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”dis, comment ça marche ?” N°22 / MARS 2000 Sapristi, BP 45 - 33029 BORDEAUX cedex Sapristi . . N°29/DÉC 2004 - Janv 2005 “dis, comment ça marche ?” Ma famille, ta famille, sa famille... Si chaque famille est différente, toutes ont besoin de services publics pour vivre le plus heureusement possible et surmonter les difficultés que le sort leur réserve parfois. La Caisse d’allocations familiales de la Gironde les y aide au quotidien

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Magazine de la cub

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”dis, comment ça marche ?”N°22 / MARS 2000

Sapristi, BP 45 - 33029 BORDEAUX cedex

Sapristi..N°29/DÉC 2004 - Janv 2005 “dis, comment ça marche ?”

Ma famille,ta famille,sa famille...Si chaque famille est différente,toutes ont besoin de servicespublics pour vivre le plusheureusement possible etsurmonter les difficultésque le sort leur réserveparfois.La Caisse d’allocationsfamiliales de la Girondeles y aide au quotidien

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e siège de la CAF se situe à Bordeaux Lac,mais le public peut également se rendre dans7 antennes et 7 permanences ailleurs dans ledépartement (Pessac, Mérignac, Lormont,

Libourne, Lesparre, Arcachon…).La CAF de la Gironde emploie 800 personnes. C’est unedes plus grandes de France. Elle utilise de très puissantsordinateurs qui effectuent le paiement des allocations.En 2003, elle a versé au total plus d’un milliard d’eurosà ses allocataires.

� 1 007 millions d’euros pour les aides décidées parl’Etat pour soutenir les familles dans leurs dépenses dela vie quotidienne : le logement, la garde des jeunes

La Sécurité sociale :un droit àla solidaritépour tous !

Dans lje vouIl existe 23 al

aux familleLeurs montanpour tout l

du nombre et

Comment foncNous avons

la directrice

� Les allocationsLes familles les reçoivent dès lte avec le nombre d’enfants catantes.

- 2 enfants : 112,59 euro- 4 enfants : 401,08

Une allocation part

� L’AllocatL’arrivée d’un enfamême sa naissance enfant. D’autres ai

(vo

� Pourquoi la CAF s’oLes parents qui travaillent,

der eux-mêmes leur bébé. Il leul’école (à partir de 2 ou 3 ans sgarder un enfant coûte très cher

� Quelles sont les diffIl y en a beaucoup. Elles c

parents qui veulent que leur enle. D’autres préfèrent que leuravec un ou deux autres enfantsse fasse des copains, apprenne ils choisissent la crèche ou la hles jours où les parents sont ocleur enfant de le confier quelqualler faire du sport…

� Est-ce que cela coûOui, surtout dans les crèch

per de 8 enfants qui marchent pas trop cher aux familles, la mSelon leurs revenus, faire gardeeuros aux parents. Sans les aiquatre fois plus cher et beaucole même système pour les noun

usqu’au milieu du XXème siècle, l’Etat ne venaitpas en aide aux personnes en difficulté. Elles ne pouvaientcompter que sur leur famille. Dans les grandes usines etquelques professions, les ouvriers cotisaient à une caissede solidarité pour soutenir leurs collègues malades ouaccidentés qui ne pouvaient plus travailler, et donc gagnerde l’argent pour vivre.En 1945, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l’Etatdécide de créer un système de solidarité juste et moderne: la Sécurité Sociale. Chacun y cotise selon ses moyens etse fait aider selon ses besoins.La Sécurité sociale donne à tous les citoyens français lesmêmes droits aux soins médicaux, à la retraite et aux allo-cations familiales.Chacun a droit à l’assurance maladie pour lui et sa famil-le. Les consultations médicales, les achats de médica-ments et les hospitalisations sont remboursés en grandepartie. Celui qui ne peut plus aller travailler reçoit desindemnités. Plus tard, un autre système (l’assurance-chô-mage) sera créé pour indemniser ceux qui ont perdu leuremploi, le temps pour eux d’en retrouver un autre.Ceux qui cessent de travailler après 65 ans touchent une

retraite. C’est l’assurance vieillesse. Auparavant, les plusmodestes devaient travailler plus longtemps ou habiterchez leurs enfants car ils n’avaient pas les moyens devivre sans ressources.Enfin, tous ceux qui fondent une famille ont droit à uneaide - les allocations familiales - pour élever leurs enfants.Ces allocations augmentent avec le nombre d’enfants.

De grands services publics font fonctionner ces droits.

� L’URSSAF encaisse les cotisations des salariés, desentreprises, des travailleurs indépendants et des retraitésqui payent plus ou moins selon leurs revenus. Cet argentest ensuite redistribué aux citoyens selon leurs droits etbesoins par trois autres caisses.

� La Caisse primaire d’assurance maladie s’occupe duremboursement des soins médicaux.

� La Caisse d’assurance vieillesse paye les retraites.

� Enfin, la Caisse d’allocations familiales (CAF) versedifférentes aides aux familles. C’est à elle que nousconsacrons ce numéro se Sapristi.

J

La CAF en GirondeLa Caisse d’allocations familiales de la Gironde aide aujour-

d’hui

LCouples avec enfant(s) : 38% Couples sans enfant : 6% Un parent avec enfant(s) : 14% Personne seule : 42%

LES ALLOCATAIRES DE LA CAF EN GIRONDE

enfants, l’éducation, etc. Ces allocations sont les mêmespartout en France (cf. notre article sur les prestations).

� 72 millions d’euros pour des actions sociales spécia-lement menées en Gironde pour aider les familles auxrevenus très modestes à partir en vacances ou à payerleur installation dans un logement (achat de mobilier,d’appareils électroménagers, etc.). Cet argent permetaussi de créer des crèches, de faire fonctionner descentres sociaux, de proposer avec les mairies des projetsde loisirs aux enfants et aux jeunes.

* Un foyer est composé selon les cas d’une personneseule, d’un couple sans enfant ou d’une famille.

Dis, co

La CAF de la Gironde aidedes familles aux revenusmodestes à partir envacances.

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la famille des allocations,drais...

allocations versées par la CAFes. Voici les principales. nts ne sont pas les mêmesle monde : ils dépendentnotamment

t de l’âge des personnes

ctionnent les crèches ? interviewé Véronique

Godet, e de la crèche Serpentinede Pessac

� Il y a-t-il assez de crèche en Gironde ?Actuellement, il y en a 41, mais avec les autres services qui accueillent les

bébés et les jeunes enfants, cela fait plus de 200 établissements répartis danstoute la Gironde. A Pessac, par exemple, il y a 3 crèches collectives et 2 haltes-garderies municipales, 4 crèches collectives associatives, un jardin d’enfant etplus de 350 nounous (assistantes maternelles). Dans le Médoc, par contre il y amoins d’équipement car la population est moins nombreuse.Il faudrait sans doute plus de places et la CAF aide à les créer, mais vous devezsavoir que la France est le pays d’Europe où il y a le plus de places de crèche.Sûrement parce que c’est aussi le pays où il y a le plus de mamans qui travaillentet font donc garder leurs enfants.

� Le personnel des crèches est-il bénévole ?Non. Ce sont des personnes spécialement formées et payées pour s’occuper

des bébés et des jeunes enfants, principalement des puéricultrices et des éduca-teurs pour jeunes enfants. Par contre, dans quelques crèches, on essaye de créerdes liens amicaux entre les enfants et les personnes âgées qui vivent dans desrésidences voisines.

s familialesla naissance du second enfant. Leur montant mensuel augmen-ar plus la famille est grande, plus les dépenses seront impor-

os. - 3 enfants : 256,83 euroseuros - 144,25 euros par enfant supplémentaireticulière est versée quand un parent élève seul ses enfants.

tion Jeune enfantant dans un foyer crée des dépenses supplémentaires. Avantet jusqu’à ses trois ans, la CAF verse une allocation pour jeune

ides existent pour le faire garder quand les parents travaillentoir notre article sur les modes de garde) ou pour aider les

parents à prendre un congéparental.

L’allocationde rentréescolaireElle est versée chaqueannée en août auxfamilles aux revenusmodestes pour les aiderà acheter tout le maté-riel nécessaire à la sco-larité des enfants, del’école au lycée.

� Les aides au logementLa CAF verse une participation au paiement de la location ou de l’achat du logement de la famille. Cetteallocation concerne aussi les étudiants qui doivent prendre un studio pendant leurs études. Dans certains cas,des aides existent pour payer un déménagement ou des travaux.

� Le Revenu Minimum d’InsertionIl garantit à toutes les personnes privées de ressources (travail, indemnités chômage ou maladie, retraite…)un revenu minimum plus ou moins important selon la composition de la famille (417,88 euros pour une per-sonne seule, 877,54 euros pour un couple avec deux enfants, etc.). Le RMI comprend aussi un accompa-gnement des personnes pour les aider à se former, à trouver du travail et à mieux occuper leur place dans lasociété. Ce revenu est payé actuellement par la CAF à plus de 30 000 bénéficiaires pour le compte du Conseilgénéral de la Gironde.

� L’Allocation aux adultes handicapésCette allocation est versée aux personnes handicapées ne pouvant pas travailler pour subvenir à leursbesoins.

occupe-t-elle de la garde des enfants ? qui se forment ou qui recherchent un travail ne peuvent pas gar-

ur faut bien trouver une solution avant que l’enfant puisse aller àelon les endroits et obligatoirement à partir de six ans). Or, fairer. La CAF aide donc les familles à payer cette dépense.

férentes solutions proposées aux parents ?concernent en général les enfants de 10 semaines à 3 ans. Lesnfant reste à la maison peuvent employer une nounou à domici-r enfant aille chez une assistante maternelle qui l’accueillera seulement. Enfin, il y a des parents qui veulent que leur enfant à vivre avec les autres avant d’aller à l’école. Dans ces cas-là,halte-garderie. La première prend les enfants du matin au soircupés. La seconde permet à des parents qui gardent eux-mêmesues heures, le temps d’aller faire des courses, voir un médecin,

ûte cher de faire garder son enfant ?hes et les haltes-garderies où il faut une personne pour s’occu-ou pour 5 enfants qui ne marchent pas. Pour que cela ne coûtemairie paye un tiers du prix de garde et la CAF un tiers aussi.er un enfant une journée entière coûte en moyenne de 7,50 à 15des de la CAF et des mairies, cela coûterait donc à peu près

oup de parents ne pourraient pas faire garder leur enfant. C’estnous.

Attentionbébés !Dans les crèches, tout est fait pour la sécurité et le confortdes petits. Matériel en caoutchouc, prisesélectriques en hauteur, petites tableset petites chaises…Chez nous aussi, il faut faire attention.La maison peut serévéler pleine depièges.

� Ne pas laisser traîner les médicaments, les produits dangereux,les outils…

� Ne pas laisser un bébé seul dans une pièce avec une fenêtre ouverte

� Ne pas laisser les poignées de casseroles dépasser de la gazi-nière pendant la cuisson des aliments. En les attrapant, les enfants risquent de se brûler très gravement.

� Protéger les prisesélectriques avec descaches.

mment on garde les bébés ?

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teurs diplômés et respecter différentesrègles de sécurité.Enfin, la CAF et les mairies cherchent àfaire connaître aux familles les activitésexistantes et à demander aux jeunesleurs envies de loisirs. A Bordeaux, parexemple, elle a permis plusieurs annéesde suite l’organisation des Aventures duMercredi. Parents et enfants venaientgratuitement y tester cirque, roller,informatique, etc. Si cela leur plaisait,ils pouvaient s’inscrire.

Offrir aux enfantsdes loisirs de qualité

Numéro réalisé en

partenariat avec

Sapristi est édité par

l'association Sapristi

(loi 1901) dans le but

de sensibiliser les enfants à

leur environnement

quotidien, politique,

économique, social,

technique et culturel.

Son siège social

est à Bordeaux,

37 rue de Laseppe,

BP 45, 33029 Bordeaux

cedex

Directeur

de la publication

Olivier Pelisse

Réalisation

Editions Papote

tél. 05 56 61 04 38

Rédacteur en Chef

Emmanuel de Lestrade

Rédaction

Emmanuel de Lestrade avec

les élèves de la classe de

Mme K. Fernandez à l’école

Jacques Cartier (Pessac) :

Théo, Martin, Cédric, Wesley,

Lucie, Guillaume, Thomas,

Alicia, Geoffrey, Alexis, Romain,

Cyrille, Coralie, Antonin,

Anthony, Lucie, Eliott-Mattéo,

Wilfrid, Enzo, Laura, Shirley,

Mylène, Clémentine, Laurent,

Camille et Anthony.

Illustrations

Sophie Maxwell

Directeur artistique

Charles Maubé

Impression

Graphic Impression

Gradignan (33)

N° ISSN

1252 - 6746.

Dépôt légal

Décembre 2004

ans un quartier, les jeunesn’avaient pas de terrain de sport à leur dis-position. Ils sont allés en parler aux anima-teurs du Centre social. Ils ont décidéensemble d’aller voir ce qui existait dansd’autres quartiers. Au retour, ils avaient desidées. Ils sont allés voir leur Maire pourdéfendre leur projet. Ils avaient écrit untexte et fait une maquette. Résultat : un citystade a été construit un an plus tard”.Tout n’est pas toujours aussi simple, maiscette histoire vraie racontée par CarolineVernejoul, la responsable des centressociaux et culturels à la CAF de la Gironde,

Chaque numéroest réalisé par

une classeet son enseignant.

Sa distribution gratuiteà tous les élèvesde CM1 et CM2des écoles de

la Communauté Urbainede Bordeaux est laissée

à l'appréciationdes directeurset directrices

d'établissement.

Avec le soutien

de la CAF, les

centres sociaux

et culturels nous

permettent

d’agir dans

a CAF s’associe aux mairieset aux associations pour offrir auxenfants et aux jeunes des loisirs de qua-lité à des tarifs raisonnables pour leursfamilles.Elle donne, par exemple, beaucoupd’argent pour faire fonctionner lescentres de loisirs sans hébergement.Dans l’agglomération bordelaise, plu-sieurs milliers de 3/6 ans et de 6/14 ansy viennent quand ils n’ont pas école, lemercredi et pendant les vacances sco-laires. C’est très pratique pour lesparents qui travaillent et ne peuventdonc pas garder leurs enfants à la mai-son. Au programme : des arts plas-tiques, du foot, des jeux, des sorties,des fêtes ...Par ailleurs, la Caisse d’allocationsfamiliales aide directement les ateliersculturels et les initiations sportivesorganisés par les mairies et les associa-tions. ll faut que ces loisirs soient col-lectifs, comme par exemple un coursd’arts plastiques ou une école dethéâtre. Par contre, la CAF ne financepas des leçons particulières de piano oude tennis. Autre condition : ces activitésdoivent être encadrées par des anima-

L

Bien vivre dans nos quartiers

Il existe des centres sociaux etculturels à Ambarès, Bassens,Bordeaux, Cenon, Floirac,Lormont, Mérignac, Pessac,Sainte-Eulalie, Saint-Médard-en-Jalles et Talence. Si tu habitesune de ces communes, ren-seigne-toi auprès de ta Mairiepour connaître leurs activités.

“D fait bien comprendre pourquoi la CAF sou-tient, avec les communes et le Conseil géné-ral *, une vingtaine de centres sociaux etculturels sur le territoire de la CommunautéUrbaine de Bordeaux.Ces équipements permettent aux habitantsd’un quartier de se connaître et donc demieux vivre ensemble. Chacun doit pouvoiry être accueilli quels que soient son âge, sesorigines, sa religion. La dignité de chacunest respectée

� Solidarité et démocratie �

C’est aussi un lieu pour avoir des idées et lesréaliser ensemble. Dans tel quartier, on créeun événement sur le thème de l’astronomie.Dans un autre, on se mobilise pour Carnaval.Les mamans cousent les costumes, les papasaident à fabriquer un char, les enfantsapprennent à danser... Encore ailleurs, lesparents se retrouvent pour préparer lesvacances. On ne vient pas demander, onvient faire ensemble, proposer, imaginer…Les bénévoles peuvent prendre des respon-sabilités, les familles partagent des activités.Peindre une fresque dans le hall du Centrepar exemple.

* Le Conseil général est la collectivité en chargedu département de la Gironde pour un certainnombre de compétences : les collèges, les trans-ports scolaires, l’action sociale, le développe-ment économique, les pompiers, la culture…

Tu fais

du théâtre

dans une asso-

ciation ?

Tu fréquentes

un centre de

loisirs

le mercredi ?