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Revue publiée par l’Association Française des Entraîneurs de basket-Ball / n°143 / décembre 2009

Spécial Basket Féminin - 3015ift.files.wordpress.com · pour s'évaluer, faire venir du monde à la salle, ... lisé la vitesse maximale aérobie ... déterminée au cours des tests

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Revue publiée par l’Association Française des Entraîneurs de basket-Ball / n°143 / décembre 2009

Ce document rassemble les réflexions, idéeset philosophies des Entraîneurs FRANCAISspécialistes du Basket Féminin de HautNiveau.

SOMMAIRE :

1 / Les différents outils du BasketBall2 / Le BasketBall sous l’angle des fondamentaux3 / Les collaborations offensives à 2 et à 34 / Le BasketBall sous l’angle physiologique5 / L’approche psychologique du Basket 6 / Des organisations offensives au BasketBall7 / Des organisations défensives du Basketball

Réalisation : SCB – FFBB/DTBN - AFEB

Coaching Digest IISpécial Basket Féminin

Participation pour l’envoi du Coaching Digest Spécial Basket Féminin : 15 euros.En vente :> à la boutique de l’AFEB – 13 rue Au Pré du Bain – 21490 SAINT JULIEN> SCBasket – Pouillot Matthieu 9 avenue du Parmelan – 74000 ANNECY

2009-2010 une évolution nécessaire…

En cette fin d'année, le moral des Français n'est pas au mieux(41% juge 2009 comme une mauvaise année), le basketcomme la plupart des sports sont dans "l'œil du cyclone" avectoutes les réformes prévues, en particulier, concernant les col-lectivités territoriales (régions, départements, communes…),qui peuvent considérablement modifier les financements desclubs.Quels vont être le fonctionnement des clubs de demain, sur-tout ceux qui œuvrent dans l'ombre, dans des régions faiblesen nombre de licenciés ?Une nouvelle structuration s'impose car les licenciés, surtoutles parents, veulent de moins en moins s'investir, par exemple,dans de longs déplacements pour la compétition (coût, dispo-nibilité…), les jeunes sont de plus en plus sollicités par d'autresloisirs, les vacances scolaires deviennent sacrées, les adhé-rents sont de plus en plus exigeants sur les créneaux horaires(tout le monde veut s'entraîner entre 17h et 19h), sur l'accueil(communication), sur l'encadrement (sécurité, compéten-ces…). Le basket doit aussi faire face à la concurrence de nou-velles activités (anciennes aussi) qui veulent investir les gym-nases (foot en salle, quand le rugby ?, badminton, aérobique,ultimate…) alors que peu de nouvelles salles sont construiteset que se développent de plus en plus d'activités "indoor". Enfin, une génération de bénévoles sont entrain de passer lamain, les nouveaux n'ont pas les mêmes notions du bénévo-lat, quant aux entraîneurs, cheville ouvrière du club, la notionde "temps passé au club", de "temps utile d'apprentissage",de formation continue (participation aux stages de recyclage,lecture de revues spécialisées…) leur investissement, sont dif-férents…Devant toutes ces évolutions pour ne pas dire problèmes, lesclubs doivent agir non pas chacun pour soi, non pas en vaseclos mais en PARTENARIAT. Les clubs pour se développer, sur-vivre, ont besoin des autres, rien de tel qu'un "bon derby"pour s'évaluer, faire venir du monde à la salle, faire parler lesmédias et donc être représentatifs sur l'échiquier du mondesportif. Nous avons besoin des autres pour avoir une lisibilité,une identification "claire" donc être reconnus par les collecti-vités territoriales… en un mot l'année 2010 doit être l'annéede la SOLIDARITE, du partage des connaissances de toutenature et à tous les niveaux du basket. Ce n'est qu'à ce prixque le basket hexagonal continuera son bonhomme de che-min, sinon, nous allons tout droit vers un basket à plusieursvitesses… basket des villes-basket des champs, basket de com-pétition-basket loisir, basket des riches-basket des pauvres…

Bonne année 2010 à toutes et tous AFEBIENS et autres !

sommaire éditoPAR DOMINIQUE ROUX

association française des entraîneurs de basket-ball / novembre décembre 2009 01

Préparation physiqueLe 30 – 15 Intermittent Fitness Test :application pour le basketball 02par Bachar Haydar et Martin Buchheit

TIC à RodezLe jeu des sélections benjamines en Haute Garonne 06par Jérôme Capel

TIC à RodezLa La sélection benjamines du Loiret 10par Frédéric Daguenet

ApprentissageAdresse : apprentissage, entraînement et match (suite)

par Thierry Poulain 13

TechniqueLa transition offensive 15par Randoald Dessarzin

ArbitrageGérer l’erreur 18par Nicolas Maestre-Planques

PédagogieA la recherche du sens 20par Arnaud Guppillotte

TechniqueLe jeu à deux 24par Laurent Duthe

Préparation physiqueL’évaluation des aptitudes athlétiqueschez des joueurs de 14-15 ans 28par Bernard Grosgeorge

AFEBLa vie de l’AFEB 32

Numéro 142 • 7 euros • Pivot est la revue de l’AFEB : 13, rue auPré du Bain 21490 ST-JULIEN • Tél. 09 62 23 74 03 • Site :http://www.afeb.asso.fr • Email : [email protected] •Directeur de la publication : Christian DEVOS • Rédacteur enchef : D. ROUX • Comité de rédaction : E. TOPENOT - D. ROUX •Conception Coordination : D. ROUX - E. TOPENOT • Adhésion : 5euros - Abonnement Pivot : 26 euros - Etranger : 31 euros •Abonnement Pivot + Pivot Jeunes : 35 euros - Etranger : 40 euros• Abonnement Pivot Jeunes : 17 euros - Etranger : 22 euros • Miseen page : AFEB • Nov. Déc. 2009 • Tous droits de reproduction inter-dits sans autorisation de l’AFEB. Photos : Lionel Pratat

association française des entraîneurs de basket-ball / novembre décembre 200902

Le 30 – 15 Intermittent Fitness Test :application pour le basket

PAR BACHAR HAYDAR ET MARTIN BUCHHEIT

INTRODUCTION

Sur le plan athlétique, il est reconnu queles qualités de vitesse et d’explosivitésont primordiales en Basketball [13,14]. Une bonne puissance maximale aérobie(PMA) est également un avantage pourmaintenir un haut niveau d’activité etpréserver la qualité des actions détermi-nantes en fin de match. Pour développer la PMA, le travail inter-mittent, entre autre, est très utilisé[2,3,8,15].Pour paramétrer le travail intermittent àbase de course, et surtout l’individuali-ser, depuis longtemps les entraîneurs etpréparateurs physiques utilisent/ont uti-lisé la vitesse maximale aérobie (VMA),déterminée au cours des tests de terrainclassiques de L. Leger et ses variantes[12,17,18,19]. Il faut cependant savoir que le fait deparamétrer les intensités de course enpourcentage de VMA est surtout adaptéaux exercices en ligne à des intensitéssous-maximales (bien que là aussi, lesqualités d’endurance soient à prendre encompte pour ajuster les pourcentages[6]). De plus, la VMA en elle même nereflète pas les capacités de changementde direction et de récupération, quientrent pourtant en jeu lors d’uneséance de travail en salle comme sou-vent pratiqué en basket (15-15 ennavette par exemple). La VMA ne rendpas bien compte non plus de la capacitéanaérobie des joueurs (bien qu’elle inter-vienne partiellement lors des dernierspaliers des tests), qui est fortement solli-citée lors des intermittents à vitessesupra-maximale (à vitesse supérieure àVMA). Lors d’un exercice intermittent court ennavette, même si les distances de cour-ses sont individualisées en fonction d’un

pourcentage de VMA similaire, lesréponses physiologiques telles que laconsommation d’oxygène (VO2, souventestimée via la fréquence cardiaque sur leterrain), la concentration sanguine enlactate et la pénibilité de l’effort peuventainsi être très différentes pour certainsjoueurs [11]. Pour une même VMA, lejoueur ayant de meilleures qualités derécupération et/ou de changement dedirection, et/ou encore possédant uneplus grande réserve «anaérobie», res-sentira la série comme plus facile d’unpoint de vue cardiorespiratoire, et tra-vaillera moins que les autres. Le casinverse est évidemment possible. Cette hétérogénéité des réponses à unmême pourcentage de VMA s’observesurtout chez les joueurs de sports collec-tifs possédant une bonne motricité, debonnes qualités anaérobies et des facili-tés de récupération pouvant «compen-

ser» un manque de puissance aérobie. Leréajustement des distances de course(quelques mètres en plus ou en moins,selon les joueurs), séance après séance,permet évidemment d’aboutir à des sol-licitations appropriées et homogènes ausein de l’équipe. L’utilisation d’une batte-rie complète de tests (compter mouve-ment «jump» pour la détente, test d’agi-lité, etc.) permet aussi d’ajuster les dis-tances de course. Dans les deux cas, celareste chronophage et parfois aléatoire.Pour obtenir une référence fiable afin deprogrammer un entraînement intermit-tent court en navette, une alternative àla VMA est possible : la vitesse obtenue àla fin du 30-15 Intermittent Fitness Test(V30-15IFT). Le 30-15 Intermittent Fitness Test (30-15IFT) [9,11] est un test incrémenté ennavette (40 m, figure 1) semblable autest de Leger (navette 20 m), à la diffé-

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rence que les paliers sont entrecoupéspar 15 secondes de pause. Ces pausesrendent l’effort intermittent, permettantainsi de tenir compte, dans la perfor-mance finale, des capacités individuellesde récupération. Tout comme le test deLeger, la course s’effectuant en navette,la vitesse finale rend aussi compte desqualités de changement de direction. Enfin, la V30-15IFT étant supérieure à laVMA (env. 15-20%), la capacité anaéro-bie est fortement sollicitée (une fois laVMA et le VO2max atteints, les dernierspaliers du 30-15IFT sont courus en sollici-tant bien plus la capacité anaérobie quelors d’un test classique de VMA [7]). La V30-15IFT est ainsi une vitesse «com-posite», liée à la fois au profil énergéti-que (filières aérobie et anaérobie, capa-cité de récupération intra-effort) etmoteur (changement de direction) dujoueur, permettant finalement une meil-leure individualisation des intensitéssupra-maximales de course pour l’entraî-nement intermittent en navette [8, 9,10].

Figure 1

Déroulement du 30-15IFT adapté au ter-rain de Basket (navette de 28 m).

Le second intérêt du test est la possibi-lité, en le croisant avec d’autres tests deterrain, d’affiner le profil athlétique dujoueur. Par exemple, la comparaison de la V30-15IFT avec la VMA (obtenue en ligne eten continu sur un test VamEval ou TUB II[12,13], pour évaluer essentiellement laPMA et surtout sa composante «cen-trale»), tout en connaissant le profilexplosif du joueur, peut permettre d’esti-mer la capacité de récupération. Dans le cas d’un joueur explosif, il est fortprobable qu’une faible différence V30-15IFT – VMA (moins de 2 km/h) témoi-

gne d’une mauvaise qualité de récupéra-tion. A l’inverse, pourun joueur peu explosif,une grande différenceV30-15IFT – VMA (plusde 3 km/h) pourraitêtre expliquée par desbonnes qualités derécupération. Enfin, le test peutaussi servir pour l’éva-luation de l’impactd’une période d’en-traînement ciblée. Par exemple, lors d’unre-test après entraîne-ment (courbe rouge,figure 2) le joueur aréalisé trois paliers deplus que lors de la pas-sation précédente (courbe noire) ; il adonc amélioré sa vitesse maximale inter-mittent en navette sur le test (V30-15IFT). Mais il a aussi, pour les mêmesintensités de course, mobilisé moins de

sa fréquence cardiaque de réserve; eneffet, la courbe rouge se situe toujoursen dessous de la courbe noire et surtout,de la troisième minute (180s) à la fin dure-test. Les récupérations cardiaques inter-efforts entre chaque palier sont beau-coup plus importantes que lors du pre-mier test. Son potentiel d’endurance etde récupération à des puissances aéro-bies élevées ont été améliorés.

Figure 2

Comparaison de la FC d’un même joueurlors d’un test 30-15IFT et d’un re-test 30-15IFT deux mois après une période d’en-traînement en intermittent court (2 à 3blocs par semaine en plus des entraine-ments avec ballon [8])

Afin de rendre le test accessible aux bas-ketteurs, il paraissait nécessaire d’exami-ner la possibilité d’effectuer le test sur28m (dimension standard du terrain) etnon uniquement 40m comme pour leprotocole orignal. Si à la fois les perfor-mances et les réponses physiologiques semontraient similaires pour les deux ver-sions du test, nous pourrions comparerles résultats et à priori utiliser (prescrip-tion de l’entraînement en intermittentcourt et affinement du profil athlétiquedes joueurs) le test adapté au terrain debasket comme évoqué ci-dessus.

OBJECTIF DE L’ÉTUDE

Comparer la vitesse de fin de test et lesréponses physiologiques associées lorsd’un protocole modifié et ajusté au ter-rain de Basketball (navettes sur 28m)avec les données du test original (navet-tes sur 40m).

MÉTHODES

Vingt quatre basketteurs de sexe mascu-lin (22 ± 3 ans, 80 ± 3 kg, 185 ± 5 cm) évo-luant en championnat de France N3 ouen championnat pré-national ont réalisédeux tests de terrain (le test 30-15IFTcouru sur une distance de 40 ou de 28m),à une semaine d'intervalle et dans unordre aléatoire.

ittent en navette [8, 9,10].

Temps (sec)

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600

FC

(bpm

)

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140

160

180

200

220Test 1Test 2

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Description du 30-15IFT sur 28mètres :

Le 30-15IFT est constitué de périodesde course d’une durée de 30 secondes,entrecoupées de périodes de récupéra-tion (marche) de 15 secondes. Durant les périodes d’effort, il s’agit decourir en aller-retour, sur une distanced’un terrain de basket-ball (28m, figure 1),à une vitesse indiquée par un CD audio,qui émet des «bip» à des intervalles detemps donnés.

Lors de la récupération, il s’agit de mar-cher pour rejoindre la ligne la plus pro-che se trouvant devant soi (afin d’yattendre le prochain départ). Une période de course et la période derécupération consécutive constituentun palier. La vitesse de course, initialement de 8km.h-1, est ensuite incrémentée de 0.5km.h-1 à chaque palier. Le test prendfin lorsque le sujet est incapable de sui-vre la vitesse imposée c'est-à-dire enarrivant deux fois de suite à plus de 3md’une des trois lignes du terrain aumoment de l’émission des bips, ou s’ilse sent incapable de finir la course(arrêt volontaire). La vitesse maintenue lors du dernierpalier complété intégralement est rete-nue comme (V30-15IFT).

Au cours des deux tests, les sujetsétaient vigoureusement encouragés.Tous les sportifs ont été équipés de car-dio-fréquencemètres de type polarteam system (Polar Electro OY,Kempele, Finland). La mesure de la lactatémie post-effortétait effectuée à l’aide d’un Lactate Pro(Arkary, Inc, Japan). La perception de la pénibilité de l’effort(RPE) a été mesurée à l’aide de l’échellede Borg (CR-10, Borg, [5]).

Les données issues des deux tests ontété comparées à l’aide d’un test deStudent pour donnes appariées.

RÉSULTATS

Comme illustré sur la Figure 3, la V30-15IFT, la pénibilité de l’effort, la lactaté-mie post-effort et la FC max n’étaientpas significativement différentes pourles deux protocoles (P>0,05).

Figure 3

Comparaisons V30-15IFT, RPE, lactate,et FC max lors du 30-15IFT effectué sur40m et 28m.

DISCUSSIONET CONCLUSION

Alors que le plus grand nombre dechangements de direction durant leprotocole sur 28m aurait pu être asso-cié à une plus faible V30-15IFT, aug-menter la difficulté de l’effort et la lac-tatémie post-effort (en conséquencedes nombreuses accélérations, décélé-rations et blocages, connus pour entraî-ner une dépense énergétique supé-rieure à celle de la course en ligne[1,4,16]), nos résultats n’ont montréaucune différence entre les deux proto-coles. Ainsi, le 30-15IFT pratiqué sur une dis-tance modifiée de 28m conduit à unevitesse maximale et des réponses phy-siologiques identiques à celles obser-vées avec le protocole original sur 40m. Les basketteurs ayant participé àl’étude présentaient vraisemblable-ment de bonnes capacités de change-ment de direction et n’ont ainsi pas«souffert» de ces modifications. Il est aussi possible que l’atteinte d’unevitesse maximale identique lors desdeux tests ait finalement «normalisé»

la participation anaérobie.Ces données nous permettent de consi-dérer que le 30-15IFT, dans sa versionmodifiée et adaptée au terrain de bas-ket, peut être utilisé comme une alter-native au test original chez les basket-teurs. Rendant compte simultanément desqualités aérobie, anaérobie lactique, derécupération et d'explosivité, la V30-15IFT, utilisée comme vitesse de réfé-rence, permet d’optimiser le travailintermittent court à intensité supra-maximale [11]. La V30-15IFT permet aussi d’évaluerl’impact d’une période d’entrainementaérobie (figure 2, [8]). Enfin, croisée avec d’autres tests de ter-rain, elle permet d’affiner le profilathlétique des joueurs et notammentd’approcher les qualités de récupéra-tion inter-efforts. La prédiction de VO2max établie à par-tir du protocole original chez des hand-balleurs [9] reste vraisemblablementvalable mais mériterait d’être vérifiéeauprès d’une population de basket-teurs.

Pour plus d’informations sur le 30-15IFT, ou sur la programmation desintermittents courts à partir de V30-15IFT (intensité de course, durée desséries, etc.) : http://www.martin-buch-heit.net

BIBLIOGRAPHIE

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FC

(bp

m)

0

50

100

150

200

250

V30-15IFT RPE [La] FC max

V30

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m.h

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La]

(mm

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)

0

5

10

15

20

25 40m28m

198 199

11,311,5

8,2

18,8 18,7

8,2

V30-15IFT

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MartinBUCHHEIT> Faculté des Sciencesdu Sport d’Amiens.> Laboratoire de re-cherche “Adaptation

physiologiques à l'exercice et réadaptation àl'effort”.

BacharHAYDAR> Faculté des Sciencesdu Sport d’Amiens.> Laboratoire de re-cherche “Adaptationphysiologiques à

l'exercice et réadaptation à l'effort”.