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Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène Physique Christian ROUMESTAND [email protected] (04 67 41 77 04) Centre de Biochimie Structurale UMR UM1 / 5048 CNRS / 554 INSERM 29 rue de Navacelles 34090 Montpellier Cedex www.cbs.univ-montp1.fr

Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

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Page 1: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Résonance Magnétique Nucléaire :

Rappels sur le Phénomène Physique

Christian ROUMESTAND

[email protected](04 67 41 77 04)

Centre de Biochimie Structurale UMR UM1 / 5048 CNRS / 554 INSERM 29 rue de Navacelles 34090 Montpellier Cedex

www.cbs.univ-montp1.fr

Page 2: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Edward M. PURCELL Université de Harvard - USA

Felix BLOCH Université de Stanford - USA

Prix NOBEL de Physique 1952

Découverte du phénomène de R.M.N.

Page 3: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Richard Robert ERNST ETH Zürich - SUISSE

«  Développement des Techniques pour la Spectroscopie de RMN à Haute Résolution »

Prix NOBEL de Chimie 1991

Kurt WÜTHRICH ETH Zürich- SUISSE

« Application de la RMN  à l’étude des Macromolécules Biologiques en solution »

Prix NOBEL de Chimie 2002

Page 4: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Prix NOBEL de Médecine 2003

Paul C. LAUTERBUR Université de l’Illinois

USA

«  Utilisation de gradients de champ magnét ique pour créer une image bidimensionnelle  »

Sir Peter MANSFIELD Université de Nottingham

GRANDE-BRETAGNE

«  Optimisation de l’utilisation des gradients. Traitement mathématique et analyse du signal  »

Page 5: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Prix NOBEL de Chimie 2013

Martin KARPLUS Harvard University

USA Uni. de Strasbourg

France

«  for the development of multi scale models for complex chemical systems  »

Michael LEVITT Standford University

USA

Ariel WARSHEL University of Southern California, L.A., USA

Page 6: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

. RMN à haute résolution dans les solutions homogènes.

. RMN d’objets vivants (cellules, organes).

. RMN des solides, polymères.

. Imagerie 3D par RMN (IRM)

Méthode d’analyse non-destructrice et non invasive

Domaines d’applications de la RMN

Page 7: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

• Détermination de structures moléculaires (Chimie)

– Chimie des produits naturels– Chimie des produits de synthèse

• Etude de structures tridimensionnelles– Protéines– Acides Nucléiques– Polysaccharides– Complexes

•Etudes de Processus dynamiques–Cinétiques de Réactions–Etudes d’équilibres (Chimiques ou de structures)

•Etudes d’interactions / Drug Design–Relations Structure / Activité

Applications de la RMN en phase liquide

CH3CH3

CH3

CH3

CH3

CH3Xylène Ortho méta para

Structure 3D de la protéine oncogénique MTCP1

Page 8: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

RMN : Phénomène Physique 1/4

Page 9: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1H1

1H2

1H3 *

Proton

Neutron

Electron

ZXA A = Nombre de Masse

Z = Numéro Atomique

LA STRUCURE DE LA MATIERE

Page 10: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1H1

1H2

1H3 *

Proton

Neutron

Electron

ZXA A = Nombre de Masse

Z = Numéro Atomique

I =1/2

I =1/2

I =1

I = Nombre de Spin

LA STRUCURE DE LA MATIERE

Page 11: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Au niveau du noyau, il peut y avoir annihilation entre spins des neutrons et des protons (nombre de spin I = 0) : on n’observera pas de phénomène de RMN pour ces noyaux. Si I ≠ 0, le noyau possède un moment de spin nucléaire I.

Le phénomène de RMN est lié à l’existence d’un Spin Nucléaire.Le Spin est une propriété fondamentale de la matière, comme la charge électrique ou la masse : l’électron, le neutron, le proton possèdent un spin.

I Noyaux

0 12C, 16O1/2 1H, 13C, 15N, 19F, 29Si , 31P1 2H, 14N3/2 11B, 23Na, 35Cl, 37Cl5/2 17O, 27Al3 10B

Page 12: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

A pair Z pair I nul (126C)

Z impair I entier (147N)

A impair I demi-entier

Il est possible de déterminer d’après le numéro atomique et le nombre de masse si le spin d’un noyau est nul, entier, ou demi-entier :

Page 13: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

MOMENT de SPIN et NOMBRE DE SPIN I

Une des caractéristiques de ce spin c'est qu'il est associé à une grandeur vectorielle que l'on appelle moment de spin. Mais, ce qui est important pour la compréhension du phénomène de résonance magnétique nucléaire est moins la signification profonde du moment de spin I - il résulte du moment cinétique propre J d’une particule, associé à la «   rotation  » de cette particule sur elle-même - que l’existence simultanée d’un moment magnétique µ colinéaire a I.

γ est appelé rapport gyromagnétique. Il est caractéristique de la particule.h est la constante de Planck.

MOMENT de SPIN et NOMBRE DE SPIN I

Une des caractéristiques de ce spin c'est qu'il est associé à une grandeur vectorielle que l'on appelle moment de spin. Mais, ce qui est important pour la compréhension du phénomène de résonance magnétique nucléaire est moins la signification profonde du moment de spin I - il résulte du moment cinétique propre J d’une particule, associé à la «   rotation  » de cette particule sur elle-même - que l’existence simultanée d’un moment magnétique µ colinéaire a I.

j = I

µ =γ I

γ est appelé rapport gyromagnétique. Il est caractéristique de la particule.h est la constante de Planck.

Page 14: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

I et µ sont quantifiés et ne peuvent pas prendre n’importe qu’elles valeurs. Les lois de la mécanique quantique permettent de démontrer que µ ne peut adopter que (2I+1) valeurs discontinues égales à :

Avec m variant entre -I et I par pas d’une unité :m = -I, -(I-1),…, (I-1), I;

Ex: -Si I = 1/2, m= -1/2, 1/2-Si I = 1, m = -1, 0, 1

I et µ sont quantifiés et ne peuvent pas prendre n’importe qu’elles valeurs. Les lois de la mécanique quantique permettent de démontrer que µ ne peut adopter que (2I+1) valeurs discontinues égales à :

µ = γmAvec m variant entre -I et I par pas d’une unité :m = -I, -(I-1),…, (I-1), I;

Ex: -Si I = 1/2, m= -1/2, 1/2-Si I = 1, m = -1, 0, 1

Page 15: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

14

S

N

Un noyau doté d’un spin 1/2 (proton…) va se comporter comme un nano-aimant…

Page 16: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

14

B0

S

N

Un noyau doté d’un spin 1/2 (proton…) va se comporter comme un nano-aimant…

Page 17: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

14

B0

S

N

Un noyau doté d’un spin 1/2 (proton…) va se comporter comme un nano-aimant…

Page 18: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

14

B0

S

N

Un noyau doté d’un spin 1/2 (proton…) va se comporter comme un nano-aimant…

Page 19: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

E

Sans B0

E0

Page 20: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

E

Sans B0

E0

Le cas du spin 1/2

avec B0

E = + h ν0/2

E = - h ν0/2

Page 21: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

E

Sans B0

E0

Le cas du spin 1/2

avec B0

E = + h ν0/2

E = - h ν0/2

L’effet Zeeman Nucléaire

Page 22: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

E

Sans B0

E0

Le cas du spin 1/2

avec B0

E = + h ν0/2

E = - h ν0/2

Page 23: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

E

Sans B0

E0

Le cas du spin 1/2

avec B0

E = + h ν0/2

E = - h ν0/2

Pα−Pβ ≈ ΔE2KBT

Loi de Boltzmann

Page 24: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

E

Sans B0

E0

Le cas du spin 1/2

avec B0

E = + h ν0/2

E = - h ν0/2

Pα−Pβ ≈ ΔE2KBT

Loi de Boltzmann

(relation de Larmor) ν0 = γB0/2π

Page 25: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Loi de Bohr: ∆E = h ν0

= h γB0/2π

B1

E

Sans B0

E0

Le cas du spin 1/2

avec B0

E = + h ν0/2

E = - h ν0/2

Pα−Pβ ≈ ΔE2KBT

Loi de Boltzmann

(relation de Larmor) ν0 = γB0/2π

Page 26: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

NOYAU I ν(MHz) Abondancenaturelle (%)

1H 1/2 100 99,982H 1 15,351 1,5 10-2

13C 1/2 25,144 1,10817O 5/2 13,557 3,7 10-2

14N 1 7,224 99,6315N 1/2 10,133 0,3731P 1/2 40,481 10019F 1/2 94,077 10023Na 3/2 26,451 100

Fréquences de LARMOR de quelques noyaux communs (mesurées dans un champ B0 = 2.35 T)

Page 27: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Pα−Pβ ≈ ΔE2KBT

Boltzmann law:

Soumises à un champ magnétique B0, les particules vont peupler 2 niveau d’énergie : un niveau de basse énergie (α, +1/2) avec le moment magnétique parallèle à l’induction magnétique, et un niveau de haute énergie (β, -1/2) avec le moment magnétique antiparallèle à B0. Les populations de spins sur les 2 niveaux ne sont pas égales : la distribution suit la loi de Boltzmann, avec un excès de spins paralèles à B0 sur le niveau d e b a s s e é n e r g i e à l ’ é q u i l i b r e thermodynamique.

B0

L’équilibre thermodynamique (spin 1/2)

Microscopique

α, +1/2

β, -1/2

Page 28: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

L’équilibre thermodynamique (spin 1/2)

Microscopique

α, +1/2

β, -1/2

L e m o m e n t m a g n é t i q u e n ’ e s t p a s complètement aligné avec B0 : à cause de la loi de Laplace, le vecteur magnétique va tourner (d’où le nom de “spin”!) à une vitesse qui dépends de sa fréquence de Larmor.

Page 29: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

L’équilibre thermodynamique (spin 1/2)

Microscopique

ν = γB0 /2π

Larmor law:α, +1/2

β, -1/2

L e m o m e n t m a g n é t i q u e n ’ e s t p a s complètement aligné avec B0 : à cause de la loi de Laplace, le vecteur magnétique va tourner (d’où le nom de “spin”!) à une vitesse qui dépends de sa fréquence de Larmor.

Page 30: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

L’équilibre thermodynamique (spin 1/2)

Microscopique

ν = γB0 /2π

Larmor law:α, +1/2

β, -1/2z

yx

M0

Macroscopique

Tous les vecteurs d’aimantation microscopique tournent à la même vitesse mais sans cohérence de phase. => l’aimantation Macroscopique n’existe que selon l’axe z.

Page 31: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

B1

Excitation

Perturbation de l’équilibre thermodynamique

Si l’on applique un champ R.F. coherent B1 à la fréquence de Larmor : - on induit des transitions entre les niveaux d’énergie α et β , ce qui diminue

la différence de population; - les spins concernés par les transitions “s’alignent” avec B1: ils gagnent de la

cohérence de phase.

Loi de Bohr: ΔE = hν0

= hγB0/2πE = - h ν0/2

E = + h ν0/2

Page 32: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Microscopique Macroscopique

z

y

Mz

Mxyx

L’aimantation selon z diminue, et une composante macroscopique apparait dans le plan xy. Par conséquent, l’aimantation macroscopique bascule vers le plan xy, tout en précessant à la fréquence de Larmor.

Perturbation de l’équilibre thermodynamique

Page 33: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Impulsion 90°(égalisation des populations de spins)

z

yMxyx

Page 34: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Impulsion 180°(inversion des populations de spins)

-M0

z

yx

Mxy

Page 35: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Impulsion 180°(inversion des populations de spins)

-M0

z

yx

Mxy

Page 36: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0 z

Μ

x

y

Mz

Mxy

PRECESSION DE L’AIMANTATION NUCLEAIRE

γ = rapport Gyromagnétique

Relation de LARMORω0 = 2πν0 = γΒ0

dM"dt#

="$"γM"�B0"

Page 37: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B1

−ω0

+ω0

M0

x

z

y

B0

EFFET D’UN CHAMP RADIO-FREQUENCEB1 SUR L’AIMANTATION M0

On applique pendant une durée déterminée tp (quelques µs) selon l’axe x un champ radio-fréquence d’amplitude B1 (quelques dizaines de kHz) oscillant à la fréquence de Larmor du noyau.

Page 38: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mz

Mxy

x

x’

y’

y

z

B1

ω0

θ

EFFET DE B1 DANS LE REFERENTIEL TOURNANT

Dans le référentiel tournant à la fréquence de Larmor du noyau, l’aimantation ne subit plus que l’effet du champ « statique » B1.

ω = γB1

Elle va tourner autour de l’axe x’ d’un angle égal à :

θ = γB1tp

dM"dt#

="$"γM"�B1"

Page 39: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Y

Z

X

Trajectoire de l'aimantation en fonction de l'offset

Hz

-100

-80

-60

-40

-20

0

20

40

60

80

100

-2500 -1250 0 1250 2500

Profil en fréquence : distribution de l'aimantation après application de l'impulsion.

SW ≈ 1/PW

Relation entre Largeur Spectrale (SW) et Longueur de l’Impulsion (PW)

Page 40: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Expérience RMN :

Le signal détecté est une sinusoïde amortie :

• Le dipole tourne autour de l’axe du champ avec une fréquence ν = γ Bo/2 π

• La relaxation ramène l’aimantation à l’état d’équilibre

My = M0 cos (2πν0t) x exp (-t /T2)Signal de Précession Libre

Page 41: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Expérience RMN :

Le signal détecté est une sinusoïde amortie :

• Le dipole tourne autour de l’axe du champ avec une fréquence ν = γ Bo/2 π

• La relaxation ramène l’aimantation à l’état d’équilibre

My = M0 cos (2πν0t) x exp (-t /T2)Signal de Précession Libre

Page 42: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

rapport gyromagnétique

B0

Expérience RMN :

Le signal détecté est une sinusoïde amortie :

• Le dipole tourne autour de l’axe du champ avec une fréquence ν = γ Bo/2 π

• La relaxation ramène l’aimantation à l’état d’équilibre

My = M0 cos (2πν0t) x exp (-t /T2)Signal de Précession Libre

Page 43: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

rapport gyromagnétique

B0

Expérience RMN :

Le signal détecté est une sinusoïde amortie :

• Le dipole tourne autour de l’axe du champ avec une fréquence ν = γ Bo/2 π

• La relaxation ramène l’aimantation à l’état d’équilibre2 informations :

fréquence & constante de temps d’amortissement (T2)

My = M0 cos (2πν0t) x exp (-t /T2)Signal de Précession Libre

Page 44: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Signal de Précession Libre et Transformée de Fourier

ν (Hz)

Transforméede

Fourier

t (s)

L’information sur la constante de temps d’amortissement (T2) est contenue dans la largeur de raie…

Page 45: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Signal de Précession Libre et Transformée de Fourier

ν (Hz)

Transforméede

Fourier

t (s)

L’information sur la constante de temps d’amortissement (T2) est contenue dans la largeur de raie…

Page 46: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Pause…

Page 47: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Délai deRelaxation

DW

x NS

90°xx

xx

x

DEx

x x

ν−νmaxνmax

Transforméede

Fourier

Expérience de RMN 1D parTransformée de Fourier

x xx xx x

x

La TF est une opération discrète!

SW

Page 48: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Délai deRelaxation

DW

x NS

90°xx

xx

x

DEx

x x

ν−νmaxνmax

Transforméede

Fourier

Expérience de RMN 1D parTransformée de Fourier

Théorème de Nyquist:

x xx xx x

x

La TF est une opération discrète!

SW

Page 49: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Délai deRelaxation

DW

x NS

90°xx

xx

x

DEx

x x

ν−νmaxνmax

Transforméede

Fourier

Expérience de RMN 1D parTransformée de Fourier

Théorème de Nyquist: SW=1/(DW)

x xx xx x

x

La TF est une opération discrète!

SW

Page 50: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

DW = intervalle d ’échantillonnage

λ temps

Inte

nsité

Echantillonnage du signal de précession libre:Le théorème de Nyquist

Le signal doit être échantillonné avec une fréquence d’au moins deux points par période.

Page 51: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Principe de l’analyse en fréquence d’un signal par TF

La surface (intégrale) de la courbe « produit est maximum lorsque la fréquence d’analyse νa est égale à la fréquence ν0

du signal

νa

ν0

ν0 x νa

Sinusoide « Signal »

Sinusoide « d’analyse »

Page 52: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Transformée de Fourier et Rapport Signal sur Bruit

Le nombre de « scans » NS va déterminer le rapport signal/bruit de l’expérience :

-Le signal RMN est identique d’une expérience sur l’autre. Si on additionne les différentes FID, son intensité va croître proportionnellement à NS.

-Le bruit est par nature aléatoire: il est différent d’une expérience à l’autre. Si l’on additionne les différentes FID, on peut montrer qu’il croit proportionnellement à √NS.

Donc:

Ce paramètre est à ajuster en fonction:- de la sensibilité du spectromètre (champ B0); ƒ(B02)- de la sensibilité du noyau (rapport gyro-magnétique); ƒ(γ3)- de la concentration de l’échantillon.

SB∝ NS

Page 53: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

AIMANT

sonde

commutateur

Générateurd’impulsions

Synthétiseurde

fréquence

amplificateurs

EMISSION

x nb de canaux

ConvertisseurAnalogique-Digital

(ADC)

Pré-amplificateurs

RECEPTION

Page 54: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Aimant Permanent(60 MHz)

Electro-Aimant(90 MHz)

Page 55: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Aimant Permanent(60 MHz)

Electro-Aimant(90 MHz)

Page 56: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Aimant Supra-Conducteur (600 MHz)

Page 57: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

L’aimant Supra-Conducteur

Jusqu’à 23,5 T, soit 1 GHz

Page 58: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

60 90

180270

400500

600

750800

900

1500

1000

500

MHz

Date1970 1980 1990 2000199519851975

IRONMAGNETS

19601965 2005

2010

NIOBIUM /TITANIUM NIOBIUM /TIN

NbTisingle

filament

NbTimulti

filament NbTi

2K OPERATION

(Nb,Ta) Sn

NbTi

3Nb Sn3

HTS

NbTiNb Sn3

1G

?

Nb Sn3(Nb,Ta,Ti) Sn3

La Course aux MHz : un problème d’alliage…… et de température!

Page 59: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Bobine 1H, 2H

Bobine X

Sonde inverseSonde 1H

La sonde (probe)

La sonde est construit comme un circuit résonnant (capacité en parallèle avec un solénoïde):

Page 60: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Les Origines de la Relaxation RMN

La Relaxation est due aux transitions induites par le « bruit magnétique » de

l’échantillon.

Les noyaux ne sont pas isolés dans la molécule : ils sont entourés par d’autres noyaux qui se comportent comme des dipoles magnétiques microscopiques. Le mouvement Brownien de ces dipoles microscopiques va être à l’origine du « bruit magnétique ».

Page 61: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Relaxation Longitudinale ou Spin-Réseau

z

y

Mz

Mxyx

«bruit magnétique»

Des contributions au bruit magnétique oscillent à la fréquence de Larmor du spin nucléaire (densité J(ω0)) : elles vont induire

des transitions qui vont restaurer l ’ équ i l ibre thermodynamique.

Page 62: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0

Relaxation Longitudinale ou Spin-Réseau

z

y

Mz

Mxyx

«bruit magnétique»

Relaxation T1

Page 63: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

z

yx

M0

B0

Relaxation Longitudinale ou Spin-Réseau

z

y

Mz

Mxyx

«bruit magnétique»

Relaxation T1

A u s e i n d e l a m ê m e population de spin, des contributions différentes seront responsables pour les différentes transitions (champ aléatoire): lors du retour sur l’état de basse énergie : les spins perdent leur cohérence de phase.

Page 64: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

z

yx

M0

B0

Relaxation Longitudinale ou Spin-Réseau

z

y

Mz

Mxyx

«bruit magnétique»

dMzdt = − Mz−M0

T1

Relaxation T1

Page 65: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Relaxation Transverse ou Spin-Spin

B0

z

y

Mz

Mxyx

Le bru i t magnét ique contient également des «  contributions statiques aléatoires » (densité J(0)) qui peuvent s’ajouter ou se soustraire au champ B0

e t p r o v o q u e r d e s variations de C.S..

B’B’

Page 66: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Relaxation Transverse ou Spin-Spin

B0

z

y

Mz

Mxyx

B’B’

Relaxation T2

Page 67: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Relaxation Transverse ou Spin-Spin

B0

z

y

Mz

Mxyx

z

y

Mz

Mxyx

Ces contr ibut ions sont responsables de la défocalisation de l’aimantation et de la perte de l’aimantation transverse, mais pas du retour à l’équilibre thermodynamique.

B’B’

Relaxation T2

Page 68: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

dMxydt = − Mxy

T2

Relaxation Transverse ou Spin-Spin

B0

z

y

Mz

Mxyx

z

y

Mz

Mxyx

B’B’

Relaxation T2

Page 69: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Relation entre T1, T2 et mouvement

PP

L

L

L

L

Réorientation rapide

Réorientation lente

T2 long

T2 court

(ν0 = 400 MHz)

Page 70: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

T1(400MHz)

T1(100MHz)

Dépendance en fréquence de T1

Page 71: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

My = M0 cos (2πν0t)) . exp (-t /T2)

T2 et Largeur de Raie

Page 72: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

π/2

τ

π

z

x

yω0

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 73: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

π/2

τ

π

z

x

yω0

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 74: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

z

x

y

π/2

τ

π

ω0

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 75: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

z

x

y

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 76: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

z

x

y

π/2

τ

π

ω0

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 77: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

z

x

y

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 78: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

z

x

y

π/2

τ

π

ω0

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 79: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Mesure du temps de relaxation longitudinal (T1)

z

x

y

π/2

τ

π

ω0

Mz(τ) = M0 1 − 2exp(−τ T1[ ]

La Séquence d’Inversion-Récupération

Page 80: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

dMzdt = − Mz−M0

T1

t

Mz

M0

-M0

0

Evolution de la composante longitudinale de l’aimantation (équation de BLOCH) :

Mz(τ) = M0 + Mz(0) − M0[ ] exp(−τ T1)

Mz(0) = -M0

Mz(∞) = M0 Avec : et

Mz(τ) = M0 1 − 2exp(−τ T1[ ] Soit :

M0 − Mz(τ)2M0

= exp(- τT1)

Cette équation différentielle a pour solution :

Page 81: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

ln M0 − Mz(τ)2M0

$ % &

' ( ) = - τT1

ou, sous forme logarithmique :

T1 = τ(0)ln(2)

Remarque : le passage à 0 de l’aimantation (Mz(t) = 0) permet une détermination rapide du T1 :

Page 82: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

t

Mz

M0

0T1 5xT1

T1 et Temps de recyclage (RD+AQ)

AQ+RD q = 90° q = 30°

5 T1 0.993 M0 0.50 M0

T1 0.632 M0 0.48 M0

0,1 T1 0.095 M0 0.44 M0

0,02 T1 0.020 M0 0.43 M0

Page 83: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

y

z

x

ω0

ω0π/2

τ

δ δ

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 84: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

y

z

x

ω0

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 85: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

y

z

x

ω0

ω0ω0π/2

τ

δ δ

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 86: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

y

z

x

ω0

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 87: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

y

z

x

ω0

ω0ω0ω0π/2

τ

δ δ

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 88: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

M=M0exp(-τ/T2)

y

z

x

ω0

ω0ω0ω0π/2

τ

δ δ

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 89: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

π/2 Acq.2τ

δ δ

z

x

y

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 90: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

π/2 Acq.2τ

δ δ

z

x

y

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 91: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

π/2 Acq.2τ

δ δ

z

x

y

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 92: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

π/2 Acq.2τ

δ δ

z

x

y

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 93: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

π/2 Acq.2τ

δ δ

z

x

y

πτ τ

La Séquence d’Echo de Hahn

Mesure du temps de relaxation transverse (T2)

Page 94: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

t

Mxy

M0

Evolution de la composante transversale del’aimantation (équation de BLOCH) :

dMxydt = − Mxy

T2

Après un écho (2τ), cette équation différentielle a pour solution :

Mxy (2τ) = M 0 exp(−2τ T2 )

Avec : Mxy(0) = M0

lnMxy (2τ)M 0

#

$ %

&

' ( = −

2τT2

soit sous forme logarithmique :

Page 95: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

12 10 8 6 4 2 0 -2 -4ppm

M = 7 kDa

M = 16 kDa

M = 65 kDa

Largeur de raie

(cardiotoxine γ de Naja nigricollis)

Myoglobine

Hémoglobine

Page 96: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B1 = 40 kHz

z

x’

y’

B0

B1

Relaxation « longitudinale » dans le référentiel tournant (T1ρ)

Page 97: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Pause…

Page 98: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Déplacement Chimique

3/4

Page 99: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Spectre RMN hypothétique du [15N,13C,17O] diméthyltrifluoroacétamide dans un champ de

1.0 Tesla.

Fréquences de résonances dans un champ de 1.0 T:1H : 42.58 MHz19F: 40.03 MHz13C: 10.70 MHz17O: 5.77 MHz15N: 4.31 MHz

Relation de LARMORω0 = γΒ0

Page 100: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Spectre RMN hypothétique du [15N,13C,17O] diméthyltrifluoroacétamide dans un champ de

1.0 Tesla.

Fréquences de résonances dans un champ de 1.0 T:1H : 42.58 MHz19F: 40.03 MHz13C: 10.70 MHz17O: 5.77 MHz15N: 4.31 MHz

Relation de LARMORω0 = γΒ0

La fréquences de LARMOR ne dépend que du champ statique B0 et du γ du

noyau observé…

Page 101: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

B0 B0 B0 B0

B’

B = B0 - B’ = B0(1-σ)

B = Champ «Local » σ = constante d’écran

ν = γB0(1−σ)

Champ local et « Blindage Nucléaire »

Noyau nu Noyau dansun atome

B0

!γ ħ!B0 !γ ħ!B0(1&!σ)

Page 102: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Le déplacement chimique C’est une quantification de l’effet de champ local, rendue indépendante du champ B0: on ne mesure plus la fréquence absolue du noyau, mais la différence de fréquence avec un noyau référence.

δobs =ν obs −ν ref

ν ref

×106 ≈ν obs −ν ref

ν 0

×106 ppm

Ex: un proton qui résonne à 3000 Hz (νobs) de la substance de référence (νref = 0) dans un champ magnétique de 11.75 T (ν0 = 500 MHz) aura un déplacement chimique δobs de:

δobs =3000 − 0500 ×106 ×106 = 6 ppm

TMS : tretra methyle silane (insoluble dans l’eau)

TSP : 3-(Trimethylsilyl)- Propionic acid-D4, sodium salt

Contrairement à la fréquence de résonance, le déplacement chimique ne dépend plus du champ B0!

Page 103: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

CONVENTIONS

( δ )

( ν )

Bchamps faibles champs forts

fréquences élevées fréquences faibles

déblindage blindage

ppm

60 MHz0300600 Hz

100 MHz1000 500 0 Hz

8910 7 6 5 4 3 2 1 0

effet paramagnétique effet diamagnétique

Page 104: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Les Origines du Déplacement Chimique - Les Courants Diamagnétiques Locaux:Ils sont liés à la densité électronique autour du noyau : plus la densité électronique sera importante, plus le blindage sera important, et plus le déplacement chimique δ sera faible.A l’intérieur d’une molécule, les effets inductif et mésomère sont à l’origine de variations de δ car ils contribuent à modifier la répartition électronique autour des différents noyaux.

Influence de la liaison à un halogène :

CH3F CH3Cl CH3Br CH3I CH3H

δ (CH3) 4,13 2,84 2,45 1,98 0,13

E (Pauling) 4,0 3,0 2,8 2,5 2,1

Plus, l’halogène est électronégatif, plus il va dépeupler le groupement méthyle de ses électrons, et plus les protons du méthyle seront déblindés.

Page 105: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

ab

CH3XCH3CH2X

ab

2,0 2,5 3,0 3,5 4,0

4,0

3,0

2,0

1,0

Electronégativité (Pauling)

Dép

lace

men

t chi

miq

ue (p

pm)

Plus, l’halogène est électronégatif, plus il va dépeupler le groupement voisin de ses électrons, et plus les protons de ce groupement seront déblindés.

Influence de la liaison à un halogène :

I Br Cl F

Page 106: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

012345678 δ

Si

CH3

CH3

CH3CH3

- Les dérivés Silylés : le tétraméthylsilane (TMS):

Page 107: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Influence de l’effet mésomère:

NO2 : électro-attracteur

NH2 : électro-donneur

positions (+) => déblindage

positions (-) => blindage

Page 108: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

- Influence des groupements voisins (σ’):

Un noyau peut être blindé ou déblindé par la circulation des électrons dans un groupe d’atomes voisins si ce groupe d’atomes présente une anisotropie de susceptibilité magnétique.

Si cette anisotropie est de symétrie cylindrique (χpar ≠ χper), le groupement va se comporter comme un petit aimant :

H

// +

+

- -

Dépend de r et de thêta

Page 109: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Cas de l’acétylène :

C C HH//

C C HH ++

-

-

Page 110: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Cas de l’éthylène :

θ//

C CH

H

H

H

C CH

H

H

H

+

+

--

Page 111: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Effets à « longues-distances »:

phénanthrène

Page 112: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

+

+

--

Les courants de cycle :

benzeneCyclohexa-1,3-diène

Page 113: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

diméthylpyrène

[18]-annulène

Page 114: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

- Autres causes d’anisotropie de susceptibilité magnétique :

H

H+

+

__

+

+

__C

H O

+

Cycles de de typecyclohexane

Groupes Carbonyles

Groupes nitro-

NO

O

+

+

__

Page 115: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Table de déplacements chimiques

Page 116: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

HO

H H

HH

CCα

Cβ Cβ

Cα CN NH H H HO O

H HH H

H

Equivalence Chimique Equivalence Magnétique

Des protons placés dans un même environnement chimique (souvent portés par un même groupement)

résonnent à la même fréquence de Larmor!

Page 117: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

HO

H H

HH

CCα

Cβ Cβ

Cα CN NH H H HO O

H HH H

H

Equivalence Chimique Equivalence Magnétique

Des protons placés dans un même environnement chimique (souvent portés par un même groupement)

résonnent à la même fréquence de Larmor!

Page 118: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

HO

H H

HH

CCα

Cβ Cβ

Cα CN NH H H HO O

H HH H

H

Equivalence Chimique Equivalence Magnétique

Des protons placés dans un même environnement chimique (souvent portés par un même groupement)

résonnent à la même fréquence de Larmor!

Page 119: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

HO

H H

HH

CCα

Cβ Cβ

Cα CN NH H H HO O

H HH H

H

Equivalence Chimique Equivalence Magnétique

Des protons placés dans un même environnement chimique (souvent portés par un même groupement)

résonnent à la même fréquence de Larmor!

Page 120: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

L’aire d’un pic est proportionnelle au nombre de protons qui donnent naissance au signal. L’intensité en est une mauvaise mesure, car la largeur de la raie peut varier.

!!! ATTENTION !!!L’intégration ne détermine que le nombre relatif de protons!

HCOOCH2CH3

Formate d’éthyleMalonate d’éthyle

COOCH2CH3

COOCH2CH3

H

HC

- L’Intégration du Spectre RMN:

Page 121: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Spins multiples : FID & Transformée de Fourier

Le signal résultant est la somme des signaux individuels

Page 122: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Spins multiples : FID & Transformée de Fourier

Le signal résultant est la somme des signaux individuels

Page 123: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Spins multiples : FID & Transformée de Fourier

Identification des contributions individuelles -> Extraction des fréquences du signal temporel

Transformée de Fourier

Le signal résultant est la somme des signaux individuels

Page 124: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Couplage Scalaire et Dipolaire

3/4

Page 125: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Le Couplage Spin-Spin ou Couplage Indirect

Spectre de l’éthanol obtenu en 1945 par Bloch et Purcell sur un spectromètre opérant à une fréquence nominale de 32,4 MHz et dans un champ de 7600 G (0.76 T) variable sur une plage de 75 mG par pas de 0.05 G.

Spectre de l’éthanol obtenu sur un spectre « moderne » opérant avec un champ de 9,4 T (400 MHz).

Le couplage Spin-Spin (ou Scalaire) est indépendant du champ B0!

Page 126: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

LE COUPLAGE SCALAIRE ou Spin-Spin, ou couplage indirect

3JHN-Hα

3JHβ-Hα

3JHN-Hα

HN

C

O

H

N C

CH

H

C

O

CH3H3C

Valine :

Page 127: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

A

X

B0

X

BX

BX

HA HX

C C

BA

νA

JAXνA1 νA2

B

LE COUPLAGE SCALAIRE ou Spin-Spin, ou couplage indirect

3JHN-Hα

3JHβ-Hα

3JHN-Hα

HN

C

O

H

N C

CH

H

C

O

CH3H3C

Valine :

Page 128: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

LE COUPLAGE SCALAIRE ou Spin-Spin, ou couplage indirect

3JHN-Hα

3JHβ-Hα

3JHN-Hα

HN

C

O

H

N C

CH

H

C

O

CH3H3C

Valine :

Le couplage J ne passe pas à travers un carbone quaternaire !

Page 129: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Couplage scalaire avec 2 spins 1/2 non-équivalent(système AMX)

Spectre RMN du noyau A dans un système AMX. Les 4 raies de résonance (doublet de doublet) proviennent des 4 combinaisons possibles des orientations des spins M et X.

Page 130: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Système AX2

2 Spins Xéquivalents

Système AX3

3 Spins Xéquivalents

Couplage scalaire avec des spins 1/2 équivalents

n spins équivalents => n+1 raies

Page 131: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Intensités relatives dans un multiplet dans le cas d’un couplage entre spins équivalents

L’intensité de la mième raie dans un multiplet AXn (m=0,1,2…n) est donnée par le nombre de combinaisons possibles où l’on aura m spin ! alors que les autres (n-m) sont ", soit :

Cnm =

n!m! n −m( )![ ]

1 1 1 1 2 1 1 3 3 1 1 4 6 4 1 1 5 10 10 5 11 6 15 20 15 6 1

De façon équivalente, les intensités relatives des raies sont données par les coefficients du développement du binôme: (1+x)n, soit par la (n+1)ème ligne du triangle de Pascal:

Page 132: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

2 noyaux sont magnétiquement équivalents si:

- ils ont la même fréquence de résonance (noyaux isochrones);

- ils ont une seule constante de couplage caractéristique avec les noyaux portés par un groupement voisin.

Équivalence magnétique :

Équivalencechimique :

Jcis ≠ Jtrans

Le couplage spin-spin entre spins magnétiquement équivalents n’apparaît pas sur le spectre RMN.

Equivalence magnétique / Equivalence chimique

Page 133: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Classification des couplages spin-spin homonucléaires :

Page 134: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Relation de Karplus:

3J = A + B cos(θ) + C cos2(θ)avec: A = 2 Hz, B = -1 Hz, C = 10 Hz

Couplages 1H-1H à 3 liaisons (3J, vicinaux):

Page 135: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Quelques cas particuliers…

- cycles de type cyclohexane :

3Jee= 2 Hz 3Jae= 4 Hz 3Jaa= 8 Hz

O

H1

H2

H3

H4

H5

CH36

- sucres : - cycles aromatiques :

Page 136: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

-Une conformation « W » ou « zig-zag ».;

Couplages 1H-1H à longue distance (4J, 5J…) :

Favorisés par :

-la présence de liaisons π;

H CC CC C

H

H

H

ortho: 7 - 10 Hzméta: 2 - 3 Hzpara: 0.1 - 1 Hz

HH

HH

Page 137: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

νAβXαX

νA βXαX

JAX

Découplage homonucléaire

Le doublet centré sur la fréquence de A provient des 2 états distincts du spin X. Le doublet coalesce en un singulet si ces deux états perdent leur identité du fait de l’irradiation permanente des transitions de X (égalisation des populations αX et βX.

Page 138: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

crotonaldéhyde

**

*

Découplage homonucléaire

Page 139: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

JIS ≈ νI - νS

Systèmes Fortement Couplés : exemple du système AB

Page 140: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1500 0 &!1500

COUPLAGE DIPOLAIRE ou Couplage Direct

rIS

spin S

spin I

θ

B0

Spectre du Benzene en solvant organique

Spectre du Benzene dissout dans un solvant de type cristal liquide

Page 141: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Le Champ Dipolaire

B0

mIz

Page 142: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Le Champ Dipolaire

B0

mIz

r

mSz

θ

Page 143: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Le Champ Dipolaire

B0

mIz

r

mSz

θ

BdipIz

Page 144: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Le Champ Dipolaire

B0

mIz

r

mSz

θ

BdipIz

BIzx =

µ0

4π# $ %

& ' (

µr3# $ %

& ' ( 3sinθ cosθ( )

BIzy = 0

BIzz =

µ0

4π# $ %

& ' (

µr3# $ %

& ' ( 3cos2θ −1( )

BzIz

BxIx

µ0 = perméabilité du vide;µ = amplitude du moment magnétique.

Le couplage dipolaire est indépendant du champ B0!

Page 145: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

mIz

mSz

BIDip(r)

B0

θ r

ED = −! m Sz .! B IDip

(r )

Energie de l’Interaction Dipolaire entre les spins I et S : l’angle magique.

Page 146: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

BIDip(r’)

mIz

mSz

BIDip(r)

B0

θ r

ED = −! m Sz .! B IDip

(r )

Energie de l’Interaction Dipolaire entre les spins I et S : l’angle magique.

Page 147: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

BIDip(r’)

mIz

mSz

BIDip(r)

B0

θ r

ED = −! m Sz .! B IDip

(r )

Energie de l’Interaction Dipolaire entre les spins I et S : l’angle magique.

θ = 54,7°

Page 148: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Ala-Ile-Gly-Met-Wang resin

Page 149: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

I et S sont proches dans l’espace (couplage dipolaire).

L’irradiation d’un spin 1/2 S va entraîner :

- (b) une augmentation de l’intensité,

- (c) une diminution de l’intensité,

- (d) un changement de signe du pic de résonance d’un spin proche, avec lequel il est en interaction dipolaire.

Cet effet porte le nom d’effet nucléaire Overhauser (nOe = nuclear Overhauser enhancement)

Page 150: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

I et S sont proches dans l’espace (couplage dipolaire).

L’irradiation d’un spin 1/2 S va entraîner :

- (b) une augmentation de l’intensité,

- (c) une diminution de l’intensité,

- (d) un changement de signe du pic de résonance d’un spin proche, avec lequel il est en interaction dipolaire.

Cet effet porte le nom d’effet nucléaire Overhauser (nOe = nuclear Overhauser enhancement)

I

I0

I-I0nOe = I0

Page 151: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

I0

*

Page 152: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

I0

*

Page 153: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

I0

*

Page 154: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

I0

*

I

*

Page 155: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1234567ppm

I-I0

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

I0

*

I

*

Page 156: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1234567ppm

I-I0

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

Y22-Hββ'

I0

*

I

*

Page 157: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1234567ppm

I-I0

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

Y22-Hββ'Y22-Hγ

I0

*

I

*

Page 158: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1234567ppm

I-I0

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

Y22-Hββ'Y22-Hγ C53-Hα

I0

*

I

*

Page 159: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1234567ppm

I-I0

Y22-Hα

HH

Effet Nucléaire Overhauser (nOe)

nOe = ƒ(1/r6)

H-C-H-N-C-C- H H O

HO

H H

HH

Y22-Hββ'Y22-Hγ C53-Hα

Transfert d’aimantation via

l’interaction dipolaire

I0

*

I

*

Page 160: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Relaxation Croisée et nuclear Overhauser effect (nOe)

N+δαI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ

NN

- Apparait entre 2 dipôles magnétiques (spins) proches dans l’espace (interaction dipolaire)

- La perturbation de l’équilibre thermodynamique par saturation (égalisation) des populations du spin S entraîne une nouvelle distribution des populations de spins hors équilibre.

Page 161: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Relaxation Croisée et nuclear Overhauser effect (nOe)

N+δαI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ

NN

N+δ/2αI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ/2

N+δ/2N-δ/2W1

S

W1S

Saturation des transitions du spin S

Page 162: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

N+δαI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ

NNW1

I

W1I

L’intensité de la résonance du spin I est proportionnelle à la différence de population de spins entre les 2 niveaux d’énergie correspondants (δ).

N+δ/2αI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ/2

N+δ/2N-δ/2W1

S

W1S

W1I

W1I

Page 163: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

N+δ/2αI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ/2

N +δ/2N -δ/2

αI αS

+

+

- L’arrêt de la saturation entraîne le retour à l’équilibre du système. - Puisque les populations du spin S sur les niveaux d’énergie α and β

sont égales, ces chemins sont inutilisables. - L’équilibre thermodynamique sera restauré via les transitions Zero-

ou Double quantum.

Cela va provoquer une modification de l’intensité de résonance du spin I (nuclear Overhauser effect)

Page 164: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

N+δ/2αI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ/2

N +δ/2N -δ/2

αI αS

+

+

- L’arrêt de la saturation entraîne le retour à l’équilibre du système. - Puisque les populations du spin S sur les niveaux d’énergie α and β

sont égales, ces chemins sont inutilisables. - L’équilibre thermodynamique sera restauré via les transitions Zero-

ou Double quantum.

Cela va provoquer une modification de l’intensité de résonance du spin I (nuclear Overhauser effect)

W0IS

W2IS

Page 165: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

N+δ/2αI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ/2

N +δ/2N -δ/2

αI αS

+

+

N-δ/2

N+δ/2

N +δ/2-d

N -δ/2+d W0IS

N-δ/2−d

N+δ/2+d

N +δ/2

N -δ/2W2

IS

I intensité prop. à δ+d I intensité prop. à δ-d

W0IS

W2IS

Page 166: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

N+δ/2αI αS

βI βS

βI αS

αI βS

N-δ/2

N +δ/2N -δ/2

αI αS

+

+

η = γ

I

W2IS−W0

IS

W0IS + 2W1

I+ W2IS =

γSγ

I σ

R1

N-δ/2

N+δ/2

N +δ/2-d

N -δ/2+d W0IS

N-δ/2−d

N+δ/2+d

N +δ/2

N -δ/2W2

IS

W0IS

W2IS

Page 167: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

L’effet NOE est donné par l’équation de Solomon:(en l’absence de toute autre source de relaxation que le mécanisme dipolaire)

Le signe de l’effet NOE est donné par le signe de:

W2IS - W0

IS

Dans les « grosses » molécules, W0IS est prépondérant:

W2IS - W0

IS < 0

Dans les « petites » molécules, W2IS est prépondérant:

W2IS - W0

IS > 0

η = I - I0

I0

= γS

γ I

W2IS −W0

IS

W0IS + 2W1

I + W2IS

Page 168: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Cas homonucléaire : ηmax = 0,5, soit I = I0 x 1,5

(γ1H = 267,512 106 rad T-1 s-1)

Cas hétéronucléaire 1H-13C : ηmax = 2, soit I = I0 x 2

(γ13C = 67,2640 106 rad T-1 s-1)

ηmax = γS

2γ I

L’accroissement théorique maximum est donné par :

S : Spin saturéI : Spin Observé

Page 169: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

ω0τc

η

0.0

-0.5

-1.0

0.5

0.01 0.1 1 10 100

H

H H

Mouvements rapides Mouvements lents

nOe POSITIFS

nOe NEGATIFS

Relation Mouvement / Signe du nOe

H

HH

η = 0 pour ωτc = 1.12

Page 170: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Effet ROE (Rotating frame Overhauser Effect)

z

x’

y’

B0

B1

Page 171: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

1-benzyl-1,2,4 triazole

CH2C6H5Ha

NOE et attribution spectrale.

Si l’on considère que le mécanisme prépondérant pour la relaxation est le mécanisme dipolaire, l’amplitude de l’effet NOE sera également dépendante de la distance entre les 2 spins.

η∝1rIS6

Page 172: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

NOE et étude conformationnelle

(spectre RMN proton

à 80 MHz)

CH3-exo CH3-endo

Page 173: Résonance Magnétique Nucléaire : Rappels sur le Phénomène

Couplages Scalaires Couplages dipolaires

Indépendants de B0 Indépendants de B0

A travers les liaisons A travers l’espace

Amplitude ≤ 200 Hz Amplitude ≤ 100 kHz

Isotrope Anisotrope(3cos2θ−1)

dépend des valeurs dépend de 1/r3

d’angles dièdres

Entraîne des dédoublements si restriction des dédoublements de raies mouvements.

ne contribue pas à la source importante derelaxation relaxation si mouvements.