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Automne 2004 Numéro 19 Silhouettes Les Associés des Archives provinciales du Nouveau-Brunswick P5-31B George Taylor fit de la contrée sauvage en amont de la rivière Tobique l’une de ses destinations favorites. Il prit cette photo à sa dernière expédition photographique en 1906.

Silhouettes - Provincial Archives · 2013-05-08 · photographes comme George Shiras III, de la revue National Geographic, Donald Dickey Jr., de la Californie, et Bert Moore, originaire

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Page 1: Silhouettes - Provincial Archives · 2013-05-08 · photographes comme George Shiras III, de la revue National Geographic, Donald Dickey Jr., de la Californie, et Bert Moore, originaire

Automne 2004Numéro 19

SSiillhhoouueetttteessLes Associés des Archives provinciales du Nouveau-Brunswick

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31B

George Taylor fit de la contrée sauvage en amont de la rivière Tobique l’une de ses destinations favorites. Il prit cette photo à sa dernière expédition photographique en 1906.

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E NOUVEAU-BRUNSWICK aconnu un âge d’or : pas celui bienconnu, le long de ses côtes, issu du

bois et de la voile, à l’époque retentissantede la construction navale; plutôt celui qui,dans la portion intérieure de son territoireaccidenté, a connu un essor plus silencieux.C’est un chapitre de l’histoire au coursduquel la province s’est bâtie une réputationde paradis sportif sans pareil à travers toutel’Amérique du Nord. Il couvre presque 50années, du début des années 1880 environ,jusque dans les années 1930; durant cettepériode, les journaux et les magazines ducontinent vantaient régulièrement notrenature sauvage vierge où les amateurs,arrivant de près ou de loin, venaient pour yprendre du saumon et de la truite et y chass-er l’orignal, le caribou et le cerf de virginie.

Ce n’est que depuis peu, cependant,que l’on a commencé à apprécier pleine-ment à quel point cette époque futlégendaire, grâce aux ouvrages de qualité etbien documentés de Roger MacGregorWhen the Chestnut Was in Flower et de

Peter Thomas Lost Land of Moses : the ageof discovery in New Brunswick’s salmonrivers. Tant de choses restent encore à con-signer par écrit, pourtant, non seulementsur le sujet des pourvoiries, des guides etdes bûcherons qui ont parcouru tout le ter-ritoire, mais aussi à propos des écrivains etdes photographes d’ici qui, pour lapostérité, ont soigneusement documenté lesfacettes de ce parcours.

Un de ceux-ci fut le photographeGeorge Thomas Taylor, issu de la familled’un charpentier de Fredericton, né à unmoment opportun, soit l’année précédant ladécouverte, par le Français Jacques MandéDaguerre en 1839, du procédé de la plaqueargentée, considéré comme le premiermoyen de prendre des photos. Travaillantcomme garçon d’écurie, Taylor a découvertla photographie dans les magazinesempruntés des membres de la garnison bri-tannique locale; il produisit ses premiersdaguerréotypes alors qu’il n’était encorequ’adolescent. Ce fut dès lors pour lui ledébut d’une carrière en photographie qui

SS ii ll hh oo uu eett ttee ss(ISSN 1201-8333) est publié deux fois parannée. Adressez vos demandes de renseigne-ments ou vos articles pour le bulletin à PaulaGlendenning, Archives provinciales duNouveau-Brunswick, C.P. 6000, Fredericton, Nouveau-Brunswick, E3B 5H1ou par courriel à :[email protected].

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION desAssociés des Archives provinciales duNouveau-Brunswick est constitué de mem-bres du public qui collaborent bénévole-ment aux activités des Archives provin-ciales. Voici les Associés pour 2004-2005 :présidente, Gwen Davies, Alfred Chiasson,John Corey, Joseph Day, Cyril Donahue,Joe Knockwood, Jocelyne LeBel, EdwardLeger, Frank Morehouse, Joan Pearce,Mark Pedersen et Bill Spray.

SI VOUS VOULEZ devenir Associé, rem-plissez la formule ci-incluse ou visitez le siteWeb des Associés des Archives provincialesdu Nouveau-Brunswick pour plus d’infor-mation. Nous acceptons les dons. Des reçusaux fins d’impôt seront remis.

Les Associés des Archivesprovinciales du Nouveau-BrunswickC.P. 6000Fredericton (N-B) E3B 5H1

Téléphone : 506 453-2122Courriel : [email protected] Web :http://archives.gnb.ca/Associates/Default.aspx?L=FR

U N N O U V E A U N O MNos membres et nos lecteurs remarquerontque notre publication a un nouveau nom etune nouvelle mise en page. Notre nouveaunom, SSiillhhoouueetttteess, s’inspire de l’idée que lepassé se présente à nous dans ses grandeslignes. Les documents publics et privésrecueillis et conservés aux Archives provin-ciales du Nouveau-Brunswick, et quitémoignent de la vie dans la province, nousaident à esquisser la silhouette du passé, àremplir les vides et à nous faire unemeilleure idée des époques révolues. Lemoment du changement est aussi bienchoisi puisque les Associés des Archivesprovinciales s’apprêtent à entamer unedeuxième décennie au service des Archives.

George T. Taylor : un despremiers pionniers del’image à montrerles beautés sauvages du Nouveau-Brunswick à ses habitants

LL

Taylor, qui était aussipeintre, réalisait sou-

vent des tableaux àpartir de ses photos.

Puis, pour boucler laboucle, il photographi-

ait ses tableaux, telcelui-ci intitulé« Shooting the

Rapids ».

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s’étendra sur plus de quarante années,chevauchant l’époque où le Nouveau-Brunswick, alors colonie britannique,devint province canadienne.

En examinant les centaines de clichéssaisis par Taylor et conservés aux Archivesprovinciales du Nouveau-Brunswick (et quiportent les annotations de grande valeur del’historien et écrivain Fred Phillips), on s’é-tonne de la quantité de photos que l’onpourrait considérer comme des classiques,tant à l’échelle provinciale que nationale.Entre autres, celle d’immigrants nouvelle-ment arrivés à New Denmark posant brave-ment devant leur « hôtel » primitif, entourésd’une mer de souches; celle d’un trio demusiciens sur un radeau, sur le fleuve Saint-Jean; et celle de l’industriel « Boss » Gibsonaccompagné de l’agent de gare F.T.Edgecombe, debout près d’une locomotiveà vapeur avec, en arrière-plan, le fameux (ettristement éphémère) Exhibition Palace deFredericton.

Taylor aura aussi pris en image d’élé-gantes demeures et saisi les portraits de per-sonnalités en vue, bref, tout ce qui nourritl’existence d’un photographe. Par contre,l’essentiel de la collection est composéed’images représentant les campagnes duNouveau-Brunswick, ses rivières et sesvilles, ses moulins et ses camps debûcheron, ses chasseurs, ses pêcheurs et sesguides autochtones. Se gardant au fait de saprofession par l’entremise de publicationscomme The Philadelphia Photographer, ilfit appel aux appareils de type stéréo-scopique et conventionnel, et à l’occasion, ilfit l’expérience de la photo truquée. Il sedisait « photographe artistique », un titrequi parut d’ailleurs sur une carte de visitepubliée en 1873. Or, aucune photo de la col-lection des APNB n’illustre sans doutemieux son talent artistique que celles prisesdans les régions sauvages du secteur de larivière Tobique.

Il s’était lié d’amitié avec ArthurHamilton Gordon, le dernier (comme ças’est plus tard avéré) gouverneur de lacolonie; et Gordon, tombé sous le charmedes grandes beautés de la province – malgréle désespoir qu’il éprouvait à l’endroit desrégions « pauvres, léthargiques et délabrées» – lui avait commandé des « points de vuephotographiques ». Ainsi donc, muni d’une

lettre de référence signée de la main du gou-verneur, Taylor mit le cap sur le secteur dela Tobique tôt dans les années 1860, et futprobablement le premier parmi nombre dephotographes et cinématographes reconnus

à s’aventurer dans les régions éloignées enamont de cette rivière vénérée.

La région de la Tobique était un terri-toire difficile d’accès à cette époque et biensûr, une fois arrivés à destination, lesvoyageurs n’y trouvaient aucun service.Toutefois, se consacrant à la tâche avecdévouement, et malgré son impatiencegrandissante (voir les extraits joints de sonjournal), Taylor a immortalisé des imagesd’une nature vierge qui, rapidement,allaient attirer des sportifs de partout.Accompagné de guides autochtones, quiimmanquablement le surnommaient « Garge», il revint dans cette région au cours desdécennies qui suivirent, même qu’elle fut lelieu de sa dernière expédition pho-tographique, en 1906, à l’âge de 68 ans.Conséquemment, on a parfois désignéTaylor comme l’un des plus anciens pho-tographes de la nature au Canada, ce qui, ausens propre, est véridique. Son travail dif-férait cependant de celui d’autres spécial-istes qui l’ont suivi dans cette vallée, desphotographes comme George Shiras III, dela revue National Geographic, DonaldDickey Jr., de la Californie, et Bert Moore,originaire de Tobique même. Contrairement

George Armstrong, qui devint l’un des plus importants pourvoyeurs du Nouveau-Brunswick, pose près d’un lac sauvage en 1906.

Pour gagner sa vie, Taylor fut notamment photographe portraitiste. Ce portrait est celuid’Alexander Ewing, compositeur de l’hymne

anglican, Jerusalem the Golden, et de sa femme,Juliana Horatia Ewing, auteure anglaise bien

connue de livres pour enfants, en compagnie deleur chien, Trouve, durant leur séjour à

Fredericton, peu avant la Confédération.

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à eux, Taylor a peu photographié d’animauxsauvages, morts ou vivants, préférant lespaysages qu’il a su présenter dans leurbeauté primitive et intacte.

On pourrait aussi considérer Taylorcomme une sorte de photojournaliste duXIXe siècle, comme en témoignent ses pho-tos de la gorge de Grand-Sault où sontempilées des billes de la drave printanière;celle des quelque 2 800 hommes réunispour des manœuvres à l’hippodrome deFredericton; ou encore celle de la pose de lapremière pierre des fondations du pont fer-roviaire de Fredericton en 1887, une céré-monie à laquelle assistaient Sir John. A. etLady Macdonald. Certaines de ses affecta-tions furent déchirantes, par exemple,lorsqu’il alla à Tracadie pour y photographi-er les habitants du lazaret, « les plus horri-bles spécimens humains » qu’il eut jamaisvus.

Selon Fred Phillips, qui a écritplusieurs articles au sujet de Taylor, le pho-tographe a délaissé son métier au tournantdu siècle, au moment où le public, de plusen plus, avait accès aux appareils et à la pra-tique de la photo. Par la suite, comme ilavait suivi plusieurs années auparavant descours d’art offerts par l’épouse d’un officier

anglais, il se consacra à la peinture, utilisantsouvent ses photos en guise d’inspiration etde référence. Les années passèrent etdiverses personnes et institutions com-mencèrent à collectionner ses œuvres.Aujourd’hui, quatre de ses toiles sontexposées à l’Ancienne résidence duGouverneur, à Fredericton. Elles illustrentdeux scènes folkloriques d’exploitationforestière et une scène de la chute deGrand-Sault, ainsi qu’une plus petite chutepourrait être celle de Pabineau sur la rivièreNepisiguit, près de Bathurst. Tout comme

aujourd’hui, alors que son art revêt unintérêt historique, il semble qu’on lui trou-vait aussi une valeur à l’époque, si l’on con-sidère que l’exploitant forestier BobConnors, lorsqu’il érigea une maison dansson village – Connors – le long du fleuveSaint-Jean au-delà d’Edmundston,embaucha Taylor pour y peindre une grandemurale. Celle-ci, un paysage forestier avecdes arbres, un lac et une montagne, est tou-jours un élément fort apprécié de la maisonhistorique.

La nature sauvage del’arrière-pays était unechose mais il existait à

n’en pas douter uneatmosphère de

respectabilité dans lacapitale provinciale,

comme en fait foi cettecalèche rangée devant

une résidence de la rue York.

Fervent lecteur de revues de photographie, Taylor réalisait parfois des truquages. En 1900, il réalisa cemontage dans lequel un saumon tente manifestement de franchir la chute Sevogle sur la rivièreNorthwest Miramichi.

Arthur Hamilton Gordon, dernier gouverneurcolonial du Nouveau-Brunswick, fut l’un des premiers mécènes de Taylor. Il n’est donc pasétonnant que Taylor ait photographié le nom

de Gordon gravé dans un arbre de la forêt,quelque part dans le Nord.

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Voyage à la duresur la Tobique

Un 2 octobre, George Taylor etquelques compagnons se mirent en routepour une excursion de deux semainesjusqu’à la rivière Tobique durant laquelle ilsrencontrèrent des mauvaises conditionsmétéorologiques de toutes sortes. L’extraitsuivant est tiré de son journal de voyage. Safrustration de ne pouvoir faire de photos futtelle qu’à un certain moment il laissa de côtéson appareil-photo pour réaliser l’esquisseci-dessous. Malgré tout, il finit par faireaussi de bonnes photos.

Repartis tôt le lendemain et navigué à laperche jusqu’à l’île Island où nous avons installéle campement tandis qu’il pleuvait toute l’eau duciel. […]

LundiTemps froid et bruine. Un peu de neige.

Glacial. Nous avons atteint le lac [Nictau]aujourd’hui et les magnifiques paysages [de la]montagne et des lacs dans toute leur beauténaturelle; canards et oies sauvages, huards, etc.

Mardi soirNous avons traversé le portage aujourd’hui

[jusqu’aux lacs Nepisiguit] et je n’ai jamaisdéployé tant d’efforts; il a neigé, plu, grêlé et ventétoute la journée. […]

Quand nous sommes arrivés au lieu decampement, j’ai trouvé le camp dont le gouverne-ment voulait une photo; il avait été soit démoli,soit abattu par le vent.

Quand nous sommes revenus par le portage,nous avons dû allumer une torche pour ne pasperdre notre chemin. […]

Mercredi[…] Mais quelle fut ma déception quand j’ai

voulu prendre une photo; la montagne, qui sem-blait si proche, était en réalité si éloignée que jen’ai pas pu obtenir un semblant de bonne photo.J’ai essayé toute la journée sans succès, et je mesuis couché de très mauvaise humeur.

Taylor prit cette photo typique de son guide amérindien au début des années 1860, à son premier voyagesur la Tobique. À cette époque, la vallée entière ne comptait que deux fermes, toutes deux situées à moinsde cinq milles du confluent de la rivière et du fleuve Saint-Jean.

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N DES ASSOCIÉS des Archivesprovinciales du Nouveau-Brunswicka joué un rôle prépondérant dans la

création de la nouvelle série CanadianAntiques Roadshow, en plus d’assurer uneparticipation spéciale du Nouveau-Brunswick à sa réalisation.

Mark Pedersen, de Blacks Harbour,ancien chef de production du réseau CBCau Nouveau-Brunswick, s’est lié à un autreancien collègue du réseau, John Brazill, deRegina, pour réaliser l’émission qui prendral’affiche à la CBC, le 12 janvier, à 20 h.

Basée à Saint John, l’équipe de réalisa-tion a ses bureaux dans l’édifice du patri-moine Trinity Royal, au 89 de la rueCanterbury.

Le Antiques Roadshow existe main-tenant depuis presque trois décennies.Considérée comme un phénomène télévi-suel en Grande-Bretagne, la série a étélancée en 1977 et est encore aujourd’hui unpilier du petit écran britannique. En 1996, lastation WGBN de Boston, affiliée au réseauPBS, a repris le concept pour son auditoirenord-américain.

C’est ici que Mark et John entrent enscène. Tous deux possèdent une vasteexpérience dans la réalisation d’émissionsd’affaires publiques et de nouvellestélévisées. En 2000, ils prennent leurretraite de la CBC et fondent leurs propresmaisons de production : PedersenProductions dans le cas de Mark et AngusStreet Productions dans le cas de John.

C’est John qui a eu l’idée d’obtenir dela WGBH les droits du Antiques Roadshowpour le Canada.

« J’ai toujours aimé le sentiment d’ap-partenance qu’inspiraient les émissions bri-tanniques et américaines, explique John.J’étais convaincu que ça pouvait fonctionnerau Canada, que cette formule pourraitfacilement être adaptée à la télévision cana-dienne. »

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Après en avoir discuté ensemble, Johnet Mark se sont associés—Mark s’occupantde la fonction administrative du partenariatet John, des aspects créatifs—et se sontattaqués à la difficile tâche de planifierl’émission.

« C’était complexe puisqu’il fallaittraiter avec trois télédiffuseurs, raconteMark. La BBC avait accordé les droits del’émission à WGBH qui acceptait de nousles accorder, et la CBC achetait la série; ilfallait tenir compte de tous ces intérêts con-currents. »

Le processus en entier a mis environtrois ans avant d’aboutir, puis, au début de2004, ayant conclu toutes les ententes,Mark et John ont cherché une base pourl’émission.

« Film Nouveau-Brunswick n’a pastardé à s’intéresser au projet et, lorsquenous avons décidé d’un pied à terre pourl’émission, Saint John semblait le choix évi-dent pour notre premier lieu de tournage», raconte Mark.

On a formé une équipe—surtout desNéo-Brunswickois—composée de recher-chistes, réalisateurs, planificateurs,cadreurs, techniciens de l’audio, assistants àla réalisation et monteurs. L’équipe a par-couru le pays pour le tournage des émis-sions. On a retenu les services de plus de 50experts et, dans chaque ville, on en a utiliséune vingtaine. Valerie Pringle a été choisie

pour animer l’émission.Après le choix d’une première ville,

Mark et John devaient en sélectionner sixautres en espérant pouvoir récolter assez dematière et d’images pour réaliser deux émis-sions à chaque endroit. Résultat : dans lesétapes de la tournée, outre Saint John, oncompte Halifax, Gatineau, Toronto,Saskatoon, Calgary et Vancouver.

« En réalité, le Canada est un vastepays et il faut que chaque saison traduisecette immensité. Nous avons tendance àpenser par région, bien que ça ne veuille pasforcément dire que nous tournerons tou-jours dans sept villes, nous pourrions enfaire davantage ou moins, sauf que l’émis-sion fera toujours le portrait du lieu choisi», souligne Mark.

Faire le portrait du pays et des gens quiy vivent est l’essence même de l’émission.

« La culture canadienne est diversi-fiée, reconnaît John, et nous renvoyons l’im-age de cette diversité aux auditeurs du pays.En matière de contenu, et bien, les sujets dereportage canadiens se sont présentés ànous; les trouver ne fut pas difficile.L’émission est remplie de sujets canadiens,d’un océan à l’autre. Je crois qu’elle rendbien l’image du Canada aux Canadiens d’unpoint de vue qui, à notre avis, nous a tou-jours caractérisés et que nous voulionsprésenter. »

UU

Des Associés liés à l’émissionCanadian Antiques Roadshow

John Brazil (à gauche) et Mark Pedersen discutent

du déroulement de la journée avec Cindy Springer,

assistante à la production

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« Nous avons toujours cru que demontrer aux Canadiens des expériencesfamiliales canadiennes à propos d’antiquitéscanadiennes ferait découvrir davantage lepays, ajoute Mark. Les histoires ont autantd’importance que le prix qu’on leur attache. »

John et Mark ont pu compter sur lessages conseils de Christopher Lewis, ancienchef de production du Antiques Roadshowbritannique.

« Christopher a jeté les basesphilosophiques de l’émission : uneapproche non commerciale et respectueusedu client et de la pièce qu’il présente, qu’ils’agisse d’un humble cendrier ou d’un tré-sor, affirme John. De surcroît, c’est plus de20 années d’expérience et d’antécédents àpropos de l’émission que nous avons puabsorber. »

La première émission, tournée auThéâtre Impérial de Saint John, le 5 mai2004, fut un succès monstre.

Après trois semaines ponctuées d’ar-rêts dans six villes, John et Mark sontrevenus à Saint John et ont entrepris latâche, longue et ardue, du montage.

« Nous ressentions encore l’euphoriede Saint John, raconte Mark. Ce fut unagréable soulagement. C’était remarquable,toute cette énergie et cette magie saisies surruban; je crois que nous retrouverons lesmêmes sentiments dans les réactions del’auditoire à l’émission. Je ne crois pas quenous soyons conscients de l’ampleur queprendra l’émission; nous sommes trop prispar le travail minutieux qu’exige le mon-tage. »

« Il n’existe pas de formule pour fabri-quer une émission de télévision au Canada,déclare John. Dans les faits, on crée l’émis-sion avec les moyens du bord et on tente demaintenir le cap. Le Canadian AntiquesRoadshow est une émission qui coûte cheret pour laquelle la CBC risque beaucoup. Ilfaut donner crédit à la CBC pour avoirappuyé le concept. »

« Ce qui compte le plus pour moi,c’est que la série ait du succès, poursuitJohn. Nous pensons que ça va marcher, maisc’est seulement en janvier que nous sauronssi le public l’écoutera ou non. »

ES JOURNAUX INTIMES et les carnetspersonnels sont parmi les ressourcesarchivistiques les plus précieuses, peu

importe qu’ils s’agisse d’un simple relevé de lamétéo ou des tâches quotidiennes, qu’ilstémoignent d’un point de vue particulier sur unévénement d’intérêt public ou qu’ils révèlent lespensées les plus intimes de leur rédacteur. Voicile premier volet d’un projet de chroniquerégulière mettant en valeur un journal intime ouun carnet personnel provenant de la collectiondes Archives provinciales.

Né à Oxford, en Angleterre, le révérendSamuel Bacon fut ordonné prêtre de l’Égliseanglicane en 1819 et envoyé comme missionnairedans la Miramichi en 1821. Sa charge s’étendaitsur environ un quart de la province du Nouveau-Brunswick.

Bacon tenait un journal des activités de saparoisse. À un moment donné, il se rendit àCampobello pour célébrer le mariage de l’évêqueJohn Medley et Margaret Hudson, le 16 juin1863. La première femme de l’évêque Medley,Christina Bacon, était la nièce de Bacon.

D’abord prêté pour le microfilmage par undescendant du révérend Samuel Bacon, lerévérend Peter Burchill, aujourd’hui décédé, lesjournaux furent plus tard offerts aux Archives par

John Burchill, un autre descendant de Bacon.Voici des extraits datant de juin 1863 :

Mercredi, 10 juin. Je me suis rendu à lachapelle St. Mary. J’ai sonné moi-même la clochemais personne n’est venu à la prière. J’ai renduvisite à Copping, Peck Benson, Mme Hocken etBlair VanStone, la veuve Henderson, etMcCulley, les veuves Hunter et Dunlop etJohnson, Fairman Parker, Mlle Parker, G.Neales.

Jeudi, 11 juin. J’ai quitté Chatham pourRichibucto. J’ai rendu visite à Pagan et Coster.

Vendredi, 12 juin. J’ai rendu visite à PaganDesBrisay. J’ai soupé avec Coster et je suis partipour Shediac.

Samedi, 13 juin. J’ai pris le train pour Saint-Jean. J’ai passé la nuit chez C.R. Ray

Dimanche, 14 juin. Deuxième dimancheaprès la Trinité. J’ai prêché le matin à l’église St.James et récité les prières du soir. J’ai soupé avecM. et Mme William Armstrong, et je suis retournéchez M. Ray.

Lundi, 15 juin. J’ai pris le bateau de Bostonen direction d’East Port où j’ai rencontré C. et E.Medley, M. Williams et M. Lancaster qui m’at-tendaient. Nous avons pris un petit bateaujusqu’à Campobello où mon cher ami l’évêque[John Medley] nous attendait sur le quai. Il m’aprésenté Mlle Hudson chez le capitaine Robinsonoù nous avons soupé. J’ai dormi chez Parsonage.

Mardi, 16 juin. J’ai marié mon cher amil’évêque à l’église de Campobello. J’ai soupé etdormi chez le capitaine Robinson. J’ai renduvisite aux Williams et Bryon.

Mercredi, 17 juin. J’ai écrit à ma chère fille.Mme Robinson et moi avons traversé l’île à pied.J’ai soupé et dormi là.

Jeudi, 18 juin. Le groupe s’est rendu àBunker's Hill. J. Medley et moi sommes restéspaisiblement chez Robinson pour écrire dans lamatinée. J’ai rendu visite à une femme maladedans la soirée.

Vendredi, 19 juin. Départ de Campobello.John E. Cann, Lancaster, moi-même et Spencersommes retournés à Saint John. Je suis allé chezMr. Ray.

Samedi, 20 juin. J’ai rendu visite à MmeSimonds qui est originaire de chez nous. J’airendu visite à Mme Lapthorn. Je suis allé maga-siner avec elle. Je suis retourné chez moi.

Le révérend Samuel Bacon

LL

Le journal intime d’un prédicateur

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OUISA MORSE vient au Nouveau-Brunswick à chaque été, depuis 80ans. Elle est venue dans la province

pour la première fois en 1924, lorsqu’elleétait enfant, et accompagnait alors ses par-ents, le Colonel William Spruance et safemme. Vivant à Wilmington, au Delaware,ils faisaient une excursion sur le lac Nictau.Pendant près de 50 ans après cela, elle a faitpartie d’une petite colonie d’Américains quivenaient chaque année passer quelquessemaines à leur chalet en bordure du lac,situé dans une région sauvage en amont dela rivière Little Tobique. Puis, après que legouvernement ait pris contrôle de la régionau début des années 1970 afin de créer leparc provincial du mont Carleton, elle acommencé à venir passer ses étés en bor-dure de la rivière Nashwaak, près deFredericton, un endroit où elle retournechaque année depuis 30 ans.

Tout comme dans la région de laTobique, Mme Morse a trouvé le long de laNashwaak une autre rivière possédant unetradition d’exploitation forestière et deguidage. « Je me suis toujours intéressée àl’histoire », mentionne-t-elle. C’estpourquoi, lorsque Ferne Wolstenholme,

une amie, lui ademandé de l’aider àpréparer la transcrip-tion d’un projet d’his-toire orale réalisédans la vallée, elle aacceptée. Elle a tra-vaillé au projet pen-dant près de cinq ans,transcrivantsoigneusement lesentrevues des rési-dents de la région dela Nashwaak enreg-istrées par des étudi-ants stagiaires dans lecadre des célébra-tions du bicentenaire du Nouveau-Brunswick, en 1984. À la fin de l’étédernier, elle avait terminé la transcriptionde 30 entrevues. Des copies des transcrip-tions seront éventuellement disponiblesdans les collectivités et les bibliothèquesscolaires. Une copie de même que l’enreg-istrement original seront aussi remis auxArchives provinciales du Nouveau-Brunswick.

Lettre de Louisa, née Spruance, écrite lorsqu'elle était jeune fille adressée au guide Bert Moore de Tobique.Cette lettre fait partie d'une collection de documents récemment donnée aux Archives provinciales.

Mme Morse, qui a maintenant plus de90 ans, est un exemple remarquable du rôleimportant que jouent les bénévoles dans lapréservation de l’histoire locale et de leurdévouement. Les personnes travaillant avecMme Morse ont bénéficié de son expérienceet de ses compétences exceptionnelles. Elleest une ancienne historienne de la Civil AirPatrol, l’équivalent américain des Cadets del’Aviation royale du Canada et, aux États-Unis, elle a travaillé à des projets d’histoireorale avec la Colonial Dames Society, laCentral Georgia Historical Society etl’église presbytérienne Westminster, àWilmington. Elle a également préparé desdocuments pouvant être consultés sur ordi-nateur pour le Coastal Georgia Museum et,ici au Nouveau-Brunswick, pour le NewBrunswick Woodmen’s Museum, deBoiestown.

« Nous adorions Nictau et nous yavions beaucoup de plaisir », se rappelleMme Morse à propos de l’époque où ellepassait du temps au bord de la Tobique.Nous lui sommes extrêmement reconnais-sants pour son affection et son intérêtenvers la province, un intérêt qui n’a jamaisdiminué.

LL

Louisa Morse

Une visiteuse de longue date contribueà un projet en bordure de la rivière Nashwaak

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SS ii ll hh oo uu eett ttee ssNuméro 19 99

Félicitations!Les Associés des Archives provinciales

félicitent la présidente des Associés, GwenDavies, pour sa récente nomination à titrede membre de la Société royale du Canada,un organisme national regroupant d’émi-nents scientifiques, chercheurs et gens delettres au Canada qui encourage l’acquisi-tion du savoir et la recherche.

On a marqué l’entrée de Mme Davies àl’Academy of Humanities and SocialSciences de la Société au cours d’une céré-monie à Ottawa le 20 novembre 2004. Danssa notice académique, on soulignait sestravaux savants en histoire littéraire desMaritimes, particulièrement la riche vie cul-turelle de milliers de Planters, Loyalistes etÉcossais dont l’arrivée au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse auxXVIIIe et XIXe siècles est à l’origine d’unhéritage culturel durable.

Mme Davies est doyenne des étudessupérieures, vice-rectrice associée à larecherche et professeure au département delittérature anglaise de l’Université duNouveau-Brunswick à Fredericton. Elle estl’auteure de Studies in Maritime LiteraryHistory et membre du comité de rédaction

Assemblée générale annuelledes Associés

L’assemblée générale annuelle desAssociés a eu lieu le 10 septembre, aupalais de justice du comté de Charlotte, àSt. Andrews. Nous remercions partic-ulièrement le comité des archives du comtéde Charlotte qui a participé à l’organisationd’une présentation de Mark Pedersen, leproducteur de l’émission télévisée CanadianAntiques Road Show, qui sera télédiffusée àla CBC le 12 janvier 2005.

La présidente, Gwen Davies, a signaléles faits marquants de l’année dans son rap-port annuel :

• les Associés ont participé à l'inaugu-ration du dépôt spécialisé des Archivesprovinciales du Nouveau-Brunswick, quirépond à un besoin de longue date d’unespace d’entreposage spécialisé pourpréserver le patrimoine documentaire duNouveau-Brunswick;

• la présentation à Havelock, parl’écrivain David Folster, du film historiquedatant de 1905 intitulé A Moose Hunt inNew Brunswick;

• l’achat d’équipement et d’un logicielpour permettre le reformatage et la numéri-sation d’enregistrements sonores et de doc-uments historiques du fonds documentaire;

• le don d’un lecteur de microfilms-imprimante-scanneur à l’usage du public,un don rendu possible grâce aux contribu-tions importantes de sociétés de généalogie;

• l’établissement d’un fonds de dota-tion pour les acquisitions et, à court terme,pour l’achat de documents particulièrementimportants, entre autres le premier livre decomptes de Moses Shaw, de Shawville et deLepreau, dans le comté de Charlotte, quirenferme ses transactions en tant qu'ex-ploitant de scierie et que marchand durantla période 1802-1823.

Les Associés continuent leur campagnede financement en vue d'acquérir les carica-tures politiques de Josh Beutel ainsi quepour la gestion de la coopérative de conser-vation, qui offre des services aux biblio-

thèques et aux archives ainsi qu'aux organ-ismes et aux personnes qui ont besoin deconseils ou de services de traitement enmatière de préservation.

Mme Davies a remercié les membresdu conseil d’administration pour leur appuiet leur contribution personnelle à des initia-tives comme l'établissement et l'acquisitionde documents historiques, les campagnes definancement et la promotion du rôle desArchives provinciales.

Les participants de l’assemblée ontadopté à l’unanimité une motion pouraccorder le statut de membre honorifique àBetty Sewell. Elle est membre du conseild’administration depuis sa fondation, en1994. Elle a été à l’origine de campagnes definancement pour acquérir des lecteurs et

du projetHistoire dulivre et de l’im-primé auCanada de laUniversity ofToronto Presset des Pressesde l’Universitéde Montréal.Mme Daviesest une anci-enne étudiantedes facultés d’enseignement de l’UniversitéMount Allison et de l’Université Acadia.

Présidente des Associés depuis 2004,Mme Davies est une membre active et influ-ente de l’organisme. Sa passion pour lesétudes littéraires, historiques, archivistiqueset bibliographiques la place au premier plandes chercheurs néo-brunswickois actuels.Les Associés sont fiers de la nomination deMme Davies et lui adressent toutes leursfélicitations.

des imprimantes à l’intention des membresdu public qui visitent les Archives et agrandement contribué à l’avancement deces campagnes.

Les participants de l’assemblée ontégalement adopté à l’unanimité une motionappuyant le renouvellement par le Conseildu Trésor du gouvernement fédéral dufinancement accordé au Conseil canadiendes archives qui, depuis 1986, offre desbourses pour les travaux d’archivage effec-tués dans l’ensemble du Canada.

Il est possible d’obtenir un exemplairedu rapport de la présidente et des autresrapports soumis lors de l’assembléegénérale annuelle en communiquant avecPaula Glendenning, aux Archives provin-ciales, au 453-2122.

N O U V E L L E S D E S A S S O C I É S

Gwen Davies

Page 10: Silhouettes - Provincial Archives · 2013-05-08 · photographes comme George Shiras III, de la revue National Geographic, Donald Dickey Jr., de la Californie, et Bert Moore, originaire

SS ii ll hh oo uu eett ttee ss Automne 20041100

D U N O U V E A U A U X A R C H I V E S

Nouveaux instruments de rechercheDossiers privésMC3183 Fonds William Henry Boone et Benjamin FrederickDeWitt. Journal se rapportant au travail de Boone comme constructeurde ponts dans le comté de Victoria et livres comptables du magasingénéral de DeWitt. 1925-1947. 2 cm sur microfilm.MC3188 Fonds Campbellton Presbyterian Church. Mariages, sépul-tures, registre des communions, procès-verbaux des séances et docu-ments de divers conseils et comités. [des années 1890 aux années 1990].135 cm sur microfilm.MC1994 Fonds First United Church, Bathurst. [1832-1988]. Autresdocuments : registres, membres, procès-verbaux. Microfilm.MC3086 Fonds Southampton Women’s Institute. Registres desprocès-verbaux. [1946-1996]. Microfilm.MC3047 Collection Donald P. Wright. Généalogiste.Correspondance au sujet des familles du comté de Kings et de la région.Des années 1960 aux années 1970. 20 cm.MC3202 Fonds Bonnie River Lumber Company Ltd. Procès-verbauxet rapports financiers. 1918-1939.

Dossiers gouvernementauxRS141 /A5 Registre provincial des naissances, 1904 (imagesnumérisées pour l’affichage en ligne du registre des naissances de 1904)RS141 / B7 Index des registres provinciaux des mariages, 1952-1954(mise à jour de la base de données)RS141 /C4 Index des registres provinciaux des décès, 1901-1906(mise à jour de la base de données)RS331 Documents de Gabriel G. Ludlow, administrateur colonial,1803-1808 10 cm. Instrument de recherche révisé comprenant uninventaire des documents.RS332 Documents de Edward Winslow, administrateur colonial,1808 1 cm. Instrument de recherche révisé comprenant un inventaire.RS333 Documents de Martin Hunter, administrateur colonial, 1808-1812 5 cm. Instrument de recherche révisé comprenant un inventaire.RS 334 Documents de George Johnstone, administrateur colonial,1809 1 cm. Instrument de recherche révisé comprenant un inventaire.RS 335 Documents de William Balfour, administrateur colonial,1811 1 cm. Instrument de recherche révisé comprenant un inventaire.RS336 Documents de George Stracy Smyth, administrateur colo-nial et lieutenant-gouverneur, 1812-1823 20 cm. Instrument derecherche révisé comprenant un inventaire.RS337 Documents de Thomas Saumarez, administrateur colonial,1813-1814 2 cm. Instrument de recherche révisé comprenant un inventaire.RS338 Documents de Harris W. Hailes, administrateur colonial,1816-1817 1 cm. Instrument de recherche révisé comprenant un inventaire.RS339 Documents de Ward Chipman, administrateur colonial,1823-1824 0,3 m Instrument de recherche révisé comprenant un inven-taire.RS549 Secrétaire provincial, Documents de l’administration desbrevets et inventions, 1791-1907 0,6 m Instrument de recherche révisé.

Le site Web desARCHIVES PROVINCIALES DU

NOUVEAU-BRUNSWICKhttp://archives.gnb.ca

fournit des renseignements généraux sur lesArchives, ses acquisitions, ses heures d’ouvertureet ses programmes ainsi que de l’information surles Associés des Archives. On peut également y

trouver des guides généraux pour les acquisitions,des guides généalogiques des comtés et de

l’information sur les expositions, les instrumentsde recherche, la gestion des documents et les documents électroniques. Le site Web

est mis à jour régulièrement.

Acquisitions récentes Dossiers privésP593 Photographies d’Elizabeth Robinson Scovil : membres desfamilles Robinson et Scovil, images d’édifices bien connus de la régionde Fredericton, y compris des photographies anciennes d’églises angli-canes à Nashwaaksis et McKean’s Corner, ainsi que des photographiesprises à Saint John immédiatement après le grand incendie.MC3204 Fond Dobbelstyn’s Cobbler’s Bench. Registres des recetteset des dépenses, notamment pour les matériaux et la main-d’œuvre.1871-1872, 1897-1948. 3 vol., 10 cm.MC3193 Fonds J.O. Calkins. Médecin de Sackville engagé par contratpar le pénitencier de Dorchester et le ministère des Affaires indiennes.Registres des patients, des traitements et des comptes. 1898-1923. 8 cm.MC3191 Fonds Independent Order of Foresters Court No. 3954,Stonehaven, comté de Gloucester. Procès-verbaux, registres des mem-bres, inventaires des biens. 1906-1933.

Ajouts au site web des ArchivesNaissances - RS141A5. Ajout de 1904, images numériques.Mariages - RS141. Ajout de 1952 à 1954.Certificats provinciaux de décès - RS141C4. Ajout de 1903 à 1906.Images historiques du Nouveau-Brunswick. Ajouts, nombre totald’images : 2 274.Cimetières. Ajouts pour tous les comtés, sauf Albert et Restigouche.