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Adam, Guillaume, Lucas et Tom

Sophonisbe

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Sophonisbe. Adam, Guillaume, Lucas et Tom. Sophonisbe:.  Sophonisbe est une Reine de Numidie d’origine Carthaginoise qui vécut dans le 3 ème siècle av. J.C. Elle est née à Carthage en 235 et morte en 203 av. J.C. Son vrai nom était çafonbâal , qui signifie « celle que Baal protège ». - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Sophonisbe

Adam, Guillaume, Lucas et Tom

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 Sophonisbe est une Reine de Numidie d’origine Carthaginoise qui vécut dans le 3ème siècle av. J.C. Elle est née à Carthage en 235 et morte en 203 av. J.C. Son vrai nom était çafonbâal, qui signifie « celle que Baal protège ».

Fille d’Hasdrubal Gisco, grand général Carthaginois, elle épousa Syphax, Roi de Numidie vers 206-205 av. J.C afin de sceller une alliance entre Numides et Carthaginois. Elle fut auparavant mariée à Massinissa, autre roi Numide et rival de Syphax, avant qu’il ne devienne allié de Rome.

En 203, suite à la défaite de Syphax face à Massinissa et aux armées romaines, puis à la prise de la ville de Cirta, elle retrouva Syphax qui l'épousa sans plus attendre. Jouant de ses charmes, elle réussit à convaincre Massinissa de ne plus rendre de compte à Rome mais à Carthage.

Cependant, alors qu'elle devait participer au triomphe de l’empereur Scipion l'Africain à Rome qui la demandait comme esclave, après la défaite de Syphax, elle préféra se suicider plutôt que de se livrer aux Romains.

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A cette époque, les Romains combattaient les Carthaginois. Le roi numide Syphax, mari de Sophonisbe, est battu par Massinissa, allié du général Romain Scipion l’africain et Massinissa prend sa femme comme butin. Sophonisbe et Massinissa se marient ensuite. Néanmoins, Scipion l’africain ordonne à Massinissa de lui livrer Sophonisbe pour son triomphe. Ayant promis de la soustraire aux romains, Massinissa lui fait envoyer une coupe de poison pour qu’elle puisse se donner la mort. Elle l’accepte et la boit avec un grand courage.

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Massinissa, fâché d’apprendre qu’il devait donner Sophonisbe aux vainqueurs de cette guerre, appela son esclave responsable de la garde du poison, et fit offrir une coupe de poison à la princesse. L’esclave lui dit : "que Masinissa aurait voulu remplir ses premiers engagements, comme une femme a droit de l'attendre d'un époux. Mais dépouillé par une autorité supérieure du droit de disposer de son sort, il tient sa seconde promesse et lui épargne le malheur de tomber vivante au pouvoir des Romains.

Hunc nuntium ac simul uenenum ferens minister cum ad Sophonibam uenisset, 'accipio' inquit 'nuptiale munus, neque ingratum, si nihil maius uir uxori praestare potuit. hoc tamen nuntia, melius me morituram fuisse si non in funere meo nupsissem.' non locuta est ferocius quam acceptum poculum nullo trepidationis signo dato impauide hausit.

Sophonisbe écouta ce message et prit le poison des mains de l'esclave : "J'accepte, dit-elle, ce cadeau de mariage; et je l'accepte avec reconnaissance, si c'est là tout ce qu’un mari peut faire pour sa femme. Dis-lui pourtant que la mort m'eût été plus douce, si le jour de mon union n'avait pas été le jour de mes funérailles." La fierté de ces paroles ne furent pas démentie par la fermeté avec laquelle elle prit la coupe fatale et la vida avec sang-froid.

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Titre : Mort de Sophonisbe Peintre : Jean-Charles Nicaise PerrinConservation : Toulouse, Musée des AugustinsPhoto : Daniel MartinHuile sur toile : 89cm x 133cmDate: 1783Lieu: Italie, Rome  

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Analyse: Ce tableau est une huile sur toile qui représente la mort de Sophonisbe. Au premier plan, on aperçoit les personnages, au second plan on peut voir le décor

qui est principalement une architecture à base de colonnes. Les personnages centraux sont, Sophonisbe et l'homme qui lui apporte la coupe, qui est censé être un esclave mais qui est sans doute Massinissa en raison de ses vêtements. Bien que Sophonisbe ne soit pas au centre du tableau, elle est mise en valeur grâce à la lumière vive qui l'éclaire et à sa robe blanche qui rend Sophonisbe plus visible, comparé aux autres personnages de la scène. Car, les couleurs les plus utilisées sont des couleurs sombres tels que le marron, le gris et le noir. Le tableau est très net malgré la détérioration qu'il a subie. Sophonisbe est le seul personnage assit ce qui renforce son rôle d'héroïne. Elle prend avec sa main gauche la coupe de poison que lui tend Massinissa, qui dans la civilisation latine représente le malheur. Son visage n'exprime aucune émotion particulière. L'homme qui tend la coupe de poison et qui semble être Massinissa a un geste des bras et des épaules qui semble vouloir dire, « Il n'y a pas d'autre solution » ou, « Ce n'est pas ma faute ». Les trois femmes qui sont à gauche du tableau sont en mouvement, les deux plus proches de Sophonisbe ont un geste comme pour demander à Sophonisbe de s'arrêter et la troisième joint ses mains afin de prier. À gauche du tableau on distingue quatre hommes mais seulement deux sont entièrement représentés. L'un est vêtu d'une toge romaine verte et orange pâle, tandis que l'autre est en uniforme de l'armée romaine, on le remarque bien grâce à son tissu rouge, c'est peut être le général romain Scipion. Aucun des hommes ne bouge, ils restent tous immobiles. Tous les personnages du tableau ont les yeux rivés sur Sophonisbe, ce qui accentue son caractère de personnage central du tableau.

  Ce tableau convient bien à l'illustration de l'héroïsme du personnage, car

Sophonisbe est mise en valeur par différents procédés indiqués ci-dessus et reste très calme. elle n'a pas un mouvement et n'essaye pas d'échapper à son destin même si les femmes à sa gauche essayent de l'en dissuader. Elle ne tente pas de répondre à Massinissa qui essaye de s'excuser et de se déculpabiliser. Elle ne se laisse pas perturbée par l'indifférence que les hommes situés à droite du tableau portent à sa mort. Elle reste stoïque et humble devant la mort.

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Cette héroïne fut la source d’inspiration de grands dramaturges : aisni Corneille en 1663, écrit une tragédie intitulée Sophonisbe, ou encore Voltaire en 1770. Avant cela, d’autres auteurs ont choisi comme sujet son histoire, comme Pétrarque, Trissino, qui, en 1515, composa une Sophonisbe, imitée des tragédies grecques, Mellin de Saint-Gelais qui traduisit l’œuvre de Trissino en Français vers 1556, Claude Mermet qui proposa une autre traduction de l’œuvre de Trissino en 1584 et enfin, plus récemment, Gabriel Camps, lequel consacra à l'histoire de Sophonisbe une partie de son livre L'Afrique Du Nord Au Féminin - Héroïnes Du Maghreb Et Du Sahara qui parut en 1992 , et où il dresse en vingt tableaux l'histoire des peuples d'Afrique du Nord.

  Deux œuvres sur Sophonisbe : - Trissino : 1514, Sofonisba, rédigée en 1514 par Gian Giorgio

Trissino et publiée en 1524 à Rome. -Pierre Corneille : 1663, Sophonisbe, tragédie . Représentée sur

scène pour la première fois en janvier 1663 à l’hôtel de Bourgogne.

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Sophonisbe a des choses à nous dire encore aujourd’hui, car les valeurs qu’elle incarne, l’honneur, le courage, la détermination, le sang-froid sont importantes.

Mais, ces valeurs ont un peu perdues de leur poids et de leur nécessité à notre époque, si l’on vit dans un pays épargné par la guerre. Si l’honneur ne compte plus tellement, le courage reste nécessaire, la détermination est une qualité et le sang-froid semble indispensable dans ce monde où l’on vit à 200 à l’heure. .

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Ut gratias agat