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Réservez votre Publicité Villejeun’s Mag ‘‘Elles viennent de loin, ells ont adoré notre Mag’ Chers lectrices et chers lecteurs, Afin de toujours mieux répondre à vos at- tentes, Villejeun’s Mag doit évoluer. Mais avant tout, notre souci principal est de pouvoir vous don- ner l’information de votre quartier la meilleure et sur- tout la plus objective. C’est pour cela que nous sommes particulièrement jaloux de notre indépe- dance. Nous savons que c’est une des principales raisons de votre fidélité et nous vous en sommes reconnaissants. Aidez votre Magazine à rester lui-même ! Jean Claude La Boxe au CPRV à Villejean, Page 13 N°3 Juin 2017 à partir de 50 cts Jean Louis Bianco La Laicité, p7 Sauvons la Planète Planète en Danger, p15 Postez vos annonces sur le Villejeun’s Mag : Offre ou demande d’emploi, vente ou achat / RUBRIQUE ANNONCES Pascal L’incontournable à Villejean, Page 3 Max Le Jazz dans le sang à Villejean, Page 4 Ahmed Le Ramadan et Avicenne à Villejean, Page 6 Votre Agenda p5 et p9 ; Contributions page 10 © Toufik Hedna

Réservez votre Publicité à partir de 50 ctsvillejeuns.com/wp-content/uploads/2017/06/Villejeuns-M… ·  · 2017-06-09Votre Agenda p5 et p9 ; Contributions page 10 ... tournable

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R é s e r v e z v o t r e P u b l i c i t é

Villejeun’s Mag ‘‘Elles viennent de loin, ells ont adoré notre Mag’

Chers lectrices et chers lecteurs, Afin de toujours mieux répondre à vos at-tentes, Villejeun’s Mag doit évoluer. Mais avant tout, notre souci principal est de pouvoir vous don-ner l’information de votre quartier la meilleure et sur- tout la plus objective. C’est pour cela que nous sommes particulièrement jaloux de notre indépe-dance. Nous savons que c’est une des principales raisons de votre fidélité et nous vous en sommes reconnaissants.

Aidez votre Magazine à rester lui-même !

Jean ClaudeLa Boxe au CPRV

à Villejean, Page 13

N°3 Juin 2017

à partir de 50 cts

Jean Louis BiancoLa Laicité, p7

Sauvons la Planète Planète en Danger, p15

Postez vos annonces sur le Villejeun’s Mag : Offre ou demande d’emploi, vente ou achat / RUBRIQUE ANNONCES

PascalL’incontournable

à Villejean, Page 3

MaxLe Jazz dans le sang

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AhmedLe Ramadan et Avicenne

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Participez à ‘‘Villejeun’s Mag’’ en envoyant vos articles, photos ou vos commentaires. Réunion 20 Juin à 14h00 au 11 rue de Lorraine. Tél : 0672698174 [email protected]

‘‘La France c’est la Liberté, l’égali-té, la fraternité, la laïcité et ...’’

Rédacteur en Chef : Toufik Hedna. Rédaction : Matthieu Giroux, Martin Radid, Toufik Hamadache, Nadia Al-caraz, Luc Thiébaut, Samy H, Badra Dj. Photos : Toufik Hedna, Matthieu Gi-roux, Maquette : Toufik HednaEdition : Toufik Hedna, Matthieu Gi-roux, Edition Web : Matthieu Giroux, Infographie : Toufik Hedna, Samy, Dady, Massi

Documentation : Toufik Hedna, Matthieu Giroux, Nadia Alcaraz, Gé-rard Prémel.Invités : Max, Pascal Gilles, Ah-med Aitchikh, Houari Mimouni, Jen Louis Bianco, Gérard Prémel, Luc ThiébautPat, Karine, Jean claude, CPRV, Compagnie Dounia, Centre Avicenne, Mosaique bretagne.Publicité : Toufik Hedna, Matthieu Giroux, Impression : Liberlog Éditions, Mat-tieu Giroux.

Villejeun’s Mag N° 3 2

EDITO

Chers lectrices et lecteurs, Je renoue donc aujourd’hui, le fil de nos propos avec un regard amer sur les débats des élec-tions. Quand il y a crise c’est toujours la faute aux autres. Cette sauce «made in France», est évidemment un thème mo-ralement douteux, socialement dangereux, politiquement trop inepte pour être considéré. Et du coup, on ressort les vieilles machines à fantasmes : la sé-curité, l’immigration, si pos-sible en mélangeant les deux thèmes, propres à faire peur à la vieille population française et à la faire bien voter. Cette «vieille soupe» est devenue le programme de l’extrême droite.

Dans un monde dominé par la mondialisation, par des crises internationales politiques, mi-litaires, économiques, clima-tiques, les États... ont le plus grand mal à faire preuve d’effica-cité pour trouver des solutions utiles. Mais les faits sont là, une quarantaine de pays ont subi le joug colonialiste français. Cela donne le droit moral à leurs ressortissants de venir travail-ler en France et éventuellement d’y revendiquer hautement la pratique citoyenne. Ce sont bien évidemment les Immigrés, et dans le cas précis, principa-lement les musulmans qui sont désignés à la vindicte. Comme les Juifs en d’autres temps. Pourquoi? Parce que toutes les politiques ont échoué. A la place, on a tenté de faire oublier la crise économique, joué sur les fibres hyper nationalistes, accéléré ainsi les haines entre les communautés et favorisé le repli communautaire au sein de la République. Après tant d’échecs, il fallait donc bien trouver une polémique de subs-titution. L’immigration, l’Islam, la Burqa, le tout sur fond d’in-

tégrisme et de terrorisme. Quel meilleur terreau à toutes les in-satisfactions, à toutes les ran-cœurs, à toutes les demandes réelles restées sans réponses? Car les médias, avec la compli-cité des clubs de pouvoir, ne relèvent que ce qui est audible chez les extrémistes. Heureu-sement, que les Français ne marchent pas dans cette petite combine. Ils ont à l’esprit deux demandes principales : l’emploi et le pouvoir d’achat, pas autre chose. Pour eux, la montée de la pauvreté, que les immigrés subissent autant que les Fran-çais, trouve principalement sa source dans les délocalisations et l’internationalisation débri-dée du capitalisme, tant van-tées depuis des décennies par tous les partis. Il faut pour cela un brin de réalisme: La France? C’est la Liberté, l’égalité, la fra-ternité, la laïcité... et surtout la défense de la Patrie. On ne peut rien dire de plus, tout doit être clairement exprimé.

Toufik Hedna

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Vous pouvez participer à la rédaction en envoyant vos ar-ticles à l’adresse suivante : 11, rue de Lorraine Rennes. eMail : [email protected]

Site Villejean Infos : www.villejean.comSite Villejeuns On Air : www.villejeuns.com

Un grand merci à toutes et tous ceux qui ont participé à l’élabora-tion de ce numéro, merci aux Amis de l’Algérie.

Villejeun’s Mag N° 3 3

VILLEJEAN

Une atypique personnalité avec un look Rasta, une énergie incroyable et un dévouement incomparable. Il est le concierge de l’école Jean Moulin. Pascal Gilles est incon-tournable avec ces 15 ans de bons et loyaux services.Est-ce que tu peux nous parler de l’incendie qui s’est produit à l’école? - Oui, il y a eu un incendie un mardi vers 10 heures. Il a endom-magé une partie des locaux de l’école maternelle. Il y a quand même des dégâts assez importants, notamment au niveau du restaurant maternel. De fait, le bâtiment est plein de suie et

d’odeurs. Il a été endom-magé, donc les enfants du bâtiment maternel sont en-voyés au centre aéré Do-minique Savio, pour finir leur année scolaire.Ça consiste en quoi réel-lement votre boulot ici à l’école ? - Mon boulot est de m’occuper de l’accueil des enfants, principale-ment, en plus d’assurer toute la sécurité au sein de l’établissement, pas mal de petites choses, qui peuvent aller de l’extinc-teur qui est dégoupillé, pour lequel il faut vraiment être vigilant à tout ce qui est entretien des espaces extérieurs.Il faut surtout savoir être

autonome, être très réactif. Mais le plus important reste le contact que ce soit avec les parents, les enseignants ou les enfants. Il faut vraiment être habile en communication. On a des parents qui arrivent, un peu énervé. Donc il faut leur expliquer, dialoguer, les réorienter vers les bonnes per-sonnes. Ça aussi ça fait parti de notre travail.Peux-tu nous parler de ton par-cours, surtout professionnel, et de ton arrivée à l’école Jean Moulin ? - En fait, la boîte où je travaillais a déposé le bilan. J’étais au chômage. J’ai postulé à la ville de Rennes. On

m’a demandé si concierge d’école, ça m’intéressait. Oui pourquoi pas ! J’ai passé le concours et j’ai obtenu mon premier emploi en conciergerie. Est-ce que les enfants qui fré-quentent l’école sont du quartier?- On a des parents qui arrivent prin-cipalement du quartier de Villejean. Mais de fait nous avons une section internationale anglaise dans l’école. Donc on a des enfants qui arrivent effectivement de Vezin, de Pacé, de quelques communes alentours. On voit aussi diverses nationalités et un brassage ethnique et culturel qui est indispensable dans une école. Ça permet à des enfants d’ici d’ap-prendre, un peu aussi les coutumes, les cultures des autres pays et aux enfants des autres pays, aussi de s’intégrer plus facilement parmi les natifs du coin. C’est vrai que c’est une richesse incroyable pour les écoles.On parle souvent du quartier comme étant un quartier difficile. Est-ce que c’est l’impression qu’on vous donne? - Globalement on va dire qu’au niveau de l’école Jean Moulin, ça se passe très très bien. À part quelques cas effectivement, c’est selon l’emplacement où on se trouve dans le quartier, que les attitudes, des enfants, des adultes, ne sont pas du tout les mêmes. On a constaté de-puis 15 ans maintenant, une montée de violence, au niveau du secteur de la Dalle. Ça transpire, malheureuse-ment, sur l’ensemble du quartier.

Interview : Toufik Hedna, Retranscription : Matthieu Giroux,

Pascal, l’incontournable Concièrge

Le look rasta attire. Il est décontrac-té, s’apparente à un mode de vie, à l’opposé d’un quotidien stressé et stressant. Il se joue de l’apparence et de la bonne attitude ! Le rasta aime à être accepté tel qu’il est, lui-même qui possède ce don de ne pas juger les autres et de les laisser vivre, vaquer à leurs occupations et s’habiller comme bon leur semble !Cependant, il y a rasta et rasta. D’un côté, les purs et durs, qui promènent leurs dreadlocks sous leur bonnet noir, rouge, vert, jaune, au son de la musique du grand Bob, mangeant des nourritures saines, sirotant des

tisanes d’herbes relaxantes. De l’autre, le « rasta lambda » , qui se contente d’adopter une attitude cool man, en portant des vêtements pra-tiques et amples sans vraiment d’éti-quette. Entre les deux, il existe tout un monde et une multitude de tenues qui peuvent être targuées de rasta. Tout dépend en fait de la manière dont elles sont portées, de l’allure générale et de la vie de celui qui les porte ! La liberté faisant entièrement partie de la culture rasta, pas de codes particu-liers pour le port de vêtements. Être rasta, c’est avant tout un état d’esprit.

Toufik Hedna

‘‘La Rasta Attitude’’

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Villejeun’s Mag N° 3 4

Du Jazz dans le Quartier

Parlez nous de l’événement Jazz à la Harpe? C’est un festival qui a commencé dans les années 2000, avec les rendez-vous hebdomadaires du Club de Jazz : le club de tous les jeudis soir à la ferme de la Harpe. En 2000, on avait voulu fêter les 10 ans de ce club, car rassembler beaucoup de musiciens a permis de créer beaucoup de forma-tions amateurs et professionnelles. C’était une grande fête avec au pro-gramme plusieurs groupes de jazz, qui s’étaient constitués ici. Le succès était au rendez-vous. Alors on a souhaité faire perdurer cet événement. Dés lors on a créé le festival Jazz à la Harpe, qui a pris la suite. On a voulu créer un seul gros événement au cœur du quar-tier, avec une partie programmation professionnelle sur scène et une par-tie programmation amateur. Là, cette année, on va être particulièrement présent sur Beauregard, avec un pe-tit tour sur le marché, mais aussi pour proposer plusieurs temps d’animation découverte de la musique.

Comment vous organisez-vous pour aboutir à une programmation aussi dense?

Ça demande des efforts évi-demment. Mais c’est vrai que j’ai tellement de propositions inté-ressantes sur Rennes que fina-lement le plus gros effort, c’est de s’arrêter sur des choix. Il y a vraiment beaucoup de contenus intéressants. L’essentiel pour nous, est quand même de gar-der une place pour les amateurs et les professionnels locaux, ou régionaux. C’est ensuite qu’on accueille des professionnels d’envergure nationale, ou in-ternationale. Les choix sont parfois compliqués. On travaille sur des thématiques avec des éditions plus jazz que d’autres parfois des éditions un peu plus ouvertes sur les musiques du monde que d’autres. Cette an-née nous avons opté pour une édition vraiment jazz. C’est aus-si une édition qui a vraiment été programmée à plusieurs. Ce qui est génial c’est qu’on s’est en-touré de bénévoles, d’adminis-

trateurs de l’association. Certains sont musiciens professionnels, d’autres musiciens amateurs.

Quelles sont les artistes d’enver-gure que vous ayez accueillies jusqu’à présent?On a accueilli déjà beaucoup de têtes d’affiche. Moi seul je ne me rappelle plus qui à l’époque n’était pas une tête d’affiche. Depuis on en est assez fier. C’était à l’occasion de la deuxième édi-tion du festival en 2001. On a accueilli une jeune cap-verdienne qui s’appelle Mayer Andrade. Elle était là pour son premier concert en France. Quelle chance de l’avoir ici ! Depuis elle fait carrière et elle est devenu une artiste reconnue internationalement. Elle était parrainé notamment par Cesaria Évo-ra, a fait une carrière internationale, passe sa vie dans les avions, à faire le tour du monde. Donc c’est une belle réussite pour nous de l’avoir soutenue. Dans les grands noms, je me rappelle aussi d’Henri TEXIER, un grand nom de la contrebasse française, qui était venu la première année. On a eu Mé-déric COLLIGNON, trompettiste et vocaliste de génie, il y a quelques an-

nées (on en a eu tellement). Je ne me les rappelle même pas tous. Qui est-ce qu’on peut citer ? Pierrick PEDRON aussi qui est presque un local. Il est originaire de Lamballe, lui aussi a une carrière internationale, comme saxo-phoniste alto. Voilà pour l’essentiel.

Quels sont les les temps forts de cette 17e édition? Avant, on avait un grand chapiteau, une grande scène et trois soirées de pro-grammation. Là, cette année, on a vou-lu avoir des plus petites soirées. Cette année, il y a onze soirées qui sont pro-grammées, dont «La nuit du bœuf» qui se déroulera le 8 juin, à la ferme de la Harpe. L’événement est gratuit. Là c’est un peu un retour aux sources. On a voulu remettre le bœuf au premier plan de cette édition avec la soirée de clôture, qu’on a voulue populaire. Ça va être un jazz moins élitiste, plus mé-tissé. On va avoir Abbé NGAYIHI, qui nous proposa un métissage de jazz. Sont vachement présentent ses ra-cines camerounaises. On va voir Jul-lien BRUNETAUD un jeune pianiste parisien, Harry CONICK Junior avec de la musique de la Nouvelle-Orléans, chant piano assez dansante. On va avoir une légende du jazz qui sera pré-sent, Ricky FORD. On va jouer avec eux tous les plus grands dont Charles MINGUS, en 1976. Comme disait un de mes collègues hier, c’est plus facile de citer avec qui il n’a pas joué, parce qu’il a joué toutes les plus grandes lé-gendes du jazz.

Interview : Toufik HednaRetranscrite : Matthieu Giroux

Il est Libre Max ‘‘Harpe En Jazz en est à sa 17 ème édition.’’

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Mayer Andrade

Participez à ‘‘Villejeun’s Mag’’ en envoyant vos articles, photos ou vos commentaires. Réunion 20 Juin à 14h00 au 11 rue de Lorraine. Tél : 0672698174 [email protected]

LES MASTERCLASS LUNDI 12 JUINLaurent COURTHALIAC MJC BREQUIGNY14h00 - 17h00 / 15€Le pianiste Laurent Courthaliac, bien connu de la scène des Clubs de Jazz parisiens depuis ces 15 dernières années, propose un workshop dans la lignée de celui du Maître Barry Harris. Quoi de plus motivant que d’étudier avec un des piliers du Jazz Français ! La classe comprend deux niveaux, l’un pour les débutants éclairés et l’autre pour les musiciens avancés. Au programme, l’harmonie des standards de Broadway, ainsi que le répertoire de grands noms tels que Duke Ellington, Thelonious Monk, Bud Powell...Laurent enseigne à tous les instrumentistes ! Les pianistes, saxophonistes, trompettistes, contrebas-sistes... sont conviés à venir étudier ses systèmes d’improvisation.Laurent COURTHALIAC sera en concert à la MJC Bréquigny le soir même, accompagné de Gilles Naturel à la contrebasse et de Paul Morvan à la batterie. Inscriptions à la Ferme de la Harpe / Places limi-tées / 02 99 59 45 38

MERCREDI 14 JUINSylvia HOWARD MJC BREQUIGNY 14h00 - 17h00 / 15€Sylvia Howard fait partie de ces chanteuses qui vous envoûtent par un fluide énergétique in-croyable dès la première note, le premier regard. Inspirée par Billie Holiday depuis son plus jeune âge, puis nourrie des in uences les plus diverses au carrefour du jazz, du gospel et du blues, elle s’est appropriée les standards à travers le prisme de son humour et de sa vitalité. Son exercice fa-vori est la relecture des standards et des blues de l’âge d’or du jazz bien tempéré, dans lequel sa voix irrésistiblement expressive donne sa pleine me-sure. Classe ouverte spéci quement aux chanteurs et chanteuses initiés au jazz vocal. Sylvia Howard sera en concert jazz avec Philippe Dardelle à la contrebasse, Simon Bernier à la batterie et Pierre Le Bot au piano le mardi 13 juin à la MJC Bréqui-gny & en concert blues avec Arnaud Fradin à la guitare, Galaad Moutoz à l’orgue Hammond, Jean Francois Vincendeau à la contrebasse et Fabrice Bessouat à la batterie le mercredi 14 juin à la Ferme de la Harpe.Inscriptions à la Ferme de la Harpe / Places limi-tées / 02 99 59 45 38

Jazz à la Harpe, 17éme édition, Du 6 au 17 juin 2017 Mise en place d’un temps fort au sein de la programmation culturelle rennaise mettant en scène toutes les formes d’expression liées au jazz, valorisant les pratiques amateurs, favorisant l’accès de tous aux pratiques artistiques et à la culture en général et permettant l’implication des publics, notamment des adhérents et partenaires, dans la démarche d’élaboration du festival. Autant de champs artistiques qui viennent enrichir la programmation du festival et qui permettent à chacun de découvrir différentes facettes du jazz. Association 3 Regards Léo Lagrange, 11 Avenue André Mussat –

35000 RENNES. Téléphone : 02 99 59 45 38 ; Mail : [email protected]

AGENDA SPECIAL

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Villejeun’s Mag N° 3 6

Le Ramadan à Villejean

Un salarié peut-il invoquer sa re-ligion pour ne pas exécuter son travail ? Non mais il peut demander un aménagement de son temps de travail, l’employeur n’est pas obligé d’accepter.*L’entreprise peut-elle interdire à un salarié de jeûner ? Non, car ça relève de la sphère privée. Par contre doit intervenir en cas de manque de vigilance du Salarié.Le salarié peut-il exiger d’être en congés pendant le ramadan ? Non, le refus doit être motivé.** Attention : Dans le premier et der-nier cas, si l’employeur refuse pour un motif religieux il risque d’être poursuivi pour discrimination.

‘‘Le Ramadan a officiellement débuté le 27 mai. Pendant ce mois «de piété et du partage», les musulmans doivent notam-ment observer le jeûne du lever au coucher du soleil. Ce rite re-ligieux est très suivi par les mil-lions de fidèles en France, et peut donc avoir un impact, en termes d’organisation notamment. Ce «mois sacré» correspond pour les croyants musulmans à quatre semaines de jeûne quotidien, de privations et d’ascèse morale et il est célébré aux quatre coins de la planète, par l’ensemble des croyants musulmans. Dans le monde, au total, c’est près d’un quart de la population qui est aujourd’hui concerné par le rite considéré comme le plus impor-tant de la religion du Coran. Le mot «Ramadan» désigne aussi le neuvième mois du calendrier hé-girien, celui sur lequel se basent les musulmans. La fête qui suit le ramadan, l’Aïd el-Fitr ou fête de rupture du jeûne, permet aux fi-dèles et aux non-fidèles de vivre un moment de partage. Date de début, avec la nuit du doute, date de fin du ramadan avec la nuit du destin et l’Aïd el Fitr, mais aussi durée du jeûne, horaires de prières et de rupture des priva-tions quotidiennes..’’ T. Hedna

‘‘Droit du travail et le Ramadan’’

‘‘Un appel au bénévo-lat pour le Ramadan’’«Le centre culturel Avicenne est un centre culturel et cultuel, ouvert sur le quartier de Villejean et ses environs, en direction d’une population pas forcément musulmane», explique le président du Centre Avicenne Ah-med Aitchikh. «C’est le deuxième centre de ce type à Rennes, il est géré par une association loi 1901 il a été inauguré en 2006. On développe donc le culte, au travers des rites reli-gieux, qui sont les prières, mais, éga-lement, la gestion du mois du rama-dan qui vont de pair avec l’imam. On développé le socioculturel. On a en-gagé une stratégie d’ouverture vers nos partenaires, qu’ils soient institu-tions ou associations. C’est ce qu’on a mis en œuvre depuis déjà trois ans. La première des choses que nous avons mise en place, c’est le «thé ci-toyen». C’est la marque de fabrique

du centre culturel. Il s’est créé un espace de débat pour les musul-mans, mais également pour les non musulmans. Il permet la rencontre entre les personnes pour des sujets de société, comme la situation de la femme, de l’identité que nous repré-sentons, les migrants les attentats de Charlie, les problèmes de loge-ment sur le quartier de Villejean, de l’Islam pour demain, etc.. Donc on est vraiment dans la réflexion, ci-toyenne, ensemble, pour faire avan-cer les choses. Il y a 38 nationalités différentes qui fréquentent le Centre Avicenne, des maghrébins, mais pas seulement. On y retrouve tous les pays : du Sri Lanka, en passant par la Guinée, le Niger, le Nigéria, l’Afrique du Sud, également et par-fois même l’Asie, des musulmans et des non musulmans. Donc c’est un espace ouvert, un espace public, pour tout le monde et toute origine, et toutes les nationalités. Ce qui est le plus important pour nous c’est l’in-tention avec laquelle on vient dans ce lieu. C’est une intention de paix, de rencontres et d’échanges.On est toujours à la recherche de bé-névoles. Il y a plein de choses à faire pendant le mois du ramadan. Donc il ne faut pas hésiter, aussi bien les jeunes que les moins jeunes, à venir donner un coup de main, pour pré-parer les repas, ou servir également. Ça fait du bien et il y aura du monde qui vous accuillera et nous partage-rons un repas ensemble.»

Interview T. HednaRetranscription : M. Giroux

Est-ce que l’islam peut s’inscrire dans une société laïque ?Edmond Hervé : Ce n’est pas l’islam qui doit s’inscrire dans une société laïque. Mais c’est à la société laïque d’accepter les différentes religions. On peut prati-quer sa religion tout en respectant les libertés, et le droit de conscience de ses concitoyens. Ceci se fait très bien dans un pays comme le nôtre.

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Villejeun’s Mag N° 3 7

«Le Ramadan est une prescription divine qui fait parti des cinq piliers de l’Islam. Donc le but de ramadan est de se trans-former. Comment changer son quoti-dien? Comment remplir le côté spirituel? Comment acquérir la piété ? Ça c’est le côté religieux. Plus technique. Le Rama-dan c’est certainement la plus grosse or-ganisation de l’année. C’est le mois où on va avoir une intensité très forte puisque la fréquentation va pratiquement doubler. On passe de 600 à 1200 personnes par jour. Et ça demande une bonne gestion, surtout au niveau de la circulation sur la voie publique. D’autant plus, qui va de pair nos locaux sont restreints pour ac-cueillir ce nombre de personnes. Mais on s’accommode. On essaie de faire au mieux et on exploite tous les espaces, puisque toutes les pièces sont utilisées pour les prières. Au niveau logistique nous assurons des repas de rupture de jeune, est à peu près entre 110 et 120 couverts tous les soirs. Donc, là, c’est vraiment ouvert à tous musulmans et non musulmans. On retrouve surout des étudiants qui ne repartent pas chez eux. On a également une population de mi-grants qui viennent faire la rupture de jeune. Sinon c’est ouvert pour tout le monde. C’est toujours un plaisir de par-tager. En final, le Ramadan, c’est surtout l’hospitalité, le partage, la solidarité et la bienfaisance.»

M. Giroux & T. Hedna

Centre Culturel Avicenne 14, rue du recteur Paul Henry. Rennes.Téléphone : 02 09 52 95 48 55.

‘‘L’Imam Mimouni nous parle de l’organisation et du Ramadan’’

Quel est le rôle de l’observatoire ? L’observatoire de la laïcité est un or-ganisme indépendant, qu’on appelle commission administrative indépen-dante, qui, placé administrativement auprès du Premier Ministre, est donc interministérielle. L’observatoire a comme rôle, d’observer, c’est-à-dire de dresser un état des lieux aussi ob-jectif et complet possible de la situa-tion de la laïcité en France. Quelle définition de la laïcité ? C’est vrai que c’est un mot vaste, qu’on emploie beaucoup en ce mo-ment. C’est une liberté. On parle souvent des limites qu’il faut appor-ter notamment pour préserver l’indé-pendance et la neutralité du service public. Mais on oublie que l’article premier de la fameuse loi du 9 dé-cembre 1905, mentionne une liberté de croire ou de ne pas croire, liber-té de changer de religion. On a une chance que la France ait cette his-toire et ses principes de la laïcité. J’ajoute que c’est très important que la liberté de croyance ou de convic-tion n’est pas limitée à la sphère pri-vée, au travail. Peut-on exprimer ses convictions dans l’espace public ? Ce n’est pas interdit. C’est un espace qui est partagé. C’est très important, parce qu’au débat, déjà passé de 1905, certains voulaient interdire toute ex-pression religieuse dans l’espace pu-blic. La loi, votée à la majorité, a au-torisé cette expression dans l’espace public, dans les limites bien sûres de la déclaration des droits de l’homme et où l’expression de cette liberté ne gêne pas la liberté d’autrui, et ne porte pas atteinte à l’ordre public. Deuxièmement, Neutralité de l’État, vis-à-vis des religions et des convic-tions. Cette neutralité s’applique aux élus et aux agents publics à tous les agents publics. Mais il faut bien insis-ter sur les confusions qui sont faites. Par exemple une personne avec un signe religieux, éventuellement un

foulard se présente à une caisse de sécurité sociale. Si c’est une dame, elle en a parfaitement le droit, de la même manière, une maman d’élève a parfaitement le droit de venir à un conseil de classe avec un foulard, pourvu que ce ne sois pas quelque chose qui masque le visage. Troi-sièment, la laïcité est la spécificité française. Ce n’est pas simplement la séparation des églises et de l’État, mais de pouvoir vivre ensemble le plus harmonieusement possible. Nous avons une identité en France. C’est la citoyenneté. Nous sommes des citoyens à égalité de droits et de devoirs. Au fond, c’est ça que dit la laïcité : liberté, indépendance de l’État par rapport aux religions, indépendance du service public et citoyenneté. On ne peut pas deman-der à la laïcité ce qu’elle ne peut pas donner. Elle peut beaucoup. Elle est au cœur de notre devise républicaine : liberté, égalité, fraternité. Certains pensent qu’il faudrait changer la loi. Ce n’est pas notre cas. Si on change la loi on va rentrer dans des débats extrêmement vifs, qui risquent de polluer cette notion.

Toufik Hedna

‘‘La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect des principes de liberté de conscience et d’égalité des droits. C’est pourquoi, elle n’est ni pro, ni antireligieuse. L’adhésion à une foi ou à une conviction philosophique relève ainsi de la seule liberté de conscience de chaque femme et de chaque homme.’’ T. Hedna

Laïcité : Entretien avec Jean Louis Bianco

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Villejeun’s Mag N° 3 8Les goûts d’ailleurs

‘‘Ce symbole religieux fut conçu par l’architecte Jean Eugène Fromageau en 1868. Située dans le quartier Saint Eugène au nord d’Alger, dominant la mer de 124m, elle représente un lieu de pèlerinage pour les fidèles et un site culturel unique pour les visiteurs. La basilique est considérée comme le miroir et le pendant, de l’autre coté de

la Méditerranée, de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille. Son importance symbolique et religieuse se trouve ré-sumée dans cette maxime inscrite en français, en arabe et en kabyle sur le mur de l’abside derrière l’autel: «Notre Dame d’Afrique priez pour nous et pour les Musulmans»’’

Toufik Hedna

Divers et Diversité

‘‘La chorba’’La chorba est l’une des soupes les plus consommées durant le ra-madan. Entrée incontournable qui mérite d’être au centre de la table de Villejeun’s Mag ! Sa particulari-té ? Ce parfum exquis qui se dé-gage de toutes les cuisines. Il suf-fit de se promener l’après-midi au milieu d’un quartier d’une ville ou d’une autre en Algérie. L’odeur des herbes aromatiques embaument l’air à vous donner le tournis ! Elle est sans conteste la soupe la plus répondue dans le pays. Au centre, à l’ouest et même au sud, elle est sur toutes les tables du ra-madan et se décline en plusieurs versions selon les régions. On y retrouve toujours de la viande, de mouton de préférence, quoi que beaucoup la remplacent par du

veau tendre – moins gras et donc meilleur pour la santé-, des pois chiche et de la coriandre, mais au nord, les légumes changent au gré des saisons.Ingrédients : Viande de mouton ; Un oignon ; Un bouquet de céleri, co-riandre ; Un peu de pois chiches ; De l’huile ; 2 tomates mixées ; ½ cuillère de concentré de tomates ; ½ tasse de blé dur concassé (frik) ; Menthe sé-chée (facultatif) ; De l’eau, Sel, poivre. Préparation : Mixer l’oignon avec les herbes. Faite revenir dans l’huile. Ajouter la viande. Ajouter tomatess et concentré de tomates. Sel, poivre et laisser mijoter. Ajouter les pois chiches. Couvrir d’eau et laisser cuire à petit feu. Quand la viande com-mence à devenir tendre, ajouter le frik. Laisser cuire. Servir avec un peu de coriandre et de la menthe séchée

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Les étrangers payent leurs impôts vivent pour certains depuis plus de 40 ans en France avec des cartes de séjour et n’ont pas droit de vote en gros ils ont les mêmes de-voirs mais pas les mêmes droits au pays des droits de l’homme. Mais c’est le pays des droits de l’homme quand même?!!

A Rosa Park un élève arrive à l’école un lundi matin ....Le Professeur : «où est ton devoir de maths?l’Elève : «Il s’est suicidé, Monsieur.»Professeur : «Comment ça?»l’Elève : «Il avait trop de problèmes ....»

‘‘Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de

ceux qui regardent et laissent faire.’’Participez à ‘‘Villejeun’s Mag’’ en envoyant vos articles, pho-tos, votre événement ou vos commentaires à l’adresse :

11 rue de Lorraine. Tél : 0672698174 [email protected] Site : www.villejean.com

Villejeun’s Mag N° 3 9

AGENDA

Comment régler ses litiges à l’amiable?Quels accompagne-

ment pour les victimes d’infractions?

MQ Villejean

Expositions dans les Murs. Oeuvres de la

collectionFRAC Bretagne

Bric à Brac et Petit ma-tériel de camping

Centre Social Villejean

«Les Mercredis de l’accès au droit»

Mercredi 7 juin9h15 à 11h15

Assemblée Générale suivie d’un repas (ga-lettes saucisses) sur

inscription avant le 09 Juin.

MQ Villejean

Assemblée Générale

Samedi 17 juin10h30 - 12h30

Scène ouverte. Chanter et Partager la musique

avec La SBI. SophieMQ Villejean

Breizh Illiène

Mercredi 21 juin18h30 à 20h00

Les groupes de l’atelier Danse Orientale

Restitution de leur travail.

MQ Villejean

Gala de Danse Orien-tale

Vendredi 23 Juin 20h30

Démarrage des inscrip-tions à la braderie

MQ Villejean

Inscriptions à la bra-derie de Villejean

Samedi 24 Juin à 14h00

Fête de la MQV Toute la journée

Accès libre et gratuitMQ Villejean

Fête de la MQV

Samedi 17 juin10h30 - 12h30

Collection Remonter le Temps

13 Mai au 27 AoûtMardi à Dimanche

Bours’éco

Le 13 et 14 Juin9h30-17h30

Projet SportInitiation latino fitness, danse hip hop, renfor-

cementsSalle polyvalente

Centre Social Villejean

Le collectif est un lieu ouvert aux habitants du quartier intéres-

sés par les projets du centre social.

Centre Social Villejean

Cuisine et RepasCentre Social Villejean

Réunion Collective Sa-lariés/Bénévoles

Centre Social Villejean

Chocolat des Parents

le 7 et 21 Juin9h00-11h00

CollectifD’animation

Jeudi 22 Juin17h00-19h00

Cuisinons de Saison

Mercredi 22 Juin9h30 - 11h45

Réunion Salariés-Bénévoles

Jeudi 29 JuinAprès Midi

17 ème éditionProgramme Voir Page 5

3 Regards

Jazz à la Harpe

Du 6 au 17 Juin

Un événement qui se veut convivial et ouvert

à tous.Canal St Martin

Maison BleuePlomberie

Festival O Canal

17 et 18 juin

Université PopulaireComment décrypter les discours médiatiques?

MQ Villejean

Rencontre-Débat

Samedi 10 juin12h15 à13h15

Un écrivain parmi nousNadia ALCARAZ

Bibliothèque de Villejean, Dalle Kennedy

Rencontre Littéraire

Vendredi 9 juin à 18h30

Villejeun’s Mag N° 3 10

MON VOISIN FAIT RAMADAN

Mon voisin fait RamadanIl est pâle, il a mauvaise mineIl ne mange pas, ne boit pas, ne fume pas de toute la journée.Comme il fait très chaud, je suppose que c’est difficile.Moi, je ne comprends pas bien cette abstinence volontaire, mais C’est sa religion et donc, je respecte.Nous, les chrétiens ou assimilés, pour nos fêtes religieuses, on a des congésPas lui !C’est un peu étrange que, dans un pays laïque.Il n’y ait des congés que pour une seule religion :Celle de Jeanne d’Arc et de Saint

Louis...( Parce que nos ancêtres les gaulois, eux, ils n’avaient pas encore droit à la grande Vérité... par Toutatis ! )Mon voisin ne fait pas de bruit.Je veux dire que son Ramadan, il le fait discrètement. Pas de fête tous les, soirs comme dans certains pays !C’est triste !Pour nous aussi c’est dommage. On pourrait participer à des « nuits du Ramadan « avec musique et banquet...Mon voisin fête bien Noël avec nous, comme nous, avec un sapin et des ca-deaux pour les enfants...Le jeune de Ramadan, c’est un des cinq piliers de l’IslamEt tous les musulmans observent cette tradition.Il y a des gens que ça dérange, et même d’autres qui se moquent.C’est bizarre comme les gens se moquent de ce qu’ils ne comprennent pas.Dans la religion chrétienne aussi, il y a des tas de choses incompréhensiblesDes choses dont on pourrait rigoler...D’ailleurs certains ne s’en privent pas.Tout ça est tellement compliqué.Il parait qu’il suffit d’avoir la Foi pour que tout s’éclaircisse..La Foi, n’importe laquelle et... Bing ! On comprend toutMoi, je n’ai pas la FoiC’est comme une maladie que je n’au-

rais pas attrapée.Je suis passé au travers...maisJe respecte les gens qui l’ont Je ne rigole jamais d’aucune pratique.Si les hommes ont inventé la religion c’est sans doute parce qu’elle les aide à vivre... ou à mourir...ce qui, au fond, revient à la même chose !Donc...Respect.Heureusement qu’il existe des reli-gions différentes, comme il existe des êtres humains, multiples....Cela permet les échanges, les débats d’idées...et donc d’échapper à l’ennui.Mais au bout du compte, toutes les re-ligions expriment les mêmes valeurs...Et il y a toujours moyen de se mettre d’accord avec les autresSi l’on prend la peine d’accepter ...que les autres existent.Mon grand père disait : Si dieu existe, il n’a pas besoin des re-ligions !Mais il faut croire que les hommes, eux, en ont besoin...Alors...Bon Ramadan à tous ceux qui ap-pellent Dieu Allah Et salut à tous les autres.

J’aime bien mon voisin...

Nadia Alcaraz

Nadia

ALC

ARAZ

Un écrivain parmi nousNadia ALCARAZ Vendredi 9 juin à 18 h 30Bibliothèque de Villejean, Dalle Kennedy

Rencontre, échanges, débatCet ouvrage autobiographique nous raconte la guerre d’Algérie à travers le regard d’une enfant, puis d’une adolescente «pied noir». Prise de conscience et questionnements sur la réalité et les horreurs de la colonisation, sur le mépris et les humiliations infligés aux indigènes, sur la genèse des haines et des conflits, ce livre dépeint une société coloniale aux multiples facettes et évoque en filigranes l’attachement de que l’auteur n’a cessé d’éprouver pour son pays d’enfance : l’Algérie.

Organisée par la Bibliothèque Villejean et les Amis de l’algérie. Mail : [email protected] Téléphone : 0223622632

Villejeun’s Mag N° 3 11

Germaine TILLION

Au Coin de Nos Rues

Aujourd’hui nous y rencontrons Ger-maine Tillion. A l’entrée de Villejean, le bâtiment de la Maison des sciences de l’homme porte son nom depuis l’an dernier, après l’entrée de Germaine Tillion au Panthéon. Une femme donc, attachée à la Bretagne et dont l’œuvre et la vie sont exemplaires et riches de ce qui nous intéresse à Villejeun’s info. Germaine Tillion est connue comme résistante et surtout comme déportée ; à Ravensbrück où elle fit profiter à ses codétenues de l’humour qu’elle a manifesté jusqu’à la fin de sa vie. Mais ses périodes algériennes furent décisives, pour sa vie et pour l’histoire de nos deux pays. Jeune ethnologue, elle part en 1935 dans l’Aurès, dans le sud de ce mas-sif montagneux de l’Est algérien. Elle y est séduite par cette société ber-bère, très peu connue des Français. Elle découvre petit à petit l’injustice coloniale, dans une région où il n’y avait pas de colon et très peu d’autres

Français. C’est après la guerre, ré-sistante puis déportée, quelle re-tourne en Algérie, d’abord en mis-sion, juste après la Toussaint rouge, en novembre 1954, où elle constate la “clochardisation” de ces paysans chaouias qu’elle avait connus vingt ans auparavant. Puis en 1955 au gouvernorat général de l’Algérie où elle va créer les Centres sociaux. Elle revient en 1957 pour négocier, avec les chefs FLN d’Alger, la suspension des attentats urbains en contrepartie d’un arrêt des exécutions capitales. En 1962, c’est dans un autre attentat, OAS cette fois, que sont assassinés six animateurs des centres sociaux qu’elle a créée. Parmi eux Max Mar-chand, auteur du manuel “ Histoire de France et d’Algérie” et Mouloud Fe-raoun. Elle rend hommage à celui qui fut « l’un des plus grands écrivains de l’Algérie » : « un homme fier et mo-deste à la fois, mais quand je pense à lui, le premier mot qui me vient aux lèvres c’est le mot : bonté... à l’in-térieur de chaque événement décrit il y avait toujours comme une petite lampe qui brillait tout doucement : son amour de la vie, des êtres, son refus de croire à la totale méchance-té des hommes et du destin. ». Ainsi s’éteignaient les « Jours de Kabylie ». Ainsi la Grande Dame de l’Aurès reprenait le flambeau. L’Aurès, pays de résistants, de la Kahenna contre la conquête arabe à Ben Boulaïd contre le colonialisme français. L’Aurès, une région magnifique, avec ses cèdres

enneigés au nord, qui abritèrent, il y a un siècle une grande révolte. Et au sud, au pied de cet Ahmar Khaddou, de ces « joues rouges » de Germaine Tillion, fouettées par le vent des Au-rès, des palmiers rustiques, arbres et paysages très proches de ceux du Dadès et du Dra, familiers à de nombreux Rennais, en particulier à Villejean. Entre les deux, l’arbre de l’Aurès est l’abricotier, qui nous ré-gale ces jours-ci, jusqu’à Villejean ! Un arbre aux si belles fleurs, un fruit symbole des échanges, un mot fran-çais, « abricot », qui vient de l’arabe “al berqouk” (“la prune”), qui lui-même vient du grec “precox” (précoce”)… ! Dans l’Aurès on fait sécher les abri-cots sur les toits plats des villages, et ainsi toute l’année, ils vont pouvoir nous accompagner dans la cuisine. Que nos échanges soient aussi fruc-tueux que l’abricotier et aussi gais que Germaine Tillion !

Luc Thiébaut

Gérard Prémel continue sa série d’émissions sur les traquenards, les ruses et les ressources du langage, à

travers les mots, leur histoire et leur sens. On y découvrira que les mots parfois les plus simples peuvent être ou devenir dans le discours de qui détient le pouvoir de véritables ou-tils de tromperie et/ou conditionne-ment. Inversement, des mots anodins peuvent être des pièges pour les as-pirant(e)s au pouvoir. Tout le monde se souvient de la répartie du candidat de gauche Poutou à l’aspirante pré-sidante Marine le Pen «Vous quand vous êtes mise en examen vous pouvez vous réfugier derrière votre immunité parlementaire. Moi si je suis mis en examen, je ne dispose pas d’immunité ouvrière, j’y vais». Une des premières émissions sera

consacrée au néologisme timing, de plus en plus utilisé, et à son équi-valent français de plus en plus négli-gé, la durée. J’y montrerai comment timing, par essence impératif, est le temps qui nous est imposé (pour ef-fectuer un travail, tenir un délai, etc.):il y a toujours une hérarchie derrière TI-MING. Alors que la durée est le temps partagé. L’anglais timing, progressiv case, procède d’une fonctionalisation du temps, (le timing du vol, de l’opé-ration, bancaire ou autre, du chantier, etc.) alors que, étymologiquement, le mot durée inscrit le temps dans une histoire commune ou lr libre-arbitre a sa place. À BIENTÔT SUR LES ONDES. Gérard Prémel

‘‘Ce que parler veut dire’’

Luc

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REMEL

‘‘La Boxe’’‘‘La boxe est un sport de combat prati-qué depuis le XVIIIe siècle à un contre un, qui recourt a des frappes de per-cussion à l’aide de gants matelassés. Elle désigne généralement la boxe an-glaise. Par extension, de nombreuses disciplines ont pris le nom de boxe : les « boxes sportives » du XIXe siècle et XXe siècle comme les boxes pieds-poings (BPP) réglementées en Europe, la boxe américaine, le kick-boxing, la savate (ou boxe française), le chaus-son ou le panache, cousins de la boxe française, les boxes asiatiques dites «martiales» comme la boxe chinoise, le kung-fu-wushu, la boxe khmère (Pradal Serey), la boxe birmane (bama lethwei) et la boxe thaïlandaise (muay-

thaï) entre autres.’’ ‘‘Les différentes boxes’’* Poings et pieds dans la savate BF et le kick-boxing américain* Poings, pieds et genoux dans le kick-boxing japonais (avec saisies de tronc)* Poings, pieds, genoux et coudes dans la boxe birmane, la boxe khmère, la boxe thaï et le shoot-boxing (avec saisies de tronc et de jambe, et les projections)* Par opposition à la boxe anglaise, la boxe birmane, la boxe khmère, la savate BF, la boxe thaïlandaise et le shoot-boxing appartiennent à la catégorie dite des «boxes pieds-poings».

Toufik Hedna

Villejeun’s Mag N° 3 12

La Boxe

Sport

‘‘Tony Yoka : un premier KO pour débuter’’ Le boxeur français Tony Yoka a par-faitement entamé sa nouvelle carrière dans la catégorie des poids lourds chez les professionnels vendredi 2 juin au soir à Paris en venant rapide-ment à bout, dès le deuxième round, de l’Américain Travis Clark. Désireux d’impulser « la renaissance » du noble

art en France, il a pu mesurer les effets de sa récente notoriété dans un Palais des sports de la Porte de Versailles comble où avait pris place parmi les 4 500 spectateurs la ministre des sports Laura Flessel. Le médaillé d’or de Rio chez les super-lourds n’avait pas boxé depuis le 21 août 2016, date de son triomphe olympique mais il a été d’em-blée dans le rythme après dix mois.

‘‘Hommage à Mohamed Ali : Décédé le 3 juin 2016’’ Mohamed Ali est né le 17 janvier 1942 à Louisville, au Kentucky, et mort le 3 juin 2016 à Scottsdale, en Arizona. Cassius Clay était son «nom d’esclave». En 1964, Il l’abondonne pour celui de Mo-hamed Ali. Ali était d’origine irlandaise. Son arrière-grand-père, Abe Grady, était un Irlandais installé dans le Kentucky dans les années 1860. «La première

personne que j’ai mis KO, c’est ma mère», disait-il. A l’âge de 2 ans, le pre-mier crochet d’Ali coûtera deux dents à sa mère, Odessa Clay. A son retour des Jeux Olympiques de Rome (1960), Ali se serait vu refuser le service dans un restaurant de Louisville et, de rage, aurait jeté sa médaille dans la rivière. Ali avouera plus tard l’avoir simplement égarée. Au-delà de ses dons d’orateur, Ali avait un autre talent, plus méconnu. En 1964, peu avant son Championnat du monde contre Sonny Liston, celui qui se nomme encore Cassius Clay sort un album, sobrement intitulé «I am the greatest». Après la conversion d’Ali à l’Islam, Columbia records s’empressera de retirer l’album des ventes. En 1984, après une semaine d’examens dans un hôpital new-yorkais, Ali apprend qu’il souffre de la maladie de Parkinson. En 2002, Mohamed Ali obtient son étoile à Hollywood, mais pas sur le fameux Walk of Fame. A sa demande, la sienne est incrustée dans le mur du Kodak Theate. Ali ne souhaitait pas que son nom soit piétiné.

T. Hedna

«J’ai découvert la boxe en ayant toujours aimé les sports de contact. C’est un ami à moi qui qui m’a ame-né pour la première fois dans une salle de boxe, j’ai accroché tout de suite. J’ai vu tout de suite que c’était le truc qui me fallait. Je n’ai jamais arrêté. Mes parents ont déménagé ici à Villejean. Donc je suis tout de suite venu au CPRV, ça fait cinq ans. C’est un bon club, avec une bonne ambiance, on s’entend bien. C’est le top. D’autant plus que le quartier de Villejean est, pour moi, un quartier «multiculturel» et on y trouve beau-coup d’étudiants. Aujourd’hui, j’ai fait une trentaine de combats amateurs et en pro, depuis janvier, j’en ai fait deux. Je participe prochainement au quart de finale du Critérium National. Nous les professionnels, on est livré à nous-mêmes. On doit être bon, grâce aux entraînements. On doit être plus rigoureux et travailleur, ça responsabilise.» Samy H.

‘‘Pat, un Boxeur Pro au CPRV’’

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Villejeun’s Mag N° 3 13Le CPRV

Club de Boxe à Villejean

Sport

‘‘Jean Claude et la Boxe’’«Dans une toute petite salle, la boxe a pris de l’ampleur. on est rendu à 190 licenciés, dont de la boxe éduca-tive, des amateurs, et cette année, un professionnel. Le club a commencé en 2005., mais ça fait 52 ans que je suis dans la boxe. J’ai été moi même amateur. J’ai participé aux champion-nats régionaux. La boxe anglaise a bien changé et on a plus de protection et les arbitres sont vigilants on arrête plus facilement les combats. C’est très surveillé, contrairement à ce que les gens peuvent voir à la télé. À la télé on ne voyait que des combats profes-sionnels, souvent américains. Il y a déjà ici 19 nationalités. Il y a beaucoup d’étudiants. On a des compétiteurs, aussi des étudiants, qui participent au championnat de France. On a une fille championne de France universi-taire, qui vient s’entraîner ici. Mais il y

a du loisir. Et On cherche beaucoup à les amener face à la vie, à travers le sport, à savoir le respect, être très humble, respecter son adversaire, en respectant l’arbitre, même si on pense qu’il est temps de dire : «Oui Monsieur c’est dur parfois ! ». Savoir perdre aussi et donc retravailler à l’entraînement ce qui ne fonctionne pas. Ce sont les valeurs de la boxe. D’ailleurs le slogan du club c’est «Je respecte». On va dans les écoles , on prone l’éducation populaire aussi. Au moins une quinzaine de filles, avec Karine, ont adhéré au CPRV. Karine est une découverte de la boxe. De temps en temps, on parlait beau-coup du quartier de façon exigérée, comme étant un quartier chaud, où il

fait mauvais de vivre. Moi je suis arrivé d’Abidjan en 75. J’ai toujours aimé la boxe. J’y ai travaillé en tant que peintre en bâtiment. Donc j’ai vu se construire aussi le quartier. Puis j’ai tout de suite trouvé l’association à Villejean. Ce-lui qui ne trouve pas, son choix c’est qu’il est vraiment très difficile, parce qu’il peut très bien militer pour ce qui lui plaît, en plus de choses variées. Puis il y a aussi le quartier cosmopo-lite, quartier que moi j’adore. Ce qui fait la richesse, c’est comme dans un club 19 . La culture c’est la mosaïque. On apprend plein de choses avec les gens qui viennent de l’étranger géné-reux. David, un Malien qui vient d’arri-ver, apprend plein de choses. Quand on s’écoute, là on apporte peut-être. On reçoit beaucoup.»

Interview T. HednaRetranscrite par M. Giroux

‘‘Caroline : Etudiante-In-firmière vs Boxeuse’’Caroline, est une boxeuse au CPRV depuis 3 ans. Elle est étudiante infir-mière en deuxième année à Pontchail-lou. «Au départ j’ai intégrer le Club de Boxe pour le loisir puis j’ai pris goût aux compétitions. Je suis dans la ca-tégorie de moins de 57 kg. J’ai trois victoires, deux défaites et un match nul.» nous confie t-elle. Elle pour-suit «La boxe m’a permis de prendre confiance en moi. Ça me défoule. On fait de la corde du shadow, c’est-à-dire boxer sans les gants. Ça permet de travailler la vitesse et les mouvements de jambes. Il y a beaucoup de respect entre les boxeurs sur le ring. Puis il y a beaucoup de solidarité on se soutient beaucoup. C’est l’esprit d’équipe.»

M.Giroux

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‘‘Photos du CPR Villejean’’

Créer une entreprise pour l’été ! Cet été encore, le quartier Villejean-Beauregard va découvrir une coopérative jeunesse de service (CJS). L’objectif est de donner l’opportunité à des jeunes de 16 à 18 ans du quartier Villejean-Beauregard de créer leur entreprise coopérative de service. Si tu as entre 16 et 18 ans et que tu es intéressé-e par cette expérience collective, n’hésite pas à nous contacter pour te renseigner et t’inscrire ! CPB, Animateur Présence de Rue, Colin Phillebeaux : 06.17.47.56.72, [email protected], Téléphone : 02.99.26.34.60

Concert avec Sultan GnaouaMosaïque Bretagne a organisé le samedi 13 mai, au Cadran, un concert de musique Gnaoua suivi d’un repas. Ce genre musical mystico-religieux a été très apprécié par les convives présents à ce concert. Le groupe «Sultan gnaoua», dirigé par le virtuose Azzedine Khezraji, a enflamé la scène. Un tajine poulet était proposé. Une belle ambiance qui s’est terminée à une tard la soirée.

Au Choeur d’Alif. Le Centre Avicenne, le Centre Social et la Compagnie Dounia ont animé la Dalle Kennedy ce dimanche 21 mai, avec un concert du groupe Alif qui a enchanté le public, présent en nombre sur la Dalle, avec les rythmes Gnawa. A la fin du concert, des enfants du quartier de Villejean ont pris la place pour une chorale qui a repris les classiques des chants Gnawi.

Les «Gnawas», «Gnaouas», «Haratin» également appelés «Maures noirs» ou «Afro-Maghrébins» sont des descendants de populations esclaves déportées de l’Afrique subsaharienne (Sénégal, Soudan, Ghana, Guinée...) vers le Maghreb après la conquête musulmane du Maghreb par les Arabes. Peul, Haoussa, Barma, Bambara, Wolof, Mandingue, Sérère, Bozo à l’origine. La musique et les rituels gnaouas auraient pour origine les cultes d’adorcisme (possession acceptée et culti-vée) sahéliens réadaptés par les descendants de musulmans Subsahariens au Maghreb.

Villejeun’s Mag N° 3 14

Vous avez raté ça !

Notre quartier bouge

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Je fais un GesteMademoiselle / Madame / Monsieur / Personne Morale (Rayer les mentions inutiles)

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Les informations communiquées dans le cadre de ce for-mulaire ne seront ni cédées, ni échangées. Elles pourront être utilisées pour vous tenir informé des actions de l’As-sociation Amis de l’Algérie. Conformément à la loi infor-matique et libertés N°78-17 du 6 janvier 1978, les informa-tions demandées sont nécessaires au traitement de votre demande par nos services. Vous disposez d’un droit d’ac-cès, de suppression et de rectification des données per-sonnelles vous concernant en vous adressant à Villejeun’s Mag. Coupon à Compléter et à retourner, accompagné de votre chèque, exclusivement à l’ordre de : Villejeun’s Mag, 11 Rue de Lorraine, 35000 Rennes. 0672698174

Boyan Slat a atteint son objectif. Ce jeune inventeur néerlandais de 20 ans est parvenu à récolter deux mil-lions de dollars (environ 1,54 millions d’euros), soit la somme dont il avait besoin pour développer un projet pi-lote. Ce sont les internautes qui ont permis de financer ce projet de «net-toyage des océans» grâce à une cam-pagne de crowdfunding.

Villejeun’s Mag N° 3 15SOS PLANETE EN DANGER

Sauvons Notre Planète

La Maison Bleue, le Comité de quartier, le Bon Accueil, la Maison de la Poésie, La Plom-berie du Canal organisent le « Festival O Ca-nal » les 17 et 18 juin 2017, un événement qui se veut convivial et ouvert à tous.Réservation : 0777992752 Infos : 0299337525

Notre Terre est fragile. Durant des millénaires, notre planète a évolué et donné naissance à des écosystèmes complexes et équilibrés que seuls des dangers venant de l’espace (en particulier les météorites) pouvaient perturber. Mais la croissance démographique et le développement des activités humaines sont venus perturber ces équilibres fragiles. Aujourd’hui, l’épuisement des ressources naturelles, l’accroissement per-manent de la demande énergétique et la coloni-sation des espaces et des territoires impliquent des bouleversements dont les conséquences les plus visibles sont entre autre l’augmentation de l’effet de serre et le changement climatique.

R é s e r v e z v o t r e P u b l i c i t é

Le Remède pour combattre les maux des temps modernes.

«Ce fut comme une dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu’on peut nommer désenchantement, ou, si l’on veut désespérance ; comme si l’humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls»

La Confession d’un enfant du siècle – 1836 - Alfred de Musset.