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Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain 1 UE 7 Santé, Société, Humanité SEMESTRE 2 2019-2020 MARAÎCHERS, RANGUEIL, PURPAN COMPILATION QCMs D’ENTRAINEMENT SSH COMPILATION FAITE PAR LE TUTORAT ASSOCIATIF TOULOUSAIN Avec l’accord préalable de la Scolarité de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Toulouse

SEMESTRE 2 2019-2020 Résumé... · Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain 1 UE 7 – Santé, Société, Humanité SEMESTRE 2 – 2019-2020 MARAÎCHERS, RANGUEIL,

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Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain 1

UE 7 – Santé, Société, Humanité

SEMESTRE 2 – 2019-2020

MARAÎCHERS, RANGUEIL, PURPAN

COMPILATION QCMs D’ENTRAINEMENT SSH

COMPILATION FAITE PAR LE

TUTORAT ASSOCIATIF TOULOUSAIN

Avec l’accord préalable de la Scolarité de la Faculté des Sciences

Pharmaceutiques de Toulouse

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Avant-propos

Bonjour à toutes et à tous,

Tout d’abord on espère que vous et vos familles vous portez bien en cette période de confinement et que

vous arrivez à tenir bon malgré la situation.

En ce mois de mai 2020 vous vous préparez de manière inédite au concours qui vous permettra d’accéder

aux études de santé. Conscients de ce que représente pour vous cette période le Tutorat Associatif

Toulousain continue de vous accompagner en multipliant les supports qui vous mèneront vers les

épreuves du deuxième semestre 2020.

Toutes ces adaptations effectuées jusqu’à ce jour sont possibles grâce à l’ensemble des équipes de tuteurs

des trois facultés. Tuteurs et RMs que je souhaite profondément remercier pour leur réactivité et

implication.

Le 5 mai 2020 de nouvelles modalités de contrôle de connaissances viennent d’être votées, l’épreuve de

SSH initialement rédactionnelle devient une épreuve à QCM. Conscient de la nouveauté et de la

difficulté que celle-ci crée dans cette période de révisions, les équipes de tuteurs SSH se sont investies à

créer et mettre au point pas moins de 306 QCMs présents dans ce fichier.

Très prochainement nous publierons le concours blanc ainsi que des sujets types permettant encore plus

d’entrainements.

Chaque équipe a proposé des QCMs sur 4 chapitres, peu importe votre faculté consultez les tous : le

programme est commun !!

Pour toutes remarques sur ces QCMs, postez un message sur le forum SSH sur tutoweb, un tuteur vous

répondra. Un sujet sera spécialement dédié à ce polycopié.

Merci particulièrement aux RMs d’avoir permis tout ce travail :

- Léna Tarazaga et Sébastien Villey : RMs Maraîchers

- Amandine Smail et Ambre Granier : RMs Purpan

- Laura Forgues et Camille Monchatre : RMs Rangueil

On vous souhaite énormément de courage, malgré tout ces changements imposés par une situation

sanitaire inédite continuez à donner le meilleur de vous-même, tous ces efforts valent le coût et paieront

d’une manière ou d’une autre !

N’hésitez pas si vous avez des questions ou besoin de parler à poster sur le forum Tutoweb. Vous

trouverez forcément ce que vous cherchez.

Force et Honneur !!!

Toute l’équipe du Tutorat Associatif Toulousain

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SOMMAIRE*

QCMs PROPOSÉS PAR MARAÎCHERS ......................................................... 4

Module 1 : L’Homme et son environnement ............................................................. 5 VIH & Microbiote (34 QCMs) ...........................................................................................................................5

Module 2 : Comportements ..................................................................................... 17 Addictologie (24 QCMs) .................................................................................................................................. 17 Violence & Agressivité (23 QCMs) ................................................................................................................. 25

Module 3 : Droit, déontologie, éthique .................................................................... 33 Organisation et réglementation des professions de santé, déontologie (23 QCMs) .................................... 33

QCMs PROPOSÉS PAR RANGUEIL ............................................................. 42

Module 1 : L’homme et son environnement ............................................................ 43 Biodiversité (38 QCMs) ................................................................................................................................... 43

Module 2 : Comportements ..................................................................................... 54 Normal et pathologique (29 QCMs) ................................................................................................................ 54

Module 3 : Droit, déontologie et éthique ................................................................. 63 Droits des patients & Patient, maladies et société (hors programme 2020) (32 QCMs) ............................. 63

QCMs PROPOSÉS PAR PURPAN ................................................................. 73

Module 1 : L’Homme et son environnement ........................................................... 74 La variabilité humaine (28 QCMs) ................................................................................................................ 74

Module 2 : Comportements ..................................................................................... 82 Les débuts de la vie psychique chez l’enfant (25 QCMs) ............................................................................. 82 Aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement (25 QCMs) ....................................................... 89

Module 3 : Droit, Déontologie, Éthique ................................................................... 96 Introduction au droit, à la morale et à l’éthique (25 QCMs) ....................................................................... 96

*Il s’agit d’un sommaire actif cliquez sur ce qui vous intéresse et vous vous retrouverez à la page voulue

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QCMs PROPOSÉS PAR MARAÎCHERS

Vous trouverez dans ce vrac des QCMs compilés par les RMs SSH de Maraîchers. Les chapitres traités

sont les suivants :

● Module 1 : L’Homme et son environnement

○ Le VIH & Le microbiote

● Module 2 : Comportements

○ Addictologie

○ Violence & Agressivité

● Module 3 : Droit, déontologie, éthique

○ Organisation et réglementation des professions de santé, déontologie

Tous les chapitres seront organisés de la façon suivante :

- Objectif n°1 : Réviser son cours : Ce sont beaucoup de QCMs plutôt axés sur la connaissance du

cours.

- Objectif n°2 : Aller plus loin : Ce sont quelques QCMs plutôt portés sur la réflexion.

Un grand merci à tous ceux qui ont réalisé les QCMs qui se trouvent dans cette

compilation !

Les tuteurs SSH Maraîchers : Anaïs Balmes, Loris Bares, Fanny Battaia, Flora Blin, Justine Boissonnet,

Mylène Carrière, Elisa Chaperon, Estelle Crouzier, Neida Didaoui, Laurie Fabre, Inès Gandois, Camille

Goudard, Victor Liagre, Théophile Mallard Wagner, Lucie Massol, Pauline Mathieu, Lisa Rech-Delphin,

Yannis Routier, et Milène Thomas-Bayle.

Les PACES : Alexandre Lanau et Marie Ortiz

Un ancien RM SSH : Etienne Sagnet

Aux autres RMs qui ont créé des QCMs : Ismaël Barkouki, Téo Berthon et Germain Gros

Le mot des RMs SSH Maraîchers, Sébastien Villey et Léna Tarazaga Salut ! On tenait juste à vous souhaiter bon courage en ces durs temps de confinement assorti d’intenses

révisions ! On vous soutient dans tous les cas, jusqu’au concours et on restera à votre disposition pour

répondre à toutes vos questions. On espère que tout va bien pour vous et que vous gardez le moral (on vous

a mis des couleurs dans les QCMs pour tenter d’illuminer vos journées). N’oubliez pas de sourire et de

prendre soin de vous. On vous aime très fort ❤❤

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Module 1 : L’Homme et son environnement

VIH & Microbiote (34 QCMs)

Objectif n°1 : Réviser son cours (32 QCMs)

QCM 1 : À propos du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. Lorsque la courbe représentant le taux d’ARN génomique de VIH-1 dans le sang (ou charge virale) est en-dessous

du seuil de détection, le patient est dit immunodéprimé.

B. Sa réplication est fidèle et intense.

C. Tous les génomes viraux sont différents, ce qui définit une quasi-espèce.

D. Plus le virus se réplique, plus nous avons de cibles thérapeutiques, plus la puissance antivirale est importante.

E. L’arrêt du traitement augmente fortement la population de virus résistants.

QCM 2 : À propos du microbiote :

A. Le microbiome correspond uniquement à l’environnement dans lequel vit le microbiote.

B. Un homme de 70 kg contient plus d’un kilogramme de micro-organismes.

C. Le microbiote cutané possède la plus grande quantité d’espèces.

D. Le mutualisme permet une coopération des différentes espèces au profit de chacune.

E. Un organisme commensal permet une exploitation non parasitaire d’une espèce vivante par une autre.

QCM 3 : À propos du rôle producteur du microbiote :

A. Le microbiote assure le maintien de la trophicité de la barrière digestive.

B. Le microbiote permet l’éducation et la maturation du système immunitaire.

C. Le microbiote lutte contre la colonisation et la prolifération des micro-organismes pathogènes.

D. Certaines bactéries grêliques peuvent produire la vitamine K2, essentielle au métabolisme osseux.

E. Le microbiote permet la digestion de matériaux alimentaires indigestes (notamment certaines protéines) par

fermentation.

QCM 4 : À propos des prébiotiques et probiotiques :

A. Les prébiotiques sont des micro-organismes vivants non pathogènes et non toxiques qui produisent un effet

bénéfique sur la santé.

B. Les probiotiques sont des micro-organismes vivants non pathogènes et non toxiques qui produisent un effet

bénéfique sur la santé.

C. Certains probiotiques peuvent être des compléments alimentaires pour traiter les dysbioses.

D. Les prébiotiques reconstruisent le microbiote.

E. Les prébiotiques peuvent être utiles pour un patient obèse présentant une quantité moindre d’une espèce

bactérienne.

QCM 5 : À propos des dysbioses :

A. L’antibioprophylaxie comporterait plus de risques que de bénéfices pour le patient.

B. La translocation bactérienne est observée lorsque le patient est atteint par le VIH, sans grand risque pour le patient.

C. Les antibiotiques permettent aux bactéries non pathogènes de transmettre leur sensibilité aux antibiotiques, aux

bactéries pathogènes.

D. Seules les bactéries pathogènes sont sensibles aux antibiotiques.

E. La prise d’antibiotiques induit une modification exclusivement quantitative du microbiote en tuant les bactéries.

QCM 6 : À propos du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. Le virus peut s’attaquer à toutes les cellules de l’organisme.

B. Le virus possède sa propre reverse transcriptase.

C. Le virus possède sa propre polymérase.

D. Le VIH est un virus à ADN.

E. La bithérapie est le traitement le plus efficace, il permet de vivre des années avec le VIH sans développer le SIDA.

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QCM 7 : À propos du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. La charge virale est mesurée en quantifiant l’ARN génomique viral présent dans le plasma du patient.

B. La charge virale et l’immunodépression correspondent à la même chose.

C. Chez un sujet infecté, la baisse du taux de lymphocytes T CD4 signe une amélioration de son état.

D. Les antirétroviraux servent à contrôler la charge virale.

E. La charge virale augmente de manière linéaire à partir de l’infection par le virus.

QCM 8 : À propos du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) et de la sélection darwinienne :

A. Le traitement antirétroviral soumet le virus à une pression de sélection.

B. La variabilité permet au virus d’échapper au système immunitaire.

C. La variabilité du virus est due à une réplication fidèle.

D. Si l’on stoppe le traitement, les virus sensibles vont de nouveau mieux se répliquer que les virus résistants.

E. La trithérapie est assez puissante pour bloquer la réplication et empêcher l’apparition de variants résistants.

QCM 9 : À propos du microbiote :

A. Par son rôle protecteur, il participe à l’éducation et à la maturation du système immunitaire.

B. Il permet aux bactéries pathogènes de coloniser notre tube digestif.

C. Il joue un rôle dans la réponse vaccinale.

D. L’amélioration des conditions d’hygiène favorise le développement du microbiote.

E. Les allergies peuvent avoir un lien avec le microbiote.

QCM 10 : À propos du microbiote :

A. Les micro-organismes constituant notre microbiote sont parasitaires.

B. On peut assimiler notre microbiote à un organe à part entière.

C. Le microbiote est un organe inné.

D. Le microbiote est considéré comme identique à celui d’un adulte vers 10 ans.

E. Une infection par le VIH peut permettre aux bactéries du tube digestif de passer dans le sang.

QCM 11 : Au sujet de l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. Les patients immunodéprimés contractent des maladies opportunistes.

B. La diversité virale repose sur la fidélité de la reverse transcriptase.

C. Du fait de sa variabilité, le virus éprouve des difficultés à s’extraire de la réponse immunitaire.

D. La prolifération d’une souche par rapport à une autre se fait au profit des souches sensibles lors de trithérapie.

E. Une bithérapie contient un médicament ciblant la transcriptase inverse, et un médicament anti-protéases.

QCM 12 : Au sujet du microbiote :

A. Le commensalisme correspond à l’exploitation d’une espèce au détriment de l’autre

B. Dans un corps humain, on retrouve logiquement plus de cellules humaines que de cellules bactériennes.

C. Les nuages possèdent un microbiote.

D. Du fait d’une alimentation de plus en plus aseptisée, nous observons des retards de colonisation du microbiote,

ainsi qu’une perte de sa diversité.

E. L’allaitement maternel permet la constitution du microbiote du nourrisson.

QCM 13 : Concernant la réplication du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. Le cycle productif aboutit à la production de virus tous identiques.

B. La particule virale n’infecte que certaines cellules, notamment les lymphocytes T CD4+.

C. La traduction des génomes viraux se fait uniquement dans le cytoplasme.

D. Lors de l’infection, l’intégralité du virus rentre dans la cellule.

E. L’ADN simple brin du virus rentre dans le noyau et est transformé en ADN double brin.

QCM 14 : À propos du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. L’infection par le VIH donnera lieu à la contraction d’infections opportunistes, surtout chez les individus

immunodéprimés.

B. Il y a une adaptation continue du virus à son hôte ce qui complique les stratégies thérapeutiques.

C. Le traitement d’une population de virus crée une compétition au terme de laquelle seuls les plus adaptés survivent.

D. La quantification de l’ARN HIV-1 plasmatique reflète la réplication du virus.

E. L’infection par le VIH est dite aiguë.

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QCM 15 : Concernant le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. Lors de la contamination par le VIH, il y a une diminution spontanée du nombre de copies d’ARN viral aboutissant

à un plateau correspondant à l’équilibre entre la réplication du virus et la réponse immunitaire du patient.

B. Les patients ne sont plus contaminants lors de la phase de plateau de la quantité d’ARN HIV-1 plasmatique.

C. Lorsque la quantité d’ARN HIV-1 plasmatique est en-dessous du seuil de détection, cela démontre la guérison du

patient.

D. La bithérapie est un traitement efficace.

E. La puissance antivirale d’un traitement correspond à la puissance d'inhibition de la transcription virale.

QCM 16 : À propos des traitements du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. En trithérapie, la quantité d’ARN HIV-1 plasmatique passe en-dessous du seuil de détection.

B. Seule la trithérapie est efficace car elle empêche la réplication du virus, donc des variants ne peuvent pas être

produits.

C. Si les particules virales sont majoritairement sensibles au traitement, alors cela entraîne une augmentation de la

charge virale.

D. Un patient traité par trithérapie oublie de prendre son traitement pendant 3 jours. Ceci n’a aucune incidence et

doit reprendre son traitement comme à l’ordinaire.

E. Dans une trithérapie, un des antirétroviraux inhibe le clivage des protéines virales.

QCM 17 : À propos de la réplication du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. La réplication virale est à l’origine de l’homogénéité de la population virale.

B. Le but de la trithérapie est d’avoir la puissance antivirale la plus faible et de bloquer la réplication virale.

C. La pression de sélection des médicaments conduit à l’adaptation des virus à leur environnement.

D. La réplication du virus est peu fidèle et intense.

E. Les traitements antirétroviraux contre le VIH sont un exemple de sélection darwinienne.

QCM 18 : À propos du microbiote :

A. Le microbiote est essentiellement localisé au niveau de la peau et des muqueuses de notre organisme (peau, vagin,

intestin…).

B. Les micro-organismes du microbiote sont majoritairement non pathogènes, on parle d’organisme commensaux

créant une relation de mutualisme, ce mutualisme correspondant à la coopération entre différentes espèces au profit

d’une seule.

C. Les naissances par césarienne et l’allaitement artificiel sont plus sûrs pour le nouveau-né, car il n’est pas en contact

avec les micro-organismes provenant du microbiote de sa mère.

D. Par son rôle protecteur, le microbiote permet de maintenir la trophicité du tube digestif.

E. Le microbiote intervient dans le métabolisme osseux.

QCM 19 : À propos des déséquilibres et de la reconstruction du microbiote :

A. On parle de dysbiose en cas de déséquilibre quantitatif du microbiote.

B. L’hygiène excessive permet d’éviter le développement de micro-organismes pathogènes.

C. L’obésité peut-être une cause et une conséquence d’un déséquilibre qualitatif du microbiote.

D. Les antibiotiques conduisent à la surexpression de certaines bactéries pouvant conduire à des colites.

E. Il est possible de transplanter des matières fécales saines dans le microbiote d’un patient malade pour le

reconstruire.

QCM 20 : À propos des micro-organismes du microbiote :

A. Ils peuvent transmettre leur résistance à des bactéries pathogènes, au moyen de transferts verticaux inter-espèces.

B. Ils résistent tous aux antibiotiques.

C. Un syndrome métabolique est associé à une dysbiose.

D. Ils provoquent un affaiblissement du système immunitaire.

E. Ils seraient impliqués dans des phénomènes d’allergie.

QCM 21 : À propos du cycle de réplication du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) et du microbiote

:

A. Lors du cycle productif du virus, le phénomène de bourgeonnement correspond à la création d’une nouvelle

particule virale.

B. Lors des premières infections à VIH en 1981, il n’y avait qu’un seul marqueur pour suivre l’évolution du virus.

C. Un patient infecté est immunodéprimé à partir d’un certain seuil de charge virale.

D. L’administration ou le retrait de traitements induit un changement de population virale.

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E. Chez un Homme, il y a 10 fois plus de bactéries que de cellules humaines.

QCM 22 : Concernant le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) : A. Il possède des protéines sur sa surface qui reconnaissent les récepteurs CD8 et un co-récepteur.

B. Le provirus est traduit dans le noyau.

C. La trithérapie permet de guérir efficacement les patients atteints du VIH.

D. Ce virus se réplique dans les cellules humaines infectées grâce à la reverse transcriptase.

E. Le taux de lymphocytes infectés est un bon marqueur de l’infection virale.

QCM 23 : Concernant le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) : A. Le VIH est un virus très variable.

B. La transcriptase inverse permet une réplication intense et fidèle du génome viral.

C. La formation de génomes différents justifie l’appellation de quasi-espèce attribuée au VIH.

D. La variabilité du VIH est due à sa réplication peu fidèle, ce qui le rend difficile à traiter.

E. Les taux d’ARN viral et de lymphocytes T CD4+ mesurés dans le sang d’un patient varient dans le même sens.

QCM 24 : Concernant le microbiote :

A. Les micro-organismes représentent jusqu’à 3 kg chez un Homme de 70 kg.

B. On trouve plus de gènes bactériens que de gènes humains.

C. Le microbiote intestinal comporte 3 000 espèces, c’est le plus diversifié que l’on puisse trouver chez l’être humain.

D. On trouve dix fois plus de cellules bactériennes que d’humaines chez l’Homme.

E. Le microbiote cutané comporte environ 2000 espèces.

QCM 25 : Définitions de biologie :

A. Le mutualisme correspond à une coopération entre deux espèces.

B. Le mutualisme est l’exploitation non parasitaire d’une espèce par une autre.

C. Le commensalisme est l’exploitation non parasitaire d’une espèce par une autre.

D. Le commensalisme correspond à l’association de deux espèces ne pouvant pas vivre l’une sans l’autre.

E. Le parasitisme désigne une association néfaste pour l'hôte et le parasite.

QCM 26 : Concernant le microbiote :

A. Créé dès la naissance, le microbiote devient qualitativement proche de celui adulte en quelques semaines de vie.

B. Un simple retard de colonisation bactérienne du corps humain est sans conséquence pour la santé.

C. Le microbiote joue un rôle dans l’éducation et la maturation du système immunitaire.

D. Les dysbioses correspondent à des modifications qualitatives du microbiote.

E. Les prébiotiques correspondent à des micro-organismes ingérés, dans des objectifs bénéfiques pour la santé

humaine.

QCM 27 : À propos du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) :

A. Le VIH est doté d'une activité proof reading.

B. Le VIH a pour cellules cibles les lymphocytes T CD4+.

C. Lors de l'arrivée du premier traitement contre le VIH, on évaluait l'efficacité de celui ci grâce à des mesures de la

charge virale.

D. On parle de traitement efficace, avec une forte puissance antivirale, quand celui-ci empêche la réplication virale.

E. On observe une réplication intense du VIH dans l'organisme : environ 109 particules virales sont générées

quotidiennement.

QCM 28 : À propos du microbiote :

A. Si on vaccine contre un agent pathogène une souris qui n'a pas de microbiote, on observera la génération

d'anticorps dirigés contre cet agent pathogène.

B. Si on vaccine contre un agent pathogène une souris dont le microbiote est constitué de bactéries non flagellées,

on constatera l'absence de sécrétion d'anticorps dirigés contre l'agent pathogène.

C. Le stress, l'anxiété et les maladies inflammatoires du tubule contourné distal rénal sont associés aux dysbioses.

D. Chez les patients atteints du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), les premiers lymphocytes à être

détruits sont ceux du système immunitaire digestif.

E. Les diarrhées sont à l'origine de modification quantitative du microbiote.

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QCM 29 : À propos des traitements antirétroviraux contre le VIH :

A. Quel que soit le traitement utilisé, il entraînera une augmentation de la population de virus résistants.

B. La dominance des virus résistants sur les virus sensibles s'observant pendant le traitement est un phénomène

réversible.

C. Les traitements utilisés ont pour objectif la destruction des souches virales : dans la mesure où ils sont efficaces,

on peut donc guérir du SIDA.

D. L'utilisation d'une trithérapie permet de neutraliser totalement la réplication du virus, ce qui rend alors les

marqueurs non détectables chez le patient.

E. Les traitements antirétroviraux rendant indétectable la charge virale dans le sang ont plusieurs intérêts, notamment

de permettre au système immunitaire de se renforcer et diminuer fortement la transmissibilité des patients vers des

individus sains.

QCM 30 : À propos de la résistance virale :

A. La résistance d’un virus est permise grâce à son système de réplication peu fidèle.

B. Un virus sera d'autant plus résistant qu'il aura acquis de caractéristiques avantageuses durant sa propre phase de

croissance.

C. On parle de quasi-espèce car tous les génomes sont différents, mais ont de nombreuses mutations en commun leur

conférant des caractéristiques apparentées.

D. La variabilité grandissante du virus avec le temps fait que beaucoup de souches filles peuvent échapper au

traitement et à la réponse immunitaire, ce qui explique donc que l’infection par le VIH soit une infection chronique.

E. Le seul moyen de supprimer la pression de sélection à l'origine de la résistance et de l'adaptabilité du virus est de

bloquer au maximum la réplication.

QCM 31 : Les rôles du microbiote sont les suivants :

A. Éducation et maturation du système immunitaire, avec probablement une implication dans les phénomènes

allergiques.

B. Maintien de la trophicité de la barrière digestive.

C. Lutte contre la colonisation par les micro-organismes pathogènes.

D. Production de vitamine B12 essentielle au métabolisme osseux.

E. Permet la digestion de matériaux alimentaires indigestes non dégradables par l'humain grâce à des enzymes,

pouvant entraîner entre autres une meilleure absorption des minéraux et une augmentation des lipides sanguins.

QCM 32 : À propos du microbiote :

A. Certaines allergies sont plus susceptibles d'être retrouvées chez un bébé né de césarienne plutôt que chez un bébé

né d'un accouchement naturel.

B Les pathologies déséquilibrant le microbiote de manière qualitative sont aussi appelées dysbioses.

C. Les probiotiques tels que les fruits et légumes stimulent la croissance ou l’activité d’une espèce de micro-

organismes, afin de maintenir l’équilibre du microbiote intestinal.

D. La prise d'antibiotique peut entraîner un transfert horizontal de la résistance de bactéries commensales vers des

bactéries pathogènes.

E. Le mutualisme est une forme de coopération entre différentes espèces.

Objectif n°2 : Aller plus loin (2 QCMs)

QCM 33 : Un patient vient consulter son médecin pour une diarrhée aiguë et profuse.

A. Le médecin peut penser à un déséquilibre quantitatif du microbiote intestinal.

B. Le médecin doit faire un interrogatoire au patient en lui demandant s’il suit un régime alimentaire ou s’il prend

des antibiotiques.

C. Le déséquilibre envisagé peut également provoquer de l’anxiété ou des allergies.

D. Après son rendez-vous médical, le patient passe à la pharmacie, expliquant son état au pharmacien, celui-ci peut

lui conseiller des probiotiques.

E. Afin de reconstruire le microbiote de son patient, le médecin pourrait proposer un apport de molécules

médicamenteuses via des bactéries recombinantes.

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QCM 34 : À propos d'un patient contaminé par le VIH et ses différents marqueurs sanguins :

A. La courbe a) correspond à la quantité de lymphocytes T CD4+.

B. La courbe b) correspond à la quantité d'ADN viral.

C. Le trait rouge correspond au seuil d’immunodépression, c’est-à-dire le seuil en-dessous duquel la charge virale

est trop importante et le stade SIDA déclaré.

D. La période de plateau de la courbe b) peut correspondre à une durée d’une dizaine d’années.

E. La rupture au niveau des courbes peut correspondre à l'administration d'un traitement.

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Correction des QCMs sur le VIH & le Microbiote

Objectif n°1 : Réviser son cours

QCM 1 - C

A. Faux : Le patient est immunodéprimé quand la courbe représentant son taux de lymphocytes T CD4 est en-dessous

du seuil d’immunodépression.

B. Faux : La réplication est peu fidèle et intense.

C. Vrai : Après chaque réplication, le virion produit est différent du virion précédent, définissant alors une quasi-

espèce.

D. Faux : Au contraire, il faut éviter au maximum la réplication du virus car à chaque réplication, un nouveau variant

du virus se crée, la mutation lui permet de résister au traitement, le traitement efficace sur le virus n°1 ne l’est pas

sur le virus n°2.

E. Faux : Quand le traitement est arrêté, les virus n’ont plus cette pression de sélection que constitue le traitement, il

ne crée plus de mutations pour résister, la population de virus résistants diminue drastiquement.

QCM 2 - BDE

A. Faux : Le microbiote désigne l’ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, champignons) vivant dans un

environnement spécifique. Cet environnement spécifique + le microbiote constituent le microbiome

B. Vrai : Environ 1,4 kg de sa masse est représentée par les micro-organismes.

C. Faux : C’est le microbiote intestinal.

D. Vrai et E. Vrai : Pour bien saisir la différence :

- Commensalisme = vivre l’un avec l’autre = exploitation non parasitaire d’une espèce vivante par une autre

- Mutualisme = s’aider l’un l’autre = coopération entre différentes espèces au profit de chacune, contrat

gagnant - gagnant

QCM 3 - Tout faux

A. B. et C. sont faux : Ils correspondent au rôle protecteur du microbiote.

D. Faux : La production de la vitamine K2 se fait dans le côlon.

E. Faux : Les matériaux alimentaires indigestes sont notamment des polysaccharides végétaux, donc des glucides.

QCM 4 - BCE

A. Faux : C’est la définition des probiotiques.

D. Faux : Les prébiotiques maintiennent l’équilibre du microbiote (prévention), alors que les probiotiques le

reconstruisent.

E. Vrai : Les prébiotiques peuvent par exemple correspondre à une alimentation équilibrée, ce qui est très indiqué

pour un patient obèse !

QCM 5 - Tout faux

A. Faux : L’antibioprophylaxie est un traitement antibiotique à prendre avant une opération chirurgicale. Il est

impératif de prendre ce traitement si le chirurgien le prescrit et comporte plus de bénéfices que de risques pour le

patient.

B. Faux : Un des premiers événements successifs à l’infection par VIH est la destruction du système immunitaire

digestif. Une translocation bactérienne est le fait que le microbiote intestinal (plus de 80 000 espèces) et les bactéries

pathogènes ingurgitées passent la paroi digestive et induisent une forte réponse inflammatoire, car les lymphocytes

T ne peuvent plus créer une barrière défensive suffisante. Ce n’est pas sans conséquences pour la survie du patient.

C. Faux : Les antibiotiques détruisent les bactéries pathogènes et non pathogènes.

D. Faux : Le patient ne doit pas prendre des antibiotiques à tout va, afin de ne pas sélectionner des bactéries

résistantes. Ainsi, une éducation thérapeutique est nécessaire.

E. Faux : Des modifications quantitatives et qualitatives (avec des résistances).

QCM 6 - B

A. Faux : Le virus cible les cellules possédant les lymphocytes T portant le récepteur CD4 uniquement.

C. Faux : Il se réplique en même temps que celui de l’hôte, en utilisant la machinerie de réplication de cet hôte,

puisqu’il est intégré dans l’ADN de la cellule hôte.

D. Faux : C’est un virus à ARN, c’est pour cela qu’il a besoin d’une étape de transcription inverse, afin de pouvoir

s’intégrer au virus de l’hôte qui est de l’ADN double brin.

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E. Faux : La trithérapie est le traitement qui permet de vivre plusieurs années “sans retentissement du virus sur la

vie”, pas la bithérapie : au bout de 18 mois avec ce traitement les lymphocytes T CD4 diminuent jusqu’au seuil

d’immunodépression.

QCM 7 - AD

B. Faux : La charge virale correspond à la quantité de virus qui se réplique dans le corps, alors que

l’immunodépression correspond à un défaut de cellules du système immunitaire (ici la diminution du taux de

lymphocytes T CD4).

C. Faux : La baisse des lymphocytes T CD4 signe une aggravation de la maladie, l’infection au VIH devient alors

SIDA et le patient est immunodéprimé.

E. Faux : La charge virale n’augmente pas de manière linéaire, il y a un pic de production de lymphocytes CD4 qui

provoque une réaction immunitaire et donc diminue la charge virale avant que celle-ci n’augmente jusqu’à dépasser

le seuil de détection.

QCM 8 - ABDE

A. Vrai : Le médicament exerce une pression de sélection : les virus sensibles meurent, les virus résistants survivent.

C. Faux : S’il y a variabilité c’est parce que la réplication n’est pas fidèle et permet l’apparition de variants.

D. Vrai : Parce que la transcriptase inverse sauvage (celle des virus sensibles) est la plus efficace, les virus sensibles

seront plus adaptés.

QCM 9 - ACE

B. Faux : Le microbiote empêche les bactéries pathogènes de coloniser notre tube digestif, au moyen d’une “lutte”

entre les bactéries commensales et ces bactéries pathogènes.

C. Vrai : En effet, une souris dite “germ-free” (sans microbiote) ou qui a subi un traitement antibiotique ne produit

pas d’anticorps, la vaccination est donc inefficace.

D. Faux : Une hygiène trop stricte empêche la colonisation intestinale.

QCM 10 - BE

A. Faux : Les micro-organismes de notre microbiote sont nos commensaux.

C. Faux : C’est un organe acquis au cours de la petite enfance.

D. Faux : Le microbiote correspond à celui d’un adulte entre 1 et 4 ans.

E. Vrai : Lors d’une infection par le VIH, la barrière immunitaire du tube digestif est touchée, et peut laisser des

bactéries (pathogènes ou non : nos bactéries commensales peuvent devenir pathogènes dès lors qu’elles ont franchi

cette barrière) passer dans notre sang.

QCM 11 - A

B. Faux : La reverse transcriptase n’est pas fidèle, la conséquence étant l’apparition et l’accumulation d’erreurs dans

le génome des particules virales nouvellement créées, à l’origine de la diversité virale.

C. Faux : Justement, c’est une des caractéristiques permettant au VIH de s’extraire du système immunitaire.

D. Faux : Dans cette situation, ce sont les souches résistantes qui prolifèrent, les souches sensibles étant par définition

contrôlées par le traitement.

E. Faux : Les deux ciblent la transcriptase inverse. C’est lors d’une trithérapie qu’on introduit un anti-protéases.

QCM 12 - CDE

A. Faux : Une telle relation serait qualifiée de parasitaire.

B. Faux : On compte 1016 cellules humaines pour 1017 cellules bactériennes.

E. Vrai : Le développement de l’allaitement artificiel contribue au retard à la colonisation.

QCM 13 - B

A. Faux : Tous les génomes viraux sont différents, on parle de quasi-espèce.

B. Vrai : Toutes les cellules ne peuvent pas être infectées, il faut le récepteur CD4.

C. Faux : Elle peut aussi se faire dans le réticulum endoplasmique. Les protéines obtenues dans un lieu ou dans l’autre

n’auront pas la même finalité. Celles traduites dans le RE seront des protéines d’enveloppe, alors que celles traduites

dans le cytoplasme provoqueront le bourgeonnement d’une nouvelle particule virale.

D. Faux : Seule la capside rentre (la capside est la structure qui enveloppe le génome d’un virus).

E. Faux : Le virus est ARN simple brin : il en faut donc deux copies afin d’assurer une reverse transcription en ADN

double brin (comme le génome de l’hôte).

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QCM 14 - ABCD

A. Vrai : Parce que le système immunitaire est “détruit”.

B. Vrai.

C. Vrai : Le traitement va exercer une pression de sélection : les virus étant tous différents (quasi-espèce), seuls les

plus adaptés (les virus résistants) survivent.

D. Vrai : C’est la quantification de la charge virale.

E. Faux : C’est une infection chronique, qui dure des dizaines voire plusieurs dizaines d’années.

QCM 15 - A

A. Vrai : La hauteur du plateau est variable selon l’individu contaminé.

B. Faux : Le virus continue à se répliquer, les patients sont toujours contaminants.

C. Faux : On n’en détecte plus, mais l’infection par le VIH étant chronique, le patient ne sera pas guéri.

D. Faux : La réponse est plus intense et dure plus longtemps qu’en monothérapie, mais elle n’est pas efficace pour

autant.

E. Faux : C’est la puissance d’inhibition de la réplication virale : si le traitement inhibe totalement la réplication, il

n’y aura pas de variants générés, et donc pas de sélection de virus résistants et un meilleur contrôle de l’infection.

QCM 16 - ABE

A. Vrai.

B. Vrai : La trithérapie possède une plus forte puissance antivirale que les mono- et bi-thérapies.

C. Faux : C’est lorsqu’elles sont majoritairement résistantes au traitement, et peuvent donc se répliquer, que la charge

virale augmente.

D. Faux : En cas d’arrêt du traitement, il faut changer la trithérapie, car si le patient reprenait le même traitement, des

variants résistants apparaîtraient.

E. Vrai : C’est un anti-protéases (le clivage des protéines étant nécessaire à la maturation).

QCM 17 - CDE

A. Faux : Au contraire, elle est à l’origine de la variabilité du virus, de l’hétérogénéité de la population virale.

B. Faux : La puissance antivirale la plus forte.

C. Vrai : D’où la présence de variants résistants.

D. et E. Vrais.

QCM 18 - ADE

A. Vrai.

B. Faux : Attention à la définition de mutualisme : coopération entre différentes espèces au profit de chacune.

C. Faux : Au contraire, le microbiote aide à l’éducation et la maturation du système immunitaire. On observe un

retard de colonisation du microbiote en cas de naissance par césarienne et/ou d’allaitement artificiel.

D. Vrai.

E. Vrai : Par son rôle producteur, il assure la production de vitamine K2.

QCM 19 - CDE

A. Faux : Une dysbiose correspond à un déséquilibre qualitatif.

B. Faux : Au contraire, cela détruit le microbiote sain et peut provoquer la prolifération de micro-organismes

pathogènes.

C. Vrai

D. Vrai : Une colite est une maladie inflammatoire du tube digestif (du côlon plus précisément), qui peut résulter

d’une dysbiose, qui elle-même peut survenir suite à la prise d’antibiotiques.

E. Vrai : C’est le stool transplant, qui ne s’effectue qu’en dernier recours.

QCM 20 - CE

A. Vrai : Les antibiotiques peuvent conduire à la sélection de bactéries résistantes au sein même de notre microbiote.

Ces bactéries résistantes pourront par la suite transmettre leur résistance à des bactéries pathogènes au moyen de

transfert horizontaux.

B. Faux : Seulement les micro-organismes ayant mutés et acquis la résistance, mais beaucoup de bactéries de notre

microbiote sont sensibles aux antibiotiques et donc tuées lors de la prise de ces médicaments.

C. Vrai. (Correction au programme de P2 médecine si vous vous demandez ce qu’est un syndrome métabolique) :

Un syndrome métabolique correspond en gros à un patient avec 3 des critères suivants : une obésité abdominale (dite

androïde), hypertriglycéridémique, avec un taux bas de HDL cholestérol (“bon cholestérol”), une hypertension

artérielle et une hyperglycémie.

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D. Faux : Au contraire, ils participent à l’éducation et à la maturation du système immunitaire.

E. Vrai.

QCM 21 - ABDE

A. Vrai : Après sa réplication grâce à la machinerie de la cellule hôte, l'ADN viral va être empaqueté dans une

nouvelle particule pour s’individualiser de la cellule hôte, ce qui s’appelle le bourgeonnement.

B. Vrai : Ce marqueur était le taux de lymphocytes T CD4+.

C. Faux : Il est immunodéprimé à partir d’un seuil trop bas de lymphocytes T CD4+, la charge virale ne représente

que la réplication du virus, mais ne représente pas la gravité des atteintes du système immunitaire responsables de

l’immunodépression.

D. Vrai : Effectivement, les populations résistantes ou sensibles au traitement vont proliférer différemment en

fonction de l’environnement induit par le traitement.

E. Vrai : 1016 cellules humaines et 1017 bactéries chez un Homme. Mais pas de panique, rappelons que la plupart sont

commensales non pathogènes.

QCM 22 - D

A. Faux : Le VIH cible les récepteurs CD4.

B. Faux : Il est traduit dans le RE ou le cytoplasme.

C. Faux : Bien que l’immunodépression soit maîtrisable, la trithérapie ne soigne pas du VIH. Seules des greffes de

moelle osseuse le permettent à l’heure actuelle, mais elles n’ont été effectuées que sur quelques patients et ne

permettent pas un traitement à large échelle !

D. Vrai.

E. Faux : Le taux de lymphocytes infectés n’est a priori pas mesurable. L’infection au VIH est “quantifiée”, évaluée

au moyen de la charge virale et du taux de lymphocytes T CD4+ tout court.

QCM 23 - ACD

B. Faux : La transcriptase inverse (ou reverse transcriptase) est au contraire très peu fidèle, entraînant l’accumulation

d’erreurs de réplication et donc la formation de virions génétiquement différents !

E. Faux : Au contraire, une augmentation de la charge virale est associée à une diminution des lymphocytes T CD4+

lors du pic initial suivant l’infection. Il est toutefois difficile de dire que les variations sont purement inverses : lors

de la diminution progressive du taux de lymphocytes T CD4+ jusqu’à l’immunodépression, la charge virale reste

constante.

QCM 24 - BDE

A. Faux : Ils représentent environ 1,4 kg.

C. Faux : C’est certes le plus diversifié, mais comportant à hauteur de 30 000 espèces.

D. Vrai : 1016 vs 1017

QCM 25 - AC

B. Faux : Cela correspond à la définition du commensalisme, cf. item C.

D. Faux : Cela correspond à la définition de la symbiose (pas vue dans le cours du Doyen Pasquier !)

E. Faux : Le parasitisme est néfaste pour l’hôte, mais bien évidemment bénéfique pour le parasite.

QCM 26 - CD

A. Faux : Bien que créé dès la naissance, le microbiote humain acquiert une composition quasi-définitive au bout de

quelques années de vie (1 à 4 ans).

B. Faux : Il est difficile d’affirmer que cela soit avec ou sans conséquences, il n’y a pour l’instant aucune certitude

(mais beaucoup de soupçons) à ce sujet.

C. Vrai : Par son rôle protecteur.

E. Faux : Les prébiotiques correspondent à des aliments ingérés influençant le microbiote. Ce sont les probiotiques

qui correspondent à des micro-organismes (moyen mnémotechnique : probiotiques & micro-organismes).

QCM 27 - BDE

A. Faux : C’est d'ailleurs cette absence d'activité proof reading qui est à l'origine de la grande variété génomique des

VIH, ce qui par ailleurs a comme avantage d'améliorer leurs capacités d'adaptation à leur environnement.

C. Faux : En 1987, lors de l'arrivée de l'AZT, premier traitement contre le VIH, on évaluait l'efficacité grâce à la

mesure du taux de lymphocytes T CD4+. La mesure de la charge virale est plus tardive, en 1995.

D. Vrai : En effet, si on empêche la réplication virale, on empêche la génération de variants, et donc on limite le

risque de développement de souches résistantes aux traitements.

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QCM 28 - BDE

A. Faux : Chez une souris sans microbiote (germ-free), on observe une absence de production d'anticorps dirigés

contre l'agent pathogène.

B. Vrai : En effet, ceci est dû au fait que les récepteurs TLR5, impliqués dans les mécanismes à l'origine de la

production des anticorps, sont présents au niveau des flagelles, donc, si on n’a pas de flagelles, on n’a pas d'anticorps.

C. Faux : Pour le stress et l'anxiété oui. Pour une inflammation tubulaire, non. Pour une inflammation du tube digestif,

oui !

D. Vrai : Tout à fait, la conséquence de la destruction de ces lymphocytes est la dégradation de la barrière intestinale

qui va entraîner le passage de bactéries à l'origine d'inflammations chroniques du tube digestif, et donc à l'origine de

dysbioses.

E. Vrai : On élimine des bactéries, ce qui diminue leur nombre : c’est une modification quantitative.

QCM 29 - BE

A. Faux : Cela dépend de l'efficacité du traitement, ce n'est pas le cas pour les traitements très peu efficaces où il n'y

a pas de pression de sélection, mais aussi pour les traitements très efficaces où il n'y a pas de réplication virale donc

pas de variant généré.

B. Vrai : Après arrêt du traitement, les virus sensibles vont davantage se répliquer parce que la transcriptase inverse

sauvage est plus efficace.

C. Faux : Les traitements ne détruisent pas le virus, ils neutralisent sa réplication. C'est pourquoi on ne guérit pas

du SIDA.

D. Faux : Même si les marqueurs ne sont plus détectables, il n'y a pas de neutralisation complète puisqu'il y a une

incertitude liée au seuil de détection avec la possibilité d'une réplication faible mais non négligeable.

QCM 30 - ADE

A. Vrai : Le virus étant chaque fois différent, il va échapper aux traitements.

B. Faux : L'émergence de virus résistant s'explique par la pression de sélection qui va donc sélectionner les virus

avec une variabilité leur permettant de proliférer par rapport aux virus sensibles au traitement. Le virus n'acquière

pas de nouvelles caractéristiques pendant sa croissance, mais cela se fait sur plusieurs générations.

C. Faux : On parle de quasi-espèce car les génomes sont tous différents de quelques mutations, les génomes sont

différents mais apparentés.

E. Vrai : Afin d’éviter l’apparition de variants.

QCM 31 - ABC

D. Faux : Vitamine K2.

E. Faux : C'est une diminution des lipides sanguins.

QCM 32 - ABDE

A. Vrai : Le bébé est moins exposé aux micro-organismes de sa mère présents au niveau génital par exemple.

C. Faux : Ce sont les prébiotiques.

E. Vrai : Le mutualisme désigne une coopération entre différentes espèces au profit de chacune.

Objectif n°2 : Aller plus loin

QCM 33 - ABDE

A. Vrai : Lors de diarrhées profuses, on va avoir une “élimination” de bactéries, ce qui entraîne une modification

quantitative du microbiote.

B. Vrai : (les antibiotiques sont des médicaments dont un des principaux effets indésirables est la diarrhée)

C. Faux : Le stress et l’anxiété sont associés à un déséquilibre qualitatif, ici on est dans le cadre d’un déséquilibre

quantitatif.

QCM 34 - AD

A. Vrai : Ce graphique représente la quantité de lymphocytes T CD4+ (courbe a) et d'ARN viral (courbe b) en

fonction du temps.

B. Faux : Attention ARN viral, et non pas ADN.

C. Faux : Le seuil d’immunodépression correspond au seuil en-dessous duquel le nombre de lymphocytes T CD4+

est trop faible et donc insuffisant pour donner une réponse immunitaire correcte.

D. Vrai : Cette période correspond à l'équilibre existant entre la réponse immunitaire et la réplication du virus et peut

durer une dizaine d’années.

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E. Faux : Aucun rapport, ici on n’administre pas de traitement, on suit juste l'évolution des marqueurs pour une

contamination non traitée.

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Module 2 : Comportements

Addictologie (24 QCMs)

Objectif n°1 : Réviser son cours (15 QCMs)

QCM 1 : À propos des addictions :

A. Les psychoanaleptiques (amphétamines, tabac, opiacés, …) entraînent une excitation physique et motrice.

B. L’usage à risque peut induire un risque aigu exclusivement.

C. Après l’abus (ou usage nocif), vient potentiellement la dépendance.

D. L’usage simple n'entraîne ni complications ni dommage.

E. L’usage régulier est une consommation socialement acceptée.

QCM 2 : À propos des addictions :

A. Le sevrage est un désir compulsif de consommer le produit.

B. La connaissance des facteurs de vulnérabilité et de protection permet d’adapter le suivi en conséquence et de

minimiser les risques.

C. La précocité des consommations fait partie des facteurs individuels.

D. L’approche globale est spécifique du produit.

E. Un étayage psycho-social est fait lors de l’approche globale du patient.

QCM 3 : Au sujet de la neurophysiologie de l’addiction :

A. Les patients addicts ont souvent une excitation anticipatoire des neurones dopaminergiques.

B. L’aire tegmentale ventrale (VTA) est impliqué dans le circuit de la récompense.

C. Le sentiment de bien-être procuré par la réalisation d’un comportement ou la consommation d’un produit résulte

uniquement d’interactions moléculaires.

D. La tolérance résulte de l’hypersensibilisation des récepteurs impliqués dans le système hédonique.

E. La dopamine fait partie des neurotransmetteurs impliqués.

QCM 4 : Concernant le tabac :

A. Il provoque tachycardie, hypotension et vasoconstriction chez le fumeur, à l’origine de complications

cardiovasculaires

B. Il peut provoquer des complications au cours de la grossesse sachant que le risque est plus important pour l’enfant

que pour la mère.

C. Il fait partie des produits dit « psychoanaleptiques », entraînant une excitation physique et psychique.

D. Il rentre dans la catégorie des addictions comportementales

E. On compte 48% de fumeurs parmi les 20-25 ans.

QCM 5 : Concernant la cocaïne :

A. La cocaïne entraîne une excitation psychomotrice intense.

B. Les effets attendus par le consommateur sont entre autres l’euphorie et la diminution de la fatigue, mais pour des

doses très élevées elle peut entraîner de l’anxiété, de l’irritabilité et des idées délirantes paranoïaques.

C. Il existe des traitements de substitution à base de benzodiazépines, de THC ou d’opiacés.

D. Le rush correspond à un puissant sentiment de bien-être.

E. Le manque peut-être à l’origine d’une perte d’appétit.

QCM 6 : Concernant les addictions proposées, lesquelles sont considérées comme des addictions

comportementales :

A. Addiction au jeu.

B. Addiction au cannabis.

C. Addiction au travail ou « workalholism ».

D. Troubles du comportement alimentaire.

E. Addiction au café.

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QCM 7 : Concernant les addictions et l’addictologie :

A. L’addictologie permet une approche globale, pluridisciplinaire, centrée sur le patient et spécifique du produit.

B. Diminution des relations sociales, chute des résultats scolaires, tristesse ou agressivité font partie des facteurs de

gravité lors d’une consultation.

C. L’usage simple est un mode de consommation n’entraînant ni complication ni dommage.

D. Quel que soit le produit utilisé, sa consommation excessive entraîne la même forme de dépendance.

E. L’addiction n’est pas systématique, elle est la conjonction de plusieurs facteurs : addiction = produit + individu.

QCM 8 : Concernant les addictions :

A. L’addiction se définit comme l’impossibilité de contrôler un comportement, en vue d’une recherche de plaisir ou

afin d’éviter un malaise et ce, malgré la connaissance d’effets néfastes.

B. Il existe trois grands types d’addictions : à un produit, à un objet (ordinateur, télévision...) et comportementale.

C. Le cannabis est un psychodysleptique.

D. L’usage régulier est un usage à risque.

E. L’usage nocif et l’abus entraînent (plus ou moins rapidement en fonction des substances) la dépendance.

QCM 9 : Concernant les addictions :

A. Une addiction doit être étudiée dans son ensemble, elle dépend de l’individu et du produit seulement.

B. Plus l’aire tegmentale ventrale (VTA) est inhibée, plus l’effet addictif sera important.

C. Les facteurs de vulnérabilité individuels comprennent entre autres les troubles de l’humeur, de la personnalité, le

tempérament, le rôle des pairs.

D. Le DSM IV est la plus récente classification des addictions.

E. L’addiction doit être approchée globalement et pluridisciplinairement.

QCM 10 : Concernant les addictions :

A. Les seules comorbidités recherchées lors d’une approche globale sont les comorbidités somatiques et psychiques.

B. Une addiction est grave lorsqu'on retrouve certains des critères suivants : un repli à domicile, une diminution des

relations sociales, une chute des résultats scolaires, de la tristesse et de l’agressivité exprimées.

C. Le contrat de soins est à l’origine de l’alliance thérapeutique entre le médecin et le patient.

D. Toute évaluation dans l’urgence doit commencer par éliminer le syndrome de manque.

E. Les 5C de l’addiction sont : perte de Confiance, Craving, Compulsion, Continuer l’usage, Conséquences néfastes.

QCM 11 : À propos de la consommation d’alcool :

A. Le questionnaire DETA est un auto-questionnaire dont l’acronyme signifie Diminuer-Entourage-Tabac-Alcool.

B. Les boissons énergisantes ont tendance à masquer les effets sédatifs de l’alcool, elles permettent ainsi d’éviter une

potentielle intoxication.

C. Le binge drinking est le nom donné à une alcoolisation massive définie par au moins 4 verres chez la femme et 5

chez l’homme.

D. L’excitation psychomotrice, l’ébriété et le coma éthylique correspondent respectivement aux stades 1, 2 et 3 de

l’intoxication chronique.

E. Dans un verre d’alcool standard, on retrouve 10 g d’alcool pur.

QCM 12 : Concernant la consommation de tabac :

A. Le tabac est la première cause de mortalité en France.

B. On compte environ 5 millions de fumeurs en France.

C. Presque la moitié des 20-25 ans sont fumeurs en France.

D. Le tabac est responsable de 7 600 décès par an.

E. Parmi les fumeurs, on observe une diminution de la population masculine et une augmentation de la population

féminine.

QCM 13 : Concernant la consommation de tabac :

A. L’augmentation des performances intellectuelles et des capacités mnésiques sont des effets recherchés.

B. Le tabac peut induire des tachycardies, de l’hypertension artérielle et une vasodilatation.

C. Les risques néoplasiques induits par la consommation de tabac peuvent être diminués, voire même jusqu’à

atteindre le niveau de la population générale après plusieurs années de sevrage tabagique.

D. Les stades de Prochaska permettent d’évaluer les habitudes de consommation de tabac, notamment le type de

cigarette et l’environnement tabagique.

E. Le test de Fagerström permet d’évaluer le degré de dépendance physique à la nicotine.

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QCM 14 : Concernant les consommations de cannabis et de cocaïne :

A. Les cannabinoïdes de synthèse (“spice”) contiennent du THC et du CBD les rendant d’autant plus toxiques.

B. L’augmentation de la toxicité du cannabis est à l’origine d’une augmentation des addictions à ce dernier.

C. Une anorexie peut être induite par la prise de cocaïne.

D. Dans le cycle addictif, la phase de « binge » correspond à une envie frénétique de consommer à nouveau.

E. La logorrhée est un effet secondaire à la prise de cocaïne qui se définit par la difficulté à prononcer les mots

correctement et à faire des phrases construites correctes.

QCM 15 : Au sujet de l’addictologie :

A. L’addictologie n’est pas une discipline intégrative.

B. Le DESC d’addictologie a été ouvert à partir de 1999.

C. Elle présente une approche holistique du patient basé sur l’étude des troubles du comportement liés à l’addiction.

D. La DSM V est basé sur l’étude du produit et des concentrations consommées par le patient.

E. La prise en compte des complications somatiques, comme par exemple la transmission de maladies par le matériel

de “sniff”, est essentielle dans cette discipline.

Objectif n°2 : Aller plus loin (9 QCMs)

QCM 16 : Vous êtes médecin addictologue et vous recevez en consultation un adolescent de 16 ans accompagné

par sa mère. Elle vous explique qu’elle soupçonne son fils de consommer du cannabis car elle a remarqué des

changements dans son comportement depuis plusieurs semaines.

Après discussion avec l’adolescent sans sa mère, il avoue consommer du “spice” plusieurs fois par semaine

avec des amis, depuis quelques mois.

A. Le “spice” est composé de cannabinoïdes de synthèse, contenant uniquement du CBD

B. La mention du “spice” ne vous inquiète pas particulièrement car cette substance est moins addictive que le

cannabis naturel.

C. Concernant les changements de comportement dont parle sa mère, ils peuvent être liés à une intoxication aiguë

appelé « ivresse cannabique ».

D. Dans un contexte de consommation chronique, les effets psychotropes du patient sont indépendants de la dose

consommée.

E. Pour évaluer le degré d’addiction de votre patient, vous lui faites remplir un questionnaire ADOSPA, spécifique

de l’addiction au cannabis.

Les QCMs 17 et 18 sont liés.

Un jeune étudiant est amené par ses amis aux urgences après un épisode de coma éthylique à la suite d’une

soirée bien arrosée. À son réveil et après désintoxication, vous, médecin addictologue, l’interrogez sur ses

consommations. Il avoue avoir bu 6 verres de suite durant la soirée, à la suite d’un défi lancé par un ami sur

les réseaux sociaux. Il déclare aussi être fumeur au quotidien (1 paquet par jour depuis 3 ans) et avoir

ponctuellement recours au cannabis en soirée.

QCM 17 :

A. L’épisode de coma éthylique correspond au stade 2 de l’intoxication aiguë.

B. On peut parler de binge-drinking pour ce jeune homme au cours de la soirée

C. Les défis sur les réseaux sociaux peuvent encourager l’alcoolisation massive.

D. Vous pouvez l’interroger pour remplir le questionnaire DETA.

E. DETA est l’acronyme de « Diminuer, Environnement, Trop, Alcool ».

QCM 18 :

A. Le nombre de paquets-années pour le jeune homme est de 1.

B. La proportion de fumeurs est importante chez les jeunes, un peu moins de 50% chez les 20-25 ans.

C. Les complications somatiques dues au tabac et encourues par le jeune homme sont uniquement pulmonaires et

cardiovasculaires.

D. Vous pouvez évaluer le degré de dépendance physique au cannabis grâce au test de Fagerström.

E. Vous n’avertissez pas le jeune homme sur les dangers de la consommation ponctuelle de cannabis car cette dernière

n’entraîne pas de risque d’intoxication aiguë.

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QCM 19 : Une mère et son fils de 23 ans se trouvent en consultation devant vous. La mère vous fait part de

ses inquiétudes : elle trouve son fils de plus en plus irritable, voire agressif. Elle ne le voit que très peu à la

maison, il rentre tard et sort avec une nouvelle bande de copains “pas très recommandables” selon ses mots.

Après quelques minutes, le jeune homme qui n’avait pas décroché un mot se lève brusquement, envoie valser

sa chaise contre un mur et avoue qu’il se drogue en prenant de la cocaïne et déclare : “C’est plus fort que moi,

j’en ai trop envie et je n’arrive pas à m’arrêter”.

A. Le jeune homme est sans doute pris dans le cycle addictif de la cocaïne, dont les étapes sont dans l’ordre : rush

→ high → binge → manque → descente ou crash.

B. La cocaïne induisant une excitation psychomotrice intense, elle n’est en aucun cas à l’origine du comportement

irritable voire agressif du jeune homme.

C. Vous ne pouvez pas faire passer le questionnaire ADOSPA au jeune homme car il ne s’applique qu’à l’alcool.

D. Il est important au cours de l’évaluation de l’addiction de demander la voie d’administration de la cocaïne

(mâchée, fumée, sniffée…).

E. Quand le jeune homme dit “C’est plus fort que moi, j’en ai trop envie et je n’arrive pas à m’arrêter”, on appelle

ça la tolérance.

Les QCMs 20 et 21 sont liés :

Le tabac est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires et de pathologies thrombo-emboliques. La

formation d’une plaque d’athérome dans les vaisseaux sanguins débute aux alentours de l’âge de 30 ans. Cette

plaque pourra, à partir de la cinquième décennie de vie, donner des petits caillots qui iront obstruer des

vaisseaux sanguins (embolie), notamment les artères coronaires, entraînant possiblement une ischémie du

territoire vascularisé en aval.

Vous recevez Monsieur Y. en première consultation d’addictologie. Il a 50 ans et est tabagique chronique, de

l’ordre de 60 paquets-années (PA).

QCM 20 :

A. Vous trouverez nécessairement des co-addictions en faisant l’interrogatoire de Monsieur Y.

B. Il a sans aucun doute consommé 3 paquets par jour de tabac pendant 20 ans.

C. Vous estimez le stade de motivation au changement grâce aux stades de Prochaska.

D. Vous estimez le stade de motivation au changement grâce au test de Fagerström.

E. Vous recherchez des complications néoplasiques.

QCM 21 :

A. Vous effectuez un examen bucco-dentaire.

B. Vous effectuez un examen cardio-pulmonaire.

C. Compte-tenu de l’évolution possible de la pathologie thrombo-embolique, vous imposez un sevrage tabagique.

D. Vous le prévenez des effets indésirables du sevrage.

E. Vous adoptez un discours clair, explicite et adapté au patient.

QCM 22 : Un étudiant en école de commerce fraîchement sorti de prépa découvre les plaisirs de la vie

étudiante : alcool et sexe (toujours avec des capotes pour éviter la propagation des IST, et de devenir père par la

même occasion) sont au rendez-vous. Le lendemain de chaque soirée, un désir intense de recommencer

apparaît :

A. L’addiction au sexe est une addiction comportementale.

B. L'addiction à l’alcool est une addiction comportementale.

C. Le désir intense de consommer ressenti peut-être appeler le sevrage.

D. Un mois plus tard, l’étudiant boit deux fois plus. Ceci s’explique par un phénomène de tolérance.

E. On pourra lui faire remplir le questionnaire DETA pour évaluer sa dépendance à l’alcool.

QCM 23 : En tant que médecin spécialisé dans l’addictologie, vous recevez un patient addict aux

amphétamines :

A. Vous vous servez de la classification de la DSM-V, comprenant 4 échelons (faible, modérée, sévère, très sévère)

pour évaluer la sévérité de son addiction.

B. Le patient étant venu vous consulter spécifiquement, aucune approche pluridisciplinaire ne doit être envisagée.

C. Pour évaluer sa demande, vous prenez en compte entre autres l'évaluation de l’origine de la demande et l'évaluation

de la motivation.

D. Vous veillez à vérifier que son addiction ne soit pas à l’origine de complications somatiques (infections, problèmes

cardiaques…).

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E. L’usage à risque se définit comme un comportement susceptible d'entraîner un risque aigu ou chronique pour la

santé du patient.

QCM 24 : Vous recevez en consultation un adolescent X qui vous est envoyé par ses parents, à la suite d’une

découverte fortuite de cannabis dans ses poches de manteau. X vous assure que ce cannabis ne lui appartient

pas et qu’une personne mal intentionnée a probablement voulu lui jouer un mauvais tour.

A. Vous commencez par demander à X s’il a déjà consommé du cannabis.

B. X vous apprend qu’il a consommé du cannabis à 3 reprises au cours de l’année scolaire ; ce chiffre étant

relativement faible vous ne décidez pas d’explorer davantage la situation.

C. Le questionnaire ADOSPA vous permettrait de repérer les usages à risque de façon spécifique au cannabis.

D. Sécheresse buccale, injection conjonctivale et tachycardie sont des effets somatiques retrouvés lors d’une

intoxication aiguë au cannabis.

E. X finit par vous avouer que le cannabis retrouvé dans sa poche de manteau lui appartient. Le syndrome

motivationnel généré par cette substance peut éventuellement justifier l’envie que X ressent de consommer du

cannabis.

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Correction des QCMs d’Addictologie

Objectif n°1 : Réviser son cours

QCM 1 - CDE A. Faux : Les opiacés ne font pas partie des psychoanaleptiques, mais des psycholeptiques.

B. Faux : Un usage à risque peut entraîner un risque aigu (comme la conduite en état d’ivresse) ou chronique (alcool

pendant une grossesse).

D. Vrai : C’est un mode de consommation n’entraînant ni complications ni dommages : il peut être expérimental,

occasionnel, récréatif, régulier…

E. Vrai : Les substances addictives ne sont pas toutes illégales, et peuvent donc être socialement acceptées.

QCM 2 - BE

A. Faux : C’est la définition du craving. Le sevrage est l’ensemble des symptômes observés à l’arrêt de la

consommation.

C. Faux : La précocité des consommations est un facteur environnemental.

D. Faux : L’approche globale est centrée sur le patient et n’est justement pas spécifique du produit !

QCM 3 - ABE

B. Vrai : C’est là que sont intégrés les stimuli associés au plaisir.

C. Faux : Des facteurs psychologiques entrent en compte.

D. Faux : C’est une désensibilisation due à une hyperactivation entre autres des neurones dopaminergiques, avec la

nécessité d’augmenter les doses pour un effet similaire.

QCM 4 - CE

A. Faux : Hypertension (le reste de la phrase est juste)

B. Faux : Le risque est le même pour la mère et l’enfant, puisque la mère peut par exemple faire une grossesse extra-

utérine, qui est une urgence gynécologique !

C. Vrai : Il est considéré comme un psychostimulant “mineur”.

D. Faux : C’est une addiction à un produit.

E. Vrai : 9% chez les 12-14 ans, 41% chez les 15-19 ans, 48% chez les 20-25 ans.

QCM 5 - AB

A. et B. Vrais.

C. Faux : Il n’existe pas de traitement de substitution disponible. Les benzodiazépines, le THC et les opiacés sont

utilisés pour gérer la descente (crash) après disparition des effets de la cocaïne.

D. Faux : C’est la définition de la phase “high”. Le rush correspond à une sensation d’intense euphorie très rapide

E. Faux : À l’origine d’une augmentation de l’appétit.

QCM 6 - ACD

B. et E. sont faux car ce sont des addictions à un produit.

QCM 7 - BC

A. Faux : L’approche est non spécifique du produit ! Le reste est juste.

B. Vrai : Il y a aussi le repli au domicile.

C. Vrai.

D. Faux : Certaines molécules induisent une dépendance plus forte que d’autres.

E. Faux : Addiction = produit + individu + environnement.

QCM 8 - ACE

B. Faux : Il n’existe que les addictions comportementales (parmi lesquelles on retrouve les addictions à un objet) et

les addictions à un produit.

C. Vrai : C’est-à-dire qu’il perturbe les perceptions temporo-spatiales et entraîne des hallucinations. À ne pas

confondre avec les psycholeptiques.

D. Faux : Pas forcément, il peut faire partie d’un mode de consommation n’entraînant ni complication, ni dommage.

QCM 9 - E

A. Faux : Une addiction est la conjonction de facteurs individuels, environnementaux et liés au produit.

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B. Faux : Plus la VTA est stimulée, plus l’effet addictif sera important.

C. Faux : Le rôle des pairs est un facteur lié à l’environnement.

D. Faux : C’est la DSM-V.

QCM 10 - BCD

A. Faux : Les comorbidités psychiques et somatiques.

E. Faux : Perte de contrôle.

QCM 11 - CD

A. Faux : Diminuer - Entourage - Trop - Alcool.

B. Faux : Ce sont justement les effets sédatifs qui permettent d’éviter une intoxication, donc en les masquant cela les

rend très dangereuses.

D. Faux : Ce sont les stades d’une intoxication aiguë et non chronique.

QCM 12 - CE

A. Faux : De mortalité précoce et évitable.

C. Faux : Ce chiffre correspond au nombre de fumeurs jeunes (12-25 ans) en France.

C. Vrai : Oui, 48%.

D. Faux : 76 000 décès par an.

QCM 13 - ACE

A. Vrai : Ce n’est pas pour autant qu’il faut se mettre à fumer pour réussir sa PACES hein !

B. Faux : Une vasoconstriction.

D. Faux : Ils évaluent la motivation au changement.

QCM 14 - CD

A. Faux : Pas de CBD pour les spices, mais ils sont effectivement davantage toxiques.

B. Faux : Une très forte toxicité ne rend pas le produit plus addictif.

E. Faux : La logorrhée est un flux intense de paroles, on peut aussi l’observer chez quelqu’un un peu pompette.

QCM 15 - BCE

A. Faux : Elle est intégrative, c’est valable de manière générale pour toutes les disciplines psy.

B. Vrai : DESC = Diplôme d’Études Spécialisées Complémentaires.

D. Faux : La DSM V se pense sur les comportements addictifs, elle n’est pas là pour mesurer la quantité consommée

ou même le produit, ce qui importe c’est le comportement et ses répercussions (somatiques et psychiques).

Objectif n°2 : Aller plus loin

QCM 16 - D

A. Faux : Des cannabinoïdes de synthèse, mais contenant uniquement du THC (TétraHydroCannabinol).

B. Faux : Le “spice” doit nous inquiéter car le risque de toxicité associé est très important !

C. Faux : Ici la consommation est chronique (par contre, ils peuvent être liés au syndrome dit amotivationnel par

exemple)

D. Vrai : Ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’une intoxication aiguë.

E. Faux : Le questionnaire ADOSPA n’est pas spécifique du cannabis, il s’applique à n’importe quelle substance

psychoactive et permet le dépistage précoce des usages à risque et nocifs chez l’adolescent.

QCM 17 - BC

A. Faux : Stade 1 = excitation psychomotrice, stade 2 = ébriété, stade 3 = coma éthylique.

B. Vrai : On parle de binge drinking si une fille consomme plus de 4 verres, et un garçon plus de 5 verres.

C. Vrai.

D. Faux : Le questionnaire DETA est un auto-questionnaire.

E. Faux : “Diminuer, Entourage, Trop, Alcool”

QCM 18 - B

A. Faux : 1 paquet par jour x 3 ans = 3 paquets-années.

B. Vrai : 48% pour les 20-25 ans.

C. Faux : Les complications pulmonaires et cardiovasculaires sont aussi associées à des complications néoplasiques

et autres (hypofertilité, problèmes durant la grossesse…).

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D. Faux : Le test de Fagerström permet d’évaluer le degré de dépendance physique à la nicotine.

E. Faux : Bien au contraire, risque d’intoxication aiguë = ivresse cannabique.

QCM 19 - AD

A. Vrai.

B. Faux : Pour des doses très élevées, la cocaïne peut entraîner irritabilité, anxiété intenses ou idées délirantes

paranoïaques.

C. Faux : Vous pouvez le lui faire passer, il s’applique à n’importe quelle substance psychoactive. C’est un

questionnaire destiné aux adolescents.

D. Vrai : Indispensable dans l’historique de la consommation !

E. Faux : La tolérance est la nécessité d’augmenter les doses pour obtenir un effet comparable. Le jeune homme ici

fait référence à ce qu’on considère comme du craving = désir compulsif de consommer le produit.

QCM 20 - BCE

A. Faux : Pas nécessairement, le tabac étant la seule addiction sans forcément une co-addiction associée.

B. Vrai : Nombre de paquets-années = nombre moyen de paquets par jour x nombre d’années de tabagisme ; donc

soit 3 paquets par jour pendant 20 ans, soit 2 paquets par jour pendant 30 ans.

C. Vrai.

D. Faux : Il s’agit d’un test pour estimer le degré de dépendance physique à la nicotine.

E. Vrai : Le tabac est entre autres à l’origine de cancers broncho-pulmonaires.

QCM 21 - ABDE

A. Vrai : Le tabac a de fortes répercussions sur la santé bucco-dentaire.

B. Vrai : Idem, le tabac a de fortes répercussions sur l’appareil pleuro-pulmonaire.

C. Faux : On n’impose pas au patient et on met plutôt en place une alliance thérapeutique. On peut proposer soit un

sevrage (arrêt complet de la consommation, qui mène à l’abstinence), soit une substitution (régulation de la

consommation menant à une consommation contrôlée).

D. Vrai : Par exemple la nausée, la faim (pouvant donner lieu à une prise de poids), la fatigue…

E. Vrai : Il faut s’assurer qu’il ait bien compris et qu’il nous fasse confiance, pour l’alliance thérapeutique.

QCM 22 - ADE

B. Faux : C’est une addiction à un produit

C. Faux : C’est le craving. Le sevrage correspond à l’ensemble des effets observés à l’arrêt de la consommation.

D. Vrai : La tolérance correspond à la nécessité d’augmenter les doses pour ressentir les mêmes effets.

QCM 23 - CDE

A. Faux : Elle ne comprend que 3 échelons : faible, modéré, sévère.

B. Faux : Il faut toujours envisager une approche pluridisciplinaire et holistique (globale) quand on prend en charge

un patient addict. On pourrait par exemple s’associer à un psychologue.

C. Vrai : La demande peut par exemple venir de l’entourage, d’une injonction de soins. La motivation peut s’évaluer

au travers des stades de Prochaska.

QCM 24 - D

A. Faux : Afin d’ouvrir la discussion, on va préférer lui demander si les amis de X ont consommé ou consomment

du cannabis, puis lui poser la question personnellement ensuite.

B. Faux : Si la consommation est supérieure à 2 prises de cannabis pendant l’année, on explore.

C. Faux : ADOPSA est un questionnaire pour les adolescents qui s’applique à toutes les substances psychoactives,

elle est non spécifique.

E. Faux : Le cannabis peut entraîner lors de prises chroniques un syndrome amotivationnel (perte d’intérêt

généralisée, troubles de la concentration…). C’est donc un effet secondaire généralement indésirable qui n’est pas

souhaité lors d’une prise de cannabis.

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Violence & Agressivité (23 QCMs)

Objectif n°1 : Réviser son cours (18 QCMs)

QCM 1 : À propos des déterminants de l’agressivité :

A. Une augmentation du cortisol est associée à une hausse de l’agressivité.

B. L’élévation de la testostérone entraîne une tendance à l’agressivité.

C. Certains gènes, comme celui codant le transporteur de la dopamine, ou celui codant la Mono-Amine Oxydase A

(MAO-A) sont impliqués dans l’agressivité d’un individu.

D. Le cortex pré-frontal est une structure excitatrice dans le système nerveux central.

E. Le kindling correspond à un déséquilibre dans la balance freination - excitation du système nerveux.

QCM 2 : À propos de la violence :

A. Le dilemme du tramway est un dilemme moral, alors que l’expérience de Milgram teste l'obéissance aux ordres.

B. La théorie du carreau cassé de Wilson et Kelling donne l’idée qu’un acte de violence minime ne doit pas être

assorti d’une sanction.

C. La violence est un comportement hostile ou dangereux qui peut s’adresser à soi-même, ou à un environnement ou

une autre personne.

D. Un sentiment d’injustice, une frustration et un sentiment de sécurité sont impliqués dans la psychologie de

l’agressivité.

E. L’épilepsie est une pathologie psychiatrique impliquée dans l’agressivité individuelle.

QCM 3 : À propos des hormones et neuropeptides :

A. Certains neuromédiateurs ont une fonction de stimulation (ou excitation) cérébrale, comme le GABA.

B. Le cortex pré-frontal exerce une neuromodulation excitatrice.

C. Le glutamate est une hormone impliquée dans l'excitation cérébrale.

D. Le cortex cingulaire est impliqué dans la freination des structures cérébrales.

E. Une hausse des taux d’ocytocine favorise la violence.

QCM 4 : À propos des différents niveaux de prévention de la violence :

A. La prévention primaire s’effectue avant la violence.

B. La prévention secondaire s’effectue au décours de la violence.

C. Établir un score de violence constitue une action de prévention secondaire.

D. Les structures de déradicalisation exercent une action de prévention secondaire.

E. Des traitements anti-épileptiques, anti-psychotiques et neuroleptiques sont prescrits dans le cadre de prévention

primaire.

QCM 5 : À propos de la violence et l’agressivité :

A. L'agressivité est une force non maîtrisée dont les actions vont s’exercer contre un bien matériel, personnel, des

libertés publiques...

B. On retrouve 11 000 homicides en France par an.

C. L'agitation est un trouble du comportement qui peut toucher trois domaines : moteur, psychique et relationnel.

D. La dangerosité revêt deux aspects : juridique (ou criminologique) et relationnel.

E. L'empathie est un partage de sentiments et l'établissement de liens affectifs.

QCM 6 : À propos des circonstances de la violence : A. Elles sont de deux types : sociale ou individuelle.

B. Trois toxiques sont fréquemment rencontrés en association à l’agressivité : l’alcool, la cocaïne et le cannabis.

C. Des pathologies neurologiques comme la schizophrénie, les délires chroniques, les états maniaques et les bouffées

délirantes peuvent rendre certaines personnes agressives.

D. Un excès d’armes entraîne nécessairement une agressivité sociale.

E. Les violences conjugales sont les violences individuelles les plus fréquentes et peuvent mener au décès.

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QCM 7 : À propos des déterminants de l’agressivité : A. L’allèle 9R du gène du transporteur DAT 1 VNTR du récepteur sérotoninergique D2 est plus fréquemment

retrouvé chez les meurtriers.

B. L’amygdale qui fonctionne avec des neurotransmetteurs inhibiteurs est suractivée chez des sujets agressifs.

C. Il existe deux types de neuromédiateurs modulateurs : excitateurs comme la dopamine et inhibiteurs comme la

noradrénaline.

D. Le phénomène de kindling ou d’embrasement correspond au recrutement simultané de structures cérébrales

voisines par hyperexcitation.

E. Le phénomène d’inhibition top/down part du lobe temporal vers le cortex pré-frontal.

QCM 8 : À propos de la théorisation de la violence :

A. Selon Girard, il existe une violence fondamentale dès la naissance de tout être humain.

B. Pour Bergeret, le bouc émissaire est un mécanisme qu’une société met en place pour faire face à une situation de

violence et qui consiste à désigner un responsable (coupable fictif).

C. Pour Bergeret, la violence est instinctuelle et est canalisée par l’amour des parents, l’éducation et les règles

sociales.

D. Le bouc émissaire permet de ressouder une société et de retrouver une cohésion et une paix transitoire.

E. La radicalisation correspond à l’adhésion partielle à une croyance, qui devient un fait non critiquable, et aboutit à

une perte de l’esprit critique.

QCM 9 : À propos de l’agressivité et de sa prise en charge :

A. On peut retrouver chez la personne adulte une auto-agressivité, notamment la toxicomanie, les démences ; et une

hétéro-agressivité notamment les gestes suicidaires, les dépressions, les troubles de la personnalité.

B. Il est important de hiérarchiser l’agressivité pour mieux orienter la stratégie de traitement.

C. Plus les conduites agressives débutent tôt dans l’enfance, plus les risques d’évolution en conduite agressive chez

l’adulte sont élevés.

D. Le professionnel de santé en cas d'abolition du discernement se doit de juger son patient pour le remettre dans le

droit chemin.

E. Les professionnels de santé ont un travail de prévention de la violence et de l’agressivité qui s’effectue uniquement

en amont des violences.

QCM 10 : À propos des hormones et neuropeptides de l’agressivité :

A. Une augmentation du taux de cholestérol est associée au risque suicidaire.

B. Une diminution du taux de cortisol est en lien avec un risque suicidaire.

C. La testostérone est considérée comme un produit dopant.

D. Les hormones jouent un rôle minimal dans les aspects de l’agressivité.

E. Une augmentation de la quantité de testostérone est associée à une hausse de l’agressivité uniquement chez les

hommes.

QCM 11 : Au sujet de la violence et l’agressivité :

A. La dévotion absolue dans le culte d’une personne peut altérer la tolérance aux frustrations.

B. Les structures de déradicalisation sont en pleine explosion actuellement.

C. Les Inhibiteurs Sélectifs de Recapture de la Sérotonine (ISRS) majorent la sérotonine et constituent ainsi des

traitements “anti-impulsivité”.

D. La civilisation repose sur la loi du Talion.

E. La toxicomanie est un facteur d’agressivité.

QCM 12 : Concernant la violence et l’agressivité :

A. On compte un peu moins d’un million de victimes de coups et blessures par an en France.

B. La violence désigne une force maîtrisée pouvant s’exercer contre des personnes, des biens matériels ou même

encore contre des lois.

C. L’agitation, terme définissant un trouble du comportement peut concerner trois secteurs : la motricité, le psychisme

et la relation à l’environnement.

D. En France, d’après les dernières données épidémiologiques, il y a plus de décès par suicide que par homicides.

E. La dangerosité est un comportement hostile pouvant s’exercer contre l’environnement ou contre soi-même.

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QCM 13 : Concernant les déterminants de l’agressivité :

A. Le phénomène de kindling désigne le fait que des structures puissent stimuler d’autres structures voisines,

entraînant alors une suractivation cérébrale.

B. L’élévation de la testostérone peut entraîner des phénomènes d’irritabilité.

C. On observe une augmentation de l’expression du gène du transporteur de la sérotonine ainsi qu’une augmentation

de l’expression du gène codant la MonoAmineOxydase A chez des personnes violentes.

D. Chez une personne agressive, on note souvent un quotient intellectuel (QI) élevé.

E. Selon Bergeret, chaque personne possède à sa naissance une violence fondamentale naturelle, qui par l’éducation

et l’amour des parents sera plus ou moins bien canalisée.

QCM 14 : À propos de la violence et l’agressivité :

A. L’agressivité est un trouble du comportement qui touche 3 domaines : moteur, psychique, relationnel.

B. La violence peut s’exercer contre des personnes, des objets, des libertés…

C. La dangerosité juridique est le risque qu’une personne commette une infraction contre d’autres personnes ou des

biens.

D. L’agressivité peut se diriger exclusivement contre d’autres personnes.

E. La violence est un terme plus spécifique que l’agressivité.

QCM 15 : À propos de la violence et de l’agressivité :

A. La violence ne peut pas être évaluée.

B. Le professionnel de santé se doit de hiérarchiser la violence selon les situations.

C. La civilisation nous éloigne de la violence primaire.

D. L’agressivité sociale peut s’expliquer par la prise de toxiques.

E. L’agressivité individuelle peut s’exprimer par la torture d’autrui, les viols de masse et les processus de

radicalisation.

QCM 16 : À propos des niveaux de prévention :

A. La prévention primaire au niveau social se fait par la mise en place de lois et de règles.

B. La prévention secondaire peut inclure la mise en place d’un traitement.

C. La prévention secondaire inclut une évaluation du contexte (spontané ou réactionnel) et du score de violence.

D. La prévention tertiaire peut inclure un suivi socio-éducatif.

E. La prévention primaire au niveau individuel a pour but d’augmenter le sentiment de sécurité des personnes.

QCM 17 : À propos de la violence et de l'agressivité :

A. Les trois sphères touchées par l’agitation sont la sphère motrice, psychique (ou intellectuelle) et la sphère sexuelle.

B. L'agressivité peut être héritable culturellement et génétiquement.

C. Le mécanisme d’inhibition “top down” est exercé par le cortex temporal.

D. La diminution du taux de cholestérol est en lien avec la tendance suicidaire.

E. L’hospitalisation est une technique de prévention secondaire.

QCM 18 : Au sujet de la violence et de l’agressivité :

A. La prévention primaire comprend, au niveau social, le déploiement d’une police de sécurité

B. La théorie de l’esprit correspond à l’intuition des sentiments d’autrui.

C. L’éducation peut permettre de canaliser la violence fondamentale.

D. Le meurtre altruiste peut correspondre au meurtre conscient d’un parent de ses enfants pour prévenir du mal que

subit l’auteur lui-même.

E. La professionnalisation de la prise en charge des violences et agressivité correspond par exemple au déploiement

du plan Vigipirate et une prévention des actes terroristes.

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Objectif n°2 : Aller plus loin (5 QCMs)

Les QCM 19, 20 et 21 sont liés :

QCM 19 : À cause de la pandémie COVID-19, Madame J. est confinée avec son mari violent dans un petit

appartement sans jardin à Paris, elle appelle le numéro 3919 afin d’obtenir de parler des violences conjugales

dont elle est victime :

A. L’agressivité de son mari envers elle est qualifiée d’agressivité sociale.

B. La violence de Monsieur J. peut-être dû à des facteurs héréditaires, comme la reproduction des conduites de son

père.

C. L’excès de cortisol chez Monsieur J. peut expliquer son agressivité.

D. L’attitude de Monsieur J. envers sa femme peut s’expliquer par son hypertestostéronémie, son manque d’empathie

et son impulsivité.

E. La prise de toxiques comme l’alcool ou la drogue peut expliquer l’attitude dangereuse de Monsieur J.

QCM 20 : La personne au bout du fil incite Madame J. à consulter un psychiatre. Elle obtient rapidement un

rendez-vous par téléconsultation avec un psychiatre, profitant de l’absence de son mari parti se battre pour

des pâtes au supermarché :

A. Par un questionnement de la victime, le psychiatre peut estimer la violence en calculant un score de violence.

B. Le psychiatre par un questionnement devra hiérarchiser l’agressivité de Monsieur J. afin de mieux comprendre et

analyser son comportement violent

C. Le médecin insiste sur la prévention pour aider Madame J. : il existe quatre niveaux de prévention afin de limiter

au mieux la violence et l’agressivité.

D. La prévention secondaire, après la violence peut mettre en place des suivis socio-éducatifs afin de limiter les

gestes violents de Monsieur J.

E. Le psychiatre s’inquiète pour l’enfant de Monsieur et Madame J. : suite à la vision de cette violence excessive, il

se peut qu’il soit atteint de troubles de conduite (troubles du comportement, agitation, brutalité…).

QCM 21 : Suite aux actes de plus en plus violents de Monsieur J., un bilan médical a été effectué :

A. Sur son bilan biologique, Monsieur J. peut présenter un excès de neurotransmetteurs excitateurs : noradrénaline,

glutamate et GABA.

B. Monsieur J. explique sa violence par la présence de ses parents qui étaient violents envers lui quand il était encore

enfant : ce facteur héritable représente aujourd'hui plus de 75% des cas.

C. Après analyse des structures cérébrales, il se peut que le cortex préfrontal de Monsieur J. inhibe insuffisamment

l’activité de ses amygdales : on parle de déficit d’inhibition top/down.

D. Le professionnel de santé doit avant tout se trouver dans une éthique de soin et non pas dans un jugement moral

E. Il se peut que Monsieur J soit atteint d’une maladie neurologique (schizophrénie, état délirant, état maniaque…)

ou d’une maladie psychiatrique (démences, épilepsie…).

QCM 22 : Monsieur X s’est récemment montré agressif à tendance suicidaire. Son médecin a décidé de lui

faire passer des examens biologiques afin de mieux comprendre son comportement :

A. Son taux de testostérone peut être augmenté.

B. Son taux de cortisol peut être diminué.

C. Son taux de cholestérol peut être augmenté.

D. Ses structures cérébrales dans le lobe temporal peuvent être suractivés.

E. Il peut avoir un dysfonctionnement quantitatif de ses neuromédiateurs.

QCM 23 : Monsieur Y a subi dans son enfance des violences par son père. Dans son adolescence, il a eu des

comportements agressifs à l’encontre de ses camarades : bagarres, violence verbale, impulsivité… ce qui l’a

empêché de suivre un cursus scolaire normal. Maintenant adulte, Monsieur Y a un suivi psychologique ce qui

a permis de mettre en lumière certains déterminants psychologiques :

A. Il peut éprouver le sentiment d’être en danger.

B. Un manque d’éducation peut expliquer son comportement.

C. Il peut avoir une perte de l’esprit critique, et tendance à la radicalisation.

D. L’impulsivité désigne le fait d’agir en réaction à quelque chose, sans réflexion préalable.

E. Sa violence fondamentale (d’après Bergeret) peut ne pas avoir été suffisamment canalisée.

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Correction des QCMs sur la Violence & l’Agressivité

Objectif n°1 : Réviser son cours

QCM 1 - B

A. Faux : C’est une diminution du taux de cortisol qui est associée à l’agressivité.

B. Vrai : La testostérone virilise et donne une certaine tendance à l’agressivité. Moyen un peu macho et réducteur

pour le retenir : globalement les hommes sont plus sanguins que les femmes, l’hormone sexuelle masculine

prédominante est la testostérone.

C. Faux : C’est le transporteur de la sérotonine.

D. Faux : C’est une structure excitatrice.

E. Faux : Le kindling représente le phénomène d’embrasement du système nerveux central : un recrutement de

structures proches (comme un feu de forêt qui se propage), c’est une réponse de plus en plus forte via un même

stimulus. Alors que l’inhibition top-down (ou balance freination - excitation) est un phénomène qui vise au contraire

à ralentir la propagation : le cortex pré-frontal agit normalement pour ralentir le lobe temporal, une insuffisance de

cette inhibition top-down sera ainsi associée à la violence.

QCM 2 - A

A. Vrai

B. Faux : Justement, c’est en punissant l’acte de violence minime qu’on exerce une prévention primaire sur toutes

les autres personnes qui seraient tentées de reproduire cet acte.

C. Faux : Il s’agit de la définition de l’agressivité : si elle s’adresse à soi-même, il s’agit d’auto-agressivité ; si elle

s’adresse à un environnement ou une autre personne, il s’agit d’hétéro-agressivité.

D. Faux : Un sentiment d’insécurité.

E. Faux : C’est une pathologie neurologique et non pas psychiatrique.

QCM 3 - D

A. Faux : Dans le cours :

- Principaux neuromédiateurs excitateurs : glutamate, dopamine, noradrénaline

- Principaux neuromédiateurs inhibiteurs : GABA, sérotonine

B. Faux : Le cortex pré-frontal exerce une neuromodulation freinatrice.

C. Faux : Le glutamate est un neuromédiateur, pas une hormone.

D. Vrai : Dans le cours :

- Deux structures cérébrales excitatrices : l’amygdale et le septum, toutes deux au niveau du lobe temporal

- Deux structures cérébrales freinatrices : le cortex pré-frontal (à l’avant du cerveau) et le cortex cingulaire

(proche du lobe temporal)

E. Faux : Au contraire, l'ocytocine et la vasopressine sont impliquées dans les comportements affectifs et amicaux.

QCM 4 - AC

A. Vrai et B. Faux : prévention primaire = avant la violence, prévention secondaire = au début de la violence,

prévention tertiaire = au décours de la violence.

C. Vrai : On va chercher à évaluer ce début de violence pour en réduire l’intensité.

D. Faux : Il s’agit de prévention tertiaire (penser aux terroristes qui sont des radicaux : ils n’en sont pas au début de

leur violence !)

E. Faux : Il s’agit une fois de plus de prévention tertiaire.

QCM 5 - C

A. Faux : C'est la définition de la violence.

B. Faux : On compte 11 000 décès par suicide par an, et 700 à 1000 homicides en France par an.

C. Vrai.

D. Faux : Deux aspects : juridique (ou criminologie) et psychiatrique.

E. Faux : On a ici la définition de sympathie, l'empathie permet de nous représenter les états mentaux de la personne

que l'on a en face de nous (se mettre à la place de l’autre).

QCM 6 - AE A. Vrai : Si on regarde le plan du cours, les circonstances de la violence sont effectivement une agressivité sociale

ou une agressivité individuelle.

B. Faux : L’alcool, la cocaïne (car c’est un produit stimulant), et des produits hallucinogènes (type LSD ou ecstasy).

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C. Faux : Ce sont des pathologies psychiatriques et non pas neurologiques.

D. Faux : On a longtemps pensé qu’un excès d’armes était associé à une agressivité sociale, comme le montrent les

États-Unis où on observe en effet un lien de causalité positif, mais la Suisse constitue un contre-exemple : le taux de

violence y est très faible.

E. Vrai : En 2018, 121 femmes et 38 hommes sont morts sous les coups de leur conjoint(e) (pas à retenir, c’est juste

pour illustrer).

QCM 7 - Tout faux : A. Faux : Du récepteur dopaminergique.

B. Faux : L’amygdale est une structure excitatrice.

C. Faux : La noradrénaline est excitatrice.

D. Faux : C’est un recrutement progressif, de proche en proche : une structure en allume une autre, et cette structure

nouvellement allumée va à son tour en allumer une autre...

E. Faux : Il part du cortex pré-frontal vers le lobe temporal (cf l’anatomie : le lobe frontal est supérieur (“top”) par

rapport au lobe temporal (“down”)).

QCM 8 - CD A. Faux : C’est selon Bergeret.

B. Faux : Pour Girard

C. Vrai : C’est la violence fondamentale selon Bergeret.

D. Vrai.

E. Faux : C’est une adhésion absolue.

QCM 9 - C A. Faux : Inversion d’auto-agressivité et d’hétéro-agressivité.

B. Vrai : On ne prend pas en charge de la même manière un terroriste et un ado qui a insulté son camarade.

C. Vrai.

D. Faux : Le professionnel de santé se place dans une éthique de soin, et non de jugement.

E. Faux : En amont, pendant et en aval (préventions primaire, secondaire et tertiaire).

QCM 10 - C A. Faux : C’est une diminution. Petit moyen de le retenir : manger c’est la vie, donc quelqu’un qui mange beaucoup

McDo aura un taux de cholestérol élevé, mais sera vivant (en espérant que ce ne soit pas trop tiré par les cheveux).

B. Faux : Du taux de cholestérol.

C. Vrai : Pour être Musclor.

D. Faux : Les hormones et neuropeptides font partie des quatre déterminants principaux de l’agressivité.

E. Faux : Les femmes produisent elles aussi de la testostérone !

QCM 11 - ABCE

C. Vrai : En effet, si la sérotonine n’est pas recapturée dans la fente synaptique, elle passe en post-synaptique et va

ainsi aider à lutter contre l’impulsivité.

D. Faux : La loi du Talion est globalement révolue dans les sociétés civilisées : la société nous éloigne de cette

violence primaire.

QCM 12 - CD

A. Faux : On compte environ 1 100 000 victimes par an.

B. Faux : La violence désigne une force non maîtrisée.

D. Vrai : Environ 1000 morts suite à des homicides, et 11 000 par suicides.

E. Faux : Il s’agit de la définition de l’agressivité. On parle d’hétéro-agressivité (contre l’environnement) ou d’auto-

agressivité (contre soi-même).

QCM 13 - ABE

A. Vrai : Comme un feu de forêt qui se propagerait.

B. Vrai : La testostérone virilise et donne une certaine tendance à l’agressivité. Moyen un peu macho et réducteur

pour le retenir : globalement les hommes sont plus sanguins que les femmes, l’hormone sexuelle masculine

prédominante est la testostérone.

C. Faux : L’expression n’est pas augmentée, il y a seulement des mutations !

D. Faux : Le QI est plutôt diminué.

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QCM 14 - BC

A. Faux : C’est le cas de l’agitation.

D. Faux : Elle peut également être dirigée contre soi-même : c’est l’auto-agressivité.

E. Faux : C’est l’inverse.

QCM 15 - BC

A. Faux : La violence peut et doit être évaluée, par exemple au moyen de scores ou de recherche de facteurs de

gravité.

C. Vrai : De ce qu’on appelle la loi du Talion (grossièrement “œil pour œil, dent pour dent”)

D. Faux : C’est le cas de l’agressivité individuelle.

E. Faux : C’est le cas de l’agressivité sociale.

QCM 16 - ACDE

A. Vrai : Cf la théorie du carreau cassé de Wilson et Kelling.

B. Faux : C’est de la prévention tertiaire, qui a pour but d’éviter les récidives, et donc de proposer des traitements

anti-impulsivité par exemple ou des thérapies.

QCM 17 - BD

A. Faux : La dernière sphère n’est pas sexuelle, mais relationnelle.

B. Vrai :

- Culturellement : dans 40 % des familles violentes, les enfants le seront aussi.

- Génétique : exemple du gène du transporteur de la sérotonine, ou de la MAO-A qui prédisposent à la violence

C. Faux : Il est exercé par le cortex préfrontal pour inhiber justement le cortex temporal (du haut vers le bas, cf

l’anatomie cérébrale).

D. Vrai.

E. Faux : De prévention tertiaire ! On peut faire une hospitalisation sous contrainte quand la personne est dangereuse

pour elle ou les autres.

QCM 18 - BCE

A. Faux : C’est au niveau criminologique. Le niveau social quant à lui comprend entre autres la législation, les règles,

le système d’éducation.

B. Vrai : C’est la capacité à comprendre les intuitions d’autrui, ce qu’il pense.

D. Faux : Inconscient.

Objectif n°2 : Aller plus loin

QCM 19 - BDE

A. Faux : Les violences conjugales entrent dans le cadre de l’agressivité individuelle ; l’agressivité sociale concerne

plutôt les guerres, les attentats, le port d’armes dans certains pays…

B. Vrai : C’est une hérédité culturelle (l’hérédité n’est pas que génétique !).

C. Faux : Les personnes agressives ont plutôt une baisse de cortisol.

QCM 20 - ABE

A. Vrai : Le score de violence se calcule en fonction de critères tels que ceux suivant : violence verbale, motricité,

émotion, violence antérieure…

C. Faux : Il n’en existe que trois : avant (primaire), au début (secondaire) et au décours (tertiaire) de la violence.

D. Faux : La prévention tertiaire s’effectue au décours la violence afin qu’elle ne se reproduise plus, en organisant

par exemple des suivis socio-éducatifs.

QCM 21 - CD

A. Faux : Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur !

B. Faux : 40% des cas de transmission de la violence.

C. Vrai : L’effet top down se manifeste quand des structures cérébrales hautes (comme le lobe préfrontal) inhibent

des structures plus basses (comme le cortex temporal, dans lequel on retrouve l’amygdale)

E. Faux : Attention, les maladies entre parenthèses sont inversées : maladies neurologiques comme les démences,

l’épilepsie ; maladies psychiatriques comme la schizophrénie, les états délirants ou maniaque…

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QCM 22 - ABDE

A. Vrai : L’augmentation du taux de testostérone donne une certaine tendance à l’agressivité.

B. Vrai : La diminution du taux de cortisol est associée à l’agressivité.

C. Faux : Son taux de cholestérol peut être diminué, en association au risque suicidaire.

D. Vrai : Ce sont des structures excitatrices.

E. Vrai : De nombreux médiateurs sont impliqués dans l’agressivité : glutamate, dopamine, noradrénaline, etc.

QCM 23 - ABCE

A. Vrai : Le sentiment d’insécurité favorise les conduites agressives.

D. Vrai : L’impulsivité c’est “action → réaction”.

E. Vrai : Selon la théorie de Bergeret, tous les êtres humains naissent avec une violence naturelle qui est canalisée

par l'amour des parents, l’éducation et les règles sociales. Un père violent et un cursus scolaire anormal pourraient

expliquer ses comportements violents.

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Module 3 : Droit, déontologie, éthique

Organisation et réglementation des professions de santé, déontologie (23 QCMs)

Objectif n°1 : Réviser son cours (17 QCMs)

QCM 1 : À propos du médecin :

A. Le médecin est au service de la santé publique avant d’être à celui de l’individu.

B. Le médecin peut refuser de prodiguer des soins dans certains cas.

C. Les médecins ont une habilitation générale et monopolistique à intervenir sur le corps humain.

D. Le médecin peut passer outre le consentement d’un patient capable de s’exprimer et en possession de tous ses

moyens, si la situation l’exige.

E. Moralité, probité et dévouement sont des qualités exigibles d’un professionnel de santé.

QCM 2 : À propos de la déontologie médicale :

A. La déontologie consiste en un discours sur les devoirs, c’est un recueil de principes éthiques.

B. Le code de déontologie médicale est inscrit dans la Constitution.

C. Seuls les médecins peuvent porter atteinte à l’intégrité corporelle.

D. Le médecin est responsable de ses actes.

E. Le serment d’Hippocrate prévoit la notion de responsabilité du médecin.

QCM 3 : Quelles sont les qualités exigibles d’un professionnel de santé ?

A. Résultats.

B. Absence de discrimination.

C. Compétence initiale et développement professionnel permanent.

D. Solidarité entre professionnels de santé.

E. Honoraires déterminés avec tact et mesure.

QCM 4 : Au sujet de l’histoire des professions de santé :

A. Au XIIIe siècle, aucun remède n’était dispensé par les apothicaires sans avis des « magistri in medicina ».

B. La loi de Le Chapelier au XVIIe siècle supprime toute forme d’association professionnelle.

C. La loi d’Allarde rompt le monopole d’exercice des professions de santé.

D. La révolution a aboli de manière permanente le statut de professionnel médical.

E. La réglementation des professions de santé est un élément nécessaire à la protection de la santé publique.

QCM 5 : À propos de la déontologie médicale :

A. Le médecin est au service de la santé publique avant d’être à celui de la personne.

B. L’organisation des professions de santé fait l’objet d’une réglementation rigoureuse issue du Code de la Santé

Publique.

C. Les médecins ont une habilitation spécialisée et monopolistique a intervenir sur le corps humain.

D. Les professions de la pharmacie ont le monopole de la préparation et de la délivrance des médicaments et

dispositifs médicaux et regroupent les pharmaciens et les préparateurs en pharmacie.

E. Un infirmier est habilité à pratiquer des soins sans le contrôle d’un médecin.

QCM 6 : À propos de la déontologie médicale :

A. Un ordre professionnel est un syndicat qui regroupe facultativement l’ensemble des membres d’une profession.

B. Un ordre professionnel contrôle l’accès à la profession.

C. La déontologie est l’ensemble des règles, des droits et des devoirs régissant la conduite à tenir pour les membres

d’une profession.

D. La déontologie médicale s’applique également aux enfants : si le médecin s’aperçoit qu’un enfant a trempé son

thermomètre dans de l’eau chaude pour faire croire qu’il a de la fièvre, le médecin doit lui faire la morale et lui

expliquer les conséquences de son acte, mais il ne doit pas le rapporter aux parents.

E. Il n'est pas nécessaire, pour se conformer à la déontologie, de réfléchir aux valeurs qui la sous-tendent ou même

de partager ces valeurs.

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QCM 7 : À propos de l’histoire de la déontologie médicale :

A. Le Code d’Hammourabi insiste sur les responsabilités du médecin et sur ses honoraires.

B. Le Serment d’Hippocrate décrit la probité et le dévouement dont le médecin doit faire preuve et le respect du

secret médical des malades.

C. Le premier ouvrage de déontologie médicale est publié en 1947.

D. Au XIIIème siècle, aucun remède n’était donné sans l’avis des « magistri in medicina ».

E. La Prière de Maïmonide énonce le principe de « primum non nocere », soit « d’abord ne pas nuire » à défaut de

soigner.

QCM 8 : À propos de la déontologie médicale :

A. Une personne non titulaire d’un diplôme qui propose des consultations « miracles » qui soigneraient complètement

de la polyarthrite rhumatoïde, pratique un exercice illégal de la médecine.

B. Le patient a le droit de refuser un soin, en dehors d’une urgence ou d’une maladie mentale, s’il a reçu une

information loyale, claire et appropriée par son médecin.

C. Un professionnel de santé doit faire preuve d’indépendance professionnelle.

D. Un professionnel de santé doit maintenir ses compétences par une formation professionnelle permanente.

E. La réglementation des professions de santé est un élément nécessaire à la protection de la santé publique.

QCM 9 : À propos des droits et devoirs généraux des médecins dans le Code de Déontologie médicale :

A. Le médecin a un droit d’information du patient.

B. Le secret professionnel ne concerne que ce qui a été dit au médecin dans l’exercice de sa profession.

C. Le médecin doit respecter le fait qu’un patient ait le droit de choisir librement son médecin.

D. Le médecin n’est pas libre de ses prescriptions (dans les limites fixées par la loi et compte tenu des données

acquises de la science).

E. La clause de conscience est invocable face à tout acte de soin que le praticien ne souhaite réaliser.

QCM 10 : À propos des droits et devoirs généraux des médecins dans le Code de Déontologie médicale :

A. Un médecin peut refuser de pratiquer une Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).

B. La formation médicale initiale est suffisante à l’exercice correct de la médecine.

C. Le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement

indispensable à l’exercice de la médecine.

D. Un médecin amené a examiner une personne privée de liberté ou à lui donner des soins ne peut, directement ou

indirectement, favoriser ou cautionner une atteinte a l’intégrité physique ou mentale de cette personne ou à sa dignité.

E. En dehors des exceptions comme les mineurs, s’il constate qu’une personne privée de liberté a subi des sévices

ou des mauvais traitements, il doit, avec ou sans l’accord de l’intéressé, en informer l’autorité judiciaire.

QCM 11 : À propos de la déontologie :

A. Elle est au cœur de la mission de l’ordre professionnel d’une profession.

B. La déontologie peut être définie comme une théorie morale centrée sur le bonheur, les valeurs ou l’utilité.

C. Elle s’inscrit dans le Code de la Santé Publique (CSP).

D. Le médecin doit s’interdire de faire courir au patient un risque injustifié.

E. Le professionnel de santé doit être dévoué, mais ne peut pas être irréprochable.

QCM 12 : À propos de la déontologie :

A. La kinésithérapie fait partie des professions médicales.

B. Les pédicures-podologues sont organisés en ordre professionnel.

C. En dehors des cas d’exception comme les médecins militaires, la détention d’un diplôme suffit à exercer la

profession de médecin.

D. L’ordre professionnel vise à contrôler l’accès à une profession et peut punir un de ses membres en cas de

manquements à ses devoirs.

E. L’exercice des auxiliaires médicaux est soumis à un contrôle médical.

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QCM 13 : À propos des principes déontologiques :

A. Les médecins ont une liberté absolue de prescription.

B. Un consentement éclairé valable du patient passe par une information claire et adaptée de la part du médecin, qui

se doit de tout expliquer au patient.

C. Les médecins ont une obligation de résultats.

D. Le médecin ne peut refuser de soigner quelqu’un.

E. Le patient a la liberté de choisir son professionnel de santé.

QCM 14 : À propos des valeurs et qualités exigibles d’un professionnel de santé :

A. Le médecin est responsable de ses actes.

B. Le diplôme initial de professionnel de santé assure au praticien les compétences pour exercer pendant toute sa

carrière.

C. L’indépendance professionnelle et la moralité font partie des qualités exigibles pour un professionnel de santé.

D. Le praticien a une totale liberté dans la détermination de ses honoraires.

E. Le manquement au code déontologique peut donner lieu à des sanctions allant du blâme à la radiation complète

de l’ordre et à l’interdiction d’exercer.

QCM 15 : À propos de l’organisation et de la réglementation des professions de santé :

A. Les pharmaciens figurent dans la liste des professions médicales.

B. Les ergothérapeutes ont un droit de prescription.

C. Les orthophonistes sont regroupés en un ordre professionnel.

D. Le Code de déontologie médicale figure dans le Code Civil.

E. Avant tout examen physique, le médecin doit recueillir le consentement libre, éclairé et écrit du patient.

QCM 16 : À propos de la déontologie :

A. Peu importe la situation, le médecin possède une clause de conscience pour refuser les soins.

B. Les professions médicales possèdent une habilitation générale et monopolistique à intervenir sur le corps.

C. Les chirurgiens-dentistes sont habilités à soigner uniquement la bouche et les dents.

D. Un médecin est habilité à délivrer des médicaments.

E. Les sages-femmes sont habilités à délivrer des soins aux enfants. Vrai

QCM 17 : Selon les règles de déontologie et l’organisation des professions de santé :

A. Si un enfant confie une information confidentielle mais non médicale à son médecin, ce dernier peut la divulguer

aux parents car l’enfant est mineur.

B. Un chirurgien-dentiste exerce une profession médicale.

C. Toutes les professions médicales possèdent une liberté absolue de prescription.

D. Un code de déontologie, quand il existe, est toujours imposé par la loi, permettant de cadrer leur activité.

E. Pour assurer une prescription adéquate, le médecin doit se tenir informé des données acquises de la science.

Objectif n°2 : Aller plus loin (6 QCMs)

QCM 18 : Pendant cette période de confinement, beaucoup ont peur de sortir. Mr. X, un jeune étudiant

infirmier se rend tour à tour chez ses voisins qui ont des problèmes de santé pour établir le diagnostic et leur

fournir des soins et des traitements appropriés. Étant prudent, il n’hésite pas à contacter un de ses amis qui

est médecin lorsqu’il a un doute sur un diagnostic :

A. Il s’agit d’un cas d’exercice illégal de la médecine.

B. Les auxiliaires médicaux ont une habilitation sans contrôle médical.

C. Ce n’est pas un exercice illégal de la médecine en raison du contexte exceptionnel.

D. Le contrôle de son ami médecin est essentiel pour légaliser les actions de l’étudiant infirmier

E. Le caractère illégal de cette situation se base sur le fait que Mr. X n’est encore qu’un étudiant.

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QCM 19 : Madame Jevepa, 79 ans, consulte pour anémie, asthénie (fatigue physique), fièvre chronique,

épistaxis (saignement du nez) et hypertrophie gingivale. Après la réalisation d’examens, et notamment d’un

hémogramme, son médecin lui diagnostique une leucémie. Madame Jevepa, qui a déjà survécu à deux cancers,

ne souhaite pas connaître le diagnostic de son médecin, “car de toute façon j’ai déjà tout vécu, ce n’est pas

grave si je m’en vais demain”.

A. Mme Jevepa est tout à fait dans son droit et le médecin doit respecter sa volonté.

B. Mme Jevepa est en réalité à un stade très avancé de leucémie, il ne lui reste que quelques mois à vivre : le médecin

doit prévenir ses proches, même si Mme Jevepa ne le souhaite pas.

C. Mme Jevepa a le droit de refuser les traitements proposés par son médecin et celui-ci doit le respecter.

D. Le médecin peut refuser de continuer les soins avec Mme Jevepa.

E. Quelques mois plus tard, Mme Jevepa est hospitalisée, et maintenue en vie uniquement grâce à des machines.

Étant donné ce que Mme Jevepa lui a confié quelques mois plus tôt, son médecin peut renoncer a poursuivre les

traitements qui n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.

QCM 20 : Vous accueillez Monsieur X, 43 ans, admis aux urgences suite à de fortes douleurs à l’abdomen,

nausées et vomissements. Après examen, vous découvrez que Monsieur X a un cancer du pancréas, agressif et

à un stade avancé. L’opération est nécessaire à la survie du patient, mais comporte de nombreux risques.

A. Étant donné qu’il s’agit d’une urgence vitale, le recueil du consentement est ici non obligatoire.

B. L’information que vous devez donner au patient doit être la plus claire et précise possible afin que le patient puisse

comprendre sa situation.

C. Il n’est pas nécessaire d’évaluer la balance bénéfices-risques avant de prendre une décision ici, l’important étant

de sauver le patient.

D. Le patient doit autant que possible participer à la décision de soins, il est autonome.

E. Peu importe la décision finale, le choix du patient doit être respecté.

QCM 21 : Le docteur X reçoit un patient dans son cabinet de ville pour des douleurs abdominales. Au fur et

à mesure de la consultation le patient se montre impoli, puis très rapidement très agressif. Le docteur X prie

donc son patient de quitter son cabinet avant la fin de la consultation, sans donner une quelconque précision

supplémentaire. En rentrant chez le lui le soir, le docteur raconte les détails de la consultation à sa femme. Le

docteur X :

A. N’a pas le droit de refuser de soigner son patient.

B. N’assure pas la continuité des soins.

C. N’a pas respecté le secret médical.

D. Encourt des sanctions pour ses fautes.

E. Est le seul responsable de ses actes.

QCM 22 : Le docteur Y est praticien hospitalier dans un CHU. Lors d’une réunion avec son directeur, celui-

ci lui somme de remplir ses objectifs annuels et accélérer les soins pour libérer des lits. Le docteur Y s’exécute

alors et assure durant toute la semaine des consultations très brèves et qui laissent peu le temps aux patients

de s’exprimer. Le docteur Y : A. Ne fait pas preuve d’indépendance professionnelle.

B. Fait preuve d’un comportement favorisant l’établissement d’une confiance réciproque entre lui et son patient.

C. Ne respecte pas la primauté de la personne humaine.

D. Doit faire passer l’intérêt des malades avant toute chose.

E. Pourrait faire appel à un autre médecin du service pour l’aider à voir plus de patients sans détériorer la qualité des

consultations pour autant.

QCM 23 : Monsieur X présente des douleurs abdominales depuis maintenant 3 jours. Il contacte son médecin,

ce dernier lui explique qu’il a déménagé dans une autre ville et ne peut pas le prendre en charge. Plutôt que

d’appeler un autre médecin, Monsieur X décide de se rendre chez son voisin, ancien infirmier, qui lui

diagnostic un ulcère gastroduodénal et lui procure une boite d’oméprazole (inhibiteur de la pompe à protons

indiqué dans le traitement de l’ulcère gastro-duodénal) qu’il lui restait dans sa pharmacie familiale :

A. Le médecin ayant déménagé a assuré la continuité des soins de Monsieur X.

B. Infirmier étant une profession d’auxiliaire médical, le voisin de Monsieur X n’enfreint aucune loi.

C. Étant infirmier, son voisin peut procurer un traitement en urgence, en attendant que Monsieur X se rende dans une

pharmacie.

D. L’exercice illégal de la médecine est passible d’emprisonnement.

E. Le voisin de Monsieur X peut donner une autre boîte d’oméprazole à son voisin.

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Correction des QCMs sur l’Organisation et la Réglementation des Professions de

santé, et la Déontologie

Objectif n°1 : Réviser son cours

QCM 1 - BCE

A. Faux : Le médecin est d’abord au service de l’individu

B. Vrai : C’est la clause de conscience qui ne s’applique pas dans un contexte d’urgence. Le médecin doit alors

donner la possibilité au patient d’avoir une alternative aux soins, en le dirigeant vers un confrère.

D. Faux : Ce serait aller à l’encontre d’un droit fondamental des patients : le droit de fournir un consentement libre

et éclairé.

E. Vrai : Bien connaître les différences entre l’avant-dernière diapositive sur les qualités exigibles d’un professionnel,

et la dernière diapositive (la conclusion) sur les grands principes déontologiques.

QCM 2 - D

A. Faux : Ce n’est pas un recueil de principes éthiques.

B. Faux : Il est inscrit dans le Code de la Santé Publique.

C. Faux : Les professions d’auxiliaires médicaux exercent en dérogation à l’exercice illégal de la médecine parce

qu’elles sont habilitées, au moyen de décrets d’activité, à porter atteinte à l’intégrité corporelle.

E. Faux : C’est le Code d’Hammourabi qui prévoit la responsabilité du médecin, le serment d’Hippocrate établit

plutôt des qualités humaines.

QCM 3 - BCDE A. Faux : Le médecin a une obligation de moyens, mais pas de résultats, ce n’est pas une qualité qu’on peut exiger

de lui.

QCM 4 - ACE

B. Faux : Au XVIe siècle.

D. Faux : La révolution a bien aboli ce statut mais temporairement, celui-ci étant rétabli par la suite.

QCM 5 - BD

A. Faux : C’est l’inverse, un médecin est d’abord au service de l’individu, avant d’être à celui de la santé publique !

C. Faux : Les médecins ont une habilitation générale et monopolistique a intervenir sur le corps humain. Ce sont les

autres professions médicales qui ont une habilitation spécialisée aux domaines dans lesquels ils peuvent intervenir

(exemple : les chirurgiens-dentistes ou les sages-femmes).

D. Vrai : Les pharmaciens sont l’évolution directe des magiciens, ceux qui mélangeaient des oreilles de gnou avec

de la salive de lutin. Si vous cherchez une potion magique pour connaitre tous vos cours par cœur, ou pour être plus

beaux, ils ne pourront pas vous donner la recette, mais par contre, vous pouvez candidater pour faire partie de l’Ordre

et si vous êtes admis, fabriquer toutes sortes de choses interdites en TP…

E. Faux : Les professions d’auxiliaires médicaux ont une habilitation de soins sous contrôle médical. Ils exercent en

dérogation a l’exercice illégal de la médecine, car ils exercent sous prescription médicale, mais dans des disciplines

médicales et humaines dans un champ technique qui leur est spécifique.

QCM 6 - BCDE

A. Faux : Un ordre professionnel n’est pas un syndicat et regroupe obligatoirement l’ensemble des membres d’une

même profession par inscription.

D. Vrai : L’enfant se sentirait trahi et ne se confierait plus pour des choses bien plus graves (comme de l’abus sexuel

par exemple), à son médecin.

E. Vrai : C’est une des choses qui différencie la déontologie de l’éthique (qui, au contraire, invite le professionnel à

réfléchir sur les valeurs qui motivent son action, et à choisir, sur cette base, la conduite la plus appropriée).

QCM 7 - ABD

C. Faux : C’est le premier code de déontologie médicale qui est publié en 1947, le premier ouvrage quant à lui est

publié en 1845 par Dr Max Simon.

D. Vrai.

E. Faux : C’est le Serment d’Hippocrate

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QCM 8 - ABCDE

A. Vrai : L’exercice illégal de la médecine est défini comme toute personne qui prend part habituellement ou par

direction suivie à l’établissement d’un diagnostic ou au traitement de maladies.

B. Vrai : En effet, le corollaire de l’information est le droit de refus.

C. Vrai

D. Vrai : Cette formation continue passe par des séminaires, des conférences… tout au long de l’exercice de sa

profession.

E. Vrai.

QCM 9 - C

A. Faux : C’est un devoir.

B. Faux : Aussi ce qui a été vu, entendu ou compris.

C. Vrai.

D. Faux : « Dans les limites fixées par la loi et compte tenu des données acquises de la science, le médecin est libre

de ses prescriptions qui seront celles qu’il estime les plus appropriées en la circonstance ».

E. Faux : Cette clause de conscience ne saurait être invoquée dans des situations d’urgence par exemple.

QCM 10 - ACD

A. Vrai : Il peut, mais doit dans ce cas en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par loi, et l’orienter

vers un autre médecin pratiquant l’IVG.

B. Faux : La formation médicale initiale se doit d’être complétée par une formation permanente, en continu, au cours

de la vie.

C. et D. Vrais.

E. Faux : Il doit obtenir son accord préalablement, sinon cela constitue une violation du secret médical.

QCM 11 - ACD

A. Vrai : L’ordre professionnel propose et actualise la déontologie.

B. Faux : C’est une autre définition de la déontologie, proposée en approche éthique, centrée sur le devoir !

C. Vrai : Le Code de Déontologie médicale est bien inscrit dans le CSP.

D. Vrai : Selon le principe hippocratique “primum non nocere”.

E. Faux : Il doit également être irréprochable.

QCM 12 - BDE

A. Faux : C’est une profession d’auxiliaire médical.

B. Vrai : Les pédicures-podologues font partie des trois professions d’auxiliaires médicaux organisées en ordre, avec

les infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes.

C. Faux : Il faut également être inscrit à l’ordre des médecins (les médecins militaires n’y sont pas nécessairement).

E. Vrai : Bon nombre de consultations chez les auxiliaires médicaux sont soumises à prescription.

QCM 13 - BE

A. Faux : La prescription est encadrée par les données acquises de la science et les ressources disponibles pour la

santé publique.

C. Faux : Ils ne seront jamais punis de ne pas avoir réussi à sauver un patient, ils ont cependant une obligation de

moyens, ils seront punis s’ils n’ont pas tout mis en œuvre pour lui venir en aide.

D. Faux : Il le peut s’il y a une justification à cela (violence du patient, refus de coopérer, …), cependant en aucun

cas il ne doit faire preuve de discrimination. Il devra par ailleurs adresser ce patient à un confrère.

E. Vrai : Même si cette liberté rencontre des limites comme les déserts médicaux ou les urgences vitales.

QCM 14 - ACE

B. Faux : Il faut une formation continue, pour se tenir au courant des avancées scientifiques.

D. Faux : Les honoraires doivent être déterminés avec tact et mesure.

QCM 15 - Tout faux

A. Faux : Ce sont des professions de la pharmacie, avec les préparateurs en pharmacie.

B. Faux : Les ergothérapeutes appartiennent aux professions d’auxiliaires médicaux. Or, seules les professions

médicales sont habilitées à prescrire.

C. Faux : Les professions d’auxiliaires médicaux ne sont pas regroupées en ordres professionnels, sauf les masseurs-

kinésithérapeutes, les pédicures-podologues et les infirmiers.

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D. Faux : Il est inscrit dans le Code de la Santé Publique.

E. Faux : Il n’est pas nécessaire de l’écrire. Pensez à quand vous allez chez votre médecin généraliste, on ne vous

fait pas remplir un papier avant chaque auscultation !

QCM 16 - E

A. Faux : Pas dans le cas d’urgences vitales ! On ne laisse pas mourir un patient sans rien faire :(

B. Faux : Seuls les médecins ont une habilitation générale et monopolistique ; les chirurgiens-dentistes et sages-

femmes ont une habilitation spécialisée.

C. Faux : Également les maxillaires.

D. Faux : Les professions de la pharmacie ont le monopole de la délivrance des médicaments.

E. Vrai : Soins de la mère et de l’enfant en post-natal.

QCM 17 - BE

A. Faux : Ce serait trahir le secret médical !

C. Faux : Aucune profession n’a une liberté absolue, la liberté est limitée par les données acquises de la science et

les ressources disponibles pour la santé publique.

D. Faux : Le Code de déontologie d’une profession n’est pas systématiquement inscrit dans la loi, bien que ce soit le

cas du Code de déontologie médical.

Objectif n°2 : Aller plus loin

QCM 18 - A

A. Vrai : En effet, un infirmier n’est pas habilité à poser des diagnostics, il peut fournir certains soins sur prescription

médicale.

B. Faux : Sous contrôle médical.

C & D. Faux : Même s’il y a présence d’un médecin, cela reste un exercice illégal de la médecine.

E. Faux : Ce serait le même problème s’il était un infirmier diplômé.

QCM 19 - ACDE

A. Vrai : « Lorsqu’une personne demande à être tenue dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic, sa volonté

doit être respectée, sauf si des tiers sont exposés a un risque de contamination. »

B. Faux : Si Mme Jevepa ne souhaite pas que ses proches soient au courant de l’issue fatale de sa maladie, alors le

médecin doit le respecter : « Un pronostic fatal ne doit être révélé qu’avec circonspection, mais les proches doivent

en être prévenus, sauf exception ou si le malade a préalablement interdit cette révélation ou désigné les tiers auxquels

elle doit être faite. »

C. Vrai : Mme Jevepa peut tout à fait refuser les traitements proposés par son médecin, mais dans ce cas, celui-ci

doit lui donner une information claire et complète des conséquences de son choix : « Lorsque le malade, en état

d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après

avoir informé le malade de ses conséquences. »

D. Vrai : C’est la clause de conscience, le médecin est libre de refuser les soins en dehors d’une urgence, mais il est

obligé de proposer une alternative équivalente ou de renvoyer vers un confrère : « Hors le cas d’urgence et celui ou

il manquerait à ses devoirs d’humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles

ou personnelles. »

E. Vrai : « Le médecin doit s’abstenir de toute obstination déraisonnable et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre

des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de

la vie. »

QCM 20 - BDE

A. Faux : Il doit être recueilli parce que le patient est dans la capacité de consentir ou non (ce n’est pas comme s’il

avait eu un accident de voiture et était dans le coma, et qu’on devait le soigner).

C. Complètement faux : Il faut toujours évaluer cette balance, afin par exemple de ne pas faire preuve d’obstination

déraisonnable.

QCM 21 - BCDE

A. Faux : Il le peut tant que les motifs ne sont discriminatoires.

B. Vrai : Le docteur doit indiquer l’adresse d’un de ses confrères avant de prier son patient de quitter les lieux.

C. Vrai : Il ne peut révéler les détails d’une consultation à qui que ce soit ; or dans notre QCM il raconte les détails

à sa femme.

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D. Vrai : Pouvant aller du blâme à la radiation.

QCM 22 - ACDE

A. Vrai : Un professionnel de santé ne doit avoir des structures supérieures qui lui imposent ses actes.

B. Faux : Le manque de temps ne permet pas au patient de délivrer toutes les informations, il sent le médecin pressé

et ne veut pas forcément déranger.

D. Vrai : Le médecin est au service de l’individu avant d’être au service de la santé publique.

E. Vrai : Les professionnels de santé doivent faire preuve de confraternité.

QCM 23 - D

A. Faux : Il ne l’a pas redirigé vers un de ses confrères.

B. Faux : L’établissement d’un diagnostic ou la prescription d’un traitement sont réservés aux professions médicales,

les auxiliaires ne peuvent agir que sous contrôle médical.

C. Faux : Le monopole de la délivrance des médicaments est attribué aux professions de la pharmacie.

D. Vrai.

E. Faux : Ce genre de prescription est réservé aux médecins.

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QCMs PROPOSÉS PAR RANGUEIL

Dans cette compilation se trouvent des QCMs relatifs aux cours de SSH suivants :

• Module 1 : L’homme et son environnement

- La biodiversité

• Module 2 Comportements

- Normal et Pathologique

• Module 3 : Droit, déontologie, éthique

- Droits des patients

- Patient, maladies et société (hors programme 2020 mais on a préféré en faire au cas où tu t’ennuierais

trop)

Chaque partie comprend des QCMs de cours et des QCMs de réflexion divisée en sous parties :

• Première partie : QCMs de cours (éléments de cours à connaitre par coeur)

• Deuxième partie : QCMs de réflexion (application des connaissances à un cas concret)

Un grand merci à tous ceux qui ont réalisé les QCMs qui se trouvent dans cette compilation mais

aussi à ceux qui ont participé à l’élaboration de nouveaux sujets post confinement.

Les tuteurs et RMs SSH : Joséphine Bedouet, Domitille Roy, Chloé Rage, Imel Ousseni, Siloé Vandeputte, Iliasse

Taha, Mariane Bellegarde, Emilie Quach, Eva Kerhoas, Emma Coste, Pauline Lavenant, Lisa Landré, Elisa Verm,

Camille Monchatre et Laura Forgues.

Les étudiants en PACES : Alexandre Lanau et Julien Fortugno.

Les autres tuteurs ou RM : Téo Berthon, Ismaël Barkouki, Germain Gros, Camille Goudard.

Les autres RM SSH : Ambre Granier, Amandine Smail, Léna Tarazaga, Sébastien Villey (parce que c’est avant

tout un travail d’équipe).

Parce qu’il fallait bien finir par une note positive et une touche d’autodérision :

Compte tenu de la situation, nous avons essayé de vous faire un max de QCMs de bonne qualité. On espère qu’ils

seront un minimum représentatifs du concours, qu’ils vous permettront de vous entrainer au mieux et que les

petites blagues (issues d’un humour pas ouf mais qui a le mérite d’exister) glissées dedans vous feront au moins

esquisser un sourire (même si c’est juste par politesse). Donc ne lâchez rien, on reste là pour vous ! N’oubliez pas

de vous hydrater et de vous laver, bisous. ❤

Les RMs Rangueil.

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Module 1 : L’homme et son environnement

Biodiversité (38 QCMs)

Révisions de cours et Exercice (37 + 1 QCMs)

QCM 1 : Lesquelles de ces définitions sont correctes ?

A. L’écosystème est un ensemble formé par une association d’êtres vivants (biotope) et par son environnement

biologique, géologique, édaphique, climatique (biocénose)

B. L’espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou

potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions

naturelles. L’espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle un flux génétique est possible.

C. La biosphère, formée de l’atmosphère est de la lithosphère, concentre la majorité des espèces connues.

D. La biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants.

E. Les micro-organismes représentent la majorité des espèces probables.

QCM 2 : À propos de la biodiversité

A. La biodiversité s’apprécie seulement au niveau des écosystèmes, des espèces et des populations dans l’espace et

le temps.

B. Elle est à peu près également répartie à la surface de la planète.

C. 95% des espèces connus sont présentes dans une zone étroite qui se situe entre -100m et 2500m.

D. Les hot-spots désignent des endroits où le climat est tellement aride que la biodiversité est très faible.

E. Dans le monde du vivant on retrouve trois grands règnes : les bactéries, les archées et les eucaryotes.

QCM 3 : À propos de la biodiversité : A. La diversité des gènes est prise en compte dans la biodiversité. B. Les insectes représentent environ la moitié de la biomasse terrestre. C. Le règne végétal est caractérisé par une motilité nulle. D. Carl Von Linné utilisait une classification verticale afin de décrire les plantes. E. Les taxons inférieurs regroupent des individus avec une ressemblance élevée.

QCM 4 : À propos de la biodiversité : A. L'espèce constitue l'unité de base dans la nature. B. À ce jour, on a recensé davantage d'espèces de mollusques que de reptiles et amphibiens. C. La biosphère est comprise entre -1000 mètres et 2500 mètres. D. On distingue 6 règnes à savoir : les bactéries, les archées, les plantes, les champignons, les spirochètes et les

animaux. E. L’Amazonie est un hotspot de biodiversité.

QCM 5 : À propos de la biodiversité

A. L’organisation et la répartition des écosystèmes à l’échelle géographique notamment permet d’apprécier la

biodiversité.

B. Le fait que deux individus d’une même espèce aient une descendance féconde est une condition suffisante mais

non nécessaire.

C. Le genre est la plus grande unité de population au sein de laquelle un flux génétique est possible.

D. Les individus d’une même espèce sont génétiquement isolés des autres espèces composant le biotope.

E. La biodiversité correspond à la diversité naturelle des organismes vivants et inertes.

QCM 6 : À propos de la biodiversité A. A ce jour, nous pouvons conclure que nous avons recensé toutes les espèces du monde vivant.

B. Il y a significativement plus d’espèces d’oiseaux que d’insectes.

C. A ce jour, les insectes représentent plus de la moitié de toutes les espèces connues.

D. En prenant en compte et en estimant les espèces probables, la proportion de vertébrés diminuerait tandis que la

proportion de micro-organismes augmenterait significativement.

E. Les végétaux représentent plus du tiers des espèces connues actuellement.

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QCM 7 : À propos de la biodiversité

A. La France est un hot-spot de biodiversité par rapport à l’Europe continentale, particulièrement pour les oiseaux.

B. Sont présentes en France sensiblement moins de la moitié des espèces de végétaux que l’on retrouve en Europe

continentale.

C. Les homo sapiens et les homo erectus appartiennent à la même espèce.

D. Une plante présentant des feuilles qui se replient au toucher est qualifiée de « motille ».

E. L’homo sapiens a un régime alimentaire omnivore et digère donc la cellulose.

QCM 8 : A propos des plantes

A. À partir de CO2 et d’H2O les plantes sont capables de former de l’O2, de l’H2O et un produit organique

permettant la survie de la plante et du biotope.

B. La paroi squelettique des plantes est composée d’une vacuole assurant la turgescence jugulaire et d’une une

paroi pecto-cellulosique.

C. Les labiées comme le romarin par exemple, sont des magnolopsidas à corolle irrégulière. (Tu dois probablement

te dire « c’est une blague cet item ?! ». Et bien oui, ce n’est pas à connaitre c’est juste qu’au TAT on a beaucoup

d’humour)

D. Le règne des plantes est composé en 2 sous-règnes : les thallophytes et les cormophytes.

E. La classification des plantes a été découpé en 2 périodes : celle de la botanique pratique etu Utilitaire et celle de

la classification horizontale et descriptive.

QCM 9 : À propos du règne végétal : A. Les végétaux ont la capacité de survivre à partir d'eau, de lumière et de sels minéraux, ils sont donc considérés

comme hétérotrophes. B. Dans le règne végétal, on observe la présence d’une vacuole qui a un rôle homéostatique. C. Les thallophytes constituent un sous-règne des plantes dont l'appareil végétatif est un thalle, qui n'a pas de tige,

ni de feuilles. D. Les phycophytes font partis du sous-règne des cormophytes. E. Les plantes spéirochores correspondent aux plantes comme la pomme de terre qui ont été disséminées

volontairement après préparation des sols.

QCM 10 : A propos du règne végétal :

A. Les vacuoles ont un rôle dans le maintien de l’homéostasie.

B. Les plantes sont capables d’autotrophie, c’est-à-dire de production de matière organique.

C. Les plantes n’ont aucune sensibilité.

D. La cellulose est un polymère peptidique constitué d’une chaîne linéaire de molécules de

β-1,4-D-glucose.

E. Les plantes font parties du règne des eucaryotes.

QCM 11 : À propos du règne végétal

A. Une plante est un organisme immobile, capable d’autotrophie et qui possède une sensibilité, une paroi

squelettique et un vacuome développé.

B. Le bilan énergétique de la photosynthèse est : 6CO2 + 6H2O + énergie lumineuse —> C6H12O6 (glucose) +

6O2

C. La cellulose est la matière inorganique la plus abondante sur Terre.

D. La rhodophycophyte appartient au sous règne des thallophytes et à la famille des phycophytes.

E. On retrouve dans le genre fucus des algues aux propriétés laxatives.

QCM 12 : À propos de la biodiversité végétale

A. Le règne végétal est caractérisé par l’autotrophie : les végétaux synthétisent du glucose à partir de simple

matière organique via les chlorophylles.

B. Les vacuoles qui participent à l’homéostasie cellulaire contient un vacuome développé, caractéristique du règne

végétal.

C. La motilité d’une plante correspond à sa faculté à se mouvoir activement suite à un stimulus.

D. Une cellule de plante n’a pas nécessairement de membrane nucléaire.

E. La paroi pecto-cellulosique participe à créer une paroi squelettique interne de soutien.

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QCM 13 : À propos de la biodiversité végétale

A. Les Posidonies sont des algues sous-marines qui constituent un biotope fondamental pour la reproduction des

animaux en Méditerranée.

B. Les rhodophycophytes sont constituées d’une fronde qui vient soutenir des stipes dans la

distalité.

C. Les frondes d’une algue rouge sont très lisses et uniformes.

D. Les eucaryotes unicellulaires peuvent être symbiotiques ou parasites.

E. Le noyau des eucaryotes est toujours circonscrit par une enveloppe nucléaire.

QCM 14 : À propos du règne végétal

A. Les thallophytes désignent un sous règne des plantes où l’appareil végétatif est un thalle (une tige et des

feuilles).

B. Les chlorophycophytes sont un cas d’agochorie.

C. Les plantes agochores ont été disséminées après préparation des sols.

D. Les chlorophycophytes sont des spermaphytes.

E. Toutes les plantes sont motiles.

QCM 15 : A propos des algues (phycophytes)

A. Les Rhodophycophytes apprécient les zones ensoleillées.

B. Les Rhodophycophytes sont toxiques et ne peuvent être mangées.

C. Les Chlorophycophytes (algues brunes) comprennent la Caulerpa taxifolia.

D. Le Fucus est une algue que l’on retrouve au niveau des côtes rocheuses.

E. L’Ulva lactuca est une algue verte d’origine tropicale introduite accidentellement en Méditerranée.

QCM 16 : À propos phycophytes

A. Elles sont des plantes inférieures appartenant au sous règne des Thallophytes.

B. Les phycophytes possèdent des feuilles et des racines.

C. Elles sont dites sciaphiles.

D. Certaines se reproduisent grâce des « olives de mer ».

E. Elles comprennent des espèces agochores envahissantes.

QCM 17 : Les champignons :

A. Font partie du règne des plantes.

B. Sont des thallophytes.

C. Sont des Angiospermes.

D. Sont aussi qualifiés de mycophytes.

E. Représentent un pourcentage plus important d’espèces connues que d’espèces probables.

QCM 18 : À propos des classifications horizontales des plantes

A. Les premières étaient basées sur une botanique utilitaire et pratique.

B. Elles renvoient à une botanique évolutive.

C. Elles regroupent les plantes en taxons.

D. Le système de classification de Carl Von Linée était basé sur le nombre de pistils et d’étamines.

E. Elles comprennent uniquement les plantes supérieures.

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QCM 19 : À propos de la classification des plantes. On précise de le taxon « Trachéobiotes » correspond à

un sous règne des plantes et que l’on réduit progressivement l’ordre des taxons.

A. Carl Von Linné est un précurseur de la botanique scientifique en regroupant les plantes sous forme de

classification horizontale.

B. L’espèce Grimmia pulvinata regroupe peu d’individu mais de forte ressemblance. Elle constitue un taxon

d’ordre 1 ou taxon supérieur.

C. Les individus appartenant au taxon des Trachéobiontes possèdent un pourcentage de ressemblance plus élevé

que ceux appartenant au taxon des conifères.

D. Le robinier faux-acacia appartient au sous-embranchement des angiospermes et la classe des monocotylédones.

E. Le bananier et le lys sont plus proche génétiquement que les polypode vulgaire et le grimmia pulvinata.

QCM 20 : A propos de la classification des plantes :

A. La famille est un taxon d’ordre inférieur à l’embranchement.

B. Les taxons dits inférieurs regroupent des individus ayant un niveau de ressemblance élevé.

C. La ressemblance est évaluée en fonction d’attributs ou de caractères dont le choix est arbitraire.

D. Un taxon d’ordre 4 représente un groupe avec des individus ayant 100% de ressemblance.

E. Le genre Fucus regroupe des espèces d’algues brunes.

QCM 21 : Concernant la classification des Taxons du vivant :

A. Le troisième taxon correspond à la famille.

B. Au sein des familles (taxon d’ordre 4) une hybridation entre deux membres n’est pas possible.

C. Le règne constitue le taxon le plus grand, à savoir le 9ème.

D. Les canis canis et canis lupus font partie de la même espèce.

E. Les espèces (taxon d’ordre 1) possèdent 100 % de ressemblance sur beaucoup de critères.

QCM 22 : À propos de la biodiversité

A. Deux principes de classification sont toujours appliqués : ségrégation et hiérarchie coordinée.

B. Les taxons inférieurs sont placés au niveau du particulier complexe.

C. Les taxons inférieurs sont contenus dans les taxons supérieurs.

D. Les taxons supérieurs sont contenus dans les taxons inférieurs.

E. On compare plus de caractères au niveau des taxons inférieurs qu’au niveau des taxons supérieurs.

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QCM 23 : Concernant les différences entre les caractères des animaux et des végétaux

A. Certains animaux ont une mobilité importante (comme par exemple les mammifères) alors que pour les

végétaux on parle de motilité relative.

B. Les eucaryotes unicellulaires (protistes) peuvent se reproduire de manière asexuée et sexuée.

C. Les végétaux sont hétérotrophes.

D. L’hétérotrophie produit beaucoup de O2.

E. Les végétaux ont un vacuome peu développé.

QCM 24 : À propos de la biodiversité végétale et animale

A. Seul le Règne végétal est capable de photosynthèse.

B. Les Euglènes sont des eucaryotes unicellulaires mixotrophes (qui passent d’autotrophe à hétérotrophe).

C. L’autotrophie est exclusivement réservée au Règne végétal.

D. Les Euglènes sont capables de photosynthèse.

E. Les Eucaryotes unicellulaires nécessitent un milieu aquatique pour vivre.

QCM 25 : À propos des caractères structuraux des métazoaires

A. L’appareil de Golgi peut être absent dans certains groupes.

B. Chez les Ciliés, on retrouve un macro et un micro nucléus.

C. Chez les Diplomonadines, on retrouve deux noyaux équivalents.

D. On peut y retrouver un ou plusieurs noyaux et un ou plusieurs nucléoles.

E. On retrouve chez les eucaryotes unicellulaires un ou plusieurs noyaux.

QCM 26 : A propos des animaux unicellulaires

A. Les organismes unicellulaires anciennement qualifiés de protozoaires ont une taille de quelques μm à 1 cm.

B. Ils peuvent avoir un mode de division sexuée même si leur mode de division prédominant est une multiplication

végétative asexuée.

C. Leur nutrition est autotrophe. On distingue les osmotrophes qui absorbent les nutriments par osmose et les

phagotrophes par phagocytose.

D. Ils possèdent tous un appareil de Golgi afin de permettre la secrétion de protéines nécessaires à l’osmotrophie et

à la phagotrophie.

E. La reproduction asexuée est une division par mitose binaire longitudinale ou transversale.

QCM 27 : A propos des unicellulaires

A. Les flagelles sont des organites sphériques reliés au centriole du corps basal pour formerl e blépharoplaste.

B. Ils ont un mode de vie en symbiose, libre ou parasitaire.

C. La reproduction sexuée peut être faite selon 3 cycles : haplobiontique, diplobiontique, ha-

plo-diplobiontique.

D. La cellule assure à elle seule, une partie ses fonctions vitales.

E. Les eucaryotes unicellulaires sont retrouvés dans une immense variété de niches écolo-

giques.

QCM 28 : A propos des animaux

A. Ils sont libres, ont une sensibilité et motilité très prononcée et n’ont pas de paroi squelettique.

B. Une aile est une membrane fine, à la fois flexible et légère supporté par des nervures

diptinisés.

C. Le premier vertébré terrestre était un batracien.

D. Les plumes étaient à l’origine pour le vol mais ont été modifiées pour permettre la conservation de chaleur.

E. Le vol exige une très grande dépense énergétique, les forces exercées par les muscles alaires étant également

importantes.

QCM 29 : À propos des caractères structuraux des métazoaires

A. Comme tous les Eucaryotes, ils sont caractérisés par de nombreux organites, un vacuome restreint et une

absence de paroi squelettique.

B. Les Cnidaires sont des métazoaires supérieurs diploblastiques, marins à 100%.

C. Les Cnidaires, grâce à leur symétrie radiale peuvent se déplacer dans une seule direction particulière.

D. Les Annélides sont des eumétazoaires triploblastiques métamerisés à mouvement volontaire.

E. Les Oligochètes se déplacent par péristaltisme.

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QCM 30 : A propos des animaux

A. Le système nerveux et les capteurs des animaux pluricellulaires sont très importants afin de permettre une

communication rapide pour assurer une vie de relation.

B. La chaîne nerveuse des vertébrés est dorsale et comprend un cerveau composé du buble olfactif, du bulbe visuel,

des hémisphères cérébraux et du cervelet.

C. Ils ingèrent des aliments solides.

D. Le nombre de cavités du cœur ainsi que son rendement augmentent avec l’évolution.

E. La communication inter-cellulaire est importante chez les métazoaires contrairement aux unicellulaires.

QCM 31 : A propos du règne animal :

A. Chez les arthropodes, ce sont le mésothorax et le métathorax qui portent les ailes.

B. Chez les unicellulaires, il n’existe aucune forme de communication.

C. Une angulation de 90° entre le zeugopode et le stylopode entraine la nécessité d’une grande force pour se

déplacer.

D. Chez les mollusques, le pigment respiratoire est l’hémocyanine (centré sur le zinc).

E. L’apparition de nageoires pédonculées permet de sortir de l’eau.

QCM 32 : À propos des caractères structuraux des métazoaires

A. Les trois segments du thorax des Arthropodes supportent les ailes.

B. L’aile présente des nervures non chitinisées contrairement à l’élytre.

C. Les mammifères présentent une courbure entre le stylopode et le zeugopode.

D. On observe chez les oiseaux une réduction des dépenses métaboliques afin de concentrer son énergie pour le

vol.

E. On observe chez les oiseaux une solidification du squelette qui va de pair avec une augmentation du nombre de

cavités aériques pour augmenter la portance.

QCM 33 : À propos du règne animal

A. Certains possèdent des vacuoles digestives et des vacuoles contractiles.

B. Les arthropodes montrent une adaptation aux mouvements grâce à des membres ayant permis la sortie de l’eau

et l’apparition des mammifères.

C. Les ailes ont permis la conquête ultime du milieu terrestre. C’est une convergence évolutive chez plusieurs

animaux comme les oiseaux ou les chauves-souris.

D. Chez le poisson les hémisphères cérébraux sont plus volumineux que le bulbe olfactif.

E. Les mollusques supérieurs et les vertébrés possèdent des yeux camérulaires. Ils possèdent donc une rétine.

QCM 34 : Concernant la sensibilité et la motilité des animaux :

A. Elles sont en général supérieures à celles des plantes.

B. Les arthropodes possèdent des yeux à facettes avec accolement d’ommatidies (= oeil élémentaire de type

camérulaire).

C. Les unicellulaires présentent des chimiocapteurs.

D. Chez un oiseau, le cervelet est plus développé que chez un poisson.

E. Elles impliquent un système nerveux, un système visuel et un système de communication.

QCM 35 : En accord avec la théorie Darwinienne de l’évolution :

A. Les êtres vivants s’adaptent à des milieux variés en modifiant leur comportement et leurs organes.

B. Le principal moteur de l’évolution est la sélection naturelle.

C. Explique la diversification des formes de vie.

D. Se manifeste par des modifications génétiques et morphologiques à l’échelle de l’individu.

E. On peut dresser une classification transformiste des espèces.

QCM 36 : A propos de l’évolution :

A. De la sélection naturelle découle une classification horizontale.

B. Charles Darwin a avancé la première théorie de l’évolution des espèces vivantes.

C. Le créationnisme est une théorie acceptée dans le monde scientifique.

D. Les supports de la théorie de l’évolution reposent sur des indices moléculaires, morphologiques et

comportementaux.

E. L'apparition du dioxygène représente une pollution majeure.

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QCM 37 : Au sujet de l’évolution de la diversité des espèces : A. Le moteur de l’évolution adaptative est uniquement la sélection naturelle.

B. Le premier modèle d’évolution a été avancé par JB Lamarck sous forme d’un modèle transformiste.

C. La spéciation correspond à l’individualisation parmi la diversité buissonnante d’une population par isolement

reproductif, permettant ainsi de la caractériser comme espèce.

D. Malheureusement, la définition d’une espèce n’est pas ancrée dans le marbre, et la communauté scientifique

éprouve encore certaines difficultés dans la classification phylogénétique de certains êtres vivants malgré les

techniques d’analyse génétique que nous possédons actuellement.

E. L’extinction de la fin du crétacé fut la plus dévastatrice. (Hors programme 2020)

QCM 38 : À propos de l’évolution

A. Le mode de reproduction des reptiles et des oiseaux sont des indices morphologiques, support de la théorie de

l’évolution.

B. La conservation du comportement d’accouplement chez des espèces parthénogénétiques sont des indices

comportementaux, support de la théorie de l’évolution.

C. L’apparition de l’O2 a constitué une pollution majeure en participant fortement au phénomène d’ozone.

D. Les os vestigiaux des balénoptères sont des indices morphologiques support de la théorie de l’évolution.

E. Une preuve de la théorie de l’évolution pourrait être une espèce isolée chez laquelle on constate une évolution

majeure, vis à vis de la morphologie ou du régime alimentaire par exemple.

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CORRECTION DÉTAILLÉE SUR LA BIODIVERSITÉ :

QCM 1 - BD

A. Biotope = environnement biologique ; biocénose = ensemble d’êtres vivants.

C. Biosphère : atmosphère et lithosphère

E. Ce sont les insectes qui représentent la proportion la plus importante d’espèces probables (et connues aussi).

QCM 2 - C

A. Elle s’apprécie également à l’échelle des gènes.

B. Elle se concentre essentiellement au niveau de hot spots.

D. Ce sont des endroits où la biodiversité est très riche comme en Amazonie par exemple.

E. Ce sont des domaines ! Il existe 6 règnes, les bactéries, les archées et 4 chez les eucaryotes (végétal, animal,

fungi, protistes=unicellulaire).

QCM 3 - AE A. Vrai : La biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants. Elle est appréciée en considérant la

diversité des écosystèmes, des espèces au sein de ces écosystèmes, des populations de chacune de ces espèces, et

celle des gènes. B. Faux : Ils représentent la majorité des espèces (plus de la moitié du nombre d’espèces), mais la biomasse est

majoritairement constituée par les végétaux. C. Faux : La motilité des végétaux est discrète mais non nulle, par exemple les plantes carnivores ont une motilité. D. Faux : C’était pour lui une classification horizontale, la classification verticale est une classification plus

“évolutive” donc qui rentre plus dans la conception de Darwin. E. Vrai : Les taxons inférieurs sont les plus petits taxons avec un nombre faible d’individus qui se ressemblent.

QCM 4 - BE A. Faux : C'est l'écosystème qui constitue l'unité de base dans la nature. B. Vrai : En effet, on a recensé environ 80 000 espèces de mollusques pour “seulement” 8500 espèces de reptiles et

amphibiens. C. Faux : C'est entre -100 mètres et 2500 mètres, c’est une zone étroite dans laquelle on retrouve 95% des espèces

connues. D. Faux : Attention, les spirochètes ne constituent pas un règne, il s'agit d'un type de bactéries. Il suffit de

remplacer “spirochètes” par “protistes”, et on obtient les six règnes. E. Vrai : C’est-à-dire une zone dans laquelle on retrouve un grand nombre d’espèces. Les zones tropicales humides

comme l’Amazonie sont des hotspots de biodiversité.

QCM 5 - AD A. Vrai, cf. la définition de la biodiversité (diapo 4)

B. Faux, les individus d’une même espèce doivent pouvoir se reproduire et avoir une descendance viable et

féconde.

C. Faux, c’est l’espèce.

D. Vrai, cf. la définition d’espèce (diapo 4)

E. Faux, la biodiversité concerne seulement les organismes vivants.

QCM 6 - CD

A. Faux, loin de là !

B. Faux, 8600 espèces d’oiseaux contre quasiment 1 000 000 pour les insectes.

C. Vrai, voir la diapo 6 qui indique que parmi les espèces connues, on retrouve 56,4% d’insectes.

E. Faux, 14,3% des espèces connues.

QCM 7 - AB C. Faux, attention ils appartiennent au même genre mais pas à la même espèce. Des hybridations sont possibles

entre eux.

D. Faux, sensitive.

E. Faux, l’homme ne possède pas les enzymes nécessaires à la digestion de la cellulose.

QCM 8 - ADC

B. La turgescence cellulaire ! La turgescence jugulaire c’est autre chose.

C. C’était peut-être une blague mais l’item reste vrai.

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E. La deuxième période était la période de la botanique scientifique comprenant des classifications horizontales et

des classifications verticales.

QCM 9 - BCE A. Faux : Attention, ce sont les animaux qui sont hétérotrophes. Les plantes sont autotrophes, voyez « auto »

comme la capacité d'auto-survivre sans d'autres espèces, seulement grâce à l'eau, la lumière et les sels minéraux, à

la différence des animaux qui ont besoin de manger des plantes pour se procurer les nutriments nécessaires à leur

survie. C. Vrai : L'autre sous-règne des plantes sont les cormophytes dont l'appareil végétatif est un cormus, qui possède

des tiges et des feuilles. D. Faux : Les phycophytes font partie du sous-règne des thallophytes. E. Vrai : En effet, à différencier des plantes agochores disséminées par transport involontaire.

QCM 10 - AB

C. Les plantes peuvent avoir une certaine sensibilité même si celle-ci reste assez réduite.

D. La cellulose est un polymère glucidique.

E. Les plantes font partie du domaine des eucaryotes. Dans le monde vivant il y a 3 do-

maines (eucaryotes, archées, bactérie) qui regroupent 6 règnes.

QCM 11 - BDE

A. Une plante est un organisme relativement fixe mais pas immobile. Certaines comme les plantes carnivores

peuvent être mobiles.

C. C’est la matière ORGANIQUE, la plus abondante.

QCM 12 - C A. Faux, l’autotrophie correspond à la capacité d’une plante à créer de la matière organique à partir de lumière,

d’eau et de minéraux (+CO2).

B. Faux, le vacuome contient les organites dont les vacuoles.

D. Faux, une cellule du règne végétal est une cellule eucaryote qui possède forcement une membrane nucléaire.

E. Faux, paroi squelettique externe.

QCM 13 - DE

A. Faux, attention les posidonies ne sont pas des Phycophytes.

B. Faux, c’est le contraire.

C. Faux, elles sont nervurées par des côtes médianes et longitudinales.

QCM 14 - E

A. Ce sont les cormophytes qui possèdent des tiges et des feuilles et qui forment donc comme appareil végétatif un

cormus.

B. Toutes les chlorophycophytes ne sont pas agochores. C’est cependant le cas pour certaines d’entre elles comme

la Caulerpa Taxifolia, une espèce envahissante en Méditerranée introduite accidentellement via un aquarium à

Monaco.

C. C’est la définition des plantes speirochores.

D. Ce sont des phycophytes pas des spermaphytes.

E. Vrai ! Attention à ne pas confondre mobile et motile. Toutes les plantes sont motiles mais pas forcément mobiles

QCM 15 - D

A. Elles apprécient les zones ombragées et poussent à l’ombre des autres algues (sciaphilie).

B. Elles peuvent être utilisées en cuisine et ne sont donc absolument pas toxiques.

C. Les chlorophycophytes sont des algues vertes ! Le reste est juste …

E. Il s’agit de la caulerpa taxifolia et non de l’ulva lactuca.

QCM 16 - AE

B. Ce sont des thallophytes ce qui signifie qu’elles n’ont ni tige, ni feuilles, ni racines.

C. C’est le cas des rhodophycophytes mais pas de toutes les algues.

D. Les posidonies se reproduisent grâce à des olives de mer mais ne sont pas des phycophytes.

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QCM 17 - BD

A. Même s’ils sont proches du règne des plantes, ils n’en sont pas et font partie du règne des Mycophytes.

C. Les Angiospermes appartiennent au règne des plantes.

E. 4,2% des espèces connues, 8,0% des espèces probables (les chiffres ne sont pas à connaitre en détail, c’est

l’ordre d’idée qui est important).

QCM 18 - CD

A. Les premières classifications horizontales étaient basées sur la description et la représentation fidèle des plantes.

B. La botanique évolutive renvoie aux classifications verticales.

E. Elles renferment aussi les plantes inférieures, …

QCM 19 - ADE B. Les taxons de 1er ordre sont des taxons inférieurs.

C. Le taxon des conifères rassemble moins d’individus que celui des trachéobionthes donc ils ont un pourcentage

de ressemblance plus élevé.

E. Vrai. C’est comme en génétique, ceux ayant l’ancêtre commun le plus récent sont les plus proches d’un point de

vue génétique.

QCM 20 - ABCE

D. Un taxon d’ordre 4 correspond à des individus ayant 25% de ressemble. Ce sont les taxons d’ordre 1 qui ont

100% de ressemblance entre individus.

QCM 21 - ACE

B. Famille = Taxon d’ordre 3

D. Canis canis et canis lupus sont deux espèces différentes appartenant au même genre.

QCM 22 - ABCE

QCM 23 - AB

C. Autotrophes !!!

D. C’est l’autotrophie qui produit beaucoup d’O2.

E. Ils ont un vacuome au contraire très développé.

QCM 24 - BDE

A. Faux, voir les Euglènes

C. Faux, voir les Euglènes

QCM 25 - TOUT FAUX

Tous les items sont justes mais ne répondent pas à l’intitulé du QCM, il s’agit d’eucaryotes unicellulaires et non de

métazoaires !

QCM 26 - AB

C. Leur nutrition est hétérotrophe car ce sont des animaux.

D. L’appareil de Golgi n’est pas toujours présent.

E. La division peut aussi être une division multiple (schizogonie).

QCM 27 - BCE

A. Ce sont des organites cylindriques.

D. Elle assure toutes ses fonctions vitales à elle seule.

QCM 28 - ACE

B. nervures chitinisées.

D. C’est le contraire, faites de base pour la chaleur, elles ont été ensuite modifiées pour permettre l’envol.

QCM 29 - ADE

A. Faux, les plantes ont un vacuome développé et une paroi squelettique (cellulose).

B. Faux, marins à 99%.

C. Faux, ils ne peuvent pas se déplacer dans une direction particulière.

E. Vrai, voir le Lombric.

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QCM 30 - ABCDE

QCM 31 - ACE

B. Si, il existe une forme de communication avec l’environnement par l’intermédiaire de chimios et de

luminocapteurs.

D. L'hémocyanine est centrée sur le cuivre (Cu).

QCM 32 - DE

A. Faux, seulement le méso et le méta thorax.

B. Faux, rien à voir.

C. Faux, aucune courbure chez les mammifères.

QCM 33 - ACE

A. Vrai, c’est le cas de certains unicellulaires.

B. Non, on parle ici des vertébrés.

C. Vrai, le terme convergence évolutive est à connaître. Il s’agit d’organismes différents ayant eu recours à la

même adaptation pour survivre aux contraintes de leur milieu.

D. C’est le cas des mammifères, des oiseaux et des reptiles mais pas des poissons.

QCM 34 - ACDE

B. L’ommatidie n’est pas un oeil de type camérulaire.

QCM 35 - BC

A. C’est d’après la théorie de JB Lamark.

D. Pas à l’échelle de l’individu mais au cours des générations.

E. Cette classification est celle de JB Lamark.

QCM 36 - DE

A. Une classification horizontale n’est pas basée sur l’évolution des espèces.

B. C’est JB Lamarck qui a avancé la première théorie sur l’évolution des espèces.

C. Cette théorie est au contraire rejeté par les scientifiques dans le monde actuel.

QCM 37 - BCD A. Faux, il y a d’autres moteurs comme la dérive génétique, les migrations, etc D. Vrai : Par exemple l’ornithorynque. E. Faux : C’est la permienne qui fut la plus dévastatrice.

QCM 38 - ABCDE

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Module 2 : Comportements

Normal et pathologique (29 QCMs)

Première partie : Révisions de cours (23 QCMs)

QCM 1 : A propos du normal et du pathologique

A. Le défaut d'identification correspond à la difficulté pour un patient de se reconnaître au travers d’une pathologie,

le plus souvent psychiatrique.

B. La normalité est un concept culturel dépendant.

C. Être malade fait partie de la vie.

D. Une anomalie est caractérisée par l'apparition d’une difficulté dans les activités de la vie quotidienne.

E. Pour G.Canguilhem, la dimension humaine à une place prépondérante.

QCM 2 : A propos du normal et du pathologique :

A. Les mots normal et normalité sont synonymes.

B. La médecine des lésions est une médecine démontrable.

C. C.V. LINNÉ considère la maladie comme une entité morbide, c’est le dualisme cartésien.

D. La doctrine ontologique a permis le développement de la classification des maladies.

E. Le concept de normativité biologique implique le fait que la vie elle-même génère une activité normative.

QCM 3 : A propos du normal et du pathologique :

A. La doctrine fonctionnelle renvoie à l’homéostasie du milieu intérieur.

B. La notion de “continuum physiologie - pathologie” renvoie à un dysfonctionnement de la physiologie qui, à un

certain seuil, devient pathologique.

C. La pensée de Claude BERNARD renvoie à la doctrine physiologique.

D. La doctrine fonctionnelle renvoie à une dynamique spatiale.

E. On distingue l’altération qui renvoie à une durée, et l’altérité qui renvoie à une nature.

QCM 4 : A propos du normal et du pathologique

A. Les états limites, la psychopathie et la sociopathie sont des maladies mentales vraies.

B. La doctrine fonctionnelle reprend, entre autres, la théorie des humeurs Hippocratique.

C. La méthode anatomo-clinique est le reflet de la doctrine fonctionnelle.

D. Pinels, définit les maladies mentales comme fascinantes mais sources d’exclusions.

E. Le Schizophrène ne se considère pas comme malade, notamment durant une phase néphrotique sévère.

QCM 5 : le normal et le pathologique :

A. Les normes intellectuelles sont mesurables par des approches psychométriques.

B. Canguilhem énonce deux limites à la prise en charge d’un patient : le réductionnisme biologique ainsi que les

soins individualisés.

C. La maladie est un dysfonctionnement d’un mécanisme physiologique dans la doctrine Ontologique.

D. La maladie mentale est une fonction rationnelle non attendue dans la société.

E. Les psychoses font partie de la maladie mentale vraie.

QCM 6 : le normal et le pathologique :

A. Le dualisme cartésien s’inscrit dans la doctrine ontologique.

B. La nosologie et nosographie s’inscrivent dans la doctrine fonctionnelle.

C. Broussais explique que la maladie survient lorsque que la physiologie est déviée de son fonctionnement normal.

D. La théorie des humeurs d’Hypocrate s’inscrit dans la doctrine ontologique.

E. L’hyperspécialisation et les progrès techniques de la médecine ont conduit à une médecine plus individualisée.

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QCM 7 : le normal et le pathologique :

A. Les approches psychométriques permettent d’appréhender tout le psychisme.

B. La psychanalyse de Freud repose sur une approche tenant compte de l’histoire du sujet.

C. Les patients atteints de névroses ne sont pas capables de demander des soins d’eux-mêmes.

D. La maladie mentale est source de problèmes sociétaux identiques dans de nombreux pays.

E. Les troubles dépressifs majeurs sont des maladies mentales vraies.

QCM 8 : A propos du normal et du pathologique :

A. L’approche ontologique fait référence à la classification naturaliste de Linné.

B. La théorie de Claude Bernard sur l’inflammation rejoint la doctrine fonctionnelle.

C. Selon la doctrine ontologique la maladie aliène le sujet.

D. Les doctrines fonctionnelles et ontologiques ont une approche relative de la santé.

E. L’approche psychométrique des normes intellectuelles est artificielle mais utile comme outil diagnostic dans le

cadre de certaines pathologies.

QCM 9 : A propos du normal et pathologique :

A. Mesurer le QI des adultes peut être un outil d’aide au diagnostic et à la surveillance de l’évolution de certaines

pathologies.

B. L’intelligence se définit à l’aide d’une norme mesurée par les tests de QI.

C. Les maladies mentales et les déséquilibres mentaux légers sont les seuls champs de la santé mentale.

D. Tout le monde est plus ou moins atteint par les névroses.

E. Le concept de normativité est un concept s’intégrant au modèle Bio-psyco-Social.

QCM 10 : A propos des différents concepts :

A. La doctrine fonctionnelle se base sur l’idée que la maladie est extérieure à l’Homme.

B. Selon la doctrine ontologique, la maladie peut être liée à une carence.

C. Le concept d’altérité, se basant sur la nature des modifications du sujet, renvoie à la doctrine ontologique.

D. Le concept d’altération, se basant sur la durée des modifications du sujet, renvoie à la doctrine fonctionnelle

E. La conception dualiste, appartenant à la doctrine fonctionnelle, est insuffisante pour expliquer le concept de

« mauvaise santé ».

QCM 11 : Dans la doctrine Ontologique il est vrai que :

A. La maladie est un être indépendant qui contamine l’être humain.

B. La maladie survient quand on s’éloigne de la physiologie.

C. La maladie est fondamentalement complémentaire au malade, on parle d’aliénation.

D. Le corps passe radicalement du statut sain à celui de malade.

E. Dans cette doctrine, la maladie est un concept dynamique.

QCM 12 : À propos de la synthèse de CANGUILHEM :

A. D’après lui, l’homme peut modifier le milieu dans lequel il évolue.

B. D’après lui, le sujet se sent malade à partir du moment où il porte un jugement de valeur sur sa maladie.

C. L’alliance thérapeutique ne passe que par le ressenti du sujet, souvent vulnérable.

D. Il amène la notion de modèle bio psycho sociale, en opposition avec la médecine paternaliste.

E. Le modèle bio psycho social se heurte à l’impérialisme socio-économique.

QCM 13 : A propos de la synthèse de G. Canguilhem :

A. La norme est absolue et fluctuante.

B. La norme tient compte de la subjectivité de l’individu.

C. Une personne malade est qualifiée d’anormale.

D. G.Canguilhem a mis en place le concept de « normalité biologique ».

E. La santé et la maladie sont deux pôles d’un même équilibre vital.

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QCM 14 : D’après la synthèse de Canguilhem, il est vrai que :

A. La théorie de la normativité de Canguilhem inclut la possibilité de consommer de la santé sans être malade.

B. L’anomalie est un sentiment.

C. La maladie est un état pathologique qui va modifier les normes du patient.

D. Met en lumière in diagnostic rapide et simple de la maladie en général.

E. Le normal représente ce qui est conforme à la moyenne.

QCM 15 : A propos de la normativité :

A. On ne peut réellement définir la norme et la maladie qu’en fonction du milieu dans lequel on vit.

B. La maladie devient une catastrophe individuelle.

C. Le rôle du médecin est d’analyser la maladie du patient via son point de vue subjectif.

D. Elle est mise à mal dans la pratique médicale à cause d’une vision globale du patient.

E. L’anomalie est subjective

QCM 16 : À propos du psychisme :

A. Le psychisme est immatériel.

B. Les bilans neuro-psychologiques sont des outils diagnostics intégrés à une évaluation globale.

C. La mesure du Q.I. (quotient intellectuel) est un outil de mesure quantitatif.

D. LERICHE a dit “la santé c’est la vie dans le silence des organes”.

E. Un possible retard d’acquisition ne peut pas se rattraper plus tard au cours de la vie.

QCM 17 : A propos de la norme psychique :

A. Le fait de se sentir malade dépend de la subjectivation.

B. Selon Bergson, le psychisme est quantifiable.

C. L’approche psychométrique décrite par Bergson est réalisable grâce à un test de QI.

D. Des outils diagnostiques combinés à une évaluation globale du sujet permettent d’établir des bilans neuro-

psychologiques.

E. Juvenal distingue la santé du corps et la santé de l’esprit.

QCM 18 : A propos de la norme mentale :

A. D’après Duyckaert, le normal désigne ce qui est souhaitable et le pathologique ce qui est indésirable aux yeux

de la société.

B. La prévention faite par les politiques de santé mentale permet régler le problème de représentation concernant la

maladie mentale au sein de la société.

C. Les névroses sont liées en partie à l'environnement du malade.

D. La norme mentale est relative à l’acceptation de la société.

E. La stigmatisation est la principale sanction collective pour les malades.

QCM 19 : À propos des maladies mentales :

A. La dépression est une maladie mentale vraie.

B. Une personne souffrant de paranoïa ne se rend pas compte qu’elle est malade.

C. La “psychiatrie” débute au XIXème, grâce à Freud.

D. Dans la médecine, la psychiatrie est la seule spécialité dans laquelle l’on peut pratiquer des soins sans

consentement.

E. Le Prozac° est un inhibiteur de la recapture de la dopamine.

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QCM 20 : A propos des maladies mentales :

A. La première évolution est apportée par Pinel et Esquirol avec la psychiatrie asilaire.

B. La seconde évolution est apportée par Freud grâce aux apports de psychanalyse.

C. La pharmacologie est inutile dans le traitement des maladies mentales.

D. Les apports de M. FOUCAULT ont permis de différencier les psychoses, des névroses et des perversions.

E. La neurobiologie est une approche actuarielle des maladies mentales et de leurs traitements.

QCM 21 : A propos de la maladie mentale :

A. La perversion est due à une défaillance du surmoi freudien dont le sujet est conscient.

B. La doctrine fonctionnelle est un outil diagnostic qui définit et classe les maladies mentales.

C. Le DSM est le reflet de cette classification des maladies mentales.

D. M.Foucault, parle de l’importance de l’inconscient et des interactions précoces dans le développement des

instances psychiques.

E. Les névroses sont sources de souffrances psychiques.

QCM 22 : A propos de la maladie mentale

A. La psychiatrie asilaire permet d’exclure les malades de l’esprit.

B. La folie a toujours été considérée comme une maladie.

C. La psychanalyse et la neurobiologie ont permis de faire avancer les connaissances sur la folie.

D. Dans la psychanalyse, Freud à intégrer la « moi », le « ça » interdit et le « surmoi » pulsionnel.

E. La révolution française marque un véritable tournant dans la prise en charge des malades de l’esprit.

QCM 23 : La normal et le pathologique en société :

A. Le consentement est obligatoire qu’importe la nature des soins.

B. C’est la vision collective de la société qui entraîne cette vision péjorative de la maladie.

C. Le normal est influencé par la société.

D. Actuellement les conduites suicidaires sont activement pris en charge.

E. La maladie mentale reste encore partiellement incomprise.

Deuxième partie : QCMs de réflexion (6 QCMs)

QCM 24 : Vous recevez un patient atteint d’hypertension artérielle (HTA) sous traitement depuis plus de 20

ans. Lors de l’entretien, il vous explique qu’avec le temps, il s’est habitué à cette pathologie qui fait

désormais partie intégrante de sa vie et que malgré tout, il ne se sent pas vraiment malade.

A. D’après la doctrine ontologique, ce patient est malade.

B. D’après la doctrine de Georges Canguilhem, le patient est anormal.

C. La maladie du patient est liée à une altération.

D. La maladie du patient est purement objective.

E. Dans ce cas-là, la mise en place d’une alliance thérapeutique dépend seulement de la réalité biologique de la

maladie.

Les QCMs 25 et 26 sont liés :

QCM 25 : Vous suivez un patient schizophrène depuis des années et, sachant que cette maladie mentale

possède un terrain génétique, vous décidez de vous entretenir avec son fils que vous pensez également atteint

de schizophrénie. Concernant votre patient :

A. D’après Canguilhem, il peut se sentir anormal.

B. Sa pathologie pourrait être le résultat d’une décompensation névrotique.

C. Il est en droit de refuser les soins qui lui sont proposés dans un contexte d’alliance thérapeutique.

D. L’autisme et la schizophrénie font parties de la même catégorie de maladie mentale.

E. Son épanouissement personnel est potentiellement complexe en partie à cause des conséquences de sa maladie

mais aussi à cause du regard de la société sur cette dernière.

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QCM 26 : Concernant la recherche de la maladie chez le fils de votre patient :

A. Vous pourrez vous servir d’outils issus de l’approche psychométrique.

B. Elle sera axée sur la recherche de troubles de l’humeur.

C. Elle implique la recherche d’hallucinations (auditives, cénesthésiques, …)

D. Elle sera basée sur la doctrine ontologique.

E. Si vous ne diagnostiquez pas cet enfant comme atteint de schizophrénie, il ne souffrira d’aucune stigmatisation

liée à cette maladie.

QCM 27 : Un homme de 34 ans vient en consultation dans votre cabinet après être rentré d’un voyage en

Martinique. Il souffre de maux de tête et de nausées et présente une fièvre intense, des éruptions cutanées

ainsi que des hématomes d’apparition spontanée. Au vu des symptômes, vous expliquez au patient qu’il a

probablement fait la connaissance d’un moustique lui ayant transmis le virus de la dengue (on ne vous le

répètera jamais assez alors sortez couverts) et qu’avec un traitement les symptômes devraient disparaitre en

moins d’une semaine.

A. L’évolution de la maladie est en faveur d’une maladie décrite par la doctrine fonctionnelle.

B. La fièvre étant liée à une élévation de la température corporelle s’éloignant de la norme, maladie de votre patient

peut être décrite par la doctrine fonctionnelle.

C. L’origine de la maladie est en faveur d’une maladie décrite par la doctrine ontologique (alors essaie pas de nous

embrouiller).

D. Les représentations du patient et du médecin sur cette pathologie semblent partagées.

E. La dimension spatiale prévaut sur la dimension temporelle dans ce cas là.

Les QCMs 28 et 29 sont liés.

QCM 28 : Une patiente âgée de 14 ans, complètement paniquée, va consulter son généraliste. Elle décrit des

douleurs musculaires, des maux de tête, une diarrhée ainsi que des douleurs très intenses au niveau du bas

du dos et de l’abdomen. Aucune position et aucun médicament ne la soulagent réellement. Après l’examen

clinique, il lui annonce que ce sont des symptômes physiques normaux (AH !) des menstruations (et oui ces

deux QCMs parlent des règles ❤). Il la rassure, lui prescrit des anti-inflammatoires et lui donne des conseils

tout en lui précisant qu’en cas de récidive elle devrait prendre à nouveau rendez-vous pour trouver une

solution plus durable.

A. Cette patiente consomme de la santé sans pour autant être malade.

B. Cette situation renvoie à la doctrine ontologique.

C. Cette situation renvoie à la doctrine fonctionnelle.

D. Cette situation est soumise à l’impérialisme socio-économique de la santé publique.

E. Cette relation médecin-patient conduit à la mise en place d’une alliance thérapeutique.

QCM 29 : Quelques mois plus tard, la jeune fille est admise aux soins intensifs en urgence suite à un choc

septique lié à l’utilisation de tampons de type super absorbant catégorie 2 +++ de couleur verte. Ce choc est

lié à la libération de toxines dans le sang par des bactéries conduisant entre autre à une diminution brutale

de la pression artérielle.

A. Cette patiente consomme de la santé sans pour autant être malade.

B. Cette situation renvoie à la doctrine ontologique.

C. Cette situation renvoie à la doctrine fonctionnelle.

D. La patiente doit donner son consentement.

E. Cette patiente souffre d’une névrose.

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CORRECTION DÉTAILLÉE SUR LE NORMAL ET LE PATHOLOGIQUE :

Première partie

QCM 1 - ABCE

D. Une anomalie n’est pas toujours caractérisée par une difficulté (c’est subjectif).

QCM 2 - BDE

A. Normal → notion statistique (moyenne...) / Normalité → notion relative, sociale.

C. C’est Hippocrate qui a développé cette idée.

QCM 3 - ABCE

D. Elle renvoie à une dynamique temporelle car c’est avec le temps que l’on remarque l’apparition de lésions

secondaires conduisant à la pathologie. Par exemple, une hausse de la glycémie après le repas de noël est

physiologique, cela devient pathologique, entre autres, dans le cadre d’un diabète. C’est la doctrine ontologique qui

renvoie à une dynamique spatiale.

QCM 4 - BE

A. Ce sont des troubles structurels de la personnalité.

C. Reflet de la doctrine ontologique.

D. C’est M. Foucault.

QCM 5 - ADE

B. Les deux limites sont le réductionnisme biologique et l’impérialisme socio-économique de la santé publique.

C. C’est pour la doctrine fonctionnelle

QCM 6 - AC

B. Ceci s'inscrit dans la doctrine Ontologique

D. Ceci s’inscrit dans la doctrine Fonctionnelle

E. Ces progrès ont eu tendance à causer un réductionnisme biologique conduisant à se focaliser sur l’organe ou la

maladie du patient, non pas sur le patient lui-même.

QCM 7 - BE

A. Cela permet seulement d'approcher les facultés cognitives du patient. Le psychisme est extrêmement complexe

voire impossible à appréhender dans son intégralité.

C. Les patients atteints de névroses sont au contraire souvent demandeurs de soins.

D. Les problèmes de société varient selon la dimension ethno-anthropologique. La vision de la maladie mentale varie

en fonction du pays mais aussi entre les individus.

QCM 8 - ACE

B. /!\ Claude Bernard conceptualise l’homéostasie, c’est Francois Broussais qui a théorisé l’inflammation.

D. Ces doctrines considèrent la santé comme un élément absolu (les mêmes normes s’appliquent à tous)

QCM 9 - ADE

B. La définition de l’intelligence est complexe et comporte l’association d’une mosaïque de facultés mentales. Il

existe plusieurs intelligences et les tests de QI sur les adultes sains sont réducteurs.

C. Il existe aussi les troubles ou dysharmonies de la personnalité.

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QCM 10 - BCD

A. C’est la doctrine ontologique.

E. La conception dualiste (corps/esprit) appartient à la doctrine ontologique.

QCM 11 - AD

B. On retrouve cela dans la doctrine Fonctionnelle.

C. La maladie est distincte du malade.

E. On retrouve cela dans la doctrine Fonctionnelle.

QCM 12 - ABDE

C. Dans la relation médecin-patient, il y a une notion d’NTER subjectivité. Le patient ressent sa maladie, et le

médecin la voit potentiellement d’une autre manière dépendante de ses connaissances, de son vécu. De plus, le patient

n’est pas toujours vulnérable.

QCM 13 - BE

A. La norme est relative et fluctuante en fonction du temps, du milieu…

C. La maladie est une anomalie et non pas une anormalité, les normes étant subjectives !

D. Attention « normaTIVITÉ » et pas normalité.

QCM 14 - AC

A. Vraie. Consommer de la santé signifie qu’un patient peut par exemple aller chez le médecin (il consomme donc

de la santé) et ce qu’il soit malade ou non.

B. L’anomalie est une variation individuelle alors que l’anormalité est un sentiment.

D. Il avance plutôt l’inverse. Une maladie est complexe à diagnostiquer. Elle n’est détectée que quand elle est

symptomatique, et encore, certains patients n’ont même pas conscience de la diminution de leur état de santé malgré

la présence d’une pathologie.

E. Ceci est la définition « classique » et non celle proposé par la réflexion de Canguilhem

QCM 15 - AB

C. Le rôle du médecin est d’objectiver la maladie en tenant compte de la subjectivité du patient mais en s’aidant aussi

de signes cliniques objectifs.

D. C’est vrai elle est mise à mal par la pratique médicale mais justement parce qu’on ne considère pas assez le patient

dans sa globalité.

E. C’est l’anormalité qui est subjective, le sentiment de ne pas être normal, ne pas appartenir à la norme. L’anomalie

est-elle objective et soumise aux variations interindividuelles.

(se sentir malade car on est diabétique = anormalité / avoir une glycémie supérieure à 1,26 g/L en période de jeûne

= anomalie ).

QCM 16 - ABCD

E. On peut, d’où l’importance d’un diagnostic précoce !

QCM 17 - AD

B. On peut essayer de le quantifier mais on se heurtera toujours à la limite de la relativité car il est immatériel.

C. L’approche psychométrique a été mise en place par Binet et Simon.

E. « Un esprit sain dans un corps sain », les deux sont liés.

QCM 18 - ACDE

B. Elle est insuffisante !

QCM 19 - AB

C. Ce mouvement apparaît avec Pinnel et Esquirol. Freud est le père de la psychanalyse.

D. On va retrouver les soins d’urgence également.

E. IRS : inhibiteur de la recapture de la Sérotonine.

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QCM 20 - ABE

C. La pharmacologie a beaucoup aidé dans le traitement des maladies mentales : dépressions…

Mais effectivement elle a ses limites.

D. Ce sont les apports de Freud !

QCM 21 - CE

A. Il s’agit des névroses.

B. Il s’agit de la doctrine ontologique.

D. Ceci fait partie de la seconde topique Freudienne.

QCM 22 - CE

A. Elle n'exclut pas le malade, elle lui permet d’être soigné et protégé ainsi que la société

B. Elle est considérée comme telle depuis la révolution française par Pinel et Esquirol.

D. Le « ça » est pulsionnel et le « surmoi » correspond aux interdits.

QCM 23 - BCE

A. Le consentement n’est pas obligatoire pour soigner certaines maladies mentales quand on considère que le sujet

n’est pas en capacité de prendre une décision réfléchie et qu’en cas de refus de soins il risquerait de porter atteinte à

la société et à lui même.

D. Les conduites suicidaire sont parfois prises en charge mais encore trop banalisées (pas toujours prises au sérieux).

Deuxième partie

QCM 24 - C

A. C’est d’après la doctrine physiologique.

B. L’anormalité est un sentiment. Comme le patient l’explique, il ne se sent pas malade et a construit sa propre norme

autour de sa maladie.

D. Elle a aussi une dimension subjective.

E. Elle dépend également des représentations du patient sur sa propre maladie.

QCM 25 - DE

A. Le patient étant schizophrène, sa vision de la réalité et de lui-même est altérée. Il ne se considèrera donc ni comme

un sujet, ni comme une personne malade, ni comme anormal.

B. La schizophrénie est une maladie mentale vraie et n’est pas liée à une névrose.

C. La schizophrénie est un des rares cas qui prive le patient de sa liberté de choix dans le cadre du traitement de sa

maladie. Le médecin a le droit de soigner le patient à l’encontre de son consentement.

QCM 26 - AC

B. On recherche des troubles de l’humeur plutôt dans le cadre des dépressions, …

D. Les origines et les normes de cette maladie sont complexes et bien au-delà de la doctrine ontologique.

E. Si… tristement il sera potentiellement stigmatisé à cause de la maladie, présente chez son père, étant donné que

la sanction collective touche le patient mais aussi sa famille.

QCM 27 - CD

A. B. C. Oui j’avoue, j’ai essayé de vous piéger et j’espère que ça n’a pas marché ! Globalement, pour

pouvoir « placer » une pathologie dans une des deux doctrines si c’est possible, il ne faut pas s’attarder

sur les symptômes ou sur l’évolution de cette dernière mais bien sur son étiologie (origine). Ici, c’est

un sale moustique qui a transmis le virus de la dengue au patient donc en plus de se gratter parce que

ça pique (et pas l’inverse) il est malade ! Sympa non ?

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QCM 28 - ADE

B. C. Elle n’est pas malade donc non.

D. E. La patiente n’est pas malade mais on voit quand même s’établir une relation de soin, seulement cette

consultation ainsi que les médicaments prescrits par le médecin ne sont pas gratuits, d’où la dimension économique.

QCM 29 - B

A. Là pour le coup, elle est bien malade.

D. Non c’est une urgence.

E. Alors non pas vraiment.

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Module 3 : Droit, déontologie et éthique

Droits des patients & Patient, maladies et société (hors programme 2020) (32 QCMs)

Première partie : Révisions de cours Droits des patients (12 QCMs)

QCM 1 : Concernant le droit des patients A. Le principe d’intégrité corporelle comprend un paradoxe entrainant la nécessité d’une justification médicale et

du consentement du patient.

B. Les fautes d'humanisme répondent à la responsabilité délictuelle du soignant.

C. Un système de dépistage systématique est un moyen de prévention collectif dont l'efficacité est reconnue

garantissant la meilleure sécurité sanitaire.

D. L’égal accès aux soins concerne les soins insignifiants.

E. La loi Kouchner encadre le traitement de la douleur et la fin de vie.

QCM 2 : A propos des droits des patients

A. La relation médecin/malade est aujourd’hui paternaliste.

B. La démocratie sanitaire signifie que le médecin est au centre d’une relation égalitaire.

C. La nation garantit à tous la santé.

D. Le préambule de la constitution de 1946 cite que « le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis

en œuvre par tous les moyens disponibles au bénéfice de toute personne »

E. Il y a un effet synallagmatique entre les patients et les médecins.

QCM 3 : A propos des droits des patients

A. Le libre choix du praticien et de l’établissement fait partie du droit à la protection de la santé.

B. Le droit à la protection de la santé comprend la prévention, l’égal accès aux soins, la continuité des soins et la

sécurité sanitaire.

C. La continuité des soins se fait à l’échelle collective et individuelle.

D. Le droit au traitement comprend deux éléments clés : le droit à des soins de qualité (impliquant l’évolution des

techniques et la mise à jour des connaissances) ainsi que le libre choix du praticien et de l’établissement.

E. La mise à jour des connaissances est obligatoire pour les professionnels de santé.

QCM 4 : A propos des droits des patients

A. Le principes du respect de la dignité sont dictés par la constitution.

B. Les principes du respect de la dignité sont : la primauté, l’inviolabilité, l’absence de caractère patrimonial,

l’indisponibilité.

C. Le respect de la vie privée concerne que le secret médical.

D. Le secret professionnel est uniquement encadré par le code de déontologie et le code pénal.

E. « Soigner avec même conscience toute personne quelle que soit son origine » relève du principe du respect de

vie privée.

QCM 5 : A propos des droits des patients

A. L’absence de caractère patrimonial signifie qu’on ne peut pas transformer une partie du corps humain en

quelque chose qui se monnaye.

B. Le principe de primauté signifie qu’on ne peut pas disposer du corps sans le consentement.

C. Le respect de l’intégrité du corps humain peut être dérogé.

D. Le consentement d’une personne doit être libre et éclairé mais n’est révocable qu’une fois.

E. Le consentement doit avoir lieu pour chaque acte médical.

QCM 6 : A propos des droits des patients

A. L’information doit être claire, adaptée à la personnalité du patient et le médecin doit veiller à la compréhension

de son dialogue, selon le code de santé publique et de déontologie.

B. La jurisprudence met en avant le respect du refus de soin.

C. La loi du 4 mars 2000 est relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.

D. La démocratie sanitaire est un terme récent qui met en avant, entre autres, l’autonomie du patient et le partage de

la décision médicale.

E. L’égal accès aux soins met en relief la dimension solidaire du système et concerne tous les soins.

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QCM 7 : À propos du droit des malades

A. La protection de la santé est un droit fondamental inscrit dans le Préambule de Constitution datant du 4 mars

2002.

B. Le droit d’accès à la prévention comprend uniquement le dépistage des maladies.

C. La continuité des soins sur le plan individuel ne nécessite pas d’organisation territoriale dans le système de

santé.

D. Un cas d’urgence peut constituer une limite au libre choix de l’établissement et du praticien.

E. A propos des soins palliatifs, l’analyse bénéfices-risques doit permettre au médecin de proposer une solution

raisonnable à la fin de vie.

QCM 8 : À propos de la responsabilité civile :

A. La responsabilité délictuelle, entrée en vigueur suite à l'arrêt Mercier, met en cause le médecin lorsqu'un défaut

d'information est relevé.

B. Avant l’arrêt Thouret-Noroy, le médecin ne pouvait être tenu responsable d’une quelconque erreur.

C. L'arrêt Mercier engage le médecin à prodiguer des soins consciencieux, attentifs et conformes aux données

acquises de la science.

D. La loi du 4 mars 2002 porte à valeur législative des éléments d’humanisme.

E. Une faute délictuelle au sens pénal implique la responsabilité du médecin en cas de faute grave.

QCM 9 : À propos des droits des patients :

A. La notion de démocratie sanitaire est consacrée par la loi Léonetti.

B. L'effet synallagmatique décrit un effet bilatéral des droits et devoirs réciproques entre patients et soignants.

C. La démocratie sanitaire met fin à toute suprématie du soignant vis-à-vis du patient, ce dernier devenant acteur de

sa propre décision de soin.

D. Le respect de la dignité s'articule autour des principes de primauté, d'impartialité, d'absence de caractère

patrimonial et d'indisponibilité du corps humain.

E. Le respect de la vie privée ne concerne que les actes de soins.

QCM 10 : Au sujet des droits des patients :

A. Nous sommes dans un contexte d’évolution sociale et tendons vers des relations médecins - patients de plus en

plus verticales.

B. La loi Léonetti du 22 avril 2005 est relative à la fin de vie.

C. L’obligation de moyen du médecin contraint le patient à une obligation d’observance.

D. La formation des professionnels de santé certifiée par un diplôme d’état permet de garantir la qualité des soins.

E. L’arrêt Thouret-Noroy établit une responsabilité contractuelle entre patient et médecin.

QCM 11 : Au sujet du droit au respect de l’intégrité corporelle :

A. Le consentement est renouvelable et irrévocable.

B. Le consentement doit être donné dans tous les cas.

C. Il possible d’y déroger avec une indication thérapeutique seulement.

D. L'arrêt Hédreul marque un retournement de jurisprudence, le médecin devant prouver l’apport d’une information

claire, loyale et appropriée.

E. Les conséquences en cas de refus ne font pas partie des informations à dispenser au patient.

QCM 12 : À propos du droit des patients :

A. Le droit à la protection de la santé est inscrit dans le CSP.

B. La continuité des soins en France est en partie gérée par les différentes ARS (Agences Régionales de Santé).

C. Le secret professionnel concerne ce qui est vu, entendu, confié mais pas ce qui est compris.

D. Les droits relatifs au statut de patient englobent le droit à la protection de la santé ainsi que le droit au

traitement.

E. Les actes de soins bénéficient d’une “dérogation” et ne sont donc pas considérés comme des atteintes à

l’intégrité corporelle.

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Deuxième partie : Exercices Droits des patients et Patients, maladie et société (13 QCMs)

Les QCMs 13 et 14 sont liés :

QCM 13 : On a récemment diagnostiqué un cancer du sein à Madame X. À l’hôpital, elle discute de sa prise

en charge avec un médecin. Ce dernier lui dit qu’il a l’habitude de s’occuper de ce genre de cancer, que la

meilleure manière de le traiter est de l’opérer et de retirer la tumeur. Il lui explique rapidement sa

pathologie et l’opération en utilisant un vocabulaire scientifique complexe, sans lui proposer d’alternative. Il

lui demande si elle a des questions, mais ne répond rien, alors il lui dit qu’elle règlera le reste avec sa

secrétaire. Quels sont les droits de Madame X que le médecin n’a pas respecté ? A. La justification médicale.

B. Le droit à une information claire, loyale et appropriée.

C. Le droit à des soins de qualité.

D. Le droit à un consentement libre et éclairé.

E. La continuité des soins.

QCM 14 : Madame X sort de ce rendez-vous perplexe, et décide de voir son médecin généraliste, pour avoir

davantage de conseils et d’explications. Apres avoir été renseignée, Madame X dit à son médecin ne pas

vouloir faire l’opération. Il lui présente alors des alternatives (thérapies ciblés, radiothérapies), et lui donne

le contact d’une consœur.

A. Le médecin et la patiente représente une réelle alliance thérapeutique.

B. Le médecin a respecté le secret professionnel.

C. On ne peut pas parler ici d’un effet synallagmatique.

D. Le médecin n’aurait pas due lui présenter sa consœur, alors que cette patiente avait déjà un médecin en charge

de son cancer.

E. Le médecin généraliste a assuré la continuité des soins.

QCM 15 : Un patient est amené à l’hôpital par les ambulanciers, pour une plaie profonde dans le torse, suite

à un affrontement qu’il a déclenché. Il est inconscient et seul. Les médecins l’examinent, il a besoin d’une

opération chirurgicale en urgence. A. Le consentement du patient est nécessaire sinon il pourrait se retourner contre ses médecins.

B. L’opération chirurgicale est justifiée.

C. Les médecins peuvent refuser de l’opérer, sachant qu’il a déclenché l’affrontement.

D. Les médecins devront respecter le secret professionnel, c’est-à-dire garder pour eux tout ce qui a été vu, entendu

et compris.

E. S’il était conscient, il aurait pu choisir un autre établissement.

QCM 16 : Un médecin rend visite à son patient de 89 ans dans sa chambre, atteint d’un cancer du poumon.

Il lui présente la maladie, et les techniques possibles de prise en charge : une opération chirurgicale lourde

mais souvent réussie, ou une thérapie ciblée plus longue mais plus douce. Le patient ne veut pas être soigné,

mais à une espérance de vie très réduite s’il ne reçoit aucun traitement.

A. Si la vie du patient est en jeux, et que la balance bénéfice risque est positive le médecin doit au moins tenter un

des traitements possibles.

B. S’ils décident ensemble de ne pas le traiter, il peut tout de même être traité pour sa douleur.

C. Le médecin doit veiller à ne pas faire subir au patient une obstination déraisonnable.

D. L’opération chirurgicale est justifiée.

E. Le patient peut se rétracter et choisir de recevoir un traitement.

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QCM 17 : Un médecin traitant, après une longue discussion, annonce à son patient qu’il est atteint d’une

maladie dont le diagnostic est grave. Pour lui expliquer sa situation, des radiographies sont exposées sur le

bureau, mais une infirmière entre de manière inattendue dans le cabinet, bien qu’elle n’ait aucun lien avec le

patient.

A propos du respect de la personne :

A. L’infirmière est à présent soumise au secret médical.

B. Seule l’information qui a été vue constitue le secret professionnel.

C. Le respect de la vie privée comprend aussi bien les visites que les consultations.

Avant tout traitement, le patient souhaite un second avis médical. Il consulte un second

médecin qui lui impose d’effectuer son traitement dans un établissement spécialisé.

D. Concernant le traitement, une information claire, loyale et appropriée n’est pas nécessaire

au consentement du patient.

E. Le choix de l’établissement ne constitue pas un droit.

QCM 18 : Le patient X, atteint d’une maladie grave, est inquiet car son médecin lui annonce

qu’il doit avoir recours à une pratique chirurgicale :

A. Le soignant doit faciliter l’exercice du droit au traitement qui implique le libre choix de l’établissement.

B. Son dossier ne peut pas être communiqué à un autre médecin afin d’assurer la continuité des soins.

C. L’avis de son médecin traitant constitue l’unique solution à sa maladie.

A propos de la pratique chirurgicale :

D. C’est une atteinte à l’intégrité qui ne peut donc pas être dérogé.

E. L’évolution des technologies, ainsi que la mise à jour des connaissances permettent au patient d’être pris en

charge avec la meilleure sécurité sanitaire possible qui ne nécessite donc pas l’évaluation du rapport

bénéfice/risque.

QCM 19 : La vie d’une personne est en danger et constitue alors une situation d’urgence. Elle est admise au

bloc opératoire de l’établissement le plus proche possible :

A. Le personnel médical peut lui fournir des soins sans son consentement ou celui d’un proche pouvant consentir

pour elle.

B. Son dossier médical personnel a été partagé à un médecin, autre que son médecin traitant, qui n’a pas

l’obligation de le soigner

C. Le droit au traitement concernant le choix de l’établissement a été enfreint.

D. Dans cette situation l’intégrité corporelle peut être transgressée.

E. Le respect de la personne implique, entre autres, l’absence de discrimination qui lui-même découle du principe

de dignité.

QCM 20 : Un homme de 45 ans, accompagné de son épouse (personne de confiance), se rend chez son

chirurgien suite au diagnostic d’un Adénome Prostatique. Le chirurgien conseille une réduction chirurgicale

de cet adénome et lui explique en détails toutes les modalités concernant une potentielle opération. Il

s’assure que le patient comprenne bien et recueille son avis avant la fin de la consultation.

A. La présence de l’épouse du patient va à l’encontre du secret médical.

B. Le consentement du patient est toujours nécessaire

C. Le chirurgien peut refuser de prendre en charge le patient s’il le souhaite.

D. L’avis de la personne de confiance est aussi important que celui du patient.

E. La relation médecin/patient est paternaliste.

QCM 21 : Finalement, le patient n’a pas confiance en ce chirurgien et décide alors d’aller en voir un autre

dans la région, toujours accompagné de sa femme mais ce dernier semble « flou » dans ses explications.

A. Le précédent chirurgien a dû indiquer un confrère pour assurer la continuité des soins.

B. En cas de plainte du patient, c’est à lui de prouver qu’il n’a pas été informé des risques.

C. Le respect de l’intégrité corporelle passe par la justification médicale de l’acte.

D. La loi Neonetti de 2005 a introduit les notions d’information et de consentement dans la réglementation

médicale.

E. Il faut prendre en considération les croyances du patient.

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QCM 22 : Une patiente fumeuse et prenant une contraception orale est reçue par son chirurgien esthétique

dans l’idée de se faire refaire des seins. L’opération se passe bien mais quelques mois plus tard, elle porte

plainte contre lui en raison de complications vasculaires majeures auxquelles elle n’avait pas été prévenue.

A. La chirurgie esthétique n’est pas un acte médical étant donné qu’il n’implique pas de nécessité thérapeutique.

B. La responsabilité civile du médecin peut être engagée.

C. Cette chirurgie n’est pas un acte de soin.

D. Le secret médical ne s’applique pas en absence de justification médicale.

E. Un acte de chirurgie esthétique nécessite forcément le consentement du patient.

Les QCMs 23 à 25 sont liés :

QCM 23 : On a récemment diagnostiqué une leucémie aiguë à Monsieur X qui se rend à l’hôpital pour

discuter avec un médecin de sa prise en charge. À la surprise de Mr X, le médecin est suivi d’une dizaine

d’étudiants et se présente brièvement. Il lui explique rapidement sa pathologie en utilisant un vocabulaire

scientifique complexe et lui dit alors qu’il recevra une chimiothérapie pour traiter son cancer sans lui

proposer d’alternative. Il quitte ensuite rapidement la pièce pour répondre à un appel après avoir salué son

patient et lui avoir demandé de régler les derniers détails avec sa secrétaire. Quels sont les droits de Mr X

que le médecin n’a pas respecté ?

A. Le respect de la vie privée.

B. Le droit à une information claire, loyale et appropriée.

C. L’absence de discrimination.

D. Le droit à un consentement libre et éclairé.

E. La continuité des soins

QCM 24 : Mr X, n’ayant rien compris à son précédent rendez-vous, décide de se rendre chez un médecin

généraliste. Une fois le dialogue entamé avec ce dernier, Mr X lui fait part de sa réticence à l’idée de recevoir

une chimiothérapie. Le médecin lui expose alors la possibilité d’autres traitements tels que les thérapies

ciblées ou les radiothérapies. À la fin de la consultation, et après avoir trouvé un terrain d’entente avec son

patient, il donne à Mr X le numéro d’une de ses consoeurs pouvant lui assurer un meilleur soutien

psychologique que lui et lui propose également de revenir plus tard avec ses proches pour leur expliquer la

situation.

Dans ce cas-là :

A. Les conseils prodigués par le médecin rentrent dans le cadre de la prévention.

B. Le médecin a assuré la continuité des soins.

C. Ensemble, Mr X et son médecin ont mis en place une réelle alliance thérapeutique.

D. Mr X a fait valoir son droit de choisir son praticien et son établissement.

E. On remarque la présence d’un effet synallagmatique.

QCM 25 (Patient maladie et société) : Que peut-on dire sur ces deux relations médecin patient ? (Hors

programme 2020)

A. Le second médecin est plus proche de la culture profane du patient que le premier.

B. La relation avec le premier médecin répond au modèle fonctionnaliste de Talcott Parson.

C. La relation avec le deuxième médecin correspond à une « participation mutuelle ».

D. Elles conduiront à la construction d’un nouveau statut social concernant le patient.

E. La première relation est une relation paternaliste.

Troisième partie : Révisions de cours Patients, maladie et société (7 QCMs)

QCM 26 : À propos de la construction sociale du patient (hors programme 2020) :

A. Elle est une des conséquences du diagnostic de la maladie.

B. Elle vise à donner une dimension signifiante à l’expérience de la maladie.

C. A pour but de se centrer sur l’aspect biomédical d’une pathologie.

D. Conduit à considérer la maladie comme une expérience destructrice.

E. Correspond à la réalité biologique de la maladie.

QCM 27 : À propos d’Eliot Freidson (hors programme 2020) :

A. Il défend l’idée de l’existence d’un universalisme altruiste du côté du médecin.

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B. Il décrit un modèle basé sur la maladie aiguë et la maladie infectieuse.

C. Il est à l’origine de la théorie de l’étiquetage.

D. Il considère que le contexte organisationnel joue sur la relation médecin-patient.

E. Il défend un modèle tenant compte de la classe sociale de l’individu.

QCM 28 : À propos du modèle consensuel fonctionnaliste (hors programme 2020) :

A. Il est nécessaire pour le patient d’avoir la volonté d’aller mieux.

B. Il a été proposé par Eliot Freidson.

C. On lui reproche une asymétrie entre la position du malade et celle du médecin.

D. Patient et médecin ont le même objectif, la guérison, ce qui peut poser problème dans le cas des maladies

incurables.

E. De malade est exempté des responsabilités habituelles.

QCM 29 : À propos des différentes approches dans la relation soignant-soigné, il est exact de dire que (hors

programme 2020) :

A. L’approche sociologique se résume en une seule relation interpersonnelle.

B. L’approche psychologique correspond à une bonne communication entre le médecin et le patient.

C. Le médecin ne doit pas imposer un traitement à un patient, mais le lui proposer et s’il le refuse, ils doivent

trouver une alternative.

D. On note l’importance de la négociation et la pluralité des modes de relation médecin-malade.

E. Le modèle consensuel fonctionnaliste prend en compte principalement les maladies aiguës (infectieuses).

QCM 30 : A propos du modèle conflictuel, il est exact que (hors programme 2020) :

A. Le médecin généraliste, dépendant des patients est plus proche de la culture professionnelle.

B. Le médecin hospitalier, dépendant des collègues, est plus proche de la culture profane.

C. La coopération guidée correspond à l’une des configurations de l'interaction médecin-malade.

D. Le médecin doit opposer son intérêt personnel à son altruisme.

E. Le malade ne perçoit pas sa maladie en fonction des exigences de sa vie quotidienne.

QCM 31 : La maladie peut être vue par le patient comme (hors programme 2020) :

A. Libératrice, lorsqu’elle sort l’individu d’un poids social, d’un statut social antérieur.

B. Destructrice, lorsqu’elle apparaît brutalement dans la vie d’un individu qui se retrouve ainsi diminué.

C. Son nouveau métier, lorsqu’elle devient le statut social principal de l'individu.

D. L’élément créant brutalement une rupture entre sa vie d’avant et sa nouvelle vie.

E. Une expérience vécue, comme dans le cas des maladies chroniques.

QCM 32 : A propos de la négociation et de la pluralité des modes de relation (hors programme 2020) :

A. La relation médecin-patient n’évolue pas.

B. Ce n’est pas parce que la maladie est incurable que le médecin ne doit apporter aucun conseil.

C. La rencontre entre patient et médecin doit être vue comme « ouverte », chaque partenaire pouvant influencer son

déroulement.

D. Le médecin se doit de s’adapter à son patient, l’informer mais également lui proposer des alternatives

thérapeutiques.

E. La dimension spatiale a toute son importance

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CORRECTION DÉTAILLÉE SUR LES DROITS DES PATIENTS ET SUR PATIENTS, MALADIES

ET SOCIÉTÉ :

Première partie :

QCM 1 - A B. Faux : Elles répondent à la responsabilité légale. Une faute d’humanisme correspond par exemple à un déficit

d’information du patient.

C. Faux : Un dépistage systématique n’est pas synonyme d’efficacité et de sécurité sanitaire. Par exemple, celui du

cancer de la prostate est plus nocif que la maladie en elle-même sur le plan collectif.

D. Faux : Il concerne les soins cruciaux, notamment les soins de premier recours.

E. Faux : C'est la loi Léonetti du 22 avril 2005 qui les prend en compte.

QCM 2 - E

A. Elle l’était autrefois.

B. C’est le patient qui est placé au centre de la relation médecin/patient. Le médecin perd sato C’est le code de santé

publique qui cite cette phrase.

C. La nation garantit à tous la protection de la santé, on ne peut pas garantir la santé.

E. Vrai. Terme clé à connaître

QCM 3 - BCE

A. C’est le droit au traitement

D. Attention il manque un troisième élément clé : le traitement de la douleur et les soins palliatifs.

QCM 4 - B

A. Par le code civil

B. Vrai. A connaître par cœur, ils sont très importants et reviennent dans d’autres chapitres.

C. Il concerne aussi les soins, la toilette, les visites, les brancardages ect.

D. Il manque aussi le code de santé publique

E. Cela relève de l’absence de discrimination.

QCM 5 - AC

A. Vrai, d’où la gratuité des dons.

B. C’est la définition de l’inviolabilité. Le principe de primauté veut dire que la personne est considérée comme une

fin en soi.

C. Vrai. C’est un paradoxe. Un acte de soin porte atteinte à l’intégrité physique mais il existe une dérogation

uniquement en cas de nécessité thérapeutique et avec le consentement du patient.

D. Il est révocable à tout moment point.

E. Pas en cas d’urgence vitale ou de soins sous contrainte.

QCM 6 - ABD

B. Vrai. Terme à maîtriser

C. C’est la loi du 4 mars. 2002

E. La sécurité sociale prend en charge les soins de premier recours, les soins cruciaux

QCM 7 - DE

A. Il est inscrit dans le Préambule de Constitution date de 1946. La loi du 4 mars 2002 correspond à la loi Kouchner.

B. Le droit à l’accès à la prévention comprend également les vaccinations, l’éducation à la santé et à l’amélioration

de la qualité de vie.

C. Le plan individuel ne va pas sans le plan collectif car cela permet la bonne coordination et la permanence des

soins (astreintes, gardes, réseaux de santé…), c’est à, dire que chaque personne qui sera prise en charge à un moment

donné ne se heurtera pas à l’interruption de cette dernière.

QCM 8 - BCDE A. Faux : L’arrêt Mercier du 20 mai 1936 instaure la notion de responsabilité contractuelle.

B. Vrai : D’où l’appellation de régime d’irresponsabilité médicale.

C. Vrai : La responsabilité contractuelle instaure un véritable contrat de soins entre patient et médecin, ce dernier

ayant donc des devoirs quant aux soins prodigués.

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D. Vrai : La loi Kouchner (ou loi du 4 mars 2002) porte en effet à valeur législative l’obligation d’informer,

l’obligation de continuité des soins…

E. Vrai : La responsabilité délictuelle n’est régie que par le Code pénal et la notion de délits, correspondant aux fautes

graves médicales.

QCM 9 - BC

A. Faux : La Léonetti du 22 avril 2005 encadre le traitement de la douleur et la fin de vie. C'est la loi Kouchner du 4

mars 2002 qui consacre les droits des patients et donc la notion de démocratie sanitaire.

B. Vrai : Si le patient possède des droits, le soignant connaît alors des devoirs envers ce droit et réciproquement.

C. Vrai.

D. Faux : Il n’y a pas de principe d’impartialité. Au contraire, c’est un principe d’inviolabilité qui existe.

E. Faux : La vie privée doit être respectée en permanence, non seulement pour les actes de soins, mais également

pour les actes de toilette, les consultations, les visites, traitements, radiographies, brancardages, l’enseignement...

QCM 10 - BD

A. Faux : Au contraire, nous tendons vers des relations plus horizontales, plus égalitaires ; plutôt que du paternalisme

médical qui correspond à une relation verticale.

C. Faux : Il n’y a pas d’effet synallagmatique dans ce cas, le patient n’est pas contraint à l’observance de son

traitement.

E. Faux : L’arrêt Thouret-Noroy instaure la notion de responsabilité délictuelle. C’est l’arrêt Mercier qui établit la

notion de responsabilité contractuelle.

QCM 11 - D

A. Faux : Le consentement est révocable à tout instant !

B. Faux : Si le patient est dans l’incapacité de consentir, ou qu’il connaît une perte de discernement (pathologies

psychiatriques) par exemple qui mettent en danger autrui, le consentement n’est pas nécessaire mais devra être obtenu

dès que possible !

C. Faux : Le consentement du patient est également nécessaire, en plus de cette indication thérapeutique, lorsque

pouvant être recueilli.

D. Vrai : Avant cet arrêt, la charge de preuve incombait au patient ; depuis, c’est au professionnel de santé de prouver

qu’il a su fournir une information claire, loyale et appropriée.

E. Faux : Il est primordial et obligatoire de les donner, comme imposé par le Code de la Santé Publique.

QCM 12 - ABD

A. Vrai : “Le droit fondamental à la protection de la santé, par tous moyens, au bénéfice de toute personne”.

B. Vrai : Elles gèrent la coordination du système de santé au niveau local, territorial.

C. Faux : Même ce qui est compris. En fait, il concerne tout à partir du moment où l’information appartient au patient.

E. Faux : Ce sont tout de même des atteintes à l’intégrité corporelle, c’est le médecin qui bénéficie d’une “dérogation”

et peut porter atteinte à l’intégrité corporelle, sous réserve de justification médicale.

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Deuxième partie :

QCM 13 - BD

B. Les informations données ne sont pas adaptées à un patient. Le langage doit être approprié, et des alternatives

proposées. Rien ne doit être imposé, la décision se prend avec le patient.

D. Hors cas d’urgence, le patient a le droit a un temps de réflexion, et de refuser.

QCM 14 - ABE

C. On remarque bien la présence d’un effet synallagmatique = effet miroir, le médecin a un devoir, et le patient un

droit.

D. Le malade a le libre choix du praticien et de l’établissement. Il a le droit à un 2ème avis médical.

QCM 15 - BD

A. Lors d’une urgence, le consentement peut ne pas être respecté.

C. Toute personne a le droit d’être soigné, quel que soit ses origines, mœurs, religion, réputations, handicaps… Les

médecins doivent traiter chaque patient sans discrimination.

E. Le malade a le droit à un libre choix du praticien et de l’établissement, mais pas en cas d’une urgence.

QCM 16 - BCDE

A. Le consentement est obligatoire (sauf cas urgence).

B. La douleur doit être prise en compte, selon le CSP.

D. La balance bénéfice risque est positive, c’est dans l’intérêt du patient, elle est donc justifiée même s’il la refuse

au final.

QCM 17 - A

B. Le dossier médical personnel permet une prise en charge par un médecin autre que le médecin traitant constituant

une obligation pour le soignant d’appliquer, sur le plan pratique, cette continuité de soin.

C. Plusieurs avis peuvent être émis autre que par son médecin traitant.

D. Cette atteinte à l’intégrité du corps peut être dérogée par la justification d’une nécessité thérapeutique et

consentement du patient.

E. Le rapport bénéfice/risque doit toujours être pris en compte.

QCM 18 - AC

B. Cela concerne toute information qui a été vue, entendue, confiée ou comprise.

D. Pour que le patient puisse consentir il est important de bien l’informer.

E. Le libre choix de l’établissement est compris dans le droit au traitement et est donc un droit du malade.

QCM 19 - AE

B. Dans une situation d’urgence le patient doit être pris en charge

C. Le patient est dans une situation d’urgence

D. cf.C)

QCM 20 - C A. Faux. Le secret médical est une obligation du médecin.

B. Non cas de situations d’urgence

D. Seul le patient prend la décision à la fin

E. Non ici on est sur une alliance thérapeutique

QCM 21 - CE A. Faux, d’après l’énoncé, il semble que le patient y soit allé de lui-même.

B. Faux, c’est au chirurgien de prouver que l’information a été donnée au patient.

D. C’est la loi de Mars 2002 qui introduit ces notions.

QCM 22 - BCE

A. Malgré l’absence de nécessité thérapeutique, cela reste un acte médical.

D. Même en absence de nécessité thérapeutique, le chirurgien doit respecter le secret médical.

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QCM 23 - ABD

QCM 24 - BCDE

QCM 25 - ABDE

A. Vrai car le premier est un médecin hospitalier et l’autre est un médecin généraliste (en théorie).

C. La participation mutuelle s’observe plutôt dans le cadre de pathologies chroniques.

Troisième partie :

QCM 26 - AB

C. Au contraire, son but est de se décentraliser de la seule perspective biomédicale.

D. Pas forcément, elle peut aussi vécue comme un évènement libérateur ou devenir une maladie métier/profession.

E. Elle correspond au sens qu’on lui donne (sur le plan social entre autres).

QCM 27 - CDE

A. Au contraire, pour lui les médecins et le patient ont des perspectives et des intérêts différents.

B. C’est le modèle fonctionnaliste qui est basé sur les maladies aiguës.

QCM 28 - ACDE

B. Eliot Freidson est à l’origine du modèle conflictuel.

QCM 29 - CDE

A. Elle ne se limite pas à une relation interpersonnelle : rapport inscrit dans la société globale.

B. Il s’agit de l’approche « pratique ».

E. En effet Talcott Parsons, se base sur l’étude des maladies aiguës.

QCM 30 - CD

A et B. C’est l’inverse, le médecin généraliste dépendant des patients, est plus proches de la « culture profane »,

tandis que le médecin hospitalier, dépendant de ces collègues est plus proche de la culture professionnelle.

E. Et si !

QCM 31 - ABCDE

QCM 32 - BCD

A. Au contraire, elle évolue en fonction de l’évolution de la maladie.

E. Il s’agit de la dimension temporelle.

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QCMs PROPOSÉS PAR PURPAN

Dans ce vrac de QCM de SSH compilé par les RMs de Purpan vous trouverez les chapitres suivants :

Module 1 : L’Homme et son environnement

o La variabilité humaine

Module 2 : Comportements

o Aspects psychologiques et sociologiques vieillissement

o Les débuts de la vie psychique chez l’enfant

Module 3 :

o Introduction à l’éthique

Un grand merci à tous ceux qui ont réalisé les QCMs qui se trouvent dans cette

compilation !

Les tuteurs SSH de Purpan : Jules Menaut, Morgane Bordeau, Océane Leguilloux, Anthony Andolpho,

Emma Sans-Castagné,Theo Miralles, Melissa Méraboui, Maylis Morado, Garance Azais, Eva Ponzo,

Luna Fraysse, Estelle Ducasse

Petit message de vos RMs Ambre Granier et Amandine Smail :

Coucou tout le monde ! Un petit mot pour vous donner plein de courage pendant cette période difficile. N’oubliez

pas de vous aérer l’esprit de temps en temps en pensant à autres chose (même si on ne se lasse jamais des qcm de

ssh) et surtout gardez toujours votre motivation. Sachez que si vous avez besoin de quelque chose nous sommes là

pour vous !

On vous envoie pleins d’ondes positives ;)

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Module 1 : L’Homme et son environnement

La variabilité humaine (28 QCMs)

QCM 1 : A propos de la variabilité humaine :

A. L’étude du chromosome Y permet de suivre les lignées paternelles tandis que l’étude de l’ADN mitochondrial

permet de suivre les lignées maternelles.

B. Le micro-environnement physique correspond aux zones climatiques liées à l’altitude, la latitude etc…

C. La culture, est stable et conservée dans le temps, elle ne peut pas évoluer.

D. Parmi les caractéristiques des primates on trouve : pouce opposable, ongles plats, réduction du museau et du

sens de l’olfaction, portées nombreuses et gestations courtes, cerveau très développé.

E. La génomique des populations contemporaines permet de comparer le génome d’un Homme moderne et celui

d’un homo sapiens.

QCM 2 : A propos des formes de variabilité au déterminisme complexe :

A. La variabilité à déterminisme complexe résulte de l'interaction entre

B. L’environnement est représenté par le milieu physique dans lequel l’homme se développe et où il vit.

C. De façon générale il est complexe de montrer l’influence de l’environnement sur le génome humain.

D. On distingue deux composantes au sein de l’environnement physique : le macroenvironnement et le

microenvironnement.

E. L’environnement culturel correspond à l’ensemble des formes de comportement acquises qu’un groupe de sujet

transmet à ses enfants.

QCM 3 : A propos de la variabilité humaine :

A. L’anatomie comparée est la seule méthode utilisable pour les fossiles de plus de 500 000 ans.

B. La génomique des populations contemporaines permet de dater la séparation des espèces selon le principe de

l’horloge moléculaire.

C. La paléogénétique représente une source d’information indirecte sur nos ancêtres.

D. L’anatomie comparée ne peut pas être faite avec des humains contemporains dans le cadre du respect de la

dignité du corps humain.

E. Ces dernières années, les découvertes paléo génétiques ont changés la perception de l’évolution et ont eu

d’importantes implications dans la compréhension de certaines maladies.

QCM 4 : à propos de la variabilité humaine

A. Nous avons retrouvé 3% d’ADN néandertalien dans notre ADN nucléaire, mitochondrial et le chromosome Y.

B. La variabilité de l’ADN mitochondrial est supérieure à celle du chromosome Y.

C. La variabilité du chromosome Y nous fait remonter à 200 000 ans pour notre espèce.

D. La variabilité protéique est inférieure à la variabilité génétique.

E. La mutation au sein d’une protéine essentielle n’est pas viable.

QCM 5 : A propos de la variabilité :

A. Le macro-environnement correspond par exemple à un milieu de vie urbain ou rural.

B. Parmi l’environnement biologique : le microenvironnement renvoie directement au milieu dans lequel évolue le

sujet.

C. Chez l’homme le microbiome représente environ 2 kg de notre poids.

D. La langue est un réseau de signification, elle fait partie de l’environnement culturel.

E. L’adaptation est la plasticité physiologique de l’organisme qui relève de chaque sujet.

QCM 6 : L’homme :

A. Les premiers Homo avaient une capacité crânienne de 600 cc.

B. Aujourd’hui la capacité crânienne de l’homme est en moyenne de 1700 cc.

C. De par son régime alimentaire, les canines de l’homme se sont développées.

D. Il y a 200 000 ans a lieu la séparation du rameau entre l’homme et le Chimpanzé.

E. Tout comme le Chimpanzé, l’homme a une croissance dite « altriciale secondaire ».

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QCM 7 : À propos des grandes étapes biologiques jusqu’à Homo sapiens:

A. Australopithèque, apparu il y a 4 Ma est le premier du genre Homo.

B. Homo Erectus est le premier à sortir d’Afrique et à se répandre dans l’ensemble de la planète.

C. L’ordre chronologique d’apparition de différents Homo est le suivant :

Homo Erectus < Homo Sapiens Archaïque < Homme Moderne

D. Homo Sapiens Archaïque a donné les néandertaliens en Europe, Dénisoviens en Sibérie et Heidelbergensis en

Afrique.

E. L’homme moderne est un descendant des Néandertaliens, c’est pour cela que nous avons 3% de leur génome.

QCM 8 : À propos de la variabilité humaine :

A. L’environnement est le milieu où vit et se développe l’homme, il est utérin puis physique, biologique, culturel et

social.

B. Le pool génétique est l’ensemble de l’information génétique en commun dans une population.

C. La variabilité s’exprime à travers le sexe et l’âge.

D. Il est possible que deux sujets d’une même population peuvent être plus différents que deux sujets de

populations éloignées.

E. La morphologie résulte d’une sélection continue et dirigée.

QCM 9 :

A. L’environnement social et familial représente l’ensemble des formes acquises de comportement qu’un groupe de

sujet transmet à ses enfants.

B. Certains allèles et types de microbiotes peuvent être plus fréquents dans certaines populations que dans

d’autres.

C. Les espèces précoces ont une durée de gestation courte avec des nouveaux nés ayant un développement retardé.

D. La capacité crânienne a au moins été multipliée par deux entre les premiers hommes est les hommes actuels.

E. Il y a 15 000 ans commence la révolution Néolithique, avec une modification du mode de vie qui tend vers la

sédentarisation et entraîne une augmentation du nombre d’enfants par famille. On voit la population être multipliée

par 1000 en quelques siècles, on parle d’explosion démographique.

QCM 10 : A propos de la variabilité humaine :

A. Lors de l’étude de la variabilité à déterminisme génétique simple sur une population on peut avoir accès à trois

types de marqueurs : les autosomes, le chromosome Y et l’ADN mitochondrial.

B. La variabilité humaine est beaucoup plus grande lorsque l’on étudie les enzymes et les protéines que lorsqu’on

étudie l’ADN

C. Le mésoenvironnement physique correspond au milieu local dans lequel l’Homme vit, comme par exemple

rural ou urbain.

D. L’Homme est une espèce altriciale secondaire, avec une gestation longue et une forte dépendance du

nourrisson qui continue à développer son cerveau.

E. Il y a environ 300 000 ans Homos sapiens est sorti d’Afrique.

QCM 11 : A propos de l'expression des variabilités :

A. L'étude de l'ADN permet d'étudier la variabilité entre un sujet allemand et un sujet français

B. Chez chaque individu, on peut suivre les lignées paternelles et maternelles

C. La variabilité humaine est moins grande lorsqu’on étudie les protéines que lorsqu’on étudie l'ADN

D. La biocénose est l'ensemble vivant composé des humains et des animaux

E. La variabilité ne concerne que ce qui relève du génome, de la morphologie ou de la physiologie

QCM 12 : A propos de l'origine et de la distribution des variabilités

A. Deux sujets issus de deux populations différentes peuvent se ressembler plus que deux sujets issus d'une même

population

B. Les primates sont entre autres caractérisés par une réduction du sens de l'olfaction et un cerveau développé

C. La séparation entre les premiers Homo et les chimpanzés a eu lieu entre 7 et 10 millions d’années

D. L'homme a un mode de croissance du cerveau unique dans le monde animal, avec une gestation longue et un

développement in-utero mais qui continue après la naissance

E. Il y a eu une évolution continue des Homo Heidelbergensis en Homo Neanderthalensis, après que les

Heidelbergensis se soient retrouvés isolés à cause des glaciers

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QCM 13 : A propos de la variabilité humaine

A. Le milieu urbain est un exemple de microenvironnement

B. Les substances activent sur l’organisme peuvent être différentes d'un humain à l'autre contrairement à la

physiologie qui est parfaitement identique

C. La culture et les comportements ont probablement influencés les variations physiologiques chez les hommes de

différentes régions et différentes époques.

D. L'homme a en commun 99,99% d'information génétique avec le chimpanzé

E. Homo sapiens est sorti d'Afrique il y a environ 100 000 ans

QCM 14 : À propos de l’Homme

A- La verticalité du front d’Homo Sapiens est évocatrice de la présence d’une aire associative notamment

impliquée dans la concentration, la mémoire.

B- Le propre de l’Homme est sa capacité crânienne qui, rapportée à sa taille, est 6,3 fois plus volumineux que

l’encéphale d’un autre mammifère.

C- La croissance de l’Homme se fait selon un modèle altricial secondaire fréquemment rencontré chez les primates.

D- Les Homo Heidelbergensis se sont différencié en Homo Néandertalensis selon un modèle d’évolution continue.

E- Le peuplement de l’Australie, antérieur à celui de l’Amérique a nécessité une organisation sociale.

QCM 15 : À propos de la variabilité à caractère génétique simple

A. il s’agit d’une variabilité difficilement analysable car elle nécessite des moyens techniques importants

B. l’ADN étant plus polymorphe que le produit de ses gènes il n’est pas très intéressant d’analyser les protéines et

les enzymes

C. les marqueurs de l’ADN sont transmis de manière inchangée de génération en génération ce qui explique

pourquoi ces régions du génome ne sont pas soumises aux mutations ponctuelles

D. cette variabilité résulte de l’interaction entre le génome et des facteurs liés à l’environnement

E. Son principal inconvénient est que les résultats sont peu reproductibles d’un laboratoire à l’autre

QCM 16 : Lors d’une promenade en forêt (à moins d’1km de chez eux bien sûr) Julien a recueilli 4 chatons

de quelques jours, ils n’ont aucuns poils et ont les yeux fermés. C’est l’occasion pour Julien de se

questionner à propos des espèces altriciales

A. Ces chatons sont probablement prématurés : il s’agit en effet d’une espèce précoce contrairement à l’Homme

qui est une espèce altriciale secondaire

B. Le chat est comme l’Homme une espèce altriciale secondaire : la maturation cérébrale des chatons doit se

poursuivre après la naissance

C. Le temps de gestation est très court : le développement doit donc se poursuivre après la naissance

D. De manière générale les espèces précoces ont un temps de gestation plus long que les espèces altriciales

E. Le mode de croissance cérébrale de l’Homme est unique dans le monde animal : c’est pour cela qu’on parle

d’altricialité secondaire.

QCM 17 : Parmi les situations suivantes lesquelles vous semblent exactes / probables ?

A. Lors d’une expérience des souris ont été exposées à une odeur et simultanément à un choc électrique. Elles ont

par la suite donné naissance à des souriceaux effrayés à la présence de l’odeur.

B. En 1348 l’épidémie de Peste s’abat sur la ville de Toulouse : les survivants constituent probablement une

population plus homogène qu’elle ne l’était auparavant

C. Alix 26 ans a toujours été passionnée par la culture japonaise (mangas, Hayao Miyasaki, ...), c’est pourquoi

quand elle a déménagé à Tokyo elle n’a eu aucun mal à digérer les algues des makis comme la plupart des japonais.

D. Après la Seconde Guerre mondiale des femmes ayant connus des périodes de famines ont eu des enfants plus

susceptibles au diabète que la plupart des enfants. Il s’agit d’un phénomène de sélection culturelle

E. Au Néolithique, période de l’émergence de l’agriculture les personnes capables de digérer le lactose ont été

favorisées.

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QCM 18 : Introgression ou pas ?

A. Le chromosome Y est un désert d’introgression : on n’y trouve ni gènes de néandertalien ni gènes de

Denisoviens

B. En Afrique, Homo Sapiens ne s’est croisé avec aucune autre espèce, c’est pourquoi on parle « d’espèces

fantômes »

C. Il n’existe aucune variabilité inter-individuelle si l’on étudie les 2-3 % d’ADN de Neandertal que comporte

notre génome

D. Les différentes vagues de migrations ont favorisé les croisements entre espèces issus de zone géographiques

différentes

E. en Asie on trouve une forte proportion de gène denisoviens contrairement en Europe où elle est nulle

QCM 19 : l’extension d’Homo sapiens à travers le monde

A. La sortie d’Afrique d’Homo Sapiens a eu lieu il y a environ 100 000 ans, c’est à partir de là qu’il a pu peupler la

planète

B. Les premiers Homo sapiens sont apparus il y a 2,5 millions d’années

C. Lorsqu’Homo sapiens est arrivé en Amérique il y a rencontré de nombreuses autres espèces

D. L’Australie n’a été peuplée que très tardivement par rapport aux autres continents

E. Homo sapiens est arrivé en Europe il y a environ 40 000ans, des croisements avec homo neandertalensis ont

alors été possibles

QCM 20 : À propos des mécanismes de l’évolution

A. Choisir son conjoint de manière panmictique revient à le choisir au hasard

B. L’héritabilité de la stature est plus importante dans les pays où le choix du conjoint est la plupart du temps non

panmictique

C. Les migrations intercontinentales favorisent le phénomène d’effet fondateur

D. Le mécanisme de dérive génétique se manifeste essentiellement dans les grands groupes

E. Dans une communauté vivant en autarcie depuis plusieurs générations, il est possible que la fréquence de

certains allèles soit très différente de celle de la population dont elle est issue à l’origine

QCM 21 : On cherche à étudier le comportement des français dans les minutes qui suivent l’annonce d’une

mauvaise nouvelle

A. Pour effectuer ce type d’étude il faut être vigilant sur la méthodologie utilisée sinon les résultats risquent d’être

difficilement interprétables

B. Les participants devront être sélectionnés en fonction de leurs caractéristiques génétiques : c’est en effet la

source la plus importante de variations comportementales

C. Les participants devront être sélectionnés selon le sexe et l’âge : c’est en effet la source la plus importante de

variations comportementales

D. Si l’étude est bien menée, les résultats pourront être qualifiés d’absolument objectifs

E. Un laboratoire japonais mène justement une étude similaire : il sera judicieux de fusionner les deux études pour

obtenir des résultats statistiquement plus significatifs

QCM 22 :

A. Les groupes sanguins des globules rouges sont les groupes ABO

B. Les premiers vertébrés sont apparus il y a environ 500 MA

C. Une variation d’environnement ne peux pas entraîner une variation du microbiome

D. Les premiers Homo sont apparus il y a 2,5 millions d’années

E. Ces deux dates sont exactes :

- 1970/1980: traitement pathologies cardiaques - Depuis 2000: traitement pathologies cancéreuses

QCM 23 : Concernant la variabilité humaine

A. Il existe 2 types d’ADN : nucléaire et mitochondrial. Les deux proviennent d’une part de la mère et d’autre part

du père.

B. La notion d’anthropocène est le moment où l’homme devient responsable de son environnement.

C. La sélection naturelle est une sélection exercée sur le génome résultant de l'interaction d’un phénotype et de

facteurs environnementaux.

D. Le microbiome ne varie pas.

E. Les espèces altriciales naissent quasiment autonomes.

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QCM 24 : À propos des différents types d’environnement

A. Avoir l’habitude de se brosser les dents pluriquotidiennement fait parti de l’environnement médical direct d’un

individu

B. La culture est un élément relativement instable soumis à une constante évolution

C. La culture issue des parents peut être qualifiée de culture horizontale car elle est transmise la plupart du temps

par les deux parents

D. L’environnement biologique du bébé sera sensiblement différent selon qu’il est né par césarienne ou par voie

naturelle

E. De manière générale, il est relativement facile de démontrer l’influence de l’environnement sur l’état de santé

d’une population

QCM 24 : À propos des différents types d’environnement

A. Avoir l’habitude de se brosser les dents pluriquotidiennement fait parti de l’environnement médical direct d’un

individu

B. La culture est un élément relativement instable soumis à une constante évolution

C. La culture issue des parents peut être qualifiée de culture horizontale car elle est transmise la plupart du temps

par les deux parents

D. L’environnement biologique du bébé sera sensiblement différent selon qu’il est né par césarienne ou par voie

naturelle

E. De manière générale, il est relativement facile de démontrer l’influence de l’environnement sur l’état de santé

d’une population

QCM 25 : À propos de l’évolution de l’homme

A. les différentes divergences entre l’homme anatomiquement moderne et la branche menant au chimpanzé a eu

lieu il y a 7-8 millions d’années

B. la capacité crânienne des chimpanzés actuels est supérieure à celle des premiers Homo

C. l’évolution de l’homme est un phénomène progressif et continu

D. parmi les caractéristiques des primates on trouve une vision binoculaire et stéréoscopique

E. comme chez les autres mammifères le cerveau de l’homme n’est pas proportionnel à sa son poids ni à sa taille

QCM 26 : Concernant la variabilité et l’histoire de l’homme

A. Un homme possède le même chromosome Y que son grand-père maternel.

B. La variabilité enzymatique est supérieure à la variabilité génétique.

C. L’ADN mitochondrial mute plus vite que l’ADN du chromosome Y.

D. La sélection naturelle crée de la variabilité au sein des individus.

E. Parmi les mécanismes de l’évolution, l’effet fondateur fait partie du hasard.

QCM 27 : À propos des caractéristiques des primates et de l'Homme :

A. Les primates ont des orbites de grande taille, orientées vers l'avant, permettant une vision binoculaire et

stéréoscopique.

B. Au cours de l'évolution, les primates ont connu une amélioration de tous leurs sens.

C. Chez les grands singes (chimpanzés, bonobos, gorilles, gibbons, …), on observe l'absence de queue.

D. La séparation entre les rameaux de l'Homme et du chimpanzé date d’il y a 7 à 10 milliers d'années.

E. Les primates ont des portées peu nombreuses et des gestations longues.

QCM 28 : À propos des affirmations suivantes concernant l'Homme :

A. L’effet fondateur s’est observé lors du départ de la France vers le Canada.

B. Le patrimoine génétique est le seul élément capable de justifier la diversité inhérente à l'Homme.

C. Le fait d'être atteint d'arthrose entraîne un phénomène de sélection naturelle négative selon Darwin.

D. Un choix panmictique de conjoint revient à le choisir au hasard.

E. La révolution néolithique a eu lieu durant une période inter-glaciaire.

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Corrections :

QCM 1 - AE

B. Le MACROenvironnement physique correspond aux zones climatiques liées à l’altitude, la latitude ect...

C. La culture évolue dans le temps.

D. Les portées sont peu nombreuses et les gestations sont longues, le reste est juste.

QCM 2 - ACE

B. L’environnement est représenté par l’ensemble des milieux : utérin, physique (climat, altitude, etc.), biologique,

culturel et social dans lesquels l’homme se développe et vit.

D. On distingue trois composantes au sein de l’environnement physique : le microenvironnement, le

microenvironnement et le méso environnement.

QCM 3 - BE

A. L’anatomie comparée est la seule méthode utilisable pour les fossiles de plus de 1MA.

C. La paléogénétique représente une source d’information DIRECTE sur nos ancêtres.

D. L’anatomie comparée peut utiliser des fossiles, des restes humains contemporains ou des restes de grands singes

contemporains.

QCM 4 - BCDE

A. L’ADN néandertalien n’est présent que dans l’ADN nucléaire.

QCM 5 - CD

A. Non ces exemples correspondent au méso-environnement.

B. C’est vrai, mais cette définition fait partie de l’environnement physique.

E. Il s’agit de l’accommodation !

QCM 6 - A

B. Non, elle est de 1230 cc.

C. C’est faux, nos canines ont régressé.

D. Ce fut il y a 7 à 10 Ma.

E. L’altricicialité secondaire est propre à l’homme.

QCM 7 - C

A. Il n’appartient pas au gènes HOMO.

B. Il y a eu d’autres sorties d’Afrique plus antérieures.

D. Il s’agit d’espèces différentes.

QCM 8 - ABCDE

QCM 9 - BD

A. C’est l’environnement culturel.

C. C’est le cas des espèces altriciales.

E. Il y a 12 000 ans.

QCM 10 - ACD

B. Leur variabilité est beaucoup MOINS grande car une variation d’une base d’un triplet ne nous donne pas

forcément une protéine différente.

E. Il y a 300 000 ans il y a eu en Afrique l’apparition de l’Homo Sapiens et ce n’est qu’il y a 100 000 ans qu’il est

sorti d’Afrique.

QCM 11 - C

A. La biologie n'a pas de rapport avec les nations, qui ont plus à voir avec une culture et des éléments législatifs

B. Contrairement à l'ADN mitochondrial (permettant de suivre les lignées maternelles), on ne retrouve pas le

chromosome Y chez tout le monde : on peut seulement suivre les lignées paternelles de ceux possédant ce

chromosome

C. La variabilité est moins grande car c'est un triplet qui donne les protéines, mais un changement de base

n’implique pas nécessairement un changement de protéine (redondance du code génétique)

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D. La biocénose est composée des animaux (incluant l'humain), des bactéries, des virus et des parasites

E. Le comportement, qui est influencé par notre culture, est lui aussi soumis à la variabilité

QCM 12 - ABDE

C. Les premiers Homo sont apparus il y a 2,5 millions d'années. La séparation qui a eu lieu entre 7 et 10 MA était

entre les chimpanzés et le rameau menant à l'homme

D. L'homme est la seule espèce altriciale secondaire

QCM 13 - CE

A. Le milieu urbain est un mésoenvironnement

D. L'homme partage 98% de son génome avec le chimpanzé

QCM 14 - ABDE

A. Il s’agit de l’aire frontale

C. Ce mode de croissance est propre à l’homme

QCM 15 - Tout faux

A. Au contraire elle est facilement analysable (ADN, ARN, protéines)

B. Au contraire c’est un avantage

C. Ces régions sont peu variables mais sont tout de même soumises aux mutations ponctuelles comme l’ensemble

du génome

D. C’est la définition de la variabilité à caractère génétique complexe

E. L’analyse des résultats sera identique (malgré quelques variations on aura semblablement les mêmes

conclusions), ce n’est pas le cas pour l’étude des comportements

QCM 16 - CDE

A. Les chats (les prédateurs généralement) sont une espèce altriciale

QCM 17 - ABE

C. Peut-être après plusieurs années mais pas dès son arrivée

D. Épigénétique

E. C’est une forme de sélection culturelle

QCM 18 - AD

B. Dans le génome des africains actuels on retrouve des gènes issus de populations inconnues qu’on a qualifiées

d’espèces fantômes

C. Notre génome comporte 2-3% de gènes néandertaliens mais ces gènes ne sont pas nécessairement le mêmes

selon les individus (si on additionne tout environ 25-30% ou plus du génome de Neandertal a été sauvegardée)

E. La proportion en Europe est plus faible qu’en Asie

QCM 19 - E

A. Il y a eu plusieurs sorties d’Afrique

B. Il s’agit des premiers HOMO (pas Homo sapiens)

C. Il n’y avait pas d’autres espèces auparavant

D. Australie peuplée de manière concomitante : il y a environ 50 000 ans

QCM 20 - AB

B. Cela revient à dire que les « grands » ont plutôt tendance à se marier avec des « grands » par exemple

D. Principalement dans les petits groupes

QCM 21 - AC

D. Une étude comportementale même bien menée n’est jamais parfaitement objective (c’est l’un des inconvénients

lorsqu’on étudie les variabilités à caractère génétiques complexes)

E. Les comportements peuvent être drastiquement différents d’un pays à l’autre

QCM 22 - BD A. Il existe d’autres groupes sanguins (rhésus, MN, ...)

C. Un changement d’environnement peut entraîner un changement du microbiome.

D. Depuis 1980 pour la première.

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QCM 23 - B

A. L’ADN mitochondrial provient uniquement de la mère

C. Une sélection exercée sur un phénotype résultant de l’interaction d’un génotype et de facteurs

environnementaux. (Elle ne joue pas sur le génome mais sur le phénotype !)

D. Il varie avec les changements de l’environnement. Exemple : les japonais ont réussi en mangeant beaucoup

d’algues à capter un gène d’une autre bactérie marine capable de dégrader cette algue que n’ont pas les européens.

E. Ce sont les espèces précoces. Les altriciales ont une faible autonomie.

QCM 24 - D

A. Cela correspond à l’environnement médical indirect

B. La culture est relativement STABLE au cours du temps mais elle peut évoluer

C. La culture issue des parents est une culture verticale

E. Relativement difficile

QCM 25 - D

A. Séparation entre l’ancêtre de l’homme et l’ancêtre du chimpanzé

B. Chimpanzés actuels : 230 cc / premiers homo : > 600 cc

C. Ni progressif, ni continu

E. Chez la plupart des mammifères il y a proportionnalité entre la taille du cerveau et le poids moyen du

mammifère

QCM 26 - CDE

A. Il possède le même que son père et que son grand-père paternel, sa mère n’aurait pas pu lui transmettre de

chromosome Y.

B. Une variation de base d’un triplet n’entraînant pas nécessairement une variation d’acide aminé, la variabilité

protéique est inférieure à la variabilité génétique.

C. Notamment les régions HV1, HV2 et HV3.

D. Car elle augmente la proportion de tel ou tel caractère au sein d’une population.

QCM 27 - ACE

B. On a une régression du sens de l'olfaction.

C. En revanche, chez les « petits » singes, on peut observer la présence de queue.

D. Millions d'années et non pas milliers :)

QCM 28 - ADE

A. Les français n’ont emporté qu’une partie du pool génétique, à l’origine d’un effet fondateur.

B. On a aussi l'intervention de l'épigénétique.

C. L'arthrose est une pathologie qui survient après 40-50 ans, or, la procréation se fait bien avant, ainsi, l'arthrose

n'est pas une cause de sélection naturelle.

D. En effet, à différencier d'un choix non panmictique conditionné par divers paramètres (culture, social etc).

E. En effet, le fait d'être en période inter-glaciaire a permis d'obtenir une abondance de gibier et de végétation

permettant la mise en place de l'agriculture.

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Module 2 : Comportements

Les débuts de la vie psychique chez l’enfant (25 QCMs)

QCM 1 : A propos du développement psychique de l’enfant :

A. À la naissance, les parents doivent déconstruire « l’enfant imaginaire » imaginé pendant la grossesse afin

d’investir l’enfant réel, s’y attacher et se sentir devenir parents.

B. L’accordage affectif est la capacité à percevoir et interpréter ce que ressent l’enfant (préoccupation, empathie).

C. Un développement harmonieux est favorisé par une disponibilité affective, une souplesse des réponses, une

stabilité et une continuité, des changements de comportements.

D. Un attachement sécure est permis si les figures d’attachements sont fiables, prévisibles et cohérentes dans le

temps.

E. La croissance du cerveau dépend uniquement des facteurs génétiques.

QCM 2 : À propos de la vie psychique chez l’enfant :

A. Les principales dimensions du développement de l’enfant sont la croissance, la motricité, les cognitions, la

communication, la maturation biologique, les perceptions, le langage et la vie affective.

B. Les traits de tempérament ont une influence sur le développement.

C. Les 5 compétences socles du bébé sont l’attention visuelle soutenue, élan à l’interaction, comportement

d’affiliation, capacité à reproduire et à imiter ainsi que l’apprentissage.

D. Les modalités d’interactions sont les interactions comportementales, affectives et imaginaires.

E. La relation d’un nourrisson avec son entourage est un processus bidirectionnel.

Les 2 QCMs suivant sont liés

Une jeune femme arrive en consultation chez un médecin généraliste car elle souffre de dépression, elle a

accouché depuis 6 jours et n’a aucun antécédent de dépression

QCM 3 : A propos de la consultation :

A. Il est fort probable qu’il y ait un lien avec cette dépression et son accouchement récent.

B. Il ne peut pas s’agir de dépression post-partum car l’accouchement s’est très bien passé.

C. Une dépression post-partum ne peut avoir lieu que si le bébé est atteint d’une maladie grave.

D. Si elle souffre effectivement de dépression postpartum il faudra l’éloigner de son enfant le temps qu’elle se

rétablisse.

E. La dépression post-partum concerne en général les deux premières années après la naissance de l’enfant.

QCM 4 : A propos de sa relation avec l’enfant :

A. Il existe probablement une divergence entre le bébé imaginaire et le bébé réel.

B. Il existe une transparence psychique de la mère.

C. La dépression de la mère n’aura aucun impact sur le développement psychique du bébé.

D. Les gestes stressants de la mère peuvent influencer le développement physique et somatique du bébé.

E. Un moment difficile après l’accouchement est d’investir l’enfant de la réalité.

QCM 5 : Une mère de 3 enfants enceinte de 3 mois se rend à sa première échographie de contrôle :

A. Comme elle a déjà eu 3 enfants sa représentation de l’enfant correspond à la réalité, il n’existe plus de « bébé

imaginaire ».

B. L’échographie constitue une rupture volontaire de fantasme.

C. Connaître le sexe de l’enfant permet au contraire de renforcer le fantasme.

D. Les autres enfants n’auront pas de place dans le développement précoce de l’enfant à venir.

E. L’échographie est un moyen de réduire le risque de dépression post-partum.

QCM 6 : A propos de la violence au sein d’un couple ayant un bébé de 3 semaines :

A. Percevoir et discriminer si l’environnement est dangereux ou apaisant fait partie des compétences du bébé.

B. Si la violence n’a jamais concerné l’enfant, alors il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour lui.

C. A cet âge l’enfant n’est pas encore capable d’adresser des messages à son entourage.

D. Le bébé évite le contact visuel direct : il s’agit d’un signe d’alerte.

E. L’attachement avec les parents risque d’être altéré.

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QCM 7 : Un médecin reçoit en consultation un enfant de 5 ans accompagné de ses parents. Il remarque que

celui-ci ne parle pas, le médecin ne parvient pas non plus à obtenir de lui une attention visuelle soutenue

même pendant quelques secondes :

A. Il existe un déficit dans au moins une des 5 principales dimensions du développement.

B. Le défaut de langage peut être favorisé par un déficit au niveau des interactions précoces avec les parents.

C. L’absence d’attention visuelle soutenue est normale : l’enfant ne connaît pas le médecin.

D. La présence des parents est source de stress pour l’enfant : à cet âge il préfèrerait voir le médecin seul.

E. Si la croissance staturo-pondérale est normale il n’est pas nécessaire de s’inquiéter pour les autres dimensions du

développement.

QCM 8 : Des parents sont inquiets. En effet, le congé maternité de la mère étant terminé celle-ci doit

reprendre le travail et laisser son enfant à une nounou :

A. Les parents ont raisons de s’inquiéter : le père et la mère sont les seules figures d’attachement permettant un «

attachement sécure » à l’enfant.

B. Il doit exister une période de transition où l’enfant s’habitue à de nouvelles figures d’attachement.

C. L’utilisation d’un objet transitionnel comme le doudou peut favoriser le processus de séparation.

D. La fin de la symbiose mère / bébé est néfaste pour l’enfant.

E. Le processus de séparation doit être adapter à l’âge de l’enfant.

QCM 9 : A propos de l’attachement parent / enfant :

A. Un attachement qualitatif doit se rapprocher de la dépendance.

B. Constater qu’un enfant est attaché à ses parents est quelque chose de négatif : il aura des difficultés à se séparer

d’eux en grandissant.

C. Les pleurs et l’étreinte font partie des comportements d’attachement témoignant des besoins de contact de

l’enfant.

D. Les rôles d’une figure d’attachement est de pouvoir répondre aux besoins de l’enfant en situation de détresse ou

d’alarme.

E. Les comportements d’attachements restent semblablement les mêmes envers une même figure d’attachement (ex

: la mère) au cours de la vie de l’enfant.

QCM 10 : A propos des conditions pour un « attachement secure » :

A. Cohérence et fiabilité des figures d’attachement, implique que les parents devront toujours réagir de la même

manière pour un même comportement du bébé.

B. Avant d’amener son enfant jouer au parc, la mère doit s’assurer d’avoir sur elle de quoi s’occuper de son côté :

si la sortie est trop courte cela risque de déstabiliser l’enfant.

C. La prévisibilité des figures d’attachement signifie que leurs réactions doivent être prévisibles et constante.

D. Proposer une journée d’adaptation avec puis sans la mère, avant de laisser l’enfant à une nounou favorise une

séparation sans sentiment de rupture.

E. Les besoins de contact du bébé sont une forme de comportements d’attachement.

QCM 11 : Un couple ayant un bébé de 9 mois discute avec des amis, que pensez-vous de leurs affirmations ?

:

A. Le père : « je suis toujours resté avec ma femme pendant la grossesse, ainsi le bébé connaissait ma voix à la

naissance ».

B. « Il suit du regard toute personne qui passe à côté de lui : il s’agit d’une certaine forme de stress ».

C. « Nous lui prenons son doudou avant de l’emmener chez sa nounou : s’il le gardait avec lui cela augmenterait

son angoisse de nous voir partir ».

D. « J’ai récemment dû changer de lessive : celle que j’utilise d’habitude le dérangeait ».

E. « Je vois une différence dans son comportement quand je suis en colère même si le problème est extérieur à la

maison ».

QCM 12 : A propos du tempérament du bébé :

A. Les traits de tempérament de l’enfant peuvent influencer les réactions d’autrui.

B. Le tempérament repose sur une base constitutionnelle mais peut avoir avoir des manifestations variables.

C. Le tempérament influence considérablement le développement de l’enfant.

D. Le tempérament peut évoluer, il n’est donc pas imputable dans la survenue de certains troubles mentaux.

E. Le développement de la conscience résulte exclusivement de la socialisation.

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QCM 13 : A propos du développement psychique de l’enfant :

A. Le processus de séparation-individualisation permet à l’enfant de développer la conscience de soi et d’accéder

au sentiment d’identité.

B. L’intersubjectivité peut-être définie par les relations que l’enfant noue avec les autres.

C. La théorie de l’attachement décrite par John Bowlby met en garde contre les comportements d’attachement qui

pourraient provoquer la dépendance ou l’addiction à l’autre.

D. Les neurones miroirs, qui permettent l’apprentissage par imitation qui est une compétence socle.

E. La tempérament n’est pas repérable dès la naissance, il se mesure tardivement au cours du développement de

l’enfant.

QCM 14 : A propos de la relation précoce parents-enfants :

A. La relation du nourrisson avec son entourage est considéré comme un processus unidirectionnel : de l’entourage

vers le nourrisson.

B. Les parents doivent avoir un comportement exemplaire car l’apprentissage des enfants se fait beaucoup par

imitation.

C. Selon la théorie de l’attachement, l’attachement est une dépendance, il vaut donc mieux que l’enfant ne s’attache

pas aux parents pour pouvoir mieux devenir autonome.

D. Dès la naissance, l’enfant a le sentiment d’être séparé de sa mère et d’être un individu à part entière.

E. La différenciation des tissus du cerveau en développement peut être influencée par les rapports de l’enfant avec

son environnement et d’autres individus.

QCM 15 : A propos des relations précoce parent-enfant

A. Les relations précoces parent-enfant participent la naissance de la vie psychique de l’enfant

B- L’attachement fut théorisé par Bowlby, il s’agit une forme de dépendance,

C- Les interactions précoces de l’enfant font intervenir 2 partenaires

D- A sa naissance, le bébé a un élan naturel à l’interaction sociale.

E- Le regard, la voix, le toucher et le sourire permettent l’accordage comportemental.

QCM 16 : Font partie des principales dimensions du développement de l’enfant

A- La motricité

B- La perception

C- La communication

D- La vie affective

E- La cognition

QCM 17 :

A. Le bébé n’existe pas dans l’imaginaire des parents avant la naissance

B. La triade père-mère-enfant est inégale : la mère est en effet au-dessus du père dans la relation avec l’enfant

C. Les trois grandes modalités d’interactions sont : affectives, comportementales et familiales

D. Les comportements d’attachement favorisent, maintiennent et augmentent la proximité de la mère ou des autres

partenaires

E. Les expériences interactives ont un impact direct sur les systèmes génétiques qui programment la croissance du

cerveau c’est la neuroplasticité

QCM 18 :

A. Les dimensions du développement de l’enfant sont toutes indépendantes entre elles

B. Une échographie est une IVF (interruption volontaire du fantasme) et peut entraîner une effraction.

C. Les 5 compétences socles du bébé sont : l’attention visuel soutenue ; l’élan à l’interaction ; le comportement

affiliatif ; la capacité à reproduire et imiter ; et l’organisation structurée et ciblée du geste.

D. Les bébés sont trop petits pour comprendre une dispute. Par exemple : les parents peuvent donc se disputer

violemment devant leur enfant ce n’est pas grave cela n’atteindra pas le développement de l’enfant.

E. Il existe 3 attachements différents : le sécure ; l’insécure ambivalente/anxieux ; et ; l’évitant.

QCM 19 : À propos des compétences du bébé

A. Certaines compétences existent dès la vie fœtale comme par exemple la discrimination des sons

B. L’apprentissage par imitation doit être évité au maximum car cela freine le développement personnel de l’enfant

C. Un enfant de 2 ans est incapable de percevoir l’empathie chez une personne

D. Le fait que le père soit relativement absent aura peu d’impact sur le comportement du bébé

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E. Lorsque le bébé observe une action ses neurones miroirs sont activés

QCM 20 : Un bébé de deux ans va passer le week-end chez ses grands-parents

A. Sa grand-mère ne peut pas faire partie des figures d’attachement de l’enfant. En effet, il ne vit pas avec elle

toute l’année

B. Les comportements d’attachement comme la succion ou l’étreinte vont permettre d’augmenter la proximité entre

l’enfant et ses grands-parents comme c’est le cas avec ses parents

C. Passer un peu de temps sans sa mère peut permettre à l’enfant de développer un sentiment d’identité

D. Le concept de « holding » (portage) n’est pas exclusif aux parents

E. La réponse des grands-parents aux différents comportements du bébé va contribuer à la qualité de l’attachement

QCM 21 : Développement de l’enfant et cerveau

A. Les expériences interactives n’ont pas d’impact direct sur la croissance du cerveau

B. La différenciation des tissus du cerveau est influencée par l’environnement physique et humain dans lequel

évolue l’enfant

C. Un enfant qui a eu une méningite cérébrale aura nécessairement des séquelles. Son cerveau a une plasticité

cérébrale importante mais pas suffisante pour réparer ces dommages

D. Certains stress provoqués chez les bébés prématurés (perfusion, séparation avec les parents, ...) peuvent avoir un

impact considérable sur le développement psychique de l’enfant

E. L’auto-organisation du cerveau se développe également grâce aux interactions avec autrui: c’est

l’intersubjectivité

QCM 22 : L’enfant dans l’esprit des parents

A. Avant la naissance le bébé existe déjà physiquement dans l’esprit des parents

B. Chez certains parents il peut exister une contre-identification : les parents ne veulent pas se reconnaître dans leur

enfant

C. Les parents n’imaginent pas leur enfant en fonction des relations qu’ils ont eu avec leurs propres parents: ce

n’est pas la même époque

D. L’existence de conflits non résolus dans la famille peut influencer le comportement des parents vis à vis de leur

enfant

E. Il peut exister un mandat transgénérationnel mais s’il n’est pas explicitement exprimé

QCM 23 :

A. Les principales dimensions du développement sont la clinique, l’interdépendance des différentes dimensions, le

rythme de développement ni uniforme ni continu, l’épigenèse et la neuroplasticité cérébrale.

B. Les traits du tempérament influencent la survenue de certains troubles mentaux.

C. La communication non verbale fait partie des canaux permettant des interactions affectives entre un bébé et son

environnement.

D. L’attention visuelle soutenue est une caractéristique d’une interaction favorisant un développement harmonieux

de l’enfant.

E. Les neurones miroirs ne sont pas activés lorsque le bébé imagine une action.

QCM 24 : À propos des dimensions du développement

A. Comme les différentes dimensions du développement sont relativement indépendantes un déficit dans l’une

d’elle n’aura pas d’impact sur les autres

B. La neuro plasticité cérébrale est maximale lors des 2 premières années de vie puis s’éteint progressivement

C. Le rythme du développement n’est pas uniforme entre les personnes mais il est continu

D. Avant l’apparition du langage le bébé va somatiser ses émotions

E. L’étreinte et l’action de suivre du regard sont deux des 8 principales dimensions du développement

QCM 25 : À propos du processus d’individualisation de l’enfant

A. Les différentes acquisitions de l’enfant participent à son processus d’individualisation

B. La séparation-individualisation pour le bébé a lieu entre 4-5 mois et 36 mois après la naissance

C. La séparation psychologique de l’enfant avec la mère est brutale, dès la naissance, contrairement à la séparation

physique qui s’effectue progressivement

D. Le sentiment de symbiose avec la mère s’éteint dans les heures qui suivent la naissance

E. L’utilisation d’un objet transitionnel comme le doudou freine le processus de séparation mère / enfant

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Corrections :

QCM 1 - ABD

C. Le développement harmonieux est favorisé par une cohérence dans le temps, les changements de comportements

tels que ceux induits par l’alcoolisme sont des facteurs de fragilité un développement harmonieux.

E. La croissance du cerveau dépend des facteurs génétiques, des expériences interactives et de l’environnement

physique et humain (neuroplasticité).

QCM 2 - ABDE

C. Attention visuelle soutenue, élan à l’interaction, comportement d’affiliation, capacité à reproduire et à imiter et

l’organisation structurée et ciblée du geste.

QCM 3 - A

B. La dépression post-partum peut exister suite à n’importe quel accouchement.

D. Au contraire il faudra rétablir une relation de qualité entre la mère et son enfant.

E. Elle dure en moyenne de 6 à 8 semaines (maximum 1 an).

QCM 4 - ABDE

QCM 5 - BE

D. Toute personne en contact avec l’enfant a une place dans son développement.

QCM 6 - ADE

C. Cela fait partie des compétences du bébé.

QCM 7 - B

A. Une des 8 dimensions du développement !

D. Au contraire, les parents doivent accompagner l’enfant lors de la consultation.

E. Il faut s’intéresser à l’ensemble des dimensions.

QCM 8 - BCE

QCM 9 - CD

A. L’attachement est quelque chose de positif contrairement à la dépendance qui est le risque à encouru si

l’attachement est trop fort.

B. Cf la théorie de l’attachement de Bowlby : « mieux je m’attache, mieux je me sépare ».

E. Ils varient en fonction de l’âge et des capacités cognitives et motrices de l’enfant.

QCM 10 - DE

A. Contre-exemple : le bébé pleure => il peut avoir faim, sommeil, mal, ...

B. La réponse change aussi en fonction de l’âge (3 jours / 5 mois)

C. Prévisible oui mais pas toujours constante.

D. C’est une forme de transition dans le passage d’une figure d’attachement à l’autre

QCM 11 - ADE

A. Le bébé peut percevoir la prosodie (musique de la voix) in utero.

B. C’est une manifestation normale du besoin de contact du bébé.

C. Le doudou pourrait servir d’objet transitionnel entre la nounou et la maison.

D. Les bébés peuvent très tôt adresser des messages (sans le langage) notamment des besoins, des préférences.

QCM 12 - ABC

E. Il est également influencé par d’autres facteurs comme le tempérament.

QCM 13 - ABD

C. L’attachement est différent de la dépendance ou de l’addiction à l’autre.

E. Au contrairement le tempérament est quelque chose de constitutionnel, on naît avec. On peut donc le mesurer

précocement.

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QCM 14 - BE

A. C’est un processus bidirectionnel.

B. Grâce aux neurones miroirs, l’enfant apprend en observant les autres.

C. Cette théorie voit l’attachement comme différent de la dépendance, et souligne l’importance des interactions

primaires dans la maturation psychique et l’autonomie de l’enfant

D. Si la séparation physique a lieu dès la naissance, la séparation psychologique se fait

de manière bien plus progressive.

E. Grâce à l’intersubjectivité et la neuroplasticité.

QCM 15 - ADE B. L’attachement n’est pas une dépendance.

C. Elles en font intervenir 3 : les parents, le nourrisson et les autres partenaires (grands-parents...)

QCM 16 - ABCDE

QCM 17 - DE

A. Les parents se font des idées sur ce à quoi il va ressembler.

B.la mère ne doit pas voir le père comme un tiers mais comme un membre à part entière dans l'interaction

C. Pas familiales mais imaginaires et fantasmatiques

QCM 18 - BCE

A. Elles sont liées

D. Les bébés, les enfants ne comprennent pas d’emblée le langage mais ils perçoivent beaucoup, à leurs façons,

notamment les changements, les ruptures, les manques, les sensations (chaud, froid, …).

QCM 19 - AE

C. Cela fait bien parti de ses compétences socles notamment sa capacité à reproduire et imiter

D. La présence et la disponibilité des parents joue un rôle majeur dans les comportements affiliatifs du bébé

QCM 20 - BCDE

D. Il peut exister aussi chez ses grands-parents (ou une autre personne) à condition qu’ils connaissent bien l’enfant

QCM 21 - BDE

C. Au contraire il va y avoir une hyper investissement après la maladie chez certains enfants

QCM 22 - ABDE

B. S’ils ont été maltraités pendant leur enfance par exemple

E. Par exemple : les parents n’ont pas fait d’étude et souhaiteraient que leur unique enfant en fasse / ou alors

famille de médecin depuis plusieurs générations : il y a une culture familiale qui peut indirectement influencer les

choix de l’enfant

QCM 23 - BC

A. Ce sont les messages clefs à propos du développement. Les huit principales dimensions du développement sont

la croissance staturo-pondérale, la maturation biologique, la motricité, les perceptions, les cognitions, le langage, la

communication et la vie affective.

B. De la même manière qu’ils influencent les réactions avec autrui ou encore le fonctionnement ultérieur.

C. Par exemple les mimiques, les sourires etc

D. L’attention visuelle soutenue fait partie des compétences socles sur lesquelles va s’appuyer l’interaction. Les

cinq caractéristiques des interactions qui favorisent un développement harmonieux sont la disponibilité affective de

l’adulte, la souplesse des réponses de l’adulte (avec le concept de holding de Winnicott), la stabilité, la continuité et

la cohérence dans le temps.

E. Les neurones miroirs sont activés quand le bébé exécute, observe ou imagine une action.

QCM 24 - D

A. Les dimensions du développement sont dépendantes entre elles, un déficit dans l’une d’elle aura une

répercussion sur les autres dimensions

B. La neuro-plasticité cérébrale se poursuit toute la vie (même si elle est effectivement plus importante chez le bébé

qu’à l’âge adulte)

C. Il n’est ni uniforme, ni continu

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E. L’étreinte et l’action de suivre du regard sont des comportements d’attachement et non des dimensions du

développement

QCM 25 - A

B. C’est le premier processus de séparation-individualisation qui a lieu entre 4-5 mois et 36 mois

C. C’est l’inverse : la séparation physique est brutale dès la naissance alors que la séparation psychique est

progressive

D. Il persiste et s’atténue peu à peu

E. Il favorise le processus de séparation

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Module 2 : Comportements

Aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement (25 QCMs)

QCM 1 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement détermine la partie de la vie correspondant à l’aboutissement de la vieillesse.

B. Au sein de sujets de même âge, le vieillissement des organes et des fonctions est différentiel.

C. La longévité est une durée de vie observée en présence de maladie et correspond à la durée pour laquelle le

vieillissement est biologiquement programmée.

D. Le vieillissement fragile représente 40% de la population.

E. Les problématique de santé de sujets âgés ayant un vieillissement réussi sont proches de celles d’adultes d’âge

moyen.

QCM 2 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Il existe un vieillissement différentiel des organes et des fonctions.

B. La rapidité et la souplesse sont les dernières fonctions à diminuer.

C. Il n’y a pas de vieillissement type, il existe des différences biologiques et culturelles.

D. L’âge biologique ou fonctionnel et l’âge chronologique coïncident chez un même individu.

E. Il existe une grande hétérogénéité au sein de la population âgée.

QCM 3 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement est l’ensemble des processus biologiques qui modifient la structure et les fonctions de

l’organisme à partir de l’âge mûr.

B. Le vieillissement est la résultante de facteurs génétiques et environnementaux.

C. La vieillesse correspond à l’aboutissement du vieillissement.

D. L’augmentation de la proportion d’individus âgés de plus de 60 ans est une retombée positive de nos conditions

de vies.

E. L’augmentation de la proportion d’individus âgés de plus de 60 ans entraîne des problèmes sociétaux.

QCM 4 : Mme X à 82 ans lutte contre un cancer depuis 5 ans, elle se rend chez son oncologue qui lors du

recueil d’information note que cette dame n’est plus en capacité de se déplacer seule :

A. La dépendance de Mme X est liée à son vieillissement proprement dit.

B. Mme X présente une dépendance dans les activités de base de la vie quotidienne.

C. Mme X présente une dépendance dans les activités instrumentales de la vie quotidienne.

D. Le cancer, étant une pathologie chronique, nécessite une prise en charge sur le long terme, est évolutif sans

risques de complication et peut faire l’objet de prévention.

E. Son pronostic est rassurant car les normes médicales de cette patiente sont maîtrisées.

QCM 5 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement démographique correspond à l’augmentation de la proportion d’individus âgés de plus de 65

ans.

B. La moyenne d’âge dans les institutions gériatriques est de 85 ans.

C. La longévité est le nombre moyen d’années de vie des personnes d’une classe d’âge donnée.

D. L’espérance de vie est la durée de vie pour laquelle un organisme est biologiquement programmé.

E. L’espérance de vie sans incapacités correspond au nombre d’années de vie sans incapacité et dépendance.

QCM 6 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement a pour conséquence de diminuer les capacités de réserve de l’organisme.

B. Les capacités de réserve sont les capacités fonctionnelles utilisées dans les conditions de base.

C. Les capacités de réserve sont les capacités fonctionnelles utilisées dans le stress, l’effort ou les maladies …

D. Les capacités de réserve sont différentes d’un individu à l’autre.

E. La diminution des capacités d’une personne vieillissante entraîne un risque de dépendance.

QCM 7 : A propos du vieillissement démographique :

A. Le vieillissement démographique concerne tous les pays.

B. Le vieillissement démographique concerne surtout les hommes.

C. Les personnes âgées de plus de 90 ans seront une part importante de la population en 2040.

D. Les normes médicales des âges avancés sont maîtrisées.

E. Le vieillissement démographique d’une population correspond à l’augmentation de l’effectif des individus âgés

de plus de 60 ans.

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QCM 8 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. La perte d’autonomie correspond aux difficultés à réaliser les actes de la vie quotidienne.

B. La dépendance correspond aux difficultés à réaliser les actes de la vie quotidienne.

C. L’autonomie correspond à être en capacité de prendre une décision pour sa propre vie de façon volontaire.

D. Dépendance et perte d’autonomie sont deux concepts distincts.

E. Dépendance et perte d’autonomie sont deux concepts indissociables.

QCM 9 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. La sénescence est un processus pathologique du vieillissement.

B. Le vieillissement est intégralement lié au passage du temps.

C. Il existe plusieurs théories du vieillissement exclusives les unes des autres.

D. Les théories déterministes correspondent au résultat d’évènements aléatoires.

E. Les théories stochastiques correspondent à un programme prédéterminant le vieillissement comme la théorie

génétique sur les télomères.

QCM 10 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement avec pathologie et handicaps représente 10% du vieillissement.

B. Le vieillissement avec pathologie et handicaps représente 55% du vieillissement.

C. Le vieillissement fragile représente 55% du vieillissement.

D. Le vieillissement fragile représente 30% du vieillissement.

E. Le vieillissement fragile représente 10% du vieillissement.

QCM 11 : Mr Y à 90 ans, il se rend chez son médecin pour son check up annuel, le médecin le rassure en lui

affirmant qu’il ne présente aucun trouble, de plus le recueil des informations du patient montre une

indépendance totale.

A. Les problématiques de santé de Mr Y sont proches de celles de la classe d’âge moyenne.

B. Au vu de son âge avancé il y a peu de chance que Mr Y présente la persistance d’un engagement dans la vie.

C. Mr Y semble avoir un vieillissement réussi.

D. Mr Y semble aller bien jusqu’au jour où il atteindra un stade de vulnérabilité.

E. Ce n’est pas parce que Mr Y est indépendant qu’il est autonome.

QCM 12 : Le vieillissement réussi peut être caractérisé par :

A. Une absence de diminution des capacités fonctionnelles.

B. La persistance d’un engagement dans la vie.

C. Une faible vulnérabilité.

D. Un stade de vulnérabilité jamais atteint.

E. Des problématiques de santé proches de celle d’adultes d’âge moyen.

QCM 13 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement robuste représente un investissement.

B. Afin d’éviter l’augmentation du coût lié au vieillissement il faut mettre en place des mesures de prévention sur

les maladies, adapter la société et financer la dépendance.

C. Le vieillissement représente une prise en charge coûteuse sans bénéfices à long terme.

D. Augmenter la nutrition de 30% permettrait un vieillissement réussi.

E. Une activité physique régulière permet un vieillissement réussi.

QCM 14 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement fragile est caractérisé par une dépendance précoce non liée au vieillissement proprement dit.

B. Le vieillissement- fragile est caractérisé par des personnes ayant perdu leurs réserves personnelles.

C. Le vieillissement fragile est instable et irréversible.

D. Une prise en charge peut inverser la tendance d’un vieillissement fragile.

E. Le vieillissement pathologique est évolutif avec des risques de complication.

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QCM 15 : Lors d’un rendez-vous d’évaluation de la dépendance on remarque que Mr Y a des difficultés à

effectuer sa toilette et son ménage :

A. L’évaluation de la dépendance est basée sur la mesure des capacités fonctionnelles.

B. Mr Y est considéré comme dépendant pour les activités de base de la vie quotidienne.

C. Mr Y est considéré comme dépendant pour les activités instrumentales de la vie quotidienne.

D. Mr Y n’est pas autonome.

E. On ne peut pas considérer Mr Y comme dépendant car il n’a pas recours à un tiers pour réaliser les tâches pour

lesquelles il présente des difficultés.

QCM 16 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement : A. Le vieillissement est seulement influencé par des facteurs présents à la naissance de l’individu.

B. Le vieillissement est un phénomène identique pour chaque organe.

C. L’espérance de vie est la durée de vie pour laquelle un être vivant est biologiquement programmé.

D. En 2015, en France, un homme va passer 16 ans de sa vie avec au moins une incapacité.

E. Il existe une grande hétérogénéité au sein de la population âgée.

QCM 17 : A propos des méthodes d’étude du vieillissement :

A. Une étude transversale suit le vieillissement d’un groupe d’individu pendant une longue période de temps.

B. Une étude longitudinale suit le vieillissement d’un groupe d’individu pendant une longue période de temps.

C. L’étude de Framingham sur le cancer du foie est une étude longitudinale.

D. Il est important de sélectionner des sujets malades comme sains pour les études sur le vieillissement.

E. La Progéria est un exemple de maladie qui est un modèle de vieillissement accéléré.

QCM 18 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement : A. Le passage d’un vieillissement robuste à un vieillissement fragile est un événement irréversible alors que le

passage d’un vieillissement fragile à un vieillissement pathologique est réversible.

B. D’après l’OMS une maladie est dite chronique lorsque les problèmes de santé nécessitent une prise en charge

d’une durée minimale de 9 mois.

C. Le vieillissement est un phénomène hétérogène variant en fonction des facteurs environnementaux et des

capacités intrinsèques propre à chaque individu.

D. Faire le repas et faire ses courses sont considérés comme des activité de la vie quotidienne.

E. La théorie stochastique du vieillissement affirme qu’un programme prédétermine le vieillissement.

QCM 19 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement : A. L’âge biologique et l’âge chronologique sont semblables, on retrouve donc une certaine homogénéité de la

population âgée.

B. Le but de la médecine moderne est de prolonger l’espérance de vie seule.

C. Le vieillissement est le résultat de la combinaison entre facteurs intrinsèques (facteurs environnementaux) et

extrinsèques (facteurs génétiques).

D. Connaître une certaine satisfaction de la vie et s’adonner à une activité physique régulière favorisent un

vieillissement réussi.

E. Une personne dépendante ne peut pas être autonome, car elle ne peut réaliser ce qu'elle souhaite faire.

QCM 20 : A propos du vieillissement :

A. L’espérance de vie est la durée de vie pour laquelle l'homme est biologiquement programmé

B. La Progeria peut servir comme modèle d'étude du vieillissement

C. Le vieillissement robuste est caractérisé par une forte diminution des capacités intrinsèques et une importante

vulnérabilité

D. Selon le concept de Wood, une déficience impactant une personne peut conduire à une incapacité en société.

E. La CPAM définit les maladies chroniques comme des maladies anciennes de 3 mois à 1 an et ayant un

retentissement sur la vie

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QCM 21 : Mme X 87 ans se rend chez son médecin traitant pour un rhume, le médecin prend le temps

d’analyser la qualité de vie de sa patiente et note qu’elle présente des difficultés pour réaliser son ménage de

revenir sur l’infarctus de sa patiente ayant eu lieu un an plus tôt qui semble stabilisé.

A. L'infarctus de la patiente témoigne d’un vieillissement pathologique.

B. La fragilité en lien avec l'infarctus au moment de sa survenue inscrit la patiente dans un vieillissement fragile.

C. La rémission de son Infarctus est une preuve de vieillissement robuste.

D. Le rhume pour lequel la patiente vient consulter est le signe d’un vieillissement pathologique.

E. Au vu de son âge le médecin doit considérer la patiente comme non autonome et décider seul de la thérapeutique

envisagée pour sa patiente.

QCM 22 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement pathologique peut faire l’objet de prévention.

B. Le vieillissement fragile peut faire l’objet de prévention.

C. Le vieillissement réussi peut faire l’objet de prévention.

D. Le vieillissement représente un véritable levier économique notamment avec le coût de la dépendance.

E. Le vieillissement représente un véritable levier économique notamment avec la réflexion en cours sur la 5ème

branche ou risque de la sécurité sociale.

QCM 23 : A propos des problèmes sociétaux liés au vieillissement :

A. Le système de retraite est un problème sociétal lié à l’augmentation de la proportion d’individus âgés de plus de

60 ans.

B. L’émergence d’une activité économique spécifique est un problème sociétal lié à l’augmentation de la

proportion d’individus âgés de plus de 60 ans.

C. Les générations de jeunes retraités actifs représentent un problème sociétal lié à l’augmentation de la proportion

d’individus âgés de plus de 60 ans.

D. La dépendance est un problème sociétal lié à l’augmentation de la proportion d’individus âgés de plus de 60 ans.

E. Le besoin d’aide dans la vie quotidienne est un problème sociétal lié à l’augmentation de la proportion

d’individus âgés de plus de 60 ans.

QCM 24 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement fragile représente 10% du vieillissement.

B. Le vieillissement avec pathologie et handicaps représente 55% du vieillissement.

C. Le vieillissement réussi représente 55% du vieillissement.

D. Le vieillissement réussi représente 30% du vieillissement.

E. Le vieillissement réussi représente 10% du vieillissement.

QCM 25 : A propos des aspects psychologiques et sociologiques du vieillissement :

A. Le vieillissement démographique correspond à une augmentation du nombre d’individus de plus de 60 ans.

B. Les centenaires sont majoritairement des femmes.

C. Une personne capable de réaliser les activités de la vie quotidienne mais pas les activités instrumentales est

considérée comme autonome.

D. Le vieillissement fragile est caractérisé par une évolution décroissante continue rapide de l’état fonctionnel.

E. Le vieillissement intervient quand même en cas d’absence d'influences extrinsèques.

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Correction :

QCM 1 : BE

A. La VIEILLESSE est la partie de la vie correspondant à l’aboutissement du VIEILLISSEMENT.

C. Elle est observée en conditions idéales c’est à dire en l’absence de maladies ou d’accidents.

D. le vieillissement fragile représente 30% de la population.

QCM 2 : AE

B. La rapidité et la souplesse sont les premières fonctions à diminuer.

C. Il existe des différences culturelles et sociologiques.

D. L’âge biologique ou fonctionnel et l’âge chronologique ne coïncident pas chez un même individu.

QCM 3 : BCDE

A. Le vieillissement est l’ensemble des processus PHYSIOLOGIQUES qui modifient la structure et les fonctions

de l’organisme à partir de l’âge mûr.

E. Problèmes sociétaux : systèmes de retraites, prise en charge des problèmes de santé aux niveaux organisationnel

ou économique, dépendance, besoin d’aide dans la vie quotidienne.

QCM 4 : BC

A. La dépendance de Mme X est liée à sa pathologie chronique.

C. Mme X ne peut pas se déplacer donc par extension elle ne peut pas faire ses courses, le ménage … seule.

D. Le cancer, étant une pathologie chronique, nécessite une prise en charge sur le long terme, est évolutif AVEC

des risques de complication et peut faire l’objet de prévention.

E. Il y a une méconnaissance des normes médicales des âges avancés.

QCM 5 : BE

A. Le vieillissement démographique correspond à l’augmentation de la proportion d’individus âgé de plus de 60

ans.

C. La longévité est la durée de vie pour laquelle un organisme est biologiquement programmé.

D. L’espérance de vie est le nombre moyen d’années de vie des personnes d’une classe d’âge donnée.

QCM 6 : ACDE

B. Les capacités de réserves sont les capacités fonctionnelles non utilisées dans les conditions de base.

QCM 7 : AC

A. Le vieillissement démographique concerne surtout les femmes (3 pour 1 homme).

D. Il y a une méconnaissance des normes médicales des âges avancés.

E. Le vieillissement démographique d’une population correspond à l’augmentation de la PROPORTION des

individus âgés de plus de 60 ans. On ne peut pas parler d’effectif.

QCM 8 : BCD :

A. La perte d’autonomie correspond à la perte de la capacité de prendre une décision pour sa propre vie de façon

volontaire.

QCM 9 :

A. La sénescence est un processus biologique du vieillissement.

B. Le vieillissement est lié au passage du temps, à l’influence de l’environnement sur notre organisme, processus

psychologiques, sociaux, existentiels.

C. Il existe plusieurs théories du vieillissement non exclusives les unes des autres.

D. Les théories déterministes correspondent à un programme prédéterminant le vieillissement comme la théorie

génétique sur les télomères.

E. Les théories stochastiques correspondent au résultat d’évènements aléatoires.

QCM 10 : AD

Le vieillissement avec pathologie et handicaps représente 10% du vieillissement.

Le vieillissement fragile représente 30% du vieillissement.

QCM 11 : ACE

B. Mr Y présente un vieillissement robuste qui est associé à la persistance d’un engagement dans la vie. L’âge

n’influe pas sur cet engagement.

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D. Le vieillissement robuste est caractérisé par un stade de vulnérabilité jamais atteint.

QCM 12 : BDE

A. Une faible diminution des capacités fonctionnelles.

C. Une absence de vulnérabilité.

QCM 13 : ABE

C. Le vieillissement représente une prise en charge coûteuse avec des bénéfices majeurs sur le long terme.

D. Diminuer la nutrition de 30% permettrait un vieillissement réussi en diminuant les risques de maladie chronique

et de cancer.

QCM 14 : BDE

A. Le vieillissement pathologique est caractérisé par une dépendance précoce non liée au vieillissement proprement

dit.

C. Le vieillissement fragile est instable et réversible.

QCM 15 : ABC

B. Faire sa toilette.

C. Faire son ménage.

D. L’autonomie est l’aptitude à décider pour sa propre vie.

E. Mr Y est dépendant car il lui est difficile de réaliser certains actes de la vie quotidienne même s’il n’a pas

recours à un tiers.

QCM 16 : DE

A­. Le vieillissement est aussi influencé par l’environnement.

B. Le vieillissement est différentiel des organes et des fonctions.

C. La longévité est la durée de vie pour laquelle un être vivant est biologiquement programmé.

QCM 17 : BE

A. L’étude transversale compare des individus de classe d’âge différentes à un moment donné.

C. L’étude de Framingham porte sur l’hypercholestérolémie.

D. Au contraire, il faut écarter les sujets malades !

QCM 18 : C

A. C’est l’inverse.

B. Une maladie est dite chronique lorsque la prise en charge est de 6 mois ou plus.

D. Ce sont des activités instrumentales de la vie quotidienne.

E- La théorie déterministe affirme qu’un programme prédétermine le vieillissement.

QCM 19 : D

A. L’âge chronologique et l’âge biologique ne coïncident pas, l’âge ne présume en rien de la « fonctionnalité » des

organes, et de ce fait on retrouve une grande hétérogénéité de la population âgée.

B. Aujourd’hui, le but de la médecine est de prolonger l’espérance de vie sans incapacités, c’est-à-dire de retarder

le plus possible l’apparition des incapacités.

C. Les facteurs génétiques sont les facteurs intrinsèques, et les facteurs environnementaux sont les facteurs

extrinsèques. Le reste de l'affirmation est vrai.

E. La dépendance représente la difficulté à réaliser les gestes de la vie quotidienne, et l’autonomie représente le

pouvoir de décider de sa propre vie. Ce n'est pas la même chose, on peut donc très bien être à la fois dépendant et

autonome.

QCM 20 : BE

A. L’espérance de vie est le nombre moyen d'années de vie des personnes d'une classe d'âge donnée.

C. Absence de vulnérabilité et faible diminution des capacités intrinsèques.

D. Les déficiences sont à l'échelle de l'organe, les incapacités à l'échelle de la personne et le handicap à l'échelle de

la société.

QCM 21 : B

A. L'Infarctus est une forme de stress qui tend vers un vieillissement fragile, réversible.

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C. Les deux éléments n’ont pas de lien, un individu ayant un vieillissement pathologique peut être en rémission

d’un Infarctus.

D. Le vieillissement pathologique présente des maladies chroniques dont le rhume ne fait pas parti.

E. L’autonomie correspond au pouvoir de décider pour sa propre vie, l’âge ne justifie pas une non-autonomie.

QCM 22 : ABC

D. E. leviers économique ≠ dépenses. Cela correspond aux revenus liés au vieillissement (demande d’une activité

économique spécifique, nouveaux métiers, nouvelles techniques)

QCM 23 : ADE

Problèmes sociétaux liés à l’augmentation de la proportion d’individus âgés de plus de 60 ans : systèmes de

retraites, prise en charge des problèmes de santé aux niveaux organisationnel ou économique, dépendance, besoin

d’aide dans la vie quotidienne.

QCM 24 : C

Le vieillissement avec pathologie et handicaps représente 10% du vieillissement.

Le vieillissement fragile représente 30% du vieillissement.

Le vieillissement réussi représente 55¨% du vieillissement.

QCM 25 : BE

A. C’est une augmentation de la proportion c’est à dire du nombre sur la population totale et pas seulement du

nombre.

C. Il faut savoir faire les deux types d’activités pour être considéré comme autonome (=capacité à prendre les

décisions pour sa propre vie).

D. C’est une décroissance en escalier et non continue.

E. Le vieillissement est avant tout intrinsèque, donc il n’a pas besoin d’influences extrinsèques environnementales

qui ne font que l’accélérer.

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Module 3 : Droit, Déontologie, Éthique

Introduction au droit, à la morale et à l’éthique (25 QCMs)

QCM 1 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique :

A. le réductionnisme biologique est une limite de la médecine scientifique à l’échelle individuelle.

B. La morale est un ensemble de devoirs qui imposent de faire le bien et qui ont tendance à fonctionner comme

norme dans une société.

C. L’éthique est une réflexion mais pas une règle.

D. Pour Kant, l’éthique est un impératif hypothétique.

E. L’éthique du consensus est influencée par la légitimité morale.

QCM 2 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique :

A. Le relativisme éthique est l’approbation collective de critères éthiquement recevables.

B. L’éthique est une réflexion morale basée sur l’individualité de l’humain.

C. Le Droit objectif est l’ensemble des règles qui ont pour objet d'organiser la vie en société.

D. Le Droit naturel est le droit que possède chaque individu du fait de son appartenance à l'humanité. Il s’inscrit

donc dans la nature de l’homme.

E. Le droit est dépendant des valeurs éthiques et morales et peut condamner toutes les conduites immorales.

QCM 3 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique :

A. L’évolution de la médecine scientifique avec les progrès médicaux et technologiques sont toujours bénéfiques

pour l’humanité.

B. Le terme de bioéthique est apparu dans les années 80-90.

C. Selon Kant, l’impératif hypothétique correspond aux moyens de faire les bien tel qu’on le conçoit

subjectivement.

D. Les lois de Bioéthiques, une fois établies, ne peuvent être modifiées car cela ne respecterait pas le principe de

dignité humaine.

E. Le droit, ayant pour objectif de faire régner la justice, il est indépendant des valeurs éthiques et morales.

QCM 4 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique :

A. L’éthique est avant tout un ensemble de règles imposant de faire le bien en affirmant ce qui est juste ou injuste.

B. Le droit subjectif correspond à l’ensemble des règles du droit objectif constituant une prérogative de chaque

personne.

C. La morale recommande les actes et des intentions.

D. Le droit naturel est le droit que possède chaque individu du fait de son appartenance à l’humanité.

E. La justice s’impose pour faire régner la règle de droit.

QCM 5 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique : A. La morale est une réflexion individuelle et collective sur les valeurs humaines à préserver.

B. La morale est un ensemble de règles qui impose de faire le bien.

C. Les lois de bioéthique sont des lois inchangées, organisées suite à des réflexions éthiques.

D. Selon Kant, le consensus de la majorité est réfléchi collectivement, par la société et peut ne pas être moral.

E. Les réflexions éthiques sont universelles.

QCM 6 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique :

A. La morale est l’ensemble des règles qui imposent de faire le bien et fonctionnent comme norme dans une

société.

B. La bioéthique est l’éthique du vivant et de l’Homme.

C. Le droit sanctionne ce qui est légalement permis.

D. Le droit naturel désigne les droits édictés par l’Etat.

E. Les règles de bioéthiques peuvent être momentanément fixes dans le temps.

QCM 7 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique : A. Les prérogative que chaque personne peut puiser dans le corps de règle représentent un droit objectif.

B. Le droit naturel est le droit que chaque individu possède du fait de son appartenance à l’humanité, il s’inscrit

dans la nature de l’homme.

C. Le droit positif est édicté par l’Etat.

D. La moral réfléchie à ce qui est bien tandis que l’éthique réfléchie sur la différence entre le bien et le mal.

E. La morale est un impératif hypothétique.

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QCM 8 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique : A. Le droit naturel est le droit que chaque individu acquiert du fait de son appartenance à l’humanité.

B. L’éthique est une réflexion sur l’individualité de l’humain tandis que la morale est une réflexion sur l’humanité.

C. La bioéthique est apparue dans les années 70-80 et elle permet, par des réflexions et des lois, de répondre à des

questions éthiques suscitées par les avancées scientifiques.

D. La médecine scientifique permet de prendre en compte les différences des individus.

E. La loi permet de condamner tout ce qui est immoral.

QCM 9 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique : A. Au regard de l’individu, le réductionnisme biologique est une des limites de la médecine scientifique.

B. La morale correspond à un ensemble de règles définissant ce qui est bien ou mal, se concentre sur l’individu et

fonctionne comme norme dans notre société.

C. Tout ce qui est immoral est forcément condamné par la loi.

D. Dans le domaine de la bioéthique, les réflexions éthiques sont devenues des lois.

E. Tout ce qui est choisi par la majorité acquiert une légitimité morale.

QCM 10 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique :

A. Dans tous les cas la loi défend les valeurs morales et condamne ce qui est immoral.

B. La morale est un ensemble de règles qui différencient le bien du mal.

C. Pour Kant, l'éthique énonce les moyens pour atteindre la molarité.

D. Le droit défini les règles qui permettent vivre en société, de ce fait il est toujours objectif.

E. Les réflexions éthiques sont universelles mais la morale qui s'en inspire concerne aussi bien la conscience

individuelle que collective.

QCM 11 : A propos de l’éthique :

A. L’éthique différencie le bien du mal.

B. Les sources de droit objectif regroupe plusieurs sources de droit subjectif.

C. La morale est un impératif catégorique selon Kant.

D. Le Droit subjectif a pour but d’organiser la vie en société.

E. Le droit positif est édicté par l’État et la société.

QCM 12 : Le(s)quel(s) de ces éléments représentent une (des) limites de la médecine scientifique :

A. La culture.

B. Le réductionnisme biologique.

C. La morale.

D. La religion.

E. La liberté.

QCM 13 : A propos de l’introduction au droit, à la morale et à l’éthique :

A. La morale est l’ensemble de règles qui imposent de faire le bien et qui fonctionnent comme normes dans une

société.

B. L’éthique est l’ensemble de règles qui imposent de faire le bien et qui fonctionnent comme normes dans une

société.

C. La morale énonce les moyens pour atteindre l’éthique.

D. Le Droit objectif correspond aux règles qui ont pour objet d’organiser la vie en société.

E. Le Droit subjectif défini le statut des personnes.

QCM 14 : A propos de l’introduction au droit :

A. Le Droit objectif puise dans le corps de règle du droit subjectif.

B. Le Droit défini ce qui est défendu, on en déduit donc ce qui est permis.

C. Le Droit établit des libertés.

D. Le Droit dépend des valeurs morales.

E. Le Droit dépend des valeurs éthiques.

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QCM 15 : D’un point de vue moral :

A. Je peux commettre un adultère car cela n’est pas puni par la loi.

B. Le meurtre est puni par le Droit car c’est un acte immoral.

C. La règle de droit s’impose pour faire régner la moralité.

D. Le droit est dépendant des valeurs morales.

E. La morale commande les actes et les intentions.

QCM 16 : A propos de l’introduction à l’éthique :

A. L’éthique est une réflexion individuelle sur les valeurs humaines à préserver.

B. D’après Kant l’éthique est un discours normatif qui porte sur le bon et le mauvais, considérés comme valeurs

relatives et immanentes.

C. L’éthique est relativiste.

D. L’éthique est une réflexion sur l’individualité de l’humain.

E. L’éthique est une réflexion sur l’humanité.

QCM 17 : A propos de l’introduction au Droit :

A. Le Droit réglemente les relations.

B. Le Droit défini le statut des personnes.

C. Le Droit défini ce qui est défendu.

D. Le Droit défini ce qui est permis.

E. Le Droit fait fonctionner des structures.

QCM 18 : A propos de l’introduction à la Morale :

A. La morale est l’ensemble de règles qui proposent de faire le bien et qui fonctionnent comme normes dans une

société.

B. D’après Sponville la morale le discours normatif qui porte sur le Bien et le Mal considérés comme valeurs

absolues.

C. D’après Kant la morale catégorique.

D. D’après Kant la morale est déterminée par une hypothèse qui impose un comportement.

E. La morale approuve ou réprouve.

QCM 19 : A propos de Kant :

A. La morale est un impératif catégorique.

B. La morale est un impératif hypothétique.

C. L’éthique correspond à l’action déterminée par un impératif qui s’impose.

D. L’éthique correspond à l’action déterminée par une hypothèse qui impose un comportement.

E. L’éthique énonce les moyens pour atteindre la moralité.

QCM 20 : A propos de la bioéthique :

A. Le terme de bioéthique est apparu dans les années 50-60.

B. Le terme de bioéthique est apparu dans les années 70-80.

C. La bioéthique comprend l’éthique du vivant.

D. La bioéthique comprend l’éthique de l’homme.

E. La bioéthique comprend l’éthique des restes humains.

QCM 21 : A propos de l’introduction au Droit :

A. Les prérogatives de chaque personne sont puisées dans le corps de règle de Droit subjectif.

B. Les prérogatives de chaque personne sont puisées dans le corps de règle de Droit objectif.

C. Le Droit subjectif défini le statut des personnes.

D. Le Droit objectif réglemente les relations.

E. Le Droit objectif correspond aux règles qui ont pour objet d’organiser la vie en société.

QCM 22 : A propos de l’introduction au droit, à l’éthique et à la morale :

A. L’éthique commande les actes et les intentions.

B. L’éthique recommande les actes et les intentions.

C. Le Droit sanctionne ce qui est légalement permis.

D. Le Droit est indépendant des valeurs éthiques et morales.

E. La loi peut imposer tout ce que la morale exige.

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QCM 23 : A propos de l’introduction au Droit :

A. Le Droit naturel est édicté par l’État.

B. Le Droit naturel est le Droit que chaque individu possède du fait de son appartenance à l’humanité.

C. Le Droit naturel s’inscrit dans la nature de l’homme.

D. Le Droit défini des règles de conduites.

E. Le Droit est assortis de contraintes.

QCM 24 : Le(s)quel(s) de ces éléments est (sont) des limites de la médecine scientifique :

A. Les droits du soignant.

B. Les droits du patient.

C. Les responsabilités du soignant.

D. Les responsabilités du patient.

E. La liberté de se faire soigner ou non.

QCM 25 : D’après Sponville :

A. La morale est un discours normatif qui porte sur le Bien et le Mal.

B. La morale est le discours normatif qui porte sur le bon et le mauvais.

C. Le bon et le mauvais sont considérés comme valeurs relatives.

D. Le bon et le mauvais sont considérés comme valeurs immanentes.

E. L’éthique est un discours normatif qui porte sur le Bien et le Mal.

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Correction :

QCM 1 - AD B. La morale est un ensemble de règles qui imposent de faire le bien et qui ont tendance à fonctionner comme

norme dans une société.

C. L’éthique, est une réflexion mais est aussi devenue une règle dans le cadre des lois de bioéthique.

E. L’éthique du consensus est une réflexion collective sur ce que nous sommes capables d’accepter, cela n’à rien à

voir avec la légitimité morale.

QCM 2 - ACD

B. L’éthique est une réflexion sur l'humanité, c’est la morale qui est une réflexion sur l'individualité de l’humain

E. La loi ne peut pas condamner tout ce qui est immoral.

QCM 3 - C

A. Il existe des limites à la médecine scientifique (réductionnisme biologique).

B. Le terme de bioéthique est apparu dans les années 70-80

D. Les lois de bioéthique ont pour objectif d’être révisées systématiquement.

E. Le droit est DÉPENDANT des valeurs éthiques et morales.

QCM 4 - BD

A. La morale est un ensemble de règles imposant de faire le bien en affirmant ce qui est juste ou injuste.

C. La morale commande les actes et les intentions, l’éthique recommande.

E. La règle de droit s’impose pour faire régner la justice.

QCM 5 - BD

A. L’éthique est une réflexion individuelle et collective sur les valeurs humaines à préserver.

C. Les avancées nouvelles vont susciter des questions, les lois peuvent donc être révisées.

E. Les réflexions éthiques sont différentes d’une société à l’autre.

QCM 6 - ABE

C. Le droit sanctionne ce qui est illégal.

D. Le droit positif désigne les droits édictés par l’Etat.

QCM 7 - BC

A. Les prérogatives que chaque personne peut puiser dans le corps de règle représentent un droit subjectif

D. C’est l’inverse.

E. La morale est un impératif catégorique

QCM 8 - AC

B. C’est l’inverse.

D. La médecine scientifique implique des limites, comme les différences entre les individus.

E. La loi ne peut pas condamner tout ce qui est immoral comme par exemple l’adultère, elle condamne ce qui est

illégal.

QCM 9 - ABD

A. Malgré les évolutions scientifiques, il faut se rappeler que l’on prend en charge des individus.

C. La loi ne peut pas condamner tout ce qui est immoral (exemple de l’adultère).

E. Attention, l’éthique du consensus n’a rien à voir avec légitimité morale : ce n’est pas parce que quelque chose

est choisi par la majorité que c’est forcément moral.

QCM 10 - BCE

A. la loi ne peut pas condamner tout ce qui est immoral et ne peut pas imposer tout ce que la morale exige

D. il existe aussi un droit subjectif

E. éthique → humanité, morale → humain

QCM 11 - BCE

A. La morale différencie le bien du mal, elle est centrée sur l’individualité.

D. c’est la finalité du droit objectif

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QCM 12 - ABDE

Les limites de la médecine scientifique sont retrouvées au niveau du regard de l’humanité (éthique), de l’individu

(réductionnisme biologique, de la culture, de la religion, de la liberté, des droits et des responsabilités.

QCM 13 - AD

B. L’éthique est une réflexion collective sur les valeurs humaines à préserver.

C. L’éthique énonce les moyens pour atteindre la moralité.

E. Le Droit objectif défini le statut des personnes.

QCM 14 - CDE

A. Le droit subjectif puise dans le corps de règle objectif les prérogatives de chaque personne.

B. Le droit défini ce qui est défini et ce qui est permis.

QCM 15 - DE

A. D’un point de vue moral je ne peux pas commettre un adultère.

B. Le meurtre est puni par le Droit car c’est un acte ILLÉGAL.

C. La règle de droit s’impose pour faire régner la justice.

QCM 16 - CE

A. L’éthique est une réflexion collective sur les valeurs humaines à préserver.

B. D’après Comte-Sponville l’éthique est un discours normatif qui porte sur le bon et le mauvais, considérés

comme valeurs relatives et immanentes.

D. L’éthique est une réflexion sur l’humanité.

QCM 17 - ABCDE

QCM 18 - BCE

A. La morale est l’ensemble de règles qui imposent de faire le bien et qui fonctionnent comme normes dans une

société.

D. D’après Kant l'ÉTHIQUE est déterminée par une hypothèse qui impose un comportement.

QCM 19 - ADE

QCM 20 - BCD

E. La bioéthique comprend l’éthique du vivant, l’éthique de l’homme mais pas l’éthique du mort (restes humains).

QCM 21 - BDE

C. Le Droit objectif défini le statut des personnes.

QCM 22 - B

C. Le Droit sanctionne ce qui est illégal.

D. Le Droit est dépendant des valeurs éthiques et morales.

E. La loi ne peut pas imposer tout ce que la morale exige.

QCM 23 - BCDE

A. Le Droit positif est édicté par l’Etat.

QCM 24 - ABCDE

Limites de la médecine scientifique : au regard de l’humanité (ce qui est techniquement possible est-il souhaitable

?), au regard de l’individu (réductionnisme biologique), la culture, la religion, la liberté (de se faire soigner ou non),

les droits et les responsabilités (du patient et du soignant).

QCM 25 - ACD

E. L’éthique est le discours normatif qui porte sur le bon et le mauvais.