wasser -anschluss, 12.5 PS;Elektromotor 10 PS� 052 763 24 12

Stroh in Quaderballen,1a Qualität; Ökoheu,gute Qualität, Transportkann organisiert werden� 079 404 82 57

Silofräse Huber Mues -max mit Turbozyklon

Stocker� 079 3345107

Emd, belüftet, Blacken -frei, ca. 10 t, lose abStock oder gepresst,lose Fr. 19, gepresst Fr. 28, ev. auch geliefert� 052 233 60 19

Pferdeheu, 100 kleineBallen, Region Aarau� 062 723 23 04 oder� 079 315 99 09

Emd, belüftet, Blacken -frei ca. 10 t, nachWunsch gepresst inBallen, eventuell auchgeliefert� 052 233 60 19

DROITS DE LIVRAISONà vendre

ZMP Lieferrecht,40000 kg, auchTeilmengen möglich.Preis nach Absprache.abends und morgens� 0419171347

Bourse aux bonnes affairesSuitede la page 80 Quelque

chose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

 

D

Bourse aux bonnes affaires

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’592en allemand 61’642en français 12’950(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’145

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressConny Johler, Stephan RüeggAMW – Atelier publicitaire groupefenaco-LANDI, Winterthour;

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

[email protected] www.ufarevue.ch

REVUE UFA · 7-8 2013 95

Notre prochaine éditionabordera les thèmes suivants

Les paysannes ontdes droitsCahier spécial à l’occasionde la campagne de l’USFPintitulée «Homme etfemme dans l’agriculture –pour un véritablepartenariat».

Energie ou matièresèche?Vaut-il la peine deprivilégier les teneurs audétriment du rendementen optant pour unprocessus de récoltesélectif?

Pour un colzavigoureuxNous présentons des faitsimportants concernantl’interdiction desnéonicotinoïdes, la luttecontre les ravageurs et lesrégulateurs de croissance.

Une largeur detravail respectableAvec sa «Hit 10.11 T»,Pöttinger met sur lemarché une pirouette dontle système de relevage enbout de champ ménage lefourrage.

Paiements directs PA 2014– 2017Des agriculteurs veulentsavoir combien depaiements directs ilstoucheront l’annéeprochaine et suivent uncours pour les calculer.

Page 96: Revue UFA 07-08/2013

Boîte Lineartronic avec mode manuel. Moteur Boxer pour un équilibre optimal. Traction 4x4 symétrique permanente pour une adhérence parfaite. Trois technologies de pointe sur une même voiture: les ingé-nieurs Subaru n’ont pas fait les choses à moitié.

Boîte Lineartronic ou manuelle 6 vitesses. X-Mode/Hill Descent Control (XT et 2.0i Swiss, Lineartronic) synonymes de sécurité maximale sur les routes en mauvais état et les terrains glissants ou lorsque la pente est raide. Ouverture électrique du hayon (XT et 2.0D Sport, Luxury). Tels sont les nouveautés du roi des SUV. Dès maintenant chez votre concessionnaire Subaru.

Modèle présenté: Forester 2.0i AWD Advantage, man., 5 portes, catégorie de rendement énergétique E, CO2 160 g/km, consommation mixte 6,9 l/100 km, Fr. 31’000.–. Moyenne de toutes les voitures neuves vendues en Suisse (toutes les marques): 153 g/km. SUBARU. SWITZERLAND’S 4x4

Offre de leasing valable jusqu’au 31.12.2013.

NOUVEAU SUBARU FORESTER 4x4.UN PRIX SENSATIONNEL: DÈS FR. 31’000.–.

www.subaru.ch SUBARU Suisse SA, 5745 Safenwil, tél. 062 788 89 00. Concessionnaires Subaru: env. 200. www.multilease.ch. Prix nets conseillés sans engagement, TVA de 8% comprise. Les prix sont susceptibles d’être modifi és à tout moment.