Rien ne vaut le contact ! Agir et entreprendre n°35

n°35 • nov/déc 2011

11 L’économie en actions

Commerce : l’éclairage fait vendre…

29 cci : des cLés pour agir

La CCI peaufine son profil 2.0

34 L’invité

Claudie Haigneré, Universcience

(salons professionnels)

Rien ne vaut le contact !

n ov e m b r e / d éc e m b r e 2 0 1 1 ag i r&e n t r e p r e n d r e 3 www.lyon.cci.fr

o u v e r t u re

L’état et la région ont fixé à 53 000 le nombre de titulaires d’un contrat d’apprentissage en rhône-Alpes d’ici à 2015. Un objectif inscrit dans le contrat d’objectifs et de moyens signé en juillet.> www.rhone.gouv.fr

emLyon et sciences po Lyon mettent en place un double diplôme en management et sciences sociales à la rentrée 2012, grâce à un partenariat entre le programme Grande école mSc in management et le cycle de formation de Sciences Po Lyon.> 04 78 33 78 00

La police aux Frontières et aéroports de Lyon ont signé, en septembre der-nier, des engagements de service. Une première natio-nale destinée à améliorer la satisfaction du passager et à augmenter l’efficacité des deux partenaires.

Le manifeste des services et commerces de proximité, destiné à la défense et la promotion du concept d’économie de proximité, a été signé par la Fédération des services aux particuliers et le Syndicat des entreprises de services à la personne. > www.manifestedelaproximite.com

525Le nombre de visiteurs de la 3e édition du Forum de la Franchise organisé le 20 octobre dernier à la ccI, en présence de plus de 60 enseignes.

Le centre de Jeunes dirigeants (cJd) et la Fédération Femmes 3 000 ont signé un partenariat pour favoriser la promotion et la visibilité des femmes chefs d’entreprise.

Le guide “Fiches pratic à l’usage des dirigeants d’entreprise” regroupe 17 fiches pour décrypter les enjeux du numérique. Fruit du travail de représentants du medef, de l’administration et de Syntec numérique, il est disponible en ligne.> www.industrie.gouv.fr

Les demandes de ter-rasses sur stationnement doivent être déposées d’ici à début février. déli-vrées par la ville de Lyon, les autorisations saisonnières ou annuelles d’occupation commerciale du domaine public sont réservées aux métiers de bouche. > www.lyon.fr

La caisse des dépôts et la cgpme ont signé une convention de partenariat pour favoriser le financement des Pme et PmI via, notamment, une étude semestrielle nationale pour mieux cerner le financement en fonds propres et un guide référençant les outils dédiés.> www.caissedesdepots.fr

La charte rhône-alpes des stages, signée en septembre dernier par la ccIr rhône-Alpes, la région et l’ensemble des acteurs régionaux du monde économique, de l’emploi et de la formation, formalise les droits et devoirs des stagiaires, entreprises et organismes de formation.> www.rhonealpes.fr

s’adresse aux PME présentant un bud-get travaux de 15 001 à 900 000 €. Un prêt spécial Transmission à taux préfé-rentiel est également mis en place. Le secteur de l’hôtellerie bénéficie du Prêt participatif à taux préférentiel pour la rénovation hôtelière, d’une valeur comprise entre 40 000 et 300 000 €. Ces prêts sont toujours assortis d’un prêt bancaire. > www.oseo.fr

L’État, via Oséo, soutient le sec-teur CHR avec le Prêt pour la modernisation de la restauration

(PMR) disponibles sous deux formes. D’une part, le PMR à taux zéro, d’un montant de 5 000 à 10 000 €, pour les entreprises de plus de trois ans dont les besoins de financement sont compris entre 15 000 et 110 000 €. Et d’autre part, le PMR à taux préférentiel (PPMTR), de 10 001 à 300 000 €, qui

Prêts attractifs au service des hôtels-restaurants

Les professionnels de la restauration bénéficient de prêts attractifs pour effectuer des travaux de rénovation et de mises aux normes de

leurs établissements.

La 5e édition de la journée chrono des commerciaux se tient le 10 février à Saint-Genis-Laval. Une cinquantaine d’entreprises, implantées pour la plupart dans le sud-ouest lyonnais et en quête de commerciaux sédentaires ou itiné-rants, vont accueillir sur leur stand des candidats en recherche de poste, lors de cette édition organisée par le Pôle Emploi, la fédération Solen, les associa-tions d’entreprises GGR et CERCL, ainsi que la CCI. L’objectif est de faciliter le recrutement de proximité et d’optimiser le temps des recruteurs. D’un côté, les offres de CDI et CDD des entreprises sont publiées sur le site de Pôle emploi, qui cible les profils compatibles. De l’autre, les commerciaux en recherche de poste

consultent les offres et viennent rencontrer les recruteurs. En 2010, 710 visi-teurs ont assisté à cette journée, pour 50 recrute-ments effectués.> catherine delserieys 04 72 40 82 06.

TêTe-à-TêTe commerciaux-recruTeurs

1,7%La hausse du prix moyen de cession des fonds de commerce sur le 1er semestre, par rapport à 2010. Source : Altares, baromètre bodacc de la direction de l’information légale et administrative, septembre 2011, France.

Oséo soutient les restaurateurs engagés dans des travaux de modernisation.

Rendez-vous à Saint-Genis-Laval, le 10 février.

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o u v e r t u re

24m€La somme allouée par l’état à 25 projets labellisés par les pôles de compétitivité de la région rhône-Alpes en septembre dernier. > www.rhone.gouv.fr

Les professionnels fabriquant ou commer-cialisant des produits d’ameublement devront assurer la collecte, le tri, la revalorisation et l’élimination lorsqu’ils sont usagés, à compter du 1er janvier 2012.> pme.service-public.fr

depuis début octobre, oséo propose de servir de garantie auprès des banques pour les grappes d’entreprises en attente de subventions. Une garantie non remise en cause en cas de refus de la subvention.> www.oseo.fr

La déclaration sociale nominative expérimen-tée cet automne vise à réduire le nombre de déclarations sociales réalisées par les entre-prises. obligatoire à partir du 1er janvier 2016, cette démarche fusionnera une trentaine de déclarations.

en ligne depuis la rentrée, le site du conseil du com-merce de France, nouveau portail officiel du commerce, a été conçu pour mettre en avant les 40 organisations professionnelles membres. > www.cdcf.com

Le ForumLed europe se tiendra les 7 et 8 décembre au centre de congrès de Lyon. deux jours de conférences et d’exposi-tions pour faire le tour des marchés et des technologies de la filière éclairage. > www.forumled.com

Le salon de L’étudiant prendra ses quartiers du 13 au 15 janvier à la Halle Tony Garnier. Un moment privilégié de rencontre avec les professionnels de l’orientation.> www.letudiant.fr

Le centre d’affaires d’aéroports de Lyon a ren-forcé son offre de services et propose une location de bureaux à l’heure. Autre nou-veauté : la conciergerie, qui assure des services allant de la livraison de fleurs à la réservation d’hôtel.> www.lyonaeroports.com

L’acFci et l’état ont signé un accord cadre sur l’apprentissage, renouvelant la convention relative aux développeurs de l’apprentissage, mis en place sur le terrain depuis 2009.> www.apprentissage.cci.fr

59 % Le taux des entreprises, créées par des jeunes de moins de 30 ans, en activité trois ans après leur lancement.Source : baromètre de l’APce sur l’intention entrepreneuriale des moins de 30 ans, octobre 2011.

Les soldes d’hiver se dérouleront dans le rhône du 11 janvier au 14 février 2012.> 0 821 231 251 (0,12€ TTc/min)

La taxe sur les véhicules de société (tvs) aug-mentera de 25 à 32 % en moyenne selon les modèles. Une mesure annoncée fin août et effective dès janvier 2012.> www.impots.gouv.fr

Les commerçants bénéficient d'un nouveau pouvoir de négociation avec leur banque suite à la baisse des commissions interbancaires de paiement en place depuis le 1er octobre.

être transmises selon l’ancienne norme. Formalité administrative obligatoire pour les entreprises employant des sala-riés, la DADS comprend la masse des traitements versés au cours de l’année, les effectifs employés et une liste nomi-native des salariés, indiquant pour cha-cun leur statut et rémunération. En cas de non respect du délai, les entreprises risquent des pénalités de 7,50 € par salarié pour chaque mois ou fraction de mois de retard et l’administration fiscale peut infliger des amendes de 5 % des sommes non déclarées ou transmises en retard. > www.e-ventail.fr

Transférée au plus tard le 31 jan-vier de chaque année aux dif-férents organismes de protec-

tion sociale, la Déclaration annuelle de données sociales (DADS) répond cette année d’une nouvelle norme, appliquée dès le 1er janvier prochain. Tous les logiciels de paie ayant été mis à jour en conséquence, ils devraient res-pecter cette norme mais, dans le cas contraire, il est nécessaire de se rappro-cher de son éditeur de logiciels paie et RH pour obtenir les mises à jour. Sinon, seules les sommes destinées à la sécu-rité sociale et à la direction générale des finances publiques pourront encore

dAdS : nouvelle norme en 2012Plus souple et plus cohérente, une nouvelle norme pour la Déclaration

annuelle de données sociales (DADS) s’appliquera dès le 1er janvier.

une fin d’année en demi-TeinTeSi 56 % des entreprises interrogées déclarent un exercice 2011 en progression,

dû notamment à un premier semestre marqué par de bonnes performances, elles ne sont que 30 % à envisager une hausse de leur chiffre d’affaires sur le dernier trimestre. Un bémol confirmé par un léger recul des perspectives

d’embauche : 26 % des PME s’attendent à un accroissement de leurs effectifs ce trimestre, contre 38 % en juillet dernier, et 36 % déclarent une situation

difficile ou très difficile en matière de trésorerie.

Entreprises prévoyant une baisse de leur CA

NSP

Entreprises prévoyant une stabilité de leur CA

Entreprises prévoyant une hausse de leur CA30%

47%12%

11%

évolution du ca au cours du trimestre

Source : Perception de la conjoncture par les entreprises de la région lyonnaise, CCI de Lyon, septembre 2011.

Par crainte de diluer leur capital, certains chefs d’entreprise hésitent encore à se lancer dans une levée de fonds. Mais sans budget, un projet reste en l’état ! L’une de nos missions, à la CCI, est de développer l’information et

la connaissance autour des questions de financement. De rassurer pour permettre aux dirigeants de faire les bons choix.

La conjoncture économique incertaine, tout autant que l’évolution de la réglemen-tation (avec les accords de Bâle III), vont favoriser une augmentation des garanties exigées par les établissements bancaires. Dès lors, une alternative efficace pour obte-nir les moyens financiers nécessaires sera de se rapprocher du domaine privé. Non pas que cela soit plus facile de convaincre un investisseur qu’un banquier, mais l’inves-tisseur possède une vraie culture du risque entrepreneurial. Son intérêt, sa passion même, sont identiques à ceux du dirigeant : ils recherchent le succès !

Dans ce contexte et dans le cadre d’un travail partenarial - dont je souligne la qualité et l’esprit constructif - avec la Région, la Caisse des Dépôts, Oséo, l’AMF mais

aussi Lyon Place Financière et Tertiaire ou l’association Savoie Angels, nous avons établi et validé les bases de la future Place d’échange de Lyon. Une structure extrêmement innovante, unique à ce jour en France, qui créera une nouvelle voie de financement en fonds propres pour les PME et permettra aux investisseurs locaux de diversifier leurs interventions.

Cette Place d’échange se concentrera sur les entreprises traditionnelles, ancrées sur le territoire, et présentant de beaux projets de développement. Les premières opérations interviendront dès l’an prochain avec un objectif

de 30 à 50 PME accompagnées, à hauteur de 200 000 à 800 000 euros chacune. Cette Place sera d’autant plus performante qu’elle s’inscrira dans les outils du projet de hub financier lancé par le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser). Hub visant à mettre en ligne les recherches de fonds propres recensées, véritable portail de l’offre publique et privée disponible en Rhône-Alpes.

Je suis très fier de ces deux projets et de la manière dont ils ont été gérés par les différents intervenants. La dynamique est exemplaire ; elle crédibilise le processus. Région, CCI de Rhône-Alpes, Caisse des Dépôts, Oséo, Lyon Place Financière et Tertiaire… nous avançons avec intelligence au service de nos PME.

Ouvrir son capital, ce n’est pas se vendre au diable !

P O I N T S D E V U E D ’É L U S

6 ag i r&e n t r e p r e n d r e n ov e m b r e / d éc e m b r e 2 0 1 1 www.lyon.cci.fr

par philippe grillot, président de la cci de [email protected]

les rendez-vous des élus

“La Place d’échange se concentrera sur les

entreprises traditionnelles, ancrées sur le territoire, et

présentant de beaux projets de développement.”

29 et 30 novembre Philippe Grillot accueille le prix de l’innovation technique de la carrosse-rie industrielle le 29 novembre à la ccI et intervient le jour de l’inauguration du salon Solutrans, le 30 novembre à eurexpo.

1er décembre emmanuel Imberton intervient lors du truck & Bus Forum, à eurexpo.

2 décembre Philippe valentin ouvre la conférence plénière des rendez-vous du droit et de l’entreprise organisée par LPFT à la ccI.

5 décembre Philippe Grillot accueille, à la ccI, l’événement organisé par Le Tout Lyon, remise des trophées Femmes décideurs.

13 décembre Philippe Grillot intervient lors de l’audition du débat public sur la Lgv paris-orléans-clermont-Lyon, à l’enS.

20 janvier Philippe Grillot ouvre la nuit de l’orientation, à la ccI.

21 septembre 2011 Lors de la soirée des états généraux des entreprises, philippe grillot a présenté le carnet de route 2011-2015 de la cci devant plus de 700 participants. ce document va guider les actions de la cci pour les 4 ans à venir.

François royer, Président de la commission commerceSociété Royer François

Pour la suppression des soldes flottants !

Jean-roger régnier, élu cci, commission aménagement du territoireEDF Production-Ingénierie

L’A45, une urgence !


n u m é r o

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Ce papier est issu de pâtes produites à partir de forêts gérées durablement - pefC/10-31-1369

Agir & Entreprendre est publié par la ccI de Lyon | Direction de la Communication Place de la bourse 69289 Lyon cedex 2. 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn) | Directeur de la publication Philippe Grillot | Secrétaire générale de rédaction valérie Salinas | Comité de rédaction bernard Guinet, Jean-michel coquard, blandine vignon, valérie charrière-villien, valérie Salinas, nancy Furer | Rédaction nF2 Presse, ccI de Lyon | Maquette et réalisation 04 78 28 84 84 | Publicité Actions média, 04 72 77 96 10 | Impression Savoy offset | Routage Process routage | Photos Jean-Jacques raynal, ccI de Lyon | Visuel de couverture iStock | ISSN 1778-8315 | Tirage 70 700 ex.

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n°35 • NOV/DéC 2011

11 L’économie en actions

Commerce : l’éclairage fait vendre…

29 cci : des cLés pour agir

La CCI peaufine son profil 2.0

34 L’invité

Claudie Haigneré, Universcience

(salons professionnels)


l’é c o n o m i e e n ac t i o n s9 air campus donne du relief

au projet AirParc

10 financement : 30 millions d’euros pour les PME

11 l’éclairage fait vendre…

13 success story 10 la Boutique. Un 10/10 en matière de prêt-à-porter

14 c’est pratique Les bons papiers pour exporter !

15 Gratte-Ciel et Lyon 7e : centres-villes managés

16 success story edap-Tms. La voie des traitements innovants

1 8 e n c o u v e r t u r e

(Salons)

rien ne vaut le contact !

c c i : d e s c l é s p o u r ag i r25 Points de vente du futur et

shopping intelligent

26 Facilitez-vous la franchise

27 forum de la performance commerciale : les PME s’investissent

28 cci formation : lever de rideau sur le catalogue 2012

29 La CCI peaufine son profil 2.0

l’ag e n da d e l a c c i30 commerce, industrie, international

31 formation

r e p è r e s33 icône de mode

l’invité : claudie haigneré34 “Une base scientifique solide permet de

mieux exercer sa citoyenneté”

Instaurées par la Loi de Modernisation de l’Économie en août 2008, les deux semaines annuelles de soldes flottants ne font pas l’unanimité auprès des com-

merçants. En témoignent les retours négatifs entendus lors de la réunion de concer-tation sur cette mesure tenue à l’initiative de la CCI en 2010 et le rapport du Conseil du commerce de France. C’est pourquoi la CCI a voté, via la CCIR Rhône-Alpes, une motion contre les soldes flottants, adoptée à l’unanimité en juin dernier. Absence d’homogénéité dans les périodes de soldes fixées à l’appréciation de chacun, suppres-sion de l’effet d’annonce retranchant le consommateur dans une attitude passive et introduction d’une déréglementation souvent synonyme d’abus, donc de tension : non seulement les soldes flottants dénaturent les périodes de soldes nationales et brouillent les repères prix des consommateurs, mais ils ne permettent pas toujours aux commerçants de réaliser une augmentation de leur chiffre d’affaires. Cette motion est donc un message fort envoyé au législateur et aux ministres concernés : la mesure ne fonctionne pas, il faut l’abroger au plus vite !

L’autoroute entre Lyon et Saint-Etienne ne peut plus attendre. Depuis la déclaration d’utilité publique signée en 2008, le dossier est resté au point

mort. L’actuelle liaison n’est qu’une voie express étroite et sinueuse qui, de plus, n’est pas aux normes. Malgré ses handicaps, elle est très fréquentée car elle est indispensable à l’activité économique des 500 000 entreprises de l’axe Lyon/Saint-Étienne/Le Puy. Dimensionné pour un trafic de 55 000 véhicules par jour, celui-ci est en moyenne de 70 000 avec des pointes régulières à 110 000. Cet état de fait se traduit par de nombreux accidents et embouteillages engendrant une perte économique évaluée par les services de l’État à 500 millions d’euros par an et des émissions de CO2 importantes. Notre territoire est donc paralysé, ce qui pénalise lourdement la compétitivité de nos entreprises.

La réalisation de l’A45 permettrait l’émergence d’une transversale Est-Ouest Lyon-Toulouse, voire Barcelone, maillon d’une liaison continentale considérée comme stratégique. Aujourd’hui, les décideurs économiques, CCI en tête, attendent le fruit des déclarations du Président de la République qui, le 6 septembre dernier, a demandé qu’un accord soit trouvé d’ici la fin de l’année sur la répartition du financement. Nous voulons que ces paroles soient suivies d’actes et que l’appel d’offres pour désigner un concessionnaire soit lancé au plus vite. Nous sommes confiants mais restons mobilisés.

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Des bâtiments certifiés BBC vont progressivement voir le jour sur ce site configuré pour accueillir 900 emplois.

“N otre concept de départ est simple : permettre aux personnels navigants d’effectuer les certifications, forma-

tions et qualifications réglementaires en un seul lieu, commente Laurent Japhet, ancien pilote à l’origine du concept et aujourd’hui président du conseil d’administration d’Air Campus. Aucun site de ce type n’existe dans le monde. La Région, la CCI, les différents acteurs locaux et investisseurs ont cru dans ce projet, vecteur de développement.” En mai dernier, le pre-mier centre de simulateurs de vols, baptisé Air Campus, a ouvert ses portes et ses appareils de dernière génération à toutes les compa-gnies intéressées. Situé à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, il est géré par la société indé-pendante Air Campus Simulflight Center, premier locataire du vaste projet AirParc, dont le promoteur est CFA Rhône-Alpes Auvergne (groupe Financière Duval). Implanté à l’entrée sud de l’aéroport, dans un espace paysager de 60 000 m2, ce nouveau parc tertiaire comprend 11 000 m2 dédiés à Air Campus et 18 500 m2 d’immeubles mixtes, bureaux et locaux d’activités. “Le premier immeuble est déjà commercialisé aux deux tiers et sera livré fin 2012. Un permis de construire portant sur la deuxième tranche du parc tertiaire est en cours d’élaboration et devrait être déposé début 2012, précise Sébastien La-pendry, chargé d’opération pour CFA Rhône-Alpes Auvergne. L’implantation stratégique du

site, la multimodalité, les services et avantages disponibles sur l’aéroport sont autant d’atouts pour accueillir des entreprises des secteurs de la formation, de la distribution, de l’aéronautique, des sociétés exportatrices ou plus largement qui ont besoin de rassembler régulièrement leurs collaborateurs ou commerciaux. La souplesse de notre plan directeur permet de s’adapter aux demandes spécifiques des entreprises. AirParc n’est pas une zone d’activités comme les autres car Air Campus apporte une originalité sup-plémentaire. Les hommes et le projet étaient intéressants et méritaient qu’on les accompagne.

La présence du centre de simulateurs de vol a été un atout déterminant dans le choix de notre projet par la société Aéroports de Lyon au stade du concours, fin 2009.” Des bâtiments certifiés BBC vont progressi-vement voir le jour sur ce site configuré pour accueillir 900 emplois puis des services seront ajoutés selon les demandes des entreprises. Un centre d’expertise médicale, un centre de formation, une résidence hôtelière, un res-taurant, ainsi qu’une crèche, sont envisagés d’ici à 2016. > www.air-campus.com

Air CAmpus donne du relieF au proJet airparcLe centre de simulateurs de vols air campus a été inauguré en septembre. ce concept unique au monde s’inscrit au cœur du projet

airparc et contribue au rayonnement international du territoire.

il simplifie les démarches administratives À l’écoute des entrepreneurs, de leurs projets et de leurs difficultés, le correspondant PME accompagne le chef d’entreprise dans ses démarches avec l’administration. Interview d’Hervé Masson, correspondant PME Rhône.

> Qui sont les correspondants pme ? en décembre 2010, le gouvernement a lancé le programme de simplification et d’accompagnement des Pme, dont l’un des objectifs consiste à renforcer l’appui territorial via des correspondants Pme dans chaque département. ces cadres des directions régionales des entreprises, de la concurrence,

de la consommation, du travail et de l’emploi (direccte) sont chargés d’écouter les dirigeants et d’apporter des réponses simples à leurs attentes et à leurs besoins. Un point d’entrée dans l’administration qui donne accès à l’information et oriente vers le bon interlocuteur.

> comment le chef d’entreprise peut-il bénéficier de votre appui ?Très simplement. Joignable par téléphone ou par mail, j’offre un accompagnement personnalisé aux entrepreneurs. Selon le niveau de la demande, une rencontre peut être programmée pour approfondir un sujet complexe. Si la problématique demeure

simple, la réponse est apportée immédiatement.

> Les entreprises ont-elles adopté le réflexe correspondant pme ?Il est encore trop tôt pour tirer un bilan. L’important travail de communication effectué jusqu’ici auprès des dirigeants portera ses fruits sur le long terme. Un réflexe s’acquiert avec le temps. À l’occasion de la préparation des Assises de la simplification, organisées en avril dernier à Paris, j’ai rencontré près d’une centaine d’entrepreneurs, dont une large majorité attendait cette offre… > Hervé masson | 04 26 99 82 21

[email protected]

revitalisation des sites de défenseL’état va engager avec les collectivités et le réseau consulaire un plan de revitalisation des sites de défense du rhône. Il concerne surtout les communes de rillieux-la-Pape, avec la fermeture du quartier de l’osterode, et de Saint-Priest avec sa caserne de l’Arsenal. La ccI assurera une mission d’appui au développement des entreprises. objectif : recréer un volume d’emplois et d’activité au moins équivalent à celui détruit, par un soutien à l’entrepreneuriat et au développement d’entreprises en croissance.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn)

à reTenir le chiffre



Financement : 30 millions d’euros pour les pMeun portail de guidage, un fonds d’investissement et un soutien à la création composent le triptyque d’outils régionaux lancé en

début d’année prochaine pour soutenir les pme de rhône-alpes dans leur recherche de financement.

“N ous avons conduit une levée de fonds de 400 000 euros cette année pour le développement de notre application smartphone dédiée à la recherche

de biens immobiliers, explique Jérôme Revy, co-créa-teur d’Apps Factory. Cette démarche était stratégique pour assurer la pérennité de notre business mais elle nous a demandé beaucoup d’énergie et de temps. Les investisseurs sont réticents et exigent beaucoup de garanties. C’est un parcours du combattant !”. Une situation que vivent au-jourd’hui toutes les PME, confrontées plus rudement à la frilosité des banques et à des capitaux-risqueurs de plus en plus précautionneux face au contexte économique. Mis en exergue de manière forte lors des États généraux de l’industrie, cet état de fait a poussé la Région Rhône-Alpes à créer un Fonds régional d’investissement (FRI). Lancé en janvier prochain, avec le concours de la société Siparex, il permet d’intervenir en fonds propres dans les PME du territoire en phase de développement ou de redéploiement et est doté de 30 millions d’euros financés à part égale par les secteurs public et privé. Avec cette nouvelle aide, la Région ambitionne d’investir de 100 000 à 600 000 euros dans 50 à 100 entreprises dans les cinq prochaines années. En complément, le soutien à la création d’entreprise se poursuivra en 2012 avec le lancement de Rhône-Alpes Création 2 (RAC2),

héritier de Rhône-Alpes Création, opérateur régional de capital-risque. Ce dernier, arrivé au terme de son contrat, a financé 202 sociétés, dont 85 % de moins de 3 ans. RAC 2 entend pallier les déficiences du capital-risque sur les premiers tours de financement.Autre frein pour les PME : une offre pléthorique de so-lutions de financement mais qui demeure trop souvent méconnue. Avec une centaine d’entreprises bancaires et plus d’une cinquantaine de sociétés de capital-in-vestissement, la région Rhône-Alpes constitue le deu-xième pôle financier français derrière l’Ile-de-France, sans compter les nombreux organismes et structures d’accompagnement. Un choix important de solutions auquel la Région, via le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), entend apporter une plus grande lisibilité et accessibilité. Sa solution ? La création d’un hub financier sous la forme d’un portail unique de l’offre régionale publique et privée disponible. Opérationnel au premier trimestre prochain, cet outil d’information aidera et guidera les chefs d’entreprise vers la solution la mieux adaptée à leur problématique.Avec la mise en place, courant 2012, de ces trois nou-veaux outils, la Région préserve son écosystème finan-cier mais aussi son tissu de PME.> www.rhonealpes.fr

Opérationnel début 2012, le hub financier de la Région guidera les entreprises dans le maquis des aides aux PME.

Le taux d’entreprises françaises ayant prévu de rechercher un financement externe entre 2011 et 2013.Source : Insee, août 2011.62%> opérationnel dès

janvier prochain, le Fonds régional d’investissement soutiendra l’accès au capital-développement des Pme.

> courant 2012, le hub financier, futur portail de guidage, aidera les entreprises à trouver des financements localement.

> rhône-Alpes création 2 (rAc2) poursuivra le travail de soutien à la création des entreprises mené depuis 20 ans par rhône-Alpes création.

“Avec le hub financier, outil simple et pratique, le chef d’entreprise trouvera l’information essentielle sur le financement : qui fait quoi, les produits spécifiques ou alternatifs…” marcel deruy, Président de Lyon Place Financière et Tertiaire.

en Bref

chiffre

72%Le pourcentage des dirigeants de tpe estimant l’apprentissage adapté à leurs besoins, selon le 43e baromètre de conjoncture réalisé par l’Ifop pour Fiducial.> www.ifop.com


n ov e m b r e / d éc e m b r e 2 0 1 1 ag i r&e n t r e p r e n d r e 1 1 www.lyon.cci.fr

L’éCLAirAge Fait vendre…avec le diagnostic éclairage, la cci aide les commençants à mettre le doigt sur un élément souvent

méconnu : la valorisation des produits par la lumière.

Petite boutique ou grande surface, alimentaire ou prêt-à-porter… à chaque point de vente son type d’éclairage et à chaque espace du point de vente sa

lumière. La faiblesse qualitative de la lumière dégrade le rendu de l’offre, aussi bien pour la mise en valeur des produits, la circulation des clients dans l’espace, l’ambiance générale ou encore la visibilité de tous les rayons. Lancé en septembre, le diagnostic éclairage de la CCI, conduit en partenariat avec l’Organisation pour la promotion et la modernisation de l’éclairage du commerce en France (Opmec), propose aux com-merçants d’analyser la luminosité de leur boutique et d’adapter l’équipement existant à leur offre ; il met en place une simulation des solutions présentées. “L’éclai-rage de notre boutique était uniforme et trop agressif pour un magasin de prêt-à-porter enfants et futures mamans,

atteste Françoise Monnet, gérante de Mady D’Jess à Cours-la-Ville et à Charlieu. Le prestataire a joué avec des lampes de tailles et de teintes différentes pour faire ressortir les couleurs des jouets, mettre mieux en valeur les vêtements et la vitrine, éclairer plus les produits que les allées. Le résultat était épatant, la boutique faisait plus intime, l’ambiance du coin futures mamans était cosy... Je me suis aperçue que la lumière était un élément primor-dial et que l’intensité ne faisait pas l’attractivité !” Un constat qui a poussé Françoise Monnet a revoir son installation de Charlieu : “Il y avait de gros travaux de rénovation à effectuer et l’éclairage n’était pas vraiment prévu au programme mais j’ai changé mon fusil d’épaule… La boutique de Cours-la-Ville est plus récente mais là aussi je prévois de revoir la lumière, dans la vitrine notamment”.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn) | www.lyon.cci.fr

L’équipe de la boutique Mady D’Jess.

Des pépites sur le filon de l’hypercroissancePiloté conjointement par la CCI et le Grand Lyon dans le cadre du dispositif Grand Lyon l’Esprit d’Entreprendre, le programme

Pépites entend booster les PME à fort potentiel de développement qui peinent à franchir des seuils psychologiques de crois-

sance, comme le million d’euros de chiffre d’affaires.

Après une première expérimentation en 2010, les deux partenaires ont conçu une offre de services basée sur un accompagnement

sur mesure effectué par un interlocuteur unique chargé de déceler et d’aider à surmonter les freins au développement. Un plan

d’actions d’une durée d’un an est élaboré selon les besoins décelés : levée de fonds, gestion des ressources humaines, accompagne-

ment commercial à l’international ou encore démarche de propriété intellectuelle. ce dispositif est destiné aux Pme industrielles ou

de services qui affichent un historique de croissance ou des perspectives d’hypercroissance d’au minimum 20 % pendant au moins 3

ou 4 ans. elles doivent déjà avoir fait la preuve de leur capacité commerciale et posséder un plan stratégique avec une hiérarchisation

des besoins. Parmi les entreprises en phase avec ces critères, dix entreprises Pépites seront sélectionnées régulièrement par un

comité pluridisciplinaire composé de représentants de l’Ardi, la ccI, le Grand Lyon, la caisse des dépôts, emLyon ou oséo.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn)

choisir un smartphoneBien plus qu’un téléphone, le smartphone est assimilé à un ordinateur de poche. L’espace numérique entreprises (ene) a établi une notice afin de guider les entreprises dans la sélection de cet outil aux nom-breuses fonctionnalités.

ses avantages :• naviguer sur internet• utiliser des applications• consulter et modifier des documents bureautiques• remplacer un gps…

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PraTique

top : concertation et débatLa Fédération des associations d’entreprises de zones d’activités (Faeza) et la ccI ont réuni, le 22 novembre, les entreprises pour recueillir leurs attentes et préparer une mobilisation en 2012, en particulier en faveur du bouclage du Tronçon ouest du périphérique (Top). Trois débats publics vont se succéder sur les grands projets d’infrastructures en région lyonnaise.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn)

IFP Energies nouvelles est un organisme public de recherche, d’innovation indus-trielle et de formation intervenant dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement. Sa mission est d’apporter aux acteurs publics et à l’industrie des technologies performantes, économiques, propres et durables pour relever les défi s sociétaux liés au changement climatique, à la diversifi cation énergétique et à la gestion des ressources en eau.

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10 la BouTique chiffres mini Bio



10 LA Boutique. un 10/10 en Matière de prêt-à-porterun soupçon de rêve d’enfant, une pincée de folie, une dose d’anticipation, le tout arrosé de perpétuelles nouveautés. avec

l’ouverture de 10 La Boutique, marie-Laure daviet a investi le dressing des genassiens.

L ’idée d’une boutique de prêt-à-porter germe en juillet 2009 dans la tête de Marie-Laure Daviet, qui suc-combe cinq mois plus tard à l’envie de changer de vie.

Mais point de retournement complet de veste pour cette ancienne contrôleuse de gestion chez Yves Saint-Laurent, passée dans les rangs de Salomon et de Staubli comme acheteuse, et pas la moindre esquisse de précipitation. Diplômée de l’École supérieure de commerce de Cham-béry, elle met l’été 2009 et ses connaissances à profit pour réaliser son étude de marché, monter son dossier ban-caire… et se jeter à l’eau. “Staubli m’a permis d’utiliser mon Droit individuel à la formation pour suivre, en septembre auprès de CCI formation, trois jours sur l’aménagement d’un point de vente, explique-t-elle. Il y a des règles légales et esthétiques que l’on n’imagine pas. Je suis repartie avec des plans succincts de ma boutique et j’ai ainsi évité bien des écueils.” Parallèlement, elle dégote des invitations pour le salon parisien du prêt-à-porter, multiplie les contacts avec les marques, achète sa collection et s’en va pêcher des astuces dans trois boutiques : Benetton à Lyon et deux multimarques en Saône-et-Loire et Haute-Savoie.10 La Boutique ouvre ses portes en février 2010 avec une bonne dizaine de marques différentes et… multi-plie par près de 2,5 son chiffre d’affaires prévisionnel de l’année. “L’étude de marché laissait voir un réel manque

en matière de prêt-à-porter sur Genas et notre position-nement moyenne gamme “plus” correspondait à la de-mande”, justifie Marie-Laure. Mais le secret de la réus-site n’est pas là… Soirées privées autour d’une marque avec une poignée d’adeptes, défilés pour présenter les collections, shooting de clients habillés par 10 La Bou-tique pour décorer l’échoppe… Marie-Laure Daviet ne compte plus les bonnes idées pour donner une identité forte à sa boutique : “mon crédo, c’est la nouveauté, dans les marques comme dans les événements. mais il faut savoir doser pour ne pas lasser !”. Un leitmotiv qui lui fait désormais mettre un pied dans le e-commerce. “J’ai par-ticipé à la réunion Dessinons le commerce de demain, or-ganisée par la CCI en présence d’une pléiade de commer-çants lyonnais, le constat a été unanime : tous avaient une boutique en ligne. Il y a un vrai besoin en prêt-à-porter enfant sur Genas, or le local est trop petit, j’ai donc choisi de développer mon potentiel de vente via Internet.” En ligne depuis octobre dernier, indicedemode.fr devrait se différencier petit à petit en proposant plus de marques et plus de stocks. Côté boutique, Marie-Laure n’a pas stoppé pour autant sa machine à idées : “J’aimerais suivre la formation de la CCI sur l’aménagement de vitrines, plus de 1 000 voitures passent devant la mienne aux heures de pointe. Pour vendre il faut être vu…” .

Février 2010 : ouverture de la boutiqueJuillet 2011 : mise en ligne du site Internet www.10laboutique.froctobre 2011 : lancement de la e-boutique www.indicedemode.fr

implantation : Genas activité : prêt-à-porter femme, homme et enfanteffectif : 3 1 500 14

“Venir du monde des affaires est un point fort à l’heure où la trésorerie est le talon d’Achille des boutiques. mais cela ne suffit pas… les conseillers CCI ont une connaissance du tissu commercial local fort utile pour se lancer. ”

le nombre de clients détenant une carte de fidélité et recensés dans le fichier de 10 La boutique

Le nombre de marques sélectionnées par marie-Laure daviet

Marie-Laure Daviet dans sa boutique de Genas.

c’esT PraTique



les bons papiers pour exporter ! définitive ou temporaire, l’exportation de marchandises est régie par une réglementation stricte. rappel des principales

formalités nécessaires et présentation de la nouvelle plateforme de gestion électronique : www.formalites-export.com.

Vendre des produits à l’étranger requiert une connaissance précise des docu-ments d’accompagnement des mar-

chandises, ainsi que de la réglementation régissant l’entrée des produits dans les pays d’importation. L’oubli ou l’ignorance de ces formalités internationales et douanières peut faire échouer un projet, qu’il s’agisse d’opérations d’exportation définitives ou d’admission temporaire à l’étranger. La

CCI, via son Centre de formalités interna-tionales réalise l’ensemble de ces documents et informe les entreprises sur les démarches réglementaires.

> Le certificat d’origineDestiné à prouver l’origine des marchandises pour satisfaire aux exigences douanières ou commerciales telle que l’ouverture de crédits documentaires, le certificat d’origine identi-fie et justifie que le lieu de la dernière trans-formation substantielle du produit soit situé dans la Communauté européenne ou, sur justificatif, dans un pays tiers. Aujourd’hui, le formulaire utilisé par les exportateurs est un modèle commun à l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne. Les entre-prises établissent les certificats d’origine sous leur responsabilité selon les règles de rédac-tion établies sur le plan international.

> La facture exportÀ l’export, la facture est le document de réfé-rence tout au long de l’opération qui permet d’établir la déclaration d’exportation ou d’im-portation, le titre de transport, les certificats d’origine et de transport et éventuellement le règlement par crédit documentaire. Elle rem-plit une mission probatoire comme moyen de preuve des opérations d’achat et de vente mais également fiscale en assurant l’un des instruments contre la fraude, notamment au

niveau de la TVA. L’exportateur doit certifier la conformité de la facture émise par rapport à ses livres comptables.

> Le visa de documentUltime étape : l’authentification du certifi-cat d’origine et de la facture, qui se traduit par l’apposition du sceau de la CCI émettrice pour validation du lieu et de la date de déli-vrance. Cette démarche traduit l’engagement de la CCI émettrice à ce que le document soit correctement établi, dans sa totalité, et conforme aux règles en vigueur.

> Le carnet AtAPasseport pour les marchandises devant sé-journer temporairement à l’étranger, le carnet de passage ATA réduit au minimum les for-malités douanières et dispense du paiement des droits et des taxes normalement exigibles à l’entrée dans le pays de destination ou de transit. Utilisé dans une soixantaine de pays, en fret ou en bagages accompagnés, ce docu-ment doit être visé par les services douaniers, de chaque frontière, à l’entrée et à la sortie de chaque pays. Cette procédure permet notam-ment de participer à des foires, de présenter des échantillons commerciaux, de prospecter des marchés ou encore d’utiliser du matériel professionnel, scientifique ou pédagogique. Il est délivré et enregistré par la CCI.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn)

Difficile de s’y retrouver dans la complexité des documents à l’export. Rendez-vous sur www.formalites-export.com.

gérez électroniquement vos formalités internationalesLe Centre de formalités internationales des CCI a lancé une plateforme de gestion électronique des principaux documents officiels nécessaires à l’exportation des produits, élaborée par la CCI de Paris. En se connectant au www.formalites-export.com, chaque PME souhaitant exporter des marchandises à l’étranger peut recevoir un certificat d’origine électroniquement signé et transmissible. La demande de carnet ATA sera opérationnelle prochainement. Pour chaque demande, la CCI vérifie l’exactitude de la déclaration du demandeur. Afin de bénéficier de cette dématérialisation de document, l’entreprise doit créer son compte personnel Gefi en ligne. L’inscription est gratuite et constitue la première étape pour accéder aux services offerts.> www.formalites-export.com

vie des associaTions

quesTion à



grAtte-CieL et Lyon 7e : centres-villes Managésaprès neuville, saint-priest, Lyon-presqu’île et oullins, les gratte-ciel de villeurbanne et Lyon 7e ont

enclenché la vitesse “management de centre-ville”.

Réunir les acteurs-clé du développement écono-mique, social et culturel d’un centre-ville autour d’une gestion conjointe, globale et multidiscipli-

naire, tel est le principe du management de centre-ville. La réflexion a démarré en 2002 à l’initiative de la CCI, du Grand Lyon, de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) Rhône-Alpes et de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Rhône. Elle a abouti à la mise en place de sites de management de centre-ville à Neuville, Saint-Priest, Lyon-Presqu’île et Oullins entre 2004 et 2007.

En septembre, deux nouveaux sites sont venus com-pléter ce réseau, l’un sur Villeurbanne, sur le quartier des Gratte-Ciel, l’autre sur Lyon 7e, ce dernier consti-tuant la première opération à l’échelle d’un arrondis-sement. Des sites faisant face à des problématiques spécifiques : positionner les Gratte-Ciel comme un centre-ville à la hauteur de la 2e ville du Rhône en valo-risant l’offre existante et construire une offre à la fois diversifiée et cohérente par rapport à l’évolution des deux quartiers forts du 7e arrondissement, La Guillo-tière et Gerland.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn) | www.lyon.cci.fr

une animatrice pour centre 9L’union commerciale centre 9, présente sur le quartier de vaise, a recruté une animatrice afin de pour-suivre son développement. Kadiatou bah est arrivée le 3 octobre pour apporter son expertise en commu-nication et dynamisation d’association. eric Serre, son président, souhaite accroître les partenariats et les actions.> 04 72 40 59 74

L’union fait la forcecréée au printemps dernier, l’Union commerciale chas-selande mobilise une ving-taine d’adhérents. L’objectif

de cette structure présidée par Fabrice Peyrat (centre d’audition odiovia) est de mutualiser les moyens et de dynamiser le commerce local. Premières animations lors de la Fête des Lumières et des fêtes de fin d’année.> 04 72 89 10 08

Ça bouge à champvertdu neuf dans le 5e : une nouvelle équipe a relancé l’Association du centre commercial champvert, sous l’impulsion de Florence noyel, élue présidente lors de la dernière assemblée générale. objectifs : ani-

mation et promotion de la galerie commerciale. > 04 78 25 80 88

Bienvenue à triangle confortUne nouvelle association de commerçants, baptisée Triangle confort, est née dans les rues confort et david Girin (Lyon 2e). Son président, Jean-Pierre Pendola, et son équipe ambitionnent de faire de ces rues un axe stratégique fort entre la place des Jacobins et l’Hôtel-dieu. cette dynamique est créée par la venue de nouvelles enseignes très por-teuses : mellow Yellow (chaus-sures), Point Wc (services et produits haut de gamme dans l’environnement des toilettes),

59 %La part de petits commerçants considérant qu’avoir un site internet permet d’augmenter le chiffre d’affaires. Un constat en augmentation de 7% par rapport à 2010.Source : baromètre 2011 e-commerce, opinionWay pour Priceminister et La Poste.

chiffre

sarah el attari, directrice des ventes régionales de clarins

pourquoi avez-vous conçu avec cci for-mation un programme sur mesure ?

en partenariat avec ccI formation, nous interve-nons depuis septembre dernier dans le programme responsable en développe-ment commercial. Tout au long de l’année, nos équipes animent des journées techniques dédiées au métier de conseiller de vente clarins en parfumerie et cosmétique. elles transmettent nos méthodes de promotion et dispensent des formations sur nos produits. ces séances complètent les cours plus généraux sur la vente, assurés par ccI formation. mais l’atout de ce programme réside dans le côté pratique : les stagiaires passent 75 % de leur temps dans l’un de nos points de vente. Pour cette première année, onze candidates ont été sélectionnées pour participer à cette formation diplômante reconnue par l’état et que nous finançons pour partie. Le choix de nous associer à ccI formation s’est fait naturellement : son savoir-faire en matière de cursus dans l’univers du luxe et le secteur de la parfumerie et des cosmétiques n’est plus à démontrer. Avec sa structure et son encadrement, nous réduisons nos coûts. cette collaboration représente pour nous l’opportunité de bien préparer l’avenir avec un vivier d’ambassadrices clarins opérationnelles immédiatement sur un point de vente.> 04 72 53 88 00

ainsi que coreen barbecue (restaurant). La réfection et l’embellissement de la chaussée sont en cours.> 06 87 40 18 97

Dr

success sTory

edaP-Tms le chiffre mini Bio



edAp-tms. la voie des traiteMents innovantsFructueux alliage des mondes universitaire, public et industriel, edap-tms conçoit et fabrique un outil thérapeutique innovant

contre le cancer de la prostate. cette pme entend diffuser ses solutions à l’international.

L a philosophie de la société Edap-TMS repose sur la volonté de mettre au point et développer des solutions non invasives de traitement de diverses pathologies.

Fruit de travaux de recherche, menés en collaboration avec le service d’urologie de l’hôpital Edouard Herriot et l’Inserm, l’Ablatherm est un outil innovant permettant de combattre le cancer de la prostate par l’utilisation d’ultrasons focalisés de haute intensité. Aujourd’hui, plus de 30 000 traitements ont été effectués avec l’Ablatherm dans près de 200 centres en Europe. “Les publications cliniques actuelles ont mis en avant une efficacité compa-rable aux autres techniques, souligne Marc Oczachowski, président d’Edap-TMS. Qui plus est, ce traitement dit focal, par opposition au radical, offre un usage très contrôlé avec une précision de l’ordre du millimètre évitant d’abîmer l’intégralité de la glande prostatique ou les organes voisins. Edap-TmS est un bon exemple de l’alliance heureuse entre laboratoire, hôpital universitaire et industriel privé. Nous fonctionnons sur ce modèle depuis plus de 30 ans. Natu-rellement, nous avons aussi obtenu des accompagnements et financements de la Région, d’Oséo… mais il manque en

France un soutien entre la partie R&D et le volet clinique. Ainsi, la France est le seul pays où le traitement Ablatherm n’est pas encore remboursé.” Le siège social et l’usine sont basés à Vaulx-en-Velin et des filiales de commercialisation et de suivi technique se sont peu à peu ouvertes en Italie, en Corée du Sud, au Japon, en Malaisie, en Russie, aux USA et en Alle-magne. “Pour cette avancée à l’international, nous nous sommes appuyés sur la CCI et ERAI, dont nous avons reçu des renseignements, des contacts et des échanges per-tinents et efficaces. Nous sommes aussi impliqués dans le Cancéropôle Lyon Rhône-Alpes Auvergne (Clara) et notre directeur général développement, Emmanuel Blanc, est président du cluster I-Care dédié à la filière des technolo-gies de la santé”. L’entreprise fabrique aussi des appareils détruisant les calculs rénaux et se prépare à attaquer le marché américain. Son entrée au Nasdaq, bien que coûteuse et contraignante, a permis d’engendrer des levées de fonds de plusieurs millions de dollars indis-pensables au financement de projets d’homologation et programmes de recherche.

24m€ le chiffre d’affaires réalisé en 2010

1989 : lancement des travaux de recherche de l’Ablatherm, outil thérapeutique innovant1997 : edap-TmS entre au nasdaq2000 : homologation ce de l’Ablatherm2013 : homologation prévue de l’Ablatherm aux états-Unis

création : 1979implantation : vaulx-en-velinactivité : fabrication, déve-loppement et commercialisa-tion d’équipements médicaux

effectif : 140objectifs : ouverture sur le marché américain et développement de nouvelles applications

“La synergie avec le tissu local est une force. Les organismes et les pôles de compétitivité du territoire sont des soutiens précieux pour affermir sa stratégie.”

Marc Oczachowski, président d’Edap-TMS.

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en c o u v er t u re

“Lyon se positionne aujourd’hui en réelle alternative à Paris sur le marché des salons. Ces derniers sont des lieux de rencontre physique, où l’on serre des mains et touche des produits. Des rendez-vous majeurs de business…”Jean-Paul Gaydon, directeur du développement d’eurexpo Lyon.

CA faire

Un salon

professionnel

fourmille

d’exposants,

de stands et de

mètres carrés !

Une technique

gain de temps

est de consulter

les fiches des

exposants au

préalable.

Puis de les classer

par grandes

catégories : clients

actifs, prospects,

fournisseurs… et

par emplacement

sur le salon.

www.lyon.cci.fr n ov e m b r e / d éc e m b r e 2 0 1 1 ag i r&e n t r e p r e n d r e 19

Proclamés par les experts de la profession comme… le média d’avenir, les salons font le plein.

Paris et Lyon s’affirment comme des villes plutôt habiles en la matière. Elles maintiennent un nombre

d’événements importants d’année en année et font preuve d’inventivité pour séduire le chaland et

l’exposant. Dans ce dossier, conseils pratiques et témoignages d’entrepreneurs convaincus de l’utilité

de s’exposer.

salons

l’on se voit, où l’on se parle, où l’on serre des mains et où l’on touche des produits… quoi de plus efficace pour les carnets de com-mande !”. Même référence à l’émotion dans les propos d’Annie Arsaut Mazières, directrice générale de la fédération Foires Salons Congrès et Evénements de France (FSCEF) : “Le salon réintroduit de la pas-sion dans la vie des affaires, réinvestit le face à face… c’est un média émotionnel vieux comme le monde mais qui retrouve, dans notre contexte de virtualité des échanges, une extraordinaire modernité. Et en France peut-être plus qu’ailleurs car les moyens consacrés par les organisateurs pour assurer la promotion de leurs événements sont sans commune mesure avec ceux de l’étranger”. La mode est au salon “matière grise” et fort en thème, sur lequel on assiste à des conférences, apprécie les tendances de demain, visualise les innovations techniques et les produits du futur. “Pas de réussite sans un travail colossal en amont des orga-nisateurs, qui recherchent toutes les équations pour se différencier et assurer l’indispensable visibilité”, assure Jean-Paul Gaydon. Dans cette mouvance, Eurexpo affiche clai-rement ses ambitions : s’imposer comme une alternative à Paris avec des événements peut-être moins colossaux mais étroitement liés à la structure entrepre-

haque printemps, Ha-novre se métamorphose. C’est une tradition, les habitants accueillent chez eux les 600 000 visiteurs venus de tous les continents pour la Hannover Messe, le

premier forum mondial de l’industrie (du 23 au 27 avril prochains). Dans ce pays, sans les foires, il n’y a plus de business. La place de leader occupée par l’Allemagne dans les grands salons explique en par-tie sa force exportatrice et ses excédents commerciaux. En France, avec un 2e rang européen et un quatrième au plan mon-dial en nombre d’entreprises exposantes sur les salons internationaux, on mise plutôt sur une politique d’accueil inno-vante et “aimante”. Une volonté illustrée par Eurexpo, co-inventeur avec le Grand Lyon du concept de Lyon Welcome atti-tude, qui met tout en œuvre pour que le visiteur se sente considéré et que l’évé-nement s’enracine sur son territoire. Il faut dire qu’avec 5,9 millions de m² loués, 226 000 exposants et 23 millions de visi-teurs, l’activité a généré des retombées économiques estimées à 5,8 milliards d’euros (en 2010) dans l’Hexagone, la moitié en dépenses directes et l’autre en frais de séjours, ce qui équivaut à 90 000 emplois à temps plein.“L’intérêt d’un salon ? interroge Jean-Paul Gaydon, directeur du développement d’Eurexpo Lyon. Tout simplement de gé-nérer du business pour les entreprises et le territoire. Les PmE ont parfois tendance à sous-estimer le poids de ce media, un lieu où

neuriale et industrielle du territoire, sou-vent installés sur des marchés de niche en devenir et fortement générateurs de business. C’est ainsi que Pollutec Lyon dame aujourd’hui le pion à son homo-logue parisien et qu’une manifestation comme le CTCO (salon du textile pro-motionnel, de l’objet publicitaire et des techniques de personnalisation) est passé de 4 000 m2 il y a 4 ans à 20 000 m2 cette

suite au verso >


Jean-Paul Gaydon, directeur du développement d’eurexpo Lyon.

e n c o u v e r t u re s a l o n s

Brèves de salons


année, asphyxiant au passage son ancêtre de la capitale. De fait, à l’aube d’une an-née 2012 économiquement incertaine, les organisateurs lyonnais semblent confiants. Patrick Cholton, président de Solutrans, semaine mondiale de la filière camion programmée du 29 novembre au 3 décembre à Eurexpo, est optimiste : “Nous faisons face à un nombre d’exposants record et investirons l’intégralité du parc des expositions, ce qui nous propulse comme le deuxième événement de la carrosserie en Europe. En réponse à notre positionnement très fortement lié à l’innovation, beaucoup de constructeurs présenteront chez nous des premières mondiales. Notre image de salon rentable, aussi bien aux yeux des exposants que des visiteurs, est la clé du succès. mais

cela suppose d’être imaginatif et ultra actif : sous le Grand Dôme, nous installerons le Khub, un espace interactif composé d’une zone de conférences, placées cette année sous le thème du transport et de l’environ-nement, d’un espace multimédia avec wifi et d’un point info où sera diffusé le JT de Solutrans”. Bilan des courses : 30 000 visiteurs professionnels attendus, dont 15 % en provenance de l’étranger. Quant à la CCI, elle orchestrera les Prix de la carrosserie industrielle récompensant les innovations améliorant les performances environnementales ou ergonomiques d’un véhicule... La CCI affiche un savoir-faire historique en matière d’animation de salons. Son offre est multiple : participation collective à des salons sous la bannière “les CCI de Rhône-Alpes”, en France et à l’étranger, organisation de rencontres sur des stands, mise en avant de ses Espaces Affaires dé-diés à la diffusion d’annonces de cessions, de reprises ou de partenariats, missions à l’étranger, accompagnement individuel d’entreprises… Sur le salon du Bourget en juin dernier à Paris, grand-messe pla-nétaire de l’aéronautique et de l’espace, elle a permis à 97 entreprises de se réunir sur un stand de 1 000 m², qui ont aussi pu visiter le salon avec un expert aéronau-tique. Autant d’opportunités d’identifier les technologies et de prendre contact avec des donneurs d’ordres. 98 % d’entre elles se sont déclarées “très satisfaites” de la prestation et des retombées business induites.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn)

suite du texte >

Chantal SCalia, AvIvA (CUISInIStE Low CoSt)

Être cuisiniste low cost selon cette responsable du développement franchise, c’est proposer des cuisines “milieu et haut de gamme” aux prix les plus bas du marché. Son secret : des volumes d’achat concentrés et un art certain de la négociation. Aviva travaille beaucoup avec les fabricants allemands, très intéressés par le taux d’équipement relativement bas des ménages français (53 %) en regard de leurs homologues d’Outre-Rhin (90 %). Avec un objectif de 100 points de vente en 2015, Aviva participe à 4 ou 5 salons dans l’année. Son expérience : “Notre démarche sur un salon est de présenter le concept Aviva, ainsi que les clés de son positionnement, d’être visible et de rencontrer des candidats présélectionnés en amont. C’est un travail important mais tout à fait payant. Nous investissons autour de 40 000 euros par an pour nos salons… mais nous vendons de 3 à 5 franchises sur chacun d’entre eux. Le ratio est tout à fait positif ! Pour nous, la bonne démarche est la suivante : informer les candidats en portefeuille avant l’événement, réaliser une fiche par candidat puis fixer des rendez-vous individuels. Évidemment, nous nous rendons toujours disponibles pour les postulants venant d’eux-mêmes à notre rencontre”.

CA 2010 : 38 m€ / 57 MAGASInS / 230 SALArIéS / 100 PoIntS dE vEntE En 2015 / 3 à 4 SALonS PAr An, dont FrAnChISE ExPo / LoCALISAtIon : villeurBanne

5,8 Md€ Les retombées économiques

générées par les foires et salons

en France.Source : Ipsos et médiamétrie,

de septembre 2010 à février 2011.

tous les salons onlineLa ccI publie sur son site Internet la liste de tous les salons, foires et expositions à Lyon, dans la région, en France et aussi à l’international. des moteurs de recherche, par thème, intitulé, ou date de manifestation permettent de s’y retrouver en un clic.> www.lyon.cci.fr

citytechs tource circuit permet de dé-couvrir les innovations des entreprises de la région en matière de construction, renouvellement et embel-lissement de la ville. La ccI propose aux organisateurs d’intégrer le citytechs tour au programme de visites de leurs salons. > www.lyon.cci.fr

Lyon Welcome attitudeUnique en europe, la ligne de conduite impulsée par eurexpo et le Grand Lyon sous la bannière Lyon Welcome attitude porte

ses fruits en augmentant le capital “sympathie” attribué au parc des expositions lyonnais et à la ville par les visiteurs et exposants. concrètement, il s’agit de chouchouter ces hôtes en facilitant leurs déplacements et en faisant qu’ils se sentent considérés : tapis rouge à leur arrivée à la Part-dieu, campagne d’affichage Welcome dans la ville, pavoisement des quais du rhône et information sur les bons plans restaurants et sorties de la cité… > www.eurexpo.com

aide de la cofaceLors des Assises de l’export, tenues le 11 oc-tobre dernier à La défense, la mise en place d’une nouvelle aide à la pros-pection pour les Pme a été annoncée. cette Assurance prospection premiers pas (A3P) permettra la prise en charge par la coface d’une partie des dépenses de développement sur les marchés étrangers.> www.coface.fr

Chantal Scalia aux côtés de Bernard Abbou, co-fondateurs d’Aviva.

Le Salon de l’auto s’est tenu à Lyon en octobre. Prochain rendez-vous en 2013.


valeur ajoutée au détour des alléesAvec près de 300 adhérents - organisateurs, parcs d’exposition, centres de congrès, pres-

tataires de services et concepteurs d’événements - la fédération Foires Salons Congrès et

Evénements de France (FSCEF) représente environ 90 % de l’activité du secteur en France.

Sa directrice générale, Annie Arsaut Mazières, considère le salon comme un média extrême-

ment moderne, celui des réseaux sociaux, où les communautés se rencontrent et échangent.

Un média émotionnel, qui génère une création de valeur unique grâce au retour d’impression

des visiteurs. Les conseils d’une pro.

Se lancer avec les bons outils et identifier précisément ses objectifs Une entreprise qui va sur un salon pour la première fois doit pouvoir mesurer l’efficacité de sa participation. Pour cela, il convient d’identifier précisément ses objectifs, de les hiérarchiser et quanti-fier. Notre profession a défini 6 objec-tifs majeurs : prospecter de nouveaux clients, vendre, maintenir le contact avec ses clients, s’introduire dans un nouveau marché ou lancer un nouveau produit, faire vivre des partenariats et augmenter sa notoriété. La participation à une foire ou à un salon peut aussi viser deux objec-tifs complémentaires mais ne justifiant pas à eux seuls le fait d’exposer : connaître le marché, ses évolutions, ses tendances afin d’assurer une veille concurrentielle et mobiliser ses équipes.Une fois ces objectifs définis, l’entreprise peut mettre en place son plan d’actions. FSCEF a conçu deux logiciels gratuits : Pilotexpo et Comparexpo permettant de se préparer et de comparer ses bénéfices avec des solutions alternatives. Dans tous les cas, nous conseillons de sol-liciter les organisateurs car ils mettent en

place de nombreux services pour rendre la participation des entreprises efficace : promotion, invitations, formations…

Refuser l’improvisation pour ne pas risquer de se fourvoyerParticiper à un salon requiert méthode et rigueur. Par dessus tout, le succès dépend, notamment dans les PME, du niveau d’implication du dirigeant. Car un salon est un projet global qui mobilise de nombreuses compétences et de nom-breux outils de communication, de pro-motion ou commercialisation en amont comme en aval.

Un exposant doit se considérer comme une partie-prenante essentielle du déve-loppement et du rayonnement de l’évé-nement auquel il participe.

Gérer l’après-salon en fonction de ses objectifs de départSi l’objectif était la prospection, il convient de transférer aussitôt les fiches contacts aux équipes commerciales et marketing, d’effectuer une relance des prospects par mailing et téléphone, de requalifier les fiches contacts, éventuellement d’organi-ser une journée portes ouvertes.

Jean-ChriStophe Menz, Cook & Go (CoURS DE CUISInE)

Lorsque ce jeune diplômé d’école de commerce lance le premier cooking studio à Lyon, concept inspiré des États-Unis, il n’imagine pas franchir les étapes aussi vite. A tout juste 5 printemps, Cook & go rassemble plusieurs milliers de clients dans ses 7 ateliers en France, où l’on vient pour préparer son repas en compagnie d’un chef avant de rentrer chez soi… avec son panier garni. Objectif affiché : 30 points de vente dans 3 ans, en contrats de franchise ou sous la forme de succursales. Les 3 premières franchises sont annoncées pour 2012.Son expérience : “J’ai fait mon premier salon en 2007, à l’invitation de la CCI sur le Mapic*. Cela m’a ouvert les yeux sur les différentes possibilités de développement, donné du peps et mis le pied à l’étrier pour lever des fonds. En 2009, j’y suis retourné dans l’optique de rencontrer des gens susceptibles de m’accompagner dans mes projets… deux expériences très positives, que j’ai ensuite complétées en participant à des salons typés “franchise”. On rencontre tous ses interlocuteurs au même moment, on croise des sociétés qui vous ouvrent les yeux… c’est un gain de temps inestimable. Cerise sur le gâteau : en tant que lauréat du trophée des espoirs de la franchise, je bénéficie d’un stand offert sur le prochain Franchise Expo Paris, en mars. Soit un coût d’environ 4 000 euros au lieu des 15 000 normalement nécessaires… si je signe un contrat à l’issue du salon, c’est doublement gagné !”.

CA 2011 : 1,6 m€ / objECtIF CA 2012 : 3 m€ / 20 SALArIéS / 7 SALonS dE 2007 à 2011 / LoCALISAtIon : lyon * marché international des professionnels de l’immobilier commercial.

suite au verso >

4Eurexpo, Cité

internationale

Centre de Congrès,

Halle Tony Garnier

et Palais des

sports, ces quatre

infrastructures

font de Lyon la 2e

plus grande surface

d’exposition en

France.

Dr

e n c o u v e r t u re s a l o n s

www.lyon.cci.fr

Pour un lancement de produit, il est important, après le salon, de suivre no-minativement le comportement d’achat de ses visiteurs, en proposant une offre ciblée, et de relancer les invités non venus en organisant des rendez-vous ou des présentations.Dans un souci de changement d’image, une enquête de notoriété ou un sondage auprès des visiteurs, ainsi qu’une pige des articles de presse parus sur l’entre-prise, donneront une indication de l’évo-lution de la perception. Dans tous les cas, les contacts pris sont une mine d’or à conserver. Certaines participations trouvent en effet leur aboutissement dès la fin de l’événement, d’autres plusieurs mois, voire une année après.

Evaluer les retombées au-delà d’un aspect purement comptableLa crise a montré qu’en période d’incerti-tude économique, les entreprises avaient plus que jamais besoin d’entretenir le lien avec leur communauté de clients, de fournisseurs, de partenaires. C’est pourquoi les dépenses de participation aux foires et salons des entreprises en 2009 ont baissé 2 fois moins que pour

les grands médias (- 6,5 % contre - 12 %). Sur le salon, tout le monde rencontre tout le monde. Plus les échanges se vir-tualisent, plus les gens ont besoin de se rencontrer. Le salon de référence permet un contact direct avec ses clients ; un lien personnel qui renforce la confiance et donc la fidélisation.Parmi les retombées mesurables d’une participation à un salon : contrats signés ou ventes réalisées, nombres de clients rencontrés, articles de presse obtenus, journalistes présents, nouveaux parte-naires sélectionnés…

ne pas négliger les salons près de chez soiParticiper à un salon international n’est pas toujours évident pour un primo-par-ticipant. Quand l’un des objectifs est de rencontrer de nouveaux clients ou pros-pects en provenance de pays tiers, mieux vaut souvent un salon international orga-nisé en France. Dans l’Hexagone, tous les salons pro-fessionnels font contrôler leurs données chiffrées par un tiers indépendant. Un usage obligatoire depuis juin 2006 mais qui n’est pas encore répandu ou de qua-lité dans les pays étrangers ou émergents.

Benoit pierre, tSv (RéPARAtIon Et MAIntEnAnCE InDUStRIELLE)

Ce directeur toujours entre deux rendez-vous projette d’ouvrir un atelier en Côte d’Ivoire et entend mieux tirer profit des percées effectuées ces dernières années au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. Anciennement filiale d’Areva, TSV s’affirme comme l’un des leaders français de la répa-ration et de la maintenance de transformateurs, un métier au savoir-faire très particulier, presque artisanal. Son expérience : “Nous avons participé à plusieurs éditions du Sistep, un salon incontournable de l’industrie au Maroc et en Afrique. Notre objectif était double : trouver des partenaires et se faire une idée du marché potentiel. Au final, nous n’avons pas concrétisé notre projet de filiale en terre marocaine mais ces expériences ont été très positives… un salon permet de gagner du temps et, dans le cadre d’une mission de prospec-tion organisée par la CCI, de rencontrer des acteurs institutionnels et de bénéficier d’informations techniques relatives au pré-paiement ou au dédouanement. En 2012, dans l’idée d’aller plus loin sur nos projets au Maghreb et en Afrique de l’Ouest et de réaliser un diagnostic opération-nel rapide, nous ferons sûrement un nouveau salon”.

CA 2010 : 17 m€, dont 10 à 15 % à L’ExPort / 120 SALArIéS / 1 à 2 SALonS PAr An /

LoCALISAtIon : vénissieux

eurexPo en chiffres

110 hectares

120 000 m2 de surface

d’exposition

13 halls

Un centre de convention

indépendant de

7 000 m2

21 salles de réunion

7 restaurants

et 7 bars

Un auditorium accueillant de

1 000 à 4 200

personnes

26 m€ de chiffre d’affaires

moyen sur les années 2009-2010

7,4 m€ investis dans

l’espace d’accueil en 2010

21,3 m€ investis dans le

nouveau hall Paul Bocuse

> www.eurexpo.com

1,2 millionLe nombre de visiteurs moyen à Eurexpo chaque année, dont 230 000 pour

les seuls Salons Sirha dédié aux métiers de bouche et Pollutec. Le parc des

expositions a accueilli 110 manifestations et 15 000 exposants en 2010.Source : eurexpo.

63%

57%

40%

69%

Source : étude sur les retombées économiques de l’activité des salons en France et en Île-de-France. ccIP. Juin 2011.

Salons professionnels internationaux

Salons grand public et foires

Salons professionnels nationaux

suite du texte >

Business

deux tiers des entreprises françaises signent un contrat sur un salon Pourcentage de réponses positives à la question “Avez-vous conclu au moins un contrat financier sur votre stand ?”

22 ag i r&e n t r e p r e n d r e n ov e m b r e / d éc e m b r e 2 0 1 1

patriCk Cholton, RESMA (éqUIPEMEntIER InDUStRIEL)

Ce Monsieur salon, à la fois vice-président de Resma, équipementier dans la carrosserie industrielle, et président de Solutrans*, participe à deux ou

trois expositions par an, en France et au Maghreb. Seule manière quali-tative et régulière, selon lui, de présenter ses innovations aux clients. Son expérience : “Nous sélectionnons beaucoup mais renouvelons chaque année notre politique de salons. Les retombées ne sont pas aisées à quantifier mais il apparaît certain, en revanche, qu’une absence de notre part génère une perte de confiance immédiate chez nos clients, qui ont besoin de nous rencontrer, d’apprécier nos innovations, de discuter. Un salon est là pour aider à consoli-der une relation, il faut jouer la convivialité : inviter à déjeuner, organiser des rendez-vous privilégiés, aborder d’autres sujets… Mais le travail en amont est capital : connaître le marché auquel on s’adresse quand on expose à l’étranger, sélectionner les produits en relation, privilégier un positionnement différent de celui de ses concurrents, cibler les clients et les prospects… bref, être pertinent et imaginatif”.

CA 2010 : 27 m€ / 70 SALArIéS / 2 à 3 SALonS PAr An / LoCALISAtIon : vénissieux

* Semaine mondiale de la filière camion programmée du 29 novembre au 3 décembre à eurexpo.

chiffres clés

1 000€L’investissement moyen nécessaire par m2 pour la création, le montage et l’animation d’un stand sur un salon à l’étranger. Trois

fois moins pour un salon en France. Source : étude sur les retombées économiques de l’activité

des salons en France et en Île-de-France. ccIP. Juin 2011.


Jean-paul leyraud, AtELIERS MIChAUD (tRAItEMEnt DE SURfACES)

Pas plus de deux salons par an pour ce dirigeant. Une programmation par-cimonieuse destinée à cibler la présence de cette entreprise de fabrication de matériel de traitement de surfaces sur les secteurs industriels les plus dynamiques, aéronautique en tête. Son expérience : “Le secteur de l’aéronautique redémarrant, il est important de se faire connaître auprès des donneurs d’ordre. Nous privilégions deux évé-nements à fort impact chaque année : les salons Industrie et surtout, Le Bour-get. La CCI nous a ouvert les portes de cette Mecque de l’aéronautique en nous accueillant sur le pavillon Rhône-Alpes. Jusque-là, il nous semblait impossible, en tant que PME lyonnaise de 35 salariés, d’accéder à une telle manifestation internationale. En nous proposant un tarif en adéquation avec notre budget, la CCI nous permet de côtoyer l’ensemble des géants du secteur - Airbus, Eurocopter ou Thalès - et de faire découvrir notre potentiel de développement”.

CA 2011 : 5 m€ / 35 SALArIéS / 1 à 2 SALonS PAr An / LoCALISAtIon : décines

des coûts qui augmentent avec l’éloignement géographiqueMontant moyen des dépenses par m2 d’exposition

salons professionnels internationaux

exposant français sur un salon en France 641 €

exposant étranger sur un salon en France 1 188 €

exposant français sur un salon à Paris 676 €

exposant étranger sur un salon à Paris 1 395 €

salons professionnels nationaux

exposant français sur un salon en France : 533 €

exposant étranger sur un salon en France 703 €


exposant étranger sur un salon à Paris 820 €

salons grand public et foires

exposant français sur un salon en France 255 €

exposant étranger sur un salon en France 258 €


Source : étude sur les retombées économiques de l’activité des salons en France et en Île-de-France. ccIP. Juin 2011.

pour un salon international, il faut compter entre 11 000 et 34 000 € Montant moyen des dépenses

pour un exposant français en France : 11 696 €10 050 € pour le stand et 1 647 € pour les dépenses indirectes (transport, hébergement, restauration…)

pour un exposant étranger en France : 34 413 €30 199 € pour le stand et 4 214 € pour les dépenses indirectes (transport, hébergement, restauration…)

Pour les salons internationaux, il existe néanmoins des dispositifs d’accompa-gnement efficaces, comme l’assurance prospection gérée par la Coface ou des aides régionales.

Adopter un langage… non verbal et veiller aux détailsSoigner l’accueil de ses visiteurs ne s’im-provise pas. La formation des hôtesses et des collaborateurs présents est essen-tielle. Sur les salons, le langage non ver-bal est décisif et la première impression s’avère souvent immuable. Il faut donc veiller aux détails : tenue impeccable du

personnel, zones de rangement pour les affaires des collaborateurs et les déchets à recycler, espaces confortables pour accueillir les VIP, lumière agréable… Mais bien entendu, impensable de passer à côté du contenu : un visiteur veut être bluffé par ce qu’il voit ou ap-prend. Et c’est là que la mobilisation des équipes est primordiale ; les collabora-teurs animant le stand doivent être ca-pables de livrer un message convaincant et intéressant. En résumé, trois règles d’or : du conseil, de l’information et de la présence.> www.fscef.com

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Publications

C C I : d e s Cl é s p o u r ag I r


Points de vente du futur et shopping intelligent Aider les commerçants à mieux intégrer l’innovation et à anticiper les nouvelles tendances de consommation : une des priorités de la CCI.

Dans la droite ligne de cette priorité, une vingtaine de commerçants a visité, le 17 octobre dernier, le Cegid Innovation Store. Véritable vitrine techno-

logique, cet espace intègre les dernières innovations au service de la performance des points de vente. Ainsi, le Multi-touch propose aux clients une nouvelle expérience grâce aux écrans ou tables tactiles détaillant des produits ou affichant le contenu d’une carte de fidélité. A l’aide de caméras, le Shopping intelligent permet de mesurer

l’attractivité de la vitrine, d’analyser le parcours et le profil des clients. La RFID (radio frequency identification) rend les inventaires presque instantanés en comptabili-sant tous les produits d’un rayon munis d’une étiquette “intelligente”. Quant à la dématérialisation du ticket de caisse et au paiement sans contact par téléphone mobile, ils sont tout à fait envisageables aujourd’hui.

La visite a été complétée par une conférence ponctuée de témoignages, dont celui de Sandrine Bettant, des boutiques Smart, offrant un exemple concret d’évo-lution d’un commerce indépendant : “Par la mise en réseau de nos onze boutiques, nous accédons aux don-nées de toutes nos adresses et nous gérons nos stocks en temps réel afin de répondre rapidement aux besoins de chaque boutique. Nous lançons aussi le e-commerce et, début 2012, mettrons en place l’échange de données in-

formatisées afin de simplifier la logistique avec les fournisseurs.”Cette action s’inscrit dans le cadre du projet européen Reinpo Retail, cofinancé par le programme de coopération territoriale MED, destiné à développer des politiques régionales innovantes dans le secteur du commerce de détail

en favorisant les échanges d’expériences, la création d’outils et de nouvelles actions en faveur de ce secteur. La CCI accompagnera, dès 2012, un groupe pilote de 20 entreprises afin de leur permettre d’intégrer les nouvelles technologies et les nouveaux usages à leur stratégie de développement.> www.reinporetail.eu | Laurence Jacquinot | 04 72 40 57 82

“La rencontre avec d’autres détaillants-distributeurs confrontés à des problématiques similaires était vraiment intéressante. La visite a permis de nourrir notre réflexion sur l’évolution à donner à notre commerce : se diriger par exemple vers des outils “gain de temps” ou axés sur les services.” solène thiéry, responsable marketing et communication de carré d’artistes.

Le 17 octobre dernier, une vingtaine de commerçants a visité le Cegid Innovation Store.

poulpe attitude docteur en comporte-ment organisationnel et professeur à emLyon, chris-tophe Haag décrypte les mécanismes de l’intuition et donne les clés nécessaires à son exploitation dans la prise de décision.

La poulpe attitude, utiliser son intuition pour prendre les bonnes décisions.> éditions michel Lafon.

guide de financementUn ouvrage pédagogique pour accompagner le dirigeant dans sa gestion et ses demandes de crédit auprès de sa banque. > téléchargeable sur mediateurducredit.fr

tourisme et biodiversitéLa direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services édite un guide destiné aux acteurs du tourisme pour stimuler l’éco-nomie locale et pérenniser le patrimoine naturel.Biodiversité & tourisme, de nouvelles opportunités pour les entreprises et les destinations, > téléchargeable sur www.tourisme.gouv.fr

100 photos pour la libertéLe traditionnel ouvrage 100 photos pour la liberté de la presse de reporters sans frontières. Sous-titré elles changent l’Inde, cet album regroupe les clichés de six photographes de l’agence magnum Photos rendant compte du rôle des femmes dans ce pays. > boutique.rsf.org

dossier pays cciUn nouveau dossier pays est consacré au Portugal.> www.lyon.cci.fr/boutique



Jeudis de l’Espace Edel-Ouest : rien que du concret !Le pôle techlid, l’antenne CCI de Limonest, ainsi que les associations de chefs d’entreprise Apadlo et CE9 proposent les jeudis de l’Espace Edel-ouest. des réunions d’information bimensuelles destinées aux PME et tPE recherchant des réponses concrètes aux problématiques juridiques, financières, rh ou commerciales liées à la vie de toute entreprise. Animées par des experts locaux et des conseillers de la CCI, ces sessions de 2h30 donnent les clés nécessaires à l’amélioration de la performance sans toutefois s’apparenter à une formation. Prochains thèmes abordés : “Fondation et action citoyenne de l’entreprise”, le 8 décembre ; “bail commercial : de la signature à la cession”, le 19 janvier ; “Internet, comment optimiser sa présence en ligne”, le 2 février ou encore “Financement de la trésorerie”, le 16 février. Ces réunions sont organisées à l’Espace Edel-ouest de Limonest à partir de 8h30.> 04 72 40 82 21

Forum de l’international : 4e éditionPrès de 250 entreprises sont attendues à la CCI, les 27 et 28 mars, pour le 4e forum de l’international. Ce temps fort s’articule autour d’une journée dédiée aux marchés de proximité (Europe) et d’une autre axée sur le grand export. Plus de 30 pays seront passés à la moulinette d’experts et feront l’objet de rendez-vous individuels, de conférences et d’ateliers.Des possibilités de rencontres avec les partenaires traditionnels de l’international sont prévues par pôles thématiques : aides financières, réglementation, douanes, fiscalité… Le forum s’adresse aussi bien aux entreprises nou-vellement exportatrices que confirmées. L’objectif est de favoriser la rencontre avec les spécialistes publics et privés de l’international, de fournir des données de base sur les marchés cible, d’informer sur l’actualité internationale et de faciliter les démarches. Il s’inscrit dans le cadre de la quin-zaine de l’International, organisée simultanément dans les onze CCI de Rhône-Alpes et donnant lieu à divers ateliers et rencontres complémentaires.> régine Weizmann | 04 72 40 58 07

Facilitez-vous la franchiseTout candidat à la création d’entreprise peut être intéressé par le modèle de la franchise et les enseignes sont toujours en quête de nouveaux franchisés. La CCI facilite la rencontre de l’offre et de la demande.

D’ici à la fin de l’année, un nouveau dis-positif informatif et pratique va voir le jour pour favoriser le développement

commercial local. Le produit Commerce franchise a pour but de mettre en relation des enseignes souhaitant étendre leur réseau et des franchisés potentiels, soit des candidats à l’établissement d’une franchise, soit plus globalement, des créateurs d’entreprise sus-ceptibles d’opter pour ce choix. Si le Forum de la franchise offre, une journée par an, la possibilité de multiplier les échanges et les contacts, ce nouveau rendez-vous permettra de dresser un large panel d’opportunités grâce à une dizaine de demi-journées réparties sur l’année. A chaque date, une enseigne bénéfi-ciera d’un espace pour présenter son concept, ses enjeux, ses exigences, ses contraintes et sa stratégie. En parallèle, la CCI exposera la palette d’offres disponibles pour la création d’entreprise ou l’aide à l’implantation com-merciale (Pack création, Datacommerce…). Cette nouveauté a été instaurée afin de ré-pondre à une demande forte, aussi bien de la part des enseignes désireuses d’entrer en contact avec des porteurs de projets ou des

investisseurs que des créateurs d’entreprise souhaitant obtenir une meilleure connaissance des réseaux existants. La CCI a d’ores et déjà identifié, via son site, plus de 200 marques inté-ressées par un développement sur le territoire. Ces temps de présentation et de rencontres

sont à destination des enseignes quelle que soit leur activité. Les informations sur ces rendez-vous seront diffusées via l’espace Entreprendre à la CCI ou encore la newsletter dédiée au commerce.> marc david | 04 72 40 57 77

La CCI a identifié plus de 200 marques intéressées par un développement sur le territoire.

Question à

Textos

Libres propos



Dr

Forum de la performance commerciale : les PME s’investissentLe premier Forum de la performance commerciale, organisé le 11 octobre par la CCI, a rassemblé plus de 180 dirigeants et responsables commerciaux désireux d’accélérer leur développement.

Créer un poste de responsable commercial intégré ou exter-naliser sa force de vente,

rémunérer et fidéliser ses commer-ciaux, répondre efficacement aux appels d’offres nationaux et euro-péens... autant de problématiques

auxquelles le premier Forum de la performance commerciale a appor-té des réponses concrètes. Parole était donnée aux chefs d’entreprise, qui ont animé six ateliers et une séance plénière axée sur l’échange d’expériences et de bonnes pra-

tiques devant un auditoire de 180 participants.Une belle participation confirmant que la recherche de nouveaux mar-chés et de clients demeure l’une des priorités des PME.> vincent Beroud | 04 72 40 59 34

@ Une première en France, Aéroports de Lyon s’engage à une neutralité carbone électrique d’ici 2020, grâce notamment à la réalisation

et l’exploitation d’une ferme photovoltaïque de 20 hectares.@ Le catalogue 2012 de l’Afpa contient 350 formations continues,

couvrant 11 secteurs professionnels www.laformationcontinue.pro. @ Nouveau, connectez-vous au www.novacite.com pour vous

informer sur le réseau Novacité et l’actualité des start-up innovantes. @ Rhône Tourisme propose un large choix de formations dans

son catalogue 2012, disponible sur www.rhonetourisme.com.

Patrick Gagnaire responsable de secteur chez Algoé

je repars avec pas mal de pistes de réflexion. Ce

forum a rappelé à chacun que la performance commerciale ne correspond pas à la seule performance des commer-ciaux mais à l’accumulation des compétences de l’entre-prise. Une nuance importante à prendre en compte dans nos organisations”.

Valérie Perrin dirigeante d’Alivéa Santé

En phase de création d’entreprise, j’assure

l’ensemble des fonctions de l’entreprise mais j’aimerais à terme déléguer la partie com-merciale. Ce forum enrichit ma réflexion et m’apporte, à partir de cas concrets, des solutions auxquelles je n’avais pas pensé, par exemple l’externalisation”.

Christian Houard dirigeant d’Alliantis Cabling System

La CCI m’a accompagné pour la mise en place

d’un service commercial dans mon entreprise. Il me paraissait important de partager cette expérience enrichissante avec d’autres dirigeants”.

Pierre Chanut dirigeant de Nymeo

Ce forum répond aux questions que l’on se pose pour faire face à la

pression des résultats et au développement du chiffre d’affaires. Comment gagner des marchés publics et pourquoi externaliser sa force de vente, deux ateliers qui correspon-daient à mes problématiques actuelles”.

Clio Salas responsable commerciale de Delabre

L’atelier sur la prospection commerciale par le biais du web m’a

apporté des réponses concrètes… j’ai appris de nouvelles méthodes que je vais pouvoir adapter à mon secteur d’activité”.

eric maubant, directeur général adjoint d’Inséo

Que vous apporte le club export de Limonest ?

notre ouverture à l’interna-tional a démarré il y a trois ans avec un coup d’accéléra-teur qui coïncide avec notre entrée au club export, voici environ un an. Se confronter aux questions essentielles et rencontrer d’autres chefs d’entreprises faisant face aux mêmes problématiques permet de lever des doutes et de renforcer ses convic-tions. Je craignais que ce club renvoie à des confé-rences ou colloques trop “théoriques” mais ce n’est vraiment pas ça ! La notion de réseau est très présente : une relation s’instaure entre les adhérents, nous avons plaisir à nous retrouver et à échanger simplement et concrètement autour d’un déjeuner. Tous les deux mois, un conférencier, spécialiste d’un pays, un banquier ou une entreprise aborde une thématique puis la discussion s’ouvre. c’est toujours bénéfique, cela aide dans le développement. Aujourd’hui nous avons ciblé 14 pays et avançons dans la prospection avec un nouveau collaborateur dédié à l’export.> Fabienne thiery

04 72 40 58 13

En bref



CCI formation : lever de rideau sur le catalogue 2012300 thématiques proposées chaque année aux 11 000 stagiaires des trois centres de Lyon, Villefranche et Roanne : CCI formation concentre la richesse de son offre dans un catalogue annuel édité à 4 000 exemplaires. Aperçu de la saison 2011-2012.

Spécialisé dans la formation continue, CCI forma-tion enrichit, cette année encore, son offre pour couvrir le plus de domaines possible. Le centre

accroche aussi deux nouveautés à son tableau de chasse : le juridique, pour donner aux dirigeants de PME des notions de base, et le web marketing, pour optimiser sa présence sur Internet. Outre les formations dans tous les domaines transversaux de l’entreprise, CCI forma-tion épaule les créateurs et repreneurs et accompagne les sociétés dans le domaine des ressources humaines. Un accompagnement encore peu connu que le centre cherche à accroître pour mieux répondre aux besoins émis par les entreprises. Parmi les 600 sessions annuelles de formation inter-entreprises dispensées, la CCI pro-pose 20 cycles avec certifications. Des modules, de 70 heures en moyenne, qui forment aux métiers transver-saux (assistant RH, manager, dirigeant, commerce inter-national…) et comptent trois nouveaux arrivants sur le catalogue 2011-2012 : Référent en risques psycho-so-ciaux, Fiscalité avancée et Chef de projet. Plus profes-sionnalisants, ils aboutissent à la délivrance de Certificats consulaires spécifiques aux CCI, qui attestent d’une montée en compétences et permettent de répondre au besoin d’employabilité des collaborateurs. “Les salariés sont de plus en plus demandeurs d’une va-lidation de leurs compétences et de leurs connaissances, explique Daniel Fernandez, responsable du département Formation continue. On ne fait plus toute sa carrière dans

la même entreprise et nombreux sont ceux qui changent de métiers, cette tendance appelle à toujours plus de preuves en matière d’acquis.” Outre les Certificats consulaires, CCI formation délivre aussi des Certificats de compé-tences en entreprise, véritable portefeuille des capacités mesurées sur le poste de travail. “Notre offre doit s’adapter aux contraintes actuelles, poursuit Daniel Fernandez. Les niveaux en entreprise sont disparates, il faut donc des cer-tifications différentes. Et les objectifs de chacun divergent. Par ailleurs, nous adoptons nos approches pédagogiques aux besoins des salariés et des entreprises.” Mélange de forma-tion en présentiel et distanciel, le mix-learning s’applique à tous les cycles longs. Au-delà du panel d’offres, la CCI se démarque en mettant l’accent sur l’ingénierie pédago-gique et favorise des modes d’apprentissage innovants, tels le jeu, le training intensif… > www.cciformationpro.fr

Habitants : 127 millions capitale : Tokyo (13 millions d’habitants)piB (2010) : 5 391 md$croissance (2010) : 3,9 %croissance 2011 (estimation) : 1,4 %principaux secteurs dans le piB : services (70,6 %), industrie (28 %) et agriculture (1,4%)exportation globale 2010 : 692 md $importation globale 2010 : 769 md $

principaux pays clients : chine (19,4 %) ; etats-Unis (15,6 %), corée du sud (8,1 %), Hong Kong (5,5 %), Thaïlande (4,4 %) principaux pays fournisseurs : chine (22,1 %), etats-Unis (10,0 %), Australie (6,5 %), Arabie saoudite (5,2 % ) et emirats Arabes Unis (4,2 %). La France arrive en 15e position (1,5 %)export du rhône vers le Japon 2010 : 319 m€import du rhône depuis le Japon 2010 : 399 m€Sources : FmI - World economic outlook database, comtrade.

desTinaTion JaPonPour les Pme qui souhaitent se développer sur le marché japonais, la ccI organise, le 6 janvier prochain, une journée consacrée à la troisième puissance économique mondiale, en présence du directeur général de la ccI Française au Japon. des rendez-vous individuels seront programmés tout au long de la journée pour faire le point sur les opportunités d’affaires au Japon.> aya Kitahama | 04 72 40 57 70

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top départ pour Lyon shop WeBdesignLes inscriptions à la 2e édi-tion de Lyon Shop Webdesign sont ouvertes. ce concours récompense les meilleurs sites Internet (vitrines ou marchands) réalisés par un binôme commerçant-prestataire web. en plus du webdesign, l’ergonomie, l’innovation, le référence-ment, le développement et l’intégration d’outils 2.0 sont pris en compte par un jury de spécialistes. Les prétendants, indépendants et franchisés dont le siège social est lyonnais, ont jusqu’à fin février pour déposer leur candidature. > www.lyon-shop-webdesign.com

auto-évaluer son siteUn nouvel outil pour les commerçants, permettant d’effectuer un diagnostic de leur site web, est en ligne sur www.cci-diagnostic.fr. ergonomie, référencement, pertinence du contenu ou encore stratégie de développement, le ques-tionnaire en ligne aborde l’ensemble des thématiques nécessaires pour évaluer la qualité de son site vitrine ou marchand. À l’issue de l’auto-évaluation, le commerçant peut prendre rendez-vous avec un conseiller ccI pour travail-ler sur les points les moins performants. > cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn) www.lyon.cci.fr

“Nous cherchons à proposer la juste formation. Qui s’adapte à la disparité des niveaux, au manque de temps et aux objectifs de chacun… tout en répondant aux exigences du marché.”daniel Fernandez, responsable du département Formation continue de ccI formation.

Place au jeuUne cellule pédagogique destinée au développement du jeu a été mise en place au sein de ccI formation début 2008. Un véritable pôle intégré et dont l’équipe est à l’origine de la création d’une vingtaine de jeux pédagogiques. Autant de mises en situation et de simulations permettant de dynamiser certains points, de faciliter l’apprentissage et de mieux garantir l’appropriation des notions. chaque outil pédagogique, dont les jeux, est créé pour répondre aux besoins d’une formation ou d’une entreprise cliente.

En bref

Ayez le réflexe CCI

* En partenariat avec la Fondation jeunesse, Avenir et Entreprises, la Chambre de métiers et de l’artisanat du rhône, la Chambre d’agriculture, l’éducation nationale, le Centre régional d’information jeunesse, l’onisep et L’étudiant.



c c i : d e s cl é s p o u r ag i r

Une nuit pour s’orienterDes collégiens aux étudiants, la CCI aide les jeunes à bien choisir leur orienta-tion. Rendez-vous le 20 janvier pour la nuit de l’orientation.organisée par la CCI*, la nuit de l’orientation se tiendra le 20 janvier prochain de 15h à 22h à la CCI. Cette manifestation offre aux jeunes et à leur famille, l'opportunité de cerner leur profil et d’éclaircir leurs motivations en réunis-sant dans un même lieu des professionnels et des conseillers en orientation. Un cadre zen et festif pour dédramatiser les parcours d’orientation scolaire et professionnelle. des animations et des rencontres avec des professionnels

(ateliers thématiques et de coaching, entretiens face à face, tests de décou-verte de la personnalité, animation

anti-stress, table ronde avec un pédopsychiatre…) qui rythment

la soirée. La nuit joue aussi la carte des métiers avec plus de 150 professionnels issus de

tous les secteurs pour pré-senter leurs fonctions, le contenu de leurs missions…

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packs info écoédités par la ccI, 9 nouveaux Packs Info éco dressent l’état des lieux de marchés cible comme la menuiserie industrielle, la décoration intérieure, la sécurité gardiennage et les articles de sport. Ils contiennent chacun l’information éco-nomique nécessaire pour démarrer une étude, via une liste de ressources (articles de presse, salons…).> www.lyon.cci.fr/boutique

portes ouvertes à cci formationccI formation accueille les jeunes intéressés pour suivre une formation qualifiante et diplômante ou en alternance, lors de portes ouvertes, les 15 décembre et 22 mars de 17h à 21h, ainsi que le 28 janvier de 10 h à 17h. Le public s’informera sur les méthodes d’enseignement, le contenu des formations ou les procé-dures d’admission.> www.cciformationpro.fr

Comment s’informer sur les aides de l’Union européenne ?

Claire Delsuc service intelligence économique et europe

“Un grand nombre de chefs d’entreprise ignore le panel d’aides européennes à leur disposition. Pour s’y retrouver, une solution : se tourner vers la CCI où un conseiller orien-tera le dirigeant vers l’aide qui convient le mieux à son projet.

Nous faisons partie du réseau Enterprise Europe Network, ce qui nous permet d’apporter des infor-mations, du conseil, de l’accompagnement et des réponses concrètes sur les sujets communautaires, notamment sur les programmes européens d’aide à la R&D. Dans le cadre de ce réseau, des réunions d’information thématiques sur l’innovation ou les programmes européens, ainsi que des journées pays et des missions en Europe sont régulièrement mises en place.” > claire delsuc | 04 72 40 56 92

La CCI peaufine son profil 2.0Ergonomie et design revisités pour son site, renforcement de sa présence sur les réseaux sociaux : la CCI poursuit sa conquête de la toile pour se rendre encore plus accessible.

Le site Internet de la CCI gagne en fluidité, en rapidité et en efficacité. Mega menu se déployant lorsqu’on

le survole avec sa souris pour une navi-gation plus claire, moteur de recherche offrant davantage de pertinence, accès plus rapide aux agendas et donc aux réunions de la CCI… la nouvelle iden-tité du site rime avec ergonomie tout en rafraîchissant son graphisme. Une mise en page également modernisée pour toutes les newsletters avec une plus grande place accordée aux images et des contenus plus courts. Quant à la version smartphones, elle permet un accès facile à l’annuaire d’entreprises et aux informa-tions en une. Côté réseaux sociaux, la CCI renforce son ancrage sur la toile. Présente sur Twitter depuis début 2010, elle compte 1 700 followers et affiche désormais ses derniers tweets en page d’accueil de son site, ainsi que des icônes permettent de partager ses informations sur Facebook, Viadeo, LinkedIn et Twitter et dispose,

depuis novembre dernier, d’un hub sur Viadeo. Ouvert à tous, il fourmille de contenus économiques, d’actualités, de témoignages d’entreprises et de bonnes pratiques. La CCI se lance également sur Face-book avec sa page Entreprendre avec la CCI de Lyon, qui entend être la fan page incontournable pour la création d’entreprise, le développement des commerçants, des TPE et des PME.> www.lyon.cci.fr

Kalistick, novad’or. Le 27 septembre, Marc Rambert, fondateur de Kalistick, a reçu le Novad’Or 2011. Cette entreprise innovante créée en 2007 a mis au point une technologie unique permettant de multiplier l’efficacité des tests réalisés par les équipes informatiques en identifiant les risques de chaque application. L’objectif pour ses clients : accélérer la réactivité du système d’information en fonction des besoins de l’entreprise tout en réduisant les coûts.

inTernaTional

commerce

numérique

déveloPPemenT commercial

l’ag e n da d e l a c c i


plus d’infos sur : www.lyon.cci.fr Rubrique “agenda”

ou allo la CCI 0821 231 251

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1er décemBre 2011

L’info économique à la loupeidentification des sources, accès aux médias généralistes ou spé-

cialisés, qualité des données récoltées… l’information économique est aujourd’hui nécessaire au développement de l’entreprise. La CCI propose aux PME de les guider dans leurs recherches en leur donnant gratuitement accès à ses informations économiques, lors d’une demi-journée, et en leur présentant son accompagnement pour progresser en matière d’intelligence économique.> catherine Laboret | 04 72 40 56 53 / irène Bourrin | 04 72 40 56 55

2, 13, 15 et 16 décemBre 201110 clés pour entreprendredes réunions pour permettre aux créateurs et repreneurs d’entreprise d’identifier les étapes indispen-sables : étude du marché, faisabilité, forme juridique… A Givors les 2 et 15 décembre, à chassieu et rillieux le 13, à Tarare et corbas le 15.> 0 821 231 251 (0,12€ TTc/min)

6 et 20 décemBre 2011RSI et TNSL’antenne ccI de Givors accueille les permanences rSI destinées à répondre aux questions des chefs d’entreprise dépendants du régime des Travailleurs non salariés sur leurs cotisations sociales et leurs droits. Accueil libre le matin, sur rendez-vous l’après-midi.> Jacqueline collet | 04 72 40 82 07

13 déc. 2011, 10 et 19 Janv. 2012Clubs Performance Commercialecréés à l’initiative de la ccI, ils réu-nissent une fois par mois des chefs d’entreprise désireux d’échanger et de gagner en compétences. A corbas et Givors le 13 décembre, à chassieu le 10 janvier et à Limonest le 19 janvier.> 0 821 231 251 (0,12€ TTc/min)

24 novemBre 2011Développement au Marocréunion du club export de Givors sur le maroc. Point sur la situation actuelle et les façons d’optimiser sa présence commerciale dans ce pays. > Fabienne thiery-duvillard | 04 72 40 58 13

1er décemBre 2011Investir au ChiliGrâce à un marché dynamique et à un environnement d’affaires de qualité, le chili se positionne comme l’un des pays les plus ouverts aux importa-tions et investissements étrangers. en partenariat avec Prochile, la chambre de commerce franco-chilienne et ormigas, un point est proposé aux entreprises.> Julie Hours | 04 72 40 57 28

6 et 7 décemBre 2011Prospection à Moscoudeux journées organisées par la mission économique Ubifrance de moscou à l’occasion des salons Santé publique, Pharmacie et mode de vie sain. visite de ces événements et organisation de rendez-vous.> emmanuelle vigne | 04 72 40 57 34

5 Janvier 2012Club export à ChassieuTous les deux mois, les entreprises membres du club se réunissent

autour d’un déjeuner pour échanger sur leur expérience à l’international. > Fabienne thiery-duvillard | 04 72 40 58 13

6 Janvier Le Japon, 3e puissanceJournée d’information sur le Japon, puissance économique majeure avec 11 % du PIb mondial et de nombreux marchés à conquérir. Pour les entre-prises françaises de pointe, innovantes ou créatives, des opportunités de niche existent dans tous les secteurs.> aya Kitahama | 04 72 40 57 70

26 Janvier 2012Aides financières“Les soutiens publics financiers à l’international” sera le sujet abordé lors de la rencontre du club export de Givors.> Fabienne thiery-duvillard | 04 72 40 58 13

22 au 24 Février 2012Convention Africallia La ccI coordonne une participation régionale à cette convention d’affaires à ouagadougou (burkina Faso). Africallia constitue une plateforme unique de rendez-vous individuels et personnalisés pour rencontrer des partenaires et bénéficie d’une aide financière afin de réduire les frais de participation.> Bruno masurel | 04 72 40 57 09

6 décemBre 2011

opportunités d’affaires en Afrique du Sudune journée d’information animée par Dominique Boutter, direc-

teur pays de la Mission économique Ubifrance en Afrique du Sud, afin de mesurer l’intérêt que ce marché peut représenter pour les entreprises. Ce pays est la première économie d’Afrique ; il offre un marché de consommation de plus de 50 millions d’habitants et repré-sente une porte d’entrée sur le reste de l’Afrique sub-saharienne. De plus, l’accord de libre échange en vigueur depuis 2004 favorise une économie très ouverte sur l’Europe. La journée comprend une réu-nion le matin et des rendez-vous individuels l’après-midi. > Bruno masurel | 04 72 40 57 09

jeff

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8 décemBre 2011Ecole des marchés : découvrir le métierdemi-journée d’information sur la méthodologie à suivre pour créer son activité de vente sur un marché et sur les démarches à effectuer. Une réunion proposée par l’Association pour le développement et la promo-tion des marchés (AdPm).> 0811 65 39 00 (prix d’un appel local) www.les-marches.com

23 Janvier 20126e atelier Lyon Shop & DesignL’atelier “mille feuilles réglemen-taire et architecture commerciale : contraintes ou opportunités ?” pré-sente les normes et réglementations de l’aménagement commercial.> www.lyon-shop-design.com

16 décemBre 2011Création et refonte de sites webAtelier pratique à l’espace numé-rique entreprises (ene) pour réussir la conception et le lancement de son site web.> 04 37 64 46 10 | www.ene.fr

15 décemBre 2011Bourse cédants-repreneursLa ccI et les partenaires Lyon ville de l’entrepreneuriat accompagnent les projets de transmission d’entreprise en rapprochant des cédants et des repreneurs d’entreprises lors d’une bourse d’échange organisée à la ccI.> christine ottavy | 04 72 40 57 86

toute L’annéeVeille réseaux sociaux Appréhender les outils du web 2.0, des blogs à l’univers netvibes et aux réseaux sociaux, un atelier est programmé sur demande à l’espace numérique entreprises (ene). > 04 37 64 46 10 | www.ene.fr

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commercial, droit des sociétés et droit de la concurrence. Réalisés en inter-entreprise ou sur mesure, ces stages sont ani-més par des avocats au Barreau de Lyon, spécialistes du droit des affaires. Ces modules adaptés aux problématiques des parti-cipants répondent aux besoins des entreprises, tout en rappelant les notions incontournables.> dorothée Belloir | 04 72 53 88 28

23, 24 et 30 Janvier 2012Membres du CHSCTAcquérir les connaissances néces-saires pour assurer sa mission de membre du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (cHScT).> nathalie Faure | 04 72 53 88 12

24 Janvier 2012“Lean manufacturing : pourquoi et comment ?”matinale gratuite de 8h30 à 11h30

24, 25 Janv., 2 et 3 Février 2012La négociation commerciale> claire chanéac | 04 72 53 88 38

30, 31 Janv. et 2 Février 2012Excel fonctions de base> christine genevois | 04 72 53 88 21

2 et 9 Février 2012L’essentiel en droit du travail> elise palmigiani | 04 72 53 88 15

2 et 9 Février 2012La gestion administrative du personnel> elise palmigiani | 04 72 53 88 15

12 décemBre 2011Déclaration d’échanges de biens et TVA intracommunautaire > dorothée Belloir | 04 72 53 88 28

du 12 au 16 décemBre 2011Intensive weekUne semaine de stage pour être capable de communiquer en anglais dans les situations de la vie profes-sionnelle et courante. ouvert à toute personne d’un niveau élémentaire à intermédiaire désirant maîtriser la pratique quotidienne orale. > valérie Farina | 04 72 53 88 35

13 décemBre 2011TVA à l’international> dorothée Belloir | 04 72 53 88 28

16, 17, 31 Janv., 1er Février 2012Les achats : mission stratégique> nathalie Faure | 04 72 53 88 12

23 et 24 Janvier 2012Word fonctions de base> christine genevois | 04 72 53 88 21

Sans titre-1 1 09/11/11 15:00

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29 nov. au 2 décemBre 2011Pollutec HorizonSalon mondial des professionnels de l’environnement> Paris Nord Villepinte 01 47 56 21 24 | www.pollutec.com

29 nov. au 3 décemBre 2011SolutransSalon des solutions de transport routier et urbain> Eurexpo, Chassieu 01 76 77 14 16 | www.solutrans.fr

2 au 4 décemBre 2011Salon Champagnes & Foies gras> Espace Tête d’Or, Lyon 04 72 80 02 89 | www.vinomedia.fr

6 décemBre 2011Journée professionnelle de l’antiquité et de la brocante> Eurexpo, Chassieu 04 66 20 02 19 | www.cipolat.com

6 au 8 décemBre 2011Paysalia Salon professionnel de la filière paysage > Eurexpo, Chassieu 04 78 17 63 24 | www.paysalia.com

6 au 8 décemBreGame Connection EuropeSalon de l’industrie du jeu vidéo> Espace Grande Arche, Paris la Défense 04 72 44 44 20 www.game-connection.com

7 décemBre 2011 Age 3Salon professionnel des services d’hébergement des personnes âgées dépendantes > Eurexpo, Chassieu 03 28 38 99 50 | www.age3.fr

7 et 8 décemBre 2011ForumLED Europe congrès international dédié aux der-nières innovations technologiques Led> Cité Centre de Congrès, Lyon 04 37 40 31 63 | www.forumled.com

9 décemBre 2011Petit 1Salon de la petite enfance > Eurexpo, Chassieu

03 28 38 99 50 | www.petitenfance.fr

9 au 11 décemBreSalon du chocolat> Cité Centre de Congrès, Lyon 04 72 82 26 26 | www.ccc-lyon.com

13 au 15 Janvier 2012Salon de l’étudiant> Halle Tony Garnier, Lyon 01 75 55 40 40 | www.letudiant.fr

16 Janvier 2012Vin’EventsSalon professionnel international de la filière viticole> Espace Tête d’Or, Villeurbanne 04 72 80 02 89 | www.vin-events.com

7 au 9 Février 2012Pneu expo> Eurexpo, Chassieu 01 39 20 88 05 | www.pneu-expo.com

7 au 9 Février 2012CTCO 2012Salon du textile promotionnel, de la décoration textile et de l’objet publicitaire> Eurexpo, Chassieu 04 78 30 41 73 | www.salon-ctco.com

24 au 26 Février 2012PrimevèreSalon rencontre de l’écologie et des alternatives> Eurexpo, Chassieu | 04 74 72 89 90 www.primevere.salon.free.fr

2 et 3 mars 2012Salon de l’apprentissage> CCI de Lyon | 0821 231 251 www.lyon.cci.fr

renconTres

30 novemBre 2011 Victoires des autodidactes> Musée des Beaux-Arts, Lyon 04 26 84 52 56 | www.mazars.fr

5 décemBre 2011Trophées femmes décideurs> CCI de Lyon 04 72 07 36 13 | www.le-tout-lyon.fr

6 au 8 décemBre 2011Cap’Com Forum de la communication publique et territoriale> Palais des congrès, Dunkerque 04 72 65 64 99 | www.cap-com.org

8 décemBre 201120e journée entreprises> CPE Lyon, Villeurbanne 04 72 43 16 68 | www.cpe.fr

15 décemBre 2011Sous-traitance compétitiverencontrez vos futurs sous-traitants et optimisez votre performance Achat> Cité Centre de Congrès, Lyon 01 46 23 60 18 | www.journeecontact.com

30 Janvier 2012 Fête de l’entreprise> Espace Double Mixte, Villeurbanne 04 72 53 74 74 | www.cgpme69.org

31 Janvier et 1er Février 2012Les entretiens du Certu > Cité Centre de Congrès, Lyon 04 72 04 70 02 www.lesentretiensducertu.fr

exPosiTions / fesTivals

8 au 11 décemBre 2011Fête des Lumières> Lyon | 04 72 10 30 30 www.fetedeslumieres.lyon.fr

JusQu’au 31 décemBre 2011Biennale d’art contemporain> Lyon | 04 27 46 65 65 www.biennaledelyon.com

JusQu’au 8 Janvier 2012Les mosaïques de la Syrie antiquecollections du Louvre restaurées à Saint-romain-en-Gal> Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal, Vienne | 04 74 53 74 01 www.musees-gallo-romains.com

JusQu’au 22 Janvier 2012 Tisse toujours, ton étoffe est mon drapeau !Les soies produites à Lyon pendant la révolte des canuts (1831)> Musée des Tissus, Lyon 04 78 38 42 00 www.museedestissus.com

JusQu’au 23 Janvier 2012Anthropometria Mode et Science> Musée des Tissus, Lyon 04 78 38 42 00 www.museedestissus.com

JusQu’au 23 Janvier 2012L’Atelier d’Etienne-Martin (1913-1995)> Musée des Beaux-Arts, Lyon 04 72 10 17 40 | www.mba-lyon.fr

JusQu’au 19 Février 2012Retrospective Roger Excoffon (1919-1983)Graphiste, typographe et publicitaire> Musée de l’Imprimerie, Lyon 04 37 23 65 43 www.imprimerie.lyon.fr

JusQu’au 18 mars 2012 Design mapLes dynamiques créatives de design de la région rhône-Alpes et leur rôle clé dans le développement écono-mique et l’innovation> Cité du design, Saint-Étienne 04 77 49 74 70 www.citedudesign.com

20 Janvier 2012Nuit de l’orientationL’orientation sans stress> CCI de Lyon 0 821 231 251 | www.lyon.cci.fr

20 au 22 Janvier 2012Loisirs d’eau1er salon international de l’eau et ses plaisirs> Eurexpo, Chassieu 04 75 90 28 29 | www.loisirs-deau.com

28 Janvier 2012Salon de l’évolution professionnelle> Espace Tête d’Or, Villeurbanne 04 72 80 02 89 | www.vocatis.fr

29 et 30 Janvier 2001Journées professionnelles moto, quad et scooter> Eurexpo, Chassieu 04 42 84 08 41 | www.jpms.fr

29 au 31 Janvier 2012PrintorSalon international des professionnels de l’horlogerie-bijouterie-joaillerie> Euxexpo, Chassieu 01 44 31 82 30 | www.printor.fr

2 au 5 Février 2012Planète vdl occasionsSalon du véhicule de loisirs d’occasion> Eurexpo, Chassieu 06 22 02 44 91 | www.planete-vdl.com

2 au 5 Février 2012Mondial des métiersSalon de la découverte des métiers> Eurexpo, Chassieu | 04 72 59 44 66 www.mondial-metiers.com>

3 au 5 Février 2012Salon du Bricolage et des Inventions> Espace Double Mixte, Villeurbanne 06 23 08 74 01 | www.salondubricolage.fr

sylvain pretto

JusQu’au 25 mars 2012

Icône de model’exposition du musée des Tissus dévoile une histoire de la mode

très inattendue. L’égérie de cette création n’est autre que la Vierge Marie. Pendant près de six cent cinquante ans, les statues de la Vierge ont possédé une véritable garde-robe, composée de costumes majestueux, scintillants de pierreries et de perles, offerts par les souverains et les fidèles. Récemment des grands noms de la haute couture ont conçu de nouveaux vêtements pour la Vierge noire de Toulouse : sa garde-robe est désormais signée Jean-Michel Broc, Jean-Charles de Castelbajac et Franck Sorbier. > www.museedestissus.com | 04 78 38 42 00

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ses daTes clés

L’ i n v i t é

“Une base scientifique solide permet de mieux exercer sa citoyenneté”La présidente d’Universcience, structure regroupant la Cité des

sciences et de l’industrie et le Palais de la découverte, entend accom-

pagner le citoyen dans un siècle fait de mutations économiques,

environnementales et culturelles majeures. Et rendre plus accessible

la culture scientifique.

claudie Haigneré, présidente du pALAis de LA déCouverte et de LA Cité des sCienCes et de L’industrie

faire sortir la créativité des laboratoires ou des ateliers. Ce dispositif favorise une innovation ouverte et responsable.

> Chez les jeunes, insuffle-t-on suffisamment une culture scientifique et un esprit d'innovation ?Non, clairement pas assez. Pour preuve, si l’on parle de culture à un jeune, il pensera probablement au cinéma, à la littérature ou la musique, mais pas aux sciences qui semblent réservées à une élite. Il faut inverser la tendance. Dans un monde où la technologie est omniprésente, tout le monde, et en particulier ceux qui construiront le futur, doit s’approprier une véritable culture scientifique. D’abord en fréquentant les lieux qui favorisent l’ouverture à la nouveauté. Une récente étude de l’Union européenne démontre les liens encore largement méconnus entre culture, créativité et, plus largement, innovation sociale, scientifique et économique. De plus, les centres de sciences suscitent autrement l’envie de savoir, de créer et l’esprit d’exploration, plutôt que des contenus aux contours imposés par l’école.

> Comment évaluez-vous le niveau de connaissance scientifique des Français ?Il y a des progrès à faire. Dans un sondage Ipsos daté de mai dernier, 80 % des Français ne s’estimaient pas assez informés et consul-tés sur les enjeux scientifiques. Des insuffi-sances qui trouvent racine dans l’éducation : les jeunes Français ne sont qu’à la 21e place en sciences, atteignant tout juste la moyenne des pays de l’OCDE. Or l’acquisition de bases solides en sciences permettrait à chacun de pouvoir exercer de manière responsable sa citoyenneté, et de participer à des débats publics qui dépassent la simple controverse, sur des sujets qui concernent notre avenir à tous : les questions bioéthiques, par exemple.Plus globalement, la France souffre d’une certaine désaffection pour les sciences. Cela se reflète d’ailleurs dans le fait que les filières scientifiques ou les grandes entreprises ont du mal à recruter des jeunes.

> L’entrepreneur vous semble-t-il concerné par les évolutions de la science ?Bien sûr. Car la compétition s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle économie : celle de la connaissance. C’est souvent la matière grise, et non plus les matières premières, qui sont créatrices de valeur ajoutée, d’évolutions scientifiques et technologiques. Dès lors, les entreprises doivent faire preuve d’audace. Et en le faisant, elles témoignent de leur confiance dans la science et dans le progrès.

> Le monde professionnel a-t-il un rôle à jouer dans le combat de la démocratisation de la culture technique ?Beaucoup d’industriels se sentent investis d’une véritable responsabilité dans le partage de la culture scientifique. Par conviction, mais aussi pour susciter des vocations chez les jeunes et créer un vivier de compétences. Cela se concrétise de différentes manières : appui à des dispositifs de soutien scolaire ou tutorat, envoi de chercheurs ou d’ingé-

nieurs pour expliquer leur métier aux jeunes, ou encore partenariats avec des musées de sciences.

> Quels sont les liens entretenus par Universcience avec le monde des entreprises ?Universcience regroupe le Palais de la dé-couverte, plutôt tourné vers les sciences fondamentales, et la Cité des sciences et de l’industrie, qui a pour mission de montrer les sciences et la technologie dans leurs applica-tions. Des liens étroits sont entretenus avec les industriels, à travers la Fondation Villette entreprises.

Concrètement, les entreprises peuvent par-ticiper au financement - ou même proposer - des expositions qui concernent leur domaine d’activité. Elles peuvent prêter des objets, ou mettre à disposition leurs compétences. L’im-partialité est garantie par le choix d’un com-missaire d’exposition en interne et la vigilance d’un comité scientifique indépendant.Par ailleurs nous disposons d’une “tech’gale-rie” et d’un “Observatoire des innovations”, où des entreprises donnent à voir des produits ou process innovants. Cet espace fait de nous une véritable plateforme d’usage ou “living lab”. Universcience a reçu, l’année dernière, ce label européen qui traduit notre volonté de

1990 - 1992 responsable des pro-grammes de physiologie et de médecine spatiale à la division Sciences de la vie du cnes.

17 août 1996 vol à bord de la station orbitale russe mir dans le cadre de la mission cassiopee. elle effectue de nombreuses expé-riences médico-physio-logiques, techniques et biologiques.

novembre 1999 Intégrée à l’Agence spatiale européenne,

elle rejoint le corps des astronautes européens à cologne en Allemagne.

2001 Première astronaute française à voler à bord de la Station spatiale internationale.

2002-2004 ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies.

2004-2005 ministre déléguée aux Affaires européennes.

“C’est souvent la matière grise, et non plus les

matières premières, qui sont créatrices de valeur ajoutée, d’évolutions scientifiques et technologiques. Dès lors… les entreprises doivent faire

preuve d’audace !”

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