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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 9 / 2012 «Top 852 C s-line» en grand format Page 34 Programmes comp- tables à l’essai Page 12 Pommes de terre: défis culturaux Page 52 Valorisation du lait et engraissement Page 74

Revue UFA 09/2012

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Revue UFA 09/2012

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Page 1: Revue UFA 09/2012

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 9 / 2012

«Top 852 C s-line»en grand formatPage 34

Programmes comp-tables à l’essaiPage 12

Pommes de terre:défis culturauxPage 52

Valorisation du laitet engraissementPage 74

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2 9 2012 · REVUE UFA

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EDITORIAL

Grand formatL’andaineur double «Top 852 C s-line» de Pöttinger dans la pratique 34

Brèves 27Nouveautés Fendt dans la technique de récolte 28Taillé sur mesure: le Valtra «N 141 Hitech» en test pratique 30Nouveautés 32Claas présente neuf nouveautés 36Case-Steyr au «Tour Swiss Demo» 38Concours avec Lely 39

Maîtres éleveursGill et Valérie Senn 66

Brèves 57Page bio: Sélection génomique – une chance? 58UFA actuel: les pages de l’éleveur 61Des calmants contre le stress post-partum? 65Vaches laitières: mise en valeur de la ration d’automne 68Les défis du service des installations de traite 70Nouvelle tabelle CH-TAX pour les veaux d’étal 72Engraissement de veaux: envisageable dès un prix du lait de 60 ct. 74Engraissement porcin: peser, c’est gagner 76Utilisation d’antibiotiques: où y a-t-il un potentiel de réduction? 78

Gale argentéeUn problème pour toute la filière 42

Brève 40Semence certifiée – qualité garantie 44Les règles de base pour un bon ensilage 49La culture de la pomme de terre devant de nouveaux défis 52Engrais de ferme: une précieuse source de fertilisants 54

Construire avec bon sens Préserver les terres cultivées 4

Décisions du conseil d’administration de fenaco 4En un mot de Martin Keller 5

Valtra «N141 Hitech»Dans la pratique, le Valtra «N 141Hitech» convainc par sa transmissionidéalement échelonnée et sa cabine bien agencée.

Assurer les paiementsdirectsA partir de l’âge de 65 ans, lesagriculteurs ne touchent plus de paiements directs.

Défis à relever La filière de la pomme de terre doitcollaborer encore plus étroitement afin de main-tenir sa compétitivité.

Peser, c’est gagnerSur un total de 1973 porcs deboucherie, en 2011, Manuel Wabern’a eu que deux animaux en surpoids.

REVUE UFA · 9 2012 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Les agriculteurs eux-mêmes sont lapièce maîtresse de la campagne«Proches de vous.Les paysans suisses.»Photo: Matthias Roggli

[email protected]

Comme chacun sait, la santé est lebien le plus précieux de l’homme.Dans ce contexte, un gros titre de lapresse a plus particulièrementretenu mon attention: «la popula -tion suisse estime qu’il existe unlien positif entre sa santé et lepaysage». C’est en effet la conclu -sion que tire une étude mandatéepar l’Union suisse des paysans etpar Promotion Santé suisse. Cetteétude a interrogé 400 personnes(choisies de manière aléatoire) surl’impact que l’agriculture exerce surl’entre tien des paysages ainsi quesur les effets sociaux qui endécoulent sur la santé de lapopulation.

Outre des denrées alimentairesindigènes saines, un paysage bienentretenu a donc un impact impor -tant sur l’état de santé et lepsychisme de la population. Cetteconclusion réjouissante pourl’agriculture suisse mérite d’êtresoulignée et justifie les mesurespolitiques qui sont prises pour quel’agriculture soit dédommagéefinancièrement pour les prestationsd’intérêt général qu’elle accomplit.

Il est pourtant peu vraisemblableque les résultats de l’étude susmen-tionnée aillent plus loin et qu’unepartie du budget alloué à l’agricul-ture provienne de celui prévu pourla santé. Si ladite étude contri bue àce que les budgets accordés àl’agriculture ne soient pas sans cessecontestés, force est de constaterqu’un objectif important à d’ores etdéjà été atteint.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Le piège «Politique agricole 2014-2017» se refermeCas extrêmes et adaptations 18

Brèves 9Echantillons aléatoires pour le dépouillement centralisé 10Programmes comptables au banc d’essai 12Changement d’exploitant entre les époux 16Conflit mondial entre écologie et économie 22

Un marché de niche qui a du potentiel Agrotourisme: comparaison internationale 84

Brèves 81Voyage de la Revue UFA au Vietnam 82Nostalgie et antiquités 86L’agenda des femmes paysannes 2013 est là 87Les recettes de Monica Duran 88Côté jardin: soins aux espaces verts 93Agro-entrepreneurs: échange entre générations 94 www.lely.com

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FENACO

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

JosefSommer

Rénovation Le Conseil d’adminis-tration a décidé de rénover l’installa-tion de transbordement des engrais deLandor à Auhafen. Cette installation

est âgée de plus de 20 ans et dotée d’unbâtiment pour les commandes, d’uneconduite de transbordement ainsi qued’un dispositif de chargement pour les

ACTUALITÉ

En Suisse, les agriculteurs ne sontpas des producteurs hors-sol. Ils ontdonc impérativement besoin desterres agricoles fertiles. Ces surfaces

se situent majoritairement dans la ré-gion du Plateau central, où l’activitééconomique est très intense et la popu-lation dense. Cette évolution est certesregrettable, mais la stopper ou voiremême l’inverser sera difficile. Tous lesagriculteurs qui sont confrontés concrè-tement à cette situation et qui ont be-

stockage et de ses points de vente. Tousces investissements impliquent nécessai-rement une utilisation parcimonieuse dufacteur de production limité qu’est le sol.

Lors de la modernisation de ses siteset de ses centres de prestations ainsique dans le cadre de ses travauxd’agrandissement et de construction,fenaco veille prioritairement à optimiserla substance des sites actuels. C’est uni-quement lorsque cela s’avère impossi-ble – à ce sujet, la rentabilité joue éga-lement un rôle – que fenaco opte pourun nouveau site. L’exemple du stockageet de la transformation des produits dusol le démontre clairement. fenaco a in-vesti près de CHF 100 millions dans cesecteur au cours des cinq dernières an-nées en modernisant ses installations deconditionnement pour les pommes deterre, les fruits et les légumes. Les me-sures de modernisation avaient pourobjectif de garantir aux producteurs unbon écoulement de leurs produits.

MÉNAGER LES TERRES AGRICOLES Comme l’explique le Président du Conseild’administration de fenaco, une utilisation parcimonieuse des terres agricoles faitpartie des principes fondateurs de fenaco. Ce principe s’applique tant aux nouveauxpoints de vente LANDI qu’à la modernisation des installations de transformationdestinées aux produits agricoles.

Construire avec mesure

4 9 2012 · REVUE UFA

soin de pouvoir exploiter suffisammentde terres cultivables sont conscients decet enjeu.

Modernisation Le groupe fenaco-LANDI s’implique en faveur d’une agri-culture productive. Chaque année, il in-vestit ainsi plus de Fr. 200 millions dansla création de nouveaux marchés d’écou-lement ainsi que dans la rénovation etl’agrandissement de ses plate-formes detransformation, de ses dépôts de

La nouvelle centralede distribution des

produits phyto -sanitaires à Moudon

(VD) a été érigée àl’emplacement de

l’ancienne centrale àpommes de terre.

Elle n’a ainsi requisaucun mètre carré

de terrain supplémentaire.

camions. Le tapis de transport et dechargement sur les camions disposed’une capacité d’env. 650t/h d’engraisalors que le déchargement des pénichesest limité à 350t/h. Selon le niveau deseaux du Rhin, une péniche contient engénéral entre 2500 et 3000t d’engrais.

Cet investissement est destiné à opti-miser le transbordement des engrais,dans l’optique de couvrir les besoins dela production indigène. L’entrée enfonction est prévue pour la campagnede commandes anticipées 2013.

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FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINEAGENDA

Congrès des coopérativesCe grand événement se déroulera le21 septembre 2012 à Lucerne, encette année décrétée celle descoopératives par l’ONU.

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 9 2012 5

Optimiser les structures exis-tantes La modernisation des centresde prestations de Bercher (VD) pour lespommes de terre, de Sursee (LU) et Per-roy (VD) pour les fruits ainsi que deFrauenfeld (TG) pour les pommes deterre, les carottes et les oignons s’estfaite dans le cadre des surfaces exis-tantes. A Bätterkinden (BE), où sonttransformés les pommes de terre, les ca-

rottes et les oignons, une extension s’estavérée nécessaire et a pu être réaliséedans le cadre de la parcelle constructibleà disposition. A Charrat (VS), la placedisponible sur le site de l’entreprise fai-sait par contre défaut, raison pour la-quelle il a été nécessaire d’utiliser unenouvelle parcelle. Dans ce cas-là égale-ment, les besoins des arboriculteurs ontconstitué un facteur déterminant, lecentre de prestations devant être logi-quement situé à proximité des produc-teurs de pommes valaisans.

Du nouveau à la même place Lavolonté et l’objectif de fenaco d’utiliserle sol de façon respectueuse à égale-ment prévalu sur le site de Moudon(VD), où la nouvelle centrale de distri-bution des produits phytosanitaires aété inaugurée cet été sur celui de l’an-cienne centrale de pommes de terre,sans grignoter le moindre mètre carré.Les anciens bâtiments ont été détruitsparce qu’ils ne satisfaisaient plus, d’unpoint de vue technique, aux exigencesen matière de stockage des produitsphytosanitaires et des engrais spéciaux.De par sa situation, le site de Moudon

Belle récolte et modernité de la réceptionLe centre collecteur d’Eysins a été agrandi et modernisé pour un

montant de 3 mio. de francs. Il a été inauguré cet été juste à temps pour la moisson de l’orge. Les agriculteurs de la région y ont livré près de 7600 t de

céréales panifiables et fourragères, de pois et de colza.

Suite à la croissance toujours plusimportante des zones résidentielles, laSuisse perd de grandes surfaces de terresagricoles, et ce depuis plusieurs décennies.Cette situation affecte tous les agricul-teurs, sachant que les terres agricoles sontune condition essentielle à la productionde denrées alimentaires.

L’objectif de fenaco consiste à soutenir lesagriculteurs à développer économique-ment leur entreprise. C’est également laraison pour laquelle elle accorde beaucoupd’importance à une utilisation parcimo-nieuse des terres agricoles dis ponibles.fenaco pro cède systématiquement à uneétude approfondie lorsqu’elle prévoit demoder niser ses sites de transformation, sesdépôts de stockage et ses points de vente.Elle privilégie les solutions qui permettentd’utiliser les sites existants, même lorsquecela implique des investissements plusélevés (voir article ci-contre).

L’objectif précité est toutefois parfoisirréalisable dans la pratique. En tant quecoopérative commerciale, fenaco se doit derespecter certains impé ratifs en matière derentabilité. Pour pou voir subsister dans uncontexte de marché difficile, fenaco estdonc parfois elle aussi contrainte deconstruire sur des surfaces préalablementaffectées à l’agriculture. Les nouveauxmagasins LANDI en particulier doivent êtrefacilement atteignables pour être rentables.

Lors du processus de constructionproprement dit, une grande attention estaccordée à la protection des terres cultivéesainsi qu’à d’autres aspects écologiques.Partout où c’est possible, ces nouvellesconstructions respectent les standardsMinergie. A cet effet, des dispositifs derécupération de chaleur ainsi que deschauffages aux pellets de bois, permettantune bonne mise en valeur du bois suisse,sont installés. Nous avons égalementcommencé à recouvrir nos nouveauxbâtiments de panneaux photovoltaïquesqui approvisionnent des cen taines demaisons familiales en électricité.

fenaco est confrontée au défi qui consisteà éviter les pertes de terres agricoles touten satisfaisant aux impératifs de rentabilitéet continuera à faire preuve de mesure àl’avenir.

Martin KellerPrésident de la Direction de fenaco

Suite à la page 6

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Page 6: Revue UFA 09/2012

FENACO

tallée en zone rurale était classée en zoneà bâtir, respectivement en zone indus-trielle. Grâce à l’abattoir situé à proximitéet à son accès autoroutier, cette parcelleprésentait par ailleurs des avantages lo-gistiques permettant de réduire les coûtsde transport et d’améliorer encore la ren-tabilité. Les processus de transformationrationnels de cette nouvelle usine sontdécisifs pour l’avenir de la commerciali-sation carnée en Suisse.

A Aesch (BL), laLANDI Reba a

construit une LANDIsur cinq étages. Il a

été possible d’enfaire une utilisationmultiple par le biais

de la location delocaux

administratifs.

explique Lienhard Marschall. «Les inves-tissements réalisés à Bazenheid et àOberbipp ont été abondamment débat-tus au sein du Conseil d’administrationavant d’être approuvés». L. Marschall,qui exploite un domaine de grandes cul-tures de 45ha à Neuenegg (BE), sou-ligne par ailleurs que fenaco accordebeaucoup d’importance à une utilisa-tion durable et parcimonieuse du sol.

Projets LANDI Lorsque le groupefenaco-LANDI construit, ses bâtimentsse voient de très loin, surtout lorsqu’ilssont édifiés en zone rurale, ce qui restetoutefois l’exception. Le magasinLANDI de Marly (FR) a ainsi été érigé enzone industrielle, là où se trouvait unefabrique désaffectée. Le magasin deMarly appartient à la LANDI Sarine SA,présidée par l’agriculteur Marius Rudaz

Depuis 2011, la centrale de distribu-tion Volg d’Oberbipp approvisionne enproduits frais quelque 400 points devente situés à l’Ouest du tunnel de Ba-regg. Suite à l’expansion du groupeVolg en direction de la Suisse romandeil était notamment devenu nécessairede développer les infrastructures et lalogistique. Le site d’Oberbipp permet-tait en outre de contourner le problèmedes bouchons au tunnel du Baregg.D’autre part, le partenariat conclu avecEmmi à Suhr, où Volg disposa longtempsd’un service fraîcheur, arrivait à sonterme.

Approuvé par les agriculteursPlacé sous la présidence de LienhardMarschall, le Conseil d’administration aanalysé tous ces projets d’investisse-ments et estimé qu’ils étaient néces-saires. Le Conseil d’administration defenaco est majoritairement composéd’agriculteurs actifs issus des quatre ré-gions fenaco. Lienhard Marschall ex-plique par ailleurs que «tout achat,vente ou échange de terrain doit êtreétudié et approuvé par le Conseil d’ad-ministration de fenaco, même lorsqu’ils’agit de quelques mètres carrés. Demême, tous les projets d’investissementqui dépassent un montant de CHF500000.– doivent obtenir l’aval duConseil d’administration de fenaco». Ceconseil se compose de 18 membres,dont 12 agriculteurs actifs. Ces derniersse montrent particulièrement vigilantsvis-à-vis de la Direction lorsqu’il s’agitde construire sur des terres précédem-ment utilisées à des fins agricoles.«Nous nous montrons très prudents etne donnons pas notre aval facilement»,

ACTUALITÉ

6 9 2012 · REVUE UFA

est établi dans une région à forte voca-tion agricole tout en étant facilementatteignable pour les camions.

Contraintes L’agrandissement et lamodernisation des usines UFA d’Herzo-genbuchsee (BE), de Sursee (LU) et dePuidoux (VD) ont eux aussi pu être réali-sés sans devoir utiliser de précieusesterres agricoles. Dans certains cas, fenacon’a toutefois pas été en mesure de réaliserles objectifs qu’elle s’était elle-mêmefixés en matière d’utilisation du sol. Ce futnotamment le cas des projets deconstruction de Ernst Sutter SA à Bazen-heid (SG) et de la nouvelle centrale pourles produits frais de Volg à Oberbipp (BE).

Pour assurer une transformation car-née rentable, Ernst Sutter SA a concentréen 2011 l’ensemble de ses activités detransformation et de mise en valeur de laviande fraîche sur le site saint-gallois deBazenheid. La parcelle constructible ins-

«Si l’on construit unnouveau magasinLANDI à Reiden

(LU), ce sera sur unesurface vierge. Telest le vœu de la

commune».Pius Vonarburg,

Président de la LANDI Oberwiggertal

«Le magasin LANDIde Marly (FR)

a été construit surle terrain industriel

d’une ancienne fabrique».

Marius Rudaz, Président de la LANDI Sarine SA

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FENACO

stations-service Agrola et leurs TopShopont du succès sur le marché. Ce succèsbénéficie finalement aussi au secteurAgro et, par conséquent, aux agricul-teurs.

En moyenne, ces dernières années,un nouveau magasin LANDI a coûtéCHF 10 millions et nécessité 1 ha de ter-rain. Lorsqu’une LANDI est construitesur plusieurs étages ou qu’elle est exca-vée (places de parc), les coûts augmen-tent très fortement. Ces coûts sont jus-tifiés lorsqu’ils permettent de générerdes revenus supplémentaires, par exem-ple via la location de locaux administra-tifs ou d’espace habitable. Ces secteursd’activité ne font cependant pas partiedes mandats centraux d’une LANDI.Dans un tel contexte, les membres desLANDI doivent bien peser tous les inté-rêts en jeu et décider s’il est nécessairede construire un bâtiment à neuf ou siune transformation est envisageable.Une telle décision est souvent difficile àprendre quand on sait que les membresdes LANDI sont généralement des agri-culteurs actifs et qu’ils sont à ce titreparticulièrement conscients de la néces-sité de réserver un maximum de terres àl’agriculture, sachant qu’il s’agit d’unebase indispensable pour produire. D’au-tre part, les agriculteurs sont parfaite-ment conscients de la responsabilité quiest la leur dans le domaine de la souve-raineté alimentaire. �

burg estime que le site actuel de laLANDI à Reiden a épuisé son potentiel.Le magasin actuel est situé au milieu duvillage alors que l’accès et le nombre deplaces de parc ne sont pas satisfaisants.Il est dès lors prévisible que le magasinactuel devra fermer ses portes à plus oumoins brève échéance. Le projet deconstruction d’une nouvelle LANDI aucentre du village a échoué en raison durefus de la commune, qui désire que levillage soit purement résidentiel. Unnouveau site a été trouvé au cours del’été 2012. L’assemblée communale aapprouvé la création d’une zone indus-trielle dans le hameau de «Mehlsecken».A cette occasion, la LANDI a pu acquérirune parcelle de terrain pour sa nouvelleconstruction. «En tant qu’agriculteur,cela fait un peu mal au ventre», expliqueP. Vonarburg, qui doit défendre à la foisles intérêts de l’agriculture et ceux de laLANDI. Dans le cas présent, il se trouveainsi confronté à la perte de terres agricoles d’un côté et à la nécessité deprendre en compte les intérêts des agri-culteurs et de la population de Reiden,qui souhaitent disposer d’un magasinLANDI plus moderne. Pius Vonarburgsouhaite et fait d’ailleurs tout pour quela LANDI Oberwiggertal, qui est très dy-namique, puisse se développer.

«Les coopératives agricoles sont orga-nisées sous une forme démocratique quiaccorde beaucoup d’importance à labase. C’est la raison pour laquelle toutachat de terrain et tout nouveau projetde construction est soumis à une assem-blée extraordinaire», souligne-t-il. Dansle cadre d’une nouvelle construction, ilest primordial d’analyser toutes les va-riantes permettant d’affecter le site enquestion de plusieurs manières possible,par exemple en créant des bâtiments deplusieurs étage ou en installant des pan-neaux solaires en toiture. «De tels pro-jets doivent toutefois être supportableséconomiquement», ajoute le présidentde la LANDI.

Rentabilité Les autres coopérativesagricoles sont soumises aux mêmes dé-fis que la LANDI Oberwiggertal. Lecommerce de détail est un secteur d’ac-tivité important et ne doit pas être né-gligé en termes d’investissements, decroissance et de développement. LesLANDI, les magasins Volg ainsi que les

de Villars-sur-Glâne (FR). Au sein duConseil d’administration de la LANDIainsi qu’en tant que membre de la com-mission d’aménagement de la com-mune de Villars-sur-Glâne, Marius Ru-daz s’implique en faveur du maintiendes terres agricoles. En collaborationavec son frère, il exploite un domaine enfermage de 90 ha. Les Rudaz sont d’ail-leurs les derniers agriculteurs de cettecommune qui jouxte la ville de Fribourget qui compte 12000 habitants.

Dans la région du Plateau central, lemitage du territoire constitue un pro-blème, les surfaces agricoles étant deplus en plus souvent affectées à la zoneà bâtir. Comme l’explique Marius Ru-daz, cela a de multiples conséquencessur le mode d’exploitation des terresagricoles. Il évoque notamment les pro-blèmes liés aux émissions olfactives, lesbouteilles vides, les déjections canines,l’augmentation de la circulation, etc. «Iln’est toutefois pas possible d’inverser lasituation. Mais chacun sait que les agri-culteurs sont les plus gros propriétairesfonciers de Suisse en termes de surfaceet qu’ils ont une grande responsabilitéen ce qui concerne le maintien des sur-faces cultivées».

Ne pas évoluer ou s’agrandirUtiliser des terrains industriels désaffec-tés est une solution envisageable. PiusVonarburg en est tout à fait conscient.Agriculteur et président de la LANDIOberwiggertal (LU), il exploite un do-maine de 65 ha à Schötz (LU), en asso-ciation avec son frère: «La LANDI Ober-wiggertal génère 26% de son chiffre viale commerce de détail (2011). Et le sec-teur Agro en bénéficie aussi». P. Vonar-

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 9 2012 7

Auteur Josef Sommerest membre de laDirection de fenaco. Ildirige à partir de Sursee(LU) la Division 1(Régions et LANDI)ainsi que le départe-ment «Région Suissecentrale».

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

«Préserver les surfa-ces d’assolement

est important pournous, les agricul-teurs, et nous fai-

sons valoir ce pointde vue au sein de

nos comités».Lienhard Marschall, Président de fenaco

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Page 8: Revue UFA 09/2012

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Page 9: Revue UFA 09/2012

Activité accessoireCe n’est pas parce qu’un paysanexerce une activité accessoire quecelle-ci peut être qualifiée d’indé-pendante aux yeux de la loi. Ainsi,ce n’est pas le titre (p. ex. mandat)d’un contrat qui définit le statut dumandataire du point de vue des as-surances sociales, mais le contenude ce contrat et les rapports écono-miques réels du mandataire avecson mandant. La décision sur le ca-ractère dépendant ou indépendantd’une activité accessoire est du res-sort des caisses de compensationou de la Suva. Si le rapport de tra-vail est considéré comme dépen-dant, alors il y a lieu d’appliquer lesnormes de protection légales enmatière de travail et d’assurancessociales (respect des salaires mini-maux, obligation du mandant decotiser aux assurances sociales dumandataire). En cas d’incertitude, ilest toujours possible de fairecontrôler à titre préventif la teneurdu contrat par sa caisse de compen-sation.Marco Gottardi, USP Assurances,Brugg, www.sbv-versicherungen.ch

fumure par parcelles établi au préa-lable. En effet, les ordonnances envigueur pour l’année de contribu-tions 2005 ne prévoyaient pas,contrairement à aujourd’hui, l’obli-gation de produire un plan de fu-mure préalable.

Il restait à vérifier si X aurait pufournir les PER sans plan de fumure.Il faut en l’occurrence revenir auxmoyens de preuve qu’il avait déjàprésentés à la commission cantonale

GESTIONBRÈVES

Paiements directs refusés malgré la reconnaissanceL’organisme de contrôle et de certi-fication compétent avait reconnul’exploitation de X comme exploita-tion biologique pour l’année 2005.Pourtant, les paiements directs pourl’année 2005 lui avaient été refuséscar les PER n’étaient pas fournies enraison de lacunes dans les relevés etla fumure.

Le Tribunal fédéral a jugé que ladivergence d’appréciation entrel’organisme de certification et l’au-torité cantonale compétente en ma-tière de paiements directs ne violepas le droit fédéral. En prenant sadécision sur les paiements directs, lecanton n’est en effet pas tenu par ladécision de certification. X aurait dûprésenter un bilan de fumure équi-libré. Pour l’année de contributions2005, on n’aurait en revanche pasdû exiger de lui qu’il atteste le bilande fumure au moyen d’un plan de

Lors de l’assemblée de l’Unionsuisse des fédérations agricoles du26 mai 1950, «le cadre des discus-sions ordinaires à caractère informa-tif» a explosé,comme l’écrivaità bon droit FranzXaver Fischer, en1984, en faisantla rétrospectivedes 25 premièresannées de la coopérative UFA. C’esten effet à cette date mémorable quel’on décida qu’à l’avenir, toutes lesfédérations de coopératives fourni-raient les agriculteurs suisses avecune marque d’aliments fourragersunique. Une commission ad hoc futdonc formée afin d’élaborer des di-rectives pour les recettes, de définirdes prix uniques sur le plan national,de mettre sur pied un contrôle neu-tre des fabricants et de faire danstoute la Suisse de la publicité pourles nouveaux aliments fourragerssous la marque UFA. En plus des re-présentants des fédérations de coo-pératives, la commission était aussicomposée de scientifiques, commeHerbert Jucker, de l’institut pourl’alimentation des animaux domes-tiques de l’EPFZ. Malgré un nompouvant jouer à saute-frontières lin-guistiques (UFA étant l’abréviationdu nom français de l’association) etla caution scientifique apportée auxrecettes tenues secrètes, le succèsne fut pas immédiat. Il fallut en effetremplacer progressivement les ali-ments régionaux par les alimentsUFA. Entre 1952 à 1958, le chiffred’affaires a presque triplé. Le méritedu développement spectaculairedes aliments UFA au cours des an-nées 1960 revint à la coopérativeUFA, qui remplaça le 1er mai la com-mission des aliments fourragerscomme responsable de la marqueUFA.

Peter Moser, Archives de l’histoire rurale, Berne

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Comment la marqueUFA est apparue

Les voies de l’histoire ruraleÀ l’occasion des dix ans des Archivesde l’histoire rurale (AHR), une ré-flexion est menée en commun avecl’Institut für Geschichte des ländli-chen Raumes (Autriche) sur les acti-vités passées et futures. Un atelierorganisé le 21 septembre 2012 per-mettra en outre la présentationd’une évaluation externe effectuéepar des spécialistes.

www.agrararchiv.ch

Installations photovoltaïquesLe DETEC baisse de 15% enmoyenne les taux de rétribution àprix coûtant du courant injecté pourles nouvelles installations photovol-taïques, avec effet au 1er octobre2012. Cette baisse des tarifs, la troi-sième depuis le début de l'année,est liée à la chute des prix des mo-dules photovoltaïques sur le marchéeuropéen. À noter que cette nou-velle adaptation n’est pas applicableaux installations photovoltaïquesqui ont déjà fait l'objet d'une déci-sion positive, même si l'installationen question ne sera mise en exploi-tation qu'après le 1er octobre 2012.

REVUE UFA · 9 2012 9

de recours. Les instances inférieuresauraient dû entrer en matière etexaminer ces preuves. Comme ellesne l’avaient pas fait, le Tribunal fé-déral a admis le recours de X et ren-voyé le dossier pour nouvel examenet décision à la commission canto-nale de recours. (ATF 2C_44/2011du 26.07.2011).

Andreas Wasserfallen, avocat et agro-nome, Länggass-Str. 7, 3001 Berne

Au minimum 7 membresLes sociétés coopératives de laiterieet de fromagerie doivent être dis-soutes quand le nombre de leursmembres est inférieur à 7, en vertude l’art. 731b, al. 1 et 3 CO et d’unarrêt du Tribunal fédéral (ATF4A_729/2011). S’agissant des coo-pératives possédant une grandefortune et comptant peu de mem-bres, la dissolution peut être impo-sée par l’autorité. La dissolution dela coopérative suit les règles de lafaillite et peut déboucher sur despertes de valeur considérables. Depar la loi, le bénéfice de liquidationpeut être affecté à des buts coopé-ratifs ou d‘intérêt public. Les an-ciens coopérateurs n’ont droit àrien. Les coopératives qui ontperdu leur but originel et disposentd’un patrimoine important (im-meubles), doivent par conséquentêtre transformées préventivementen Sàrl ou en SA. Un délai peut parailleurs être éventuellement ac-cordé à la coopérative pour rétablirson effectif minimum.Martin Würsch, USP Fiduciaires etEstimations, 5200 Brougg.

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Dunja Dux

Pierrick Jan

Auteurs Dunja Dux et Pierrick Jan,Station fédérale de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, Tänikon 1,8356 Ettenhausen.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Le dépouillement centralisé desdonnées est responsable, au niveausuisse, du suivi du revenu générépar les exploitations agricoles. Pour

ce faire, il analyse chaque année les ré-sultats comptables de quelque 3500 ex-ploitations. Ces informations servent debase de données pour l’agriculture, lavulgarisation et la politique agricole.

Afin d’encore accroître la fiabilité desinformations concernant la situationéconomique de l’agriculture, le systèmeactuel doit être amélioré en terme de re-présentativité et de précision des esti-mations. A cette fin, le dépouillementcentralisé des données a élaboré unnouveau concept qui se compose dedeux échantillons A et B:• L’échantillon A englobe des chiffres

clés simples issus d’un bouclementcomptable financier et couvre la tota-lité des types d’exploitation, des ré-gions et des classes de surface.

• L’échantillon B est en revanche basésur les données détaillées issues d’unbouclement comptable financiercomplété par un calcul des coûts par-tiels. Il englobe uniquement certainstypes d’exploitation.

Afin de représenter la population desexploitations suisses le plus fidèlementpossible, les exploitations composantles deux échantillons susmentionnésdoivent avoir été choisies et recrutéesde manière aléatoire.

Phase de test 2011 Pour que lechoix aléatoire puisse se faire et que laprotection des données soit respectée,un organe de recrutement indépendantet professionnel doit contacter les four-nisseurs de données. L’institut LINKd’études de marché et de recherche so-

ciale a été mandaté pour recruter, dansl’ensemble de la Suisse, 55 exploitationslaitières et 55 exploitations pratiquantles cultures spéciales.

Le fichier de relevé était disponiblesous forme de questionnaire en ligne ousous forme papier et englobait 30 chif-fres clés concernant l’année comptable2010. La fiduciaire ou l’agriculteur, res-pectivement l’agricultrice, pouvait leremplir jusqu’au 5 août 2011.

Après un entretien approfondi d’in-formation, 58% des fiduciaires ou deschefs d’exploitation étaient encore d’ac-cord de fournir les données nécessaires.Le taux de disposition à participer étaitplus élevé en Suisse alémanique (62%)qu’en Suisse romande (46%) et au Tes-sin (50%). Au total, jusqu’au 5 août, 65fichiers complets ont été retournés, cequi correspond à un taux de retour de32% des adresses valides. 65% des chefsd’exploitation ont rempli eux-mêmes lefichier de relevé alors que 35% des fi-chiers ont été fournis par les fiduciaires.54% des fichiers de relevé ont été re-tournés sous forme papier, le soldeayant été renvoyé sous forme électro-nique.

La qualité et l’exhaustivité des don-nées transmises sous forme papierétaient moins bonnes que celles ren-voyées sous forme électronique. Le tauxde retour des fichiers était plus élevédans le cas d’une livraison de donnéespar la fiduciaire que par l’agriculteur(-trice).

Conclusion Le taux d’exploitationsdisposées à participer était élevé alorsque le taux de retour des fichiers de sai-sie était à peu près conforme aux prévi-sions pour une première phase de test.

Au vu de ce qui précède, un échantillon-nage aléatoire semble en principe possi-ble. La qualité très hétérogène des don-nées implique des adaptations. Pour denombreux fournisseurs de données, le fi-chier de saisie s’est avéré difficile à com-prendre.

Phase de test 2012 C’est ce qui amotivé ART a développer un nouveau fi-chier de relevé électronique pour la se-conde phase de test 2012. Ce fichier estcensé être plus compréhensible et utili-sable pour une plus large palette debouclements comptables. Afin d’encoreaméliorer la qualité des données, dès2012, ces dernières doivent impérative-ment être transmises sous forme élec-tronique, à l’aide des fichiers de saisiemis à disposition. Lorsque c’est la fidu-ciaire qui est en charge du bouclementcomptable financier, c’est égalementelle qui doit fournir les données.

La faisabilité de mise en œuvre de ceconcept adapté est actuellement encours d’analyse dans le cadre d’une se-conde phase de test. La persistancedans l’échantillon des exploitationsayant déjà fourni des données durant lapremière phase de test y est égalementétudiée.

ART tient ici à adresser ses sincèresremerciements aux fournisseurs dedonnées pour leur participation activeà ces deux phases de test. �

LE DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ des données comptables de la Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon améliore le système actuel d’enquête surles revenus en matière de représentativité et de précision.

Premiers pas vers un échantillonaléatoire

10 9 2012 · REVUE UFA

GESTION

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Page 11: Revue UFA 09/2012

REVUE UFA · 9 2012 11

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Aujourd’hui, récolter des fourrages de qualité et obtenir le meilleur retour sur investissement de votre matériel de récolte sont des enjeux majeurs pour votre exploitation. Vous avez donc tout intérêt à faire appel à un spécialiste de réputation mondiale. KUHN a conçu des gammes de faucheuses, faneuses, an-daineurs, presses et enrubanneuses qui sont de vé-ritables références en matière de récolte des four-rages. Pour découvrir comment les matériels et les services KUHN peuvent renforcer la qualité de vos fourrages, contactez votre Partenaire Agréé KUHN ou:

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Page 12: Revue UFA 09/2012

DanielWinkelmann

BrunoDurgiai

Tableau 1: Résultats du test des programmes comptablesProgrammeAdresse InternetReprésentation et apparence Utilisation et convivialité E-BankingPrix de vente (programme de base)Prix et prestations Chiffres-clé de gestionNombre de programmes supplémentairesOffre de maintenance et de servicesLangue

Système requisCompétences de base

Diffusion

Résumé

Au sein de la vaste palette de pro-grammes de comptabilité actuelle-ment disponibles, l’offre va d’unesimple comptabilité financière à une

solution complète avec décompte de sa-laires et TVA en passant par une comp-tabilité d’exploitation détaillée. Les pro-grammes de comptabilité n’ont toutefoispas tous le même champ d’application.

Outre les divers programmes tech-niques qu’il englobe (PER, plan de fu-mure et calendrier des champs), le pro-gramme Agroplus propose une

comptabilité financière simple qui per-met néanmoins d’obtenir des résultatsintéressants comme des comparaisonsavec les années précédentes et des ana-lyses de compte.

Pour la comptabilité de gestion, cesont surtout les programmes AgroOfficeet Pinus qui sont les plus adéquats. Ilssont idéalement calqués sur les besoinsde l’agriculture et disposent d’excellentsmenus pour la saisie des écritures. En plusde la comptabilité, ils offrent l’e-bankingainsi qu’un programme de facturation

(Faktura). Pinus offre en outre un bonprogramme de travaux pour tiers. Cepen-dant, dans un premier temps, ces pro-grammes permettent également d’établirune comptabilité financière simple.

Au chapitre des programmes pluscomplets, on trouve les solutionsAgris®quattro de l’entreprise CBT, Farm-star de Protecdata, IsaFibu d’Isagri ainsiqu’A-Twin.Biz d’Agro-Twin. CBT pro-pose par ailleurs différentes solutionsAgris par branche, p.ex. pour les agro-entrepreneurs, pépiniéristes ou les

UN TRAVAIL DE BACHELOR présenté à la Haute école des sciences agronomiques,forestières et alimentaires (HAFL) de Zollikofen démontre que les programmes de comp-tabilité agricole actuels sont parfaitement adaptés aux besoins des familles paysannes.Les programmes en question ont été utilisés dans la pratique par quelque 20 étudiantsde l’HAFL dans le cadre de la dernière année de la filière Economie agraire.

Programmes comptables

12 9 2012 · REVUE UFA

GESTIONTEST PRATIQUE

Agropluswww.agroplus.chbontrès bonprévu950 Fr.

bonmoyenpeutrès bonallemand, français

Windows XP ou plus récentProgramme simple et facile à utiliser.Bien adapté pour les comptabilitésagricoles simples.

Programme comptable peu répandu.Le programme technique l’estdavantage.

Très facile à utiliser avec des menusclairs et simples. Programmeparticulièrement adapté aux exploi - taitons de taille modeste, même s’ilpeut être utilisé par les plus grandes.Pas encore très répandu chez lesfiduciaires. Ne dispose exclusive-ment que de la comptabilitéfinancière.

Pinuswww.pinus.chbonbonexistant990 Fr.

très bonnombreuxmoyenbonallemand

Windows NT 4.0 ou plus récentProgramme complet avec unexcellent module de facturation etde travaux pour tiers.

Bien répandu dans le secteur PMEagricoles. Couramment utilisé dansl’agriculture. Bonne acceptation parles fiduciaires. Ce programme est bien calqué surl’agriculture, mais il peut égalementêtre utilisé par les PME. A souligner le très bon modulefacturation et décompte de travauxpour les professionnels.

AgroOfficewww.agrooffice.chtrès bontrès bonexistant, y compris ajust. des comptes1200 Fr.

bonnombreuxmoyentrès bonallemand, français

Windows XP ou plus récentProgramme très clair et convivial avecexcellent module e-banking.

Très répandu dans l’agriculture etdans les fiduciaires.

Répond très bien aux exigences desexploitations agricoles. Il facilitebeaucoup le travail de l’agriculteurgrâce à d’excellents masques de saisieet une utilisation simple. Il disposeen outre du module e-banking. Très bonne prestations de support et largement répandu dans lesfiduciaires.

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Page 13: Revue UFA 09/2012

Les étudiants deZollikofen ont testé les

programmes comptables.

Hans Imhof est chef dusecteur conseil auprèsd’Agro-Treuhand RüttiAG à Zollikofen (BE). Ila évalué le travail debachelor en tantqu’expert externe.

REVUE UFA · 9 2012 13

moulins. Protecdata, en plus de Farm-star, offre également des solutions PMEpour les moulins et les boulangeries.

On peut qualifier les logiciels d’Isagriet d’A-Twin à son stade de développe-ment ultime comme de purs instrumentsde gestion d’exploitation. Du décomptede salaires aux calculs de prix sur une baseanalytique, p. ex. pour la commercialisa-tion directe, ces programmes permettentd’exécuter d’innombrables tâches bienqu’ils requièrent certaines capacités.

Systèmes d’exploitation requisTous ces programmes sont mis à jour etréactualisés régulièrement. Ce faisant, laplupart des programmes comptablesfonctionnent sur les systèmes d’exploi-tations Windows courants, de WindowsXP à Windows 7. Il n’y a pas encore ac-tuellement de programmes explicite-ment développés pour Mac ou Linux surle marché. Cependant, à l’aide d’un lo-giciel de virtualisation, il est possible defaire tourner la majeure partie de cesprogrammes sur des systèmes Mac ouLinux. Vous trouverez de plus amples in-formations sur ces logiciels de virtuali-

GESTIONTEST PRATIQUE

IsaFibuwww.agrarsoftware.chsatisfaisantsatisfaisantPas d’E-banking, mais aj. des comptes990 Fr.

satisfaisanttrès nombreuxtrès nombreuxbonallemand, français, italien, espagnolWindows XP ou plus récentBon soutien pour toute la gestion.Possibilité de représentation de misesen valeur très différenciées.

Encore peu répandu en Suisse, un peu plus en Suisse romande. Très répandu en Europe.

Programme de comptabilité et degestion avec des possibilitéspratiquement illimitées. Isagri est la plus importante entrepriseinformatique pour l’agriculture enEurope. Son implantation en Suissedoit se poursuivre avec la recherchede partenaires.

Convivialité, e-banking et soutien techniqueLe travail de diplôme (Bachelor) de Daniel Winkelmann démontreque les agriculteurs disposent d’une vaste palette de programmescomptables à même de couvrir la plupart des besoins. Bien que cesprogrammes soient généralement très conviviaux, le fait de disposerde connaissances de base dans le domaine informatique et de lacomptabilité facilite grandement les choses. Pour l’établisse-ment du plan comptable et du bilan initial, nous vousconseillons de collaborer avec une fiduciaire. Selon nosexpériences à Agro Treuhand Rütti, le fait d’ associer l’e-banking avec l’ajustement descomptes permet d’économiser beaucoup de temps. Les factures payées et les verse-ments reçus peuvent être comptabilisés directement et ne doivent plus être saisis. Encombinaison, lorsque c’est nécessaire, avec le décompte TVA, le flux de trésorerie, lafacturation et leprogramme de salaires, cela permet de faciliter les tâches administrativesau niveau de l’exploitation.

Même lorsque l’on recourt à l’informatique, la comptabilité n’est jamais plus exacte etprécise que celui qui en est responsable. Elle ne constitue par ailleurs qu’une image dupassé. Certains programmes disposent certes d’une fonction budget. Lorsque ce n’estpas le cas, il est également possible de recourir à un simple tableau séparé pour élaborerun plan de liquidités. La collaboration avec une fiduciaire s’avère toujours judicieuse,tant en ce qui concerne le soutien technique par rapport au programme que pour toutce qui touche  aux questions fiscales et comptables. Disposer d’un accès à distance sur votre ordinateur via Internet peut s’avérer être utile pour les questions concernant le programme ou la comptabilité. Les agents fiduciaires discuteront du résultat d’exploitation avec vous. Suite à cela, ils vous proposeront les mesures à prendre et préparerons avec vous le bouclement, pour la banque ou la caisse de crédit par exemple. Dans le cadre du bouclement comptable, les amortissements, la planification des investissements, etc. permettent d’optimiser la charge fiscale sur le moyen et sur le long terme.

Hans Imhof

[email protected] Fr.

satisfaisanttrès nombreuxtrès nombreuxbonallemand, en partie en français

Windows XP ou plus récentProgramme de gestion d’exploitationcomplet avec de nombreuses solutions par branche. Spécialementorienté ver les (grands) maraîchers. Très répandu dans le secteurmaraîcher, plutôt moins dansl’agriculture.

Un programme au bénéfice d’unelongue histoire à succès. Vaste palette de produits. Très bienadapté pour les exploitationsdisposant d’un important fichier declients.

A-Twin.Bizwww.agro-twin.chbonbonexistant, y compris ajust. des comptes499 Fr.

très bonnombreuxtrès nombreuxmoyenallemand, français,italien, anglaisWindows 2000 ou plus récentProgramme de gestion d’exploitationcomplet avec bon module e-banking.Bon soutien pour la vente directe. Bonrapport prix/prestations. La ligne AgroTwin Cash est trèsrépandue dans l’agriculture. Le programme A-Twin.Biz est enprogression.Le nouveau produit de la ligne AGRO-TWIN est très pratique. Ils’agit d’un programme complet avec des fonctions d’utilisationsimples. Par ailleurs, le programmetrès répandu Agro-Tiwn-Cash peutcontinuer à être utilisé.

Farmstarwww.protecdata.chtrès bontrès bonexistant, y compris ajust. des comptes950 Fr.

très bontrès nombreuxtrès nombreuxbonallemand

Windows 98 ou plus récentProgramme de comptabilité clair et convivial. Très bon rapportprix/prestations.

Moyennement répandu dansl’agriculture.

Un produit simple et très pratique. Il permet d’effectuer très efficacementles travaux de comptabilité. Le design du programme est quelquepeu vétuste, ce qui n’enlève rien à safonctionnalité.

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Page 14: Revue UFA 09/2012

d’investir son argent à mauvais escient.Les propriétés ainsi que les avantages etinconvénients des différents programmesdoivent être mis en rapport avec les be-soins de l’exploitation. Les programmescomptables doivent être à même de faci-liter les exigences toujours plus élevéesen matière de gestion d’exploitation. Ilvaut également la peine de discuter deces produits avec les fiduciaires et de tenircompte de leurs expériences dans le pro-cessus de décision. �

TEST PRATIQUE GESTION

14 9 2012 · REVUE UFA

Auteurs Bruno Durgiai est enseignanten économie agraire à la Haute écoledes sciences agronomiques, forestièreset alimentaires (HAFL), Länggasse 85,3052 Zollikofen.

Daniel Winkelmann de Mamishaus estétudiant de 3e année et travaille à tempspartiel dans une fiduciaire agricole. Dansson travail de bachelor, il compare lesprogrammes comptables d’un point devue pratique et méthodique.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Tableau 2: Programmes supplémentairesAgro Pinus Agro Isagri Agris A- Farmplus Office quattro Twin star

Comptabilité financièreComptabilité de gestionComptabilité travaux à façon Planification projets/travauxGestion des adressesE-Banking 1Registre des animaux 2Saisie du temps de travailGestion des inventairesEtiquetageSystème de trésorerieGestionnaire des tournéesGestion stocks et lotsEchéancier/calendrierCommercialisation par InternetFacturationCommunication avec clientsSaisie mobile des données1 Ajustement des comptes possible avec MT940, mais pas d’e-banking direct.2 Connexion avec AgroTech

sation à l’adresse www.pinus.ch -> Soft-ware -> Systemvoraussetzungen.

Résumé A l’usage, on constate quetous les programmes de comptabilité tes-tés sont bien utilisables et appropriés. Cen’est que dans le cas où ils ne convien-draient pas aux conditions particulièresde l’exploitation ou aux désirs de l’utili-sateur qu’ils ne rempliront pas leur mis-sion. Il convient de bien s’informer préa-lablement afin d’éviter les déceptions et

Annonces de la branche

Les étudiants ont surtout testé le graphisme, la vue d’ensemble, le maniementet la convivialité des programmes comptables. Photo: HAFL, Zollikofen.

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Page 15: Revue UFA 09/2012

REVUE UFA · 9 2012 15

Lundi, 10.09.2012 Chautems SA 1373 Chavornay 14.00 à 21.00 h

Mardi, 11.09.2012 Wulliens SNC 1148 Cuarnens 14.00 à 21.00 h

Mercredi, 12.09.2012 Copra Sarl 1113 St. Saphorin 14.00 à 21.00 h

Jeudi, 13.09.2012 Tracto-Jardin, Meytam, Agrileman 1267 Vich 14.00 à 21.00 h

Vendredi, 14.09.2012 Demagri SA 1415 Demoret 14.00 à 21.00 h Lundi, 17.09.2012 UMATEC Domdidier 1564 Domdidier 14.00 à 21.00 h

Mardi, 18.09.2012 Berard SA 1680 Romont 14.00 à 21.00 h

Mercredi, 19.09.2012 UMATEC Treyvaux 1733 Treyvaux 14.00 à 21.00 h

Jeudi, 20.09.2012 Chablais Machines Sarl 1893 Illarsaz 14.00 à 21.00 h Lundi, 24.09.2012 Masserey 3966 Rechy 14.00 à 21.00 h

Mercredi, 26.09.2012 UMATEC Alle 2942 Alle 14.00 à 21.00 h

Jeudi, 27.09.2012 UMATEC Delémont 2800 Delémont 14.00 à 21.00 h

Vendredi, 28.09.2012 Garage du Peca SA 2873 Saulcy 14.00 à 21.00 h Lundi, 01.10.2012 Pierre-Alain Linder 2300 La Chaux-de-Fonds 14.00 à 21.00 h

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Page 16: Revue UFA 09/2012

LorenzStrebel

La remise à l’épousedoit être communiquéeau service de l’agricul-

ture, à la caisse decompensation et aux

autorités fiscales. Photo: Christian Mühlhausen,

landpixel.de

Lorsque l’exploitant âgé de 65 ansest marié et que son conjoint (en gé-néral l’épouse) est plus jeune que lui,il existe deux solutions pour s’assurer

que les paiements directs restent un pi-lier du revenu familial. Les paiements di-rects permettent à l’exploitation agricolede rester viable surtout lorsque la succes-sion n’est pas encore assurée (absence dedescendants ou enfants encore en for-mation, désir de ne pas vendre le do-maine à une tierce personne, etc.)

La première solution consiste à an-noncer l’épouse en tant que nouvelle ex-ploitante, pour autant qu’elle satisfasseaux autres critères prévalant à l’obten-tion des paiements directs (cf. encadré).La deuxième consiste à ce que les épouxconstituent une société de personnes ausens de l’art. 19 al. 2 de l’Ordonnance surles paiements directs (OPD).

Transmission Pour que la transmis-sion de l’exploitation et la gestion decette dernière par l’épouse soit effec-tive, il faut annoncer la remise de l’ex-ploitation aux autorités concernées:suite à la reprise de l’exploitation et dela gestion de celle-ci, l’épouse doit s’an-noncer auprès de l’AVS en tant qu’indé-pendante. Sur sa déclaration fiscale,l’épouse mentionnera le revenu tiré deson activité agricole indépendante.L’époux annoncera sa cessation d’acti-vité à l’AVS et ne déclarera plus de re-venu agricole imposable. Les autoritésresponsables des paiements directs nele considèrent plus comme exploitant.

Société de personnes Lors de lacréation d’une société de personnes ausens de l’art. 19 al. 2 OPD, c’est l’âge del’exploitant le plus jeune qui est déter-

minant. Les sociétaires doivent êtreconscients de leur fonction de co-ex-ploitants et ne doivent pas travailler àhauteur de plus de 75% en dehors del’exploitation.

Dans la pratique, cette solution n’estpratiquement jamais choisie par lesépoux. Cela s’explique par le fait qu’unesociété de personnes doit être créée etqu’elle devra être ultérieurement dis-soute et liquidée, ce qui génère des coûtsplus élevés que la solution «épouse entant que nouvelle exploitante».

Changement d’exploitant = re-mise d’exploitation Le fait quel’époux remette l’exploitation à sonépouse dans le but de pouvoir continuerà bénéficier des paiements directs a desconséquences sur les contrats de bail.

Selon l’art. 19 de la Loi sur le bail àferme agricole (Lbfa), il y a remise d’ex-ploitation lorsque le détenteur (époux)remet à une tierce personne (épouse)une entreprise agricole dont une partest en propriété et une autre en fer-mage, pour qu’elle l’exploite à sesrisques et périls. C’est notamment le caslorsque l’épouse est la seule interlocu-trice des autorités, pour des motifs liésà l’obtention des paiements directs.

Si l’épouse désire reprendre une par-celle jusqu’ici prise en fermage par sonmari, elle doit en informer le bailleur parécrit. Le bailleur dispose alors de troismois pour s’opposer à ce que l’épousedevienne titulaire du bail (le cas échéant,l’époux reste fermier) ou pour conclureun nouveau contrat de bail avec cettedernière. Sans réaction du bailleur, c’estl’épouse qui devient titulaire du bail encours. Le tableau retrace le détail desconséquences d’une telle remise.

Refus Si l’époux reste fermier suite aurefus du bailleur d’accepter son épouseen tant que fermier, c’est à lui que doitêtre annoncé la résiliation, respective-ment c’est à lui de résilier le bail. Selonl’article 21a al. 2 de la LBFA, l’époux peutfaire exploiter par sa femme l’objet dubail, sous sa responsabilité. Ni elle ni luin’auront toutefois droit aux paiementsdirects: dans le cas présent, l’épouse n’esten effet pas à la fois responsable et ex-ploitante comme le stipule l’OPD etl’époux est trop âgé (art. 2, al. 1 lit. aOPD). Un comportement inadéquat peutentraîner des sanctions tant au niveau du

CHANGEMENT D’EXPLOITANT AU SEIN DU COUPLE Lorsque l’exploitant inscritpour les paiements directs atteint l’âge de 65 ans, son droit aux paiements directséchoit à compter du 1er janvier de l’année suivante. Le fait de remettre l’exploitation àson conjoint, pour autant que ce dernier n’ait pas lui-même atteint l’âge de 65 ans,permet de continuer à bénéficier des paiements directs.

Assurer les paiements directs

16 9 2012 · REVUE UFA

GESTION

D_MA1_Strebel_0912 ok_2012 28.08.12 17:29 Seite 16

Page 17: Revue UFA 09/2012

REVUE UFA · 9 2012 17

contrat de bail qu’au niveau des droitsaux paiements directs. Lorsque l’objet dubail est vendu, l’époux dispose d’un droitde préemption en vertu de l’art. 47 de laLoi fédérale sur le droit foncier rural, pourautant que la durée de fermage minimaleprévue par la LBFA soit atteinte et quel’époux soit propriétaire ou ayant-droitéconomique d’une entreprise agricole.

Conclusion d’un nouveau contratLorsqu’un nouveau contrat est concluavec l’épouse à la demande du bailleur,cette dernière est l’unique locataire etla seule à bénéficier, en tant qu’exploi-tante, des paiements directs. Le bail estvalable pour la durée minimale légale.L’épouse ne peut pas se prévaloir dudroit à bénéficier de la durée de baildont jouissait son mari au cas où l’objeten fermage serait vendu et où elle dé-sirerait exercer son droit de préemptionlégal en tant que fermier. En principe, illui serait d’ailleurs impossible de fairevaloir un droit de préemption à partirdu moment où elle ne dispose pasd’une entreprise agricole: elle n’est nipropriétaire ni détentrice d’un droitd’usufruit. Elle ne fait que gérer l’entre-prise de son mari en fermage ou est au

bénéfice d’un droit d’utilisation à bienplaire.

Titulaire du contrat En l’absencede réaction du bailleur, l’épouse devientseule et unique titulaire du contrat encours et bénéficie, en sa qualité d’ex-ploitante, des paiements directs. Les an-nées de fermage dont a bénéficié sonmari sont imputables. L’épouse bénéfi-cie du droit de préemption du fermieren cas de vente, pour autant que lesconditions en ce sens soient satisfaites(entreprise en propriété etc.).

Lorsque les conjoints créent une so-ciété de personnes dans le but de conti-nuer à pouvoir bénéficier des paiementsdirects, il n’y a pas de remise d’exploi-tation au sens de l’art. 19 de la LBFA.Dans ce cas-là, l’exploitation n’est pastotalement remise à une autre personnepour que cette dernière la gère (voir art.19 al.3 lit. a OPD). L’époux reste fermieret continue à satisfaire à l’obligationd’exploiter prévue par la LBFA dans lecadre de l’art. 21a al. 2 LBFA (exploita-tion par des membres d’une commu-nauté à laquelle il appartient, sous saresponsabilité). Le contrat de fermagedoit lui être résilié. Il bénéficie du droitde préemption du fermier pour autantque les conditions prévues par l’art. 47al. 2 de la LDFR soient satisfaites. �

Auteur Dr. Iur. LorenzStrebel est avocat etnotaire à Aarau.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Qui a droit aux paiementsdirects Selon l’art. 2 al. 1 de l’OPD a droit auxpaiements directs tout exploitant qui

a gère une exploitation

b est domicilié en Suisse et

c dispose d’une formation profession-nelle de base avec attestationprofessionnelle fédérale ou certificatfédéral de capacité en tant qu’agri-culteur, qu’agricultrice, d’un certificatprofessionnel conforme à la Loi sur laformation professionnelle ou d’uneformation équivalente dans un métieragricole spécifique.

La lettre c est considérée comme satis -faite si l’exploitant bénéficiait de paie -ments directs en 2006 (art. 73a al. 2 OPD).

Selon les directives et les commentaires2012 de l’OFAG concernant l’art. 73 a,l’épouse sans formation est considéréeen tant que co-exploitante à partir dumoment où l’exploitation a été long -temps gérée en commun par les épouxavant que l’âge de la retraite n’ait étéatteint.

GESTION

Tableau: Effets d’une remise d’exploitation selon art. 19 LBFA

Ordonnance paiements directs (OPD)Le bailleur refuse de louer • Ni l’époux ni l’épouse ne bénéficient la chose affermée à l’épouse des PDL’épouse reprend le contr. • L’épouse bénéficie des paiements directsLe bailleur exige la conclu- • L’épouse bénéficie des paiements directssion d’un nouveau contrat

Loi sur le bail à ferme agricole (LBFA)Le bailleur refuse • L’époux reste titulaire du bailde louer la chose affermée • L’époux doit résilier/recevoir la résiliation

• L’époux dispose éventuellement d’un droit de préemption selon l’art. 47 al. 2 de la LDFR

L’épouse reprend • L’épouse devient titulaire du baille contrat en cours • La durée de bail écoulée est prise en

compte en ce qui concerne l’échéance du bail et le droit de préemption

• L’épouse doit résilier/recevoir la résiliation• L’épouse dispose éventuellement

d’un droit de préemption selon art. 47 al. 2 LDFR

Le bailleur exige • L’épouse devient titulaire du bailla conclusion d’un • Le contrat de bail repart de zéronouveau contrat • L’épouse doit résilier/recevoir la résiliation

• L’épouse dispose év. d’un droit de pré-emption selon art. 47 al. 2 LDFR

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MartinGoldenberger

La politique agricole est remaniéerégulièrement et adaptée aux objec-tifs de la politique fédérale. A traverselle, le parlement, le Conseil fédéral

ainsi que l’Office fédéral de l’agriculture(OFAG) fixent le cadre au sein duquel lesagriculteurs évoluent. L’adaptation deslois, des directives et des ordonnancesintervient généralement annuellement.Actuellement, les discussions concer-nant la politique agricole (PA)2014– 2017 font l’objet d’une délibéra-tion de la part du Parlement. L’horizon2014 à 2017 correspond également aucrédit cadre fixé par le Parlement et ga-rantit ainsi que les mesures prises soientréellement mises en œuvre. Il s’agit donc désormais d’apporter les correctionsconcrètes qui modifieront la loi et qui se-ront finalement en grande partie inté-grées sous forme d’ordonnances et dedirectives par l’OFAG avant d’entrer envigueur à compter du 1er janvier 2014.

La commission de l’économie et des re-devances (CER) du Conseil national alancé la consultation de détail et prévoitde soumettre PA 2014– 2017 au Conseilnational pour délibération en automne2012. D’ici là, 130 amendements indi-viduels devront être traités. Il est doncencore tout à fait possible d’apportercertaines corrections. Concernant les ex-ploitations qui sont censées réagir au vudes connaissances dont on dispose ac-tuellement, les délais ainsi que la margede manœuvre qui restent pour réagir de-viennent de plus en plus restreints.

UMOS L’unité de main-d’œuvrestandard par exploitation (UMOS) estune question de «vie ou de mort». Dansle cadre des discussions actuelles con -cernant la PA, le seuil prévu dans le ca-dre de la loi fédérale pour qu’une ex-ploitation bénéficie ou non du statutd’entreprise ne sera pas fondamentale-

ment modifié. Toutefois, comme les cri-tères de base qui prévalent à l’établis-sent des UMOS sont anciens et que leprogrès technique se poursuit, les fac-teurs de conversion ont été réduits de16 % au sein des ordonnances.

En moyenne, une exploitation affi-chant actuellement 1.10UMOS n’at-teindra, avec la ré duction précitée de16%, plus que 0.93UMOS. Du point devue légal, une telle exploitation nepourra plus être considérée comme en-treprise agricole. Une exploitation por-cine spécialisée doit elle aussi s’attendreà des modifications massives, l’effectifporcin impliquant 50% d’UMOS enmoins dans le cadre des nouvelles esti-mations. Les exploitations bio sans cul-tures spéciales voient également leurs

VALEURS LIMITES ET ADAPTATIONS Le débat parlementaire concernant PA2014-2017 aura lieu cet automne. Pour les exploitations qui devraient réagir au vudes informations dont on dispose actuellement, le temps est compté.

Le piège «Politique agricole 2014–2017» se referme (doucement)

18 9 2012 · REVUE UFA

GESTION

Tableau 1: Adaptation des facteurs UMOSActuellement Projet consultation 2011

UMOS/ UMOS/ Modification Eléments Unité Unité Unité en %SAU sans cultures spéciales ha 0.028 0.020 – 29Cultures spéciales sans les vignes en zones de pente ha 0.300 0.300 0Vignes en zones de pente et en terasses ha 1.000 1.000 0Vaches, brebis et chèvres laitières UGB 0.043 0.036 – 16Porcs d’engraissement, remontes >25kg UGB 0.007 0.007 0Porcs d’élevage UGB 0.040 0.020 – 50Autres animaux de rente UGB 0.030 0.025 – 17Zones en pente 18–35% (zone de montagne et zone des collines) ha 0.015 0.015 0Zones en pente >35% (zone de montagne et zone des collines) ha 0.030 0.030 0SAU bio sans les cultures spéciales ha 0.006 0.004 – 29Cultures spéciales bio sans les vignes en zone de pente et en terasses ha 0.060 0.060 0SAU bio vignes en zone de pente et en terrasses ha 0.200 0.200 0Arbres fruitiers haute tige Unités 0.001 0.001 0Supplément: pommes de terre ha 0.045 0.036 – 20Total UMOS – 16.3Source: Office fédéral de l’agriculture, PA 2014-2017 sur la LBFA et la LDFR, Samuel Brunner, 2012

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UMOS baisser de 29% par ha (égale-ment valable pour les surfaces PER).Pour les exploitations laitières, les be-soins en UMOS diminuent de 17% pourle jeune bétail et de 16% pour lesvaches. Selon le message relatif à PA2014– 17, suite à l’adaptation des

la valeur de rendement multipliée par 3à 6). Un prix de vente inférieur équivautà privilégier un héritier et devra faire l’ob-jet d’une compensation lors du décès duvendeur, voire fera l’objet d’une plainteen raison du non-respect de la réservehéréditaire. La remise à la valeur de ren-

p.ex doit être envisagée. Dans d’autrescas limites, la production doit être aug-mentée pour contrecarrer la baisse desfacteurs UMOS. Cela peut notamment sefaire en détenant un plus grand nombred’animaux, en cultivant des cultures spé-ciales ou en se convertissant à l’agricul-ture biologique. La solution la plus simpleconsisterait à exploiter une plus grandesurface, ce qui est toutefois plus difficiledans la pratique.

Aides à l’investissement Les ex-ploitations désirant bénéficier d’aides

L’absence depaiements directsrevient à couperl’herbe sous lespieds des paysans.

Photo: Christian Mühlhausen,landpixel.de

UMOS, 4782 exploitations perdraient lestatut d’entreprise agricole (<1.0UMOS). A moyen terme, les consé-quences sont énormes.

Valeur de rendement et droitfoncier rural Lorsque le nombred’UMOS est inférieur à une unité (ousous le seuil défini par le cantonconcerné pour qu’une exploitation soitconsidérée comme une entreprise agri-cole), le droit d’attribution à la valeur derendement qui prévaut normalementdans le cadre de la reprise d’une exploi-tation agricole disparaît. Une attributionà la valeur de rendement par le juge dansle cadre d’une succession ou d’un procès,devient caduque. Le prix de vente cor-respondrait alors à la valeur vénale (soit

dement d’une exploitation qui ne consti-tue plus une entreprise agricole nepourra se faire qu’avec l’assentiment desfrères et sœurs dans le cadre d’un pactesuccessoral. Les propriétaires d’exploita-tions qui satisfont actuellement toutjuste aux critères permettant de bénéfi-cier du statut d’entreprise et qui pré-voient de remettre leur exploitation cesprochaines années seraient bien inspirésde réfléchir s’il ne serait pas judicieuxd’avancer la vente à un de leur succes-seur avant le 1.1.2014. Si les parents dé-sirent ou doivent continuer à travaillersur l’exploitation en raison de leur âge etpour réaliser un revenu, la vente de l’ex-ploitation à un successeur pour qu’il l’ex-ploite lui-même en combinaison avec lacréation d’une communauté père-fils

au financement de la part des caisses decrédit agricoles doivent généralementafficher des besoins en main-d’œuvred’au moins 1.25 UMOS une fois l’inves-tissement réalisé (exceptions pour lazone des collines et de montagne). Se-lon l’Office fédéral de l’agriculture(OFAG), l’abaissement des facteursUMOS empêchera 5954 exploitationsde bénéficier de ces aides à l’investisse-ment, sachant qu’elles ne remplissentplus les critères d’admission. Pour pal-lier ce problème, les exploitationsconcernées peuvent soit augmenter leurniveau de production, soit déposer unedemande de permis de construire en2012 voire au début 2013. En zone deplaine, les exploitations qui n’atteignentpas le seuil minimal de 1.25 UMOS ris-

GESTION

Tableau 2: Conséquences des modifications apportées aux UMOSNombre d’exploitations ≥ 0.75 UMOS ≥ 1.00 UMOS ≥ 1.25 UMOS ≥ 1.50 UMOS2010 42457 37217 31877 26556PA 2014– 2017 38986 32435 25923 19843Différence – 3471 – 4782 – 5954 – 6 713Source: OFAG, Samuel Brunner, 2012. Données: exploitations: AGIS 2010. Facteurs UMOS: Consultation 2011.

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20 9 2012 · REVUE UFA

Impôts L’administration fiscale peutégalement intervenir de façon plusstricte lorsque l’exploitation concernéene constitue plus une entreprise agri-cole. Les cantons sont toujours plusnombreux à autoriser une impositionprivilégiée de la fortune, soit une impo-sition à la valeur de rendement ainsiqu’à la valeur locative agricole, pour au-tant que l’exploitation en questionconstitue une entreprise agricole au vudes directives cantonales en la matière.

Fermage La loi sur le bail à ferme(LBFA) établit une distinction entre l’af-fermage d’un immeuble agricole et celuid’une entreprise, le fermage étant plusélevé pour un immeuble qu’une entre-prise. A son échance, un bail d’entreprise

Auteur Martin Goldenberger,responsable du secteur Fiduciaire etestimations, Union suisse despaysans,Laurstrasse 10, 5201 Brugg, � 056 462 51 11

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GESTION

quent elles aussi de perdre tout droitaux crédits d’aide au démarrage.

Volumes habitables, garde dechevaux, biogaz, buvette Endehors de la zone à bâtir, seules les ex-ploitations constituant une entrepriseselon les directives cantonales en la ma-tière sont autorisées à créer de nouveauxvolumes habitables. Il en va de mêmelorsqu’un chef d’exploitation désirecréer une nouvelle branche d’exploita-tion telle que la garde de chevaux enpension ou la construction d’une instal-lation de biogaz. La création d’unebranche d’exploitation para-agricoletelle qu’un atelier de réparation ou unebuvette est soumise à un régime iden-tique.

agricole peut être modifié en un contratde bail pour immeuble agricole si l’ex-ploitaiton n’est plus considérée commeune entreprise. Dans certains cantons, leshéritiers n’auraient plus de droit depréemption si l’exploitation n’est plusconsidérée comme entreprise agricole.La qualité d’entreprise agricole d’une ex-ploitation est donc très importantemême si aucune transmission du patri-moine n’est prévue dans l’immédiat.

Paiements directs Globalement,le seuil d’UMOS à atteindre pour béné-ficier des paiements directs reste à 0.25.Comme mentionné précédemment, lesfacteurs UMOS ont toutefois été revusà la baisse. Dans les exploitations «sim-ples» disposant d’une surface agricoleutile normale et d’une détention ani-male usuelle, la réduction des facteursUMOS se traduit toutefois par une ré-duction du nombre d’UMOS de 17%.Une exploitation PER à temps partielcomposée exclusivement de prairies oude grandes cultures de 10ha (sans ani-maux ni cultures spéciales ou terrains enpente) atteint aujourd’hui 0.28 UMOS.Selon les nouveaux facteurs UMOS, ellen’atteindrait plus que 0.20 UMOS, cequi ne lui permettrait plus de bénéficierdes paiements directs. Il faudra doncune surface de 12.5 ha pour atteindre leseuil de 0.25 UMOS.

Terrain à bâtir Les petites exploita-tions exploitent souvent de petites parcelles situées en zone à bâtir et n’at-teignent souvent les 0.25 UMOS sus -mentionnées que grâce à ces surfaces. OrPA 2014– 2017 prévoit de ne plus verserde paiements directs pour les surfaces si-tuées en zone à bâtir. Des exceptionssont prévues lorsqu’une demande de dé-zonage en zone agricole est en suspensau moment de l’entrée en vigueur de lanouvelle loi. La CER du Conseil nationalrecommande de refuser cette mesure.

Une exploitation qui perdrait son droitaux paiements direct dans le cadre de PA2014– 17 parce qu’elle n’atteindrait pasle seuil prescrit de 0.25 UMOS pourraitcréer une communauté d’exploitationd’ici à l’inscription annuelle pour lespaiements directs, soit d’ici à début mai2013. L’associé en question doit toute-fois afficher des besoins en UMOS suffi-sant pour qu’en divisant les UMOS de la

nouvelle entité par deux, le nombred’UMOS de chaque associé soit supé-rieur à 0.25.

Formation Sans formation, pas depaiements directs. Pour pouvoir bénéfi-cier de ces derniers, les nouveaux exploi-tants et exploitantes doivent être en me-sure de prouver qu’ils ont suivi uneformation agricole minimale, soit dispo-ser d’un certificat de capacité fédéral oud’une attestation professionnelle. Les ex-ceptions actuelles doivent être suppri-mées: les exploitations situées en zonede montagne et affichant des besoins in-férieurs à 0.5 UMOS doivent égalementsatisfaire aux exigences en matière deformation. Pour bénéficier des contribu-tions liées à la biodiversité, une forma-tion est également requise. Une forma-tion équivalente dans un autre métier,complétée par une formation continueagricole, n’est plus considéré comme uneattestation de formation. Dans les cas oùle statut de propriétaire est mis en dan-ger, le Conseil fédéral a la possibilitéd’établir une exception pour les proprié-taires qui ont bénéficié jusqu’ici de paie-ments directs. Cela signifie que celui quidispose aujourd’hui d’une formationpara-professionnelle pour l’obtention depaiements directes ou qui la termineradans les deux ans, doit toucher des paie-ments directs au plus tard en 2013. Ainsi,la formation sera encore reconnue en2014 et par la suite. Au cas où toutes lesexceptions actuelles seraient réellementsupprimées, un transfert du statut d’ex-ploitant au conjoint ne disposant pas dela formation requise ne serait par contreplus possible (c’est l’âge de l’exploitantle plus jeune qui fait foi). Si l’ordonnancen’autorise plus aucune exception à l’ave-nir, les personnes concernées devraientcréer, pour pouvoir continuer à bénéfi-cier des paiements directs, une sociétéde personnes composée des deuxconjoints et ce avant le jour de référencede 2013. �

Si les parents nedésirent pas ou ne

peuvent pas encoreremettre l’exploitation

avant le jour deréférence correspon-

dant de mai 2013,il faudrait au moins

qu’ils constituent une communauté

générationnelle avecles descendants.

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HansjörgMeier

DanielaClemenz

Les coûts de production élevés générés par les petites prairiesextensives ont beaucoup surpris Hans Aeschbarer (à g.). Ce

dernier ne se rendait en effet pas compte de la charge de travailélevé que nécessitent les relevés et les contrôles.

«Je suis content que les surfaces decompensation écologique soient ré-tribuées», lance Hans Aeschbacher.Ce paysan de 59ans, qui exploite un

domaine en fermage de 31ha à Gümli-gen (BE), est président de l’organisationbernoise de Contrôle pour une agricul-ture respectueuse de l’environnementet des animaux (CAREA). Chez lui, la ré-flexion économique fait partie de laboîte à outils de l’entrepreneur, ce quine signifie toutefois pas que tout doiveêtre calculé péniblement jusqu’à la der-nière virgule. Du point de vue du ren-dement, on voit au premier coup d’œilqu’il ne vaut pas la peine de mettre enplace des grandes cultures sur des par-celles en pente pauvres en humus, ditHans Aeschbacher. Ce qui explique qu’àpeu près le tiers de sa surface agricoleutile est constitué de prairies extensives,de haies avec bandes herbeuses et de ja-chères florales, même si l’Ordonnancesur les paiements directs OPD) ne pres-crit que 7% de surfaces de compensa-tion écologiques.

Il est désormais possible de calculerprécisément les coûts de production dessurfaces de compensation écologiquesgrâce au logiciel Oecocalc développépar Agridea. Ces coûts de productionsont déduits des prestations commer-ciales et des paiements directs, ce quipermet de déduire le revenu horaire dutravail. Un tel calcul crée les bases de larétribution des surfaces de compensa-tion écologiques mises par exemple en

place dans le contexte de projets demise en réseau ou de qualité du pay-sage en vertu de la Politique agricole2014– 2017.

Parmi les quelque 10 ha de surfacesécologiques de Hans Aeschbacher, trois

éléments ont été sélectionnés pour lecalcul: une petite surface et une grandsurface de prairie extensive et une haieavec bande herbeuse. Comme les unitésde contribution des paiements directssont valables pour un hectare, mais que

LE CALCUL DES COÛTS COMPLETS DES SURFACES de compensation écologique montre que les petites surfaces difficilement exploitables sont mal rétribuéespar les paiements directs et les autres contributions écologiques, tandis que sur les surfaces de plus grande taille, la biodiversité est une bonne source de revenus.

Rivalité entre écologie et économie

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GESTION

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bénéfice de 6012 fr. Si l’on divise ce ré-sultat par le nombre d’heures travail-lées, le revenu réalisé s’élève à 275 fr.par heure ou 2875 fr. par ha. Hans Aes-chbacher exploite cette parcelle commesurface écologique parce que le sol y estpauvre et que les rendements réalisésavec des grandes cultures ont été la plu-part du temps décevants.

Haie avec bande herbeuse Ils’agit d’une haie haute de taille supé-rieure à la moyenne. Elle mesure 300 mde longueur sur 15,6m de largeur et estbordée sur tout un côté d’une bandeherbeuse de 6m. La surface boisée fait47 a et la bande herbeuse 18a, pour un

total de 65a. Cette haie est située à2,5km du centre de l’exploitation, on yaccède normalement, elle est situéedans le périmètre d’un projet de mise enréseau et elle remplit les exigences pourla qualité écologique en vertu de l’OQE.Hans Aeschbacher éclaircit chaque an-née de façon sélective 20% de la surfaceboisée à la tronçonneuse. La haie est parailleurs recépée annuellement avec unecisaille hydraulique. Une partie desbranches sont entassées sur place et lereste est haché. Recépage et hachagesont réalisés par le paysan avec l’aided’une entreprise. La bande herbeuse estquant à elle fauchée une fois par an etla récolte est compostée.

GESTION

Tableau 1: Calcul des coûts de production des surfaces écologiquesPetite parcelle Grande parcelle „Saalihecke“

Prairie extensive Prairie extensive avec bande herbeuseha 0.23 2.50 0.65Heures de travail pour l‘objet 14.88 26.11 26.04(y c. pourcentage gestion d’entreprise et travaux spéciaux)

Composition des coûts annuels Fr. Fr. Fr.Coûts du travail (à 45 fr. /MOh) 669 1175 1172Frais machines et traction (tarifs ART) 860 1496 406Coûts directs et coûts du travail à façon 66 730 456Part des coûts du sol (loyer fermage) 69 750 195Part des coûts améliorations foncières et chemins 0 0 0Part des frais généraux d‘exploitation 185 2013 523Total des coûts 1850 6163 2752

Composition des prestationsPrestation marchande (valeur du fourrage récolté) 311 3375 0Contribution à la surface art. 27 OPD* 235 2550 663Contribution bio art. 58 OPD* 0 0 0Contribution terrains en pente art. 35 et 36 OPD** 345 3750 1625Contribution compensation écologique 0 0 1300Contribution qualité ordonnance sur la qualité écologique 230 2500 650Autres contributions (cantonales, communales) 0 0 0Total des prestations 1120 12175 4238

Déficit ou bénéfice par rapport à couverture des coûts – 730 6012 1486Revenu du travail pour l‘objet – 61 7187 2658Revenu du travail en francs par heure de travail – 4 275 102Revenu du travail converti en francs pour 1 ha – 263 2875 4089* OPD = Ordonnance sur les paiements directs ** et évent. cantonale Contribution compensation écologique art. 40 ss OPD

le travail nécessaire à l’entretien de cestrois éléments est variable, il en résultedes résultats différents pour chaque sur-face écologique.

Petite prairie extensive Il s’agitd’une petite prairie extensive de 23ares,située à 3 kilomètres du centre de l’ex-ploitation et difficile d’accès. La parcellese situe dans le périmètre d’un projet demise en réseau, mais ne satisfait pas auxexigences de qualité biologique en vertude l’OQE. La forme de la parcelle est dé-favorable et on y trouve 5 obstacles àl’exploitation (arbres). Hans Aeschba-cher procède à trois coupes avec le trac-teur et la faucheuse rotative, en laissantà chaque fois 10% du peuplement devieille herbe. Il travaille le fourrage avecla pirouette et fait presser le foin par uneentreprise agricole. Le rendement an-nuel de foin écologique est estimé à30dt de MS.

Résultat déficitaire Sur la petiteparcelle, les prestations ne permettentpas de couvrir les coûts complets, mêmesi une contribution pour la mise en ré-seau est versée en vertu de l’OPD. Pourcette parcelle, le déficit s’élève à 730francs. Il ne reste rien pour rétribuer letravail. Les deux principaux postes defrais sont les coûts des machines et detraction. Les durées de montage des ou-tils, de déplacement et d’utilisation sontdisproportionnées. Ce surcroît de travailn’est pas pris en compte dans les pres-tations, constituées de la prestationcommerciale (rendement en MS) et despaiements directs.

Grande prairie extensive Cetteparcelle en pente de 2,5ha est égale-ment située à 3km du centre de l’ex-ploitation, mais on peut y accéder nor-malement. Sa forme est favorable et onn’y trouve aucun obstacle à l’exploita-tion. Elle fait également partie d’un pro-jet de mise en réseau, mais ne satisfaitpas aux exigences pour la qualité biolo-gique en vertu de l’OQE. Son moded’exploitation est identique à celui de lapetite prairie extensive.

Résultat bénéficiaire Les coûtsde cette parcelle de taille supérieure àla moyenne sont très biens couverts parles prestations, si bien qu’il en résulte un

Tableau 2: Contributions PA 2014/17 en Fr.Petite parcelle Grande parcelle „Saalihecke“

Prairie extensive Prairie extensive avec bande herbeuseContribution paysage cultivé 0 0 0Contribution sécurité approvisionnement 104 1125 293Contribution biodiversité (qualité 1) 391 4250 1950Contribution biodiversité (qualité 2) 0 0 1300Contribution biodiversité (mise en réseau) 230 2500 650Total nouvelles contributions 725 7875 4193Total contributions aujourd‘hui 810 8800 4238Différence – 85 – 925 – 46Source: Message du Conseil fédéral du 1er février 2012 (sans la part des contributions à l’adaptation)

Suite à la page 24

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Auteur Hansjörg Meier est collabora-teur d‘Agridea, Eschikon 28, 8315Lindau, www.agridea-lindau.ch

Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401Winterthour

Un travail payant Les coûts d’en-tretien de cette grande haie sont biencouverts par les prestations, puisque cetobjet écologique produit un bénéfice de1486 fr. Le revenu du travail s’élève à2658 francs pour toute la haie, soit 102fr. par heure.

Conclusions Hans Aeschbacher ex-ploite les surfaces écologiques en fonc-tion de critères économiques et lestraite comme les autres branches deproduction. Les calculs montrent queles petites surfaces écologiques éloi-gnées ne sont pas rentables, en raisondes coûts de travail et de machines dis-proportionnés qu’elles occasionnentpar rapport à la surface donnant droitaux paiements directs. En revanche, lesgrands objets exploités rationnellementpermettent de réaliser de bons, voiretrès bons revenus du travail.

Les coûts de production de la petiteprairie extensive ne laissent pas d’éton-ner le chef d’exploitation Hans Aes-chbacher. Il n’avait notamment jamaistenu compte du coût de la gestion d’en-treprise et des travaux spéciaux commeles relevés et les contrôles.

Les paysans ont en général plusieurssurfaces de compensation écologiquesur leur exploitation. Il y a trois scéna-rios possibles:

a) Les surfaces écologiques rentables etles surfaces écologiques non renta-bles se compensent financièrement,si bien que la «branche de produc-tion surfaces de compensation éco-logique» couvre ses coûts dans l’en-semble et permet de dégager unrevenu du travail équitable.

b) Les surfaces écologiques non renta-bles prédominent, si bien que le re-venu du travail est faible, voire nul.L’exploitation fournit toutefois lesprestations écologiques requises et adroit aux paiements directs (utilitéindirecte).

c) Les surfaces écologiques rentablesdominent. Les coûts de productionde leur exploitation sont couverts etla «branche de production surfacesde compensation écologique» per-met de réaliser un bon revenu du tra-vail. La production de biodiversitépeut même être un peu plus rentableque la culture des champs.

En raison des conditions naturelles, ontrouve souvent sur les exploitations depetites parcelles mal-pratiques qui de-mandent un travail exagéré, quelle quesoit la culture envisagée. La plupart dutemps, une exploitation intensive de cesparcelles ne vaut pas la peine, car les dé-penses entraînées par les opérationssupplémentaires ne peuvent générale-ment pas être couvertes par le rende-

ment en nature plus élevé de la culture.Malgré une couverture des coûts défa-vorable, la réduction du travail par l’ex-tensification constitue la meilleure solu-tion, puisqu’elle permet de limiter lepourcentage de travaux mal rémunérés.

Avec l’entrée en vigueur de la PA2014–2017, les exploitations commecelles de Hans Aeschbacher percevront-elles davantage de paiements directsqu‘aujourd’hui? Dans le cas présent, enl’état actuel du projet de PA 2014–2017 et sans amélioration supplémen-taire de la qualité des surfaces écolo-giques, cela ne s’emble pas être le cas(voir tableau). Le chef d’exploitation n’ycroit pas non plus. «Les recettes supplé-mentaires dans le domaine de l’écologiese feront au détriment des autres paie-ments directs pour la culture deschamps. Par ailleurs, les exigences pourl’exploitation des surfaces écologiquesvont assurément encore augmenter,tout comme les contrôles», expliqueHans Aeschbacher. En revanche, si lessurfaces remplissent les exigences dequalité, alors les contributions à la di-versité biologique du nouveau systèmeseront un peu plus élevées qu’au-jourd’hui. �

Le programme«Oecocalc»Le programme infor ma -tique Oecocalc permetde calculer les coûtscomplets des surfacesde compensation éco -logique (prairies exten -sives, prairies peu in -ten sives, surfaces àlitière, haies, bandesherbeuses le long deshaies, bosquets cham -pêtres et rives boisées).

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terre par mètre carré que le procédéà deux rangs. Il doit en résulter unecroissance plus régulière des tuber-cules et, par conséquent, un pour-centage plus élevé de pommes deterre de qualité commerciale. La lar-geur entre les rangs de cette ma-chine de 3t est de 42cm. En fonc-tion de la variété, il est possible demettre le rang du milieu hors-ser-vice et de faire ainsi passer la largeurentre les rangs à 84cm.

pense disposer d’une niche de mar-ché avec sa «Ballen-Panther» et qu’ilexiste bien une demande.

Comme des experts en techniqueagricole ont pu s’en rendre comptesur place, le fonctionnement del’outil est simple. Monté sur unchargeur frontal ou un «mini-trax»,l’outil est muni de rails qui permet-tent de guider deux bottes côte àcôte à la fois, dans le sens de la longueur, à l’intérieur d’un châssis.Une faible pression exercée depuisle dessus permet de ranger lesbottes précisément. Le «charge-ment» se termine par deux bottesdans le sens de la largeur. Les griffesde la «panthère » agrippent enfin lesbottes, qui peuvent être chargéessur un char ou une remorque, à platpar séries de dix. L’outil permet deles empiler sans problèmes jusqu’àune hauteur de 3m 50, la portée duchargeur frontal étant en l’occur-rence déterminante. Les bottespeuvent ensuite être déchargéessans peine, entassées à la grange ouamenées là où elles sont utilisées.

Plus de plantons au mètreLa nouvelle planteuse de pommesde terre trois rangs à courroies deGrimme permet de mettre en placedavantage de plantons par mètrecarré. La machine sera présentéepour la première fois lors de PotatoEurope, en France. L’utilisation duprocédé à trois rangs permet deplanter davantage de pommes de

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Avec la série A, la boucle de la résurrection de Farmall est bouclée

C’est en 1923 que Case IH produi-sait son premier tracteur «Farmall».À peine 90 ans plus tard, les séries«JX», «JXU» et «Quantum C» font re-vivre ce nom célèbre. Ces dernièresannées, la marque avait lancé la sé-rie Farmall U, avec trois modèles, etla série Farmall C, avec trois modèleségalement, qui devraient être re-joints par trois autres modèles ulté-rieurement. Voici maintenant quedébarque sur le marché le Farmall A,entrée de gamme bon marché. Lessix modèles offrent des puissancesallant de 65 à 115 chevaux. Pourcertains marchés sélectionnés (laSuisse n’en fait pas partie), il y auraen plus un modèle plateforme de 55chevaux, de construction simplifiée,

Persuadé qu’il existe en Suisse unmarché pour les petites bottes (che-vaux, moutons, chèvres détenus parde petits éleveurs et des amateurs),et qu’il est possible de manipulerces bottes plus efficacement, plusfacilement et en économisant desforces, Martin Häberli a eu l’idéed’adapter un outil américain et d’en développer la construction lui-même. Comme plusieurs exploita-tions utilisent déjà des outils de samarque personnelle, le constructeur

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REVUE UFA · 9 2012 27

produit en Inde. Les modèles Far-mall 65A et 75A sont équipés d’unmoteur 4 cylindres de 3,2 l et lestrois modèles 95A, 105A et 115Ad’un moteur de 4,5 l à 4 cylindreségalement. Les modèles 65A et 75Asont en outre équipés de manièrestandard d’une boîte de vitesses12x12 avec transmission synchroni-sée de 3 groupes de 4 vitesses. Les

modèles 85A et 95A sont égalementconçus de la même manière, maisavec une boîte 12x12 avec Power-shuttle en option. Les deux modèlessupérieurs de 105 et 115 chevauxsont équipés de manière standardd’une boîte 12x12 avec Powershut-tle , qui peut être combinée avec ungroupe de rampantes, si bien qu’ilbénéficie de 8 rapports supplémen-taires. Un relevage mécanique d’uneforce de 3,6t est placé à l’arrière, oùl’on trouve également une doubleprise de force 540 et 540E ou 540et 1000. On y trouve égalementtrois prises hydrauliques. On peut yajouter en option deux prises sup-plémentaires pour l’installation d’unchargeur frontal.

Ropa reprend WML’entreprise Ropa a repris pour lepremier septembre 2012 la totalitédu secteur pommes de terre deWM. Cette entrée dans le secteur dela récolte des pommes de terre étaitsouhaitée par Ropa depuis un cer-tain temps. Ce qui a fait le succès deRopa dans la récolte des betteravesdoit désormais être appliqué au secteur des pommes de terre. L’en-treprise a annoncé qu’elle va com-mencer par poursuivre le dévelop-pement de récolteuses de pommesde terre à un et deux rangs en colla-boration avec des planteurs. La col-laboration avec la pratique sera dé-terminante, afin que dans les futuresrécolteuses, les éléments et les so-lutions fines de WM puissent êtrecombinées avec les innovationstechniques de l’entreprise Ropa.

Sprenger défend son titrelEn remportant sa quatrième vic-toire de suite,Beat Sprenger(Same, Kverne-land), a non seu-lement défendu

avec succès son titre de championsuisse de labourage, il a égalementbattu les anciens records de PeterUlrich et Willy Zollinger, quis’étaient imposés à trois repriseschacun. Lors du championnat 2012,à Ratzerfeld (ZH), la deuxième placea été conquise par Peter Ulrich(Massey Ferguson/Kverneland) deNeerach (ZH), alors que la troisièmemarche du podium est revenue àToni Stadelmann (Fendt/Kverne-land) de Roggenburg (BL).

Agco renforce sa présence en AfriqueEn créant une co-entreprise en Al-gérie, Agco a franchi une étape sup-plémentaire de son engagement sur le futur marché en croissanced’Afrique. L’entreprise algérienne«Algeria Tractors Compagny» pro-duira ainsi dès la fin de cette annéedes tracteurs de la marque «MasseyFerguson» pour le marché local.

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La nouvelle série «C»de moissonneuses-

batteuses Fendt offresurtout des avantages

en liaison avec lanouvelle cabine et les

commandes adaptées àcelles du tracteur.

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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Fendt a présenté les moisson-neuses-batteuses disponibles dès lasaison 2013 avec la nouvelle série«C» et les modèles «5275 C» et

«6335 C». Ces moissonneuses-batteusesexistent également avec le dispositif demaintien du niveau «Paralevel», soit lesmodèles «5275 C PL» et «6335 C PL».Les moissonneuses-batteuses de la nou-velle série «C» sont équipées de moteursSisu 6-cylindres munis de la technologieSCR. Avec 7,4 lt, respectivement 8,4 ltde cylindrée, l'injection haute pressionà rampe commune et 4 soupapes par cy-lindre, ces agrégats délivrent une puis-sance maximale atteignant jusqu'à360ch. En matière d'unités de coupe, le«Free Flow» (largeurs de travail de 4,80à 7,60m), ou le «Power Flow» version(largeurs de travail de 5,50 à 6,80m)sont disponibles.Pour assurer un débit optimal et uni-forme et garantir un débit régulier dansles terrains en pente, les modèles spéci-fiques sont équipés du système breveté«Paralevel» sur l'essieu avant. Cela per-met une compensation de l'entier duchâssis jusqu'à 20% et garantit, mêmedans les régions montagneuses, une dis-tribution uniforme du matériau récoltésur les dispositifs de séparation et denettoyage tout en assurant une produc-tivité et une efficacité maximales.

La cabine «Skyline» offre beau-coup d'espace et une bonne visibilitésur les domaines clés de la moisson-neuse-batteuse, comme les tuyaux devidange et le dispositif de coupe, ainsiqu'à l'arrière sur les miroirs chauffantsélectrique réglables. La caméra de reculreliée au terminal Vario fait partie del'équipement standard. Le nouveau ter-

minal avec écran tactile et l'électroniqueCanbus permettent un réglage automa-tique des paramètres de la machine. Leconducteur n'a plus qu'à sélectionner larécolte sur le terminal: tous les paramè-tres nécessaires, tels que le régime dutambour de battage ou le réglage ducontre-batteur, sont ensuite ajustés spé-cifiquement. La particularité qui diffé-rencie le système de battage Multicrop-Separator (MCS) des autres systèmes estque le séparateur se soulève à l'aided'un dispositif électrique au dessus duséparateur centrifuge, lorsqu'il n'est pasnécessaire. Ceci offre davantage de sou-plesse en matière de réglage et permetde répondre aux diverses conditions quel’on trouve dans le terrain de manièreoptimale.

Ensileuse «Katana 65» L'ensi-leuse «Katana 65», développée parFendt, a déjà été présentée plusieursfois. Six ans après le premier «trait decrayon», cette machine est en passed’être achevée et devrait bientôt êtreproduite en série. Fendt a donc permis,pour la première fois, à quelques per-sonnes triées sur le volet de découvrir lesentrailles de cette machine.

L'ensileuse est entraînée par un mo-teur V8 Mercedes-Benz de 650 CV, de16 litres de cylindrée. Le dispositif SCRest placé longitudinalement. Le coupleest distribué par l'intermédiaire d'unrenvoi d'angle sur les unités indivi-duelles. La «Katana 65» établit de nou-velles références avec son tambour dehachage de 720mm de diamètre (le plusgrand sur le marché). A noter égalementque le «corn-cracker» en V, avec deuxdisques interpénétrants, peut êtreabaissé (ou relevé) par un dispositif élec-tro-hydraulique sur deux rouleaux tour-nant conjointement. La logique de com-mande (avec levier multifonctions etterminal Vario) de la cabine spécifiquede l'ensileuse correspond à celle destracteurs. Il convient de mentionner lasuspension active hydraulique de l'es-sieu arrière, qui peut être égalementabaissé et relevé manuellement. �

TECHNIQUE DE RÉCOLTE Fendt a récemment présenté des nouveautés dans lesegment des moissonneuses-batteuses et a donné une vision plus approfondie des entrailles de l'ensileuse «Katana». Fendt fait également la démonstration de son «Guide-Connect», un tracteur sans conducteur suivant automatiquement celui que le précède.

Nouveautés Fendt

28 9 2012 · REVUE UFA

«GuideConnect»Fendt propose pour lapremière fois le«GuideConnect». Cesystème permet à untracteur sans conduc-teur de suivreautomatiquement celuique le précède. Lesdeux véhiculescommuniquent parradio et sont comman-dés par gui d age GPS. Leconducteur du premiertracteur surveille lesdeux ma chines et peutainsi accéder àl'interface utilisateur dutracteur suiveur. Avec letravail simultané dedeux tracteurs, la pro -ductivité d'un conduc -teur augmente. Deuxtracteurs plus petitspeuvent effectuer lesmêmes travaux qu’unplus grand, avec uneplus grande flexibilité eten ménageant le sol.

TECHNIQUE AGRICOLE

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Page 30: Revue UFA 09/2012

Le frein à main est intégré dans le levier de l’inverseur. A partird’une vitesse de 10 km/h,

l’inverseur ne s’enclenche pas.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

et il est important que tous trouventrapidement leurs marques avec ce véhi -cule». B. Feierabend trouve la cabine par -ticulièrement réussie («silence, bonnedisposition des leviers et poignées, excel -lente vision et suspensions confortables»)En revanche, la consommation de dieselpourrait être un peu plus faible (en parti -culier pendant le transport boost). B. Feier -abend ne souhaite cependant pas renoncerà cette puissance supplémentaire. Parailleurs, la transmission est finement étagéeet les diverses fonctions automatiques sontégalement positives. «Le frein à main avecsa fonction d'arrêt sur le levier Powershut-tle nécessite un peu d'accoutumance alorsque le siège passager est un peu spartiate».

Beat Feierabend utilise le Valtra «N141Hitech» sur sa ferme de production laitièreet de grandes cultures de Rickenbach (LU)depuis mars 2011. Ce tracteur a remplacéun modèle 6-cylindres d'une autre marqued'une puissance de 130 CV et datant de1997. «Comme notre agent local SebastianMüller proposait depuis peu la marqueValtra, nous avons testé celle-ci l'annéedernière et conclu l'achat en raison du bonrapport qualité-prix», explique B.Feierabend. Il a opté en toute connaissancede cause pour un mo dèle dépourvu dusystème SCR, parce qu'il ne voulait pasfaire l'investissement lié à la manipulationdu «AdBlue». Ce tracteur est utilisé engrandes cultures avec une char rue 4-socs et

une combinaison de semis, ainsi que pourle purinage avec une citerne de 10500litres, ceci pendant environ 400 heures paran. «Lors d'un essai avec un modèle dedémonstration, nous avons vu que nousavions besoin de cette puissance», expliqueB. Feierabend. Comme le Valtra «N141Hitech» est plus léger que son pré -décesseur, malgré sa puissance supérieure,un contrepoids avant est nécessaire pour letravail dans les champs. «Nous avons choisidélibérément un équipement plutôtsimple, donc renoncé à une transmissioncontinue ou à 5 paliers à passage souscharge», poursuit B. Feier abend. «Plusieurspersonnes prennent le volant dans monexploitation – en parti culier des apprentis –

Le Valtra «N141 Hitech» dans la pratique

Thomas et Beat Feierabend

Le constructeur de tracteurs finlan-dais Valtra est connu pour sa capa-cité à assembler d'usine, presquesur mesure, des modèles répondant

aux exigences spécifiques du client. Enutilisant le système de commande «Val-tra à la carte», il est non seulement pos-sible de choisir la couleur, mais beau-coup d'autres spécifications allant de latransmission en passant par les compo-sants électroniques et hydrauliquesjusqu'à l'équipement forestier spéci-fique avec système de marche arrière(«Twin-Trac»), le tout en fonction desvœux spécifiques du client.

Moteur Le Valtra «N141 Hitech» estpropulsé par un moteur 4-cylindres Sisuturbocompressé avec intercooler et in-jection à rampe commune. Ce moteurde 4,9 l de cylindrée est basé sur unagrégat d'une cylindrée de 7.4 l et a hé-

rité par conséquent de certaines pro-priétés du modèle 6 cylindres, commeson couple élevé de 620Nm. Sa puis-sance nominale correspond à 150CV à2200t/min (selon ISO, 142CV selonECE R24). Avec Boost de transport, unepuissance de 160CV peut être atteinteà 2000t/min également. Lorsque letracteur est à l'arrêt et que le frein destationnement est tiré, le régime du ra-lenti tombe à 650t/min, ce qui réduitencore la consommation de carburant.

La suspension avant électro-hydrau-lique en option est commutable encharge. L'angle de braquage est de 55°.

Transmission Les modèles «Hitech»de Valtra sont équipés d'une gestionélectronique de transmission et d'unecommande mécanique du système hy-draulique. Du côté de la transmission,une boîte de vitesses 36x36 réversible

avec groupe de rampantes intégré estinstallée. Il s'agit d'une transmission à 3paliers Powershift avec fonctions decommutation et d'embrayage automa-tique ou programmable. La commandeélectronique de l'embrayage multi-disque à bain d'huile permet d’atteindreun confort de conduite élevé.

Dans les pays où la vitesse est limitéeà 40 km/h, le dispositif «EcoSpeed» (en

VALTRA «N 141 HITECH» Lors de l'Agritechnica 2011 à Hanovre, Valtra a déjà exposé sa nouvelle série «N» avec traitement des gaz d'échappement SCR et possibilitéde choisir entre une transmission continue et la nouvelle transmission à passage sous charge. Pour ce test pratique, un modèle de la série précédente était là pour permettrela comparaison avec le «N141 Hitech».

Un condensé d'équilibre

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Le constructeurValtra est réputépour sa capacité àassembler sestracteurs à l’usineen fonction desexigencesspécifiques desclients.

La cabine avec les leviers de commandeélectroniques de la transmission etmécaniques pour les distributeurs.

Le relevage avant (3600 kg) peut être combiné avec la suspension del’essieu avant.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

option) permet de l’atteindre avant le ré-gime maximal du moteur (prévu pourrouler à 50 km/h). Les tracteurs «Eco-Speed» atteignent alors la vitesse maxi-male à un régime limité de 1800t/min,ce qui apporte des avantages notablescomme une consommation de carburantet d'huile réduite, ainsi qu’une améliora-tion de la durée de vie du moteur et desautres composants du groupe propul-seur.

Hydraulique Deux distributeurs hy-drauliques (extensible à quatre), avecretour libre et commandés par un levierplacé sur la console droite de la cabine,constituent l'équipement standard. Ledébit hydraulique s'élève à 73 l/min(90 l/min en option). Le relevage arrière,avec EHR, amortisseur de vibrations etsystème d'accouplement rapide de ca-tégorie 3, assure une capacité de levagecontinue de 7700kg.

L'entraînement de la prise de forceest muni d'un contrôle électronique de démarrage et de patinage, ce qui

lui permet de démarrer absolument sans à-coup. Les régimes de 540 et1000t/min constituent l’équipement de série, les variantes 540/540E,540E/1000 étant disponibles en option,tout comme une variante proportion-nelle à l'avancement.

Dans la cabine Valtra appelle sa ca-bine confort «Ergo Cab». Elle dispose,dans son équipement standard, d'unsiège à suspension pneumatique pivo-tant sur 180° (la suspension de la cabineest aussi disponible en option). La co-lonne de direction et le volant de direc-tion peuvent être réglés en hauteur eten inclinaison. Quatre projecteurs avantet deux projecteurs arrière éclairent la

zone de travail lorsqu'il fait sombre. Lesinformations nécessaires au conducteursont affichées sur le tableau de bord surle montant droit de la cabine. �

DescriptifValtra «N141 Hitech»Moteur: 4.9 l Sisu, 4 cylindres, intercoo-ler, turbo et injection Commonrail,150CV (110kW) puissance nominale à2200 t/min, 160CV (118kW) avec Boostde transport 2000 t/min (selon ISO),couple maximal 620Nm.

Entraînement: transmission réversible àpassage sous charge avec 36 rapportsavant et arrière et groupe rampantesintégré, trois paliers de vitesses souscharge, 40km/h.

Prise de force: 540/1000t/min,540/540E, 540E/1000, selon avance-ment en option.

Hydraulique: EHR avec compensateurd’oscillation. Double pompe de 73 l/min.2 distributeurs hydrauliques (4 enoption). Force de levage: 7.7 t à l'arrière,3.6 t à l'avant (option).

Dimensions: Poids à vide: 4950kg, poidsmaximum autorisé: 9000kg. Empatte-ment: 2.565m. Longueur: 4.526m.Hauteur: 2.896m. (Données constructeur)

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des com -ptes-rendus relatifs àdes machines agricoles.Des personnes in té -ressées, respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

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KNOW-HOW

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NOUVEAUTÉ

A temps pour la saison du travail des chaumes, 2 unités identiques dedéchaumeurs à disques de Vo-gel&Noot ont pu être livrées enSuisse romande. TerraDisc pro Hy-dro est le nom de ce déchaumeur àdisques qui convainc pleinementpar sa robustesse, sa qualité de tra-vail et son intensité de travail. Lesdéchaumeurs à disques sont utilisa-bles pour un large éventail de tra-vaux. Que ce soit pour le travail dansles chaumes, la préparation du solpour la semence ou dans les prés, lamachine y montre tous ses atouts.

Wanted: le plus vieux Weidemann «Hoftrac»

de la machine, ainsi que le nom etl'adresse du propriétaire, vous avezl'occasion unique de disposer gra-tuitement d'un nouveau Weide-mann «Hoftrac 1370 CX50» pen-dant six mois. Le gagnant seradévoilé le 25 novembre, dans le ca-dre de l'Agrama 2012 à Berne, austand Weidemann (Hall 2.0, A013).La date limite d'envoi est fixée au 31octobre 2012. Toutes personnesprivées, domiciliées en Suisse etdans la Principauté du Liechtensteinet qui utilisent un «Hoftrac Weide-mann», peuvent participer à ceconcours. Aucune correspondancene sera échangée à ce propos. Toutrecours juridique est exclu.

Documents à envoyer à:

Bucher Landtechnik AG Concours Weidemann8166 Niederweningen [email protected]

«40 ans du Hoftrac – cette success story porte un nom: Weidemann».C'est avec cette affirmation queWeidemann se profile en cette an-née d’anniversaire. L'importateurde Weidemann recherche au-jourd'hui le plus ancien Weide-mann «Hoftrac» utilisé en Suisse etdans la Principauté de Lichtenstein.En précisant le modèle, le numérode châssis et en joignant une photo

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KNOW-HOW

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NOUVEAUTÉ

Le «Metrac H7 SX» réunit dimensionscompactes et charge utile élevée.

Nouveautés Reform: «Muli T10 X» et «Metrac H7 SX»Le transporter «Muli T10 X» constitue une nouvelle référence en matière de confort, demaintenance, de performance, de stabilité en pente et de sécurité. Le «Metrac H7 SX»quant à lui combine dimensions compactes et charge utile élevée.

Le nouveau Muli T10 X de Reformallie performance dans l’agriculturede montagne et fiabilité pour lestravaux communaux. Ce puissant

transporteur redéfinit entièrement lesnotions de confort, de maintenance, deperformances, d'aptitude au tout-ter-rain et enfin de sécurité de fonctionne-ment. Outre son confort et sa facilitéd'entretien, le T10 X se distingue égale-ment par sa motorisation et son systèmehydraulique, plus puissants que jamais.Pas moins de 109 CV rugissent sous soncapot. Technologie Common Rail et res-pect de la norme sur les gaz d'échappe-ment 3B côtoient l'accélérateur électro-nique avec mode prise de force. Enoutre, le nouveau système de freinage àretardateur du nouveau Muli, disponi-ble sur demande sur toutes les variantesde châssis, permet une symbiose par-faite entre puissance de moteur excep-tionnelle et sécurité irréprochable.Sa charge utile de 5050 kg pour unpoids total à charge de 8000 kg sont desarguments éloquents, surtout de par lefaible poids propre que lui confère unetoute nouvelle technique.

Cabine confort basculante Spa-cieuse et confortable, la cabine bas-cule pour les travaux d'entretien etde maintenance. L'espace est dé-gagé de tous les côtés. Le bas-culement latéral de la cabines'effectue sans outils et offre unaccès idéal au compartiment dumoteur et de la boîte de vitesses.L'ergonomie a également fait l'objetd'une attention particulière, aussi bienpour le conducteur que pour le passa-ger. Une position de travail confortable,une colonne de direction réglable enhauteur et en inclinaison, des com-mandes électrohydrauliques de tous lesblocages de différentiel et du couplagede prise de force ainsi qu'un systèmed'éclairage intérieur intelligent rendentles longues journées de travail bien plusagréables.

Metrac H7 SX – un concentré deforces compact et universel.Avec le nouveau Metrac H7 SX, RE-FORM réussit une fois de plus à combi-ner dimensions compactes et puissancede motorisation exceptionnelle. Basésur le châssis du H5 X allié à un moteurturbo novateur de 70 CV, des puissancesde levage et des charges par essieu im-posantes, le nouveau H7 SX devient lemodèle haut de gamme de sa catégorie.Les travaux de développementconstants menés sur les faucheuses àdeux essieux visent clairement des puis-sances de levage optimales, des chargespar essieu irréprochables et un poids to-tal maximal élevé. Le H7 SX brille danssa catégorie par sa puissance de levageexceptionnelle de 1500kg, égalementpossible sur le relevage arrière en op-tion. Les améliorations les plus frap-

pantes con cernent sans nul doute lescharges par essieu admissibles ainsi quele poids total autorisé. Avec un poids to-tal maximal de 3800kg et des chargespar essieu de 2100kg à l'avant et2600kg à l'arrière, le H7 SX s'inscrit entête de sa catégorie. La charge utile ad-missible avec équipement de base dunouveau H7 SX s'élève à 1850kg. Com-binée avec le poids total élevé et lescharges par essieu, autant dire que cenouveau modèle ne connaît quasimentpas de limites dans les domaines d'ap-plication les plus diversifiés.

Le confort en toute situation Ilva de soi que le confort n'a pas été laisséau hasard sur le nouveau H7 SX. Dessièges confort à la pointe de la tech-nique, en diverses variantes, une co-lonne de direction réglable en inclinai-son, un cadre de protection avecamortissement des vibrations, un pare-brise et des vitres latérales panora-miques teintés ou encore des élémentsde commande ergonomiques et claire-ment disposés; ce ne sont là quequelques-uns de ses points forts. Le conducteur sortira ainsi détendu duH7 SX, même après une longue journéede travail. �

Le transporter «Muli T10 X» est unenouvelle référence en

matière de confort,d’entretien, de

puissance, de tenue enpente et de sécurité.

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Hansueli Iseli

Utilisation avecrelevage hydrauliqueindividuel.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Par ailleurs, ces arceaux pourraientégalement pivoter plus rapidement versl'avant après l'abaissement des rotors. Lagarde au sol en bords de champ estexcellente. «En raison de la longueur, il fautfaire bien attention pour éviter que lamachine ne heurte les buttes au passage»,explique encore Hansueli Iseli. Lapuissance de traction nécessaire constituemoins un problème que l'absor ption desforces de freinage par le tracteur.Hansueli Iseli a équipé son andaineur «Top852 C s-line» des options roue Multitast etlevage hydraulique individuel des rotors.En revanche, il a renoncé au réglagehydraulique de la hauteur.

Sur le domaine agricole de Münsterlingen(TG), Hansueli Iseli utilise un andaineurPöttinger «852 C s-line» depuis le prin -temps 2012. Il a utilisé cette machine pourtous les travaux d'andainage (ensilage, foinet paille). «Nous avions préalablement unandaineur à dépose latérale sur châssis. Ilne donnait cependant pas entière satis -faction, car il formait souvent de trop grosandains».Et de poursuivre: «Avec ce nouvel an -daineur, nous avons trouvé une machineidéale et sommes très satisfaits». Le rayonde braquage est bon et l'adaptation au solest très convaincante, même à des vitessesde l'ordre de 10– 12km/h. «Nous avons,

sur notre exploitation, des parcelles au soltrès inégal. J'ai dit en plaisantant aufournisseur (LMK Technik, Altnau): «Si lenouvel andaineur ne parvient à ratis ser ceszones proprement, nous le redon nons toutde suite». En fait, l'on constate que cettemachine, grâce à sa roue Multi tast – unepremière à l'époque – effectue un très bontravail là aussi.Hansueli Iseli regrette que l'arceau deprotection latéral soit placé directement audessus d'un cylindre hy drau lique. «Ildevrait y avoir un élément mécaniqueentre eux, car sinon ce cylindre estendommagé presque à chaque fois que lamachine touche un obstacle».

L'andaineur Pöttinger «Top 852 C s-line» dans la pratique

Avec l'andaineur double «Top 852 Cs-line», Pöttinger s'est occupé plusspécifiquement de la facilité de trac-tion, de l'adaptation au sol et de la

maniabilité. De plus, cet andaineurd'une largeur de travail maximale de8,40m est équipé d'un «axe de repliagedégageant».

Pöttinger désigne ainsi cette concep-tion spéciale grâce à laquelle les bras desupport des deux rotors se rabattent surla partie centrale de la machine. L'arti-

culation est repliée vers l'avant, dans lesens de la marche. Lorsque la machinese lève, les deux rotors se déplacent si-multanément vers l'arrière et vers lehaut. Tout comme un avion qui décolle –d'où le terme «Jet-effect» – ce sontd'abord les dents avant, puis les dentsarrière des rotors qui se relèvent.

Garde au sol Cette constructionprésente également un autre avantage:la hauteur de levage en bout de champ

est nettement supérieure – à noter aussique la bâche se relève également auto-matiquement par le milieu. Avec les ro-tors en position étroite (largeur de travailde 7.80m), la garde au sol se situe à60cm, soit 30% de plus que n'importequelle autre machine sur le marché, se-lon Pöttinger.

Cette garde au sol permet aux andainsde rester intacts en bords de champ. Ilsse récoltent ensuite proprement et sansdifficulté.

PÖTTINGER «TOP 852 C S-LINE» Il ya deux ans, Pöttinger a dévoilé pourla première fois son andaineur double à dépose centrale, muni de son «axe derepliage dégageant». Cette conception particulière, grâce à laquelle les deuxrotors se relèvent en diagonale vers l'arrière et vers le haut, permet une gardeau sol de 60 cm.

Une grande garde au sol

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Page 35: Revue UFA 09/2012

Axe de repliage. Roue de jauge avec protectiond'enroulement.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Rotors Ils disposent d'une transmis-sion à cardans et peuvent pivoter dansn'importe quelle direction sur environ5°. Afin de réduire les mouvements debasculement, des ressorts hélicoïdaux vi-goureux sont montés sur les bras de sou-tien. Le rotor tourne dans un engrenageétanche à la poussière et lubrifié avec dela graisse fluide. Le renvoi d'angle est ré-glable en continu, de sorte qu'il peuts'adapter à toutes les conditions. Le bras

de commande avec son galet peut êtreremplacé rapidement et facilement sinécessaire par le biais de deux vis.

Chaque rotor dispose d'un châssis àsix roues, constitué d'un essieu tandemà l'arrière et d'un châssis simple àl'avant. Une roue Multitast placée àl'avant, avec une protection d'enroule-ment, qui peut être réglée selon trois an-gles différents par rapport au sens demarche, fait partie de l'équipement op-tionnel. Une autre option est constituéed'un dispositif hydraulique de réglage enhauteur des rotors, la spécification stan-dard à cet égard prévoyant un ajuste-ment à manivelle.

Utilisation La commande de l'an-daineur se fait par deux dispositifs à dou-ble effet pour le relevage des rotors et leréglage de la largeur de travail. Sur de-mande, un système de relevage hydrau-lique individuel des rotors ou la com-mande de présélection «Select Control»peut être obtenu. Cela permet soit le re-levage hydraulique individuel des rotorsseuls ou en combinaison avec le réglagehydraulique de la hauteur.

Malgré sa taille et son poids considé-rable, l'andaineur «Top 852 C s-line» at-teint une hauteur de transport de 4m(roue de jauge basculée) sans devoir des-cendre du tracteur. �

DescriptifAndaineur double «Top 852 C s-line»Nombre de rotors: 2Nombre de bras porte-dents par rotor: 13Nombre de dents doubles par bras: 4Largeur de travail: 7.80– 8.40mLargeur des andains: 1.20– 2.00mHauteur de transport: 3.99mLargeur de transport: 2.95mLongueur: 7.85m | Poids: 2800kgCharge d’appui (bras inférieur)s: 542kgPuissance requise: dès 70CV

(Données du constructeur)

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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Suite àla page 37

Suite dela page 26 Bourse aux bonnes affaires

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Page 36: Revue UFA 09/2012

POUR LES PROCHAINES FENAISONS, ce ne sont pas moins de neuf nouveautésque Claas présente en matière de faucheuses à disques, pirouettes, andaineurs, pressesà balles parallélépipédiques et autochargeuses. Par ailleurs, le système de battage «Cemos automatic» est le premier sur le marché à adapter les réglages automatiquementet en continu.

Du neuf chez ClaasTECHNIQUE AGRICOLE

36 9 2012 · REVUE UFA

Avec les faucheuses à disques«Disco 3500 F/FC/FRC Profil», Claasprésente trois nouveaux modèlesfrontaux. Suivant le type, ces fau-

cheuses d’une largeur de 3.4m sont disponibles sans conditionneur ainsiqu’avec un conditionneur à dents ou àrouleaux. Ces machines sont dotées dela cinématique éprouvée «Profil», obte-nue par une combinaison d’un trois-points proche du sol pour l’oscillationlongitudinale et d’une oscillation trans-versale.

En ce qui concerne le délestage, il y ale choix entre des ressorts et le déles-

tage hydropneumatique «Active Float»qui offre l’avantage de pouvoir être ré-glé en tout temps depuis la cabine enfonction des conditions du moment.

Meilleure préservation La nou-velle faucheuse arrière «Disco 3500 RCContour» affiche également une largeurde travail de 3.4m et est dotée de l’ef-ficace conditionneur à rouleaux avecprofil en V. Ce conditionneur éclate leslongues tiges tout en préservant lesfeuilles. Cela permet de réduire ainsiconsidérablement de temps de séchagedu fourrage et de profiter efficacementdes fenêtres de récolte restreintes. Comme toutes les faucheuses de la série«Contour», la dernière née est égale-ment dotée de la barre de coupe «P-CUT» et du délestage hydropneuma-tique «Active Float» qui permet deréduire considérablement le besoin enforce et en carburant. Afin de prévenirles dégâts consécutifs aux obstacles, lafaucheuse dispose d’une sécurité méca-nique. Si cette dernière se déclenche,

grâce à un dispositif spécial, la fau-cheuse se rabat de 15° vers l’arrière etvers le haut. Le module de sécurité «Sa-fety Link» évite des dégâts plus impor-tants grâce à un système de cisaillementpermettant une rotation supplémen-taire de la transmission principale.

Meilleur débit Avec la «Volto1100», Claas met sur le marché la pre-mière pirouette à 10 toupies pour l’at-telage au trois-points, bien qu’elleexiste également en version traînée. Leconcept de flux du fourrage est nouveausur ces machines. Les bras porte-dentssont inclinés de 29° vers l’arrière. Cettegéométrie particulière permet aux dentsde travailler plus longtemps dans la di-rection d’avancement ainsi que demieux étendre et préserver le fourrage.

Plus grande largeur Le pro-gramme d’andaineurs mono-toupies’étoffe avec les modèles «Liner 500Profil» (trois-points) et «500 T» (traîné).Avec un diamètre de toupie de 3.80m,ces machines offrent une largeur de tra-vail de 4.80. Le «Liner 500 Profil» estdoté d’une suspension cardanique de latoupie, ce qui permet à cette dernièrede s’adapter tridimensionnellement auxinégalités du terrain et indépendam-

La gamme d’andaineurs mono-toupie de Claas est complétée par les deux modèles «Liner 500 Profil» (3-points) et «500 T»(traîné).

Moissonneuses-batteuses: gamme élargieLes normes d’échappement de niveau 3b ont également motivé Claas àmettre en œuvre un nouveau concept de motorisation sur sa moisson-neuse-batteuse phare. En effet, la gamme «Lexion», qui compte désor -mais neuf modèles, fait appel à des moteurs Caterpillar avec recircula-tion des gaz d’échappement pour les moins puissants et à des moteursde Mercedes-Benz avec la technologie SCR dans le haut de la gamme.La nouvelle «Lexion 780», une moissonneuse-batteuse à rotor avec lesystème de battage APS, vient déloger le modèle «770» dans le haut dela gamme de Claas. La «Lexion 780» dispose de 598 CV et d’une trémieà grain de 12500 l avec un débit de vidange de 130 l/s. En ce qui con cerne la nouvelle série «Lexion 700», Claas met sur le marché le sys tè me de battage «Cemos automatic» qui est le premier à s’autoréglerautomatiquement et en permanence en fonction des conditions derécolte. Davantage de performance, de confort et d’intelligence: c’estégalement ce que proposent les nouvelles moissonneuses-batteuses detype «Tucano». Grâce à la technologie SCR, les moteurs répondent auxnormes d’échappement de niveau 3b.

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Les bras porte-dents de la «Volto1100» sont inclinés de 29° vers

l’arrière, ce qui permet aux dentsde travailler plus longtemps dans

la direction d’avancement et demieux étendre le fourrage.

Le dispositif de coupe de lapresse à balles rectangulaires«Quadrant 3300» est intégrédans un tiroir que l’on peutsortir latéralement.

Auteur D. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 9 2012 37

ment des mouvements du tracteur. Unchâssis à six roues est même disponibleen option.

Davantage d’options La presse àballes parallélépipédiques «Quadrant3300» est désormais dotée de 25 cou-teaux (enclenchables par groupe: 25,13, 12, 0) et est équipée d’un essieusimple, tandem ou tandem dirigé. La

largeur du pick-up a été portée à2.35m. De chaque côté, on trouve nou-vellement un tiroir coulissant intégrépour le dispositif de coupe, ce qui per-met un accès confortable pour les tra-vaux de maintenance.

Plus de lumière Sur la remorquecombinée «Cargo», avec son agrégatchargeur et doseur démontable en 15minutes, on a misé sur un regain deconfort. Ainsi, le déchargement géré enfonction du couple permet de toujoursdécharger à la vitesse maximale possi-ble. Pour un confort accru durant le tra-vail de nuit, onze lampes LED supplé-mentaires assurent un très bonéclairage. �

Heuschrotmesser, SchmidMägert, mit Kabelrückzugrol-le, Fr. 900; Milchkannen, 20 l, 30 l, 40 l, sind neu, Fr. 200 pro Stück� 079 575 25 52

Düngerstreuer Rauch,2 Scheiben, hydr. Schiber,Top-Zustand; Elektromotor,mit Kabelrolle, fahrbar� 044 761 64 91

Autochargeuse Pöttinger,surbaissé, Fr. 1900; Bührer 54 CU� 079 206 75 07

Deutz DX 4.70, 90 PS, mitDruckluft, 40 km/h, MFK10.11, VP. Fr. 19'800; VW T4, Pickup mit AHK,2000 kg, Jg. 1995, MFK10.11, VP. Fr. 3900� 044 935 19 70

Kühlraumzelle Ele ment -bauweise, ca. 40 m2, 2.4 mhoch und mit Türe� 052 657 19 01

Karottenvollernter Simon,eigene Ölversorgung, Fr.2400; 1-Achsanhänger, 3 t,2.05 x 4.15 m, Fr. 800� 052 657 28 11079 272 72 88

Bandheuer, 2.1 m, 8-reihig; DüngerstreuerVöllmin; Schneckenpumpezum umpumpen; Milchzen-trifuge, Alfa Laval, Fr. 800,wie neu; Butterfass ausArve, Fr. 400� 033 722 22 89

Federzinkenegge, Ø 2.5 m,Krümler, wie neu, Fr. 700;Schafgatter, L: 2.75 m, H: 80 cm, 10 Stk à Fr. 70;Anhänger für Schaftrans-port, ca. 4.4 x 1.8 m, Fr. 400;Auto anhänger Menzi, Fr. 500, � 079 636 63 68

Schreitbagger Kaiser S2, Jg. 1998, 7800 Std., Be -tankungspumpe, Zentral-schmierung, Schwenklöffel,Tief löffel, 40 cm, 80 cm, sehrguter Zustand, Fr. 26'000� 079 307 24 17

Enrouleuse New Holland, E840 DE 1979, Fr. 1500;Tracteur Fahr D88 DE 1959,Refait, Fr. 5000� 079 449 24 81

Silohäcksler Epple mit 15 PS, el. Motor, gut erhaltenFr. 1000; Bührer spez.,Opelmotor, 25 PS, Jg. 1957,Fr. 2100 � 044 869 10 65

Bewässerungsgülle-Schlauchwagen Rollomat,mit 300 m Schlauch, 90 mm,Inkl. Güllewerferjetwagen,verzinkt, Fr. 4800; Gülle -transportanhänger, 10 t,Lkw, Fr. 1700; Kolbenpumpe

Aecherli KP H30, 40 m3/h,mit Funkfernsteuerung, abPlatz, Fr. 3000� 079 680 63 87

2 Güllenmixer, 4 und 3 m,mit Untersetzungsgetriebe;Schau felrührwerk, für ca. 50 – 200 m3; Antrieb fürFlügelrührwerk, 12 PS, bisca. 400 m3 � 079 678 81 49

Mofa Sachs Pony, sehr guterZustand, Fr. 1000� 079 636 28 42 oder 052 740 45 45 Kt. TG

Kreiselheuer Occ., Fella,TH54D Hydro, mit Stützrad,neuwertig � 071 433 14 48

Absauganlage West -falia/Surge, mit 4 Aggre gaten,Milchleitungen ca. 80 m, mit Reinigungsauto-mat; Milchtank, 2000 l, mit Kühlungrührwerk undautom. Waschanlage� 079 680 63 87

Milchzentrifuge Elecrem;Transporter, 400 l, mitfeuerverzinktem Untergestell,Behälter aus Polyethylen,wegen Betriebs umstellung� 034 435 03 24

Milchtank mit Eis -wasserkühlung, strassen-tauglich, 430 l Inhalt, Fr. 4500, Amt Entlebuch� 079 397 37 11

Benne Vaia, 24 m3, ess. dir.forcé, peu utilisée� 079 460 73 70

Charrue bisocs Ott, très bonétat hydraulique, semoirNodet avec pass age 2.5 m� 078 632 43 83

Obstmühle, zu Moste rei,Central 3, Packroste 80 x 80cm mit Tücher; Wasser-druckpumpe und anderesMostereizubehör� 071 917 12 55

Aufbauladegerät AebiLD30, 19 m3 guter Zustand,Fr. 2500� 076 583 62 91

Jauchepumpe, Dreh -kolbenpumpe, Vogel sang Typ140, 10 bar, Zapfwellenan-trieb, Top-Zustand� 079 646 33 58

Golf-Cart Transportfahr-zeug, mit Kubota Diesel -motor, 22 PS, Geschwindig-keit 32 km/h, Schaltgetriebe3 Vor- und 1 Rückwärtsgangund Unter setzung, Hydrau -lische Kippbrücke, Zapfwellehinten, Zughacken undKugelkopf, VP Fr. 3500� 078 744 30 32, Kt. LU

Räder, kpl. 4 x 8 Loch Felgen,16 x 20/70; Räder, kpl. 2 x 6Loch Felgen, 16 x 20/70,Profil 10 %, pro Paar Fr. 100;6-Loch-Räder, 2 Stk., mitFelge zu Same 360/70-24,Profil 30 % , Fr. 300; 8-Loch-Räder, 2 Stk., mit Felgezu Same, 13.6-28, Profil 30 %,Fr. 400 � 052 376 13 50

ZuckerrübenvollernterKleine 5002, Automatik, Fr. 1800, � 077 464 87 17

Rapid Spezial, guterZustand, günstig� 079 245 11 39

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Mélangeuse Italmix, 14 m3,année 2009, très bon état,cause diminution dutroupeau � 079 449 43 89

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Rahmzentrifuge Elecrem,wie neu, Fr. 900, Kt. BE� 079 713 95 05

Massey-Ferguson 35, rot, 45 PS, mit festangebautemHeckstapler, 3.5 m, 1 t� 071 655 12 94

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Suite àla page 39

Suite dela page 35 Bourse aux bonnes affaires

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Page 38: Revue UFA 09/2012

RÉTROSPECTIVE La tournée SwissDemo, un tour de Suisse de 20 jours,s'est terminée le vendredi 29 juin 2012à Vicques (JU).

Case-Steyr au «Swiss Demo Tour»

La tournée Swiss Demo a démontréune fois de plus l'importance ducontact direct avec les clients et lesintéressés, sur place, dans leur en-

vironnement direct. Le client veut voiret tester ce qu'il envisage d'acheter.

Avec plus de 3000 visiteurs à la clef,cette tournée peut être considéréecomme une réussite.

Du petit Steyr Kompakt 65 S jusqu'autracteur high-tech Case IH Puma CVX230 à transmission continue, les visi-teurs ont profité de se renseigner dansles moindres détails.

Pas moins de vingt infrastructures ontété mises en place et administrées parles agents. Le Case-Steyr-Center adresseses chaleureux remerciements à toutescelles et ceux qui ont contribué à cetteréussite, pour leur aide bienvenue qui arendue possible la mise sur pied de ceSwiss Demo Tour haut en couleurs.

Un grand merci à tous les visiteursrencontrés au cours de cette tournée. Ilsont démontré que les produits et la stra-tégie du Case-Steyr-Center allaient dansle bon sens. �

Sous la rubrique«Galerie photo», laRevue UFA publie enordre dispersé desreportages photo surdes machinesagricoles – en étroitecollaboration avec lesimportateurs ou lesconstructeurs. Voustrouverez de plusamples informationssur les produitsprésentés à l’adressesuivante:

www.case-steyrcenter.ch

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38 9 2011 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLEGALERIE PHOTO

D_LT5_Bildbericht_0912 ok_2012 28.08.12 17:23 Seite 38

Page 39: Revue UFA 09/2012

Melkstand Boumatic Side BySide 1x8 mit Afikim;Milchmengenmessgerät,automatische Abnahme,Orbiter 350, Sammelstück� 079 243 75 25

Ladewagen Deutz-FahrK550, 23 Messer; Milch -kühlwanne DeLaval, 1000 l,mit Kühlaggregat� 061 841 11 21

Standeimer DeLaval; Solar-Viehhüter Horizont,Frontpacker Eigenbau� 079 243 75 25

Ladewagen Hamster,Tandem, 3 Förderschwingen;Nagelbinder, 12 Stück, L 10 m, Firsthöhe 1.6 m� 079 418 96 69

Blechschere, Fr. 200� 077 472 26 18

Aebi TT33, KubotamotorFront und Heck, hydr.Schwimmstellung,Doppelrad, 2300 Std., Jg. 86,mit Bandheuerab MFK, mitBandheuer, reviediert, abMFK, von Privat� 079 218 59 76

Haflinger Steyr Puch, abKontrolle März 2012� 052 741 17 13

Rohrmelkanlage DeLaval,3 Melkzeuge, Hygenius,Waschautomat; MilchtankGries ser, 1200 l; SämaschineNordsten NS 1025, 2.50 m,EL, Fahrgasse; ViehputzgerätHata, � 078 640 94 61

Autoräder, Alu, 16 Zoll, 5 Loch; Felgen, 15 Zoll, 6 Loch� 079 318 93 07

Kaninchenställe Aluausfüh-rung mit KS, InnenställeLxBxH 1.35- 0.75- 0.82� 079 625 82 92

Hühner-Legenest(Abrollnest), 15 Abteile, H 1.20 B 1.30 T 0.55� 079 625 82 92

Stickstoff-Hofcontainer, 6-teilig, für Sperma undEmbryonenlagerung, MarkeMVE SC 20/20, Höhe: 65 cm � 079 625 82 92

Heckstapler Agrimaster,Hubhöhe 3.8 m, mit Traktorca. 4.2 m, Hublast 1500 kg,mit verstellbaren Palletgabel,Seitenschub und hydr.Oberlenker, hydr. Anschluss,für Ballenzange vorhanden,guter Zustand, Fr. 3200� 079 524 20 90

Maishäcksler Bucher-FahrMH70, guter Zustand, Fr.500; Heckstapler Agrimaster,Hubhöhe: 3.20 m, Hubkraft:1.5 t, mit Kistenpresse, Fr.3500; Pneu inkl. Schlauchneu, 7.5 x 16, Fr. 280, 6.0 x16, Fr. 140.00; Tränke-Eimer

Frontmähwerk ViconCM295, Pöttinger 316F, FellaKM 310 FZ, Jg. 2006,Topzustand� 055 440 34 64

Traktor MF 3095, 7850 h,08.1991. sehr gut gepflegt,Klimaanlage, Fr. 22'800, ab10. 2012 � 079 288 87 77

Umschlaggerät, 8 m3,funktionstüchtig, mitHydraulikaggregat, Fr. 500;Kälberiglu, Fr. 800� 079 723 61 25

Packpresse mit Mühle,Marke Voran, betriebsbereit� 076 508 51 91

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Zuckerrüben-Einzelkornsäe-maschine Hassia, 6 reihig,mech., Fr. 1500� 079 689 06 59

Ballengabel Agromec,hydraulisch, für 3-Punkt undEuro 8, top Zustand, Fr.1100, Bern � 079 713 95 05

Milchtank, rund, 1200 l� 079 730 48 12

Schälblatt, aus Chromstahl,für jede Kreissäge passend, D60 cm, neu, Fr. 300� 079 713 95 05, Kt. BE

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Traktor Steyr 540, Jg. 1969,letzte MFK 2011, guterZustand, Fr. 3300� 076 536 94 59

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Bourse aux bonnes affaires

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Bayer investit dans la lutte bioL’entreprise allemande a rachetél’américain AgraQuest, une entre-prise active au niveau mondial dansle secteur de la lutte biologique.Cette acquisition apporte à BayerCropScience des compétences depointe dans le domaine de la pro-tection des plantes basée sur les mi-cro-organismes naturels.

Fruits à cidre: prix stablesL’estimation des récoltes depommes et de poires à cidre est de86000t et les besoins des cidreriessont évalués à 62000t. Toutefois,les prix indicatifs restent inchangéset des retenues échelonnées parquantités seront perçues. Les moy-ens provenant des retenues serontintégralement utilisés pour la com-mercialisation des excédents. Lesmodalités relatives aux fruits à cidreBio seront arrêtées ultérieurement.

Les serres de recherche d'Agro-scope à Wädenswil abritent lesplantes utiles de demain. Des mé-thodes novatrices de plantation etde protection des cultures seronttestées en conditions contrôlées,contribuant ainsi à améliorer laqualité et la rentabilité des fruitset légumes suisses. Pour que cetterecherche demeure possible, l'Of-fice fédéral des constructions et dela logistique (OFCL) fournit uneinfrastructure moderne avec laconstruction de quatre nouvellesserres de remplacement, pour unmontant d’environ 3 millions defrancs suisses.

Les nouvelles serres, déjà occu-pées par les premiers essais, dis-posent d’un système qui contrôlela ventilation, le chauffage, le re-froidissement et l’irrigation demanière automatisée. Dans lesdeux chapelles extérieures,conçues comme des serres froides,les cultures peuvent être plantéesen pleine terre. Dans les deux élé-ments centraux, définis commedes serres chaudes, les plantessont installées sur des tables deculture ou en pots.

Ces quatre nouvelles serres of-frent à la recherche un environne-ment de pointe dans le domainede la culture des fruits et légumes.

Biocarburants sur la selletteLa sécheresse qui sévit actuellementaux Etats-Unis provoque des tensi-ons sur les marchés des matièrespremières agricoles. Mais c'est sur-tout la production de biocarburantsqui est incriminée. José Graziano daSilva, directeur général de la FAO ademandé aux Etats-Unis, le 10 août,de suspendre leur production debioéthanol à partir de maïs. Les bio-carburants sont accusés depuis plu-sieurs années de faire grimper lesprix de denrées alimentaires commeles huiles végétales, le maïs et le so-ja, au détriment de la sécurité ali-mentaire mondiale.

Syngenta acquiert la technologie HYT«High Yield Technology TM» est unprocédé qui vise à stimuler la crois-sance et les résistances naturellesdes plantes en renforçant l’écosys-tème microbien du sol. Cette tech-nologie, développée par le norvé-gien Agrinos, pourra être utilisée parSyngenta à partir de 2013.

Le secteur Production végétale defenaco et Semences UFA organisentchaque année de nombreuses pla-tes-formes d’essais variétaux surtout le territoire suisse.

Ces plates-formes permettent decomparer entre elles les différentesvariétés dans des conditions pédo-climatiques identiques et selon desitinéraires techniques comparables àceux de la pratique. Bien qu’elles necomportent généralement pas derépétitions permettant de confirmerles résultats, ces plates-formes ap-portent un point de vue objectif surle comportement des différentes va-riétés sous l’influence des condi-tions climatiques locales. Cette an-née, les variétés de blé, d’orge, decolza et de pois ont été cultivées

Les résultats détaillés sont dispo-nibles sur les sites internet suivants:www.productionvegetale.ch www.semencesufa.ch

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Résultats des essais variétaux fenaco

Fondée en 1987, la Fédérationsuisse des producteurs de céréales(FSPC) fête cette année son 25ème

anniversaire. En cette an-née de jubilé, elle sou-haite transmettre lesmessages centraux desproducteurs de céréalesaux consommateurs etpersonnalités politiques.Pour que les céréales in-digènes de haute qualitérestent disponibles àl’avenir, les décisions desconsommateurs et politiciens sontimportantes! 61% de la populationmange du pain au moins une fois parjour et le pain suisse est produit es-

sentiellement avec des céréalessuisses! La FSPC a lancé, en colla-boration avec l’Association suisse

des patrons boulan-gers-pâtissiers (ASPBP,www. swissbaker.ch),deux initiatives. La pre-mière consiste à mettreà disposition des boulan-gers- pâtissiers des sa-chets à pain avec l’ins-cription «Du pain suisse àbase de céréales suisses»afin de rendre les consom-

mateurs attentifs à la provenancedes céréales. La deuxième est unconcours de coloriage pour les en-fants décrivant le parcours entre les

grains et le pain. Les dessins à colo-rier sont disponibles directementdans les boulangeries ou sur le siteinternet www.fspc.ch. Un tirage ausort aura lieu pour l’ensemble de laSuisse, avec pour premier prix unesemaine de vacances à la ferme of-ferte par Agritourisme Suisse. Lesfestivités ont débuté au mois d’avrilpar la participation à la LUGA(comptoir lucernois), sur le stand depâtisserie des paysannes.

La FSPC sera présente de façon si-milaire à la Züspa (comptoir zuri-chois) à la fin septembre. Enfin, lesParlementaires fédéraux ont étéconviés à un apéritif dinatoire au Pa-lais fédéral.

Le 28 juin 2012 quatre nouvellesserres ont été officiellement inau-gurées pour la culture des fruits etlégumes. Ces parcelles expérimen-tales modernes sous abri offrentdes conditions de recherche effi-caces, adaptées aux défis futurs dusecteur agroalimentaire suisse.

Nouvelles serresexpérimentales

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25 ans de la FSPC: «du pain suisse à base de céréales suisses»

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

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DanielGünter

Une récolte intervenant dès que lapeau est formée, suivie d’un séchage

et d’une réfrigération rapides fontpartie des mesures préventives.

Le champignon Helminthosporiumsolani est l’agent pathogène res-ponsable de la gale argentée. Il sedéveloppe dans la partie liégeuse

de la peau des pommes de terre où ildissout les tissus cellulaires. Il en dé-coule un espace vide qui se remplit d’air.La modification de la réflexion de la lu-mière engendre l’aspect brillant des par-ties atteintes qui est à l’origine du nomde la maladie. Les dégâts à la peau destubercules ont les conséquences sui-vantes:• Les tubercules lavés présentés dans le

commerce de détail sont moins beauxet moins demandés par les consom-mateurs

• La destruction de la peau despommes de terre engendre d’impor-tantes pertes d’eau par évaporation.Il en découle des tubercules fripés demauvaise qualité.

• Pour les plants, un manque de vitalitépeut conduire à des peuplements la-cuneux.

Biologie Les agents pathogènes dela gale argentée, de la gale poudreuse(champignon) et de la gale commune(bactérie) ne sont pas apparentés. Hel-minthosporium solani ne touche que lestubercules et n’est pas présent dans lestiges ou les feuilles. C’est pourquoi il estclassé dans les maladies des tuberculeset de stockage.

L’infection peut avoir trois origines,bien que les plants soient la source d’in-fection la plus importante. Dans les pre-miers stades, l’infection passe du tuber-cule-mère aux tubercules-fils par lesstolons lors de la tubérisation. La terrequi entoure les tubercules-mères infec-tés est également contaminée et peut

contaminer de nouveaux tubercules aumoment de la récolte. Les locaux destockage sont eux aussi une source decontamination à ne pas négliger. Là, desspores fraîchement produites peuvent,suivant les conditions de stockage et lesflux d’air, atterrir sur des tuberculessains et les contaminer.

Souvent, les symptômes de la gale ar-gentée sont confondus avec ceux de ladartrose engendrée par Colletotrichum.Pour un œil non entraîné, la différencia-tion est difficile. Colletotrichum se re-connaît à la forme irrégulière des tachesqu’il forme sur les tubercules et aux pe-tits points noirs qu’elles contiennent.Colletotrichum engendre aussi despoints noirs sur les tiges et peutconduire à un flétrissement de la plante.

Lutte La lutte contre la gale argentéeconcerne tant les producteurs de plants,les gérants de stocks et les producteursde pommes de terre. Seule une lutteconséquente à tous les échelons de laproduction permet de résoudre ce pro-blème.

Culture Les sols légers et sableuxsont plus propices aux attaques de galeargentée. Comme les plants sont unesource d’infection importante, ils doi-vent présenter le moins de contamina-tion possible. Actuellement, de nom-breuses parcelles sont plus ou moinsfortement atteintes. Les aspects sui-vants concernant le traitement des

plants et le stockage doivent donc déjàêtre pris en compte lors de la com-mande des plants:• Quelle est la destination du produit?

Pour les variétés Charlotte, Gourman-dine, Ditta et Nicola, majoritairementcommercialisées dans des sacs enplastique, le traitement des plantspeut être particulièrement intéres-sant. Les variétés n’ont pas toutes lamême sensibilité à la gale argentée.Cette différence pourra devenir undes critères pour l’homologation denouvelles variétés.

• Quelles sont les possibilités de stockagesur l’exploitation? Sur la plupart desexploitations, les plants ne peuventpas être stockés dans des conditionsidéales. Le producteur doit donc étu-dier la possibilité de ne retirer ses

LA GALE ARGENTÉE n’est pas une nouvelle maladie des pommes de terre, mais le problème semble gagner en importance. Elle ne pénalise pas la valeur de consommation des tubercules, mais leur aspect visuel peut laisser à désirer, engendrant un effet négatif sur le comportement des consommateurs. Un problème souvent rencontré dans le commerce de détail l’hiver dernier.

Tout le secteur est concerné

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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Le consommateur jugenégativement lestaches engendrées parla gale argentée.Photo: Bayer CropScience

Pour que les lots ne subissent pas depertes de qualité et de valeurmarchande les conditions de stockagedoivent être parfaites.

Auteur Daniel Günter,Service techniqueProduction végétalefenaco, Lyssach

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plants qu’au printemps pour les lais-ser le plus longtemps possible dansles locaux climatisés des établisse-ments multiplicateurs.Il n’y a aucune mesure directe de lutte

homologuée contre la gale argentée. Untraitement sur la planteuse, commec’est le cas pour Rhizoctonia solani, n’aqu’un effet limité contre la gale argen-tée. Selon les connaissances actuelles, letraitement dans les stocks d’hivernageconstitue le meilleur moyen de contenirl’expansion de la maladie. Ceci nécessiteque le producteur commande des plantstraités. Les frais supplémentaires qui endécoulent sont faibles par rapport auxpertes possibles.

Récolte Lors de la récolte, deux pointsrequièrent une attention particulière:• De nouveaux tubercules peuvent être

infectés pendant la période entre ledéfanage et la récolte. La récolte doitdonc intervenir rapidement après laformation de la peau des tubercules.Ceci n’est possible qu’avec une plan-tation pas trop précoce des pommesde terre. Malgré le risque d’infectiondans le sol, les tubercules doivent ab-solument avoir une peau ferme aumoment de la récolte pour éviter unrisque d’infection massive au mo-ment de la récolte.

• Le deuxième point important est leséchage et la réfrigération rapides des

tubercules. La conservation intermé-diaire des tubercules dans des locauxsoumis à de grandes différences detempératures entre le jour et la nuitfavorise fortement les infections degale argentée. La période de stockageintermédiaire entre le champ et les

stocks ventilés et réfrigérés doit êtrela plus courte possible et les livraisonscoordonnées de manière optimale.

Stockage Une fois les tubercules ré-ceptionnés, ils doivent être légèrementrefroidis pour cicatriser. Après cela, lesstocks doivent être abaissés à 4– 6°C etconstamment maintenus à cette tempé-rature à laquelle l’activité de la gale ar-gentée est fortement limitée. Parallèle-ment, l’humidité relative de l’air ne doitpas dépasser les 90 à 95%. Une satura-tion en humidité de l’air est à éviter ab-solument. Il est encore recommandé denettoyer soigneusement les installationsavant la mise en stock de nouvelles mar-chandises.

Conclusion La gale argentée va de-mander un effort particulier de l’ensem-ble du secteur des pommes de terre cesprochaines années. Le maintien de cepathogène à un niveau acceptable im-pose une collaboration intense entretous les niveaux de production. Dansune chaine de production aussi exi-geante que celle des pommes de terre,la maxime «loin des yeux, loin du cœur»n’a pas sa place. �

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Les utilisateurs finaux que sont lesmeuniers et les usines d’alimentsont des exigences très élevées. Cel-les-ci ne concernent pas que la pu-

reté des lots, mais aussi la traçabilité dela production. Des exigences qui nepeuvent être remplies que par les se-mences certifiées. Les semences certi-fiées de variétés inscrites sur la liste desvariétés recommandées sont les seulesà assurer, tant au producteur qu’à l’uti-lisateur final, la qualité et donc la ren-tabilité de la production.

Les producteurs de se-mences jouent un rôle par-ticulier dans le processusde production. Leur butest de transmettre à leurscollègues des semencespures et disposant de lameilleure faculté germina-tive. Avant d’arriver à l’en-sachage des semences, leslots subissent plusieurscontrôles, tant au champqu’en laboratoire. Si unedes exigences n’est pas remplie, le lotsera refusé. Les grains en question ne fi-niront pas dans des sacs de semences,mais seront redirigés vers la meunerieou les usines d’aliments.

Les contrôles au champ sont ef-fectués par des experts reconnus parl’Office fédéral de l’Agriculture (OFAG).Ces derniers suivent une formation debase complétée par une formation con-tinue annuelle qui se déroule peu avantla campagne de contrôles de parcelles.

Cette formation a pourobjectif de rafraîchir lesconnaissances des con-trôleurs et de les informersur les nouvelles variétés.Le processus de certifica-tion est régi par l’Ordon-nance du DFE sur les se-mences et les plantes desespèces de grandes cultu-res, de cultures fourragè-res et de cultures maraî-chères (RS 916.151.1). Les

visites de cultures sont définies dansl’annexe 3 de cette ordonnance.

L’expert juge la parcelle sur son étatgénéral en se basant sur la présenced’adventices, la régularité de la culture,la présence de maladies, de ravageurset la verse. Une parcelle jugée mauvaisen’est pas admise à la certification. L’au-thenticité et la pureté variétale sontd’autres critères décisifs. Le contrôleurs’assure que la variété présente dans laparcelle correspond bien à celle annon-

LA QUALITÉ ET LA PURETÉ constituent les critères de base pour la définition de la qualité des semences. Celles-ci ne sont issues que des parcelles les plus saines et les plus pures. Les soins que les producteurs de semences apportent à leurs parcellestémoignent d’un savoir-faire dont profite toute la filière. Sans semences de qualité,impossible de récolter des produits de qualité.

Semences certifiées: qualité garantie

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Nouveautés sur la liste des variétés recommandées de swiss granum.

Blé d’automne• Simano (Classe 1) – Des expériences pratiques doivent être récolté,

semences disponibles en quantités limitées.

• Rainer (Classe 2) – Variété mi-tardive avec de très bons rendements.Résistance moyenne face aux ma-ladies, bonne résistance à la versepour des plantes moyennes à grandes.

• Papageno (blé fourrager) – Variété mi-tardive à très haut potentielde rendement. Plante moyennement courte avec une bonnerésistance à la verse et une résistance moyenne face aux maladies.

• Bockris (Blé fourrager) – Des expériences pratiques doivent êtrerécolté, semences disponibles en quantités limitées.

• Orzival (Classe 1) – ne figure pas encore dans les LR de swissgranum. Aucune se-mence n’est disponible.

Cas spéciauxMolinera, Segor et Arolla ne sont disponibles qu’en quantités trèslimitées pour les producteurs IP-Suisse. Les mélanges recommandés IP-Suisse Isuela, Isafir et Iskor sont aussi disponibles. Merci de passer voscommandes avant le 17 septembre 2012.

Orges d’automne• KWS Meridian – Variété mi-précoce avec de bons rendements. Poids

à l’hectolitre moyens, bonnes résistances à la verse et aux maladies.PMI moyen à haut.

• KWS Cassia Variété mi-tardive avec un bon potentiel de rendementet un bon poids à l’hectolitre. Bonnes résistances à la verse et auxmaladies PMI bas

• Orges hybrides – Peuvent apporter des avantages dans les situationslimites. Les deux variétés Zzoom et Hobbit sont disponibles.

Triticale d’automne• Tarzan – Variété mi-précoce avec un très grand potentiel de

rendement. Légère faiblesse dans la résistance à la verse. Bonnerésistance aux maladies et poids à l’hectolitre élevé.

• Trialdo – Variété mi-précoce avec de bons rendements et poids àl’hectolitre. Résistance aux maladies moyenne à bonne et bonnerésistance à la verse.

Pour des informations plus détaillées, nous vous recommandons le prospectus «Variété de céréales pour les récoltes 2013» ou le cata -logue 2012 de Semences UFA

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cée par le producteur et que la parcellene comporte pas d’autres variétés. Cescritères sont très stricts, pour l’avoine,le blé tendre, l’orge et l’épeautre, la pu-reté variétale minimale des semencesde base doit être de 99.9% et de 99%pour les semences certifiées de deuxiè-me génération. La distance d’isolementpar rapport aux autres cultures de lamême espèce est capitale pour garantirla pureté de la récolte. Les parcelles deproduction de semences hybrides sontparticulièrement sensibles. Alors queles parcelles d’avoine, d’orge, d’épeau-tre et de blé doivent présenter une sé-paration claire avec la parcelle voisine(généralement 40cm), les parcelles desemences hybrides nécessitent des dis-

tances allant de 25 à 1000m en fonc-tion des cultures.

Tolérance zéro La tolérance d’au-tres espèces de céréales et d’adventices

Les visites desparcelles destinées à la production desemences certifiéessont très réglementéeset conduites par descontrôleurs agréés parl’OFAG.Photo : Agrarfoto.com

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à problème comme le gaillet, la ravenel-le, les vesces et la folle avoine est aussiclairement définie.

Il en est de même pour les maladiescomme les charbons, la carie naine dublé et la carie ordinaire du blé ainsi quela maladie des stries qui sont transmis-sibles par les semences. Les parcelles re-spectant tous les critères sont acceptéespar le contrôleur qui établit un rapportde visite dont une copie reste en pos-session du producteur.

Tests en labo À la réception de larécolte, deux échantillons sont prélevésavant et après triage pour un premierexamen visuel. L’un des échantillonstriés est envoyé à Agroscope Recken-holz pour examiner la pureté et la facul-té germinative du lot. Pour chaque lot,un échantillon de 500g est contrôlé.Chaque grain est observé et les se-mences d’autres espèces de céréales oud’autres types de plante sont comptées.Sur l’échantillon, seules 10 grainesd’une autre espèce sont tolérées, maisau maximum 7 de céréales étrangèreset 7 d’espèces autres que de céréales.La faculté germinative est évaluée surdeux lots de 100 graines mises à ger-mer. Après 7 jours, on compte le nom-bre de grains non germés et de mauvai-se germination. La limite est fixée à85% de germes normaux.

Dans l’intervalle entre l’envoi del’échantillon et la mise en sac, les lotssont stockés séparément. L’ensachagene commence qu’une fois les tests delaboratoires réussis. Les systèmes desuivi des différents lots assurent la tra-çabilité des semences tout au long de laproduction. Les étiquettes collées surles sacs garantissent la qualité des se-mences et comportent les informationspermettant de reconstituer l’historiquede la production.

Les semences certifiées sont àconsidérer plutôt comme un investisse-men que comme des frais de producti-on. Leur utilisation est la seule alterna-tive qui assure la qualité des céréalessuisses et qui garantisse l’écoulementde la production. Sur le long terme, lessemis de semences certifiées rétribuentles efforts de la recherche et contribu-ent ainsi directement à l’améliorationde la rentabilité de tout le secteur cé-réalier. La rigueur des contrôleurs et leniveau de tolérance très faible enversles adventices, les maladies et la puretédes lots sont les garants de la qualitédes semences certifiées et les basesd’une production céréalière rentable etcorrespondante aux attentes des con-sommateurs. �

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,Moudon.

Le service technique de fenaco sociétécoopérative a organisé des essaisvariétaux de blés panifiables, fourragerset d’orge dans différentes régions dupays. Les résultats détaillés de tous lesessais sont disponibles sur www.semencesufa.ch et www.productionvegetale.ch

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Le label «Semences Z» est

un synonyme desemences

de qualités.

Tableau: Directives culturales fenaco pour la récolte2013Etat au 22 mai 2012, des adaptations demeurent réservées.

Principes pour les semis d’automne 2012

• Adéquation à la demande actuelle des transformateurs• Qualité: importance de teneurs élevées en protéine et en gluten humide (gh)• «Suisse Premium/Suisse Garantie» est le standard dans le système Maxi• Seigle panifiable A, blé à biscuits et épeautre seulement d’entente avec fenaco

Culture de céréales panifiables «Suisse Premium/Suisse Garantie»

Classe Top: env. 35% Classe 1: env. 40% Classe 2: env. 25% Spécialités en cultures sous contrat Runal, Camedo Suretta, Arina Levis Blé biscuit (gh élevé) (gh élevé) Cambrena

Claro Forel, Zinal, Ludwig Seigle Siala Combin Rainer Palazzo, Matador Simano Epeautre expérimentale Ostro, Oberkulmer

• Les prix de marché de la classe top dépendent de la qualité boulangère• Priviligiez les céréales panifiable conventionnelles de Classe 1

Culture de céréales fourragères/légumineuses graines

Blé fourrager Triticale Orge Maïs grain Pois protéagineux Doubler les surfaces ne pas augmenter augmenter

cultiver des Choisir des variétés augmenter augmenter variétés avec des poids

résistantes hectolitre élevés

PRODUCTION VÉGÉTALE

Céréales: Un changement devariété est-il opportun?Si la campagne 2011 a donné lieu à desrendements et des qualités exception-nels, 2012 a été très différente. En orged’automne, les rendements ont éténormaux à bons. Pour les blés d’au-tomne panifiables par contre, les perfor -mances et les qualités sont très diffé-rentes suivant les variétés. Danscer taines régions, un peu même parlerde résultats décevants. Ces deux annéessont exceptionnelles et ne peuvent êtreque difficilement voire pas adéquatespour la comparaison des variétés. Il fautdonc prendre garde à ne pas tirer deconclusions hâtives quant à un change -ment de variétés. En cas de problème defusariose et de mycotoxine, Arina estencore la seule variété qui apporte unréel avantage.

Andreas Wyss, Semences UFA

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Variétés hybrides d’orge Zzoom et Hobbit de Syngenta avec de super rendements en 2012C’est déjà la troisième année que les variétés hybrides d’orge Hyvido sont cultivées en Suisse. De plus en plus d’agriculteurs sont convaincus par les variétés hybrides et ont été récompensés à nouveau cette année par une riche récolte – des quantités récoltées de plus de 100 dt par hectare ne sont pas rares. Une croissance racinaire supérieure, une énorme capacité de tallage, des rendements stables et très importants caractérisent les variétés hybrides. Pour en exploiter pleinement le potentiel, divers aspects doivent cependant être pris en compte lors de la culture.

Hyvido – c’est sous cette marque que Syngenta regroupe les variétés hybrides de céréales de son portefeuille. Les va-riétés Zzoom et Hobbit sont disponibles en Suisse. Les deux variétés offrent une meilleure croissance racinaire, qui garantit une meilleure absorption de l’eau et des nutriments. Les essais de Syngenta montrent que l’efficacité de l’azote est améliorée de 10 % par rap-port aux variétés de lignée. Cette effi-cacité aboutit à une énorme capacité de tallage, qui doit être prise en compte lors de la culture.

Années de culture 2012 et 2013L’année de culture 2012 a été marquée par la vague de froid du mois de février. Les variétés hybrides d’orge Hobbit et Zzoom ont révélé une stabilité de ren-dement impressionnante. En raison de la faible densité de semences, certains peuplements étaient toutefois plutôt modestes après l’hiver; mais ceux qui ont fait preuve de patience et appliqués les mesures de fumure et les mesures phythosanitaires de façon adéquate ont été richement récompensés. En pratique, les deux variétés ont enre-gistré d’excellents rendements (cf. dia-gramme). La variété Hobbit de qualité renforcée, a atteint en moyenne 91 dt par hectare avec un poids maximal par hectolitre de 74 kg. Dans la pratique, la variété Zzoom a affiché en moyenne 102 dt avec un poids par hectolitre de 65 kg. Une culture optimisée adaptée aux variétés hybrides a permis d’obte-nir des valeurs allant jusqu’à 120 dt. Les chiffres de rendement sont à nouveau sensiblement plus élevés que lors des essais officiels en raison de la gestion adaptée des peuplements.

L’ensemencement de 2013 sera effec-tué au cours des prochaines semaines. En Europe, les semences pour les varié-tés hybrides d’orge sont généralement plutôt rares, en particulier en raison de la demande croissante. Des contin-gents correspondants ont cependant pu être garantis pour le marché suisse. Les quantités de la variété Zzoom sont éga-lement garanties et permettent de ré-pondre à la demande en augmentation.

Technique de culturePour l’orge hybride, les deux facteurs, densité des semences et fertilisation adaptée, font la différence entre de bons rendements et des rendements de pointe. La densité des semences doit

être inférieure d’env. un tiers par rap-port aux variétés de lignée. La répar-tition des apports en azote est diffé-rente de celle des variétés de lignée. Le premier apport, le plus faible, a lieu au printemps pendant la phase de tallage. La quantité restante est répartie, sur les sites normaux, au début de la mon-taison et de l’apparition de la dernière feuille. Sur les sites où l’on observe une sécheresse avant l’été, il est conseillé de procéder à un seul deuxième apport en azote, entre l’apparition du premier et du deuxième nœud. De plus, en raison du fort tallage, il est possible de semer plus tard,ce qui offre de nouvelles pos-sibilités d’alternances des cultures, no-tamment après le maïs.

Publireportage

Rendements de l’orge hybride dans la pratique; cultivées selon PER. La variété Hobbit a été cultivée à Wohlen, Humlikon et Möhlin. Les autres résultats ont été obtenus avec Zzoom. Des rendements de plus de 100 dt par hectare ne sont pas rares.

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Les fermentations secondaires desensilages sont responsables d’im-portantes pertes de qualité des en-silages. Bien que le problème n’ap-

paraisse généralement qu’au retour duprintemps, les mesures préventives doi-vent être prises au moment de la ré-colte. Le but de la manœuvre: empêcherle développement des levures et moisis-sures responsables de ces fermenta-tions.

Les levures sont des champignonsqui n’ont pas forcément besoin d’oxy-gène pour se développer, même si ellesprolifèrent rapidement en présenced’air. Elles se nourrissent des sucres ré-siduels et de l’acide lactique formé pen-dant la fermentation. En consommantl’énergie destinée à alimenter la flore dela panse des bovins, elles réduisent di-rectement la valeur nutritive des ensi-lages. Pire, la consommation de l’acidelactique par les levures engendre uneaugmentation du pH de l’ensilage quidevient, par ce phénomène, un terrainpropice aux développements des bacté-ries et de champignons responsables dela putréfaction.

La fermentation lactique est le but àatteindre par tous les ensileurs. Un bonensilage est caractérisé par sa concen-tration en acide lactique et en sucres ré-siduels. Le problème, c’est que ces deuxéléments sont aussi ceux que recher-chent les levures. Les ensilages debonne qualité sont donc des terrainspropices à leur développement dèsqu’ils sont mis au contact de l’air. Parcontre, l’acide acétique, produit lorsqueles conditions de fermen tation ne sontpas idéales, a un effet négatif sur les le-vures. Mais ces fermentations ne suffi-sent pas à stabiliser rapidement et du-rablement un ensilage. De plus, ellesconsomment d’avantage d’énergie quela fermentation lactique et l’ensilageprend un goût vinaigré qui peut influen-cer négativement l’ingestion et donc lesperformances des animaux.

Pertes économiques L’échauffe-ment des ensilages de 10 à 15 °C par

L’ÉCHAUFFEMENT DES ENSILAGES DE MAÏS apparaît généralement avec leretour des beaux jours. Les mesures préventives s’appliquent au moment du remplissagedu silo. Le respect des règles de base de l’ensilage et l’utilisation correcte d’agents d’ensilage adaptés permettent de limiter les risques de développement de levures et desmoisissures et de maintenir la qualité du fourrage sur toute la période d’affourragement.

Les levures aiment le bon ensilagePRODUCTION VÉGÉTALE

Les règles de base de l’ensilage:• Récolter à 30– 35% de MS

• Silo adapté à la taille du troupeau

• Longueur de coupe au stade optimal:6 à 8mm

• Tassement pour obtenir une densitéde 220kg MS/m3

• Remplir les silos sans interruption etrapidement

• Couverture immédiate et étanche

• Appliquer des agents d’ensilage quandla teneur en MS est trop élevée, quele remplissage est retardé par la lon -gueur des transports ou que l’ensilageest prévu pour l’affouragement d’été.

• Attendre 6 à 8 semaines avantd’ouvrir le silo

• En silo-tour, prélever au moins5cm/jour en hiver, 10cm en été

• En silo-tranchée, avance minimale de1m/semaine en hiver, 2m en été.

• Ne pas ameublir la surface deprélèvement

La qualité des ensilages dépend d’un équilibre entretous les éléments duchantier de récolte.Des ensileusesperformantes exigentdes moyens conséquents pour le tassement desensilages. Photo: Landpixel.de

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PRODUCTION VÉGÉTALE

rapport à la température ambiante pro-voque une perte de 0.3MJ NEL/kg MS,soit 65MJ NEL/m3 ou 21kg de lait, enplus des problèmes de santé et de fé-condité pouvant découler de l’inges-tion d’ensilage avarié. La prévention del’échauffement est donc un critère dé-cisif pour la réussite économique enproduction laitière et en engraisse-ment. L’investissement moyen de CHF3.50/m3 pour l’application d’un pro-duit combiné est donc rapidementamorti.

La prévention passe par le respectdes règles de base de l’ensilage. La pre-mière est la teneur en matière sèche (MS)du maïs à la récolte. L’idéal se situe auxalentours de 35%. Plus humide, la fer-mentation est plus rapide et l’ensilagecontient plus de sucres résiduels. Plussec, le maïs est plus difficile à tasser. Il enest de même pour les ensilages en brinslongs. Le tassement est le point faible denombreux chantiers d’ensilage. Les dé-bits des chantiers de récolte obtenus par

les ensileuses automotrices sont très éle-vés. Les silos se remplissent donc très ra-pidement et le temps disponible pour letassement diminue. Dans de nombreusesexploitations, cette étape est le point fai-ble des chantiers d’ensilage et donc lacause des problèmes d’échauffement.Pour réduire les risques de post-fermen-tation, il est important d’atteindre unedensité de plus de 220kg MS/m3 d’ensi-lage de maïs. Pour les exploitationsconfrontées à des problèmes d’échauffe-ment, notamment pendant la périodeestivale ou le début du printemps, l’ap-plication d’agents d’ensilage peut contri-buer à réduire ce risque, pour autant queles règles d’ensilage soient respectées etque l’application des agents d’ensilagesoit homogène sur l’ensemble du silo etrespecte les dosages recommandés. Lameilleure solution consiste généralementà traiter l’ensilage directement sur l’en-sileuse. Pour cette utilisation, il existedes produits adaptés pour les micro-do-seurs. Ecosyl 100 est un exemple de cetype de préparation bactériennes et de

sorbat de potassium qui doivent êtrecombinés dans un système séparés.

Trois types de produits sont dis-ponibles pour le traitement des ensi-lages lors du remplissage des silos: lesproduits chimiques, les produits biolo-giques et les produits combinés.• Les produits chimiques: sont compo-

sés d’acides et leurs sels. Ces matièresactives empêchent le développementdes levures et des moisissures.

• Les produits biologiques: sont à basede différentes souches de bactéries.Les produits ne contenant que desbactéries lactiques ne sont pas adap-tés pour le traitement des ensilagesde maïs. Si des prépartions bacté-riennes pure sont utilisées, il convientde privilégier les souches produisantde l’acide lactique et de l’acide acé-tique, car ce dernier inhibe le déve-loppement des levures. Toutefois, lafermentation acétique consommebeaucoup d’énergie tirée de l’ensi-lage et l’odeur d’acide acétique (vi-naigre) peut nuire à l’appétence dufourrage.

• Les produits combinés: sont composésde deux produits complémentaires:des bactéries lactiques qui ne produi-sent pas d’acide acétique et une ma-tière active chimique qui remplit lerôle de celui-ci sans en avoir les in-convénients.

La réussite d’un ensilage demandeun réel savoir-faire. Il ne suffit pas deremplir rapidement un silo et de poserune bâche en plastique pour obtenir unfourrage de qualité. Toutes les étapes,depuis le choix de la variété de maïsjusqu’à la distribution de la ration, for-ment une chaine dont la qualité est dé-terminée par le maillon le plus faible.Deux maillons apparaissent souventcomme étant les plus faibles: le tasse-ment pendant le remplissage des silos etla quantité prélevée, notamment en pé-riode estivale quand les animaux sortentà la pâture. �

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Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

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Tableau: Produits adaptés pour la prévention et le traitement des post-fermentations.Produits et dosages Ecocorn Doubleaction Conservit Maïs 1.8 kg/m3 Luprosil Agro 3.0 l/m3

d’application Liquide: 1.2 l/m3 Kofasil Maïs 1.5 kg/m3 Lupro-Grain 3.6 l/mAméliorations Fermentation, Production Stabilité aérobie Stabilité aérobie

laitière, Stabilité aérobie,Consommation, Digestibilité

Remarques Produit combiné (b. lac/sorb. K) Produits chimiques (sels) Produits chimiques (acides)Utilisation Applicable à n’importe Applicable à n’importe Applicable à n’importe

quel taux de MS quel taux de MS quel taux de MS. Idéal lorsque le fourrage est hachégrossièrement ou pour stop-per une post-fermentation

La qualité et lapropreté du front

d’attaque sontimportantes pour

éviter l’échauffementdes ensilages.

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• Pourriture du collet des racines/pho-ma: le «piétin du colza» provoqueune interruption précoce des ca-naux à sève. Bien souvent, une in-fection par le phoma résulte d’uneforte attaque préalable d’altises enautomne. Les larves d’altises minentles feuilles au point de végétation.

Un traitement précoce avec Fezan(Tébuconazole) a une influence sur lacroissance en longueur, prévient les in-fections de phoma et augmente la vi-talité du colza à l’entrée de l’hiver. Encas de forte attaque d’altises du colza,il est recommandé d’ajouter Talstar autraitement (autorisation spéciale enPER). Ces mesures ne sont efficacesque si elles interviennent suffisammenttôt, à la fin septembre, avant la fin dela croissance en longueur et la pontedes œufs d’altises du colza.Recommandation: Fezan 1.5 l/ha +Talstar 0.2 l/ha à fin septembre.

Le désherbage enautomne est important.

Pré-levée 1 feuille 3 feuilles début tallage0 11 13 21

La solution incolore pour les semis directs et les agro-entrepreneursLa meilleure utilisation en solo dans toutes les céréalesEn cas de forte présence de vulpin des champs Traiter dès que

les passages sont visibles

Désherbage en automne (sauf l’avoine)

Le colza est semé. Par contre, on nesait pas encore comment il va démar-rer en septembre, quelle sera sa crois-sance foliaire en octobre et avec quel-le vigueur il va aborder l’hiver. Maisbien souvent, les choses ne se passentpas comme l’on pense. C’est pour-quoi, pour le colza en automne, ilconvient d’éviter deux situations: • Croissance longitudinale: S’il fait

trop chaud en septembre, le colzaen profite pour pousser en lon-gueur, ce qu’il faudrait éviter oufreiner à temps.

Les travaux d’automne sont à notre por-te. Les journées se raccourcissent, le soldevient plus froid et plus humide. Enparticulier en cas de météo incertaine,la pression monte et il faut fixer despriorités. Les fenêtres disponibles pourles travaux des champs s’étiolent. Etpuis en octobre, à la levée des céréales,les adventices germent elles aussi.

Un désherbage économique doit êtreeffectué avant la fin du tallage. C’estpourquoi, pour les semis qui ont levéjusqu’à la mi-octobre, il est vivement re-commandé de désherber avant l’arrivéede l’hiver. Cela est particulièrement in-diqué lorsqu’on s’attend à la présencede mauvaises herbes à fort pouvoirconcurrentiel comme: • Vulpin des champs: On le trouve dans

les sols lourds argileux et il est trèsconcurrentiel. C’est pourquoi, en casde semis précoce, il faut lutter contrelui encore en automne.

• Pâturin: Il est omniprésent, surtoutdans les rotations avec herbages. Un«gazon» de pâturin sous la culture decéréales favorise un microclimat pourles maladies cryptogamiques et retar-de le séchage des cultures céréalièresavant le battage. Dans l’orge d’au-tomne, il n’est possible de lutter effi-cacement qu’en automne à l’aided’un herbicide résiduaire à un stadeprécoce.

• Mouron des oiseaux: C’est une plantequi reste durablement verte et qui vo-

Désherbage des céréales – à faire encore en automne?

Colza: en forme pour l’hiver

le l’azote! Alors que les autres adven-tices «régressent» lentement après lafloraison, le mouron des oiseaux pro-lifère jusqu’à la récolte.

• Gaillets: Le traitement herbicide en au-tomne n’est efficace sur les gaillets quesi ces derniers ont germé. Le temps secen automne de ces deux dernières an-nées a certes été favorable pour les tra-vaux des champs, mais il a retardé lagermination des gaillets. En cas de for-te pression de gaillets, il faut donc pré-voir un traitement correctif le prin-temps suivant. D’une manièregénérale, on peut affirmer que les trai-tements herbicides contre les gailletsen post-levée sont plus efficaces queceux uniquement en pré-levée.

Carmina (Chlortoluron + Difluféni-can) présente des avantages de poidspour le désherbage en automne:• formulation liquide incolore• produit très bien supporté par les

plantes par rapport aux autres herbi-cides contenant du Chlortoluron

• très large spectre d’efficacité contreles graminées et les dicotylédones.

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Pour que le secteurreste compétitif à

l’avenir, tous lesmembres de la chaîne

de valeur «Pommes deterre» doivent relever

les défis qui seprésentent.

fenaco est un acteur important surle marché national des pommes deterre industrielles et de consomma-tion. Elle dispose des capacités de

stockage les plus modernes ainsi que deses propres unités de transformation etcontinuera à l’avenir d’investir dans cesecteur. Pourquoi? «L’engagement defenaco stipule qu’en partenariat avec lesLANDI, nous soutenons les agriculteursdans le développement économique deleurs exploitations. Ce mandat n’est réa-lisable à long terme qu’avec une indus-trie agroalimentaire indigène compéti-tive et innovante», explique MartinKeller, Président de la Direction de fe-naco et chef du département Produitsdu sol.

Les habitudes changent La partdes produits transformés (ConvenienceFood) au menu de Monsieur et MadameSuisse augmente continuellement, et cedans le secteur des pommes de terreégalement. Aujourd’hui, la consomma-tion fraîche stagne, mais les produitstransformés ont le vent en poupe. «Enraison d’inconvénients économiques etécologiques, les transformateurs étran-gers ne vont pas transformer de ma-tières premières suisses», affirme MartinKeller. «Les vendeurs étrangers sont enrevanche très intéressés à exporter leursproduits à base de pommes de terre enSuisse».

Martin Keller est convaincu que lesproduits originaires du Plateau, deSuisse orientale et de Suisse romandecontinueront à être demandés à longterme. «En fixant les rayons d’approvi-sionnement usuels à proximité des sitessuisses de transformation des pommesde terre, les régions de production res-

tent avantageuses.» Pour que cela restele cas il est toutefois nécessaire que lessites de transformation soient conservéset que les consommateurs continuentd’apprécier et d’acheter les produitssuisses. «Il est donc important que lesconditions-cadres fixées par la politiquetiennent compte de la présence d’uneindustrie agroalimentaire indigène»,tient à préciser Martin Keller. Mais lesproducteurs doivent aussi consentir àdes efforts pour produire de manièreencore plus efficace et pour adapter en-core plus précisément les critères dequalité exigés avec leurs partenaires surle marché.

Le numéro 1 Le groupe Frigemo,qui appartient à fenaco, est le numéro 1en Suisse pour les produits à base depommes de terre. Chaque année, l’en-treprise reprend environ 55000t depommes de terre et les transforme enplus de cent produits différents (surge-lés, réfrigérés et flocons) dans son usinede Cressier (NE). Frigemo possède la li-cence suisse pour la marque de frites«McCain». Pour Jürg Habegger, membrede la direction de Frigemo, la collabora-tion avec les agriculteurs et les échangespermanents sont la base d’une produc-tion de pommes de terre de haute qua-lité.McDonald’s compte parmi les plus im-portants clients de Frigemo. «Nousavons pris toutes les mesures pour queMcDonald’s dispose de suffisammentde pommes de terre de la variété «Inno-vator» pour approvisionner ses restau-rants, affirme Jürg Habegger, et ces ef-forts seront intensifiés». Pour que laproduction de frites continue de profiterdes dernières avancées technologiques,

Frigemo a entrepris une grande transfor-mation. Ainsi, le coeur de l’installation,à savoir la friteuse, mais aussi l’unité deséchage, l’aération et les composantsdes commandes seront complètementrénovés.

McDonald’s et ses frites «De-puis plus de 35 ans, McDonald’s misesur une politique d’achat nationale etacquiert aujourd’hui près de 80% de sesingrédients en Suisse», explique RheaBeltrami, Supply Chain Director deMcDonald’s Suisse. Ces dernières an-nées, l’entreprise de restauration àacheté pour 124 Mio Fr. de produits ali-mentaires suisses.

«Nous nous approvisionnons princi-palement sur le marché national en rai-son de nos exigences de qualité élevées,mais aussi de notre engagement pourl’environnement, l’agriculture et l’éco-nomie suisses», poursuit Rhea Beltrami.Pour les pommes de terre, ce sont prèsde 19000t qui sont servies sous formede frites (MacFries) dans plus de 150restaurants McDonald’s.

«Nous désirons des pommes de terrelongues de forme optimale et à chairclaire, explique Rhea Beltrami. «La va-riété «Innovator» s’est avérée être cellequi répond le mieux à nos attentes».McDonald’s accorde beaucoup d’im-

PRODUCTION DE POMMES DE TERRE Producteurs, commerçants et industrie forment une chaine de valeur responsable de la qualité élevée et de la sécurité des produits alimentaires suisses. Dans le secteur des pommes de terre aussi, la collaboration devra être plus étroite et plus efficace pour maintenirla compétitivité des produits indigènes.

Un secteur face à de nouveaux défis

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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portance à ce que les frites soient en-core fraîches et croustillantes après septminutes. Un test de friture réussi, unefaible teneur en sucres et une teneur enamidon supérieure à 13.5% font doncpartie des exigences fixées pour les ma-tières premières.

Une marque forte Zweifel Pomy-Chips SA, née en 1958 après la reprised’une petite entreprise, fait actuelle-ment partie, grâce à ses chips, des vingtmarques les plus importantes du pays.Ses besoins en pommes de terre semontent à quelque 22000t par année.Elle produit environ 6500t de chips et1600t d’autres snacks, dont certainscontiennent aussi des pommes de terre.Pour des chips vraiment craquantes etd’un bel aspect, les variétés comme«Lady Rosetta», «Lady Claire», «Pirol»,«Hermes» ou «Panda» doivent répondreà des exigences particulières commeune teneur en amidon minimale de15% et un calibre compris entre 42.5 et70mm.

Même une entreprise reconnuecomme Zweifel ne peut pas se reposersur ses acquis. «Nous devons constam-ment développer de nouveaux pro-duits», explique Pietro Realini, Direc-teur de la production et de la logistiquechez Zweifel. «Dans ce domaine, nousrécoltons des informations lors de vi-sites d’expositions, d’observation desconcurrents et lors de nos propres essaiset idées». Souvent, ce sont les souhaitsdes consommateurs qui conduisent audéveloppement de nouveaux produits.«Au final, c’est la prise de conscience

précoce des tendances alimentaires etl’intégration des dernières technologiesde transformation qui garantissent lesuccès de l’entreprise sur le long terme»,ajoute Pietro Realini.

En tant qu’entreprise suisse, l’inter-nationalisation croissante du commerceest un défi pour Zweifel. «La disponibi-lité et les prix des matières premièressont, en lien avec la compétitivité, desthèmes que nous devons surveiller», ex-plique Pietro Realini.

La qualité commence au champAvec le traitement annuel de 55000t depommes de terre, Bischofszell Nah-rungsmittel AG transforme un tiers despommes de terre d’industrie produitesen Suisse. Elle produit des chips, toutessortes de frites, des röstis et des floconsde pommes de terre. fenaco fait partiedes plus importants fournisseurs decette entreprise thurgovienne qui ap-partient à Migros depuis 1945. Ellefournit principalement le commerce dedétail, mais elle est aujourd’hui aussi ac-tive dans le secteur de la restauration etde l’exportation. «La bonne qualité aubon prix», voilà comment Peter Leng-genhager, chef du secteur culture chezBischofszell Nahrungsmittel, résume sapolitique d’approvisionnement. «Enfait, le développement continu de nosproduits commence déjà au champ. Lesproducteurs de pommes de terre vision-naires sont donc favorisés et tiennent unrôle important dans ce processus»,ajoute Peter Lenggenhager. Pour lui, ilest important que l’agriculteurconnaisse assez tôt le niveau de qualité

de sa récolte et qu’il le communique ra-pidement à son acheteur. «En cas deproblème dans les parcelles, plus la so-lution est trouvée rapidement, meil-leure elle est», conclut Peter Lenggen-hager.

Actualités Les estimations de ren-dements pour la récolte 2012 réaliséesle 21 août sont inférieures à celle de2011. Le nombre de tubercules parplantes est élevé, mais les calibres sontpetits. «Les lots contaminés par les galespoudreuses et communes sont nom-breux», annonce Fritz Stucki, suppléantdu chef du département Produits du solchez fenaco. Des problèmes de coeurcreux ont été constatés sur la variété àfrites «Agria» et sur quelques petitséchantillons de la variété à chips «LadyClaire». Fritz Stucki estime que les quan-tités contractualisées par fenaco pour laconsommation fraîche et l’industriepourront être fournies par la productionindigène. «Pour que cet objectif soit at-teint, je demande aux producteurs derécolter leurs pommes de terre avec soinet de prendre contact avec nous avantde destiner les lots de qualité insuffi-sante à l’affourragement frais.» �

La transformationoptimale de pommesde terre de qualité estaujourd’hui plusimportante que jamais.

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthur

Les informationscontenues dans cetarticle sont basées surles exposés que lespersonnes citées ontprésentés lors de lasoirée d’informationpommes de terre àlaquelle le groupe deproduit «Pommes deterre de transformation»avait convié lesproducteurs et lesLANDI de la régionMitteland le 30 août2012 à la centrale destockage «Seeland» deBargen (BE).

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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HansruediLusti

Jakob Roth

RogerBärtsch

«Les engrais de ferme doivent se dégrader, pas pourrir»

Le fumier et le lisier sont les princi-pales sources de nutriments utiliséspour la fertilisation des prairies surla majorité des exploitations herba-

gères et détenant des animaux. Les en-grais de ferme ne fournissent pas seule-ment des nutriments, ils contribuentaussi de manière décisive au maintien dela fertilité des sols. L’épandage d’engraisde ferme maintient la teneur en matièreorganique des sols, et favorise l’activitédes micro-organismes et des enzymes dusol. Cette augmentation de l’activitébiologique favorise la transformation desnutriments présents dans le sol, parexemple la mobilisation des phosphatesdes réserves du sol ou la libération del’azote lié à la matière organique.

Surveiller l’évolution Quelquesproblèmes spécifiques liés aux engraisde ferme apparaissent à l’étable, lors dustockage et de l’épandage. Le lisier estparticulièrement concerné par des pro-blèmes qui prennent une importancetoujours plus grande comme la mau-vaise fluidité, les pertes de NH3 ou ledégagement de mauvaises odeurs.

Une utilisation optimale des engraisde ferme impose que l’agriculteur sur-veille l’évolution de ses effluents depuisl’étable jusqu’aux champs. Pour une uti-lisation ciblée et efficace, il est impor-tant que ceux-ci restent homogènes,fluides et perdent le moins de nutri-ments possible.

Un bon lisier doit démontrer de fai-bles pertes d’azote, dégager peud’odeur, être homogène et fluide et nepas brûler lors de l’application

La microflore et son activité sontdécisives pour répondre à ces objectifs.

La composition et les quantités de cettemicroflore influencent directement lescaractéristiques des engrais de ferme.Une atmosphère pauvre en oxygène fa-vorise la formation de substances sou-frées et azotées volatiles ainsi qued’acides gras responsables des mau-vaises odeurs. Il est donc important defavoriser le développement d’une flore

diversifiée et active dans le lisier, respec-tivement de favoriser les «bonnes»souches de bactéries.

Les bienfaits des algues brunesHasorgan MC est une préparation li-quide à base d’algues brunes qui favo-rise l’activité et augmente les popula-

LES ENGRAIS DE FERME ne sont pas des déchets de la production animale, mais des éléments importants dans le cycle des éléments d’une exploitation agricole. Ils apportent une contribution décisive au maintien de la fertilité des sols. Une bonne utilisation des engrais de ferme découle d’une bonne connaissance de l’évolutiondes engrais de ferme entre l’étable et les champs

Importantes sources de nutriments

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Christian Gantenbein, son épouse Silviaet leur fille Janine exploitent une fermebio de 18 ha située sur la commune deGams (SG). L’exploitation est située à 900m d’altitude, en zone de montagne 2.Leur cheptel se compose de 18 vacheslaitières, 7 génisses d’élevage et 7 veaux.

UFA-Revue: Pourquoi utilisez-vousHasorgan MC? Christian Gantenbein: Nous avionstoujours des problèmes de formation decroûte à la surface du lisier. Le conseillertechnique LANDOR a attiré monattention sur Hasorgan MC. Depuis quenous l’utilisons, il ne se forme plus decroûte à la surface de notre lisier.

Quels autres changements avez-vousconstatés avec l’utilisation d’HasorganMC?

Après la 1ère coupe, nos parcelles sontsoumises à un vent de vallée qui assèchele sol très rapidement. Hasorgan MC mepermet, en cas d’urgence, d’épandre monlisier même lorsque les températures sontplus élevées, sans avoir à craindre debrûler mes prairies. De plus, le lisier estmoins odorant et la prairie est plusdense, ce qui améliore la portance du sol.

Quels inconvénients voyez-vous? Chez moi, je n’ai constaté aucun

problème. L’utilisation d’Hasorgan MCapporte une plus grande flexibilité lors del’épandage du lisier.

Comment utilisez-vous Hasorgan MC? Au début, j’achetais Hasorgan MC par

bidons. Comme j’étais très satisfait duproduit, j’ai décidé de faire des écono-mies en l’achetant par tonneau de 200 l.J’applique Hasorgan MC toute l’année.Quand le lisier est plus épais, j’appliquela dose supérieure. Le brassage régulierde la fosse (1x par semaine) est bien en -tendu nécessaire. Au jardin, mon épouseutilise Hasorgan MC comme engrais.

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

PRODUCTION VÉGÉTALE

tions de bactérie dans les lisiers. Decette façon, la production de gaz et demauvaises odeurs dans les étables etlors de l’épandage est limitée. Les nutri-ments contenus dans le lisier ne sont pasperdus. Grâce à l’activité soutenue desmicrobes, le lisier prend une structureplus homogène et, grâce à sa meilleurefluidité, est plus simple à utiliser.

Hasorgan MC n’améliore pas seule-ment le processus de fermentation et lavaleur du lisier, mais possède aussi denombreuses autres particularités impor-tantes. Les nombreux oligo-éléments,acides aminés et activateurs de crois-sances contenus dans les algues brunesont un effet constructif et stimulant surle sol et les plantes.

Profitable pour les plantes et lesol En plus d’activer une populationbactérienne avantageuse dans les lisiers,les algues brunes ont, après épandage,aussi un effet positif sur les plantes et lesol. Elles favorisent la croissance et lasanté des plantes grâce aux biostimu-lants et aux éléments secondairescomme les auxines naturellement pré-

sentes dans les extraits d’algues. Ceséléments secondaires ont un

effet stimulant sur la croissance des ra-cines. Elles influencent positivement laformation de racines latérales et aug-mentent ainsi le volume total du sys-tème racinaire. Un système racinaireplus développé apporte les avantagessuivants:• Augmentation de l’approvisionne-

ment en nutriments et en eau,• Amélioration de la croissance des

plantes,• Amélioration de la vitalité des plantes.L’effet stimulant sur les racines est leplus important quand les algues brunessont directement appliquées sur les ra-cines ou sur les feuilles. Hasorgan MC adonc été spécialement développé pourfavoriser la croissance et la santé desplantes par applications foliairesuniques ou en association avec des pro-duits de protection des plantes courantsou par trempage des racines.

Résumé Pour utiliser ses engrais deferme de manière optimale, l’agriculteurdoit être conscient que la surveillancede l’évolution de ses effluents de l’éta-ble aux champs est primordiale. Les ad-ditifs pour le lisier comme Hasorgan MCfavorisent le développement de popu-lations de microbes particulièrement in-téressantes dans les lisiers. Ils devien-nent ainsi de précieuses sources denutriments qui contribuent au maintien

de la fertilité des sols. �

La mise en valeur des engrais de ferme passepar l’utilisation d’unetechnique d’épandageadaptée et un traite-ment adéquat du lisier.

REVUE UFA · 9 2012 55

Qu’apporte Hasorgan MC?

• Revalorisation active des engrais deferme grâce aux algues brunes,

• Réduction des odeurs dans les étableset lors de l’épandage,

• Fixation des gaz ammoniaqués

• Favorisation de l’activité des microbesdans le lisier,

• Amélioration de la décomposition deslisiers et fumiers,

• Le lisier est mieux supporté par lesplantes et le sol,

• Est autorisé en agriculture biologique.

Utilisation

Mélanger: 20–25 l/100 m3 de lisier

Hasorgan MC peut également êtreutilisé comme engrais foliaire ou pour letraitement par immersion de diversesjeunes plantes (fraises, sa pins de Noël,plantons) pour le ren forcement desplantes et le soutien de la croissance.

Auteurs Hansruedi Lusti, Jakob Roth etRoger Bärtsch, Service technique Landor,4127 Birsfelden

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Page 56: Revue UFA 09/2012

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Suite àla page 60

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DF_Kleinmarkt_0912 okd_2012 28.08.12 18:06 Seite 56

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pertes. La panse est-elle remplieaprès les heures de repas? La tem-pérature corporelle est-elle entre38 et 39.3°C? Le dos est-il plus froidque chez la vache voisine (fièvre delait)? Les onglons ont-ils des tachescolorées par du sang? (fourbure).Mieux vaut faire examiner les vachessensibles par le vétérinaire.

Sélénium et santé du pisPour prévenir la maladie du muscleblanc, on accorde aujourd’hui unegrande importance à l’approvision-nement en sélénium et en vitamineE chez les ruminants. Mais ces ma-tières actives ont aussi une influencepositive sur la santé de la mamelle,selon une dissertation allemande.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

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Quelle est la précision dessenseurs de pis?Les senseurs qui examinent la santéde la mamelle sur les robots de traitene sont pas toujours fiables. C’est ceque montre une étude de l’univer-sité de Kiel (D). Selon les normesISO, les senseurs doivent détecterau moins 70% des animaux ma-lades. Dans la pratique, les valeurssont généralement plus basses. Ladétermination en ligne du nombrede cellules a un effet positif sur letaux de détection des animaux ma-lades.

Substances inhibitrices dans le laitLes personnes qui se voient sanc-tionnées par une interdiction de li-vraison de lait pour cause de détec-tion d’une substance inhibitricepeuvent s’adresser aux instancescantonales. Au moyen d’une inspec-tion ou d’une procédure de test, cesdernières doivent déterminer si lesdélais d’attente ont été respectés.Dans le cas de l’antibiotique «Mas-tiplan», selon l’Office vétérinaire fé-déral, le résultat des tests peut êtrepositif même si la valeur limite (se-lon l’ordonnance sur les substancesétrangères et les composants) n’estpas dépassée.

De l’ombre jusqu’en octobreDu 1er mars à la fin octobre, les cou-rettes devront désormais être équi-pées d’un filet d’ombrage. Cettemodification de l’ordonnance sur leséthoprogrammes a été obtenue parSuisseporcs après que l’organisationeut démontré qu’il était encore pos-sible pour les porcs d’attraper uncoup de soleil après septembre.

Lawsonias sous-estimées?Les cas de lawsonias subcliniquesont une forte influence négative surla santé et la rentabilité des porcs.Selon une dissertation à l’universitéde Zurich, il vaut tout autant lapeine de procéder à une vaccinationcontre les circovirus que contre leslawsonias (Iletis) ainsi qu’à unecombinaison des deux. Le servicesanitaire porcin recommande la vac-cination Iletis sur chaque exploita-tion porcine connaissant des pro-blèmes de diarrhée et où la présencede lawsonias est établie. Une vacci-nation généralisée n’est pas consi-dérée comme nécessaire.

Contrôle des vaches fraîchesIl est recommandé d’intensifier l’ob-servation des animaux en début delactation afin de minimiser les

Gilet au look edelweiss

Les nouveaux gilets de l’action d’au-tomne UFA affichent une teinte bleuclair. Les paysans suisses misent depuis six ans sur le design edelweissavec leur campagne d’image«Proches de vous. Les paysanssuisses.» Au départ, des célébritéscomme Michelle Hunziker, MichaelSchumacher ou Fabian Cancellaraont apporté leur notoriété en che-mise edelweiss afin de souli-gner la multitude de pres-tations que les agriculteursfournissent à la société. De-puis lors, la vague de sympa-thie suscitée par cette cam-pagne ne se tarit pas.Aujourd’hui, ceux qui veulents’engager pour une bonne image

des agriculteurs suisses se présententau look edelweiss. De nombreux ar-ticles sont proposés dans le webshopà l’adresse www.agriculture.ch.Toutefois, les familles paysanneselles-mêmes sont la véritable piècemaîtresse de cette campagned’image. Elles sont les ambassadricesde l’agriculture. Leurs bonnes pres-

tations et leur crédibilité ausein de la collectivité pu-blique jettent les bases detous les travaux de rela-tions publiques.

Le bon partenariat entre UFA, legroupe fenaco-LANDI et les initia-teurs de la campagne d’image a dé-bouché sur une action d’automnechez LANDI, qui propose des giletsbleu clair au look edelweiss (cf. «UFAactuel»). Ils ont été conçus pour ré-pondre aux exigences élevées en ma-tière d’usure liées à une utilisationquotidienne. En recourant au motifedelweiss, ces articles appréciés sontencore plus attractifs et deviendrontirremplaçables. En portant ces gilets,les éleveurs délivrent également unmessage fort en faveur du renforce-ment de leur bonne image et de lasolidarité.

Markus Rediger, Service d’infor-mation agricole, LID

l’intérêt croissant pour ce salon.Les visiteurs professionnels del’EuroTier viennent pour s’infor-mer de tous les secteurs et aspectsde la production bovine, porcineet avicole ainsi que de l’aquacul-ture. Par ailleurs, la foire donne unaperçu actuel des nouveautés ettendances ainsi que des solutionsinnovantes dans le secteur de laproduction animale.

L’EuroTier se déroulera du 13 au16 novembre 2012 à Hanovre etcomprendra en plus le «WorldPoultry Show», la «BioEnergy De-central» et un congrès pour les vé-térinaires. Hanovre est accessibleconfortablement depuis la Suisseavec des trains ICE directs ou paravion. Le voyagiste Agrar Reisenpropose des arrangements forfai-taires comprenant le trajet entrain, l’hôtel et l’entrée au salon.Pour de plus amples informations:� 062 834 71 51, [email protected], www.agrar-reisen.ch

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

L’Eurotier 2012 est un salon spé-cialisé qui s’adresse aux éleveursprofessionnels de toute l’Europe.En 2012, cette exposition a attiré1900 exposants en provenance de49 pays ainsi que plus de 145000visiteurs européens et du mondeentier à Hanovre. Depuis plusieursannées, cette manifestation sus-cite un grand intérêt et la fréquen-tation devrait encore augmenterpour la prochaine édition. Au moisde juillet, 2100 exposants en pro-venance de 50 pays s’y étaientdéjà inscrits, ce qui constitue unnouveau record et une preuve de

Rendez-vous mondial de la branche

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«Une bonne obser vation du veau reste trèsimportante»,souligne AnetSpengler.

Typage génomiqueLes éleveurs des races Brown Swiss, (Red)Holstein et Swiss Fleckvieh peuvent faireestimer les valeurs d’éle vage génomiquesdirectes (VEGD) de leurs animaux enprélevant un échantillon de poils, demucus nasal ou une dose de sperme eten remplissant le for mulaire de com -mande de la fédé ration d’élevage, puisen envoyant le tout à Qualitas AG àZoug. En Suisse, les VEGD sont com bi -nées avec les valeurs d’éle vage tradi -tionnelles pour former les va leurs d’éle -vage génomiques optimisées (VEGO).

Elevage adapté au siteLes performances de nos races laitièresont pratiquement doublé en l’espace de50 ans. L’affouragement com plémentaireétant limité dans les exploitations bio –ce qui joue un rôle particulièrementimportant en montagne – la gé nétiquedoit être adaptée à la base fourragère dusite de production. Pour savoir commenty parvenir, vous pouvez télécharger lanouvelle fiche technique «Elevage desvaches laitières en région de montagne»à l’adresse www.biorindviehzucht.ch

PAGE BIO

Anet Spengler est spécialiste desbovins à l’Institut de recherche del’agriculture biologique (FiBL) etévoque les chances, les limites et les

dangers de la sélection génomique pourles exploitations bio.

Revue UFA: De quelle manière le pro-grès zootechnique va-t-il s’améliorer avecla sélection génomique?Anet Spengler: La sélection géno-mique stimule actuellement nettementplus les performances de productionque les caractères fonctionnels car il n’ya pas encore suffisamment de valeursd’élevage génomiques à dispositionpour ces derniers. En Suisse, pour les caractères fonctionnels, on continued’utiliser les valeurs d’élevage conven-tionnelles d’ascendance et par la des-cendance.

Dans quelle mesure la sélection génom-ique est-elle porteuse pour les exploitati-ons bio?Elle aura son utilité lorsqu’elle inclurales caractères fonctionnels à large échel-le. Jusqu’à présent, il n’y a pas de valeurd’élevage génomique pour les racesBrune originale et Simmental.

Peut-on aussi craindre un déséquilibre entre la performance et le fitness pour lestaureaux «feuille de trèfle»?Chez la tachetée rouge, la feuille detrèfle se base exclusivement sur des caractères fitness et s’applique aux tau-reaux qui affichent un indice fitness in-férieur à 115 en plus de leur performan-ce de vie. C’est pourquoi la priorité estmise sur la condition physique. Chez laBrune, la feuille de trèfle est liée à la va-leur d’élevage globale écologique (VE-

Une chance pour les fermes bio?LA SÉLECTION GÉNOMIQUE permet une sélection plus précoce et mieux cibléedes taureaux ainsi qu’une percée du progrès zootechnique. Dans le secteur bio, d’aucuns craignent toutefois que les performances laitières continuent d’augmenter au détriment des caractères fitness.

GE) qui comprend également des carac-tères de production laitière. La propor-tion de ces caractères dans la VEGE a été

abaissée afin d’augmenter la pondéra-tion des caractères fonctionnels.

Dans quelle mesure les exploitations bioutilisent-elles des taureaux «feuille de trèfle»?J’estime que nous devrions faire plus delobbying pour la feuille de trèfle car ils’agit d’un très bon moyen pour trouverrapidement des taureaux qui ont unebonne fonctionnalité.

Par rapport à un taureau testé par la des-cendance, la sécurité de la valeur d’éleva-ge de l’appréciation génomique est plusfaible. Une exploitation bio peut-elleprendre le risque de monter un élevageadapté au site uniquement sur la base dela valeur d’élevage génomique?En Suisse, jusqu’à présent, on n’a encorejamais proposé de taureaux IA unique-ment sur la base de la valeur d’élevagegénomique. Cette dernière est toujourscombinée avec les valeurs d’élevage as-cendance ou de la descendance, ce quiassure généralement une bonne sécuri-

La génétique bio doit être adaptée au potentiel génétique offert par lefourrage grossier à disposition. Photo: agrarfoto.com

58 9 2012 · REVUE UFA

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Page 59: Revue UFA 09/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

REVUE UFA · 9 2012 59

PAGE BIO BRÈVES

Fièvre du lait et problèmesd’alimentationC’est surtout après la troisième lactationque le danger de fièvre de lait devientplus important. Ce trouble du métabolis-me s’explique par l’augmentation mas -sive des besoins en calcium au début dela lactation, qui doivent être couverts audétriment du taux de calcium dans lesang. Afin de préparer la vache à mobi -liser le calcium à partir de ses réservescorporelles, il faudrait renoncer à toutapport supplémentaire de calcium deuxsemaines avant le vêlage (entraînementau calcium). En recourant au sel minéralavec substances actives UFA 990 VITAEXTRA, on s’assure que les animauxsensibles ne manquent pas de ces sub s -tances durant le tarissement. Immédiate-ment après le vêlage, il faut augmenterrapidement les apports de calcium afinde couvrir les besoins engendrés par laproduction laitière. Un bon approvision-nement en sélénium et en vitamine Edurant la période entourant le vêlage estparticulièrement important. Au cours decette phase, il est recommandé d’utiliser100 à 130 g de sel minéral démarrageUFA 995 SELEN EXTRA.

Taux de fourrage grossier de 51%Le complément de régime UFA 280 con -serve une qualité et des teneurs cons -tantes, contrairement aux fourragesgrossiers ordinaires beaucoup moinsstables, susceptibles de s'altérer et qu'ilfaut ensuite trier. UFA 280 facilite laplanification des rations. De plus, ilprésente un taux élevé de parois cellu -laires fermentescibles qui accroissent sadigestibilité. UFA 280 permet doncd'amé liorer également la digestibilité dela ration totale. UFA 280 a un taux defourrage grossier de 51 %. Seuls 49 %sont assimilés à de l'aliment composé.Jusqu’au 15 septembre, UFA 280 Bio estdisponible avec un rabais de Fr. 5.–/100kg.

Baisse de prix pour la poudrede lait bioComme les expériences faites dans lapratique le montrent, la taxation CH-TAXdes veaux de boucherie bio s’améliorenettement en utilisant UFA 213. Le re -cours à cette poudre de lait (en complé -ment à 75 % de lait entier ou davantage)a un effet positif sur la marge brute parveau engraissé car cela permet d’amélio-rer l’accroissement journalier, la duréed’engraissement et le degré de finition(classe de couverture). Actuellement,UFA 213 est disponible avec un rabais deFr. 12.–/100 kg. En outre, son prix abaissé et pour toute commande d’unepalette d’UFA 213, vous recevrezgratuitement une pierre à lécher UFApour veaux (cf. «UFA Actuel»).

té. En ce qui concerne les caractèresfonctionnels, on ne dispose encore quede peu de valeurs d’élevage géno-miques si bien que l’on continue de sefier aux résultats de l’épreuve par la des-cendance ou les valeurs d’élevage as-cendance.

A quels caractères faut-il veiller le pluspour un élevage adapté au site?Surtout à une bonne persistance et defaibles écarts dans la condition corpo-relle, car ces derniers expriment le désé-quilibre entre le fourrage à dispositionet les performances de l’animal. Il y adéjà des valeurs d’élevage génomiquespour la persistance – toujours combi-nées avec les VE conventionnelles. Pourla condition corporelle BCS, on ne trou-ve des VE par la descendance que dansla race Holstein alors que les VE géno-miques font défaut. Mais pour ces ca-ractères, il est particulièrement impor-tant de bien observer ses propresvaches. Car au moins la moitié du patri-moine héréditaire est fourni par la mère.Elle montre ses caractères dans lesconditions propres à l’exploitation, là oùles descendants vont en principe vivre.C’est pourquoi il faudrait davantage entenir compte et ne pas se focaliser seu-lement sur les VE des taureaux IA. Lapersistance et le BCS disposent en outred’une héritabilité assez élevée. Tout celaest présenté en détail dans la nouvellefiche technique du FiBL sur l’élevage dubétail laitier bio.

La possibilité de typage génomique estcertainement positive pour les exploitati-ons recourant à la monte naturelle?Oui, pour autant que l’exploitation biodispose d’une race pour laquelle le ty-page est possible. Dans ce contexte, ilest important que l’on tienne égalementcompte de la valeur d’élevage ascen-dance du taureau et des résultats ulté-rieurs de sa descendance, et que l’oncalcule des valeurs d’élevage combi-nées. Il ne faut pas se baser uniquementsur la VE génomique.

A quoi faut-il veiller lors du typage desanimaux femelles?Pour les éleveurs, ce qui est le plus utile,c’est de typer les veaux dont on neconnaît pas encore les propres perfor-mances. Une valeur d’élevage combinée

Les taureaux «feuille de trèfle» améliorent la condition physiqueSelon les directives de Bio-Suisse, il est interdit d’utiliser des taureauxissus du transfert d’embryons. Hormis cela, les exploitations biopeuvent choisir librement leur taureau.

Tous les taureaux IA disponibles chez swissgenetics sont appréciés surla base de plusieurs caractères fitness et de santé afin de documenterleur aptitude pour les exploitations bio. Les critères de choix pour lesigle «feuille de trèfle» ont été développés et fixés conjointement avecles éleveurs de bovins bio de chaque race et l’institut de recherche del’agriculture biologique (FiBL).

Critère pour toutes les races• Le taureau doit être testé en Suisse

Critères pour les races Brune et Holstein FriesianAvec VEGE (valeur d’élevage globale écologique)

• VEGE de 110 ou supérieure

• Dès l’automne 2012: VE numération cellulaire de 95 ou supérieure

Critères pour les races Brune et Holstein Friesan sans VEGEParmi les critères suivants, au moins huit doivent être remplis:

• Performance de vie de la mère: au moins 40 000 kg (Brune originaleau moins 30 000 kg)

• Nombre de lactations mère et grand-mère: au moins 14; parmi cesdernières, au maximum 1 vache avec moins de 3 lactations)

• VE numération cellulaire: au moins 100

• VE persistance: au moins 95

• VE position ischions: au moins –1.0

• VE angle jarret: –1.5 – +1.0

• VE onglons: au moins 0.0

• VE attache avant: au moins 0.0

• VE profondeur du pis: au moins 0.0

• VE ligament: au moins 0.0

Critères pour tachetée rouge• Indice numération cellulaire. VE numération cellulaire 95 ou

supérieure (Base Swiss Fleckvieh)

• Indice fitness IFI: 115 ou supérieur, si l’IFI se situe entre 104 et 115,sept critères parmi ceux ci-dessous doivent être remplis. En l’absenced’IFI, huit critères doivent être remplis: Performance de vie de lamère: au moins 40 000 kg, nombre de lactations M + MP + MM: aumoins 14; dont au maximum une vache avec moins de troislactations

• VE persistance: au moins 95

• VE position ischions: au moins 90

• VE angle jarret: 85 – 110

• VE onglons: au moins 100

• VE attache avant: au moins 100

• VE profondeur du pis: au moins 100

• VE ligament: au moins 100

Le catalogue de swissgenetics ne comprend qu’une petite partie destaureaux «feuille de trèfle». D’autres taureaux (également plus vieux)figurent à l’adresse www.swissgenetics.ch.

peut par exemple faciliter la sélectionchez les veaux jumeaux. Mais une bon-ne observation du veau reste très impor-tante. �

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Page 60: Revue UFA 09/2012

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Traktor John Deere 6830Premium, 1750 h, Jg. 2009,ab MFK, 175 PS Autopower,Klima auto, TLS Vorderachse,mit Bremse usw., CH Aus -lieferung, interessanter Preis� 079 407 93 54

Kaninchenställe Occ., divgrössen, teilweise mitPolyesterschalen, Lieferungmöglich, � 079 224 99 81

Aufbauladegerät Aebi LD30, 19 m3, guter Zustand, Fr. 2500, � 076 583 62 91

Motor Maag, 11 PS� 079 622 45 82

Schüttler, zu Heugebläse, Fr.500; Melk maschinenpumpe, 10 jährig, 3 Aggregate, Fr.400; Ladewagen Agrar, be -triebsbereit; Holzsilo Hegner,50 kubik, ab Platz Fr. 500� 079 674 64 47

Rasenmäher Universal,Elektro, Schnittbreite 43 cm,ab Service, Fr. 50; Abluft -bogen, 2 Stk., neu, für Venti -lator, Durchmesser 45 cm, Fr. 50, Kt. BE� 031 879 20 10

Gelenkhalsramen Kolb, ev.Komplett mit Wagen, Fr.20/Stk.; Occ. GummimattenKrayburg Lenta, 20 Stk., 185x 110 cm, 4 Stk., 185 x 120cm, mit div. Einschnitten,sonst in Ordnung, Fr. 100/Stk., 4 Stk. 165 x 100 cm, 3 Stk. 165 x 110 Fr. 80/Stk.;GummimuldenförderbandBlaser, 8 m, top Zustand, Fr. 2000, � 078 832 95 30

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Kälteaggregat TechnoblockACN 200, R 404, Rucksack-modell, Kondensator undicht- muss ersetzt werden,Kompressor, Verdampfer undSteuerung top Zustand, Fr. 300, � 079 713 95 05 BE

Maisgebiss Mengele,zweireihig zu SH20 oderSH25, � 079 778 10 87

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Motorsense Komatsu BKZ5000 DK, Ruck sackmodell,

Hubraum 50 cm3, 3.3 PS,Profi modell, Jg. 2007, ab Service, Fr. 400� 055 440 34 64

Pumpfass FTS, mit Schne -ckenpumpe, 3000 l, u.Doppelrad, niedere Bauart,top Zustand� 079 646 33 58

Motormäher AM52, mitgutem Motor und 4 Messern,Fr. 1200, � 079 810 43 53

Heurüstmaschine, Kran -model und Normalmodel� 079 672 76 25

Baubaracke 6 x 2.1 m, ingutem Zustand, mit Luft -druckbremsanlage, mitFahrzeugschein, Fr. 1950� 077 472 26 18

Gebläse Lanker, 20 PS, 40 cm Rohr; SchüttelgerätLanker, für Mais� 078 910 18 24

Allradtraktor Ford 4130, 62PS, 1340 h, DR hinten, MFKMai 2011 � 055 243 35 29

Frontmähwerk, 265 cmArbeitsbreite, nur 400 kg,sehr leicht zügig, Leistungsbe-darf 30 PS, VerschleissfreieAuffahrsicherung, Pen delbockmit Dämpfung, neuwertig,NP Fr. 14'200, VP Fr. 7900� 078 744 30 32, Kt. LU

Accord-Dreieck� 079 765 20 26

Rübenbröckler Burkart zuMotormäher Rapid Euro� 041 933 25 48

Rüben-Rodelader, 2-reihigmit klappbarem Elevator� 041 933 25 48

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Traktor John Deere 6330Premium, 40 h, Jg. 2011, 128 PS, Eco Shift, TLSVorderachse, Klimaanlge,usw. Vorführtraktor, neu, mit13.20 Formular, CH Auslief.,Netto Fr. 88'000� 079 407 93 54

Siloverteilgerät, defekt,Marke Eigenbau, Preis abPlatz, Fr. 400� 079 466 73 60

Balkenmäher Agria Rabbit,Mähbalken 105 cm, Doppel -rad, Top Zustand, NeupreisFr. 4440, Baujahr 2006,wenige Betriebsstunden, Fr. 2200, � 055 440 34 64

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Hoflader Schäffer 225,Diesel, top Zustand, 1630Betriebsstunden, inkl.Schaufel, Palettgabel, Mist -zange, Dop pel räder, Be -leuchtung, Fr. 19'500� 077 208 48 52

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Schwenkschwader Niemeyer395DH Twin, Tandem +Stützrad, top Zustand, Fr.5000, � 079 466 73 60

Frontmaishäcksler, zwei -reihig, Pöttinger MEX III SHF,mit elektrischer Steuerungdes Auswurfes und zweiStützräder, genutzt für 75 ha,funktionstüchtig, ab Platz Fr. 4800, wegen Aufgabe desMaisanbaus� 079 7079921

Maishäcksler, 1 reihig,Pöttinger Fr. 2900� 076 317 56 77

Bucher TM 850, Jg. 1988,mit Mähwerk Mörtel, Jg. 2005, top Zustand� 079 356 37 69

Abfallvorrichtung, fürSüssmost, Bagin Box Säcke,Chromstahl, Fr. 400� 052 232 22 69

Hubstapler, Hubkraft 1.5 t,Hubhöhe 4 m, Servo, Be -leuchtung, 4 grosse Bäder,me chanisch und optisch sehrguter Zustand, günstig� 079 422 30 55

Traktor John Deere 6320Premium, Jg. 2006, 2200 h,Eco Shift, Klima, TLS Vorder -achse, gefederte Kabine usw.,Netto Fr. 62'000� 079 407 93 54

Federzahnegge Haruwy,Breite 3 m, guter Zustand� 079 108 82 23

Kehrmaschine Hako Hamster800V, Benzin motor,Fahrantrieb vor- und rück -wärts, Arbeits breite 81 cm,ab Service, VP Fr. 2100;Wischmaschine Hako Hams -ter 700E, Arbeits breite 75 cm, Batterieelektroantriebmit Ladegerät NP Fr. 6500,VP Fr. 1050, Kt. LU� 078 744 30 32

Fallsegel zum schonendenUmlad von Kar toffeln, 140 x160 cm, 200 x 220 cm, neu -wertig; Vorkeimharrassen� 062 961 74 02

Rotormäher PZ CM 185 H,mit Knickzetter TK 185, ca.Jg.1985, top Zustand, Fr. 500,[email protected]� 052 336 18 56

Schleppschlauchfass BSA,8 m3, mit ab nehm baremBalken 9 m, Bereifung 800/45-26.5, Jg. 2005, Fr. 36'000� 079 680 63 87

Auto Subaru Impreza Turbo,Jg. 97, Modell 98, guterZustand, 220000 km, 8-fachbereift, neuer Zahnriemen,neue Kupplung, Bremsenhinten revi diert, Fr. 6900� 078 761 39 32

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LW Tiefgang Pöttinger, Rent 1, gut erhalten, Fr. 4200� 052 745 11 76

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Feldhäcksler gezogen, NewHolland 717 Super, Top-Zustand, Pick-up 170 cm,Mais 2-reihig, ab Platz Fr.3500 � 079 629 46 76

Motormäher Bucher Elite 8, Hydrostat, a 1.9 mMesserbalken, guter Zustand;Stroh häcksler Gruber 2000,guter Zustand� 079 214 46 70

Kirschensortierband, sehrguter Zustand; KombiherdTiba, Feuerung links; Kachel -ofen, gross, mit zwei Sitz -flächen, braun, sehr guterZustand, � 079 733 06 46

Motorsäge Stihl 046,76.5 ccm, 6 PS, Schnitt länge50 cm, guter Zustand NP Fr. 1795, VP Fr. 850; Motor -säge Oleomac/Efco neu 70 ccm NP Fr. 1680, VP Fr.750, Post Lieferung möglich,Kt. LU, � 078 744 30 32

Holzhacker Iseli HM 6/400,Jg. 2000, 1550 h, guterZustand, 3 Sätze Messer � 079 719 85 06 oder041 370 59 39

Traktor John Deere 6900, Jg.1997, 5500 h, FrontzapfwelleFront hydraulik, HMS, Klima - anlage usw., aus erster Hand,Netto Fr. 30'000� 079 407 93 54

Doppelrad-Felgen, 9 x 36,System Müller, passend zu12.4 x 32; Horizontalkorb-presse, hydr., Bucher SP 800;Boiler, 200 l� 079 348 33 88

Milchkannen, 20 l + 30 l, Fr.160/Stk., 40 l + 50 l, Fr.200/Stk., sind Milch tauglich� 079 575 25 52

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Kolbenpumpe H-30, mitneuem Zylinder, Stahl HV140 mm, mit Zubehör, Fr.6500; Spritzbalken, 10 m, zu Birchmeierspritze, Fr. 500� 041 933 01 49

Melkmaschinen-Vakuum-pumpe de Laval, mit zweiStandeimen und Vakuumlei-tung, alte Anbindevorrich-tung, mit Halsrahmen Schier -holz, Kette mit Hals bügel� 034 431 27 61

Mähwerk Busatis, 3 Punkt-Heck, � 077 472 26 18

Motorsäge Husqvarna135, Hubraum 40.9 cm3, 1.88PS, 35 cm Schwert, Aktions -preis statt Fr. 395 nur Fr. 295� 055 440 34 64

Frontscheibenmähwerk mitBärtschidreieck Deutz fahr,2.7 m, total neu revidiert,neu gelagert, Fr. 2200; Melk maschinenpumpe deLaval 18 VP, mit 2 Stand -eimer und Spülautomat� 034 431 27 61

60 9 2012 · REVUE UFA

Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 80

Suite dela page 56

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Page 61: Revue UFA 09/2012

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

ACTION

Composés minéraux MINEX /UFA, UFA top-form (DAC)– Gratuit: 1 gilet Softshell, à

l'achat de 150 kg

– Gratuit: 1 gilet Softshell et 1 sac d'UFA top-form (DAC), à l'achat de 600 kg

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ACTIONCompléments de régimesUFA 250 Speciflor | 256 Fibralor |UFA 280 Bio

Rabais Fr. 5.– / 100 kg

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ACTIONLaits UFA pour veauxRabais Fr. 12.– / 100 kg

Cadeau promo UFA top-fit– 10 kg à l'achat de 2 palettes– 25 kg à l'achat de 4 palettes

jusqu’au 22.09.2012

ACT I O NHYPONA 889 Fitness AlphaRabais Fr. 3.– / 100 kg

jusqu’au 22.09.2012

L'ingestion n'augmente que lente-ment, après le vêlage. Mais le faitde donner trop d'aliment composépeut induire une acidose rumé-nale.

UFA top-form permet de résou-dre la question. 1 kg d'UFA top-form remplace 2 kg d'aliment deproduction. A part ses 13.2 MJNEL/kg et ses 26 % de protéinesbrutes (sans soja), cette «bombenutritionnelle» contient tous lesadditifs essentiels, bénéfiquespour le foie et le métabolisme (nia-

cine, méthionine et biotine). L'or-ganisme de la vache assimile labiotine stable dans le rumen sanstransformation microbienne préa-

lable, ce qui minimalise les pertes.UFA top-form DAC est expressé-ment conçu pour les distributeursautomatiques.

Les composés minéraux MINEXsont connus pour leur remarqua-ble appétibilité. Ils contiennent,entre autres, du sélénium et duzinc sous forme organique qui sé-curise encore davantage les ap-ports.

Les exploitations confrontées àdes affections des onglons ob -tiennent de bons résultats grâce à MINEX 976, enrichi en biotine(100mg/kg). Les microbes du ru-men ne sont souvent pas à mêmede couvrir les besoins élevés enbiotine, plus particulièrement audébut de la lactation. La biotinerenforce la corne du talon et pré-vient l'apparition du fourchet. Ellepermet également d'augmenter laproduction laitière (jusqu’à 3kg deplus) et de réduire les nombres decellules somatiques du lait.

OFFRESSPECIALES

REVUE UFA · 9 2012 61

Un puissant stimulant UFA top-form (DAC)

A l'achat de 600 kg de composés minéraux MINEX / UFA, vous recevezun sac gratuit d'UFA top-form (DAC).

Irma, qui a produit plus de 158000kg de lait, mange lescomposés minéraux MINEX depuis leur lancement. Les

gilets UFA distribués durant l’action d’automne sontdécorés au look Edelweiss (voir «offres spéciales»).

Le problème Ingestion limitée et forte hausse de la productionlaitière en phase de démarrage. Mobilisation exces -sive des réserves graisseuses. Troubles du métabolis-me hormonal. Risque de déficit énergétique et decarence en substances actives.

Les symptômes Cétose, pertes de production, troubles de la fécondité.

La solution Dix jours avant le vêlage, augmenter lentement à 0.5 kg d'UFA top-form (DAC) par vache et par jour. Après levêlage: 1 kg par vache et par jour, pendant 60 jours.

MINEX 976 à la biotine pour la santé des onglons et des pis

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Le domaine Waldhof est situé un peu en dehors de Jonen (AG).

Le téléphone mobile de Samuel Haltersonne déjà tôt le matin. Après avoir ré-pondu à plusieurs appels, ce spécialistede l'engraissement des veaux prend laroute en direction de Jonen où il doitvoir l'exploitant Wiederkehr.

Au lieu-dit «Waldhof», l'engrais-sement des veaux constitue une res-source bien ancrée depuis des années.

«Je veux utiliser pleinement les ca-pacités de mon étable à vaches»

souligne Jakob Wiederkehr, quipréfère renoncer à l'achat d'undroit de livraison pour valori-ser son lait «excédentaire» vial'engraissement des veaux.Sa remonte Brown Swiss estélevée sous contrat par unautre exploitant. Jakob etAstrid Wiederkehr ont doncencore suffisamment deplace et de temps pour lesuivi professionnel de leurs

…Samuel Halter, spécialiste de l'engraissement des veaux

62 9 2012 · REVUE UFA

veaux à l'engrais et de leurs 3600 poulespondeuses.

Un prix du lait de 78 cts Un coupd'œil dans l'étable nous fait découvrirdes veaux Holstein bien couverts. Lesrésultats des mises en valeur montrentqu'ici on travaille avec beaucoup d'en-gagement. Le gain de poids journaliermoyen de la dernière série s'élève à1.63 kg. 16 veaux sur 20 provenaientde croisements de races laitières. Pour-tant, 80% des animaux ont obtenu unT ou plus au classement CH-TAX. Leprix brut du lait entier ainsi utilisés'élève à 78cts/kg. «Une alimentationoptimisée et un bon climat dans l'éta-ble», commente Jakob Wiederkehrpour résumer sa recette.

Vaccination contre la grippe LesWiederkehr appliquent la gestion entout plein/tout vide (séries complètes).Aussitôt établés, les veaux subissent un

contrôle sanitaire approfondi. Si néces-saire, on les refuse ou on les traite im-médiatement. Une prophylaxie dèsl'installation est instaurée d'ententeavec le vétérinaire. Depuis peu, JakobWiederkehr fait vacciner ses veauxcontre la grippe. «Cette vaccination afait ses preuves», analyse-t-il, notam-

Samuel Halter, 6247 Schötz

Né le 2 juillet 1965

Marié à Bernadette, 3 fils (22, 20 et 16 ans)

Carrière agriculteur qualifié, au Service techniqueUFA depuis un an et demi

Hobbies l'agriculture en général, le jass

Devise «Conseiller les engraisseurs de veaux demanière à améliorer la rentabilité de leurproduction».

Profil de l'exploitation

Jakob & Astrid Wiederkehr, Waldhof,8916 Jonen

Surface utile: 17.8 ha

Cheptel: 24 vaches laitières BrownSwiss (droit de livraison de 133000kg),20 places d'engraissement veaux, 3600 poules pondeuses

Cultures: 3.3ha maïs ensilage, 1.6ha orge, 1.6ha triticale, prairiespermanentes et temporaires

Main-d'œuvre: le couple d'exploitants,l'aide des 4 enfants (23, 21, 20 et 18 ans) et du père

Avec le changement du système depalettisage utilisé à l'usine de Sursee,les poids des palettes de laits UFApour veaux passent à 750 kg. La situa-tion du marché des matières premiè-res mais aussi les améliorations appor-tées à la logistique nous ont permis deréduire les prix de Fr. 4.– à 15.– par100 kg. En outre, une action court jus-

qu'au 22 septembre 2012. Si vous sou-haitez savoir comment faire encore da-vantage d'économies, renseignez-voussur les rabais combi très intéressants quenous accordons sur les laits en poudre,les composés minéraux et les spécialitésUFA. Nous avons par ailleurs introduitde nouveaux échelonnements de rabaisà partir de six palettes et plus.

Palettes de 750kg, baisse de prix et action

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Page 63: Revue UFA 09/2012

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Si les automates posent problème, le

Service UFA est rapidement sur place.»

Jakob Wiederkehr

Un automate Förster est utilisé pourle Pumix, l'autre pour l'UFA 200.

Astrid Wiederkehrs'occupe des pondeuses alors queJakob, son époux, estsurtout responsabledes vaches et desveaux.

REVUE UFA · 9 2012 63

ment parce que, chez les veaux Hol-stein, les premiers symptômes de lagrippe sont difficiles à déceler.

L'alimentation comprend 60 à70% de lait de vache, du Pumix et del'UFA 200 Universal. «Les veaux de raceslaitières boivent davantage que lesveaux de races bouchères», constate Sa-muel Halter. Il importe donc d'adapterle dosage de la poudre. Jakob Wieder-kehr s'efforce d'obtenir une progressionoptimale de la matière sèche, entre lesdifférents paliers, en tenant compte del'état d'engraissement observé chez lesanimaux. Le dosage de l'automate à bu-vée est régulièrement ajusté, selon leplan d'allaitement UFA.

Pendant le pré-engraissement, l'en-graisseur utilise 10kg d'UFA top-startpar série de 20 animaux, pour sécuriserles apports de fer, de minéraux et de vi-tamines. Ensuite, il passe à UFA top-fit,

L'enlèvement du fumier peut commen-cer. Et quelques jours plus tard, l'établesoigneusement nettoyée, séchée et gé-néreusement paillée accueille un nou-veau groupe de veaux.

Un mobile très sollicité Aprèsnotre entretien, Samuel Halter calibreles automates à buvée puis se remet auvolant de sa voiture pour continuer sajournée de conseiller. Son mobile lui si-gnale de nombreux appels et messagesCombox. Ici, c'est un engraisseur deveaux qui souhaite améliorer l'apport defer chez ses animaux, là un éleveur quienvisage l'acquisition d'un nouveauDAL. «Dans la mesure du possible, j'es-saie de mener mes entretiens par télé-phone mobile, pour pouvoir répondre àtoutes les demandes des clients», ex-plique Samuel, tout en prenant un autreappel (avec dispositif mains libres!) enconduisant. �

concentré de substances actives moinsriche en fer (25kg par série).

Une étable à front semi-ouvert Les veaux déambulent sur une litièreprofonde; ils disposent d'une aire d'al-laitement et d'affouragement dont le solest en béton. S'il vente ou s'il fait froid,on tend des filets pare-vent au-dessusdu mur, le long du front nord-est ouvert.«Il faut assurer une bonne circulation del'air, mais éviter les courants», expliqueJakob Wiederkehr.

Avec le mètre ruban Jakob Wie-derkehr évalue le poids de ses veaux àl'aide d'un mètre ruban. Son objectif estde livrer si possible tous les animauxlorsqu'ils pèsent entre 130 et 140kg.Des groupes quittent l'étable jusqu'àquatre fois en un mois, selon leur homo-généité. Une fois l'étable vide, on dé-visse et on fait coulisser la paroi avant.

Compléments au lait entier (l.e.)• UFA 200: avec 0–50% de l.e.• UFA 201: avec 25–50% de l.e.• UFA 202: avec 50–75% de l.e.• UFA 203: avec 50–100% de l.e.• UFA 204: avec 75–100% de l.e.• UFA 213 BIO: 75–100% de l.e.

Laits d'élevage• UFA 207 instant: 50–100% de l.e.• UFA 207 plus: avec de l'eau

Compléments aux sous-pro-duits laitiers• UFA 208 start: l. de démarrage• UFA 208: pour la finition• UFA 209 start: l. de démarrage• UFA 209: avec le petit-lait de

fromagerie

12 francs de rabais par 100 kgde lait UFA pour veaux. Jusqu'au22.9.2012. Voir «Offres spéciales»!

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produit complémentaire, surtout avecun taux important de succédané delait. On peut mélanger UFA top-fit aulait via le doseur d'additifs du DAL oudans le seau, à la main. Ce concentrécontient non seulement des minérauxet des substances actives (entre autres500mg de fer/kg) mais encore dessubstances actives végétales naturellesqui soutiennent la digestion et stimu-lent l'ingestion.

Actuellement, UFA top-fit est gra-tuit, dès l'achat de deux palettes delaits UFA pour veaux!

mines sont prioritaires. C'est UeliSchütz, spécialiste de l'engraissementdes veaux, qui a conseillé aux Zbindend'utiliser le concentré de substancesactives UFA top-fit. «J'étais presquesurpris des résultats obtenus», se sou-vient Walter.

La génétique actuelle permet deréaliser de bien meilleurs gains depoids qu'auparavant. Les veaux quigrandissent rapidement ont des be-soins plus élevés en minéraux et ensubstances actives. Il ne faut pas négli-ger le bilan ferrique lors du choix d'un

Compléments derégime UFA Plus la ration totale des rumi -nants contient de fibres rapide -ment digestibles moins elle estcorrectement valorisée parceque l'ingéré transite trop ra -pide ment dans le rumen. Lecomplément de régime UFA256 Fibralor complète par -faitement l'herbe de pâture.Son taux élevé d'ADF favoriseune meilleure dégradation de laration. Voyez notre rubrique«Offres spéciales» et profitez durabais.

Automates à buvéeUFA vend et loue des auto-mates à buvée Förster, dont ellegarantit le service des répara-tions 365 jours par an.Automates d’élevage: Com-pact+ (jusqu’à 15 veaux), Vario+(dès 15). Automates pourl’engraissement combiné: TAK-KU2-50-M (10 à 40 veaux),TAK5-KR3-50-M3 (25 à 40).

Infolettre lapinsL'infolettre UFA donne deprécieux conseils alimentairesaux détenteurs de lapins. Demême que de nombreusesinformations concernant ladétention, l'élevage et lespromotions actuelles. Vouspouvez commander la nouvelleinfolettre sur www.ufa.ch (>Lapins > Newsletter).

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HYPONA pour les chevaux coolHYPONA 889 Fitness Alpha est l'ali-ment complémentaire idéal pour lesponeys, les petits chevaux ou les che-vaux en formation, les chevaux dewestern, les chevaux de manège et leschevaux de sport en pause d'entraîne-ment. Ses teneurs énergétique et pro-téique sont délibérément basses pouréviter tout apport excessif chez desanimaux qui doivent manger «lé-ger». HYPONA 889 necontient pas d'avoine.Il est riche en vita-mines et en oligo-

«Avec UFA top-fit, nos veaux mon-trent plus de vitalité et leurs gains depoids sont meilleurs», observe WalterZbinden, qui gère, avec son épouseSonja, une petite exploitation agricolecomprenant neuf vaches et 18 placesd'engraissement veaux.

Les veaux IP-Suisse reçoivent 50 à75% de lait entier, complété par del'UFA 202. Ici, on renonce sciemmentà toute prophylaxie médicamenteuseà l'arrivée. Une alimentation conformeaux besoins et un apport ciblé de mi-néraux, d'oligoéléments et de vita-

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Walter et Sonja Zbinden, Riedstätt (BE)

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

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PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 9 2012 65

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

Plus amples informations souswww.farmanimalwellbeing.eu.

NSAIDS en Suisse: Flunixinmeglumin, l’acide tolfénamique,métamizole, méloxicam sont homolo-gués pour les vaches laitières.

UFA start-fit est un alimentdiététique destiné à être administréimmédiatement après le vêlage (1l enassociation avec de l’eau à températurecorporelle). Il aide à compenser lespertes de minéraux et de substancesactives consécutives au vêlage.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Avant le vêlage, les vaches ingèrentmoins de fourrage, surtoutlorsqu’elles sont grasses. Une pansebien remplie est cependant impor-

tante pour un bon déroulement du vê-lage ainsi que pour une phase post-par-tum exempte de problèmes.

Etudes canadiennes Les vachesauxquelles on a administré un analgé-sique après le vêlage se rétablissent plusrapidement du stress du vêlage et se re-mettent à consommer du fourrage plusrapidement. C’est du moins l’avis descientifiques de l’université de Guelph,

au Canada, suite à de nouvelles études.Les analgésiques utilisés étaient desanti-inflammatoires non stéroïdiens(NSAIDS). D’autres recherches montre-raient que les veaux, après un vêlage dif-ficile, réagiraient positivement à une ad-ministration de calmants.

Seulement après vêlage difficileGaby Hirsbrunner, de la clinique des ru-minants de l’université de Berne, s’oc-cupe depuis plusieurs années de tout cequi touche à l’utérus et est reconnue auniveau international. «Après une césa-rienne ou des naissances multiples, à laclinique, nous donnons d’office desanalgésiques», relate-t-elle. Dans la pra-tique, en revanche, ce n’est pas lanorme, qu’il s’agisse de vêlage en pré-sence du vétérinaire ou, à plus forte raison, d’un vêlage normal. «Finale-ment, l’utilisation de ces médicamentsimplique un délai d’attente pour la

viande et le lait, si bien qu’ils ne de-vraient être administrés par le vé-

térinaire que dans des cas excep-tionnels», explique-t-elle. Parcontre, elle considère le re-cours aux anti-inflamma-toires comme judicieuseaprès des vêlages difficiles:«Cela apporte assurémentune aide et après une assis-tance au vêlage réussie, levétérinaire peut en admi-nistrer lui-même justeaprès».

Une utilisation systé-matique après le vêlage

est également réfutée par DirkStrabel du Service sanitaire bovin

(SSB). «D’une manière générale, la

meilleure thérapie anti-douleurs estcelle qui est administrée avant le trau-matisme et poursuivie avec une inten-sité et une durée adaptée à la cause desdouleurs», souligne l’expert.

Résumé Pour conclure, on peut af-firmer que les analgésiques peuventquelque peu diminuer le stress de lavache après un vêlage normal et favori-ser une ingestion rapide de fourrage, cequi contribue à une phase post-partumexempte de problèmes. En raison descoûts et du délai d’attente pour la livrai-son du lait engendrés par de tels pro-duits, il n’apparaît pas judicieux de mo-difier la pratique actuelle. Mieux vautappliquer les recommandations éprou-vées en vue de réduire le stress. On peutnotamment mentionner le transfert suf-fisamment tôt dans un box de vêlage, unchangement de ration 14 jours avant levêlage ou la distribution d’eau tiède, encomplément à un fourrage diététiquejuste après la parturition. �

POUR LA SAISON DES VÊLAGES on parle dans certains cercles internationauxd’utiliser ponctuellement et de manière généralisée des calmants directement après levêlage. En Suisse, des experts jettent un œil plutôt critique sur cette nouvelle tendance.

Des calmants contre le stress au vêlage?

Un rétablissementrapide après le vêlageest un élémentimportant pour undébut de lactationsans problèmes.Photo: agrarfoto.com

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Aline Bapst

Des vaches paisiblesavec vue sur le bassinbroyard.

Profil d’exploitationGill et Valérie Senn avec Arnaud (17) etJustine (14), La Valaire 1, 1683 Brenles

Surface agricole utile : 42ha (760m)

Cheptel: 25 vaches laitières Holstein etle jeune bétail, 1– 2 taureaux d’élevage

Droit de production: 220000kg de laittransformé en Gruyère AOC

Cultures: blé (8ha), orge (3ha) et pdt (4ha) destinés à la sélection; pdtconsommation (1ha), colza (2.5ha),mais (2ha) et prairies.

Main d’œuvre : Gill, 1 apprenti et lafamille pour les pics de travail.

GENETIQUE PRODUCTION ANIMALE

Pour permettre l’obtention du titrede Maître éleveur, tous les animauxnés dans une fourchette de 16 an-nées et qui portent le même préfixe

doivent démontrer des qualités supé-rieures en production, en morphologie,en fécondité et en durabilité. Les pointssont attribués sur la base du résultatPPP, de la note de classification globale,des distinctions F et GM, ainsi que de laqualification pour les animaux mâles.C’est le cumul des points attribués àchacun des animaux qu’il a lui-mêmeélevés qui permet à un éleveur de se voirdécerner le titre de Maître éleveur.Cette année, Gill Senn et sa famille ontreçu cette récompense pour leur trou-peau, connu sous le préfixe «La Va-leyre».

Sise à Brenles, sur la frontière descantons de Fribourg et de Vaud, l’ex-ploitation de Gill Senn est dotée d’unevue panoramique fort agréable. En arri-vant sur la ferme, la passion et la fiertépour les vaches se font rapidement res-sentir, tant par les animaux pâturant pai-

siblement, que par la décoration del’habitation. Cette passion perdure de-puis les années 1975, où la décision depasser à la race Holstein est prise. Cetteépoque, Gill s’en rappelle bien: «Le pre-mier pas a été franchi par l’achat d’unevachette, prénommée Mouette à monvoisin de l’époque».

Des critères de sélection précissont appliqués depuis le début: produc-tion laitière, mamelle et morphologie.Le but est d’amener chaque vacheadulte à une production de 10000kgpar lactation avec une excellente DLC etune longévité maximale. La moyenned’exploitation se situant pour 2011 à10039kg de lait avec 3.82% de taux

«MAÎTRE ÉLEVEUR», voici la nouvelle nomination octroyée annuellement à 5 exploi-tations par la Fédération Suisse d’élevage Holstein. Cette année, Gill Senn et sa familleont reçu cette récompense pour leur troupeau, mieux connu sous le préfixe «La Valeyre»

Une belle récompense pour lafamille Senn

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

La famille Senn avecNuagedelait.

butyreux et 3.41% de taux protéique,nous confirme que les buts d’élevageinstaurés par Gill sont atteints. «Le butsuprême étant de garder ce niveau, touten continuant à avancer» nous déclareGill.

Didoudidouda Katemidelton, Nua-gedelait, voici quelques noms célèbresconcoctés par Gill, qui font une grandepart de la réputation de l’élevage « LaValeyre». La participation aux exposi-

Auteur Aline Bapst,UFA SA, 1070 Puidoux

Plus d’informationssur le titre «Maîtreéleveur» souswww.holstein.ch

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

REVUE UFA · 9 2012 67

tions, telles que Swiss’Expo, Junior BulleExpo, …, permet de faire connaître sonélevage et de déclencher par la suite demeilleures ventes d’animaux de garde.Didoudidouda, née le 22 février 2001,est la mascotte de l’exploitation. Elle aparticipé à plusieurs expositions et s’estclassée 2ème de la catégorie «plus de60000kg de lait» à Swiss’Expo 2011. En8ème lactation et notée EX 93 4E, ellecompte parmi sa descendance 3 propresfilles (Merchant, Astre, Manhattan) et 3filles issues d’un transfert embryonnairepar Shottle.

Projets en cours Maître éleveurétait le futur objectif fixé pour l’exploi-tation par Gill et Valérie sur le chemindu retour des Holstein Awards 2011. Lerêve n’aura pas pris longtemps à se réa-liser et cela pour la joie de toute la fa-mille. Gill n’est cependant pas à courtde projets; il envisage de construire pro-chainement un nouveau rural, afin d’of-frir un confort essentiel à la bonne santéde animaux et de rassembler tout letroupeau sous le même toit. Après saformation, Arnaud rejoindra son pèresur le domaine familial. �

La Valeyre GibsonDidoudidouda (Ex 93 4E) en 7ème

lactation.

Ration hivernale Gill prépare quotidiennement une rationmélangée partielle comprenant 10kg depdt, 2kg de pulpe de betterave, 2kg demaïs épis, 3kg de luzerne brin long, del’oxyde de magnésium et du sel bétail,qui est distribuée en 4 repas (le matinaprès la traite, à midi, le soir avant latraite et une dernière fois vers 22h00).En com plé ment, les vaches reçoivent dufoin/regain à volonté.

La ration est équilibrée avec le concen -tré protéique UFA 249 et complétéeavec l’aliment de production UFA 244-1(max 6 kg/jour) et UFA Ketonex (500 g/jour) en départ de lactation. Laminéralisation est assurée par le com -posé minéral spécifique pour les rationsfoin/regain UFA 993.

Afin de garantir un suivi du troupeauirréprochable, le contrôle laitier est misen valeur mensuellement par letechnicien UFA, qui établit un plan dedistribution des aliments indi viduel pourchaque vache.

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LukasWillener

StefanSchmidt

Ensiler les dérobées?Les dérobées comportant une faible proportion de graminées (crucifè-res, avoine-poisette) sont difficilement ensilables, en raison de leurfaible taux de matière sèche (MS) et des teneurs élevées en matièreazotée, alors que d’autres le sont sous certaines conditions (UFA 106,sorgho). Les souillures favorisent les mauvaises fermentations (acidebutyrique). C’est pourquoi il est recommandé de régler la faucheuseplus haut, surtout lorsque le sol est humide. La fermentation lactiquesouhaitée peut être favorisée lorsque le fourrage a une teneur de 35 %MS. Lorsqu’il y a du brouillard le matin et peu d’heures d’ensoleille-ment, cela est souvent difficilement réalisable en automne. De longuespériodes de préfanage sur quelques jours réduisent en outre la teneuren sucre requise pour l’ensilage du fourrage. Des agents chimiquespeuvent améliorer quelque peu la qualité de l’ensilage. Il est déconseil-lé d’ensiler des dérobées par-dessus de l’ensilage d’herbe ou de maïscar les jus de fermentation réduisent l’appétibilité de ce dernier. Le catalogue de Semences UFA renseigne sur l’aptitude à l’ensilage desdifférents types de dérobées. Les agents d’ensilage sont disponibles à laLANDI.

Semences UFA, fenaco protection des plantes

Les cultures dérobées permettentd’accroître le rendement annuel desparcelles cultivées, de réduire l’éro-sion et de minimiser le lessivage de

l’azote résiduel. Du point de vue de l’ali-mentation des ruminants, l’affourage-ment des dérobées constitue un défi.

Quantités limitées En cas de faibleensoleillement et durant les périodesfraîches, les crucifères en particulier,comme le chou, le colza, le navet et leradis fourragers s’enrichissent en ni-trates. Des teneurs élevées en nitratesdans le fourrage peuvent provoquer desintoxications. D’autres substancescontenues dans certaines plantes déro-bées altèrent le goût du lait. C’est la rai-son pour laquelle l’ordonnance sur l’hy-giène en production laitière (OHyPL)stipule que la proportion des feuilles dechou, navet, chou fourrager (moellier),colza, navette ou des mélanges fourra-

gers à base de vesces ne doit pas dépas-ser un tiers de la ration (d’après la ma-tière sèche).

En raison d’un plus faible enso-leillement en automne, le fourragepousse en affichant une teneur plus fai-ble en matière sèche (MS) et en fibres.Les végétaux emmagasinent égalementmoins de minéraux et leur teneur enmagnésium (Mg), notamment, peut de-venir critique. Le mélange avoine-poi-sette, qui est la dérobée la plus produc-tive en fin d’automne, se distingue pardes teneurs particulièrement faibles enmagnésium (tableau 1). La teneur en Mgdu maïs à faucher en vert est égalementrestreinte. Il faut ainsi compléter la ra-tion en Mg afin d’atteindre les 2g/kgMS de fourrage recommandés.

Le stress inhibe l’absorptionL’absorption du Mg, avec un taux de 20à 30%, est faible et peut varier forte-ment. Si les vaches sont stressées par untemps froid et humide et de brusqueschangements de températures, l’ab-sorption du Mg diminue encore davan-tage. Contrairement au calcium (Ca) etau phosphore (P), le Mg n’est pas stockédans les os, si bien que la vache doit bé-néficier d’un approvisionnementconstant. Un métabolisme Mg équilibréjoue un rôle important dans l’assimila-tion du Ca et du P.

En raison de teneurs élevées en Cajusqu’à 24g/kg MS, les dérobées conte-nant des crucifères ne sont pas appro-priées pour les vaches taries.

90% d’eau Avec une teneur en eaupouvant atteindre 90%, les dérobéespeuvent fortement diluer la concentra-

L’UTILISATION DE DÉROBÉES dans l’alimentation des vaches laitières est liée àcertaines particularités. Il convient surtout de veiller à l’augmentation de la teneur en nitrates dans les crucifères, et à la diminution de celle en magnésium des mélangesavoine-poisette ou du maïs à faucher en vert. En plus de cela les fourrages en vert affichent en général de plus faibles teneurs en magnésium et en fibres.

Améliorer les rations d’automne

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Tableau 1: Teneurs magnésiumdans les dérobéesaffouragées en vert, g/kg MS

maïs fauché en vert 0.9 Avoine-poisette UFA 1.1Avoine-pois-poisette UFA 1.6 UFA 200 2.2Besoins d’une vache 2.0

(sur la ration totale)

Tableau 2: Teneurs magnésiumdans les dérobéesg/kg TSMINEX 974 UFA 994

Ca:P 3 :1 3 :1Ca 75 90P 25 30Mg 30 150

PRODUCTION ANIMALE

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Auteurs Lukas Willener a terminél’école supérieure d’agro-technicien àl’Inforama Rütti, 3052 Zollikofen. Dansle cadre d’un stage chez UFA SA, il s’estoccupé de l’approvisionnement desvaches laitières en minéraux.

Stefan Schmidt est spécialiste bétaillaitier pour le service technique UFA,3052 Zollikofen.

www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

En automne, lesteneurs en magnésium,en fibres et en matière

sèche sont plus faibles.Photo: Semences UFA

tion en nutriments et en minéraux dansla ration. Cette «soupe fourragère» tran-site rapidement dans le tube digestif etles microorganismes ont de la peine àpuiser les nutriments dans cette massehumide.

Freiner la vitesse de transitPour optimiser la dégradation dans lapanse, l’herbe d’automne et les déro-bées à croissance rapide doivent êtrecomplétées de manière ciblée, avec descomposants disposant d’un taux de MSélevé et de fibres, afin de freiner la vi-tesse de transit dans le tube digestif. Ilest tout aussi important de compléter laration avec de la protéine de haute va-leur. La qualité des acides aminés dansle fourrage automnal est en effet mau-vaise et la matière azotée est rapide-ment dégradée.

Il faut entre deux et trois semainesaux microbes de la panse pour s’habi-tuer à un nouveau fourrage.

Recommandations pratiquesPoints auxquels il faut veiller lors de l’af-fouragement de dérobées riches en eau: • changement progressif d’alimenta-

tion• ne pas dépasser les proportions maxi-

males dans la ration prescrites parl’OHyPL

• distribuer un sel minéral riche en Mgcomme Minex 974 ou UFA 994 (Bio),cf. tableau 2

• complémentation avec un fourragesec bien structuré ainsi que du maïsen vert ou ensilé

• synchronisation de l’énergie et de laprotéine conformément au plan d’af-fouragement

• équilibrage avec un concentré pro-téique lentement dégradable conte-nant de acides aminés de haute va-leur (p. ex. UFA 149/249)

• pas de crucifères pour les vaches ta-ries (trop de Ca)

• à l’ensilage: régler la faucheuse plushaut, si possible couper court ou ha-cher.

Minéraux appétibles – également avantageux pour les RTMDes performances laitières dépassant les 9000 kg posent des exigencesélevées en matière de gestion. Stephan Marbet de Neuendorf (SO) veilledonc à tous les détails dans l’approvisionnement de ses 28 vaches laitièresen minéraux et substances actives. Sur son exploitation, l’offre en nutri -ments est calquée sur la situation des fourrages grossiers et les stades delactation. En plus du sel minéral TMR 1113 spécialement conçu pour lesrations totales mélangées (RTM), il utilise sporadiquement au printemps eten automne Minex 974, riche en magnésium, afin de compenser les faiblesteneurs dans le fourrage vert et de prévenir la tétanie. Pour les autrespériodes, c’est avec Minex 976 Biotine que notre chef d’exploitation a faitles meilleures expériences. «La santé des onglons est très bonne, ce qui seremarque en économisant du temps pour les soins aux onglons», constate-t-il avec satisfaction. Mais Stephan Marbet mise également sur Minex 976pour diminuer le nombre de cellules dans le lait. Les vaches taries quant àelles reçoivent dans leur ration du Minex 971, spécifique à cette phase, quicontient moins de calcium et davantage d’oligo-éléments.«Grâce à son appétibilité et sa structure expansée, Minex est consomméjusqu’au dernier grain par les animaux, si bien qu’il n’y a pratiquement pasde pertes de précieux minéraux et substances actives», explique StephanMarbet. En achetant maintenant du sel minéral Minex, vous recevrezgratuitement un gilet Softshell (cf. photo et «UFA actuel», page 61).

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PRODUCTION ANIMALE

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Pascal Savary

ThomasBitterli

Selon l’Ordonnance réglant l’hy-giène dans la production laitière(OHyPL), en Suisse, les producteursde lait doivent veiller à ce que les

installations de traite fonctionnent defaçon irréprochable (art. 21). Les travauxd’entretien des installations de traitedoivent être effectués au moins une foispar année et dans les exploitations d’es-tivage au moins une fois tous les deuxans par un spécialiste et selon desnormes internationales.

Norme internationale Lesnormes de la branche sont entrées en vi-gueur le 1er mars 2006. Elles remplacentla norme internationale pour l’examenmécanique des installations de traite(DIN ISO 6690) et fixent les exigencesprofessionnelles pour l’obtention d’uncertificat de capacité de contrôleur demachines à traire. Mais pas seulement!

Saviez-vous que les émissions debruit d’une installation de traite àproximité de la tête des animaux etdu trayeur ne doivent pas dépasser70 décibels? Il y a aussi une valeurmaximale pour les vibrations dans latubulure des salles de traite:0.3m/sec2. De telles valeurs limites sontprescrites par les normes de la branche,qui définissent les exigences envers lemontage d’installations de traite enSuisse. Cela permet d’avoir des normesplus strictes qu’à l’étranger, afin de ré-pondre aux attentes plus élevées enversla qualité du lait de notre pays. Lesnormes de la branche sont une conven-tion de droit privé signée par la Fédéra-tion des producteurs suisses de lait(PSL), l’Association suisse de la machineagricole (ASMA), la station fédérale derecherche Agroscope Reckenholz-Täni-kon ART, l’Association de l’industrie lai-tière suisse (VMI), Fromarte et les ser-vices de consultation en productionlaitière. C’est la raison pour laquelle ilest primordial, lors de l’acquisitiond’une nouvelle installation de traite,que les producteurs s’y réfèrent et qu’ilsexigent explicitement que ces normessoient appliquées et respectées.

Nouveau: examen de la courbede régulation Les normes de labranche sont complétées ou adaptéessur la base des nouvelles connaissancesissues de la recherche ou de l’actualisa-tion des normes internationales. Les di-rectives pour l’exécution du contrôledes installations de traite ont par exem-ple été actualisées avec de nouvellesmesures. L’examen de la courbe de ré-gulation constitue une nouveauté. Lorsde ce test, on vérifie si le réglage du vide

d’air fonctionne correctement et en par-ticulier s’il n’y a pas d’air aspiré dansl’agrégat de traite de manière incontrô-lée. C’est par exemple le cas lorsque lagriffe tombe ou lorsque le trayeur placeun gobelet sur un trayon sans écrasersuffisamment le tuyau à lait du gobelet.Cela survient à plusieurs reprises durantla traite et cependant, le vide d’air pourla traite ne doit pas descendre de plusde 2kPa (graphique). Même lorsque lasoupape de régulation fonctionne cor-rectement et quand les exigences desnormes de la branche sont remplies, letrayeur doit éviter de telles entrées d’air,faute de quoi il peut accroître le risquede mammite.

Formation de base Les normes dela branche posent des exigences éle-vées, non seulement envers la tech-nique de traite mais également enversles connaissances du personnel spécia-lisé. Une solide formation de base enconstitue la pierre angulaire. C’est pour-quoi l’Association suisse de la machineagricole (ASMA) a opté pour une forma-tion de base indépendante de la marquepour tous les contrôleurs de machines àtraire. Cette formation de base, concoc-

Exigences envers les normes de la branchePersonnel qualifiéToute personne qui monte des installations de traite ou qui effectue destravaux de service doit être en possession d’un certificat de capacitévalable. Ces exigences sont définies dans les «Conditions d’obtentiondu certificat de capacité de contrôleur de machines à traire».

Instruments de mesureLes appareils de mesure pour le montage et le service des installationsde traite doivent répondre aux «Normes pour instruments de mesure».

Montage d’installations de traiteLes installations de traite doivent être montées selon les «Directivesconcernant le montage des installations de traite».

Service des installations de traiteLe service doit être effectué selon les «Directives pour l’exécution descontrôles des installations de traite».

Informations supplémentaires sur les normes de la brancheVous trouverez les normes de la branche pour le montage et l’entretiendes installations de traite sur le site Internet de l’Association suisse dela machine agricole (ASMA) à l’adresse www.slv-asma.ch/cms/de/branchenstandard

NORMES DE LA BRANCHE TECHNIQUE DE TRAITE L’utilisation d’une techniquede traite optimale est une condition préalable importante pour une production laitièrerentable et de bonne qualité. C’est dans ce but que les normes de la branche «Montageet service des installations de traite» ont vu le jour il y a six ans. Il est temps de procéderà une rétrospective sur leur efficacité dans le secteur laitier suisse.

Déjà entendu parler de cela?

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PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ETABLE

Les productrices et les producteurs de lait doivent vérifier la validité ducertificat de capacité.

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Page 71: Revue UFA 09/2012

Graphique: Courbe de régulation en cas de modification de l’entrée d’air

Pas de gobelet de traite /agrégat de traite ouvert

Gobelet / agrégat de traiteest ouvert

Gobelet/agrégat de traitese ferme

Gobelet / agrégat de

traite s’ouvre

Chute de vide

Sous-oscillation

Sur-oscillation

tée et dispensée en collaboration avecla station fédérale de recherche Agro-scope Reckenholz-Tänikon ART, est unpassage obligé pour participer au testd’aptitude débouchant sur l’obtentiondu certificat de capacité. Les partici-pants y acquièrent de solides connais-sances sur les bases de la création d’unvide d’air, le principe de fonctionne-ment, l’entretien et le contrôle des ins-tallations de traite ainsi que les connais-sances de base sur le maintien de laqualité du lait, la physiologie des ani-maux et la biologie de la lactation. Lapartie théorique est complétée par desexercices et des exposés pratiques. Unmur de traite expérimental permet demettre en exergue l’influence des er-reurs au montage, des éléments défec-tueux et des pertes dans le système detraite sur les paramètres mesurés lorsdes contrôles, tout cela en s’appuyantsur des situations réelles. Cette forma-tion de base avec l’examen d’aptitudedure deux semaines au total. Par ail-

leurs, les contrôleurs de machines àtraire suivent également une formationet une formation continue spécifiquesaux marques. L’ASMA renouvellechaque année le certificat de capacité.Pour ce faire, les importateurs de ma-chines à traire doivent apporter lapreuve que leurs contrôleurs ont suiviles cours annuels de formation continueobligatoire. C’est pourquoi, lors ducontrôle annuel de leur installation, ilest vivement recommandé aux produc-teurs de lait de vérifier si le contrôleurde machines à traire est en possessiond’un certificat valable de l’ASMA.

Recherche En tant que centre decompétence pour la technique de traite,ART cherche à maintenir à un niveauélevé, par le biais de la recherche et dela transmission des connaissances, lebien-être des animaux et la qualité du

lait en Suisse. Dans le cadre des normesde la branche, ART mène en coopéra-tion avec l’ASMA des projets visant uneoptimisation de la production laitière. Al’aide du mur de traite expérimental, larecherche fondamentale à Tänikon metfortement l’accent sur les applicationspratiques en matière de technique detraite. On y étudie l’influence de la miseen place et du montage des installationsde traite sur la stabilité du vide d’air. Lesrésultats de cette recherche servent debase pour définir les valeurs limites desparamètres mesurés. A cette fin, desétudes supplémentaires avec des vachesdans la salle de traite expérimentaled’ART sont nécessaires afin de mesurerl’ampleur de la charge pour les animaux.Les valeurs limites ainsi établies sont re-prises dans les directives pour le mon-tage des installations de traite. Les va-leurs limites pour le bruit et lesvibrations ne sont qu’un exemple d’uneapplication réussie des résultats de la re-cherche au sein des normes de labranche. Le niveau de bruit dans lessalles de traite mises en service après le1er mars 2006 – date d’entrée en vigueurdes normes de la branche – est consi-déré comme nettement plus faible parles producteurs de lait, comme l’a dé-montré un sondage d’ART.

Résumé De par les exigences éle-vées qu’elles posent envers le montageet le contrôle des installations de traite,les normes de la branche fournissentune contribution importante au succèsde la production laitière en Suisse. Cesnormes doivent continuer à être com-plétées et élargies en permanence pourrester un garant de ce succès. Une solideformation de base et une recherche entechnique de traite orientée vers la pra-tique en constituent des piliers impor-tants. �

Le contrôleur demachines à traire est une interfaceimportante entrel’homme, l’animal et la technique. Photo: ART

Auteurs Pascal Savaryest collaborateur scien -tifique à la station fédé -rale de recherche Agro scope Reckenholz-Tänikon ART au sein dugroupe Construction,animal et travail; il estresponsable pour larecherche et la forma -tion dans le domaine dela technique de traite,8356 Ettenhausen.www.agroscope.ch

Thomas Bitterli estprésident du groupe DInstallations de traite etpour vaches laitières del’Association suisse de lamachine agricole ASMA,3063 Ittigen. www.slv-asma.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

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PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ETABLE

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Yvan Meuwly

De bonnes conditionsde détention réduisent

le stress et favorisentune bonne santé

des veaux.

Depuis début juin, il vaut encorebeaucoup plus la peine qu’aupara-vant de produire des veaux d’étaldisposant d’une bonne qualité de

charnure et avec une légère couverturede graisse régulière.

Les suppléments – toujours calcu-lés sur la base de qualité T – passent de10 à 50ct. par kilo de poids mort (kgPM) pour la classe +T. Ce supplémentatteint Fr. 1.–/kg PM pour la classe H etFr. 1.50/kg PM pour la classe C. Cettemodification de la taxation CH-TAX a

été décidée par la commission Marchéet usages commerciaux de Proviande etest entrée en vigueur le 1er juin 2012.

Déductions En revanche, les veauxd’étal de mauvaise qualité, de faible char-nure et qui ne sont pas couverts sontsanctionnés par des déductions plus im-portantes depuis la même date. Cette dé-cision a également été prise par la com-mission Marché et usages commerciauxde Proviande. Les acheteurs de veaux deboucherie vont donc très certainementadapter leurs conditions d’achat.

Le rendement à l’abattage desveaux d’étal a fortement diminué cesdernières années, en particulier chez lesveaux de charnure légère. Cela est àmettre sur le compte d’un problème degénétique car les vaches sont de plus enplus sélectionnées en fonction de la pro-duction laitière au détriment de la mus-culature. Il n’est possible d’améliorer lacharnure que par le biais de «croise-ments industriels».

L’achat des veaux d’engraisjoue un rôle crucial du côté des en-graisseurs. Le prix des veaux, adapté àla situation actuelle du marché et à laqualité des animaux, est d’une impor-tance prépondérante pour la rentabilitéde l’engraissement. Les bons veauxpeuvent être plus chers car face à ceuxqui sont «bon marché», ils se dévelop-pent mieux et permettent d’obtenir demeilleures recettes à l’abattage. Toute-fois, le seuil de rentabilité pour le prixdes veaux d’engrais est spécifique àchaque exploitation. A ce titre, les ré-sultats d’engraissement et le canal decommercialisation sont déterminants,tout comme les coûts.

Les prix d’achat et de ventesont-ils corrects? Avant d’acheterdes veaux, il faudrait veiller à ce que lesprix d’achat soient adaptés en fonctiondes prix de vente. Les facteurs qui dé-terminent le prix possible pour l’achatde veaux d’engrais sont:• fixer la qualité nécessaire des veaux

d’engrais pour l’exploitation en fonc-tion du programme de production

• connaître les performances propresde l’exploitation

• poids à l’installation des veaux d’engrais

LA NOUVELLE TABELLE CH-TAX récompense davantage la qualité élevée chez les veaux d’étal. Ceux qui veulent en profiter doivent déjà commencer à agir au niveau du régime d’insémination et/ou de l’achat des veaux d’engrais.

Les fruits des croisementsindustriels

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PRODUCTION ANIMALE

Tableau: Plan de buvées1000 l lait entier Quantités indicatives Liquide Matière seche Concentré l / veau/ jour dl par dose de 10-dl g / l par veauSemaine Ingestion Laitd’engr. de liquide entier Eau UFA 201 Total1 9– 11 7 3 10 1012 10– 12 8 2 15 119 0.3kg UFA top-start3 11– 13 8 2 25 1294 12– 14 8 2 40 1445 13– 15 8 2 50 154 0.25kg UFA top-fit6 14– 16 8 2 60 1647 14– 16 8 2 70 1748 14– 16 8 2 80 184 0.25kg UFA top-fit9– 14 14– 16 8 2 90 194

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H+T

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–TC

X

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4

L’engraissement de veaux est laprincipale branche d’exploitation dela famille Keller à Beringen (SH).

Rolf Keller avec son fils Claudio et son épouse Sandra.

Auteur Yvan Meuwly,chef du secteur bovins,Anicom SA, 9501 Wil.

www.anicom.ch

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Graphique 1: CharnureExploitation Keller, 1.7.2011 – 30.6.2012

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• connaître le prix réalisable pour lesveaux d’étal.

Exploitation Keller Rolf Keller,qui utilise le lait de son troupeau devaches uniquement pour l’engraisse-ment des veaux, veille tout particulière-ment aux besoins de son acheteur etproduit ce qui est exigé par le marché. Son troupeau laitier se compose princi-palement de robustes vaches brunes etest remonté par des vaches achetées.Rolf Keller insémine l’ensemble de sontroupeau avec de la semence de races àviande, ce qui constitue la pierre angu-laire du succès dans l’engraissement desveaux. Les veaux d’engrais qu’il achètesont issus de croisements industriels. Vuque l’état de santé des veaux est la pre-mière priorité pour lui, ses propresveaux sont engraissés en groupe et dansune étable séparée.

Qualité et continuité Produire encontinu des veaux engraissés au lait en-tier conformes au marché requiert unsavoir-faire particulier. Notre chef d’ex-ploitation préfère les veaux femelles.«La probabilité que les veaux charnussoient régulièrement couverts est plusgrande avec les femelles», affirme-t-il.

Ses chiffres sont éloquents. 96% de sesveaux bénéficient d’une taxation T ousupérieure (graphique 1). Seuls 4% desanimaux ont donné lieu à des déduc-tions de prix l’année dernière en raisond’une couverture insuffisante (gra-phique 2). Ce résultat se situe bien au-dessus de la moyenne suisse.

Les étables lumineuses associéesà une bonne qualité de l’air, l’hygiène etun régime alimentaire établi par WernerBaumann (tableau), spécialiste UFA desveaux à l’engrais, sont des facteurs im-portants pour assurer le succès de cettebranche d’exploitation chez la familleKeller. �

PRODUCTION ANIMALE

Profil de l’exploitationFamilie Keller, 8222 Beringen

Surface agricole utile: 25ha

Vaches: 15

Veaux à l’engrais: 28 places

Poules pondeuses: 600, commercialisa -tion principalement en vente directe

Main d’œuvre: Rolf et Sandra Keller, aidedes enfants

Graphique 2: Couverture graisseuseExploitation Keller, 1.7.2011 – 30.6.2012

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Alfred Erni

74 9 2012 · REVUE UFA

Comme l’indiquent les statistiquesde l’Office fédéral de l’agriculture(OFAG), le prix du lait a évolué néga-tivement ces dernières années et ces

derniers mois (graphique 1). Les prix desveaux d’engrais et des veaux d’étal sontrestés en revanche assez constants depuis2009 (graphique 2). Grâce à une déten-tion et un affouragement respectueux desanimaux, la viande de veau dispose d’unebonne renommée en Suisse. La consom-mation de ce produit premium s’est sta-bilisée à un niveau relativement constantces dernières années, indépendammentde l’évolution du pouvoir d’achat.

53 à 66 ct par kg de lait La rétri-bution du lait affouragé est un indica-teur important pour estimer la rentabi-lité de l’engraissement combiné. Selonle régime d’affouragement et le canald’écoulement choisis, le lait affouragéest rétribué entre 53 et 66ct. par kilo(tableau). Il convient toutefois de rap-

peler qu’il s’agit là de prix nets. Le re-venu du travail et les intérêts sur les bâ-timents ne sont pas inclus.

Des prix supérieurs avec les sup-pléments Les acheteurs de veauxd’engraissement accordent une grandeimportance à la qualité des animaux. Lepoids à l’abattage, la charnure ainsi quele degré de couverture doivent être cor-rects. A l’avenir, les suppléments de prixaccordés pour les animaux de bonnequalité devraient encore augmenter siles transformateurs adoptent le nou-veau système de payement de Pro-viande (voir article page 72).

Quelle est la marge de manœu-vre? Un régime d’affouragement aulait entier permet-il de répondre aux at-tentes élevées en matière de qualité ?Durant la seconde partie de phase d’en-graissement et chez les races laitières,le lait entier ne permet pas au veau de

disposer de suffisamment d’énergie etde substances actives, ce qui se traduitpar des carcasses insuffisamment cou-vertes et des déductions de prix élevéesà l’abattoir. Les poudres de complé-mentation au lait entier permettent unemeilleure valorisation du lait entier etcontribuent, grâce à des teneurs plusélevées en énergie, en vitamines et enoligo-éléments, à des carcasses plus ho-mogènes ainsi qu’à de meilleures taxa-tions. Le supplément de prix compenselargement les coûts de la poudre de lait.

Choix de la poudre et plan debuvée Il est primordial de choisir lapoudre de lait de façon ciblée, en fonc-tion de la part de lait entier affouragée.Plus les veaux sont jeunes, plus la pro-portion de lait entier dan la ration doitêtre élevée (voir «UFA actuel»). Les plansd’affouragement individuels fournissentdes indications importantes et serventd’outil de contrôle. La consommation

SUITE À LA BAISSE DU PRIX DU LAIT, bon nombre de producteurs sont à la recherche de solutions permettant d’assurer la rentabilité de leur exploitation. L’engraissement de veaux au lait entier peut offrir des opportunités intéressantes.

Songer maintenant àl’engraissement de veaux gras!

Roger Bolt estresponsableProduction animaleau Strickhof Lindau.

bien contrôler les animaux arrivant et, sinécessaire, de les traiter tout de suite. Laqualité du lait entier doit par ailleurs êtrebonne. Qu’advient-il du lait ingéré par leveau? Il parvient dans la caillette, où il estdigéré et où les substances nutritivespeuvent être prélevées par l’animal. C’estexactement le même processus qu’à lafromagerie avec la cuve. Lorsque la qualitén’est pas au rendez-vous, il s’ensuit unmauvais rendement du lait destiné à lafabrication. De même, la caillette du veauvalorise moins bien le lait affecté deproblèmes de qualité, ce qui se traduit pardes performances d’engraissementinférieures.

Revue UFA: En tant que producteur de lait,est-ce que vous vous lanceriez dans la pro -duction de veaux d’engraissement? Roger Bolt: Cela dépend du prix du laitque je réalise. Si je produisais du lait defromagerie pour 80ct. par kilo, l’engraisse-ment au lait entier ne serait pas intéressant.Dès que le prix du lait est inférieur à 60 ct, ilvaut la peine d’envi sager cette activité dansle cadre de l’évolution de l’exploitation.

Qu’est-ce qui empêcherait de saisir cetteopportunité?

Nous avons souvent du mal à effectuerdes changements et trouvons de nombreuxmotifs pour les éviter.

Quels sont selon vous les principaux facteursde succès dans l’en grais sement des veaux?

De nombreuses pièces de puzzle doivents’assembler. Dans les secteurs Commerceanimal, affouragement et service des auto -mates, il faut travailler avec des partenairesde confiance, qui réagissent immédiate-ment en cas de problème. De plus, il estimportant de surveiller constamment l’étatde santé pour que les animaux maladespuissent être identifiés suffisamment tôt.Seuls les animaux bien portants sont àmême de réaliser de bonnes performanceset d’offrir une bonne rentabilité. Unconcept de prophylaxie d’installation àl’étable en fait partie. Il doit permettre de

«Intéressant dès lors que le prix du lait passe sous la barre des 60 ct.»

PRODUCTION ANIMALE

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2009 2010 2011 2012

Graph. 1: Evolution du prix du lait versé au producteurMoyenne Suisse; Source: OFAG

Graph. 2: Prix des veaux d’engrais et d’étalSource: UFA/Anicom

Le fait d’adopter le bon régime d’affouragement permet d’obtenir de bonsrendements, même avec les veaux de races laitières. C’est ce que

démontre l’exemple de l’exploitation Wiederkehr, Jonen (voir «UFA actuel»).

2009 2010 2011 2012an

Prix des veaux d’engraisPrix des veaux d’étal AQ-VSPrix des veaux d’étal IP-Suisse

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u kg

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de liquide doit être constamment adap-tée en fonction de la race, du sexe, dustatut de santé, de l’aptitude à l’engrais-sement, de la température d’étable etdu niveau d’hygiène. Lorsque le veauboit peu, le dosage de la poudre doitêtre réduit en conséquence.

Facteurs de succès Dans l’en-graissement des veaux, le succès dé-pend largement d’une gestion profes-sionnelle. En résumé, les pointssuivants jouent un rôle déterminant :• Détention: conditions d’étable opti-

males, climat sain, bonne litière.• Commerce: groupes de veaux homo-

gènes et sains. Périodes d’installationcourtes. Chargement et transportsans stress des animaux de boucherie.

• Suivi des animaux: déceler les symp-tômes de maladie suffisamment tôtpermet de réagir rapidement etd’améliorer les chances de guérison.

Prendre immédiatement la tempéra-ture des animaux suspects et contac-ter le vétérinaire si nécessaire.

• Hygiène: les automates, les seaux etles conduites par où transite le lait doi-vent être nettoyés quotidiennement.Après le départ des veaux, sortir les fu-miers et nettoyer les boxes à fond.

• Affouragement: la poudre de lait adé-quate ainsi qu’une complémentationen minéraux et en substances activesciblée garantissent des performancesd’engraissement et des qualités decarcasse élevées.

• Conseil: Les détenteurs d’animauxdoivent accomplir de nombreusestâches et sont confrontés à unecharge de travail élevée. Chez UFA, leconseil va de pair avec des presta-tions de haut niveau ainsi que des dé-comptes d’abattage et un servicepour les DAL (distributeur automa-tique de lait). �

Auteur Alfred Erni, responsable dedépartement Veaux, UFA SA, 9501 Wil.

Service technique UFA Vous avezdes questions concernant la détention,l’affouragement ou l’affouragementautomatisé des veaux d’engraissement?Contactez la LANDI qui se trouve àproximité de chez vous ou le servicetechnique UFA de votre région.www.ufa.ch

Réduction de prix et action sur les poudres de lait UFA. Plus d’infosdans l’«UFA actuel» dès la page 61.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Tableau: Calcul de prix par veauLait entier par veau

1250 kg 1000 kg 750 kgPoids des veaux d’engrais (kg) 67 67 67Prix des veaux d’engrais (Fr.) 5.86 5.86 5.86Prix des veaux d’étal AQ-VS, T3 (Fr.) 12.98 12.98 12.98Prix des veaux d’étal IP-Suisse, T3 (Fr.) 13.73 13.73 13.73Poids à l’abattage (kg) 120 120 120Poudre de lait, TVA incluse (Fr.) 360 512.5 643Aliments spéciaux, minéraux, etc. (Fr.) 15 15 15Paille, électricité (Fr.) 50 50 50Vétérinaire, taxes, etc. (Fr.) 55 55 55Prix lait entier par kg, AQ-VS (Fr.) 0.55 0.53 0.54Prix lait entier par kg, IP-Suisse (Fr.) 0.62 0.62 0.66

PRODUCTION ANIMALE

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Page 76: Revue UFA 09/2012

DanielSchmied

Ralf Bley

poids permet en outre de réagir rapide-ment à tout écart par rapport à la plani-fication. Le graphique 3 met en exerguel’importance de ce travail de contrôle.La marge brute atteint son maximum àun certain poids, en fonction des prixdonnés. On peut ainsi déterminer unefourchette de poids optimale pour lavente. Dans notre exemple, cet opti-mum est atteint durant la semaine 17avec env. 110kg PV (prix porcelets 130Fr., prix porcs de boucherie 3.60Fr./kg).

Affouragement par phase et gé-nétique Premo Les gorets d’en-graissement proviennent toujours de lamême exploitation d’élevage et sontdes descendants d’un verrat Premo® dela classe top-viande. Jusqu’à 55kg, Ma-nuel Waber distribue l’aliment de pré-engraissement UFA 321-3 avant de pas-ser à UFA 331-3. Ces deux aliments parphase contiennent un additif pour la ré-duction des odeurs. La soupe est dé-layée avec de l’eau chaude.

L’installation est effectuée surun rythme de deux semaines. La porche-rie de pré-engraissement comprend desnids de couche isolés avec une tempé-rature de 25°C. Durant l’hiver, la por-

Les bouchers ne produisent riensans procéder au pesage préalablede la viande. Les moulins pèsentquant à eux leurs céréales à plu-

sieurs reprises afin de déterminer lespertes, du stockage au chargement del’aliment. Et que fait-on en productionporcine contre les déductions liées aupoids?

Les exceptions comme l’exploita-tion de Manuel Waber à Kiesen (BE)confirment une fois de plus avec leursrésultats l’importance du pesage sur uneexploitation d’engraissement. Parallèle-ment à la reprise du domaine, ManuelWaber a introduit un pesage régulierdes porcs à l’engrais en fin d’engraisse-ment. Sa porcherie s’est agrandie entrois étapes pour atteindre aujourd’hui630 PPE. Lors de la dernière étape, uneporcherie de pré-engraissement a étéconstruite. Cette dernière permet auchef d’exploitation d’effectuer une pro-phylaxie à l’installation avec UFA 395 àtravers un doseur.

Rigueur Lors du pesage, ManuelWaber utilise deux couleurs pour garderà l’oeil ses porcs à l’engrais. Il marqueles animaux de 95.5 à 101.5kg en bleuet tous ceux qui dépassent les 101.5kgen rouge. «Je procède ainsi depuis deuxans et cela me réussit bien», conclutManuel Waber. Les résultats (cf. gra-phiques) en fournissent la preuve: sur lesdépouillements Anicom, on ne trouvepratiquement aucun animal qui engen-dre des déductions, tant en matière depoids que de part de viande maigre(PVM). Les années précédentesjusqu’en 2008 fournissent des résultatsanalogues. Le contrôle conséquent des

cherie d’engraissement principale estégalement chauffée à 16°C. Avec seule-ment 0.7% de pertes, la porcherie deManuel Waber se situe tout en haut duclassement. Un vermifugeage durant ladeuxième semaine fait partie intégrantedu programme de production au traversd’un dispositif qui distribue automati-quement 4% de «Panacur». Depuis ledébut de la prophylaxie à l’installation àl’aide des minéraux pour porcs UFA395, Manuel Waber ne recontre plus deproblèmes d’onglons.

Pourquoi peser? Lors de chaqueprocessus, Manuel Waber pèse 240 ani-maux, ce qui lui prend deux heures. Au-cun préparatif n’est nécessaire puisquesa balance est installée «en dur» dans laporcherie et est prête à l’emploi en touttemps.

Les déductions liées au poids peuventse monter à 0.80Fr./kg (poids trop fai-ble), respectivement 1.20Fr. pour lesanimaux trop lourds, suivant la réparti-tion. Si l’on prenait par exemple unemoyenne de 87kg de poids mort (PM),cela représenterait sur l’exploitationWaber un montant annuel de plus de1700Fr. pour chaque centime de dé-duction. En ne contrôlant pas régulière-ment les poids à la vente, les déductionspour les porcs trop légers ou trop lourdspeuvent aisément concerner jusqu’àplus de 10% des animaux. Avec 623places d’engraissement, cela peut repré-senter rapidement entre 6000 et 12000Fr. de manque à gagner par année. Sil’on rapporte cela au revenu du travail,Manuel Waber perdrait environ105Fr./h s’il obtenait seulement un cen-time de moins par kilo pour les 120porcs qu’il pèse à l’heure.

ENGRAISSEMENT PORCIN Combien d’exploitations d’engraissement disposent-elles de leur propre balance individuelle? Combien d’entre elles sont installées de manière fixe, quelles sont celles qui ne sont que rarement utilisées? Combien coûte une balance électronique avec enregistrement des données? Quel peut être le salaire horaire du pesage?

Qui pèse gagne

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Recommandations pour lavente de porcs à l’engrais• une balance fixe sur chaque

exploitation

• aucun animal ne doit quitterl’exploitation sans être pesé

• annonce précise avec le nombred’animaux et leur poids moyen

• annonce la semaine précédentejusqu’au mercredi soir

Profil de l’exploitationManuel Waber, 3629 Kiesen

SAU 17 ha

Production animale: 623places d’engraissement(AQ, SST, SRPA)

Production végétale: 5.4 ha betteravessucrières, 10.6 ha bléd’automne, 1 ha SCE

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Graphique 1: Répartition des poids avantDépouillement de 2007, avant le début du pesage

systématique sur l’exploitation Waber

Graphique 2: Répartition des poids aujourd’huiLe bilan 2011 de l’exploitation Waber indique seulement

deux animaux en surpoids sur 1973 porcs à l’engrais!

Graphique 3: RentabilitéSi l’on n’atteint pas les objectifs avec le poids

des porcs, le résultat se détériore.

REVUE UFA · 9 2012 77

Résumé Celui qui ne pèse pas perdde l’argent. L’investissement pour unebalance électronique est rentabilisé aucours de la première année déjà. Plus lecheptel est important, plus le retour surinvestissement est rapide. Il est impor-tant d’analyser les performances four-nies par l’acheteur. Le conseiller peutensuite rapidement fournir des solu-tions permettant d’améliorer le prixmoyen. En annonçant précisément leursanimaux de boucherie, les engraisseurscontribuent à améliorer la commerciali-sation. �

Auteurs DanielSchmied, chef de res -sort et spécialiste porcinau service techniqueUFA, 3052 Zollikofen.Ralf Bley, chef UFA2000, 3360 Herzogen-buchsee. www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12Manuel Waber en train d’effectuer son travail favori.

Marge brute 1 /place

Poids vif

14 15 16 17 18 19Semaine d’engraissement

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Page 78: Revue UFA 09/2012

Jenny Markov

Dans bon nombre de pays, contrai-rement à la Suisse, les détenteursd’animaux doivent faire venir le vé-térinaire pour chaque traitement.

Cette autonomie implique une granderesponsabilité car l’utilisation d’antibio-tiques dépasse la portée de l’exploita-tion individuelle.

D’éventuels résidus dans l’animalpeuvent se retrouver dans les denréesalimentaires. Et une fois qu’une souchede bactéries résistantes a fait son appa-rition, elle peut se propager par le traficdes animaux, les rongeurs, etc. au-delàdes limites de l’étable. L’homme peutégalement être un vecteur de telles bac-téries résistantes. Le risque de transmis-sion de telles bactéries par la viande estfaible si on respecte les règles d’hygiène.

Une course contre la nature Ilest avéré que les résistances des bacté-ries envers les antibiotiques sont enaugmentation à travers le monde etqu’il faudra donc constamment déve-lopper de nouvelles matières actives.Actuellement, seule une nouvelle subs-tance est en phase d’essai. Il faut doncveiller à ce qu’il y ait le moins de déve-

loppements de résistances possibles auxantibiotiques existants. Avec une utili-sation restreinte et correcte d’antibio-tiques, il est possible de fortement frei-ner l’apparition et la propagation desrésistances. Dans ce contexte, les vété-rinaires et les détenteurs d’animaux ontégalement leur part d’obligations. Lesthérapies de groupe, par le biais de mé-dicaments distribués dans les aliments ,doivent être considérés avec la plusgrande prudence et il ne faut pas les en-treprendre sans motifs. Les résistancespeuvent en effet également se dévelop-per incognito dans la flore intestinalenormale lorsque l’agent pathogène ef-fectif est combattu. Le problème ne ferasurface que lorsque cette résistance sesera reportée à un moment ou à un au-tre sur un pathogène dangereux.

Renoncement accru à la thérapieEn discutant avec des chefs d’exploita-tions, on entend souvent que de toutefaçon, tout le monde administrerait untraitement médicamenteux à ses goretssevrés et à ses porcs d’engraissement.Or, les chiffres 2011 prouvent lecontraire: sur les plus de 2500 exploita-tions porcines (env. 114000 truies) ins-

crites au Service sanitaire porcin (SSP),57% n’utilisent pas d’antibiotiques enthérapie de groupe, et la tendance est àla hausse. Un bon quart utilise des anti-biotiques régulièrement: 22% se dé-brouillent avec de la colistine ou des sul-fonamides alors que 4% ont besoind’autres substances. 17% des produc-teurs n’utilisent normalement pas demédicaments mais doivent procéder detemps à autre à une thérapie de groupeen cas de maladie. Sur les près de 1450exploitations d’engraissement SSP (env.450000 porcs à l’engrais), 48% n’utili-sent jamais d’antibiotiques pour la thé-rapie de groupe (graph. 3). La tendanceà la hausse est surtout à mettre sur lecompte du succès de la vaccinationcontre les circovirus. Ces chiffres nes’appuient que sur les exploitations af-filiées au SSP. Mais en résumé, on peutdire qu’une exploitation porcine surdeux n’effectue pas systématiquementde thérapie de groupe. La commissiontechnique du SSP élabore actuellementune stratégie visant une réduction del’utilisation d’antibiotiques sur les ex-ploitations SSP.

Dosage et durée de traitementUne thérapie antibiotique de groupeimplique inéluctablement que certainssujets reçoivent trop de médicaments etd’autres pas assez, car les animaux n’in-gèrent jamais exactement la quantité defourrage correspondant à leur poids.Cela augmente le risque de développe-ment de résistances, en raison d’unsous-dosage chez certains porcs. Les er-reurs les plus fréquentes surviennent parune utilisation inappropriée. Soit le do-sage est mal calculé ou trop faible, soitla durée de la thérapie est trop courte.

L’UTILISATION D’ANTIBIOTIQUES fait toujours débat. Des spécialistes de la médecine humaine estiment que les vétérinaires sont trop laxistes avec les médicaments, ce qui mettrait en péril l’efficacité de ces derniers à long terme. La remise de médicaments en réserve et leur utilisation par le détenteur d’animaux sont perçues d’un mauvais œil par bon nombre de personnes.

Agir avant l’arrivée des interdictions

78 9 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

Graphique: Les causes de l’apparition de résistances Sélection de germes résistants Résist. dues à des erreurs de traitement Résistances contre les sous-dosages

L’antibiotique élimine vite les germes.Le système immunitaire fait le reste.

Mauvaise action de l’antibiotique. Lesystème immunitaire est dépassé.

Pas de traitement. Le systèmeimmunitaire est dépassé.

L’antibiotique ferait effet, mais letraitement est interrompu trop vite.

Antibiotique en concentrationsuffisante. Rétablissement rapide.

Antibiotique pas assez concentré.Accoutumance, formation de résist.

germe pathogène germe pathogène résistant

D_NT8_Markov_0912 ok_2012 28.08.12 17:42 Seite 78

Page 79: Revue UFA 09/2012

70605040302010

0

2010 2011

605040302010

0

2010 2011Source: Datenbank SGD

pas continue continue unique uniqued’utilis. polypeptides, autres polypeptides, autres

sulfonamides sulfonamides

%

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Dans les calculs liés à une thérapie degroupe administrée dans l’aliment, ilfaut penser que les porcs malades man-gent moins et qu’il faut donc opter pourune concentration plus élevée par kilod’aliment. Si une thérapie est entreprisesur plus d’une semaine, il faut tenircompte de l’accroissement dans les cal-culs. Il faut impérativement respecter ladurée de la thérapie indiquée dans lemode d’emploi afin d’éviter la sélectionde bactéries résistantes – même si lesanimaux ont l’air d’être déjà guéris.

Convention RT L’utilisation de l’ins-tallation d’affouragement s’avère pro-blématique car il y reste toujours de fai-bles résidus, ce qui constitue desconditions idéales pour la sélection degermes résistants. Pour ce faire, il fautconclure une convention RT (responsa-ble technique) avec le vétérinaire. Lemédicament ne peut être distribué vial’installation d’affouragement qu’unefois que le vétérinaire l’a considéréecomme appropriée et qu’il a donné desinstructions claires pour le nettoyagesubséquent. Cela est également valablepour les automates dans les boxes de se-vrage, bien que dans ce cas, un net-toyage immédiatement après chaquedistribution de médicament soit prati-quement impossible. Il faudrait disposerd’un automate de remplacement.

Adjonction de médicaments Sil’on n’utilise pas d’aliment médicamen-teux prêt à l’emploi mais que l’on mé-lange soi-même le produit, il faut tenircompte des principes physiques debase. Il est impossible de mélanger unepoudre avec un aliment granulé. Lepoids des deux substances est trop dif-

férent . Ce faisant, il reste davantage derésidus de poudre collés sur le bord desauges ou sur les automates et dans cecas-là, le vétérinaire refusera à raison dedélivrer une poudre médicamenteuse. Ilest possible de relativement bien mé-langer la poudre dans la farine (p.ex. bé-tonnière), mais la ration doit être prépa-rée fraîchement tous les jours. En casd’alimentation liquide, la poudre de-vrait tout d’abord être délayée dans del’eau chaude (év. au fouet) avant d’êtreincorporée.

Protection et stockage Pour ma-nier des médicaments, il faut toujoursporter des gants et un masque de pro-tection afin d’éviter le contact avec lapeau et d’en respirer les poussières,pour éviter la formation de résistancesdans sa propre flore (muqueuse, intesin,peau). En cas d’achat de produit à met-tre en réserve, il faut veiller à l’entrepo-sage et à la date d’expiration. Pour cer-tains médicaments comme p. ex. lacolistine, l’efficacité diminue rapide-ment, ce qui peut provoquer un sous-dosage involontaire.

Thérapie Les thérapies de groupespréventives interviennent généralementlors du sevrage ou de l’installation dansla porcherie d’engraissement. Il s’agit dedeux phases délicates dans la vie duporc, comportant de grands risques. Sil’on n’utilise pas d’antibiotiques, il fautimpérativement très bien observer lesanimaux. Lors de l’apparition des pre-miers symptômes de maladie chez cer-tains sujets, il est possible d’essayer desmesures alternatives. Si ces dernièress’avèrent inefficace à brève échéance, ilfaut traiter les animaux isolés par injec-

tion. Lorsqu’un grand nombre d’ani-maux est touché, un traitement avec unaliment médicamenteux peut être né-cessaire afin d’éviter les pertes. Cela vaégalement dans le sens de la loi sur laprotection des animaux qui prescrit desoigner les animaux malades. Procéderainsi est plus contraignant qu’un traite-ment médicamenteux préventif, maisc’est également moins onéreux. En ou-tre, cela protège l’exploitation contre lerisque d’irruption d’infections impossi-bles à soigner en raison des résistances.Par ailleurs, en cas de blessure ou demaladie du détenteur d’animaux, de sesemployés ou de sa famille, cela protègedes complications possibles dues à desbactéries multirésistantes provenant dela porcherie.

En résumé, il est important • de suivre les instructions du vétéri-

naire (dosage, etc.)• de signer une convention RT avec le

vétérinaire pour l’administration demédicaments par le biais de l’instal-lation d’affouragement

• d’observer les recommandations destockage et la date d’expiration

• de bien se protéger lors du manie-ment des médicaments

• de vérifier la nécessité des thérapiesde groupe

• de bien observer les animaux et deréagir rapidement. �

Pour le dosage (thérapies de groupe), il faut tenir compte de l’accroissement desanimaux et de la sous-consommation de ceux qui sont malades. Photo: agrarfoto.com

Auteur Dr med. vet.Jenny Markov, Servicesanitaire porcin (SSP)Bureau Zurich – Suisseorientale, 8057 Zurich

Plus d’infos Voustrouverez de plusamples informationsdans la directive SSP 1.14 «Utilisationd’antibiotiques» quevous pouvez téléchargerà l’adressewww.suisag.ch(>SSP>Directives)

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

PRODUCTION ANIMALE

pas continue continue unique uniqued’utilis. polypeptides, autres polypeptides, autres

sulfonamides Sulfonamides

Graphique 2: Utilisation d’antibiotiques par voie oralesur les exploitations d’élevage porcin

%

Graphique 3: Utilisation d’antibiotiques par voie orale sur les exploitations d’engraissement

Source: Datenbank SGD

D_NT8_Markov_0912 ok_2012 28.08.12 17:43 Seite 79

Page 80: Revue UFA 09/2012

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80 9 2012 · REVUE UFA

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DF_Branchenverz_0912 okd okf_2012 28.08.12 18:08 Seite 80

Page 81: Revue UFA 09/2012

Agriculture et santéL’USP et Promotion Santé suisse ontétudié l’impact de l’agriculture surla santé de la population. Les per-sonnes interrogées ont déclaré res-sentir le paysage cultivé comme unespace de bien-être. Les personnesqui vivent dans une région rurale sesentent également en meilleuresanté. www.sbv-usp.ch

75 ans de communicationentre ville et campagne

En cas de crise de coupleDepuis cinq ans, l’association „Le-bensqualität Bauernhof“ (Autriche)aide les agricultrices et les agricul-teurs à surmonter leurs problèmesémotionnels. L’association conseilledésormais également les couples.Sur le site wwww.zammredn.at, lespersonnes à la recherche de conseilspourront trouver des informations,des adresses, des séminaires et uneaide pour résoudre les crises de cou-ple. „Le refus de discuter des pro-blèmes“ y est abordé avec humour.

Les gagnants 07|8-2012Ont gagné une superbe serviette debain Edelweiss : Flavio Lenherr, Abt-wil; Irmgard Kalberer, Wangs; VreniNiklaus, Tägertschi; Susanna Ro-thenbühler, Rüedis-bach et SylvieVienny, St-Martin.

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Conférence nationale pour la Journée mondiale de l’alimentation

Pour que la prochaine génération depaysannes et de paysans puisse s’af-ficher comme fan de l’agriculturesuisse, les responsables de la cam-pagne «Proches de vous. Les pay-sans suisses.» ont produit une gre-nouillère pour bébés décoréed’edelweiss. À l’occasion des 75 ansdu LID, la Revue UFA tire au sortcinq de ces grenouillères de taille 80(env. 12 mois). Les plus petits sesentiront parfaitement à l’aise dansce vêtement composé de 95% decoton et de 5% de lycra.

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Plate-formepour l‘alimen-tationL’Union suisse despaysannes et des femmes rurales estpartenaire d’une plateforme inter-active sur les denrées alimentaires(www.foodle.ch). L’objectif de cetteplate-forme est de fournir une mul-titude d’informations attrayantessur les denrées alimentaires.

Des légumes dans le lave-lingeSur Internet, on trouve de nom-breuses astuces pour se simplifier la vie. Ainsi, le site allemandwww.frag-mutti.de explique com-ment nettoyer les choux frisés dansle lave-linge. Il faut d’abord fairetourner un programme à vide pouréliminer tous les résidus de lessive.Puis mettre le chou frisé dans le tam-bour sans le presser (un tiers à lamoitié du volume, puis faire tournerle programme rinçage une ou plu-sieurs fois). On peut faire de même

avec les bette-raves rouges, lescarottes et les épinards (pro-gramme linge dé-licat).

Concours du LID

Des edelweiss pour les plus petits

La Journée mondiale de l’alimenta-tion a lieu chaque année le 16 octo-bre pour attirer l’attention sur le faitque dans le monde, des millions depersonnes souffrent de la faim,parmi lesquelles une forte propor-tion de femmes et d’enfants. Lethème de la conférence nationale or-ganisée en Suisse ce jour-là est jus-tement consacré aux «Femmes dansl’agriculture suisse». Il s’agira de dis-cuter de la place des femmes, desenjeux les concernant et de leurs at-tentes dans une perspective suisse.L’Office fédéral de l’agriculture etAgroscope présenteront la nouvelleétude «Les femmes dans l’agricul-ture» et informeront sur la situationactuelle dans cette branche. La jour-née permettra également de décou-

vrir les derniers résultats de l’étude«Genre, génération et égalité enagriculture», ainsi que les expé-riences réalisées en Autriche avec labudgétisation sous l’angle du genre(Gender Budgeting). Des interviewset des ateliers donneront un aperçude la vie des agricultrices dans des si-tuations con-crètes et des enjeuxauxquels elles sont confrontées. Lajournée comprendra enfin une tableronde avec des personnalités issuesdes milieux politique, économique,

agricole, associatif et administratif.On y rencontrera notamment MayaGraf (conseil-lère nationale), Domi-nique Kohli (sous-directeur de l’Of-fice fédéral de l‘agriculture), FrédéricBrand (président de la conférencedes directeurs de l’agrticulture),Christine Bühler (présidente despaysannes suisses), Jacques Bour-geois (directeur de l’USP) et GabrieleBurn (direction de la Raiffeisen). Conférence «Les femmes dansl’agriculture suisse» le 16 octobre2012, 10 h à 17 h, Institut agricoledu canton de Fribourg, 1725 Po-sieux. La participation coûte 50 fr.Inscriptions jusqu’au 1er oct. 2012:www.blw.admin.ch/FrauenContact: Office fédéral de l‘agricul-ture, 3003 Berne, [email protected]

REVUE UFA · 9 2012 81

D_LL0_Kurznews_0912 ok_2012 28.08.12 17:11 Seite 81

Page 82: Revue UFA 09/2012

L’agriculture vietnamienne emploie 58%de la population active. Depuis 1989,l’agriculture n’est plus dirigée par l’Etat.Le riz (après la Thaïlande et les Etats-

Unis, le Vietnam est le troisième plus gros ex-portateur de riz au niveau mondial), la canneà sucre, les fruits et les légumes font partiedes principales cultures thaïlandaises. Le café,le thé, le soja, l’ananas, le coton et le caout-chouc revêtent également une certaine im-portance. Outre une nature préservée et de superbesplages, le Vietnam a toute une série de siteshistoriques et culturels intéressants à propo-ser. Lors de ce voyage d’étude organisé par laRevue UFA, les participants auront l’occasiond’avoir un aperçu approfondi de ce pays asia-tique, notamment de ses traditions, de sespaysages hors du commun ainsi que de sonpotentiel économique.

Le programme

1er jour: Zürich –Singapore – HanoiDécollage aux alentours de midi avec Singa-pore Airlines à destination de Singapour.

2ème jour: Singapore – Hanoi Le matin, atterrissage à Singapour. Vol à des-tination d’Hanoi avec arrivée aux alentoursde midi. Tournée dans la ville l’après-midiavec visite du complexe de Ho-Chi-Min, dutemple dédié à la littérature ainsi que d’unepagode célèbre. Repas du soir. Hébergementau Prestige Hotel, Hanoi.

3ème jour: Baie de HalongAprès le buffet du petit déjeuner, trajet àdestination de la célèbre baie de Halong quicompte plus de 2000 îles plongées dans deseaux bleu turquoise. Voyage en bateau Eme-raude Cruise à travers une des plus bellesbaies du monde. Pension complète et nuit àbord.

4ème jour: Halong-Ninh BinhAvant le petit déjeuner, leçon de Tai Chi surle pont du bateau. Descente du bateau et tra-jet à destination de Ninh Binh avec visite dela réserve naturelle de Van Long. Héberge-ment à l’hôtel Emerald Resort.

5ème jour: Ninh Binh-Moc ChauPoursuite du trajet en direction de l’Ouest, àtravers une région comportant d’innombrablesrizières et maisons traditionnelles, jus qu’à MocChau. Visite de la ferme laitière «Moc ChauMilk» située à 1000m d’altitude et de sesquelque 1600ha. Nuit à l’hôtel Cong Doan.

6ème jour: Moc Chau-Hanoi-HueRetour à Hanoi et vol à direction du Sud àdestination de Hue (ancienne ville impériale).Transfert à l’hôtel et hébergement au SaigonMorin Hotel. Visite de la ville située à proxi-mité du fleuve Perfume et de ses étroitesruelles.

7ème jour: Hue-Hoie AnVisite de la ville impériale de Hue et de sestombes impériales, de la pagode Thien Mu etde la citadelle. Après le repas de midi au res-taurant Y Thao, voyage via le col Nuage endirection de Hoi An. En trajet, visite d’uneferme piscicole. Hébergement pour deuxnuits à l’hôtel Hoi An Boutique. Avant le re-pas du soir, visite du marché local.

8ème jour: Hoi AnJournée libre ou visite des fouilles de My Son,l’ancienne ville impériale avec ses ruines re-ligieuses. Visite de l’élevage de vers à soi deSuy Chau.

9ème jour: Hoi An-Danang-Buon Ma ThuotVers midi, départ pour l’aéroport de Dananget vol à destination de Buon Ma Thuot. Visitede la ville. L’après-midi, informations concer-nant la production du café au Vietnam avecvisite d’une plantation de café ainsi que d’unmusée et un jardin dédiés au café. Héberge-ment à l’hôtel Coffee Resort.

10ème jour: Buon Ma Thout-DalatVisite des cascades de Draynur et de Drysap.Départ pour Dalat avec arrêt au Lak See, oùvit une minorité ethnique. Visite de la régionà dos d’éléphant ou en canoé. Hébergementpour deux nuits au Saigon Dalat Hotel.

11ème jour: Dalat et environsVisite d’une ferme pratiquant la culture defleurs et de légumes. Trajet en train en direc-tion de Trai Mat à travers de superbes pay-sages. Une fois arrivé, dégustation de vinchez Dalat Beco.

12ème jour: Dalat-Ho Chin Minh City (Saigon)Trajet à travers les plantations d’hévéas et decane à sucre, en direction de Saigon. En coursde trajet, visite d’une plantation/fabrique dethé. L’après-midi, arrivée à Ho Chi Minh City,l’ancienne ville de Saigon. Le soir, visite dumarché nocturne. Séjour pour deux nuits auRoyal Lotus Saigon Hotel.

13ème jour: Ho Chi Minh CityUn peu en dehors de la ville, visite d’une ex-ploitation et informations concernant la pro-duction laitière au Vietnam. L’après-midi,tournée à travers Ho Chi Minh City avec visitede la cathédrale Notre Dame, de l’imposantbâtiment de la poste (construit par GustaveEiffel) ainsi que de l’impressionnant muséede la guerre. Depuis le siège financier de Bi-texco, les visiteurs disposent d’une vision à360°C sur la ville. Avant le repas du soir, mas-sage des pieds relaxant.

14ème jour: Delta du MekongVoyage dans le Sud, en direction du delta duMekong, une région agricole particulière-ment fertile. Embarquement sur le bateau etnombreuses informations concernant les in-nombrables petites fabrications telles quedes caramels au coco, les pop-corn, la pro-duction de sel, de tuiles etc. Pension com-plète et nuit à bord.

15ème jour: Delta du Mekong-SaigonVisite du célèbre Cai Rang Floating Market(marché flottant) avec ses centaines de petitsbateaux pleins à craquer. Visite d’une entre-prise de fabrication de jus de fruit. Durant letrajet du retour vers Ho Chi Minh City, visited’une boucherie. Souper d’adieu.

Un périple incontournableVoyage 1: 11 – 27.1.2013 | Voyage 2: 18.1 – 3.2.2013 | Voyage 3: 25.1 – 9.2.2013

82 9 2012 · REVUE UFA

VOYAGE D’ÉTUDE À DESTINATION DU VIETNAMVIE QUOTIDIENNE

D_LL7_Reise_0912 ok_2011 28.08.12 17:14 Seite 82

Page 83: Revue UFA 09/2012

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16ème jour: Saigon-SingaporeLe matin, derniers achats à Saigon. Transfertà l’aéroport. L’après-midi, vol de retour avecSingapore Airlines.

17ème jour: Singapore-ZürichChangement d’avion à Singapore à minuit etdécollage à destination de Zürich avec arrivéetôt le matin.

Les prestations

Le prix forfaitaire de Fr. 4980.– (supplémentpour chambre individuelle de Fr. 490.–) com-prend les prestations suivantes (base: 30 par-ticipants au maximum par groupe): • Vols de ligne en classe économique avec

Singapore Airline, vol interne avec Viet-nam Airlines.

• Hébergement dans de bons hôtels de pre-mière classe ou de classe moyenne avecpetit déjeuner. Base chambre double.

• Durant tout le voyage, pension complète(à l’exception de trois repas). Cuisine viet-namienne et internationale.

• Tous les transferts et les visites, les mini-croisières, les tours de villes, les entrées,selon programme.

• Toutes les visites techniques avec guidespécialisé.

• Voyage accompagné par des agronomesavec guides de voyage locaux

• Toutes les taxes aéroportuaires (Fr. 508.–)• Documentation de voyage détaillée.• Mise à disposition des visas.

Ne sont pas compris:• Repas qui n’ont pas été cités, boissons, dé-

penses personnelles et pourboires. • Assurance annulation/assistance• Changements de réservation, éventuel pro-

gramme additionnel individuel, vols de re-tour individuels (Fr. 50.–).

Programme additionnel

Vacances balnéaires à Phan Thiet du 26.01– 01.02, 2.2 – 8.2 ou du 9.2 – 15.2 à l’hôtelAnantara Mui Ne Resort&Spa. Cet hôtelquatre étoiles attrayant est situé directementsur la magnifique plage de Mui Ne, quis’étend sur 16km de long. Prix: Fr. 890.– avec demi-pension et transfertSaigon-Phan Thiet-aéroport de Saigon. (Sup-plément pour chambre individuelle Fr. 510.–), prix calculé pour un nombre mi-nimal de 6 participants.

Informations générales

InscriptionPrière de transmettre les inscriptions d’ici au15 octobre au plus tard. Le nombre de par-ticipants étant limité à 30, les inscriptions se-ront considérées selon leur ordre d’arrivée.Il vaut donc la peine de s’annoncer rapide-ment.

AcompteAprès réception de votre inscription, vousrecevrez une confirmation de notre part ainsi qu’un bulletin de versement pour unacompte de Fr. 1000.– par personne.

FormalitésLes citoyens suisses effectuant le voyage doi-vent disposer d’un passeport arrivant àéchéance au plus tôt six mois après la datede retour prévue ainsi que d’un visa pour leVietnam, que nous nous chargeons de vousfournir.

ClimatAu Vietnam, le climat varie beaucoup selonles régions. Le pays est certes situé soit enzone tropicale ou subtropicale, mais lesconditions locales varient entre les hiversfroids en montagne et les chaleurs sub-équa-toriales permanentes dans le delta du Mé-kong. La région de Hanoi (Nord) affiche des tem-pératures oscillant entre 10 et 20 degrés, larégion de Hue/Hoi An (milieu du pays) bé-néficie de températures comprises entre 18et 25 degrés alors que celle de Saigon (auSud) atteint des températures variant entre22 et 32 degrés.

Talon d’inscription au voyage de la Revue UFA à renvoyerjusqu’au 15 octobre 2012 à: Revue UFA, Voyage Vietnam, Case postale, 8401 Winterthour

1ère Nom (selon passeport) 2e Nom (selon passeport)

Prénom (selon passeport) Prénom (selon passeport)

Rue NPA, localité

Date de naissance Date de naissance

Téléphone e-mail

� 1er voyage (11– 27.1.2013) | � 2e voyage (18.1– 3.2.2013) | � 3e voyage (25.1– 9.2.2013)

� Chambre double � Chambre simple

� Programme additionnel Vacances balnéaires � Assurance coûts d’annulation Assistance

Date Signature

Talo

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AnnulationLes annulations intervenant jusqu’à 2 moisavant la date de départ seront facturées àhauteur de 50 % du prix forfaitaire total,celles intervenant jusqu’à deux jours avantla date de départ à hauteur de 80 % alorsque les personnes annulant leur inscriptionentre 1 et 0 jour avant le voyage devronts’acquitter de la totalité du prix du voyage.Nous vous conseillons de conclure une as-surance annulation voyage combinée à uneassurance assistance pour Fr. 83.– par per-sonne ou Fr. 141.– par ménage de plusieurspersonnes. �

VIE QUOTIDIENNEVOYAGE D’ÉTUDE

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Page 84: Revue UFA 09/2012

84 9 2012 · REVUE UFA

Il semble logique qu’en cas debaisse des revenus agricoles, lescombinaisons de revenu devien-nent plus fréquentes et qu’elles

aient tendance à devenir la règle. Cen’est toutefois pas le cas, comme le dé-montre une comparaison avec les paysqui nous entourent. En raison des bou-leversements structurels qui affectentl’agriculture, les exploitations agricolesdeviennent toujours moins nombreu -ses. En plus de cela, chaque branched’exploitation devient tellement spécia-lisée qu’une famille agricole ne disposebien souvent plus d’aucune marge demanœuvre pour diversifier ses activités.

Ressources et savoir-faire Celane s’explique pas seulement par lacharge en travail accrue mais égalementpar les connaissances techniques et lescours de formation continue qui vont depair avec chaque nouvelle branche d’ex-ploitation, sans oublier l’équipementspécifique et tous les investissementsqui y sont associés. Les consommateurssont par ailleurs devenus de plus en plusexigeants en termes de qualité ces der-nières années. Plus personne ne secontente de prestations «normales».

Les exploitations qui se concentrentsur l’agrotourisme ou sur une autre ac-tivité para-agricole le font généralementde manière très professionnelle. Ce pro-fessionnalisme est parfois tellementpoussé que l’on a du mal à savoir si l’onest en présence d’un agriculteur quis’est diversifié ou d’un hôtelier qui dis-pose par hasard encore d’une exploita-tion agricole, comme l’a expliqué le Pro-fesseur Norer de l’Université de Lucerneà l’occasion d’un séminaire. La branched’exploitation « vacances à la ferme » vit

toutefois de l’ambiance paysanne et ducaractère spécifique d’une exploitationagricole. Cela va généralement de pairavec des contacts étroits avec la famillede l’exploitant, une tendance encore ac-crue par le fait que les travaux effectuésdans le cadre de l’exploitation et de l’ac-tivité agrotouristique sont accomplisdans le cadre du cercle familial.

Se diversifier Pour les vacancesà la ferme, il ne suffit plus de proposeruniquement le logis, le couvert et unzoo d’animaux à caresser. Depuis long-temps, les exploitations agricoles van-tent leurs avantages spécifiques et élar-gissent leur palette de prestations ens’appuyant sur les nouvelles tendancessociales. En voici quelques exemples:• ferme adaptée aux personnes vic-

times d’allergies• ferme pour bébés• vacances sans barrières ni obstacles• dégustations, vinification, distillerie• Evénements tels que «Nuit des caves»,

fête du lait et journées joghurts.• Chenil pour chien• Travail à la ferme• Journées événementielles à l’occa-

sion de la fête des mères, de Pâqueset de la Pentecôte.

• Ecole à la ferme• Equitation à but thérapeutique• Nuit sur le foin ou la paille• Trajets en calèche• Randonnées, tours à cheval et à vélo• Bien-être, vacances revitalisantes,

parcours didactique à travers lesplantes aromatiques, bains de foin.

• Courses d’école, séminmaires

PA 2014-2017 prévoit d’adapter leseuil des UMOS à la baisse, ce qui fait

COMBINAISONS DE REVENU AVEC L’AGROTOURISME Comment se fait-il quecertaines branches d’exploitation rencontrent moins de succès en Suisse que dans leTyrol du Sud par exemple? D’aucuns estiment que ce sont les condi tions-cadres légales qui sont en cause. Pourtant, les familles agricoles de Bavière, du Tyrol du Sud etd’Autriche sont elles aussi soumises à un cadre juridique strict.

Une niche au potentiel certain

SuisseEn Suisse, l’agrotourisme reste uneniche. Près de 600 exploitations sontnéanmoins affiliées à l’organisationfaîtière Agrotourisme Suisse. Selon HeiriScherer, la valeur ajoutée générée parl’offre «va cances à la ferme» s’élève à1% (à titre de comparaison, laproduction animale représente 46% durevenu agricole). Le nombre d’UMOS(unité de main-d’œuvre standard)permettant de bénéficier du statutd’entreprise agricole constitue unproblème (seules les entreprises ontdroit de pratiquer l’agrotourisme). Olivervon Allmen,directeurd’AgrotourismeSuisse, estimequ’en plus des 600prestataires de nuitées affiliés directe-ment à l’organisation, il y aurait encoredes capacités suffisantes pour enaccueillir 1500 supplémentaires. Celaporterait ainsi à 270 000 – 300 000 lenombre de nuitées par année dans lecadre des vacances à la ferme. Avec unprix moyen par personne et par nuit deFr. 45.-, cela pourrait générer un chiffred’affaires de 13.5 mio. de francs.

www.agrotourismus.ch

VIE QUOTIDIENNE

qu’un grand nombre d’exploitationsperdraient leur statut d’entreprise agri-cole. Heiri Scherer, juriste à la chambred’agriculture lucernoise, estime par ail-leurs qu’il est nécessaire que l’agrotou-risme soit considéré comme une activitéagricole et comme conforme à la zoneagricole. Ce souhait ne ren con tre pastoujours un écho positif: la commissionde l’Economie et des redevances duConseil des Etats (CER) a ainsi refusé aumois de juin d’élargir le terme «Agricul-ture» à des activités proches de l’agri-culture, telles que l’agrotourisme. �

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Auteure DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Le troisième séminairelucernois de droitagraire a été consacré àla thématique des com -binaisons de revenudans l’agriculture. Prèsde 60 juristes et écono -mistes venant de Suisse,d’Allemagne, d’Autricheet du Tyrol du Sud ontabordé les nombreusespossibilités de diversi -fication qui s’offrent àl’agriculture et plusspécialement à l’agro -tourisme.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 12

Un nouveau champd’activités agro -touristiques s’ouvreaux exploitationsalpines. Photo: Urlaub auf dem Bauernhof, Autriche

Tyrol du SudOn constate que le Tyrol du Sud estparvenu à faire passer l’agrotourismed’activité de niche à un secteur éco -

nomique de premierplan. Dans le Tyroldu Sud, l’agriculture,qui se caractérise pardes structures depetite taille, fait

office de référence en termes d’agrotou-risme. L’hospitalité et l’offre y sont im -pres sionnantes. Pour avoir le droit depro poser des vacan ces à la ferme, cesexploitations doivent afficher une tailleminimale de 0.5ha pour celles quis’adonnent aux cultures spéciales ou de1ha de prairies et de grandes cultures.Le Tyrol du Sud est un exemple dans ledomaine de la commer cialisation desproduits agricoles: dans les exploitationsproposant des vacances à la ferme, 80%des produits commercialisés doivent êtred’origine locale. Au total, 2652exploitations du Tyrol du Sud pratiquentl’agrotourisme, offrant 22155 lits, ce quireprésente près de 10% de l’ensembledes capacités d’hé bergement disponi-bles. Pour cette activité, il faut unelicence, s’enregistrer à la chambre decommerce et des caisses séparées.

www.roterhahn.it

BavièreLa Bavière est la plus im -portante région touris -tique d’Allemagne et lesfermes bavaroises pro -posant une activité agro -touristique semblent bien fréquentéesdurant la saison des vacances. C’esttoutefois en dehors de la saison queréside le potentiel principal. Une cam -pagne publicitaire lancée en mai 2012 acherché à attirer des groupes cibles quine doivent pas nécessairement prendreleurs jours de congé pendant les vacan -ces scolaires, tels les couples sans en -fants qui cherchent à se reposer ou lesprofessionnels dont le quotidien estparticulièrement stressant.

Selon un document de l’organisationbavaroise «Vacances à la ferme», lesactivités agrotouristiques assurent uncomplément de revenu important pourles familles agricoles et contribuent demanière importante au maintien del’agriculture sur l’ensemble du territoire.

L’organisation bavaroise «Vacances à laferme» propose une plate-forme pu -blicitaire à ses quelque 1700 exploita-tions adhérentes et représente leursintérêts lors de foires ou de manifesta-tions ainsi que dans les médials.

www.bauernhof-urlaub.com

AutricheEn Autriche, l’organisation faîtière pourles vacances à la ferme subit égalementl’évolution structurelle qui affectel’agriculture. Le nombre d’exploitationsproposant une offre agro-touristique aainsi diminué de 6000 unités entre 2000et 2010, le nombre de lits passant de170000 à 130000 unités. Les 130'000lits pro posés dans le cadre des activitésagro touristiques représentent tout demême encore 1⁄7 de la capacitéd’hébergement autrichienne, a expliquéle directeur de l’org a ni sation faîtière,Hans Embacher, à l’occasion du

séminaire de droitagraire organisé à Lu -cerne. En matière destatistiques, l’Autriche,qui fournit desindications en matièrede chiffre d’af faires,

semble là aussi avoir une long u eurd’avance. Selon ces statistiques, près de2 millions de visiteurs séjournent dansles exploitations autrichiennes et ydépensent 1.2 milliard d’Euros. Lesvacances à la ferme garantiraient unposte de travail à environ 23000personnes en zone rurale.

www.farmholidays.com www.urlaubambauernhof.at

VIE QUOTIDIENNE

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Page 86: Revue UFA 09/2012

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86 9 2012 · REVUE UFA

Qu’est-ce que c’est?

Envoyez votre réponseà [email protected] ou par courrier à: Revue UFA, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour. Tirage au sort d’un bon de 20 Fr.Délai d’envoi: 4 septembre 2012.

Qu’est-ce que c’est?

Les visiteurs voyagent au traversdes vanneries traditionnelles euro-péennes et peuvent voir l’appa-rence d’un panier à anse français ou

apprendre quels matériaux les vanniershongrois utilisent. La fascinante diver-sité des matériaux de tressage et deleurs utilisations ne laissent jamais

d’étonner. Le musée sera ouvert les 22et 23 septembre et les 27 et 28 octobrede 13 h à 17 h. Les groupes peuvent levisiter sur demande en dehors des ho-raires normaux.

Il a été fondé par Therese Leutwiler,qui a repris l’entreprise de vannerie deson père, fondée en 1917 par le grand-père.

Therese Leutwyler, Korbflechterei,Flecht museum, Neufeldstrasse 6, Thun, � 033 336 32 68, www.korbflechten.ch

Panier françaisVIE QUOTIDIENNE

ANTIQUITES ET NOSTALGIE

Culture paysanne en film

Le site www.histoirerurale.ch proposedes photos, des films et des enregistre-ments sonores des 19e et 20e siècles.Parmi ces trésors de mémoire, de brèvesséquences filmées, au nombre des-quelles un film de Paul Bovey, daté de1936, (tiré des archives de l’anciennestation de recherches de Zurich-Recken-holz), qui expose la lutte contre ledoryphore, «ennemi redouté descultures de pommes de terre». On peutobtenir une copie des films auprès desArchives de l’histoire rurale (AHR).

Le 9 novembre, les AHR accueilleront uncolloque intitulé «Le film dans l’agricul-ture – L’agriculture dans le film».Programme et inscriptions: Archives del'histoire rurale, Villettemattstrasse 9,3007 Berne, � 031 911 72 55.

Jusqu'à la création des Archives de l'histoire rurale(AHR), il n'existait en Suisse aucune institutionrassemblant systématiquement les sources importantesde l'histoire rurale. Fondées en 2002 par Peter Moser,les AHR veulent remédier à cette lacune pourpermettre à l'agriculture de rester présente dans laconscience historique de la société.

VANNERIES TRADITIONNELLES EUROPÉENNES L’exposition spéciale du musée de la vannerie (Flecht-museum) à Thoune, présente des créations de nombreux pays d’Europe. 600 objets sont exposés sur 50 m2.

Voulez-vous vendre ou acheter des objets rustiques ou rares, comme d’anciens appareils, bouilles à lait, outils,etc.? Alors nos petites annonces sont faites pour vous. Vous trouverez un formulaire de contact à l’adressewww.ufarevue.ch. Vous pouvez aussi simplement nous appeler (058 433 65 30) ou nous envoyer un fax (058 433 65 35). Gratuit pour les membres LANDI!

C’est Monika Rüssli, de Schwarzenberg(LU), qui a résolu la devinette du dernier numéro de la Revue UFA.L’appareil-mystère était une yogourtière.

ANTIQUITESà vendre

Le musée de Thoune regroupe troisgénérations dans la vannerie.

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Page 87: Revue UFA 09/2012

Cuisine au fil des saisons Afin de diversifier votre calendrier alimentaire au gré desjours, des saisons et des occasions, Jacqueline Asingo,amoureuse d’une table simple et joyeuse, vous proposeses idées originales et faciles à réaliser dont les ingrédientsde base se trouvent dans n’importe quel commerce à côtéde chez vous.

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□ Mémoire vigneronneISBN 978-2-88295-639-2 CHF 39.–

□ RaisinéeISBN 978-2-88295-410-7 CHF 19.–

A COMMANDER MAINTENANTVIE QUOTIDIENNE

Mangez et perdez du poids Vous voulez perdre du poids? Ce livreest alors ce qu’il vous faut. Il vousenseignera comment un changement devos habitudes alimentaires peutradicalement métamorphoser votre vie,comment manger de tout et maigrir enmême temps Prix: 38 Fr.

Secrets de la forêtL'auteur a entrepris de nous conterl’histoire d’un des plus beaux massifsforestiers d'Europe où ses ancêtres onttravaillé durant des siècles. En lisant cetouvrage merveilleusement illustré, vousapprendrez ce que fut, des origines ànos jours, la vie des gens qui peuplèrentces bois impénétrables. Prix: 39 Fr.

Habillé de soieRaconter le cochon, ce n’est passeulement rappeler la fameuse scène dela saignée ou évoquer les succulentescochonnailles, c’est aussi mesurer saprésence dans les religions, les livres, lesimages, les films, les histoires et fablesracontées aux enfants, dans le langaged’hier et d’aujourd’hui. Prix: 39 Fr.

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RaisinéeRaisiné, raisinée, vin cuit, cougnarde,coignarde, poiré, ce sont là autant dedénominations de mets qui contribuent àenchanter les papilles gustatives. Trèsconnus en Suisse romande, ces mets lesont également en Bourgogne où JosephFavre, célèbre chef de cuisine, lesmentionne dans son Dictionnaireuniversel de cuisine pratique.Prix: 19 Fr.

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Découper le coupon et l’envoyer à: Revue UFA, Lectures estivales, Theaterstrasse 15a, 8401 Winterthour

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Page 88: Revue UFA 09/2012

VIE QUOTIDIENNE

Parade de rôti hachéavec Monica Duran.

Avec la recette debase Monica

Duran préparedifférentes

mini-portionsdans de

petitsmoules à

cake.

Rôti hachéà la Duran.

Recette de basepour rôti haché700 g de viande hachée (agneau,

épaules, côtes)5 tranches de pain 1 pomme1 oignon4– 5 gousses d‘ail1 œufromarin, thym, sel, poivre, poivre aucitron 1– 2 c.c de mélange d’assaisonnementTex-Mex, paprika

Passer la viande d’agneau au ha-choir. Ramollir les tranchesde pain dans l’eau, leségoutter et les passerégalement au hachoir.Peler la pomme et lacouper fin tout commel’oignon et les goussesd’ail. Etuver le tout dansun peu d’huile. Laisser re-froidir et ajouter à la viande.

Assaisonner. Ajouter l’oeuf brouillé etbien pétrir la viande. Badigeonner unmoule à cake d’huile et y mettrela masse à rôti. Cuire pendant¾ à 1 heure au four pré-chauffé à 200°C. Abaisser latempérature du four à 180°Cet laisser braiser pendant ½ à 1 heure. Si pendant la cuisson il y a dujus dans le moule, égoutter de temps àautre.

Variante poivron

1– 2 poivrons

Couper fin les poivrons et ajou-ter à la viande.

Variante abricots10– 14 abricots (frais ou secs)2– 3 c.s de sucre

Hacher fin les abricots et les caraméliseravec le sucre dans une poêle. Laisser re-froidir avant de les ajouter à la viande.Si les abricots frais sont très juteux, lais-ser égoutter le jus afin que le rôti restecompact.

Variante raclette100 – 150 g de fromage à raclette

Disposer le fromage à raclette en unmorceau au milieu du rôti haché. �

VIANDE D‘AGNEAU La bergère Monica Duran utilise volontiersles produits de son exploitation. Elle varie aussi volontiers l’assai sonnement qu’elle aime épicé. Elle prépare son rôti haché avec de la viande d’agneau, des abricots du Valais, des poivrons ou du fromage à raclette.

Rôti haché du berger

Bergère Avec son pèreSenen Duran, labergère Monica Duran(33) s’occupe d’uneexploitation bio de29ha située à Loèche-Susten (VS). Ils élèvent130 brebis-mères, sur -tout de la race charo -laise, suffolk et blancdes alpes (BA). Durantl’été les bêtes sont àl’alpage de la Gemmi.La descente d’alpageest très populaire (le 9septembre). Monica estpré sidente de lacoopérative BA deLoèche et gèrel’association BA duHaut-Valais. Depuis uneannée elle est membredu comité de la cham bred’agriculture du Haut-Valais. Elle est éga le -ment active au sein de«Agro Espace Loèche»,un projet de dévelop-pement régional.

RECETTE

Monica Duran aimerait implanter sonexploitation plus solidement dansl’agritourisme. Disposant d’une formationcommerciale et d’un brevet d’hôtellerie,elle possède de très bonnes dispositions.En automne, l’exploitation se transformeen salon de coiffure pour montons. Lesexpériences aquatiques, durant lesquellesles vacanciers peuvent aider à irriguer leschamps des Duran à l’aide des bissestraditionnelles, sont également à la [email protected].

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1er jour: Voyage en car à Savone depuis le point de départ choisi. Embarquement et attribution des cabines. Votre bateau Costa Pacifi ca lève l’ancre en début de soirée.2e jour: Arrivée au matin au port de Mar-seille, la capitale du midi de la France. Dé-couvrez l'une des plus belles villes au bord de la Méditerranée de votre propre chef ou lors d'une excursion organisée par le Costa. 3e jour: Aujourd’hui, vous avez la possibi-lité de découvrir la deuxième plus grande ville d’Espagne. Votre bateau accoste au port de Barcelone. Profi tez de visiter cette magnifi que ville.4e jour: Arrivée au matin aux Baléares à l'île de Majorque. Flânez dans la vieille ville de Palma de Majorque ou le long des pla-ges et profi tez de la journée. 5e jour: Vers midi, arrivée à Cagliari, le chef-lieu au sud de la Sardaigne. Des pla-ges de rêves et une eau cristalline vous in-vitent à la baignade ou fl ânez le long de la promenade du port. 6e jour: Découvrez aujourd'hui la plus grande île de la Méditerranée, la Sicile. Dans la vieille ville de Palerme, vous dé-couvrirez des architectures baroques, mau-resques et gotiques côte à côte.7e jour: Le clou de votre croisière se nomme Rome. Après un court transfert, Rome vous offre tout ce que vous désirez. Découvrez le Colisée, le Vatican et bien d'autres lieux célèbres de votre propre chef ou profi tez du guide lors d'une excursion organisée par le Costa.

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Itinéraire

Jours | Ports Arrivée Départ1 | Savone (Italie) 17.002 | Marseille (France) 08.00 18.003 | Barcelone (Espagne) 08.00 18.004 | Palma de Majorque (Majorque/Espagne) 08.00 15.005 | Cagliari (Sardaigne/Italie) 12.00 18.006 | Palerme (Sicile/Italie) 08.00 14.007 | Rome/Civitacecchia (Italie) 08.00 19.008 | Savone (Italie) 09.00

* Départ le 13.04.2013, itinéraire suivant:8 | Savone (Italie) 08.00

**Départ le 16.12.2012, itinéraire suivant:4 | Repos en mer5 | Palerme (Sicile/Italie) 08.00 14.006 | Rome/Civitavecchia (Italie) 08.00 19.007 | Savone (Italie) 09.00

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Cabine extérieure Classic 680.– 740.– 800.– 860.– 930.– 990.–

Cabine extérieure Premium 780.– 840.– 900.– 960.– 1030.– 1090.–

Cabine extérieure avec balcon Classic 900.– 960.– 1030.– 1090.– 1150.– 1210.–

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Page 92: Revue UFA 09/2012

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EdithBeckmann

Il faut enlever le feuillage sur le gazon.En revanche, sous les bosquets, il sedécompose en humus de grande valeur.Photo: BGL/PdM

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante de Frauenfeld (TG), estpassionnée de jardinage et a des racinesagricoles.

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VIE QUOTIDIENNECÔTE JARDIN

La tonte est la principale mesure desoin pour un gazon bien vert. Et elleest de mise jusqu’à la fin de l’au-tomne. Les herbes doivent être au

plus court quand elles disparaissent sousla couche de neige pour être protégéesau mieux de la moisissure des neiges. Si le feuillage au sol n’est pas trop épais,il peut être broyé directement avec latondeuse et ramassé. Car sous unecouche de feuilles mouillées, les herbesmanquent littéralement d’air. Souvent lasurface du sol s’est épaissie avec les ré-sidus de tonte et la mousse se répand.Il faut enlever ce feutre empêchant l’ab-sorption d’eau et de substances nutri-tives.

Les herbes ont besoin d’air…Un râteau ou un balai à feuilles convien-nent pour cela sur les petites surfaces.Pour les grands espaces verts, il convientd’utiliser un défeutreur. Ses crochets,tels des couteaux, pénètrent dans le ga-zon, coupent le feutre et nettoient lasurface des restes de gazon morts, demauvaises herbes et de mousse. Si l’eaude pluie reste sur le gazon, il faut encoreaérer la surface. Lors de cette aérifica-

tion, les bouchons de terre sont extraitsdu gazon. On trouve des outils appro-priés pour défeutrer et aérer à louerdans les magasins spécialisés.

Après avoir peigné et aéré, la surfacede gazon est sablée. Une couche d’env.10cm de sable de rivière à grains rondset nettoyés est répandue pour cela avecun épandeur ou traînée avec un filet. Lesable, une méthode éprouvée contre lamousse, sert de drainage: le calcairequ’il contient neutralise les acides du solet absorbe ainsi les moyens de subsis-tance de la mousse.

…et de substances nutritivesSi votre gazon n’a pas encore eu d’en-grais en août, il faut y remédier en sep-tembre ou octobre au plus tard. Il estclair que les herbes fortifiées braventbien mieux les dépravations de l’hiver !Si c’est essentiellement du trèfle quipousse au lieu du gazon, cela indique un

Soins pour espaces vertsLE GAZON a aussi besoin de soins en automne. Depuis leprintemps, la surface a subi près de 30 tontes. Cette procédurea coûté beaucoup d’énergie à l’herbe. Aussi, sans engrais etsans soin, cette espace vert sera presque incapable de surmon-ter la saison froide sans séquelles.

Pour un espace vertsoigné, il faut encoreune fois s’attelervigoureusement à latâche en automne. Photo: BGL

Petites astuces pour lejardin potager et d’agrément • Plantez les arbustes à baies, kiwis et

arbustes à feuillage persistant en sep -tembre pour qu’ils prennent racineavant la venue de l’hiver.

• Liez ensemble les endives à blanchiravec une ficelle. Variante: renversezdes pots en plastique noir sur la salade.

• Si les petites têtes des choux deBruxel les ne se sont pas encore nette -ment développées, ôtez les pointesdes plants. En plus, il faut un apportcomplémentaire d’engrais!

• Buttez le poireau favorise la formationd’un long fût blanc. Laissez enrevanche la partie supérieure dutubercule du céleri libre.

• Complétez les ornements de balconsavec des gentianes d’automne, desarbustes d’aster dumosus, d’ericas oude chrysanthèmes naines.

• Ôtez régulièrement les dahlias fanéspour qu’ils fleurissent jusqu’à l’arrivéedu gel.

manque aigu de substances nutritives.L’engrais est ajouté à la surface de gazonfraîchement tondue. Respecter scrupu-leusement les indications sur l’embal-lage et procéder à un épandage aussi ré-gulier que possible. Le meilleur résultatest obtenu avec un épandeur pouvant aussi être utilisé en hiver pour répandredu sel. �

REVUE UFA · 9 2012 93

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Alors que l’entreprise Haller est vouéeaux travaux agricoles, Hirter a spécia-lisé la sienne dans les travaux forestiers.«Lorsque j’ai commencé, un tracteurétait composé d’un volant, d’un rele-vage, d’un toit et développait 40 à 50chevaux», explique Hirter, 68 ans, qui aprésidé l’association des entrepreneursagricoles jusqu’au printemps dernier. Iln’y avait aucun confort et les pannesétaient courantes. Mais comme toutétait mécanique, on pouvait réparersoi-même.

Aujourd’hui, les machines sont plusrobustes, mais en cas de panne, on nepeut plus se passer du spécialiste. «Lorsd’un service, on commence par bran-

Agro-entrepreneur: le brasdroit du paysan

Le paradis des passionnés de machi-nisme: tracteurs surpuissants, mois -sonneuses-batteuses monstrueuses,semoirs à grains ou à engrais, épan-deuses, presses à fourrage. Les 140 ma-chines de la famille Haller sont toutesde taille XXL.

Thomas Haller est entrepreneur agri-cole à Birrhard (AG). Ce qui n’était audépart qu’un complément à la produc-tion laitière est devenu l’activité prin-cipale de la famille.

Fritz Hirter avait aussi commencémodestement en 1964, certain qu’il nereprendrait pas l’exploitation laitièrede son père: «Les machines m’ont tou-jours plus intéressé que les animaux. »

94 9 2012 · REVUE UFA

AGRICULTEURS SUISSES: ORIGINES ET AVENIRVIE QUOTIDIENNE

Agriculteurssuisses,

origine etavenir?

Depuis 75 ans, leLID crée des ponts

entre la ville et lacampagne. Dans

cette série quiréunit les généra-

tions, le LIDcherche à dévelop-

per des perspectivespour l’agriculture et

l’industriealimentaire suisses

en 2012.

75 ans de communicationentre ville et campagne

cher un ordinateur portable sur la ma-chine», explique Haller. Le jeune entre-preneur de 25 ans mise tout sur lahaute technologie. Trois de ses trac-teurs, qui atteignent jusqu’à 250 che-vaux, sont d’ailleurs équipés de GPS.«Auparavant, tout le monde pouvaitconduire un tracteur. Ce n’est plus lecas aujourd’hui», résume Hirter. Lenombre des mandats varie en fonctiondes saisons. Le stress est permanent.«Et les plaintes en raison du bruit sontun problème récurrent», explique Hal-ler qui, avant les récoltes, publie tou-jours des avis dans la presse locale pourdemander la compréhension des gens.

Michael Wahl, LID

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Page 95: Revue UFA 09/2012

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Notre prochaine édition abordera les thèmes suivants

Exploitationsétagées aujourd’huiExploiter des domainesétagés constitue un défi.Pourquoi les famillespaysannes de montage lerelève-t-elles et commentl’avenir s’annonce-t-il?

Economiser sur levermifugeage?Les parasites gastro-intesti-naux prétéritent l’IC et lesaccroissements des porcs.Mais avec les prix actuels,est-il rentable devermifuger?

Réguler la taille du colzaL’hiver dernier a été plutôt dur pour le colzaqui était déjà bien avancé.Des traitements fongicidesen automne améliorent larésistance à l’hiver.

Steyr «Kompakt4065 S»Avec les nouveauxtracteurs de la série«Kompakt S», Steyr aélargi sa gamme avec des modèles trèspolyvalents.

Construction et aideà l’investissementL’obtention d’aides à l’in -ves tissement est soumise àcertaines conditions. Quelsseront les effets de PA2014-2017 dans cedomaine?

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’956en allemand 61’948en français 13’008(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’650

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PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

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