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ARTE France - Direction de la Communication 8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux Contact presse Dorothée van Beusekom / Florence Bouché 01 55 00 70 46 / 48 / [email protected] / [email protected] dossier de presse en ligne sur www.artepro.com plus d’infos sur www.arte-tv.com Rue des figuiers de Yasmina Yahiaoui Mardi 1 novembre à 22.45 Prix du public et Prix convergences Festival de Paris - Ile de France 2005 Avec Marthe Villalonga, Fellag, Biyouna…

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ARTE France - Direction de la Communication8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux

Contact presse Dorothée van Beusekom / Florence Bouché

01 55 00 70 46 / 48 / [email protected] / [email protected] de presse en ligne sur www.artepro.com

plus d’infos sur www.arte-tv.com

Rue desfiguiers

de Yasmina Yahiaoui

Mardi 1 novembre à 22.45

Prix du public et Prix convergences Festival de Paris - Ile de France 2005

Avec Marthe Villalonga, Fellag, Biyouna…

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RésuméDans cette rue des quartiers maghrébins de Toulon, tout le monde se

connaît. Dans le même immeuble, des femmes au caractère bien trempé

cohabitent harmonieusement malgré les coups de gueule. Il y a là la

belle Noor qui a fui la tyrannie maternelle ; Fatima, qui tient avec poi-

gne son commerce d’entraîneuses et défie avec panache les “bar-

bus” ; et enfin Djamila, l’hôtesse de bar sans papiers, qui vit l’amour pas-

sion avec le coiffeur Marfouz. Mais, par peur du qu’en-dira-t-on,

celui-ci ne se décide pas à l’épouser. Un jour, las de subir les remontran-

ces de ses parents, il repart au “bled”. D’où il revient avec une jeune

épouse voilée…

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LISTE TECHNIQUE

Réalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Yasmina Yahiaoui

Scénario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Soraya Nini

Image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Pascale Granel

Montage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Catherine Schwartz

Une coproduction . . . . . . . . . . . . . . .ARTE France, Kinok Films

Unité de fiction ARTE France . . . . . .François Sauvagnargues

(France, 2004, 1h21mn)

LISTE ARTISTIQUE

Marthe Villalonga . . . . . . . . . . . . . . .Mme Farruggia

Fellag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .M. Marfouz

Biyouna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fatima

Monia Hichri . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Djamila

Joan Titus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Noor

Mounir Margoum . . . . . . . . . . . . . . .Nasser

Souad Mouchrik . . . . . . . . . . . . . . . .Fadéla

David Mourouguin . . . . . . . . . . . . . .Daniel

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INTERVIEW YASMINA YAHIAOUI

Après avoir réalisé de nombreux documentaires sur l’immigration pourquoi vous tour-nez vous vers la fiction ?

En réalité c’est Soraya Nini, la scénariste, dont je connaissais bien le travail qui mel’a proposé. J’ai accepté tout de suite l’aventure. Dans les reportages que j’ai réali-sés, j’étais confrontée à la réalité souvent difficile de ce type de milieu : la frustra-tion, l’oppression, la vie dans des ghettos… La magie de la fiction et du cinéma faitque l’on peut rire de ces situations. La fiction permet de traiter de sujets graves surun ton plus léger. Elle est à mon sens complémentaire du reportage qui s’attache-rait strictement au réel.

Est-ce une comédie sur la condition féminine dans la communauté issue de l’immigra-tion?

Oui mais pas seulement. Le film traite surtout de la difficulté d’aimer. Tous les per-sonnages sont en souffrance et ne parviennent pas à aimer en toute liberté. Fatiman’a pas d’homme dans sa vie car elle a trop souffert. Noor entretient une relationcomplexe avec Nasser. Djamila est amoureuse de Marfouz qui ne peut pas l’épou-ser à cause du poids familial. Lui-même n’arrive pas à aimer sa femme… N’oublionspas que les villes comme Toulon où se trouve la « rue des figuiers » ou Marseillene sont qu’à une heure du Maghreb et que très souvent les gens vivent tiraillés entredeux cultures. A cause de ce poids, il est parfois difficile de faire des choix en expri-mant pleinement sa liberté.

Malgré ses choix, le personnage de Marfouz touche en plein cœur…Oui, car Marfouz est lui aussi une victime. Comme les femmes, il est sensible et sen-timental. Enfermé dans un rôle de macho dans lequel il n’est pas à l’aise, il est vic-time du chantage affectif que lui font ses parents. C’est une réalité assez courantechez les méditerranéens et les orientaux. Quelque soit leur âge, les hommes restentinféodés à leurs parents. Marfouz s’est laissé prendre dans un engrenage, un cercle

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vicieux. Il devient le censeur alors qu’au fond il n’est pas mauvais. Il a juste étélâche et comme souvent, le faible est devenu bourreau. Je tenais beaucoup aux scè-nes où on le voit pleurer. On saisit d’autant mieux la complexité du personnage.

L’image est très soignée et la couleur explose dans de nombreuses séquences. Il y aun côté Almodovar dans votre film…

Oui, c’est un film du sud. Un film méditerranéen. La scénariste aime en effet beau-coup l’univers d’Almodovar. Nous avons tourné à Toulon où la lumière, les couleurset l’exubérance sont présentes un peu partout. Il y a un côté comedia dell’ arte danscette « rue des figuiers ».

Comment avez-vous fait le choix des acteurs ? Je voulais que le casting soit lui aussi méditerranéen. Fellag vient d’Algérie, Biyouna(Fatima) vit toujours là-bas, Monia Hichri (Djamila) est une actrice tunisienne. L’idéeétait de réunir les deux rives de la méditerranée et que chaque acteur apporte sa sen-sibilité. Car, d’un pays à l’autre, il n’y a pas le même rapport à l’image, ce n’est pasla même manière de jouer, de parler. D’un côté Biyouna apportait l’exubérance de lafemme algérienne. Monia, elle, est La femme orientale par excellence avec son côtéglamour typique des tunisiennes…Toute cette kyrielle d’acteurs très différents ainsique les habitants de la rue des figuiers ont beaucoup apporté au film.

Propos recueillis par Isabelle Courty

Yasmina Yahiaoui / Parcours de la réalisatrice Journaliste de formation, Yasmina Yahiaoui a réalisé deux documentaires en 1989 Voilée-Dévoilée et Abou el Hol . Intégrée à la rédaction nationale de la chaîne, elle multiplie lessujets courts avant de se spécialiser dans le magazine Saga-Cités dont elle tourne plusde 70 sujets consacrés à l’immigration. Rue des figuiers est sa première fiction.

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Marthe VillalongaActrice fidèle à André Cayatte (La Mandarine (1972), Verdict (1974) et A chacun son

enfer (1977), elle accède à la consécration avec son personnage de mère abusive de GuyBedos dans les deux comédies d’Yves Robert : Un éléphant, ça trompe énormément (1976)et Nous irons tous au paradis (1977).

Souvent cantonnée dans des rôles de mère Pied-noir exubérante, comme en témoi-gnent ses prestations dans Inspecteur la Bavure (1980) et Banzaï (1983) aux côtés de Coluche,Trois hommes et un couffin (1985) et Pizzaiolo et Mozzarel (id.). Elle côtoie à quatre reprisesRoger Hanin à l’écran, incarnant son épouse dans Le Sucre (1978), Le Coup de sirocco (1979),Le Grand carnaval (1983) et sa mère dans La Baraka (1982).

A partir de 1985, elle explose au petit écran en interprétant la très populaire femmede ménage Rose Plouhannec dans la série télévisée Maguy. Marthe Villalonga se montre éga-lement à l’aise dans un registre plus dramatique, faisant preuve de sensibilité sous la direc-tion d’André Techiné dans Les Innocents (1987), Alice et Martin (1998) et Ma saison préférée(1993), où elle campe de manière inattendue et remarquable la mère de Catherine Deneuveet de Daniel Auteuil.

Très active au théâtre et à la télévision (Tramontane (1999), Docteur Sylvestre (id.),Judicaël (2001), Le Divin enfant (id.), Nés de la mère du monde (id.)), elle revient épisodi-quement au cinéma en étant à l’affiche du Lait de la tendresse humaine (2001), de la comé-die Lovely Rita (2003) aux côtés de Christian Clavier et en prêtant ses traits à Ma Daltondans Les Dalton (2004).

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FellagMohammed Saïd Fellag est natif de Kabylie.... il étudie les arts dramatiques à 18 ans

et se produit dans de nombreux théâtres d’Algérie au cours des années 1970. Par la suite ilquitte l’Algérie en 1978 pour un voyage en France et au Canada.

En 1985, de retour dans son Algérie natale, Il lance son premier spectacle Les aven-tures de Tchop. Son spectacle en français Djurdjurassique Bled lui vaut le grand prix de la cri-tique théâtrale et musicale en 1997-1998. Son style d’humour s’oriente essentiellement sur deshistoire de sexes.

Véritable star dans son pays, il n’hésitera pas à montrer du doigt le problème déli-cat du rapport entre hommes et femmes en Algérie, la politique, les islamistes dans un paysoù il n’est pas bon exprimer ouvertement ses opinions.

En 1995 une bombe explosera au cours de son spectacle. Bouleversé, Fellag s’exilede nouveau à Paris, où il se lance dans le cinéma. Il était à l’été 2005 à l’affiche de Voisins,voisines une comédie de Malik Chibanne

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BiyounaBiyouna est à l’Algérie ce que Mélina Mercouri était à la Grèce. Des deux côtés de

la Méditerranée, sa popularité est immense. Née dans les quartiers populaires d’Alger, cette femme à forte personnalité, sait

danser, jouer, chanter. Elle a d’abord commencé à quatorze ans par une carrière de danseuse,avant de devenir comédienne pour la télévision algérienne. Pour le cinéma algérien, elle atourné deux films : Leila et les autres de Sid-Ali Mazi (1978), puis la Voisine de GhaoutiBendedouche en l’an 2000.

La même année, Nadir Mokneche lui découvrir la France et lui offre le fameux per-sonnage de Meriem dans Le Harem de Madame Osman. En 2004, elle retrouve Nadir Moknèchedans l’inoubliable Viva Laldjérie. Plus réçamment on lui doit l’album Raid Zone réalisé avecle compositeur John Bagnolett et une participation au spectacle de Fellag Opéra d’Casbahmis en scène par Jérôme Savary à l’Opéra-Comique.