SUIVI DE L’INITIATIVE 20% - 20% RESTRUCTURATION DES BUDGETS NATIONAUX ET DE L’AIDE EXTERIEURE SECTEUR EDUCATION (version provisoire, 08 Juin 2001)

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    SUIVI DE LINITIATIVE 20% - 20%RESTRUCTURATION DES BUDGETS NATIONAUX ET DE LAIDE EXTERIEURE

    SECTEUR EDUCATION

    Version provisoire

    Albert RAFALIMANANA

    08 Juin 2001

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    Suivi de linitiative 20% - 20% restructuration des budgets nationaux et de laide extrieure SECTEUR EDUCATION

    SOMMAIRE

    Introduction

    Parie 1- Le mcanisme de financement de lducation de base

    Cadre institutionnel

    Les assises lgales

    Lorganisation de lducation par type et par niveau

    Les diffrents acteurs ducatifs et partenariat

    Lorganisation territoriale de lducation

    Les origines des financements

    Les mcanismes de financement des tablissements denseignement

    Mthodologie de collecte et limites de ltude

    Partie 2 Les indicateurs defficacit de lducation de base

    Les indicateurs de la demande dducation

    Les indicateurs de ressources

    Les indicateurs du processus ducatif

    Partie 3 Analyse des dpenses budgtaires de lducation

    Lvolution des dpenses publiques de lducation de 1997 2000

    Analyse des dpenses de lducation de baseImpacts des dpenses de lducation

    Parie 4 Les objectifs en matire dducation de base de 2000/2001 2002/2003

    Partie 5 Les besoins de ressources additionnelles

    Les besoins de ressources additionnelles pour lducation de base

    Programme dactions entreprendre dans le cadre dun financement

    additionnel

    Sources de financement publiques additionnelles

    Conclusion et recommandations

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    SUIVI DE LINITIATIVE 20% - 20%RESTRUCTURATION DES BUDGETS NATIONAUX ET DE LAIDE EXTERIEURE

    SECTEUR EDUCATIONIntroduction

    Le prsent rapport sinscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de linitiative 20% -

    20% recommande par le Sommet mondial de dveloppement social tenu Copenhague, en Mars 1995 aux fins de parvenir rduire la pauvret qui svit dansles pays sous dvelopps et ce, en misant sur une restructuration des budgetsnationaux et de laide extrieure. Une restructuration qui sera oriente principalementvers laugmentation des financements consacrs aux services sociaux essentielsgnralement dispenss par lducation et la sant.Consacr lducation de base, le prsent rapport se propose donc dtudier lemcanisme de financement de lducation Madagascar avec une descriptiondtaille des diffrentes ressources financires mises la disposition de lducationde base prscolaire, primaire et alphabtisation et qui proviennent des

    ressources publiques internes ou de laide extrieure. Cette description sattache rapporter, non seulement les montants allous chaque type de niveau dducationde base ainsi que leur utilisation effective, mais elle accorde aussi une placeimportante lanalyse de lvolution des ces ressources aussi bien dans leurprovenance que dans leur rpartition.

    En effet les objectifs quil sagit datteindre travers ce rapport consistent dabord avoir une vision la plus exhaustive possible des dpenses publiques consacres lducation de base, ensuite dterminer le pourcentage que reprsente ces ressourcespar rapport aux dpenses budgtaires nationales et au montant total de laidepublique au dveloppement (APD) de manire situer leffort encore fournir pouratteindre les 20% dont il est question au dbut et, finalement, identifier les mesures prendre pour rendre effectif cet objectif chiffr de 20% ainsi que les propositions pouramliorer les impacts des dpenses de l Education de Base

    Cest pourquoi il sera question dans ce rapport dune analyse des dpensesbudgtaires en terme de fonctionnement et dinvestissement, dune politique demobilisation de ressources supplmentaires et damlioration defficience etdeffectivit.

    On ne saurait aussi passer sous silence lopportunit de cette tude dans le contextepolitique global du pays caractris par la prparation sous forme participative du

    document intrimaire de stratgie pour la rduction de la pauvret Madagascar(DSRP). Un document qui ne fait que confirmer la justesse de lapproche contenuedans linitiative 20% - 20%.

    En ce qui concerne la mthodologie de la collecte dinformations, diverses sourcessont utilises, notamment les lois rectificatives du Ministre des Budgets, le Budgetengag de la Direction Gnrale du Contrle des Dpenses Engages, les annuairesstatistiques de la DPE-MinESEB, les rapports dtudes: EPT 2000, les rapports dtudessur les enqutes prioritaires auprs des mnages 1999 ainsi que dautres sourcesdinformation.

    La non disponibilit dinformation pour le prscolaire et lalphabtisation a pos dedifficult pour lestimation des cots dducation et de la formation. Cela constitueainsi des limites pour ltude. En effet, comme les budgets du prscolaire public et les

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    Ecoles Primaires Publiques (EPP) sont en gnral uniques ou en constituent un seul, ilserait alors difficile disoler les dpenses rserves uniquement pour le prscolaire.

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    PARTIE 1 : LE MECANISME DE FINANCEMENT DE L EDUCATION DE BASE

    Avant daborder la partie trs technique du rapport et ce, pour mieux situer le

    contexte ducatif Malagasy, il y a lieu de faire une description gnrale du systmeducatif de Madagascar en mettant laccent sur le prscolaire, le primaire etlalphabtisation. Par ailleurs, tant donn les limites souleves ci-dessus concernantles donnes financires, cette partie de lanalyse du mcanisme du financement delducation Madagascar portera beaucoup plus sur lducation primaire .

    Cadre institutionnel

    Les assises lgales

    En se rfrant la Loi n 94-033 du 13/03/95 portant Orientation gnrale duSystme d'Education et de Formation Madagascar, le systme ducatif deMadagascar comprend l'Education Fondamentale, l'Enseignement Secondaire Gnral,l'Enseignement Suprieur et la Formation Technique et Professionnelle.

    En ce qui concerne l'Education Fondamentale, la Loi n 94-033 du 13/03/95 fait ladistinction entre l'Education Formelle et l'Education Non Formelle. Si l'cole maternelleou pr-lmentaire, et l'cole primaire ou lmentaire font partie du cadre formel, parcontre, l'alphabtisation fonctionnelle et la formation la vie familiale et socialerelvent du cadre non formel.

    Lorganisation de lducation par type et par niveau

    L'Enseignement Secondaire et l'Education de Base comprend trois niveaux :

    le Niveau 1 ou l'Enseignement Primaire dont la dure est de 5 ans et quiconduit en fin de cycle au Certificat d'Etudes Primaires Elmentaires (CEPE).

    le Niveau 2 ou l'Enseignement Secondaire Gnral du Premier Cycle dont ladure est de 4 ans et qui conduit en fin de cycle au Brevet d'Etudes duPremier Cycle (BEPC)

    le Niveau 3 ou l'Enseignement Secondaire Gnral du Second Cycle dont la

    dure est de 3 ans et qui se subdivise en 3 Sries (A dominance littraire, Cet D dominance scientifique) et qui conduit au Baccalaurat del'Enseignement Secondaire (BACC).

    Le Prscolaire qui prpare l'accs l'Enseignement Primaire est encore sous la tutelledu Ministre de la Population. Toutefois, certaines coles primaires commencent avoir leur prscolaire.

    A l'issue du premier cycle, les lves de l'enseignement secondaire peuvent s'orientervers la formation technique et professionnelle ou continuer dans lenseignementsecondaire du second cycle qui peut les amener lenseignement suprieur.

    Si la distinction est nette au niveau du concept et du contenu, il n'en est pas de mmequant au partage de responsabilit institutionnelle, notamment en ce qui concernel'cole maternelle ou pr-lmentaire car, le Ministre de l'Enseignement Secondaire

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    et de l'Education de Base et le Ministre de la Population, de la Condition fminine etde l'Enfance s'y investissent en mme temps.

    Les diffrents secteurs ducatifs et partenariat

    L'Enseignement primaire et secondaire malgache se dveloppe suivant deux secteursdots respectivement d'une autonomie de gestion :

    1) le Secteur Public gr par l'Etat en ce qui concerne les ressources (humaines,matrielles et financires);

    2) le Secteur Priv administr par des entits indpendantes de l'Etat comme lesdiffrentes confessions religieuses, les lacs et mme des particuliers

    La mise en uvre, tous les niveaux, des diffrents types d'Education et deFormation est assure conjointement par le secteur public et le secteur priv,favorisant ainsi le dveloppement du partenariat. Partenariat qu'on aimerait tre plusconsquent en matire d'alimentation de donnes ncessaires pour la production des

    indicateurs indispensables au secteur ducation.

    Toujours dans le cadre de ce partenariat, mme dans le secteur public du niveauprimaire et secondaire, il est de plus en plus question d'impliquer davantage lesparents, la communaut locale, les oprateurs conomiques et les ONGs dans ledveloppement de l'cole et du collge car l'ide de faire de l'ducation un puissantlevier pour rduire la pauvret est largement reconnue par tout le monde. Aussi,commence-t-on s'intresser de plus en plus l'existence d'indicateurs pouvantreflter le dynamisme et l'efficacit du secteur ducation.

    Lorganisation territoriale de lducationLes coles primaires publiques relvent de la comptence des Fokontany, les collgesaux communes ou Firaisana et les lyces aux Fivondronana. LEtat a confi auxFaritany la rmunration denviron 12 000 enseignants, anciens volontaires du servicenational (ex-VSN) dont la situation administrative est progressivement rgularise. Lafaiblesse des ressources financires des collectivits au niveau Fokontany etcommunes a conduit les Provinces sengager dans le financement des coles au-deldes paiements de salaires.

    Relevant la fois du Ministre de lEnseignement Secondaire et de lEducation de Base(MINESEB) et du Ministre de la Population, lenseignement prscolaire se trouve ausein de quelques coles primaires publiques pour ce qui est de la partie gre par leMINESEB do la dnomination de pr-primaire, tandis que la partie en charge duMINPOP stablit au niveau des fokontany. Il en est de mme du centredalphabtisation qui est situ au niveau fokontany dans le cas o il existe.

    Le MINESEB gre le rseau des coles pr-primaires, primaires, les collges et leslyces. Il assure en outre la tutelle administrative des diffrentes catgoriesd tablissements privs.

    Le Ministre de la population gre les centres dducation prscolaire etdalphabtisation en partenariat avec des organisations non gouvernementales

    nationales et internationales, quelque fois mme en collaboration avec dautresministres comme le ministre de la sant lorsque lalphabtisation est adjointe uneducation en matire de sant, par exemple.

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    .

    Les origines des financements

    Les principales sources de financement de lenseignement primaire et secondaire et delducation en gnrale sont:

    - lEtat ou les administrations publiques nationales qui redistribuent lesressources provenant des impts et des taxes;

    - les mnages qui apportent des contributions aux coles ou qui effectuentdes dpenses directs pour les enfants frquentant lcole;

    - les propritaires (pour les prives);

    - les ONG locales;

    - les associations;

    - les mcnes, etc.;

    - les partenaires extrieurs qui apportent une aide financire sous forme desubventions ou de prts remboursables par lEtat.

    Les partenaires extrieurs comprennent les agences daide et de cooprationsubventionnant les activits et les projets figurant au Programme National delAmlioration de lEnseignement et les investissements publics, ainsi que lesorganismes financiers (Banque Mondiale, BAD, OPEP, BADEA, UNICEF, Aide et Actionou Fonds de Coopration pour le Dveloppement) accordant des prts destins lducation. Les donnes financires concernant quelques bailleurs ne sont pasdisponibles et constituent ainsi des limites pour ltude.

    Les mcanismes de financement des tablissements denseignement

    Les Etablissements publics ne constituent pas des entits autonomes sur le planadministratif, financier et comptable. Les moyens humains, matriels et financiersncessaires leur fonctionnement rsultent de la convergence des actions directes duMinistre de lEnseignement Secondaire et de lEducation de Base, des DIRESEB oudes CISCO ainsi que des collectivits dcentralises, des associations. Les antennesdcentralises (DIRESEB, CISCO, ZAP) sont les reprsentants directs du MINESEB lchelon local et jouent un rle important dintermdiaires, dorganisateurs et desuperviseurs. Depuis 1997, un certain nombre de prises de dcision nayant pas

    dimplication au niveau national leur tait confr.Les crdits des EPP sont comptabiliss et grs au niveau des CISCO qui effectuentles achats en fonction de leurs besoins et dont les quantits sont dtermines partirdes critres statistiques. Les CEG et les Lyces, lorsquils sont dots dun conome,bnficient dune autonomie plus grande de comptabilit et de gestion, sous la tutelledes circonscriptions scolaires qui restent gestionnaires de leur crdit.

    Le Personnel Enseignant est rmunr par le budget gnral de lEtat, le budgetprovincial pour les ex-VSN, par le budget des CISCO ou par le budget des collectivitsou par les associations des parents dlves pour les vacataires ou supplants recrutspour pallier linsuffisance des enseignants en classe.

    Le personnel non enseignant est surtout prsent dans les services administratifs descollges et des lyces. Certaines coles primaires urbaines ou quelques coles

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    dapplication rurales bnficient de la prsence de personnels de service (gardien,homme de peine, femme de mnage) ou administratifs (surveillant, secrtaire).

    Les moyens matriels ncessaires au fonctionnement des tablissements scolairesproviennent de sources diverses: le budget du MINESEB, de la DIRESEB, de la CISCOet des budgets allous aux tablissements eux-mmes, la collectivit territoriale

    (Fivondronana et commune) ou des parents dlves par le biais des cotisations lacooprative scolaire. Malgr le nombre assez important des ressources, les apports nesont pas pour autant suffisants pour satisfaire les besoins des tablissements scolairesen raison de la faiblesse des moyens des collectivits et des Parents dlves.

    Au cas o les coles en zones urbaines disposent dinstallations deau courante etdlectricit, les dpenses de fonctionnement sont supportes en partie par le budgetallou aux tablissements ou, dfaut, supportes par la caisse dentretien de lcole,ou par une subvention financire de la collectivit.

    Le financement des investissements ne relve pas dune source unique. LEtat par lebiais du MINESEB, les collectivits dcentralises, les associations des parentsdlves, les ONGs peuvent financer les constructions, les extensions ou lesrhabilitations des btiments scolaires, lachat des mobiliers et des matrielsdidactiques.

    Les Directions Inter Rgionales et les Circonscriptions Scolaires jouent un rleimportant dans la gestion administrative et financire du rseau des coles. Les Chefsdes Circonscriptions Scolaires sont devenus des gestionnaires pleins de leurs crdits partir de lexercice budgtaire 1997. Le Chef CISCO est appel grer jusqu 6sections budgtaires, il est le gestionnaire des crdits allous aux tablissementsscolaires de sa circonscription.

    Des Associations des Parents dlves existent dans toutes les coles primaires, danstous les CEG et les Lyces. Le Partenariat pour le Dveloppement des EPP (PADEPP),une instance qui assure la gestion administrative et financire de lcole, a tinstitue et mise en place ds lexercice 2000. Le PADEPP intgre les Associations desParents dElves (APE), les collectivits et aussi dautres partenaires potentiels et joueune rle dinterlocuteur reprsentant lcole vis--vis de ladministration de ltat, unrle danimateur de la vie scolaire avec lorganisation des activits culturelles,sportives ou de loisirs, et aussi un rle de gestion financire et matrielle destablissements.

    Les associations de parents dlves collectent auprs des parents des cotisations qui

    peuvent tre assimiles des droits dinscription ou des contributions sous formesde frais gnraux. Les participations servent, soit pour le fonctionnement deltablissement, soit en entretien et maintenance, soit en investissement pourlextension de lcole.

    La contribution de lEtat au financement des tablissements est inscrite aux Lois desFinances et elle est annuelle.

    Lenseignement priv reprsente un cinquime des effectifs des lves dans leprimaire, un peu moins de la moiti dans le secondaire. Lenseignement priv peuttre confessionnel (protestant, catholique, anglican, adventiste) ou lac. Pour

    favoriser son dveloppement, lEtat accorde des subventions aux tablissementsprivs. Lesquelles sont rparties par lOffice National de lEnseignement Priv et lesDirections des Etablissements Privs.

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    Mthodologie de collecte et limites de ltude

    La mthode de collecte dinformations adopte consiste exploiter les donnes desources administratives se rapportant lducation et lalphabtisation. A cet effet,les lois de finances rectificatives, les dpenses engages, les annuaires statistiquesauprs des responsables comptents ou spcialiss ont t exploits. Des ouvrages et

    des tudes ont t consults aussi et cela nous a permis dtoffer lanalyse.La non disponibilit dinformations pour certaines sous secteurs a pos de difficultpour lestimation des dpenses dducation et de la formation. Cela constitue donc deslimites pour ltude. En effet:

    les budgets du prscolaire public et les Ecoles Primaires Publiques (EPP)sont en gnral uniques ou en constituent un seul, il serait alors difficile disoler lesdpenses rserves uniquement pour le prscolaire seul ou les EPP;

    les dpenses effectivement alloues lducation de base essentielle (EBE)ne sont pas disponibles, ainsi, les dpenses engages et les lois de finances

    rectificatives ou, la limite, les lois de finances sont utilises pour lestimation desdpenses unitaires;

    lanne budgtaire concide avec lanne civile. Par contre, lanne scolairene dure que neuf mois et est cheval sur deux annes successives. Ainsi, ensinspirant de la formule en dmographie, la dpense unitaire (cot per capita) seraobtenue en divisant la dpense totale par leffectif pondr qui est gal la somme de de leffectif de lanne scolaire t et de lanne scolaire t+1 :

    dut=Dt/(0.75*Et+0.25*Et+1) o dut est la dpense unitaire ou moyenne de lanne t, E t

    leffectif de lanne scolaire t, Et+1 leffectif de lanne scolaire t+1 et Dt la dpense delanne

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    PARTIE 2: LES INDICATEURS D EFFICACITE DE LEDUCATION DE BASE

    A Madagascar, parmi les buts de lducation de Base noncs dans les documentsDSRP intrimaire et du PNAE 2, se trouve celui qui se propose datteindrelenseignement pr-scolaire et primaire universel et dliminer lanalphabtisme dici2015. Le succs dpendra de la capacit de ce systme daccueillir et garder les lves lcole pendant les annes du pr-scolaire et des annes du primaire. Trois grandsgroupes dindicateurs seront utiliss pour mesurer lefficacit de lducation deBase Malagasy pour notre priode dobservation 1997-2000, savoir, des indicateurs:

    - De la Demande dducation dans le pr-scolaire, le primaire, ainsi quecelle lie lalphabtisme;

    - Dallocation de ressources;

    - Du processus ducatif.

    1) Les indicateurs de la Demande dducation

    Les indicateurs que nous avons retenus dans ce rapport sont ceux qui vont nouspermettre dapprcier le poids de la demande en ducation en terme absolu et enproportion dans (i) le prscolaire (ii) le primaire, et (iii) lalphabtisme.

    i) Demande d ducation pour le prscolaire:

    Les statistiques du tableau ci-dessous montrent limportance de la demande duprscolaire qui avoisine les 90%. Beaucoup defforts sont dployer dans ce domaine

    si lon veut atteindre les objectifs de 100% en 2015 fixs Dakar lors de laConfrence Mondiale de lEducation laquelle Madagascar avait donn sonengagement.

    Tableau 1. Nombre denfants non scolariss dans le prscolaire par province pour lannescolaire 1997/98

    Province

    Nombre

    denfants de

    3 5 ans

    (a)

    Nombre d'enfants non scolariss

    dans le prscolaire

    Total

    (b)

    Poids du nombre

    denfants nonscolariss

    (b)/(a)

    Antananarivo

    Antsiranana

    Fianarantsoa

    Mahajanga

    Toamasina

    Toliara

    387 225

    101 715

    264 568

    146 784

    215 280

    191 854

    349 54887 780243 138140 120197 627180 266

    90,3%86,3%91,9%95,5%91,8%94,0%

    Madagascar 1 307 427 1 198 480 91,7%Source: EPT-Bilan lan 2000

    La participation des enfants de 3 5 ans esttrs faible, il est de lordre de 8.3%.Leffectif de ces enfants scolariser pourlanne scolaire 1997/98 slve 1 198480. Une disparit de frquentation estconstate dans les provinces. Avec un tauxdaccroissement de 2,7% de leffectif decette tranche dges, le nombre denfants scolariser dans le prscolaire pourrait

    atteindre 1.298 202 en 2001.

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    ii) Demande d ducation pour l enseignement primaire

    Des efforts notables ont t apports dans la rsorption des non scolarissdu primaire depuis 1996/1997. La proportion des non scolariss a chut de 10 pointsde pourcentage en quatre ans. Cependant, en terme absolu, le changement nest pasperceptible cause probablement du taux de croissance lev environ, 3%-- de lapopulation Malagasy.

    Tableau 2. Nombre denfants de 6 14 ans non scolariss de 1996/97 1999/00

    Le nombre des enfantsde 6 14 ans scolariserest pass de 1 352595 en 1996/97 1 132 366 en 1999/00.La tendance est la

    baisse (17.3%) audtriment dune haussedes enfants scolariss(27,5%) pour la priodeconsidre.

    Anne ScolaireNombre

    denfants de6 14 ans

    Nombre denfants non scolarissdans lenseignement primaire

    (a)

    Total

    (b)

    Poids du nombredes enfants nonscolariss (%)

    (b)/(a)1996/97 3 084 408 1 352 595 43,9

    1997/98 3 167 518 1 274 576 40,2

    1998/99 3 252 928 1 234 221 37,9

    1999/00 3 340 687 1 132 366 33,9

    Source: Annuaire statistique et Instat-Donnes pop-Mada

    iii) Demande pour lalphabtisation

    Cinq ans aprs le recensement national de la population de 1993, les tauxdanalphabtisme sont rests gnralement levs. Dans le mme temps, lesestimations indiquent une diminution pas trs rapide des taux danalphabtisme. Letableau ci-dessous montre lvolution en pourcentage des taux danalphabtisme parsexe.

    Tableau 3 Nombre de la population de 15 ans et plus non alphabtiss de 1997 2000

    Nombre de la population de 15 ans et plus

    Anne

    Sexe

    Total 15 ans

    et plus

    (a)

    Non

    alphabtiss

    (b)

    Poids du nombre des

    non alphabtiss (%)

    (a)/(b)

    1993 Hommes 50.2

    Femmes 56.4

    Ensemble 7 779 321 3 625 164 53.4

    1998 Hommes 49,8

    Femmes 52.5

    Ensemble 8 887 055 4416866 50.3

    Les femmes constituent lamajeur partie des

    illettres avec des tauxdanalphabtismeatteignant 52,5% en 1998

    Source: Instat RGPH 1993 et Bureau National de recensement Instat

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    Les indicateurs dallocation de ressources

    1. Le ratio matre/ lves

    Les ratio matre/lves ainsi que la distribution des enseignants suivant leurqualification sont des indicateurs d allocation de ressources censs avoir des

    impacts relativement importants sur lefficacit de lducation de base dans lecontexte Malagasy.

    Tableau 4: Ratio lves/matre en 1997/98 et 1998/99

    Au niveau national, le ratio lves parmatre est apparemment bon pour lesdeux annes considres. Il est delordre de 47 lves par enseignantpour les secteurs publics et privsensemble. Ce taux dencadrement estlev chez le public (51 en 1997/98, 53

    en 1998/99) que chef le priv (35lves par enseignant en 1997/98 et en 1998/99 pour le priv). Une grandedisparit est constate au niveau desprovinces.

    1997/98 1998/99

    Public et privPublic Public etPriv

    Public

    Antananarivo 39 45 40 48

    Antsiranana 69 78 66 76

    Fianarantsoa 43 44 44 45

    Mahajanga 55 59 56 60

    Toamasina 54 60 59 62

    Toliara 49 47 46 47

    Madagascar 47 51 47 53

    SOURCE: Annuaire statistique DPE/MINESEB.

    2. Qualification des enseignants en 1997/ 98

    Une grande majorit des enseignants na pas de qualification en 1997/98. Seuls

    69.20% ont la qualification requise. Cette situation se retrouve au niveau desprovinces aussi.

    Tableau 5: Rpartition des enseignants selon le degr de qualificationpar sexe et par faritany en 1997/98

    Faritany Ensemble Hommes Femmes

    Antananarivo 59.36% 49.10% 65.89%

    Antsiranana 58.58% 62.25% 53.66%

    Fianarantsoa 67.13% 65.41% 68.65%

    Mahajanga 83.66% 91.21% 74.26%

    Toamasina 86.26% 93.77% 81.02%Toliara 74.79% 68.44% 93.46%

    Madagascar 69.20% 67.68% 70.62%

    Depuis 1999 le niveau derecrutement des enseignants duprimaire est le Baccalaurat, et

    non le Brevet Elmentaire dupremier cycle.

    Source:

    III - Les indicateurs du processus ducatif

    Les indicateurs identifis pour ltude du processus ducatif sont ceux lis laparticipation scolaire, et la survie scolaire.

    Indicateurs de participation de lenseignement primaire

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    Parmi les indicateurs cls qui permettent dvaluer les impacts de lducation figurentles taux de participation (taux d accroissement des effectifs scolaires et les diffrentstaux de scolarisation).

    i)-Les effectifs scolaires

    Les effectifs scolaires du primaire nont cess daugmenter depuis 1997/98. Danslensemble il ny a pas de diffrence vraiment significative entre la participation desfilles et des garons.

    Tableau 6: Indicateur de participation deCette quilibre nest plusrespecte dans les zonessemi-nomades du sud o lesfilles sont mieux scolarissque les garons, et aussi dansles zones fortement islamisesde Mahajanga. (Rf. Bilan EPT

    l An 2000 p. )

    lenseignement primaire

    Effectif des lves 1997/98 1998/99 1999/2000

    Garons 965 491 1 027 343 1 126 309

    Filles 927 452 991 364 1 082 012

    Total 1 892 943 2 018 707 2 208 321

    Source: annuaire statistique (*=moyenne gomtrique des accroissement annuel)

    ii)-Les taux de scolarisation

    Les diffrents taux de scolarisation nont cess dvoluer depuis 1997/98.

    Tableau 7: Evolution de taux de scolarisation primairede 1996/97 1998/99

    1996/97 1997/98 1998/99

    TBS :

    Garons 104.4 107.7 108.9%Filles 102.8 106.1 107.3%

    Ensemble 103,6% 106,9% 107,3%

    TNS :

    Garons 67.2 70.1

    Filles 69.2 72.5

    Ensemble 68,2% 71,3% 72,0%

    Malgr les efforts pour amliorerla scolarisation des enfants,environ 28% des enfants de 6 10 ans nont pas encore accs lcole en 1998-99

    Source:EPT-bilan 2000

    Indicateurs dfficacit interne en 1999/2000

    Dans cette partie nous allons examiner des indicateurs de flux -- taux de promotionredoublement et dabandon- qui mesurent lefficacit interne du systme ducatif.

    iii)- Les taux de rendement internes de dperdition scolaire

    Les tableaux ci-aprs mettent en vidence la situation leve des taux deredoublement (plus de 30%) et dabandon scolaires dans le primaire. Toutefois, il y alieu de signaler lvolution rcente de ces diffrents taux. Le taux moyen deredoublement a baiss denviron 3 points de pourcentage de 1997/98 1999/2000.

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    Les principales raisons de cette stagnationdes taux de redoublement et dabandonscolaires seraient linfluence des alasclimatiques, linadquation entre lescalendriers cultural et scolaire,linsuffisance de manuels scolaires et

    denseignants, les problmes de nutritionet/ou la non prise en compte dans lesprogrammes scolaires des spcificitsr ionales

    Tableau 8 Taux moyen de redoublement et dabandon

    Anne scolaire Redoublement(%) Abandon (%)

    G F GF G F GF

    1997/98 36.7 34.5 35.6 17 18 17.71998/99 36.3 33.9 35.1 19.8 19.3 19.8

    1999/00 31.7 29.6 30.7 16.1 16.5 16.3

    iv)- Les indicateurs de retention

    Dans la mesure o la survie scolaire traduit la dure de la scolarisation de llve lcole, il est logique de penser quelle est aussi une mesure de la performance et delefficacit interne du systme ducatif de lenseignement primaire. La notion de survie

    scolaire est cruciale pour les hauts responsables de lducation de Base car elleengendre des cots dimplication.

    Les statistiques du tableau suivant sappuient sur le suivi dune cohorte dlves de1997/1998. La survie scolaire du primaire reste faible.

    Si les conditions matrielles, financires et dencadrement actuelles restentinchanges, seuls 28% de cette cohorte vont arriver en 5 anne dtude en2002/2003 -- i.e. mi-chemin des objectifs fixs dans le PNAE 2-- la dure moyennede scolarit des diplms tournera autour de 7,23 ans et pour la cohorte, seulementde 5,04 ans. Le taux de dperdition sera de 3.86, autrement dit: les cots de la

    formation dun lve du primaire seront 3,86 fois plus que les cots idaux. 52,3% dece gaspillage dans le systme scolaire sont expliqus par les abandons scolaires et47.7% par les redoublements. Le coefficient defficacit du systme est relativementbas.

    Tableau 9 Indicateur de suivi de la cohorte 1997/98

    Indicateurs Garons Filles Ensemble

    Taux de survie en 5 annedtude

    27% 28% 27.5%

    Dure de scolarit:

    de la cohorte 5.12 4.96 5.04

    Diplm 7,29 7.21 7.25Abandonnant

    Taux de dperdition: 3.93 3.80 3.86

    due aux abandons 52,5% 59.5% 58.1%

    due auxredoublement

    47,5% 40,5% 41,9%

    Coefficient defficacit 20%

    Figure 1: Evolution de taux de survie par anne d'tude et par sexe

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    0%

    25%

    50%

    75%

    100%

    1 2 3 4 5

    Anne d'tudes

    G+F

    F

    G

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    PARTIE 3: ANALYSE DES DEPENSES BUDGETAIRES DE LEDUCATION

    Dans cette partie nous allons essayer danalyser les dpenses de lducation etparticulirement celles de lEducation de Base qui, rappelons-le, regroupe dans cettetude le prscolaire, le primaire et lalphabtisation. Des analyses dtailles seraient

    produites pour les dpenses totales en terme nominal et rel pour la priode 1997-2000. Il sera aussi question dune valuation des dpenses de fonctionnement etdinvestissement de lEducation de Base. Nous allons procder lanalyse de lacomposition de ces dpenses, et leur incidence sur les diffrentes couches socialesavant de conclure.

    1-Lvolution des dpenses publiques dEducation de 1997 2000.

    La priode de 1997 2000 est marque par des rsultats tangibles, tant au point devue conomique quau point de vue enseignement. Le tableau ci-aprs montre que le

    produit intrieur brut a augment aussi bien en terme nominal quen terme reldurant la priode considre avec un taux moyen daccroissement annuel de 4%.Dans le mme laps de temps, la part du budget consacr lducation est passe de2,1% du PIB en 1997 3.1% en 2000.

    Tableau 10: Evolution des budgets de lducation et du PIB nominal de 1997-2000

    Indicateurs 1997 1998 1999 2000

    PIB nominal (en milliards de Fmg) 18051 20349,5 23352,7 26242

    PIB rel (en milliards de Fmg de 1984) 2046 2126,1 2225,1

    Accroissement PIB rel 3,7% 3,9% 4,7%

    Dpenses EBE/PIB nominal 0,6 0,7 1,0 1,2

    Dpenses MINESEB/PIB nominal 1,6 2,0 2,1 2,5

    Dpenses METFP/PIB nominal 0,2 0,1 0,2 0,2

    Dpenses MINESUP/PIB nominal 0,3 0,5 0,4 0,4

    Dpenses Secteur Education/PIB nominal 2,1 2,6 2,7 3,1

    Source: LFR

    En ce qui concerne les dpenses de lEducation de Base, force est de constaterlintrt croissant quon lui accorde. La part du budget public consacre lEducationde Base par rapport au PIB a augment de faon systmatique, passant ainsi de 0.6%

    en 1998 1.2% en 2000. Le taux daccroissement annuel moyen (TAAM) desdpenses de Education Base tourne autour de 30% tandis que pour les autres, ellesrestent infrieures ce taux.

    Tableau 11: Evolution des parts de dpenses totales des sous secteur Education par rapport celles de l'Etat 1997-2000 (%)

    1998 1999 2000 TAAM(97-2000)

    Dpenses MINESEB/dpenses Etat 12,7 13,2 12,1 22.9%

    Dpenses METFP/dpenses Etat 0,8 1,0 1,2 23.0%

    Dpenses MINESUP/dpenses Etat 2,9 2,3 1,9 13.4%

    Dpenses Secteur Education/dpenses Etat 16,4 16,5 15,3 21.4%

    Source : LFR

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    2 Rpartition de dpenses de l Etat

    Le tableau ci-aprs montre la distribution des dpenses de lEtat suivant les grandescatgories. Si le budget du secteur social tourne autour de 20% du budget de lEtat, ilnen est que denviron 10% pour lenseignement primaire.

    Tableau 12: Distribution des dpenses de chaque secteur en 2000 et 2001

    2000 2001Secteur

    solde HS PIP Total solde HS PIP Total

    Secteur social

    sous total 47,6 13,6 23,7 24,5 43,0 13,8 18,5 20,6

    dont EB 30,2 4,7 8,2 11,3 33,1 3,7 7,6 10,2

    Secteur dfenses et scurit

    20,9 4,7 1,9 6,8 21,2 3,9 1,2 5,6

    Secteur conomique

    19,7 76,0 54,0 55,7 21,7 73,1 64,4 60,9

    Autres 0,0 0,0 0,0 11,8 5,7 20,5 12,9 14,0 9,2 15,9 12,9

    TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

    Source: Loi des finances 2000-2001

    3- Analyse des dpenses de lEducation de Base

    Dans cette partie nous allons essayer analyser les principaux traits caractristiquesdes diffrentes composantes des dpenses de lducation de base.

    Les dpenses de lEducation de Base

    Aussi bien en terme nominal que rel, la variation annuelle de la part des dpensespubliques consacres Education de Base est significative pour la priode 1997-2000.

    Tableau 13: Dpenses totales de Education de Base de 1997 2000 (en milliers de Fmg)

    Anne Dpenses(nominale)

    Variationannuelle

    Dpensesrelles (Prix 97)

    VariationAnnuelle

    1997 112 447 2501998 151 526 627 34,8%

    1999 234 108 309 54,5%

    2000 322 073 321 37,6%

    Source: LFR

    Toutefois il faut reconnatre que cest plutt au bnfice essentiel de lenseignementprimaire qui dispose dun grand nombre denseignants et dlves et utilise beaucoupplus dinfrastructure et dquipement. En dpit du manque de donnes rcentes sur leprscolaire effectifs des scolariss, cots,..), on peut toutefois affirmer, sans risqued erreur, que les dpenses ce niveau sont minimes par rapport celles du primaireen raison de leur petite taille et de labsence flagrante dinfrastructures de base. Parailleurs, le tableau 14 ci-dessous indique que le taux daccroissement annuel moyendes dpenses consacres lalphabtisation de 1997 2000 ne reprsente que %

    vs pour lenseignement primaire et prscolaire.

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    Tableau 124: Dpenses totales de l EB en 1997 et 2000 (en milliers de Fmg)

    Niveau dducation 1997(Nominal) 2000 (Nominal) TAAM 1997 (prix de1997)

    2000 (prix de1997)

    Alphabtisation

    499 000

    pm 499 000Prscolaire/Primaire 111 948 250 322 073 321 111 948 250

    Total Education de Base 112 447 250 322 073 321 112 447 250

    Source: LFR 1997 et 2000

    Dpenses de fonctionnement et dinvestissement de lenseignement primaire

    Lexamen des dpenses de fonctionnement et dinvestissement de lenseignementprimaire (tab. 15) met en vidence lexistence de dsquilibre entre ces deuxcatgories de dpenses et lintrieur d e chacune delles.

    Le niveau des dpenses dinvestissements tourne autour de 30% des dpenses delenseignement primaire pour notre priode dobservation. En dpit dun accroissementannuel en volume, le TAAM y affrent nest que de 21% contre 31% pour lefonctionnement.

    Au niveau des dpenses de fonctionnement, la composante salaire occupe une placeprpondrante dans le budget de fonctionnement depuis 1997. Le niveau de cesdpenses salariales par rapport aux dpenses de fonctionnement dpasse toujours75% en dpit de certaines baisses enregistres en 1998. Laccroissement de la partdes dpenses du personnel en 1999, sexplique par la relance de recrutement denouveaux instituteurs aprs un gel de presque dix ans. Les ressources restantes sontinsuffisantes pour financer les besoins lis lamlioration de la qualit delenseignement.

    Tableau 135: Fonctionnement et investissement par catgorie de dpensesde 1997 2000 (milliers de Fmg)

    1997(LFR) 1998(LFR) 1999(LF) TAAM (97-99)

    I-Fonctionnement 73 252 148 103 997 436 164 791 724 31%

    - Salaire 66 968 831 78 971 894132 649 926 26%

    Salaire/Fonctionnement (%) 91,4 75,9 80,5

    - Hors salaire 6283317 25025542 32141798 72%

    Hors salaire./Fonct (%) 8,6 24,1 19,5

    II- Investissement 39 195102

    47 529191

    69 316585

    21%

    Invest./Total gnral (%) 34,9 31,4 29,6

    Total Gnral (I+II ) 112 447250

    151 526627

    234 108309

    28%

    Source :

    Le dsquilibre constat au niveau de ces deux catgories de dpenses -fonctionnement et investissement-- peut entraver le dveloppement durable de

    lducation de base. En effet, moins de trouver un mcanisme pour rduire lesdpenses salariales de lducation de base, il serait impossible de satisfaire auxbesoins requis par le dveloppement qualitatif et quantitatif du systme ducatif

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    Malagasy. Avec le peu de ressources dinvestissements et de fonctionnement horssolde actuellement disponibles, force est de reconnatre les limites de ltat dans:

    la construction normalise dcoles devant permettre daugmenterlaccs scolaire pour pouvoir acclrer la mise en uvre de notrepolitique d universaliser lenseignement primaire et le prscolaire

    la rduction les taux danalphabtisme la distribution de manuels en nombre suffisant aux lves

    lamlioration des activits pdagogiques de suivi, contrle

    loctroi daides scolaires

    Dpenses par tte de l' Enseignement Primaire

    Les dpenses par tte de lEnseignement Primaire ont augment considrablement.Elles sont passes de 73 000 fmg en 1997 132 000 fmg en 1999. Cette hausse estdue un accroissement progressif des dpenses, notamment des dpenses de

    fonctionnement (tab.16).Pour l alphabtisation au contraire, nous assistons une baisse flagrante et rapidedes dpenses par tte.

    Tableau 16: Dpenses par tte par catgorie de dpenses dans le primaire(milliers de Fmg)

    1997(LFR) 1998(LFR) 1999(LF) TAAM (97-99)I-Fonctionnement 48 64 93 24,7%

    Salaire 44 48 75 19,5%Hors salaire 4,1 15,3 18,1 63,9%

    II-Investissement 26 29 39 15,0%Dpensestotales par tte

    73 93 132 21,5%

    Source:

    2.3 - Analyse par composante des dpenses du primaire en 1999

    Il a t mentionn plus haut que la composante salaire accapare une grande partiedu budget de fonctionnement du primaire (tableau: 17). La question est maintenantde connatre la rpartition du reste. Pour ce faire, nous allons analyser, titredexemple, lutilisation du budget de fonctionnement hors solde du primaire en 1999.

    Le tableau ci-dessous donne la rpartition des principales dpenses courantes horssolde du primaire par article en 1999.

    Tableau 14: Ventilation des dpenses courantes hors solde du primaire par article en 1999

    Dpenses courantes EPP Crdit ouvert Engagement % Engagement % articles

    - Dpenses permanentes 226 288 000 225 893 492 99,8 0,7

    - Fournitures administratives 2 452 557 000 2 434 745 377 99,3 7,8

    - Fournitures techniques 13 506 542 000 13 404 101 562 99,2 43,0

    - Fournitures et services 710 873 000 710 296 037 99,9 2,3

    - Transport et mission 908 201 000 866 6 62 398 95,4 2,8

    - Entretien et maintenance 7 007 146 000 6 983 949 418 99,7 22,4

    - Matriel et quipement 5 399 919 000 5 279 463 466 97,8 16,9

    - Transfert 1 245 706 000 1 245 06 000 100,0 4,0

    Total 31 457 232 000 31 150 817 750 99,0 100,0

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    Source: DSF-MINESEB

    D aprs ce tableau, il ressort qu au moins:

    - 8,5% du budget sont utiliss par ladministration pour les dpensespermanentes, fournitures administratives

    - 16,9% pour lacquisition de matriel, quipement scolaire et administratif

    - 43% pour les fournitures scolaires

    - 5,2% pour les formation et sminaire

    - 22,4% pour l entretien et la maintenance des btiments

    - 4% pour les bourses et subventions

    Cette distribution des dpenses de lducation primaire illustre linsuffisance des fondsrellement allous aux coles primaires publiques en gnral pour leurfonctionnement propre. La plus grande partie (43%) est gnralement destine lapprovisionnement en fournitures scolaires des lves des coles sises dans les zonesenclaves et/ou issus des parents en difficults. Lautre partie non moins ngligeableconcerne les dpenses d entretien et maintenance des btiments scolaires qui sontpour la plupart vtustes.

    Parmi les consquences nfastes de cette insuffisance de financement dans leprimaire cest de limiter les initiatives dcoles pour contribuer lamliorationqualitative de lenseignement. En effet, on peut noter linsuffisance de fonds mis ladisposition des coles pour les formations et sminaires (4%).

    Impacts des dpenses de lducation

    Limpact des dpenses dducation actuelles varie suivant les diffrentes catgoriessocio-conomiques.

    A la lecture des deux tableaux ci-aprs, on peut dire que laugmentation desdpenses de lenseignement primaire profite progressivement aux pauvres. Cest auniveau des plus dmunis que la hausse des taux de scolarisation a t plus significatifpour la priode 1997-1999, traduisant ainsi le fait que la plupart des nouveauxentrants dans lenseignement primaire sont issus des familles pauvres.

    Tableau 18: Rpartition des services dducation primaire(En % des prestations totales en 1997 et 1999

    Niveau 20% plus pauvres 20% plus riches RatioRiches/pauvres

    1997 1999 Hausse. 1997 1999 Hausse 1997 1999

    Primaire 8,5 17 8.5 29,4 13 - 13.6 3.5 0.76Ensemble du systme ducatif 7,0 7.0 0 35.5 42 6.5 5.1 06

    Source: EPM-97-1999

    Tableau 19: Taux net de scolarisation par quintile de dpenses en 1997 et 1999

    TNS par quintile de dpenses Zone

    20% plus pauvres 20% plus riches Rurale Urbaine1993 29.3 59.6 42.8 77.8

    1999 53.2 77.7 61.2 76.9

    Hausse 23.9 18.1 18.4 - 0.9

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    Source:Instat- EPM-1997-1999

    Par ailleurs, le tableau ci-aprs semble illustrer limpact positif des dpenses publiquesde ltat sur les dpenses des mnages. En effet, la priode durant laquelle lesdpenses dducation par lve des mnages ont en gnral diminu, concide aveccelle de laugmentation significative des budgets de lenseignement primaire.

    Tab 20: Distribution des dpenses dducation des mnages par lve

    Dpenses des mnages pour l ducation primaire 1993 1997AntananarivoFianarantsoaToamasinaMahajanga

    ToliaryAntsirananaMadagasikara

    42 00613 61318 01520 24722 59524 63227 789

    24 01718 01517 40218 69318 40621 89020 400

    Toutefois, il faut reconnatre que les dpenses des mnages pour lducationconstituent des charges pour les mnages les plus pauvres, en dpit de la faiblessedes cots unitaires relats dans le tableau suivant. En effet selon les donnes de lEPM1999, ces charges atteignaient 4,6% du budget pour les mnages pauvres, alorsquelles ntaient que 2,7% pour les mnages des plus riches.

    Tableau 21: Dpenses scolaires moyennes annuelles des mnages par enfant scolaris duprimaire en 1997 et 1999 (en Fmg)

    1997 1999 Ratio Riche/pauvre

    1997 1999Quintile le plus pauvre

    12 600 23 000 2.4 5.8Quintile plus riches

    30 000 133 000

    Source: EPM-97-1999

    Il faut aussi reconnatre que les taux de scolarisation des enfants des plus dmunissont nettement infrieurs ceux des plus riches. Par ailleurs, le tableau ci-aprsmontre aussi que 20% des plus pauvres bnficiaient seulement de 20% desprestations fournies en 1999 alors que le poids des enfants scolariser tait de 24%du total. Pour le quintile des plus riches ce rapport tait de 18% des prestationspubliques pour seulement 15% denfants scolarisables.

    Tableau 22: Incidence des dpenses publiques suivant les catgories socio-coomiques

    ventiles par quintileQuintile Enfants scolarisables

    du primaireTotal %

    Enfantsscolariss

    du primaire

    CotsunitairesEn millier

    Fmg

    Dpenses Incidence

    %

    Pluspauvres

    234

    plus riches

    564812525798

    472923417725345942

    2423

    201815

    300487340906

    302483284117268891

    132132

    132132132

    3966428444999592

    399277563750344435493612

    2023

    201918

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    Source:

    Par ailleurs nous avons vu que plus de 75% des dpenses de fonctionnement delenseignement primaire sont consacrs aux salaires. A coup sr, le peu qui reste nesuffirait amliorer les conditions dtude et denseignement dans les zones les plusdmunies qui nont mme pas de logements louer aux enseignants. Pour conclure,

    nous pouvons dire quil y a une volution progressive des dpenses publiques vers lescouches les plus dmunies. Toutefois, nous devons reconnatre qu cause des cartsimportants qui sparent les riches des pauvres et aussi des besoins normes requispour amliorer lducation des enfants les plus dmunis, les dpenses ne sont encoresuffisantes pour les pauvres.

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    PARTIE 4: LES OBJECTIFS EN MATIERE DEDUCATION DE BASE DE2000/2001 2002/2003

    A Madagascar, les objectifs en matire dducation de base de 2001 2003 figurent

    dans le Document de Stratgie pour la Rduction de la Pauvret ( DSRP) intrimaireet du Programme National pour lAmlioration de l Education, phase 2.

    Ces objectifs reposent sur une stratgie de dveloppement moyen terme delducation de base visant notamment :

    Universaliser un enseignement primaire de qualit

    Promouvoir lquit et lefficacit

    Rduire le taux danalphabtisme

    Universaliser un enseignement primaire de qualit

    Les objectifs fixs visent :

    Amliorer la demande dducation

    Amliorer laccs et la participation scolaire

    Amliorer la rtention des lves lcole et rduire les abandons et lesredoublements

    1. Amli orer laccs et la participation scolaires des enfan ts des plusdmunis

    Objectifs spcifiques:

    Augmenter les effectifs des nouveaux entrants en premire anne duprimaire

    Augmenter leffectif du primaire dau moins 4 points de pourcentage par an

    Amliorer les taux nets de scolarisation du primaire

    Disposer de nouvelles salles de classe supplmentaires rpondant lanorme de 50 lves par salles

    Rhabiliter les salles de classe dgrades

    Tableau 23: Indicateurs daccs et de participation scolaire

    2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Nouveaux entrants dans le primaireEffectifs des lves du primaireTaux nets de scolarisation du primaireNouvelles salles de classe construites

    539 6002 329 50074 ,2 %5 400

    555 9002 456 90075 ,7%2 100

    572 5002 556 000

    77,1%1 700

    2. Amliorer la rtenti on des lves lcole et rduire les abandons et lesredoublements

    Objectifs spcifiques

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    Diminuer progressivement les taux de redoublement en premire anne duprimaire

    Diminuer progressivement les taux moyens de redoublement du primairedenviron 5 points de pourcentage par an

    Amliorer les taux de survie scolaire en 5 anne dtudes du primaire

    denviron 5 points de pourcentage par an

    Tableau 24: Indicateurs de rendement internes

    Objectifs 2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Diminuer le taux de redoublement duprimaire

    28.0% 22.0% 18.0%

    Diminuer le taux de redoublement en 11medes EPP

    39.0% 34.1% 29.1%

    Diminuer le taux d'abandon du primaire 12.0% 11.0% 10.0%Amliorer le taux de survie en 5me anned'tude du primaire

    37.0% 43.0% 48.0%

    Promouvoir l quit et l efficacit

    Les objectifs fixs visent :

    assurer la distribution quitable des enseignants du primaire

    Augmenter les ressources de l Education de Base

    Assurer une distribution quit able des enseignants du primaire

    Objectifs spcifiques

    disposer d enseignants qualifis supplmentaires pour le primaire et rpondant la norme moyenne de 50 lves par matre

    sassurer que 60% des nouveaux recrus soient affectes dans les coles payspar les FRAM et/ou dans les classes multigrades ayant un ratio lves parmatre suprieur 50

    Tableau 25: Nombre denseignants recruter

    Objectifs 2000-2001 2001-2002 2002-2203

    Enseignants recruterA affecter dans les coles FRAM et /oudans les classes multigrades

    3 000

    1 800

    2 100

    1 260

    1 700

    1 020

    Augmenter les ressources de l Education de Base

    Objectifs spcifiques

    augmenter la proportion du Budget de fonctionnement lducation primaire/PIB

    augmenter la proportion du Budget de fonctionnement lducation primaire/PIB Augmenter le Budget du primaire /Dpenses du Gouvernement Augmenter la part du budget de fonctionnement hors solde allou aux EPP

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    Augmenter le taux dexcution budgtaire allou aux EPP Augmenter la contribution de lEtat de 10 points de % par an dans le cadre du

    partenariat pour le dveloppement des coles primaires publiques (PADEPP)

    Tableau 26: Tableau de programmation des objectifs durant la priode de 2000 2003

    Objectifs 2000-2001 2001-2002 2002-2003

    augmenter la proportion du Budget defonctionnement lducation primaire /PIB

    2.8% 3.5% 4.0%

    Augmenter le Budget du primaire /Dpenses duGouvernement

    6.8% 6.8% 6.8%

    Augmenter la part du budget de fonctionnement horssolde allou aux EPP

    54.3% 63.1% 63.1%

    Augmenter le taux dexcution budgtaire allou auxEPP

    98.0% 98.5% 98.5%

    Augmenter la contribution de l'Etat de 10 points de %par an dans le cadre du partenariat pour ledveloppement des coles primaires publiques(PADEPP)

    10% 20% 30%

    Rduire le taux danalphabtisme

    Objectifs spcifiques

    Diminuer progressivement le taux danalphabtisme actuel

    Tableau 26: Programmation de la diminution du taux danalphabtisme de 2000 2003Objectifs 2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Diminuer le taux d'analphabtisme 52% 49% 45%

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    PARTIE 5: LES BESOINS DE RESSOURCES ADDITIONNELLES

    I Les besoins de ressources additionnelles pour lducation de base

    Nos prcdentes analyses relatives aux dpenses publiques de lducation de baseont montr la prdominance de la part rserve aux salaires. Le peu de ressourcesdirectes qui reste ne suffirait pas pour permettre la poursuite des objectifs qualitatifs.Cela expliquerait les difficults actuelles des ministres responsables de lducation deBase dassurer des activits de suivi, encadrement et/ou de renforcement descomptences des enseignants, et cela au moment o la demande en fournitures etquipement pdagogiques, livres scolaires, encadrement et remise niveau desenseignants se fait de plus en plus pressante.

    Il sensuit le besoin pour lEtat de recourir un besoin de financement

    complmentaire pour renforcer lducation de base chez les pauvres.Par ailleurs et aussi contradictoire que cela a puisse paratre, lducation de basencessite encore un financement additionnel pour permettre le recrutement , laremise niveau et la motivation du stock denseignants existants. Nos indicateurs dersultats ont en effet montr linsuffisance flagrante denseignants dans le primaire(environ trois enseignants par cole a lieu de cinq) surtout en milieu rural. A cela ilfaut ajouter le stock denseignants qui nont pas les niveaux soit acadmique soitpdagogique requis.

    II Programme dactions entreprendre dans le cadre dun financement additionnel

    Objectif : Amliorer lducation de base chez les pauvres.

    Axes dintervention

    1. Amliorer laccs et la participation scolaires des enfants des plus dmunis

    2. Amliorer la qualit de lducation de base pour ramener les abandonnants lcole notamment chez les plus pauvres

    3. Amliorer lefficacit de lappareil administratif des coles et des centres deformation des adultes

    Actions a entreprendre

    1. Amlioration laccs et la participation scolaires des enfants des plusdmunis

    L amlioration de laccs et la participation scolaires des enfants des plus dmunisncessite un programme spcial . Le MINESEB envisage dappliquer un programmedenseignement plus souple le systme Nouvelle Ecole Unitaire dans les zones oles activits socio-conomiques obligent les parents retirer les enfants des coles et

    ce de faon prcoce. Par ailleurs, toute tentative pour rduire les taux deredoublement et dabandon scolaires requiert des tudes du type recherche- actionsqui tiennent compte des ralits locales.

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    Etude avant gnralisation du prscolaire Dveloppement du prscolaire rpondant aux ralits locales prime enfance -

    Augmentation de la capacit daccueil (rhabilitation et/ou construction desalles de classe quipes)

    2. Aml ioration de la qualit de lducation de base pour ramener lesabandonnant notamment chez les plus pauvres

    Mise la disposition des lves et des coles de manuels scolaires et deguides pour les enseignants

    Formation continue des enseignants

    3. Amlioration lefficacit de lappareil administratif des coles et descentres de formation des adultes

    Dveloppement et amlioration de la capacit managriale des directeurs,notamment dans les domaines de suivi et dencadrement pdagogiques desenseignants, et aussi de coopration avec les parents et la communaut

    Institution de structures dincitation approprie pour un meilleur ciblage deszones rurales

    4. Aml ioration des dpenses publiques de l ducation de base

    Institution dun systme de taxation pour lducation de base mais qui soitfavorable aux pauvres

    Recours moyens terme des enseignants recruts au niveau local

    Mise en place dun programme pour un meilleur ciblage des groupesvulnrables mais rpondant un souci de cots efficacit .

    Renforcement des comptences locales dans la prparation de budget ralistes

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    PROGRAM MATION DES ACTIVITES ET COUTS

    Les stratgies mentionnes ci-dessus ont prvu des actions entreprendre pouvantrsoudre les problmes dgags lors de nos analyses. Une programmation financiredans le temps de ces actions s'avre alors ncessaire pour bien mener leprojet/programme:

    1. Recrutement d'enseignants

    Tableau 15: Cot de recrutement d'enseignants

    2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Besoins en recrutement

    d'enseignants

    1400 200 -

    Cots (millions Fmg) 14000 2000 -

    2. Construction et quipement des nouvelles salles de classe

    Tableau 16: Cot de construction et rhabilitation

    2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Besoins nouvelles salles de classe 3500 200 200

    Cots (millions Fmg) 280 000 16 000 16 000

    Cot quipement(millions Fmg) 32 500 1 700

    besoins en Rhabilitation des salles de classe 658 657 645

    Cot de rhabilitation 13200 13000 12900

    Total (millions Fmg) 325 700 30 700 28 900

    3. Action de sensibilisation et opration d'acte d'Etat Civil

    Tableau 17: Cot de sensibilisation et d'opration d'Etat civil

    2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Cot Action de sensibilisation 500 500 300

    opration acte dtat civil 22000 22000 11000

    Total (millions Fmg) 22500 22500 11300

    4. Opration prscolair e

    Tableau 18: Cot d'opration de prscolaire

    2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Etudes de faisabilit de prscolaire 700 200 Identification des cibles du prscolaire 700 200

    Formation des formateurs prscolaires 1400 1400 1400

    construction des salles spcialises pour le

    prscolaire

    25000 25000 25000

    Appui en matriels didactiques 25000 25000 25000

    Total (millions Fmg) 52 800 51800 51400

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    5. Renforcement de l'alphabtisa tion

    Tableau 31: Cot relatif l'alphabtisation

    2000-2001 2001-2002 2002-2003

    Sensibilisation 500 500 300

    Cration/extension de centre

    d'alphabtisation

    250000 250000 150000

    Matriels et quipements 6000 6000 2000

    Formation des alphabtiseurs 1400 1400 1400

    Infrastructures de post-alphabtisation:

    bibliothque, centre de presse...

    1000 1000 1000

    Total (millions Fmg) 258900 258900 154700

    Rcapitulation des cots

    Tableau 19: Cot rcapitulatifActivits 2000-2001 2001-2002 2002-2003

    1-Recrutement d'enseignants 14000 2000

    2-Construction et quipement des nouvelles

    salles de classe

    325 700 30 700 28 900

    3-Action de sensibilisation et opration

    d'acte d'Etat Civil

    22500 22500 11300

    4-Opration prscolaire 52 800 51800 51400

    5-Renforcement de l'alphabtisation 258900 258900 154700

    Total en millions de Fmg 690 300 365 500 230 300

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    Conclusion et R ecommandations

    Nous avons vu que la part des dpenses alloues l'Education de Base qui avoisinede 10% du budget de l'Etat en 2000 / 2001 reste encore inadquate. Les dpenses del'Education de Base s'avrent encore insuffisantes face l'augmentation la demanded'ducation surtout au niveau du prscolaire et de l'alphabtisation.

    Par ailleurs, en dpit d'un accroissement important des dpenses publiques del'Education de Base depuis 1997, il est peu probable que ces dpenses soit totalement"pro-pauvres" cause de la proportion trop importante des salaires. La satisfactiondes besoins de recrutement des enseignants va encore renforcer le dsquilibre enfaveur des dpenses salariales moins de trouver d'autres sources de financement. Ilsensuit donc le besoin de recourir un financement additionnel

    Nos prcdentes analyses ont mis en vidence les problmes relatifs:

    - aux dpenses d'ducation de base;- la dpense totale d'Education de Base;- la distribution des dpenses de fonctionnement et d'investissement;- l'incidence des dpenses d'ducation.

    Pour renforcer le financement de l'Education de Base et promouvoir l'quit etl'efficience du financement, nous allons proposer des stratgies relies entre elles savoir des stratgies pour:

    - accrotre les ressources de l'Education de Base- amliorer l'efficacit des dpenses de l'Education de Base

    - amliorer l'incidence des dpenses dans l'Education de Base

    Stratgies pour l'augmentation des ressources de l'Education de Base:

    Renforcer le circuit de distribution du budget de lducation travers un systme quifavorise la scolarisation des pauvres par :

    un meilleur ciblage des bnficiaires une meilleure redistribution du budget une amlioration des incidences des dpenses de lducation de base chez les

    plus dmunis

    Augmentation des dpenses de l ducation par le biais du programme IPPTE le dveloppement de la participation communautaire

    Stratgies pour amliorer lefficience des dpenses de lducation de base

    Paiement des salaires dune partie des nouveaux recrus. Lutilisation desressources additionnelles pour le paiement des salaires doit tre rduiteau minimum et disparatre moyen terme

    Un renforcement des comptences des gestionnaires financiers des structuresdcentralises doit tre assurer

    Accrotre le budget de fonctionnement des coles publiques par le

    renforcement du PADEPP. -

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    Amli orer lincidence des dpenses dans lducation de base

    Mettre en place un mcanisme de ciblage et suivi de la pauvret Amliorer les rsultats scolaires Disposer d un programme national d valuation

    O faut-il chercher le financement additionnel ?

    Lide est d examiner la faisabilit de pouvoir effectuer un transfert direct du budgetde l tat ou denvisager le recours d autres sources de financement extrieur pourle renflouement des ressources de l ducation de base.

    1-Les limites du transfert direct du budget de l tat au budget delducation de base.

    Le transfert direct du budget de ltat peut se faire de trois faons:

    Allgement du budget dautres Ministres en faveur de lducation de base

    Ramnagement du budget du secteur social en faveur de lducation de base

    Ramnagement du budget du secteur ducation en faveur de l ducation debase

    1.1 Limites d un allgement du budget d autres Ministres en faveur delducation de base

    La tendance est de diminuer les budgets relatifs la dfense et/ou larme aubnfice de celui de l enseignement de base. Dans le contexte actuel o scurit estsynonyme de dveloppement on ne doit plus penser une rduction de cettecatgorie de dpenses qui est non seulement en baisse mais aussi trs faible ( rf.tableau portant sur la Distribution des dpenses de chaque secteur en 2000 et2001).

    De mme, une diminution de la part du budget du secteur conomique qui tourneactuellement autour de 60% du budget de l tat-- ne devrait pas tre envisage. Eneffet la concrtisation des objectifs globaux du DSRP intrimaire qui visent :

    la RECHERCHE DUN PROFIL DE CROISSANCE QUI SERA FAVORABLE AUX PAUVRES la SAUVEGARDE ET l AMELIORATION DE LA QUALITE DE VIE DE LA POPULATION

    TENANT COMPTE DE LA DIMENSION GENRE,passera certainement par la mise en uvre d une politique de cration d emploi, etlappui de l tat au dveloppement du secteur priv.

    1.2 Limitesd un ramnagement du budget du secteur social en faveurde lducation de base

    Face limportance de la demande sociale dans le contexte de pauvret actuel ilest pratiquement impossible de sacrifier un sous secteur au bnfice delenseignement de base, sinon il y aurait un dsquilibre qui ne peut quexasprer la

    mise en oeuvre notre politique visant rduire la pauvret.

    1.3- Limitesdun ramnagement du budget du secteur ducation enfaveur de lducation de base

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    Jusquici lenseignement de base a t class prioritaire et ce au dtriment des autresniveaux secondaires et universitaires. Il en est de mme de lenseignement techniqueet professionnel qui ne peut pas se dvelopper faute de budget appropri. Or toutepolitique qui vise un dveloppement humain durable doit pouvoir investir dans lecapital humain (public et priv) directement oprationnel capable dassurer la russitede ce dveloppement. Des chercheurs universitaires et des techniciens issus delenseignement technique sont, par exemple, requis pour la matrise et la vulgarisationdes technologies nouveaux facteurs de dveloppement dont entrent autre labiotechnologie et la bio-masse.

    2 Le recours au financement extrieur

    Notre analyse a mis en exergue l importance des aides extrieures bi or multilatrales( autour de 80%) ce qui rend fragile le dveloppement de notre systme ducatifvulnrable dans la mesure o il y a risque de dpendance. De plus, tant donn que

    le financement extrieur ne peut pas tre intgr dans le fonctionnement, il faut serendre lvidence que le financement extrieur a ses limites.

    Nanmoins il faut reconnatre que l IPPTE serait trs approprie pour financer lesressources additionnelles.

    3 Le recours aux financements privs

    Compte tenu du fait que le problme crucial auquel doit faire face le systme enmatire de financement de lducation concerne surtout le fonctionnement, leMinistre a mis en place le PADEPP ( Partenariat pour le Dveloppement de lEcolePrimaire Publique) dont lobjectif consiste dabord contribuer au dveloppement delcole en lui octroyant une ligne de crdit pour son fonctionnement, ensuite pourmobiliser les partenaires potentiels locaux de manire ce quils participentactivement dans le dveloppement de lcole, soit par le biais de contributionfinancire (leve de fonds) soit par la prise en charge des matriaux ncessaires oupar lexcution des travaux physiques requis.

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    Suivi de linitiative 20% - 20% restructuration des budgets nationaux et de laide extrieure SECTEUR EDUCATION

    GLOSSAIRE

    AID/IDA Agence Internationale pour le DveloppementBAC BaccalauratBAD Banque Africaine pour le DveloppementBADEA Banque Arabe pour le Dveloppement des Etats AfricainsBIT Bureau International du TravailBM Banque MondialeBEPC Brevet dEtude du Premier Cycle du secondaireBPEE Bureau de Programme d'Education EnvironnementaleCARE Corps of Assistance and Relieves EverywhereCCEE Centre Culturel Educatif l EnvironnementCDE Contrle des Dpenses EngagesCEE Communaut Economique EuropenneCEG Collge dEnseignement Gnral

    CEPE Certificat dEtude Primaire ElmentaireCiSco Circonscription ScolaireCNaPMad Centre National de Production de Matriels DidactiquesCNEPT Comit National pour l'Education Pour TousCNOE/KMF Comit National pour l'Observation des ElectionsCREPT Comit Rgional pour l'Education Pour TousCRESED Crdit pour le Renforcement du Secteur EducatifDAEA Direction de l'Alphabtisation et de l'Education des AdultesDCPE Document Cadre de Politique EconomiqueDDSS Direction de la Dmographie et des Statistiques Sociales

    DIRESEB Direction Inter-Rgionale de l'Enseignement Secondaireet de l'Education de Base

    DPE Direction de la Planification de l'EducationDVV Deutcher VolkHochSchle VerbandEPP Ecole Primaire PubliqueEmP Education en matire de PopulationEPM Enqute auPrs des MnagesEPP Ecole Primaire PubliqueEPT Education Pour TousFAC Fonds d'Aide et Coopration

    FAD Fonds Africains pour le DveloppementFID Fonds d'Investissement pour le DveloppementFNUAP Fonds des Nations Unies pour les Activits en matire de PopulationGLOBE GLObal Learning to Benefit the EnvironmentGTZ Gesellschaft fr Technische ZusammenArbeitIEC Information Education CommunicationINSTAT Institut National des STATistiquesIPPTE Initiative des Pays Pauvres Trs EndettsJICA Japanese International Cooperation AgencyKfW Kreditanstalt fr WiederbauMPCFE Ministre de la Population, des conditions de la Femme et de l'EnfanceMPCSJS Ministre de la Population de la Condition Sociale de la Jeunesse et du

    SportMICC Ministre de l'Information de la Culture et de la Communication

  • 8/8/2019 SUIVI DE LINITIATIVE 20% - 20% RESTRUCTURATION DES BUDGETS NATIONAUX ET DE LAIDE EXTERIEURE SECTEU

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    Suivi de linitiative 20% - 20% restructuration des budgets nationaux et de laide extrieure SECTEUR EDUCATION

    MIEM Ministre de l'Industrie, de l'Energie et des MinesMINAGRI Ministre de l'AgricultureMINESEB Ministre de l'Enseignement Secondaire et de l'Education de BaseMINETFP Ministre de l'Enseignement Technique et de la Formation

    ProfessionnelleMINRES Ministre des Recherches ScientifiquesMINSAN Ministre de la SantMINESUP Ministre de l'Enseignement SuprieurMPCFE Ministre de la Population et de la Condition Fminine et de l EnfanceMST/SIDA Maladies Sexuelles TransmissiblesNORAD Norvegian Agency of DevelopmentOG Organisme GouvernementalONEP Office Nationale de l'Enseignement PrivONG Organisation Non GouvernementaleOPEP Organisation de Pays Exportateurs de PtrolePADEPP Partenariat pour le Dveloppement des Ecoles Primaires Publiques

    PAM Programme Alimentaire MondialPANEF Programme d'Action Nationale pour l'Education des FillesPEM Partenariat des Ecoles MadagascarPIP Programme d'Investissement PublicPNAE Programme National pour l'Amlioration de l'EnseignementPNP Politique Nationale de PopulationPNSAN Programme National de SantPNUD Programme de Nations Unies pour le DveloppementPRAGAP Programme pour l'Amlioration de la Gestion Administrative et

    Pdagogique

    PRESEM Programme de Renforcement du Secteur Educatif MadagascarSEKRIMA Sendika Kristiana Malagasy SOROPTIMIST ONG se chargeant des

    HandicapsUE Union EuropenneUNICEF United Nations children's FundsUSAID United States Agency for International DevelopmentWWF World Wide Friend for NatureZAP Zone d'Administration pdagogique