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Devoir d’assistance aux parents proches Page 12 Tracteur – Quo vadis? Page 20 Le sol – la base de la vie dès la page 41 Plus de lard avec les aliments UFA Page 80 Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 4 / 2010

Revue UFA 4/2010

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Revue UFA 4/2010

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Devoir d’assistanceaux parents prochesPage 12

Tracteur –Quo vadis?Page 20

Le sol –la base de la viedès la page 41

Plus de lard avec lesaliments UFAPage 80

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 4 / 2010

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10

22

36

76

EDITORIAL

Adapté pour les exploitations mixtes de taille supérieureSteyr «4110 Profi Classic» en test pratique 24

Brèves 19Brantner: Nouveau concept de laquage 20Tracteur – Quo vadis? Comment évoluent les tracteurs? 22Nouveaux produits 26Lindner et les nouveaux modèles «Geotrac» 27

Le solNotre base à partir de la page 41

Culture culinaire en salle de classeEnseignement en économie familiale 85

Brèves 84Voyage des lecteurs sur la côte Est du Canada 87Recettes paysannes: le printemps virevolte à travers la cuisine 88Côté jardin: planter une fois et récolter durant 10 ans 93Natalie Brunner apprécie son métier de paysanne 94

Production de porceletsAction jeunes truies contre la dépression estivale 74

Brèves 62UFA actuel 63Page bio: UFA investit dans le bio 68Etre visionnaire dans l’engraissement de taureaux 70Modifier les valeurs indicatives pour les mycotoxines? 72IP-Suisse recherche des engraisseurs de veaux au lait entier 76Agir à l’aide de seuils critiques et de valeurs limites 78Plus de lard avec de l’aliment de conditionnement 80

CéréalesLe système «Maxi» gagne des parts de marché 30

Brêves 28Les oléagineux restent des cultures intéressantes 33Biodiversité: Conseils pour des prairies riches en espèces 34Pour que les pesticides n’agissent pas au mauvais endroit 36Silos-tranchée: parfaitement étanches? 38Millet: traiter tôt ou plutôt tardivement? 60

Avancement d’hoirie, donation ou prêtAttribuer des éléments de fortune de son vivant 16

Brèves 9 Investissements dans une porcherie de mise-bas 10Soutien de la parenté 12Sondage du mois 15

Près de chez vous: LANDI et VolgLe commerce de détail du groupe fenaco-LANDI 4

fenaco et Oekostrom Schweiz 4Ramseier en quête de sa Star 4En un mot 5Agenda 5

Cela en a valu la peine. Aujourd’hui, la production porcineest une branche de production àpart entière pour les Steiner qui se sont beaucoup investis.

Outil universel Le tracteur restera un outil agricole universel à l’avenir et l’évolution va continuer.

Couvrir les besoins du marché Une viande de veau de qualité passepar une bonne complé -mentation du lait entier.

Travailler proprementLes nouvelles substances activespeuvent être appliquées plusfacilement mais il faut respecteur certains points.

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FOCUS

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Pour que les produitsphytosanitaires fassenteffet, il faut unetechnique adaptée etdes connaissancesapprofondies sur lesproduits à utiliser.Photo: Roman Engeler

[email protected]

Avez vous déjà eu affaire, volon -tairement ou non, à des articles deloi, des termes juridiques ou plusgénéralement à des mots diffi -cilement compréhensibles du voca -bulaire agricole? Ces mots, quicomposent le menu du jour desvulgarisateurs, des juristes, desfiduciaires, des experts en droitfoncier et des fiscalistes, sont biensouvent difficiles à digérer dans lapratique agricole courante. J’en aifait l’expérience, récemment, enparticipant à un séminaire sur ledroit foncier rural.

J’ai pu y constater que sur un termeaussi concret et compréhensiblequ’exploitant à titre personnel, on apresque écrit une thèse de doctorat.Et j’y ai entendu des mots et destermes que je n’utilise que rarementou jamais, ou que je n’avais jamaisentendus auparavant, commestipuler, droit de rétention ou droitsacquis.

Dans ce contexte, la Revue UFA adécidé de dissiper quelque peu lebrouillard en expliquant brièvementet simplement, à intervalle régulier,des termes techniques du droit oudu domaine de l’agriculture. Elles’est attachée, pour ce faire, lesservices d’un spécialiste, PhilippeHaymoz, juriste à l’Institut agricolede Grangeneuve (FR). Dans cenuméro, il vous explique en page 10ce qu’est une «aliénation».

Chères lectrices et chers lecteurs, sivous buttez à l’occasion sur unterme dont vous désirez connaître lasignification exacte, faites-nous lesavoir tout simplement par courriel.

DanielaClemenz

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Page 4: Revue UFA 4/2010

IN KÜRZEEN BREF

FENACOACTUALITÉ

fenaco et Ökostrom Schweizs’allient avec pour objectif de fer-menter, dans la mesure du possible, labiomasse produite et adéquate issuedes industries de fenaco, dans les ex-

ploitations membres d’ÖkostomSchweiz, c’est-à-dire dans desinstallations de biogaz agricoles.Cette collaboration est gérée parle secteur «Energie et Environne-ment» de fenaco, respective-ment par le secteur courant vert«coordination biomasse» et vise

ainsi le maintien de la valeur ajoutée en-tre les mains des cercles agricoles.

RAMSEIER recherche la super-star Le centenaire de la plus célèbre desmarques suisses de jus de fruits mérited’être fêté comme il se doit. Raison pourlaquelle l’entreprise Ramseier, qui ap-partient au groupe fenaco-LANDI, lanceun concours national pour groupes etsolistes. A gagner: un concert dans unesalle renommée de Zurich, Berne et Lu-cerne. Pour participer, il suffit de poster

une vidéo de votre propre interprétationdu tube en suisse allemand «S’Ram-seyers wei go grase» sur la plate-formemusicale restorm.com. Plus d’informa-tions (en allemand seulement) surwww.ramseier.ch

Le paysan accompagne le consom-mateur dans sa vie quotidienne.Sur les emballages d’œufs ou lesbarquettes de viande, sur les pots

de miel et les étiquettes de légumes, onpeut lire d’où provient le produit et,parfois, voir une photo du producteurou de sa ferme. La déclaration du pro-

duit livre des informations sur la teneuren énergie et en vitamines de l’aliment.Pour le paysan en revanche, il est beau-coup plus difficile de savoir qui est leconsommateur et ce qu’il désire ache-ter. Le consommateur est en effet ex-trêmement difficile. Il exige simultané-ment l’assortiment habituel et toujours

du nouveau. Il veut acheter le moinscher possible, mais dépense sanscompter chez le traiteur ou dans lesboutiques des stations-service. Il laissetour à tour la raison, l’émotion ou leplaisir guider ses choix. Il slalome entreles produits importés et les exclusivitésde sa région ou de la ferme bio, mais ilne sait plus guère quels sont les lé-gumes suisses de saison.

Ferdinand Hirsig (lire «En un mot»,colonne de droite) est un fin connais-seur du marché et du comportementdes consommateurs. Membre de la di-rection de fenaco, il est responsable ducommerce de détail au sein du groupefenaco-LANDI, qui repose sur deux pi-liers: la LANDI et Volg. fenaco disposeainsi d’une voie de commercialisationdirecte de la terre à la table. LANDI et

LE GROUPE FENACO-LANDI est proche de la terre et du marché. Intermédiaire

entre le paysan et le consommateur, il doit faire ses preuves jour après jour. Dans

notre numéro de mars, nous nous sommes attardés sur les compétences du groupe

en termes de commerce agricole. Nous nous focaliserons aujourd’hui sur le commerce

de détail.

Dans le voisinage: LANDI et Volg

Achats de proximité etcontacts soignés grâceaux magasins Volg.

4 4 2010 · REVUE UFA

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TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

Cérémonie d’anniversaire Maxi-Event: 10 ans de succèsJeudi 8 avril 2010, Saalbau, Kirchberg (BE) pour LANDI/centres collecteurs qui collabo-rent dans le cadre de la commercialisation Maxi pour les céréales et les oléagineux.

Visite de cultures à l’occasion des 150 ans de l’Inforama 20 avril et 11 mai 2010 à l’Inforama Rütti/Zollikofen (BE). Organisation: Inforama,fenaco service technique production végétale, cercles PI et LANDI locales.

Assemblées régionales du groupe fenaco-LANDISuisse centrale 6 mai 2010Suisse romande 7 mai 2010 Plateau central 18 mai 2010Suisse orientale 21 mai 2010

Assemblée des délégués de fenaco 2010Jeudi 24 juin 2010 à Berne

REVUE UFA · 4 2010 5

Volg travaillent avec des concepts pu-blicitaires différents. Alors que l’uneproclame «appréciez la différence»(LANDI), l’autre attire le consomma-teur en se déclarant «frais et sympa»(frisch und fründlich/Volg).» Mais lesdeux connaissent le succès car ils mi-sent sur des particularités qu’ils parta-

gent avec leur base paysanne: Ils sontdes acteurs de niche, se satisfont depeu (faibles marges) et travaillent dur.Ils maîtrisent leur activité et fontpreuve d’esprit d’entreprise et d’inno-vation. Ils sont profondément enraci-nés dans leur terroir, dans l’agricultureet dans la tradition.

Où les patates romandes sont-elles conditionnées? Depuis début 2010, à Bercher (VD). C’est là qu’a vu le jour la plus moderne

des entreprises de conditionnement des pommes de terre de Suisse qui a coûté 13 millions defrancs. 20 collaborateurs y maîtrisent une capacité de conditionnement annuelle de 20 000

tonnes de pommes de terre. L’inauguration officielle aura lieu le 2 juillet prochain. Producteurs etpersonnes concernées sont invités à assister à une démonstration de récolte, ainsi qu’à une visite

des installations de stockage, de prise en charge, de tri et de conditionnement.

Ces dernières années, deux canauxde commerce de détail de fenaco,Volg et LANDI, ont souventfocalisé l’attention sur eux. LANDIet Volg sont deux acteurs de nichetypiques, qui peuvent certesdifficilement être comparés avecles «grands» acteurs du marchémais qui font un excellent travaildans leurs niches respectives.Grâce à cela, ils parviennentrégulièrement à gagner des partsde marché. Au sein du groupeagricole qu’est fenaco, le com-merce de détail a fortement gagnéen importance. LANDI et Volg sont deux conceptsdifférents et spécifiques. Tousdeux présentent néanmoins descaractéristiques communes quileur permettent de se démarquerclairement de la concurrence. Cesqualités communes de LANDI etVolg sont visiblement appréciéesde la clientèle:• LANDI et Volg sont proches des

clients, tant d’un point de vuegéographique qu’émotionnel.

• LANDI et Volg se concentrentsur leurs activité principales etsur leurs atouts.

• LANDI et Volg gardent les piedssur terre, les collaborateursentretiennent souvent des liensétroits avec la population et laclientèle.

• Les magasins offrent une bonnevisibilité, les clients s’y retrou-vent rapidement.

• Bien qu’ils gardent les pieds surterre, les magasins arborent uneprésentation moderne etattrayante.

• Les collaborateurs effectuentquotidiennement un excellenttravail.

A travers LANDI et Volg, fenaco etles agriculteurs sont proches desconsommateurs et du marché.Dans le commerce de détail, cesont deux conditions importantespour réussir, à l’avenir également.

Ferdinand Hirsig Membre de la direction de fenaco

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FENACO

Tout le monde connaît la LANDIOn trouve essentiellement les nouveauxbâtiments des LANDI à l’extérieur deslocalités. Disposant de places de parc ensuffisance et d’une station-service, ac-cueillant souvent un magasin, elles atti-rent les clients sur des sites campa-gnards faciles d’accès. Ces marchésLANDI permettent de s’approvisionneren vins sélectionnés, en boissons sansalcool, en produits avantageux pour lamaison, les animaux domestiques et lesloisirs. Ils continuent toutefois de four-nir aux professionnels de l’agriculturedes produits de haute qualité. Les ma-gasins LANDI entretiennent des liensétroits avec leur clientèle. Pensés à l’ori-

Résultats 2009 En 2009, les colla-borateurs de la LANDI ont accompli untravail formidable. Le chiffre d’affairesdu commerce de détail s’est en effetétabli à 990 millions de francs. La clien-tèle a quant à elle connu une progres-sion de 6,5 pour cent. En 2009 tou-jours, 13 nouvelles LANDI (projetsd’expansion) ont vu le jour, contribuantainsi à la croissance du groupe. Les sec-teurs plantes, boissons, échelles etcombustibles ont enregistré un déve-loppement extraordinaire. L’année der-nière, la LANDI a une nouvelle fois aug-menté ses parts de marché et table pour2010 sur une évolution similaire.

duits locaux ou provenant des com-munes environnantes, comme des fruitset légumes de la ferme, du pain du bou-langer, des œufs de la ferme, du miel desapiculteurs locaux et du vin de la région,pour autant qu’ils soient disponibles etrépondent aux exigences. En y apposantl’étiquette «Typisch Schweiz –TypischVolg» (typiquement suisse – typique-ment Volg), les magasins distinguentdes produits de petites et moyennes en-treprises suisses, qui sont particulièreset offrent d’innombrables emplois. Volgmontre ainsi sa solidarité avec les PMEsuisses qui sont confrontées à la rudeconcurrence des entreprises mondiali-sées.

Collaboration Fernand Hirsig et ses420 collaborateurs de Volg Konsumwa-ren AG, à Winterthour, travaillent nonseulement avec les magasins de villageVolg de toute la Suisse allemande, maiségalement, depuis quelques années,avec des détaillants indépen-dants de Winterthour,Landquart et Suhr. Ils’agit d’un système defranchises intitulé«frais – proche – bonmarché» (frisch –nah – günstig). Parailleurs, le groupeapprovisionne desmagasins de stations-service, notamment l’en-seigne TopShops. En Suisse romande etdans le Haut-Valais, «frisch – nah – güns-tig» se transforme en «Visavis», projet endéveloppement depuis 2009 auquelsont déjà rattachés plus de 60 magasins.Volg collabore également avec succèsavec La Poste. 94 magasins Volg et 20magasins partenaires permettent déjà àleurs clients d’envoyer des paquets, defaire leurs paiements ou d’affranchir leurcourrier tout en faisant leurs courses.

Guerre des prix En de nombreuxendroits, les magasins Volg sont ouvertslongtemps, parfois jusqu’à 20 heures.Durant les courses servant à couvrir lesbesoins quotidiens, la proximité, la faci-lité d’accès et une présentation clairesont plus importantes que le prix pourdéclencher l’acte d’achat. Il n’en restepas moins que les magasins villageoisn’échappent pas à la pression sur les prix

6 4 2010 · REVUE UFA

Tableau: Chiffres du front de vente (2009)Groupe Volg LANDI

Slogan Frais et sympa Appréciez la différencePoints de vente 546 magasins Volg 295 magasins LANDI

170 détaillants avec le système de partenariat «frais – proche – bon marché»43 magasins Visavis en Suisse romande et dans le Haut-Valais50 autres détaillants53 magasins de station-service

Chiffre d’affaires de détail 1273 mio CHF, plus 3,8% 995 mio CHF, plus 9,3% par rapport à 2008 par rapport à 2008

Ø Surface de vente moyenne 173.6 m2 1300 m2

Ø Chif. d’affaires par magasin 1.93 mio CHF 6.5 mio CHFØ CA par mètre carré 11101 Fr. 5000 Fr.

gine pour une clientèle paysanne uni-quement, ils accueillent aujourd’hui uneclientèle à 90 pour cent non-paysanne.

Les magasins LANDI jouissent dans lapopulation suisse d’un degré de noto-riété incroyable de plus de 98 pour cent.Autant dire que tout le monde oupresque connaît la LANDI. Un phéno-mène imputable à l’origine et au lienavec l’agriculture indigène – plus de 80pour cent des paysans suisses sontmembres d’une LANDI –, mais aussi à laprésence croissante de magasins LANDIgérés de manière professionnelle danstout le pays. On construit en effetchaque année quelques nouvelles sur-faces de vente de 2000 m2 en moyenne,équipées d’un système modulaire mo-derne en bois du pays. Ainsi, le 15 avrilprochain, un nouveau magasin LANDIsera inauguré à Bubendorf (BL), alorsque la nouvelle LANDI de Wolhusen(LU) ouvrira ses portes fin avril.

Magasins Volg: petite taille etproximité En Suisse orientale, toutle monde connaît Volg, dont les maga-sins sont situés au centre du village, à laporte des habitations. Mais Volg s’ef-force de plus en plus de faire parler delui en bien, afin d’améliorer son degréde notoriété dans le reste de la Suisseégalement.

Les magasins Volg sont situés là où lesgens vivent, ou passent sur le chemin dutravail. Ils sont atteignables facilement àpied, à vélo ou en auto. La proximitégéographique des magasins Volg est en-richie par une proximité émotionnelle,en d’autres termes par un contact sym-pathique. La surface moyenne d’un ma-gasin Volg est de 173 m2. Le client y dé-pense en moyenne 18 francs par jour,achetant principalement des fruits, deslégumes et des produits frais. Sous le la-bel «Feins vom Dorf» (le meilleur du vil-lage), on y trouve également des pro-

fenaco joue un rôleimportant pour lesuccès de la chaîne deproduction de denréesalimentaires. Dans cecontexte, les points devente Volg, Visavis et«frisch – nah –günstig» ainsi qu’unnombre croissant deTopShops constituentdes débouchés dechoix.

ACTUALITÉ

Page 7: Revue UFA 4/2010

FENACO

REVUE UFA · 4 2010 7

qui caractérise le commerce de détailhelvétique. Ainsi, l’an dernier, acheterdans le canal Volg a coûté moins cher.Ce qui s’est avéré un vrai défi sur unmarché du commerce de détail âpre-ment disputé, explique Ferdinand Hir-sig, car les magasins villageois de petitesurface ont des coûts d’exploitation etde logistique comparativement plus éle-vés. Malgré tout, le groupe Volg est par-venu à augmenter l’an dernier son chif-fre d’affaires de 3,8 pour cent à 1,27milliard de francs. «Nous en sommesfiers», déclare F. Hirsig.

Valeur ajoutée conservée Laréussite du groupe fenaco-LANDI dans

le commerce de détail profite finale-ment aux producteurs qui lui vendentleur récolte. Quelque 14 filiales de fe-naco livrent en effet à Volg Konsumwa-ren AG, donc aux magasins Volg, lesproduits qu’elles ont achetés aux pay-sans et transformés dans leurs installa-tions industrielles. L’an dernier, le mon-tant de ces ventes s’est élevé à 140millions de francs environ. Volg aacheté pour 78 millions de francs deviande et de charcuterie à Ernst SutterSA et pour plus de 18 millions de francsde vins aux caves Volg. Ramseier SuisseSA lui a vendu pour plus de 11 millionsde francs de jus de pommes, de«schorle» et d’autres boissons. Les

fruits et légumes ont été livrés par laCentrale maraîchère et fruitière d’Anet,la Obsthalle Sursee, la Landesprodukte-zentrale Marthalen, Steffen-Ris SA etplusieurs autres entreprises du départe-ment Produits agricoles pour une valeurde 17 millions de francs. Ces achats ontpermis de conserver la valeur ajoutéedans le groupe d’entreprises. Les pay-sans en ont profité, puisque le groupefenaco-LANDI et la division «Com-merce de détail» de fenaco leur appar-tiennent de facto via leur affiliation à laLANDI. �

Visavis en Suisse romandeLes consommateurs de Suisse romandepeuvent faire leurs emplettes depuis le1er janvier 2009 dans une soixantaine demagasins Visavis disséminés dans toutela Suisse romande et dans le Haut-Valais.Ces magasins sont approvisionnés parVolg et leur assortiment fait la part belleaux produits suisses. Vous pouvezconsulter l’emplacement des sites desmagasins à l’adresse www.visavis.ch.

fenaco réalise environun quart de son chiffred’affaires total dans lecommerce de détail.

ACTUALITÉ

Page 8: Revue UFA 4/2010

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Page 9: Revue UFA 4/2010

GESTIONBRÈVES

Diagnostiquer la pauvreté

De nombreuses fa-milles paysannes

se trouventdans une si-

tuation précaireen matière de revenu (Revue UFA5/2009). C’est ce que montre San-dra Contzen (à gauche), chercheuseen sciences sociales à la Haute écolesuisse d’agronomie, dans l’étude«Ménages d'agriculteurs ne gagnantpas le minimum vital» qu’elle a pré-sentée devant la «Plateforme socio-logie rurale». D’après elle, l’ampleurde la pauvreté paysanne n’est pasconnue, pour ne pas dire tabou.C’est pourquoi elle réclame l’utilisa-tion de mécanismes de détectionprécoce par la vulgarisation et les fi-duciaires agricoles, ainsi qu’un mo-nitorage national des ménages pay-sans touchés par la pauvreté.

Directeur suppléant du centred’Arenenberg (TG) et vulgarisateurdepuis plus de 20 ans, Martin Hu-ber (à droite) a brièvement com-plété les propos de SandraContzen. Lors de l’abandon del’exploitation, le paysan res-sent moins la honte quel’absence d’un emploi dutemps structuré. «Quevais-je faire si je n’aiplus mes vaches àtraire le matin», est une ques-tion vitale. Martin Huber re-lativise l’utilité d’un diagnosticprécoce de la pauvreté. «La plupartdes personnes touchées par la pau-vreté ont conscience de leur situa-tion désagréable. Elles n’ont pasbesoin d’un diagnostic qui ne ser-virait qu’à remplir une statistique.Souvent, les membres de la famille

ne remarquent pasau même momentl’existence d’un

problème. Danschaque couple – pas

seulement à la ferme – ilest difficile d’être le premier

à rendre attentif à un désac-cord sur la vie et le travail

communs et de s’entendresur des solutions communes

applicables.» Le procès-ver-bal de la plateforme et l’ex-

posé de SandraContzen seront

mis en ligne pro-chainement surwww.sga-sse.ch.dc

Le récent «Livre blanc agriculturesuisse» promet aux paysans un re-venu nettement plus élevé s’ils pro-duisent moins et se lancent à corpsperdu dans l’écologie. Il paraît quecela ne coûterait pas plus cher à laConfédération, car les auteursconvertissent les paiements directsgénéraux, les contributions à la cul-ture des champs, les contributions àla transformation et les paiementspour la production et l’écoulement.Ainsi, grâce à la qualité et au réseauécologiques, un hectare de prairieextensive en forte pente en mon-tagne rapporterait 6500 francs aupays, contre 400 francs pour un hec-tare de céréales «normales». Le LID(service d’information agricole alé-manique) a constaté que les auteursse sont trompés dans leurs calculs.Ils l’ont reconnu et ont publié descorrections sur leur site internet.Côté calculs, tout est donc en ordre.Mais la plupart d’entre eux reposentsur des hypothèses incompréhensi-bles, explique le LID. Visiblement, lavolonté de «prouver» la rentabilitéde l’écologie était plus forte que lebesoin d’utiliser des chiffres exacts.Ainsi, la conversion des soutiens dumarché et des primes de culture au-rait pour conséquence une augmen-tation du même montant du revenupaysan. Si c’était le cas, le revenupaysan aurait déjà augmenté de plu-sieurs centaines de millions defrancs ces dernières années. Le ré-dacteur en chef du LID RolandWyss-Aerni trouve «regrettable quede pareilles acrobaties chiffréessoient publiées». Ce libre blanc adonc visiblement été écrit pour in-fluencer l’opinion à propos du déve-loppement futur du système despaiements directs. dc

Weissbuch Landwirtschaft Schweiz.Un résumé fran çais se trouve surwww.visionlandwirschaft.ch

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Acrobaties chiffrées

Salaires dans l’agricultureEn Suisse, les directives salariales desorganisations d’employeurs agricolessont respectées, annonce StatistiqueUSP. Dans les catégories salariales lesplus élevées, les salaires versés sontmême en partie nettement supé-rieurs aux directives. La dernière sta-tistique des salaires montre que lesemployés accomplissent surtout destravaux saisonniers dans l’arboricul-ture fruitière, la vigne et les culturesmaraîchères. La plupart sont âgés de20 à 29 ans. Un tiers des employéssont d’origine suisse. Suivent les Po-lonais (plutôt en Suisse allemande) etles Portugais (plutôt en Suisse ro-mande et au Tessin).

Nouvel indice des matièrespremières agricolesAgrarmarkt Information GmbH, àBonn (D), a développé un indice desmatières premières agricoles qui re-flète l’évolution des recettes des ex-ploitations agricoles et des coûts dela matière première pour l’écono-mie agroalimentaire. Cet indicateurconjoncturel paraît tous les mois.

Emplois alpestresOutre une bourse de l’emploi pourles armaillis qui recherchent un al-page et pour les teneurs d’alpagequi cherchent du personnel, le sitewww.zalp.ch publie également lesdirectives salariales les plus récentes(2010 identique à 2009).

Lutter contre les importationsLa consommation de fromage parpersonne s’est élevée à 21.41 kilos(+ 1.1 % ou + 240 g) en 2009. Tandisque la consommation des fromagessuisses a affiché un recul de 70 g parpersonne, la consommation de fro-mage importé a augmenté de 310 g.La branche fromagère suisse réagiten lançant une offensive publicitairequi commencera en mai prochain.

Droit foncier ruralLa loi fédérale sur le droit foncierrural (LDFR) est entrée en vigueuril y a 16 ans. Depuis, elle a subi huitrévisions importantes à l’occasiondesquelles 36 articles ont été mo-difiés, refondus, voire supprimés. Al’occasion de l’entrée en vigueurde la LDFR, l’Union suisse des pay-sans avait publié un volumineuxcommentaire. Cette œuvre de ré-férence est actuellement revue,corrigée et complétée par des spé-cialistes renommés, qui vont no-tamment y intégrer la jurispru-dence des tribunaux de cesdernières années. La nouvelle édi-tion sortira fin 2010.

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Qu’est-ce que c’est une aliénation? Ce terme peut faire penser à une personne aliénée, souffrant d’uneperte de ses facultés mentales. Le langage juridique reprend cetaspect au sens suivant: • aliénation: acte par lequel l’aliénateur transfère – hors contexte

successoral – son droit de propriété (transfert de propriété) àl’acquéreur, par vente, échange, donation ouapport dans une société (contrats d’aliénation).

• aliénateur: personne qui transfère sa propriétéà la personne qui l’acquiert (acquéreur).

Philippe Haymoz, Juriste à l'Institut agricole del'État de Fribourg à Grangeneuve.

Page 10: Revue UFA 4/2010

Rita et Daniel Steiner, éleveurs porcins à Brunnen (SZ).

Une activité à plein tempsGESTION

Avec ses 12 hectares de surface,l’exploitation des Steiner à Brunnen(SZ) fait plutôt partie des exploita-tions de petite taille. En outre, les

deux tiers du terrain sont exploités enfermage. De l’exploitation, on disposed’une très belle vue sur la plaine du can-ton de Schwyz. «Les surfaces en locationreprésentent toujours un risque», ex-plique le chef d’exploitation, Daniel

Steiner. Les terrains sont très demandés,ce qui lui a valu de perdre un hectare etdemi de surface à l’automne 2009.

Exploitation de mise bas L’ex-ploitation détient 15 vaches laitières ets’est spécialisée dans la production por-cine. Daniel Steiner achète 20 truies por-tantes qui mettent bas sur son exploita-tion et qui y restent durant près dequatre semaines. Puis elles retournentensuite sur l’exploitation de remonte.Les porcelets de quatre semaines sevréssont alors élevés et finalement vendus àAnicom. Puis les comportiments sontnettoyés et désinfectés, après quoi unnouveau groupe est acheté et met bas àla porcherie. L’exploitation procède àhuit à neuf rotations de ce type par an-née. Les Steiner travaillent en partena-

riat étroit avec d’autres agricul-teurs et sont membre d’uncercle RTPP qui est l’abrévia-tion de «répartition du travailen production porcine». Leschefs d’exploitation quifont partie d’un tel cerclesont hautement spéciali-sés, les uns officiant en

tant qu’exploitationde remonte et d’at-

tente alors que lesautres s’occupent,comme les Stei-ner, de la misebas et de l’éle-

vage. «Plus noussevrons de porcelets,

meilleure est notre rému-nération. En moyenne, nousmisons sur 11 porcelets se-vrés par truie et par portée.Nous avons de bons résul-tats, comme le démontrentles évaluations effectuéesdans le cadre du programmed’élevage UFA 2000», ex-

DOMAINE DE MISE BAS Daniela et Rita Steiner exploitent leur porcherie de

mise bas depuis maintenant cinq ans. Le couple est satisfait d’avoir investi à

cette époque. Les Steiner apprécient en effet le travail lié aux truies ainsi que les

mises-bas. Leur revenu est également satisfaisant.

CELA EN A VALU LA PLEINE

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GESTION

plique Daniel Steiner, avant d’ajouterque sa femme collabore sur l’exploita-tion et contribue ainsi au succès com-mun. Chaque semaine, nous nous ren-dons ensemble à la porcherie. Selon luiquatre yeux valent mieux que deux.L’élevage de truies est intensif en travail.En période de mise-bas, les Steiner sontpresque 24 heures sur 24 à la porcherie.Les truies doivent alors être suivies etsoignées avec beaucoup d’attention. Ilen va de même pour les porcelets quibénéficient d’une injection de fer et quidoivent être vaccinés contre les circovi-rus et castrés à l’aide d’une narcose.

Rétrospective Daniel Steiner a re-pris l’exploitation de son père il y a dixans. «Mon père élevait déjà des porcs.Nous avions quatre truies et engrais-sions les porcelets, principalement avecles restes de restaurants», raconte Da-niel Steiner, qui a continué de le faireaprès avoir repris l’exploitation. L’an-cienne porcherie était située sur uneparcelle en location. Cette parcelle futfinalement classée en terrain à bâtir etla porcherie dut disparaître. «Cela n’apas été trop dur pour nous car nous nepouvions de toute manière plus conti-nuer ainsi», explique-t-il. En raison dumode d’affouragement, la qualité de laviande n’était pas idéale et aurait tou-jours donné lieu à des déductions.«Mais nous avons dû réfléchir à l’avenirde l’exploitation. J’ai alors décidé de meconsacrer à l’engraissement porcin», ra-conte encore Daniel Steiner. Le cantona toutefois refusé le projet. La porcherieaurait été située à proximité d’une zoneà bâtir et le projet avait été abandonnéen raison des émissions nocives.

Etat des lieux Eugen Schmid, unagriculteur qui dispose de sa propre en-treprise d’installation d’étable et qui ha-bite le village voisin d’Ilbach (SZ), lui aalors conseillé de se lancer dans l’éle-vage porcin. Ses arguments: l’élevageporcin est un système fermé dans lequell’air vicié peut être plus facilement net-toyé et filtré alors que les émissions sontplus faibles parce que les porcs quittentl’exploitation alors qu’ils pèsent environ25 kg. Le couple Steiner a tout d’abordvisité la porcherie d’Eugen Schmid et aainsi pu voir à l’aide d’un cas concretcomment une exploitation de mise bas

fonctionnait dans le cadre d’un systèmeRTPP. Les Steiner ont opté assez rapide-ment pour une porcherie de mise bas etpour intégrer le système RTPP proposépar UFA 2000.

La porcherie a été implantée dans lapente. La plupart du temps, le ventsouffle de telle manière que les éven-tuelles émissions olfactives sont détour-nées dans le sens de la forêt et non pasen direction des villas toutes proches. Laporcherie a coûté un demi-million defrancs et a bénéficié d’une aide étatique.

Variations de prix Daniel Steinerexplique: lorsque nous avons com-mencé à planifier en 2004, les prix desporcelets étaient sensationnels avecFr.9.– par kilo. Au cours de l’été 2005,nous avons installé les premières truiesdans la nouvelle porcherie. Les prix ontbaissé progressivement mais étaient en-core toujours satisfaisants.» Le cycleporcin s’est poursuivi et les prix ont at-teint un niveau plancher en 2006, avecun prix de seulement Fr. 3.50 par kilo.Le marché s’est progressivement re-dressé à partir de 2007. Fluctuations etphases de prix bas ou non, face à l’in-stabilité du marché, les processus sontfixes en production porcine. «Mêmelorsque les prix sont bas, nous devonscontinuer à travailler de manière aussisoigneuse qu’auparavant. Une exploita-tion doit être capable de supporter detelles variations au niveau du marché»,ajoute encore Daniel Steiner. La varia-tion hebdomadaire des prix a un impactdirect sur les comptes. Aujourd’hui lesprix sont satisfaisants et il faut espérerque cela continuera à être le cas.

Conclusion Les Steiners sont deséleveurs porcins passionnés. Rita Stei-ner contribue aussi beaucoup au succèsde l’exploitation. Pourtant, au départ,Rita Steiner n’était pas très enthousiasteà l’idée de se lancer dans la productionporcine: l’idée d’élever des animauxpour les abattre ne lui était pas sympa-thique. Avec le temps, cette branche deproduction lui a toutefois permis de de-venir une partenaire à part entière del’exploitation.

L’élevage porcin est un complémentaux autres branches de production etpermet aux Steiner de continuer à vivrede l’agriculture. «Sans cela, il aurait fallu

qu’un de nous deux parte travailler àl’extérieur», conclut Daniel Steiner enajoutant: «Nous avons beaucoup investiil y a cinq ans. La production porcinen’est plus seulement une branche an-nexe. Elle est devenu un secteur d’ex-ploitation important. Lorsque l’on in-vestit un demi-million, il faut obtenirdes résultats». Le cercle RTPP permet àl’agriculteur de ne pas être seul. Il y atoujours des rencontres et des forma-tions continues où il est possible de dis-cuter des problèmes rencontrés avec unconseiller de cercle RTPP ou un conseil-ler technique UFA, l’objectif étant deprogresser ensemble. �

CELA EN A VALU LA PLEINE

Auteur Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

Daniel et Rita Steiner exploite undomaine à Brunner (SZ). Ils sontpratiquement entourés d’une zone àbâtir qui sera bientôt entièrementrecouverte par des constructions. Dansle cadre de la RTPP, leur exploitations’est spécialisée en tant qu’exploitationde mise bas. En plus de cela, les Steinerdétiennent des vaches et des veauxd’élevage (20 UGB). Ils ont trois enfants(Jolanda 20, David 17, Andi 13 ans).

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Une construction adaptée au siteHabitant le village voisin d’Ibach (SZ), je connais Daniel Steiner depuislongtemps. Dans le cadre des discussions que nous avons eues, nousavons constaté qu’il serait plus judicieux d’opter pour une exploitationde mise bas intégrée à un cercle RTPP que de construire une porcheried’engraissement, comme cela était initialement prévu. Je fais moi-mê-me partie d’un cercle RTPP avec 26 truies. Daniel et Rita Steiner ont eul’occasion de visiter mon exploitation. Parallèlement à mon exploitationagricole, je dispose de ma propre entreprise d’installation d’étable, ISTool-System SA, et nous avons pu développer ensemble une solutionpour l’exploitation Steiner. J’accorde beaucoup d’importance à un con -cept global qui prendrait en compte tous les aspects, enpartant des capacités du chef d’exploitation, enpassant par les installations d’étable, les émissionset les questions de financement. Nous livrons toutle matériel et coordonnons la construction.Comme l’exploitation Steiner se trouve à proximitéd’une zone à bâtir, les émissions ont été un thèmerécurrent. La construction d’une porcherie de mise-bas et d’élevage disposant d’une aération bienconçue a permis de limiter les émissions. L’air viciéest dirigé de manière à ce qu’un purificateur d’airpuisse être utilisé.

Eugen Schmid, agriculteur et installateurd’étable «IS Tool-System SA» à Ibach (SZ)www.tool-systems.ch

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EvaBitterli

GESTION

Les relations sociales au sein du«clan familial» évoluent depuislongtemps, dans l’agricultureégalement. L’esprit communau-

taire et l’entraide sont relégués à l’ar-rière-plan. La tradition qui consistait àce que les parents soient entretenus surl’exploitation durant leurs vieux jours,via le droit d’habitation notamment,n’est plus une évidence. Il en découleune augmentation des besoins en placesd’hébergement dans des institutionsspécialisées, ce qui ne va pas sansconséquences financières.

L’assistance due aux proches parentsest réglée par l’article 328 du Code civilsuisse. Elle s’applique aux parents enligne directe, à savoir les enfants, lesparents et les grands-parents. Toute-fois, avant de recourir à cette assis-tance, on tient compte de la tota-lité des revenus et de la fortune despersonnes «dans le besoin», notam-ment des prestations des assurancessociales (AVS, AI et prestations complé-mentaires).

Les modifications ap-portées en décembre2008 aux normes CSIAS(Conférence suisse des institu-tions d’action sociale) ont entraîné deschangements dans l’application de l’as-sistance aux proches parents dans denombreux cantons, que ce soit à titre in-dicatif ou contraignant, comme dans lecanton de Soleure depuis le 1er janvier2009. Lorsque le revenu imposable autitre de l’impôt fédéral direct, y comprisl’imputation de la fortune, dépasse la li-mite de calcul (tableau 1), l’autorité étu-die activement par voie de calcul l’éven-tualité d’un recours à l’assistance auxparents proches.

Pour calculer le montant del’assistance due par les proches parents,on part du revenu effectif, soit de la to-talité des recettes (sans la valeur loca-tive) déductions faites, et de l’imputa-tion annuelle de la fortune, quipermettent de calculer le revenu déter-minant. Si l’assistance aux parentsproches est exigée, la personne dontl’assistance est requise doit faire valoirles besoins mensuels déterminants sui-vants:• Personne seule: 10000 Fr.• Couple: 15000 Fr.

OBLIGATION D’ASSISTER FINANCIÈREMENT LA PARENTÉ Les enfants, les

parents et les grands-parents doivent s’entraider. Lorsque le revenu et la fortune sont

importants, les services sociaux évaluent dans quelle mesure les enfants, parents et

grands-parents peuvent fournir une assistance financière. Dans ce domaine, les limites

de revenu et de fortune sont déterminantes.

Dans les familles paysannes aussi

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Tableau 1: Base de calcul (Fr.)Les normes CSIAS reposent sur les bases et les limites de calcul suivantes:Revenu imposable au titre de l’impôt fédéral direct (après déductiondes intérêts des dettes, des versements au pilier 3a, de l’entretien desimmeubles, etc.), y compris imputation de la fortune:Personnes seules à partir de 120000.–Couples mariés à partir de 180000.–Plus supplément par enfant 20000.–(mineur ou en formation)Pour le calcul de l’imputation de la fortune, les montants suivants sontdéduits de la fortune imposable:Personnes seules 250000.–Couples mariés 500000.–Plus supplément par enfant (mineur ou en formation) 40000.–L’imputation de la fortune déterminante se monte à 1/40 du montantobtenu après déduction du montant libre.

Pour la plupart des familles paysannes, l’obligation

d’assistance aux proches parents selon le CCS ne porte

pas à conséquence.

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REVUE UFA · 4 2010 13

GESTION

Tableau 2: Exemple d’un cas d’assistance aux parents proches (Fr.)Un couple de 50 ans avec deux enfants en formation réalise un revenu total d’une activitédépendante de 100 000 francs et déclare une fortune imposable de 800 000 francs. Le rendement des titres se monte à 5000 francsBase de calcul du montant limite pour l’assistance aux proches parents:Couple marié 180000.–2 enfants en formation 40000.–Montant limite pour l’aide au parents proches 220000.–Au-dessous de ces conditions de revenu et de fortune, la famille n’est pas soumise àl’obligation d’assistance et cette dernière ne sera pas envisagée par l’autorité.En augmentant les revenus de 105 000 francs à 250 000 francs, par exemple, et engardant la même fortune déterminante, le montant limite de l’assistance aux parentsproches, fixé à 220 000 francs, serait en revanche dépassé.Un examen de l’obligation d’assistance reposerait sur le calcul suivant:Revenu déterminant:Revenu effectif: Certificats de salaire 239500.–

Rendement des titres 5000.–+ Imp. de la fortuna Fortune imposable 800000.–

./. Montant libre 580000.–Fortune restante 220000.–1/40 de la fortune restante 5500.–

Revenu déterminant 250000.–Montant de l’assistance aux proches parents:Revenu déterminant 250000.–./. ménage de 2 adultes et 2 enfants en formation (par année) 220800.–Différence 29200.–Montant annuel à verser aux parents proches (1/2 de la différence) 14600.–Cette famille devrait donc verser chaque mois une somme de 1220 francs environ autitre de l’assistance aux parents proches.

• Supplément par enfant (mineur ou enformation): 1700 Fr.

Le montant annuel de l’assistance à ver-ser aux parents proches s’élève à la moi-tié de la somme résiduelle après quel’on a déduit le besoin déterminant durevenu déterminant, pour autant biensûr qu’il y ait un montant résiduel.

En résumé, on peut donc dire que laplupart des familles ne sont pas concer-nées par l’assistance aux parentsproches. �

Auteur L’auteur: Eva Bitterli, ingénieuragronome EPF, travaille comme agentfiduciaire auprès de Nebiker TreuhandAG, Hauptstrasse 1, 4450 Sissach. Ellepeut clarifier l’application des normesCSIAS dans le canton concerné (domiciledes parents requérant l’assistance) etconseiller les éventuelles démarches àentreprendre pour déterminer lemontant de l’assistance aux parentsproches. www.nebiker-treuhand.ch

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pour accomplir des travauxsur l'exploitation

pour analyser et réfléchir auxdécisions relatives à l'exploit.

pour financer des projetsrelatifs à l'exploitation

pour les réparations ou d'autresservices sur les machines

pour d'autres choses

aucun soutien

� Total (base: 300)

� Suisse allemande (base: 220)

� Suisse romande (base: 80)pas de parenté/aucuneindication

Ce sondage représentatifa été effectué parl’institut d’étude demarché TransferPlus SA àStansstad en mars 2010pour le compte de laRevue UFA.

Désirez-vous égalementparticiper à notresondage? Le prochainsujet est en cours àl’adresse www.landi.ch.Les résultats serontpubliés dans la prochaineRevue UFA.

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Comment votre

parenté vous aide-t-elle?

Les familles agricoles entretiennentsouvent des contacts étroits avec leurparenté, soit avec leurs parents, leursbeaux-parents ainsi que leurs frères

et sœurs. La Revue UFA a donc cherchéà savoir sous quelle forme la parenté ai-dait les agriculteurs. A cette occasion, lespersonnes interrogées avaient le choixentre cinq réponses différentes et pou-vaient opter pour plusieurs d’entre elles.

Près des deux tiers des agriculteurs in-terrogés ont déclaré que leur parenté, soitles parents, les beaux-parents et les frèreset sœurs les aidaient sur l’exploitation.Plus de la moitié (60%) des sondés ontexpliqué pouvoir compter sur la parentépour certains travaux agricoles. 15% dessondés ont affirmé que la parenté les ai-dait à prendre des décisions concernantl’exploitation. Un agriculteur sur huit(12%) a expliqué être aidé pour des ré-parations ou autres prestations de ser-vice sur des machines ainsi quedans le cadre du financementde projets propres à l’ex-ploitation. 5% des agri-

culteurs sondés ont déclaré recevoir unsoutien dans d’autres domaines, la gardedes enfants étant souvent citée.

Outre les 3% qui n’ont pas de parentéou qui n’ont pas voulu donner de ré-ponse, un tiers (33%) des agriculteurssemble ne pas pouvoir compter sur l’aidede sa parenté. A ce sujet, certains ont ex-pliqué avoir rompu les contacts avec leurfamille proche pour éviter par exempleque cette dernière ne se mêle trop desaffaires concernant l’exploitation.

En comparant les deux régions lin-guistiques, on constate que les agricul-teurs romands semblent être plus aidéspar leur parenté que leurs collègues alé-

Aide de la parentémaniques. En Suisse romande, il sembleégalement que cette aide soit plus for-tement axée sur les travaux agricoles.L’aide apportée dans le cadre du finan-cement de projets agricoles semble enrevanche un peu plus élevée en Suisseallemande.

Le même sondage a été effectué souswww.ufarevue.ch (à noter cependantque dans le cadre de ce sondage élec-tronique, seule une réponse pouvaitêtre donnée). Plus de 41% des inter-nautes ont expliqué ne pas pouvoircompter sur l’aide de la parenté. Les in-ternautes qui ont déclaré bénéficierd’une aide ont répondu que cette der-nière portait surtout sur les travaux

d’exploitation. �

SONDAGE DU MOISGESTION

Page 16: Revue UFA 4/2010

MarkusStauffer

AGRO-FIDUCIAIREGESTION

Il est possible de transmettre sa for-tune de son vivant à ses enfants ouà ses descendants sous les formessuivantes:

Avancement d’hoirie Dans le cadrede l’avancement d’hoirie, l’attributiond’éléments de fortune aux héritiers se faitdu vivant du disposant (donataire). Aprèsle décès du disposant, les héritiers quiont bénéficié d’un avancement d’hoiriesont redevables envers leurs cohéritiersde tous les éléments de fortune reçus,l’avancement d’hoirie étant assujettis aurapport. Dans le cadre d’un avancementd’hoirie, les parents peuvent transmettrede l’argent, un immeuble ou d’autreséléments de fortune. Au moment despartages, les sommes d’argent sont im-putées à leur valeur nominale. Ce faisant,on ne tient compte ni des intérêts, ni dela diminution du pouvoir d’achat. En cequi concerne les parcelles, c’est la valeurvénale au moment du partage qui est dé-terminante pour le rapport. Exemple:une fille a reçu il y a 15 ans un montantde Fr. 100000.– de la part de son pèrepour l’achat d’une maison. Comme dansle cadre d’un avancement d’hoirie lessommes d’argent sont imputées à la va-leur nominale, cette héritière ne seraitassujettie au rapport qu’à concurrenced’un montant de Fr. 100000.–. Son frèrea également reçu une parcelle de terraind’une valeur de Fr. 100000.– sous formed’avancement d’hoirie il y a 15 ans. Si leprix du mètre carré de terrain avait dou-blé entre temps, l’assujettissement aurapport s’élèverait à Fr. 200000.–.

Donation En optant pour une dona-tion, les parents donnent à leur enfant unélément de patrimoine, sans demander

de contrepar-tie. Elle ne devraitdonc pas être prise en consi-dération en cas de succession. Lesdonations sont toutefois assujetties aurapport lorsqu’elles ont le caractère defrais d’établissement servant à créer, as-surer ou améliorer une base d’existence.Dans de tels cas, elles sont assimilées àun avancement d’hoirie. Lorsqu’il désiresupprimer le droit au rapport, le dispo-sant doit le stipuler clairement, si possi-ble par écrit. S’il verse un montant de Fr.20000.– à son fils pour qu’il crée une en-treprise et une même somme à sa fillepour l’achat d’une voiture, en l’absencede convention claire, le fils sera soumisau rapport pour les Fr.20000.– reçus,cette somme ayant servi à créer une based’existence, alors que sa sœur ne seraitpas assujettie au rapport vu que sa voi-ture ne lui sert que pour les loisirs. Si lesréserves héréditaires sont touchées, lesautres héritiers peuvent les exiger. Lesdépenses que le disposant consacre à laformation et à l’éducation des enfants nesont toutefois pas assujettis au rapport.

Donation mixte On parle de dona-tion mixte lorsqu’un disposant vend à undescendant un immeuble ou une parcelleà une valeur inférieure à celle du marché.Sans accord contraire, la part donnée estégalement assujettie au rapport. C’estalors la valeur vénale de la maison au mo-ment du partage qui sera décisive.

Prêt Comme c’est le cas avec untiers, le prêt accordé à un membre de lafamille est soumis à des dispositions

contractuelles. Lesparents peuvent conve-

nir d’un remboursementavec ou sans intérêt. Un contrat

de prêt ne requiert pas nécessaire-ment la forme notariée. Il est en re-vanche conseillé de disposer d’uneconvention écrite. Dans le cas d’un prêt,la fortune reste propriété de celui qui aoctroyé le prêt. Les éventuels intérêtsdoivent être déclarés comme un revenu.Le bénéficiaire du prêt peut de son côtédéduire de sa fortune le montant de ladette et les intérêts versés de son re-venu. Par contre, les éléments de for-tune qui font partie de l’avancementd’hoirie et de la donation seront inté-grés à la fortune de l’héritier, qui devras’acquitter des impôts dus. Dans le ca-dre d’une succession, le prêt équivaut àune dette envers les cohéritiers et estassujetti au rapport.

Résumé Les parents peuvent dispo-ser de leur fortune comme bon leursemble. Ils peuvent opter pour un avan-cement d’hoirie, une donation ou unprêt en faveur de leurs enfants, mais ilsn’ont aucune obligation de le faire.Même lorsqu’un des enfants a bénéficiéd’une attribution entre vifs, ses frères etsœurs ne peuvent pas exiger d’en béné-ficier également. Pour éviter les mau-vaises surprises, il est indispensabled’établir des conventions claires.Lorsque les parents veulent supprimerou introduire un assujettissement aurapport, il est nécessaire qu’ils donnentdes instructions claires en ce sens. Il estconseillé de le faire par écrit, sous laforme d’un testament ou d’un pactesuccessoral. �

DONS DE SON VIVANT Mode d’emploi

pour transmettre une partie de sa fortune à ses

enfants de son vivant.

Avancement d’hoirie, donation ou prêt

16 4 2010 · REVUE UFA

Auteur MarkusStauffer est responsabled’Agro-TreuhandSeeland SA à Ins (BE).www.treuhand-see-land.ch . M. Stauffer ou les fiduciairescantonales vousrenseigneront sur cethème. Adresses souswww.satv-asaf.ch

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Page 17: Revue UFA 4/2010

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Page 18: Revue UFA 4/2010

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Page 19: Revue UFA 4/2010

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En 2009, Lely a présenté pour la pre-mière fois sa faucheuse à disquestraînée «Splendimo 460 P» sansconditionneur. Ce modèle se dis-tingue par une barre de fauche divi-sée en deux, ce qui permet de béné-ficier des avantages d’une largeur detravail de 4.60m et d’une position detransport compacte ainsi que d’unebonne adaptation à la configurationdu sol. Lely commercialise désormaisune version encore plus large sur lemarché. Avec une largeur de travailde 5.50 m, «Splendimo 550 P» est lafaucheuse à disques sans condition-neur la plus large du marché. Ceconcept avec délestage hydro-pneu-matique dispose d’un cadre uniqueavec deux barres de coupe de 2.80men position décalée. Les deux barresde coupe peuvent bouger indépen-damment l’une de l’autre, ce quipermet d’assurer une parfaite adap-tation au sol grâce au cadre flottant.

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Classe de puissance en CV

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Graphique: Immatriculations de tracteurs en Suisse (2009)

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Nouvelle faucheuse traînée de Lely

ImmatriculationsEn 2009, les immatriculations ont di-minué de 36 unités pour les fau-cheuses à deux essieux et de 12 pourles transporteurs. Reform est leaderpoiur les transporteurs avec 103 uni-tés, devant Aebi (69) et Lindner (32)(Total: 223). En ce qui concerne lesfaucheuses à deux essieux, Aebi oc-cupe la position de numéro un avec127 immatriculations devant Reform(118) ( marché total: 294).

Umatec inaugure ses ateliers Les ateliers Umatec de Delémontarborent un nouveau visage. Grâceà leurs infrastructures modernes, ilssont en mesure d’effectuer les pres-tations de service et de réparationde manière encore plus profession-nelle et efficace. La construction etles transformations sont égalementattrayantes pour les collaborateurs.Ces derniers bénéficient désormaisde conditions de travail ergono-miques avec une protection opti-male contre les accidents.

Emitec, une entreprise allemandequi développe une technologied’émission innovante, a présenté ré-cemment son système «SCRi» pourtracteurs. Ce système permet de ré-duire à la fois les émissions de parti-

Purification des gazd’échappement

cules diesel et d’oxydes d’azote(NOx). Il permet de satisfaire aux fu-tures normes d’échappement de ni-veau 4 (valables progressivement àpartir de 2014). A noter que l’en-semble du dispositif de purificationdes gaz d’échappement est regroupésous le capot du moteur. Pour ré-duire les émissions de NOx, le dispo-sitif recourt au procédé de la réduc-tion catalytique sélective (SCR) aveclequel de petites quantités de la so-lution d’urée liquide «AdBlue» sontinjectées en fonction des besoinsdans les gaz d’échappement qui se-ront finalement transformés en com-posantes inoffensives telles quel’azote, l’eau et le dioxyde de car-bone. Un filtre à particules travaillanten continu et ne demandant pasd’entretien est désormais intégré.Outre la réduction des particules, cefiltre veille également à ce que lesgaz d’échappement et «l’AdBlue»soient bien mélangés et à ce que lasolution injectée soit entièrementvaporisée. Le système «SCRi» a étéconçu de manière à pouvoir êtreadapté aussi bien pour une futureutilisation en série que pour un mon-tage ultérieur. Emitec a déjà testé cedispositif sur un tracteur équipé d’unmoteur Deutz «TCD 2012», ce der-nier étant par ailleurs réglé pour uneconsommation optimale.

Statistique d’homologation en fonction de la puissance

La classe des tracteurs de 81 à 100CV continue à occuper les premiersrangs des ventes en Suisse. C’est entous cas ce que démontre une ana-

lyse détaillée effectuée par la RevueUFA sur la base des statistiquesd’immatriculation pour l’année2009. Selon cette dernière, sur les

quelque 2031 nouveaux tracteursimmatriculés, 781 se situent danscette plage de puissance. Le seg-ment des tracteurs de 101 à 120 CVarrive en seconde position avec 448tracteurs immatriculés suivi de celuide 61 à 80 CV, avec 293 unités etcelui de 121 à 140 CV avec 251tracteurs. Il est également surpre-nant de constater que 12 tracteursont été immatriculés dans la plagede puissance de plus de 300 CV. Ilconvient de remarquer qu’aucunedistinction n’a été faite quant à lanorme utilisée pour la puissance enCV («ISO 14396», «ECE R24») ouune autre norme. Ces valeurs sontpar ailleurs basées sur les donnéesfournies par les fabricants.

REVUE UFA · 4 2010 19

Inauguration du musée Rapid«Il a fallu 35 ans et beaucoup d’en-thousiasme, d’efforts et de créativitépour que notre idée de musée de lamachine agricole devienne réalité»:c’est ainsi que Charles Lüscher a ré-sumé l’avènement du musée Rapidà Schöftland dans le canton d’Argo-vie dont l’inauguration s’est dérou-lée à la fin mars. Né d’une idée quia paru loufoque à d’aucuns au dé-but, le musée Rapid présente l’évo-

lution de la marque, du premiermono-axe patenté du milieu des an-nées 20 avec barre de fauche fron-tale aux modèles courants d’au-jourd’hui avec entraînementhydraulique. Le musée de la Holzi-kerstrasse 12 est ouvert du moisd’avril au mois d’octobre, chaquedernier dimanche du mois, de 10heures à 15 heures. Les groupes deplus de 8 personnes peuvent égale-ment visiter le musée sur rendez-vous. www.rapidmuseum.ch

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

Page 20: Revue UFA 4/2010

Traitée avec unenouvelle technique delaquage et arborant denouvelles couleurs:remorque basculante deBrantner.

20 4 2010 · REVUE UFA

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Brantner est une entreprise familialeactive depuis 65 ans dans la constructionde remorques basculantes agricoles etcommunales, de véhicules spéciaux ainsique dans le commerce de pneumatiqueset de voitures. Environ 270 employésdéveloppent et assemblent annuellementenviron 2500 véhicules. En Suisse, lesproduits Brantner sont distribués parl’entreprise Althaus à Ersigen et lagamme comprend des charges utiles de1.9 à 23.6 t.

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TECHNIQUE AGRICOLE

Avec le procédé de laquage «ACC866» (Autophoretic Coating Chemi-cals) développé par l’entrepriseHenkel, une réaction chimique

forme une couche organique constituéed’une émulsion de polymères sur unesurface métallique propre. Grâce à cetteréaction, la couche de fond disposed’une tenue exceptionnelle sur la sur-face du métal. Cette technique uniquepermet la formation d’une couche uni-forme sur toute la surface du produit àtraiter – même dans les zones difficile-ment accessibles comme les cavités.Grâce au procédé d’autophorèse, onobtient également une excellente pro-tection contre la corrosion.

Avantages Des photos prises avecun microscope à émission ionique fontapparaître un film humide uniforme etdense avant le séchage et un processusde laquage régulier, même sur les objetsaux arêtes vives. Cela permet même deformer une couche régulière de disper-sion sur des structures complexes. Parrapport au laquage électrolytique parimmersion, le processus «ACC» permet

de laquer nettement mieux desconstructions tubulaires, prémontéesou anguleuses.

Pour les clients, cette technique mo-derne mais onéreuse fournit des avan-tages en offrant une excellente protec-tion contre la corrosion, aussi bien àl’intérieur que de l’extérieur. En outre,la laque en couche de fond tient mieuxet même en cas de détérioration méca-nique, la progression de la rouille conti-nue à être stoppée. Les produits ainsi la-qués devraient gagner en longévité etavoir une meilleure valeur de reventesur le marché. Ce sont là deux argu-ments que Brantner aimerait encoremieux promouvoir à l’avenir.

La «cure thermale» assure laqualité Brantner dispose de la plusgrand installation «ACC 866» au mondepouvant traiter des pièces jusqu’à16.50m de long, 2.40m de haut et2.40m de large. Avec un processus en-tièrement automatisé, les pièces sont

plongées 14 fois dans un liquide addi-tionné de composantes chimiques. Lenettoyage des surfaces métalliques esttrès important et 11 manœuvres detrempage y sont consacrées. Après lenettoyage, la technique de laquage pro-prement dite s’effectue en trois étapes:un premier bassin est utilisé pour lacouche de fond, les surplus sont ôtésdans un deuxième et un troisième bas-sin sert à la préparation pour passerdans un four à air chaud à une tempé-rature de 105°C. Le laquage acrylique àdeux composantes bien connu est ap-pliqué par la suite.

Nouveau look Brantner a investiplus de 20 mio. de francs dans ce pro-cédé et utilise cette nouvelle techniquepour toutes les machines commandéesà partir du mois de juin 2009. Mais il ya également des modifications plus vi-suelles: à l’avenir, les châssis et les pla-teaux seront laqués en noir alors que ladénomination des machines sera ins-crite en blanc. �

LA LAQUE POUR LES MACHINES AGRICOLES doit être esthétique, robuste et

résistante. Le constructeur Brantner, numéro un en Europe occidentale dans la

construction de remorques basculantes agricoles, a ouvert récemment la plus grande

installation de laquage «ACC» au monde et montre à l’aide de ce nouveau procédé à

quelles exigences le traitement des surfaces doit aujourd’hui répondre.

Des exigences toujours plus élevées

Page 21: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 04 2010 21

PLUS PUISSANT!

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Ces deux fonctions qui sont contenues dans le nom Hydroflexcontrol se rappor-tent au plancher hydroflex qui se trouve sous le rotor. La composante Flex empêche des blocages; la composante hydro traite ces blocages au cas où ils devraient malgré tout survenir.

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Page 22: Revue UFA 4/2010

TECHNIQUE AGRICOLE

Avec pour leitmotiv «Tracteur – quovadis?», les participants au 9ème sé-minaire «technique agricole pourles pros» de l’association allemande

des ingénieurs ont discuté de l’évolu-tion des tracteurs. Une certitude: àl’avenir également, le tracteur standardrestera la machine universelle sur les ex-ploitations agricoles.

Indications de puissance Le pre-mier exposé traitait du véritable scan-dale des indications de puissance tellesqu’elles sont présentées par lesconstructeurs dans leurs prospectus. Eneffet, il n’est bientôt plus possible de ré-pondre correctement à la simple ques-tion de la puissance effective d’un trac-teur. L’évolution des moteurs fait que,en plus de la puissance nominale au ré-gime nominal, on parle aujourd’hui depuissance constante, de surpuissance ou

de puissance boost. A cela s’ajoute lefait que le législateur a réagi à ce phé-nomène en édictant de nouvellesnormes. En plus de la norme ISO 14396(sans autres agrégats, donc l’indicationde puissance la plus élevée) et ECE R 24(avec les autres agrégats), il existe ac-tuellement encore quatre autresnormes. Les stratèges du marketing ti-rent profit de ces possibilités et mettenten évidence les valeurs qui sont les plusavantageuses pour leurs produits. Lesfabricants seront contraints à l’avenird’exprimer les indications de puissanceselon ISO 14396 et ECE R 24, ainsi qued’indiquer (à nouveau) la puissance à laprise de force.

Les normes d’échappementL’application des futures normesd’échappement (niveau 3b et niveau 4,qui entreront en vigueur en 2011 ou en2014 suivant la puissance du moteur)donne beaucoup de fil à retordre auxdépartements développement des fa-bricants de tracteurs. On estime que cetaspect occupe environ 60% des capaci-tés en personnel (et financières). C’estpourquoi des voix s’élèvent pour regret-ter que la question des gaz d’échappe-ment complique l’apparition de vérita-bles innovations.

Mais ces nouvelles normes ont bel etbien été édictées par le législateur etelles doivent donc être appliquées.Alors que les anciennes normes pou-vaient être atteintes majoritairementavec des mesures internes dans le mo-teur, pour respecter le niveau 3b, il estpour la première fois nécessaire de re-courir à des systèmes de traitement ul-térieur des gaz d’échappement. Il existepour ce faire deux technologies de base:

d’une part les systèmes SCR avec l’éli-mination des oxydes d’azote par cata-lyse et, d’autre part, les filtres à parti-cules. La technique SCR minimise déjà àl’intérieur du moteur les particules grâceà une préparation optimale du mélanged’admission, une durée de combustionsuffisante et des températures de com-bustion élevées. Les émissions plus éle-vées de NOx qui en résultent sont trai-tées à l’extérieur du moteur avec unesolution d’urée dans un catalyseur SCR.Cela augmente le rendement du mo-teur, mais nécessite par contre undeuxième réservoir pour la solutiond’urée («Adblue»).

La méthode du filtre à particulesfonctionne autrement: la combustionest dirigée de manière à renoncer à untraitement ultérieur en ce qui concerneles valeurs limites de NOx. Grâce à uneréadmission des gaz d’échappement re-froidis, les oxydes d’azotes sont réduits,mais les émissions supérieures de parti-cules doivent ensuite être récupéréespar un filtre ad hoc.

Transmission de la puissance detraction Le rapport poids/puissance(kg/CV) des tracteurs standard n’a cesséde diminuer au cours des dernières an-nées. Pour les tracteurs plus petits et lestravaux légers, cela constitue indénia-blement un avantage, mais pour lestracteurs plus grands se pose la questionde savoir comment la puissance dispo-nible peut être transmise au sol avec unpatinage minimal.

La solution réside dans un ballastagesupplémentaire du tracteur qui peutêtre atteint en remplissant d’eau lespneus ou des poids situés sur l’avant,l’arrière ou les roues du tracteur, ou par

«TECHNIQUE AGRICOLE POUR LES PROS» C’est le thème du séminaire

«technique agricole» de l’association allemande des ingénieurs (VDI). Cette année, près

de 300 personnes des milieux scientifiques, industriels et agricoles réfléchissent à la

question de savoir quelle direction prend le développement des tracteurs et quels sont

les potentiels et les défis qui attendent les futures innovations.

Une machine universelle

22 4 2010 · REVUE UFA

Une bonne communicationLa standardisation de la communication entre le tracteur et la machineemprunte un chemin parsemé d’embûches. La norme «Isobus» (ISO11783) a certes été crée il y a quelques années déjà, mais la compatibi-lité entre les différents fabricants n’est pas encore assurée. Cependant,les choses bougent. Ainsi, d’importants constructeurs au niveauinternational se sont regroupés au sein de l’association «AEF» et

s’occupent de cet aspect dansdifférents groupes de travail,avec une priorité absolue à larésolution des problèmes defonctionnement existants.

Amazone, Grimme, Krone,Kuhn, Lemken et Rauch ontfondé l’association «Compe-tence Center Isobus» (CCI) et

tentent ainsi de mettre en place les solutions attendues par le marchéen privilégiant une technique stable et une utilisation conviviale.

www.aef-online.org, www.cc-isobus.com

Page 23: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 4 2010 23

TECHNIQUE AGRICOLE

un transfert du poids sur le bras supé-rieur du trois points. Le ballastage per-met certes d’augmenter la surface decontact du pneu avec le sol mais pré-sente toujours le désavantage d’aug-menter les masses à accélérer ou à frei-ner. Par ailleurs, cela peut déséquilibrerles roues et influencer le comportementdu véhicule à des vitesses plus élevées.C’est pourquoi les poids supplémen-taires devraient être conçus de manièreà pouvoir être démontés rapidementpour les travaux de transport.

«Haute tension» Dans leur quêtede systèmes de transmission écono-

miques mais efficaces, les ingé-nieurs ont en point de mire

la transmission «dieselé-lectrique». Cette der-

nière consiste àt r a n s f o r m e r

l ’ é n e r g i e

mécanique produite par le moteur die-sel, qui tourne indépendamment de lacharge et de la vitesse d’avancement àun régime constant, en énergie élec-trique par le biais d’une génératrice. Lesmoteurs électriques de leur côté re-transforment cette énergie électrique enénergie mécanique. Lorsque l’énergieélectrique récupérée (p. ex. lors du frei-nage) est stockée et réutilisée par lasuite par le système de transmission, onparle alors de transmission hybride.

Lors de ce séminaire, la question quetout le monde se posait n’était pas desavoir si la transmission électrique allaits’imposer dans l’agriculture, mais seule-ment à quel rythme. Et pour les fabri-cants de machines attelées, un réseauélectrique de puissance avec un voltageélevé ouvre de nouvelles perspectives.La répartition de la puissance sur la ma-chine serait ainsi plus simple, l’entraîne-ment pourrait se faire en fonction desbesoins et le rendement serait plusélevé. Par contre, il ne faut pas sous-es-timer les dangers liés à l’énergie élec-trique. Et cet aspect doit d’une part être

traité par le législateuret, d’autre part,par la branche desmachines agricoles

dans la formationde ses collaborateursspécialisés.

Quel degré de technologie? Lesexigences envers un tracteur n’ont cesséd’évoluer au cours des dernières an-nées. Ainsi, en Europe occidentale,l’agriculteur professionnel demande engénéral le standard technologique leplus élevé. Cet également sur ce mar-ché-là que les concepts innovateurssont introduits dans un premier temps.Mais même sur des marchés bien éta-blis, il y a toujours des clients qui dési-rent des tracteurs simples.

Cela débouche sur une grande diver-sité, en particulier dans le segment de50 à 100 CV qui reste la catégorie la plusdemandée, car les exigences du marchémondial sont très différentes. Du trac-teur chinois bon marché au véhicule àtransmission technologie high-tech, ondemande pratiquement de tout dans cesegment. La série «5» de John Deereconstitue un bon exemple de réponse àcette demande très variée: elle s’étenddu simple tracteur plate-forme en blocavec une transmission partiellementsynchronisée 9 AV x 3 AR au tracteurentièrement équipé avec moteur Com-monrail, rapports sous charge à quatreniveaux et cabine confort, en passantpar différentes versions intermédiaires,et répond pratiquement à toutes les exi-gences du marché. Quant à la question du degré d’équipe-ment, il est important de savoir quelssont les désirs et surtout les besoins. Ilest très difficile de renoncer à certainescomposantes, comme la prise de forcearrière par exemple, alors que d’autressont moins indispensables. A relevertoutefois que la valeur de revente d’un

tracteur peut très fortement chu-ter s’il est équipé de manière

trop individuelle ou mini-maliste. Vu sous cet angle,l’économie réalisée à lacommande doit être re-lativisée. �

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Au sein de la VDI(Association desingénieurs allemands),on trouve le secteur«technique agricole»qui fait référence à MaxEyth (1836-1906), le«père de la techniqueagricole moderne». Cesecteur met régulière-ment sur pied leséminaire «Techniqueagricole pour les pros».

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 4 · 10

Le tracteur va rester unemachine universelle dans lesexploitations agricoles.

Page 24: Revue UFA 4/2010

Echo de la pratique concernant le Steyr «4110 Profi Classic»

24 4 2010 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLE

Il y a un an, Steyr a lancé sur le mar-ché une version avantageuse de lasérie «Profi». Ces nouveaux modèlesadoptent la dénomination «Profi

Classic» et sont spécialement conçuspour les exploitations mixtes de plusgrande importance. Les modèles «Clas-sic» se distinguent surtout par leur ca-bine relativement basse et une tech-nique plus simple au niveau desmoteurs (sans Common-Rail et sans«Power Plus»). Pour ce qui est du reste,les deux exécutions diffèrent très peul’une de l’autre, respectivement l’équi-pement optionnel permet de disposerd’un équipement quasi identique.

Motorisation Le «4110 Profi Clas-sic» est équipé d’un moteur diesel 4 cy-lindres de 4.5 l de cylindrée avec injec-tion d’essence mécanique, compresseurturbo et intercooler. La puissance semonte à 112 CV (selon ISO 14396).

Boîte de vitesses Le Steyr «4110Profi Classic» est équipé de série de latransmission à deux niveaux souscharge avec 24x24 vitesses en troisgroupes. En option, il est égalementpossible d’opter pour la transmission àhuit niveaux avec Powershuttle et16x16 vitesses.

Cette boîte de vitesses se distinguepar le contrôle électronique des niveauxde charge lorsque l’on passe à la vitessesupérieure ou que l’on rétrograde, aussibien dans le mode «champ» (plus de 3vitesses) que dans le mode «route» (plusde 9 vitesses). Grâce à cette technique,le chauffeur peut se concentrer entière-ment sur ses machines et le travail à ef-fecteur. Dans le mode «route», letracteur se conduit comme une voitureavec boîte automatique. Une transmis-sion rampante est également disponibleet permet de rouler à une vitesse de190m/h.

La prise de force est équipée d’unecommande de démarrage qui permet undémarrage progressif de la prise deforce avec des machines lourdes et enprésence de forces d’inertie élevées.

La transmission souscharge à 8 niveaux

avec 16x16 vitessespeut être complétée

par une vitessesupplémentaire

permettant d’économi-ser du carburant,

surtout durant lestransports.

STEYR «4110 PROFI CLASSIC» L’année dernière, avec sa série «Profi Classic»,

Steyr a lancé trois modèles de tracteurs particulièrement avantageux. La puissance de

ces modèles varie de 112 à 141 CV. La gamme «Profi Classic» est conçue sur la base

des modèles «Profi» et est parfaitement adaptée pour les exploitations mixtes de plus

grande taille.

Pour grandes exploitations mixtes

TEST PRATIQUE

Franz Maier exploite avec son épouse undomaine agricole mixte de 44 ha dans lecanton de Thurgovie. L’automne dernier,Franz Maier a remplacé son ancien Steyr«8090» de 90 CV et plus de 10000 h detravail au compteur par le «4110 ProfiClassic». Comme son ancien Steyr n’avaitjamais nécessité de réparation au niveau dumoteur et que le prix de reprise étaitintéressant, F. Maier n’a jamais vraimentsongé à changer de marque. Franz Maiers’est ainsi adressé immédiatement à sonagent en lui demandant quel tracteur ilconseillerait pour son exploitation. Ce

dernier lui a conseillé un tracteur Steyr«4110 Profi Classic» équipé d’un relevageet d’une prise de force frontale ainsi qued’une transmission sous charge à 8 niveaux.Les deux autres modèles de la série«Classic» avaient également été évoquésdans un premier temps. Pour F. Maier, cestracteurs étaient toutefois un peu troplongs, donc moins maniables (et plusgrourmands en carburant). Outre lapuissance supplémentaire, le nouveautracteur se distingue par une constructionun peu plus large, ce qui a poussé F. Maierà acheter une nouvelle faucheuse frontale

de 3.5 m de large avec conditionneur.Depuis l’achat de son tracteur, F. Maier aeffectué environ 150 heures avec son nou -veau tracteur. Le véritable test d’endu-rance, soit la préparation des surfaces degrandes cultures au printemps, ainsi que larécolte des fourrages sont encore à venir.«Le tracteur tient ses promesses», conclutprovisoirement F. Maier. La force de trac -tion de la charrue à 4 socs et le niveau deperformance dans le cadre de travaux avecla remorque ensileuse (32 couteaux) sesont avérées convaincantes.F. Maier apprécie particulièrement la

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TECHNIQUE AGRICOLE

Comme le relevage frontal, la prise deforce avant disponible en option estentièrement intégrée dans laconstruction. Le relevage arrière etles dispositifs de commande mécani-ques additionnels sont entraînés parune pompe à flux constant disposantd’une puissance de 80 l/min (en op-tion, il est également possible d’op-ter pour une pompe avec gestion dela pression et 113 l/min). Un relevageélectronique (EHR) avec amortisse-ment des oscillations fait égalementpartie de l’équipement de série, cequi achève de faire de ce tracteur unengin disposant d’un rapportprix/puissance intéressant. �

TEST PRATIQUE

Auteur Dr. Roman Engeler, RevueUFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie à intervallesirréguliers des articles concernantdes machines agricoles. Lespartenaires d’interview, respective-ment les propriétaires de cesmachines, sont généralement choisi en collaboration avec lesfabricants ou les importateurs.

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DescriptifSteyr «4110 Profi Classic»

Moteur: turbo, 4.5 l avec intercooleret injec tion mécanique, 4 cylindres et112CV (82kW) à 2200 t/min (selonISO 14396). Couple maximal: 510Nmà 1250 tmin. Réservoir: 176l.

Transmission: sous charge à 8 niveauxavec Powershuttle, 16x16 vitesses(avec vitesses ram pantes 32x32).

Prise de force: 540/540E/1000,commande électro-hydraulique. Prisede force frontale: 1000 (en option).

Hydraulique: 80 l/min avec pompe àdébit constant, 113 l/min avecgestion de la pression (CCLS)optionnelle. 4 boîtiers de commandemécanique à l’arrière, dont 2 montésen position centrale. Force de levage7864 kg (arrière), 3700 kg (avant).

Dimensions: poids à vide: 4790 kg.Poids total autorisé: 9000 kg.Longeur: 4.292m. Empattement:2.412m. Hauteur: 2876m. Rayon debraquage: 8.10m

cabine confortable avec faiblehauteur de toit et fenêtre panora-mique de série. La commande semi-automatique de la transmission est unélément que F. Maier appréciebeaucoup, après une courte phased’acclimatation. Il ne regrette en faitque le rayon de braquage du modèleprécédent, tout en étant parfaitementconscient qu’il faut savoir faire descompromis pour disposer d’unepuissance supplémentaire et demeilleurs pneumatiques (600/65R38à l’arrière, 480/65R28 à l’avant).

Dans la série «Profi Classic»,les points forts sont une technique fiable et uneutilisation polyvalente.

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KNOW-HOW

26 4 2010 · REVUE UFA

Compact et puissant

une force de levage de 3000 kg. Ladirection sur les 4 roues est idéalepour le travail. Le concept de la ma-chine permet un rayon de braquagede 3,60 m. Avec celui-ci, l’on peut

Nouveau de Maraton – Remorque à paroi mobile

La remorque à paroi mobile Mara-ton «Profi-Press» impose de nou-velles références dans la techniquede transport. Cette série comprenddes modèles dont le poids va de 18à 23 t pour les modèles tandemjusqu’à 33 t pour les remorques tri-dem. Le volume de chargement sesitue entre 32 et 50m³. La benneentièrement en acier, à montantsrobustes et soudés, offre une stabi-lité extraordinaire, ce qui permet decomprimer les matériaux les plus di-vers. A la fin du processus de com-pression, ce segment du fond est in-cliné, ce qui permet de garantir unevidange complète de l’unité mo-bile. Ce positionnement habile del’unité mobile ne nécessite qu’unefaible quantité d’huile hydraulique.Toutes les remorques à paroi mobilede Maraton sont équipées d’unchâssis galvanisé, ce qui laisse augu-

rer d’une excellente durée de vie.De nombreuses configurations dechâssis sont disponibles, ce qui per-met de répondre aux vœux indivi-duels des clients.

manoeuvrer et tourner en une foisdans les espaces restreints. En pluson peut choisir entre une vraie po-sition en crabe et la direction àl’avant. Un confort optimal s’ob-tient également sur route à 40km/hgrâce à l’amortissement du bras té-lescopique. La puissance du nou-veau Scorpion peut varier entre 58KW et 74,5 KW. Avec une hauteurde la machine de 2210 mm (pneu-matiques 405/70-20 AS) et une lar-geur de 2250 mm, il est possible depasser dans des bâtiments et desécuries étroits.Pour davantage de renseignementsconcernant le nouveau modèle«Scorpion 6030 CP» contactez votrepartenaire Claas.Serco Landtechnik SA4538 Oberbipp� 032 636 66 [email protected]

Sous la devise «compact et puis-sant», la série Scorpion a été élargied’un nouveau modèle. Le nouveau«Scorpion 6030 CP» offre tous lesavantages connus de la série Scor-pion et bien d’autres encore. Lenouveau Scorpion dispose d’unehauteur de levage de 6,05m avec

Nouveaux tracteurs John Deere «5M»

d’un moteur John Deere «Power-Tech M» de 4.5 lt de cylindrée dé-veloppant 70–100 CV (97/68 EC).Ils disposent d’une injection méca-nique, d’un turbocompresseur etd’un échangeur thermique. Hormisdes valeurs de gaz d’échappementréduites et une consommation decarburant inférieure, ce paquetd’énergie offre 2 % de puissancesupplémentaire et une courbe decouple à 34%. John Deere proposetrois différents types de transmis-sion selon le mode d’utilisation:• Boîte 32/16 vitesses PowrRever-

ser avec passage sous charge àdeux paliers

• Boîte 16/16 vitesses PowrReverser• Boîte 16/16 vitesses synchroni-

sées.

Les tracteurs «5M» disposent en option d’une boîte de vitesses rampantes (vitesse minimale de300 m/h), ainsi que d’un embrayagerefroidi à l’huile.

Avec leurs dimensions compacteset leurs nombreuses optionsd’équi pement, ces tracteursconviennent tout particulièrementaux petites et moyennes exploita-tions herbagères. Que ce soit pourla distribution du fourrage, les tra-vaux au frontal, la fauche, laconfection de balles, les travaux detransport ou l’épandage d’engrais,les nouveaux tracteurs John Deere«5M» sont des partenaires idéaux.Les solutions particulières pourchargeur frontal propres à l’entre-prise apportent une véritable plus-value en tant que systèmes inté-grés. Ces modèles sont équipés

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protection des œufs

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REVUE UFA · 4 2010 27

Juste à temps pour son expositiond’usine, Lindner lance avec les«Geotrac 74» et «84» deux nou-

veaux modèles de la série 4. Ils serontcomplétés encore ultérieurement par le«Geotrac 64». Avec le «Geotrac 94» pré-senté l’automne dernier, ces nouveauxtracteurs portent la désignation «Serie 4Alpin», car ils sont spécialement conçuspour l’agriculture de montagne et laproduction fourragère. Une forte de-mande existe dans ce domaine pour destracteurs compacts, maniables et légers.Le «Geotrac 84» entrera en productiondès juin 2010, alors que les modèles«74» et «64» le feront dès juillet 2010.

Aperçu Le «Geotrac 84», de par saconstruction compacte (hauteur infé-rieure à 2.50 m, poids à vide 3380 kg),constitue un véhicule idéal pour les ter-rains en pente. Ce modèle développe 92CV avec son moteur Perkins 4 cylindresà rampe commune. La transmission està passage sous charge à deux palierscomprenant 16 x 16 rapports.

Le «Geotrac 74» – le successeur du lé-gendaire «Geotrac 73» – développe 78CV fournis par un moteur 3 cylindres Per-kins. Une boîte synchronisée réversible à16 x 8 rapports est proposée de série. Sonpoids à vide s’élève à 2950 kg alors quesa hauteur maximale se limite à 2.30 m.

Le «Geotrac 64» estconstruit sur la même base,mais est un peu plus compact

que le «Geotrac 74». Le «Geotrac 64»est équipé d’une cabine rabaissée et dis-pose d’un tunnel médian, ce qui lui offreun centre de gravité encore inférieur.

Nouveau programme d’effi-cience Avec les nouveaux modèles,Lindner a concrétisé de nombreux élé-ments de son «efficient power program»(epp). Ainsi, ces tracteurs sont équipésde moteurs Commonrail avec pratique-ment un compteur de consommation.Par ailleurs, la prise de force à 4 vitessespermet d’avoir le régime adéquat pourn’importe quel outil de travail. Le mon-tage d’un visco-ventilateur contribue àéconomiser l’énergie, car il ne s’en-clenche qu’en cas de besoin, comme lesystème de refroidissement de l’huile detransmission. L’efficience est égalementinscrite en lettres majuscules dans lesystème hydraulique, ceci grâce à desréservoirs d’huile séparés. �

LINDNER complète sa série 4 des «Geotrac» avec les modèles «64», «74» et «84».

Celle-ci comprend maintenant sept types dont la puissance va de 78 à 126 CV.

En même temps, ces nouveaux modèles ont été équipés des éléments essentiels de

l’«efficient power program» avec lequel le constructeur autrichien souhaite poursuivre

l’optimalisation de ses véhicules sur les plans de la consommation et de l’efficience.

Trois nouveaux modèles performants

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Le marché suisse estconfié par Lindner àSebastian Müller AG deRapid Technic.

L’aperçu des modèlesactuels peut êtretéléchargé surwww.ufarevue.ch(service des lecteurs).

www.lindner-traktoren.atwww.sebastian-mueller.chwww.rapid.ch

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Sur les nouveaux «Geotrac», on trouve unetableau de bord central avec Display IBC.

TECHNIQUE AGRICOLE

Page 28: Revue UFA 4/2010

N-TesterAfin d’optimiser la fumure azotéedes céréales, le N-Tester permet demesure la teneur en chlorophylledes feuilles. On peut ainsi connaîtrel’alimentation azotée de la cultureet adapter les apports azotés enfonction des besoins. La mesure estrapide et elle peut se réaliser dans laparcelle ou à l’extérieur. Pour plusde renseignements vous pouvezcontacter votre conseiller Landor au0800 80 99 60 ou votre Landi.

Maïs d’ensilage: semer tôtEn 2009 une série d'essais à été réa-lisée en Allemagne pour mesurerl'influence de la date de semis et dela densité sur les teneurs du maïspour l'affouragement. La règle «plustôt meilleur c'est» reste valable. Lessemis précoces doivent être favori-sés. Le maïs réagit à une forte den-sité par une forte croissance et desrendements plus importants, maisl'incidence sur la maturité et la qua-lité est négative. Malgré cela, les se-mis tardifs ont de la réserve en par-ticulier dans les zones favorables. Ilest important de ne pas fixer la date

de la récolte trop tôt car les semistardifs peuvent profiter énormé-ment des derniers jours. Durant cetepériode, le potentiel de développe-ment est important et des augmen-tations de teneurs en matière sèchede l'ordre de 20dt/ha sont possi-bles. Le maïs est une plante qui netalle pas et une sous-densité peut setraduire par une perte de rende-ment. Dans le cas de semis tardifsune diminution de la densité peuten partie compenser les inconvé-nients. Les résultats des essais ontconduits à la recommandation sui-vante «par semaine de retard, uneplante de moins par m2»

Comparaison des ressourcesEn Suisse, la surface de terre arablepar habitant est 7 fois moins élevéequ’en Europe et 4 fois moins élevéequ’au niveau mondial. Les surfacesde terres arables reculent en Suisseet en Europe alors qu’elles augmen-tent au niveau mondial. La Suissedispose de 3 fois plus d’eau par hec-tare que la moyenne européenne,respectivement de 34 fois plusd’eau par hectare que la moyennemondiale. L’utilisation des engraisest 3 fois plus importante en Suisseque dans le reste du monde et 1.5fois plus importante qu’en Europe.La main d’œuvre par hectare estplus importante qu’en Europe maisplus faible qu’au niveau mondial. EnSuisse les rendements sont élevés,mais la faible surface de terres ara-

Les commissions «Marché – Qualitécéréales» et «Marché – transforma-tion oléagineux» de swiss granumont fixé les conditions de prise encharge pour la récolte 2010. L’aug-mentation de la teneur en humiditémaximale des protéagineux à13.5% constitue le principal chan-gement. Les deux commissions ontentériné tous les documents relatifsaux conditions de prise en chargepour la récolte 2010. Ils seront dis-ponibles sur le site Internetwww.swissgranum.ch, dès débutavril. Concernant les oléagineux, la

commission compétente a recon-duit, sans modification de fond, lesconditions de prise en charge del’année dernière, ainsi que les ba-

rèmes de réfaction de poids et lesdifférents concepts d’assurancequalité. S’agissant des conditions deprise en charge des céréales, la com-mission compétente a relevé de12.5% à 13.5% la teneur en humi-dité maximale des protéagineux.Ceci devrait améliorer l’attractivitéde ces cultures au niveau de la pro-duction, sans avoir de répercussionnégative sur l’aptitude au stockage.La première estimation de la récolte2010 est prévue pour mi-avril et lesprix indicatifs seront fixés lors de laséance du 17 mai prochain.

bles limite la production par habi-tant.

Moratoire sur les OGMprolongéLe conseil des Etats a validé la loi surle génie génétique qui fixe la pro-longation du moratoire sur lesOGM. Grace à la prolongation de 3ans du moratoire, les connaissancesscientifiques pourront être appro-fondies. Des études sont en cours enSuisse et les conclusions finales sontattendues pour la mi-2012

Clothianidine: traitementdes semences de maïsLes produits de traitement des se-mences contenant de la clothiani-dine sont toujours autorisés pour lasaison 2010. Une motion à ététransmise au Conseil fédéral. Sonautorisation ne sera pas suspenduecomme l’aurait voulu la conseillèrenationale Maya Graf (PS/BL), auteurde la motion. En 2009 des essais ontété conduit par l’OFAG, pour véri-fier la pertinence des mesures plusstrictes imposées pour le semis (dé-flecteurs, qualité du traitement). Lesrésultats n’ont pas montré d’in-fluences négatives des semis sur lesabeilles. En prenant les mesures né-cessaires, le semis peut être réalisésans représenter un risque impor-tant pour les abeilles. Malgré tout,lors de semis à proximité de plantesmellifères en fleurs, il convient derester prudent.

Avec les semis de pois, un rava-geur redevient d’actualité. Les si-tones peuvent causer des dégâtsimportants. Actifs principalementla nuit, leur présence peut être vé-rifiée en observant les morsurestypiques sur les feuilles. Ces mor-sures ne constituent pas le risqueprincipal et n’ont en général pasd’incidence sur la culture. Contrai-rement à cela, les larves qui setrouvent dans le sol et qui se nour-rissent des nodules peuvent forte-ment limiter la croissance en per-turbant l’alimentation azotée.

Les adultes quittent les lieuxd’hivernage en mars-avril. Des hi-vers doux et secs ainsi que la pré-sence de parcelles de légumi-neuses à proximité favorisentl’apparition des sitones. Ils s’atta-quent principalement aux pois etpeuvent aussi toucher d’autres lé-gumineuses comme la féverole, la

luzerne ou la vesce. Une attaqueest aussi possible sur les pois d’hi-ver au printemps.

Les comptages doivent être ef-fectués précocement car aprèsl’apparition du 3éme étage defeuilles le succès de la lutte n’estplus garanti. La ponte a lieu dansle sol et il est trop tard pour la luttechimique car les œufs et les larvesne sont plus atteignables. Pourrappel le seuil de tolérance est de5 à 10 encoches par foliole sur les2 premiers étages foliaires. Lecomptage se fait sur 10 x 5 plantes.Pour le traitement, une autorisa-tion des services phytosanitairescantonaux est nécessaire en PER.

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Sitones

PRODUCTION VEGETALEBRÈVES

28 4 2010 · REVUE UFA

Swiss granum fixe les conditions de prise en charge

Page 29: Revue UFA 4/2010

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Fr. / 100 kg

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Graphique 2: Prix de décompte et indicatifs pour les céréales panifiables 2009Ø Prix de décompte de fenaco envers les centres collecteurs Maxi

Top Classe 1 Classe 2 Blé biscuit Seigle

Ø Prix au producteur swiss granum 2009

Ø Prix de décompte «Suisse Premium» 2009

Ø Prix de décompte «Suisse Garantie» 2009

Ø Indemnité de stockage aux centres collecteurs

PRODUCTION VEGETALE

Les négociations portant sur les prixindicatifs de la récolte 2009 ont subila pression de l’abaissement prévudes droits de douane sur les impor-

tations de farines panifiables en au-tomne 2009. L’annonce d’un ajourne-ment de cette mesure par les autorités

fédérales en septembre est intervenuetardivement. Par conséquent, le marchéa été conditionné par celui des importa-tions. La grande disponibilité de blé dequalité en Allemagne et en Autriche aentraîné une chute de la courbe des prixsur le marché physique. Ce faisant, en2009, le blé Elite ou Premium, qui équi-vaut à la classe Top, coûtait Fr. 51.–/100kg franco frontière en été 2009, alorsque son prix n’est plus que de Fr.46.–/100 kg au printemps 2010. Cetteévolution a été amplifiée par la dévalua-tion de l’Euro. La bourse des marchan-dises à terme Euronext à Paris retracecette tendance dans le graphique 1.

Commercialisation exigeanteSelon les relevés de «swiss granum», du-rant la récolte 2009, env. 430000t deblé panifiable ont été livrées, ainsi que14000t de seigle panifiable et 13500td’épeautre. Cette situation a conduit laFédération suisse des pro ducteurs decéréales à décharger physiquement lemarché avec le déclassement d’environ35000t de blé panifiable. Durant toutela campagne, les faibles teneurs en glu-ten humide du blé panifiable ont été aucentre des discussions. Cette probléma-tique sera mieux prise en compte àl’avenir. Au cours des mois d’hiver, lesacteurs du marché ont été surpris par lesproportions de l’offre en céréales label-lisées. Alors que du côté des produc-teurs il a fallu s’accommoder de réduc-tions dans les quantités contractuellespour la récolte 2010, le marché de lacommercialisation est manifestementsurapprovisionné. On peut se demanderquelles seront les répercussions de cesmodifications sur le marché. La concur-rence au niveau du prix exercée par les

céréales importées ainsi que la situationactuelle au niveau de l’offre indigène serépercutent sur les prix obtenus sur lemarché. Grâce aux relations solides en-tretenues avec les transformateurs, lesquantités disponibles des classes princi-pales dans le «système Maxi» ont puêtre commercialisées en totalité auprèsdes moulins ainsi qu’une quantité limi-tée dans la production interne d’ali-ments concentrés. Ce faisant, fenacon’entrera dans la prochaine campagnequ’avec des surplus en blé à biscuits eten seigle panifiable.

Décompte final différencié Lesprix de décompte moyens de fenacopour les céréales «Suisse Premium» en-vers les centres collecteurs «Maxi»,après déduction des coûts de commer-cialisation, sont les suivants: classe TopFr. 48.–, pour une quantité définie deRunal dans des lots entreposés (plus de120t) Fr. 51.–, classe 1 Fr. 46.46, classe2 Fr. 43.29, blé à biscuits Fr. 45.00 etseigle panifiable A Fr. 38.00/100 kg(TVA exclue). Le graphique 2 montre lesprix de décompte par classe par rapportaux prix indicatifs pour la récolte 2009,alors que le prix réalisé pour la quantitépilote «Suisse Garantie» y figure pour lapremière fois. Le graphique 3 représentequant à lui l’évolution du prix réalisé surle marché depuis le début du nouvel or-dre du marché. Les coûts de commer-cialisation de Fr. 5.29/100 kg sont supé-rieurs à ceux de l’année précédentesuite à un taux d’intérêt rémunérateurplus faible sur les marchandises venduesainsi que des charges de transport en lé-gère augmentation. La rémunération defenaco pour ses prestations reste in-changée à Fr. 1.–/100 kg. En plus des

COMMERCIALISATION DES CÉRÉALES PANIFIABLES La pression sur les prix

opérée par les céréales importées ainsi qu’une offre indigène abondante ont marqué la

commercialisation de la récolte 2009, si bien que la différence de prix entre céréales

panifiables et fourragères est en train de fondre. Le «système Maxi» aborde la nouvelle

campagne sans stocks importants.

Le «système Maxi» progresse

30 4 2010 · REVUE UFA

Graphique 1: Prix Euronext pour le blé panifiableEuro/t

Récolte 2007Récolte 2008Récolte 2009Récolte 2010

Page 31: Revue UFA 4/2010

E 01 E 02 E 03 E 05 E 06 E 07 E 08 E 09

6462605856545250484644424038

REVUE UFA · 4 2010 31

PRODUCTION VEGETALE

prix de décompte susmentionnés, fenaco verse aux centres collecteurs uneindemnité de stockage moyenne de Fr.1.61/100 kg pour le blé panifiable et deFr. 2.32/100 kg pour le seigle. Le prixdes céréales panifiables conventionnellesreste de Fr. 1.–/100 kg inférieur à celuides céréales «Suisse Premium». Les dé-comptes individuels aux centres collec-teurs tiennent compte du moment dudéstockage, de la proximité avec l’ache-teur, de l’acompte versé et de la qualitéfournie. De leur côté, les centres collec-teurs établissent leurs décomptes finauxaux producteurs selon leurs propres spé-cificités, si bien qu’il peut y avoir des dif-férences avec les prix mentionnés.

Perspectives 2010 Si les prévi-sions favorables concernant la prochainerécolte indigène et des pays limitrophes

se maintiennent, les prix devraient tar-der à se rétablir. Dans le «système Maxi»,sur la base de différents indices, fenacos’attend à une nette augmentation descéréales panifiables. Le relevé descontrats avec les producteurs effectuépar les centres collecteurs au moyend’Agrosolution (banque de données desorganisations agricoles) confirme leboom pour l’option «SuissePremium/Suisse Garantie». Une étapeimportante est ainsi franchie. Cette ten-dance réjouissante est soutenue par lesréactions positives des clients et favorisela situation sur le front des ventes. Dansl’édition du mois de juin de la RevueUFA, nous parlerons de «Suisse Garan-tie» dans les différents groupes de pro-duits. Cette même édition présentera lesrecommandations culturales de fenacopour les semis d’automne 2010. �

Les centres collecteurs regroupés au sein du «système maxi» ont pu gagner desparts de marché l’année dernière. Photo: agrarfoto.com

Graphique 3:Prix des cér. panif. depuis 2001Ø Prix de décompte moyen de fenaco aux CC Maxi, frais de stockage n.c.

Classe Top

E 04 E 10

Classe 1

Classe 2

Blé biscuit

Seigle

Fr./100 kg

Auteur Pius Eberhard dirige le secteur commercial national Céréalespanifiables et oléagineux de fenaco.

Lors de leur traditionnelle séance d’information, les centres collecteursMaxi de toute la Suisse donneront des informations détaillées sur lacampagne de commercialisation qui tire à sa fin. Par ailleurs, le Prof. B.Lehmann (EPF Zurich) et le Dr A. Keiser (HESA Zollikofen) présenterontun exposé sur les futures conditions cadres de la céréaliculture enSuisse. La prochaine Revue UFA traitera de ce sujet plus en détail.

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Les céréales «Suissepremium» peuvent

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Page 32: Revue UFA 4/2010

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PiusEberhard

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Les oléagineux vont rester une cultureintéressante à l’avenir.

REVUE UFA · 4 2010 3

La commercialisation des oléagi-neux de la récolte 2009 a été mar-quée par des prix comparables àleur niveau de 2007/08, soit avant

la hausse des prix des matières pre-mières (graphique 1). Leur écoulementa été soutenu par une bonne demandepour les tourteaux vu la réduction de laprotection douanière dans le secteur dela protéine et des céréales à partir du 1er

juillet 2009.

Des prix attractifs Les prix de dé-compte moyens de fenaco envers lescentres collecteurs Maxi, après déduc-tion des frais de commercialisation, sontles suivants: colza «HOLL» Fr. 89.25,colza conventionnel Fr. 79.25, tournesol«HO» Fr. 88.50, tournesol convention-nel Fr. 84.50 et soja Fr. 65.–/100 kg(TVA exclue). Pour le colza et le tourne-

sol, suite à un taux d’intérêt rémunéra-teur plus faible sur les marchandisesvendues, les coûts de commercialisationsont supérieurs à ceux de l’année précé-dente alors qu’ils évoluent dans lesmêmes eaux pour le soja. En outre, lescentres collecteurs reçoivent une in-demnité de stockage moyenne de Fr.1.27/100 kg pour le colza et de Fr.1.66/100 kg pour le tournesol. Le gra-phique 2 présente les prix de décomptede fenaco par rapport aux années pré-cédentes.

Perspectives pour la récolte2010 La commercialisation de laprésente récolte débute avec des prixlégèrement supérieurs à ceux de l’an-née précédente pour l’huile et des prixstables pour les tourteaux, exceptionfaite du prix nettement plus bas pourles tourteaux de soja importés. Unchangement de variété est prévu pour

le colza «HOLL» et la transition vas’étaler sur les deux prochaines annéesen raison de la disponibilité limitée dela nouvelle variété. Ce changement estmotivé par l’optimisation du spectred’acides gras et d’un rendement phy-sique amélioré. En ce qui concerne letournesol, il s’agit de maintenir la sur-face «HO» cultivée. Grâce à un supplé-ment de prix ciblé pour les tournesolsconventionnels «Suisse Premium», fe-naco désire profiter des opportunitésqui existent au niveau des ventes etstopper ainsi la diminution des cul-tures. �

COMMERCIALISATION 2009 Suite au caractère exceptionnel de l’année

précédente, la situation est redevenue normale pour les oléagineux. Les prix obtenus

actuellement pour le colza et le tournesol renforcent leur place dans les emblavures.

Grâce à une promotion ciblée de l’huile de table «Suisse Garantie», fenaco est en

mesure d’écouler davantage de tournesol.

Les oléagineux sont intéressantsPRODUCTION VEGETALE

Huile de tournesolHuile de palmeHuile de sojaHuile de colza

Graphique 2:Prix des oléagineux depuis 2000Ø Prix de décomte de fenaco envers les CC maxi, frais de stockage n.c.

Tournesol HO

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Colza

Colaz HOLL

Tournesol

Soja

Fr. / 100 kg

Graphique 1: Prix des huiles végétalesFr./100 kg

Auteur Pius Eberharddirige le secteurcommercial nationalCéréales panifiables etoléagineux de fenaco.

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JohannesBurri

HanspeterHug

34 4 2010 · REVUE UFA

L’assemblée générale de l’ONU adécrété 2010 comme l’année inter-nationale de la biodiversité. Dansnotre pays, de nombreuses actions

nationales et régionales s’engagent à fa-voriser la biodiversité.

Déjà près de 120000 ha sont ex-ploités aujourd’hui en Suisse en tantque surfaces de compensation écolo-gique. Le paysage agricole est devenuplus diversifié : jachères florales, ourletsherbeux, bandes de protection, bandesculturales extensives, haies, lisières éta-gées, zones marécageuses, vergershaute-tige, tas d’épierrage et debranches, arbres isolés envahis de lierre,prairies fleuries – la liste des possibilitéset des instruments est loin d’êtreexhaustive! De nombreux agriculteursse sont formés pour devenir de vérita-bles professionnels de l’écologie. Cesspécialistes parviennent ainsi à préser-ver ou même favoriser certaines espècesanimales ou végétales rares par leurs ob-servations attentives, leur bonneconnaissance des espèces et une com-préhension avérée pour les interactionsdans la nature.

Nonobstant, tous les objectifs ambi-tieux ne sont pas atteints pour autant.De nombreux éléments structurels sontsacrifiés sur l’autel du sens de l’ordre etnombreux sont ceux qui ont de la peineà faire la différence entre la «richesse enespèces», les «plantes sauvages» et les«mauvaises herbes».

Une possibilité parmi d’autresde contribuer à la biodiversité est demettre en place une prairie extensiveriche en espèces. Le succès dépend d’in-teractions complexes entre le site, les

conditions météorologiques et le doigtéde l’agriculteur. Il faut parfois attendrecinq à dix ans avant de pouvoir consta-ter le succès de l’opération.

Pour presque partout En prin-cipe, tous les sites sont appropriés à lamise en place d’une prairie riche en es-pèces. Les implantations riches en es-pèces les plus sûres et les plus rapidesréussissent dans les endroits ensoleillés,plutôt séchards et au sol assez superfi-ciel. Plus une parcelle est riche en ferti-lisants, humifère et ombragée, plus lamise en place est difficile et plus il estprobable qu’elle ne réussisse pas dupremier coup.

Les fleurs sauvages ont besoin d’un litde semence bien rappuyé et bien res-suyé. Les meilleurs résultats sont at-teints avec des procédés convention-nels, c’est-à-dire: labour en hiver ou audébut du printemps, suivi d’un passagede herse. Aussitôt que la flore adventicea germé, effectuer un passage avec uncultivateur léger et le répéter toutes lesdeux semaines jusqu’au semis. Plus oneffectue de passages de herse, meilleureest la préparation du sol.

Comment semer? Vu que les fleurssauvages germent le mieux avec destempératures de plus de 8°C dans le sol,ces mélanges ne devraient être semésque durant les périodes tempérées àpartir du début de la végétation jusqu’àla mi-juin. Si l’on sème plus tard, oncourt le risque que les germes de se-mences se dessèchent. Avec des semistrop précoces au printemps, l’enherbe-ment est beaucoup plus important carles fleurs sauvages attendent des tem-pératures plus élevées. Avec les semis

après céréales au mois d’août, la pro-portion de fleurs augmente nettement. Le semoir à petites graines est la ma-chine la plus appropriée. La semence defleurs sauvage ne doit pas être incorpo-rée dans le sol (plantes héliophiles). Il

EN CETTE ANNÉE INTERNATIONALE DE LA BIODIVERSITÉ, la Suisse s’est

fixé d’ambitieux objectifs. Dans ce contexte, l’agriculture joue un rôle-clé, par exemple

au travers de la mise en place d’une praire extensive ou de la rénovation de prairies

existantes. Il n’y a toutefois pas de recette miracle pour ce faire. Cependant, avec un

peu de patience et d’assiduité, il est possible d’atteindre de beaux succès

Prairies extensives

Les prairiesriches enespècescontribuent à labiodiversité.

PRODUCTION VEGETALE

Page 35: Revue UFA 4/2010

Machaon.

Demi-deuil.

faut les semer à la surface du sol et lesrouler très bien après le semis. Afind’éviter la battance, il ne faut pas utiliserde rouleau lisse.

Coupe de nettoyage Les prairiesriches en espèces lèvent très lente-ment. De nombreuses espèces ne ger-ment que trois à quatre mois après lesemis. Les fleurs ne fleurissentqu’après un hivernage. C’est pourquoi

un important enherbement avec desadventices annuelles au

cours de la premièreannée est parfai-

tement nor-mal. La pre-mière coupedoit être ef-

fectuée aussi-tôt que les ad-

ventices couvrenttoute la surface et mena-

cent de trop concurrencer les plantulesqui lèvent. Mais attention! La hauteurde coupe doit être de 7 à 9cm. Si l’onévacue le matériel végétal fauché, il fautrégler aussi bien l’andaineur que lepick-up de manière à ne pas arracher lesplantules qui lèvent.

Du foin au sol en deux à trois jours. Lesdates de fauche des prairies riches en es-pèces sont prescrites dans l’ordonnancesur les paiements directs (en principepas avant le 15 juin). Si l’on sèche dufoin au sol durant deux à trois jours, les

semences peuvent mûrir sur les plantesfauchées et égrener sur place. C’est vitalpour le maintien de la richesse en es-pèces. Grâce à la semence produite ainsiavec une très grande qualité, on s’assureque la composition botanique vas’adapter aux particularités locales. Ladeuxième coupe doit être effectuée auplus tôt huit semaines après la première.Pour toutes les utilisations, la hauteurde coupe doit être de 7 à 8cm.

Sursemer les fleurs? Pour les prairies qui doivent être exploi-tée en tant que surface écologique, onessaie fréquemment de tenter un surse-mis avec un mélange de fleurs. Mais lesgermes de fleurs ont des exigences trèsélevées envers le lit de semis. Ils sonttrès lents dans leur développement ju-vénile et peu concurrentiels. C’est pour-quoi le taux de réussite des variantessursemis est faible. Lorsqu’il faut prati-quer une revitalisation, le meilleurmoyen consiste à travailler la prairie enbandes et à procéder à un ressemis. �

Auteurs JohannesBurri et Hanspeter Hug,Semences UFA, 8401Winterthour

Vous trouverez de plusamples informations surles mélanges pour lacompensation écolo -gique dans le cataloguede Semences UFA ou àl’adresse www.semen-cesufa.ch. Pour d’autresrenseignements – parexemple pour choisir unmélange spécial taillésur mesure pour lesprairies extensives – lesconseillers de SemencesUFA sont à votredisposition.

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Page 36: Revue UFA 4/2010

Ueli Ochsenbein

Michel Gygax

PRODUCTION VEGETALE

Dans notre pays, plus de 320 ma-tières actives de synthèse sont ac-tuellement autorisées. Elles sontcommercialisées à travers plus de

1000 produits de traitement des plantes(PTP) différents totalisant environ 1300tde matières actives vendues dans l’agri-culture chaque année; cette quantitétend cependant à baisser. Toutefois,l'évolution des quantités ne dit pasgrand-chose sur l'effet environnementaldes produits utilisés. D'une manière gé-nérale, l'industrie développe des PTPbiologiquement toujours plus actifs. Au-paravant, il fallait jusqu'à 3kg de matièreactive herbicide en grandes cultures, etactuellement, 100 à 200 g de nouveauxproduits suffisent pour atteindre lemême effet. Du point de vue agricole, lahaute efficacité et la persistance d'actionde certains produits n'apportent prati-quement que des avantages. Toutefois,lorsque des PTP polluent les eaux – laplupart du temps à cause de négligences– leurs qualités deviennent des défauts.

Dégâts aux organismes aqua-tiques Dans les petits ruisseaux, defaibles pollutions par des PTP suffisentdéjà pour empoisonner mortellementdes poissons ou des invertébrés commeles crustacés, les mollusques, les coquil-lages, les bivalves, les vers ou les in-sectes. C'est notamment le cas des ma-tières actives qui composent lefongicide Agora SC, par exemple, unproduit qui est largement utilisé dans lescéréales pour combattre les maladiesfongiques mais qui présente, simultané-ment, un risque élevé pour les eaux. Untaux de contamination de 0.05mg/l suf-fit déjà, selon la firme Bayer, pour tuerla moitié des truites arc-en-ciel d'un

compartiment aquifère pollué. En ad-mettant que pour le traitement de 1hade blé contre la rouille brune on utilise0.5 l du fongicide Agora SC dilué dans300l d'eau, il reste encore dans le pul-vérisateur, à la fin de l'application, envi-ron 20 l de bouillie pour des raisons pu-rement techniques (tuyauterie, pompeet fond de cuve), soit 17.8 g du mé-lange de cyproconazole et de tri-floxystrobine. Il est malheureu-sement fréquent, par exemple,que ces restes de bouillie pas-sent directement de la placede lavage dans les eauxclaires à cause d'un net-toyage du pulvérisateur nerespectant pas les prescrip-tions. Si l'on voulait faire ensorte que ce solde de bouil-

Ce sont surtout lespetits ruisseaux à

faible débit qui sontaffectés car les

produits de traitementqui y parviennent par

le ruissellement deseaux de surface ou àtravers les drainages

qui ne peuvent pasêtre suffisamment

dilués. Il y a donc lieud'être particulièrement

vigilant.

C'EST SURTOUT DANS LES PETITS RUISSEAUX que l'on peut observer des

poissons morts à cause d'une pollution involontaire par des produits phytosanitaires. De

tels problèmes peuvent être évités par une bonne technique de pulvérisation.

Pour que les produits de traitementarrivent au bon endroit

Les pulvérisateurs modernes sontéquipés d’usine d'un réservoir derinçage intégré. Sur ce modèle, lesréservoirs correspondants sont placésà gauche et à droite. Il y a même unpetit réservoir pour l'eau destinée aulavage des mains.

36 4 2010 · REVUE UFA

Sur ce pulvérisateur classique équipéd'une cuve de 600 l, un réservoird'eau claire a été installé après coup.Il comprend un support métallique,un réservoir à eau comme on entrouve couramment dans le matérielde camping, des pièces de fixationainsi qu'un tuyau pour rincer la cuve.

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PRODUCTION VEGETALE

lie de 20 l soit en dessous du seuil detoxicité pour les poissons, il faudrait lediluer dans une quantité d'eau 17800fois plus importante, soit 356m3 ou lacapacité de 13 gros camions-citernes.Vu sous cet angle de vue, on ne s'étonnepas que, lorsqu'un ruisseau est conta-miné, les dégâts mortels sur la fauneaquatique s'étendent sur plusieurs kilo-mètres.

Contamination des eaux souter-raines La contamination des ruis-seaux par des PTP ne met pas en dangerque la faune aquatique, elle peut attein-dre les eaux souterraines et en altérer laqualité, car il y a une constante relationentre les cours d'eau et les eaux souter-raines. Et c'est par ce cheminement quedes PTP peuvent aussi aboutir dans lescaptages d'eau potable. Selon les ana-lyses faites dans le cadre du programmenational d'observation NAQUA, ontrouve des traces de ces matières activesou de leurs métabolites dans un site decontrôle des eaux souterraines sur deux.Dans les zones de captage des eaux oùles grandes cultures ou l'habitat domi-nent, les concentrations de produits detraitement dépassent une fois sur six lestolérances fixées dans l'ordonnance surla protection des eaux (OEaux) soit 0.1microgramme par litre (μg/l). Ungramme de PTP dans un cours d'eau oudans une nappe phréatique suffit pourcontaminer 10 millions de litres d'eaunaturellement pure jusqu'à la limite ad-

mise. La valeur limite fixéedans l'OEaux ne

tient cependant pas compte des diffé-rences de propriétés toxicologiques en-tre les PTP. Plusieurs insecticides et fon-gicides sont si puissants qu'ils peuventconstituer une menace pour la flore etla faune des eaux de surface à desconcentrations nettement inférieures àcelles qui sont fixées dans l'ordonnance.

Les PTP loin des eaux Il est ex-ceptionnel que des PTP soient déversésintentionnellement dans les eaux desurface. Les contaminations lesplus importantes résultent dedérives par le vent en coursde traitement, d'entraî-nement des matières ac-tives par ruissellementsuite à des précipita-tions importantes, de lapercolation dans les drai-nages, d'une ignorancedes prescriptions pour le la-vage du pulvérisateur ainsi qued'une élimination non conforme dessoldes de produits. Par expérience, onsait que dans la plupart des cas de pol-lution aiguë, c'est la gestion des soldesde bouillie et des eaux de lavage quisont en cause.

Le Canton de Berne a accompli un tra-vail de pionnier, impliquant une collabo-ration entre autorité et agriculteurs, pourdévelopper des mesures d'assainisse-ment en la matière. Depuis 2007, tous lespulvérisateurs du canton doivent êtreéquipés d'un réservoir d’eau claire pourle rinçage du pulvérisateur; son volumedoit correspondre à au moins 10% de lacapacité de la cuve principale. Ainsi, lacuve, la tuyauterie, les buses et la pompepeuvent être rincées au champ, dès letraitement terminé. Du fait que les agri-culteurs peuvent, par cette procédure,

diluer les restes techniques et les ré-pandre sur le champ qu'ils viennent

de traiter, c'est autant de résidusen moins qui reviennent à la

ferme avec le pulvérisateur.Ainsi, la seconde phase de la-vage des parties internes dupulvérisateur peut être en-treprise sans risques surune place de lavage endur et raccordée au ré-seau des eaux usées. Aucas où il n'y aurait pas deraccordement à une sta-

tion d'épuration,les eaux de lavagepeuvent être dé-versées dans la

fosse à purin ousur un tas de fumier.

Un équipement com-plémentaire vite

amorti A partir de 2011, selon les di-rectives PER, tous les pulvérisateurs deSuisse ayant une cuve d'une capacité su-périeure à 350 l devront être équipésd'un réservoir d'eau claire pour pouvoirêtre engagés sur les exploitations PER.Pour un pulvérisateur de 600 l, cet équi-pement complémentaire revient àquelque 200 à 400 Frs selon la marqueet selon la part de travail personnel. Auxdires d'agriculteurs bernois, cet investis-sement est rapidement amorti car il per-met de préparer la quantité de bouillienécessaire de manière plus précise, lesproduits sont utilisés de manière plus ef-ficace et, ainsi, on réalise des écono-mies.

Celui qui prend toutes les mesures desécurité nécessaires dans la manuten-tion des produits phytosanitaires réaliseaussi des économies. Cela commencepar une détermination exacte de laquantité de produit nécessaire, selon lesindications du fabricant, puis le rinçagesoigneux des emballages et le transfertde cette eau de rinçage dans la cuve dupulvérisateur, ensuite un remplissage dela cuve en évitant tout débordement, etfinalement le respect des distances parrapport aux cours d'eau pendant le trai-tement. Selon la dangerosité du pro-duit, cette distance peut être de 6, 20ou 50 m. �

Les poissons etd'autres êtres aqua-tiques sont trèssensibles à la pollutionde leur espace vital pardes produits detraitement. Selon lamatière activeincriminée, il suffit dequelques millionièmesde gramme par litrepour que ce soit fatal àla faune d'un coursd'eau.

Auteurs UeliOchsenbein, responsa-ble du Laboratoire de la protection des eauxet du sol du Canton deBerne, 3011 Berne.Michel Gygax,responsable du servicephytosanitaire ducanton de Berne, 3052 Zollikofen.

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REVUE UFA · 4 2010 37

Sur la trace des pollutions de l'eauLes cas de pollution des eaux ne sont pas des délits mineurs: ils peuventêtre sanctionnés par les autorités judiciaires par des amendes s'élevant àplusieurs centaines de francs avec inscription au casier judiciaire. S'il y amort de poissons, les spécialistes sont en mesure de localiser assezprécisément le lieu de déversement des produits toxiques en remontantle courant tout en observant les organismes morts et en prélevantdifférents échantillons d'eau. Grâce aux procédés analytiques les plusrécents, les laboratoires spécialisés sont capables d'identifier rapide-ment et sûrement, par screening, environ 300 matières activesphytosanitaires dans l'eau, à des concentrations de quelques milliar-dièmes de gramme par litre. Sur la base d'investigations complémen-taires et d'informations contenues dans l'Index des produits phytosani-taires, avec des plans de drainages ainsi qu'avec les relevés detraitements, il est possible de remonter jusqu'à la source de la pollutionet de circonscrire les exploitations qui peuvent en être la cause. Si cetteenquête aboutit, le coupable est généralement santionné.

Page 38: Revue UFA 4/2010

PRODUCTION VEGETALE

Faucher lorsque les graminéesépient, travailler proprement, bienpréfaner et récolter soigneusement– sont des règles d’ensilage primor-

diales. Mais le tassage de l’ensilaged’herbe revêt une importance toute par-ticulière. Les pertes d’énergie et de ma-tière sèche, les postfermentations ainsiqu’un risque accru de moisissure sont lesconséquences d’un tassage insuffisantdans les silos-tranchées.

Adapter la taille à la quantité re-prise Les experts conseillent de tas-ser l’ensilage d’herbe à une densité d’aumoins 180kgMS/m3. L’objectif estd’éviter que l’oxygène pénètre trop loindans le tas lors de la reprise. Il est déjàpossible de réduire le risque de postfer-mentations des silos-tranchées au mo-ment du dimensionnement en assurantune avance de 1m par semaine en hiveret de deux à trois mètres en été.

Parois obliques? En ce qui con cernel’optimisation du processus de tassage,le Dr Hansjörg Nussbaum de la stationde recherche allemande d’Aulendorf ad’intéressants conseils à donner. Il re-commande de monter des paroisobliques dans les silos-tranchées (angleenv. 20°) qui assurent un bon tassagedans les bords, ce qui prime sur la ratio-nalisation de la reprise. Une largeur desilo de 6m permet de tasser et de dé-charger simultanément en parallèle.Idéalement, le front de reprise ne de-vrait pas être orienté du côté du ventafin d’éviter qu’en cas de tempête lefilm plastique ne s’envole pas et que levent ne pénètre trop loin dans l’ensi-lage. Des recherches ont démontré quedes couches d’ensilage d’herbe d’une

épaisseur de plus de 30cm ne pouvaientpas être suffisamment tassées dans undélai utile. Afin de répartir régulière-ment les remorques sur le tas, le silo doitdonc avoir une certaine longueur. Si lesroues ne sont pas propres, on apporteinutilement beaucoup de saleté dans lesilo, si bien qu’il est judicieux de réaliserles accès en dur.

Les dommages à l’enveloppe dusilo favorisent l’entrée de l’oxygèneet donc la formation de moisissures etles postfermentations. Le bon choix dutype de béton contribue également à as-surer la qualité de fermentation, toutcomme une réparation régulière de tousles «trous» formés par les sucs de fer-mentations et d’infiltration. Le mieuxest de placer la rigole pour les jus de fer-mentation du côté du front de reprisedu silo. Si elle parcourt le milieu du siloet s’il n’y a pas de siphon, ou si ce der-nier n’est pas rempli de liquide, cela ou-vre une voie royale pour l’oxygène à l’in-térieur de l’ensilage.

Le fourrage coupé court ou ha-ché se tasse mieux et favorise unebonne fermentation. Une longueur dehachage supérieure à 2cm permet demaintenir la structure du fourrage. Pourque toutes les couches soient suffisam-ment tassées, il faut commencer à roulerdès la première remorque. On recom-mande une pression de 2 à 3.5 bar dansles pneus du véhicule de tassage. Desdispositifs supplémentaires du com-merce spécialisé permettent d’augmen-ter et de diminuer rapidement la pressiondes pneus. La vitesse d’avancement doitêtre d’environ 5 km/h. Chaque couchedevrait être roulée partout trois fois.

Pression en fonction de la MSPlus l’ensilage et sec et vieux, plus lapression de tassage doit être élevée. Desteneurs en matière sèche (MS) à partirde 45% deviennent problématiques,surtout avec des fourrages contenantbeaucoup de tiges. Avec l’utilisationd’une remorque d’ensilage, le poids detassage devrait être d’un tiers de la ma-tière fraîche (MF) en tonnes récoltée enune heure, et d’un quart avec une ensi-leuse. Si l’on peut récolter 35t de MF enune heure avec un autochargeur d’ensi-lage d’une capacité de 45m3 (3.5 re-morques à 10t), le poids de tassage né-cessaire doit par exemple être de 12tonnes. �

LE TASSAGE DES SILOS-TRANCHÉES est souvent le

maillon faible dans la chaîne de production de l’ensilage

d’herbe. Afin d’éviter les pertes de fermentation et les

moisissures dans l’ensilage, il s’agit, en plus d’un bon tassage,

d’observer certaines règles lors de la construction du silo.

Quid de l’étanchéité?

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,8401 Winterthour

Quel agent d’ensilage? En présencede fourrage humide ou souillé, il faututiliser des agents de conservationchimiques («Kofasil plus», «Conservit»).En conditions normales, il est possibled’améliorer la qualité avec despréparations à base de bactérieslactiques («Ecosyl»). S’il y a un grandrisque de postfermentation, utiliser unproduit combiné (chimique et acidelactique) tel qu’«Ecosyl DoubleAction».www.landi.ch (Production végétale,Protection des plantes, assortiment).

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38 4 2010 · REVUE UFA

Les inégalités compliquent letassage et favorisent l’apparitionde zones à problème.

Page 39: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 4 2010 39

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Page 40: Revue UFA 4/2010

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Contre graminéeslevées

Compléter éven-tuellement par unherbicide résiduaire

7 jours après la 1ère fraction

En arboriculture, le feu bactérien peutcauser d'énormes dommages. Pourcette raison, il y a lieu de contrôler lesarbres très attentivement et de suppri-mer immédiatement toute plante oupartie de plante atteinte! Une attaquede feu bactérien entraîne fréquem-ment un important travail supplémen-taire de contrôle et d'élimination desbranches malades. Au débourrement,on peut appliquer préventivement unedose renforcée de cuivre, avec l'auto-risation du canton concerné. A la flo-raison, on peut diminuer les infectionsau moyen d'antibiotiques. Mais uneautorisation est aussi nécessaire. Uneautre solution pour diminuer les infec-tions à la floraison consiste à appliquer"Sérénade". Ce produit n'a pas de res-triction d'utilisation et peut aussi êtreutilisé efficacement sur des arbreshaute-tige.

Après floraison, le risque d'infec-tion est encore plus grand. Les bacté-ries du feu bactérien peuvent pénétrerpar les jeunes pousses, les blessures(p.ex. de la grêle), les fleurs tardives,etc. «Regalis» est un produit éprouvécontre ce genre d'infection et il peutaussi être utilisé dans les vergers haute-tige. Il a un effet secondaire positif: ilfreine la croissance des pousses.

Les jeunes betteraves sont sensibles auxherbicides alors qu'elles ne couvrent pasencore le sol. C'est en même temps lapériode idéale pour la germination desmauvaises herbes. La fermeture deslignes ne viendra que beaucoup plustard. Tout cela complique énormémentla stratégie de désherbage de la culture.Objectif d'une stratégie efficace: élimi-ner la concurrence des mauvaisesherbes durant la phase de développe-ment juvénile des betteraves, pendantlaquelle ces dernières sont particulière-ment sensibles à la concurrence.

Un lit de semences optimal est depremière importance pour permettre unbon démarrage des betteraves. Il favo-rise aussi les mauvaises herbes qui lève-ront simultanément mais elles serontainsi plus faciles à combattre. Les mau-vaises herbes bien installées peuventêtre combattues avant le semis avec unherbicide total comme «Roundup Max»(4 l/ha); le produit est rapidement ab-sorbé par les plantes et ainsi le traite-ment ne retarde pas le semis.

La première fraction doit être appli-quée sitôt après la levée car c'est aux pre-miers stades de leur développement quel'on peut détruire les mauvaises herbesle plus efficacement. La dose d'emploidoit être adaptée à la pression des mau-vaises herbes et aux conditions météoro-

Désherbage des cultures de betteraves:

Il faut le bon fractionnement!

Feu bactérien:Se défendre dèsles premierssymptômes

[email protected]

logiques. La deuxième et la troisièmefraction sont appliquées d'après le déve-loppement des mauvaises herbes et enfonction des conditions météorologiquesà des intervalles de 8 à 12 jours. Les frac-tionnements standards sont réalisés avecle mélange «Bettix SC/WG» + «BeetupPro» ou avec le produit combiné «BettixTriple». Selon la flore adventice, il faut yassocier un produit complémentairepour maîtriser les mauvaises herbes àproblèmes: «Début» + «Exell» contregaillet, faux persil, liseron et amarante,«Chloridazon DF» contre les renouées,ou «Sélect» + «Zofal R» contre les grami-nées, millets compris. Par une bonnegestion du désherbage, on peut tenir lesmauvaises herbes en échec. Les bette-raves peuvent développer leur plein po-tentiel de production et il n'y a aucuneentrave en cours de récolte.

Des betteraves sansmauvaises herbesgrâce à une bonnestratégie de désher-bage.

40 4 2010 · REVUE UFA

Photo: ACW

Recommandations pour le désherbage de la betterave Stade maïs Levée 2 feuilles 4 – 8 feuilles

Même avant la levéedes betteraves

3e fraction

2e fraction

1ère fraction

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Bettix WG 1,0 kg/ha+ BeetupPro 1,0 l/ha+ Debut 30 g/ha

Bettix WG 1,5 kg/ha+ BeetupPro 1,0 l/ha

Select 1– 2 l/ha+ Zofal R 1– 2 l/ha

Page 41: Revue UFA 4/2010

S O N D E R T H E M AS O N D E R T H E M A FOCUSFOCUSS O N D E R T H E M A FOCUS

Comment gérer la pression 42Equilibre du bilan humique 44Utiliser les sols de manière adaptée au site 47Substances nocives: difficiles à déceler 52Chaux pour améliorer la fertilité du sol 54

Avril 2010

Le sol –la base de la vie

Photo: Roman Engeler

Page 42: Revue UFA 4/2010

Graphique 1: Même charge par roue – pneus différents

Charge parroue indenti-

que

Pression plusélevée sur le sol

Graphique 2: Même pneus –charge par roue doublée

Charge parroue doublée

Augmenation de lapression sur le sol

42 4 2010 · REVUE UFA

FOCUS

Le sol constitue la base de la pro-duction agricole si bien qu’il fautagir avec précaution pour le conser-ver durablement. Un sol en bonne

santé est constitué pour moitié de cavi-tés, à travers un vaste système de poresgarantissant les échanges d’air et d’eau.

SOL ET PNEUMATIQUES Les tracteurs deviennent toujours plus puissants, mais

aussi toujours plus lourds. Ce faisant, la pression sur le sol augmente lors des courses

dans les champs. Il en résulte des compactages qui perturbent la croissance des

plantes, entravent les échanges gazeux dans le sol et réduisent le potentiel d’absorption

en eau. Pour préserver le sol, il faut diminuer la pression intérieure des pneus.

Comment gérer la pression?

LE SOL - LA BASE DE LA VIE

Mécanique du sol Au travers de lasurface de contact entre le pneu et laterre, différentes forces s’exercent sur lesol. A l’intérieur du sol, des tensions seforment, dont l’évolution peut être re-présentée au moyen de lignes affichantla même pression, ce que l’on appelleles «bulbes de pression». Avec despneus étroits – par rapport à des pneuslarges – la trace est plus profonde et lebulbe de pression plus étroit. Ces deuxphénomènes accroissent l’effet en pro-fondeur de la pression sur le sol. La si-tuation est analogue plus le sol et hu-mide et mou.

La pression à la surface de contact esttransmise au sol de manière tridimen-sionnelle et diminue avec la profondeur.Une surface de sustentation accrue –que ce soit par le biais de pneus pluslarges, de roues jumelées, d’une surfacede contact plus longue en augmentantle diamètre de la roue, d’une pressionabaissée à l’intérieur des pneus ou dechenilles – abaisse la pression sur la sur-

Pour ménager les sols,il convient de veiller àutiliser les machinesagricoles performantesà bon escient etd’opter pour dessolutions adéquates.Photo: agrarfoto.com

Page 43: Revue UFA 4/2010

Charge par roue et surface desustentation doublée

Même pressionsur le sol

La pression en profondeur augmente

REVUE UFA · 4 2010 43

Mesures de précautionHumidité du sol: attendre que le sol soit suffisamment ressuyé.

Texture du sol: Prendre des mesures pour stabiliser ou améliorer latexture telles que fumure organique, chaulage ou culture intercalaire.

Charge par roue: réduction de la charge par roue en diminuant lespoids à vide et à charge (éventuellement raccourcir les parcelles),augmenter le nombre d’essieux.

Surface de sustentation du pneu: Augmenter la surface de contact enutilisant des pneus larges et des pneus Terra, roues jumelées, rouescage ou chenilles. Une augmentation de la charge par roue ne peut êtrecompensée que par une augmentation plus que proportionnelle de lasurface de contact.

Pression à l’intérieur du pneu: une pression d’air plus faible avec despneus bien déformables répartit mieux la charge et élargit le pneu, cequi diminue la pression sur le sol. Utiliser des installations de réglage dela pression.

Fréquence de passage et durée de la charge: renoncer ou économisercertains passages (p. ex. combinaison de processus de travail, laisser lesremorques lourdes au bord du champ plutôt qu’à l’intérieur). Lesessieux décalés ou les triporteurs diminuent la fréquence de passagedans les traces.

Patinage: la traction quatre roues, le blocage du différentiel, unesurface de contact importante et un ballastage optimal diminuent lerisque de patinage. Les véhicules entraînés par prise de force diminuentles besoins en traction – une transmission efficace de la force detraction diminue le patinage.

Crampons des pneus: les crampons pour herbage contribuent àpréserver le couvert végétal et la surface du sol.

Passages dans les cultures: ils limitent les charges sur certains secteursde la parcelle et doivent être assez larges pour permettre l’utilisation depneus préservant le sol. Grâce aux installations de conduite parallèlepar GPS, il est possible de retrouver et d’utiliser chaque année despassages définis auparavant.

Le travail du sol sans labour empêche l’apparition d’une semelle delabour. La stabilité générale du sol s’en trouve améliorée si bien qu’ilsupporte mieux les charges mécaniques.

Le labour On-land préserve le sous-sol car toutes les roues roulent à lasurface du sol.

Source: Sächsisches Landesamt für Umwelt, Landwirtschaft und Geologie

Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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FOCUS

face de contact, alors que l’effet maxi-mal est atteint dans la terre arable.

La charge par roue caractérise laforce exercée par chacune des roues surle sol par le poids du véhicule. Descharges par roue élevées doivent doncêtre compensées par une importantesurface de sustentation. Une surface desustentation accrue s’exerce par contresur un volume de sol plus important, etle bulbe de pression s’étend aussi plusprofondément dans le sol. Une chargepar roue plus faible avec une surface desustentation proportionnellement pluspetite s’exerce sur un volume de sol plusfaible. Le bulbe de pression s’étendmoins profondément dans le sol, mêmesi la pression sur la surface de contactest la même dans les deux cas.

Si l’on veut éviter d’exercer des pres-sions élevées dans le sous-sol, il faut ré-partir les charges par roue accrues avecdes surfaces de sustentation agrandiesde manière plus que proportionnelle.Une alternative consiste à répartir lepoids total sur un plus grand nombre deroues (réduction de la charge par roue),à abaisser la pression intérieure du pneuou à recourir à des chenilles qui dispo-sent d’une très grande surface de sus-tentation (voir graphiques).

Améliorer la portance: Cela est etreste l’objectif de la protection des sols.La portance peut être renforcée si l’ontravaille moins souvent le sol, avec uneintensité plus faible et à une profondeurréduite. On peut mentionner un prin-cipe important: ne jamais rouler sur unsol très humide et ne jamais le travailler,même si on l’exploite sans labour. Auprintemps en particulier, en raison de

l’humidité de l’hiver qu’il a accumulée,le sol est souvent encore sensible mêmes’il est sec en surface. Une performanceélevée des machines contribue à tirerprofit au maximum des courtes périodesdurant lesquelles le sol dispose d’uneportance suffisante.

Pression des pneus La pressiond’air dans le pneu influence la portancedu pneu et s’avère décisive pour définirla pression effectivement exercée sur lesol. La pression d’air dépend de lacharge par roue maximale attendue, dela vitesse d’avancement effective et ducouple exercé. Tous ces facteurs peu-vent se modifier durant le travail. Ainsi,la charge par roue change si l’on abaisseou si l’on relève une machine. En ce quiconcerne la vitesse d’avancement, ons’aperçoit de la nette différence entreles courses dans les champs et sur route. Il est possible de bénéficier des avan-tages d’une pression d’air élevée pourles courses sur route (confort deconduite, résistance au roulement,consommation de diesel) et d’une faiblepression dans les champs (profondeurde l’ornière, pression au sol, patinage ettraction) grâce aux dispositifs de pres-sion d’air montés sur le véhicule trac-teur. La pression intérieure du pneu au-torisée en fonction de la charge et de lavitesse peut être consultée dans les ta-belles du fabricant du pneu. Dans lesgrandes lignes, on peut dire qu’au mo-ment d’entrer dans le champ, lorsque lesol n’offre qu’une portance réduite, lapression intérieure du pneu ne devraitpas dépasser 1 bar et au moment de larécolte, lorsque le sol est bien ressuyé,il ne faudrait pas dépasser 2 bar.

Par patinage, on entend la perterelative d’avancement qui s’exprime parune diminution de la performance à lasurface et une consommation accrue decarburant à l’hectare. Un certain pati-nage est toutefois nécessaire faute dequoi le transfert de la force ne peut pass’effectuer. Alors que jusqu’à un pati-nage de 10% on assiste surtout à desdéformations des pneus et du sol, au-delà de ce pourcentage, la surface du solest arrachée, ce qui provoque des dé-gâts. Un patinage excessif peut êtreévité par la traction quatre roues, le blo-cage du différentiel, d’importantes sur-

faces de sustentation des pneus ou unballastage optimal. Le ballastage est né-cessaire afin qu’un tracteur (d’une puis-sance élevée mais avec un faible rapportpoids/puissance) puisse reporter de ma-nière optimale la force de traction pré-sente avec un faible risque de patinage.

Résumé Le sol est un tissu extrême-ment complexe. Lors de l’achat et del’utilisation des machines agricoles, ilfaut tenir compte des aspects relatifs àla protection des sols. Des données im-portantes pour la sollicitation des solsconcernant les pneus et le véhicule(charge par roue, pression d’air dans lepneu, fréquence de passage, régularitéde la répartition de la pression dans lasurface de contact pneu/sol) sont men-tionnées dans les descriptifs des ma-chines. �

LE SOL - LA BASE DE LA VIE

Graphique 3: Charge/surface de sustentation doublées

Page 44: Revue UFA 4/2010

Hans-RudolfOberholzer

PeterWeisskopf

FOCUS

On désigne par «humus» la matièreorganique morte qui se trouve dansle sol. Elle se compose, pour l'es-sentiel, de deux substances: l'hu-

mus nutritif, qui provient de la matièreorganique fraîchement épandue sur lesol et se décompose facilement, et l'hu-mus stable, constitué de matières orga-niques difficilement décomposables.L'humus joue un rôle important pour lastabilité des agrégats, le stockage deséléments nutritifs, l'activité des mi-croorganismes ainsi que la porosité quiest déterminante pour la circulation del'air et de l'eau.

Le climat et les conditions qui rè-gnent dans le sol déterminent les quan-tités de carbone qui s'y trouvent. Dansles terres labourées, la dynamique del'humus est fortement influencée par lemode d'exploitation, plus précisémentpar l'intensité du travail du sol, lesquantités de résidus de récolte et les ap-ports d'engrais organiques.

Où est l'optimum? En principe, àchaque sol correspond une teneur enhumus caractéristique qui dépend dumode d'exploitation, des propriétés dusol lui-même et du climat. Cette teneurest influencée par le bilan humique quidépend d'un côté de la décompositionde la matière organique et, de l'autre,des apports de matière organiquefraîche. Bien que la teneur en humussoit très importante pour la qualité dusol, il est difficile de définir la teneur op-timale pour un sol donné. Il y a cepen-dant unanimité sur le fait qu'un moded'exploitation qui tend à accroître la te-neur en humus est préférable à celui quien consomme. Pour le sol, en tantqu'espace vital d'une foule d'orga-

nismes, il ne faut pas seulement que letaux humique se situe à un bon niveau,encore faut-il que les apports en subs-tances organiques fraîches soient suffi-sants pour que l'activité biologique soitentretenue. Toutefois, un apport exa-géré de matières organiques ou une te-neur en humus trop élevée peut aussiavoir des inconvénients: la dégradationde la matière organique libère plusd'éléments nutritifs que les plantes peu-vent en absorber.

Les méthodes, en Suisse et àl'étranger Compte tenu de l'impor-tance de l'humus pour la qualité des solslabourés, le bilan de la matière orga-nique et la teneur en humus doiventêtre suivis attentivement. A cet effet,des méthodes de calcul du «bilan hu-mique» ont été développées.

En Suisse, c'est la méthode de calculdéveloppée par J.-A. Neyroud qui estutilisée pour la vulgarisation. Elle met enbalance les apports et la dégradation(minéralisation): d'un côté, la dégrada-tion de la matière organique est évaluéesur la base des propriétés du sol et del'intensité du travail du sol et, de l'autre,on cumule les apports par les engrais or-ganiques et les résidus de récolte.

En Allemagne, la méthode de calculdu bilan humique utilisée par l'Associa-tion des stations de recherches et decontrôle (VDLUFA) fait partie intégrantedes exigences que l'UE impose aux ex-ploitations pour respecter les standardsenvironnementaux. Cette méthodeprend en compte les besoins en humusdes cultures de la rotation (en fonctionde leurs besoins en éléments fertilisantslibérés par la minéralisation) et les meten regard des apports par la fumure or-

ganique et les résidus de récolte. Dansun projet visant à l'amélioration du cal-cul du bilan humique pour l'agriculturebiologique, une nouvelle méthode (HU-MOD) a été développée en Allemagne.Ce qui est particulier à cette méthode,c'est la prise en compte de la fumureazotée pour pouvoir mieux évaluer ladégradation de l'humus. En France, uneméthode a aussi été développée (SI-MEOS) pour permettre aux agriculteursde calculer quelle quantité de paille ilspeuvent exporter sans pénaliser la te-neur en humus de leurs terres.

Modèles de simulation de la ci-nétique du carbone Toutes lesméthodes de calcul du bilan humiquene concernent que la balance entre lespertes prévisibles et les apports de ma-tières organiques, mais elles ne rensei-gnent pas sur la teneur effective en hu-mus dans le sol. Il existe des modèles desimulation de la cinétique du carbonedans le sol qui permettent de calculerl'évolution de la teneur en humus. Cesmodèles requièrent toutefois beaucoupplus d'informations que pour le calculdu bilan, notamment sur les caractéris-tiques du site, sur les mesures culturalesainsi que sur les conditions climatiques.

Que se passe-t-il réellementdans le terrain? Le gros problème,dans le développement d'une méthodede calcul du bilan humique, c'est la vé-rification de sa validité dans le terrain.Pour mesurer les effets du mode d'ex-ploitation notamment, il faudrait pou-voir déterminer non seulement la te-neur en humus mais aussi la quantitétotale d'humus présent dans le sol exa-miné. Ceci est très important lorsqu'on

LA QUANTITÉ ET LA COMPOSITION de l'humus sont des facteurs importants

pour la qualité des sols; ils influencent directement ou indirectement la plupart

des fonctionnalités du sol. Récemment, des questions importantes au sujet de l'analyse

des teneurs en humus ont pu être éclaircies.

Equilibre du bilan humique

LE SOL - LA BASE DE LA VIE

44 4 2010 · REVUE UFA

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FOCUS

veut mesurer les effets de différents sys-tèmes de travail du sol car ils influencentnon seulement la densité du sol maiségalement la répartition de la matièreorganique dans le profil. La pratiquecontinue du semis direct, par exemple,fait augmenter la teneur en humus de lacouche supérieure du sol; cependant,cela ne permet pas de dire si la quantitétotale d'humus présente dans le solconcerné en a été modifiée.

On en reste aux estimationsPour la vérification scientifique d'uneméthode de calcul du bilan humique, ilfaudrait pour pouvoir mesurer les effets

du mode d'exploitation (la rotation descultures, le type de fumure, la quantitéd'engrais ainsi que l'intensité du travaildu sol) disposer d'essais de longue du-rée, répartis en différents endroits (ef-fets sol et climat). Mais ce genre d'ex-périmentation nécessite au moins unegénération pour en tirer les premiers ré-sultats. Ce n'est que par ce moyen qu'ilserait possible de mesurer exactementles effets à long terme d'un systèmed'exploitation donné sur la teneur enhumus. De tels essais sont coûteux etlourds à gérer; de plus, comme il est ra-rement possible de connaître l'évolu-tion des quantités de matière organique

dans une parcelle de la pratique, il fautse contenter des valeurs que l'on peutdéterminer pour quelques cultures ettypes d'engrais. Pour toutes les autrescultures et formes d'engrais, l'évalua-tion se fait de manière indirecte par l'es-timation des quantités et de la qualité(dégradabilité) des racines et autres ré-sidus de récolte.

Le mode d'exploitation est dé-terminant L'influence des tech-niques d'exploitation sur le bilan hu-mique est illustrée par l'exemple décritdans le graphique. On y compare deuxrotations de cultures: une monoculturede maïs d'ensilage (FF1) et une rotationde type céréalier (FF2) comportant deuxans de praire temporaire; la fumure estexclusivement minérale, ou mixte (orga-nique et minérale, avec 2 procédés) ouexclusivement organique avec degrandes quantités de fumier. Les résul-tats du bilan humique montrent qu'onpeut gérer les choses pour qu'il soit qua-siment équilibré, même pour une mo-noculture de maïs. Mais ceci exige desapports suffisants en engrais orga-niques, surtout du fumier car le lisiercomplet présente un coefficient isohu-mique nettement inférieur. Dans la ro-tation céréalière, ce sont surtout lesdeux années de prairie qui maintiennentle bilan dans la zone positive pour tousles procédés de fumure sauf pour celuiqui est exclusivement minéral. Dans cedernier cas, le déficit humique pourraitêtre comblé en laissant la paille sur lechamp par exemple.

Pour les exploitations, une aideà la décision est en cours de dé-veloppement A la Station de re-cherche ART, on compare actuellementdifférentes méthodes de calcul du bilanhumique entre elles ainsi qu'avec desmodèles de simulation de la cinétiquedu carbone. Il est clair que toutes les mé-thodes de calcul du bilan humique per-mettent de mettre correctement en évi-dence d'importantess différences entresystèmes d'exploitation. Le but estd'être en mesure de saisir avec justessede plus petites différences entre sys-tèmes d'exploitation afin de disposerd'un outil d'évaluation de la gestion del'humus qui soit fiable et disponible pourtoutes les exploitations agricoles. �

Les apports de fumier ont un effet positif sur le bilan humique, tout comme laréduction de l'intensité du travail du sol (diminution de la minéralisation).Photo: Bettina Nussbaumer, Burgrain

LE SOL - LA BASE DE LA VIE

Auteurs Hans-RudolfOberholzer, PeterWeisskopf, AgroscopeReckenholz-Tänikon(ART).

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Graphique: Bilan humique

kg h

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Monoculture de maïs ensilage Rotation céréalière

Mode de fumure:� Fumure minérale� Lisier complet (bovin) + f. minérale� Fumier (40 kg N/ha) + lisier + f. minérale� Fumier (72 kg N/ha) + lisier + f. minérale

Page 46: Revue UFA 4/2010

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Le type de sol est avant tout in-fluencé par la roche-mère (moraine,roche calcaire) et la situation topo-

graphique (colline, cuvette). Les solsconstitués d'une suite similaire d'hori-zons sont attribués à un même type desol (p.ex. sols bruns lessivés).

La couche supérieure, c’est-à-dire lapartie arable, présente toujours unecouleur assez foncée due à la matière or-ganique, l'humus. Plus la couleur du solest foncée, plus la teneur en matière or-ganique est élevée.

La couche sous-jacente est constituéesoit directement de la roche-mère dansles sols peu évolués, soit d’une coucheminérale intermédiaire dans les sols plusévolués. Cette dernière a subi une alté-ration physico-chimique. Si le sol estbien aéré, elle présente une couleurbrun-rouille homogène due à la pré-sence de fer oxydé. En revanche, sil’oxygène manque, elle devient grise àbleuâtre.

Le régime hydrique, et par consé-quent l'aération, joue un rôle centraldans l'évaluation du potentiel agricoled'un sol. Ainsi, trois grands groupespeuvent être définis:

• des sols filtrants, bien aérés, présen-tant peu ou pas de signes de «mouil-lure» (p. ex. sols bruns)

• des sols peu filtrants, marqués par unexcès d'eau temporaire, insuffisam-ment aérés. L'engorgement tempo-raire est dû à la présence de zonescompactes dans la rhizosphère (p. ex.pseudogley).

• des sols marqués par un excès d'eaudû à la présence d'une nappe perma-nente (p. ex. gley et sols tourbeux).La profondeur utile aux plantes ren-

seigne sur le potentiel de réserve en eauet en éléments nutritifs. Le volume dis-ponible pour les racines peut être limité:• dans des sols superficiels, peu évolués

ou érodés• par des couches engorgées d'eau ou

compactées• par une pierrosité élevée Exemple:

Pour un sol d'une profondeur de100cm avec 25% de pierrosité, laprofondeur utile pour les plantes estéquivalente à 75cm (75% de100cm).La texture (proportions d’argile, li-

mon et sable) et la teneur en humus dé-terminent également la qualité d'un sol

agricole. Les sols mi-lourds présententune texture idéale avec des proportionséquilibrées de sable, limon et argile (p.ex. limon sableux). En revanche, les sols«lourds», riches en argile, sont difficilesà travailler, et les sols «légers», avec desteneurs en argile très faibles, présententune structure fragile. Ces sols peuventprésenter un risque de battance puisqueles agrégats se défont facilement sousl'action des gouttes d'eau. En pente, ilssont également sensibles à l'érosion. Lastabilité structurale de la couche travail-lée est renforcée par la teneur en humuset en calcium (chaulage).

En plus des facteurs naturels liés ausite, les pratiques culturales telles queles drainages, le travail du sol, la fumureet la rotation influencent la qualité dessols agricoles. Seul celui qui connaît sessols et leurs réactions aux interventionsculturales peut les préserver du com-pactage et de l'érosion. Ci-dessous 12exemples de sols sont présentés avecleurs forces et leurs faiblesses pour l'utili-sation agricole. Pour plus de renseigne-ments sur les propriétés et la diversitédes sols d’une région donnée, il faut seréférer à la carte des sols.

NOS SOLS, FORMES DURANT DES MILLÉNAIRES, SONT AUSSI DIVERS QUE NOS PAYSAGES. Les connaissez-vous? Ou souhaitez-vous en savoir plus sur leurs

secrets? Cette fiche technique vous aidera à évaluer leurs forces et faiblesses.

Utiliser les sols agricoles selon leur vocation

PRODUCTION VEGETALELE SOL – LA BASE DE LA VIE

Profil du sol,test à la bêcheou tarière?Si vous souhaitezobserver votre sol plusen profondeur qu'avecun test à la bêche, ilfaut creuser une fosseau moins jusqu'à lalimite inférieure del'enracinement. Ainsi,la structuration encouches peut êtreappréciée.

Un profil de solsimplifié peutégalement être effectuéà l'aide d'une tarière.

Profondeur utile aux plantesSuperficiel: jusqu’à 30 cmAssez superficiel:30–50 cmMoyennement profond:50–70 cmProfond: 70–100 cmTrès profond: > 100 cm

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Sol sur un dépôt silteux d'une ancienne plained'inondation (sol bruncalcaire alluvial).

Très profond.

Couche supérieure: mi-lourd(faiblement humifère, siltlimoneux).

Convient à toutes les cultures;si influence d'une nappe defond, alors moins séchards.

Facile à travailler; sensible aucompactage et à la battance;techniques culturalessimplifiées, sarcler (croûte debattance), tendre vers uncouvert végétal permanent(culture ou mulch).

Apports normaux d’azote et depurin; la fumure organiqueaméliore la teneur en humus etstabilise ainsi la structure,chaulage pas nécessaire.

Sol sur une moraine de fond (sol brun).

Très profond.

Couche supérieure: mi-lourd(faiblement humifère, limonsableux).

Convient à toutes les cultures.

Facile à travailler; adapté à toutes les techniquesculturales.

Apports normaux d’azote et depurin.

Sol sur graviers fluvio-glaciaires (sol brun lessivé).

Profond.

Couche supérieure: mi-lourd(faiblement humifère, limonsableux).

Convient à toutes les cultures.

Facile à travailler; adapté à toutes les techniquesculturales.

Apports normaux d’azote et depurin; surveiller le pH.

Sol sur lœss (dépôts éolienspost-glaciaires) dans une faible pente (sol brun).

Profond.

Couche supérieure: mi-lourd(faiblement humifère, siltlimoneux).

Convient à toutes les cultures.

Facile à travailler; sensible aucompactage et à la battance;risques d'érosion même enpente légère; techniquesculturales simplifiées, sarcler(croûte de battance); tendrevers un couvert végétalpermanent (culture ou mulch).

Apports normaux d’azote et depurin; la fumure organiqueaméliore la teneur en humus etstabilise ainsi la structure dusol.

PRODUCTION VEGETALELE SOL – LA BASE DE LA VIE

48 4 2010 · REVUE UFA

Sols profonds à très profonds avec un grand volume d'enracinement

Grâce à leur bonne aération et leursgrandes capacités de stockage en eau eten éléments nutritifs, ces sols convien-nent bien à une culture des champs in-tensive. Ils font partie des meilleurs solsagricoles de Suisse et offrent la pluslarge palette d'utilisation. En raison deleur utilisation intensive, ils sont expo-

sés à un risque accru de compactage.Des apports réguliers de matière orga-nique sont nécessaires. Le pH doit êtresurveillé et maintenu à un niveau opti-mal à l'aide d'un chaulage. Le risque delixiviation des nitrates y est relativementfaible. Les sols bruns et les sols brunslessivés profonds sont les terres agri-

coles les plus répandues en Suisse. Ilssont dominants sur le Plateau Suissedans les plaines à graviers fluvio-gla-ciaires ainsi que dans les régions morai-niques et molassiques. Ils se trouventsporadiquement sur des dépôts silteuxd'anciennes plaines d'inondation ainsique sur des dépôts de lœss.

Utilisation

Travail du sol

Fertilisation

Description du profil illustré

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Sol sur dépôts sableux dansune ancienne plaine d'inon-dation (fluvisol).

Peu profond (faible altération,stratification clairement visible,sable brut).

Couche supérieure: léger(pauvre en matière organique,sable limoneux).

Moyennement adapté à la cul -ture des champs (très sensibleà la sécheresse, irrigation requise).

Facile à travailler (se ressuierapidement); très sensible à labattance; semis sous litière;possibilité d'approfondirprogressivement la couchearable par un travail au chiselaccompagné d’apports dematière organique.

Faibles apports d'azote et depurin (risque de lixivation élevé);éventuellement fertili sationfoliaire; chaulage rare mentnécessaire, la fumure or ganiqueaméliore la teneur en humus etstabilise la structure du sol.

Sol sur une butte morainique(regosol).

Peu profond (faible altération,pierrosité élevée).

Couche supérieure: mi-lourd(peu humifère, limon sableux).

Moyennement adapté à laculture des champs (sensible àla sécheresse).

Facile à travailler (se ressuierapidement); si possible semissous litière ou semis direct.

Faibles apports d'azote et depurin (risque de lessivagemodéré); chaulage pasnécessaire.

Sol sur roche calcaire du Jura(sol brun).

Peu profond (compact,argileux, pierrosité élevée dansles couches inférieures).

Couche supérieure: lourd (peuhumifère, limon argileux).

Convient aux céréales, maïs etcolza.

Difficile à travailler; danger delissage et de semelle de labour;si possible travail sans labour etsuperficiel.

Apports normaux d'azote et depurin; chaulage rarementnécessaire.

Sol sur graviers fluvio-glaciaires (sol brun lessivé).

Peu profond (limite d'altérationirrégulière, teneur en graviersfins élevée).

Couche supérieure: léger (peuhumifère, sable fortementlimoneux).

Convient à toutes les cultures(assez sensible à la sécheresse).

Facile à travailler (se ressuierapidement); adapté à toutesles techniques culturales.

Apports moyens d'azote et depurin; surveiller le pH; lafumure organique améliore lateneur en humus et stabilise lastructure du sol.

REVUE UFA · 4 2010 49

PRODUCTION VEGETALELE SOL – LA BASE DE LA VIE

Sols superficiels à peu profonds avec un volume d'enracinement faible à moyen

Ces sols ont généralement un potentielde rendement plus faible que les sols pro-fonds puisque leur capacité de rétentiond'eau est moindre, ce qui les rend plussensibles à la sécheresse. S’ils ne sont passoumis à l’influence d'une nappe de fond,des rendements stables ne sont assurésqu’en présence de précipitations régu-

lières ou d’irrigation. Ces sols doivent êtrecultivés avec toutes les précautions né-cessaires pour préserver voire améliorerleur profondeur. En cas de risques d'éro-sion, des techniques culturales tels le se-mis sous litière ou le semis direct sont àprivilégier. La structure du sol doit êtrestabilisée, particulièrement sur les sols

riches en sable. Des sols superficiels ne serencontrent que ponctuellement au seind'une parcelle. Ils peuvent être présentssur des buttes morainiques et mollas-siques sensibles à l'érosion et partielle-ment déjà érodées, sur des veines grave-leuses de dépôts fluvio-glaciaires ou desjeunes dépôts alluviaux riches en sable.

Utilisation

Travail du sol

Fertilisation

Description du profil illustré

Page 50: Revue UFA 4/2010

PRODUCTION VEGETALELE SOL – LA BASE DE LA VIE

50 4 2010 · REVUE UFA

ImpressumEdition et distribution:Agridea, 8315 Lindau;Agridea, 1000 Lausanne6. Une version françaiserééditée sera diffusée parle biais du classeur«Grandes cultures» ou envente séparée.

Auteurs: U. Zihlmann etP. Weisskopf, AgroscopeReckenholz-TänikonART; M. Müller, Hauteécole suisse d'agrono-mie (HESA)

Collaboration: B. Arnoldet M. Jäger, AgrideaLindau; C. Degen,Agridea Lausanne

Illustrations: G. Brändleet U. Zihlmann, ART;M. Müller, SHL; M.Günter, BABU

Mise en page etpublication: Revue UFA,8401 Winterthour

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 4 · 10

Sol sur une terrasse de marnedans le Jura (pseudogley).

Superficiel (profondeurd'altération faible, structurecompacte).

Couche supérieure: lourd(argile humifère)

Pas adapté à la culture deschamps; tout au plus céréalesd'automne; rendementsherbagers fortement dépen-dants de la répartition desprécipitations.

Faibles apports d'azote et depurin; la fumure organiqueaméliore la teneur en humus etstabilise la structure; chaulagerarement nécessaire.

Sol sur dépôts argileux dansun fond de vallée (ancien fondlacustre, pseudogley).

Peu profond (structurecompacte, eau stagnante).

Couche supérieure: lourd (faible -ment humifère, limon argileux).

Peu approprié à la culture deschamps; bonne production her -bagère en conditions clima tiquesfavorables et avec des mé langesadaptés; les prairies temporairesaméliorent la structure.

Apports moyens d'azote et depurin; la fumure organiqueaméliore la structure.

Sol drainé sur limon alluvial(gley oxydé).

Peu profond (structurecompacte, engorgementtemporaire).

Couche supérieure: lourd(humifère, limon argileux).

Sol peu approprié à la culture;tout au plus céréales d'automne;pas de culture à récolte tardive(trop mouillé en automne et peuportant); les prairies temporairesaméliorent la structure.

Difficile à travailler (se ressuielentement); prévenir lecompactage par un travail sanslabour et peu profond (p. ex.semis sous litière).

Apports moyens d'azote et depurin; la fumure organiqueaméliore la structure.

Sol tourbeux (marais), drainé,sur moraine de fond imper -méable.

Peu profond (engorgementtemporaire).

Couche supérieure: mi-lourd(limon humifère).

Pas adapté à la culture deschamps de manière durable(diminution de la couche detourbe); utiliser comme prairie,mais pas en pâturage car pasassez résistant au piétinement.

Renoncer autant que possibleau travail du sol, tout au plusameublir superficiellement oupratiquer le semis direct.

Apports moyens d'azote et depurin; utilisation d'azotemodérée puisque libération parla minéralisation de l'humus.

De tels sols se trouvent sur des roches-mère riches en argile. Drainage avec desmatériaux facilitant l'infiltration.

Sols marqués par une nappe per-manente de fond ou de pente(Gley et sols tourbeux) Le degré d'hydro-morphie est dépendant de la limite supé-rieure de la nappe et de l'effet des drai-nages généralement présents. Les tachesgris-rouille dans la zone profonde indi-quent un manque d'oxygène fréquent.Les sols souvent engorgés devraient êtreutilisés en production fourragère. En cas

de mise en culture, une rotation riche enprairies temporaires est conseillée. Acause de leur difficulté de ressuyage, cessols sont sensibles au compactage et dif-ficile à travailler. Ils sont présents avanttout dans des cuvettes et dans des zonesavec des apports d'eau de pente. Lacouche supérieure est généralementriche en humus – anmoorique à tourbeux.Si la couche de tourbe mesure plus de 40cm, il s'agit d'un sol tourbeux. En pré-sence de drainage et de travail intensif dusol, l'épaisseur de la tourbe diminue àcause de la minéralisation de l'humus.

Utilisation

Travail du sol

Fertilisation

Sols marqués par un excès d'eautemporaire (Pseudogley) Ils sontgénéralement riches en argile, compactset par conséquent mal aérés. Les racinesy pénètrent difficilement. Ces sols ne peu-vent stocker qu'une faible réserve d'eaufacilement utilisable par les plantes. Aprèsde fortes précipitations, les racines souf-frent de l'eau stagnante et de manqued'oxygène. Sur ces «sols minutes», les ren-dements sont incertains: en conditionshumides, ils sont très sensibles au com-pactage, alors qu’en conditions sèches, ilssont durs et très difficile à travailler.

Sols marqués par un excès d'eau temporaire ou permanent

Extrêmement difficile à travailler, car lent à se ressuyer et ensuiterapidement trop secs et trop durs; peu de moments propices autravail du sol («sols minutes»); profiter des effets du climat sur lastructure (gonflement, rétraction, gel); prévenir le compactage parun travail sans labour et peu profond (p. ex. semis sous litière).

Description du profil illustré

Page 51: Revue UFA 4/2010

Action XeoBib

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Page 52: Revue UFA 4/2010

ThomasBucheli

Armin Keller

FOCUS

Les immissions de substances orga-niques toxiques dans les sols agri-coles sont, pour une part, ciblées et

limitées au périmètre de la parcelle (no-tamment les produits de traitement desplantes, PTP) et, d'autre part, indirectes,à travers les apports d'engrais de ferme,de composts, de résidus de méthanisa-tion ou d'eaux de pressurage; elles peu-vent aussi être diffuses sous la forme dedépositions atmosphériques (p. ex.composés aromatiques polycycliquesHAP, graphique). L'importance relativedes différentes voies de contaminationvarie d'une classe de substances à l'au-tre. Alors qu'auparavant les biphénylespolychlorés (PCB), par exemple, conta-

minaient les champs à travers les épan-dages de boues d'épuration, une bonnepartie des immissions de HAP vient del'atmosphère (voir article de Kupper &Bucheli, Revue UFA 11/2008).

Le sol comme réservoir de col-lecte Une fois dans le sol, les subs-tances organiques toxiques passent partoute une série de processus de réparti-tion et de métabolisation. Selon leurpression de vapeur, leur solubilité àl'eau ou leur affinité avec les particulesdu sol, ces substances peuvent se vola-tiliser, migrer en profondeur par lessi-vage ou encore se fixer à des particulesdu sol. Dans le sol, les composés orga-

niques subissent des processus métabo-liques chimiques ou biologiques. Leurabsorption par les micro-organismes dusol ou les plantes est en général plutôtfaible par rapport aux quantités totalesen présence; néanmoins, ces contami-nations peuvent être significatives aupoint de vue de la sécurité alimentaire.L'adsorption de substances toxiques surla fraction humique du sol peut empê-cher leur dégradation et également di-minuer leur accessibilité quand on veutles détecter (fixation).

De «vieilles connaissances» sousla loupe Par ses importantes fonc-tions de tampon, de filtre et de site de

DES SUBSTANCES ORGANIQUES DANGEREUSES par milliers sont

quotidiennement utilisées dans les ménages et dans l'industrie. Bon nombre d'entre

elles aboutissent dans l'environnement, qu'on le veuille ou non. Ainsi, les sols

subissent les immissions de toutes sortes de substances organiques indésirables de

provenances les plus diverses.

Des aiguilles dans un tas de foin

LE SOL – LA BASE DE LA VIE

52 4 2010 · REVUE UFA

Le réseau national de surveillance des sols (NABO) se préoccupe de la couche supérieure de sols viticoles, arboricoles, maraîchers et agricoles.

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Graphique: Cycle des substances toxiques dans le sol: Entrées (en rouge) et sorties (en vert)

produits phytosanitaires

dépôts atmosphériques

engrais de ferme

évaporation

absorption parles êtres vivants

fixation irréversibe dans le sollessivage dégradation

compost,fermentats

eau de pressage

polluants organiques dans le sol

REVUE UFA · 4 2010 53

FOCUS

métabolisation, le sol occupe une posi-tion centrale dans la production d'eaupotable pure ainsi que de récoltes dehaute valeur alimentaire et fourragère.Les quantités de substances toxiquesidentifiables dans le sol sont la résul-tante des processus mentionnés plushaut. Les concentrations, dans les solsagricoles suisses, de substances orga-niques persistantes de la première heurecomme les HAP, PCB, dibenzo-p-dioxines et dibenzo-furanes polychlo-rées (PCDD et PCDF), se situent géné-ralement bien en dessous des valeursindicatives et des seuils d'investigationsfixés dans l'ordonnance sur les atteintesportées au sol (Osol).

Les résidus de PTP Jusqu'à main-tenant, il existe encore peu d'investiga-tions sur la contamination des solssuisses par des résidus de PTP. Les ré-sultats enregistrés démontrent toute-fois que des résidus de PTP dans les solssont plus fréquents qu'il n'est généra-lement admis. Dans une étude faitedans le canton de Bâle-Campagne, on aidentifié des résidus de PTP organo-chlorés (POC) difficilement dégradablesdans toutes les parcelles examinées,bien que ces produits aient été interditsà la vente et à l'utilisation depuis les an-nées 80. Certaines plantes potagèrescomme les courges peuvent absorberaujourd'hui encore des résidus de POCcomme la dieldrine utilisée autrefois,comme l'a montré une étude récentede l'Institut de recherches de l’agricul-ture biologique (FiBL). Dans les me-sures de l’observatoire national des sols(NABO), on a trouvé, dans la couche su-périeure de sols viticoles, arboricoles etmaraîchers, 120 matières actives utili-sées au cours des 15 dernières annéespour la protection des cultures; 80%des matières actives ou de leurs méta-bolites ont pu être identifiés. Les quan-tités de résidus de PTP se situaient en-tre quelques centaines et plusieurscentaines de μg/kg. En Suisse, on n'apas encore pu fixer des valeurs limitesfondées pour permettre d'interpréterce que représentent ces quantités dePTP parfois modestes. Il n'existe qu'unedirective pour la valorisation des terresd'excavation qui définit des valeurs in-dicatives et des seuils d'investigationspour quelques substances.

La disponibilité est détermi-nante Les connaissances sur les subs-tances organiques toxiques dans le solsont encore lacunaires. Il reste beau-coup à faire pour mieux différencier lesteneurs totales et les concentrationsbiologiquement disponibles. La plupartdes dispositions légales nationales et in-ternationales se fondent sur les teneurstotales en substances toxiques dans lesol, ce qui est une notion plutôt réduc-trice. L'effet des polluants sur l'environ-nement ne se mesure pas à la teneur to-tale mais bien plus à la fractionbiologiquement disponible. Actuelle-ment, il existe des méthodes fiables per-mettant de quantifier les fractions nondégradables des PTP par l'intermédiaired'une série d'extractions chimiques.Elles devraient être progressivement in-tégrées dans les dispositions légales.

Coup d'œil sur de nouvellessubstances toxiques Vu la multi-plicité des produits organiques de syn-thèse et de leur diffusion à partir de di-verses sources, il y a lieu d'améliorer lesconnaissances sur leurs effets toxiquesdans les sols et d'être mieux à même demettre en évidence des phénomènesd'accumulation. Dans le passé, ils'écoulait souvent des dizaines d'annéesentre la mise sur le marché des produitschimiques, leur présence dans les sols etl'identification des conséquences sur lesécosystèmes ainsi que sur les aliments.La chimie de l'environnement et le lé-gislateur sont en permanence décaléspar rapport aux développements réali-sés dans l'industrie chimique. En d'au-tres termes, les sols et les aliments peu-vent être contaminés par des substancesorganiques toxiques qui n'ont pas en-core été considérées comme étant pro-blématiques. Dans la perspective d'unestratégie proactive en matière d'identi-fication précoce de ce qu'on appelle les«polluants émergents» (produits présen-tant un certain potentiel de risques), lesauteurs proposent un schéma de fonc-tionnement à plusieurs étages et com-prenant les éléments suivants: • Publication et mise en application de

listes complètes des substances chi-miques utilisées dans l'industrie etdans les ménages.

• Renforcement et mise à jour des dos-siers d'enregistrement et de transfert

des substances toxiques avec les don-nées se rapportant aux produits in-dustriels et ménagers.

• Détermination systématique des pro-priétés chimico-physiques de cessubstances soit au cours de la procé-dure d'homologation, soit dès lacommercialisation, en utilisant desmodèles d'évaluation.

LE SOL – LA BASE DE LA VIE

Auteurs Thomas Bucheli, Armin Keller,Station de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ART, Zürich-Re-ckenholz.

L’observatoire national des sols (NABO)a été mis en place en 1984 et il est géréconjointement par l'Office fédéral del'environnement et l'Office fédéral del'agriculture. La partie opérationnelle estassumée par la station de recherche ART.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 4 · 10

• Prévision de la diffusion et du com-portement des produits dans l'envi-ronnement à l'aide de modèles adé-quats.

• Analyse d'échantillons de sol prisdans le cadre de programmes de mo-nitorage existants comme le NABOou d'actions régionales ciblées sur laprésence de substances classéescomme étant à risques ainsi que sé-lection de certains échantillons envue de leur analyse ultérieure sur laprésence de substances encore incon-nues actuellement. �

Page 54: Revue UFA 4/2010

MichaelMüller

Graphique 1: Formes d'assembl. des particules d’argile

Plat contre plat (tissu cohérent)

Plat contre arête (structure stable en château de cartes)

Arête contre arête (volumineux mais instable)

Ca-carbonate/silicateminéraux d’argile

cimentationde l’angle despores

(Source: Meyer et Pollehn, 1999)

FOCUS

Somme toute, pourquoi les solsont-ils tendance à s'acidifier? D'unepart, les eaux météoriques, dont lepH moyen est de 5.6, apportent de

l'acidité dans le sol et font migrer le cal-cium en profondeur avec les eaux depercolation. D'autre part, le métabo-lisme des plantes et de tous les orga-nismes vivant dans le sol contribuent demanière importante à son acidification.Ils produisent en effet du gaz carbo-nique (CO2) qui, lié à l'eau, forme del'acide carbonique; ce dernier est neu-tralisé par les substances du sol quicontiennent de la chaux. Mais s'il n'y apas suffisamment de chaux pour cetteneutralisation, le pH diminue, le sols'acidifie. C'est le phénomène que l'ondésigne par acidification naturelle dusol. Par ailleurs, les mesures culturales peu-

vent aussi renforcer le phénomèned'acidification. Il y a par exemple l'in-corporation de matières organiques quistimulent l'activité biologique dans lesol (production de CO2) ou l'épandaged'engrais à action acidifiante. De plus,les récoltes exportent aussi du calcium.L'importance de ces exportations dé-pend des cultures et des rendements.Les céréales prélèvent relativement peude calcium, en revanche, le colza, la bet-terave sucrière et le maïs d'ensilage enexportent nettement plus.

Quels sont les effets du chaula-ge? La chaux est plus qu'un vecteurd'éléments nutritifs. De par ses multi-ples fonctions, elle contribue directe-ment ou indirectement à la fertilité dusol. La chaux régule le pH et influencede nombreux processus. L'action de lachaux peut être décrite en distinguantses effets physiques, chimiques, biolo-giques et physiologiques.

Par effets physiques, on entend l'ac-tion de la chaux sur la structure du solqui est dépendante de la répartitionspatiale des agrégats et du système po-reux. La structure du sol influence la cir-

culation de l'air et de l'eau, les échangesthermiques ainsi que les propriétés mé-caniques. Elle a une grande influence surle développement des plantes, en par-ticulier aux stades germination et déve-loppement juvénile.

Le complexe argilo-humiqueS'il n'y a pas suffisamment d'ions Ca++disponibles dans le sol, les particulesd'argile forment tout d'abord un profil«arête contre arête» (graphique 1) puiscollent les unes aux autres, formant ainsiune structure compacte. Les échangesgazeux et la circulation de l'eau sont for-tement entravés. L'insertion d'ions cal-cium entre les particules d'argileconduit à une structure en château de-cartes, plus lâche. C'est ce que l'on dé-signe par le terme «floculation», un phé-nomène dont l'importance croît enfonction de la concentration en calciumdans la solution du sol. La chaux ne dé-termine pas seulement la dispositiondes particules d'argile entre elles. Lesions calcium se fixent aussi aux parti-cules d'humus, formant ainsi un pontentre l’argile et l’humus. C'est ce qu'onappelle le «complexe argilo-humique».

LA CHAUX Le sol est le fondement de toute production agricole, et ce n'est que sur

une terre fertile et saine que l'on peut obtenir de bonnes récoltes de haute qualité.

Un des facteurs importants pour la fertilité du sol est son état calcique. Un sol bien

pourvu en chaux permet de bien exploiter son potentiel de production.

Pour un bon état de fertilité

LE SOL – LA BASE DE LA VIE

54 4 2010 · REVUE UFA

Page 55: Revue UFA 4/2010

Graphique 2: pH optimal pour la minéralisation des substances nutritives

4.0 4.5 5.0 5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8.0 8.5pH

acide neutre basique

plage de pH optimale

azote

phosphore

potassemagnésium

soufrecalcium

fer

manganèse

bore

cuivre, zinc

molybdène

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FOCUS

Plus de porosité Par la floculationet la formation de ponts, la taille desagrégats augmente. De ce fait, la pro-portion de macropores (pour leséchanges gazeux) et de micropores (ré-serve d'eau) est influencée favorable-

des plantes est plus précoce, ce qui estfavorable à l’accroissement des rende-ments. En cas de sécheresse, les solsbien pourvus en chaux forment moinsde fentes de retrait que ceux qui sontpeu pourvus. Ainsi, les contraintes mé-caniques sur les racines des plantes sontplus faibles et le sol reste meuble. Deplus, un sol meuble permet d’économi-ser du temps et du carburant.

Meilleure solubilité des élé-ments nutritifs L'action chimiquede la chaux consiste en une neutralisa-tion de l'acidité endogène et de l'aciditéexogène. Si ces acides ne sont pas neu-tralisés, le pH baisse. Comme les plantesn'absorbent que des éléments nutritifsen solution et que le pH optimum pourla solubilité de la plupart d'entre eux sesitue entre 5.5 et 7.0, une baisse du pHdiminue leur disponibilité (graphique 2).La disponibilité des phosphates, en par-ticulier, baisse fortement avec un pH endessous de 5.5; la plage optimale se si-tue entre 6 et 7. Par conséquent, un bonapprovisionnement du sol en chaux estfavorable à une bonne disponibilité deséléments fertilisants présents, ce qui ac-croît leur efficience. Dans les nouvelles«Données de base pour la fumure desgrandes cultures et des herbages» (DBF2009), les normes ont été révisées à labaisse pour de nombreuses cultures; lesphénomènes décrits plus haut pren-dront toujours plus d'importance àl'avenir. Par ailleurs, il se trouve que lamobilité des métaux lourds est influen-cée par le pH du sol. Un pH neutre em-

pêche la libération de ces substances in-désirables et phytotoxiques (le cad-mium par exemple) ainsi que leur ab-sorption par les plantes et leur transfertéventuel dans les produits récoltés.

Favoriser les vers de terre Lachaux exerce aussi un effet biologique.Les bactéries, les acariens et les vers deterre sont les hôtes naturels d'un sol sainet ils participent à de nombreux proces-sus métaboliques. Le pH optimum pourla multiplication et l'efficacité de ces or-ganismes se situe entre le faiblementacide et le neutre (graphique 2). Ils dé-gradent la matière organique et la trans-forment en humus. Ainsi, ils contribuentà la libération des éléments nutritifs liésà la matière organique (p. ex., l'azote et

LE SOL – LA BASE DE LA VIE

Tableau: Assortiment des produits calciques LandorProduits Teneurs Effet chaulant Vitesse Granulométrie Présentation Remarques

calculé d’actionDolomie 55/35 55% CaCO3 55% CaO moyenne 90% < 0.09 mm granulé Chaulage d'entretien sur sols

35% MgCO3 ayant besoin de Mg.Chaux granulée 80% CaCO3 52% CaO moyenne 90% < 0.09 mm granulé Chaulage d'entretien.80/10 10% MgCO3

Hasolit Combi 87% CaCO3 49% CaO moyenne 90% < 0.09 mm granulé Chaulage d'entretien;(algues marines) 13% MgCO3 contient 30 oligo-éléments.Carbonate de chaux 95% CaCO3 54% CaO moyenne 0.09 – 0.2 mm fine à Chaulage de redressement.

à lente 0.2 – 0.5 mm grossière0.5 – 1.0 mm

Chaux humide 85% CaCO3 48% CaO moyenne 90% < 0.09 mm poudre Chaulage de redressement; pour sols légers à mi-lourds;pour le chaulage de prairies.

Chaux vive 90% CaO 90% CaO rapide concassée Pour terres lourdes; effet partiel (soluble) sur limaces et hernie du chou;

chaulage de pré-semis.

Chaux magnésienne 60% CaO 95% CaO rapide concassée Pour les terres en manque de Mg.vive 25% MgO (soluble)

ment. Les échanges gazeux, la circula-tion et le stockage de l'eau sont amélio-rés, les risques de battance et d'érosionsont ainsi réduits. L'amélioration deséchanges gazeux et thermiques entraîneun ressuyage et un réchauffement du solplus rapide. Le laps de temps favorableau travail du sol est allongé. Les solschaulés supportent mieux la circulationdes machines et la phase de croissance

Page 56: Revue UFA 4/2010

< 0.063 0.5 – 0.750.063 – 0.1 0.75 – 1.80.1 – 0.2 1.8 – 2.80.2 – 0.5

pH8

7

6

5

4

30 2 4 10 30 60 90 120

jours

Granulométrie de la chauxcarbonée (en mm):

Plus la chaux est moulue finement,meilleure est l’efficacité.

le soufre). De plus, les vers de terreparticipent activement à la forma-tion d'agrégats et leurs galeries sontimportantes pour le système poreuxdu sol.

Important pour le métabo-lisme des plantes Le calciumexerce différentes fonctions dans lemétabolisme des plantes. Il est undes constituants des parois cellu-laires, il stabilise les membranes cel-lulaires et il est impliqué dans desréactions hormonales. Le calciumest absorbé par les plantes avec l'eaude transpiration sous la forme Ca++.L'approvisionnement en eau est vi-tal pour la couverture des besoinsdes plantes en Ca. Un déficit hy-drique est souvent la cause princi-pale d'une carence en Ca. Les symp-tômes de cette carence, due à unemauvaise mobilité du calcium dansles plantes, apparaissent d'abord surles cônes de végétation sur les fleurset sur les fruits (par exemple le «bit-ter pit»).

Quels engrais? Pour gérer lesapports de chaux, il se pose naturel-lement la question du choix du pro-duit à épandre. Il y de grandes diffé-

rences entre amendements cal-ciques tant par la provenance (chauxnaturelle, chaux industrielle, chauxd'algues marines), le contenu (ma-gnésium, oligo-éléments) et la qua-lité (teneur, finesse de mouture). Ona l'embarras du choix. Il faut d'abordsavoir si l'on a besoin d’un produitseulement pour chauler ou si l'on aaussi besoin de nutriments annexescomme le magnésium ou d'autresoligo-éléments. Ensuite, il faut choi-sir entre une chaux à action rapideou lente. Il faut aussi tenir comptedes propriétés qualitatives de lachaux. Pour les amendements cal-ciques par exemple, le principe debase est le suivant: plus la moutureest fine, plus la surface d'échangeactive sera grande, l'efficacité ensera d’autant meilleure (graphique3). L'homogénéité du produit estaussi un point important (précisionde l'épandage), de même que les te-neurs (est-ce que les indicationssont fiables?). Souvent, ces paramè-tres qualitatifs sont négligés lors desdécisions d'acquisition. Le tableauprésente un résumé de l'assortimentdes produits calciques de Landor.De plus, la valeur neutralisante d’unengrais s’exprime en CaO.

Conclusion Sur des parcelles quine sont pas approvisionnées de ma-nière optimale en chaux, le potentielde rendement ne peut générale-ment pas être exploité totalement.Des facteurs de production sont li-mités dans leur efficacité. Un appro-visionnement optimal du sol estdonc une condition essentielle pourréaliser de bons rendements. �

FOCUSLE SOL – LA BASE DE LA VIE

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Page 57: Revue UFA 4/2010

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Page 58: Revue UFA 4/2010

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un principe à appliquer lorsqu’il s’agit de mettre en place et

de conserver une association de plantes riche en espèces.

Faire recette avec labiodiversité

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tensives s’adaptent aux dif-férentes exigences de chaque

site. Vous obtiendrez les plus bellesprairies extensives sur des parcelles en-soleillées, au sol peu profond et séchard.

Quand sursemer? Les périodes desemis idéales pour le renouvellementdes prairies s’étendent du début de lavégétation jusqu’à fin avril au printempset de la mi-août jusqu’à fin septembreen automne.

Mélanges principaux riches enespèces pour prairies exten-sives:

UFA Salvia Pour endroits ensoleillés, secs à frais. Onobtient une prairie à fromental.

UFA HumidaPour les terrains plutôt humides, richeset légèrement ombragés (lisière de fo-rêt). Il se développe une prairie à fro-mental, vulpin et cirse.

UFA BromaPour les emplacements les plus ensoleil-

lés et chauds, maigres et trèssecs (versant sud). Onobtient une prairie àbrome.

Avoine jaunâtre.

UFA MontagnaPour les zones ensoleillées, produc-

tives et plus élevées jusqu’à 1500 m en-viron. Il se développe une prairie àavoine jaunâtre.

Pour tous les mélanges, la densité desemis est de 400 g/a. La mise en placese fait toujours dans un lit de semis pro-pre et raffermi. Pour la rénovation deprairies existantes, le mieux est de pro-céder à un ressemis en bandes. Les sur-semis dans des couverts végétaux fer-més n’apportent pas les résultatsescomptés.

Il existe naturellement d’autres possi-bilités pour favoriser la biodiversité aumoyen de mélanges de semences : ja-chères florales, jachères tournantes,bandes culturales extensives, ourlets etpraires de fleurs sauvages. �

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Page 60: Revue UFA 4/2010

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60 4 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

Les millets ont fait leur apparitiondans les principales régions de cul-ture du maïs à partir du milieu desannées 60. A l’époque, l’utilisation

presque exclusive d’atrazine – qui pré-sente une efficacité insuffisante contreles millets – a conduit en quelques an-nées à leur forte propagation.

Des semences longtemps via-bles La période de semis du maïs et lelong moment jusqu’à la fermeture deslignes offrent d’excellentes possibilités dedéveloppement aux millets. Le sol nu seréchauffe rapidement et favorise la ger-mination et le développement juvéniledes millets si bien qu’il n’est pas rarequ’ils forment carrément un tapis vert. Sil’on ne prend aucune mesure, les milletspeuvent poursuivre leur développementsans aucune entrave et empêcher celui dumaïs. Les millets peuvent ainsi produireune grande quantité de semences qui res-tent viables plus de dix ans dans le sol.

Panic pied-de-coq En Suisse, lesespèces de millets les plus répanduessont le panic pied-de-coq, la sétaireverte, la digitaire sanguine et le panic di-chotomique. Il existe une très grande di-versité de millets. Le présent article n’enprésente qu’une petite sélection. Lesphotos montrent quelques caractéris-tiques pour la détermination des diffé-rents types. Le panic pied-de-coq esttoutefois la mieux connue de ces grami-nées malaimées. Il est l’espèce la plusconcurrentielle grâce à un important tal-lage et il peut pleinement profiter del’abondante fumure azotée dans le maïs.Il germe avant les autres millets et lèveau cours de plusieurs vagues jusqu’audébut du mois d’août. Ce sont tout par-ticulièrement sur les plantes qui lèventtardivement que les herbicides n’ontpas une action suffisante. On reconnaîtle panic pied-de-coq à l’absence de li-gules et à sa tige aplatie.

Sétaire glauque Il y a plusieurstypes de sétaires, mais c’est la sétaireglauque qui prédomine en Suisse, mêmesi l’on rencontre la sétaire verticillée danscertaines régions. A partir du stade 4feuilles, la sétaire glauque est l’espèce laplus difficile à combattre parmi les millets.Elle germe à la même époque que le panicdichotomique, seulement au début del’été. Sa tige est ovale. Les feuilles gris-vert sont légèrement poilues à leur baseet n’ont pas de ligules, mais une couronnede poils bien visible à la base. La sétaireverticillée n’est pas poilue à la base desfeuilles. Par la suite, on peut la reconnaîtreà ses inflorescences dont les paniculessont spiciformes, comparables à ceux dela crételle des prés ou des céréales.

Digitaire sanguine La digitairesanguine est reconnaissable à ses inflo-rescences en forme de doigts. Elle nepousse pas tellement en hauteur etgerme au début de l’été, si bien qu’ellen’entre que rarement en vive concur-rence avec le maïs. Ses feuilles ont unecouleur verte à rouge-violet avec unenervure centrale blanchâtre. Elles ont despoils soyeux sur les deux côtés. La tige aune forme arrondie et l’on discerne net-tement une ligule à la base des feuilles.

Panic dichotomique Le panic di-chotomique gagne en importance surles surfaces cultivées en Suisse. Il affec-tionne les conditions humides et germenettement plus tard que le panic pied-de-coq. Son panicule ressemble beau-coup à celui des pâturins dans les prai-ries et les pâturages, même s’il estlégèrement plus grand. La courte liguleest entourée d’une fine couronne desoies et les gaines foliaires sont poilues.

MILLETS DANS LES CHAMPS DE MAÏS De nos jours, on trouve des millets en

plus ou moins grand nombre dans toutes les régions de maïsiculture. Il est possible de

mener une lutte efficace contre ces adventices. Si l’on considère les coûts et le

danger de phytotoxicité, le mieux est de traiter au stade 1 feuille du maïs. Mais toutes

les conditions doivent être réunies pour atteindre une efficacité suffisante.

Traiter tôt ou tard?

Journée maïs le 2 juin et le 15 septembreEn collaboration avec fenaco, l’Inforama organise en 2010 deux journéesconsacrées au maïs. Une visite de cultures d’une demi-journée sedéroulera le 2 juin pour faire le tour des actualités. Il y sera notammentquestion d’un essai mené par fenaco sur l’efficacité des herbicides maïsen conditions sèches. La manifestation principale est agendée au 15septembre 2010. Les sujets suivants y seront abordés: procédé cultural(labour, semis sous litière, semis direct, semis en bandes fraisées),protection des plantes, variétés de maïs, époque et densité de semis,

fumure, problématique des fusarioses,alimentation (porcs, bovins), conservationdu maïs, considérations économiques ettechnique de récolte. Toutes les manifesta-tions se déroulent à l’Inforama Rütti àZollikofen (BE). Informations complémen-taires: www.inforama2010.ch

Les champs de maïsdevraient être aussi«propres» que celui-ci.

Page 61: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 4 2010 61

Tableau: Exemples de mélanges d’herbicidesStade du maïs 1 feuille 3 feuilles 4 feuilles 5 feuilles 6 feuillesStade des millets: Gardo Gold 4 l/ha + Prélevée jusqu’à Laudis 1 l/ha oumaximum 1 feuille Aspect 2 l/ha +

Mikado 0.5 l/haStade des millets: Gardo Gold 3 l/ha + Laudis 1 l/ha +Début tallage Dasul 1 l/ha ou

Andil 1 kg/ha + Mikado 1 l/ha +Dasul 1 l/ha ouGardo Gold 3 l/ha + Laudis 1 l/ha + Equip 1.75 l/ha

Graphique: Différenciation des principales espèces de millets

Panic pied-de-coq Panic dichotomique

Sétaire glauque Digitaire sanguine

Les feuilles larges de la jeuneplante sont rouges-brunes-violet-tes à la base.Pas d’oreillettes.

La gaine et la face inférieure des 2à 3 premières feuilles sont assezpoilues. Courtes oreillettes.Couronne de poils.

La face supérieure des feuillesprès de la base a de longs poilssouples, sinon glabre. Courtesoreillettes. Couronne de poils.

Les deux faces des feuilles et lagaine sont poilues, poils denses etfins. Courtes oreillettes.

PRODUCTION VEGETALE

Propagation rapide On trouve au-jourd’hui des millets sur pratiquementtoutes les parcelles de maïs. C’est pour-quoi le désherbage du maïs, en plus desadventices à larges feuilles, devrait éga-lement être efficace contre les millets.Au vu de leur propagation rapide, il se-rait faux de renoncer à une matière ac-tive avec un bon effet contre les milletssur les parcelles où l’on n’en trouvait pasencore lors de la dernière culture dumaïs il y a quatre ou cinq ans. Si l’oncraint ou constate la présence de plantesà problème telles que rumex, chardon,agrostide ou repousses de graminées(souvent du ray-grass après un mélange200), le désherbage devrait être complé-tée par un herbicide adéquat.

Mieux vaut traiter tôt A quelmoment obtient-on la meilleure effica-cité contre les millets? C’est une ques-tion qu’il faut dans tous les cas se poserau moment du choix de l’herbicide. Il ya en fin de compte deux possibilitéséprouvées:

Traitement précoce au stade 1 feuilledu maïs Cette méthode est plus avan-tageuse du point de vue des coûts et durisque phytotoxique. Des produits telsque «Gardo Gold», «Aspect» ou «Suc-cessor T» ont une action à 80 % rési-duaire en prélevée sur les adventices.Cela suppose une humidité suffisantedans le sol et un lit de semence pas tropgrossier. Dans le cas contraire, l’effica-cité est trop lacunaire et il est indispen-sable de procéder à un désherbage decorrection. Les herbicides résiduairessusmentionnés devraient dans tous lescas être mélangés avec des produits decontact contre les adventices qui ontlevé tôt.

Traitement tardif au stade 5 feuilles dumaïs Dans cette variante, on laisse le-ver un maximum de mauvaises herbeset l’on travaille par la suite avec des her-

bicides de contact (70–90% d’effet parles feuilles). Pour obtenir une efficacitésuffisante contre les millets, la bouilliesera complétée avec un produit à basede sulfonylurées. Attention à la phyto-toxicité des produits pour les différentesvariétés. Toutefois, il n’y a plus beau-coup de variétés de maïs actuelles quisoient sensibles à une sulfonylurée par-ticulière. Il faut utiliser «Maister» et«Equip» avec beaucoup de précaution lelong des cours d’eau. Pour ces deux pro-duits, il faut laisser une bande non trai-tée de 10 m au lieu des 6 m habituels (6m possibles avec des buses à injecteurs).

Produits à base de sulfonylu-rées Les produits suivants sont effi-caces contre les millets, en particuliercontre le panic pied-de-coq, et les au-tres graminées: «Dasul», «Equip», «Ti-tus», «Task», «Grid» et «Maister». Contrela sétaire verte et la digitaire sanguine,c’est «Dasul» qui est le plus efficace,«Equip» et «Maister» l’étant légèrementmoins. En particulier lors d’un traite-ment tardif, il est important de ne pastraiter en cas de grande chaleur, de sé-cheresse ou en présence de grandsécarts de température entre le jour et lanuit, faute de quoi des dégâts d’herbi-cide pourraient apparaître sur le maïs. Contrôler l’efficacité Il faudraitcontrôler l’efficacité contre les milletsaprès chaque traitement. Si le succès dela lutte est insuffisant après le premiertraitement, il est encore possible d’ef-fectuer un désherbage de correction austade 6 feuilles afin d’éviter une produc-tion importante de semences de millets.Souvent, de telles corrections sont àopérer uniquement sur une partie desparcelles, surtout dans les bords. Dansce cas également, c’est le mélange de«Dasul» (1 l/ha) et «Genol Plant» (2 l/ha)qui présente la meilleure efficacité surdes millets bien développés.

En résumé, on peut constater qu’il ya actuellement suffisamment de matièresactives herbicides sur le marché pourbien maîtriser les millets. Il est importantde savoir à quel type de millets on a af-faire dans ses cultures. Tout particulière-ment contre les espèces à germinationtardive, il faudrait impérativement utili-ser suffisamment de matière active ayantun effet résiduaire durable, par exempleS-Metolachlor (Gardo Gold). �

Auteur Daniel Günter, conseillerproduction végétale, fenaco Lyssach

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Page 62: Revue UFA 4/2010

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PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

121648kg de lait parexploitationSelon TSM fiduciaire Sàrl, le niveauannuel moyen des livraisons de laita augmenté de 8289 kg en 2009, à121648kg. 221 exploitations pro-duisaient plus d’un demi-million dekg de lait. 12 exploitations produi-saient même plus d’un million de ki-los. Les petites et moyennes exploi-tations se taillent toujours la part dulion: plus de 85% des exploitationsproduisent moins de 200000kg delait par an.

DétenteLe léchage «social» entre les vachesprovoque une baisse temporairemarquée du rythme cardiaque desvaches qui lèchent et de celles quisont léchées. C’est ce que démontreune étude de l’Universität für Bo-denkultur de Vienne (A). Or, unebaisse de la fréquence cardiaque estsynonyme de détente. Le rythmecardiaque a particulièrement baissélorsque le léchage avait lieu sur de-mande. L’influence des brosses degrattage a également été observée.Durant le processus de brossage, lerythme cardiaque a légèrement aug-

menté, ce qui est imputable à l’aug-mentation de l’activité motrice,d’après les scientifiques.

Lait de haute qualitéLe lait cru suisse est d’excellentequalité. C’est ce que confirment lesrésultats des contrôles qualité effec-tués en 2009. 98.78% des analyses de germes et95.65% des analyses de cellulesn’ont donné lieu à aucune sanction.

Repousser l’âge auquel lesveaux arrivent à l’étableEn Suisse, les veaux gagnent l’ex-ploitation d’engraissement à l’âgede quatre à sept semaines. D’unpoint de vue sanitaire, ce n’est pas

Attention besnoitiose!

D’après l’Office vétérinaire fédéral(OVF), la besnoitiose progresse enEurope. Les premiers symptômessont des écoulements des yeux etdes lésions à la tête et auxtrayons. De petits kystessemblables à des grainsde semoule, visibles surl’œil, sont caractéris-tiques de cette maladie.Inoffensive pour l’hom-me, elle peut conduire àdes symptômes sévèreschez les bovins, commede graves lésions de la

peau et des problèmes de fertilité etpeut même se terminer par la mortde l’animal. Il n’existe pour l’instantaucun vaccin. On suppose que la

maladie se transmet surtout par lestaons et autres insectes piqueurs.Mais le contact direct avec des plai-es ouvertes ou l‘insémination na-

turelle semblent aussi être desvoies de transmission. Pourprotéger le cheptel bovin suis-se, l’OVF recommande de re-chercher la présence de be-noistiose sur les animauximportés et de signaler immé-diatement les cas suspects auvétérinaire. Voir le site web del’OVF: www.bvet.admin.ch.

quatre, de cinq à six et de huit à dixsemaines sont arrivés en mêmetemps sur l’exploitation d’engrais-sement et ont bénéficié d’un suivisanitaire. Il en ressorti qu’il existaitdes différences importantes entreles groupes et qu’il faudrait repous-ser l’âge auquel les veaux arrivent àl’étable.

Nouveaux cas d’IBRDans le cadre des échantillons detest prélevés chaque année, deuxanimaux ont été testés positive-ment à l’IBR dans le canton du Juraà la mi-mars 2010. L’Office vétéri-naire fédéral (OVF) suppose que cesanimaux ont été infectés il y a plu-sieurs années. L’OVF a renforcé sasurveillance IBR, cette maladie vi-rale ayant été décelée dans deux ex-ploitations en juin 2009 déjà.Contrairement aux cas découvertsdans le Jura, les bovins concernésavaient été victimes d’avortementset la majeure partie du troupeauavait été touchée.

Les recherches épidémiologiquesont néanmoins conclu que cettemaladie ne s’était pas propagéeplus. L’IBR entraîne des pertes éco-nomiques. Les bovins infectés pré-sentent les symptômes suivants:écoulement provenant du nez etdes yeux, tendance aux avorte-ments. Après avoir été infectés, lesanimaux restent toute leur vie du-rant vecteurs du virus, raison pourlaquelle ils doivent être éliminés.

L’Office vétérinaire fédéral et lesvétérinaires cantonaux veulentaméliorer la prévention et la luttecontre les épizooties, ainsi quel’état de préparation aux situa-tions de crise. C’est à cette fin quela «Stratégie Santé animale enSuisse 2010+» a été définie. Elleest censée renforcer le rôle de laConfédération, harmoniser l’exé-cution par les services vétérinairescantonaux, impliquer davantageles détenteurs d’animaux dans lesprocessus de décision et dévelop-per la coopération internationale.Concrètement, les mesures sui-vantes sont proposées: banquesde données de vaccins et modéli-

Stratégie santéanimale 2010

sations mathématiques pour plu-sieurs scénarios de vaccinationcontre diverses maladies; déve-loppement d’un système d’incita-tion pour les exploitations agri-coles mettant en œuvre unebonne prévention des épizooties;mise en place d’un service centrald’assistance pour les vétérinaireset les détenteurs d’animaux lorsde l’apparition de symptômes demaladies inhabituels ; traitementintercantonal unifié du matérielcontaminé; exercices réguliers deréaction à une épizootie aux éche-lons régional et national; renfor-cements des divers services sani-taires animaux et création d’unecaisse suisse des épizooties. Cespropositions seront débattues auniveau politique ces prochainsmois.

idéal. Ces veaux ne disposent en ef-fet plus en proportions suffisantesdes substances immunitaires qu’ilsont pu prélever à travers le colos-trum. Ils n’ont par ailleurs pas en-core totalement développé leur pro-pre immunité. Quel serait l’âge idéalpour accueillir les veaux sur l’exploi-tation d’engraissement? Dans un es-sai effectué par Agroscope, troisgroupes de 30 veaux âgés de deux à

62 4 2010 · REVUE UFA

Page 63: Revue UFA 4/2010

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

Action: composés minéraux MINEX/UFA

Des performances optimales Avec le progrès génétique, les truiessont de plus en plus prolifiques.Souvent, la technique d’alimenta-tion, le nombre de repas quotidiens

ou les hausses des températuresrestreignent l’ingestion énergétiquede la truie. UFA top-pig comble lesdéficits énergétiques. Dès la prépa-ration à la mise bas sitôt après l’en-

Le problème Les truies très performantes n’ingèrent pas assezd’énergie au moment où leurs besoins sont maximaux.

Les symptômes Risque de constipation ou d’amaigrissement excessifjusqu’à la mise bas. Poids des porcelets inférieurs àleur potentiel génétique. Chez les truies affaiblies parleur allaitement, les chaleurs et l’ovulation ne sedérou lent pas normalement. Les petites portées oules retours d’oestrus sont alors plus fréquents.

La solution UFA top-pig, dès la préparation à la mise bas, pen -dant toute la période d’allaitement et jusqu’après lesevrage. UFA top-pig pendant le flushing favorise unrapide déclenchement des chaleurs et des portéesnombreuses.

Le magnésium et le sel: deux fois plus importantsau printempsLa saison de pâture va bientôt com-mencer. Or, l’herbe de printempsest assez pauvre en magnésium. Unapport insuffisant de magnésiumpeut induire des symptômes caren-tiels tels que crampes (tétanied’herbages), inappétence et trou-bles de la fécondité. Par contre,l’herbe de première pousse est plu-tôt riche en potassium. Une com-plémentation ciblée en magnésiumet en sodium s’impose durant cettepériode. Grâce à son appétibil ité lé-gendaire, MINEX 974 équilibré enCa et en P et contenant 150 g/kg demagnésium, auquel on ajoute 60 –80 g de sel bétail, garantit une ex-cellente complémentation du four-rage de base. La demande de com-posés minéraux MINEX augmenteconstamment parce qu’ils sont très

trée à la maternité, pendant l’allai-tement et jusqu’à la saillie suivante,UFA top-pig fournit de l’énergie etdes nutriments supplémentaires,indispensables aux truies.

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Page 64: Revue UFA 4/2010

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

WernerReichmuth

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Toni Agner, technicien d’élevage UFA

Les Reichmuth, à Mettmen-stetten, misent sur la productionde porcelets.

«UFA et Anicom sont des partenaires forts avec lesquels

je suis sûr de vendre mes remontes.»

64 4 2010 · REVUE UFA

à la flore du troupeau. Puis les remontesrejoignent le troupeau des truiesadultes, dans le centre des saillies oùleurs chaleurs se déclenchent normale-ment. Elles sont inséminées avec dusperme d’un verrat de lignée maternelleLS. Après la saillie fécondante, les co-chettes reviennent dans l’igloo.

L’intégration régulière de cochettespermet d’optimiser la structure d’âge dutroupeau. Les cochettes déterminent lenombre de truies âgées qui doiventquitter le troupeau. L’abonnement co-chettes, comme on le nomme, fixe lerythme auquel les truies les moins per-formantes d’un groupe doivent céderleur place aux jeunes. Des performancesélevées sont possibles, grâce au renou-vellement du troupeau, à une génétiquesûre et à une excellente gestion.

Bien conditionner les cochettesActuellement, les cochettes qui passent

l’épreuve de terrain présentent uneépaisseur de lard dorsal d’env. 10 mm.Elles doivent donc encore développerune couche d’env. 5mm en 7 à 8 se-maines. La première saillie optimale alieu aux troisièmes chaleurs, à un PV de130 – 140 kg et 220 – 230 jours. Les co-chettes dont le conditionnement esttout juste suffisant réalisent de moins

Toni Agner, Am Kreuzberg 16, 6252 Dagmersellen

Né le 23 mars 1960

Formation Agriculteur, spécialiste en productionporcine au Service technique UFA Surseedepuis 1987, technicien d’élevage UFA2000 en Suisse centrale.

Hobbies Ski et snowboard, vélo, cuisine

Devis «Avec les cochettes Primera et une bonnegestion, les meilleures performances sontprogrammées.»

Toni Arnold épaule des éleveurs de sé-lection et de multiplication du pro-gramme d’élevage UFA 2000. Sonchamp d’action va de Koblenz, au nord,jusqu’au Tessin, au sud. L’exécution desépreuves de terrain, la commercialisa-tion des animaux et le service conseil enmatière d’élevage et d’alimentation fontpartie de ses principales activités detechnicien d’élevage. En 2001, lesReichmuth ont acheté la ferme Neugut,

à Mettmenstetten. La meilleuregénétique et une excellente

gestion signent la réussitede ces producteurs de co-

chettes Primera.

Une soigneuseintégration L’éle-veur n’achète ses co-

chettes de race pureGPB qu’à la porcherie

d’élevage de sélection dePeter Muff, à Hellbühl LU.

Cet exploitant arrive en têtedes meilleures porcheries HB,

avec une valeur d’élevage totalemoyenne de 125. Il garantit ainsi lameilleure génétique. Toutes les 6

semaines, Werner Reichmuth installe8 remontes âgées de 160 à 190 jours(100 à 110 kg PV) dans un igloo d’in-tégration séparé. Les cochettes peu-vent ainsi s’adapter progressivement

Accroître la productivité ducheptel Les cheptels non renouvelésde manière régulière vieillissent et leurproductivité diminue. Tout éleveurdigne de ce nom doit donc continû-ment planifier à long terme ses besoinsen cochettes. Travailler de manière sys-tématique signifie prévoir, c’est-à-dired’abord renouveler le cheptel et ensuitesélectionner les truies à éliminer. Solu-tion: l’abonnement cochettes UFA

2000. Le calculateur des besoins en co-chettes UFA 2000 permet de détermi-ner le nombre annuel de cochettes né-cessaires. Les données requises peuventêtre tirées de l’analyse de productiondu planificateur UFA 2000.

Besoin annuel de cochettes =

Portées par truie/an x truies du cheptelNombre de portées à vie

Exploitation

Werner ReichmuthNeugut 8938 Mettmenstetten

SAU: 19 ha dont 12.8 ha degrandes cultures (maïs, blé, orge etcolza) et herbages

Cheptel: 150 truies d’élevage, 200 truies à l’engrais et 9 vachesBrown Swiss

M.-O.: le couple d’exploitants et un employé

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20.0

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bonnes performances pendant l’allaite-ment et lors du cycle suivant. WernerReichmuth utilise donc de l’aliment deconditionnement UFA 367, axé surl’énergie et doté d’un rapport EDP-ly-sine idéal, pour que ses remontes attei-gnent la condition physique et l’épais-

Les dates d’intégration des cochettesdans le cheptel dépendant du rythme deproduction. La remonte doit avoir lieude manière conséquente, même lorsqueles prix des porcelets sont inférieurs à lamoyenne.

Les truies Primera se caractérisent par:• des performances supérieures à la

moyenne grâce à l’effet d’hétérosis• moins de retours d’œstrus

• une fécondité optimale• de très bonnes qualités maternelles• une position parfaite des trayons• un excellent pouvoir nourricier• des aplombs robustes• une très grande longévité et une

haute productivité à vie• des performances sûres

seur du lard dorsal désirées au momentde la mise bas.

Rythme de 14 jours L’exploitanttravaille selon un tournus de 14 jours. Ils’occupe des saillies et de la gestion descochettes; son employé est responsabledes mises bas. Le sevrage a lieu un jeudisur deux et le lundi suivant, on installede nouvelles truies. 3 à 5 jours avant ladate prévue, on amène les truies dans laporcherie de mise bas de 39 places.Alors qu’en phase de tarissement ellesreçoivent de l’UFA 361 et 3 kg de maïsd’ensilage, dans la porcherie de misebas on leur donne jusqu’à 7 kg d’UFA361 14 MJ EDP, selon leurs perfor-mances.

Le duo de choc Dans un premiertemps, on présente aux porcelets del’aliment démarrage UFA 304 piccolo

Werner Reichmuth et Grzegorz, sonemployé de longue date.

Les porcelets élevésen mode intensif sont très perfor-mants, en élevagecomme en engraisse-ment.

qui stimule l’ingestion et dont les nutri-ments sont parfaitement assimilables.Les porcelets sont sevrés après une pé-riode d’allaitement de 4 semaines. 1 à 2semaines après le sevrage, on passe pro-gressivement à l’UFA 310 turbo, alimentd’élevage très digestible. Les 26.8 por-celets sevrés en moyenne par truie etpar an témoignent de la meilleure géné-tique, d’une alimentation adaptée auxperformances et d’une gestion consé-quente. Werner Reichmuth est per-suadé que seuls les porcelets qui pré-sentent de hauts accroissements durantles premières semaines de vie fournis-sent aussi les meilleures performancesd’élevage ou d’engraissement par lasuite.

La moitié des candidates potentiellesà l’élevage sont élevées sur l’exploita-tion même, les autres sont transféréeschez Peter Knüsel, à Schönau, Rotkreuz,pour l’élevage. En élevage, WernerReichmuth mise sur UFA 331-5 riche enphosphore, pour que les animaux déve-loppent de bons aplombs.

Epreuve de terrain: aide de sé-lection Tous les porcelets femellesnés de portées sans anomalies sont mar-qués et élevés sans sélection préalable.Les animaux sont sélectionnés avecsoin, après l’épreuve de terrain. Les co-chettes dont la conformation est insuf-fisante sont abattues. Ainsi, seules descochettes Primera dotées des meilleuresqualités zootechniques arrivent sur lemarché. Reichmuth vend ses remontesà l’âge de 160 jours à différents éle-veurs, via Anicom.

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Année de naissance de la truie

PrimeraGPBLS

Porc

elet

s se

vrés

par

tru

ie/a

n

Graphique: Davantage de porcelets avec Primera

Page 66: Revue UFA 4/2010

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Hausse de l’ingestionMS grâce aux levuresLa distribution de levuresvivantes induit une importanteprolifération de bactéries rumé -nales, essentielles pour la di -ges tion; ces bactéries amélio -rent la fermentation. Selon lesrésultats de certaines étudesitaliennes, l’ingestion de MS aaugmenté de 1 kg. Alors quel’efficacité alimentaire dugroupe témoin est restée à1.56, les vaches qui ont reçudes levures ont atteint 1.62.Tous les aliments de démarrageUFA, UFA top-forme et UFA-Alkamix ready renferment deslevures vivantes.

Eviter l’acidose ruménaleL’herbe de printemps, riche enénergie, est plus sucrée etmoins fibreuse que le fourrageconservé. Dans le rumen, lesucre est rapidement et inté -gralement transformé en acidesgras volatils. L’ajout de foin/re -gain riche en fibres et/ou d’en -silage de maïs ne permetgénéralement pas d’enrayer unebaisse du pH ruménal. Consé -quences: un taux butyreuxinutilement bas et des fècesliquides. UFA-Alkamix contientplusieurs substances tamponsqui exercent un effet durabledans le rumen. UFA-Alkamixready comprend aussi deslevures et il est autorisé dans lesexploitations bio. Profitez denotre action!

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Peter et Monika Knüsel gèrent une ex-ploitation agricole sise à Rotkreuz,dans le canton de Zoug. Ils détiennent20 vaches mères, élèvent des re-montes pour la production porcine etexploitent une cabane de fête pourdes réunions privées. Peter Knüselélève des Simmental avec passion.Dans la détention de vaches mères, lesperformances de croissance des veauxsont tout aussi importantes que lesperformances de reproduction desvaches. Sur son exploitation, tous lesanimaux sont donc pesés deux fois paran par Vache Mère Suisse.

Le taureau UNO pesait 36 kg à sanaissance. A 205 jours, son poids vifs’élevait déjà à 440 kg. Selon Vache

UNO, le taureau de Peter Knüsel,présente un croît journalier de 1.97 kg.

lécher simplifient la tâche du déten-teur des animaux. Le bac à lécher UFA999 est disponible en deux grandeurs:12 kg et 20 kg. Le CAKE BLOC Ovinacomportent non seulement beaucoupd’oligoéléments mais aussi de la bio-tine. Tous les composés minéraux UFAdestinés aux petits ruminants sontexempts de cuivre et formulés pour ré-pondre à leurs besoins spécifiques.

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Mère Suisse, son croîtjournalier de 1970 g estun nouveau record, en dé-tention de vaches mères.Peter Knüsel attribue leshauts accroissements de sesanimaux à un travail zootech-nique de longue haleine et à unaffouragement complémentaireciblé. Les vaches reçoiventdu foin et de l’ensilaged’herbe complétés par del’UFA 142. Les veaux qui boi-vent du lait maternel pendant 300jours, mangent aussi du foin et de l’en-silage d’herbe complétés par de l’UFA232 et du composé minéral UFA 195,pour une bonne croissance.

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Suite à la page 69

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UFA produit de l’aliment bio dansson usine de fabrication d’alimentmélangé d’Hofmatt à Herzogen-buchsee (BE). C’est ce site qui trans-

forme le plus de matières premières bio-logiques en Suisse. Grâce à uneaugmentation régulière de ses volumesde vente, l’usine d’Hofmatt pourra êtrerénovée cette année et équipée d’undispositif de gestion de la production ul-

UFA investit dans le marché bio

68 4 2010 · REVUE UFA

PARCE QU’ELLE EST PERSUADÉE que les produits bio disposent de très bonnes

perspectives, UFA modernise son site de production d’aliments mélangés de Hofmatt

à Herzogenbuchsee. En collaboration avec UFA, Anicom et Eico s’engagent également

en faveur des détenteurs suisses d’animaux bio en développant des canaux d’écoulement

et en fournissant des prestations qui favorisent une production rentable.

en faveur de la protection du climat. L’usine d’Hofmatt est un important

acheteur de matières premières d’ori-gine suisse. Cette usine produit des ali-ments bio de qualité pour le bétail laitier,les porcs, la volaille, les chevaux, les la-pins, les moutons et les chèvres. Ces ali-ments sont produits sous forme granu-lée, floconnée ou moulue et sontcommercialisés via les LANDI régionales.

Demande en viande de porc eten œufs Les porcelets et les porcs biosont actuellement très demandés. Entant que leader dans le commerce desanimaux, Anicom est en mesure de trou-ver pour chaque éleveur des remontesrespectivement des porcelets provenantd’exploitations situées à proximité. Ou-tre des instruments innovants telsqu’UFA 2000planer, des aides au finan-cement et une assurance risque, Anicompropose également une garantie de re-prise en cas de production excédentaire– avec des prix corrects à la clé. En 2009,le prix bio versé par Anicom pour lesporcelets (20kg) s’est élevé à Fr. 10.80(SSP-A Fr. 6.46). Pour les grands lots, lessuppléments bio sont encore plus éle-vés. Le payement à la qualité octroyé parAnicom est également intéressant en cequi concerne les porcs d’engraissement.En moyenne les porcs bio ont été payésFr. 7.–/kg de poids mort (AQ: Fr. 4.28).

Les œufs bio jouissent égalementd’une demande supérieure à l’offre. Eicorachète auprès de plus de 85 éleveurs depoules pondeuses plus de 100 millionsd’œufs par an et les commercialise au-près des principaux distributeurs. Grâceà ses vastes compétences, Eico est unpartenaire sûr en ce qui concerne lacommercialisation des œufs bio. �

L’usine Hofmattproduit des alimentsbio de haute qualitéet est également unacheteur important deproduits végétaux bioproduits en Suisse.

Auteur Samuel Geissbühler, Direction UFA, 3360 Herzogenbuchsee

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tra-moderne. A travers cet investisse-ment, UFA démontre qu’elle croit enl’avenir de l’agriculture biologique enSuisse et qu’elle veut rester le leadersuisse des aliments bio.

Protection de l’environnementDans le cadre de la transformation deson site de production, UFA veille à uti-liser des technologies peu gourmandesen énergie et à faible niveau d’émis-sions. UFA SA bénéficie déjà du certifi-cat CO2 pour les mesures qu’elle a prises

Collaboration avec Anicom etEico Les conseillers UFA sont des spé-cialistes reconnus en production ani-male. Ils épaulent volontiers les déten-teurs d’animaux bio pour toutes lesquestions d’affouragement ou de ges-tion. Anico et Eico sont des partenairesimportants pour UFA. Le lien directqu’ils entretiennent avec les différentsacteurs du marché leur permet de four-nir des conseils approfondis en matièred’orientation à long terme de la produc-tion.

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Page 69: Revue UFA 4/2010

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Prix plus élevés qu’en 2009 Lestendances de prix sont tout aussi impor-tantes que les dernières nouveautésconcernant l’affouragement et le modede détention. En tant que connaisseur dumarché, Yvan Meuwly s’attend à ce queles prix 2010 soient plus élevés que ceuxde 2009. Le responsable de la succursaleAnicom Suisse orientale justifie ce pro-

PRODUCTION ANIMALE

Certaines tendances comme l’aug-mentation de la consommation deviande dans les pays en développe-ment et la confiance élevée dont

bénéficie l’agriculture suisse sont en-courageantes et démontrent que l’en-graissement de taureaux a un avenirdans notre pays. Une stratégie qualita-tive englobant sécurité alimentaire, pro-tection des animaux et de l’environne-ment ainsi qu’une déclaration d’origineclaire doit convaincre le marché d’opterpour la viande de taureau indigène. Lesuccès des engraisseurs est égalementdans l’intérêt d’UFA SA. Samuel Geiss-bühler, membre de la direction d’UFASA a ainsi ouvert le séminaire Toro or-ganisé le 2 mars à Gümmenen (BE) enannonçant que le prix des alimentsconcentrés Toro baisserait de Fr. 1.– àFr. 2.50 en ce début de printemps. Lesclients UFA bénéficient en outre d’unmeilleur rabais palette et vrac pour undélai de livraison de trois jours.

Eviter toute carence en fer L’ex-pert en affouragement d’UFA, JakobKuert, a fourni des conseils importantsconcernant l’élevage des veaux. Lesfonctions métaboliques importantess’établissent au cours des premières se-maines de vie. Comme le démontre uneétude récente, un élevage intensif aucours de premiers huit mois de vie en-traîne une augmentation du potentielde production par la suite.

Un bon approvisionnement en fer re-vêt une importance particulière. En ef-fet, selon les dernières connaissances,près de 50% des veaux nouveaux-nésprésentent des teneurs en fer tropbasses dans le sang. Selon J. Kuert, l’ad-ministration de «UFA top-start» dans la

buvée (à partir de la première semainede vie) respectivement de «UFA top-fit»(à partir de 100 kg de poids corporel) afait ses preuves. Une prophylaxie cibléelors de l’arrivée à l’étable d’engraisse-ment, en accord avec le vétérinaire, fa-vorise un bon départ dans l’engraisse-ment. C’est ce qui motive près de 80%des engraisseurs à effectuer une telleprophylaxie selon une récente étude.

nostic par la stabilité accrue du marchélaitier. En 2009, le nombre de bovinsabattus avait fortement augmenté en rai-son de la chute des prix du lait.

Importation de viande assaison-née Les prix annuels voulus par cer-tains intervenants du commerce de dé-tail comportent certains risques. Ilsimpliquent que les commerçants de bé-tail proposent en début d’année des prix

LORS DU SÉMINAIRE UFA TORO les engraisseurs de taureaux ont reçu des

informations de première main sur différents sujets d’actualité ayant trait à l’affourage-

ment, la détention et la commercialisation. Le positionnement de la viande suisse sur

le marché gagne en importance. C’est ce que vise le lancement de «Swiss Quality Beef»

en passant par une bonne collaboration entre les différents acteurs de la filière.

Engraissement de taureaux

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1 · Yvan Meuwlyd’Anicom se félicite de l’excellente qualité des taureaux d’engraissement.

2 · Le conseiller UFAAndreas Elmer (à g.)explique les facteursde succès pour laproduction de taureauxSQB.

3 · La superbe établede Stefan Schick estsituée un peu endehors de Gümmenen.

4 · Jakob Kuertconseille de distribuerl’aliment d’élevage adlibitum. Il s’ensuit descoûts d’affouragementun peu plus élevésmais la consommationplus importantepermet également desaccroissementsjournaliers plus élevésainsi qu’une meilleurequalité de carcasse.

5 · Adrian Schärz deProdega mise sur la viande de taureauxdont le poids d’abattage oscilleentre 240 et 260 kg.

6 · Les consommateursont à nouveau con -fiance dans la viandede bœuf, pour le bon -heur des engraisseurset de Samuel Geiss-bühler, membre de la direction d’UFA SA(à dr.)

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PRODUCTION ANIMALE

fixes qui s’appliqueront ensuite pour lereste de l’année. L’augmentation desimportations de viande assaisonnée faitégalement beaucoup parler d’elle. Enraison d’un vide juridique, de la viandede porc assaisonnée et, depuis cette an-née, de la viande de bœuf assaisonnéesont importés en Suisse au taux horscontingent, ce qui met en danger toutela chaîne de la valeur ajoutée au sein dela branche carnée. Les organisationspaysannes ont identifié le problème etcherchent à trouver une solution poli-tique à ces importations de viande as-saisonnée.

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 8401 Winterthour

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7 · Stefan Schick (à g.),hôte du séminaire et leconseiller UFA ToniWyss, qui a organisé leséminaire Toro.

8 · Engraisseursoptimistes malgré lesnombreux défisactuels, car 80 % desconsommateurssuisses désirent de laviande indigène.

9 · UFA a abaissé lecoût de ses alimentsau début du mois demars.

10 · Le séminaire Toroa été très intéressant,notamment grâce auxdeux films Revue UFA.

11 · Le recours à desadditifs ciblés fait quel’aliment d’élevageUFA est parfaitementadapté aux besoins desveaux.

12 · La qualité desfourrages grossiers est-elle bonne? Pour laproduction SQB, il estparticulièrementimportant de disposerd’un ensilage de hautequalité.

La viande suisse est d’excel-lente qualité Yvan Meuwly etAdrian Schärz se félicitent du haut ni-veau de qualité des taureaux indigènes.Chez Anicom, plus de 90% des tau-reaux abattus étaient répartis dans lesclasses T à C. Adrian Schärz a participéà des dégustations dans le cadre des-quelles la viande de bœuf suisse a ob-tenu des résultats supérieurs ou aumoins équivalents à la viande étran-gère. Selon lui, «la viande suisse n’a pasla renommée qu’elle mérite parce quepar le passé, quelques grossistes ontcommercialisé à bas prix de la viande

provenant de vieilles vaches». Dans untout autre marché, la production de«Swiss Quality Beef» (SQB) constitueplus qu’une niche. Ernst Sutter SA alancé ce programme avec Anicom. Ilconnaît aujourd’hui un grand succès. Ils’agit de se conformer aux souhaits dela restauration, qui désire disposer demorceaux nobles de très haute qualitéet de taille plus petite et plus régulière.Les taureaux «Swiss Quality Beef» doi-vent disposer d’un poids mort oscillantentre 240 et 260kg. De telles carcassesavec un indice de couverture entre 3 et4 bénéficient de suppléments de prixintéressants.

Un conseil pointu «Les exigencesqualité élevée envers les taureaux SQBimpliquent des accroissements journa-liers élevés» explique Andreas Elmer,spécialiste pour l’engraissement destaureaux chez UFA. Il faut ainsi dispo-ser d’un ensilage de maïs à 8.1 MJ NEV,490g d’amidon et 90g de matière azo-tée par kilo de matière sèche (MS) ainsiqu’une teneur en MS de 52.3%. L’en-silage d’herbe devrait présenter les te-neurs suivantes: 6.3MJ NEV, 140g dematière azotée et 237g de fibresbrutes par kg de MS, avec une teneuren MS de 37.4%. Afin de complémen-ter la ration de manière optimale, lesconseillers UFA calculent un plan d’af-fouragement et vérifient les différentschiffres clés. �

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AndreasGutzwiller

72 4 2010 · REVUE UFA

Tableau 1: Données de performances issues des trois essais Mycotoxines Témoin

1er essai: De 80 kg PV jusqu’au milieu de la gestation, ingestion d’aliment contenant 2 mg de DON et 0.4 mg de zéaralénone par kg.Gain journalier 80–100 kg* 760 g 910 gAge à la première saillie 223 jours 221 joursJeunes truies portantes 7 sur 9 8 sur 9Nombre de foetus 11.7 12.1

2ème essai: Aliment de lactation contenant 3mg/kg DONa) Performances des porcelets allaitésPorcelets sevrés 9.8 9.7Gain journalier des porcelets sevrés 266 g 272 gb) Fertilité au cours du cycle de reproduction suivantTruies portantes 25 sur 26 20 sur 21Taille de la portée 14.5 14.9

3ème essai: Détention des truies saillies sur litière avec 1.5 mg de DON et 1 mg de zéaralénone par kgTruies portantes 36 sur 40 36 sur 40Taille de la portée 13.1 12.4

PRODUCTION ANIMALE

Les moisissures du genre Fusariums’attaquent aux céréales et au maïset les contaminent avec des subs-tances toxiques que l’on appelle my-

cotoxines. Le déoxynivalénol (DON enabrégé) et la zéaralénone sont les deuxmycotoxines les plus fréquentes. La pré-sence de DON et de zéaralénone dansl’aliment et la paille, selon les témoi-gnages des éleveurs porcins et des vété-rinaires, provoque des troubles de la fer-tilité chez les truies. C’est pourquoi, dansle cadre de trois essais menés par Agro-scope Liebefeld-Posieux (ALP), on avoulu savoir quels étaient les effets d’ali-ments contenant des céréales contami-nées et de paille contaminée par destoxines de Fusarium sur la fertilité detruies primipares et multipares. L’alimentet la litière des groupes témoins necontenaient pas de mycotoxines.

Gain journalier plus faible Dansle premier essai, on a examiné les effets

de l’ingestion de mycotoxines durantplusieurs mois par des jeunes truies. Cesdernières, à partir d’un poids vif de80kg, ont reçu de l’aliment dont les te-neurs en DON et en zéaralénone étaientpratiquement le double des valeursd’orientation (tableau 1). Les cochettesélevées spécialement pour l’essai ontété abattues un à deux mois après lasaillie alors que leur matrice et leursovaires ont été examinés. Jusqu’à unpoids de 100kg PV, la charge en myco-toxines a nettement réduit le gain jour-nalier mais n’a en revanche pas eu d’in-cidence sur la fertilité.

Le deuxième essai portait sur l’étudede l’influence d’une charge en DON aucours d’une période de lactation sur lesperformances pendant l’allaitement etla fertilité durant le cycle de reproduc-tion suivant. Des truies multipares ontreçu un aliment de lactation dont la te-neur en DON était le triple de la valeurd’orientation. Cela n’a eu aucune in-

fluence sur la mortalité ni sur la crois-sance des porcelets allaités. L’absorp-tion de DON durant l’allaitement n’aégalement eu aucune influence sur lafertilité des truies au cours du cycle dereproduction suivant.

Paille contaminée inoffensiveAfin d’évaluer l’influence de la paillefortement contaminée par des myco-toxines sur la fertilité, dans un troisièmeessai, 80 truies d’élevage ont été répar-ties tout de suite après la saillie en deuxgroupes et détenues durant toute lagestation dans des compartiments dif-férents, l’un avec de la litière contami-

MYCOTOXINES Agroscope Liebefeld Posieux a examiné dans le cadre de trois essais

les effets des mycotoxines sur des truies d’élevage. Les résultats montrent qu’il n’y a pas

lieu de craindre de problèmes de fertilité si l’on respecte les valeurs d’orientation pour

les mycotoxines dans les aliments.

Changer les valeurs d’orientation?

Contrairement aux attentes, la paillefortement contaminée par des myco-toxines n’a eu aucun effet négatif surles animaux expérimentaux d’ALP.

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REVUE UFA · 4 2010 73

Valeurs limites pour les humains, valeurs d’orientation pour les animauxPour la protection des consommateurs, il existe des valeurs limites enDON et en zéaralénone légales pour les céréales alimentaires et lesaliments fabriqués à partir de céréales.

PRODUCTION ANIMALE

née par des mycotoxines et l’autre avecde la litière sans mycotoxines. Les truiesavaient quotidiennement accès à la pâ-ture durant une heure. Aussi bien dansle groupe mycotoxines que dans legroupe témoin, 36 truies sur 40 étaientportantes après une à deux saillies etont conduit leur gestation à terme. Lataille des portées des truies détenues surde la litière fortement contaminée pardes mycotoxines n’a pas été réduite.

Conclusion La charge en myco-toxines des aliments utilisés dans les es-sais était nettement supérieure à celledes valeurs d’orientation pour porcssans que cela n’occasionne des pro-blèmes de fertilité. Cela contredit l’hy-pothèse parfois avancée selon laquelleune charge en mycotoxines, même infé-rieure à cette valeur indicative, pourraitprovoquer des problèmes de fertilité. Siles analyses de l’aliment en cas de baissedes performances et de problèmes defertilité montrent que la charge en my-cotoxines dépasse la valeur d’orienta-tion, ou si l’aliment et la paille sont moisis, les mycotoxines jouent certaine-ment un rôle dans l’apparition du pro-blème. Si la teneur en mycotoxines et lacharge en micro-organismes de l’ali-ment se situent en dessous des valeursd’orientation, il faut analyser de plusprès toutes les autres causes possiblesau problème. �

Auteur AndreasGutzwiller, AgroscopeLiebefeld-Posieux (ALP),1725 Posieux

Vous obtiendrez de plusamples informations àpropos des rechercheseffectuées sur les myco -toxines par ALP auprèsde l’auteur: [email protected]

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Tableau 3: Valeurs recommandées par l’UE (al. animale) Mycotoxine Espèce ou catégorie Valeur d’orientation, mg/kg

d‘animaux dans la ration totale (88% MS)DON Porc 0.9

Veau 2Vache 5

Zéaralénone Porcelet, jeune truie 0.1Truie adulte 0.25Veau, vache 0.5

Valeurs d’orient. de l’UE sont également recommandées par ALP Posieux.

Tableau 2: Valeurs limites dans les denrées alimentaires Mycotoxine Denrée alimentaire Valeur limite, mg/kgDON Céréales y compris maïs 0.75

Pain 0.5Zéaralénone Céréales sans maïs 0.075

Maïs 0.1Pain 0.05

Source: Ordonnance sur les substances étrangères et les composants(OSEC), état au 1er octobre 2009. Les valeurs figurant dans le tableausont valables pour le maïs et les céréales transformées.

En ce qui concerne l’alimentation animale, il n’y a aucune valeur limitefixée légalement pour les toxines de Fusarium, mais uniquement desvaleurs d’orientation (indicatives).

On a choisi comme valeur d’orientation la plus faible teneur enmycotoxines dans la ration totale ayant eu une influence négative surdes animaux dans un essai scientifique, même si aucune influencenégative n’a été constatée dans de nombreux autres essais avec uneconcentration plus importante. Si la teneur en mycotoxines de la rationtotale se situe en dessous de la valeur d’orientation, il est ainsipratiquement exclu que les animaux en soient affectés.

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Page 74: Revue UFA 4/2010

Hans PeterWolf

prix seront plus élevés. Il s’ensuit que lademande en porcs de boucherie ne peutjamais être totalement couverte par laproduction indigène durant la saison

PRODUCTION ANIMALE

La dépression estivale, plus connuesous le terme de troubles saison-niers de la fertilité, est un phéno-mène qui survient chaque année sur

bon nombre d’exploitations. Pour lesexploitations concernées, cela a pourconséquence moins de porcelets à ven-dre au printemps suivant alors que les

ACTION SUR LES JEUNES TRUIES Grâce à une planification ciblée de la remonte

et de l’achat de jeunes truies, l’éleveur et l’engraisseur ont la possibilité d’augmenter

leur revenu. Anicom SA accorde un rabais de Fr. 20.– par jeune truie «Primera» non

saillie. Cette action s’adresse à tous les clients Anicom pour l’achat d’au moins trois

jeunes truies.

Lutte contre la dépression estivale

74 4 2010 · REVUE UFA

Collaboration réussie

optimisant la production.De quel éleveur les remontes proviennent-elles?Les jeunes truies livrées par Anicom pro -viennent de MZE Kalchrain, 8536 Hütt -wilen. Ils sélectionnent des truies Landracesuisse pures pour en faire des truies F1«Primera».

Etes-vous satisfait de la qualité des jeunestruies?Les animaux «Primera» répondent entièr -ement à mes attentes et à mes exigencesen vue d’un succès durable.

Est-ce que votre exploitation participe à unprogramme d’élevage?

Dans une interview, Franz Dörig deBrühwilzucht Sàrl à Gossau donne desrecettes pour réussir dans la production deporcelets.

Qu’est-ce qui vous a poussé à acheter desjeunes truies chez Anicom SA?Franz Dörig: Ce qui m’a motivé dans cetachat de jeunes truies «Primera», c’est unegénétique harmonieuse avec un instinctmaternel optimal, de même que lapossibilité d’avoir des remontes quiproviennent toujours de la mêmeexploitation. Ce faisant, l’exploitationd’élevage peut se consacrer pleinement àla production de porcelets d’engrais, enutilisant à fond ses capacités et en

Oui, l’exploitation est inscrite au program-me UFA 2000. Les fiches truies une foisremplies, nous les envoyons à UFA où ellessont saisies et mises en valeur. Les résultatsconstituent un excellent outil de gestion etsont les garants du succès économique enélevage porcin.

Qu’est-ce qui vous a poussé à adopter UFA2000planer?La plupart des programmes d’élevage sur lemarché suisse sont orientés vers le «passé».Avec UFA 2000planer, nous disposons deprécieuses informations qui nous permet-tent d’agir et non plus de réagir. Parailleurs, les listes de travail fournissent unebonne base d’appréciation individuelle

Chez les cochettes «Primera», l’effetd’hétérosis est maximal. Il en résulte

moins de retours de chaleurs, de nom-breux porcelets sevrés, une longue durée

d’utilisation et une performance de vie élevée. L’insémination avec

du sperme «Premo» permet d’atteindre une bonne

qualité des porcs à l’engrais.

Page 75: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 4 2010 75

PRODUCTION ANIMALE

des grillades. Les producteurs de porce-lets ne peuvent par ailleurs jamais tota-lement profiter des prix avantageuxpour les porcelets.

C’est déjà le cas chez les san-gliers Les causes de la dépression es-tivale sont nombreuses. Elles trouventleur origine chez les sangliers. Chez cetanimal, les chaleurs ont un fort caractèresaisonnier, qui se manifeste, dans unemoindre mesure, également chez le porcdomestique. Même lorsque les condi-tions de détention et d’affouragementsont optimales, la part de retour de cha-leur sera plus élevée durant les moisd’été. Outre la consommation de four-rage, la longueur du jour et l’intensité dela lumière du jour, les problèmes d’hy-giène, les carences au niveau de l’affou-

ragement, l’approvisionnement en eauainsi que les erreurs en matière de ges-tion des inséminations (manque detemps en raison des travaux de récolte)jouent également un rôle déterminant.

Achat de truies ou augmenta-tion du nombre d’inséminationsLorsque des troubles de la fertilité sur-viennent en dépit de toutes les mesuresprises pour optimiser les facteurs degestion, il est judicieux d’acheter en dé-but d’été des jeunes truies respective-ment d’inséminer jusqu’à 20% de truiesen plus pour cette date-là. Les exploita-tions qui rencontrent du succès renou-vellent activement leurs effectifs. Toutspécialement durant les périodes oùsurviennent des problèmes de fertilité(mois d’été, agrandissement de l’exploi-

tation), il est nécessaire de disposer desuffisamment de jeunes truies pour rem-placer celles qui sont âgées ou qui ontdes problèmes. Il est plus rentable detravailler avec de jeunes truies perfor-mantes que de se risquer à des expé-riences avec des truies à problèmes.

Agir à temps Bien que bon nombred’exploitations aient acheté plus dejeunes truies ces dernières années, les ef-fets négatifs de la dépression estivalen’ont pas diminué. Cela est dû au fait quela période de l’année choisie pour pro-céder à de tels achats est trop tardive.Des calculs ont démontré que la meil-leure période pour acheter des jeunestruies était entre avril et mai (graphique).

20 francs de rabais C’est ce qui apoussé Anicom SA à lancer une actionciblée pour favoriser une gestion detroupeau optimale, dans le sillage dusuccès rencontré en 2009. Les achatsd’au moins trois jeunes truies «Primera»de qualité top du 01.04 au 30.06.2010seront récompensés par un rabais deFr.20.– par livraison. A travers une re-monte ciblée, les exploitations d’éle-vage peuvent ainsi lutter efficacementcontre la dépression estivale. �

Auteur Hans Peter Wolf, membre e ladirection d’Anicom SA, 9501 Wil,

Effectuez la planification de vos achatsde cochettes assez tôt et commandezdes cochettes non saillies à votreconseiller UFA 2000 ou à Anicom SApour l’action valable du 1er avril au 30juin 2010.

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pour chaque truie. Quel sperme et quel verrat produit terminalutilisez-vous chez vous?Dans le cadre de l’épreuve par le produitterminal, nous recevons le sperme attribuépar Suisag. Il s’agit principalement desperme de jeunes verrats produit terminal.

Comment commercialisez-vous les animaux?Les procelets d’engrais sont exclusivementcommercialisés par Anicom chez desengraisseurs bien implantés dans la région.

Pourquoi les animaux sont-ils commercialiséspar Anicom?La transparence des prix, une commerciali-sation dans les délais ainsi qu’un décompte

correct sont autant de critères importantsqui motivent notre choix. Par ailleurs, noussommes payés sous dix jours. Dans uneexploitation de production, il y a continu-ellement des frais qui doivent être honorés.C’est pourquoi il est très important que nouspuissions compter sur un paiement régulieret rapide de l’acheteur pour nos livraisons.

Quelles sont pour vous les prestationsimportantes du commercialisateur?L’engagement sur le marché, la disponibili-té des données d’exploitation sur Internetet la participation à un programmed’élevage font partie des prestations quenous attendons de la part d’un commercia-lisateur compétent.

En imagesSous www.ufarevue.ch, vouspouvez voir un film sur laproduction de porcelets réalisépar Brühwilzucht Sàrl. Il traitedu bien-fondé de l’achat desjeunes truies et des mesures àprendre pour la réussite de leurintégration. Jules Birrer d’Anicomexplique comment l’entreprise contribue à l’approvisionnement régulier du marché en gorets.

Vidéo pour cet article

w w w. u f a r e v u e . c h

Graphique: Calendrier pour l’achat des jeunes truiesFr./kg8.0

7.5

7.0

6.5

6.0

5.5

5.0

4.5

4.01 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 52

Semaines 1 à 52

vente de gorets

Janvier 2011

Mai 2010

Avril 2010

Septembre 2010

Courbe de prix desporcelets d’engrais

(25 kg)

Décembre 2010

achat des cochcettes (170 j)

saillie des cochettes

mise bas cochettes

vente gorets

Page 76: Revue UFA 4/2010

Alfred Erni

Urs Spescha

76 4 2010 · REVUE UFA

PROUCTION ANIMALE

Actuellement 20000 exploitationsagricoles commercialisent leurs pro-duits sous le label «IP-Suisse» (IPS).Andreas Stalder est président de

l’association IPS et exploite un domainelaitier à Höchstetten (BE). Il explique ci-dessous quelles sont les opportunités del’engraissement de veaux IP-Suisse.

Revue UFA: Quelle est la philosophied’IPS?Andreas Stalder: Nous voulons êtreouverts et commercialiser les produitsalimentaires que demande le marché.Les agriculteurs ne doivent pas être liésà une production sous contrat mais pou-voir profiter de prix plus élevés à traversIPS et parvenir à couvrir les besoins dumarché de manière ciblée, avec des pro-duits agricoles suisses. A l’avenir, je peuxm’imaginer qu’IPS jouera également unrôle sur le marché du lait.

En matière de communication de vente,n’y a-t-il pas des problèmes en ce quiconcerne la délimitation avec le bio?

En Suisse, les conditions climatiques,les précipitations et les sols autorisentune production plus intensive. Cet avan-tage doit être utilisé dans le cadre de laproduction IPS sans faire de concessionau niveau de l’écologie et de la rentabi-

lité. Produire selon les directives IPS fa-vorise l’écologie et la biodiversité.

Besoin élevé en veaux dans lesecteur premiumLes directives IPS prévoient de produire desveaux engraissés au lait entier. Pourquoi?

Des études effectuées par l’Universitéde St. Gall ont démontré que la viandesuisse, associée au bien-être animal et àl’écologie, dispose de très bonnes op-portunités sur le marché. En 2009, nousavons été en mesure de commercialiserprès de 40000 veaux IPS, soit un quartdu marché des veaux de boucherie. Sil’offre est suffisante, il sera possible decommercialiser plus de 60000 veaux. Laviande de veau est appréciée et IPS estun programme dans lequel les consom-mateurs ont confiance. La certificationcomplète à tous les niveaux de la chaînede la valeur ajoutée contribue égale-ment à cette confiance.

La crise financière n’a donc pas eu d’im-pact sur la consommation de viande deveau IPS?

La viande de veau résiste étonnam-ment bien aux crises. Elle est très de-mandée dans les régions à fort pouvoird’achat, surtout dans les alentours de laville de Zürich, même lorsque la situa-tion économique est mauvaise.

Les importations de viande assaisonnéesont actuellement un sujet dont tout lemonde parle et qui concerne particulière-ment la viande de veau.

Oui mais la viande de veau suisse dis-pose d’une excellente image. Dans leszones frontalières, certaines personnesse rendent exprès en Suisse pour ache-ter de la viande suisse.

Meilleure qualité nécessaireLa qualité des carcasse doit encore êtreaméliorée. Quel est le problème?

La viande de veau doit être clairementdifférente de la viande de bœuf. Plus elleest claire, plus la viande de veau peutêtre vendue cher. La génétique est unfacteur décisif pour produire des car-casses de bonne qualité. Malheureuse-ment il y encore trop peu de veaux d’en-grais de race à viande sur le marché. Encollaboration avec IPS, Swissgenetics acréé un programme professionnel pouraugmenter le nombre d’inséminationsavec des races à viande, par le biais debons. Mais la tendance aux insémina-tions avec des races laitières n’a pas puêtre inversée. Si les exigences qualité nepeuvent pas être atteintes en Suisse, oncourt le risque qu’il faille augmenter lesimportations de morceaux nobles. Il estimportant que la notion de qualité s’im-pose à tous les échelons.

La solution de semence sexée constitue-t-elle une solution?

Oui, IPS est ouvert à de telles nou-velles technologies. Le sexage du spermepermet de cibler le nombre d’animauxfemelles nécessaire à la remonte. Il estensuite possible d’inséminer plusieursanimaux avec des races à viande.

Quelle a été l’incidence du nouveau sys-tème de prix (voir tableau) sur la qualitédes veaux?

Par rapport au système précédent, unequalité élevée est aujourd’hui mieux ré-compensée et des défauts qualitatifs en-traînent des déductions supplémentaires.Cela a eu une incidence positive sur laqualité des veaux de boucherie et a ren-forcé l’engraissement de veau fermier.

ENGRAISSEMENT DE VEAUX AU LAIT ENTIER IP-Suisse recherche des

exploitations désirant engraisser les veaux au lait entier. Le secteur agricole est intéressé

à profiter du potentiel offert par le marché et à bénéficier de prix plus élevés pour les

animaux labellisés. La meilleure solution pour disposer des carcasses désirées consiste à

optimiser la complémentation du lait entier.

Produire ce que désire le marché

Tableau: Système de prix pour les veaux de boucheriePrime «TerraSuisse» pour classe de couverture 2, 3 ou 4

Classes Suppl./déduc. Prime TerraSuisse Poids mortC 1.20 0.80 jusqu’au 140 kgH 1.00 0.80 jusqu’au 140 kgT+ 0.40 0.80 jusqu’au 140 kgT – 0.80 jusqu’au 130 kgT– – 0.80 0.20 jusqu’au 130 kgA – 1.50 – jusqu’au 125 kgX selon entente – jusqu’au 125 kg

Page 77: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 4 2010 77

PRODUCTION ANIMALE

Les acheteurs exigent 70% de T3 et plus.Comment atteindre cet objectif?Nous sommes en passe d’atteindre no-tre objectif. Mais il faut encore procéderà des efforts supplémentaires. Uneétroite collaboration avec les parte-naires du marché ainsi qu’une applica-tion conséquente des connaissancesexistantes a beaucoup d’importance.

UFA s’implique activement pour unebonne qualité des veaux de boucherie(conseil, compléments au lait entier, etc.).Comment appréciez-vous la collaborationentre UFA et IP Suisse dans ce domaine?

Pour IP Suisse, il est important depouvoir s’appuyer sur les compétencesdes conseillers UFA. Dans les exploitati-ons qui appliquent les conseils du ser-vice technique UFA, on assiste à uneamélioration de la qualité des carcasses.

Manque en étéEn été, il n’y a souvent pas assez de veauxengraissés au lait entier. Existe-t-il des so-lutions pour stabiliser l’offre?Le problème est connu et nous sommesà la recherche de solutions. En été, lesveaux d’engrais et le lait sont rares parceque de nombreuses exploitations prati-quant l’engraissement au lait entiersont situées en zone préalpine où lesanimaux vont à l’alpage. Nous devronséventuellement continuer à optimiserle système de prix avec les acheteurs,pour créer un effet incitatif.

Les exigences envers les veaux IPS chan-gent-elles?

Non, les directives actuelles se sontétablies chez les producteurs etles acheteurs. Il ne faudra réagirqu’en cas de besoin, commenous l’avons d’ailleurs fait parle passé. On a ainsi constatéque SST et SRPA ne de-vraient pas être obligatoirespour la production de veauIPS, car il y aurait trop debonnes exploitations quien seraient exclues.

Biodiversité possi-ble en zone demontagneEn 2011, les exploi-tations qui appro-visionnent le ca-

nal TerraSuisse de Migros devront attein-dre 12 points en matière de biodiversité.Certains engraisseurs de veaux vont-ilsarrêter la production IPS ?Les veaux IPS sont souvent engraissés pardes exploitations familiales en zone demontagne, précisément celles que nousdésirons favoriser. Elles sont très moti-vées à respecter les exigences en matièrede biodiversité. La biodiversité est rému-nératrice. Les délais transitoires limitentla pression exercée sur le producteur.

Les consommateurs sont-ils prêts à payerun supplément pour la biodiversité?La biodiversité est souhaitée et repré-sente une chance pour les produits agri-coles suisses. Il est préférable que l’agri-culture fasse elle-même un pas danscette direction au lieu que ce soit laConfédération qui finisse par prescrire labiodiversité. Et les agriculteurs sontprêts à participer. Dans le canton deBerne par exemple, suite à une actionsur le prix des arbres haute-tige, un mil-lier a été vendu en l’espace d’un mois àpeine. �

Gestion et contrôle – l’alpha et l’oméga dansl’engraissement des veaux L’engraissement des veaux implique un certain risque et le succès n’estpas garanti. En respectant les principes de base les plus importants, il estmalgré tout possible de réussir dans cette branche de production.

Il est important d’effectuer un contrôle ciblé des veaux à l’arrivée surl’exploitation (fièvre, infection du nombril, écoulements oculaires,membres enflés, diarrhée, toux) ainsi que de procéder à une prophylaxieexacte. En effet, seuls des veaux sains sont en mesure de développertout leur potentiel. Un lit de paille sec, un échange d’air suffisammentélevé à l’étable ainsi que des travaux de nettoyage et de contrôlesréguliers jouent un rôle important dans l’engraissement des veaux.

Belles carcasses grâce à une complémentation adaptée A lui seul, le lait entier n’apporte pas suffisamment d’énergie et desubstances actives, ce qui se traduit par des carcasses de qualité insuf -fisante (charnure) et des déductions importantes à l’abattage. En débutd’engraissement, il est conseillé d’utiliser des concentrés de vitamines etd’éléments traces tels qu’UFA top-start, qui renforcent la défenseimmunitaire des veaux et favorisent la succion. Outre environ 1000l delait entier, l’apport supplémentaire d’énergie à partir d’un additif au laitentier tel qu’UFA 201 (50– 60g par litre de lait entier) permet d’attein-dre la qualité de carcasse désirée (T3 ou mieux). Voici encore quelquesconseils pour l’utilisation des compléments au lait:

• Contrôler les dosages (attention: si l’automate à lait passe du lait àl’eau, il faut également adapter le dosage!).

• Nettoyage régulier et approfondi de l’automate à lait.

• Investir du temps dans l’observation des animaux pour identifiersuffisamment tôt les problèmes.

Auteurs Alfred Erni, chef du secteurveaux auprès d’UFA SA; Urs Spescha,Marketing UFA SA, 3360 Herzogen-buchsee

Vous êtes intéressé à l’engraissement deveaux IP-Suisse ou vous avez besoind’un conseil? Les spécialistes en affoura -gement UFA vous aident volontiers.www.ufa.ch

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«Si nous parvenons à obtenir un bon niveau de qualité pour

les 70 % des veaux de boucherie,le programme IP-Suisse a

l’avenir devant lui», expliqueAndreas Stalder.

Page 78: Revue UFA 4/2010

MariaRuiters

Problèmes récurrents à l’écuriePRODUCTION ANIMALE

Il n’est pas rare que des agriculteursdésemparés par des années de com-bat avec des problèmes de santédans leur écurie s’adressent, par

l’intermédiaire de leur vétérinaire d’ex-ploitation, aux spécialistes du Servicesanitaire bovin SSB (Rindergesundheits-dienst RGD). C’est ce qu’a fait un agri-culteur du canton d’Argovie qui, malgréune collaboration étroite avec son vété-rinaire d’exploitation et des conseillersprivés, n’est jamais arrivé à maîtriser sonproblème de nombre trop élevé de cel-lules qui durait depuis 4 ans.

Chiffres alarmants Il se plaignaittypiquement d‘un taux de réformeélevé, d’un nombre important de vachesavec un nombre de cellules durablementélevé, de nombreuses mammites aiguëset leur corollaire, des frais de traitementélevés. Le SSB a mis à jour l’ampleur duproblème après l’analyse des donnéesdu contrôle laitier des 3 années écou-lées: une diminution significative de laproduction laitière moyenne de 30 à25kg/vache et par jour, plus d’une mam-mite clinique par vache et par année (va-leur limite: 1 cas pour 4 vaches et par an-née ou 25%), un nombre théorique decellules dans le lait de mélange entre300000 et 400000 cellules/ml depuis 2ans (valeur d’alerte 150000 cellules/ml),ainsi que de manière générale entre 30et 40% de vaches avec un nombre decellules supérieur à 150000 cellules /ml(valeur d’alerte 20%).

Analyses aux résultats variésDes analyses bactériologiques du lait decertaines vaches avaient déjà été effec-tuées. Elles présentaient des résultatstrès variés. Seules 2 vaches étaient por-

teuses du redouté staphylocoque doré(Staphylococcus aureus). Les autreséchantillons contenaient surtout desstreptocoques uberis et d’autres staphy-locoques.

Les vétérinaires du SSB ont demandésà ce que des échantillons de lait de tousles quartiers de toutes les vaches soientprélevés stérilement et soumis à uneanalyse bactériologique avant leur visitesur l’exploitation. Les résultats d’analyseétaient surprenants: 66% des vachesétaient porteuses, dans un quartier aumoins, de Corynebacterium (C.) bovis et33% des vaches étaient porteuses, dansun quartier au moins, d’autres staphylo-coques. Une seule vache était porteused’un staphylocoque doré.

C. bovis et les autres staphylocoquessont des habitants du canal du trayon.Ces 2 germes provoquent une augmen-tation du nombre de cellules et peu-vent, malgré leur faible pathogénéité,provoquer des mammites cliniques. Cesdeux germes peuvent être combattuspar un bon nettoyage des trayons, untravail de traite adéquat, une installa-tion de traite bien réglée et des soinsdonnés à la peau des trayons.

Analyse des points faiblesConnaître les germes responsables duproblème à l’avance, permet au SSB decibler les points spécifiques à approfon-dir lors de la visite. En effet, chaquegerme a besoin de conditions bien spé-cifiques pour pouvoir se développer.Nous avons donc lors de la visite de l’ex-ploitation, en plus de l’alimentation etde la détention, mis l’accent sur l’hy-giène de la tétine et l’hygiène lors de latraite, sur l’inspection de l’installationde traite et sur les soins à apporter à la

tétine. Nous avons constaté plusieurspoints devant être améliorés: • Nettoyage des couloirs pas assez fré-

quent: les vaches ramènent beaucoupde fumier dans la salle de traite.

MÉDECINE DE TROUPEAU Les problèmes de santé à répétition causent d’une part

des pertes financières importantes, mais finissent aussi par provoquer une baisse de

satisfaction au travail et une grosse frustration. Ceci n’est pas inéluctable ! Une analyse

précoce des points faibles peut, lors de maladies récurrentes, aider à trouver des

solutions et éviter que la situation ne dégénère.

78 4 2010 · REVUE UFA

Page 79: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 4 2010 79

PRODUCTION ANIMALE

• Pas d’ordre de traite.• Le trayeur ne portait pas de gants.• Pas d’utilisation de gobelet pré-

trayeur.• Nettoyage insuffisant des trayons

avant la traite.• Trempage incomplet des trayons avec

une solution trop peu concentrée.• Vieux manchons en caoutchouc avec

des dépôts sur la griffe supplémen-taire (Pot-trayeur pour les vachesfraîches vêlées et celles atteintes demammite).

• Niveau de vide mesuré au bout destrayons à la limite inférieur avec desdébits par minute élevés.

• Plusieurs rétrécissements du diamè-tre des tuyaux longs de pulsation.

En plus des recommandations liées à latraite, nous avons expliqué à l’exploitant

que les vaches chroniquement malades etcelles résistantes au traitement devaientêtre éliminées. Qu’il devait absolumentcontrôler le nombre de cellules des 11derniers mois des vaches qu’il souhaitaitacheter et qu’il devait renoncer à cet achatlorsque la valeur d’alerte était dépassée.La majorité des recommandations a étéappliquée par l’agriculteur. Il a déjàconstaté, après quelques mois seulement,une amélioration nette de la situation.

Il est important de tremper lestrayons Une étude hollandaise pu-bliée dernièrement a étudié l’influencede divers facteurs sur le nombre de cellules du lait de mélange et sur l’appa-rition de mammites cliniques. Elle a mon-tré que, quel que soit le germe impliqué,le trempage des trayons après la traite

était la mesure ayant le plus d’influencesur ces deux éléments. Quatre autres me-sures ont aussi été considérées d’unegrande importance dans cette étude: • Les vaches doivent rester debout suf-

fisamment longtemps après avoir ététraites (proposer assez de nourriturepour toutes les vaches ou les enfer-mer au cornadis!),

• désinfecter la griffe entre les vaches,surtout après des vaches à problèmes,

• utiliser une nouvelle serviette de net-toyage pour chaque vache et

• porter des gants lors de la traite.

Conclusion Les valeurs d’alerte et lesvaleurs limites permettent de reconnaî-tre et de prendre en charge rapidementles problèmes de santé de la tétine. Lesproblèmes de cellules doivent être étu-diés individuellement pour chaque ex-ploitation. La détermination des germesimpliqués est d’une grande importance,car elle permet de cibler spécifiquementl’origine des problèmes. Une installationde traite impeccable est une conditionessentielle pour une bonne santé de latétine. Les mesures qui permettentd’améliorer l’hygiène et le travail lors dela traite doivent toujours être mises enoeuvre. Les animaux chroniquementmalades et ceux résistants au traitementdoivent être éliminés. Il est important deconsidérer de manière critique la santéde la tétine de toute nouvelle vache quel’on souhaite acheter.

Les problèmes de troupeau se discu-tent et se résolvent d’abord avec le vé-térinaire d’exploitation. Si les améliora-tions souhaitées ne se réalisent pas,vous avez alors la possibilité, en accordavec votre vétérinaire, de faire appel auService sanitaire bovin. Le SSB est spé-cialisé dans les domaines suivants: santéde la tétine, des onglons, des veaux etdes problèmes de fertlité. �

Contrôler régulière-ment la qualité du laitadie à éviter desproblèmes coûteux.

Auteur Maria Ruiters, Dr. med. vet., atravaillé plusieurs années en pratiquerurale, avant de rejoindre l’équipe duService sanitaire bovin SSB / AGRIDEAen 2005. Elle est responsable du Servicesanitaire bovin en Romandie. Ses centresd’intérêt sont la médecine de troupeaude cheptels laitiers et la santé desonglons. www.rgd.ch

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Page 80: Revue UFA 4/2010

HeinzSeelhofer

PiusAffentranger

80 4 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

dLes producteurs de porcelets et lesengraisseurs visent un rendementmaximal de leur porcherie. Chez lesproducteurs, cela passe par des per-

formances de pointe au niveau de la fer-tilité et de l’élevage.

«Primera» comme base L’utilisa-tion des truies «Primera» (grand porcblanc x landrace) constitue la base pourque les éleveurs et les engraisseurs at-teignent leurs objectifs avec une grandesécurité. Grâce à l’achat de jeunes truiesen provenance d’un éleveur reconnu, leproducteur de porcelets peut seconcentrer pleinement sur l’optimisa-tion de ses résultats à la porcherie.

L’utilisation de truies «Primera»constitue la pierre angulaire du succès.Mais la préparation subséquente desjeunes truies pour leur utilisation dansle troupeau et leur incorporation surl’exploitation sont également décisives.

Intégration professionnelleUne intégration ciblée permet de mini-miser le risque de maladies pour le trou-peau de base et les jeunes truies. Cesdernières peuvent s’habituer lentementà leur nouvel environnement. Il est im-portant de disposer d’une porcheried’acclimatation séparée pour les jeunestruies, qui doit être exploitée consé-

quemment en bande unique. Mais l’iso-lement des jeunes truies ne doit paspour autant déboucher sur une négli-gence des contacts avec elles, car ellesdoivent faire connaissance en douceuravec la nouvelle personne qui lessoigne. Des truies en confiance sontbeaucoup plus sociables et moins stres-sées. Tout cela va de pair avec une ali-mentation ciblée des jeunes truies.

La graisse est importante Aucours des dernières décennies, suite à lasélection de porcs charnus, la propor-tion de graisse corporelle n’a cessé dediminuer. Mais pour l’organisme, cettegraisse corporelle est importante àmaints égards. D’une part, la graisse sertde couche isolante et contribue à main-tenir une température corporelleconstante. Durant l’allaitement, lagraisse corporelle constitue une réserved’énergie importante. En outre, lagraisse est un tissu de stockage, notam-ment pour les vitamines liposolubles etles hormones. Plusieurs recherches ontdémontré que les critères de fertilitéétaient étroitement liés avec la propor-tion de graisse corporelle. Une augmen-tation du lard dorsal sur des remontesd’une centaine de kilos a entraîné uneaugmentation de la taille et du poidsdes portés de porcelets subséquentes,

tout en augmentant la longévité. C’estpourquoi la constitution ciblée d’uneréserve de graisse corporelle sur lesjeunes truies et les futures mères estsouhaitable.

Affouragement Le moment idéalpour favoriser la part de graisse corpo-relle se situe entre l’épreuve individuellede performance (EIP, épreuve sur le ter-rain) et la saillie. Pour ce faire, on recom-mande un aliment riche en énergie avecfaible teneur protéique. On utilise fré-quemment des aliments d’engraisse-ment ou d’allaitement, mais ces der-niers sont inappropriés durant cettephase car ils contiennent trop de pro-téine. Les aliments pour truies tariessont trop pauvres en protéine.

Les aliments de conditionnementpour jeunes truies tels qu’UFA 367 avecune teneur énergétique élevée et unrapport lysine:EDP optimal sont bienadaptés. UFA 367 est affouragé à partirde l’EIP jusqu’à la saillie, à raison de 3 à3.5 kg par jeune truie et par jour.

UFA 367 à UFA-Bühl Le domaineexpérimental UFA-Bühl achète toutesses jeunes truies non saillies et les affou-rage durant la phase d’acclimatationavec l’aliment de conditionnement UFA367. En 2009, on s’est intéressé à l’évo-lution des jeunes truies de l’EIP jusqu’àla saillie en relevant leur poids vif et leurpart de graisse corporelle. L’épaisseurde lard dorsal a toujours été mesurée si-multanément avec le pesage. L’épais-seur de lard dorsal est en effet un bonparamètre pour l’estimation de la partde graisse corporelle. La mesure a été ef-fectuée à la hauteur de la dernière côteavec une mesure locale ultra-son répé-

ELEVAGE DES JEUNES TRUIES La fertilité des races suisses de truies

augmente continuellement. Les truies «Primera» en particulier se distinguent par

leurs performances et leur longévité élevées.

Davantage de lard avec l’aliment de conditionnement

Tableau: Evolution du poids et de l’épaisseur du lard dorsal De l’épreuve individuelle de performance (EIP) jusqu’au sevrage, 1ère portée, 21 animaux

Arrivée Phase Début Fin gestation Fin UFA Bühl ultérieure gestation (changement allaitement(après EIP) ad libitum de porcherie) (sevrage)

Age lors de la mesurejours 165 196 260 345 385Poids vif kg 91 116 147 196 164Epaiss. lard US mm 10.1 12.6 14.8 16.2 13.0

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Graphique: Evolution de l’épaisseur de lard dorsal

Phase Phase 32 MJ Gestation SevrageAd libitum

0.57

0.23

0.12

– 0.56Augm

enta

tion

de l’

épai

sseu

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lard

US

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/sem

))

PRODUCTION ANIMALE

tée (Renco-Lean-Meater). Les donnéescomplètes de 21 animaux ont été récol-tées de l’EIP à la saillie.

Après l’arrivée des jeunes truies, l’ali-ment UFA 367 a été distribué ad libitum

durant un mois, puis à raison de 32MJ/jour jusqu’à la saillie. Après la saillie,on a passé à l’aliment pour truies taries(UFA 362 Extra) et à l’aliment d’allaite-ment (UFA 361 Extra) dès la mise bas.Le tableau présente le poids vif moyenet l’épaisseur de lard mesurée à l’ultra-son (US) de l’EIP jusqu’au sevrage aprèsla première portée.

Plus de 0.5 mm de lard par se-maine Durant les 30 premiers jours,l’alimentation ad libitum pratiquée àUFA-Bühl a entraîné une constitution degraisse importante. Au cours de cettephase, l’épaisseur de lard US a aug-menté de 0.5 mm par semaine. Durantl’alimentation rationnée (32 MJ EDP),l’augmentation de l’épaisseur du larddorsal jusqu’à la saillie a continué d’aug-

menter de plus de 0.2 mm par semaine.Ces chiffres montrent que l’aliment deconditionnement a permis d’accroîtretangiblement le lard dorsal. Lors d’unessai précédent mené à UFA-Bühl,l’épaisseur de lard US jusqu’à la mise baschez les jeunes truies nourries avec unaliment de conditionnement avaientaugmenté deux fois plus que chez legroupe témoin.

Durant l’allaitement, on a pu se ren-dre compte de la nécessité des réservesadipeuses: au cours de l’allaitement quia duré environ quatre semaines, lesjeunes truies primipares ont perdu autotal plus de 3 mm de lard dorsal.

Résumé Il s’est avéré que l’alimentde conditionnement permettait unenette augmentation de l’épaisseur delard dorsal, ce qui correspond aux exi-gences durant la phase de croissance.Grâce à l’aliment de conditionnement,l’alimentation peut fournir une contri-bution essentielle à l’intégration opti-male des jeunes truies et à des perfor-mances ultérieures élevées. �

Dans la phase d’intégration desjeunes truies, uncompartiment distinct avec sas de désinfection à l’entrée et unedétention séparée avec beaucoup de place sont gages de succès.

UFA 367 L’aliment de conditionnement pourjeunes truies UFA 367 est utilisé commealiment complet à partir du 160ème jourde vie jusqu’à la saillie. Grâce à ses 13.2MJ EDP et sa faible teneur en protéine,il favorise la constitution de graissecorporelle. L’aliment a une compositionoptimale en vitamines et permet deremplir les réserves. L’adjonction de L-carnitine soutient le métabolismeadipeux. La biotine et les oligo-élémentsorganiques favorisent la formation de lacorne et préparent idéalement les jeunestruies à la phase de reproduction.

Auteurs Heinz Seelhofer, directeur UFA-Bühl, 5604 Hendschiken

Dr Pius Affentranger, Responsable de la recherche UFA, 3360Herzogenbuchsee

Fiche technique La fiche technique Suisag «Intégrer les jeunes truiesde manière professionnelle» (www.suisag.ch) résume en quelquespages les points décisifs pour la réussite de l’intégration..

Action jeunes truies les achats de jeunes truies non portantes«Primera» de qualité Top sont récompensées par un rabais de Fr. 20.-, àpartir de trois unités par livraison et jusqu’au 30 juin 2010 (voir article«lutte contre la dépression estivale»).

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 4 · 10

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82 4 2010 · REVUE UFA

HochdruckreinigerEhrle, Heisswasser 180bar, Fr. 950; DruckfassHochdorf, 3000 l, mitKaiser-Pumpe, Fr. 550� 056 622 22 49

Druckfass Kaiser, 3200 l, Fr. 2000� 044 767 12 77 ab 18 Uhr

Strohmühle Vakumatmit Melassiergerät;SchwingzubringerLanker, Schüttler� 079 626 72 49

Traktor New HollandTVT, 190 PS, Jg. 2004,3500 Std., FH Luft-bremse, Fr. 89'000� 079 472 55 17

Strohmühle UniversalD, mit Dosiervorrich-tung für Melasse, 3 verschiedene Siebevorhanden, Fr. 1000;Tauchsieder 380 V,zum 200 l-Fässererwärmen, Fr. 250� 052 653 12 00

KreiselschwaderDeutz Fahr, sehrgepflegt, einsatzbereit� 034 413 00 08

Pneuwagen, 2 Stk.,Holz, 5 t und 6 t;Garegge, 3.50 m;Mähwerk Bademo,2.80 m; Förderband,9 m � 079 718 24 09

Milchpumpe, Chrom-stahl; VakuumpumpeHektor; AbtrennwändeArgolit; Polyestertrog60 x 40, 9 Stk.; Auto -anhänger Saris, 110 x210; Polyestersilo, 45m3; Viehanhänger, 170x 110 � 032 392 35 33

Förderband Blaser, 10 m, günstiger Preis� 055 440 36 87

Kreiselheuer Claas,occ., funktionstüchtig,4.20 m Arbeitsbreite,manuell aufklappbar, Fr.550 � 079 633 94 30

Bandrechen, zu AebiAM20, CC56, CC66, Jg.2004, wie neu, Fr.2800; KreiselheuerVicon, 4 m, Jg. 2002, 3Seiten hochklappbar,ideal für 2-Achsmäher, top Zustand, Fr. 3400� 079 424 47 22

Tischfräse Kitty,fahrbar, mit Schiebtisch,380 V, Fr. 2200;Tischfräse Altendorf,Profimaschine, grosserSchiebtisch für Plattenetc., Fr. 4800� 079 424 47 22

Elektrokabel, 30 m, 5-Polig, Stecker J15, Fr. 100 � 071 455 11 53

Heugebläse Lanker,Injektionsgebläse 20 PS, Fr. 1500� 079 335 97 47

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Kettenzug Demag, 1 t, 5 m/min, ca. 4 m Hub, 400 V, ca. 80 kg schwer, Fr. 450;Kettenzug Meili Yale, 1 t, 5 m/min ca. 6 mHub, 400 V, Fr. 450� 079 459 83 06

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Diverse Förderbänder� 079 426 06 35

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Schneepflug HunzikerJ1V, 2.5 m breit, 0.8 mhoch, Überlastschutzmit Schraubenfedern,Stahlschneide, Fr. 600� 079 459 83 06

Schweissanlage F.Weider, elektrisch/elek-trode, fahrbar, 400 V,50 cm hoch, 48 cmlang, 30 cm breit, guter Zustand, Fr. 250� 079 459 83 06

Scherenhub Konstruk-tion, 3 Stk., ideal alsArbeitspodest oderHubwagen, 900 x 1800mm, Hub ca. 900 mm,Fr. 150 / Stk.� 079 459 83 06

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Grashäcksler IF FC800,an Dreipunkt, guterZustand, Fr. 2400� 079 530 32 71

Ölfassbehälter FaserPlast, für 2 grosseFässer, inkl. Haube mitGasdruckdämpfer,glasfaserverstärkterPolyester, Fr. 550� 079 459 83 06

Motor zu Reform M12 Motormäher� 079 622 45 82

RohrmelkanlageDeLaval, 40 m Glas -leitung, 4 Aggregate,Spühlkasten Hygenius,Laugenerhitzung undMilchtank 6001� 079 476 39 68

Brückenwagen,2 Achs, Metall-Chassis,robuste Ausführung,5.3 m lang, 2.2 m breit,0.95 m hoch, Pneu8.25 - 17, hydr. Bremse,Hinterachse gefedert,AchsenschenkelLenkung, Gatter hintenund vorne, Fr. 4900� 079 459 83 06

Absperrgitter Locher,Metall, 2 x 12 Plätze� 071 648 11 36

Frontmähwerk FellaKM310FP, wie neu, Fr.3000, � 076 340 84 94

Universallader FarmiTK 1600, elektrohy-draulische Bedienung,Fr. 4500; TeileKverneland Körper Nr. 3, occ., günstig� 044 941 19 54

Mähaufbereiter Fella,Jg. 2003, Breitstreu -vorrichtung, gepflegteMaschine, Fr. 3300� 079 627 08 40

Traktor Ford, Jg. 1973,vorgeführt; TraktorFordson, Jg. 1960, sehr guter Zustand,Preis auf Anfrage� 079 721 67 34

Einachser Rapid S-Super 7584; Lade -wagen Bucher T20,sehr guter Zustand;Pferdegesellschafts-wagen, 12 Plätze, hydr. Bremsen; Break;Pferdegeschirr, Grösse58 � 079 634 79 40

Wiesenegge, guterhalten, aufklappbareSeitenteile, Fr. 950� 033 453 17 77

Traktor Case-IH1056XL, 105 PS, Allrad,5400 Std., Jg. 1990,Luftsitz, hydr. Oberlen-ker, Piton Fix, Fr. 22'000� 052 743 18 10

Druckfass Agrar, 4700l, grosse Bereifung,neue Pumpe, Fr. 7200� 078 614 77 07

Vierrad Dreiseitenkip-per Hoffmann, 4.6 mlang, 2.1 m breit, 1 mhoch, neu bereift, Fr.5800 � 078 614 77 07

Ladewagen PöttingerTop 3, guter Zustand� 052 657 28 63

BallenladewagenGuima 140, BallenProfiausführung, guterZustand, Fr. 6000� 076 338 12 36

Motorhacke Simar, Jg. 1956, sehr guterZustand, Fr. 500;Zugradhacke Simarantik, sehr guterZustand, Fr. 300� 076 338 12 36

Doppelrad Schaad, 9.5 - 32; BandrechenKnüsel R230 LS, 4Zincken; SilohäckslerBucher Exakt, Jg. 2002,15 PS � 044 788 13 68

Federzahnegge, 2.5 m,Fr. 500; Kreisel -schwader, 2.6 m, Fr. 200; Motoregge,2.5 m, Fr. 600; 2 Schar -pflug, hydraulisch, Fr.500 � 079 636 63 68

Mulchhäcksler FalcZenit, 270 cm, Frontund Heck 1000 U/min,hydr. Seitenschub, totalrevidiert, neues Gehäuseund Verschleisblech,neue Schläger, Fr. 8200� 052 745 11 49

Absperrgitter, 10m;DoppelkälberstandKrieger; Bockwagen;Pferdegeschirr;Ferkelautomaten,Chromstahl; Teleskop-verteiler Wild, 16 - 20m, Ø 45 cm; Milch -kannen, 40 und 50 l� 034 493 34 18

3-Scharpflug, Fr. 2000� 079 297 09 78

Gülleverteiler HochdorfJova Combi, Jg. 2008,Zustand wie neu� 079 733 06 46

Flügelfalttor, 5.90 mbreit, 3.50 m hoch, mit Lichtband undServicetüre� 079 733 06 46

Roller Honda;Motormäher AM41,mit Bandeingrasung;Ladegerät TrunkenpolzALG80; BandeingraserRapid 606 und AM30,je mit Triebachs -anhänger; AggregateSurge, Melotte� 034 493 34 18

Traktor Bührer OP17,ab MFK; Anhänger,doppelbereift, hydr.Bremsen, 6.50 x 2.40;Anhänger, hydr.Bremsen, 7.50 x 2.40; 3-Scharpflug Vogel +Nodet non-stop� 079 688 25 74

Ballenzange Kondor, 2-jährig; Kartoffeldäm-pfer, Holz Feuerung;Pneu Wagen, klein, 4t, mit Aufsatz; Pferde-Egge; Schaf-Wagen� 032 351 23 58

Feldspritze Rau, occ.,600 l, 12 m, Fr. 500;Kaninchenstall, 15-teilig; Siloblockschnei-der Kuhn, Jg. 1989, Fr.2500 � 079 798 32 65

Heuverteiler Zumstein;Heugebläse Zumstein� 061 951 12 25

Holzzaunpfähle, 170cm lang; MistzetterSaco, für Transporter� 079 748 30 57

Teleskoplader JCB 526 s, guter Zustandund Ausrüstung, 106PS, 2.6 t Hublast, 6 mhoch, 7400 Std., Fr. 36'000� 052 747 11 91

MorraupentraxKomatsu D31-G18, mit6 Zylinder Motor, inkl.Tiefgangwagen, fürTraktor, top Zustand, Fr.11'600; Tandemkipper,12 t, 15 m3, sehr guterZustand, Fr. 11'600� 052 745 12 08

Melkstand Side by Side1 x 4, elektr. Milch -mengenmessung, mitMontageplan, Fr. 1850� 079 673 58 66

Stallgang Gummimat-te, 1 m x 16 m, 2-jäh-rig, Fr. 470; Feuerwehr -stiefel, mit Stahlkappenund Unterbodenschutz,occ. und neu, ca. 70 Stk., versch.Grössen, Fr. 650� 079 673 58 66

Machine a planter PDTJeantil, 2 lignes, 700clayettes a prégermer,Fr. 1000� 026 666 12 37

Förderband, 10 m,elektr. und Zapfwellen-antrieb, Fr. 1800;Klappschaufel, zuMistkran, 0.7 m3, Fr. 1200� 079 324 87 74

Amazone Dünger-streuer ZA-F 604;Feldspritze Fischer,600 l, 12 m, 5 Sekt.;Maishäcksler MengeleMB3 � 044 942 23 16

Kompostwender GujerTG 30, Bj. 2006, hydr.Antrieb, Seitenversat-zung, 40 km/h, sehrwenig gebraucht, inneuwertigem Zustand� 076 563 98 09

Getreidetrockner;Getreidemischer;Räder 16.9 x 26;Doppelräder 9.5 x 36,zu 16.9 x 26; Hucke-pack, zu KreiseleggeFalc � 079 243 75 25

Feldhäcksler JohnDeere 5730, selbstfah-rend, 3400 h; Körner-prozessor, Mais undGrasausrüstung,einsatzbereit, sehr guter Zustand� 078 705 54 79

HeuschrotmaschineAebi HS2; Lüftungs-ventilatoren 2 Stall,mit Computer, geeignetfür Kälber oder Geflügel� 062 393 34 21 / 079 391 11 36

Bourse aux bonnes affairesSuite de la page 69

NEUNOUVEAU

avec nouvellesrubriques

Page 83: Revue UFA 4/2010

REVUE UFA · 4 2010 83

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Traktor Aebi TT88, Jg. 1999, 3760 Std., luft ge federter Sitz, top Zustand� 055 440 34 64

3-Scharpflug OttPermanit 3S, non-stop,M 950, ST-3; PresseJohn Deere 359� 032 661 14 73

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Ladewagen Agrar TL219, guter Zustand, Fr.3300 � 079 660 13 95

Kreiselheuer PöttingerHit 54, sehr guterZustand, Fr. 1750;Rundballenschneider,3-Punkt-Anbau, zw.-Antrieb vollfunktionsbereit, Fr.1200 � 062 844 34 50

Milchtank, 500 l,günstig; Kamo X3000,guter Zustand, günstig� 079 673 24 71

Mähwerk ReformWelger, 1.90 m� 079 622 45 82

Tränkeautomat Förstermit 15olt Chromstahl;Milchtank mitRührwerk, Fr. 2500� 079 358 48 26

Traktor Bucher D 4000,Jg. 1960, teilrestauriert;Motormäher Rapid U 4, Fr. 700� 061 841 27 82

Dünger Säaggregat zuHaruwy Hackgerät,genau dosierbar, Fr. 530� 077 472 26 18

Treichel Omlin, 3 Stk.,neu; Kunststofftank,2000 l, ohne Wanne;Break; Karette flach� 041 467 12 91

Schwemmkanalrost,40 Stk., Guss 50 x 80cm; Schwemmkanal-Schieber; Güllengru-ben-Rost, 5 Stk., 55 x90; Gummimatte, 30Stk., 110 x 175 cm;Gummimatte fürStallgang, 2 m x 10 mund 1.4 m x 20 m; � 079 348 33 88

ViehputzmaschineHata; Stallvorhangmit Elektroantrieb, 1.7 m x 8 m und 20 m;Blechsilo, 2 Stk., Ø 120cm, Höhe 380 cm;Boiler, 200 l� 079 348 33 88

FederzahneggeKongskilde, 3 m, Fr. 500;Mischmühle President,1 t, Fr. 500� 076 437 60 52

Traktor Allis ChalmersCA, restauriert; TraktorMassey Harris, 22 KZ.� 079 230 32 02

Motormäher Aebi HC55; DreiseitenkipperWirz; Selbstfang -fressgitter, 6 Plätze;Entmistungsanlagefür Anbindestall� 033 744 40 62

Milchtank DeLaval,1030 l, stationär, Fr.2500 � 077 418 96 43

Aebi AM41, Gabelein-grasung, Jg. 1997, 14PSS, Fr. 4600; Auslegermit Balken zu Rapid, Fr.700; SuperschwaderPZ, Fr. 400 � 071 311 18 65

Heuverteiler Zumstein,mit Steuerung; Heu -belüftung Zumstein� 061 951 12 25

Aebi TT80, 3760 Std.,Jg. 1999, top Zustand,luftgefederter Sitz� 055 440 34 64

Fendt 280, Fronthydr.,Frontzapfwellen, 2 DW,1 EW, Rücklauf, hydr.Bremsventil, 40 km/h,Jg. 2002, 3900 Std.� 079 319 58 47

HochdruckreinigerKärcher HBS 695 MEco, Warmwasser,Schlauch 20 m, mitSchlauchtrommel;Kunststofftank mitWanne, 2000 l, topZustand, wie neu� 079 511 88 20

Bio-Presse Taarup,Wickelkombi, 6700Ballen, guter Zustand;Ladewagen Kempter,Fr. 500� 079 453 69 50

Vogel-Voliere, gross,innen isoliert, auch alsHundezwinger brauch -bar, Länge 3.8 m, Breite2.3 m, Höhe 2.3 m, Fr.250 � 041 937 13 87

RohrmelkanlageWestfalia Stimopuls, 3 Aggregate Melkend-stop, SpülautomatEnvistar, 52 mm Milch -leitung, Jg. 1999, topZustand� 031 926 13 35

Hundewägeli, 4-Rad,schön, mit Bremse undGeschirr für grosseRasse, Fr. 650� 041 937 13 87

Staplermasten, 2 Stk.,an 3-P., Hubkraft 1200kg + 1700 kg, Hubhöheca. 3 m, Gabel 80 +100 cm, Preis ab Fr.1200 � 052 680 18 58Fotos auf www.agrar-maschinen.ch

Silowasserpresse,Ø 3.5 m, gut erhalten,Fr. 100 � 052 720 13 83

Doppelrad Schaad,12.4 R 36 / 30, passendzu 16.9 R 30 oder 480 /70 R 30, neu wertig, Fr. 1800� 061 811 29 27

Bewässerung Kom-plett, mit Dieselmotor-pumpe, Rollomat,Rohre und Werfer� 052 317 13 16

Ladewagen Mengele,Quadro, Weitwinkel,Gelenkwelle, neuerBoden und Einlaufblech� 032 641 23 43

Zugdeichsel zu Rapid505, Fr. 150� 056 241 11 09 Kt.AG

Mulcher, 100 cm,Willibald, Fr. 450� 052 685 27 77

Motormäher, AebiAM10, mit Ersatzmes-ser, Arbeitsbreite 1.6 m� 079 575 25 52

Förderband, neuwertig,Chromstahl, L: 200,B:50 cm, Fr. 1000; Stahl-Container, als Milch-tankraum verwendbar,L: 240, B: 190; H: 200cm, Fr. 500; Milchtankrund, Kompaktbau -weise, 1200 l, Fr. 1000,Fotos per Mail:[email protected]� 079 636 28 42

Druckfass Kaiser, 2300l, Fr. 1250; Bergmist-zetter Rink, Fr. 900;Traktor CIH 754, 4 x 4,Jg. 1981, 6000 Std.;Kreiselheuer Pöttinger47, mit Schwenkbock,Rapid Geotrac 15S, mitLadegerät, 3800 Std.; Heubombe, 2 Stk. mitRoste Fr. 850 / 250;Milchkühler für 4Kannen; Absperrgitterfür 4 Kälber, alles guterhalten� 031 809 14 09

Transporter Cargo, 15 S, guter Zustand,betriebsbereit� 079 676 34 50

Scheibenmäher Aebi,FTL 254, Arbeitsbreite2.5 m, zu Aebi TT70,75, 80, 90, 95, 210,220, 240 � 055 440 34 64

Rapid 505 mitBandeingraser, MotorMaag 1040, 9 PS,betriebsbereit, Fr. 2900� 055 2832346

Motormäher AebiAM40� 079 748 30 57

Reform Metrac, 2002,Baujahr 1988, 2980Std., letzte MFK4.2009, Front HydraulikKat 1, Front undHeckzapfwelle 540U/min, Fotos aufagrarmaschinen.ch, VPFr. 8800� 078 744 30 32

Futterwagen Althaus,300 l, Fr. 350;Futterwagen Plastic,250 l, Fr. 160� 079 768 83 10

Milchtank, 850 l,mobil, vorgeführt Juni2008, Milchpumpe,200 l/min, auchinstalliert zum pneu -matisch leeren; Milch -kühler DeLaval, Taucher� 079 585 26 32

TECHNIQUEAGRICOLErecherche

Strohwürfelhalter fürMastschweine, Ø 12 cm, rostfrei;Kunstoffmulde, zuDüngerstreuer Vicon PS 402 oder PS 602� 055 445 23 62

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Silofräse Huber� 079 243 75 25

Milchkanne, 20 l, mit Bügelverschluss, in gutem Zustand, für Milchtransport� 079 744 91 33

Gusswabenroste, 800 /1200 oder 800 / 750,Schlitzgrösse 30 / 90� 079 356 52 71

Schaufel, 2 m3, zuFrontlader; Wasser-pumpe, 8 bar Druck,für Löschschlauch imGeflügelstall� 079 778 44 94

Traktor Ford 5000,5600, 6600, 7000,7600, 5610, 6610,5640, 4830, ohneKabine, ohne Allrad� 079 717 62 19

Kreiselheuer, occ., ca. 4.80 mm breit� 052 763 11 61

Dosiergerät, 20-25 m3

� 079 245 25 02

Ladewagen; Dünger-streuer; Mäherwerke;Kreiselschwader� 079 286 15 88

Zweiachswagen MarolfSpez., Brücke 5.8 m x2.2 m, Ladenhöhe 0.9m, hydr. Bremse,ballengeeignet;Elektroboiler 100 l und200 l � 056 441 16 57

Dosiergerät, ca. 30 m3

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Minitauro Same 60, 4 x 4 � 079 679 82 45

Tandem 3 Seitenkipperoder Einachs 3 Seiten -kipper� 079 278 45 31

Gartenhäckslermit Selbsteinzug, für 4 - 5 cm dicke Äste� 079 676 34 50

Getreidewagentrock-nung � 061 971 87 78

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Klauenpflegestand;Jaucheschläuche,günstig, ab Fr. 19.30� 034 423 44 38

Vorschäler, zu altemRabe Pflug, 2-3 Paare,mit Flachstahlhalterun-gen � 052 680 18 58 /076 204 78 60

Heurüstmaschine,Kranmodell; Silovertei-ler, elektrisch; Heumes-ser, elektrisch, 220 V;Güllenmixer, ca. 10 -15 PS, evt. mit Unter -setzungsgetriebe oderTraktormixer� 079 678 81 49

Faltenschieber, fürRinder und Kühe;Heuentnahmekran� 078 871 64 15

Traktoren MF� 078 824 93 19

Schwemmkanal-Wabenroste, 90 cmbreit; Betonspaltenbo-den � 034 495 54 14

Plattenkühler, occ., fürMilch � 079 652 61 79

Gummiförderband� 078 910 87 39

Traktor Hürlimann, rotoder grün, bis Jahrgang1975 � 062 299 14 30

Kranbahn SystemHuber, für 2-3 Hochsilo� 032 392 57 08 / 079 211 01 24

Profitez de l’aubaine de vous adresserà tous les paysans suisses

Suite à la page 86

NEUNOUVEAU

avec nouvellesrubriques

Page 84: Revue UFA 4/2010

84 4 2010 · REVUE UFA

Tirage au sort Revue UFA03.10Max Salathé, de Diegten, Petra Roh-rer, de Sachseln, Heidi Hürzeler, deHefenhofen, Walter Herren, deRosshäusern, Kathrin Schwarzer, deBuchs, Hans Hänni, de Walkringen,Ursi Freitag, de Matt, Fritz Häni,d’Etzelkofen, Mireille Perret, de LaSagne et Ferdinand Späti, de Sel-zach, ont gagné le tout dernier CDdu duo folk-rock ChueLee, intitulé«Lieber ein Traktor» (Plutôt un trac-teur).

Fruits et légumes à l’école Durant l’année scolaire 2009/2010,14 000 écoliers autrichiens ont reçudes fruits et des légumes gratuite-ment durant quinze jours. Cette ac-tion sera reconduite durant la pro-chaine année scolaire  : 300 à 400écoles primaires bénéficieront d’unelivraison gratuite pour une journéeet les jardins d’enfants durant 15jours. La moitié du prix des produitsest prise en charge par l’UE.www.bauernzeitung.at

LANDI Météo pour iPhoneLes service très apprécié LANDI Mé-téo est adapté pour l’iPhone. La pré-sentatrice compétente et aussi trèsjolie de Peter Wicks MeteoNewsSàrl, Deborah Nizard, est aussi suriPhone. Si on le désire l’iPhone peut

afficher l’évolution de la météo lo-cale en calculant l’emplacement del’utilisateur. La météo agricole offredes informations spécifiques com -me les prévisions à 6 jours pour latempérature du sol, le stade de lavégétation, les probabilités de pré-cipitations par région. Ces informa-tions pour les professionnels agri-coles sont aussi utilisées pour lesactivités de plein air. En plus desdéjà nombreux services météo, desprévisions à long terme pour les pol-lens et les précipitations serontbientôt disponibles.

Dommage qu’elle ne fonctionnequ’en Suisse.

Nouveau présidentLe pasteur Lukas Schwyn a été élu à

la présidence du co-mité de la Commu-nauté protestantesuisse de travailéglise et agriculture.Il succède au pasteurUeli Tobler.

Surcharge de travail, administrationde plus en plus conséquente, criselaitière, stress, conflits familiaux,problèmes financiers … Que de pro-blèmes, que de soucis difficilementsupportables. A qui parler, à qui seconfier, qui sera capable de ne por-ter aucun jugement, qui pourraécouter? La Ligne téléphonique«LeDéclic» en Suisse romande (021946 03 15) et le «Bäuerliches Sor-gentelefon» en Suisse allemande(041 820 02 15) offrent un espaced’écoute. Tous les lundis matin, unepersonne est disponible pour ré-pondre aux appels de la ligne télé-phonique à l'écoute des familles

paysannes. Cette personne connaîtbien les institutions agricoles et lemonde agricole dont elle fait partie.Ce qui est dit reste confidentiel. Lespersonnes qui appellent gardentleur anonymat, celles qui répondentaussi. Cette ligne répond à chaque

appel, qu'il repré-sente une simpledemande de rensei-gnements ou un appel au secours.

En Suisse alémanique, le «Bäuer-liches Sorgentelepon» a reçu 116 té-léphones l’année dernière. Les prin-cipaux motifs d’appel (graphique)sont «les problèmes familiaux» suivisdes problèmes de santé, du stress liéau travail et des problèmes finan-ciers.

Téléphonez au déclic, vous ytrouverez une oreille attentive! www.ledeclic-agricole.chwww.bauernfamilie.ch

Menus appenzelloisQue faire à manger en avril? Les pay-sannes d’Appenzell-Rhodes inté-

rieures vous conseillent. Leurs pro-positions de menus sont disponiblesen ligne sur www.agriculture.ch.

Faim et marchéEn Afrique, la libéralisation du com-merce a fait plus de mal que de bien.Le libre-marché a en effet provoquéun recul de la production alimen-taire et accru la pauvreté et la faim,notamment en Gambie et en Côted’Ivoire, pays fortement dépendantdu marché mondial. La situation estmeilleure au Mali, où la populationa conservé ses habitudes alimen-taires traditionnelles et où unegrande part de l’alimentation estfournie par la production indigène.Ces résultats d’une étude améri-caine sont un soutien à la revendi-cation de la souveraineté alimen-taire des pays. www.aiz.info

Les ambassadrices du projet ali-mentation et santé de l' l’Unionsuisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) vous pré-sentent les avantages du lait lorsde la journée du lait, le samedi 17avril. Visitez les ambassadrices devotre région! Site en Suisse romande:• Les Entilles Centre,

La Chaux-de-Fonds• Romont • Jura Centre, 2854 Bassecourt • Maladière Centre,

2000 Neuchâtel • Vich • Montagny-Yverdon• Centre Charpentier, Morges Quelques recettes issues de la bro-chure de l’association des femmesrurales:

Café latte maison(par personne)

2 dl lait1⁄2 cc café soluble1⁄2 cc cacao en poudre, solubleévent. sucreMixer le tout et servir frais.

Lait du paradies(pour 1 verre de 3 dl)

1 dl lait1 gobelet yaourt nature (180 g)1 cc sucre-cannelle3 cs compote aux pommesMélanger tous les ingrédients etservir bien frais.

A l’écoute des familles paysannes en difficulté

FamilleSanté

Exploitation

Problèmesfinanciers Autres

La journée du lait

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Page 85: Revue UFA 4/2010

UFA-REVUE · 4 2010 85

BernadetteBarmettler

MarianneJungo

Que se passerait-il si les professeursde gymnastique ne faisaient quesuivre une formation théorique sansdevoir pratiquer du sport? Idem

pour les professeurs de musique qui nejoueraient pas d’un instrument et pourles professeurs d’anglais qui n’effectue-raient pas de stages linguistiques. Au-tant d’idées impensables, car l’autoritédes professeurs s’en trouverait massive-ment remise en question. Qu’en est-il

toutefois des branches économie do-mestique et arts textiles?

Celui qui participe à une leçon d’éco-nomie familiale respectivement de cui-sine à l’école de Bülach (ZH) s’apercevrarapidement que l’enseignant doit dispo-ser de nombreuses connaissances pra-tiques dans ce domaine: achats des in-grédients, planification du menu et dutravail pour 12 élèves, service du menusur une table bien préparée, prise du re-

pas en respectant toutes les rè-

gles de bienséance… Et à 13h30, l’écolecontinue et tout doit avoir été nettoyé.

Ces branches pratiques, enseignéespar des femmes et qui peuvent être di-rectement mises en pratique au quoti-dien, ont la vie dure. Et ce pas seule-ment parce que la motivation des élèveslaisse parfois à désirer – les ingrédientsdoivent être ajoutés avec précision, ilfaut lire les recettes, mettre le couvert,faire la vaisselle et nettoyer le sol – maisaussi parce que ces branches restent unpeu méprisées.

L’Union suisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) s’est fixé pourobjectif de promouvoir cet enseigne-ment. Le projet «compétences au quo-tidien» a pour objectif de transmettre lesconnaissances en matière d’économiefamiliale du primaire aux niveaux supé-rieurs, tant dans le domaine pratiqueque théorique. Le projet cherche égale-ment à ce qu’une grande attention soitaccordée à la formation pratique du per-sonnel pédagogique.

Favorable à l’agriculture Un en-seignement axé sur la pratique dans labranche «économie familiale» cherche àpromouvoir une relation attentive avec

COMPÉTENCES QUOTIDIENNES L’Union suisse des paysannes et des

femmes rurales s’efforce de promouvoir la formation en économie familiale,

une branche nécessaire au bon fonctionnement de la société.

Compétences en matièred’économie familiale

VIE QUOTIDIENNE

L’économie familialerepose sur uneformation pratiqueet théorique.Photo: Michael Sinn

Page 86: Revue UFA 4/2010

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Transporter oderEinachser, max. Fr.5000 � 079 430 57 71

Traktoren Bührer, auch defekte� 078 824 93 19

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Traktor New HollandTVT, 190 PS, Jg. 2004,3500 Std., FH Luft-bremse, Fr. 89'000� 079 472 55 17

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Brebis, brun et noir, du pays avec CAP� 079 602 31 06

Suite de la page 83

Suite à la page 95

Bourse aux bonnes affaires

NEUNOUVEAU

avec nouvellesrubriques

Tracteur Fendt Farmer2 S � 079 206 75 07

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Tracteur MasseyFerguson, typ 65, 165,168, 178, 185, 188 et1080 d'un Collection-neur � 079 230 32 02

86 4 2010 · REVUE UFA

l’acquisition de compétences pratiquesutilisables au quotidien, tout en deman-dant un soutien à différents niveaux. �

les denrées alimentaires ainsi qu’unegestion soignée du ménage, dont faitégalement partie la relation avec l’ar-gent. Les plats prêts à la consommationet les fours à micro-ondes tuent quelquepeu la diversité culinaire. Les cours decuisine peuvent permettre de montreraux jeunes que les activités culinairessont quelque chose de fantastique et decréatif, ce qui bénéficie finalement àl’agriculture.

L’USPF s’implique à de multiples ni-veaux. L’USPF a ainsi collaboré de ma-nière intensive à la procédure de consul-tation du plan d’enseignement 21,l’objectif étant que les cours d’écono-mie familiale continuent à faire partie duprogramme de cours et ne soient pas sa-crifié en faveur d’autres branches.

Au niveau politique, l’USPF a contac-té personnellement ou par écrit tous lesparlementaires cantonaux, ce qui prépa-re le terrain pour les initiatives et les mo-tions. Dans le canton de Berne, une mo-tion de la député au Grand conseil KäthiWälchi a été acceptée (2009) alors que

dans le Jura, une leçon supplémentaireportant sur l’alimentation a été approu-vée, pour ne citer que quelquesexemples parmi d’autres.

Durant l’hiver 2010, l’économie seraintégrée à la campagne. Une lettre en cesens a été adressée aux groupes parle-mentaires formation professionnelle età l’USAM (Union suisse des arts et mé-tiers). L’USPF aura par ailleurs l’occasionde présenter ses doléances à des repré-sentants issus du monde de la formationet de la recherche, le 19 mars 2010,dans le cadre d’un séminaire d’Econo-miesuisse. L’objectif consistera à dé-montrer quelle est l’utilité économiquedes cours en économie familiale et de

VIE QUOTIDIENNE

Auteurs Bernadette Barmettler-Balmer, paysanne/enseignante enéconomie domestique, Aettenschweil(AG); Marianne Jungo, Schmitten (FR),cheffe de projet, et Ruth Ritter-Buess,Ormalingen (BL) sont membres du groupe de travail «Compétences au quotidien» de l’Union suisse despaysannes et des femmes rurales.Renseignements: Secrétariat de l’USPF,Laurstrasse 10, 5201 Brugg, +41(0)56 441 12 63, www.landfrauen.ch.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 4 · 10

Les enseignantes enéconomie familialesont des profession-nelles en matière decuisine et d’achats.Elles transmettentune foule deconnaissances utilesau quotidien. Photo: Michael Sinn

Page 87: Revue UFA 4/2010

La côte Est du Canada offre le charme des ori-gines du Canada. On y retrouve les traces despremiers immigrants de ce pays fantastique.Les premiers colons français, mais aussi écossaiset irlandais y ont laissé leurs témoignages. Envisitant les trois provinces de l'Atlantique,Nova Scotia, New Brunswick et Prince EdwardIsland, on découvre le canada profond hors dessentiers battus touristiques et la culture decette région. L'agriculture des «Maritimes» estaussi variée que la région. Hormis la sylvicul-ture et la production laitière, la culture depommes-de-terre, arboricole et maraîchère, detous les produits de l'érable et la pêche jouentaussi un rôle important.

Visites agricoles En plus des excursionssur d'intéressantes exploitations de vaches-mères, de génisses et de porcs, des visitesd'élevages de moutons et de chevaux (che-vaux Morgan) sont aussi au programme. Laplus importante exploitation de culture d'ai-relles et de cranberries (canneberges) mériteaussi beaucoup d'attention. Sans oublier lavisite de grandes exploitations arboricoles et

maraîchères, d'une fromagerie, d'un do-maine viticole ainsi que d'une ferme depommes-de-terre avec installations d'embal-lage. Des informations seront également dis-pensées sur la production du sirop d'érable,ainsi que la culture de lavande.

Visites touristiques De nombreux sitestouristiques complètent ce voyage. OutreHalifax, une visite du fameux phare de PeggysCove est au programme. Le voyage se pour-suit le long des falaises sauvages de NovaScotia et à travers de grandes régions d'arbo-riculture vers New Brunswick. Là, vous serezimpressionné par les «reversing falls» de SaintJohn, les histoires vivantes dans le village mu-sée de «Kings Landing», le chef-lieu de la pro-vince Fredericton, la visite de HopewellRocks (différence du niveau des eaux de 15m entre la marée haute et basse) et l'un desplus long pont du monde vers Prince EdwardIsland. Une traversée avec le bac vers NovaScotia et un trajet sur le Cabot-Trail, un desplus ravissant parcours de la région, complè-tent ce voyage et permettent d’avoir unaperçu de la faune variée du nord de l'Atlan-tique. Outre les impressionnants spectacles de lanature ainsi que les petites et les grandesvilles, vous serez séduits par le paysage gra-cieux et sauvage de cet immense pays, lesvues toujours fantastiques sur l'Atlantique etbien sûr l'amabilité et l'hospitalité des cana-diens.

VOYAGE DES LECTEURS DU 20 JUIN – 1ER JUILLET 2010

Côte Est canadienne

Prix et prestationsLe prix forfaitaire du voyage de 4990 CHF par personne (avec unminimum de 30 participants) comprend les prestations suivantes:

• Vol de ligne aller-retour Zurich-Toronto-Halifax avec Air Canada(classe économique), taxes (472 Fr. en mars 2010), restauration etbagages autorisés compris.

• Séjour dans de bons hôtels de classe moyenne (chambre doublepour deux personnes) avec petit-déjeuner.

• 2 dîners et 7 soupers (sans boissons).

• Tous les transferts et excursions en cars confortables.

• Toutes les visites agricoles et touristiques décrites dans le pro-gramme, billets d'entrée et déplacements en bateau inclus.

• Guides locaux de langue allemande de/jusqu'à Halifax.

• Accompagnement durant tout le voyage d'un représentant de laRevue UFA.

• Frais de dossier.

• Documentation de voyage détaillée.

Non-compris dans le prix: dîners et soupers individuels non-cités dans le programme, boissons, dépenses personnelles, pourboires pourguides locaux et chauffeurs de car, assurances de voyage (105 Fr./179 Fr.), ainsi que supplément pour chambre individuelle.

La description détaillée du voyage et le talon d'inscription sontsous www.ufarevue.ch ou www.Agrar-reisen.ch > voyage des lecteurs.Ou demandez les documents à: Agrar Reisen, Rohrerstrasse 100, 5001 Aarau, � 062 834 7151, [email protected]

Agrar Reisen est membre de Knecht-Reisegruppe et est affilié auxFonds de Garantie de la branche suisse du voyage.

Dernier délai d'inscription fixé au 10 avril 2010.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 4 · 10

REVUE UFA · 4 2010 87

VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS

Page 88: Revue UFA 4/2010

Rouleaux à l’ail0.5 dl de crème50 g d’ail des ours, haché

100 g de fromage Tilsit, sel, poivreun peu de poivre de Cayenne1 dl de crème, fouettée9 tranches de fromage de montagne9 tranches de viande séchée

Bien mélanger la crème, l’ail des ours etle Tilsit à l’aide d’une fourchette. Assai-sonner. Ajouter la crème fouettée. Dis-poser les tranches de fromage sur uneplanche. Recouvrir d’une tranche deviande séchée . Etaler la farce à l’ail des

ours et enrouler. Mettre aufrais. Apprêter avec des

feuilles de salade.

Oeufs écossais6 œufs de Pâques durs 600 g chair à saucisse6 c.s. de panure2 c.s. de beurre à rôtir

Cuire les œufs durs et les peler. Enroberceux-ci de chair à saucisse. Les œufs de-vraient être enrobés régulièrement detous les côtés. Travailler la chair à sau-cisse avec les mains mouillées, cela collemoins. Rouler les œufs dans la panure.Faire fondre le beurre à rôtir dans lapoêle à frire et brunir les œufs en lestournant de temps à autre. Servir avecune sauce aux tomates ou au curry, duriz et une assiette de salade.

Gobelet de printempsCrème:1 c.s. de fécule2 dl d’eau

1 œuf1 dl de sirop de fleurs de sureau180 g de bio-dessert extrafin Compote à la rhubarbe:1 c.s. d’eau1 c.s. de sucre½ dl de sirop de fleurs de sureau 500 g de rhubarbe

Mettre la fécule dans la casserole. Ajou-ter l’eau et mélanger. Brouiller un œufet l’ajouter. Ajouter le sirop de fleurs desureau. Porter la crème à ébullition à feumoyen en remuant. Retirer la casseroledu feu une fois que la masse est onc-tueuse, continuer à remuer pendant uneminute. Verser la crème dans une terrineen la passant dans une passoire. Ajouter¾ d’un gobelet de bio-dessert extrafin.

Pour la compote de rhubarbe: cou-per la rhubarbe en morceaux d’environ2cm. Les cuire à couvert avec l’eau, lesucre et le sirop de fleurs de sureau pen-dant environ 5 minutes. Laisser refroidir.Apprêter la compote dans 4 verres, re-couvrir de crème et garnir avec le restede dessert extrafin. �

AIL DES OURS, RHUBARBE ET FLEURS DE SUREAU Cette année le printemps

s’est fait attendre. Le voilà enfin, accompagné de crocus, de perce-neige, de narcisses et

d’ail des ours. Eva Betschart révèle à la Revue UFA le secret d’un délicieux plat à l’ail

des ours. La recette pour les oeufs au jambon écossais lui vient de sa mère. Le dessert

au sirop de fleurs de sureau et à la rhubarbe est quant à lui pétillant et rafraîchissant.

Le printemps à la cuisine

«En matière d’alimentation jemise sur la saisonalité et larégionalité» explique Eva Betschart-Waser.

88 4 2010 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNERECETTES DE PAYSANNES

Notre paysanne Eva Betschart-Waser (43) habite avec son mari Meinrad et leursfils (Kilian 14, Silvan 12 et Ramon 10) à Rickenbach près deSchwyz. Ils y exploitent un domaine biologique de 20 ha avec18 vaches et 40 daims. Chaque été, ils engraissent également 30dindes. Eva Betschart est maîtresse d’école ménagère etpaysanne diplômée. Elle participe au projet «alimentation etsanté» et enseigne une fois par semaine à l’école secondaire àSchwyz. «Je mise sur l’alimentation régionale de saison», déclare-t-elle. A son avis «les élèves sont très ouverts, parfois ils viennent àla ferme pour voir de leurs propres yeux comment les alimentssont produits.» Une fois le travail terminé, la récolte et le foin àl’abri, la famille Betschart s’informe sur l’image-radar de la Landi oùil fait beau. On charge alors les enfants et la tente dans la voiture etdépart direction le soleil!» www.biohof-husmatt.ch

Page 89: Revue UFA 4/2010

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Page 93: Revue UFA 4/2010

EdithBeckmann

REVUE UFA · 4 2010 93

L'asperge blanche est un légumeexigeant poussant sous la terre.Seules des régions au sol riche, sa-blonneux et au climat doux, enso-

leillé et chaud garantissent une récolteréussie.

Offensive verte A l'inverse, les as-perges vertes poussent vigoureusementvers le soleil, à qui elles doivent leurcouleur verte. Leur culture est bien plusfacile. Mais c'est le même légume qui sedistingue si clairement dans l'assiette etle palais: l'asparagus officinalis, une li-liacée, parente du poireau et de l'oi-gnon. La plante est dioïque; les fleurspollinisées par les abeilles sont mâles etfemelles. Les minuscules clochettesjaune clair se trouvent sur les branchessecondaires, qui se couvrent de petites

feuilles légèrement plumeuses. De pe-tites baies vertes de la taille d'un grainde poivre se développent à partir desfleurs femelles. Elles deviennent rouges,sont toxiques et contiennent des grainesen automne.

Culture et soin Les plantes d'as-perges sont aussi cultivables à partir degraines au printemps. Toutefois, pour lejardin domestique, il est plus avanta-geux d'acheter des plants d'une annéedans un magasin spécialisé.20 plantes suffisent pourune famille de 4 personneset nécessitent une surface de8 à 10 m².

De début avril à mi-mai, plan-tez en disposant les racines en arc decercle dans un sillon de 15cm de pro-fondeur, dans un sol bien aéré. Enrichis-sez suffisamment le sol avec du compostou du fumier mûr. Espace de 40cm dansla tranchée et de 1m entre les lignes.

Laissez croître les asperges en paixpendant les 2 premières années. Chaqueété, ajoutez de l'engrais organique com-plet (50 à 80g/m²) ou du compost. A lafin de l'automne, coupez les feuilles jau-

nies au niveau du sol et ôtez-les pouréviter une propagation des maladies.

Soins et patience de rigueur Larécolte commence 3 ans après la plan-tation. Peu avant que les pointes desplants s'ouvrent, coupez les tiges de 20cm de haut avec un couteau juste au-dessus du sol. En revanche, la 4ème année, on peut ef-fectuer une récolte complète. Tradition-nellement la récolte se termine à la St.Jean, le 24 juin. Apportez ensuite beau-coup d'engrais organique complet ou decompost. Après 12 ans, les récoltes sefont plus rares. Aussi, il est conseillé deplanter un nouveau massif d'aspergesaprès 10 ans. �

Petites astuces • Semez à l'air libre les épinards, bettes

à tondre, côtes de bettes, radis,raiforts, salades pommées et à tondre,rampons, cressons, racines noires,carottes, petits pois et fèves.

• Recouvrez les plates-bandes de semiset de plants avec de la toison pourune croissance rapide: cela augmentela température du sol de 5°C.

• Ajoutez de l'engrais à la rhubarbe etarrosez abondamment si c'est sec.

• Plantez 2 graines par petit pot deconcombre, courge, maïs ou tomatedirectement dans du terreau de semiset laissez germer à températureambiante. Quand la croissance estavancée, coupez les plus faiblesplantes.

• Si vous souhaitez nager dans une merde fleurs sans trop de travail, semezdes mélanges de graines de fleursdirectement à l'extérieur.

Délicieux légume printanier LA CULTURE d'asperge verte est intéressante; plantées et bien soignées,

les asperges se récoltent sur 10 ans. 20 plantes suffisent pour une famille

de 4 personnes et nécessitent une surface restreinte. A l’inverse des asperges

blanches, les asperges vertes poussent vers le soleil.

Délicate et saine: l'aspergeviolette se cultive commel'asperge verte. Photo: Klaus M./pixelio

La culture d'asperges blanches estexigeante. Photo: Uschi Dreiucker/pixelio

CÔTÉ JARDINVIE QUOTIDIENNE

Page 94: Revue UFA 4/2010

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

«Ce que j’aime leplus, c’est travailler

à l’étable, avec lesenfants.»

Natalie Brunner (37 ans)d’Eggiwil (BE):

Nathalie Brunner et son mari Christianont réalisé leur rêve il y a cinq ans: louerl’exploitation Hofacker à Eggiwil dansl’Emmental. Sur cette exploitation de16.5ha, ils vivent de la production lai-tière, du bois et de l’agritourisme. En plusde cela, cette ancienne enseignante enéconomie familiale qui a égalementpassé un certain temps en Nouvelle-Zé-lande donne une fois par semaine descours d’anglais ainsi que des cours d’éco-nomie familiale aux jeunes en formation.

«J’aime mon métier de paysanne» ex-plique Natalie Brunner, avant d’ajouterque parfois cela lui pèse également. Se-lon elle, il est important de sentir cedont on a besoin. En ce qui la concerne,Nathalie Brunner explique qu’elle a be-soin d’équilibre. Enseigner une fois parsemaine, chanter dans le cœur de Jodle,se rendre de temps en temps en villesont autant d’activités qui lui font dubien. Nathalie Brunner a en effet grandien ville, plus précisément à Berne. Inno-vante et dynamique comme elle est, ellen’a pas attendu longtemps pour suivreune formation de paysanne après sonarrivée sur l’exploitation.

Sa préférence va au travail avec lesanimaux. Travailler avec les enfants àl’étable (Lena, six ans et les jumaux Sa-muel et Simon, quatre ans)- est en effetquelque chose que Nathalie appréciebeaucoup. L’élevage d’une race de chè-vres originaire d’Afrique du Sud est éga-lement une de ses passions.

«Traire et fabriquer du fromage» estune tradition solidement ancrée chez lesBrunner. Cette activité se déroulecomme suit: un groupe de visiteursvient sur l’exploitation, trait une vacheà la main et fabrique un fromage dans lafromagerie mobile. Le groupe de visi-teurs revient deux mois après pour dé-guster le fromage en question. Parfois,la famille Brunner sert un apéritif dansla superbe cave voutée. «Il s’agit d’undes premiers projets que nous ayonslancé sur l’exploitation», explique Nata-lie Brunner. L’ancienne cave a été vidée et très bien aménagée. Pour en sa-voir plus sur l’exploitation Hofacker:www.brunnerhofacker.ch dc

Dynamique et entreprenante

94 4 2010 · REVUE UFA

Page 95: Revue UFA 4/2010

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Schaffhauserstrasse 6,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret, Daniela Clemenz,

Matthias Roggli réd; Anne-MarieTrümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Schaffhauserstrasse 6,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

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