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SociaLotois n°2

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Journal des Jeunes Socialistes Lotois édition spéciale fête de la rose.

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100 jours se sont écoulés depuis l’arrivée de la Gauche au pouvoir. L’heure d’un premier bilanpas, c’est beaucoup trop court ! Toutefois, quelques réflexions sur la prise de décision politique semblent nécessaires.

On ne fait pas une société uniquement avec des lois. Par là, il faut entendre que le volontarisme politique a du bon mais que ce n’est pas le remède miracle à l’ensemble des crises sociales et économiques que traverse notre société à l’heure actuelle. Ces crises sont bien évidemment dues à l’hégémonie ultra libérale mais en partie seulement car il semble que le mal soit beaucoup plus profond et colibéralisme décomplexé de manière législative c’est bien, faire émerger une réforme sociale et sociétale portée par les citoyens : c’est mieux !

Une deuxième leçon de ces trois mois tient à l’identité du PS. Parti avolonté réformiste. Par là, il faut comprendre que le PS, pour agir, dispose de deux instruments. Le premier, idéologique, issu des textes fondateurs de la Gauche est un outil de long terme. Le deuxième, l’état de la sà l’heure actuelle est plus de court terme. Le PS jongle entre les deux pour réformer les structures sociales en évitant les cassures.

Lors des derniers exercices du pouvoir, le PS a été largement influencé par le court terme ce qui lui a valu de se prendre des gifles monumentales aux élections. 100 jours de court terme, pourquoi pass’adapter, de prendre ses marques… Cela semble raisonnable, mais à partir de septembre, ce sont des réformes de fond que notre pays doit connaître. Et chavision de long terme pour montrer que nous sommes capables de concilier vues à court, moyen et long terme au service du pays. En parallèle, nous devons agir pour redonner la parole aux citoexemple.

« Sur le chantier de ces valeurs toujours neuves, pour ces combats de chaque jour qui se nomment liberté, égalité, fraternité, aucun volontaire n’est de trop. »

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Une deuxième leçon de ces trois mois tient à l’identité du PS. Parti ancré à Gauche, il se distingue par sa volonté réformiste. Par là, il faut comprendre que le PS, pour agir, dispose de deux instruments. Le premier, idéologique, issu des textes fondateurs de la Gauche est un outil de long terme. Le deuxième, l’état de la sà l’heure actuelle est plus de court terme. Le PS jongle entre les deux pour réformer les structures sociales en

Lors des derniers exercices du pouvoir, le PS a été largement influencé par le court terme ce qui lui a valu e prendre des gifles monumentales aux élections. 100 jours de court terme, pourquoi pas

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Geoffrey Sapin

Animateur Fédéral du Mjs 46

Sur le chantier de ces valeurs toujours neuves, pour ces combats de chaque jour qui se nomment liberté, égalité, fraternité, aucun volontaire n’est

François Mitterrand

Edition Spéciale

100 jours se sont écoulés depuis l’arrivée de la Gauche au pouvoir. L’heure d’un premier bilan : sûrement ! Toutefois, quelques réflexions sur la prise de décision politique semblent

On ne fait pas une société uniquement avec des lois. Par là, il faut entendre que le volontarisme politique a mède miracle à l’ensemble des crises sociales et économiques que traverse notre

société à l’heure actuelle. Ces crises sont bien évidemment dues à l’hégémonie ultra libérale mais en partie mplexe que cela. Aussi, lutter contre le

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Lors des derniers exercices du pouvoir, le PS a été largement influencé par le court terme ce qui lui a valu e prendre des gifles monumentales aux élections. 100 jours de court terme, pourquoi pas ? Le temps de

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vision de long terme pour montrer que nous sommes capables de concilier vues à court, moyen et long terme au yens, par la décentralisation par

Geoffrey Sapin

Animateur Fédéral du Mjs 46

Dimanche 9 septembre 2012, François Hollande était l'invité du journal télévisé de 20h sur TF1, afin de répondre aux questions que se posaient les Français. En effet, malgré la rapidité du gouvernement pour prendre des mesures d'urgence comme l'augmentation du SMIC ou le blocage des prix de l'essence, le Président de la République a encore beaucoup à faire pour redresser le pays. Il a donc fixé un calendrier des grandes réformes à venir en se basant sur les inquiétudes majeures, à savoir, le chômage et le déficit public, en passant par la fiscalité. Il a précisé qu'il devait « fixer le cap et le rythme » de ces réformes.

Tout d'abord, le chef de l’État a été interrogé sur les réformes qu'il comptait engager pour réduire le chômage. François Hollande a donc abordé et précisé à la journaliste et aux Français ses grandes mesures pour l'emploi dans son projet pour la France. C'est à dire, la création de 100 000 emplois d'avenir d'ici la fin 2012 ainsi que la négociation du contrat de génération avec toutes les entreprises de France. Il faut le rappeler, le contrat de génération consiste à embaucher un senior et un jeune dans une entreprise. Tous deux seraient liés par le contrat, et le senior aurait pour tâche de former le jeune. Avec ce contrat, le patron ne paierait pas de charges sur les deux emplois. Le Président de la République a également annoncé l'ouverture des négociations entre les partenaires sociaux pour trouver un accord "donnant-donnant" afin de maintenir l’emploi des salariés dans les entreprises. Néanmoins, celui-ci a fixé une limite. En effet, il veut que les partenaires sociaux aient trouvé un accord avant fin 2012, sinon c'est l’État qui prendra des décisions. De plus, François Hollande a déclaré qu'il allait créer de nouveaux prélèvements sur les entreprises et les particuliers afin de remplacer le financement de la protection sociale actuelle, sur les salaires. Toutes ces mesures seront regroupées autour d'un même objectif : inverser la courbe du chômage d'ici 1 an.

Ensuite, le Président de la République a confirmé qu'il fallait trouver 30 milliards d’euros pour revenir à

l'équilibre des comptes publics. Il a donc détaillé ces prélèvements : 10 milliards seraient issus des coupes budgétaires sur tous les ministères, exceptés l'Education Nationale, l'Intérieur et la Justice ; 10 milliards supplémentaires

proviendraient des grandes entreprises et 10 milliards viendraient des ménages les plus aisés. Certes, présenté de cette manière, on pourrait penser à de l'austérité, mais à la différence des austérités inutiles des gouvernements précédents, celle-ci est organisée et réfléchie. C'est pourquoi, en 2014, les comptes publics seront revenus à

l'équilibre avec seulement 3% de déficit public.

Enfin, François Hollande a abordé le sujet qui fâche : la fiscalité. Celui-ci a insisté sur le nécessaire effort collectif et il a prouvé une fois de plus qu'il était un homme de parole. En effet, il a confirmé la mesure phare de son programme : la taxation à 75% pour les revenus supérieurs à un million d'euros Usans exception Après tout, il est normal que ceux qui ont le plus donnent le plus pour aider la France à se relever. Il a néanmoins précisé que cette taxation n'était que temporaire puisque lorsque les comptes publics seront revenus à l'équilibre, en 2014, cette mesure sera levée. Le chef de l’État a aussi parlé de la refiscalisation des heures supplémentaires en estimant que la récente défiscalisation de celles-ci lors de la présidence de Nicolas Sarkozy était un frein à l'embauche. Les exonérations restent cependant présentes dans les entreprises de moins de 20 salariés.

Vous l'aurez donc compris, l'urgence de la situation exigera des premiers résultats d’ici deux ans. En attendant, le Chef de l’État va connaître toutes les critiques envisageables, mais les mauvaises langues feraient mieux de se taire, car François Hollande « ne va pas faire en 4 mois ce que les autres n'ont pas fait en 5 ans ». Pour finir son interview, celui-ci a déclaré : « Nous devrions vivre mieux dans cinq ans que maintenant. Pendant cinq ans, il y aura des étapes et à chaque fois, j'en rendrai compte »

UDemandez le programmeDemandez le programmeDemandez le programmeDemandez le programme

L’entretien qu’a accordé le Chef de l’Etat a été l’occasion de fixer un cap à l’action de l’exécutif et du législatif. Voici ce que nous en avons retenu

UPour information : Soucieux de mettre à votre disposition l’ensemble des éléments pour forger votre réflexion, nous vous conseillons de consulter : http://www.luipresident.fr/ et http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/28/le-suivi-des-promesses-de-francois-hollande_1725669_823448.html Pour suivre la progression de la concrétisation des engagements de campagne.

UZoom surZoom surZoom surZoom sur…

Martin Malvy, Président de la Région MidiMartin Malvy, Président de la Région MidiMartin Malvy, Président de la Région MidiMartin Malvy, Président de la Région Midi----PyrénéesPyrénéesPyrénéesPyrénées

UQu’attendez vous du changement de majorité ?

Notre pays traverse une période difficile. La situation est plus grave encore que ce que l’on imaginait car au déficit et à la dette que nous a légué Nicolas Sarkozy, s’est ajoutée une aggravation de la crise en France et en Europe. Il n’y a plus de croissance en Europe. Il est temps de retrouver le chemin de la justice et du redressement, en particulier de notre industrie et de nos finances. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Les engagements de François Hollande et la méthode qu’il emploie avec son gouvernent permettront de relever ces défis.

Comme Président de Région, j’attends beaucoup de la future loi sur la décentralisation et de la banque publique d’investissement qui donneront aux Régions de nouvelles marges de manœuvre utiles à nos territoires.

UQuel rôle le PS doit-il jouer vis à vis de l’exécutif ?

Le PS doit soutenir l’action du gouvernement, en expliquant auprès de nos concitoyens les réformes engagées. Il doit aussi l’alimenter en propositions et veiller au bon respect de ses engagements. Une relation de confiance réciproque doit s’établir. Il faut expliquer que la droite – comme le disait Fillon – nous a transmis un Etat en faillite. Et que l’Etat c’est comme un train, il faut plusieurs kilomètres pour l’arrêter. Il faudra du temps, des années pour inverser la vapeur.

Le PS doit se mettre en ordre de marche pour les prochaines élections locales, et poursuivre son travail de rénovation et de renouvellement.

UBilan des actions de la Région en faveur des jeunes

En 2012, la Région continue de donner la priorité à l’éducation et à la formation des jeunes. Plus de 526 millions d’euros y sont consacrés, soit près de la moitié du budget de l’institution régionale.

La nouveauté, cette année, c’est la « Carte Jeunes Midi-Pyrénées » qui regroupe toutes les aides destinées à aider les familles des lycéens et apprentis à faire face aux frais de scolarité : chéquier lecture, chèque sport, ordilib’, bourse de premier équipement…. Pour plus de justice sociale, nous avons décidé de moduler le montant des aides en fonction des ressources des parents.

A ce jour, plus de 93 000 cartes ont été commandées et 84 000 ont été délivrées.

UUn message à la jeunesse

Tout ce que nous faisons à la Région, ici dans le Lot ou avec François Hollande, nous le faisons pour vous et votre avenir. Vous devrez faire de même un jour. Ne l'oubliez pas sinon d'autres le feront à votre place. Engagez-vous !

Le MJS 46 est particulièrement fier et heureux de voir Martin Malvy occuper une place aussi importante pour le territoire. Elu local ayant fait de Figeac une ville dynamique, industrielle, inventive et où il fait bon vivre, il s’est occupé des affaires régionales avec une application et une passion remarquables. Son action a été couronnée de grands succès éducatifs, économiques, territoriaux et environnementaux. Nombre de mesures ont facilité la vie des habitants de Midi Pyrénées, notamment les jeunes. Nous tenons à saluer cette œuvre qui fait honneur à leur initiateur et au Lot dont il est originaire.

UL’action du Gouvernement.L’action du Gouvernement.L’action du Gouvernement.L’action du Gouvernement.

La conférence environnementaleLa conférence environnementaleLa conférence environnementaleLa conférence environnementale

Les 14 et 15 septembre s'est tenue la première Conférence environnementale. Ce fut l'occasion pour le Président de la République de réaffirmer l'engagement de la France dans le processus de transition vers une société durable en luttant contre les dégradations causées à l'environnement. Ainsi, François Hollande, reprenant une de ses propositions de campagne, a rappelé sa volonté de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, de diminuer progressivement la part de l'énergie nucléaire dans la production électrique française au profit des énergies renouvelables et surtout le rejet de tous les permis d’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique. Ces décisions, saluées par de nombreux partis et associations écologistes marquent une avancée historique dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la prise de conscience des enjeux écologiques et environnementaux à venir. Les défis sont immenses (fonte des glaces, pollution de l'air et des sols...) et nécessitent des choix forts. Celui de la transition énergétique est amorcé par le gouvernement français.

UQuelques précisions :U la petite phrase du Ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, qualifiant le nucléaire « de filière d’avenir » a créé une vive polémique. Pour nous aussi, cette phrase est ambiguë. Aussi, à nos yeux, continuer à privilégier autant cette source d’énergie est une erreur géopolitique (nous sommes dépendants des pays producteurs d’uranium), écologique (les dangers et incertitudes qui planent sur cette filière ont été maintes fois exposés) et politique vis-à-vis de notre volonté de voir émerger une société alternative. Cependant, il faudra en passer par le démantèlement des centrales et nous ne connaissons rien ou si peu de ces procédés gourmands en main d’œuvre comme en infrastructures. Maîtriser ce processus nous donnerait un avantage économique et politique certain car bien d’autres pays dans le monde seront confrontés aux mêmes problèmes que nous, et en cela nous pouvons concevoir l’énergie nucléaire comme filière d’avenir.

L’ARSL’ARSL’ARSL’ARS

L’Allocation de Rentrée Scolaire a été versée à partir du 21 août dernier aux ménages français ayant des enfants âgés de 6 à 16 ans et scolarisés. Elle a été augmentée en juin dernier, il s’agissait en effet de l’une des promesses de campagne de François Hollande. Au-delà de la revalorisation globale de l’allocation de rentrée scolaire, les besoins financiers des jeunes sont-ils les mêmes selon leur âge ? Comment cette allocation est-elle censée permettre d’atténuer les disparités sociales ?

Dans les faits, le montant de cette prestation est différent selon la tranche d’âge :

• 356,20€ pour un enfant de 6 à 10 ans (contre 284,97 euros en 2011), • 375,85 euros pour un enfant de 11 à 14 ans (contre 300,06 euros en 2011), • 388,87 euros pour un enfant de 15 à 18 ans (contre 311,11 euros en 2011). (Source : www.service-

public.fr)

Le montant de l’allocation de rentrée scolaire a donc sensiblement augmenté par rapport à l’année dernière. Le prochain effort du gouvernement portera sûrement sur les tranches les plus âgées, puisque les collégiens et les lycéens ont des frais de rentrée scolaire largement supérieurs à ceux des écoliers qui ont entre 6 et 10 ans, notamment les frais d’inscription, les exigences de plus en plus pointues de la part des professeurs concernant le matériel scolaire, certains ne sont toujours pas équipés en informatique, alors que cet outil s’avère parfois indispensable !

Cette réforme, largement critiquée par l’opposition, qui n’a d’ailleurs jamais révisé le montant de l’ARS, permet certes d’atténuer les différences sociales, mais il faudra fournir un effort supplémentaire pour les collégiens et les lycéens, dont on peut dire que les besoins sont en constante en augmentation, alors que le pouvoir d’achat des ménages lui est en baisse.

UOpinions de militantsOpinions de militantsOpinions de militantsOpinions de militants

UOn regarde dans le rétroOn regarde dans le rétroOn regarde dans le rétroOn regarde dans le rétro…

De nombreuses critiques ont été formulées vis-à-vis du comportement des membres de l’actuel Gouvernement et du pouvoir Législatif. Si nombres d’entre elles sont fondées et pertinentes, le MJS tient à faire part de sa gêne. Nombre de ces critiques portent sur des faits et gestes sans commune mesure avec ce qui a été vu jusqu’alors. Nous tenons à ce que vous vous fassiez une opinion. Pour ce, voici un résumé de quelques perles du quinquennat précédent pour vous montrer qu’un changement positif a bien lieu mais qu’il reste tout de même des choses à améliorer, ce dont nous sommes tout à fait conscients.

Il est des quinquennats qui sont riches d’enseignements ou d’anecdotes. Voici une liste (non exhaustive) des « ratés » de personnalités liées au quinquennat de N. Sarkozy. Plusieurs révélations ont donné lieu à des échanges vifs dans la sphère politique. Par ordre alphabétique, nous avons Michelle Alliot-Marie et ses vacances en Tunisie alors en pleine révolution, Nicolas Bazire, proche de l’ancien Président de la République, directeur de Campagne d’Edouard Balladur à la présidentielle de 1995 et mis en examen en Septembre 2011 pour complicité d’abus de biens sociaux dans un des volets de l’affaire Karachi, Christian Blanc et l’affaire des cigares, le procureur de Nanterre Philippe Courroye mis en examen dans l’affaire dite des « fadettes », soupçonné d'avoir tenté de découvrir – illégalement - les sources des journalistes travaillant sur l'affaire Bettencourt, Alain Joyandet et son permis de construire falsifié en plus du jet privé à 116000 euros pour la Martinique, Thierry Gaubert, autre proche de l’ancien président, mis en examen pour recel d’abus de biens sociaux, Christine Lagarde, ministre des finances et soupçonnée de favoritisme dans le règlement de l’affaire Tapie (400 millions d’euros), Bernard Squarcini, Patron de la DCRI et mis en examen en Octobre 2011 dans le volet policier de l’affaire des « fadettes », Georges Tron mis en examen pour harcèlement sexuel, et enfin Eric Woerth, notre préféré, dans tous les coups ou presque : affaire Bettencourt, affaire Karachi, Hippodrome de Compiègne, financement de la campagne présidentielle de N. Sarkozy en 2007.

Rappelons que nombre de ces personnalités n’ont pas encore été condamnées et qu’elles restent présumées innocentes. Toutefois, ces actes portent atteinte à quelque chose de très précieux pour la vie d’un pays: la confiance. Cette dernière est essentielle pour que la population croie au bien-fondé des politiques, actions proposées et menées. Critiquer les affaires précédentes est légitime mais nous ne devons pas critiquer pour critiquer. Il faut s’inspirer de tels débordements pour ne pas les reproduire ce qui semble avoir été réalisé jusqu’à maintenant. Nous devons bétonner le terrain de manière à baliser les règles légales et morales à ne pas dépasser. Critiquer oui, mais toujours pour construire.

Travailler enfin ensemble.Travailler enfin ensemble.Travailler enfin ensemble.Travailler enfin ensemble. Le fait d’appartenir à l’actuelle majorité fait prendre conscience de nombreux et désagréables débordements

auxquels nous nous sommes laissés aller lorsque nous étions dans l’opposition. Petites phrases, critiques incessantes, disqualification totale de l’adversaire, surenchères, opportunisme débridé sont autant de choses qui agacent, à juste titre, un nombre croissant de nos concitoyens. Notre pays se distingue par la capacité qu’ont nos dirigeants de tous bords à se rentrer dedans de telle manière que la politique semble être, selon l’expression consacrée, « un loup pour

l’Homme » politique mais aussi pour le concitoyen français. On pourrait se dire que ce genre d’attitude n’est qu’un genre qu’utilise l’adversaire. Toutefois, elles révèlent un fait bien plus inquiétant pour notre pays : l’impossibilité à travailler

ensemble.

Derrière les discours de façades, de droite ou de gauche, se cache une volonté de terrasser le camp adverse par à peu près tous les moyens. Il n’est pas nécessaire d’aller au consensus des pays scandinaves puisque nous n’avons pas les mêmes cultures. Toutefois, une sérieuse correction des défauts français semble nécessaire. Nos compatriotes sont conscients de la nécessité d’avoir des groupes aux sensibilités politiques différentes. Cette diversité est essentielle pour notre pays qui a besoin d’avoir le choix. Toutefois, de plus en plus de citoyens expriment le besoin d’une classe politique qui semble unie sinon dans les idées mais au moins dans l’effort.

Ces citoyens soulèvent, à juste titre, que de nombreuses propositions peuvent être articulées pour créer une politique d’union nécessaire à notre pays. Le tout n’est pas d’éliminer les frictions, contradictions et débats mais de faire en sorte que sorte quelque chose de constructif en découle. Concrétiser cette volonté est à la fois simple et complexe puisqu’il s’agit de mettre en place des voies formelles et informelles de dialogue entre individus. Nous verrons dans un prochain article comment y parvenir.

L’Université d’été de La Rochelle cette année a été marquée par plusieurs climats. Tout d’abord le climat habituel de la région, c'est-à-dire la météo normale, alternant averses, vent, et soleil, difficile pour une université se déroulant en partie à l’extérieur.

Cependant, la pluie n’a rien enlevé à la bonne humeur due au climat cette fois-ci politique, puisque cela faisait dix ans que La Rochelle n’avait pas accueilli les militants socialistes alors que la gauche était au pouvoir ! Les militants ont ainsi pu approcher les ministres du gouvernement Ayrault, prendre des photos avec eux, et assister aux tables rondes qu’ils animaient.

Certains militants nous disaient cependant moins apprécier ce second climat, car l’Université d’été aurait selon eux perdu de sa simplicité. En effet les membres du gouvernement étaient, au vu de leur nouveau statut, plus difficiles à approcher, moins abordables, les contacts avec eux étaient plus rares que les années précédentes. Ces impressions se sont confirmées lorsque le Premier Ministre et la Première Secrétaire du Parti sont apparus devant les militants pour une table ronde. Les militants assis aux premiers rangs ont été priés de laisser leur place à des personnes apparemment plus importantes qu’eux ; ce que nous ne pouvons que regretter car nous considérons que chaque militant est important, au même titre que quiconque.

Les jeunes et les moins jeunes se sont néanmoins consolés en assistant aux autres tables rondes, où les intervenants proposaient leurs points de vue sur toutes sortes de sujets tels que l’économie, l’avenir de la gauche ou encore l’écologie. Après une journée à assister aux divers débats et prises de paroles, les militants se retrouvaient pour se restaurer et sortir autour du très célèbre Port de La Rochelle. Ce fût un moment agréable et très convivial.

Les militants du MJS 46 y ont fait des rencontres intéressantes, ont assisté à des réunions enrichissantes et ont apprécié la bonne humeur de la délégation lotoise. Ceci nous a permis de trouver des éléments de réponse à nos appréhensions vis-à-vis de la situation de la France. De même, nous avons trouvé de nouveaux outils pour faire fonctionner le Mouvement et nous nous sentons de pleine attaque avant cette rentrée qui s’annonce chargée pour chacun d’entre nous.

ULa campagne en images

UPour votre culture personnelle.

70 Jeunes de la Région au Festival d’Avignon grâce au conseil Régional

Midi-Pyrénées s’engage depuis maintenant quelques années dans un projet qui lui est cher : faciliter l’accès à la culture pour les jeunes. Depuis maintenant cinq ans le projet « Jeunes en Avignon » permet aux adolescents et jeunes adultes de la Région d’accéder au célèbre festival de théâtre en finançant l’hébergement et l’achat des places pour les spectacles. L’encadrement est assuré par des animateurs du CEMEA (Centre d’Entraînement aux Méthodes d’Education Actives) et de l’association Centre de Jeunes et de Séjours du Festival d’Avignon.

Des jeunes d’horizons différents y sont conviés, notamment des élèves d’écoles de cirque, certains de l’option théâtre, d’ateliers théâtre... Cette année et pour la première fois un groupe de jeunes en réinsertion professionnelle issus de « l’école de la deuxième chance » étaient conviés, ce qui a donné lui a des échanges très enrichissants entre des personnes formées à la pratique théâtrale et des personnes ne s’étant pour la plupart jamais rendues au théâtre.

Ce projet permet de rencontrer des troupes, de visiter plateaux et musées, de participer à des débats publics et de donner l’opportunité à des adolescents de profiter d’un festival très onéreux. Cette année les jeunes ont eu la chance de rencontrer une partie de l’équipe du spectacle « Puz/zle » de Sidi Larbi Cherkaoui, et d’assister à « Le Maître et Marguerite » de Simon Mc Burney dans la cour du palais des Papes, et à plusieurs spectacles de cirque sur l’île Piot. Cette initiative de la part de la région présidée par M. Malvy est a été couronnée d’un franc succès cette année encore !

Pour plus de renseignements,U vous pouvez consulter le blog culture de la région ou le site officiel, qui détaille les compagnies de Midi-Pyrénées présentes.