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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 12 / 2011 Tendances à l’Agritechnica Page 24 Une indemnisation correcte Page 17 Une fumure high-tech Page 41 Ration à base de maïs, herbe ou foin? Page 80 Focus: «Réussir dans l’engraissement des veaux»

Revue UFA 12/2011

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Revue UFA 12/2011

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Page 1: Revue UFA 12/2011

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 12 / 2011

Tendances à l’AgritechnicaPage 24

Une indemnisationcorrectePage 17

Une fumure high-techPage 41

Ration à base demaïs, herbe ou foin?Page 80

Focus: «Réussir dans l’engraissement des veaux»

Page 2: Revue UFA 12/2011

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Page 3: Revue UFA 12/2011

28

14

51

90

EDITORIAL

Produire de manière intelligenteElectronique et senseurs: les vecteurs technologiques de l’Agritechnica 24

Brèves 22Des nouveautés importantes de Kuhn 26Test pratique avec la Claas «Lexion 660» 28Une traite aussi proche possible de la nature: Lely «Astronaut A4» 30Nouveautés produits 32

Ecoulement nasal sanguinolent en porcherieLa RAP refait surface 86

Brèves 59Page bio: on recherche des engraisseurs de volaille 60UFA actuel: les pages de l’éleveur 61Quand faut-il accélérer durant la seconde année d’élevage? 76Age précoce au premier vêlage: les doutes sont injustifiés 78Rations à base de maïs, d’herbe et de fourrage sec? 80Choix de la race: tendance aux effectifs mixtes 83Critères d’identification de l’acidose de la panse 84Mobilisation du calcium durant la phase de démarrage 88Poulains: le lait et l’herbe suffisent-ils? 90

Fumure et High-Tech Profiter des avantages écologiques et économiques 41

Brèves 35Influence des phases lunaires 36Quelles conclusions tirer pour la culture du maïs en 2012? 38Améliorer l’effet de l’azote avec Bio-Lit 44Être plus fort en collaborant 48Fiche technique: coopérations en grandes cultures 51

Film sur fenacoPlaque tournante entre le producteur et le consommateur 4

Le Conseil d’administration de fenaco se présente 4En un mot de Willy Gehriger 5www.swissfarm.ch – le réseau social de fenaco 8

Performance et qualitéChez Claas, le nom «Lexion» estsynonyme d’innovation et deperformances, comme le démontre le test pratique.

Les RP sont importantesLa campagne d’image des agri -cultrices et des agriculteurs suissesrenforce la confiance dans l’agriculture de notre pays.

Grandes culturesLes coopérations réduisent lescoûts, grâce à un meilleur tauxd’utilisation des machines etdes processus plus efficaces.

Apports énergétiques Les poulains grandissent très vite.Après le premier mois de vie, le laitde jument ne permet plus de couvrir les besoins.

REVUE UFA · 12 2011 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Sous le nomwww.swissfarm.ch,fenaco lance unréseau social dontl’objectif est decontribuer à uneimage positive del’agriculture suisse. Photo: agrarfoto.com

[email protected]

Le sept milliardième être humain estné, du moins symboliquement, finoctobre. Il aura donc fallu exacte-ment douze ans pour que lapopulation mondiale augmente d’unmilliard d’individus. Et rien ne laisseprédire la fin de cette explosiondémographique.

Plus notre planète est peuplée, plusles défis à relever dans de nombreuxdomaines sont lourds. En effet, lacroissance démographique induitune hausse de notre consommationde matières premières et d’énergie,les denrées alimentaires menacentde se raréfier et la surface agricole àdisposition de chaque humainrétrécit comme peau de chagrin. Ilen résulte que les paysans devraientréaliser des rendements toujoursplus élevés. La FAO a calculé, parexemple, qu’il faudrait doubler laproduction agricole actuelle pournourrir l’humanité en 2050.

À l’échelon planétaire, la producti-vité de l’agriculture prend de plusen plus d’importance. Ce n’est doncpas un miracle si l’agricultureredevient un enjeu pour un nombrecroissant d’économistes. À plus oumoins long terme, la Suissen’évitera pas de considérer denouveau la surface agricole utilepour ce qu’elle est, même s’il elle aencore assez d’argent pour promou-voir les modes de productionextensifs, voire l’abandon pur etsimple de la production, et pourfinancer les importations de denréesalimentaires.

RomanEngeler

FOCUSRéussir dans l’engraissement de veaux dès la page 65

Autorisation d’achat et expropriationQuand la commune a besoin de terrain 12

Brèves 11Qu’est-ce que les relations publiques apportent aux agriculteurs? 14Indemnisations: une pomme de discorde 17Dix provocations bien intentionnées 18Sondage du mois sur les phases lunaires 21

Attractions de NoëlL’héritage culinaire de la Suisse 94

Brèves 93Beautés de l’Avent 96Recettes de Sylvia Meier 101Stefan Moser apprécie son métier d’agriculteur 102

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SOMMAIRE

Page 4: Revue UFA 12/2011

FENACO

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

Scénario du film: Nina cherche uneplace d’apprentissage chez fenaco.

«L’ancien président de la LANDI Frilam’a un jour demandé si je voulais fairepartie du comité de la LANDI. Il s’agis -sait d’une opportunité unique pourmoi qui étais alors encore aux études.C’est ainsi qu’a débuté ma carrière ausein du groupe fenaco-LANDI».

Simon Mahrer (45) de Möhlin (AG),Ing. en économie agraire EPFZ, agentfiducaire. Vice-président de fenaco etprésident de la LANDI Frila.

«Les coopératives regroupent l’offre des produc -teurs et leurs infrastructures mettent en valeur ouservent à la commercialisation des récoltes. Mêmesi, dans de très rares cas, il est possible de vendre àmeilleur prix, elles apportent une sécurité qu’on neretrouve pas ailleurs. En période de très fortevolatilité des prix, plus que jamais, l’union fait laforce!»

Guy Parmelin (52) de Bursins, exploite enassociation avec son frère un domaine de grandescultures (céréales, maïs grain, oléagineux) de 36haincluant 5ha de vignes. La production laitière aété abandonnée l’année dernière. Vice-présidentde fenaco.

«Le métierd’agriculteur est un des plus importantsau monde. Nous nourrissons la popula -tion – aujourd’hui comme demain».

Lienhard Marschall (61) de Neuenegg(BE), agriculteur et agro-entrepreneur,membre des LANDI de Neuenegg et deLaupen. Pré sident de fenaco et membredu Conseil d’administration de Semag.Exploitation de 46ha de grandescultures spécialisée dans la productionde semences.

ACTUALITÉ

A l’occasion du lancement du nou-veau film promotionnel, la RevueUFA s’est entretenue avec LienhardMarschall, agriculteur et président

du Conseil d’administration de fenaco,ainsi qu’avec Hans Peter Kurzen, le res-ponsable communication de fenaco.

Revue UFA: En tant que responsablecommunication de fenaco, vous venez deproduire un film promotionnel sur fenacoet de le publier sur Internet. En quoi fenaco a-t-elle besoin d’un tel film?Hans Peter Kurzen: Ce film montre àtous ceux qui s’intéressent à notre grouped’entreprises qui nous sommes etquelles sont nos valeurs. Les clients, lesfournisseurs ainsi que d’autres groupesd’intérêt, comme les futurs praticiensfréquentant les écoles d’agriculture, nos8500 collaborateurs et bien sûr lesquelque 1000 nouveaux collaborateursqui s’engagent chaque année à notreservice, font notamment partie du pu-blic cible.

de production de haute valeur tels quesemences, aliments et carburants. D’au-tre part, fenaco - en collaboration avecles LANDI membres - prend en charge,transforme et commercialise une grandepartie des denrées alimentaires des agri-culteurs suisses (pommes de terre, cé-réales, tournesol, colza, oeufs). fenacotransforme aussi d’importantes quanti-tés de fruits à cidre d’origine suisse etvend chaque année plusieurs milliers detonnes de fruits de table et de légumes.Elle est également au service des éle-veurs de bétail. A cet effet, fenaco pro-duit des aliments, commercialise desanimaux et vend de la viande suisse.

Mais cela, d’autres entreprises sont aussicapables de le faire. Encore une fois: enquoi fenaco est-elle indispensable?Lienhard Marschall: fenaco est une en-treprise d’entraide organisée sous laforme coopérative. Elle appartient auxagriculteurs suisses. Ce sont eux quifournissent les délégués et ils sont for-

UN TOUT NOUVEAU FILM montre le rôle important que fenaco joue dans

la production de denrées alimentaires, en mettant tout en œuvre pour en produire et

en transformer un maximum en Suisse, aidant ainsi les agriculteurs à se développer.

Interface entre le producteur et le consommateur

12 2011 · REVUE UFA

On comprend la nécessité de ce film pourl’entreprise mais en quoi fenaco est-elleindispensable?Lienhard Marschall: En Suisse, il est im-portant de maintenir une agricultureproductive. Elle contribue de manièredécisive à notre sécurité alimentaireainsi qu’au maintien et à l’exploitationde notre espace de vie. fenaco disposed’une structure coopérative et soutientéconomiquement les agriculteurs dansleur activité en leur vendant des agents

«Nous faisons bénéficier lesagriculteurs actifs du succès que nous rencontrons dans lesecteur non agricole. Nousappliquons ainsi la stratégie debase LANDI en faveur d’uneagriculture productive».

Viktor Amrhyn (57) deButtisholz (LU), agronome HESet chef de vente dipl., directeurdes LANDI Sursee et Zofingen.

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FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

Lucas Arpagaus (49) de Zignau (GR),agriculteur bio (anciennement menuisier),exploitation de vaches mères de 45ha, vice-président de la LANDI Graubünden SA.

«En tant que membre du Conseil d’adminis-tration du groupe fenaco-LANDI, encollaboration avec mes collègues du Conseild’administration, je définis l’orientationstratégique de l’entreprise, j’approuve lesdécisions en matière de budgets et d’investis-sement et je contrôle les activités.»

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 12 2011 5

tement représentés au sein du Conseild’administration de fenaco. Je suis moi-même un agriculteur actif et j’exerce àce titre, avec mes collègues agriculteurssiégeant au sein du Conseil d’adminis-tration, une influence directe surl’orientation stratégique et la politiquede marge de l’entreprise. Via le groupefenaco-LANDI et ses entreprises de

transformation, les agriculteurs jouentun rôle essentiel dans la chaîne agroali-mentaire et maintiennent la valeur ajou-tée dans leur secteur. Le regroupementdu potentiel de vente leur permetd’avoir un impact direct sur le marché.L’objectif prioritaire de fenaco neconsiste donc pas à maximiser les profitsde quelques détenteurs d’actions fortu-

Premier coup de pioche pour «fresh & cool» à Bätterkindenfenaco a démarré le projet «fresh & cool» début novembre à Bätterkinden (BE), qui constitue la

dernière étape de son vaste programme d’investissement dans le renouvellement des infra-structure des transformations pour les pommes de terre, les fruits et les légumes.

Un vaste parterre de responsables du groupe fenaco-LANDI et de Steffen-Ris ainsi que desreprésentants de la commune ont participé au premier coup de pioche. Le programme d’inves-tissement, démarré en 2009, porte sur un montant total de 100 mio. de francs. L’inauguration

est prévue pour 2014.

Douze agriculteurs actifs, 4 gérants deLANDI et deux connaisseurs de l’éco -nomie et de l’agriculture se réunissentchaque mois à Berne. C’est le conseild’ad ministration de fenaco. A chaqueséance, ils passent en revue les résultatsdes 27 principales sociétés du groupe,d’une vingtaine de LANDI SA et d’unedizaine de secteurs d’activités de lamaison mère. Chiffre d’affaires, marge,charge du personnel et résultatd’exploitation, tout est comparé àl’année précé dente et au budget pourle mois écoulé. On passe ensuite à laliste des investissements autorisés aucours du mois par la direction, géné -ralement une centaine de positions,puis on s’attaque aux objets qui sont de la compétence du conseil: in vestissements supérieurs à500000 francs, achats et ventes debiens immobiliers ou de participations.Enfin, on nomme les cadres supérieursdu groupe. Une fois l’an, il fautnégocier un budget d’exploitation pourtoutes ces sociétés et un budgetd’investissement qui dépasse régulière-ment 200 millions de francs. Vers la fin de l’année, il faut décider de lapolitique salariale globale. Tous lessalaires de la direction du groupe et desdirigeants des principales sociétés sontensuite présentés au conseil d’adminis-tration in corpore pour discussion etapprobation.

fenaco est une coopérative qui vittotalement et fièrement ce statut.fenaco appartient aux agriculteurs et cesont ces derniers qui, tous les mois,décident de l’avenir de cet outil quileur rend de nombreux services. Ellen’appartient toutefois pas à tous lesagriculteurs mais uniquement à ceuxqui sont membres d’une coopérativerégionale LANDI. Etre membre d’uneLANDI c’est partager le pouvoir decodécision au sein de sa co opérativelocale et c’est également la possibilité,pour ceux qui le souhaitent, departiciper aux décisions qui font évoluertout le mouvement coopératif agricolede ce pays dans l’intérêt des produc-teurs.

Dr. Willy GehrigerPrésident de la direction de fenaco

Suite à la page 6

«Je me considère comme représentantde mes collègues au sein du Conseild’administration de fenaco, qui estpropriété des agriculteurs. C’est danscette optique que je désire parti ciper aux

activités du groupe.

Andreas Bernhard (49) de Alchenstorf (BE),agronome HES, ancien gérant de la LANDIBuchsi-Thörigen (1991– 2006), communautéd’exploitation Bernard & Gygax avec élevageet production porcine, production laitière et grandes cultures (65ha), membre de laLANDI Koppigen (BE).

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FENACO

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

Le Conseil d’adminis-tration de fenaco secompose de douzeagriculteurs ainsi quede quatre gérants deLANDI, d’un agentfiduciaire et d’unjuriste.

ACTUALITÉ

nés mais à soutenir activement les agri-culteurs dans le développement écono-mique de leurs entreprises. fenaco metainsi tout en œuvre pour favoriser uneproduction indigène de denrées alimen-taires qui soit aussi élevée que possibletout en restant conforme à la demandedu marché. Nous soutenons activementl’agriculture pour que les agriculteurspuissent continuer à générer la majeurepartie de leurs revenus via la productionet la vente de denrées alimentaires sûreset saines pour le consommateur.

fenaco est en mesure de les y aider?Lienhard Marschall: Elle n’est pas seu-lement en mesure de le faire: elle le faitréellement – et ce en s’efforçant d’être laplus économique possible. Pour rénoverses sites de transformation, entretenirune logistique avantageuse, disposerd’une administration de taille raisonnableet commercialiser efficacement les pro-duits des agriculteurs suisses, fenaco secontente d’une marge aussi faible quepossible et se limitant au strict nécessaire.Comme nous l’avons dit pré cédemment:fenaco n’est pas là pour maximiser desprofits mais pour faire progresser l’entre-prise «Agriculture» dans notre pays.

fenaco approvisionne l’agriculture enagents de production, reprend les denréesqu’elle produit, les transforme et les com-mercialise. Mais que fait encore fenaco?Hans Peter Kurzen: Elle gère leschaînes de détail LANDI, Volg,TopShop, «frisch-nah-günstig» etVisavis. Ces canaux conviennentparticulièrement bien pour ame-ner directement dans les rayons, etpar là aux clients, les denrées

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produites par les agriculteurs suisses.Exactement comme le dit le slogan: fenaco, de la terre à la table.

Et les denrées alimentaires que voustransformez dans vos sites industriels sontexclusivement commercialisés via ces canaux de détail appartenant à fenaco?Lienhard Marschall: Non, c’est seule-ment le cas pour une partie de ces den-rées, même si nos canaux de détails affichent une croissance réjouissante.De nombreux produits sont commercia-lisés dans la restauration. La plupart denos denrées alimentaires sont toutefois li-vrées à Coop et Migros, deux partenairesauxquels nous sommes liés par un parte-nariat de longue date. A eux deux, cesdeux distributeurs se disputent la ma-jeure partie du commerce de denréesalimentaires en Suisse.

fenaco se situe ainsi à mi-cheminentre l’agriculture et le commercede détail?Hans Peter Kurzen: fenaco est

une plaque tournanteimportante entre le

Le cadre de l’histoire: la ferme de la famille MollUne partie du tournage - le cadre de vie de l’écolière Nina et de safamille - a été réalisée sur l’imposant domaine d’Andrea et Jürg Moll àFenkrieden en Argovie. Sur cette exploitation d’élevage, on trouve 50vaches brunes et la surface agricole utile est de 50 hectares. En tantque président de la LANDI Sins, Jürg Moll n’est pas un inconnu au seindu groupe fenaco-LANDI. Par ailleurs, il y a quelque temps, cepropriétaire d’un tracteur de la marque Claas avait mis son exploitationà disposition pour une séance photo de machinisme agricole. L’équipede photographes de l’époque s’est souvenue de ce cadre idéal et aprèsle consentement du maître des lieux, le tournage a pu s’y dérouler.

«Notre LANDI a plus de 120 ans. Al’époque les agriculteurs savaientpourquoi ils créaient une LANDI.Mais aujourd’hui aussi la situation estdifficile pour l’agriculture. Si legroupe fenaco-LANDI n’existait pas,il faudrait le créer.»

Paul Haldimann (59) de Boll (BE),agriculteur, vendeur, gérant de laLANDI Vechigen (BE).

«Le groupe fenaco-LANDI croit en une agri -culture suisse productive et investit pour cetteraison dans les structures de transformation et de commercialisation.»

«Les LANDI sont des outils de productionpour mon exploitation, au même titre quedes machines. fenaco est juste assez fortepour faire face aux géants de la grandedistribution.»

«Au sein du Conseil d’ad -ministration de fenaco jereprésente les agriculteursde la région périphériquede l’Arc jurassien. «

Oskar Brunner (52) de Bettwil (AG), maître-agriculteur, production laitière et grandescultures, 28 ha, travaux pour tiers. Président de la LANDI Schongau et membre du Conseild’administration d’Anicom.

Benoît Cuennet (58) de Formangueires(FR), maître-agriculteur, dispose encored’une formation en arboriculture. Il exploiteun domaine de 83ha de SAU (grandescultures et engraissement de taureaux) quiproduit également de la poire à Botzi AOC.

Pierre-André Geiser (50) deTavannes (BE), agriculteur,maire, membre de la LANDIVallée de Tavannes. Ex -ploitation laitière de 35ha,auxquels s’ajoutent 20ha depâturages boisés.

Hans Peter Kurzen estresponsable de lacommunication dugroupe fenaco-LANDI.

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FENACO

REVUE UFA · 12 2011

Leo Müller (53) de Ruswil (LU),ing. Agr. HES, avocat et notaire,syndic, conseiller national.

«Afin d'être armés pour relever les défis à venir, lesagriculteurs, les LANDI et fenaco doivent resterdynamiques. Une agriculture productive passe par des investissements dans la chaîne de valeur».

Christian Jaccoud (60) de Froideville (VD). Agri cul teur,président de la LANDI Gros de Vaud. Il a remis l'exploita -tion agricole (90 ha) en fermage à son fils. Il collabore surl'exploitation et pro duit des matériaux isolants à partir defibres de gra m inées (Gramitherm).

«fenaco fait office de pont: elle approvisionneles agriculteurs en agents de production etcommercialise nos produits agricoles. fenaco estrésistante et durable, ce qui signifie qu’elles’adapte constamment aux défis imposés par lemarché. Aujourd’hui celui qui ne s’adapte pasassez rapidement se retrouve vite hors jeu.»

Guido Keller (48) de Littau (LU), agriculteur etmarchand de bétail, production laitière sur 19ha, membre de l’Agro Centers Malters SA.

«En tant que membre de lon -gue date du Conseil d’adminis-tration et président de laLANDI Schlatt (TG), j’ai cons -taté que l’ensemble du groupefenaco-LANDI s’engage enfaveur d’une bonne commer-cialisation de nos produits, auxmeilleurs prix possibles.»

Walter Monhart (52) deSchlatt (TG), agriculteur,exploite avec son frère undomaine de 48 ha (grandescultures et engr. porcin).

«J’ai été nommé au Conseil d’ad -ministration de fenaco lors del’assemblée des délégués du moisde juin 2011. Pour moi, en tantque «juriste paysan», cela cons ti -tue un grand honneur. Je me ré -jouis de pouvoir ainsi œuvrer enfaveur d’une agriculture suisseproductive.»

ACTUALITÉ

producteur et le consommateur. Grâce àson professionnalisme, fenaco est deve-nue un partenaire fiable et incontourna-ble pour tous les acteurs du marché,même pour les grands distributeurs. Lesavantages offerts par fenaco résidentdans une capacité de livraison élevée,une vaste palette de produits et unequalité cons ta m ment élevée, associées àdes partenaires fiables, qui pensent etagissent de manière économique et ra-tionnelle.

Comment voulez-vous rémunérer les pro-ducteurs aussi bien que possible tout enfournissant au commerce de détail desproduits à des prix concurrentiels?Lienhard Marschall: Il s’agit indéniable-ment d’une tâche exigeante, qui n’estpar ailleurs pas simplifiée par l’ouvertureprogressive des frontières pour les den-

rées alimentaires étrangères et la lutte deprix ruineuse qui prévaut au sein ducommerce de détail en Suisse. Avec desstructures réduites, des entreprises detransformation fonctionnant efficace-ment et de faibles frais de transforma-tion, nous faisons un maximum d’effortspour les producteurs. Nous sommesnéanmoins parfaitement conscients quel’agriculture et fenaco se trouvent dansun environnement qu’elles sont très peuen mesure d’influencer.

fenaco commercialise également du ma-zout, du diesel et de l’essence. Pourquoi?Hans Peter Kurzen: L’explication tienten quelques mots. Lorsque le tracteur a

commencé à détrôner le cheval pour lestravaux des champs il y a quelques dé-cennies, l’agriculteur a rapidement eubesoin de plus de diesel pour son trac-teur que d’avoine pour ses chevaux.C’est ainsi que les premières stations-services ont vu le jour. Aujourd’hui le ré-seau Agrola compte plus de 400 sta-tions-services. Plusieurs douzaines deLANDI ainsi que divers bureaux devente Agrola commercialisent en com-plément aux carburants également dumazout et des pellets de bois, un vec-teur énergétique neutre du point de vuedes émissions de CO2. Les activités defenaco dans le domaine des carburantset des combustibles ont donc connuune évolution organique saine et sontappréciées par des milliers de clients.

Quel est le lien entre fenaco et les LANDI?Liehnard Marschall: Les LANDI appar-tiennent à leurs sociétaires que sont lesagriculteurs et fenaco appartient auxLANDI. En association avec ses LANDImembres, fenaco constitue un groupecorporatif appartenant aux agriculteurssuisses.

Revenons-en au film d’image de fenaco.Est-ce que vous y avez représenté tout ceque nous venons de discuter?Hans Peter Kurzen: Nous y présentonstout cela et bien d’autres choses encore.Le film ne montre pas seulement tout ceque nous faisons, mais également com-ment nous le faisons. Il présente nos va-leurs, comme la focalisation sur la clien-tèle, les collaborateurs mais également leprofessionnalisme, la modestie et la ca-pacité de garder les pieds sur terre. �

Lienhard Marschall estprésident de fenaco.

Concernant le nouveau filmA la veille de Noël, fenaco sort un film de huit minutes présentant lesactivités principales de l’entreprise: poser les jalons nécessaires etcontribuer activement à ce que les denrées alimentaires suisses puissentêtre produites de manière économique et en quantités suffisantes, trans -formées de manière efficace et commercialisées avec succès. fenacoaide ainsi les agriculteurs à développer économiquement leur entrepriseet met tout en œuvre, en collaboration avec eux et avec leurs LANDI,pour qu’il soit durablement possible de produire des denrées alimen-taires en Suisse. Le film présente l’élève Nina (Manon Pfrunder) qui està la recherche d’une place d’apprentissage et s’annonce sur le conseilde ses parents (Claudia Klopfstein, Daniel Stüssi) auprès du responsabledu personnel de fenaco. Nina lui explique sans ambages qu’elle ne veuten aucun cas devenir paysanne. En discutant avec le responsable dupersonnel (Kaspar Lüscher), Nina apprend à mieux connaître fenaco, lesvaleurs vécues par l’entreprise, ses mandats et ses propriétaires, lesagriculteurs suisses – et par conséquent elle-même et son petit frèreTheo (Theo Heldner).www.fenaco.com www.youtube.com www.bauernfilme.ch

Page 8: Revue UFA 12/2011

8 12 2010 · UFA-REVUE

FENACO

Karl Scheck (58) aus Wängi, AgronomSHL, Geschäftsführer der LANDI Wängi.

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

ACTUALITÉ

swissfarm.ch est aussi un lieud’échange et de ralliement.

«J’ai beaucoup apprécié d’accompagner ledéveloppement de la LANDI BippGaüThal SA et je suis heureux d’avoir pu contribuer à sonsuccès».

Hans Probst (59) de Laupersdorf (SO).Maître-agriculteur et expert en assurancesauprès de Emmental-Versicherung. Membredu comité de la LANDI BippGäuThal SA.L’exploitation laitière et de grandes cultures(26ha) est louée depuis 2009 à son fils, HansProbst étant collaborateur de l’exploitation.

«Nous autres des LANDI et defenaco sommes des partenairesde confiance pour les agriculteurs,pour la population ainsi que pournos collaboratrices et collabora-teurs. Je m’engage pour cela ainsiqu’en faveur d’une agricultureproductive et écologique, qui soitégalement durable d’un point devue économique.

Karl Scheck (58) de Wängi, ing. agr. HES, gérant de la LANDI Wängi.

«Je suis actif au sein de LANDI depuis1984. Depuis lors, l’évo lution de LANDIet de fenaco a été pass ionnante. Chaqueannée, il a fallu faire face à de nouveauxdéfis et occuper de nouvelles fonctions.Cela a contribué à mon développementprofessionnel et personnel.

Daniel Strebel (49) de Waltenschwil(AG), maître-agriculteur et diplômé del’école de commerce, chef de ladirection de la LANDI Freiamt (AG) etmembre du Conseil d’administration deVolg Konsumwaren SA.

«En tant qu’agriculteurs membres de laLANDI, c’est finalement nous quisommes les propriétaires du groupefenaco-LANDI et nous devons assumercette responsabilité. A l’avenir, lesénergies renouvelables gagneront encoreen importance et fenaco doit être activedans le secteur des énergies alternatives».

Ulrich Nydegger (54) de Cornaux (NE).Agriculteur, expert grêle, membre ducomité de direction de la LANDI Cornaux.

Les réseaux sociaux ne doivent pasforcément être mondiaux comme«Twitter» ou «Facebook». Ils peu-vent aussi se concentrer sur un pays

ou un thème particulier. Les jeunes ini-tiants du projet de média social swiss-

farm poursuivent deux objectifs: Ils dé-sirent d’une part que les citadins et leshabitants des zones rurales puissent dia-loguer entre eux et d’autre part que lesagriculteurs puissent créer leur propreréseau de contacts.

A l’image des autres réseaux sociaux,swissfarm offre à ses utilisateurs la pos-sibilité de créer leur propre profil, de té-lécharger des photos et des films et cor-respondre avec leurs amis via le chat oule mur. Outre leur profil personnel, surswissfarm, les agriculteurs peuvent pré-senter leur exploitation ainsi que tous lesservices et marchandises qu’ils propo-sent. L’importance toujours plus grandeque le consommateur accorde à la tra-çabilité des produits alimentaires et latendance aux «produits locaux» induiten effet un besoin d’échange accru entreproducteurs et consommateurs. swiss-farm est donc une plateforme idéalepour mettre en relation les consomma-teurs et les producteurs, mais aussi lescitadins, les habitants des zones ruraleset les agriculteurs dans le but d’amélio-

rer encore les contacts et la compréhen-sion entre les différents milieux, tout enfavorisant une meilleure mise en valeurdes produits. «Cet objectif est en parfaiteadéquation avec les valeurs fondatricesde fenaco», déclare Christian Ochsen-bein, membre de la Direction, «raisonpour laquelle nous soutenons le projetswissfarm et mettons à disposition lesmoyens de communication nécessaires àsa réalisation. fenaco se réjouit de l’ini-tiative de sa jeune équipe et lui souhaiteplein succès dans la réalisation de sesobjectifs ambitieux». �

UN GROUPE de jeunes collaborateurs de fenaco entend contribuer à l’évolution

de l’agriculture suisse en créant un nouveau réseau social. Le projet a été lancé sous

le nom de www.swissfarm.ch.

Un réseau social pour la Suisse

swissfarm vit grâce àses utilisateurs.Participez et rendez leséchanges encore plusvivants.

Page 9: Revue UFA 12/2011

hwww.swissfarm.c

Le premier réseau social des paysanssuisses qui relie la ville et la campagne:

Inscris-toi!Concours: Gagne l’un des trois voyages dansune ville Suisse d’une valeur de Fr. 800.– *Envoie un SMS avec "KFL swissfarm" au 880 (Fr. 0.90)* Aucune correspondance n’est é changée au sujet du concours.

Premier tirage au sort

le 31.01.2012Deuxième tirage au sort

le 31.03.2012Troisième tirage au sort

le 31.05.2012

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GESTIONBRÈVES

Location de terres communales

Certains paysans exploitent des ter-res communales depuis des décen-nies, alors que d’autres n’ont jamaispu en louer le moindre arpent. À Ri-ckenbach (ZH), le conseil communala décidé de modifier les règles d’at-tribution des terres communales, enmettant la priorité sur l’égalité deschances, comme l’a relevé le quoti-dien Der Landbote (27.10.2011). Il afait les propositions suivantes:

• Peut louer des terres communalesle paysan qui a droit aux paie-ments directs et qui est domiciliédans la commune.

• L’attribution des terres est ef-fectuée sur la base d’un principede rotation.

• La durée du bail à ferme est limitéeà six ans.

• La commune de Rickenbach pren-dra une décision d’ici la fin de l’an-née sur la répartition de ses terresà louer.

L’attribution des terres communalesest également un sujet de discussiondans d’autres communes zurichoises.Le même quotidien cite ainsi la com-mune d’Elgg (ZH), qui tient compte,pour des raisons écologiques, de laproximité des parcelles louées et desregroupements possible. Dans d’au-

La session d’hiver des Chambres fé-dérales durera du 5 décembre àNoël. Le débat budgétaire est unpoint important pour l’agriculture.D’après Francis Egger, chef du dé-partement Économie, politique &affaires internationales de l’USP,l’organisation faîtière de l’agricul-ture va tout faire pour que les bud-gets de l’agriculture soient augmen-tés en 2012 et 2013, afin d’éviterune réduction de l’enveloppe desti-née au financement des paiementsdirects. En effet, le Conseil fédéral adécidé, en octobre dernier, de ré-duire le montant de la contributionà la surface de 20 francs par hectare.Sa justification? Il faudra davantaged’argent que prévu pour financer leséthoprogrammes, ce qui est unemaigre consolation pour les exploi-tations vouées à la seule productionvégétale. D’après l’USP, il en résulteune perte annuelle de 400 francspar exploitation, soit 20 millions defrancs au total. Un autre point im-portant de ce débat budgétaire por-tera sur l’éventuelle baisse du sup-plément pour le lait transformé enfromage, qu’il s’agira d’empêcher.C’est seulement au terme de cettesession d’hiver que l’on connaîtra laversion chiffrée de la liste des paie-ments directs.

Espoirs pour le débat budgétaire

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Cheval et aménagement du territoireD’après un communiqué de l’Unionsuisse des paysans, la nouvelle ver-sion du guide « Comment l’aména-gement du territoire appréhende lesactivités liées au cheval » renforce lapratique en vigueur des cantons enmatière de délivrance d’autorisa-tions. À télécharger gratuitement de-puis www.are.admin.ch.

SalairesLes salaires indicatifs des travailleursagricoles seront augmentés de 1%en 2012. Les autorités du marché dutravail utilisent la directive salarialepour leurs contrôles d’exploitation.Des salaires inférieurs sont un indicede dumping salarial. La directivepeut être téléchargée depuiswww.agroimpuls.ch.

Imposition des donationsLa récolte des signatures en faveur del’initiative populaire pour l’imposi-tion des successions et des dona-tions, dont un des points contestéset problématiques est l’effet rétroac-tif au 1er janvier 2012, a commencéfin août dernier. En prévision d’uneéventuelle acceptation de l’initiative,les parents qui font une donation àleurs enfants à partir de 2012 de-vraient conserver environ 20% dumontant pour payer ce nouvel im-pôt. Martin Würsch, USP.

Prix du foncier et loyers des fermages Ces dernières années, l’Allemagne aenregistré une hausse considérabledes prix d’achat des terres agricoleset du loyer des fermages. Les prixdes terres augmentent notammentdans la partie orientale du pays,

comme on peut le constater surwww.proplanta.de. D’après les ex-perts, la concurrence croissantepour l’acquisition de terres desti-nées à la production de biogaz ex-plique cette tendance.

Paiements directs et maltrai-tance des animauxDans le cadre de PA 2112-17, leConseil fédéral veut diminuer ousupprimer les paiements directspour les agriculteurs qui enfreignentles dispositions en matière de pro-tection des animaux. www.lid.ch

Parcs naturelsLe Groupement suisse pour les ré-gions de montagne (SAB), associéau Réseau des parcs suisses, entendpromouvoir les activités agricoles àl’intérieur du périmètre des parcsnaturels. Il vient de publier à ce pro-pos une brochure intitulée «Parcsnaturels et agriculture: un partena-riat gagnant», que l’on peut télé-charger gratuitement depuis le site

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Réticence En cas de conclusion d’un con -trat, notamment d’un contratd’assurance en la forme écrite,il y a réticence lorsque unepartie retient des informationsou des faits importants qui au -raient dû être communiqués àl’autre partie. La réticences’opère par omission, par dé -cla ration inexacte ou pardissimulation de manière àtrom per l’autre partie, ici l’as su reur, qui peut alorsrésilier le contrat.

Philippe Haymoz, juriste,Institut agricole, 1725Grangeneuve

tres communes, ce sont les paysanspratiquant une exploitation écologi-que qui sont privilégiés. Expert dudroit du bail à ferme à l’Union suissedes paysans (USP), Martin Golden-berger s’est également exprimé surl’attribution des terres communales,estimant que les exploitations à sou-tenir sont celles dirigées par des pay-sans diplômés. Par ailleurs, selon lui,des baux de longue durée permet-traient aux exploitations d’adapterleurs bâtiments et de planifier sérieu-sement leur développement écono-mique. Il plaide également en faveurd’un examen de chaque dossier aucas par cas.

Aide-mémoire «Bail à ferme agri-cole – Ce qu’il faut savoir.» (RevueUFA 5/2010), à télécharger depuiswww.ufarevue.ch/Leserservice.

Journée d’information La Haute école suisse d’agriculture,à Zollikofen, organise le 21 janvier2012 une journée d’information surses filières d’étude menant au ba-chelor en foresterie, «food science &management» et agronomie, ainsiqu’au «master in life sciences». Ins-criptions sur www.shl.bfh.ch

L’estimation des terres afferméesfait partie de la routine. Mais leur

attribution est souvent plus ardue.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

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MartinGoldenberger

12 12 2011 · REVUE UFA

GESTION

ment par l’autorité cantonale compé-tente (art. 61 LDFR). Il existe toutefoisdes exceptions et des cas particuliers.

Achat sans autorisation Sontexemptés du régime de l’autorisationles achats au sein de la famille, par unpropriétaire commun ou un coproprié-taire ou dans le cadre de l’exercice d’undroit légal d’emption ou de réméré.L’achat de surfaces modestes à des finsde rectification ou d’amélioration des li-mites ne nécessite pas d’autorisation.

Depuis le 1er janvier 2011, les cantonset les communes peuvent acheter duterrain agricole sans autorisation à desfins de protection contre les crues, derevitalisation des eaux, de construction

PrincipeSi une commune envisage l’achat deterrains agricoles pour les transformer enterrains industriels ou en terrain à bâtir,l’achat doit obligatoirement passer parun appel d’offres public. La communeest ainsi en concurrence avec les paysansexploitants à titre personnel. La pro -priété de zones industrielles ou à bâtirn’étant pas une tâche réservée auxpouvoirs publics, la commune n’a aucundroit particulier en l’occurrence.

Dans la région duPlateau central, lesbesoins en terrainsconstructibles sonténormes. Il convientmalgré tout d’épargnerau maximum les terresagricoles.

En principe, seuls des paysans ex-ploitants à titre personnel peuventacheter des terres agricoles. C’est laloi fédérale sur le droit foncier rural

(LDFR) qui le dit. Sont soumis à la LDFRtous les immeubles situés hors de lazone à bâtir (art. 15 LAT), dont la surfaceexcède 2500 mètres carrés de prés oude champs (1500m2 pour les vignes). Lerespect de cette disposition est assurépar le fait que l’achat d’un immeubleagricole doit être autorisé préalable-

AUTORISATION D’ACHETER En plaine, que ce soit sur le Plateau, dans les plaines

de Magadino ou du Rhône, ou dans la basse vallée d’Uri, le terrain agricole est très

recherché. Non seulement par les paysans, mais aussi, surtout, par les communes

voisines désireuses d’y établir des installations de sport et de loisirs, des EMS, des

parkings et des zones artisanales.

Achat de terrain par les communes

de bassins de compensation ou d’accu-mulation et de pompage dans le cas decentrales hydroélectriques, ainsi qu’àdes fins de remploi.

L’analyse de l’exception du régimed’autorisation présuppose qu’au mo-ment de l’achat, l’ouvrage public est aumoins défini dans ses grandes lignesdans un plan d’aménagement et que lasurface nécessaire est connue. En revan-che, l’achat de terrains comme réservepour des projets futurs ou en remploid’autres ouvrages que les ouvrages liésaux eaux de surfaces est interdit.

Exceptions Si un intérêt supérieur(donc celui de la Confédération, descantons et des communes) le justifie, ilest possible d’acquérir des terres agri-coles en ignorant le principe de l’exploi-tant à titre personnel, mais avec l’auto-risation de l’autorité cantonalecompétente (art. 64 LDFR). C’est no-tamment le cas lorsque:• L’acquisition sert à maintenir l’affer-

mage d’une entreprise affermée entotalité depuis longtemps, à amélio-rer les structures d’une entreprise af-fermée ou à créer ou à maintenir uncentre de recherches ou un établisse-ment scolaire. À condition toutefoisqu’il s’agisse d’un immeuble agricolepropriété des pouvoirs publics.

• Il existe une autorisation pour uneutilisation non-agricole, par exemplepour une station d’épuration ou uneplace de compostage.

• Des ressources du sous-sol, telles quel’argile ou le gravier, sont prélevées.

• Il s’agit de zones de protection dessources, en règle générale la zone S1et éventuellement la zone S2.

• Il s’agit de protéger l’environnement

d’un site, d’un bâtiment ou d’une ins-tallation historique.

• Un créancier au bénéfice d’un droitde gage immobilier peut éventuelle-ment acheter lorsque cet achat per-met d’éviter au propriétaire foncier lamenace d’une exécution forcée.

• Il existe par ailleurs une autre possibi-lité: l’appel d’offres publique (dans lafeuille officielle et la presse locale)sous surveillance. Si aucun exploitantà titre personnel n’a déposé d’offre,

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REVUE UFA · 12 2011 13

GESTION

Base légaleL’acquisition d’une entreprise ou d’unimmeuble agricole ne nécessite pasd’autorisation si elle est faite:

a par succession et par attribution dedroit successoral.

b par un descendant, le conjoint, lespère et mère ou des frères ou dessœurs de l’aliénateur ou l’un de leursenfants.

c par un propriétaire commun.

d par l’exercice d’un droit légald’emption ou de réméré.

e dans le cadre d’une expropriation oud’améliorations foncières opérées avecle concours de l’autorité.

f dans le but de rectifier des limites.

g lors du transfert de la propriété parfusion ou scission en vertu de la loisur la fusion.

h par le canton ou la commune à desfins de protection des eaux de surface.

Lors de l’acquistion deterrains à des finspubliques, comme parexemple pour laconstruction d’uneplace de sport, d’uneécole ou d’une route, ilfaut apprécier si laconstruction enquestion est d’intérêtpublic et si les besoinssont réels.

l’immeuble peut alors être acquis parune personne n’étant pas elle-mêmeexploitant à titre personnel. Si les ex-ploitants à titre personnel, dont fontpartie les paysans à temps partiel, éta-blis dans le rayon d’exploitation usueln’ont pas montré d’intérêt à l’achat dela parcelle dans les limites du prix li-cite, alors la commune ou toute autrepersonne peut acheter l’immeuble enrespectant ledit prix licite.

Acquisition par les communesOutre les exceptions générales relativesà l’achat de terrains agricoles par la col-lectivité, la LDFR contient égalementdes dispositions spéciales séparées.Ainsi, une collectivité peut acquérir desterrains agricoles moyennant autorisa-tion s’ils sont nécessaires à l’exécutiond’une tâche publique prévue conformé-ment aux plans du droit de l’aménage-ment du territoire. Les ouvrages concer-nés par cette disposition sont parexemple les routes, les voies de cheminde fer, les lignes électriques ou les ins-tallations de production d’énergie.

Si des terres agricoles sont dézonéeset transformées en terrains industriels etsi elles sont vendues à la communeaprès l’entrée en force du changementd’affectation, alors la LDFR ne s’ap-plique plus et la commune peut lesacheter à sa guise. Le prix des surfacesindustrielles est alors nettement plusélevé que le prix des parcelles agricoles

Auteur Martin Goldenberger,responsable de la division Fiduciaire &Estimations, Union suisse despaysans,Laurstrasse 10, 5201 Brugg AG� 056 462 51 11

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et se calcule par comparaison avec lesterrains industriels comparables.

En cas d’achat de terres agricolespour un usage public, p.ex. la construc-tion d’une place de sport, il faut vérifiersi cette dernière est bien d’intérêt publicet si le besoin peut en être prouvé. Lecas échéant, la commune dispose mêmed’un droit d’expropriation. Le prixd’achat des terrains situés en zone d’in-térêt public est en général nettementmoins élevé que le prix des terrains in-dustriels ou à bâtir. D’après le Tribunalfédéral, le prix du terrain agricole doitservir de base de calcul minimale. Maisil y a lieu de payer un prix plus élevé si,dans la région et dans des cas similaires,il est possible de prouver que les pou-voir publics ont déjà payé davantage.

Les cantons du Plateau autorisent enpartie les collectivités à acquérir du ter-rain agricole s’il appert qu’ils seront af-fectés à une zone d’intérêt public. Maissi le changement d’affectation n’a pasété réalisé dans des délais raisonnables(par exemple 5 ans), la commune est te-nue de revendre le terrain agricole à despaysans exploitants à titre personnel.

Refus de l’autorisation Si le ter-rain agricole doit être classé ultérieure-ment en zone industrielle ou en zone àbâtir, ou s’il est simplement maintenuen zone agricole en attendant une affec-tation indéterminée, le Tribunal fédérala décidé (ATF 5A.22/2002) que la col-lectivité ne peut être considérée commeexploitant à titre personnel. En pareilcas, le statut de la commune devantl’autorité délivrant l’autorisation est lemême que celui d’un particulier. Lescommunes doivent par ailleurs respec-ter le prix licite maximal. Un prix d’ac-quisition surfait est un motif de refus del’autorisation (art. 66 LDFR). Les pay-sans intéressés par l’achat de terres nepeuvent en effet être exclus du marchéen raison d’un prix illimité. �

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MarkusRediger

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L’utilité des travaux de relations pu-bliques n’est plus à démontrer. Toutle monde préfère traiter avec unepersonne qui jouit d’une bonne ré-

putation plutôt qu’avec quelqu’un ré-puté pour son caractère impossible. Ace sujet, l’investisseur américain WarrenBuffet avait dit: «Il faut 20 ans pour seconstruire une bonne réputation etmoins de cinq minutes pour la détruire».En d’autres termes: une bonne imagevaut de l’or, il s’agit d’un bien précieuxauquel il faut accorder beaucoup d’at-tention et pour lequel il faut s’investirdès que l’occasion se présente. Même sila marque «Agriculteur suisse» n’est pascotée en bourse, contrairement à CocaCola dont la valeur est estimée à 70 mil-liards de francs, l’image dont dispose lesagriculteurs revêt néanmoins une im-

portance cruciale pour réaliser des af-faires et dialoguer avec le reste de la so-ciété. En jouissant d’une bonne consi-dération auprès des consommateurs etde la société, les agriculteurs suisses ontplus de chances d’’être pris en considé-ration par les consommateurs lors deleurs achats et d’être soutenus dans lecadre de votations politiques.

Prévoir les crises Pour RogerSchwarzenbach, chargé de cours enéconomie d’entreprise à la Haute Ecoled’agronomie de Zollikofen, si l’impor-tance des relations publiques pourl’agriculture est indéniable, il est en re-vanche difficile de quantifier quel est legain direct de ces dernières et quel estle volume de RP nécessaire. R. Schwar-zenbach estime que les efforts consentispar les agriculteurs en termes d’imageconstituent une sorte de prévoyanceanti-crise. Selon lui, ce travail permet deposer des jalons pour disposer d’unecertaine bienveillance et de confianceen période de crise. Les groupes profes-sionnels qui disposent d’une bonneimage surmontent mieux les crises et lesgros titres négatifs que ceux qui ont plu-tôt mauvaise réputation.

VEILLER À SA RÉPUTATION et entretenir des relations avec la population sont des

tâches indispensables aux yeux de l’agriculteur Peter Habegger. Trois nouveaux spots

publicitaires de la campagne d’image des agriculteurs suisses ont été tournés chez lui.

En quoi les relations publiques sont-elles utiles à l’agriculteur?

GESTION

14 12 2011 · REVUE UFA

ferme. Est-ce que tout a été spécialementrangé pour les prises de vue? Nous n’avons rien fait de spécial pour lesprises de vue. Nous n’avons en effet euque 15 jours entre le moment où l’on nousa demandé si nous acceptions qu’un filmsoit tourné chez nous et l’arrivée descaméras. Nous avons ensuite dû faire lesfoins et nous n’avions alors de toutemanière plus de temps. Nous avons reçude nombreux compliments sur l’ordre etsur l’exploitation. J’en conclus donc que lesgens ont apprécié.

En tant que famille agricole, peut-on encorese permettre que tout soit aussi propre etbien rangé? Il est vrai que nous sommes actuellementsoumis à une pression économiqueimportante. Ce qui nous a le plus stressés

RP (relations publiques): toujours plus importantes pour la profession

Trois des quatre nouveaux spots TVprésentés dans le cadre de la campagned’image des agriculteurs suisses ont ététournés sur l’exploitation Hochstalden,chez la famille Habegger, à Trub dansl’Emmental (Revue UFA 9/2011). Nousnous sommes brièvement entretenusavec Peter Habegger.

Markus Rediger: Nous sommes ici auxconfins de la commune de Trub, à 960mètres d’altitude. Comment exploitez-vousle domaine avec votre frère? Peter Habegger: Nous possédons 25ha de SAU que nous utilisons pour laproduction fourragère ainsi que 45 ha deforêt. Notre troupeau comprend 30vaches laitières et la remonte. Commenous produisons un maximum de lait àpartir du fourrage de base, la perfor-

mance laitière moyenne du troupeau estrelativement mo deste (env. 6000kg). Laforêt est une autre source de revenuimportante. Nos deux épouses travaillentchacune à 60% à l’extérieur, ma femmecomme aide-soignante et ma belle sœurcomme infirmière. Nous avons créé unecommunauté d’exploitations à partir dedeux exploitations distinctes. Nous nesavons pas s’il sera encore possible à l’avenirde vivire à deux familles sur l’exploitaiton.Un fils de mon frère a suivi une formationagricole mais en effectue actuellement uneautre. Je suis optimiste pour l’avenir del’agriculture. J’estime que les énergiesrenouvelables gagneront encore enimportance.

Où que l’on tourne son regard, on constateque tout est très soigné aux abords de la

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Une bonne image n’est pas innéeDans le cadre de la dissertation qu’ellevient de publier à l’EPF de Zurich sur lethème de «l’importance de l’agricultureau sein d’une société qui s’urbanise deplus en plus», Therese Haller a constatéque l’immense majorité des personnesinterrogées juge notre agriculturecomme quelque chose d’extrêmementimportant. C’est ce qui la porte à penserque le travail de relations publiques ef-fectué par les exploitations agricoles estprimordial. Comme elle le dit elle-même: «Il s’agit de profiter de l’appré-hension positive d’une majorité de lapopulation. Beaucoup de gens sont in-téressés par l’agriculture et donc ouvertsà en savoir plus sur cette dernière. Demon point de vue, il serait dommagea-ble que la population n’entende dans les

médias que le point de vue des repré-sentants du monde agricole en ce quiconcerne les thèmes de politique agri-cole. Par nature, les avis de ces derniersse focalisent sur les problèmes. En axantle travail de relations publiques sur la po-pulation, on parvient à transmettre uneimage plus équilibrée et plus différen-ciée. L’agriculture a besoin du soutien dureste de la population; l’image positivede l’agriculture ne va pas de soi et il fauttout faire pour l’entretenir.»

Aimer les gens et collaborerPour Matthias Diener, qui a acquis denombreuses expériences dans le do-maine du travail de relations publiquesen lien avec l’agriculture, les agriculteursauthentiques sont les meilleurs vecteursd’image. Pour lui, les familles agricoles

qui sont fascinées par leur métier et quiaiment les autres sont le meilleur «ma-tériel publicitaire» possible. MatthiasDiener estime que les paysannes et lespaysans doivent faire du travail de RP ens’appuyant sur des moyens simples, enévitant d’organiser des événements gi-gantesques sur l’exploitation et en allantvers les gens. A cette occasion, il est im-portant selon lui de rester naturel, ou-vert et de chercher le dialogue. MatthiasDiener constate également que le travailde relations publiques contribue sou-vent à souder les familles agricoles et àdévelopper des projets communs. Le ré-seau social swissfarm.ch, qui vient toutjuste d’être lancé par une jeune équipede collaborateurs de fenaco (voir en page8), est une nouvelle offre qui contribueà souder les agriculteurs et à renforcer ledialogue qu’ils entretiennent avec lesconsommateurs.

Tous les acteurs du secteur agricole etagro-alimentaire sont invités à pratiquerun travail de relations publiques crédible,dans le but d’améliorer encore la bonneimage dont dispose l’agriculture. Pourmaîtriser la charge que représente le tra-vail RP, il s’agit de rechercher des colla-borations, de recourir aux prestations età l’offre qui sont déjà disponibles et delier les RP avec des activités annexes.Vous trouverez des outils et des propo-sitions de projets dans le classeur de pla-nification d’entreprise 2011 d’Agridea etauprès d’AGIR ou du LID. �

Auteur Markus Rediger, gérant d’In -formation et communication agricoles(LID), Westrasse 10, 3000 Berne.

Vous trouverez des documents d’aide etdes propositions de projet pour le travailde relations publiques à l’adressewww.lid.ch ou sous www.agriculture.ch.Agence d'information agricole romande(AGIR) Av. des Jordils 3, 1006 Lausanne� 021 613 11 31

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1 · Les travaux detournage et les séancesphotos se sontdéroulés par tous lestemps.

2 · Tournage du spotTV «artiste paysager»:1 jour de travail pour30 secondes.

3 · Famille Habegger,Trub: de droite àgauche: Ruth & Peter ainsi que Fritz& Judith Habeggeraprès les travaux detournage du spot TV.

4 · Travaux de tournagedans le foin.

5 · Peter Habeggeraiguise la faux pourune coupe parfaite.

GESTION

contribution pour présenter l’agriculturesuisse sous un jour positif.

Présenter l’agriculture au grand public a uncoût. De votre point de vue, est-ce que cecoût en vaut la peine?Absolument. Je trouve très important queles prestations des familles agricolessoient également communiquées auxcitadins et qu’on leur montre ce que lesagriculteurs font, que ce soit dans ledomaine de l’écologie ou de la produc-tion de denrées alimentaires. L’agriculturesera alors nettement moins critiquée. Jetrouve que les spots TV et les affiches quiont été créés sur notre exploitation sontabsolument géniaux. Ils sont pleinsd’humour, créatifs et crédibles – bref toutsimplement sympathiques.

c’est que nous n’avions même pascommencé les foins et qu’il fallait déjàprocéder à des prises de vue. Tout s’estcependant très bien passé! Au final,l’expérience a été très positive. Nous avonsconstaté que les gens n’étaient pascompliqués et avons collaboré comme unegrande équipe.

Qu’avez-vous retenu de tout ce qui s’est faitdurant les trois jours de tournage?Nous avons appris que pour notreprofession, il devient toujours plusimportant d’expliquer ce que nous faisons.On ne peut en effet pas toujours avoir desexigences ou vouloir recevoir quelquechose. Il faut également communiquer ettendre la main à de tels projets. Pour nous,cela n’a pas été une charge. Nousconsidérons qu’il s’agit plutôt d’une

Campagne desagriculteurssuissesL’objectif déclaré de lacampagne d’image estd’entretenir les relationsentre la ville et la cam -pagne, renforcer la con -fiance que la popu lationaccorde à l’agri cul tureindigène et favoriserl’écoulement desproduits. Les con -sommateurs doiventêtre conscients de laprovenance des denréesalimentaires et des ef -forts que suppose lapro duction d’une pa -lette de produits aussivariés. La campagne«Proches de vous, lesagriculteurs suisses»veut mettre l’accent surles nombreusesprestations fournies parles familles agricoles etl’importance del’agriculture suisse.

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Directives concernant l’évaluation de la perte de revenu pourmise à contribution de terres cultivables (bs0202f), USP Fiduciaire et estimations, Prix:8 CHF

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Indemnisation pour la pose de câbles, de canalisations etde regards dans le terrain (bs0204f), Prix: 10 CHF

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Le droit à la propriétén’est pas absolu. C’estl’intérêt public quiprime.

GESTION

REVUE UFA · 12 2011

Les litiges dans le domaine du voi-sinage reposent souvent sur des élé-ments irrationnels et inexplicables.Les droits de passage et les dégâts

aux cultures de toutes sortes sont à cetégard riches de conflits potentiels.

Lors d’un dégât aux cultures, il y a lieude dédommager en premier lieu la pertede rendement, mais également les dé-gâts connexes (compactage du sol). Ilpeut aussi arriver qu’en raison d’undom mage aux cultures, la parcelleconsidérée soit exclue de la surface decompensation écologique, d’où réduc-tion du montant des paiements directs.

L’Union suisse des paysans (USP) ac-tualise chaque année ses directives pourdivers montants d’indemnisation (cf.coupon). Ces montants sont souvent uti-lisés dans les avis de droit et les exper-tises présentées devant les tribunaux.

Des appels quotidiens Cesdernières années, les questions d’in-demnisation ont pris de l’importancedans l’agriculture. Tous les jours, despaysans s’adressent à l’USP (056 462 5271), aux services cantonaux de vulgari-sation et aux fiduciaires pour se rensei-gner à ce sujet. Voici quelques questionsposées:

➠ J’ai clôturé mon champ de maïs,mais les sangliers l’ont quand même ra-vagé. Vais-je recevoir une indemnité?Réponse d’USP Fiduciaire et Estimations:Oui. Les montants définis par l’Unionsuisse des paysans serviront de base à l’in-demnisation. Par ailleurs, il y a lieu de te-nir compte des règlements cantonaux ap-plicables en la matière.

➠ Depuis des décennies, nous utili-sons un raccourci pour nous rendre auvillage. C’est pratiquement devenu un

droit de passage coutumier. Mainte-nant, le paysan a installé une clôturepour nous interdire le passage. En a-t-ille droit? Réponse USP F&E: Oui. En Suisse,il n’existe pas de droit coutumier s’agissantdes droits de passage. Un droit légal n’exis-te que si un droit de passage a été convenupuis inscrit au registre foncier.

➠ La commune veut installer une sta-tion de transformateur sur notre champ.Avons-nous droit à une indemnisation?Réponse USP F&E: Oui, on peut négocierune indemnisation en raison de l’utilisa-tion non-agricole de la parcelle. L’indem-nisation du dommage peut être déduitedes montants prévus pour l’installationde pylônes ou de puits.

➠ Une entreprise nous a demandésde pouvoir construire une éolienne il ya trois ans. Elle a enfin décidé de s’ymettre. Puis-je demander une indem-nité pour les trois ans de réservation duterrain? Réponse USP F&E: Oui, pour ladurée de la réservation, vous devriez re-cevoir 1,5% du montant de la rétributiondu courant injecté.

➠ Une antenne de téléphonie mo-bile doit être installée sur un pylôneélectrique. Pouvons-nous demander uneindemnité? Réponse USP F&E: Oui, l’in-demnité est calculée en fonction des prixdu marché.

➠Quel prix à l’heure demander pourla remise en état d’une prairie après unfestival en plein air? Réponse USP F&E:Il faut appliquer les taux de rétributiondu catalogue des machines de l’Agroscope ART, qui varient de 58 à70 francs.

➠ Existe-t-il des prix indicatifs pourl’indemnisation des pistes de ski? Ré-ponse USP F&E: Non. Le principe appli-cable est que les dégâts occasionnés par

l’exploitation d’une piste de ski doiventêtre indemnisés. Le montant dépend de-différents facteurs (taille et réputation dudomaine skiable, agriculteur travaillantau téléski, etc).

➠ Je dois céder une parcelle pour laconstruction d’une nouvelle route detransit. Le canton me menace d’expro-priation. Mais cela n’est pas possible.Réponse USP F&E: Oui, c’est possible, àcondition que la route de transit soit d’in-térêt publique. A ce sujet, vous pouvezaussi lire l’article en page 12 de la pré-sente édition.

Daniela Clemenz

LES INDEMNITÉS Il est important de régler les

questions d’indemnisation au préalable, avant la pose

d’une conduite, la mise en place d’un pylône en

béton, le montage d’une antenne de téléphonie

mobile ou l’organisation d’un festival en plein air.

Une pomme de discorde

Page 18: Revue UFA 12/2011

Rolf Brauch

Le Baden-Württemberg, une régionallemande, se situe à proximité dela frontière Nord-Ouest de la Suisse.C’est dans cette région que le

«consensus d’Odenwälder» a été mis enplace il y a un an environ. Dans le cadrede ce dernier, les différents acteurs dusecteur se sont réunis sous la houlettede l’église évangélique pour discuter desolutions permettant d’améliorer la si-tuation financière des éleveurs de la ré-gion Neckar-Odenwald-Kreis. Lesconclusions de ce travail se résument endix thèses:

1. Plus de consensus Au sein dumonde agricole mais également au ni-veau de la société, les discussions pren-nent une tournure toujours plus contro-versée, exagérée et émotionnelle. En cequi concerne l’agriculture, ces discus-sions portent sur le marché du lait maiségalement sur le biogaz, la détentionanimale et de nombreux autres sujets.La conclusion de ces discussions est la suivante: au sein de la profession, ils’agit d’engager aussi tôt que possibleun dialogue sur les thèmes qui posentproblème avec les groupes sociaux con -cernés. Les forces décisionnelles doiventêtre en mesure d’aborder à temps les«sujets brûlants» et d’engager ensembleun dialogue ouvert et cons tructif. C’estseulement à cette condition que l’agri-culture sera en mesure de communiquerses intérêts de manière offensive etconstructive. Dans cette optique il estimportant d’intervenir de manière aussirapide et décidée que possible, pouréviter l’apparition de blessures incura-bles. Dans la région Odenwald/Baden-Württemberg, de nombreuses blessuresrestent encore ouvertes dans le do-

maine du «lait» et ne guérissent que dif-ficilement. Il est donc urgent d’en tirerles conséquences qui s’imposent. Il estparfois utile de s’adjoindre pour ce fairel’aide de modérateurs expérimentés,dont certains sont issus des églises lo-cales.

2. Dégression des coûts Laconstatation que les coûts fixes moyensdiminuent avec l’augmentation de laproduction (dégression de coûts, effetd’échelle) est une loi économique etnon un slogan d’une quelconque orga-nisation ou du représentant d’un grouped’intérêt. Croître ou grandir n’est parconséquent pas la trouvaille d’un com-missaire agricole néerlandais mais laconséquence de cette loi de l’économiequi prévaut en dehors de toute couleurpolitique, et ce pas uniquement dans ledomaine agricole ou en Europe. Les op-tions dont disposent les exploitationsindividuelles et que la politique agricolepeut sciemment freiner ou accélérersont les suivantes:• Ne soit pas trop grand (effet kol-

khose). Ce n’est pas efficace en termesde coûts.

• Sois grand en restant seul. • Sois grand en t’associant.• Sois petit et spécial. • Sois petit en t’associant et en étant

spécial. • Si tu ne vois pas de perspectives pour

toi, pour ta famille et ton exploitation,retire-toi progressivement de l’agricul-ture, soit en commençant à «freiner» àtemps.

Désormais, il ne faudrait plus parlerde vision «d’exploitations agricoles fa-miliales» mais d’entreprises agricoles

gérées par des familles. A l’avenir, lesentreprises agricoles devront de plus enplus souvent recourir à des capitauxétrangers alors que les nombreux tra-vaux à effectuer ne pourront plus l’êtreavec la seule aide de la famille. Parcontre, pour la majorité des exploi -tations, la responsabilité décisionnellerestera aux mains des familles agricoles.Par le passé, en ce qui concerne l’en semble de la classe moyenne, les en-treprises gérées par la main d’œuvre fa-miliale se sont avérées être particulière-ment robustes, efficaces, performanteset créatives.

3. Le couple fait la différence!Des familles fortes, comme le rappelle àmaintes occasions la vulgarisation agri-cole spécialisée, sont une condition es-sentielle pour des entreprises écono -miquement performantes. De bonnesrelations de couple sont également unecondition indispensable à de bonnes re-lations familiales. Il convient d’accorderune importance encore plus importanteà des bonnes relations de couple au ni-veau de la formation et de la vulgarisa-tion. Dans l’agriculture, les mariages sta-bles impliquent cinq facteurs de réussite:• une communication qui fonctionne• un grand nombre d’activités com-

munes• une forte personnalité, qui soit égale-

ment en mesure de se différencier entant que partenaire

• la capacité de pardonner • la volonté de ne pas vouloir faire chan-

ger l’autre au sein du couple.

Dans le cadre de mon expérience enmatière de conseil et de soutien parois-sial, je suis arrivé à la conclusion que les

CHANGEMENT DE CONTEXTE L’agriculture est un secteur clé du 21ème siècle.

C’est la raison pour laquelle les entrepreneurs agricoles ont besoin de qualifications clés.

Les paysannes et les paysans doivent être prêts à se confronter personnellement avec

de nouvelles connaissances et, lorsque c’est nécessaire, demander de l’aide.

Dix provocations bien intentionnéesGESTION

18 12 2011 · REVUE UFA

Page 19: Revue UFA 12/2011

hommes se distinguent par un déficitmanifeste en ce qui concerne la capacitéet la volonté de communiquer. A ce su-jet, il est urgent de mettre les bouchéesdoubles dans le domaine de la forma-tion et du conseil.

4. Une autre culture dans le do-maine des cours En ce qui con -cerne l’agriculture, en hiver, un grandnombre de cours de formation continuese déroulent surtout le soir. Les expé-riences que j’ai pu faire en tant quechargé de cours et que j’ai acquises avecd’autres formateurs me font penser queces manifestations organisées en soiréene sont souvent ni productives ni adap-tées aux besoins des participants. Si laformation doit rester le plus importantfacteur de production pour l’agricultureà l’avenir, et ce dans l’optique de la for-mation globale de la personnalité, lescours devraient se dérouler durant lajournée. De jour, nous sommes plus ré-

ceptifs pour apprendre et c’est égale-ment là que le travail de formation faitle plus de sens.

Si l’on veut que ces manifestationsaient un réel effet, c'est-à-dire qu’elleschangent quelque chose, alors nous de-vons avoir le courage d’organiser cesmanifestations durant la journée. En hi-ver, malgré la charge de travail à laquelleils sont soumis, les entrepreneurs de-vraient trouver le temps de participer àdes manifestations le matin ou l’après-midi. Cela favoriserait une ambiance decours nettement plus constructive.

5. Plus de respect La remise d’ex-ploitation est un défi pour les entreprisesfamiliales. Une remise d’exploitationcorrespond à quelque chose de plus glo-bal et de plus profond que de simples va-leurs de rendement et droits d’habita-tion. Il s’agit surtout de créer unecertaine équité au sein de la famille, cequi est uniquement possible lorsque l’at-

mosphère est emprunte d’un profondrespect mutuel. Cela signifie que chaquegénération a la possibilité de choisir savoie, tant au niveau professionnel quefamilial. Les parents et les enfants de-vraient clairement manifester ce respectmutuel. Les enfants devraient dire à leursparents qu’ils sont reconnaissants de lamanière dont ils ont géré les choses. Unpère devrait pouvoir dire à son fils qu’ila confiance en lui, notamment pour cequi concerne la gestion de l’exploitation.Seul le respect mutuel permet de réglerensemble et de manière adéquate lesquestions techniques et matérielles.

6. Je veux et non «je dois» Lesjeunes qui reprennent l’exploitation onten premier lieu besoin d’une vaste for-mation et en second lieu, d’une bonneexpérience du monde extérieur. Cetteexpérience est nécessaire pour éviterdes déceptions professionnelles ulté-rieures. En venant d’un autre milieu, un

Le statut professionnelde l’agriculture doit

faire l’objet d’undialogue avec les

principaux groupessociaux, et en particu-

lier sur les sujetsensibles et les pierres

d’achoppement.

GESTION

REVUE UFA · 12 2011 19

Page 20: Revue UFA 12/2011

20 12 2011 · UFA-REVUE

GESTION

successeur peut dire à ses parents qu’il«souhaite reprendre cette exploitation».

Celui qui pense qu’il doit reprendrel’exploitation parce que ses parents ontbeaucoup emprunté ces dernières an-nées, n’est pas libre. Il ne sera pas capa-ble de développer l’exploitation, avec sapersonnalité et ses compétences, commece serait souhaitable pour lui et il aurapeu confiance dans ses propres compé-tences. Après quelques années d’acti-vité professionnelle, il sera en proie au

découragement et au mécontentement.Les parents et les repreneurs devraientplanifier à temps les expériences quipeuvent s’acquérir à l’extérieur, en trou-vant très tôt un consensus sur l’évolu-tion de l’exploitation.

7. Culture et compétence des co-mités La thématique du «lait» a dé-montré qu’au niveau des comités, lesagriculteurs devaient acquérir des com-pétences supplémentaires (interpréta-tion des bilans, aptitude à la négocia-tion) dans le domaine de latransformation et de la commercialisa-tion de leurs produits. Ce ne sont en ef-fet pas le hasard ou le temps disponiblequi doivent décider quelle sera la per-sonne qui aura la tâche de représenterses collègues au sein d’un comité. C’est

bien plus une sélection et une formationpoussée qui sont nécessaires. La com-pétence des personnes qui représententl’agriculture n’a pas seulement un im-pact sur le revenu mais également surl’avenir du secteur.

8. La vérité est souvent «grise»Dans de nombreux domaines la véritén’est ni blanche ni noire. Ce qui est justepour l’un peut ainsi être faux pour l’autre.Ce qui est judicieux économiquement

leure qualité de vie ou de produire àmeilleur prix. Il est judicieux de profiterdes compétences spécifiques de ses col-lègues en collaborant, raison pour la-quelle toutes les opportunités en la ma-tière doivent être saisies de manièreplus offensive. Les mauvais exemples nesont pas un motif suffisant pour se fer-mer à de telles opportunités.

10. Nous vivons à l’époque del’économie de marché La forma-tion et la formation continue agricolesse sont focalisées durant des décenniessur la thématique de la technique deproduction. Ces dernières années, l’éco-nomie d’entreprise a pris une impor-tance prépondérante. Dans ce domaine,il existe un important besoin de rattra-page en ce qui concerne l’analyse desbranches d’exploitation et des coûts deproduction. De nombreux entrepreneursrestent incapables d’interpréter en dé-tail leur comptabilité, de la comprendreet d’en tirer les conséquences qui s’im-posent. Il convient par ailleurs d’insistersur le fait que nous vivons à l’époque del’économie d’entreprise. Le marketingrevêt une importance primordiale. Lesentrepreneurs doivent savoir commentles marchés fonctionnent et être au dia-pason des consommateurs. Dans ce do-maine, il faut mettre l’accent sur le tra-vail de formation.

Globalement, j’ai l’impression quela profession est plus encline à aborderde nouvelles questions et surtout desquestions plus professionnelles et, encas de nécessité, à se faire aider. L’agri-culture est un secteur clé du 21ème siècleet a précisément besoin d’entrepreneursagricoles bénéficiant de qualificationsclés. Il faut en outre toujours privilégierun dialogue constructif. �

dans une région peut être totalementinadéquat dans une autre. Les responsa-bles devraient donc éviter de distribuerpartout des recettes ou des conseils prêtsà l’emploi. La formation agricole permetcertes d’acquérir des compétences maisau final il faut laisser à chacun le choix dedéfinir quelle est la voie qu’il privilégiepour lui et pour son exploitation. Bonnombre de séminaires et d’exposés don-nent trop souvent l’impression qu’ilexiste des solutions qui conviennent etqui soient praticables par tous.

9. De bonnes raisons de collabo-rer plus étroitement Au sein del’agriculture, la collaboration est sou-vent reléguée au second plan alorsqu’elle est indispensable. Elle permetpar exemple de disposer d’une meil-

Auteur Rolf Brauch, Dipl. ing. Agro -nome, entraîneur dans le domaine de lavente, est responsable régional pour le service en milieu rural et chargé decours en matière de formation auprès del’école d’agriculture de Nordbaden.

Bildungshaus Neckarelz, Martin-Luther-Strasse 14, 74821 Mosbach-Neckarelz

[email protected]

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 11

Ce qui est vrai pour l’un peut être faux pour l’autre. Ce qui est judicieux économiquement dansune région peut être une hérésie dans une autre.

Page 21: Revue UFA 12/2011

Suisse romande

REVUE UFA · 12 2011 21

SONDAGEGESTION

ne sait pas 1%

non50 %

oui49 %

non62 %

oui38 %

non66 %

oui34 %

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXufarevue.ch 12 · 11Suisse alémanique Total Suisse

Ce sondage actuelreprésentatif a étéeffectué par l’institutd’étude de marchéTransferPlus SA àStansstad au mois de novembre 2011 pour lecompte de la Revue UFA.

Désirez-vous participer ànotre sondage? Consultezwww.ufarevue.ch. Lesrésultats seront publiésdans la prochaine Revue UFA.

La lune a toujours la coteLa Revue UFA a voulu savoir aumoyen d’un sondage représentatifeffectué auprès des agriculteurssuisses si ces derniers tenaient

compte des phases de la lune pour lestravaux dans les champs ou à l’étable.Près de deux cinquièmes d’entre eux(38%) y étaient attentifs . Cependant,certains ont spontanément indiqué quece n’était pas toujours possible. Ainsi,le mauvais temps par exemple nepermet pas d’exécuter certains tra-vaux proposés par le calendrier lu-naire. Trois cinquièmes (62%) desagriculteurs ont indiqué qu’ils nese sentaient pas concernés par cesujet ou qu’ils n’en tenaient pascompte pour des impératifs de temps.Les phases lunaires ont une grande im-portance pour la culture des légumesdans le jardin ou la taille des arbres.Vous pouvez lire à ce sujet notre articleen page 36.

Les agriculteurs romands sont beau-coup plus nombreux (49%) que leurscollègues alémaniques (34%) à prendreen considération les phases lunaires.Certains agriculteurs ont indiqué qu’ilsfaisaient attention à la lune pour les tra-vaux d’onglage du bétail. Pour la tailledes onglons des bovins, il en irait demême que pour les ongles chez les hu-mains. Selon la croyance populaire, ilfaut les couper à la lune montante pouréviter les ongles incarnés. La Revue UFA

sont les points de l'orbite de la lune oùelle traverse l'écliptique, la trajectoiredu soleil dans le ciel. Mais selon HansOswald, la santé des onglons est beau-coup plus influencée par l’affourage-ment que par les phases de la lune. L’ap-provisionnement en sel minéral estparticulièrement important. En cas deproblèmes d’onglons, on pourrait qua-siment utiliser du foin extensif commemédicament. �

a voulu en avoir le coeur net et s’est ren-seignée auprès de Hans Oswald. Le pèrede cet agriculteur, aujourd’hui âgé de80ans, a fondé la première exploitationagricole bio-dynamique de Suisse à Bir-winken (TG). Il nous a indiqué qu’il nefallait pas ongler le bétail lors desnoeuds lunaires ou en cas d’éclipse delune ou de soleil. Les noeuds lunaires

Tenez-vous compte des phases de

la lune pour les travaux agricoles?

Page 22: Revue UFA 12/2011

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

En production animale, l’affourage-ment est un facteur de succès décisif.En plus d’une ration conforme auxbesoins des animaux, l’efficacitédans la manutention des fourragesrevêt également une grande impor-tance. Les exploitations innovantesmisent sur les remorques mélan-geuses. A ce sujet, les mélangeusesautomotrices ne sont plus une raretéen Suisse. Ainsi, on en trouve une surl’exploitation de Peter et HansueliGysel à Wilchingen (SH). Les exploi-tations ont opté récemment pour unmodèle de Siloking à vis verticale etcouteaux réglables d’une capacité de14m3. Peter Gysel explique:«Chaque jour, nous devons déplacerenviron 4 tonnes de fourrage. Vu quenous sommes également actifs entant qu’agro-entrepreneurs, nousdésirons rationaliser l’affouragementau maximum pour avoir fini entre 7h et 7h30 le matin. La machine est

dotée d’un moteur d’une puissancede 175 CV. Sa construction est pré-vue pour une répartition optimale dupoids entre l’essieu avant et les rouesjumelées arrière. Cela confère unegrande stabilité à la mélangeuse danspresque toutes les situations. Lechâssis trois-points est une particu-larité de la mélangeuse automotriceSiloking. La direction s’opère aumoyen d’une roue jumelée avec sus-pension, orientable à 150°. Il en ré-sulte une très grande maniabilitéavec un rayon de braquage très fai-ble, un argument de taille pour l’ex-ploitation Gysel où l’espace est par-fois restreint.

Les mélangeusesautomotrices en plein essor

Nouvelles faucheuses frontales à tambours au design novateur

Le design innovant de la série defauches à tambours de Fella – quicomprend les modèles «KM 2940FP-V», «KM 3140 FP-V» et «KM3340 FP-V» avec des largeurs de tra-vail de 2.86 m, 3.06 m et 3.26 m –est très apprécié par les clients. Lavaste ouverture du capot de protec-tion à l’avant ainsi que le réglagecentral des disques d’andainage de-puis le haut augmentent le confortd’utilisation de ces faucheuses à têted’attelage pivotante. La protection

des courroies est également accessi-ble depuis le haut, ce qui permet dechanger ces dernières sans problème.On trouve également de série le sys-tème rapide pour le changement descouteaux: grâce à une boîte amovi-

ble, les couteaux sont confortable-ment et rapidement accessibles pourleur remplacement. L’entretien desfaucheuses est facilité par une jauged’huile accessible depuis l’extérieur.Tous ces détails d’optimisation sontgages d’un confort d’utilisationmaximal. Par ailleurs, la largeur desandains est adaptable à la largeur dupick-up des machines attelée à l’ar-rière. Les protections de grande tailleet en forme de V de cette nouvellesérie assurent un plus grand débit etun meilleur flux du fourrage.

Développement du tracteurà hydrogène

New Holland a présenté à l’Agri-technica une nouvelle mouture dutracteur «NH2» fonctionnant à l’hy-drogène. La poursuite de ce déve-loppement s’appuie sur un équipe-ment de base du modèle «T6.140»,si bien que la machine peut être uti-lisée pour tous les travaux, commela préparation du sol, le pressage, lestransports et les travaux avec lechargeur frontal. Le nouveau mo-dèle dispose de deux fois plus depuissance que le premier prototype.La puissance fournie par les troispiles à combustibles, comportant autotal 384 cellules individuelles, adoublé, passant de 50 à 100 kW(136 CV). New Holland a engagéune collaboration avec Michelinpour la poursuite du développe-ment du «NH».

Nouvel andaineur quadruple «Hibiscus 1515 CDProfi» de LelyL’ «Hibiscus 1515 CD Profi» offreune larguer de travail maximale de15 m et dispose désormais de deuxsupports de châssis qui se déplienten forme de V grâce aux roues, àpartir desquels deux rotors sont sus-pendus sur chaque support. Ces ro-tors se rabaissent sur les côtésgauche et droit des supports dechâssis.

Dans le sens de la conduite, la po-sition de ces rotors reste constantegrâce au châssis à parallélogrammedoté de roues autodirectionnelles.Par ailleurs, il est possible d’étendreles bras à suspension des rotos pouraugmenter le dégagement entre lerotor et le support principal ainsique pour varier la largeur de travail.

«Etrion» – nouvelle transmission Claas s’est inspiré d’un jeune des-igner qui, avec une équipe de tech-niciens en développement, a re-pensé l’entraînement et la tractionpour réaliser une exécution surpre-nante.

Ce concept s’appelle «Etrion» etpose les questions suivantes: com-

ment minimiser le compactage dusol avec une force de traction ac-crue? Comment gagne-t-on en ma-niabilité sans renoncer à la stabilitésur route?

«Etrion» répond à ces questionsavec une combinaison roue-chenilleavec un deuxième train de traction– sans roues jumelée, avec deux es-sieux dirigeurs et un train de che-nilles. L’avenir dira si ce mode detransmission s’imposera.

22 12 2011 · REVUE UFA

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Page 23: Revue UFA 12/2011

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Valtra: nouvelle série «N» avec moteurs SCR

Valtra a présenté les nouveaux trac-teurs de la série «N» à l’Agritech-nica. Les modèles phare – le «N163Versu» et le «N163 Direct» - four-nissent 163 CV en mode normal et173 CV en mode boost, ce qui en

fait les tracteurs 4 cylindres les pluspuissants du monde. Grâce auconcept de motorisation SCR quibénéficie déjà d’une longue tradi-tion chez Valtra, la consommation

Lorsque le bras télescopique d’unchargeur est totalement déployé enprésence de lourdes charges, il peutarriver que la stabilité arrive à ses li-mites.

C’est la raison pour laquelle Wei-demann a développé un nouveausystème d’assistance au conducteurqui accroît nettement la sécurité dutravail quotidien avec un chargeurtélescopique et qui en augmentel’efficacité.

Ce système, qui porte la dénomi-nation de «vls» (Vertical Lift System)et qui a été distingué par une mé-daille d’argent à l’Agritechnica, per-met un travail plus fluide même enprésence de lourdes charges. Sonprincipal avantage est le mouve-ment pratiquement vertical pourl’abaissement du bras télescopique,ce qui améliore considérablement lastabilité de la machine. Le «vls» rendle travail plus fluide et soutien leconducteur par une automatisationpartielle du mouvement télesco-pique. Les conducteurs expérimen-tés peuvent ainsi travailler encoreplus vite et de manière plus sûre,alors que les néophytes reçoiventainsi une assistance pour les travauxde levage et de chargement. Claasmonte le même système sur seschargeurs télescopiques, sous la dé-nomination «Smart-Handling» surles modèles «Scorpion».

Sécurité avec le chargeur téle -scopique «vls»

REVUE UFA · 12 2011 23

de carburant est abaissée de5–10% alors que les émissions departicules et d’oxydes d’azote sontplusieurs fois inférieures aux an-ciennes valeurs. Comparés à leursprédécesseurs, les nouveaux mo-

dèles ont une puissance et un cou-ple encore accrus. Grâce à un nou-veau logiciel et une transmission re-travaillée, ils fournissent unepuissance optimale dans toutes lesconditions, qu’ils soient dotésd’une transmission continue ou àrapports sous charge. La partieavant du tracteur, remodelée, as-sure une visibilité optimale surl’avant. Grâce à cette nouvelleconstruction du châssis avant, lesroues avant bénéficient d’un anglede braquage plus important.

Electrification de la technique de fumureLes distributeurs d’engrais «Axis-E»de Rauch à entraînement électriquedes pales d’éjection utilisent déjà lenouvelle interface pour le courantcontinu et alternatif. Rauch est ainsià la pointe de la technique.

L’énergie nécessaire pour l’entraî-nement électrique est fournie par un

système de générateur intégré oumonté sur le tracteur.

L’interface «High-Voltage-Inter-face» permet de transmettre unepuissance électrique allant jusqu’à150 kW.

Parallèlement, tous les paramè-tres spécifiques nécessaires au fonc-tionnement et à la configuration dela machine sont transmis automati-quement.

Nouvelles machines à 12 rotorsLe programme de Pöttinger com-prend une nouveauté avec la herserotative «Lion 302.12» à 12 rotorspour une largeur de travail de 3 m.12 rotors au lieu de 10 pour lamême largeur de travail sont syno-nymes d’un travail parfait et d’unémiettement conforme aux besoinsde la pratique, en particulier dansles cultures maraîchères et depommes de terre. Un autre avan-tage: une structure fine est atteintebien que le régime des rotors soit15 % plus faible que sur les autresmachines, ce qui réduit le besoin depuissance et l’usure. Cette herse ro-tative est convient pour des trac-teurs jusqu’à 180 CV.

Nouveauté chez JCBAvec les modèles «8280» (280 CV) et«8310» (310 CV), JCB complète sasérie «Fastrac» vers le haut. Le «Fas-trac» reste encore et toujours le seultracteur agricole avec suspension in-tégrale sur les essieux avant et ar-rière. Les avantages de cette série,équipée de moteurs Sisu, est l’entraî-nement en continu avec la transmis-

sion «V-Tronic», qui permet d’attein-dre des vitesses de 0 – 70 km/h (sui-vant les pays) et dont les freins sontconformes aux normes UE pour lescamions.

La série «3000» est égalementcomplétée par deux nouveaux mo-dèles («3200» avec 195 CV et «3230»avec 230 CV).

Sur ces tracteurs, le nouveau sys-tème ABS est muni d’un blocage desécurité en pente. La transmissionautomatique sous charge permet uneconduite similaire à celle d’une voi-ture automatique.

Tableau: Nouvelle série«N» de Valtra

Modèle Puissance (CV)Standard Boost

HiTechN113 124 131N123 135 143N143 152 161VersuN143 152 161N163 163 171DirectN143 152 161N163 163 171

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Page 24: Revue UFA 12/2011

Machines plus intelligentes

Une foire internationale commel’Agritechnica à Hanovre, qui se dé-roule à la mi-novembre, est tou-jours une bonne occasion pour les

constructeurs de présenter leurs nou-veautés au public.

Tracteurs Ces dernières années, lesconstructeurs de tracteurs ont dû met-tre en œuvre de gros moyens pour res-pecter les normes d’échappement, cequi a amputé leur budget pour de véri-tables innovations. Les cabines font exception à cette situation et les ingé-nieurs ont réalisé de nombreux effortspour le développement de leur confortet la convivialité des terminaux de com-mande.

Une tendance se dégage nettement àl’Agritechnica: grâce à une connexionIsobus intégrée, les machines accou-plées interagissent de plus en plus sur lavitesse d’avancement et la puissance àla prise de force du tracteur en fonctionde la charge. Ce faisant, quelques cons -tructeurs ont développé de nouveauxsystèmes qui doivent toutefois encorefaire leurs preuves dans la pratique.

Une autre tendance se dessine: lestracteurs mettent à disposition unepuis sance électrique pour l’entraîne-ment des machines attelées. Les fabri-cants de tracteurs et de machines colla-borent dans ce domaine et une normeinternationale se profile dans un avenirtrès proche. Vu qu’une forte puissance

électrique est disponible sur ces ma-chines, le législateur doit égalementadapter les directives à cette nouvelle si-tuation. Les solutions isolées dans lessystèmes de conduite par satellite sem-blent aussi appartenir au passé. L’inter-face Isobus normalisée entre le tracteuret la machine représente la conditionnécessaire à une collaboration des dif-férents constructeurs dans ce secteur.

On trouve encore des développe-ments dans des études de conceptscomme le tracteur sans conducteur.Fendt a obtenu une médaille d’or pourson système «Guide Connect» qui per-met de former une seule unité entre deuxtracteurs grâce à une commande à dis-tance du deuxième véhicule via un sys-

AGRITECHNICA Avec 2611 exposants et plus de 350 000 visiteurs, l’Agritechnica est

le plus grand salon agricole du monde et un rendez-vous incontournable pour les

fabricants et les agriculteurs. C’est principalement dans l’électronique et la technologie

des senseurs que l’on trouve les principales innovations.

24 12 2011 · REVUE UFA

Avec 450000 visiteurs,l’Agritechnica 2011 aenregistré un chiffre devisiteurs record.

TECHNIQUE AGRICOLE

Page 25: Revue UFA 12/2011

REVUE UFA · 12 2011 25

tème de navigation. Cette nouveauté de-vrait être mise sur le marché l’année pro-chaine mais il faut pour ce faire franchirencore quelques obstacles d’ordre juri-dique au niveau de la sécurité et de laresponsabilité. La réalisation techniquede ce concept semble toutefois possible.Un tracteur sans chauffeur suit un pre-mier tracteur conduit «normalement», cequi permet un doublement des perfor-mances pour de nombreux travaux.

Technique de semis Dans ce do-maine, les constructeurs redoublent

d’efforts pour maintenir une profondeurde dépose des graines constante grâceà des senseurs. A ce titre, la techniquemonograine a également été amélioréeet sera applicable à l’avenir à pratique-ment tous les types de semences. Onconstate aussi une tendance aux se-moirs monograine capables de travaillerà des vitesses de 15km/h ou supé-rieures.

Technique de fumure L’augmen-tation de la précision dans l’applicationdes engrais est et reste un défi perma-nent. La technique a continué d’amélio-rer la précision des distributeurs centri-fuges en bordure de parcelle à l’aide deméthodes comme les pales intérieuresinclinables gérées par logiciel, ce quipermet d’égaler l’exactitude des dis -tributeurs pneumatiques. L’épandagesur une partie de la largeur de travail au moyen de la technique centrifugeconventionnelle sera également bientôtpossible. Des stations météos intégréessur le distributeur d’engrais permettenten outre de corriger automatiquementl’influence du vent lors de l’épandage.

En plus des buses éprouvées à injec-teurs diminuant la dérive ou de la ges-tion automatique des portions de larampe, on trouve d’autres innovationsen protection des plantes permettantune application économe et un maxi-mum de précision. On relève notam-ment la surveillance par senseur du dé-bit des buses individuelles ou la gestionélectronique du remplissage de la cuveet de la bouillie résiduelle. Un nettoyageextérieur télécommandé de la rampeapporte des avantages économiques etécologiques.

Récolte des céréales Sur lesmoissonneuses-batteuses, la tendanceest à des systèmes toujours plus grandset performants afin de pouvoir exploiterplus efficacement les fenêtres de récoltequi deviennent de moins en moinslarges. Les grandes machines seront tou-jours plus fréquemment équipées dechenilles afin de préserver au maximumle sol. Des systèmes de réglage interac-tifs sont déjà proposés par différentsconstructeurs et contribuent à déchar-ger le conducteur tout en améliorant laperformance et la qualité du travail.

Récolte des fourrages Les lar-geurs de travail toujours plus grandessont également en vogue dans la récoltedes fourrages. On se préoccupe égale-ment intensivement de la gestion machine-tracteur. Ainsi, une nouvellepresse à balles rondes avec enruban-neuse intégrée travaille en continu et lavitesse de la combinaison s’adapte au-tomatiquement au processus de travail.A l’Agritechnica, on a également pu voirdes faucheuses et des andaineurs à lar-geur de travail variable gérés par GPS.

C’est à l’Agritechnica qu’a été présen-tée pour la première fois une combinai-son presse-enrubanneuse entièrementautomatisée travaillant en continu.Jusqu’à présent, le travail devait être in-terrompu pour l’enrubannage et la dépose de la balle ronde. Avec le déve-loppement Non-Stop de Krone (combi-naison presse-enrubanneuse «Ultima»),il est devenu possible de continuer àpresser durant les processus de liage,d’enrubannage et de dépose de la balle.La gestion intelligente et entièrementautomatisée de la chambre de pré-com-pression rend cette prouesse techniquepossible et permet d’augmenter la per-formance de pressage jusqu’à 50%.

Différents constructeurs ont présentésur leurs ensileuses automotrices unetechnologie de senseurs NIRS amélioréequi, en plus de la teneur en MS de la ré-colte, permet d’en analyser en ligne lesteneurs. Ces machines sont en outre do-tées de systèmes de régulation du mo-teur. Grâce à diverses programmationsdes paramètres de motorisation, l’ensi-leuse est en mesure de toujours roulerdans la plage de régime optimale.

Résumé De nouveaux développe-ments dans les domaines de l’électro-nique, des senseurs et des logiciels ca-ractérisent d’une façon marquante lesinnovations en technique agricole et en-traînent une automatisation croissantedes processus de travail en productionvégétale, dans le but d’améliorer la qua-lité, l’efficacité et la précision du travailtout en préservant l’environnement eten économisant des coûts. �

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

L’Agritechnica 2011 s’est dérouléedu 13 au 19 novembre à Hanovre. Avecplus de 2700 exposants et 415000visiteurs, dont environ 9000 Suisses, cesalon a atteint une nouvelle dimension.Avec de tels chiffres, l’Agritechnicaconfirme son rôle de leader et derendez-vous mondial pour la techniqueagricole.

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Les quatres rouesdisposent d’unentraînement électri-que et d’une sus -pension hydropneu -matique. Cettesuspension activedisposant d’unsystème télémétriquepermettant entreautres de réguler le niveau et decompenser les pentes.

TECHNIQUE AGRICOLE

Argent pour le «Rigitrac»En collaboration avec l’uni versité deDresde, Sepp Knüsel et son entrepriseRigitrac Traktorenbau SA ont obtenuune médaille d’argent pour les moteursélectriques individuels sur chaque roue deson «Rigitrac EWD 120». Les moteursélectriques sur chaque roue peuvent êtregérés individuellement avec précision, cequi permet pour la pre mière foisd’appliquer un couple spé cifique surl’essieu. Cela apporte des avantages enpente en matière de sécu rité de con -duite alors qu’au plat, cela constitue unebase d’optimisation de la traction.

Page 26: Revue UFA 12/2011

26 12 2011 · REVUE UFA

Herse à disques courts de la série «Opti-mer 103+» aux performances accrues.

«Striger», un nouveau concept qui netravail le sol que sur la ligne de semis.

Charrue «Multi-Leader»: plus maniable.

Semoir monograine «Planter» avecpossibilités de réglages très faciles.

«Integra 3003»: unenouvelle conception.

Combinaison de semis «Venta NCR4500» à repliage hydraulique.

Nouvelle barre de pulvérisationtridimensionnelle «Mea-3».

Broyeuse «BP 8300» avec déchargehydro-pneumatique.

Nouveaux socs à double disque«Seedflex» sur un semoir «Sitera».

«GPS Section Control» pour uneprécision de pulvérisation accrue.

Faucheuse à assiettes «GMD 350» àrabattement vertical.

Nouvelle presse combinée «i-BIO» avecterminal de commande «VT 50».

Canal d’amenée abaissable hydraulique-ment sur une presse à balles rondes.

Hacheur de Remund&Berger à l’avantde la presse à balles carrées «LSB».

Nouvelle faucheuse papillon à tam-bours «PZ 960», encore plus large.

La Revue UFA publie àintervalles réguliers desrapports illustrés con -cernant les machinesagricoles, sous le titre«galerie de photos», enétroite collaborationavec les fabricants oules importateurs. Pourde plus amplesinformations sur lesproduits Kuhnprésentés:

www.kuhncenterschweiz.ch

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Avec plus de 1500 brevets, Kuhn faitpartie des constructeurs innovantsen technique agricole. Après diversesacquisitions, l’entreprise s’est bien

diversifiée ces dernières années et peutproposer aujourd’hui un assortimentcomplet dans les groupes de produits la-bour, travail du sol, semis, fumure, épan-dage du fumier, protection des plantes,broyage et entretien du paysage, récoltedes fourrages, pressage et enrubannageainsi que technique d’affouragement.«Avec l’aide des agriculteurs, nous déve-loppons les solutions de demain»: telleest la devise chez Kuhn. Ci-contre, nousvous présentons une sélection des nou-veautés de l’année 2011. �

LA PALETTE DE KUHN se base sur dix groupes de produits – de la préparation du

sol à la récolte des fourrages et la technique d’affouragement en passant par la fumure

et la protection des plantes. Avec pour objectif constant d’accroître la productivité,

la qualité et la rentabilité pour l’agriculteur, l’entreprise a également lancé un grand

nombre de nouveautés cette année.

Des nouveautés marquantesKNOW-HOW

GALERIE DE PHOTOS

Page 27: Revue UFA 12/2011

Traktor Carraro FerrariTM70, Wendetrac, topZustand, total revidiert,2200 h � 041 250 52 53

SchwenkschwaderNiemeyer 395-DHTwin, Jg. 2004, 5 Räder,top Zustand, Fr. 6700 � 079 466 73 60

Kaiser Güllefass,3000 l, funktionstüch-tig, auch als Tränkefassmöglich, Fr. 1300;KreiselschwaderPöttinger 321, Fr. 500;Zubringerband zuGebläse, L. 290 cm,Preis nach Absprache,Kt. Bern � 078 718 59 32 ab 18.00 Uhr

EingrasmähwerkMetrac � 079 281 77 84

SchwenkschwaderNiemeyer 395DH,Twin, Jg. 04, Zustandsehr gut; Hochdruck-presse Welger AP 630,Zustand sehr gut, weniggebraucht � 079 713 34 82

Maishäcksler ViconMh 90 Twin, topZustand, Fr. 8000 � 078 832 95 30

Milchüberstelltank,2700 l, Fr. 3500 � 078 832 95 30

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� 076 583 62 91 oder� 041 758 18 16

Aufbauladegerät AebiLD 30, 19 m3; Motor-mäher Rapid 505;Eingrasung zu Rapid505; Seilwinde zuRapid spezial; Doppel-rad 11.5/80-15.3;Motor Perkins 3.152 � 076 583 62 91

Front-Mähwerke, mit rotierendenFingern, 2.5 m, fürökoflächen mähen � 079 430 57 71

Felgen zu Aebi TT 6, 4 Stk., Loch 13 x 17, zuBereifung 425/55 R 17,neuwertig, Fr. 800 � 079 676 34 50

Feldspritze AmazoneUF 800, Jg. 2002, 15 mBalken, Hangausgleich,Schaummarkierer, topZustand, Fr. 12'500� 076 563 98 09

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FrontschreibenmäherPöttinger Alpha MotionNova Cat 301, Zu satz -schwadscheiben mit Förderkegeln,Verschleisskufen, sehr guter Zustand, Fr. 11'900 � 079 454 33 42

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Gartenplatten, ca. 400 Stk., 50 x 50 x4.5 cm, à Fr. 2.90/Stk � 041 921 16 35

LadeneinrichtungVerkaufstheke, mitKühlvitrine, Gestelle,Vitrine aus ehemaligerKäserei, ca. Fr. 8000 � 078 832 95 30

Waschmaschine Wyss,Inhalt 4.5 kg, Fr. 500 � 077 492 51 10

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Mulchgerät Humus,Occasion, sehr guterZustand, Fr. 900;Kreiselegge Bertschi, 3m, mit Packer, Fr. 4500� 079 356 88 13

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REVUE UFA · 12 2011 27

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Page 28: Revue UFA 12/2011

KNOW-HOW

28 12 2011 · REVUE UFA

Il y a environ 15 ans, Claas a lancéla «Lexion 480», une nouvelle géné-ration de moissonneuses-batteuses.Ces modèles étaient pour la premiè-

re fois équipés du système de battageAPS avec la séparation résiduelle dugrain révolutionnaire «Roto plus». Lessystèmes de guidage «GPS-Pilot» et «La-ser-Pilot» étaient à l'époque nouveauxsur le marché. Ils soulagent le conduc-teur et lui permettent de se consacrerainsi complètement sur la surveillancede sa moissonneuse-batteuse.

Depuis l'année dernière, les batteuses«Lexion» se déclinent en deux séries de modèles: La série «700» (système debattage avec pré-accélération et sépara-tion résiduelle du grain par rotors et hybride APS) et la série «600» (systèmede battage APS et séparation résiduelle

du grain par secoueurs). Le modèle«Lexion 660» est propulsé par unmoteur 6 cylindres Caterpillar de

8,8 lt de cylindrée. Sa puissance nomi-nale s'élève à 355CV et son poids se si-tue à 14.5 t sans agrégat de fauche.

Système de battage Le systèmede battage APS est utilisé avec la«Lexion 660» (photo). L'élément déter-minant de ce système breveté se situeavant le tambour de battage déjà: Grâceau dispositif de pré-accélération, le fluxde récolte se voit mieux séparé et accé-lère à 20m/s. C'est ainsi qu'un flux derécolte rapide et régulier est engendré.Jusqu'à 30 % des grains sont déjà ras-semblés directement dans une premièrecorbeille placée sous le dispositif de pré-accélération. Cela permet de soulager lacorbeille principale. En fin de compte,les ingénieurs Claas comptent avec uneamélioration des performances attei-gnant jusqu'à 20% à consommation decarburant équivalente. Grâce au systè-me APS, quelque 90% des grains sont

séparés de la paille. La séparation rési-duelle du grain se produit ensuite surune longueur de 4.40m au moyen de 6secoueurs. Les secoueurs de la «Lexion660» sont équipés d'un «Multifinger Se-parator System». Celui-ci défait le mate-las de paille sur les secoueurs au moyende doigts réglables, ce qui l'amincit pro-gressivement et libère plus rapidementle grain résiduel.

Utilisation «Easy» Un levier mul-tifonction est intégré dans l'accoudoirdu siège conducteur et permet une uti-lisation aisée de la moissonneuse-bat-teuse. Les fonctions tels le réglage de lavitesse d'avancement, la hauteur del'agrégat de récolte, la commande du ra-batteur, le déploiement et le repli dutuyau de vidange de la trémie, ainsi quele processus de vidange se réalisent trèsconfortablement. Claas désigne ses sys-tèmes électroniques censés faciliter le

«LEXION» – ce nom est utilisé depuis 1995 chez Claas, lorsque le modèle «480»

a été présenté pour la première fois, avec moissonnage-battage innovateur et

performant. La moissonneuse-batteuse Claas «Lexion 660» travaille avec un système de

battage APS (pré-accélération du flux de récolte) et une séparation résiduelle du grain

par six secoueurs.

Performances et qualité

TEST PRATIQUE

Christian et Jacques Estoppey

ne sèche plus» nous explique l’entrepre-neur. Jacques Estoppey récolte 300 ha decéréales, colza et tournesol par année. La barre Vario lui permet de n’utiliser plusqu’une barre de coupe pour le colza et les céréales.Le choix de la Lexion 660 a été largementmotivé par les attentes des clients et lesbesoins en performance de l’entrepreneur.Après une saison complète, JacquesEstoppey ne regrette pas son choix. Sanouvelle batteuse est plus performantemais elle ne casse pas la paille de sesclients et offre de plus un cadre de travailtrès agréable.

La Claas «Lexion 660» dans la pratique

Jacques Estoppey est agro-entrepreneur àCheseaux-sur-Lausanne. 2011 est uneannée particulière pour lui. Il a en effetremis à son fils Christian la gestion de ses40 ha et de ses 40 vaches allaitantes, touten gardant l’entreprise de battage et les deux batteuses Claas Lexion à son nom.La nouvelle Lexion 660 remplace uneLexion 430 et rejoint la Lexion 540 déjàprésente dans l’entreprise. Au moment de choisir sa nouvelle machine, l’entrepre-neur a été plus attentif aux attentes de ses clients qu’aux arguments des vendeurs: «Tous le monde me dit que l’avenir appar -tient aux machines hybrides, mais mesclients sont très attentifs à la qualité de la

paille et veulent des brins longs» nousconfie-t-il. Les exigences de ses clients etles besoins en puissance supplémentairesont donc poussé Jacques Estoppey vers la Lexion 660 dont le nouveau levier multi -fonction est plus confortable à utiliser,même si le bouton pour enclencher la barrede coupe n’y est pas intégré. Le circuithydraulique plus performant améliore aussile confort du chauffeur.La Lexion 660 de Jacques Estoppey estéquipée d’une barre de coupe Vario de6.6 m. Ici aussi, le choix de la largeur a étéimposé par le souci des clients. «C’est vraiqu’on m’a conseillé une barre plus large,mais avec des andains plus gros, la paille

Page 29: Revue UFA 12/2011

KNOW-HOW

+ 20%

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 5 · 11

DescriptifClaas «Lexion 660»Moteur: Caterpillar, 8.8 lt, 6 cylindres,puissance nominale 355 CV (ECE R 120),puissance maximale 378 CV.

Agrégat de battage: APS, largeur dutambour 1700 mm, diamètre dutambour 600 mm, surface de la corbeille1.26 m2, 6 secoueurs, surface dessecoueurs 7.42 m2.

Trémie: 10 500 lt ou 9600 lt, performances de vidange 100 lt/s.

Poids: 14 500 kg.Dispositif de coupe «Vario 660»

Largeur de travail: 6.60 m, entraînement latéral.

Système de battage APS avec dispositifde pré-accélération, tambour debattage et tambour de retournement.

La «Lexion 660» estentraînée par unmoteur 6 cylindres de8.8 l de marqueCaterpillar.

Auteurs Dr. RomanEngeler et GaëlMonnerat, Revue UFA,8401 Winterthur

La Revue UFA publie,en ordre dispersé et sous le titre «Testspratiques» des com p-tes-rendus relatifs à desmachines agri coles. Despersonnes intéressées,respectivement pro -priétaires de machines,sont choisies en col -laboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

www.sercolandtechnik.ch

La cabine de la «Lexion660» est désormaisplus spacieuse: elleoffre plus de liberté demouvement et unemeilleure visibilité.

travail sous le nom de Efficient Agricul-ture Systems («Easy»): Des réglages dela machine à sa conduite, en passant partout une série de solutions informa-tiques pour différents domaines, l'en-semble des systèmes sont coordonnésles uns avec les autres.

Informations de bord complètesLe système d'informations de bord bienconnu «Cebis» a encore été développé,dans la mouvance de l'évolution consta-tée sur cette série. Ce système révèle, enun seul regard sur un écran couleur, l'en-semble des processus en cours. Il enre-gistre toutes les données significativescomme le positionnement de la récolte,le réglage des équipements frontaux, lessystèmes de guidage, les mesures derendement et d'humidité, le compteurde surface, la consommation de carbu-rant et l'administration des contrats.

Avec le système d'optimisation desmachines «Cemos», un assistant pré-cieux se trouve au côté du conducteur.Il assure un réglage précis des machines

REVUE UFA · 12 2011 29

en termes de performances, qualité, sé-curité et efficacité. Ce sont jusqu'à 50paramètres de réglage, allant du rabat-teur au hacheur de paille, qui peuventinfluer sur les résultats de récolte - uneaide appréciable et appréciée s'il en est.

Cabine L'une des caractéristiquesde la«Lexion 660» est l'intégration de lacabine bien connue de la «Jaguar». Elleoffre davantage de volume, de liberté demouvement et de vision panoramiqueau conducteur. Une climatisation agré -able, un faible niveau sonore, ainsiqu'une colonne de direction réglable àtrois niveaux, offrent d'excellentes

conditions de travail. La suspensionpneumatique du siège, avec contrôleautomatique de la hauteur, s'adapte enfonction du poids du conducteur et per-met de réduire les vibrations jusqu'à40%. Un siège passager comprenant unbac réfrigéré intégré (43 lt) constitue en-core un autre atout.

Grande variété de dispositifs decoupe La récolte avec une moisson-neuse-batteuse implique une bonnecoupe. Claas propose toute une variétéd'agrégats de récolte adaptés aux typesde cultures les plus divers, que ce soitde céréales comme d'oléagineux. Grâceau multicoupleur et au verrouillage cen-tral, les agrégats s'adaptent à toutes lesmoissonneuses-batteuses Claas.

Avec les dispositifs de coupe «Vario»,la distance entre les barres de coupe etles vis d'alimentation peut varier encontinu de 300mm en cours de route.Pour la récolte du colza, le tablier de cou-pe s'avance de 500mm et se verrouille.La commande se fait manuellement aumoyen du levier multifonction, par le po-sitionnement de la table préalablementenregistré ou par l'activation de l'auto-mate de l'agrégat de coupe. �

TEST PRATIQUE

Page 30: Revue UFA 12/2011

Auteur Dr. Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour.

La Revue UFA publie à intervalles ir ré -guliers des articles pratiques sur desmachines agricoles, sous le titre «Erfolg -story». Les partenaires d’interview,respectivement les propriétaires de cesmachines, sont choisis en collaborationavec les fabricants ou les importateurs.

www.lely.de

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Avec le robot de traite «AstronautA4», Lely a franchi une étape sup-plémentaire dans l’automatisationdes processus de traite. Le leader du

marché des robots de traite est en effetparvenu à développer son robot de ma-nière à ce que ce dernier accorde encoreplus de liberté à la vache et fournisseainsi que des paramètres de contrôlesupplémentaires au producteur de lait.L’objectif final reste le même, à savoirque la vache aille volontiers se fairetraire, dans un système simple et natu-rel.

Concept «I-Flow» Le concept «I-Flow» appliqué sur l’«Astronaut A4»correspond à un nouveau mode de pas-sage dans le robot et constitue une vé-ritable révolution dans le domaine de latraite automatisée. Il permet à la vached’entrer en droite ligne dans le box detraite et de faire de même pour en sortir.Les obstacles inutiles sont ainsi suppri-més, le processus de traite est accéléré,ce qui accroît encore la capacité du ro-bot de traite.

L’auge rétractable est un élément cen-tral du concept «I-Flow». Une fois latraite achevée, l’auge se rabat en effet surle côté, incitant la vache à quitter le box.Cette dernière n’a alors ni obstacle ni ali-ment devant elle. La capacité du robots’en trouve améliorée: en effet, plus lavache quitte rapidement le box et plus laprochaine peut accéder rapidement aurobot.

La construction modulaire est une autre innovation proposée par le Lely«A4». L’unité centrale est équipée d’undispositif central pour le pompage et lenettoyage du lait. Une telle unité per-met de desservir jusqu’à deux robots.Elle constitue une entité indépendanteet permet d’économiser de la place dansle cas d’une configuration à deux ro-bots. Le «A4» est par ailleurs disponibleen deux versions d’équipement, soit lemodèle «Manager» en inox avec com-mande «E-link» via un écran tactile de12 pouces permettant d’utiliser toutesles fonctionnalités du logiciel de gestionde troupeau «T4C» ainsi que le modèle«Operator». Ce dernier est équipé d’unestalle en métal zingué et d’une com-mande «E-link» dotée d’un écran de 10 pouces permettant de commanderles fonctions principales.

Pâture et robot Urs Flückiger ex-ploite un domaine à Ebertswil (ZH) etfait partie des premiers utilisateurs de lanouvelle génération de robot «Astro-naut». Depuis près de 10 ans il suit lessystèmes développés par Lely ainsi quepar d’autres fabricants. Par le passé, lapâture, qui joue un rôle essentiel pourune exploitation bio, constituait toute-fois un handicap indéniable. Le proces-sus de réflexion par rapport au robot de

traite a été accéléré par le changementde bailleur et son souhait que les vachesne soient plus écornées. Cette option anécessité la construction d’une nouvelleétable dotée d’aires d’attente généreu-sement dimensionnées. L’installationd’un robot de traite Lely a été prévue dèsles travaux de planification du nouveaubâtiment, qui abrite 50 vaches depuis ledébut de l’été.

Pour Urs Flückiger, qui exploite ce do-maine de 75 ha avec son fils Christian etun salarié à temps partiel, l’installationdu robot s’avère être un plus. «Le robotde traite nous donne beaucoup de flexi-bilité, nous n’avons plus besoin d’inter-rompre nos travaux en raison de la traite».Après plusieurs mois d’utilisation, lesFlückiger sont heureux d’avoir pu opterpour le robot et ce même si ce dernierne tourne pas au maximum de sa capa-cité avec un troupeau de 50 vaches.«Actuellement, nous atteignons unemoyenne de traite de 2.3 à 2.5 traitespar animal et par jour. Grâce à cela, laproduction laitière a nettement aug-menté par rapport à précédemment»conclut Urs Flückiger. �

Urs Flückiger concernant le Lely

«Astronaut A4»: «un système convivial

pour l’utilisateur et au fonctionnement

étonnamment simple».

LELY «ASTRONAUT A4» Il y a un an, Lely a lancé son «Astronaut A4», soit la

dernière génération de robots de traite de la marque, disponible dans les deux variantes

d’équipement «Manager» et «Operator». Le «A4» a donné naissance à un nouveau

mode de passage au robot: la vache peut désormais rentrer en droite ligne dans le box

de traite. Il en va de même pour la sortie.

Une traite proche de la nature

30 12 2011 · REVUE UFA

KNOW-HOWSUCCESS STORY

Page 31: Revue UFA 12/2011

Le leader du marché:Plus de 13 000 systèmes de traite dans le monde Plus de 130 exploitations en Suisse

LE PLUS RESPECTUEUX - NOUVEAU BOX avec I-FLOW ➔ entrée en droite ligne, DES ANIMAUX: sortie en droite ligne

- très grande liberté de mouvement pour la vache dans le box de traite (dans le sens de la longueur également) - Circulation libre pour une production très élevée à partir du fourrage de base

LE PLUS FIABLE: - a fait ses preuves à des milliers de reprises et seul dispositif à avoir été testé par la DLG - Sécurité d’accrochage supérieure à 99% - Modules principaux au bénéfice d’une garantie de 5 ans

LE PLUS RAPIDE: - nettoie les trayons et accroche les gobelets de traite en moins de 60 secondes - nettoyage après séparation nécessitant moins de 2 minutes - Tuyaux de traite parfaitement protégés des coups de pied

LE PLUS ECONOMIQUE: - Economie d’électricité et d’eau d’au moins Fr. 30.– par vache et par année par rapport à tous les produits de la concurrence (profi 03/2010) - Frais de service en fonction de la quantité de lait traite et, en option, avec assurance casco totale < 10 000.– Fr/an (tous frais inclus) - Capacité garantie de 2000 kg par jour, En Suisse 5 exploitations produisant >800 000 kg par an

LE PLUS RENTABLE: - la plus longue durée d’amortissement (15–20 ans) - Frais d’exploitation faibles (électricité, eau, produits de nettoyage) - Technologie moderne avec mesure en ligne et par quartier des cellules (4/4) ainsi qu’estimation des taux protéiques et de la matière grasse

Le leader du marché dans le domaine des systèmes de traite automatisés, des poussoirs à fourrages et des nettoyeurs de caillebotis. Au niveau mondial, 6 producteurs de lait sur 10 achètent LELY.

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Page 32: Revue UFA 12/2011

Performant avec le «Swadro 907» de Krone

brans ne rentrent en contact avec lesol lors du relevage ou de l’abaisse-ment de la machine. C’est en effettoujours l’avant du rotor qui se re-lève. La hauteur de relevage des ro-tors s’élève à 380mm, ce qui facilitele travail en bout de champ (effet JetKrone).

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Avec la «Swadro 907», Krone pro-pose un andaineur latéral à doublerotor disposant d’une largeur de tra-vail de 8m. Cette machine permetdonc de produire un andain de 16mde large, ce qui fait du «Swadro907» une alternative bon marchépour travailler avec l’ensileuse. L’an-daineur à dépose latérale «Swadro907» dispose, comme tous les au-tres andaineurs de Krone, d'un car-ter de chemin de roulement hermé-tique, totalement exempt demaintenance avec chemin de roule-ment spécialement trempé «Dura-Max» (3 ans de garantie). Les rotorsdu Swadro sont entraînés par descommandes à engrenages coniqueshermétiquement fermées, rempliesde graisse liquide. La machine estainsi particulièrement peu gour-mande en entretien.

Le décalage du point de gravitédes rotors (suspension cardaniquedes rotors) permet d’éviter que les

Travail de nuit

courte pause une fois le record at-teint, le travail continua jusqu’au len-demain matin. A noter que la ma-chine a dû faire face durant les heuresdu soir et du matin à une humiditédu grain allant jusqu’à 18%. A 6h34,après 19 heures de travail, l’on tiraun bilan: la «Lexion» avait battu pra-tiquement plus de 130 ha de blé etrécolté la quantité énorme d’environ1362tde blé. Claas a ainsi prouvéqu’il était possible de battre pluslongtemps avec la «Lexion» et que,même dans des conditions défavor-ables, la performance reste élevée. Serco Landtechnik SA, 4538 Oberbipp� 058 434 07 07www.sercolandtechnik.ch

Une «Lexion 770 Terra Trac» a battuen Angleterre un record du mondede battage. Du 1er septembre, à partirde dix heures moins le quart du ma-tin jusqu’au matin du 2 septembre àsix heures trente (exactement 19.2heures de travail), la «Lexion» était enaction sans interruption dans une en-treprise agricole à Lincolnshire enAngleterre. Après exactement huitheures de travail avec le hache-pailleen fonction, la moissonneuse Claasbat avec exactement 675,84 tonneset un plus de 22,5% le record de551,6 tonnes en huit heures établipar un concurrent en 2008. En com-paraison avec les chiffes du record de2008, la puissance de battage plusélevée fut réalisée par la «Lexion» deClaas avec une puissance de moteurmoindre et une consommation decarburant réduite de 11%. La haute performance de la moisson-neuse en Angleterre ne se terminapas après les huit heures. Après une

Nouveau modèle des facheuses frontales «classic»

centralisé et en continu de la hau-teur de coupe. «Poids minimal etconstruction compacte» ont été ladevise pour ces nouvelles fau-cheuses frontales classic. La concep-tion compacte de la tête d’attelageet l’utilisation de pièces emboutieslégères représentent les principalescaractéristiques. L’attelage de la fau-cheuse et les ressorts de suspensionont été optimisés et rendus plus pra-tiques. La nouvelle tête d'attelagede forme harmonieuse représenteun critère essentiel pour la qualitédu suivi du sol. Deux nouveaux res-sorts surdimensionnés assurent unesuspension régulière du groupe fau-cheur sur toute sa largeur. Une sus-pension simple mais très efficacepour toutes les conditions d'utilisa-tion. Des tirants montés sur rotules

Pöttinger a entièrement renouvelésa gamme de faucheuses frontalesclassic et met sur le marché 4 nou-veaux modèles: les faucheuses àdisques Novacat 261 et 301 classicet les faucheuses à tambours Euro-cat 271 et 311. Au niveau des fau-cheuses à disques, la Novacat 261classic avec ses 2,62 m de largeur detravail vient compléter l’offre. LaNovacat 301 Classic, représente lebest-seller des faucheuses à disquesfrontales, avec ses 3,04 m de largeurde travail. Ces faucheuses Classicsont évidemment pourvues du la-mier éprouvé des Novacat.

Les faucheuses à tambours sontréputées pour leur qualité de coupeet le travail sans risque de bourrage.Les tambours de Pöttinger se distin-guent par  leur grande qualité detransfert du fourrage et leur granddégagement. Les faucheuses à tam-bours frontales Eurocat 271 classicavec 2,7 m et l’Eurocat classic 311avec 3,05 m de largeur de travailpouvant être équipées du réglage

Avec ces nouvelles faucheuses fron-tales classic, Pöttinger prouve unefois de plus que fonctionnalité etdesign vont très bien ensemble,même dans la machine agricole.

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favorisent une liberté de mouve-ment du groupe faucheur danstoutes les directions. En plus dunouveau design, diverses améliora-tions ont été apportées pour réduireles temps de réglage et d’entretien.Les intervalles de graissage des car-dans ont été allongées et leur acces-sibilité améliorée. Une boite à cou-teaux permet un rangementpratique des couteaux de rechange.

32 12 2011 · REVUE UFA

NOUVEAUTÉKNOW-HOW

Avec le «Swadro 907», Kronepropose un double andaineurlatéral performant avec unelargeur de travail de 8 m.

Pöttinger proposeune nouvelle version«classic» pour sesfaucheuses.

Page 33: Revue UFA 12/2011

Un pousse-fourrageà prix avantageux

Le fait de repousser régulièrement lefourrage permet d’augmenter la con-sommation et, par conséquent, laproduction laitière moyenne d’untroupeau laitier de jusqu’à 2 kg de laitpar jour, comme le démontrent lesexpériences réalisées dans la prati-que. Un affouragement fréquent apar ailleurs une incidence positive surla santé des vaches, car il permet deréduire massivement la concurrenceà la table d’affouragement. Souventcependant, la charge de travail quenécessite le repoussage du fourrage àla crèche, 24h sur 24, est trop impor-tante. Avec le pousse-fourrage «Juno100», Lely propose désormais unesolution avantageuse permettantune offre en fourrage constante à lacrèche, et ce 24h sur 24. Le «Juno100» est disponible à partir de Fr.15000.– et offre bien des avantages:

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• Flexibilité accrue.• Consommation de fourrage plus

élevée, plus de lait, meilleure fré-quentation du robot.

• Moins de sélection du fourragede la part des vaches, moins derestes de fourrage.

• Production laitière plus élevée,surtout en ce qui concerne lesanimaux de rang inférieur.

• Troupeau plus calme en raison dela diminution des luttes hiérarchi-ques à la crèche.

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Suite de lapage 27

Bourse aux bonnes affaires

34 12 2011 · REVUE UFA

Suite à la page 43

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Page 35: Revue UFA 12/2011

Andermatt Biocontrol AG récompenséeL’entreprise lucernoise a réalisé uneavancée significative en surmontantla résistance des carpocapses despommes face aux baculo-virus. An-dermatt Biocontrol y est parvenueen utilisant une nouvelle méthodede sélection et de développementde virus. Cette innovation a été ré-compensée par la Chambre de l’In-dustrie et du Commerce de SuisseCentrale.

FSPCLa dernière assemblée des déléguésde la FSPC a reconduit le fribour-geois Fritz Glauser dans ses fonc-tions de président de la fédération.

PRODUCTION VEGETALEBRÈVES

35

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Au début novembre, plus de900000 t de betteraves avec une te-neur moyenne en sucre de 17.8%avaient déjà été transformées. Cettepremière moitié de la campagne aété marquée par un début de cam-pagne précoce, d’excellentes condi-

tions météo et des rendements re-cord.

Alors que la moitié des betteravesattendaient encore d’être livrées,l’interprofession fixait déjà lesconditions de culture et de prise encharge pour l’année prochaine. Ces

décisions se basent sur le niveau dela production en cours, l’état desstocks de sucre et la situation ac-tuelle sur le marché du sucre. En rai-son de l’importance de la campagne2011, certains redoutaient uneéventuelle réduction des contin-gents de sucre pour l’année pro-chaine, mais l’interprofession a dé-cidé de maintenir les droits deproduction à leurs niveaux actuels.Les responsables tablent sur un re-tour à la normale des rendementspour l’année prochaine. Les bette-raviers peuvent donc se réjouir: lesconditions de prise en charge et depaiement seront identiques à cellesde la campagne en cours. Les bette-raves C seront les seules à voir leurprix baisser. Celui-ci est fixé à CHF30.– / t. Les conditions pour les bet-teraves bio ne seront pas non plusmodifiées.

Selon le rapport mensuel de Mé-téo Suisse, Octobre 2011 fut envi-ron 1 degré plus chaud que lanorme 1961– 1990 sur les crêtes,sur le bassin lémanique et au Suddes Alpes. En revanche, il fut légè-rement plus froid que la normedans certaines vallées abritées duHaut-Valais et du canton des Gri-sons, en passant par la région duGothard. Dans le Jura, sur le Pla-teau et en Valais, il est tombémoins de pluie qu’habituellement.Le déficit pluviométrique est net-tement plus important sur le bas-sin lémanique et surtout au Tessinet dans le val Mesolcina avecmoins de la moitié des sommesnormalement recueillies en octo-bre. Les précipitations ont étéabondantes le long des versantsnord des Alpes et sur la région deDavos avec de 150 à 200% de lanorme. L’ensoleillement a été glo-balement plus généreux qu’habi-tuellement. On a relevé de 130 à140% de la norme à l’Ouest. Dansla vallée de la Reuss, sur la régionde Saint-Gall et tout au Sud de laSuisse, un ensoleillement prochede 150% de la norme a été relevé.Le temps sec de cet automne a fa-cilité les récoltes, les semis et leprolongement de la saison de pâ-ture. Ce temps idéal pour les tra-vaux a un revers de la médaille. Denombreuses prairies sont envahiesde campagnols et les dégâts sontpar endroits importants. Un retourde la pluie et du froid ne seraitdonc pas seulement bénéfiquepour les sources et les nappesphréatiques, mais aussi pour ré-duire les populations de campa-gnols.

Répartition très inégale des pré-cipitations

Betteraves: contingents inchangés

Séquençage du génome de la luzerneUn consortium de chercheurs euro-péens et américains est parvenu àdécrypter le génome de la luzernetronquée. Ceci permet de savoir oùse situe les gènes intéressants etd’améliorer la sélection des légumi-neuses en général.

Faire bronzer des légumes L'application de rayonnements ul-traviolets sur des plantes permet destimuler la production d’un grandnombre de nouvelles moléculesprésentant des activités biologiquesintéressantes, tant pour l’agrono-mie que pour la médecine. La tech-nique développée par la Station derecherche Agroscope Changins-Wä-denswil ACW permet de revisiter ladiversité des espèces végétales au-tochtones connues depuis des siè-cles pour y découvrir des propriétésbiologiques jusque là insoupçon-nées, par exemple contre des my-coses résistantes aux traitementspharmaceutiques classiques. Lesplantes d'altitude, exposées conti-

nuellement à un fort rayonnementUV, produisent une panoplie im-portante des ces substances protec-trices en permanence. Or, la plupartdes ces substances ont égalementd'autres propriétées biologiquesutilisables à des fins pharmaceu-tiques ou agronomiques.

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L’insecticide à double systèmie deBayer CropScience a obtenu le prixde l’innovation chimique lors desderniers Agrow-Award. Ce prix estune reconnaissance mondiale quirécompense les performances del’industrie phytosanitaire. Moventoest homologué en uisse pour la luttecontre les pucerons, les mouchesblanches et les thrips dans de nom-breuses cultures maraîchères.

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Page 36: Revue UFA 12/2011

36 12 2011 · REVUE UFA

Au clair de la lune…PRODUCTION VÉGÉTALE

Tableau 1: Influences de la lune sur les plantesPhase décroissante Phase croissante• Meilleure perception des odeurs et saveurs • Augmentation de la vitalité des plantes• Mauvaise conservation des plantes • Meilleure conservation des fleurs

récoltées • Vitalité des plantes augmentée• Santé renforcée • Sensibilité supérieure aux maladies• Rendement moindre

Lune montante Lune descendante• Meilleure réussite des semis • Période pour les plantations,• Meilleure prise des greffes bouturages, repiquages et tailles• Meilleure conservation des fruits récoltés • Séchage plus rapide des parties

aériennes• Meilleure vitalité du sol, moment idéal

pour la fertilisation biologique

Périgée Apogée• Pousse plus lente des plantes • Pousse en hauteur• Plus grande sensibilité aux maladies• Germination irrégulière

La lune a toujours été impliquéedans de nombreuses croyances po-pulaires comme les loups-garous,les sabbats de sorcières et autres

phénomènes «maléfiques». L’influencela plus spectaculaire de la lune sur l’en-vironnement est le phénomène des ma-rées. Le lien entre les mouvements desocéans et la lune est bien plus ancienque la découverte de la force d’attracti-on à l’origine du phénomène. Partant dece phénomène et des mythes qui en-tourent cet astre, les anciens ont déve-loppé un calendrier qui rythme les tra-vaux à effectuer au jardin en fonctiondes phases lunaires et des constellationstraversées par notre satellite.

Pendant sa rotation autour de laterre, la lune est éclairée différemmentpar le soleil et son aspect visible estdonc différent depuis la terre. Le cyclesynodique est la période pendant la-

quelle la nouvelle lune croît jusqu’à lapleine lune et décroît ensuite jusqu’à lanouvelle lune suivante. La lune montan-te et descendante est souvent confon-due avec la croissance et la décroissan-ce, mais ces expressions qualifient desphénomènes différents. Pendant quel-que 13 jours, la lune est dite montante,c’est-à-dire qu’elle apparaît chaque jour un peu plus haut dans le ciel. Les 13 jours suivants, elle apparaît chaquejour un peu plus bas, elle est alors ditedescendante.

Périgée et apogée sont des ex-pressions liées à l’éloignement de la lu-ne par rapport à la terre. L’orbite de lalune autour de la terre est légèrementovale, la distance terre-lune n’est doncpas constante. Le périgée est le momentoù la lune est au plus proche de la terre,alors que l’apogée est le moment où lalune est la plus éloignée. Les nœuds lu-naires sont les moments où l’orbite dela lune croise celui de la terre. Ils se pro-

duisent tous les 27 jours, 5 heures et 5minutes. Les éclipses de lune et de soleilcorrespondent à la conjonction de lapleine, ou nouvelle, lune et des nœudslunaires.

Les légumes du potager seraientles végétaux les plus sensibles aux influ-ences astrales. Les remarques suivantesconcernent donc principalement les cul-tures maraîchères. Les semis de légumesdont les parties aériennes sont récoltéesdevraient toujours avoir lieu à la lunecroissante et ceux des légumes dont onrécolte les racines devraient impérative-ment avoir lieu à la lune descendante.Les semis, les repiquages et la taille desdifférents légumes ou arbustes de -vraient se dérouler pendant les jours oùl’influence zodiacale correspond.

Jours fleurs Selon les principes de labiodynamique, la lune agirait comme unmiroir qui réfléchit les influx des con-stellations vers la terre. Le passage la lu-

LES CROYANCES POPULAIRES liées à l’influence de la lune sont anciennes

et tirent souvent leurs justifications dans la tradition. De plus, d’après le sondage

mensuel de la Revue UFA, près de 40% des agriculteurs semblent tenir compte

de ces phénomènes dans leur travail, cette proportion atteindrait même 50 % en

Suisse romande.

Une grande partie des croyances liées à l’influence de la lunesur les cultures concernent les cultures maraîchères.

Source: le traité l’Apiculture

Page 37: Revue UFA 12/2011

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REVUE UFA · 12 2011 37

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Découper le coupon et l’envoyer à: Revue UFA, Lectures, Theaterstrasse 15a,8401 Winterthour. Frais d’envoi de CHF 7.50 non compris. Livraison et facturation par les Editions Cabédita, Brière. www.cabedita.ch

Autrefois les travauxménagers et agricoles,les soins apportés auxgens et aux ani mauxétaient plani fiés selonles cycles lunaires. Lesauteurs ont recueilli cesavoir pour vous.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Nœud lunaire: Les différentes phaseset moments de la lune sont dus àl’angle de l’orbitelunaire par rapport àl’orbite de la terre.Source: M. Martin – Rustica

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1070 Puidoux.

Pour les personnesintéressées, le livre «L’influence de la Luneau quotidien» rassemblele savoir recueilli par ses auteurs auprès desanciens.

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ne à travers les différentes constellationszodiacales engendre donc le reflet versle sol de forces différentes. Lorsque lalune traverse les Gémeaux, la Balanceou le Verseau, elle est en affinité avecl’air et la lumière, ce qui se répercute fa-vorablement sur la beauté et le parfumdes fleurs

Jours feuilles Pendant les joursfeuilles, la lune traverse les constellati-ons du Cancer, du Scorpion et des Pois-sons. L’eau étant l’un des principauxcomposants des feuilles, ces signes ontdonc un effet bénéfique sur les partiesvertes des plantes.

Jour fruits Le Bélier, le Lion et le Sa-gittaire sont des signes de feu. Ils appor-tent ainsi la chaleur nécessaire à la ma-turation et à la production de graines.

Jours racines Les constellations duTaureau, de la Vierge et du Capricorne

sont des signes de terre. Leurs forces ontpar conséquent des effets positifs sur ledéveloppement des racines

L’observation des phases lu-naires pour la réalisation du travailest la base de l’agriculture biodynami-que. Actuellement, aucune étude chif-frée fiable n’est disponible pour confir-mer ou quantifier l’effet bénéfique durespect du calendrier lunaire sur les cul-tures. L’organisation des différentes pé-riodes propices aux travaux du jardin estune science proche de l’astrologie qui,tout comme cette dernière, possède sespartisans et ses détracteurs.

Importance de la tradition Dansle cadre des cultures, au jardins ou enpleins champs, le respect des périodesde semis, de la rotation, de l’équilibrede la fumure ainsi qu’un travail du soladapté et au moment opportun sontdes critères certainement plus impor-

tants que le respect du calendrier lunai-re pour la réussite d’une culture. Alorsque les produits traditionnels, cultivésou fabriqués à l’ancienne, sont à la mo-de et profitent d’une image saine, denombreux jardiniers et agriculteurs re-spectent le calendrier lunaire pour laconduite de leurs cultures. Loin desmodes de notre société, Olivier de Ser-res, un agronome français du XVIIème

siècle avait remarqué que certains tra-vaux ne devaient être réalisés qu’à la lu-ne montante dans certaines régionstandis qu’à quelques kilomètres de là,on préconisait l’inverse. Alors que l’importance des phases lunaires sur destravaux comme la coupe des bois n’esten rien remise en question par Olivierde Serres, l’importance de la lune de surles travaux des champs lui paraissait se-condaire. Un proverbe de l’époque af-firmait en effet «Que l’homme estantpar trop lunier, de fruicts ne remplit sonpanier». A méditer. �

Depuis la nuit des temps, la lune fascine l’homme, mais ses effets sur lescultures restent difficilement mesurables. Photo: Agrarfoto.com

Je commande:

□ Influence de la lune au quotidien pièce à CHF 33.–

Page 38: Revue UFA 12/2011

Jean-PaulKrattiger

MS % MS q/ha

Comme pour la plupart des culturesen 2011, la récolte du maïs a atteintdes records tant pour l’ensilage quepour le grain. Les conditions météo-

rologiques parfois difficiles, notammentavec les conditions séchardes du prin-temps, n’ont pas affecté les rendements

en ensilage qui atteignent les 250 quin-taux de matière sèche (dt MS).

Parallèlement aux essais officielsd’Agroscope qui seront disponibles d’icifin décembre, le service technique deSemences UFA met en place 12 essaisensilage et 7 essais grain chez des agri-

culteurs et écoles d’agriculteurs répartissur le territoire suisse. Cultivés selon leshabitudes du maïsiculteur, ces essaissont installés en bandes avec les variétésles plus performantes inscrites dans laliste recommandée de Swiss granum(LR), mais aussi avec quelques nouvellesvariétés qui présentent un potentiel in-téressant pour notre agriculture.

Maïs ensilage Selon les résultatsobtenus, il est réjouissant de relever queles rendements 2011 dépassent de plusde 20 dt MS ceux de 2010, et ceci danstous les groupes de précocité. Par ail-leurs, les potentiels de rendement entreles groupes de pré cocité se sont plusmarqués. En effet, en 2010, la différenceétait d’environ 3 dt MS alors qu’en2011 elle atteint les 20 dt!

Ensilage précoce La moyenne desessais 2011 se situe à 207 dt MS contre178 dt MS en 2010.

Les variétés Ampezzo, LG 30.222,Coxximo et Fabregas confirment leursforts potentiels et devraient se retrouveren bonne place dans les semis 2012 no-tamment dans les régions en dessus de600m d’altitude et pour les semis tar-difs. La variété DKc 3014 qui effectue sa2ème année de test dans le réseau Agro-scope reste légèrement en retrait et sonentrée dans la LR n’est pas garantie.

Ensilage mi-précoce Avec unemoyenne de 228 dt MS en 2011 et 179dt MS en 2010, les variétés de ce groupede précocité couvrent environ 60% dessemis de maïs pour l’ensilage. Grâce auxexcellents rendements obtenus, les silosont été remplis et, dans beaucoup d’ex-ploitations, un solde de surface a même

LA SÉCHERESSE DU PRINTEMPS n’a pas eu d’effets négatifs sur les maïs. Les

19 essais réalisés par le service technique de Semences UFA ont enregistré de très

bons rendements. Les principales variétés de la liste recommandée de Swissgranum ainsi

que quelques nouveautés présentant un potentiel intéressant ont été étudiées.

Rendements records du maïs en 2011

Tableau 1: Variétés ensilage précoce

rend

emen

t et

ten

eur e

n M

S 300

250

200

150

100

50

0Ampezzo DKc 3014 Fabregas LG 30.222 Coxximo Moyenne

2011

Tableau 3: Variétés ensilage mi-tardive

rend

emen

t et

ten

eur e

n M

S 300

250

200

150

100

50

0Ronaldinio Grosso PR39T45 NK Silotop Moyenne

2011Moyenne

2010

Tableau 2: Variétés ensilage mi-précoce

rend

emen

t et

ten

eur e

n M

S 300

250

200

150

100

50

0LG

30.218Ricar-dinio

Millesim LG 30.225

LG 30.223

Geoxx Moyenne2011

Moyenne2010

Moyenne2010

PRODUCTION VÉGÉTALE

38 12 2011 · REVUE UFA

Page 39: Revue UFA 12/2011

pu être battu. Les variétés LG 30.218 etRicardinio confirment leur potentiel,même si Ricardinio montre une faibletolérance à l’Heminthosporiose. La va-riété LG 30.225 se situe au niveau des 2variétés précédentes mais sera pas com-mercialisée en 2012. Les variétés LG30.223, Geoxx et Millesim présententdes atouts indéniables qui devront êtreconfirmés par les essais Agroscope envue d’une inscription dans la LR. La va-riété Ceresia, développée par DSP, amontré de bonnes dispositions.

Ensilage mi-tardif Ce groupe depré cocité n’exprime son potentiel quedans les régions favorables au maïs où ila atteint des sommets en 2011, à savoir239 dt MS, alors qu’en 2010, les condi-tions météorologiques peu favorablesn’avaient permis qu’un rendementmoyen de 184 dt MS. Les variétés NKSilotop et Grosso sortent du lot et de-vraient se positionner en variétés leaderen 2012.

Maïs grain La barre des 18 tonnesde maïs grain sec par hectare a été at-teinte dans certaines parcelles irriguées.Là également, il s’agit de variétés tardives, avec un haut potentiel, qui de-mandent d’excellentes conditions mé-téorologiques et un suivi cultural profes-sionnel.

Les résultats pour le maïs grain, encours de mise en valeur, confirment l’in-térêt de cette culture pour autant quel’on veille à choisir la variété quis’adapte le mieux aux conditions lo-cales. Pour l’instant, on peut constaterque les variétés LG 30.222 et Ludixxdans les précoces, Ricardinio et NK Coo-ler pour les mi-précoces et DKc 3420

pour les mi-tardifs obtiennent d’excel-lents résultats.

Les superbes résultats obtenus nedoivent pas occulter que la réussited’une culture de maïs passe par:• des conditions météorologiques opti-

males (pluviométrie et température) –les différences de rendement obtenuesentre 2010 et 2011 le confirment.

• Une date de semis précoce malgré unecertaine sensibilité au froid notam-ment en début de végétation.

Ensilage et engraissement Lesengraisseurs de taureaux ont participéétroitement et activement à l’introduc-tion de la culture du maïs en Suisse dansles années 1960. Depuis cette époque,l’ensilage de maïs n’a cessé de progres-ser sur le plan technique et économique.On admet que le progrès génétique apermis d’améliorer la productivité de 1 quintal par année et par hectare. Surle plan financier, le coût de transforma-tion de la masse végétative (épi, feuilleset tige) en protéine animale avec du maïsreste nettement favorable.

Valeurs nutritives décisives De-puis lors, les obtenteurs se sont progres-sivement intéressés aux valeurs nutri-tives du maïs notamment à la teneur enamidon et à la digestibilité de la planteentière et ceci en collaboration avec lesnutritionnistes du secteur UFA aliment.Aujourd’hui, l’assortiment présenté dansla liste recommandée de Swiss granummet toujours en évidence les aspectsagronomiques des variétés comme lerendement, la résistance à la verse et lessensibilités aux maladies. Toutefois, lesaspects nutritionnels sont égalementpris en compte pour le calcul de l’indice

global d’une variété. Pour rappel, seulesles variétés présentant un indice globalsupérieur aux variétés standards serontinscrites dans la liste.

Collaboration fructueuse Lessecteurs semences et aliments du groupefenaco-Landi ont développés des syner-gies en orientant leurs recherches versdes hybrides à haut rendement et richeen amidon qui disposent également desmeilleures aptitudes pour être assimiléspar l’animal durant toute l’année. L’en-graisseur de taureaux dispose donc devariétés adaptées non seulement auxconditions spécifiques de son exploita-tion, notamment en terme de précocité,mais aussi avec des potentiels en te-neurs correspondant à ses besoins enterme d’objectifs de production. Toute-fois, il ne suffit pas de choisir la variétéqui a obtenu les meilleurs résultats dansles essais pour assurer la réussite. En ef-fet, les conditions météorologiques et lesavoir-faire de l’agriculteur demeurentprimordiaux. Pour simplifier, on pourraitdire que le maïs se satisfait d’avoir lespieds dans l’eau et la tête au soleil pourproduire son potentiel. Il ne faudrait ce-pendant pas négliger la fumure et lesautres soins culturaux indispensables àla croissance des plantes. �

L’utilisation finale del’ensilage est un critèreimportant lors duchoix d’une variété.

Pour les maïs, 2011restera comme uneannée exceptionnelleSource: Syngenta

Auteur Jean-Paul Krattiger, Semences UFA, 1400 Yverdon

La liste des variétés recommandées demaïs Swiss granum pour 2012 paraîtra àla fin décembre. Les variétés retenuesseront présentées plus en détail dansl’édition de janvier de la Revue UFA.

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REVUE UFA · 12 2011 39

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Page 41: Revue UFA 12/2011

REVUE UFA · 12 2011 41

LES IMPÉRATIFS ÉCOLOGIQUES ET ÉCONOMIQUES imposent des exigences

toujours plus sévères lors de l’épandage des engrais organiques. Alors que les systèmes

de régulation du débit et d’analyse des lisiers se multiplient, des méthodes simples

permettent d’améliorer l’utilisation des engrais de ferme.

Épandages high-techPRODUCTION VÉGÉTALE

La précision du GPSLes nouvelles technologies de l’électronique et de l’informatique apportent des solutionspratiques très intéressantes dans les secteurs de l’épandage et de la protection desplantes. La technique de régulation du débit proportionnelle à l’avancement électronique(DPAE), la fermeture automatique des tronçons et le guidage par satellite sont toujoursplus présents sur les pulvérisateurs. En plus de faciliter la conduite et d’améliorer laqualité de l’application, la combinaison de ces technologies permet en outre de carto -graphier précisément les zones traitées ou fertilisées et constitue ainsi un moyen deprouver le respect des zones interdites de fumure ou de traitement.

Sur une majorité des exploitationssuisses, les engrais de ferme repré-sentent une part non négligeabledes fertilisants épandus sur les cul-

tures. Les limitations découlant du bilande fumure de l’exploitation ont engen-dré une prise de conscience de la valeurdes engrais de ferme. Ces restrictionsont profondément modifié les mentali-tés. De déchets malodorants, les efflu-ents d’élevages – purin, lisier et fumier– sont devenus de précieux engrais. Cet-te nouvelle perspective a engendré unevéritable révolution dans les techniquesd’application.

Ajuster les doses L’épandage desengrais de ferme doit être calculé enfonction des besoins de la culture, desteneurs des engrais de ferme et des ré-sultats des analyses de sol. Les dosessont ensuite définies en nombre de ci-ternes par parcelle ou hectare en se ba-sant sur le volume utile donné par leconstructeur. Cette méthode n’apportegénéralement pas une bonne précision,en raison notamment de la différenceentre le volume total d’une citerne et laquantité de lisier effectivement pom-pée. Pour améliorer ce critère, certainspréconisent de peser la citerne «pleine»puis «vide» une à deux fois par année

pour obtenir une meilleure estimationdes quantités épandues.

Débit moyen Il est facile de chrono-métrer le temps de vidange d’une citer-ne. Cette indication, combinée à la lar-geur d’épandage, permet d’estimer lavitesse d’avancement permettantd’épandre les quantités voulues. L’in-

stallation sur la cuve d’un débitmètre etd’un capteur de vitesse sur les roues dela citerne permet une estimation précisede la quantité épandue/ha. Ce systèmepeut ensuite être complété par la gesti-on électronique du débit. L’ordinateurgère alors l’ouverture de la vanne de vi-dange en fonction des dosages désiréset de la vitesse d’avancement réelle.Bien que nécessitant parfois des modi-fications de la soupape de surpressionde la cuve, ces systèmes sont relative-ment simples à mettre en place sur lesciternes à pression. Sur les machineséquipées de pompe à lisier, le montaged’un retour dans la cuve du lisier excé-dentaire complique le système. Lors del’épandage avec des buses à palette, larégulation du débit peut nuire à la régu-larité de la largeur de travail. Ces systè-

Les exigences en matière de précision et l’évolution technique de ces dernièresannées ont radicalement transformé les citernes à lisier modernes.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 11

42 12 2011 · REVUE UFA

Cas pratique:Estimation de la vitesse d’avancementÀ quelle vitesse avancer pour épandre 30m3 de lisier/ha avec une citerne de 6000 litreset d’une largeur d’épandage de 10m, sachant qu’il faut 3 minutes pour vider la citerne?

Surface à épandre: 10000m2

Largeur d’épandage: 10mVolume à épandre: 30000 litresVolume de lisier contenu dans la citerne: 6000 litresTemps de la vidange en seconde: 3 minutes = 180 secondes

1° Déterminer la distance à parcourir pour épandre un ha:Surface à épandre/largeur d’épandage =

10000/10 = 1000m

2° Déterminer la durée totale de l’épandage: (Volume à épandre/volume de lisier contenu dans la citerne) x la durée de la vidange =

(30000/6000) x 180 = 900 secondes

3° Déterminer la vitesse d’avancement en km/h:Distance à parcourir/durée totale de l’épandage x 3.6 =

1000m/900s x 3.6 = 3.96km/h

Ce calcul est aussi réalisable pour les épandages de fumier ou de compost. Il suffit deremplacer le volume à épandre par la quantité de fumier à épandre (en kg) et le volumede la citerne par le poids du fumier contenu dans l’épandeur (en kg).

mes sont donc à utiliser avant tout avecdes dispositifs d’épandage de typespendillards ou enfouisseurs pour limiterleur impact sur la qualité de l’épandagetransversal. Dans tous les cas, l’installa-tion d’un système de débit proportion-nel à l’avancement électronique (DPAE)est un investissement important. Ce ty-pe d’équipement est donc avant tout ré-servé aux entrepreneurs.

Epandre en fonction des teneursLes teneurs d’un effluent varient d’unefosse à l’autre ainsi qu’au cours de l’an-née. Bien que les analyses apportentune aide précieuse, la déterminationexacte des teneurs du lisier en coursd’épandage améliore nettement la pré-cision de la fumure. Deux systèmes sontactuellement utilisés: l’estimation desteneurs par la résistance électrique dulisier et l’analyse spectroscopique infra-rouge. Ces deux systèmes permettentde réguler le débit en fonction des élé-ments que l’on souhaite apporter à laculture. Ces deux technologies sont trèsrécentes et l’expérience manque encorepour analyser sérieusement leurs forceset faiblesses.

Quid du fumier? Le dosage d’uneffluent solide est plus compliqué quecelui d’un liquide en raison notammentde la forme irrégulière du chargementde l’épandeur. La gestion du débit né-cessite, en plus de l’installation de cap-teurs de vitesse sur l’essieu, la connais-sance du poids du fumier/compostprésent dans la caisse et donc la pose decapteurs tant sur l’essieu que sur le ti-mon de la machine. La porte-guillotineplacée devant le hérisson permet de ré-gulariser le volume de fumier pendantl’épandage, mais les systèmes tradition-nels avec fond mouvant à barrettessouffrent d’importantes baisses de débiten fin de vidange en raison de l’écrou-lement du tas vers l’avant. Ce problèmeest résolu par la solidarisation de la par-tie frontale de la caisse avec le tapis. Parrapport à un épandeur à poussoir, la liai-son de la partie frontale de la caisse etdu tapis n’engendre pas de compressiondu fumier. La densité du chargement estdonc homogène sur toute la longueurde la caisse. La concordance entre l’an-gle du hérisson, de la porte-guillotine etde la partie frontale de la caisse améliore

la régularité du débit, quel que soit letype d’épandeur.

Les systèmes DPAE peuvent aussi être installés sur les épandeurs à fumier.Ici, le système régule le débit en agissantsur la vitesse d’avancement du fondmouvant en se basant sur les donnéesdes systèmes de pesée installés sur le ti-mont et l’essieu ainsi que sur la vitessed’avancement réelle.

Evolution des mœurs Les citerneset épandeurs ont longtemps été des ma-chines simples. Aujourd’hui, l’épandagedes effluents utilise des machines dehaute technologie qui permettentd’ajuster les dosages en fonction descultures et des concentrations des efflu-ents. Toutes ces technologies ont un

coût qui ne peut, pour le moment, pasêtre supporté par une exploitation seu-le. Mais ces techniques remettent enquestion les pratiques actuelles et pré-sentent l’avantage de rappeler que, sansatteindre les performances et la précisi-on des machines modernes, quelquesmesures simples permettent d’amélio-rer la qualité de l’épandage. La vidangedes fosses et fumière n’est plus l’élimi-nation d’un «déchet» de la productionanimale, mais la mise en valeur d’en-grais organiques de qualité. �

Déjà présente depuisquelques années surles pulvérisateurs etsemoirs à engrais, latechnologie GPSintervient maintenantaussi pour l’épandagedes effluents d’élevage.

Engrais minéral ou organique, la qualité de l’épandage est déterminante.

Page 43: Revue UFA 12/2011

Fortsetzung

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Page 44: Revue UFA 12/2011

Sämi Mathys

Walter von Flüe

44 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

Afin d’améliorer la disponibilitépour les plantes et de réduire lespertes par évaporation de l’ammo-niac, le lisier doit être dilué avec de

l’eau. Avec une dilution 1:1, le lisier sedécompose mieux, comporte plus d’élé-ments directement assimilables par lesplantes et a une odeur moins forte. Maisdans la pratique, cette situation est plusrare qu’en théorie. L’épandage d’unequantité double demande d’investirplus de temps et d’argent. À cela s’ajou-tent les coûts de l’eau, parce que tousne disposent pas de leurs propressources ou de possibilités de récupéra-tion des eaux de pluie suffisantes.

Bio-Lit agit de la même manière quela dilution avec de l’eau. Il forme desliaisons entre l’ammoniaque et le lisieret permet ainsi de réduire les pertes.Une étude réalisée par l’Austrian

Research Centers démontre une réduc-tion des pertes ammoniacales de 27%(rapport d’étude 2007). Moins depertes ammoniacales signifie plusd’azote pour les plantes et réductiondes émanations dans les étables. Uneforte concentration en ammoniac dansl’air n’est pas sans risque pour l’hommeet les animaux. Il en découle aussi uneréduction des odeurs, ce qui peut êtreutile dans certaines situations. Parexemple lors de location d’appartementde vacances, de proximité avec une ag-glomération ou de vente directe.

Bio-Lit a une origine vulcanologique.Elle est la seule poudre de roche coloni-sable par des micro-organismes. Lesbactéries lactiques favorisent en plus ladégradation du lisier. Un lisier mieux dé-composé, comme un fumier, comporteplus de minéraux directement disponi-

bles pour les plantes. Le résultat est unlisier mieux supporté, ce qui réduit lesbrûlures et les troubles du développe-ment des plantes. Les principaux résul-tats ont été constatés en cultures four-ragères: les peuplements sont plusréguliers et plus denses.

Quand on parle de poudre de roche etde lisier, on pense tout de suite au risquede dépôts de la poudre au fond de lafosse. Avec des quantités recommandéescomprises entre 25 et 40kg/an /m3 de li-sier complet, cela représente plusieurstonnes de poudre de roche. La théorieest la suivante: «La fine poudre de sili-cate de Bio-Lit est fixé électrostatique-ment au lisier, donc pas de dépôt aufond de la fosse (d’après le fabricant).»Ceci est confirmé par de nombreuses

LES COÛTS ÉLEVÉS des engrais minéraux et leurs risques de pollution de l’envi-

ronnement font que l’efficacité de l’azote gagne en importance. Bio-Lit est un additif

pour le lisier qui permet de réduire les pertes ammoniacales. Mais pas seulement.

Améliorer l’efficacité de N avec Bio-Lit

Hanspeter et Barbara Zaugg-Steffen ex -ploitent une exploitation laitière à Rüders -

wil BE. Ils détiennent 18vaches Red Holstein. L’ex -ploitation se situe à 650md’altitude et élève ses propresremontes. Ils atteignent uneproduction moyenne de8400kg de lait par année avecprès de 70% de la rationprovenant de la pâture. Les 15.6ha de SAU compor-tent environ 5ha de grandescultures. Ils produisent de lasemence d’épautre, des plan -

tons de pommes de terre, des betteravessucrières et du maïs. 60 porcs à l’engrais etdeux chevaux complètent l’exploitation.

Comment avez-vous découvert Bio-Lit?

Je cherchais une possibilité d’apporter dela chaux à mes sols à tendance acide.

Où constatez-vous les effets de Bio-Lit sur votre exploitation?J’ai l’impression que mes prairies sont plusvertes et plus vigoureuses depuis quej’utilise Bio-Lit. Les peuplements sont aussiplus équilibrés. Je peux maintenir un bon peuplement plus longtemps sur mesprairies artificielles. Mais les effets ne sont pas visibles sur uneannée, Il faut du temps pour que cela agisse.

Depuis combien de temps utilisez-vous Bio-Lit?Depuis 7 ans.

Qu’est-ce qui a changé avec l’utilisation de Bio-Lit?

Je constate les plus grands changementsdans les prairies. Les gazons sont d’unepart plus denses et aussi plus équilibrés, etle lisier est moins odorant.

Comment se déroule la période depuis lacommande jusqu’à l’épandage?Avant la reprise de la végétation, fin février– début mars, la poudre est injectée dansle lisier qui est ensuite brassé. Je n’aijamais constaté de dépôts de Bio-Lit aufond de la fosse. Pour le reste, l’épandagene change pas.

Comment peut-on encore optimiser le produit?Le produit est bon. Le plus gros avantageest qu’il est directement épandable avec lelisier. A l’avenir, je continuerai d’utiliserBio-Lit.

Un écho de la pratique

Hanspeter et Barbara Zaugg-Steffen

Suite à la page 46

Page 45: Revue UFA 12/2011

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Désherbage hâtif.

Large spectre d’action.

L‘herbicide dans le maïs pour éliminer la concurrence hâtive des adventices.

Page 46: Revue UFA 12/2011

46 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

Bio-Lit, c’est quoi?Bio-Lit est une poudre diabase, une roche basaltique d’originevolcanique. La diabase très finement moulue est sprayée avec descultures de micro-organismes avant d’être séchée.

Teneurs:• Silicium SiO2 46.6%• Calcium CaO 7.3%• Magnésium Mg 6.5%• Sodium Na 3.5%• Potassium K2O 0.9%• 22 oligo-éléments importants comme le soufre, le sélénium,

le manganèse, le bore, le molybdène, le zinc, le cuivre,…

Avantages• Le lisier est moins odorant, moins de pertes par évaporation• Réduit la formation de croûte de surface• Le lisier ne doit plus être dilué, pas de transport d’eau inutile• Les silicates volcaniques favorisent la formation des agrégats du sol• Apport d’oligo-éléments importants• Lie et tamponne les acides organiques• Favorise la résistance face aux champignons pathogènes

Utilisation• Incorporation directe dans la fosse: 20– 30kg par m3

de lisier complet• Épandage dans l’étable: 0.5– 1kg par UGB et jour• Grandes cultures et cultures fourragères: 800– 1800kg/ha/an

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expériences! Lors de l’utilisation de plu-sieurs tonnes de Bio-Lit par année, au-cune couche de dépôt ne se forme aufond des fosses à lisier. Ceci en raison dela finesse de la poudre dont 95% desparticules ont moins de 0.09mm de dia-mètre, ce qui assure une liaison homo-gène au lisier.

La disponibilité des minéraux est aussiinfluencée par la finesse du broyage. Lagranulométrie spéciale de Bio-Lit, enplus d’améliorer la liaison avec le lisier,agit aussi sur l’efficacité des minéraux.Bio-Lit se compose de 46.6% de sili-cium (SiO2). Le silicium renforce le sol etles plantes et mobilise le phosphore dusol. Il améliore ainsi la formation desagrégats du sol, améliore la disponibilitéet la régularité des oligo-éléments, cequi induit des peuplements plus équili-bré en cultures fourragères. Les plantesabsorbent le SiO2 directement par les ra-cines, ce qui leur confère une meilleurerésistance face aux champignons patho-gènes.

Auparavant, de grandes quantités descories, issues de la fabrication de lafonte, étaient épandues dans leschamps. Depuis une vingtaine d’année,l’épandage des scories – qui contenaientdivers métaux lourds – est interdit pour

des raisons sanitaires. De plus, le recy-clage d’une grande partie de l’acier a na-turellement fortement réduit les quan-tités de scories produites. Ceci induitune carence dans les apports de sili-cium. Bio-Lit contient en plus les pré-cieux éléments suivants:• Calcium CaO 7.3%• Magnésium Mg 6.5%• Sodium Na 3.5%• Potassium K2O 0.9%• 22 oligo-éléments importants comme

le soufre, le sélénium, le manganèse, lebore, le molybdène, le zinc, le cuivre,…

Bio-Lit peut être utilisé de différentes fa-çons:• Directement dans le lisier• Épandu dans l’étable• En grandes culture et cultures fourra-

gère

Résumé L’utilisation de Bio-Lit dansle lisier ou l’épandage dans les établespermet de réduire significativement lespertes d’azote, ce qui améliore l’effica-cité de cet élément. Il s’ensuit aussi uneréduction des odeurs du lisier ainsiqu’une meilleure tolérance par lesplantes. Cela a pour conséquence, enculture fourragère, un peuplement plus

équilibré et plus dense. Bio-Lit est leseul produit à base de poudre de rochequi comporte effectivement des micro-organismes et qui permet donc un sou-tien direct à la décomposition micro-bienne des lisiers. De plus, Bio-Litfavorise la vie du sol et apporte d’impor-tants minéraux et oligo-éléments.

La rentabilité est difficile à chiffrer enraison des différentes utilisations duproduit. Par rapport à un lisier dilué,l’utilisation de Bio-Lit est dans la plupartdes cas plus intéressante. La poudre deroche favorise donc la «base» de l’agri-culture, les sols fertiles. La granulomé-trie de la poudre est un critère primor-dial pour agir dans un délai utile et nepas former de dépôt au fond de la fosse.Il faut encore rappeler que Bio-Lit apporte de la chaux aux plantes, maispas dans des quantités nécessaires pourun chaulage. �

Bio-Lit lie l’ammoniac dans le lisier et réduit ainsi les pertes d’azote.

Suite de la page 44

Auteurs Sämi Mathys, Agro- technicien, stagiaire chez LANDOR

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La régulation des adventices dans lemaïs a connu de grands changementsau cours des dernières années. Avec laprésence de rumex et de liserons no-tamment, on a souvent dû repousserle premier traitement jusqu’au stadesix feuilles du maïs. Un seul traitementpour un désherbage complet est de-venu la norme dans bien des cas, cequi a eu pour conséquence une colo-nisation par les digitaires sanguine.Pour lutter efficacement contre ces digitaires, la période de traitement estprimordiale. Une efficacité satisfaisan-te n’est obtenue qu’au stade <2 feuil-les de la digitaire sanguine, en combi-naison avec des matières activesrésiduaires et de contact. L’efficacitéest insuffisante sur les digitaires au sta-de >2 feuilles et lorsque ces dernièresont assez de lumière (bord de champet trous dans le maïs), elles continu-ent de pousser. Mais si on traite plustôt, il faut effectuer un deuxième pas-sage pour les vivaces (rumex, liseronset chiendent).

Nouveau: Principal (sulfonylu-rée: Nicosulfuron 42.9% + Rimsulfu-ron 10.7%) avec effet systémique estle partenaire de mélange idéal avecSuccessor T (résiduaire) et/ou Callisto(contact). Attention: pour une bonnetolérance par les cultures, le traitementavec Principal doit se faire sur des plan-tes de maïs actives et en croissance.

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• Fongicide de contactcontre le mildiou despommes de terre

• Très bonnerésistance à la pluieet action anti-sporulante

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• En cas de mildiou:comme additif pourrenforcer le fongicideactuel

• Traitements finaux:dès la mi-août, 2 – 3 traitements oucomme additif pourle défanage

Amistar 0.75l/ha: par temps sec. Dejuin jusqu’à début juillet contrel’alternariose avec bon effet verdissant

Slick 0.5 l/ha: comme additif contrel’alternariose durant la «canicule dejuillet» ou les périodes d’irrigation

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En particulier pour le traitement finalou en tant qu’additif au défanage.

Par temps sec, 2 à 3 traitementsjusqu’au début de la tubérisation.

Protection contre lemildiou. Bonnerésistance à la pluie

Bonne résistance à la pluie

L’alternative avec effettranssystémique

Action antisporulante

L’augmentation de lateneur en polyaminerenforce la tubérisation

Stade de la Fermeture Tubéri- Floraison – Maturitépomme de terre des lignes sation croissance princ.

Stratégies fongicides 2012 dans les pommes de terre

La solution propre

Dès la levée jusqu’au stade 4 feuillesdu maïsSuccessor T 3.0 l/ha+ Callisto 0.5 – 1.0 l/ha+ Principal 90 gr/ha

12 2011 · REVUE UFA 47

tion. Elles sont à préférer lors de pé -riodes de pluie prolongées ou en étélorsque les feuilles poussent encoreaprès la fermeture des lignes (les in-tervalles entre les traitements peuventêtre rallongés).

• Action antisporulanteLe mildiou déjà installé accélère lapropagation de nouvelles ascosporesdans l’environnement, ce qui génèreune pression pathogène constante surles parties des plantes non protégées.Les produits qui disposent d’une ac-tion antisporulante sont ainsi très im-portants dans la lutte contre le mildiouafin de réduire les réinfections au mini-mum. Protéger les récoltes: pour qu’iln’y ait pas d’ascospores qui tombentdes feuilles sur le sol et n’atteignent lestubercules, il faut surtout prévoir l’uti-lisation de matières actives antisporu-lantes pour le dernier traitement.

Zignal, le nouveau fongicide contrele mildiou, répond aux exigences les plusélevées de la production professionnellede pommes de terre. Il se caractérise parune résistance élevée aux précipitationset une bonne action antisporulante.

Une gestion réussie des fongicides re-quiert un grand professionnalisme de lapart de l’agriculteur, en tenant comptede différents facteurs:• Le 1er traitement fongicide est souvent dé-

cisif pour la santé des pommes de terre.Associé à des traitements préventifs, ilapporte la sécurité maximale: seule lamasse foliaire qui a été protégée àtemps par un fongicide peut être pro-tégée par la suite.

• Adapter l’intervalle entre les traite-ments aux nouvelles pousses. En mai etjuin, des mois avec une grande crois-sance foliaire, il faut maintenir des in-tervalles courts entre les traitements.En été, lorsque la croissance et la plu-viométrie diminuent, l’intervalle peutêtre rallongé.

Un fongicide de grande qualité se ca-ractérise ainsi: • Bonne résistance aux précipitations et

longue durée d’efficacitéFongicides de contact: mieux ils résis-tent aux précipitations, plus longue estleur durée d’efficacité. Les produitssystémiques agissent «dans la feuille».Certaines matières actives de ce grou-pe disposent d’une longue durée d’ac-

La bonne stratégie fongicidedans les pommes de terre

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Page 48: Revue UFA 12/2011

Collaborations inter-entre-prises en grandes culturesUne conférence présentait les résultatsd’un vaste projet mené par la FSPC,l’EPFZ, la HESA, l’USSPT, le programmede recherche ProfiCrops d’Agroscope,Agridea et des agriculteurs participants àune collaboration en grandes cultures.L’étude a débouché sur la création d’unefiche technique décrivant précisémentles différentes étapes de la création d’unpartenariat en grandes cultures. La pré -sentation des résultats de l’étude a étésuivie de témoignages d’agriculteurs quiont choisi d’améliorer leurs performa n -ces en mettant en place différentesformes de collaboration.

48 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

LES ROTATIONS COMMUNAUTAIRES ou communautés partielles d’exploitation

sont des formes de collaborations qui apportent de nombreux avantages aux agri-

culteurs. Alors que celles-ci sont moins répandues que les étables communautaires,

bien que pouvant prendre des formes plus simples, l’idée mérite d’être étudiée

dans de nombreux cas.

Ensemble, plus forts

Avec l’ouverture des marchés, lespressions sur les prix des produitsagricoles augmentent sans cesse.Même si l’ampleur varie suivant les

scénarios - signature d’accords sur le li-bre échange économique ou nouvellesnégociations avec l’Organisation Mon-diale du Commerce - tous prédisent unebaisse des prix. Le maintient d’une pro-duction agricole indigène nécessitel’évolution de toute la filière, de la pro-duction à la commercialisation avec unseul but en tête: améliorer l’efficacité dela filière en réduisant les coûts de pro-duction.

La collaboration inter-entre-prise est un moyen reconnu pour laréduction des frais. Répandues au niveau de la production laitière, les col-laborations sont plus rares dans le sec-teur des grandes cultures. Pourtant, leséconomies potentielles peuvent êtreimportantes. En collaborant, les exploi-tations améliorent le taux d’utilisationde leurs matériels, réalisent des écono-mies d’échelle, se spécialisent et ration-nalisent leurs productions.

En théorie et en tenant compte des techniques de production, chaqueexploitation peut participer à une ouplusieurs col laborations fructueusespour tous les partenaires. Des agricul-teurs participant à diverses formes decollaboration en grandes culturesétaient présents à Zollikofen dans le butde partager leurs expériences avec lespersonnes intéressées par une éven-tuelle collaboration. Ci-après, nous ré-pondons à quelques questions que sepose un agriculteur qui souhaite optimi-ser ses cultures en coopérant avec descollègues.

Quelles économies peut-on envisager suiteà une collaboration inter-exploitaiton?Les économies directes peuvent être importantes. Elles découlent de la ré-duction du parc machine, de l’améliora-tion du taux d’utilisation des machineset de la rationalisation du travail. L’amé-lioration du savoir-faire qui découled’une spécialisation accrue est aussi unfacteur d’économies potentielles. Lesétudes menées par la Haute Ecole Suissed’Agronomie de Zollikofen (HESA) arri-vent à des potentiels d’économies pou-vant, dans certains cas, dépasser les1000fr./ha.

Quelles forment peuvent-elles prendre?Toutes les possibilités sont ouvertes, de-puis le simple échange de parcellesjusqu’à la communauté d’exploitation,les formes des collaborations sont nom-breuses. De manière générale, une col-laboration réussie à long terme passe parune intensification progressive de cette

collaboration. En commençant par deslocations ou des achats de machines encommun jusqu’aux formes les plus com-plexes d’assolements communautaires.

Quelles sont les motivations des parte -naires?Les motivations sont multiples. Certainssouhaitent dégager du temps pour denouvelles productions, d’autres veulentaméliorer leur qualité de vie alors qued’autres encore n’ont qu’un intérêt pu-rement économique.

Quelles qualités sont nécessaires pourréussir une collaboration?L’esprit d’ouverture et l’honnêteté sontdeux éléments qui sont souvent citéspar les membres de communautés d’as-solement. Dans tous les cas, la com -munication entre les partenaires est primordiale. Il faut éviter les incompré-hensions et les jalousies. Le succèsd’une collaboration passe invariable-ment par la confiance entre les parte-naires et la transparence des décomptes.Les clés de répartition des frais et desbénéfices doivent être clairement défi-nies et compréhensibles par tous, ycompris par les conjoints qui ne partici-pent pas à la prise des décisions. Unebonne collaboration induit forcémentdes avantages pour tous les partenaires.

Un contrat écrit est-il donc nécessairepour collaborer?Non, mais il est fortement recommandé.Le but de la réalisation d’un contrat estd’aborder les problèmes qui ne manque-ront pas de survenir et de fixer les règlesdu jeu. Aborder les problèmes et fixer les

Suite à la page 50

Page 49: Revue UFA 12/2011

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REVUE UFA · 12 2011 49

Page 50: Revue UFA 12/2011

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Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

50 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

règles avant qu’ils ne surviennent faciliteleurs résolutions. La réalisation d’uncon trat ne doit pas être ressentie commeune obligation ou une rigidification de lacollaboration. Au contraire, cette étapepermet de clarifier de nombreux aspectsde la collaboration. C’est encore un ex-cellent exercice pour juger la motivationdes futurs partenaires.

Qui peut nous aider dans cette étape?Recourir à l’aide d’une personne externeest un bon réflexe. Un avis neutre peutêtre utile pour pointer certains élémentsou pour amener les discussions sur lesthèmes délicats. Ces personnes peuventaussi s’avérer précieuses en cas de

conflits entre les partenaires. Pour êtrevraiment efficaces, elles doivent avoir laconfiance de tous les partenaires. Deplus, des contrats-type sont disponiblesauprès de certains services cantonaux del’agriculture, d’Agridea et de certainesentreprises de conseil agricole.

La discussion avec les membres d’assole-ment communautaire est-elle une bonneidée?Oui, dans tous les cas. La visite d’asso-ciations permet de tirer parti des expé-riences des autres. Elles donnent despistes pour faciliter la collaboration etdonnent un aperçu réel des avantages et inconvénients des différentes formesde partenariat. La discussion avec desmembres d’association qui n’ont pas

duré dans le temps est aussi importanteque de visiter des exemples réussis. Dé-tenir les secrets de la réussite, c’est bien,mais il est toujours intéressant d’ap-prendre des échecs des autres. Celaévite de faire les mêmes erreurs.

La collaboration en grandes cultures apporte de nombreux avantages, maisimplique aussi une perte plus ou moinsimportante d’indépendance en fonctionde la forme de collaboration mise enplace. Les personnes intéressées trouve-ront de plus amples informations sur les différentes formes de partenariat en grandes cultures ainsi que sur les mo-dalités de création dans la fiche tech-nique qui se trouve au milieu de votreRevue UFA. �

Série collaborationDès le mois de janvier,la Revue UFA com men -cera une série d’articlesqui reviendra en détail,et avec les té moi g nagesd’agriculteurs, sur lesdifférentes formes decollaboration présen-tées lors de la journéedu 16 novembre àZollikofen.

Communiquer de manière ouverte et prendre les décisionsunanimes demande du temps, mais c’est là que réside le succèsd’une bonne collaboration.

Suite de la page 48

Page 51: Revue UFA 12/2011

REVUE UFA · 12 2011 51

FICHE TECHNIQUECOOPÉRATIONS INTER-EXPLOITATION

LA COOPÉRATION INTER-EXPLOITATION en grandes cultures permet de

réduire les coûts de production et apporte de nombreux avantages aux partenaires. Ces

coopérations améliorent les conditions de travail et libèrent du temps pour d’autres

activités. Un but commun, l’esprit d’ouverture et une bonne communication sont

décisifs pour un succès à long terme. Cette fiche technique donne un aperçu des élé-

ments à prendre en compte pour une planification et une réalisation réussies.

De l’idée à la réalisation – grâce à une bonne planification

Conditions préalables et étapespour une coopération réussieA. Concrétiser et tester ses idées• Concrétiser ses idées, p. ex. entamer

des discussions avec la famille ou despersonnes proches.

• Définir ses propres besoins et objec-tifs, p. ex. plus de temps pour la famille /pour soi, développer une ac-tivité annexe, spécialisation ou déve-loppement des branches de l’exploi-tation, etc.

• Analyser sa propre motivation, p. ex.suis-je prêt à suivre de nouvelles voies,

avec descollègues, pourassurer le futur demon exploitation et decelle(s) de mon/mes asso-cié(s)? Suis-je prêt à discuter ou-vertement avec mes collègues et àrespecter les règles qui seront ensuitefixées? Suis-je prêt à prendre le tempsnécessaire à la construction d’unecollaboration réussie?

• Evaluer les partenaires possibles: lacondition préalable est une solideconfiance et aucune concurrence di-

recte / conflic-tuelle avec vos

partenaires futurs.Dans un premier temps,

les partenaires potentielsdoivent pouvoir imaginer une

collaboration et être prêts à participeractivement aux étapes suivantes de laplanification.

B. Première étape/préparation • Formuler et, si possible, quantifier les

buts, les attentes, les souhaits et lesconditions de la collaboration. Etre

Photo: agrarfoto.com

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52 12 2011 · REVUE UFA

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Idée

clair sur les formes et l’intensité descollaborations envisagées.

• Examiner la volonté de tous les parte-naires de collaborer de manière en-tière et transparente (dans la conduite,la mécanisation et les décomptes descultures menées conjointement).

• Clarifier si les buts de la collaborationsont compatibles avec les buts des as-sociés.

• Contrôler l’acceptation des personnesconcernées/participantes (surtout lafamille) et les informer de manièreclaire et régulière.

• Au début, tester des formes de colla-borations peu intensives (p. ex. com-munauté de machines).

• S’accorder sur les données des exploi-tations qui seront diffusées dans legroupe.

• Consulter des services de conseil et desoutien externes (au niveau de l’ex-ploitation individuelle): analyser etdiscuter les requêtes à l’intérieur de lafamille. Calculer et déterminer diffé-rents scénarios et leurs conséquencessur l’exploitation avec l’aide d’unepersonne neutre et externe.

• Prendre suffisamment de temps pourclarifier le processus de décision!

• Visiter d’autres exploitations qui ont,ou éventuellement avaient, mis enplace la même collaboration et ap-prendre de leurs expériences.

C. Planification concrète de la collabora-tion• Requérir l’accompagnement d’une

personne externe pour mettre enplace la collaboration.

• Relever et tenir compte des besoinsde chaque exploitation (dans l’idéalliés à la stratégie globale d’analyse etde planification: définir les forces etles faiblesses, les chances et les dan-gers ainsi que les buts et désir des fa-milles).

• Discuter et planifier l’utilisation descapacités de travail libérées (p. ex.agrandissement de l’exploitation, dé-veloppement d’une activité annexe,loisirs).

• Fixer les règles du jeu de la collabora-tion. Celles-ci devront ensuite êtrecontinuellement discutées et évolue-ront.

• Analyser les cultures selon un stan-dard commun prédéfini (idéalement

coûts réels, au moins jusqu’au niveaude la marge brute). Dans tous les cas,réaliser une estimation des procédésculturaux actuels au niveau des fraisde mécanisation et de la charge detravail.

• Fixer ensemble les procédés culturauxsuivis (semis direct vs labour, extenso-intensif).

• Définir de manière concrète la colla-boration et fixer les règles de manièrecontractuelles (voir tableau «Contrat»):

• Définir et préparer un modèle de dé-comptes basé sur un budget.

• Dans le cas d’une activité annexe, ré-gler le flux de l’information et l’orga-nisation de la compensation de ma-nière suffisante.

• Réaliser des cahiers des charges (quifait quoi et, dans tous les cas, com-ment); définir les responsabilités(p.ex. fumure et protection desplantes).

• Bien réfléchir ensemble aux investis-sements prévus, réaliser un budget,évaluer les effets de ces investisse-ments et définir les modalités en casd’arrêt de la collaboration.

• Régler préventivement et le plusexactement possible les modalités de

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

Étapes pour une coopération réussie

• concrétiser ses propres idées• clarifier ses propres besoins, motivations et buts: contrôler les conditions préalables personnelles

et de l’exploitation• contacter, sans engagement avec les partenaires éventuels

• concrétiser les idées communes• consulter un conseiller externe• s’informer sur: les formes de coopérations, les règles contractuelles, les contrôles PER, etc

• choisir la forme de coopération (voir tableau 1: Formes de coopération en grandes cultures...)• définir les responsabilités de chacun• rédiger un contrat (voir tableau 2: Contrats)

• organiser des séances régulières avec fixation d’accords/buts concrets• discuter et résoudre les problèmes dès leur apparition • organiser le travail (voir encadré «Organisation du travail»)• effectuer la comptabilisation et régler les comptes (voir encadré «Comptabilisation et décomptes»)

• les buts fixés ont-ils été atteints?• accompagnement périodique par une personne neutre

Société simpleLa société simple estrégie par le droitsuisse sur les sociétés.Elle est définie parl’art. 530 CO commeun contrat par lequeldeux ou plusieurspersonnes convien-nent d’unir leursefforts ou leursressources en vued’atteindre un butcommun. La sociétésimple n’a pas depersonnalité juridiqueet donc pas de capa -cité légale. Chaquepartenaire d’unesociété simple estdépositaire des droitsde la société et estdonc responsable demanière solidaire etillimitée.

Une société simpleexiste de manièreimplicite (sans formeformelle) lorsque plu -sieurs personness’unissent pour attein -dre un but commundéfini.

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REVUE UFA · 12 2011 53

«Les enfants s’intéressent de nouveau

à l’exploitation, parce qu’ils y voient

un avenir.»

FICHE TECHNIQUECOOPÉRATIONS INTER-EXPLOITATION

ExécutionLes cantons sont res -pon sables de l’applica-tion. Pour toutes de -mandes concernantl’exécution inter-entre-prises des PER (Com -mu nauté PER) ouconcer-nant les CPE oules CE, veuillezcontacter votre servicede l’agriculture. Il fautrespecter la définitiond’une exploi-tationagricole indépen-dantedonnée dans la OTerm(SR 910.91), Art. 6, c-à-d, une ex ploita-tion estd’un point de vue légal,économique, organi -sation nel et finan cierindé pendante ainsiqu’indé pendante d’au-tres exploitations. Si unexploitant décide de neplus conduire son ex-ploi tation de manièreindépendante par rap -port à d’autres exploita-tions, cette conditionn’est plus remplie et lacréation de CPE ou deCE n’est plus possible.

Tableau 1: Formes de coopération en grandes cultures et conditions cadres légalesForme Description Reconnaissance Bases légales Respect Compta- Versement

par les services supplémentaires des PER1) bilité des PDde l’agriculture2) à la LAgr.

Échanges Seules quelques – CO, Art. 530 ss Individuel ou individuelle À chaque des surface / parcelles ou cultures OPD Art. 13 interexploitation exploitationSpécialisation sont échangées

Assolement en Mise en commun Autorisation CO, Art. 530 ss Communautaire individuelle À chaque commun sans de la surface pour PER OPD Art. 123) (au moins pour exploitationfondation assolée et rotation inter- la rotation, la d’une commu- commune, exploitation exploitations protection des solsnauté aux frais et risques de et la protectiond’exploitation chaque exploitant indi- des plantes)partielle viduel, échange annuel

de parcellesCommunauté Conduite commun- Nécessaire CO, Art. 530 ss Généralement Comptabilité À chaquepartielle autaire de secteurs pour une CPE OTerm Art. 123) en commun au individuelle, exploitation,d’exploitation/ d’exploitation moins pour les décompte la CPE estCommunauté p. ex. grandes cultures, secteurs de la CPE1) commun responsabled’assolement mise en commun des pour la CPE de la réparti-(CPE)2) TO, et assolement com- tion interne

mun, exploitation par laCPE. Au moins une branchede production doit êtreexterne à la CPE.

Communauté Réunion de 2 ou plu- Nécessaire CO, Art. 530 ss En tant que CE Tout en À la CEd’exploitation sieurs exploitations pour pour une CE OTerm, Art. 103) commun(CE)2) n’en former plus qu’une1) PER fournies en commun selon OPD (SR 910.13), Art. 12: Toutes les PER ou une partie de celles-ci peuvent être fournies en commun.

Une autorisation du canton est nécessaire. Les éléments de la rotation, de la protection des sols et de la protection des plantes nepeuvent pas être fractionnés.

2) Selon l’art. 29a-32 de la LAgr3) Max. 15 km de distance entre les exploitations ou centre d’exploitation

Photo: Christian Mühlhausen

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Page 54: Revue UFA 12/2011

dissolution dès la mise en place de lacollaboration.

D. Application• Séances régulières avec respect des

accords et des buts fixés.• Prendre au sérieux toutes les zones

d’ombre, les mauvais pressentiments,resp. les désaccords et les clarifier leplus vite possible de manière ouverteet objective.

• En cas de conflit, recourir à unconseiller neutre, avec de l’expé-rience dans la médiation.

• Bien planifier l’organisation du travail(voir l’encadré «Organisation du tra-vail»), rendre les problèmes rencon-trés transparents et les résoudre demanière claire.

• Comptabilisation en continu et miseà jour des décomptes (voir encadré«Comptabilisation et décomptes»).

E. Contrôle et développement • Contrôler systématiquement, de ma-

nière quantitative et qualitative, lesbuts fixés.

• Fixer les conditions des étapes du dé-veloppement de la collaboration.

• Envisager un suivi périodique par unepersonne neutre.

Règlement contractuel Pointsimportants qui devraient figurer danstous les contrats: • Établissement: Forme juridique, but,

durée du contrat et délais de résiliationLe code des obligations (CO) définitles différentes formes juridiques ainsique les dispositions légales respec-tives. Lors du choix d’une forme juri-dique, il faut donc tenir compte qu’ilimpose aussi les conditions juri-diques d’une société et que les clau-ses usuelles du contrat doivent cor-respondre à celles fixées dans le CO.

• Apports: détermination des élémentsapportés à la société en propriétécommune (p. ex. machines) ou mis àdisposition de celle-ci (p. ex. terres,bâtiments, droits de production, ma-chines), et fixation du montant deleur rémunération (sauf pour lesdroits de production non commercia-lisables).

54 12 2011 · REVUE UFA

Tableau 2: ContratsSecteur Communauté d’assolement avec CPE1 Assolement en commun sans CPE

(Version «MAXI») (Version «LIGHT»)But de la coopération Mise en commun des TA et Planification inter-exploitation de la

exploitation commune rotation, mais conduite indépendante des cultures /parcelles

Utilisation et rétribution Les partenaires mettent à disposition Exploitation des parcelles de TO selondes TA et des bâtiments les TO (+bâtiments) à la CPE et définissent une planification commune

une indemnité annuelle. (au moyen d’échanges de parcelles).Propriété, resp. utilisation Les machines nécessaires peuvent être Dans le cas de propriété commune, des machines la propriété de la CPE. resp. d’utilisation commune de

Alternative: Utilisation des machines par machines, celle-ci doit faire l’objetla CPE et fixation d’indemnités d’un contrat séparé.

Compétences / Il faut fixer quelles décisions peuvent Chaque exploitant est seul Décisions être prises individuellement. Dans tous responsable de l’exploitation de

les cas, le contrat doit fixer que pour la parcelle qui lui a été attribuée les décisions de base (p.ex. mise en place pour l’année (exception en casde la rotation, acceptation d’un de réalisation commune des PER).nouveau sociétaire), l’unanimité est impérative.

Décompte Les produits et coûts des productions Chaque exploitant gère lui-mêmecommuns sont comptabilisés les parcelles qu’il exploite.au niveau de la société simple. Les éventuelles prestations

ou livraisons entre les partenaires sont gérées séparément.

Répartition Avec le revenu commun réalisé, Aucun revenu commundu revenu la société rétribue le capital (aucune exploitation commune)

engagé par les sociétaires et letravail fourni.

Dissolution et Les conditions de dissolution ainsi En principe, d’une année à l’autre.liquidation que les modalités de liquidation Pour permettre la planification d’une

(entre autre la répartition des rotation sur plusieurs années, unebiens utilisés en commun) doivent réglementation de la durée et de la fin être fixées dans le contrat. de la collaboration est requise.

Litiges Le for juridique doit être fixé dans le contratPour les différentes formes de collaboration (p. ex. communauté d’exploitation, communauté partielle d’exploitation,société de machines), des contrats-types sont disponibles auprès d’AGRIDEA et dans différents cantons.

«En cas d’incapacitéde travail, je n’aiplus de soucis, le

travail est tout demême réalisé!»

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

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REVUE UFA · 12 2011 55

• Gestion et pouvoir de décision: Quiporte quelle responsabilité? Quellesdécisions nécessitent l’unanimité?etc.

• Finances: Comptabilité, financementdes investissements, définition desproduits de la société resp. de sescoûts, évent. répartition de revenucommun.

• Dissolution et liquidation: Conditionsde la dissolution et processus de liqui-dation.

Il est encore recommandé de régler lespoints suivants dans le contrat:• Droits et devoirs du sociétaire: Défini-

tion des apports en travail et de leursprocédés d’enregistrement, procé-dures pour les loisirs, maladies, ser-vice militaire, etc.

• Modification de la liste des sociétaires:admission ou démission de socié-taires, procédure en cas d’invaliditéou de décès, etc.

Deux cas concrets sont présentés dansle tableau 2, d’un côté une commu-nauté d’assolement reconnue commeCPE et de l’autre un «assolement en

communes et certains points doiventêtre réglés contractuellement1 (voir ta-bleau 2: Contrats)

Aspect sociaux Il existe de nom-breuses raisons à la création d’une com-munauté d’exploitation. Quand ellesfonctionnent, elles apportent de nom-breux avantages aux sociétaires. Un desfacteurs importants du succès d’unecommunauté d’exploitation réside dansune communication ouverte et transpa-rente entre les partenaires. Un sondagereprésentatif a en effet révélé que les fai-blesses reconnues des communautésd’exploitation résident dans les conflitsentre les individus.2 Pour éviter ou ré-soudre les conflits, les conseils de 30membres de communautés d’exploita-tion ont été récoltés et rassemblés dans

commun» sans création d’une CPE. Lebut de l’assolement en commun estl’échange réglé de surfaces. Ceci permetaux exploitations, malgré une spéciali-sation toujours plus importante, d’amé-liorer l’utilisation des surfaces et de res-pecter les intervalles entre deuxcultures. La conduite des cultures restedu ressort de chaque exploitation. Àl’inverse, dans une CPE reconnue, laconduite et la gestion des cultures sont

«Notre qualité de vie s’est améliorée,

et nous pouvonsaussi

partir en vacances».

FICHE TECHNIQUECOOPÉRATIONS INTER-EXPLOITATION

ImportantUn décompte clair et transparent est lacondition la plus importante pour lefonctionnement à long terme d’unecoopération inter-entreprise (approba -tion annuelle des comptes par chaquesociétaire).

La tolérance et une certaine largessed’esprit de tous les sociétaires facilitentla collaboration et profitent finalement à tous.

Le temps nécessaire à la mise en placed’une coopération (coordination,comptabilisation et décomptes) ne doitpas être sous-estimé dans les deuxpremières années.

Photo:Christian Mühlhausen

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Page 56: Revue UFA 12/2011

56 12 2011 · UFA-REVUE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 11

le document «Etapes pour une coopéra-tion réussie».3

Comptabilisation et décomptes• Les décomptes doivent être compré-

hensibles pour chaque partenaire (yconjointes). Personne ne doit se sen-tir lésé.

• Une clé de répartition claire des reve-nus communs est décisive (basée parex. sur le travail et le capital).

• Le temps nécessaire pour chaqueétape du travail doit être fixé pourprévenir les problèmes en cas d’effi-cacités de travail différentes.

• Les règles doivent être assez souplespour permettre un développementde la coopération et permettre l’en-trée ou la sortie d’un sociétaire.

• Toutes les données nécessaires auxdécomptes doivent être relevées demanière conséquente avec une préci-sion définie: temps de travail des col-laborateurs, heures de tracteurs, uti-lisation des machines et produitsutilisés sur chaque parcelle.

La récolte des données exige une bonnediscipline de chaque collaborateur. Elledoit être simple et systématique. Desprogrammes informatiques (p. ex. Excelou Access) facilitent la mise en valeurdes données et le décompte pour les so-ciétaires. �

Rédaction Andreas Keiser, Bruno Durgiai et EmilSteingruber, HESA, 3052 Zollikofen; MirjamBregy Engriser, FSPC, 3007 Berne; RuediFischer et Irene Vonlanthen, USPPT, 3007Berne; Markus Lips, Patrik Mouron et AnnaCrole-Rees, Agroscope Reckenholz-Tänikon,8356 Ettenhausen; Mathieu Bezençon,Agridea, 1000 Lausanne 6; Nicolas Pavillard,agriculteur, 1430 Orge.

Littérature1 Lips M., Pulfer I. et Jucker F. 2009. Formes

de coopération permettant auxagriculteurs de se désengager facilement,Gain d’efficacité sans nouveauxinvestissements, ni transfert de propriété,Rapport ART Nr. 706, Station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART,Ettenhausen. www.agroscope.admin.ch/data/publikationen/ART_Bericht_706_F.pdf

2 Pulfer, I., 2007. L’image des communautésd’exploitation du point de vue des con seil -lers et des enseignants, Rapport ART Nr.692, Station de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ART, Ettenhausen.

3 Walter D., Pulfer I. und Möhring A. 2007.Quelle est la différence entre les commu -nautés d’exploitation qui réussissent, cellesqui réussissent moins bien et celles qui ontété dissoutes? Résultat d’une enquêteréalisée auprès de 30 exploitations, Rapport

ART Nr. 679, Station de recherche Agro -scope Reckenholz-Tänikon, Ettenhausen.

Contrats-typesur demande à AGRIDEA Lausanne(www.agridea-lausanne.ch) – en cours derévision. Il n’existe pas de support spécifiquepour les communautés d’assolement.

Mise en pageAMW, 8401 Winterthour.

Organisation du travail: bien planifierLes buts d’une organisation du travail sont:

• Réaliser efficacement des travaux de qualité.

• Bien coordonner et gérer le travail des sociétaires.

• Régler de manière avantageuse les absences pour cause de maladie ou de vacances.

• Réduire les pertes de temps et le stress lors des travaux.

Ceci est réalisable avec une bonne planification. Cette étape demande du temps, maispermet des économies en limitant par la suite les temps mort et les erreurs.

Les discussions régulières sont importantes. Elles

• permettent de bien planifier la répartition et la coordination des travaux.

• garantissent que les informations importantes arrivent au bon moment, à la bonne personne.

• favorisent une bonne communication entre les partenaires.

• assurent que chaque partenaire garde une bonne vue d’ensemble sur tous les travaux en lien avec les cultures.

• servent à l’échange d’idées et d’observations.

• aident à définir rapidement les questions ou les problèmes et à trouver des solutions.

AbréviationsOTermOrdonnance sur laterminologie agricole

CPECommunauté partielled’exploitation

PDPaiements directs

OPDOrdonnance sur les paiements directs(SR 910.13)

CACommunauté d’assolement

LAGrLoi sur l’Agriculture (SR910.1)

TOTerres ouvertes

COCode des obligations

Photo: Christian Mühlhausenwww.landpixel.de

«L’union fait la force. Les

responsabilités sont

partagées».

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

Page 57: Revue UFA 12/2011

REVUE UFA · 12 2011 57

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Page 58: Revue UFA 12/2011

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58 12 2011 · REVUE UFA

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Page 59: Revue UFA 12/2011

Il existe également un potentield’optimisation au niveau de l’affou-ragement. L’affouragement en 2-phases s’est ainsi imposé dans lamoitié des exploitations interrogéesseulement. Pendant la phase d’éle-vage, seules 40% des exploitationsutilisent des minéraux supplémen-taires. Cela paraît nécessaire. En ef-fet, les verrats d’élevage pesant 25à 50kg ne bénéficient souvent pasd’un affouragement suffisant enphosphore et en calcium. Environ80% des jeunes truies sont venduesnon portantes, une condition pourune intégration professionnelle.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 12 2011 59

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Protection contre les sangliersL’Université de Berne a analysé dessangliers dans les régions de Bienneet de Genève. 28% étaient porteursd’agents de la brucellose et 36%des anticorps correspondants. Lors -que des sangliers mâles contaminésparviennent à pénétrer dans uneporcherie, la brucellose peut êtretransmise lors de l’accouplement etengendrer des problèmes de ferti-lité. Les sangliers transmettent aussid’autres maladies telles que EP, lesdartres ou d’autres épizooties por-cines. Pour protéger les lots de porcscontre les sangliers, il faut utiliserdes clôtures renforcées de 1.50 m dehaut, placer une deuxième clôture à1m de distance et isoler les truiespendant la monte. Les cas de mor-talité plus élevée doivent être an-noncés au vétérinaire.

Nouveautés Suisse-Tier 2011

Dans le cadre de suivis d’exploita-tion, Suisag a relevé les conditionsd’élevage des truies «Primera» eten a évalué les résultats avec l’aidede spécialistes en affouragement.Sur la base des réclamations desclients, les plus grands problèmesrencontrés concernent les aplombset la fertilité des jeunes truies. Lorsde l’arrivée sur les exploitationsdes jeunes truies achetées, il a étéconstaté que 25% des exploita-tions disposaient encore d’un po-tentiel d’amélioration (par exem-ple plus de place par animal,renoncement aux caillebotis com-plets).

Points délicatsdans l’élevage des truies

Un jury indépendant de 11 spécia-listes placé sous la direction de Ro-bert Kaufmann, Agroscope Recken-holz-Tänikon ART, a décerné le titred’Innovation Suisse-Tier à «UFA top-form DAC», «UFA Herd Support» etau service SMS d’Anicom.

UFA Herd Support (UHS)UHS est un paquet de prestationsque les spécialistes techniques UFAproposent aux détenteurs de vaches

laitières. «UHS Prima» comprend lecalcul du plan d’affouragement se-lon UFA W-FOS (vaches/élevage),un conseil d’exploitation, le calculet la discussion des coûts d’affoura-gement, ainsi que l’interprétationdes résultats du contrôle laitiermensuel vache par vache. Avec«UHS extra», l’éleveur profite enplus d’une répartition individualiséedes aliments concentrés, d’une miseen valeur annuelle des résultats

d’exploitation et d’une journée deformation continue.

UFA top-form DAC est unebombe énergétique à 13.2MJ NELpour la phase de démarrage. Grâceà une composition ciblée et une fa-brication spécifique, ce concentréénergétique peut être distribué viale DAC avec l’aliment de produc-tion. En plus de la choline et de laniacine, UFA top-form DAC contientdésormais de la biotine stable dansle rumen.

Via SMS Anicom informe rapide-ment les producteurs des résultatsd’abattage des animaux qu’ils ont livrés. D’autres détails seront fournispar e-mail et sont visibles sousforme graphique sous anicom.ch

Perspectives laitières 2020Les organisations mondiales OCDEet FAO prévoient un accroissementde la demande en lait, grâce à despays en développement d’Afriquedu Nord, de l’Est de l’Asie et duProche-Orient au cours du siècle àvenir. D’ici à 2020, la production lai-tière globale devrait augmenter de153mio. de t (1.9%). Les prix du laitsemblent augmenter, mais il fauts’attendre à une augmentation descoûts de production.

Effectif maximal et utilisa-tion du parcours extérieurContrairement à ce que pense la pro -tection des animaux, chez les poulespondeuses, le relèvement des effec-tifs maximaux n’influence pas la partd’animaux utilisant la zone extérieureet le pâturage. C’est ce que démontreune étude du ZTHZ à Zollikofen. Quel’élevage comporte 2000 ou 18000pondeuses ne change rien à la fré-quence et la durée du séjour dans lazone extérieure car la taille des pou-laillers est proportionnelle à l’effectif.Le parcours extérieur est surtout uti-lisé par les hybrides brunes. Les ar-bres et les buissons incitent lespoules à fréquenter le parcours.

Retenue pour la lutte contreles épizooties?La commission pour la science, laformation et la culture du Conseilnational exige que les programmesde financement destinés à luttercontre les épizooties soient réglésde manière uniforme. Pour ces pro-grammes, le Conseil fédéral doit ob-tenir la compétence de prélever uneretenue limitée dans le temps au-près des producteurs.

Retrait des étalons affectéspar la maladie de CaroliLa Fédération suisse d’élevage desFranches-Montagnesa décidé de retirertous les étalons por-teurs de la maladie deCaroli. Il s’agit d’unemaladie génitale rareentraînant une dilata-tion kystique desvoies biliaires. Chezles FM, cette maladiea une issue fatale. Les poulains af-fectés décèdent à l’âge de 2 à 6mois. Le défaut génétique entraî-nant la maladie de Caroli a été ré-cemment identifié. Il affecte environ6% de l’effectif de FM.

Page 60: Revue UFA 12/2011

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 11

StefanWerren

Auteur Stefan Werren, Responsablecentrale production animale, Bell SuisseSA, 6144 Zell. www.bell.ch

Etes-vous intéressé? Vous pouvezvous renseigner directement auprès del’auteur: [email protected]

Les poulets d’engraissement biodoivent disposer d’un accès aupâturage durant au moins 75 % de lajournée, sauf météo exécrable.

PAGE BIO

Pour d’avantage de durabilitéPlus de prestations écologiques, moinsde bureaucratie, de nouvelles solutionspour les standards sociaux: les déléguésde Bio Suisse ont décidé à Olten depromouvoir le label bourgeon dans lestrois dimensions de la durabilité. Larévision des directives a permis defranchir une étape supplémentaire dansl’optique d’un règlement plus clair etd’une plus forte intégration des organesspécialisés et de la base. Jusqu’àmaintenant, les serres ne pouvaient pasêtre chauffées à plus de 5 °C. Le recoursà des technologies plus économes enénergie et qui ménagent encore mieuxl’environnement offrent l’avantaged’abaisser la consommation d’énergie etd’augmenter en même temps la duréede production. Les délégués adopterontla version définitive des directives en2012.

Lait bioJusque récemment, il y avait encoreassez de lait bio, mais la situation adésormais changé sur le marché. Car de2005 à 2010, la demande a augmentéde plus de 30 % alors que l’offre astagné. Si rien n’est entrepris, ce sont lesimportations qui risquent de prendre lerelais. La méthode la plus rapide pouraccroître la production de lait bio estd’augmenter le rendement de la ration.Le service technique UFA se tient à ladisposition des producteurs bio pourtout ce qui touche à l’affouragement.Malgré le boom du bio, ceux quiprévoient une reconversion seraient bieninspirés d’étudier minutieusement lespossibilités de commercialisation avecles différents acheteurs.

Fiches techniques pourl’élevage de porcelets bioQuatre nouvelles fiches technique duFiBL renseignent sur les connaissancesscientifiques et pratiques actuelles dansl’élevage des porcelets bio. Chaque fichetechnique comprend huit ou douzepages et peut être téléchargée gra -tuitement sous www.fibl.org ou com -mandée pour le prix de Fr. 4.50 auprèsdu FiBL.

Bourse d’apprentissage bioVous proposez déjà une place d’appren-tissage bio et cette dernière n’esttoujours pas mentionnée dans la boursedes places d’apprentissage bio? Alorsn’hésitez pas à inscrire votre exploita-tion à l’adresse www.bioactualites.ch> Formation > Places d’apprentissage etde stage.

En Suisse, la consommation annuel-le de viande de poulet par habitantest de 11kg, soit d’env. 87665 t autotal. La moitié de cette quantité est

issue de la production indigène. La vian-de de volaille est considérée comme di-geste et relativement avantageuse.

On recherche des producteursActuellement, on recherche des exploi-tations bio dans l’engraissement depoulets. Les producteurs intéressés à selancer dans cette production bénéfi-cient d’un concept clair et d’un conseilapprofondi, avec une production régléecontractuellement. Les investissementsnécessaires pour un poulailler d’élevageet six compartiments de finition sontcompris entre env. Fr. 100 000.– et Fr.120 000.–. Les prix au producteurs’orientent sur les coûts de productionet sont fixés en accord avec l’organisa-tion des engraisseurs (MOSEG). La char-

Opportunités dans l’en -graissement de pouletsLA VIANDE DE VOLAILLE BIO bénéficie d’une demande

soutenue. La production de poulets est également intéressante

pour les producteurs.

60 12 2011 · REVUE UFA

Exigences envers les exploitations• exploitation certifiée bio (pas

d’exploitations en reconversion)

• surface d’au moins 2 ha au plat etd’un seul tenant (pour l’implantationet le déplacement des poulaillersd’engraissement mobiles)

• réserves d’env. 9 UGBF dans le bilandes éléments fertilisants. 50 % aumaximum des éléments fertilisantspeuvent être remis à d’autresexploitations bio des alentours

• remplissage des critères pour la«croissance interne». Suivant lerendement, entre 10 et 20 ha desurface agricole utile sont nécessaires

• main d’œuvre disponible (1395 h/an= env. poste à 60 %)

• plaisir à travailler avec les animaux.

BRÈVES

ge de travail annuelle se monte à 1395heures avec une rétribution pour le tra-vail et le risque de env. Fr. 35.–/h, ce quireprésente un bénéfice d’exploitationd’env. Fr. 50000.– par année.

Rotation de neuf semaines Lespoussins arrivent sur l’exploitation àl’âge d’un jour, et le poulailler doit êtrebien isolé. Puis, à l’âge de trois se-maines, les poulets sont transférés dansdes poulaillers d’engraissement mobiles(env. 430 animaux par troupeau). La ra-ce utilisée est robuste et extensive, lesanimaux sont ainsi abattus à l’âge de 63à 65 jours. La surface de pâture estchangée après chaque rotation. �

Page 61: Revue UFA 12/2011

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

ACTION

Aliments d’élevage UFAUFA 114 EXTRA / UFA 116 PRIMA /UFA 117 / UFA 219 / UFA 170 BIORabais Fr. 4.– / 100 kg

jusqu’au 14.01.2012

ACT I O NLaits d’élevage UFAUFA 207 instant / UFA 207 plus /UFA 209 startRabais Fr. 12.– / 100 kg

jusqu’au 14.01.2012

SPÉCIALITÉ DU MOISAliment diététique UFA 262 anti-cétoseRabais Fr. 10.– / 100 kg

jusqu’au 07.01.2012

Les vaches grasses sont sujettes àla cétose, pendant toute la phasedu vêlage. Une importante mobi-lisation des réserves adipeuses in-duit une augmentation des corpscétoniques dans le sang, qui sur-chargent considérablement le mé-tabolisme et le foie. L’emploi dupropylène glycol pour prévenir lacétose est compliqué. Il est beau-coup plus simple d’utiliser l’ali-ment diététique UFA 262. Ce pro-duit ne coûte guère plus chercomparé à la distribution d’un ali-ment ordinaire et de propylène

glycol. UFA 262 contient non seu-lement des substances fournissantdu glucose, mais encore des le-vures vivantes qui favorisent l’acti-

vité ruménale, de la niacine quiaméliore le métabolisme énergé-tique et des herbes qui optimisentl’appétibilité.

Le développement des jeunesveaux influence de manière déter-minante leur productivité laitière,au stade adulte. Le lait d’élevageUFA 207 plus remplace le lait entier, le lait UFA 207 le complète.Les besoins nutritionnels desveaux sont couverts dès qu’ilsmangent quotidiennement une ration de bon fourrage grossier etenviron 2kg d'UFA 114 (sevrageprécoce), UFA 116 (sevrage tradi-tionnel) ou UFA 117 ProRumin. Lefait de passer progressivement àl’aliment d’élevage UFA 219, deuxà trois semaines après le sevrage,crée des conditions optimales pourun bon développement et permetd’éviter un ralentissement de lacroissance.

Avec 7.0MJ NEL, 20 % de pro-téines brutes, une minéralisationet une vitaminisation bien adap-tées ainsi que des levures vivantes,

OFFRESSPECIALES

REVUE UFA · 12 2011 61

Aliment diététique UFA 262réduit le risque de cétose

Maintenant, rabais de Fr. 10.– / 100 kg d’UFA 262.

A part UFA 219, d’autres aliments

d’élevage UFA bénéficient d’un rabais de Fr. 4.–

par 100 kg et les laitsd’élevage UFA d’un

rabais de Fr. 12.– par 100 kg.

Le problème Manque d’énergie facilement disponible en phasede dé marrage, dégradation excessive des graissescorporelles, surcharge du métabolisme.

Les symptômes Inappétence, baisse rapide de la production laitière,souvent taux butyreux élevé et taux protéiquebas.

La solution Donner l’aliment diététique UFA 262 pendant troisà six semaines après le vêlage, en rations de 2 à 4kg, en lieu et place d’un aliment de productionordinaire.

UFA 219 satisfait parfaitement auxbesoins de la deuxième phase del’élevage. Les matières premièressont sélectionnées de manière àinduire une fermentation trèséquilibrée, bénéfique pour un bondéveloppement du rumen.

Eviter tout ralentissement de la croissance avec UFA 219

Page 62: Revue UFA 12/2011

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

1

Toni Wyss est entré chez UFA SA voilàbientôt 10 ans. Ancien gérant de suc-cursale de la LANDI Diessbach, ilconnaît bien les arcanes des coopéra-tives agricoles. En sa qualité d’expert en aptitude à la traite, à la Fédérationd’élevage de la Tachetée rouge, il a euaccès à de nombreuses étables. Au Ser-vice technique UFA Zollikofen, Toniconseille surtout des producteurs de laitmais aussi de nombreux engraisseurs debovins. Son rayon d’action comprendles régions de Haute Argovie, Wasse-ramt et Soleure. Toni connaît parfaite-ment l’engraissement bovin parce qu’il

le pratique également sur sa propreexploitation. Voilà pourquoi il con -

seille aussi des engraisseurs del’Oberland bernois, du Seelandet du canton de Fribourg.

Système à plan inclinéIn 2009, la communauté d’ex-ploitation (CE) Löhr-Bangerter-Uhlmann, à Seedorf (BE), – qui

jusqu’alors ne détenait que des vaches mères – a fait construire

une nouvelle étable à front ouvertdestinée à l’engraissement des taureaux.L’aire de repos présente une déclivité de7% qui s’est révélée particulièrementutile. «Le poids des animaux et le piéti-nement font glisser le fumier dans l’alléeintermédiaire où le racloir évacue le ma-tériel. Nous n’avons donc aucun tra-vail», conclut Martin Uhlman non sansplaisir. Mais le matelas de fumier n’estdevenu suffisamment stable qu’après un

Toni Wyss, spécialiste des bovins

62 12 2011 · REVUE UFA

certain temps. Nous avons monté unpont provisoire en contrebas de l’aire de repos.

Une bonne collaboration avecAnicom Une rotation de la CELöhr-Bangerter-Uhlmann dure 7 à 8mois par groupe de taureaux. Le gainmoyen quotidien (GMQ) se chiffre àquelque 1600g. La ration étant bienétudiée (voir ci-après), la qualité d’abat-tage correspond à la demande et génèredes primes.

«Contrairement à ce qui se passe pourles bovins laitiers auxquels on donne dufoin, le maïs ensilage destiné aux tau-reaux à l’engrais devrait présenter 40 à45% de matière sèche (MS) lors de larécolte», précise Toni Wyss, fort de sonexpérience. Si le taux de MS est infé-rieur, le risque d’acidose ruménale aug-mente.

Ernst Bangerter et Martin Uhlmann semontrent très satisfaits des broutards li-vrés par Anicom: «Les animaux se déve-

loppent bien et les traitements médica-menteux ne sont que très rarement né-cessaires», soulignent-ils. L’enlèvementdes animaux prêts pour la boucherie sedéroule également de manière rapide,simple et sûre.

Des vaches mères SimmentalDe la mi-avril et jusque vers la fin no-vembre, les vaches mères Simmentalrestent avec leurs veaux, au pâturage.Six bêtes sont estivées dans le Jura. 25taureaux supplémentaires occupent laplace ainsi libérée dans l’étable à frontouvert. Les vaches mères de race Sim-mental (Oberland bernois) se caractéri-sent par leur grande capacité d’inges-tion de fourrage grossier et leur hauteproduction laitière.

Anton Wyss, 4578 Bibern

Famille Marié à Therese, deux enfants (11 et 14 ans)

Date de Naissance 5 avril 1968

Carrière Maître-agriculteur, agent technico-commer-cial, au Service technique UFA depuis 2002

Hobbies Sapeurs-pompiers, ski

Devise «Elaborer des solutions spécifiques,d’entente avec les agriculteurs.»

Une ration fourragère à huitniveaux Toni Wyss a subdivisé laration des taureaux de la CE Löhr-Ban-gerter-Uhlmann en quatre niveaux depré-engraissement (de 150 à 300kg) eten quatre niveaux de finition (jusqu’à530kg). Les groupes établés sont éga-lement répartis selon les mêmes pa-liers. La ration mélangée se composede 90% d’ensilage de maïs/pommesde terre, 6% d’UFA 159, 60g de com-

Profil d’exploitation

CE Löhr-Bangerter-Uhlmann, 3267 Seedorf

Surface: 72ha (communauté d’assolement), 560m d’altitude

Cheptel: 75 places d’engraissementtaureaux TerraSuisse (100 en été), 14 vaches mères

Production végétale: 14ha pommes deterre (échange partiel de surface avecun voisin), 12ha betteraves sucrières,10ha maïs ensilage, 10ha blé, 9haorge, 4ha haricots, 80a oignons d’hiver,80a carottes, herbages et prairies éco

Travail pour tiers: récolte de pommes de terre (45ha)

Main-d’œuvre: Ernst Bangerter etMartin Uhlmann

posé minéral RTM UFA 1117, 30g de selbétail et 50g de chaux fourragère, paranimal et par jour. Les rations sont com-plétées, selon les groupes, avec duconcentré protéique UFA 159 (0.6kgpour 150kg PV–0.1kg pour 250kg PV)et de l’UFA 232 ProRumin (0.2kg pour350kg PV–0.3 kg pour 500kg PV).

UFA 232 ProRumin contient 22%de protéines brutes et 8 MJ NEV. L’ad-

Page 63: Revue UFA 12/2011

3

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

2

Martin Uhlmann et Ernst Bangerter.

1 · On ensile 13 t depommes de terre par100 m3 de maïs. Pourl’heure, l’ensilage estencore stocké en silos-saucisses. Mais on va bientôt installer un silo tour de 790 m3.

2 · La plupart desveaux Natura-Beefsont vendus auboucher local. Certainssont aussi écoulés via le canal Swiss -PrimBeef.

3 · Dans l’aire derepos, la dénivellationde 7 % et le racloirpermettent d’éliminerautomatiquement le fumier, sans inter -vention humaine.

«Nous achetons nos intrants pour la production

animale et la productionvégétale à la LANDI Seeland et nous en

sommes très contents.»

REVUE UFA · 12 2011 63

ditif «ProRumin» renferme des levuresvivantes qui stimulent l’activité rumé-nale, des substances tampons qui stabi-lisent le milieu ruménal, de la niacinequi favorise une bonne métabolisationénergétique et des plantes qui rendentle produit très appétible.

Le composé minéral UFA 1117RTM présente un rapport calcium-phosphore de 2:1; son prix attractif est

aussi l’un de ses meilleurs atouts.Les composés minéraux UFA RTMsont très riches en minéraux et enoligoéléments mais ne contiennentqu’un minimum d’agents aromati-sants. On les utilise dans les rationsmélangées dont l’appétibilité estgarantie par d’autres composants.

Communauté d’assolementS’agis sant de la production végétale, lacommunauté d’assolement fondée en2010 avec Beatrice Roth, une voisine,élargit les possibilités de la CE Löhr-Ban-gerter-Uhlmann. L’utilisation et le par-tage communs des 72ha disponiblespermettent à la fois de nourrir les ani-maux de la CE, les 35 vaches laitières etle jeune bétail de Beatrice Roth, et dediversifier les cultures. Les exploitants

fondeur puis travaillé à la herse rotative.Selon les exploitants, les pommes deterre se plaisent bien dans les sols sa-bleux: les récoltes sont de bonne qualité.

Renonciation aux prairies tem-poraires Les terres sont fumées avecdu compost fabriqué à partir de fumierbovin. Ce compost est retourné trois foisau cours desquelles on l’enrichit avec dela farine de pierre. «Le compost se dé-grade vite et entièrement comme le pu-rin» observe Martin Uhlmann. Autresavantages: les pertes d’azote sont faibleset la flexibilité de répartition est meil-leure. Grâce aux cultures sans labour, àl’utilisation du compost et de l’enherbe-ment en hiver, la CE peut renoncer auxprairies temporaires entre les culturessans que les rendements en souffrent,comme l’indiquent les deux exploitants.

Production végétale intensive etécologique La CE associe cultureintensive et éléments écologiques demanière très intéressante. «Actuelle-ment, avec notre culture ciblée de prai-ries à foin et d’autres surfaces de com-pensation, nous totalisons plus de 20points de biodiversité», dit Ernst Ban-gerter. La barre des 17 points néces-saires pour pouvoir aussi livrer les taureaux dans le canal TerraSuisse, en2012, est donc largement atteinte. �

profitent ainsi d’une plus grande flexibi-lité dans l’organisation de l’assolementet la disponibilité des surfaces écolo-giques nécessaires; la gestion communedes surfaces réduit la charge de travail.

Plantation des pommes de terresous paillis Depuis 20 ans, ErnstBangerter et Martin Uhlmann sèment –si possible – directement leurs cultures(maïs, céréales, betteraves sucrières et lé-gumes). Les pommes de terre sont misesen terre sous paillis. Ernst Bangerter dé-clare, totalement convaincu: «Ainsi, nouséconomisons du travail et les bilans hy-drique et humique du sol sont meilleurs.Après l’avoine en dérobée et la désinfec-tion contre les larves de taupin, au prin-temps, le sol est biné sur 20cm de pro-

Page 64: Revue UFA 12/2011

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterServices techniques

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

SERVICE UFAHOBBYTIER-ECKE

Il convient parfaitement pour com-battre les troubles digestifs en généralet notamment les fèces liquides consé-cutives à l’ingestion d’herbe jeune. Cetaliment se présente sous forme debouchons exempts de poussière, trèsappétibles et faciles à dis tribuer.

Action de lancement: un gobe-let doseur bien pratique se trouve dans chaque seau d’HYPONA-Florsana(aussi utilisable pour le composé miné-ral HYPONA 895 et les graines de lin).HYPONA-Florsana sera en vente (seauxbleus de 10kg) dès mi-décembre.

Avec Florsana, HYPONA a élaboréun aliment complémentaire capablede lutter contre les crottins liquides. La

caroube soutient la digestionet optimise l’appétibilité duproduit. Le mélange équilibrédes composants favorise un ex-

cellent tamponnage du pH,pour les chevaux dotés d’un

estomac sensible. Testésur le terrain, HY-

PONA-Florsana s’estmontré efficacecontre les crottinsliquides.

tème individualisé. De plus l’adjonc-tion d’un noyau phytothérapique, àbase de plantes médicinales, a un effetbénéfique sur le système respiratoireet immunitaire des animaux. Une cured’UFA top-punch dosé à 40g par jouret veau pendant 4 semaines apporteles minéraux, oligo-éléments et vita-mines indispensables aux veaux d’éle-vage et d’engraissement nourris au laitentier.

En choisissant d’engraisser leursveaux mâles de race laitière, Françoiset Serge Gonin misent sur une valori-sation maximum des animaux. «Unsuivi régulier et rigoureux des veauxest indispensable pour obtenir debons résultats» affirme François Gonin,qui voit dans UFA top-punch, un produit très bien formulé qui peut être utilisé à tout moment durant l’en-graissement; un avantage avec un sys-

Laits d’élevage avec OptiCellLes laits d’élevage UFA 207 ins -tant (allaitement au seau) etUFA 207 plus contiennent de lalignocellulose naturelle OptiCell,à effet prébiotique. Les pré -biotiques parviennent prati que -ment indigérés dans l’intestinoù ils servent de substrat nutri -tif aux bactéries souhaitables.Celles-ci béné fi cient ainsi d’unavantage con currentiel par rap -port aux autres. La populationde germes patho gènes diminueet la consistance des fècess’améliore. Ces deux laits et lelait UFA 209 start font actuel -lement l’objet d’un rabaisintéres sant.

CFS-Top-BeefTout acquéreur d’un automate«CFS-Top-Beef» auprès de lafirme Itin & Hoch reçoit unepalette gratuite d’aliments UFA.L’action est prolongée jusqu’àfin 2012. Les aliments en actionsont UFA 230/231/232/233/234/276 et UFA 219.

Joyeuses Fêtes!UFA vous remercie de votreconfiance, vous souhaite de trèsbonnes fêtes et vous adresse ses meilleurs vœux.

Sain grâce à UFA top-punch

NOUVEAU: HYPONA-FlorsanaContre les crottins liquides

Les crottins liquides sont un problèmedésagréable, aussi bien pour le chevalque pour son propriétaire. Car les crot-tins liquides non seulementsalissent l’arrière-train desanimaux mais provoquent deslésions cutanées ainsi que des pertes de minéraux et desubstances actives. Cetteaffection affecte aussitout le système immuni-taire du cheval parceque 80% des cellulesimmunitaires se trou-vent dans l’intestin.

«Depuis son lancement en 2010, UFAtop-punch est distribué systéma -tiquement à chaque veau installé enbox d’engraissement», déclare Fran-çois Gonin qui exploite avec son père,un domaine de 75ha à Champagne(VD). À côté des 5ha de vigne, l’en-semble des surfaces est destiné à laproduction de fourrages pour le trou-peau de 120 vaches Holstein et d’unequarantaine génisses d’élevage.

64 12 2011 · REVUE UFA

François et Serge Gonin, Champagne (VD).

Page 65: Revue UFA 12/2011

S O N D E R D R U C KS O N D E R D R U C K FOCUSFOCUSS O N D E R D R U C K FOCUS

Situation actuelle du marché 66Un bon concept santé est précieux 68Variation ciblée du dosage de la poudre 70Service des automates 365 jours par an 72Le succès à 1920m d’altitude 74

Décembre 2011

Réussir dans l’engrais-sement des veaux

Page 66: Revue UFA 12/2011

Yvan Meuwly

66 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT DE VEAUX

Avec une consommation de 3.5kgpar tête et par an, la viande de veaun’est certes pas un produit de grosvolume. Le marché de la viande

de veau reste néanmoins un marché important. En effet, près de la moitiédes veaux qui naissent chaque annéeou, exprimé en chiffre, près de 250000

veaux sont engraissés. Cela a égalementdes conséquences positives pour le mar-ché de la viande bovine. En effet, si tousles veaux d’engraissement étaient des-tinés à l’engraissement du gros bétail,cela se traduirait par une surproductionmassive de viande de bœuf.

Des concepts différents L’en-graissement de veau traditionnel, autre-fois également appelé engraissement de veaux blancs, fut longtemps unebranche d’exploitation spécialisée. Suiteau recours aux races à deux fins et à ladétention individuelle, bon nombre deproducteurs de lait sont en mesured’engraisser des veaux d’excellente qua-lité pour le produit premium qu’est laviande de veau. Suite au renforcementde la Loi sur la protection des animauxet d’autres prescriptions en matièred’affouragement, l’engraissement desveaux est devenu une activité toujoursplus exigeante.

En Suisse, il existe cependant de mul-tiples formes d’engraisser des veaux.Outre l’intégration, dans le cadre de la-quelle l’agriculteur bénéficie d’un re-venu fixe pour l’engraissement à façon,bon nombre d’agriculteurs continuent àengraisser des veaux pour leur propre

compte.

En ce qui concernel’engraissementdes veaux la si -tuation était satisfai-

sante d’un point devue économique

ces dernières années. Après une année2008 exceptionnelle, les prix ont dimi-nué de 80ct. par kilo de poids mort à Fr. 13.40. Depuis lors, les prix moyensdes veaux de boucherie augmentent ànouveau chaque année.

Marché du lait et protection desanimaux L’évolution du marché desveaux d’engraissement dépendra denombreux facteurs. L’ensemble du mar-ché laitier est en pleine mutation. Un

La demande en viande de veau

reste constante sur l’ensemble de

l’année.

MARCHÉ DES VEAUX DE BOUCHERIE En Suisse, aucun autre secteur de la

production carnée n’a subi une évolution aussi marquée que celui de la viande

de veau. En revanche, rien n’a changé en ce qui concerne l’offre: il y a trop de veaux

d’étal sur le marché durant le premier semestre et pas assez durant le deuxième.

Une offre irrégulière

Page 67: Revue UFA 12/2011

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 11

Auteur Yvan Meuwly, chef de secteurviande de bœuf, Anicom SA, 9501 Wil.

www.anicom.ch

REVUE UFA · 12 2011 67

Graphique: Ventes de veaux d’étal

130

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Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept.

PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT DE VEAUX

nombre toujours plus restreint d’exploi-tation produit un volume de lait tou-jours plus important. A cela s’ajoute lefait qu’en raison de la mauvaise situa-tion qui prévaut sur le marché du fro-mage, de nombreuses fromageries ces-sent leur activité. Les producteurs de laitconcernés doivent alors trouver de nou-veaux acheteurs ou restructurer leur ex-ploitation. Le Loi sur la protection desanimaux stipule par ailleurs que dès le1er janvier 2013, les veaux d’engraisse-ment doivent disposer d’un libre accèsau foin et à l’eau. Pour les producteurs,cela implique de nouveaux défis en ma-tière d’affouragement et de qualité desveaux.

Des importations en hausseL’importation à travers le taux horscontingent ou l’importation de viandeassaisonnée demeure une grande incon-nue. En ce qui concerne la viande assai-sonnée, tant que les lacunes juridiquesne sont pas définies de manière plus res-trictive, on peut partir du principe quede la viande de veau – assaisonnée demanière lucrative- continuera à être im-portée. L’évolution actuelle des quanti-tés de viande assaisonnée importée ledémontre clairement.

Quoiqu’il en soit, il est primordiald’accorder une grande attention à la

production indigène de viande de veau.Cette viande jouit d’une excellente ré-putation auprès des consommateurs etmérite sa réputation de produit haut degamme.

Déficit en seconde partie d’an-née Il convient de veiller à ce que,outre une bonne qualité, la continuiténe soit pas non plus négligée. La viandede veau se consomme toute l’année. Ace niveau, il existe un conflit d’intérêtavec la production en zone de mon-tagne. On sait que l’offre en veaux deboucherie est importante durant la pé-riode de janvier à début juin et qu’ellebaisse ensuite pour atteindre un faibleniveau. Il est encore nécessaire d’agir àce niveau. C’est en effet le consomma-teur qui décide si et quand il achète dela viande de veau. Il faut également dela viande de veau pour les périodes es-tivales et automnales.

AQ et label Pour autant que les li-vraisons soient régulières, l’engraisse-ment de veaux pour le label IP-Suisse(IPS) recèle encore un certain potentiel.Les veaux AQ se vendent bien eux aussi.Ces labels devenant de plus en plusproches du bio, les opportunités demarché pour les veaux d’engraissementbio ne s’améliorent pas, raison pour la-

quelle il ne faut pas tabler sur une amé-lioration dans le secteur bio.

Mesure automatique de la cou-leur de la viande Dans le cadre dusommet du 27 juin 2011 consacré auxveaux d’engraissement, divers spécia-listes renommés ont pris position au sujet de cette branche de production.On peut partir du principe qu’à l’avenirla viande de veau ne sera plus aussiblanche et que cela nécessite un travaild’information auprès des consomma-teurs. Pour cela, le secteur doit redéfinirce qu’est un veau d’engraissement, cequi passe éventuellement aussi parl’âge. En effet, seuls des paramètresclairs permettront au producteur deveau de réorienter sa production etd’engraisser des veaux de façon renta-ble. Certains acheteurs de veaux deboucherie prévoient d’imprimer sur lebulletin de pesée la valeur couleur me-surée automatiquement à l’aide de l’ap-pareil Minolta, et ce dès janvier 2012.Au début, cette valeur n’aura pas d’im-pact sur le paiement. Elle servira uni-quement d’aide au producteur pour quece dernier puisse savoir où il doit agir etadapter le régime d’affouragement enconséquence. Le degré de colorationrouge à partir duquel une déduction deprix sera opérée fait encore l’objet denégociations.

Conclusion La viande de veau IPS etAQ jouit d’une demande sûre. Les prixau producteur et les qualités d’abattageont évolué positivement ces derniersmois. Une offre plus régulière est néan-moins souhaitable. L’augmentation des importations de viande assaisonnéeainsi que l’appréciation automatique de la couleur de la viande constituentdes défis et des inconnues supplémen-taires. �

20102011moyenne

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AndreasTschuor

PRODUCTION ANIMALE

68 12 2011 · REVUE UFA

ENGRAISSEMENT DE VEAUX

Tout engraisseur est conscient quela santé de ses veaux est un facteurde satisfaction et de rentabilité im-portant. Pour atteindre un état de

santé optimal, en plus d’une alimenta-tion correcte, il y a deux facteurs primor-diaux auxquels il faut veiller d’un pointde vue vétérinaire: les conditions clima-tiques de l’étable et l’utilisation judi-cieuse de médicaments.

Dans le cadre de la campagnecontre la grippe bovine de Pfizer Tierge-sundheit SA, depuis l’automne 2010,près de 150 exploitations confrontées àdes problèmes importants et récurrentsde grippe des veaux ont été prises encharge, à l’initiative de leur vétérinaired’exploitation. Le but était de définirquelles mesures permettaient d’amélio-rer durablement la santé de veaux et,partant, le succès de l’engraissement.

Ammoniac et courants d’air à li-miter au maximum Sur les 150 ex-ploitations à problème susmentionnées,les mêmes points critiques ont fréquem-ment été relevés en ce qui concerne leclimat d’étable. De manière générale, laqualité de l’air était trop mauvaise sibien qu’une odeur d’ammoniac étaitclairement décelable à la hauteur de latête des veaux. Ce gaz est nocif pour lesvoies respiratoires des animaux.

Par ailleurs, on a constaté des cou-rants d’air, sous une forme ou sous uneautre, sur pratiquement toutes les exploitations à problème. Les courantsd’air empêchent les veaux d’atteindreun microclimat constant si bien qu’ils«prennent froid». Il ne faut toutefois pasconfondre courant d’air et air froid. Lescourants d’air sont nocifs pour les

veaux, pas l’air froid! A l’instar des cou-rants d’air, les veaux se refroidissentlorsqu’ils sont couchés à côté de mursen béton. Du côté des veaux, ces mursen béton doivent être isolés avec dubois ou un matelas en plastique dur. Enrésumé, on peut dire que le climat de l’étable des veaux est insuffisantlorsqu’il n’est pas possible (ou pasagréable!) de rester debout ou assisdans l’étable des veaux, avec des vête-ments adaptés à la saison, et de lire sanspeine un journal…

Analyse vétérinaire lors de l’ins-tallation A leur arrivée sur l’exploi-tation d’engraissement, tous les veauxdoivent faire l’objet d’un contrôle deleur état sanitaire. Il faut surveiller lesnaseaux (secs, bouchés), les oreilles (pasasymétriques), les traces de diarrhée ettâter la zone du nombril. Un examen despoumons au stéthoscope effectué par le vétérinaire lors de l’installation desveaux s’est avéré très utile! Cet examenpermet en effet de détecter les animauxmalades sans symptômes apparentsainsi que ceux qui souffrent de lésionspulmonaires. Ce faisant, il est possiblede traiter immédiatement et individuel-lement de tels veaux ou de les refuser.L’identification des «animaux à pro-blème» avant ou juste après leur arrivéesur l’exploitation a un effet très positifsur le succès de l’engraissement. Lesfrais vétérinaires qui découlent de cetexamen d’entrée sont plus que compen-sés par les économies réalisées en coursd’engraissement!

Vaccination contre les virus Letraitement ciblé des veaux lors de l’ins-tallation devrait aujourd’hui être consi-

déré comme un investissement de basedans l’engraissement. Vu que les pneu-monies sont en relation avec les dé-fenses immunitaires du veau et les bactéries ou virus pathogènes, il faut ac-corder une grande attention à ces deuxgroupes d’agents pathogènes dans lecadre du traitement à l’installation. Lorsde l’analyse des exploitations à pro-blème, il s’est avéré que la possibilitéd’une vaccination contre la grippe bo-vine a été ignorée la plupart du temps.Les animaux ont alors été victimes depneumonies sérieuses déclenchées pardes virus de la grippe. Les pneu moniesrésultant d’une infection par les viruscourants en Suisse (BRSV et PI 3) nepeuvent pas être maîtrisés, même aprèsdes traitements antibiotiques répétés,car les antibiotiques n’agissent quecontre les bactéries et pas contre les vi-rus. C’est au vétérinaire de choisir quelest le vaccin contre la grippe le plus adé-quat pour l’exploitation, en fonction dumoment d’utilisation, du début de l’ef-fet protecteur et de la durée de la pro-tection.

Avec le système en bande uniqueon traite le groupe d’animaux aprèsl’installation et le diagnostic d’une ma-ladie pulmonaire d’origine bactérienne,avec un médicament autorisé pour cetusage et selon les prescriptions d’utili-sation. On utilise également en Suissedes produits injectables avec action dedépôt ou des médicaments sous formede poudre à mélanger à la buvée. Cesdeux méthodes d’application ont desavantages et des inconvénients. Les so-lutions à injecter ont l’avantage de pou-voir être dosées avec précision pourchaque veau en fonction de son poids

PNEUMONIES DANS LES ÉTABLES À VEAUX Le succès d’une série

d’engraissement est remis en question lors de chaque nouvelle installation de veaux à

l’engrais. Pour que l’engraissement des veaux soit couronné de succès et rentable,

il faut définir et appliquer conséquemment un concept d’installation avec le vétérinaire

d’exploita tion.

Un concept adéquat

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Suivi sanitaire Les pertes de veaux sont le facteur le plusinfluent sur le résultat économique. Lesmesures suivantes préviennent ces pertes:

• Créer un climat d’étable optimal: faiblecharge en ammoniac, pas de courantsd’air, isoler les murs en béton en hiver.

• Recourir activement au vétérinaired’exploitation en tant qu’interlocuteurcompétent en matière de santé desanimaux.

• Examen par le vétérinaire à l’installa-tion des animaux.

• Vacciner tous les veaux contres lesvirus de grippe hautement contagieux(BRSV et PI 3).

• Avec un système en bande unique,après l’installation des animaux, traiterles maladies pulmonaires d’originebac térienne diagnostiquées. Quaran-taine de deux à trois semaines pour lesnouveaux arrivants avec un systèmed’engraissement en continu.

• Mesurer la fièvre régulièrement.

• Plus on traite tôt, meilleures sont leschances de guérison.

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PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT DE VEAUX

corporel et d’agir efficacement dans lesang indépendamment de l’appétit duveau.

Comme cela a déjà été mentionné, ilest important que les veaux soient vac-cinés contre les virus connus de lagrippe (BRSV et PI 3). En Suisse, aucunmédicament n’est disponible pour letraitement des infections virales chez lesveaux. Ce faisant, seule une vaccinationpermet de les prévenir! C’est au vétéri-naire qu’il incombe de choisir le concept

optimal d’installation en fonction desspécificités de l’exploitation.

Engraissement en continu L’er-reur la plus grossière commise par lesexploitations à problème susmention-nées, dans un système en continu, étaitd’intégrer directement les veaux nou-vellement achetés dans un groupe d’engraissement constitué depuis uncertain temps. Ce faisant, le groupe estconfronté à de nouveaux agents patho-gène lors de chaque arrivée d’un veauet la plus grande partie d’entre euxtombe à nouveau malade. Afin de limi-ter ces rechutes, il n’y a qu’une seule so-

lution vraiment efficace. Il faut toutd’abord placer les nouveaux arrivants enquarantaine durant deux à trois se-maines. En Suisse, on réalise la plupartdu temps cette quarantaine dans desigloos individuels ou collectifs séparésdu groupe d’engraissement, où lesveaux sont traités en cas de symptômesde pneumonie d’origine bactérienne.Naturellement, il faut vacciner tous lesveaux en quarantaine contre les virus dela grippe hautement contagieux (BRSV

et PI 3)! Après le traitement et la pleineefficacité du vaccin choisi, les veaux dé -sormais plus âgés et au système immu-nitaire plus résistant peuvent être intro-duits dans le groupe d’engraissement.

Mesurer très régulièrement lafièvre Il est connu qu’en cas depneumonie, plus les veaux sont traitésrapidement, meilleures sont leurschances de guérison. Malheureuse-ment, on n’accorde pas assez d’impor-tance à ce précepte et fréquemment, lesveaux à l’engrais ne sont traités quelorsqu’ils ont moins d’appétit, qu’ils res-pirent difficilement ou qu’ils toussent.

samment longtemps en vaut toujours lapeine face aux pertes provoquées pardes animaux chroniquement malades(traitements à répétition, mauvais degréd’engraissement, prolongement de l’en-graissement, contagion d’autres ani-maux et frais de traitement y relatifs). Enrègle générale, la fièvre est le premiersymptôme d’une pneumonie. Il estdonc plus que judicieux de la mesurerrégulièrement! �

Le succès du traitement de ces animauxest souvent insatisfaisant et il n’est pasrare qu’ils développent une pneumoniechronique. Un début de traitement troptardif ou une durée de traitement tropcourte sont les raisons principales pourlesquelles un veau ne se remet pas cor-rectement! La plupart du temps, celan’est pas dû au mauvais choix ou à lamauvaise efficacité d’un médicament,comme on l’entend souvent. Un traite-ment débuté à temps et effectué suffi-

Avec la saison de lagrippe qui arrive, tousles engraisseurs deveaux devraient penserau climat de leurétable et à l’utilisationdes médicaments.

Auteur Dr AndreasTschuor, vétérinaire, 8052 Zurich

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Alfred Erni

70 12 2011 · REVUE UFA

ENGRAISSEMENT DE VEAUX

Tableau: Plan d’affouragement UFA pour les veaux d’engraissement(du démarrage jusqu’à 100 kg PV)

Semaine Poids Buvée Lait UFA 200 MS/l Spécialitésde vie vif (l/jour) entier (%) (g/l) buvée UFA1 55 4 100 0 1302 60 6 100 0 130 Pâte de fer UFA

(8 à 10ml)3 65 8 100 10 1404 70 10 100 15 145 UFA top-start

30g/100kg PV/ jour5 75 13 100 20 1506 80 15 100 20 1507 85 15 100 25 1558 92 15 100 25 155 UFA top-fit

80g/100kg PV/ jour9 98 15 100 30 16010 104 15 100 30 160MS = Matière sèche, PV = Poids vif

UFA 204*** présente un rap -port qualité/prix intéressantDésormais, UFA 204 est un lait 3 étoiles.Cela signifie qu’au moins 70% de laprotéine doit être disponible sous formede protéine du lait (poudre de petit-lait,concentré de protéines de petit-lait,poudre de lait maigre). La qualité de laprotéine a été augmentée alors que lateneur en graisse a été abaissée. Grâce àcela, le rapport qualité/prix de ce laitpour veaux, qui convient commecomplément au lait entier, est devenuencore plus attrayant.

Lorsque le lait entier fait temporaire-ment défaut, UFA 204 peut égalementêtre mélangé à de l’eau, grâce à sateneur élevée en protéines lactiques.

DANS L’ENGRAISSEMENT DE VEAUX la phase initiale s’avère souvent délicate.

Une habituation progressive à la buvée, le choix de la poudre de lait adéquate, une pro-

portion de protéine adaptée aux besoins (étoiles sur l’étiquette) ainsi qu’un distributeur

automatique de lait (DAL) qui fonctionne bien sont autant de facteurs de succès.

Mais adapter la concentration de la poudre au développement du veau reste un vrai défi.

Bien doser la poudrePRODUCTION ANIMALE

Le déménagement dans la nouvelleétable d’engraissement constitue unstress important pour les jeunes ani-maux. Il est alors d’autant plus im-

portant que ces derniers ne souffrent pasde faim ou de soif, raison pour laquelleil est primordial d’habituer les veaux à lanouvelle buvée dès leur arrivée. La meil-leure solution consiste à les entraîner àboire à différents moments de la jour-née. Les veaux s’habituent ainsi à con-sommer du lait tout au long de la jour-née et à augmenter leur consommation.

Lait de démarrage Le choix du laitde complémentation idéal dépend de laquantité de lait entier affouragé. Lors-que la proportion de lait entier utiliséeest trop faible ou ne convient pas, lacharnure et la couverture souhaitées nepeuvent pas être atteintes.

Importance des protéines Lacomposition de la poudre de lait a unimpact décisif sur la performance d’en-

graissement. Les produits bon marchécontenant une importante part de pro-téine végétale sont mal valorisés – sur-tout par les jeunes animaux - et lesaccroissements s’en ressentent. Plus unanimal est âgé, mieux il supporte et va-lorise les protéines d’origine végétale.

Pour habituer les veaux à la buvée, ilexiste des laits de démarrage completstels qu’UFA 209. A titre de complémentaux sous-produits du lait (Protofit p.ex.),le service technique UFA recommandeUFA 208 start. Les laits de démarrage secaractérisent par une proportion élevéede protéine lactique au sein de la pro-téine totale et par leur teneur en fer.UFA 200 convient également bien entant que complément au lait entier du-rant la phase de démarrage.

Les plans de buvée individuelsconstituent une référence importante etun moyen de contrôle. Le plan d’affou-ragement (tableau) donne un ordre degrandeur qui doit être adapté aux con-

ditions pratiques. La consommation deliquide peut varier selon la race, le sexe,le statut sanitaire, la température del’étable et l’hygiène. Le dosage de lapoudre doit être optimisé en conséquence. Les tabelles de courbesstandardisées pour l’engraissement deveaux présentées dans les graphiques 1et 2 constituent un indicateur importantpour le contrôle quotidien de l’affoura-gement ainsi que la consommation et ledosage de la buvée. Pour que l’appareildigestif du veau ne soit pas soumis à unepression excessive, il faut adapter pro-gressivement le régime de la buvée.

DAL dès 10 animaux Dès que lesgroupes de veaux à engraisser ou à éle-ver dépassent les dix unités, acheter unDAL équipé d’un système d’indentifica-tion individuel est un investissementrentable. Un tel appareil permet d’éco-nomiser du travail, de distribuer une ra-tion exacte en fonction d’une courbed’affouragement, de garantir une tem-

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50 75 100 125 150 175 200Poids vif (kg)

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Graphique 2: Consommation de matière sèche/jour

MS

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Poids vif (kg)

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Graphique 1: Consommation de liquide/jour pérature constante de 42°C ainsi qued’assurer un contrôle des animaux simp-le et sûr. Lorsque l’on achète un DAL, ilfaut s’assurer que les services et le ser-vice de réparation 24h sur 24 soient as-surés, même le dimanche et les jours fé-riés. Lors du choix de la poudre de lait,il vaut la peine de comparer les presta-tions comprises dans le prix par le four-nisseur (service à proximité, etc.).

Les médicaments coûtent cher La pertinence de recourir à des miné-raux, oligo-éléments et vitamines esttoujours sujette à caution. Les stationsde recherche publiques (comme Agros-cope Liebefeld-Posieux) conseillent unecomplémentation par le biais de sub-stances actives. Parmi les éléments im-portants, seuls la potasse et le sodiumsont présents en quantité suffisantedans le lait entier. Pour plus de la moitiédes veaux d’engraissement, un approvi-

sionnement en fer (p. ex. pâte de ferUFA) est indispensable au cours des pre-mières semaines de vie. L’approvision-nement en vitamines, minéraux et oli-go-éléments peut être assuré à traversdes spécialités telles que UFA top-start,top-punch et/ou top-fit. Les veaux quine bénéficient pas d’un approvisionne-ment suffisant en ces substances sontmoins vifs, boivent moins et sont plussensibles aux maladies. En tenant comp-te des frais vétérinaires plus élevés, onconstate que dans de nombreux cas, ilvaut la peine d’utiliser des concentrés àbase de substances actives.

Eau et qualité d’abattage L’eauest un élément nutritif indispensablepour que l’animal ait une productionconstante et réalise des accroissementsoptimaux. Elle joue un rôle important,pas seulement contre la soif, mais surtoutpour compenser des déséquilibres au ni-veau du bilan sel-eau. Le fait de mettrede l’eau à disposition en plus de la buvée(sous-produits du lait, petit-lait) permetde réduire le taux de mortalité des veauxlors de fortes variations de températureou de changements d’affouragement. �

PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT DE VEAUX

Il vaut la peine denettoyer les biberonstous les jours pourminimiser la transmis-sion des maladies.

Auteur Alfred Erni,chef du secteur veaux,UFA SA, 9501 Wil.www.ufa.ch

Rabais combinéCombinez les comman-des de lait en poudreUFA, de sel minéral etde spécialités et béné -ficiez ainsi de rabaiscombinés attrayants. Sivous commandez parexemple une palette delait en poudre servantde complément au laitentier, vous bénéficierezd’un rabais supplémen-taire de 4% sur lesspécialités. Ce rabaisvaut également pour lesemballages supplémen-taires (p.ex. cinq sacs desel minéral ou un seaud’UFA-Antifex).

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Le service techniqueUFA loue ou vend lesautomates à buvéesFörster et assure leservice en tout temps,jours fériés et dimanches compris.

ENGRAISSEMENT DE VEAUXPRODUCTION ANIMALE

LES AUTOMATES À BUVÉES doivent être régulièrement nettoyés et entretenus,

mais aussi quelquefois réparés. Xaver Hasler est un spécialiste dans ce domaine.

Conjointement avec les spécialistes UFA en engraissement de veaux et d’autres

réparateurs, il assure un fonctionnement sans interruption des automates.

Service assuré 365 jours par an

Xaver Hasler est incollable pour lesquestions techniques. Il a suivi uneformation de mécanicien sur voi-tures et a travaillé comme répara-

teur de machines de chantier. Par lasuite, il a repris l’exploitation agricolefamiliale. Vu que son fils s’intéresse éga-lement à l’agriculture, Xaver lui a remisle domaine et a été engagé en 2008 entant que spécialiste des distributeurs au-tomatiques de lait (DAL) chez UFA. Lespetites réparations sont effectuées di-

rectement par les spécialistes UFA enengraissement de veaux, alors que cellesqui sont plus importantes sont du res-sort des techniciens. Xaver Hasler répareles automates à buvées dans le rayond’activité du spécialiste veaux WernerBaumann, soit dans les cantons de Thur-govie, Schaffhouse et dans l’Oberlandzurichois. Durant le service de piquet,qui tombe un week-end toutes les sixsemaines, ou pour répondre à des ques-tions, il officie dans toute la Suisseorientale, y compris les Grisons.

En plus du service, Xaver est respon-sable de l’importation des automates àbuvées Förster et des pièces de re-change. Par ailleurs, il s’occupe de l’ate-lier pour automates à Attikon ainsi quedu dépôt de Sargans.

Des conseils pour la nuit Au-jourd’hui, Xaver se rend sur l’exploita-tion de Hansueli Iseli à Scherzingen, où ce dernier rencontre des problèmesavec le mélangeur. Werner Baumann,spécialiste UFA des veaux, a donné lesconseils nécessaires pour que le fonc-tionnement de l’automate soit assurédurant la nuit et a prévenu Xaver Hasler.Lors du contrôle de l’appareil, notre ré-parateur constate qu’il faut remplacerles roulements du mixer. Il contrôle également la pompe et remarque unproblème au niveau du starter. Puis ilremplace les pièces défectueuses, reca-libre l’automate Förster et mesure latempérature du lait. Dès que tout est ànouveau en ordre, il range ses outils etse rend sur l’exploitation suivante.

Nouveau biberon Thomas Hähni,producteur de lait à Langrickenbach, adécidé d’engraisser lui-même dans l’an-

cienne étable les animaux dont il n’a pasbesoin pour la remonte. Xaver lui ins-talle une nouvelle station afin que lesveaux d’engrais et d’élevage, qui sontcôte à côte mais dans des boxes diffé-rents, puissent être abreuvés à partir dumême automate. Xaver emporte aveclui dans la voiture tout l’outillage dontil a besoin, et la perceuse en fait partie.L’apprenti de Thomas Hähni s’en sertpour percer un trou dans le mur afind’installer la tétine de la nouvelle sta-tion au bon endroit.

Sur les modèles Stand-Alone de Förster-Technik, on peut programmerjusqu’à 4 plans de buvées différents parappareil. Ainsi, il est possible d’utiliserle même automate pour les veaux d’en-grais et d’élevage, chaque veau activantun programme spécifique au moyen deson transpondeur.

Flexibilité nécessaire Après sontravail, Xaver Hasler se rend encore enfin d’après-midi à l’atelier à Attikon où il répare les automates qui y sontstockés avant d’être remis en location.«Dans mon travail, ce qui me plaît, c’estque je touche autant à l’agriculture qu’àla technique», explique-t-il. Pour ce

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ENGRAISSEMENT DE VEAUXPRODUCTION ANIMALE

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faire, il faut être assez flexible: d’unepart pour le service de piquet et d’autrepart pour les réparations, car chaquepanne est différente et il n’est pas tou-jours possible de résoudre tous les pro-blèmes en un tournemain.

Souvent en route Xaver Haslerpasse 80% de son temps de travail pourles réparations et les services d’entre-tien. Dans la mesure du possible, il es-saie de combiner plusieurs exploitationsde la même région dans ses tournées. Ilparcourt plus de 50000km par année.

Seules les pièces de rechangesont facturées Un automate à bu-vées facilite grandement le travail et ilest devenu un instrument indispensablesur de nombreuses exploitations. Lorsde l’achat d’un automate, il convient dedéfinir clairement quels sont les servicesofferts par le fournisseur. Ceux qui achè-tent ou louent un automate auprès duservice technique UFA bénéficient d’unservice de réparation disponible 365jours par année. Seules les pièces de re-

change et le matériel additionnel sontfacturés. Le travail est financé par l’achatde poudre de lait UFA.

Si des problèmes techniques compli-qués surviennent, les techniciens UFApeuvent faire appel au service clientèlede l’entreprise Förster-Technik GmbH.Les spécialistes effectuent égalementune formation auprès du fabricant à Engen (Allemagne).

Prévenir les pannes «Un auto-mate à buvées fonctionne jour et nuit.Il est donc logique qu’il tombe en pannede temps en temps», explique XaverHasler. Cependant, la durée d’utilisationnormale d’un automate Förster peut aller jusqu’à 15 ans. Pour éviter les pro-blèmes de rouille, il est recommandéd’opter pour un modèle en inox.

L’agriculteur peut prévenir lui-mêmeun certain nombre de pannes. Il faut enpremier lieu choisir le bon emplacementpour l’automate, rincer tous les jours lesconduites à lait et les nettoyer réguliè-rement avec une éponge. Il est aussi re-commandé de lutter conséquemment

contre les mouches. Une protectionanti-mouches est disponible en optionsur les automates Förster.

Avant tout achat ou locationLes conditions préalables pour installerun automate à buvées dans une étableà veaux sont les suivantes:• suffisamment de place, au propre et si

possible au sec• à l’abri du gel• les conduites jusqu’aux biberons ne

doivent pas être trop longues, sinon lelait refroidit trop

• raccordement électrique 380 V avec16 A.

Résumé Sur une exploitation d’en-graissement de veaux, un service effi-cace des DAL est précieux. Pour propo-ser de telles prestations dans toute laSuisse, il faut un bon sens de l’organisa-tion et une flexibilité considérable. Avecun nettoyage régulier et une hygièneadaptée autour de l’automate, l’agricul-teur peut contribuer à son bon fonction-nement et à sa longévité. �

Xaver Hasler est aussi actif à l’atelier des automates,mais la plupart du temps, il est en route

pour effectuer des services ou des réparations.

«Le servicesur les auto-

mates estassuré parUFA de ma-nière rapide.J’en suis très

satisfait».Hansueli Iseli,

Scherzingen (TG)

Auteur MatthiasRoggli, Revue-UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

Action automatesAccessoires gratuitsd’une valeur de plus de Fr. 1200.–

• exécution en inox• balance de calibrage

automatique• paquet de protection

contre les mouches.

Valable à l’achat d’unautomate à buvéesVario+ (eau-poudre oucombi) auprès duservice technique UFAjusqu’au 31.3.2012.

Page 74: Revue UFA 12/2011

Eugen Signer

Ralf Tischhauser

ENGRAISSEMENT DE VEAUXPRODUCTION ANIMALE

IVO LAMPRECHT a opté il y a sept ans pour l’engraissement des veaux sur son ex-

ploitation de montagne, située à Lü, en Engadine. Depuis lors, il n’a cessé de procéder à

des améliorations et prévoit déjà de réaliser d’autres projets. Il accorde une importance

particulière à la gestion du troupeau laitier. Une distinction actuelle de la part de la

fédération d’élevage de la race brune vient le conforter dans la voie qu’il a empruntée.

Réussir à 1920 m d’altitude

C’est en 1999 qu’Ivo Lamprecht arepris l’exploitation agricole situéedans le Münstertal (GR) de son pèreVergil, en tant que représentant

de la troisième génération. Le domainese situe à 1920m d’altitude.

Aupara vant, le contingent laitiers’élevait à 130000 kg. Aujourd’hui, Ivomet son lait en valeur dans l’engraisse-ment des veaux, ce qui lui permet deréaliser un meilleur prix.

Activité annexe Avec son activitéannexe de contrôleur PER, ce maîtreagriculteur écrit la crédibilité en lettresd’or. Avec une performance laitière de

plus de 8000kg par vache et par lacta-tion, il avait atteint les limites en ma-tière d’achat d’animaux et de fourrageainsi que dans le choix des taureaux.C’est pourquoi, en 2004, il a décidéd’abandonner le bio et de revenir aumode de production PER.

Bons résultats d’abattage Lesveaux à l’engrais sont approvisionnéspar un automate à buvées Stand-Aloneavec du lait entier et de l’UFA 202. UFA202 est la poudre de lait adéquate pourdes buvées contenant entre 50 et 75%de lait entier. Bien que la génétique deses veaux à l’engrais soit majoritaire-

ment constituée par des animauxBrown-Swiss à prédominance laitière, ilobtient de bons résultats d’abattage. «Ilest très rare que mes animaux soienttaxés en X et en A, alors que j’ai environ10% de T-» , résume Ivo Lamprecht.Pour la classe de couverture, la normeest un 3.

Remorque mélangeuse verticaleLes vaches ont droit à une ration partiel-lement mélangée. Les concentrés sontdistribués en fonction de la productionlaitière (cf. profil de l’exploitation). Vuque les restes de crèche sont affouragésau jeune bétail et aux vaches mères, Ivo

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Profil de l’exploitationIvo Lamprecht, 7534 Lü.

Surface: 26.5ha, zone de montagne 3 et 4

Cheptel: 16 vaches Brown Swiss, 8 têtesde jeune bétail, 8 vaches mères, 25 places veaux à l’engrais.

Performance du troupeau: période deservice 104 jours, 109000 cellules/ml de lait

Ration hivernale vaches laitièrespartiellement mélangée (matière fraîche):17kg ensilage d’herbe 1ère coupe, 17kgensilage d’herbe 2e coupe, 8kg pulpes,5kg foin, 2kg épis de maïs moulus.

Complémentation suivant les perfor-mances avec UFA 163 (démarrage), UFA 144 (phase production), UFA 149concentré protéique, UFA 1113 TMR etsel bétail.

Main d’œuvre: chef d’exploitation,apprenti, père Vergil Lamprecht.

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ENGRAISSEMENT DE VEAUXPRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 12 2011 75

Lamprecht veille à ce que la ration mé-langée ne soit pas trop riche en énergie.

Notre agriculteur de montagne a optépour la mélangeuse pour alléger le tra-vail, un approvisionnement continu desvaches en nutriments et pour atteindreun niveau de performance constant.D’un point de vue pratique, il appréciede ne plus devoir défaire péniblementles balles d’ensilage d’herbe à la main.Son choix s’est porté sur une mélan-geuse à vis verticale Odermatt. «Cettemachine mélange plus vite qu’une mé-langeuse horizontale, nécessite moinsd’énergie et dispose d’une porte spé-ciale qui permet d’ajouter confortable-ment à la main différentes composantesde la ration», argumente Ivo Lamprecht.Le remplissage de la mélangeuse estopéré au moyen d’une grue mobileSteindl qui est aussi utilisée pour lechargement du fumier.

Une excellente gestion Ivo Lam-precht fait partie des 97 éleveurs en

zone de montagne qui ont reçu une dis-tinction pour la conduite du troupeaude la part de la fédération d’élevage de la brune durant l’année laitière2010/11. Les exigences minimales pourfaire partie de cette «liste de gestiond’exploitation» sont: • bouclements de lactation: au moins

10 à 250 jours• performance laitière: au moins 7000kg

en plaine et 6500 en zone de mon-tagne

• teneur en protéine: au moins 3.4% enplaine et 3.3% en montagne

• performance de vie: au moins 25000kgde lait

• période de service: au moins 110 jours• numération cellulaire: maximum

110000/ml.

L’étable des Lamprecht abrite unenouvelle vache à 85000kg, du nom deParina. En huit lactations, cette fille deProphet-ET a atteint une performancede vie de 85653kg. La lignée de la

vache Iris, qui a été notée en classe Aavec 81 points, est également unesource de satisfaction.

Semis de prairies temporairesSix hectares sont labourés et réense-mencés tous les quatre à dix ans (selonl’évolution de la composition bota-nique) avec une adjonction de mélangeà base d’avoine jaunâtre. Le mélangeutilisé, UFA U-431 AR, est adapté pourles endroits séchards et superficiels dé-favorables au ray-grass. Par ailleurs, ilpermet une utilisation très flexible. Afinde favoriser la croissance des nouveauxsemis, Ivo Lamprecht les irrigue et pro-cède à une fumure conforme aux be-soins (1– 2 kg/a de nitrate d’ammo-niaque). «On voit que mes vachesprofitent des teneurs plus élevées dufourrage de base au vu de leurs perfor-mances laitières et des teneurs du lait»,observe-t-il.

Perspectives Actuellement, IvoLamprecht prévoit de construire unestabulation libre à logettes pour lesvaches laitières. L’ancienne étable ser-vira de fourragère. Ivo a choisi long-temps à l’avance les machines et les ins-tallations en fonction de ce projet. �

Auteurs Eugen Signeret Ralf Tischhauser,service technique UFA,9501 Wil. www.ufa.ch

Ivo Lamprecht est un éleveur passionné.

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HansueliRüegsegger

VincentFietier

Durant les six à huit premiers mois,une alimentation intensive est déci-sive, indépendamment de l’âge aupremier vêlage (cf. encadré). Il faut

absolument utiliser le potentiel de crois-sance afin d’éviter toute diminution desperformances. Mais la stratégie d’affou-ragement est différente au cours de ladeuxième année d’élevage.

L’insémination en dépend-elle?Le moment choisi pour l’inséminationdépend premièrement du poids vif et,deuxièmement, de l’âge visé pour lepremier vêlage. Si l’on désire que cedernier intervienne à 24 mois, l’insémi-nation fécondante doit intervenir du-rant le 15e mois de vie. Il est importantque la génisse ait atteint un poids d’au

moins 400kg à ce moment-là. La tailledes animaux n’est pas un bon indice carelle peut varier fortement suivant la raceet la génétique.

Aliment complémentaire durantla deuxième phase d’élevagePour atteindre cet objectif de 400kg depoids vif au 15e mois de vie, suivant la

DEUXIÈME ANNÉE D’ÉLEVAGE Il est connu que pour les races laitières, un

élevage intensif durant les premiers mois est payant. Mais combien de temps et

avec quelle intensité doit-on «appuyer sur l’accélérateur» durant la deuxième année

afin que les animaux atteignent les performances désirées?

Quelle intensité?

76 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 11

Auteurs Hansueli Rüegsegger, chef du ressort vaches laitières, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee. Vincent Fietier,spécialiste vaches laitières au servicetechnique UFA, 2800 Delémont

www.ufa.ch

lage est élevé, moins les accroissementsdoivent être importants durant cettepériode.

Résumé Jusqu'au huitième mois, ilfaut affourager les animaux intensive-ment, indépendamment de l’âge aupremier vêlage, afin de tirer le meilleurparti de leur potentiel de croissance. Apartir du neuvième mois, l’accroisse-ment optimal dépend de l’âge au pre-mier vêlage que l’on vise. Les génissesgestantes doivent également être affou-ragées en fonction de l’âge au premiervêlage, mais pas trop intensivement,afin d’éviter les problèmes à la mise baset en post-partum. �

Le passage d’un aliment deproduction à un aliment d’élevageaprès le sevrage a fait ses preuvessur l’exploitation de Martin Kohli.

Profil de l’exploitationKohli Martin, 2742 Perrefitte

Surface: 44ha (3haMais, maïs, le reste enherbages), alt. 800m,zone de montagne II.

Cheptel: 30 vachesBrown Swiss, 70 têtesde jeune bétail (âge aupremier vêlage 30mois), engraissementde ses propres veaux.

REVUE UFA · 12 2011 77

qualité du fourrage de base, il faut af-fourager un aliment d’élevage adaptéjusqu’à cette période. Il est importantque cet aliment d’élevage correspondeaux besoins des animaux. Cela signifie:• contenir de la protéine protégée dans

la panse pour une absorption optimale• minéralisation et vitamination• fermentation équilibrée grâce à une

grande variété de céréales différentes• panel équilibré d’acides aminés.

Suivant le type et la qualité du four-rage grossier disponible sur l’exploita-tion, un aliment d’équilibrage appropriépeut également être judicieux.

Durant la gestation, les animauxdevraient être affouragés en fonction deleur âge au premier vêlage. Lorsqu’il estde 24 mois, les accroissements journa-liers doivent atteindre env. 700 à 750g.C’est pourquoi plus l’âge au premier vê-

La répartition enquatre groupes

permet un affourage-ment par phase idéal

pour les animauxd’élevage.

Réduire le lait de 800 à 500 kg par veauMartin Kohli répartit de la façon suivante ses 70 têtes de jeune bétail, dont 40 sont encontrat d’élevage:

• Groupe 1 (de la naissance jusqu’à env. 30 à 40 jours): lait de vache, bon foin ventilé etUFA 116. Après env. un mois, transition progressive de UFA 116 à UFA 219.

• Groupe 2 (jusqu’à env. 7 mois): lait de vache (jusqu’à ce que chaque veau en aitobtenu 500kg au total), foin ventilé et UFA 219.

• Groupe 3 (jusqu’à env. 18 mois): foin ventilé, ensilage d’herbe, un peu de pulpes debetteraves et, suivant la qualité du fourrage de base, UFA 219.

• Groupe 4 (jusqu’à env. 2 ans): foin séché au sol, ensilage d’herbe et un peu d’ensilagede pulpes de betteraves.

• Groupe 5 (jusqu’à env. 3 semaines avant le vêlage): ration comme pour le groupe 3.Environ 3 semaines avant la date du vêlage, les génisses sont intégrées dans legroupe des vaches.

Il y a une année encore, Martin Kohli utilisait de l’aliment production UFA 242 pour legroupe 3. Depuis l’automne 2010, il a opté pour le nouvel aliment d’élevage UFA 219.Ces granulés très appétibles ont été développés spécialement pour couvrir les besoinsdes génisses sevrées. Parallèlement à ce changement d’aliment, il a réduit la quantitéde lait par veau de 800 à 500kg. Martin Kohli sait que les sept premiers mois sontdécisifs dans l’élevage. Même avec un âge au vêlage de 30 mois, l’affouragement doitêtre intensif durant les sept premiers mois de vie et il n’est plus possible de réparer parla suite des erreurs d’alimentation commises durant cette période. Martin Kohli con -firme que malgré la réduction de la quantité de lait distribuée, il atteint mieux sesobjec tifs. Au plus tard dès l’âge de sept mois, ses génisses pèsent 200kg. Il distribue aumaximum 1.5kg d’UFA 219 par animal et par jour. Les coûts d’affouragement légère -ment supérieurs sont compensés par la quantité de lait affouragée en moins et unmeilleur développement des génisses.

PRODUCTION ANIMALE

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78 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEDISCUSSION PRATIQUE

races à deux fins. Alors que l’optimuméconomique oscille entre 26 et 27 moispour la race tachetée rouge, pour la Hol-stein, il se situe entre 24 et 25 mois. MS: Dans quelle mesure puis-je encorefaire pâturer les veaux pour lesquels jeme suis fixé un âge au vêlage de 24 mois?RR: Dans le cas d’un élevage intensif,l’accroissement journalier doit varier en-tre 900 et 1000g par jour durant les huitpremiers mois. La première année, la pâ-ture n’est pas trop recommandée - aussià cause des parasites. L’offre en énergiedisponible à partir de la pâture ne suffitsouvent pas en été et en automne. Du-rant la période qui suit le sevrage, l’herbeet l’ensilage d’herbe ne sont souvent pasadaptés: ils contiennent en effet beau-coup trop de matière azotée rapidementfermentescible et souvent trop de cen-dres brutes, donc trop de souillures. �

MS: Dans le cadre d’un âge précoce aupremier vêlage, la vache n’a-t-elle pasbesoin de plus de temps pour dévelop-per tout son potentiel? RR: Des études démontrent que chez laHolstein, c’est dans le cadre d’un âge aupremier vêlage de 24 à 26 mois que lesperformances de lactation et de produc-tion de vie sont les plus élevées. Celasuppose que les animaux soient suffi-samment développés. MS: L’âge au premier vêlage a-t-il unimpact sur la sensibilité aux mammites?RR: Non au contraire. Dès que l’âge aupremier vêlage dépasse les 27 mois, lerisque de mammite est multiplié par 1.5. MS: En ce qui concerne mes vachesRed-Holstein, l’âge au premier vêlageoptimal oscille donc entre 24 et 27 mois?RR: Il convient d’établir une distinctionentre les races purement laitières et les

L’âge moyen au premier vêlage di-minue lentement mais de manièreconstante. Cela est dû au recoursaccru à la génétique axée sur la pro-

duction laitière d’une part et au fait queles producteurs laitiers revoient leur sys-tème d’élevage d’autre part. C’est éga-lement le cas de Melk Staller.

Melk Staller (MS): Est-il vraimentexact que l’élevage intensif est pluséconomique? En vêlant à 24 mois, pouratteindre un poids adapté au pre-mier vêlage, ne faut-il pas affoura-ger plus de concentrés auxgénisses? Ruedi Rathgeber (RR): Le nombred’animaux élevés a un impact détermi-nant sur la rentabilité. Un élevage inten-sif ne se traduit pas seulement par descoûts d’affouragement plus faibles, maiségalement par des coûts de travail et debâtiment moins élevés. Les charges deconcentré plus élevées sont plus quecompensées par les économies réaliséesau niveau du fourrage de base. Laconsommation augmente avec l’âge.Outre l’âge au premier vêlage, les pertesde veaux et la durée d’utilisation ontégalement un impact sur la réductiondes coûts d’affouragement. A cet égard,on peut rappeler que les pertes de veaudevraient être inférieures à 5%. MS: Les paramètres de fertilité et la pro-portion de vêlages difficiles ne sont-elles pas influencées négativement parun régime intensif?RR: Au contraire. Plus les animaux sontvieux et plus ils ont tendance à engrais-ser. La matrice perd en élasticité. La pro-portion de vêlages difficiles augmented’une façon très nette dès que l’âge aupremier vêlage est supérieur à 30 mois.

Quel âge au premier vêlage?

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

Le présent articleconstitue une discussionimaginaire entre despersonnes fictives.

Source «OptimalesErstkalbealter vonAufzuchtrindern ausökonomischer undphysiologischer Sicht»,Dr. Franz Sutter,Agridea

www.ufa.ch

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Pour Melk Staller et Ruedi Rathgeber, les choses sont claires: Un faible âge au premier vêlage implique des accroissements supérieurs à 900 g durant les huit premiers mois de vie, ce qui suppose une ration richeen nutriments. Par la suite, un accroissement variant entre 600 et 700 g suffit.

LES COÛTS D’ÉLEVAGE baissent avec un âge précoce au premier vêlage. Les vaches

issues de races laitières et qui vêlent tôt affichent également des performances

plus élevées. Pourtant, dans la pratique, on reste encore assez éloigné de l’âge de

24 mois conseillé au premier vêlage.

Page 79: Revue UFA 12/2011

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Page 80: Revue UFA 12/2011

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80 12 2011 · REVUE UFA

L’ingestion et la rumination desvaches constituent un élément im-portant dans le développementd’un outil technique fiable pour

surveiller la santé des animaux.

Déroulement de l’essai Dans unessai mené à la station de recherche deReckenholz-Tänikon ART, on a pris deuxgroupes équilibrés comportant chacun17 vaches avec un niveau de perfor-mance d’environ 9000kg par lactation.La distribution du fourrage a été effec-tuée une fois par jour au moyen d’une re-morque mélangeuse. Le fourrage a étérepoussé quatre fois. Les composantes

de base de la ration étaient du foin ven-tilé ainsi que de l’ensilage d’herbe, demaïs et de pulpes de betteraves, complé-tées par UFA 248-1 et UFA 163 selon leplan d’affouragement UFA W-FOS. La ra-tion à prédominance maïs était compo-sée d’env. 11% de foin, 11% de pulpesde betteraves, env. 22% d’ensilaged’herbe et 55% d’ensilage de maïs. Celleaxée sur l’ensilage d’herbe comportaitquant à elle 55% d’ensilage d’herbe et22% d’ensilage de maïs. Les calculs s’ap-puient sur une consommation de 20kgde matière sèche (MS) de ration mélan-gée pour les vaches en phase de produc-tion en deuxième lactation ou plus. Le

potentiel de production laitière selon lesNEL de la ration axée sur l’ensilaged’herbe atteignait 26kg. Il était de 30kgpour celle axée sur le maïs et de 17kgpour la ration à base de foin sans alimentcomplémentaire. La complémentationen fonction de la production laitière a étéapportée au moyen d’un distributeur au-tomatique de concentrés (DAC).

Première phase d’essai Avec laration axée sur le maïs (M), les vaches ontconsommé au total 1.65kg de plus(18.45kg MS) par jour qu’avec la rationaxée sur l’herbe (H). En considérant uni-quement la ration de base, cela repré-sente 17.1kg MS pour la ration M et 15.8pour la ration H.

Dans la variante M, les besoins moyensen concentrés se situaient à 2.81kg parvache et par jour alors qu’ils étaient de2.65kg/vache pour la variante H. La pro-duction laitière journalière moyenne enkilos ECM (energy corrected milk) de28.9kg avec la ration M se distinguaitnettement par rapport à la ration H. Ence qui concerne les teneurs du lait, avecla ration H, la teneur en protéine était de0.17% supérieure à la ration M, alors quecette dernière était liée à un taux d’uréemoyen légèrement plus faible (tableau 2).

En raison des différences assez impor-tantes au niveau de la consommation, lesrésultats relatifs à la rumination et à l’in-gestion se rapportent toujours à un 1kgMS de la ration de base ou par bol de ru-mination (bolus; tableau 3). Pour ingéreret ruminer la ration H, les vaches ont eubesoin d’environ 12 mastications supplé-mentaires. Par contre, elles ont dû moinsmastiquer par bol (–13%) et la durée derumination était d’env. 8% inférieure àcelle de la ration M.

AGROSCOPE RECKENHOLZ-TÄNIKON ART a étudié les effets de trois types de

rations (prédominance maïs, prédominance ensilage d’herbe et uniquement fourrages

secs) sur l’ingestion, la rumination, la production, les teneurs ainsi que les coûts.

Quelle ration choisir

Tableau 1: Aperçu des rations fourragères (Valeurs par vache et par jour)Four. grossier Ensilage maïs Ensil. herbe PB Conc. Total

Ration à prédominance herbeFourrages distribués MS kg 1.78 3.48 8.75 1.78 2.65 18.45Coûts franco crèche Fr. 0.65 1.09 2.66 0.36 1.98 6.74Production laitière ECM kg 25.90Coût de la ration totale par kg ECM Fr. 0.26

Ration à prédominance maïsFourrages distribués MS kg 1.96 9.64 3.84 1.96 2.81 20.21Coûts franco crèche Fr. 0.70 2.92 1.13 0.18 2.29 7.22Production laitière ECM kg 28.90Coûts de la ration totale par kg ECM Fr. 0.25

Ration à base de fourrages secsFourrages distribués MS kg 15.10 4.30 19.40Coûts franco crèche Fr. 6.29 3.13 9.43Production laitière ECM kg 28.90Coût de la ration totale par kg ECM Fr. 0.33

Ration à prédominance maïsFourrages distribués MS kg 1.89 9.26 3.69 1.89 3.64 20.37Coûts franco crèche Fr. 0.68 2.84 1.10 0.37 2.68 7.67Production laitière ECM kg 30.70Coût de la ration totale par kg ECM Fr. 0.23

Essai 1 Essai 2

PB = pulpes de betteraves ensilées ECM = energy corrected milkMS = Matière sèche Conc = Concentré (kg matière fraîche)

Page 81: Revue UFA 12/2011

PROFILAITPRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 12 2011 81

Mesure de l’ingestion et de la rumination au moyen de senseurs demastication ART-MSR dans l’essai comparatif.

Durant la deuxième phase del’essai les vaches ayant la ration axéesur le maïs (M) ont ingéré en moyennejournalière environ 1kg de plus quecelles disposant de la ration à base defourrages secs purs (F) (tableau 1). Sur laration de base uniquement, cela repré-sente 16.7kg MS pour M et 15.1kg MSpour F.

Principalement en raison des faiblesteneurs PAIN des fourrages secs, dans lavariante F, les vaches ont eu besoin de0.66kg d’aliment d’équilibrage de plusqu’avec la ration M. Cependant, avec laration F, la production laitière a été de1.8kg plus faible qu’avec la ration M.

On a assisté à des différences nette-ment plus marquées que durant la pre-mière phase d’essai au niveau des te-neurs du lait (tableau 2). En effet, avecla ration M, les teneurs en matièregrasse, protéine et lactose étaient infé-rieurs à celles de la ration F.

Pour ingérer la ration à base de four-rages secs, le nombre de masticationspar kg de MS ingérée a été d’env. 30%supérieur par rapport à la ration maïs(tableau 3). Les vaches de la variante Font également ruminé 10% de bols enplus, mais le nombre de mastications

par bol est resté dans le même ordre degrandeur.

Comparaison économique Pourle calcul des coûts d’affouragement destrois variantes de rations et leur compa-raison, trois exploitations modéliséesont été développées. Ces dernières découlent d’exploitations laitièresmoyennes (Dux et Schmid 2010, Grund-lagenbericht 2009 S. E4) et détiennent27 vaches avec la surface nécessairepour produire les fourrages de base. Lescalculs ont été effectués sous forme decomptabilité analytique pour la produc-tion des différents fourrages grossiers(ensilage de maïs et d’herbe ainsi quefoin), en tenant compte d’une récolteavec mécanisation en propre (herbages)ou par un agro-entrepreneur (maïs),d’un stockage en silo tranchée resp. entas pour le foin, et de la distribution desfourrages. Les frais d’utilisation des machines sont calculés avec un bon de-gré d’emploi selon Gazzarin et Albisser(2010). Les concentrés ont été achetésaux prix usuels sur le marché. Le tableau1 représente les rations fourragères parvache et par jour avec les charges spé-cifiques de production franco crèche des

deux essais. Dans le premier essai, la ra-tion axée sur l’herbe, avec Fr. 6.74, estenv. 50ct. moins chère que la rationaxée sur le maïs qui atteint Fr. 7.20 parvache et par jour. Dans le deuxième es-sai, la ration M, avec Fr. 7.67 par vacheet par jour, est nettement plus avanta-geuse que la ration F (Fr. 9.40).

Si l’on met les coûts de la ration enrelation avec les performances laitièresmoyennes des groupes analysés durantla phase de production, l’avantage del’affouragement axé sur le maïs au ni-veau des coûts se confirme. Vu que dansl’essai 1 les vaches avec la ration Hn’avaient qu’une production laitière de25.9kg ECM/jour par rapport aux28.9kg ECM/j de la ration M, les coûtsde la ration M calculés par kg ECM deFr. 0.25 sont légèrement inférieurs àceux de la ration H (Fr. 0.26).

Dans le deuxième essai, la perfor-mance laitière est plus élevé que dans lepremier, et ce pour les deux groupesexaminés. Par ailleurs, les vaches avecun affouragement axé sur le foin avaientune production laitière inférieure (28.9kgECM/j) à celles qui ont reçu la rationmaïs (30.7kg ECM/j). Vu que l’affoura-gement axé sur le foin est plus cher quecelui axé sur le maïs, surtout en raisondes coûts élevés pour les concentrés, les coûts par kilo ECM de la ration F (Fr. 0.326) sont nettement plus élevésque ceux de la ration M (Fr. 0.225).

Conclusions Avec une ration axéesur le maïs (M), par rapport à une rationaxée sur l’herbe (H) ou le fourrage sec(F), il est possible d’atteindre une meil-leure performance laitière, à teneurs

Tableau 2: Teneurs du lait Valeurs moyennes Taux cellulaire Urée Graisse Protéine Lactose

par 1000 ml mg/dl % % %Prédominance herbe 111.8 23.0 4.5 3.5 4.7Prédominance maïs 114.0 26.7 4.4 3.3 4.7

Différence 2.2 3.7 – 0.1 – 0.2 0.0Fourrage sec 87.9 23.6 4.6 3.4 4.8Prédominance maïs 112 30.9 4.3 3.3 4.7

Différence 24.1 7.3 – 0.3 – 0.1 – 0.1

Essai 1 Essai 2

Page 82: Revue UFA 12/2011

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égales et avec une utilisation de concen-trées similaire ou légèrement supé-rieure. Avec une ration M, par rapport àune ration H, il n’y a en principe aucuneffet marquant sur les teneurs du lait.Cependant, si on la compare à une ra-tion F, on constate des différences quel’on pouvait supposer. La proportionplus élevée de maïs n’a pas d’influencecritique sur l’ingestion ni la rumination.Il faut toutefois relever le fait que les ra-tions d’ensilage appliquées dans l’essaicomportaient une part de fourrages secsd’env. 10%.

D’un point de vue économique, lescoûts d’affouragement par kilo ECMpour les rations H et M sont similaires.Pour la production en non-ensilage, lescoûts de la ration par kg ECM sont d’en-viron 9ct. plus élevés.

Si l’on passe à un affouragement àbase de maïs, il faut surtout être prudentlorsqu’on dispose de son propre parcmachines pour la production de foin etd’ensilage d’herbe et que l’on doitconfier la récolte du maïs à un entrepre-neur. En cas d’augmentation de la pro-portion de maïs dans la ration, les frais

fixes de location ou de travaux par tiersaugmentent alors que son propre parcmachine est (encore) moins utilisé. Cefaisant, les nutriments apportés par lemaïs peuvent revenir plus cher que s’ilsavaient été produits au moyen d’ensi-lage d’herbe confectionné avec le parcmachines de l’exploitation. La situationest différente pour des exploitations detaille importante qui disposent de capa-cités restreintes en main d’œuvre etdont le parc machines est au bénéficed’un degré d’emploi maximal. Dans cecas un affouragement axé sur le maïspeut être plus intéressant. �

Auteurs Franz Nydegger, Victor Anspach, Station de rechercheReckenholz-Tänikon ART, groupe de recherche construction, animaux ettravaux, 8356 Ettenhausen.

www.agroscope.ch

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Tableau 3: Ingestion et ruminationbasées sur 1 kg de matière sèche de la ration mélangée totale

Valeurs moyennes Mastications/ Durée de rumin. Bols Mastications Durée d’aff. Masticationsbol (minutes) rumination (minutes) affouragement

Préd. herbe 52 26 35 1845 17 1122Préd. maïs 60 24 32 1645 15 1001

Difference 8 – 1.7 – 3.8 – 199 – 1.8 – 121Fourrage sec 57 28.2 34.1 1944 27 1236Prédominance maïs 58 26.5 30.6 1900 26 956

Difference 1 – 1.6 – 3.4 – 43 – 1 – 280

Essai 1 Essai 2

PRODUCTION ANIMALE

Bourse aux bonnes affairesSuite de la

page 79

Suite à la page 89

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

82 12 2011 · REVUE UFA

Page 83: Revue UFA 12/2011

REVUE UFA · 12 2011 83

Les prestations des organisations d’élevage sont appréciéesAlors que le nombre d’exploitations diminue avec l’évolution structurelle(fusions d’exploitations ou abandon de la pro duction laitière), le herd-book des principales races laitières reste stable ou augmente. «A l’avenir,les exploitations seront toujours moins nom breuses à ne pas enregistrerleurs animaux au sein du herdbook», pré voit Pascal Monteleone de laFédération suisse de la race Holstein. «Avec la professionnalisation desexploitations laitières, les prestations des orga nisations d’élevage sonttoujours plus appréciées», explique Matthias Schelling de swissherdbook.Relevé de la production laitière et des te neurs du lait, test d’urée etd’acétone – la palette est large et permet au producteur de laitd’aujourd’hui, en combinaison avec UFA Herd Sup port p. ex., de disposerde précieux instruments pour optimiser l’affouragement et la production.Autre élément important, les papiers des animaux herd-book permettentune plus grande transparence au niveau des ventes. Pour garantir unmeilleur progrès d’élevage, il est im portant qu’un maximum d’éleveursparticipent. «Un testage des des cendants portant uniquement sur lesexploitations de pointe ne fonc tionnerait pas», explique M. Schelling.

Tableau: Quelques chiffres-clé de la Fédération suisse d’élevage de la race brune

2010 2009 2008 2007 2006Nombre d’exploi- 10793 11158 10937 11329 11462tations herd-bookNombre d’anim. 204232 207210 210201 205241 205498herd-book femellesPart de brune 3.1% 3.2% 3.0% 2.8% 2.7%originale (avec contrôle laitier)

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

Quelles sont les tendances actuellesen matière de choix de race dansl’élevage laitier suisse? MatthiasSchelling, directeur de swissherd-

book: «On assiste à une augmentationdu pourcentage de sang Holstein moyende près de 1%, au dé triment de la raceTachetée rouge». Cette tendance s’ex-plique par les performances laitièresplus élevées de la race Holstein.

75%, une proportion inhabi-tuelle Chez Swiss Fleckvieh, on a re-levé la limite de proportion sanguine de75% à 87% en 2008. Les premièresvaches nées sous le nouveau régime ontintégré les statistiques cette année, rai-son pour laquelle la proportion de sangHolstein a augmenté pour la race Tache-tée rouge. «La proportion de sang Hol-stein augmente toutefois globalement»,explique Matthias Schelling. Pour leséleveurs Holstein, la proportion de 75 à87% était devenu inintéressante alorsque la majeure partie des taureaux utili-sés par les éleveurs de Tachetée rougeaffichent un tel pourcentage de sang.

Pascal Monteleone, directeur généralde la Fédération suisse d’élevage Hol-stein, constate que le nombre de vachesHolstein a augmenté de 3 à 4% par an-née durant cette période alors que lenombre d’exploitations est resté stable.

Croisement en retour avec larace brune originale Après un fortrecul, la population de sujets de la raceBrune originale s’est stabilisée au coursdes dix dernières années. Ces cinq der-nières années, les effectifs ont même lé-gèrement progressé. Lucas Casanova, dela Fédération suisse de la race Brune, s’ex-plique cette situation par l’excellente of-

quelques vaches Jersey afin d’augmenterles teneurs en protéines du troupeau.

Les exploitations qui détiennent plusieurs races sont également membresde plusieurs organisations d’élevage. Ou-tre le fait de pouvoir bénéficier des avan-tages de races dif férentes, un troupeaumixte suppose une charge administrativesupplémentaire et peut compliquer lagestion de l’affouragement. �

L’agrandissement et laprofessionnalisationdes exploitationslaitières influencent lechoix des races.

EN SUISSE bon nombre de producteurs de lait élèvent plusieurs races dans la même

étable. Il y a deux ans, la proportion de sang Holstein a ainsi été relevée. Les premiers

veaux issus de cette nouvelle production sont actuellement enregistrés. Chez la race

Brune, en zone de montagne, la tendance est actuellement aux croisements avec des

sujets de la race Brune originale.

Tendance aux troupeaux mixtes

fre en génétique et le fait que la Racebrune originale soit parfaitement adaptéeaux régions avec des conditions de pro-duction difficile. «Nous assistons égale-ment à une augmentation des croi se -ments en retour de vaches Brown-Swissavec des taureaux de la race Brune origi-nale», ajoute encore L. Casanova. Selonlui, les effectifs de vaches Simmental etMontbéliarde restent stables.

Plusieurs races par exploitationLes exploitations sont toujours plusnombreuses à élever plusieurs races,constate Lucas Casanova. Certaineschoisissent par exemple de détenir

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

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Page 84: Revue UFA 12/2011

HeribertMeiser

Amidonprotégé

Graphique: Les hydrates de carbone

Augmentent, stabilisent le pH(stimulation du flux salivaire et

de la rumination ou mise àdisposition lente de l’énergie)

Lignine Cellu-lose

Hémi-cellu-lose

Pectineetsubst.org.

Amidondégra -dable

Sucre

Abaissent le pH(mise à disposition moyene à

rapide de l’énergie)

NDF(substances structurelles de

la paroi cellulaire)

NFC(hydrates de carbone

non structuraux)

On parle d’acidose (ou d’acidifica-tion) de la panse lorsque le jus depanse a un pH inférieur à 5,5. Le pHest une mesure de l’acidité: plus le

pH est faible, plus le milieu est acide. Lanorme se situe en 6,0 et 6,8, ce qui cor-respond aux conditions requises par laflore ruminale (microorganismes) pourla digestion microbienne de rationsadaptées aux ruminants. Des valeurs depH constamment inférieures à 5,9 sontsuboptimales. Des valeurs situées entre5,7 et 5,1 sont le signe d’une acidose su-baiguë légère, souvent devenue chro-nique: elle est connue sous l’abréviationASAR. L’acidose ruminale aiguë est,quant à elle, caractérisée par un pH in-férieur à 5,1.

Quelles en sont les causes? Lachute du pH dans le métabolisme de lapanse («acidose métabolique») est gé-néralement due à une quantité trop importante d’hydrates de carbone faci-lement fermentescibles ou à une con -sommation trop élevée d’aliments com-posés particulièrement riches encéréales et en sucres. À cela s’ajoute fré-quemment un manque d’élémentsriches en fibres dans la ration de base

journalière. Ceci a pour effet de dimi-nuer encore plus la rumination et le fluxsalivaire, lequel contient des substancestampon servant à neutraliser les acides.Une teneur réduite en protéines ou unaffouragement ne tenant pas compte dela synchronisation du rumen peuventégalement favoriser l’acidose de lapanse.

Évolution de la maladie et con-séquences Une acidification de lapanse provoque la baisse du nombre debactéries ruminales responsables de ladégradation de la cellulose, de l’hémi-cellulose de l’herbe, du foin et d’autresaliments de base. Parallèlement, la po-pulation de bactéries responsables de ladégradation des hydrates de carbone ra-pidement fermentescibles (amidon etsucre), comme les streptocoques et leslactobacilles (graphique), augmente. Ils’ensuit un accroissement de la produc-tion d’acide lactique dans la panse, cequi provoque une baisse supplémen-taire du pH ruminal. En-dessous d’unpH de 5,0, des lésions graves de la mu-queuse consécutives à une inflamma-tion de la panse (ruminite) sont à crain-dre. La forme D de l’acide lactique, enparticulier, pose un sérieux problèmecar elle est difficilement dégradable etparticulièrement agressive. C’est ellequi, une fois arrivée dans le système ner-veux central (SNC), provoque très pro-bablement les états comateux parfoisobservés dans les cas d’acidose sévère.L’acidité de la panse endommage en ou-tre les structures importantes que sontles villosités de la muqueuse ruminale.Toute formation d’acide se traduit parun flux accru d’acide de la panse vers lesang et d’une entrée d’eau dans le ru-

LORSQUE LE MILIEU RUMINAL EST TROP ACIDE chez les ruminants,

ce n’est pas seulement la digestion, mais également l’état général et d’autres organes

qui peuvent être affectés. L’acidose ruminale est donc une affection à prendre très

au sérieux chez les vaches laitières et les bovins d’engraissement. Dans tous les cas,

la productivité de l’animal et son bien-être s’en ressentent.

Reconnaître les acidoses de la pansePRODUCTION ANIMALE

Mésures préventivesLes ruminants doivent recevoir, outre del’énergie, suffisamment de fibresefficaces et de NDF, afin de maintenir lafonction de la panse.

• Pas plus de 1,5 kg d’aliment concentrépur par distribution.

• Prévenir la consommation «étrangère»par les animaux qui suivent les autresà l’automate.

• Pas de changements alimentairesabrupts, adaptation progressive auxrations plus riches en énergie sur troisà quatre semaines (exemple:alimentation de transition).

• Production de fourrages de base debonne qualité afin de disposer desuffisamment de fourrage de baseriche en énergie, avec une bonneappétence et bien structuré.

• Un foin appétant comme apportsupplémentaire accroît la consomma-tion totale.

• La part du fourrage de base doit êtred’au moins 50 %.

• Faire des analyses de fourrages avantchaque changement alimentaire etrecalculer la ration.

• Synchronisation ruminale de la rationentre l’énergie et les composantesprotéiques, afin que l’énergie libéréedans la panse puisse être utilisée pourla mise en valeur.

• Réaliser, à des fins de contrôle, desmesures répétées du pH ruminal surdes animaux représentatifs pour ungroupe d’affouragement. Un systèmepermettant le suivi du pH peut êtremis en place par le Service sanitairebovin en collaboration avec levétérinaire d’exploitation.

• Lorsque la composition de la ration nepeut pas être modifiée, ajouter dubicarbonate de sodium commetampon à la ration.

• Utilisation d’additifs alimentaires ayantune action stabilisante sur le pH.

84 12 2011 · REVUE UFA

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Tableau: Valeurs de ration recommandéesNDF (sub- Cellulose Fibres Amidon, sucrestances struc- brute structurées dégradable dans turelles) la panse≥ 30 ≥18 ≥12 ≤ 25

REVUE UFA · 12 2011 85

men: ce qui fait remonter le pH de lapanse. Ce mécanisme suffit générale-ment à rétablir l’équilibre lorsque la pro-duction d’acide est dans la norme, maispas lors d’une acidose du rumen. En rai-son de l’affouragement de plus en plusénergétique et simultanément pauvreen fibres, affichant des teneurs en acideacétique réduites et une production ac-crue d’acide propionique, on observe,lors d’une ASAR subaigüe de longue du-rée et difficilement détectable, une ac-cumulation de graisse dans l’organismeet dans le foie.

Convalescence prolongée Lesmicroorganismes de la panse néces-saires à la digestion ont besoin d’une àtrois semaines après une acidose du ru-men pour retrouver leur niveau d’ori-gine en termes de composition en es-pèces et de densité de population. Il estdonc essentiel de réagir promptementlors d’une acidose ruminale. Pour cela,l’affection doit être reconnue le plus ra-pidement possible.

Symptômes directs ou indirectsQuelques caractéristiques typiques ob-servables sur un animal individuel etdans le troupeau sont présentées ci-après:• Aggravation de l’état général et exci-

tation des animaux, notamment un«trottinement» sur place

• Augmentation de la fréquence d’ap-parition des fourbures et des affec-tions des onglons qui en découlent

• En règle générale teneur réduite enmatière grasse du lait

• Baisse du nombre de contractions dela panse et de l’activité de rumination

• Souvent excréments de consistancetrop liquide (diarrhée), de couleurclaire et parfois d’odeur acide

• Tri des aliments: recherche des com-posantes énergétiques dans le mé-lange, il ne reste que du fourrage debase dans la crèche

• Diminution de la consommation • Paralysie des animaux lors d’acidoses

particulièrement graves et aiguës• Observation faite à l’abattage: dimi-

nution du nombre et de la longueur(moins de 7 mm) des villosités rumi-nales, qui sont parfois nécrosées oukératinisées (hyperkératose)

• Examen sanguin: valeur d’excès debase fortement négative, inférieure à–3mmol/l dans le sang veineux, enraison du quasi épuisement de la ca-pacité tampon (bases)

• Examen urinaire: une valeur pH dé-passant à peine 7,0, une excrétionnette acide-base (NSBA) en moyenneinférieure à 50 mmol/l en raison del’excrétion accrue d’acides dansl’urine. (valeurs des paramètres ci-dessus, selon G.F. Schusser, 2011 etDürr u. Kraft, 2005)

Les échantillons de sang etd’urine ne peuvent donner d’indica-tion qu’en présence d’une acidose mar-quée de longue durée. En effet, lorsquel’acidose est légère, les valeurs ne se dis-tinguent pas suffisamment de celles desvaches saines. Par ailleurs, d’autres ma-ladies peuvent également entraîner unemodification des paramètres. Les exa-mens suivants sont plus fiables:• Examen microscopique du jus de

panse: une réduction du nombre deprotozoaires mobiles (ciliés et flagel-lés) et un grand nombre de bactériesmortes.

• Examen du jus de panse: valeur réduitedu pH en-dessous de 5,6 dans le jusde panse examiné. Cela permet éga-lement de reconnaître les formes plusbénignes.

Thérapie Si l’on se trouve en pré-sence d’une acidose subaiguë de lapanse affichant un pH situé entre 5,1 et5,7, il importe de réduire la part des hy-drates de carbone fermentescibles. Pourcela, la ration sera recalculée en tenantcompte des valeurs de référence indi-quées dans le tableau. Lors d’une acido-se aiguë de la panse (pH inférieur à 5,0),il faut en plus, selon la gravité, rincer ouvider la panse. On la remplit ensuiteavec du jus de panse prélevé sur des ani-maux sains et d’un peu de foin haché(Klee, 2011). Il est par ailleurs recom-mandé de procéder à des perfusions intraveineuses ou des applicationsaqueuses dans le rumen de solutionscontenant des composantes basiquesou des stimulants de la panse. �

Les acidoses subaiguës de la panse sontparticulièrement perfides, car elles

occasionnent souvent des symptômesatypiques. Photo: agrarfoto.com

Auteur HeribertMeiser, PD Dr med.vet., est collaborateurau Service sanitairebovin (SSB) où ils’occupe du domainede la détention desanimaux et desproblèmes enzootiques,toxicologie et affourage-ment compris.

www.rgd.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Proportion desaliments en %du poids dematière sèche

Page 86: Revue UFA 12/2011

Judith Peter-Egli

Coupe à travers le groin d’un porcsain (en haut) et d’un porc malade.Esquisse: Karl-Otto Eich, Handbuch Schweinekrankheiten, 1982

En Suisse, la rhinite atrophique pro-gressive (RAP) n’est plus apparueque sporadiquement depuis plu-sieurs années. Cela découle du fait

que les exploitations SSP-A doivent êtrelibres ou non suspectes pour la rhiniteet qu’elles ne peuvent acheter leurs ani-maux d’élevage qu’à partir des exploi-tations SSP-A-R. Ces animaux sont enoutre examinés une fois par an à l’égardde la RAP. Depuis de nombreuses an-nées, le Service sanitaire porcin (SSP) n’aplus constaté de néo-infections dans sesexploitations d’élevage. Plus aucun ani-mal suspect ou positif n’a été découvertlors de l’examen annuel des exploita-tions A-R. Afin d’économiser des fraison pensait déjà, compte tenu de labonne situation épidémiologique, neplus examiner les exploitations R quetous les trois ans.

Origine peu claire L’apparitiond’un foyer cette année dans une exploi-tation de renouvellement a d’autantplus surpris. Une exploitation A-R1 quin’avait plus acheté d’animaux depuisdouze ans a constaté des écoulementsnasaux sanguinolents chez deux ani-maux à la mi-août. L’exploitation a étéimmédiatement soumise à une interdic-tion de vente et vingt truies ont été exa-minées via écouvillon nasal. Diagnostic:rhinite atrophique. Suite à cela, on aexaminé toutes les exploitations d’éle-vage qui avaient acheté des animaux de-puis janvier 2010. Plusieurs d’entre ellessont également contaminées. Les ex-ploitations d’élevage de porcs à proxi-mité immédiate de l’exploitation A-R1se sont révélées négatives. L’examen desanimaux dans les exploitations et l’éva-luation des résultats ainsi que la suite de

la procédure sont suivis scientifique-ment par l’Institut VPHI (Veterinary public health institute). À ce jour, on n’apas réussi à trouver la cause d’apparitionde ce foyer.

Qu’est-ce que la RAP? La rhiniteatrophique progressive est occasionnéepar la bactérie Pasteurella multocida.Celle-ci produit une dermonécrotoxine,laquelle inhibe les cellules responsablesde la formation osseuse. Il s’ensuit chezle porc un trouble de la croissance descornets nasaux, ce qui peut conduire àune destruction complète de ceux-ci.L’os est dégradé et remplacé par du tissu conjonctif. On observe alors une déformation du groin en raison de la déviation de la cloison nasale due à ceprocessus. La bactérie Bordetella bron -chiseptica favorise ce processus en dé-truisant les cils vibratiles présents dansles voies respiratoires nasales, facilitantde la sorte la colonisation de la mu-queuse par les pasteurelles.

Propagation insidieuse La mala-die est généralement introduite avecl’achat d’animaux. Les bactéries peuventêtre transmises sur de courtes distancesvia l’air et plusieurs autres espèces ani-males (sangliers, rongeurs, chiens, chats,mouches) ainsi que l’être humain peu-vent être des porteurs transitoires depasteurelles. La propagation dans uneexploitation nouvellement infectée sefait très insidieusement et peut n’attein-dre son point culminant qu’après plusd’un an. Les exploitations qui ne con -naissent pas d’affections respiratoires,comme la PE en particulier, peuvent avoirde la peine à reconnaître la nouvelle in-fection sur la base des symptômes.

Symptômes typiques L’appari-tion d’un écoulement nasal sanguino-lent est un signal d’alarme. Les porcs enbonne santé ne saignent pas du nez!Dans cette situation, il faut donc tou-jours penser immédiatement à la RAP.Au début, on peut observer des symp-tômes tels que de simples éternue-ments, un écoulement aqueux à mu-queux et des traces d’accumulation desécrétions au coin des yeux, les larmesne pouvant plus s’écouler par le canallacrymal. Les animaux touchés sont ceuxen croissance. On peut observer une

ANNONCER LES CAS DE SUSPICION AU VÉTÉRINAIRE! Voilà qui concerne

la rhinite atrophique, qui refait surface dans des exploitations d’élevage en Suisse.

Les symptômes principaux sont des éternuements ainsi qu’un écoulement nasal séreux

ou sanguinolent.

Retour de la rhinite atrophique

86 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

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REVUE UFA · 12 2011 87

malocclusion, un raccourcissement ouune déviation du groin. Avec la destruc-tion des cils vibratiles et des cornets na-saux, l’air externe pénètre dans les pou-mons sans avoir été ni réchauffé, nilibéré de la poussière, des bactéries, desvirus ou des «particules de saleté». Lesanimaux s’en trouvent beaucoup plussensibles au mauvais climat de porche-rie et souffrent plus fréquemment depneumonies. Ces altérations entraventparfois gravement les porcs dans leur af-fouragement ce qui, ajouté à la sensibi-lité plus forte aux autres maladies in -fectieuses, tend à retarder les animauxdans leur croissance. La durée d’engrais-sement peut s’en trouver rallongéejusqu’à six semaines. En y additionnantles frais dus à l’emploi de médicaments,les pertes économiques s’avèrent consi-dérables.

Diagnostic En présence de symp-tômes suspects, les exploitations SSPdoivent cesser de vendre des animauxet prélever des écouvillons nasaux survingt jeunes animaux. L’exploitation estconsidérée comme infectée si l’on meten évidence des toxines de pasteurelles.Une autre méthode est de scier le groinà l’abattoir à la hauteur des deux pre-mières molaires. Cela permet d’observerla structure des cornets nasaux en coupeet de l’évaluer sur une échelle de 0 à 4.

Lutte et prophylaxie Une fois lediagnostic établi, les exploitations SSPobtiennent le statut «infecté RAP» (IpRA). Les exploitations d’élevage doi-vent réaliser un assainissement total enl’espace d’un an. Dans l’intervalle, unemédication ainsi qu’une vaccinationpeuvent permettre de soulager lessymptômes cliniques. Le vaccin n’esttoutefois pas disponible sur le marchésuisse. L’assainissement par ce biais surl’exemple hollandais est très exigeant,englobe des frais de laboratoire élevéset l’élimination répétée d’animaux ets’étend sur plusieurs années. Il ne s’agitpas d’une méthode d’assainissement re-connue pour les exploitations SSP.

Améliorer l’hygiène Le risqueprincipal d’introduction se situe,comme pour la plupart des autres mala-dies, au niveau du trafic d’animaux. Ilest donc recommandé d’acheter des

animaux d’un nombre d’exploitations leplus restreint possible. Un risque rési-duel ne peut être évité, comme le mon-tre le cas exposé. On pourrait le réduireavec des contrôles encore plus fré-quents, mais on ne pourra jamais l’éli-miner, car les animaux ne sont jamaistous examinés. Compte tenu de la pro-pagation lente dans l’exploitation, unenouvelle infection peut demeurer ina-perçue sans symptômes cliniques durantune longue période.

Les principaux autres éléments per-mettant de se prémunir contre une in-fection sont une bonne hygiène d’ex-ploitation et de visiteurs, des clôtures deprotection contre les sangliers et unelutte professionnelle contre les rongeursnuisibles et les mouches. Par ailleurs, onveillera à ce que les animaux domes-tiques n’entrent pas dans la porcherie.Les nouveaux collaborateurs qui ontpréalablement travaillé dans des porche-ries infectées par la RAP pourront éven-tuellement être examinés quant à la pré-sence de pasteurelles dans leur salive.

Conclusion La rhinite atrophiquesemblait presque éradiquée ces der-nières années en Suisse. Le cas actuel

nous montre qu’on ne peut totalementoublier cette maladie. Tous les éleveursde porcs sont appelés à demeurer vigi-lants et à s’annoncer immédiatementauprès de leur vétérinaire d’exploitationou du SSPR en cas de symptômes suspects. Cela ne vaut pas que pour lesécoulements nasaux sanguinolents,mais pour toute observation inhabi-tuelle dans la porcherie.

Les porcs suisses ont un statut sani-taire exceptionnellement élevé. Celadoit rester ainsi. Le SSP va donc tout en-treprendre, en collaboration avec lescommercialisateurs et les exploitationsconcernées, pour prévenir une plusforte expansion de cette affection. �

L’écoulement nasalsanguinolent: un signal d’alarme.Photos: Clinique porcine, Université de Zurich

PRODUCTION ANIMALE

L’auteure Dr med. vet. Judith Peter-Egli, responsable suppléante du Servicesanitaire porcin (SSP), 6204 Sempach.

www.suisag.ch

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HansueliRüegsegger

JahreansMINEX

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Hansueli Rüegsegger, Chef du ressort vaches laitières, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee. www.ufa.ch

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98% du calcium (Ca) sont stockésdans le squelette. Cet élément aune importance vitale pour un bondéroulement du métabolisme. En

effet, sans calcium, pas de contractionmusculaire ni de coagulation du sang.

Entraînement à la mobilisationdu calcium Vu que seule une petitepartie du calcium se trouve dans le sang,la vache doit en mobiliser la majorité àpartir de ses os. Si le métabolisme del’animal est préparé à cette mobilisationdu calcium, le risque de fièvre du lait diminue. Chaque chef d’exploitation de-vrait connaître le déroulement de cet entraînement calcique. Deux semainesavant le vêlage, il faut réduire autant que

possible les apports de calcium afin quele corps commence déjà à le mobiliser àpartir du squelette avant le vêlage.

Calcium dans le fourrage de baseLes rations à base de fourrage sec sonten règle générale relativement riches encalcium. Plus les herbages sont utilisésintensivement, plus leur teneur en cal-cium diminue. La situation est différenteavec les rations à base d’ensilage com-portant une proportion élevée de maïs.Cette plante, et donc l’ensilage de maïs,sont très pauvres en calcium. C’estpourquoi, surtout durant la phase dedémarrage, il faut procéder à des ap-ports ciblés de calcium.

Y en a-t-il suffisamment dans laration? Pour savoir quel sel minéralchoisir et le bon dosage, il faut connaîtreles teneurs en calcium dans le fourragede base. La ration totale devrait com-porter au moins 6.5g Ca/kg MS (matièresèche). Pour les rations avec une pro-portion élevée d’ensilage de maïs, il fautopter pour un sel minéral riche en cal-cium. Dans de telles rations, il n’est pasrare de devoir distribuer 200g de sel mi-néral par jour et par vache.

Trop de calcium durant la phasede démarrage? Des teneurs tropélevées en calcium diminuent l’absorp-tion du manganèse, du zinc et du sélé-nium. Un surapprovisonnement extrêmeen calcium provoque une réduction del’assimilation du phosphore. Des teneursen Ca de plus de 8g/kg MS sont trop éle-vées. Toutefois, de telles concentrationsproblématiques ne se rencontrent quedans les rations pures de fourrage sec etdans certaines régions.

Résumé Le calcium est un minéralessentiel pour le métabolisme et les be-soins augmentent avec la performance.C’est la raison pour laquelle il est néces-saire d’adapter les apports au fourragede base et à la production laitière. �

Markus Widmer avecFulda, 12 ans,

performance de vied’env. 80 000 kg,

4.33 % mat. grasse,3.53 % de protéine.

APRÈS LE VÊLAGE, la vache doit être approvisionnée en

suffisance en calcium afin d’éviter la fièvre de lait. Mais la

mobilisation du calcium à partir des os doit également être

assurée afin de couvrir les besoins.

Mobilisation du calcium

88 12 2011 · REVUE UFA

Les sols sont pauvres ensélénium«Les sels minéraux qu’il faut balayer avecles restes de crèche ne servent à rien»:Markus Widmer en est convaincu. Avecson fils Simon, il exploite un do maine de34ha à Mühlrüti (SG) voué à la pro duc -tion laitière, aux contrats d’éle vage etl’engraissement de veaux. Le trou peauBrown Swiss comprend env. 25 vacheslaitières avec une moyenne de 7100kgde lait et des teneurs de 4.25% de ma -tière grasse et 3.53% de protéine. Le laitest transformé en Tilsit. C’est pour quoil’affouragement ne comprend pas d’en -silage et en été, il se compose d’herbepâturée et affouragée en vert, debouchons de maïs et d’un peu de foinavant la pâture. En hiver, en plus du foinet du regain, les vaches reçoivent descubes de pulpes séchées, des épis demaïs moulus et un peu de luzerne. Laration est complétée toute l’année avecde l’aliment démarrage UFA 163 et,suivant la qualité du fourrage de base,avec du concentré protéique UFA. Lechef d’exploitation est particulièrementsatisfait par la fertilité et la longévité deson troupeau, tout comme par la nu mé -ration cellulaire. «L’approvisionnement enminéraux a une grande influence sur cesparamètres», souligne-t-il. Le bon indiced’insémination (1.5) ou la numé rationcellulaire moyenne (80000) le confir-ment. Par ailleurs, le troupeau com prendplusieurs vaches avec une performancede vie de 80000kg. L’ex ploitation estsituée dans les zones de montagne 1 et 2dans une région pauvre en sélénium.C’est pourquoi la con cen tration ensélénium organique et anorganique duMINEX 972 est très appréciée.

Adrian Fankhauser

Page 89: Revue UFA 12/2011

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Markus Boll

La génétique, la détention et l’ali-mentation d’un poulain ont unegrande influence sur ses perfor-mances ultérieures et sa longévité.

Il n’est bien souvent plus possible decorriger ultérieurement des erreurscommises durant l’élevage. Ainsi, parexemple, un approvisionnement insuffi-sant en nutriments durant les premiersmois de vie peut entraîner par la suiteune ostéochondrite disséquante (OCD). Durant les six premiers mois de leur vie,les poulains connaissent un accroisse-ment journalier d’environ un kilo.

Lait de remplacement Au début,le poulain peut pratiquement couvrirtous ses besoins avec le lait de jument.Afin de profiter des anticorps du colos-trum, il doit le boire tout de suite aprèsla naissance. S’il n’y parvient pas toutseul, on peut lui en donner à la bou-

teille. Lorsqu’une jument n’a pas de lait,il est possible d’acheter chez le vétéri-naire ou auprès du service techniqueUFA le lait UFA Equilac pour poulains.

A partir du deuxième mois devie, le lait de jument doit être complété(p. ex. avec Hypona 783) car les besoinsénergétiques du poulain augmententfortement (graphique 2). Pour que lesmuscles et les tendons puissent grandir,le poulain a besoin d’un aliment riche enprotéine et très digeste. Les protéines is-sues de produits laitiers sont plus di-gestes que celles d’origine végétale.

La phase difficile du sevrageNormalement, c’est au cours du troi-sième mois de lactation que les jumentsdonnent le plus de lait. Par la suite, laproduction laitière régresse. La qualitédiminue aussi.

Apprendre au poulain à ingérer desaliments solides dès son plus jeune âgea un effet positif sur son développementaprès le sevrage. Outre l’ingestion defourrage, le stade de développement aumoment du sevrage joue un rôle décisif.

De l’eau contre les coliquesPour la préparation au sevrage, on ré-duit l’affouragement de la mère environune semaine avant afin d’abaisser laproduction laitière. Il ne faut pas res-treindre l’offre en eau, car une absorp-tion d’eau suffisante est un moyen deprévention contre les coliques. En sépa-rant le poulain de sa mère durant uneheure, on lui apprend à devenir auto-nome.

Après le sevrage, l’affouragement seconstitue de foin de très bonne qualité,d’herbe pâturée et d’aliment complé-mentaire (p. ex. Hypona 783). En raison

LES POULAINS grandissent énormément durant leurs premiers mois de vie. Après

environ un mois, l’écart se creuse entre les besoins en énergie et celle fournie par

le lait de jument. Il est également indispensable de compléter le lait et l’herbe pâturée

de manière ciblée en minéraux et en substances actives.

Complémentation nécessaire?

90 12 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

Elevage des poulains au domaine de SaxerrietL’élevage professionnel des poulains bénéficie d’une longue tradition au domaine chevalin de Saxerriet. Chaque automne, entre 20 et 30poulains de six mois arrivent sur l’exploitation pour y être élevés. Onaccorde une grande importance à un affouragement adéquat avec des fourrages grossiers propres et sans poussière, complétés avec desconcentrés riches en minéraux et en vitamines en fonction de l’âge et des besoins. Ce n’est qu’avec un approvisionnement complet en nutri -ments, adapté à leur croissance et aux conditions particulières, que lespoulains peuvent mettre en valeur leur potentiel génétique. Un vermi -fugeage planifié, des soins réguliers aux sabots ainsi qu’une observationminutieuse sont naturellement essentiels. Il est également nécessaireque les poulains sortent tous les jours dans des parcs les plus vastespossible. Les poulains doivent pouvoir bouger sans contraintes ets’entraîner sans retenue à tous les types d’allures. C’est ainsi qu’ilsacquièrent les bases de leurs performances futures. Les stabulationslibres fonctionnelles assurent l’apport d’air frais et permettent unélevage à l’abri des blessures.

Sur le domaine équestre de Saxerriet,on accorde une grande importance

au mouvement des animaux.

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Les chevaux de deux ans peu-vent couvrir une grande partie de leursbesoins au pâturage. Dans tous les cas,il est nécessaire de compléter l’herbe auprintemps avec un fourrage riche enstructure et pauvre en protéine (paille,foin écologique) et en été, ou en cas demanque de fourrage, avec un alimentriche en énergie (p. ex. Hypona 783 ouHypona 788/888). Aussitôt que la for-mation des jeunes chevaux commence,il faut adapter la ration à celle des che-vaux de selle ou d’attelage.

Approvisionnement Des étudesmontrent que le lait de jument, dès lepremier mois de vie déjà, ne permet pasd’assurer l’approvisionnement en miné-raux, oligoéléments et vitamines (gra-phique 2). Les teneurs du lait ne sontque très peu influençables par un affou-ragement complémentaire de la jument.Les poulains ont donc besoin de sourcesde minéraux et de substances activessupplémentaires (p. ex. Hypona 895).En raison d’une forte variation des te-neurs en minéraux et oligoélémentsdans l’herbe, il semble nécessaire dedistribuer un sel minéral après le se-

quoi, depuis la naissance, il est impor-tant que le poulain ait suffisamment demouvement. Le fait de courir développele squelette, les tendons et la muscula-ture du poulain tout en prévenant lesdommages aux cartilages.

Durant la deuxième année devie, la croissance ralentit, si bien que lesbesoins en protéine diminuent. Aussitôtque le temps le permet, les poulainsd’une année devraient aller au pâturage.Il faut toutefois veiller à ce que la tran-sition entre l’écurie et le pâturage soitlente, sinon on encourt un fort risque detroubles du métabolisme et de la crois-sance. Chez les poulains d’une année, ilfaut réduire la part de foin et d’alimentcomplémentaire proportionnellementaux quantités d’herbe pâturée. Durantla phase de croissance principale del’herbe, les poulains peuvent couvrirtous leurs besoins au pâturage.

Après la mise à l’écurie l’automne(suivant la météo), la ration se composeprincipalement de foin et est complétéeavec des concentrés. Contrairement auxpoulains sevrés, les animaux plus âgéspeuvent également être affouragés avecde l’ensilage ou du haylage de bonnequalité. Afin de prévenir l’embonpoint,il faut utiliser l’ensilage de maïs, riche enénergie, avec modération.

ZincCuivreFer

Source: Dr. E. Stephan, 2008

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Graph. 2: Approvis. en oligoélém. avec le lait maternel

Source: Meyer, 2002

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du risque de toxines, il vaut mieux re-noncer à l’affouragement d’ensilage du-rant la première année de vie.

Problèmes de cartilage La prisede poids importante durant la premièreannée de vie provoque une charge im-portante sur les membres. C’est pour-

PRODUCTION ANIMALE

Graphique 1: Apport énergétique quotidien conseillé

L’aliment d’élevage des poulainsdevrait être à disposition dans une auge individuelle, à l’abri de la jument et montée à la bonnehauteur.

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Page 93: Revue UFA 12/2011

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de Semsales• Gisèle Jaton

de Sugnens• Guy Delafontaine

d’Yverdon• Rose-Marie Rossoz

d’Orsières• Francis Voisin

de CorgémontRemportent le livre «La veillée» deMichel Vernus paru aux éditionsCabédita, d’une valeur de Fr. 39.-.

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Enquête «les femmes dans l’agriculture» Après une analyse en 2002 sur la si-tuation des femmes dans l’agricul-ture dans le cadre d’un rapport so-cial, leur situation et leur rôle serontde nouveau examinés en 2012. Enjanvier 2012, un institut d’enquêteseffectuera une enquête écrite. 1 500

Le revenu total des familles pay-sannes provient d’activités agricoleset non agricoles, ces dernières re-

présentant environ un tiers. La for-mation de fonds propres (écono-mies pour les investissements à ve-nir) représentent entre 12 et 18%du revenu total.

Près de 30% des agricultrices etagriculteurs habitent dans des mé-nages de cinq personnes ou plus.Cela constitue une nette différencepar rapport au reste de la popula-tion, où cette proportion n’est quede 10%. Seuls 6% de la populationrurale vit dans des ménages d’uneseule personne contre 15 % dans lereste de la population.

Plus de 20% des agriculteurs in-terrogés indiquent que leur forma-tion s’est arrêtée à l’école obliga-toire. Les hommes ont uneformation plus poussée que lesfemmes. Env. 10 à 15% des agricul-

teurs ont suivi des cours de forma-tion continue professionnelle alorsque les femmes n’étaient que 3% àle faire et accusent un retard dans cedomaine.

Les familles paysannes s’accor-dent en moyenne huit jours de va-cances par année (2010) alors qu’iln’y en avait que six en 2001. Lescommerçants prennent 20 jours devacance, les autres indépendants 22et les salariés 23 jours par année.

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paysannes de toute la Suisse, sélec-tionnées au hasard, seront contac-tées. Il s’agira de questions tellesque: Qui sont les femmes dansl’agriculture? Quelles sont leurstâches? Quelle est leur situation ju-ridique? Quels sont les change-ments intervenus dans l’exploitationdepuis dix ans en ce qui concerne lastructure d’entreprise et le rôle desfemmes? Les résultats de l’enquêteet des entretiens seront ensuite pu-bliés dans un rapport et paraîtrontdans le rapport agricole 2012.

Trois nouveaux membres auComité de l’USPLes délégués de l’USP ont voté le 17novembre 2011 une légère aug-mentation des contributions de 40centimes par hectare en faveur del’USP, la première adaptation en 20ans. Au Comité, Christine Bühler,nouvelle présidente de l’Unionsuisses des paysannes et desfemmes rurales, remplace RuthStreit; Anne Roy, présidente de l’As-sociation des paysannes juras-siennes, succède à Jean-Paul La-chat ; et Ueli Niklaus cède sa placeau président de Prométerre, YvesPellaux. Quinze remplacements onteu lieu à la Chambre suisse d’agri-culture.

93

Page 94: Revue UFA 12/2011

GabrielaRenggli

VIE QUOTIDIENNE

Les produits que l’on mange durantles fêtes font partie des coutumesrégionales. De par leurs recettes tra-ditionnelles, ils sont en effet étroi-

tement liés à la Suisse ou une de ses régions depuis au moins deux généra-tions, quand ce n’est pas depuis des siè-cles.

À côté des célébrités nationales quesont les étoiles à la cannelle, les leckerlisbâlois, les brunslis de Bâle, les biscômeslucernois ou bernois, et les bibers ap-penzellois, on trouve les «tirggel» zuri-chois, aussi durs que fins et transparentset une grande va-riété de pains d’anisdans les cantons d’Uri, d’Argovie et desdeux Bâle. À Uri, il s’agit notamment du fameux taureau, dont la tête est le prin-cipal motif ornant les moules à biscuits.Cette production marie les savoir-faireancestraux des boulangers et des sculp-teurs sur bois.

Les ingrédients d’origine de ces biscuits de fête, souvent simples etd’origine pay-sanne comme la farine, lebeurre, le lait, le miel et les œufs, ontété enrichis au fil du temps dans les ar-rière-cuisines des monastères par desépices apportées par les moines qui enfaisaient le commerce. Ils furent ainsiparés des délicieuses saveurs exotiquesde la cannelle, de l’anis, du girofle, de lacardamome, de la coriandre, du piment,du gingembre et de la muscade. Excel-lents bouilleurs de crus, les Suisses ajou-tèrent à la pâte de nombreux painsd’épices, comme le leckerli bâlois ou lebiber d’Appenzell, une fine goutte deleur noble kirsch.

Avec de la confiture, peut-être?La preuve que le patrimoine culinairesuisse est vivant, c’est qu’on en parle! Ilincite les gens à goûter, à chercher et àtrouver, à savourer. Il permet de répon-dre à des questions telles que: Qu’est-ce que le braisi? Que met-on dans unboutefas vaudois et quel est le poids de ce saucisson? Quand mange-t-on les«Frauenfelder Salzissen» et combien devaches faut-il traire pour confectionnerun schabziger? Où puis-je trouver du«pane dei morti»? Comment cuit-on le«ribelmais»?

L’Association du Patrimoine culinairesuisse reçoit chaque année environ 300questions de ce genre, en provenancede Suisse comme de l’étranger. La re-cherche des réponses est aussi passion-nante qu’amusante. Un émigré auxUSA: «Où puis-je trouver la recette dusirop de bourgeons de sapin de mon en-fance?» Ou alors cette touriste, travail-lant dans une entreprise de productioncinématographique berlinoise: «Je re-

cherche désespérément un petit gâteau.Je l’ai acheté aux Grisons, dans la régionde la Maloja. Il était aplati et grandcomme une main. Sa couleur étaitbrune et il était fourré à l’intérieur. Avecde la confiture peut-être, ou aussi dumassepain. Je ne me rappelle malheu-reusement plus de son nom. Je vous se-rais très reconnais-sante de m’aider!»

Nous avons été en mesure d’aiderl’équipe de réalisation berlinoise. Le pe-tit pain d’épices brun était un biber appenzellois ou st-gallois. À l’origine, ils’agissait d’un biscuit de fête confec-tionné pour Noël. Maintenant, on peutmanger un biber tous les jours, pour ac-compagner un café, comme en-cas du-rant une promenade, comme dessert ouà n’importe quel moment pour calmerune petite faim. On en trouve dans lesrestaurants, les avions, les trains ou lescabanes de montagne. La dénomination«biber» vient sans doute du mot moyen-âgeux «piper», pour poivre, terme quiser-vait alors à désigner l’ensemble desépices orientales, comme nous l’ap-prend la des-cription du produit publiéesur le site web du Patrimoine culinairesuisse.

Un goût de reviens-y Apprendrele goût ou l’arôme d’une région, c’estune découverte sensorielle qui passe par la langue et le palais pour aboutir aucoeur. C’est notre fameux «goût de re-viens-y». Le chocolat, le fromage, le Ri-cola, l’Ovomaltine: c’est ça, le goût dela Suisse! Le pain de seigle, l’Abricotineet la viande séchée, c’est celui du Valais.Fribourg, c’est le jambon de la borne, lacuchaule et la moutarde de bénichon. Etl’on pourrait prolon-ger la liste à l’infini.Les produits traditionnels sont les mes-

PATRIMOINE CULINAIRE SUISSE Au beau milieu de l’agitation

festive qui marque la période qui sépare l’Avent du Nouvel-An, la table des cadeaux

est richement garnie de biscuits traditionnels, dont l’existence a, pour la plupart, été

consacrée par une entrée dans l’inventaire du Patrimoine culinaire suisse.

Gourmandises du temps de Noël

94 12 2011 · REVUE UFA

Pour manger du tirggel,il faut le faire rouler

sur la langue, commel’entremetteur pourembobiner la future

belle-mère (on remar-que à quel point la

finesse du tirggel laissepasser la lumière).

Le Patrimoine culinaire suisseLes membres de l’association sont Slowfood Suisse, Agridea, la COSAC (représentant les servicescanto naux de l’agriculture), un collège d’experts de l’IPPACS (Inventaire des produits du patrimoine culinaire suisse) etFromarte. L’Union professionnelle suisse de la viande va bientôtrejoindre les rangs de l’association.

La cuisine française, ou plutôt «le repas gastronomique des Français», a fait son entrée dans le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Les produits suisses ty-piques méritent également cettemarque d’attention, raison pour laquelle l’Association Patrimoineculinaire suisse milite en faveur de l’inscription de son inventaire dansla Liste des traditions vivantes de l’organisation internationale.

www.patrimoineculinaire.ch

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Bricelets, biber, pains d’épices,Uristier & Co sont deprécieux éléments du patri moineculinaire pour lesfêtes. Photo: Michael Knipfer, Agridea

VIE QUOTIDIENNE

REVUE UFA · 12 2011 95

sagers des hommes et des lieux qui lesproduisent.

Le détail qui frappe Souvent, ou-tre dans sa fabrication, l’intérêt d’unproduit se cache dans des détails peuconnus, frappants ou amusants. Ainsi,fabriqué depuis des siècles, le «ZürcherHonigtirggel n’est pas seulement un finbiscuit au miel, orné de figurines, quilaisse miraculeusement passer la lu-mière. Le «tirggel», c’était bien plus quecela: le cadeau de Nouvel-An des cor-porations, un présent enrichi de poésieque l’on offrait à sa promise, la vue dela ville que l’on envoyait aux Suissesémigrés lointains, un livre d’image queles enfants pouvaient manger. Lesmoules sculptés en négatif, que l’on setransmettait de génération en généra-tion, les boulangers apprirent à les fabri-quer en s’inspirant des joailliers et desgraveurs de médailles. Mais malheuraux ignorants qui voulaient manger un«tirggel». «On ne peut pas manger un

pareil bout de boi », avaient dit des en-fants de St-Gall à qui un confiseur zuri-chois en avait fait cadeau.

Il n’y a pas mille manières de dégusterun «tirggel». L’auteur zurichois EdwinArnet avait révélé la bonne méthode il ya 70 ans: «Le gourmet brise un morceau,ni trop petit ni trop gros, il le met enbouche et sa langue tournique autour dufragment de tirggel, comme celle del’entremetteur qui fait l’article à la futurebelle-mère… jusqu’à ce que le parfumdu précieux miel se révèle.» Il en va demême du «Willisauer Ringli», dont le po-tentiel addictif est connu loin à laronde. Les pains d’anis, qu’ils nous vien-nent de Fribourg, de Bâle ou d’Uri, dé-gagent aussi un parfum envoûtant. Etque dire du «massepain paysan», confec-tionné à partir d’ingrédients simples (fa-rine fleur au lieu d’amandes, sucre glace,œufs et miel), par ce que le «vrai» étaittrop cher? Il y a aussi le «Tittiring»,unique en Europe, un biscuit rond sur le-quel 10 nouveau-nés en couronne re-

présentent un très ancien symbole defertilité et de la landsgemeinde d’Uri.

Pour les fêtes Pour savoir ce queles Fribourgeois mettent dans leurbûche de Noël, il suffit de cli-quer surwww.patrimoineculinaire.ch. Et pour-quoi pas changer un peu de tradition?En Engadine, à Nouvel-An, on brise la«fuatscha grassa», une galette au beurretrès riche, pour prédire l’avenir. Et plusles morceaux sont gros, plus le présageest favorable. Même la couronne desrois a fait son entrée dans l’inventaire duPatri-moine culinaire suisse en 2009! Lacoutume de partager une couronnebriochée le 6 janvier, jour de l’Epipha-nie, et de chercher la figurine royale quis’y cache, est en effet répandue danstoute la Suisse. Pour terminer, en met-tant une tresse sur la table du petit dé-jeuner, qui imagine encore qu’aupara-vant, dans la région bernoise, il s’agissaitd’un pain de luxe que l’on ne mangeaitqu’à Noël? �

L’auteur GabrielaRenggli dirige le secré -tariat du «Patrimoineculinaire suisse»,Agridea, Eschikon 28,8315 Lindau, [email protected]

Suisse romande: Carine Cornaz,AGRIDEA, Av. des Jordils 1, 1000 Lausanne 6, 021 619 44 30

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EdithBeckmann

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Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante de Frauenfeld (TG),journaliste passionnée ayant des racinesdans l’agriculture.

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96 12 2011 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNECÔTE JARDIN

Roses durant l‘Avent Quoi deplus simple que de remettre en scène lesplantes d’appartement comme fleurscoupées? En bol avec de la mousse flo-rale, avec des accessoires tels desbranches de baies et des cynorrhodons,de la verdure et des décorations de fête,elles attirent l’oeil. Les roses de Noël sont un vrai miraclede l’hiver. C’est précisément pendantl’Avent qu’elles déploient leurs fleurs,qui sont délicates comme de la porce-laine. En pot, elles apprécient un empla-cement frais. En vase, elles préfèrent setrouver profondément dans l’eau. Pourune longue durée, incisez le bout de latige de 1cm. �

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Nettoyez et huilez les outils de jardin contre la rouille ; laissez la tondeuse et aiguisez

le couteau.

• Pour la multiplication et le finissage coupez plantoirs et greffons et couchez-les dansdu sable humide à un endroit protégé du gel.

• Posez les branches d’arbustes à fleurs et d’arbres fruitiers durant la nuit dans un seaud’eau tiède. Puis coupez-les en biais et laissez-les fleurir à l’intérieur dans un vase.Aspergez d’eau les branches tous les jours pour que les bourgeons s’ouvrent.

• Mettez les bulbes d’amaryllis en pot avec 1⁄3 sortant de terre et arrosez abondamment.Après, n’arrosez à nouveau que lorsque la fleur est bien visible, sinon elle restecachée.

• Posez les jacinthes prévues pour la culture sur des verres et remplissez ou ajoutez del’eau de manière à ce que l’oignon ne soit pas en contact.

Blanche comme la neige:les roses de Noël

annoncent un peu lapériode de l’Avent.

Photo: Gretje Fischer/pixelio.de

1 · Fleurs tels de petits bonnets deneige: les azalées blanches répandentune ambiance féérique. Photo: Azerca

2 · Cadre rustique : bois et pommesde pin mettent l’étoile de Noël enscène. Photo: Stars for Europe

3 · Belle présentation : les étoiles deNoël blanches font penser aux fleursde givre. Photo: Stars for Europe

4 · Déco florale de fête: les roses deNoël «Joshua» se cultivent très bien àl‘intérieur. Photo: Kiepenkerl

5 · Triple star: en fleur coupée dans dela mousse florale, l’étoile de Noëldevient une star. Photo: Stars for Europe

Les fleurs blanches de l’azalée sontposées tels de petits bonnets deneige sur les branches au feuillagevert foncé. Ainsi elles semblent très

rafraîchissantes, aérées et légères. Uneplace au frais et assez d’eau offriront unebelle floraison durant plusieurs se-maines. On peut relever leur charmantéclat avec des décorations de l’Aventblanches, argentées ou vertes. Ou avecd’autres splendeurs hivernales telles lescyclamens, saintpaulia ou bégonia auxfleurs blanches.

Poussière d’étoile de fleurs Lesétoiles de Noël blanches comme laneige déploient également un charmehivernal. Elles font concurrence à leurssœurs rouge intense avec leurs hautesfeuilles ivoire et joliment veinées. Pe-tites, elles couronnent une table de fête:nappez les petits pots de papier alu etposez-les sur des CD’s mis au rebut !

Coupée, la bonne vieille étoile deNoël démarre une seconde carrière. Sadurée de vie moyenne est d’env. 3 se-maines avec des tiges scellées. Pourcela, tenez le bout de la tige au-dessusd’une flamme de bougie. La chaleurferme les pores, d’où s’écoule une sèvelaiteuse à la coupe.

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l’hiver dans la maison. Les plantes aux fleurs blanches font

penser à des milliers de flocons dansants et des cristaux de glace

scintillants. La lumière vacillante de la bougie façonne leurs

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Page 101: Revue UFA 12/2011

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1 kg de farine4 œufs

800 g de sucre2 paquets de sucre vanillé2 c.s. de kirsch2 c.s.de jus de citron4 tasses d’eau 3 tasses de lait1 tasse de crème250 g de beurre (fondu)

Mettre la farine dans une grande terrine.Battre en mousse les oeufs et le sucredans une autre terrine. Ajouter le sucrevanillé, le kirsch et le jus de citron. Bienmélanger la masse œufs-sucre à la fa-rine. Ajouter les liquides (eau, lait,crème, beurre fondu) et bien mélanger.Laisser reposer la pâte liquide au fraispendant trois heures. Graisser et pré-chauffer le fer à bricelets. Verser une pe-tite louche de pâte liquide au milieu du

fer. Enrouler immédiatement, à la main,sur une planche, les bricelets encorechauds. Les enrouler éventuellementautour d’une branche de chocolat cou-pée en deux dans le sens de la longueur.Conservés au sec, dans une boîte à bis-cuits, les bricelets restent frais et cro-quants.

Pain d’épices bernois au miel 600 g de farine350 g de sucre3 c.s. de cannelle2 c.s. d’anis ou d’épices pour paind‘épices2 c.s. de chocolat en poudre1 prise de clou de girofle en poudre6 dl de lait150 g de miel liquide2 c.c. de bicarbonate de sodium(dissoudre dans le lait)

Mélanger les ingrédients secs. Ajouter lemiel et le lait. Etaler la masse sur uneplaque à gâteau rectangulaire et cuire 30minutes au four préchauffé à 200 °C. Dé-couper le pain d’épices en morceaux de10x 10cm et servir. �

CHEZ SYLVIA MEIER la période de l’Avent est toujours liée à

l’odeur de vanille et de miel qui s’échappe de ses belles boîtes à

biscuits bien remplies. En plus des coquins et des étoiles à la cannelle,

ses enfants apprécient qu’elle confectionne ses délicieux bricelets

roulés et qu’elle remplisse son four de pains d’épices au miel.

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Les bricelets roulés ou «Hüppen» de Zurich, Berne

ou de Thurgovie sont – tout comme les bretzelis de

l’Emmental ou les bricelets romands – apparentés aux hosties du Moyen-Age, préparés dans les

cloîtres. Le mot «hippig» venant del’allemand signifie mince ou maigre.

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REVUE UFA · 12 2011 101

Juste après avoirterminé sa formationd’infirmière, SylviaMeier (42) a quittéFrutigen dans l’Ober -land bernois pour em -ménager chez son mariPeter à Maur (ZH) aubord du pittoresqueGreifensee. Les quatreenfants (Tabea 10,Tobias 13, Benjamin15 et Rebekka 16) sesentent bien chez euxsur le Buchenhof, uneexploitation de 72haavec 80 vaches laitièreset grandes cultures. Lafamille est le domainede Sylvia. Elle s’occuped’un ménage consé -quent – comptantégalement des appren -tis – y compris lejardin, les fruits et leslégumes. Les Meieront été parmi lespremiers à proposer«l‘école à la ferme».

Gabriela Renggli

Page 102: Revue UFA 12/2011

Stefan Moser (28), Ins

dans mon malheur», explique Stefan quis’est cassé la jambe en février, ce qui luia laissé le temps de rédiger les centainesde pages de son travail de diplôme. dc

«Les offres d’emploi ne s’adressent plusqu’aux agriculteurs disposant d’une

forma tion supérieure, soit d’un diplôme demaître-agriculteur ou d’un diplôme ES.»

Cela en vaut la peine!

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

102 12 2011 · REVUE UFA

Stefan Moser a reçu son diplôme de maî-tre-agriculteur en 2011. On sent qu’il enest soulagé, que la pression est un peutombée et qu’il est particulièrement fierd’avoir terminé ses études. «Mon par-cours de formation a quand même ététrès long», explique-t-il. Son père tra-vaille en tant qu’employé agricole et res-ponsable de la production végétale pourl’exploitation agricole du pénitencier deWitzwil. La famille Moser ne disposantpas d’un domaine, Stefan a tout d’abordopté pour un autre parcours profession-nel et effectué un premier apprentissagede charpentier, avant de suivre le cursusagricole. «J’ai effectué mon apprentis-sage dans des exploitations mixtes ‹nor-males› avec porcs d’engraissement, tau-reaux à l’engrais et culture du tabac. Ames yeux, cela constituait une base so-lide pour débuter ma formation de maî-tre-agriculteur. Je suis arrivé par un che-min de traverse dans le secteurmaraîcher», explique Stefan Moser.

Depuis 2005, il travaille dans l’exploi-tation maraîchère d’Ueli Kilchhofer, quicultive des légumes en plein air, sur unesurface de 40ha. Stefan y occupe la placede bras droit du chef d’exploitation.«Nous nous levons chaque matin avec unplan précis en tête, mais il y a bien sou-vent des commandes imprévues qui vien-nent le perturber. Parfois, c’est très stres-sant, beaucoup plus que sur uneexploiation conventionnelle.» Son travailde mémoire portait sur l’exploitationd’un employeur. «J’ai eu de la chance

Page 103: Revue UFA 12/2011

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence; Hans Peter Kurzen, Directeur de publication

TirageAbonnements membres 75’580en allemand 62’307en français 13’273(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’327

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