29
Sécurité sociale Assurance maladie Clés et pistes

Sécurité sociale Assurance maladie

  • Upload
    amish

  • View
    42

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Sécurité sociale Assurance maladie. Clés et pistes. L’organisation du système français. La couverture de base. La Sécurité sociale. Le régime assurance chômage. La Mutualité. La couverture complémentaire. Les régimes complémentaires de retraites. Les institutions de prévoyance. - PowerPoint PPT Presentation

Citation preview

Page 1: Sécurité sociale  Assurance maladie

Sécurité sociale Assurance

maladie

Clés et pistes

Page 2: Sécurité sociale  Assurance maladie

La couverture de base

La couverture complémentaire

L’aide sociale

La Sécuritésociale

Le régime assurance chômage

Les régimes complémentaires de retraites

Les compagnies d’assurance à but lucratif

La Mutualité

L’ÉTATLes collectivités locales

Régions, Départements,

Communes

Les institutions de prévoyance

L’organisation du système français

Page 3: Sécurité sociale  Assurance maladie

Notre système de santé est relativement complexe juxtaposant :

• Un secteur public hôpital, services d’urgence, dispensaires…

• Un secteur privé vastemédecine de ville, cliniques, hôpitaux, pharmacies…

• Des services de médecine scolaire, de médecine du travail et pénitentiaireEt combinant :

• Un secteur conventionné• Un secteur à honoraires libres• Un secteur privé

Page 4: Sécurité sociale  Assurance maladie

À quoi correspondent les dépenses de santé

?

• Consommation médicale • Indemnités journalières• Prévention collective• Recherche

Page 5: Sécurité sociale  Assurance maladie

FINANCEMENT DE L’ASSURANCE MALADIEDonnées 2002

Transferts et contributions de l’État : 7,3 milliards €

soit 6 %

Autres contributions financières :

5 milliards € soit 5 %

Salaire socialisé (cotisations sociales) :

59 milliards €soit 53 %

Dépenses : 117, 3 milliards €Dépenses : 117, 3 milliards € 107, 1 en prestations 107, 1 en prestations 10, 2 en gestion et organisation du système de soin 10, 2 en gestion et organisation du système de soin

CSG, impôts, taxes : 39,8 milliards €

soit 36 %

Page 6: Sécurité sociale  Assurance maladie

DéficitLe déficit, important, n’est pas abyssal.

• Il s’explique par le niveau du chômage (moins de cotisations)

• Le blocage des salaires, les exonérations (20 milliards € en 2002) non compensées (2 milliards €) : sans réelle efficacité pour l’emploi), les dettes patronales, le « coût » social du chômage

• Amélioration des conditions de vie et de prise en charge sanitaire

• Progrès médical

• Démantèlement des réseaux familiaux et sociaux (augmentation du nombre d’hospitalisations, nécessité de structures collectives…)

• Effets du vieillissement par le biais du développement des maladies chroniques

• À partir de 1998, création de la CMUPlus récemment accentuation du déficit : financement de la RTT dans les hôpitaux et revalorisation des honoraires de médecins libéraux

Page 7: Sécurité sociale  Assurance maladie

Solde de l’assurance maladie et variation de la masse salariale

-16

-14

-12

-10

-8

-6

-4

-2

0

2

1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004

-1

0

1

2

3

4

5

6

7

Solde du régime général, en milliards d'euros

Variation annuelle de la masse salariale, en %

Page 8: Sécurité sociale  Assurance maladie

Un système performant

Pour l’OMS : France en tête

• Mortalité infantile très faible

• Espérance de vie parmi la plus élevée (femmes et après 65 ans)La tranche 45/74 ans par exemple a connu une baisse de sa mortalité de 15 % entre 90 - 97.

• La CMU

Page 9: Sécurité sociale  Assurance maladie

Performant, mais contrasté

• Écart entre catégories et parmi le plus important d’Europe (jusqu’à 9 ans pour les hommes)

• Risque d’invalidité important

• 20 % des décès annuels avant 65 ans, mortalité des jeunes

• Santé scolaire sinistrée

Pas imputable qu’au seul système de santé mais l’IGAS l’impute pour une grande part à une politique de prévention trop étriquéedépense en 2002 : 2, 3% des dépenses soit 3,6 milliards €

• Inégalités territoriales

• Inégalités sur la prise en charge du handicap -> 3 fois + en institution dans les milieux modestes.

• Démographie médicale peut inquiéter : âge moyen des médecins 46 ans -> conséquences du numerus clausus ; 4600 médecins recrutés pour 9000 postes vacants.

Page 10: Sécurité sociale  Assurance maladie

Le paradoxe de l’hôpital :

La « crise » de l’hôpital est décriée sans cesse,

en même temps ses réussites sont enviées.

• 60,7 milliards € = 44,7 % de la dépense de santé. (il faut moduler car beaucoup de personnes finissant leur vie à l’hôpital, et quand on sait que 70 % des dépenses de santé proviennent des six derniers mois de la vie et que 10 % des patients «  réalisent « 51 % des dépenses).

• Situation uniquement française : établissements privés à but lucratif.

Page 11: Sécurité sociale  Assurance maladie

Les maux de l’hôpital ?

• Réduction impressionnante des durées de séjour (parfois 2, 3 jours = moyenne 5) : conséquence d’une gestion de lits en nombre insuffisant

• Accroissement des cas de pathologies lourdes après un cheminement parfois inadapté entre médecine de ville et cliniques privées

• Engorgement des services d’urgence du fait des inégalités sociales qui se creusent. L’hôpital public redevient la première instance de soins

Page 12: Sécurité sociale  Assurance maladie

Médicaments :

• Industrie très particulière puisque les payeurs ne sont en général ni les prescripteurs ni les consommateurs.

• Prix déterminés entre le Comité du médicament et les laboratoires.

• Les laboratoires protestent parce que les prix en France ont progressé moins vite que le coût de la vie et que ceux des pays voisins. Ils disent ne plus pouvoir financer la recherche (150 à 200 millions €).

Page 13: Sécurité sociale  Assurance maladie

Refus des génériques

• Un petit laboratoire peut vivre d’une seule molécule

• Les carrières des médicaments sont longues du fait du coût de la recherche (43 % ont plus de 10 ans)

Page 14: Sécurité sociale  Assurance maladie

L’industrie pharmaceutique est dans

une position étrange :

• Entièrement privée, elle ne maîtrise ni les prix de vente, ni les règles du jeu (taux de remboursement par exemple).

• Les médicaments sont les principaux facteurs d’augmentation des dépenses de santé.

Page 15: Sécurité sociale  Assurance maladie

Déremboursements

• 4 % des médicaments sont remboursés à 100 % (conçus comme irremplaçables et particulièrement coûteux).

• La plupart des 5 000 médicaments sont remboursés à 60 % mais chaque année accroissement de ceux remboursés à 35 %.

Page 16: Sécurité sociale  Assurance maladie

Pour justifier les déremboursements :

Médicaments de confort qui n’ont plus été remboursés plus tard … en 1 987 les vitamines, en 1 991 les histaminiques, la plupart des pilules contraceptives puis toutes les préparations contenant une molécule non remboursée.

Depuis 1 999 : évaluation du SMR — service médical rendu —. Si le SMR décrit insuffisant : pas de remboursement.Mais 617 médicaments parmi les plus prescrits passe à 35 % sans toucher aux 835 à SMR insuffisant.

Page 17: Sécurité sociale  Assurance maladie

Autant on peut penser cohérent de remplacer des médicaments par d’autres plus performants, que l’on en fasse disparaître d’autres …

Mais est-ce cohérent de laisser dans la pharmacopée des médicaments non remboursés qui peuvent être achetés et même prescrits ?

Page 18: Sécurité sociale  Assurance maladie

Rapport CHADELATPropositions pour une réforme en profondeur de l’assurance maladie. Un rapport, qui n’est pas un rapport, qui n’engage personne .. mais qui inspire.

Réorganisation en 3 étages :• Une couverture maladie généralisée obligatoire

(CMG) prise en charge par la collectivité ;• Une assurance maladie complémentaire de

base (AMCB) obligatoire, assurée par les mutuelles ou les sociétés d’assurances ;

• Une couverture facultative individuelle à l’initiative de chacun auprès des mutuelles ou des sociétés d’assurances.

Page 19: Sécurité sociale  Assurance maladie

Le premier niveau (le panier de soins) serait très limité (excluant les soins dentaires et optiques) qui s’appuierait sur la distinction entre indispensable et nécessaire. Le transfert de la couverture sécu vers les mutuelles induirait des cotisations en hausse. Responsabiliser les assurés sociaux en laissant une partie des coûts à leur charge ; « liberté » d’acheter des compléments de couverture.

Deux conséquences :

• La solidarité qui fonde l’esprit de la sécu risquerait d’être mise à mal. Chacun cotise selon ses possibilités, reçoit selon ses besoins. Chacun ne recevrait qu’en fonction de ses cotisations.

• Les assurances privées recevraient un coup de pouce . Remboursement au premier € des dents et des lunettes par exemple. Prévention et cas lourds au service public, le « rentable » pour le secteur privé.

Page 20: Sécurité sociale  Assurance maladie

Haut Comité

• Succès du système de santé indéniable. Il ignore, tout de même, les dégradations du fait des remboursements en baisse et du forfait hospitalier.

• Pointe un déficit abyssal… Pour préparer des mesures douloureuses à prendre ?

Page 21: Sécurité sociale  Assurance maladie

Le rapport recommande d’agir sur plusieurs

points :• Revoir le périmètre des biens et des services = panier de

soins de CHADELAT ? Il oublie l’hôpital comme si le plan hôpital 2007 faisait le tour de la question.

• Réaffirmer le principe de solidarité. Pas toucher à la prise en charge de ceux qui supportent les dépenses les plus élevées (5 % des assurés = 60 % des remboursements).

• Recettes, n’exclut pas la hausse des prélèvements :

Élargir l’assiette de la CSG (primes des fonctionnaires) ;

Imposer les revenus du capital ;

Aligner la taxation des chômeurs et des retraités ;

CRDS ?

Page 22: Sécurité sociale  Assurance maladie

Propositions FSU• Forcément les dépenses augmentent (pas d’ailleurs dans les

proportions décrites par le gouvernement ou le Haut Comité. Part du PIB en 90 = 8,6 %, en 2000 = 10,1%. Pour dépenser moins, on devrait s’attaquer aux dépenses de médicaments et de la part du privé

• Conserver le financement socialisé et solidaire

• Réinterroger l’exonération des cotisations patronales

• Élargir l’assiette des cotisations

• Réorienter la part salariale dans le financement

• Privilégier les politiques de prévention qui s’attaque résolument aux inégalités sociales et territoriales, qui prennent mieux en compte les maladies professionnelles

• Mieux coordonner les acteurs de santé

• Revoir la politique du médicament qui ne soit pas pilotée par le complexe pharmacie / industriel

• Démocratiser

Page 23: Sécurité sociale  Assurance maladie

Des financements modifiés pour des dépenses accrues

Les dépenses de santé augmentent et vont continuer d’augmenter.

Dans un contexte de chômage et de stagnation des salaires, des déficits considérables se sont creusés (plus de dix milliards € par an), que le gouvernement n’a absolument pas cherché à réduire.

Au point qu’il semble laisser volontairement la situation se dégrader pour pouvoir détruire la Sécu au motif de la sauver.

Page 24: Sécurité sociale  Assurance maladie

L’évolution des dépensesCSBM : consommation des soins et biens médicaux

La hausse des dépenses a effectivement été plus rapide que la hausse des revenus, mais le ralentissement est net. De ce fait, malgré le ralentissement de la croissance, leur part dans le PIB croît de 0,8 % par an dans les années 90, contre 3,6 % par an dans les années 60.

0

2

4

6

8

10

12

1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000

Part de la CSBM dans le PIB, en %

Taux de croissance annuel de la CSBM, en %

Page 25: Sécurité sociale  Assurance maladie

De manière générale, le vieillissement de la population et le coût croissant des techniques médicales donnent à penser que les dépenses de santé vont continuer à augmenter.

Ces dernières années, la hausse est imputable de manière croissante aux médicaments qui représentent 21 % des dépenses, mais 40 % de leur hausse récente.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Hôpital Soins ambulatoires Médicaments Autres

Contribution à la hausse de la consommation de soins (CSBM)

Page 26: Sécurité sociale  Assurance maladie

Les dépenses hospitalières ont fort peu augmenté, ce qui traduit en partie la misère financière des hôpitaux. Ajoutons que le poids des dépenses est un peu supérieur en France à ce que le niveau de vie du pays laisserait supposer. Mais il est intéressant de remarquer que la dépense paraît sensible à l’organisation des soins. Les pays « dépensiers » (ceux qui sont au-dessus de la droite représentant la relation moyenne) sont souvent ceux qui laissent la plus large part au secteur privé.

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

5000

15000 20000 25000 30000 35000

ALL

PORT

FRA

ESPSUE

AUS

R-U

FINL

JAP

ITAAUT

P-B

CAN

DAN

NORV

USA

Page 27: Sécurité sociale  Assurance maladie

On voit donc qu’il existe des raisons de dépenser plus (le vieillissement de la population) et des possibilités de dépenser moins (freiner la consommation de médicaments, réduire la part du secteur privé).

Or, si la part des dépenses de santé dans le PIB continue d’augmenter comme elle l’a fait dans les années 90, elle passera de 8,6 % en 2000 à 10,1 % en 2020.

On est loin du cataclysme.

Page 28: Sécurité sociale  Assurance maladie

Le financement des dépenses

Les dépenses de santé sont largement socialisées, financées à 80 % par les administrations publiques, comme la Sécu ou l’État. Cette proportion a beaucoup augmenté dans les années 60-70, avant de se stabiliser.

La part directement payée par les ménages a continué à baisser du fait de l’amélioration de la couverture

complémentaire assurée par les mutuelles.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000

Ménages et assurances

Mutuelles

Etat et coll. Locales

Sécurité sociale

Contribution au financement des dépenses de santé

Page 29: Sécurité sociale  Assurance maladie

Cette socialisation du financement s’explique par la volonté politique de garantir l’accès de tous les citoyens à la santé.

Elle implique une déconnexion entre le « risque santé » que constitue un assuré et les sommes qu’il paie pour s’assurer.

Les paiements dépendent des revenus : revenus du travail pour les cotisations, ensemble des revenus pour la CSG.