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N°19 • BIMENSUEL • 63 ème année TRAVAIL Menu fin de carrière 2009 Pages 8&9 SALAIRES Le rapport du Conseil Central de l’Economie Page 3 Bureau de dépôt : Charleroi X Abonnements : 02/506 82 11 Rédaction : 02/506 82 44 - 02/506 82 90 Ed. resp. : R. De Leeuw • Rue Haute, 42 • 1000 Bruxelles FEMMES Des rubans blancs contre la violence Page 5 OPÉRATION 11 11 11 - CEPAG Découvrez les produits de l’opération 11 11 11 Page 5 Une année à l’université ou en école supérieure, c’est un budget pouvant aller de 7.000 à 12.000 euros! Entre le minerval, les syllabi, le logement, la nourriture, les sorties…, les coûts liés aux études sont une charge très importante pour l’étudiant et sa famille, une charge parfois impossible à assumer. L’accès aux études supérieures se fait donc sous certaines conditions: soit la famille a assez de moyens pour financer les études et c’est loin d’être le cas de la majorité, soit le jeune doit partager son temps d’études avec du temps de travail pour pouvoir payer les frais liés à ses études. La réalité nous montre donc que les études supérieures sont loin d’être gratuites: l’inégalité entre étudiants face au savoir s’accentue. Combattre pour la réduction du coût des études supérieures doit être l’affaire de tous: étudiants, citoyens, politiciens… La plateforme ResPACT réunit de nombreuses organisations du nord comme du Sud du pays, dont les Jeunes FGTB. Elle entend mener un combat collectif pour la réduction du coût des études et faire enfin appliquer l’article 13 du Pacte de New-York qui stipule que: «L’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité (…) notamment par l’instauration progressive de la gratuité». Pages 6-7 ResPACT Faut-il payer trop cher pour ses études? Photo: Isopix 14 NOVEMBRE 2008 Éd. BRABANT/NAMUR/LUXEMBOURG

Syndicats n°19 - 14/11/2008

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ResPACT : Doit-on payer trop cher pour ses études ? FGTB

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Page 1: Syndicats n°19 - 14/11/2008

N°19 • BIMENSUEL • 63ème année

TRAVAIL

Menufi n de carrière

2009

Pages 8&9

SALAIRES

Le rapport duConseil Centralde l’Economie

Page 3

Bureau de dépôt : Charleroi X

Abonnements : 02/506 82 11Rédaction : 02/506 82 44 - 02/506 82 90Ed. resp. : R. De Leeuw • Rue Haute, 42 • 1000 Bruxelles

FEMMES

Des rubansblancs contre

la violence

Page 5

OPÉRATION 11 11 11 - CEPAG

Découvrez les produits de l’opération 11 11 11

Page 5

Une année à l’université ou en école supérieure, c’est un budget pouvant aller de 7.000 à 12.000 euros! Entre le minerval, les syllabi, le logement, la nourriture, les sorties…, les coûts liés aux études sont une charge très importante pour l’étudiant et sa famille, une charge parfois impossible à assumer.

L’accès aux études supérieures se fait donc sous certaines conditions: soit la famille a assez de moyens pour fi nancer les études et c’est loin d’être le cas de la majorité, soit le jeune doit partager son temps d’études avec du temps de travail pour pouvoir payer les frais liés à ses études. La réalité nous montre donc que les études supérieures sont loin d’être gratuites: l’inégalité entre étudiants face au savoir s’accentue.

Combattre pour la réduction du coût des études supérieures doit être l’affaire de tous: étudiants, citoyens, politiciens… La plateforme ResPACT réunit de nombreuses organisations du nord comme du Sud du pays, dont les Jeunes FGTB. Elle entend mener un combat collectif pour la réduction du coût des études et faire enfi n appliquer l’article 13 du Pacte de New-York qui stipule que: «L’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité (…) notamment par l’instauration progressive de la gratuité».

Pages 6-7

ResPACT

Faut-il payer trop cher pour ses études?

Phot

o: Is

opix

14 NOVEMBRE 2008 • Éd. BRABANT/NAMUR/LUXEMBOURG

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RÉGIONS2 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

Namur

«La marchandisation des piliers de pensions»Matinée de formation

Délégués – P&Pp : même combat?ObjectifsLa FGTB a bien compris que la Solidarité devait s’organiser à tous les niveaux!Ce n’est pas uniquement lorsque l’on est actif que le syn-dicat à un sens…Les mass media règnent en maître et infl uencent largement mais erronément la population sur l’avenir des pensions et il est grand temps de rétablir la vérité!Qui mieux que nos instances, nos pensionné(e)s & prépensionné(e)s (P&Pp) et nos délégués peuvent inverser la tendance et informer les actifs de la réalité?Méthode et horaire :- 8h30: rassemblement et café offert- 9h00: introduction au sujet via la projection d’un DVD

produit par l’émission «Regards FGTB»: «Faut-il avoir peur de l’avenir des pensions?» + questions-réponses

- 10h00: formation simplifi ée sur la théorie des piliers de pensions par Michel Rosenfeldt du CEPAG + questions-réponses

- 11h30: réfl exion sur des actions concrètes au sein des entreprises

- 12h30: verre de l’amitié et sandwiches offertsParticipant(e)sPersonnes susceptibles de transmettre ce qu’elles auront appris à la formation: délégué(e)s, animateurs/animatrices, P&Pp, …Date Le mardi 25 novembre de 8h30 à 13h00Lieu Ancienne Administration Communale de Sambre-ville, Avenue Président Roosevelt à TaminesGratuit - Verre de l’amitié et sandwiches prévus.Informations, programme et inscriptions: Christine MAHIELS - AFICo asbl, 40 rue Dewez, 5000 Namur. Tél 081/64.99.53 ou 52 - 0473/86.95.96 - Fax 081/26.26.05 - christine.mahiels@afi co.be

INSCRIPTION«La marchandisation des piliers de pensions»

Matinée de formationDélégués – P&Pp: même combat?

PRENOM et NOM ………………………………….................................ADRESSE ……………………………………………………......................................................................................................................................................TELEPHONE ……………………………………………………......................COURRIER ELECTRONIQUE ……………………………………………………...............................................................................................................ASSOCIATION ou CENTRALE …………….…………………..………………………………………………...............FONCTION …………………………………………………............................

A renvoyer à Christine MAHIELS AFICo asbl pour le 14 novembre 08

40 rue Dewez, 5000 Namur - Fax 081 26 26 05 christine.mahiels@afi co.be

Tél. 081 64 99 53 ou 52 - 0473 86 95 96

Métallos Namur: IntérimairesComme c’est prévu par accord avec la Centrale Géné-rale, et comme chaque fi n d’année, Saint-Nicolas , Sainte-Barbe, Saint Eloi et Père Noëlvont se mobiliser pour vous apporter votre:

PRIME DE FIN D’ANNEE INTERIM

Vous êtes Métallos?(électriciens, fabrication Métall., Monteurs, Garages, Carrosseries, commerce du métal, récupération, mé-taux non-ferreux, sidérurgie, aviation, entrepr. Arti-sanale, …)

Pour en être remboursé, faites nous parvenir votre quittance à notre bureau régional:

FGTB MétalAvenue Comte de Smet De Nayer, 10 - 5000 NAMURTél: 081/22.72.28(une boîte aux lettes est disponible pendant les heures de fermeture à droite de la porte d’entrée) ou à votre délégué FGTB d’entreprise. Nos bureaux seront fermés au public entre le 24/12/08 et le 04/01/08, mais une permanence d’urgence sera accessible par téléphone au 0499/419.008.

Permanence de LESVE: changement de lieuLa permanence tenue par notre camarade Albert Jac-quemart aura dorénavant lieu à son domicile situé 2, rue Gustave Culot.

Carrière Debras à Arbre: l’employeur agresse notre itinérant syndicalDans la plupart des PME les travailleurs n’ont pas un accès direct à un délégué syndical… Ce n’est pas le cas dans les petites carrières puisque depuis plusieurs années, les employeurs ont accepté la présence sur leurs sites d’un itinérant syndical. Manu Piton remplit cette mission dans la région de Namur: il visite les car-rières, y rencontre les ouvriers, les informe, les écoute et, quand il y a un problème, s’entretient également avec les employeurs.Jusqu’ici tout ceci se passait à la satisfaction géné-rale!Le mardi 21 octobre, Manu s’est fait éjecter par la force de la carrière Debras à Arbre où il venait d’effectuer sa vi-site, l’employeur estimant qu’il n’avait pas à y mettre les pieds pendant les heures de travail. Le même employeur menace aussi de licencier tous les ouvriers affi liés à la FGTB! On se croirait revenus au 19ème siècle! Une plainte a été déposée à la police et à la Commission Paritaire; nous ne voulons pas que cette situation se reproduise: il y va des libertés syndicales et d’un droit négocié avec les employeurs du secteur.

Brabant> ACTIVITÉS FORABRA

Luxembourg

Mercredi 17 novembre, 14h30Salle de réunion du SETCA,

rue de l’Evêché, n° 2 à 1400 NIVELLES:

Animation autour du livre:«Didier REYNDERS, l’homme

qui parlait à l’oreille des riches»En présence de l’auteur, Marco VAN HEES

Venez nombreux!

Un exemplaire du livre sera remis à chaque participant, dans la limite des stocks disponibles.

INVITATIONEn novembre 2007, une délégation FGTB s’est rendue à dif-férents endroits de Palestine et a rencontré des collègues syndicalistes.Quel avenir pour les travailleurs Palestiniens?Comment font les familles pour (sur)vivre face aux diffi -cultés quotidiennes?Que peut-on attendre des différentes initiatives diploma-tiques en cours?Autant de questions auxquels des représentants de la délé-gation FGTB tenteront de répondre avec l’aide d’un représen-tant de l’Association Belgique-Palestine. Ils y présenteront aussi un montage des photos réalisées sur place.

Jeudi 27 novembre à 18hSalle VOLTAIRE

Maison de la laïcité d’Ottignies «HYPATHIA»Rue des 2 Ponts 19 - 1340 OTTIGNIESDégustation gratuite de patisseries et de bières palestiniennes TAYBEH

Nouveau en Brabant Wallon!Permanences de l’UBOT (logistique, transport)

Le 3ème vendredi du mois de 9h à 12h à partir du 17 octobre

Rue du Géant 4 bte 3 à NivellesTel : 067/21.50.06 – [email protected]

Zoning de Flohimont (dans les locaux de la FGTB)

6800 Libramont

Marie ARENA Ministre fédérale vous entretiendra

de

Quel avenir pour nos pensions?

INVITATIONÀ toutes et à tous

Renseignements et inscriptions avant le 18 novembre 2008 auprès de Sandrine BAETSLE80 rue des Martyrs 6700 Arlon063/230 059 - [email protected]

14h00: Accueil 14h30: Présentation de la journée.

Joël THIRY, Secrétaire Régional FGTB.

FAUT-IL AVOIR PEUR POUR L’AVENIR DE NOS PENSIONS?

14h45: Introduction du sujet et de ses prin-cipaux enjeux via la projection d’un DVD réalisé par la FGTB Wallonne.

15h15: «Quel avenir pour nos pensions?»Marie ARENA, Ministre Fédérale.

16h00: Questions réponses.16h15: Pause café.16h30: Les 3 piliers de pensions. Michel

ROSENFELDT, Commission wal-lonne des P&Pp.

17h00: Questions réponses.17h30: Présentation du comité des P&Pp.

Christian SIMON 18h00: Collation19h30: Théâtre: «Souriez! Vous vieillissez!

Françoise EINSWEILER, interprète.21h00: Clôture de la rencontre

Verre de l’amitié.

T H E A T R ESouriez, vous vieillissez!

Tour à tour drôle, grinçant, dérisoire, sensible, touchant, bouleversant, ce spectacle aborde un tabou où chacun de nous se reconnaîtra: homme, femme, jeune ou vieux.“Alors, vieux ou moins vieux, humains de tous poils, ne craignez plus le temps qui passe, arborez fi èrement vos dra-peaux°: souriez, vous vieillissez!”(Le drapeau est le joli terme imagé qui désigne le relâchement des chairs sous les bras!)Texte de Evelyne Wilwerth, adapté et mis en scène par Brigitte MeignantInterprété par Françoise EinsweilerCompagnie du Bout du Nez.

Le 26 novembre à 9h30Petit déjeuner des sans-emplois

Thème: le surendettement - la médiation des dettes

Avec la collaboration des Mutualités Socialistes du Brabant wallon

Invitation cordiale à toutes et à tous

Envie d’apprendre le PERMIS THEORIQUE?Inscrivez-vous à la formation permis de conduire de

l’asbl AFICo! (Filière libre)Comment?

20 heures de cours réparties sur une semaine(du lundi au vendredi de 9h00 à 13h00)

avec un formateur spécialisé.Combien?

28€pour les 20h de cours (permis théorique!)Avantage aux affi lié(e) s de la Centrale Jeunes et

aux Etudiants: 8€ de réduction Où?

A la FGTB Namur, rue Dewez, 40-42 à 5000 Namur.Quand?

Du 24 au 28 novembre 2008Pour tout renseignement ou pour s’inscrire :

ASBL AFICo0473/86.95.99 - 081/64.99.52

info@afi co.beRue Dewez, 40 - 5000 Namur

Apprenez le permis théoriqueApprenez le permis théoriqueavec l’ASBL AFICo!avec l’ASBL AFICo!

La FGTB Luxembourg organise une rencontre des AînésLe vendredi 21 novembre 2008 à 14h00

Page 4: Syndicats n°19 - 14/11/2008

BRUXELLES2 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

FORUM - Syndicalisme et développement social de la ville

Le défi de l’école à BruxellesBien que son action soit principalement ancrée dans les entreprises et vise la conquête de droits sociaux aux côtés des travailleurs, la FGTB a toujours également été présente - notamment à Bruxelles - sur les autres terrains de lutte sociale, par exemple pour le droit au logement, à l’éducation, à la culture, à la santé, etc. Depuis 2005, la FGTB de Bruxelles, la Centrale Culturelle Bruxelloise et Habiter Bruxelles animent un forum de discussion consacré aux politiques sociales de la ville. Après avoir débattu successivement de l’équipement des quartiers po¬pulaires (2005), des plans d’activation des travailleurs sans emploi (2006) et du droit à la formation «tout au long de la vie» (2007), il est proposé de poursuivre les travaux du forum en abordant le défi de l’école à Bruxelles.

Merci de bien vouloir confi rmer votre participation en envoyant vos coordonnées complètes avant le 1er décembre

FGTB Maria Vermiglio / [email protected] - 02 213 16 76

SANTÉ ENVIRONNEMENT

TRAVAIL

3e FORUM BRISE

LUNDI 8 DÉCEMBRE 2008 08:30 > 16:00

THE INTERNATIONAL AUDITORIUM BOULEVARD DU ROI ALBERT II, 5/1 – 1210 BRUXELLES

Réseau intersyndical bruxellois de sensibilisation à l’environnement

L’école est en crise. L’en-seignement bruxellois ne parvient pas à réduire

les inégalités. Il a, manifeste-ment, échoué dans sa mission d’intégration des populations fragilisées, souvent d’origine immigrée: la mixité sociale, économique et culturelle n’est pas au rendez-vous. Un systè-me équitable d’enseignement serait un système où le diplôme et la situation économique et sociale des parents n’auraient pas d’infl uence sur la réussite de l’enfant. A lire des études internationales, ce n’est pas le cas en Belgique (et à Bruxelles en particulier). Bref, l’ascenseur social est en panne.

Quelles que soient les réparti-tions de compétence entre les différents niveaux de pouvoir, la prochaine législature régio-nale 2009-2013 devra s’empa-rer de ce défi majeur pour les Bruxellois et poursuivre, avec les Communautés française et fl amande, la réforme de notre système éducatif et de forma-

tion. Les efforts déployés par la Région depuis sa création, il y a tout juste 20 ans, pour rénover la ville et stimuler son essor économique ne porteront pleinement leurs fruits que si

les Bruxellois bénéfi cient d’un enseignement leur donnant les connaissances et les compéten-ces suffi santes pour participer activement au développement de la ville, à la fois comme tra-vailleurs mais aussi et surtout comme citoyens. Le monde du travail ne peut permettre que

cette réforme de l’école soit ins-trumentalisée par le marché et la loi du plus fort.

Quelles mesures prendre pour lutter contre l’échec scolaire et promouvoir la mixité? Quelles connaissances et quelles com-pétences enseigner? Quelles ouvertures de l’école aux autres acteurs de la ville: culturels, économiques et sociaux? Quel statut, quelle formation pour les enseignants? Comment mieux organiser l’offre d’en-seignement à Bruxelles? Via la coordination du bassin scolaire, une régionalisation accrue de la compétence ou encore l’unifi -cation des réseaux d’enseigne-ment? Etc. C’est pour débattre de ces ques-tions et ouvrir des perspectives communes que nous vous in-vitons à participer à ce forum. Les débats reposeront sur les travaux préparatoires de tra-vailleurs de l’enseignement et du secteur de l’emploi et de la formation.

Programme

09.00 Introduction par Eric BUYSSENS, Directeur du Bureau d’études de la FGTB de Bruxelles.

09.10 L’école de la réussite! Quelle école pour quelle réussite?

- Nico HIRTT, Membre fondateur de l’Appel pour une école dé-mocratique (APED)

- Alain LEDUC, Président de Lire & Ecrire Bruxelles, Député régional

10.15 Pause café.

10.45 Paroles de travailleurs de l’enseignement, de l’emploi et de la formation. Compte-rendu du séminaire prépara-toire organisé par la Centrale Culturelle Bruxelloise.

11.00 Panel de discussion, avec

- Donat CARLIER, Commission consultative formation, emploi, enseignement

- Lode VAN LOOCK, Brussels Nederlandstaliger Comité voor Tewerkstelling et Opleiding

- Alain DENEEF, Aula Magna

- Valérie DE NAYER, CGSP Enseignement

- Roland SPEECKAERT, SEL SETCa

12.00 Débat public.

12.45 Conclusion de Philippe VAN MUYLDER, Secrétaire général de la FGTB de Bruxelles.

13.00 Repas froid.

Entrée gratuite.Traduction simultanée français-néerlandais.

Merci de bien vouloir confi rmer votre participation avant le 27 novembre

en envoyant vos coordonnées à Véronique Bel, [email protected]; 02/213.16.10

Avec l’appui du Centre d’Education populaire André Genot (CEPAG) et du Service de l’Education permanente

de la Communauté française.

4 décembre 2008Bibliothèque Royale de Belgique

Bd de l’Empereur 41000 Bruxelles.

Le défi de l’école à Bruxelles

Forum - Syndicalisme et développement social de la ville

Page 5: Syndicats n°19 - 14/11/2008

RÉGIONS2 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

Tournai-Ath-Lessines Centre

Charleroi-Sud Hainaut

Charleroi-Sud Hainaut

Permanences pensions...

Les permanences pensions de la FGTB Tournai - Ath - Lessines auront lieu les mardis 4 novembre et 2 décembre 2008

de 15h30 à 17h au sein de notre siège central situé au 26

de la rue des Maux à Tournai

Comment nous contacter ?

° Rendez-nous visite...

au siège central situé au 26 de la rue des Maux à Tournai ou dans l’une de nos agences

° Par téléphone au 069/881 881...

Trois options s’offrent désormais à vous :

- option 1: pour les litiges au niveau de la sécurité sociale ou les accompagnements ONEM.

- option 2: pour tous les renseignements relatifs aux dossiers et/ou paiements chômage.

- option 3: pour tous les autres services.

° En surfant sur internet...

à l’adresse [email protected] ou sur notre site www.fgtbtournai.be

Permanences UBOTHainaut-BW-MouscronCharleroi: Bd Devreux 36-38 à 6000 CHARLEROITél.: 071/641.299 / 305Fax: 071/32.29.58

Permanences: lundi, mardi et jeudi de 09h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h00Vendredi de 09h00 à 12h00

Mons: sur RDV au 071/641.299 / 305

Binche: sur RDV au 071/641.299 / 305

Tournai: Rue des Maux 26 à 7500 TOURNAITél.: 063/53.27.92Fax: 069/22.00.29

Permanences: Mardi, mercredi et jeudi de 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00Lundi et vendredi de 09h00 à 12h00

Nivelles: Rue du Géant 4/3 à 1400 NIVELLES

3ème vendredi du mois ou sur RDV au 056/85.33.44 ou au 071/641.299

Lessines: Rue Général Freyberg 11 à 7860 LESSINES

1er lundi du mois ou sur RDV au 056/85.33.44 ou au 071/641.299

Mouscron: Rue du Val 3 à 7700 MOUSCRONTél.: 056/85.33.44Fax: 056/85.33.19

Permanences: lundi et vendredi de 08h30 à 12h00 Mardi et jeudi de 08h30 à 12h00 et de 13h00 à 17h00Mercredi de 13h00 à 17h00

Namur: 2ème lundi du mois + sur RDV au 071/641.299 / 305

Nouveaux taux de cotisations de la Fédération des métallurgistes FGTB du Hainaut-NamurLa fédération des Métallurgistes FGTB du Hainaut-Namur informe tous ses affiliés, qu’à dater du 1er janvier 2009, les taux de cotisations syndicales s’étalblissent comme suit:

Taux de cotisations FGTB Métal Haunait-Namur – Janvier 2009 (En euros/mois)

Charleroi Centre Mons Namur Tournai MouscronHom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem.

Actifs 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17Prépensionnés 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04 12,04Chômeur(se)s

Complets9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17

Malades +1mois 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 9,17 - -Invalides 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43 8,43

Pensionnés 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23 3,23Stage d’attente - - - - - - - - - - 9,17 9,17

Ménage - - - - - - - - - - 3,23 3,23

Page 6: Syndicats n°19 - 14/11/2008

2 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 RÉGIONS

Liège-Huy-Waremme

Verviers

Service Chômage - IMPORTANT Nos bureaux seront fermés : les 25, 26, 31 décembre 2008 les 1er, 2 janvier 2009.

L’ONEM nous autorise à débiter les comptes le 31 décembre 2008.

Afin de nous permettre d’encoder votre payement dans les meilleurs délais, nous vous invitons à rentrer votre carte dès le 19 décembre 2008.

Attention, si vous travaillez durant cette période, vous devez conserver votre carte jusqu'à la fin du mois.

Opération 11.11.11. 2008Opération 11.11.11. 2008

Mondialisons le travail décentMondialisons le travail décent ! !

Événement incontournable du mois de novembre, l’opération 11.11.11

mènera campagne, tambour battant, du 6 au 16 novembre 2008.

Les travailleurs ne sont pas des outils !!!

Si ce slogan vous interpelle, si vous vous sentez concerné(e)s par la lutte pour la dé-fense des droits syndicaux dans le monde ; si vous pensez qu'un autre monde est possi-

ble, alors passez à l'action et rejoignez l'opération 11.11.11.

La réussite de cette campagne dépendra de notre engagement !!!

Calendriers 15 €

Cacao 5 €

Thé 5 €

Livre de recettes 10 € Cartes de vœux 5 /10 €

Infos et commandes : Alice Minette & Minervina Bayon 04/221.95.86 - 04/221.97.17

[email protected] - [email protected]

Possibilité de chèques cadeaux !

Conférence Conférence -- débat débat

Congo : Pays en

re-déconstruction ?

Mercredi 19 novembre à 20hMercredi 19 novembre à 20h

FGTB - 4ème étage

Place St-Paul, 9-11 à Liège

Avec :

Bob Kabamba, Politologue à l’Université de Liège, spécialiste

de l’Afrique centrale.

Fredy Jacquet, Délégué Wallonie-Bruxelles à Kinshasa et Di-

recteur du Centre Wallonie-Bruxelles, de 2000 à 2008.

Débat animé par Thierry BODSON,

Débat animé par Thierry BODSON, Président de l’ULDPPrésident de l’ULDP

Une organisation de l’Union Liégeoise pour la Défense de la Paix, avec le soutien

de la FGTB Liège-Huy-Waremme.

E.R.: Thierry BODSON, Place St-Paul, 9-11 à 4000 Liège - Novembre 2008

Page 7: Syndicats n°19 - 14/11/2008

SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 3ÉDITO

Les cigales et les fourmis> ÉDITO

Le Conseil central de l’Economie vient de livrer son rapport sur l’évolution des salaires en Belgique en compa-

raison avec les pays voisins. C’est sur cette base que doivent s’ouvrir les négociations entre patrons et syndicats pour jeter les bases d’une convention nationale, valable pour tous les secteurs, fi xant les conditions salariales minimales pour les deux prochai-nes années. C’est ce que l’on appelle dans notre jargon «l’Accord interprofessionnel»… quand on parvient à en signer un.

Bataille de chiffres

Compte tenu des turbulences que connais-sent les marchés boursiers et fi nanciers entraînant dans leur chute nos économies, les chiffres défi nis sont plutôt aléatoires. Ainsi, pour la première fois, le CCE fournit une estimation offi cielle de la marge pos-sible de hausse salariale sur deux ans fi xée à 6,4%, y compris une infl ation estimée à 4,8 % mais envisage un scénario alternatif à 5,1% avec une infl ation de 4,3%.

On peut, et on va bien entendu le faire, se lancer dans la bataille des chiffres. Chacun y fait de toute façon son marché en fonction des intérêts qu’il représente. Et nous ne manquons pas d’arguments en faveur du monde du travail.

Ne rien oublier

Nous expliquerons en effet que la hausse des prix est due principalement aux prix de l’énergie et que là, on se garde bien de regarder dans l’assiette du voisin. Parce que chez les voisins, justement, l’énergie n’a pas connu le même boom des prix.

On dira que la part des salaires dans les coûts de production est en Belgique de 10% inférieure par rapport à certains pays voisins. Fameux avantage compétitif pour l’économie belge!

On dira que les entreprises Belges sont toujours à la traîne en matière de Recher-che & Développement ainsi qu’en matière

de formation, et qu’elles doivent donc s’en prendre à elles-mêmes si elles perdent des parts de marché.

On dira que dans les «coûts» salariaux, les patrons oublient de (dé)compter les milliards d’aides de l’Etat dites «à l’emploi» sous forme de réductions de cotisations diverses et avantages fi scaux innombra-bles.

On dira que tout automatique qu’elle soit l’indexation des salaires n’est pas complète et agit avec un décalage. Et ce temps, c’est de l’argent… perdu.

Mais il est inutile pour l’instant d’entrer dans cette bataille de techniciens que nous impose la loi dite «de sauvegarde de la compétitivité» de 1996 que la FGTB n’a jamais applaudi.

Apprentis sorciers

En fait, les données du problème sont très simples: depuis des années, les travailleurs font preuve de modération tandis que les entreprises se gavent de profi ts et distri-buent des dividendes à tout va. Elles ont joué les cigales pendant que les travailleurs faisaient les fourmis.

Depuis 25 ans, la part des salaires dans la richesse nationale (le PIB) n’a cessé de bais-ser au profi t du capital; les écarts de revenus entre riches et pauvres s’est creusé.

Aujourd’hui, les apprentis sorciers de la fi nance ont sabordé le navire, mais c’est nous qui écopons. On a sauvé les banques, mis à l’abri l’épargne mais la facture va seulement nous arriver: outre la dette publique dont nous payerons les charges d’intérêt, la crise économique qui découle de la débâcle fi nancière et boursière ne fait que commencer. Elle va coûter des milliers d’emplois.

6.000 intérimaires ont déjà perdu leur bou-lot. Fédergon, la fédération des sociétés d’intérim, en prévoit 20.000 de plus à court

terme. Bravo en passant pour l’intérim qui se veut d’insertion et tremplin pour l’em-ploi! Arcelor a réduit de 25% sa capacité de production et cela signifi e que toute l’industrie en aval de l’acier va ralentir. Bon nombre d’entreprises mettent leurs travailleurs en chômage économique. La construction stagne…

On prévoit une hausse signifi cative du chômage et qui dit chômage dit perte de 25 à 60% de son revenu, voire plus. Les travailleurs qui avaient accepté des plans d’épargne pension sans trop savoir com-ment était placé l’argent, ou reçu des stock options, vont voir leur bas de laine sérieu-sement mité à l’arrivée tandis que ceux qui ont causé la banqueroute s’en tirent avec des parachutes dorés. La cigale récompen-sée. La fourmi punie et fl ouée.

La responsabilité aux responsables

Alors les appels à la raison du patronat, c’est insupportable! Le sens des responsabilités, d’accord. Mais nous, on a déjà donné. La balle n’est plus dans notre camp. La respon-sabilité de cette crise n’est pas chez nous. Nous n’avons été que trop raisonnables. Nous refusons le choix que l’on nous pro-pose: «du salaire ou des emplois».

Le capitalisme sauvage et l’argent facile nous ont menés droit dans le mur. Il faut maintenant rattraper et maîtriser le cheval fou. Mais ce n’est pas à nous, les petits, les travailleurs de réparer les dégâts.

C’est au contraire à nous que l’on doit répa-ration: cette crise nous montre clairement la nécessité de rétablir des contrôles sur le monde de la fi nance, de mettre l’éco-nomie au service de l’homme et non du seul profi t de quelques privilégiés. Il faut réguler le marché mais aussi remettre à l’avant plan l’idée d’un pacte social et d’un partage équitable des richesses sans devoir en passer comme en 1929 par la misère, la dictature et la guerre avant de remettre les pendules à l’heure.

Le monde de la fi nance s’est mis sous la protection de l’Etat. Celui-ci lui a dégoté une vingtaine de milliards en un tournemain. Il a mis le système bancaire en sécurité.

Nous aussi nous voulons la sécurité. Que fera l’Etat pour cela? Nous contraindre à nous serrer un peu plus la ceinture? Faire un peu plus la chasse aux chômeurs pour vérifi er leur disponibilité à un emploi qui fond?

L’Amérique n’est pas la seule à vouloir le changement. Notre revendication d’une amélioration du pouvoir d’achat, c’est-à-dire d’un niveau de vie décent et d’une redistribution plus juste des richesses est plus que jamais à l’ordre du jour. Loin de nous contraindre au repli et de nous en-traîner dans une spirale infernale d’ap-pauvrissement, la crise doit être l’occasion d’un redéploiement économique sur de nouvelles bases.

L’Etat (au sens large, fédéral, régional, européen) doit reprendre le contrôle de l’économie, c’est-à-dire aussi de ce qu’il a privatisé à tort et à travers. Stimuler la croissance, notamment en appliquant no-tre proposition d’une Alliance pour une croissance durable: sauvegarder le pouvoir d’achat, c’est-à-dire aussi la consommation intérieure; augmenter la protection sociale et relancer l’économie pour l’emploi et l’en-vironnement.

Anne Demelenne Rudy De LeeuwSecrétaire Générale Président

Le rapport du Conseil central de l’économie Comment demander la prime Gaz ou

Electricité?Beaucoup de lecteurs nous de-mandent comment procéder pour obtenir la prime gaz ou électricité. En fait, c’est le fournisseur d’énergie (Electrabel, Essent, Luminus, Nuon ou autres) qui envoient avec la facture de ré-gularisation, ou séparément si la facture a déjà été envoyée, un formulaire à remplir et à ren-voyer à la Direction générale Energie du SPF Economie à Bruxelles (REDUCTION ENER-GIE) North Gate III, Bd Albert II 16, 1000 Bruxelles.La prime est actuellement de 50 euros pour l’électricité et de 75 euros pour le gaz et passera à 105 euros en 2009. Il faut cependant répondre aux conditions de revenus (cette année: 23.282 euros - revenus 2006-exercice d’imposition 2007), se chauffer soit au gaz, soit à l’électricité, et ne pas déjà bénéfi cier du tarif social.Le paiement de la prime se fera dans les 4 mois qui suivent l’ac-ceptation du dossier.

Un n° vert est mis à la disposition du public aux heures de bureau:

0800/120.33

Le rapport technique du CCE sert de point de départ et de cadre pour les prochaines négociations interprofessionnelles entre organisations de travailleurs et d’employeurs.

La rédaction de ce rapport a été profondément perturbée par le climat d’incertitude né de la crise fi nancière et de ses conséquen-ces sur l’activité économique et l’emploi.

Le rapport se base sur les statisti-ques macroéconomiques de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) du mois de juin de l’année courante. Mais tant les organismes inter-nationaux que nationaux sont en train de revoir leurs perspectives en matière de croissance écono-mique et donc d’emploi, d’évolu-tion salariale, d’infl ation, de marge budgétaire… Le chiffre avancé dans le rapport du CCE par rapport à la marge disponible pour l’évolu-tion des salaires ne peut donc pas être considéré comme un chiffre défi nitif.

Marge disponible avancée pour 2009-2010

Sur la base des perspectives de l’OCDE de juin 2008, le rapport établit que: - l’évolution moyenne attendue

est de 6,4% dans nos trois pays voisins (NL, FR, D);

- l’évolution attendue de l’indice santé est de 4,8%;

- l’on peut s’attende à une indexa-tion de 5,6% compte tenu de l’effet de report de 0,8% (dans certains secteurs, l’index n’est appliqué qu’une fois par an, généralement au 1er janvier).

Sur la base des informations du Bureau fédéral du Plan, une marge alternative est calculée: - 5,1% d’évolution moyenne atten-

due dans les trois pays voisins;- 4,3% d’évolution attendue de l’in-

dice santé;- 5,1% d’indexation.

Le rapport stipule qu’il est aussi important d’interpréter ces chif-fres en tenant compte des attentes des travailleurs et des entreprises par rapport à l’évolution des prix de l’énergie et des frais de trans-port entre le domicile et le lieu de

travail.

Dérapage des prix de l’énergie

Il est vrai que les salaires de no-tre pays ont augmenté dans une plus forte mesure que dans les trois pays voisins (auxquels nous de-vons comparer notre situation à la suite de la loi sur la compétitivité; une loi vis-à-vis de laquelle nous avons exprimé des réserves). Mais cette évolution n’est certaine-ment pas imputable à notre atti-tude «irresponsable», ni à des coûts salariaux trop élevés! Les salaires conventionnels n’ont augmenté que de 0,7%.

Ce ne sont pas les salaires qui ont fait monter les prix (et donc l’in-dex), mais surtout les prix de l’éner-gie. A elle seule, l’augmentation des prix du gaz et de l’électricité a fait augmenter l’index d’1% de plus que dans les trois pays voisins. Pourtant, le coût de production de l’électricité est inférieur dans no-tre pays que chez nos voisins. En d’autres termes, la cause de cette explosion des prix s’explique par les marges bénéfi ciaires trop éle-vées du secteur.

Aides de l’Etat à décompter

L’augmentation plus rapide des salaires belges doit également être relativisée. Ainsi, le calcul de l’écart salarial par rapport aux pays voisins ne tient pas compte des subventions salariales fi scales octroyées. Si tel était le cas, l’écart salarial serait déjà réduit d’encore 1%.

De plus, la part des coûts salariaux internes dans le coût de production total de notre pays n’est que de 38%, ce qui est inférieur à l’Alle-magne (49%), la France (47%) et les Pays-Bas (42%).

Enfi n, notre pays accuse toujours un retard en matière de recher-che et développement: 1,83% du PIB (Produit intérieur brut), contre 2,26% dans les pays voisins.

Au niveau des exportations et du développement des secteurs de technologie de pointe, nous som-mes également en retard. Et ce retard se constate également au niveau des efforts de formation des entreprises (qui sont d’1,12% de la masse salariale par rapport à un engagement de 1,9%).

Page 8: Syndicats n°19 - 14/11/2008

UNION BELGE DES OUVRIERS DU TRANSPORT4 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

Une Charte de l’ETF pour les gens de mer européensBruxelles, le 14 octobre 2008

Plus de 1200 gens de mer venant de tous les pays de l’U.E. ont manifesté dans les rues de Bruxelles pour réclamer plus d’emplois en mer.

La participation de l’UBOT à cette manifestation, organisée par la Fédération européenne des Ouvriers du Transport (ETF), n’est certes pas restée inaperçue.

Les Groupes professionnels Ports, Transport routier & Logistique et, bien évidem-

ment, les secteurs maritimes UBOT ont solidairement marché dans les rues de Bruxelles avec leurs collègues des autres Etats mem-bres de l’U.E. pour demander aux décideurs européens de se pencher sur les préoccupations syndicales suivantes:

• davantage d’emplois pour les (jeunes) gens de mer européens;

• la suppression du dum-ping social et de la dis-crimination, sur la base de leur nationalité ou et/ou de leur domicile, entre les gens de mer qui se trouvent à bord du même navire;

• une meilleure réglemen-tation du secteur de sorte que les armateurs des pavillons de complaisance, naviguant entre les ports européens, paient les mêmes salaires que leurs collè-gues des pavillons nationaux;

• le droit de bénéfi cier de la sécurité sociale et de la retraite pour tous les gens de mer, quelle que soit

leur nationalité.

Voilà un aperçu sommaire des plus importantes exigences de l’ETF, exi-gences qui peuvent certainement compter sur l’appui de l’UBOT.

Une charte de l’ETF pour les gens de mer européens a été remise le même jour au vice-président de la

Commission européenne chargé du transport, Antonio Tajani.

Dans son discours, à l’issue de la manifestation, Philippe Alfonso, Secrétaire politique du secteur ma-ritime de l’ETF, a précisé: «L’ETF a démontré à la Commission euro-péenne et aux décideurs politiques

de Bruxelles que les syndicats de gens de mer, dans toute l’Europe, sont bien déterminés à promou-voir l’emploi européen en mer. Les gens de mer, représentant 23 organisations syndicales dans 16 pays européens, insistent pour que le législateur agisse pour proté-ger le savoir-faire dans le secteur maritime, secteur où les gens de

mer européens qualifi és peuvent prétendre aux meilleures conditions de travail et de vie possibles.» On doit également don-ner aux jeunes Européens la possibilité de s’engager dans une carrière mari-time.

La manifestation a été suivie par un séminaire ouvert au public, organisé au Parlement européen

sous l’égide du Parti socialiste européen et en présence du vice-président de la Commission euro-péenne, Antonio Tajani.

Ivan VictorSecrétaire Fédéral – UBOT Marine

Marchande

Visitez notre site web: www.ubot-fgtb.be

Enfi n une assurance hospitalisation dans le secteur du transport de marchandises!On a dû attendre longtemps, trop longtemps en ce qui nous concerne. Mais aujourd’hui nous avons le plaisir d’annoncer aux travailleurs du secteur Trans-port routier & Logistique que l’assurance hospitali-sation est un fait. Déjà dans le protocole d’accord du 5 juin 2007 conclu entre employeurs et travailleurs, on prévoyait une assurance hospitalisation pour les travailleurs ressortissant à la commission paritaire 140.04/09. Cependant, à ce moment-là, il paraissait diffi cile de faire l’ouverture vers tout le secteur. En effet, nous avons été confrontés à bien des problè-mes techniques, mais grâce à notre persévérance nous avons réussi à les éliminer.Certes, si on a pu conclure la CCT concernée le 27 octobre 2008, c’est effectivement parce que nous sommes restés tenaces. Le résultat de cette ténacité est là: l’assurance hospitalisation sera introduite pour le secteur entier à partir du 1ier janvier 2009. Voilà qui est, selon nous, une bonne nouvelle.

Il est vrai que l’élaboration pratique de l’accord de-mandera encore bien du travail, mais nous pouvons quand même déjà vous présenter les grandes lignes de l’assurance en question:• L’assurance ne couvre pas seulement les frais

d’hospitalisation, mais également certains frais de soins donnés avant ou après l’hospitalisation et qui ont trait à la maladie en question (cela à certaines conditions), ainsi que les soins ambu-lants donnés en cas de certaines maladies (graves) fi gurant sur une liste.

• L’assurance est fi nancée par une cotisation patro-nale de 100e par an. Le travailleur ne devra donc aucunement payer une cotisation personnelle. Il ne devra donc pas non plus introduire une «de-mande». Il suffi t de remplir les conditions. On

fait les retenues automatiquement suite à quoi le concerné est couvert.

• Les travailleurs doivent répondre à la condition suivante pour entrer en ligne de compte: être employés dans le secteur pendant 6 mois inin-terrompus (n’importe s’il s’agit de plusieurs em-ployeurs).

• Les membres de famille pourront eux aussi être assurés. Des négociations concernant les moda-lités sont en cours avec l’assureur.

• Le personnel qui quitte le secteur, sera couvert par l’assurance pendant 6 mois après sont départ, et aura la possibilité de reprendre la police par après (à partir de ce moment-là à propres frais pour pouvoir continuer à bénéfi cier de l’assurance). On négocie encore également ce point-là.

• Les employeurs qui ont déjà conclu une assurance avant l’année prochaine, disposeront d’un an pour s’inscrire dans l’assurance sectorielle. Dans les entreprises où existe déjà une assurance plus avantageuse que celle du secteur, une couverture plus ample de l’assurance sectorielle pourra être négociée.

Jusque-là, les grandes lignes de l’accord. En ce moment on en élabore les détails. Plus tard, les travailleurs du secteur recevront une brochure in-formative détaillée. Dans le prochain UBOT EN ROUTE, notre journal des membres, vous pourrez lire de plus amples infor-mations. Veuillez patienter encore un peu avant de poser vos questions. Plus de détails suivront dans les plus brefs délais.

Frank MoreelsSecrétaire Fédérale UBOT

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SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 5ACTUALITÉS

> TRAVAIL DÉCENT

Opération 11 11 11 - Cru 2008Commandez les produits de l’opération au CEPAGEvénement incontournable du mois de novembre, l’opération 11 11 11 mènera campagne, tambour battant, autour du thème du travail décent.

En 2007, la FGTB wallonne et le CEPAG ont récolté plus de 8.000 euros. Grâce cette solidarité, nous avons mis en œuvre des projets de coopération internationale. Cette année, nous comptons à nouveau sur vous pour réussir l’opération 11 11 11.

> ÉMISSION TV - REGARDS FGTB

Un travail décent pour une vie dignePour promouvoir une alternative à la course à la compétitivité sans limite et au dumping social qu’elle implique, l’Organisation internationale du travail (OIT) prône depuis 1999 la mondialisation du travail décent.

La campagne mondiale pour le travail décent est relayée en Belgique francophone par le Centre national de coopération au développe-ment (CNCD-11.11.11) qui regroupe une centaine d’ONG de dévelop-pement, les syndicats (dont la FGTB) et des associations d’éducation permanente, tous engagés dans la solidarité internationale.

Quatre axes sont mis en avant pour atteindre l’objectif «travail décent»: mondialiser un revenu décent, la condition nécessaire pour une vie digne; inscrire le travail décent comme priorité dans les politiques de développement; garantir une mondialisation des normes sociales qui garantissent les droits de l’homme au travail; réguler les acteurs privés transnationaux

Projet ambitieux, mais indispensable, qui concerne tant les tra-vailleurs du Nord que du Sud. Des travailleurs que la mondialisa-tion du capitalisme vise à mettre en concurrence et que le monde syndical vise à solidariser pour qu’un autre monde soit possible.

Dates de passage:Diffusion: Samedi 29 novembre 2008 à 10h30 – RTBF La UneRediffusion: Mercredi 3 décembre 2008 vers 23h15 – RTBF La DeuxRediffusion (extrait 10’): Jeudi 11 décembre 2008 après JT dernière – RTBF La UneÉmission proposée par la FGTB wallonne – Produite par le C.E.P.A.G. - Durée 28’30 – 2008

> COLLOQUE CEPAG«Lutte contre les discriminations en entreprises»

à «l’Espace Solidarité», 42, rue de Namur - 5000 Beez, le 8 décembre 2008 de 8h30 à 16h30.

Inscriptions avant le 28 novembre 2008:

Par courrier: Brigitte Marrion, secrétariat CEPAGRue de Namur 47 – 5000 Beez

Par fax: 081/26 51 51Par courriel: [email protected] tel 081/26 51 80

Contact: [email protected] ou Tél: 081 26 51 64

> FORUM INTERSYNDICAL

Changements climatiques: relevons le défi ! Le 25 novembre 2008, Charleroi, CEME

Avec le soutien de la Région wallonne

Ensemble, diminuons les émissions de CO2 et augmentons notre pouvoir d’achat!

Intéressé(e)? Contactez votre permanent pour l’inscription.Programme complet des activités sur http://www.rise.be

(rubrique colloques)

Pour toute information complémentaire:Carmela SCHILLACIRue Haute 42 – 1000 BruxellesTél. O2/506 83 96 – Fax 02/502 73 92Courriel: [email protected]

Priorité aux premiers inscrits

La FGTB s’est pleinement inscrite dans la campagne belge «travail décent, vie décente) notamment en se joignant à deux coupoles d’ONG et d’associations (le CNCD – 11.11.11 côté francophone).

Sous le slogan «les travailleurs ne sont pas des outils», la coalition belge entend mettre l’accent sur les revenus du travail qui participent pleinement aux conditions de vie décentes.

> CAMPAGNE DU 25 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBRE

Un ruban blanc contre les violences envers les femmesLe 6 décembre 1986, à Montréal, un forcené tuait 14 jeunes fi lles en criant «Je hais les féministes». Un groupe d’hommes bouleversés par ce massacre a lancé, en 1991, la première campagne «ruban blanc». Un ruban blanc qui a traversé l’océan et est arrivé en Europe quelques années plus tard.

Par le biais de cette campagne, des hommes ont décidé de militer contre la violence que certains hommes font subir aux femmes. En portant un ruban blanc, ils montrent leur engagement personnel à:

- ne jamais se rendre coupable de violence à l’égard des femmes

- ne jamais fermer les yeux sur cette violence ou la cautionner

- ne pas chercher d’excuses aux agresseurs- ne jamais se dire que «elle l’a bien cherché»- convaincre les hommes violents à chercher de

l’aide

Actions à épingler durant cette quinzaine

Du 25 novembre, Journée internationale contre la violence faite aux femmes, au 6 décembre, des rubans blancs seront distribués partout dans le pays.Les femmes prévoyantes socialistes soutenues par le Bureau Wallon des Femmes de la FGTB wallonne mèneront des actions seront menées dans votre

région:

• Le Ruban blanc dans les trains (en collaboration avec les accompagnateurs de train de la CGSP): le 28/11 et 29/11

• Le Ruban blanc dans les gares: à la gare centrale à Bruxelles le 26/11, de 7h30 à 8h30

• Le Ruban blanc dans les boîtes de nuit: dans la région de Tournai le 24/11

• Le Ruban blanc sur les marchés: à Frameries le 24/11 et à Charleroi le 30/11

• Le Ruban sur la place: Place Verte à Verviers le 28/11

• Le Ruban blanc au cinéma: au Moviewest à Verviers le 30/11

• Manneken-Pis portera un ruban blanc du 26/11 au 28/11!!!

• Le Ruban blanc en photo: A Charleroi, une photo «Ruban blanc» sera inaugurée sur l’Hôtel de Ville. A 20h30, projection du fi lm «Darling» au cinéma le Parc suivie d’un débat (Entrée: 2,50 euros)

Décrouvrez les produits de l’opérationTajine de poulet, poulet aux bananas vertes, salade thaï de poulet à la menthe… Des recettes du monde entire et simples comme poulet sont à décrouvrir dans le livre de recettes vendus au profi t de l’opération 11 11 11 (prix: 10e)Egalement disponibles:- Le calendrier (prix: 15e):

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ÉTUDIANTS6 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

> ÉTUDES SUPÉRIEURES

Doit-on payer trop cher pour ses études?Selon une estimation de la Fédération des Etudiants Francophones, la FEF, un jeune qui suit des études supérieures doit prévoir un budget annuel allant de 7.200 euros à 12.000 euros, selon qu’il soit kotteur ou non. Entre le minerval, les syllabi, le logement, la nourriture, les sorties… Les coûts liés aux études sont plus que conséquents.

La plateforme ResPACT, réunissant de nombreuses organisations dont les Etudiants FGTB, a décidé de mener campagne pour réduire le coût des études supérieures afin que l’égalité entre les étudiants devienne enfin une réalité.

«J’étudie à Bruxelles alors que mes parents habitent Char-leroi. Ce sont eux qui payent

mon kot. Pour les autres frais, je dois travailler 3 soirs par semaine dans un restaurant. Autant dire que les lendemains de travail, je ne suis pas très attentive aux cours!» explique Samia, une étudiante en deuxième année de communica-tion.

Samia est l’une des nombreuses étudiantes à devoir travailler pour pouvoir assumer les nombreux frais liés à ses études. «Non seule-ment il y a les frais d’inscription à la rentrée mais, comme je vis loin de chez moi, je dois payer ma nourriture, mon téléphone, mes sorties…»

En ces temps de récession et de baisse constante du pouvoir

d’achat, le budget de nombreu-ses familles est encore un peu plus «étranglé» par les frais d’un (ou plusieurs) enfant(e) qui va à l’université ou dans une école su-périeure. L’accès aux études supé-rieures se fait donc sous certaines conditions: soit la famille a assez de moyens pour fi nancer les étu-des et c’est loin d’être le cas de la majorité, soit le jeune doit partager son temps d’études avec du temps de travail pour pouvoir payer les frais liés à ses études. Bref, la réalité nous montre que les études supé-rieures sont loin d’être gratuites, au contraire…

Pourtant, en ratifi ant le Pacte de New-York, la Belgique affi rme que l’accès aux études supérieures est un droit pour tous et leur coût ne devrait pas représenter un frein pour celui ou celle qui désire pour-

suivre ses études. Dans les faits, le coût des études en Europe, loin de diminuer, ne cessent, au contraire, d’augmenter renforçant toujours plus les inégalités entre les étu-diants devant l’accès au savoir.

Cette tendance vers des frais toujours plus élevés ne semble faire réagir personne et encore moins les politiciens. C’est pour cette raison, que plusieurs or-ganisations du nord et du sud du pays, dont les Jeunes FGTB, ont décidé de constituer la pla-teforme ResPACT (Respect du Pacte de New-York). Elle exige que des mesures soient prises afi n de faire – enfi n!- respec-ter l’article 13 du Pacte de N-Y (voir cadre) et donc pour faire diminuer les coûts, directs et indirectes, liés aux études.

Un budget fou, fou, fou…En analysant les enquêtes qu’elle a mené dans le cadre d’une étude sur le coup des études supérieures, le FEF a réalisé un budget moyen annuel pour un étudiant kotteur:

De septembre à décembre 2007, une enquête a été réalisée, à l’initiative de la Fédération des Etudiants Francophones, auprès de près de 3.300 étudiants des universités et des hautes écoles.

Il s’agissait, d’une part, de récolter des infor-mations sur les dépenses des étudiants dans le cadre de leurs études et, d’autre part, de sensibiliser les personnes interrogées à la question du coût des études. L’étude a voulu dépasser l’idée selon laquelle le coût des études se limite au minerval et aux syllabi et a étendu ses questions au coût du logement, des transports en commun, de l’accès à la culture et des soins de santé.

Une addition salée

A la rentrée, il faut payer un minerval. Celui-

ci diffère selon que l’on s’inscrive à l’université ou dans une école su-périeure. La moyenne du minerval universi-taire pour l’année 2008-2009 est de 811 euros. Ce montant n’est pas anodin. Dans certaines conditions, les étudiants peuvent introduire une demande pour obtenir une bourse d’études. (voir page 7).

Pour assister au cours, il faut aussi se munir de matériel didactique: syllabi, livres, photocopie mais aussi crayons, stylos, papier… Sans oublier, la connexion inter-net, l’encre pour imprimante…

L’addition est souvent salée… Un exemple? Le prix de la connexion Internet varie selon la région. Sa moyenne est de 250e par an.

Le logementCe poste est l’un des plus élevé pour les étudiants et leurs fa-milles. Non seulement il y a le loyer mais il faut aussi tenir compte des charges comme l’eau et l’électricité. Et en ces

temps d’augmentation constante des prix de l’énergie…

Le prix du logement crée une différence im-portante entre étudiants kotteurs et non-kotteurs. En outre, le fait de vivre seul im-plique aussi de faire ses courses soi-même et acheter pour une personne est toujours plus cher que pour une famille. Il faut faire face à certaines dépenses tout seul comme payer sa connexion Internet alors que tout le monde peut profi ter de celle de la maison; acheter ses médicaments et ne plus aller puiser dans la pharmacie familiale; utiliser davantage son GSM alors qu’à la maison il y a la ligne fi xe…

La nourritureL’étude de la FEF révèle que les dépenses journalières en nourriture (et boisson) d’un étudiant du supérieur se situent entre 8e

et 10e.

Les moyens de transportQue l’on choisisse d’aller à l’unif en voiture pour ne pas devoir quitter la maison familia-le, que l’on utilise les transports en commun ou que l’on prenne le train tous les week-end pour rentrer chez soi… Tout cela à un coût et il ne cesse d’augmenter.

Et les sorties?«Je me prive souvent de certaines sorties avec mes potes car je dois faire attention à chaque centime dans mon budget. Cer-tains mois, j’ai même diffi cile à me payer une bière.» explique Arthur, étudiant en sciences économiques.

Faire des études, ce n’est pas seulement avoir le nez dans les bouquins 24 heures sur 24. C’est aussi l’occasion de faire des rencontres,

de vivre son indépendance avant de rentrer dans le monde du travail.

Il existe donc d’autres frais qui peuvent pa-raître secondaires parce qu’ils ne couvrent pas les besoins de première nécessité qui, cependant, sont importants pour la vie «so-ciale». Il y a, par exemple, l’accès aux activités culturelles (trop peu d’étudiants peuvent se permettre d’aller régulièrement au théâtre ou même au cinéma) ou tout simplement les sorties entre copains, les guindailles…

ci diffèl’univepérieuLa motaire de 811anodles étune bour

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Facture pour le budget 2008-2009

de l’étudiant Lambda

- Minerval: 811e

- Matériel divers: 700e

(syllabi, livres, connexion Internet…)

- Loyer: 3.270e

- Alimentation: 3.600e

- Transport: 380e

- Accès à la culture : 340e

- Autres frais (vêtements, sport): 1.000e

*********************************TOTAL: 10.071e

Merci et à l’année prochaine!!!Une charte pour la démocratisationCombattre pour la réduction du coût des études supérieures doit être l’affaire de tous: étudiants, citoyens, politiciens… La plateforme ResPACT réunit de nombreuses organisations du nord comme du sud du pays, dont les Jeunes FGTB. Elle résulte de la volonté de mener un combat collectif pour la réduction du coût des études. La plateforme a rédigé une Charte ResPACT qui stipule que la démocratisation des études supérieures est menacée alors qu’elle devrait être la règle. Elle demande que des mesures et des engagements soient pris pour faire respecter l’article 13 du Pace de New-York

Par leur action, les membres de ResPACT veulent que leur campagne devienne un enjeu électoral lord des prochaines élections régionales de 2009. Pour cela, une pétition a été lancée. Son objectif? Récolter 100.000 signatures d’ici aux élections. Rendez-vous sur www.respact.be pour plus d’infos et pour signer la pétition.

Le 15 novembre, les propositions ResPACT seront lancées au cours d’une journée où séances d’informations et actions ludiques se sont côtoyées pour sensibiliser la population à cette problématique.Le 29 avril prochain, une grande manifestation sera organisée en marge du sommet européen consacré à l’enseignement supérieur. Plus d’infos dans un prochain Syndicats.

L’article 13 du Pacte de New-York, le Pacte international de l’ONU relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ratifi é par la Belgique en 1983, stipule que: «L’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité (…) notamment par l’instauration progressive de la gratuité».

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SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 7ÉTUDIANTS

Les politiques d’aides aux étudiants? Peut mieux faireLes politiques d’aides aux étudiants existent mais elles peuvent être améliorées.

Inscription modérée

Si les droits d’inscription en Belgique restent modérés par rapport à d’autres pays européens comme le Royaume-Uni, ils constituent néanmoins un poste important. Dans d’autres pays, comme en Finlande, l’inscription est gratuite. Et le minerval reste la partie immergée de l’iceberg par rapport aux autres dépenses.

Le système belge d’allocations d’études reste lui très limité tant en ce qui concerne le nombre de bénéfi ciaires que le montant des aides.

Politique de logement transparente

Pour les nombreux étudiants kotteurs, les coûts liés au logement représentent la part la plus importante des frais liés aux études. Pourtant en termes de politique de logement étudiant, la Belgi-que «brille par son absence». Ce qui est d’autant plus diffi cile vu la fl ambée actuelle des prix de l’immobilier, particulièrement à Bruxelles.

Mis à part certaines universités qui ont développé un parc locatif public, souvent restreint, il y a trop peu de logements disponibles pour les étudiants, des logements à bas prix. En outre, il n’existe pas de mécanismes d’aide aux logements permettant de supporter les frais liés au loyer et aux charges. Et il n’y a pas de législation adaptée au logement étudiant. Ce qui paraît pourtant indispensa-ble étant donné la particularité du statut étudiant: baux à l’année, obligations juridiques méconnues…

Transport: encore un effort…

Si des efforts sont déployés pour réduire les coûts du transport pour les étudiants via les «cartes campus» et autres abonnements, des efforts sont encore à faire au niveau du coût du train ou des transports régionaux (TEC, STIB, De Lijn).

L’étude de la FEF ainsi que d’autres études menées en Belgique ont une conclusion en commun: étudier en Belgique, c’est cher! C’est tout le contraire de l’idée de gratuité qui est largement répandue.

Une grande partie de la population, la plus défavori-sée, n’a pas la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur. En effet, devoir débourser 7.000e par an pour faire des études, c’est plus que dissuasif.

Le coût des études oblige dès lors certains étudiants à travailler à côté de leurs études supérieures. Un étu-diant qui a un job d’étudiant pour payer ses vacances

ou ses loisirs, c’est une chose mais être obligé de tra-vailler pour couvrir les coûts liés aux études en est une autre… Etudier est en soi un job à temps plein et qui est diffi cilement compatible avec un travail rémunéré. Les chances de réussite de l’étudiant travailleur s’en retrouve bien évidemment diminuées.

«Je dois redoubler d’effort pour être attentif aux cours les lendemains du jour où je travaille, avoue Arthur. Sans compter les cours auxquels je ne peux pas as-sister parce que je bosse. J’ai peur pour mes exams… surtout que je suis boursier et que je n’ai pas droit à l’erreur.»

Bourses d’études: mode d’emploiEn Communauté française, le mon-tant du minerval pour la rentrée 2008-2009 est en moyenne de 811 euros.

Pour pouvoir alléger une partie des frais liés aux études supérieures, certains étudiants peuvent béné-fi cier, sous certaines conditions, d’une bourse ou d’une réduction de minerval. Attention! Pour l’année académique 2008-2009, la deman-de de bourse devait être introduite avant le 31 octobre 2008.

Quelles sont les conditions et les démarches à suivre pour bénéfi cier d’une bourse d’études?

Conditions

En général, l’étudiant(e) doit:- Avoir moins de 35 ans, au 31 dé-

cembre 2008, si il (si elle) entame sa première année d’études su-périeures;

- Fréquenter un établissement d’enseignement de plein exer-cice;

- Etre étudiant(e) régulier(ère); - Ne pas répéter une année d’étu-

des (bisser) ou ne pas suivre une année de niveau égal ou inférieur à une année déjà accomplie aupa-ravant. Une seule dérogation est possible et uniquement pour la première année d’études supé-rieures.

(Après un échec ou une réorien-tation dans une année d’études de même niveau, il faut une réus-

site dans ce même niveau pour retrouver le droit à l’allocation d’études)

Le droit à une allocation d’études est déterminé par:

- les revenus des personnes de qui l’étudiant(e) est à charge;

- les revenus de l’étudiant(e) s’il (si elle) pourvoit seul(e) à son en-tretien.

Ce revenu est constitué du revenu imposable globalement additionné du revenu imposable distincte-ment (s’il en existe un)

Attention! Dans une même famille et pour une même année, chaque étudiant(e) en études supérieures (plein exercice), autre que le (la) candidat(e) à l’allocation d’études, équivaut à deux personnes à charge.Le montant de l’allocation d’études est calculé en fonction:

- des revenus; - du nombre de personne(s) à

charge.

Sont également pris en compte:- l’année d’études; - le fait d’être externe ou interne; - le fait de bénéfi cier ou non d’al-

locations familiales - le fait d’être en dernière année,

l’étudiant(e) bénéfi cie d’une

majoration de 10% de son allo-cation;

- le fait que l’étudiant(e) externe habite à plus de 20 km de son établissement d’enseignement, il (elle) peut bénéfi cier d’une in-demnité forfaitaire supplémen-taire.

La demande est à introduire sur un formulaire reprenant toutes les données concernant la situation fi nancière et familiale de l’étu-diant et de la (des) personne(s) qui pourvoie(nt) à son entretien. Il reprend aussi les données concer-nant la situation académique de l’étudiant qui devront être com-plétées par le(s) établissement(s) d’enseignement(s).

L’allocation d’études

Une allocation d’études provisoire peut être accordée à l’étudiant(e) si les revenus ont diminué suite à: un décès; un divorce; une sépa-ration; une mise à la pension ou à la prépension; une perte d’emploi principal sans indemnité; un ar-rêt de travail involontaire, et ce, y compris la faillite; une période de chômage ou de maladie avec indemnité; pour les agents des ser-vices publics, une mise en disponi-bilité pour maladie ou convenance personnelle avant la retraite; les différentes attestations auxquelles le formulaire de demande d’alloca-tion fait référence.

Le prêt d’études

Le prêt d’études est une aide fi -nancière, octroyée de la 1ère année des études secondaires jusqu’à la fi n des études supérieures (Hautes Ecoles et Universités), aux élèves et étudiants des familles d’au moins 3 enfants à charge.

Pour en bénéfi cier, il faut répondre à des conditions pédagogiques et fi nancières mais également d’âge, de composition de famille, de na-tionalité.

Le prêt d’études est toujours rem-boursable avec intérêts.

Les demandes de prêts d’études aux familles sont traitées à l’Admi-nistration centrale du service des allocations et prêts d’études.

Contact

Service des prêts aux famillesBoulevard Léopold II, 441080 BRUXELLESTél: 02/413.24 ou 25Mail: [email protected]

Pour plus de renseignements sur les bourses d’études:

Service des allocations d’études supérieures:www.allocations-etudes.cfwb.be

Vous pouvez transmettre votre question par mail à l’adresse du

service d’allocation d’études [email protected]

Bureau régional de BRUXELLES et du BRABANTBoulevard Léopold II, 441080 BRUXELLES tél: 02 413 37 37

Bureau régional de LIÈGERue d’Ougrée, 65 - 4031 ANGLEUR tél: 04 361 52 90

Bureau régional de NAMURRue Van Opré, 89 - 5100 JAMBEStél: 081 32 84 03

Bureau régional du HAINAUTRue du Chemin de Fer, 4337000 MONS tél: 065 22 00 50

Mesure pour augmenter le pouvoir d’achat

A partir de cette année (an-née académique 2008-2009), le montant de la bourse a été revu à la hausse. Il s’agit d’une augmentation d’envi-ron 10% pour les bénéfi ciaires d’allocations d’études. Cette augmentation est l’une des mesures pour augmenter le pouvoir d’achat des ména-ges prises, à la rentrée 2008, par les gouvernements de la Régions wallonne et de la Communauté française.

Etudier, un job à temps plein

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> ÉTUDES SUPÉRIEURES

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DOSSIER8 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

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Page 13: Syndicats n°19 - 14/11/2008

SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 9DOSSIER

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10 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

> LE CONGRÈS STATUTAIRE DE LA CENTRALE GÉNÉRALE (1)

Notre économie va mal. Les nombreux rapports et études qui circulent actuellement le prouvent de manière indiscutable. L’augmentation du chômage en dit déjà suffi samment long.

Pour en sortir, des efforts vont être nécessaires, ça c’est clair.

Mais avant d’aller plus loin, nous devons bien garder en tête que si l’économie va si mal, c’est parce que des banquiers et des boursiers irresponsables ont déchaîné une crise fi nancière insoupçonnée. Pas parce que les travailleurs ont mis l’argent de leur usine ou entreprise dans leur poche.

Des efforts donc. La seule question est: de qui ces efforts doivent-ils venir? Des travailleurs nous dit le patronat. Les salaires sont trop hauts, s’il n’y a pas de modération, il va y avoir des pertes d’emplois. Même l’augmentation du revenu minimum est impensable. Les charges sur les salaires pèsent trop lourd, tirons donc les salaires bruts vers le bas et de cette manière, les travailleurs auront plus. C’est là le raisonnement des patrons.

Une minute, il y a ici et là des choses qui clochent.

Un, les salaires bruts comprennent les cotisations et les charges qui fi nancent l’enseignement, l’assurance maladie, les pensions, les allocations familiales, les allocations de chômage. Si on coupe dedans, les travailleurs n’auront au bout du compte pas plus mais moins. Moins de solidarité. Moins de sécurité sociale.

Deux, le salaire minimum tel qu’il est aujourd’hui ne permet à personne de vivre correctement. Personne ne tire profi t du fait que des gens doivent rogner sur les dépenses élémentaires, même pas l’économie. C’est là que des emplois vont être perdus.

Et trois. Dans l’important rapport du Conseil Central de l’Economie qui sert d’ouverture aux négociations pour le nouvel accord inter-professionnel (AIP), il y a un graphique tout à fait remarquable dont le patronat ne parle pourtant pas. Il ressort de ce graphique qu’au cours des six dernières années, les bénéfi ces de nos entreprises ont fortement augmenté. Ils n’ont jamais été aussi hauts depuis 1970. Au cours de cette même période, la partie consacrée aux salaires à pour sa part fortement diminué. Au cours de ces six années, la courbe des bénéfi ces des entreprises a monté autant que celle des salaires a diminué. D’où doit donc venir la modération?

Des efforts doivent être faits, c’est juste. Mais ceux-ci ne doivent pas venir des travailleurs, mais en faveur des travailleurs. Il y a de la marge. L’AIP qui est actuellement discuté doit donner cette marge, de sorte que l’on puisse négocier librement dans les secteurs et les entreprises, sur des hausses salariales réalistes mais aussi correctes.

(6 novembre 2008)

> POINT DE VUE

Des efforts, de qui et POUR qui?

Jacques Michiels Alain ClauwaertSecrétaire général Président

prime de fi n d’année

et prime syndicale

La démocratie syndicale dans la pratiqueLe congrès statutaire de la Centrale Générale aura bientôt lieu. Du 11 au 13 décembre, 750 délégués des différentes sections régionales du pays débattront des réalisations de la Centrale Générale mais également des sujets qui nécessitent une rectification de tir. Nous n’avons certainement pas travaillé dans la précipitation et de long mois de préparation ont précédé le congrès. Dans un premier article d’une série de deux, nous examinons le déroulement et l’objectif d’un tel congrès.

Le logo du congrès statutaire. Dans notre prochaine édition, nous reviendrons plus en détail sur le thème central du congrès.

Comment se déroule un tel congrès? Un congrès statutaire se tient tous les 4 ans et sa prépa-ration se déroule essentiellement dans les sections. C’est là que les militants de tous les secteurs de la Centrale Générale, allant des soi-disant «petits secteurs» comme la coiffure et les carrières, en pas-sant par les secteurs des services, de la construction et de la chimie, débattent des actions et activités des 4 années passées.

Evaluation du passé

Au cours du congrès, les délé-gués des sections peuvent donc exprimer leurs opinions sur les 4 années écoulées: sont-ils ou non satisfaits du fonctionnement de la Centrale? Considèrent-ils qu’ils sont soutenus dans leur travail de délégué? Les actions de la Centrale Générale répondent-elles à leurs aspirations?

On analyse aussi dans quelle me-sure les engagements pris lors du congrès statutaire précédent ont été réalisés par le secrétariat fédé-ral et le comité exécutif qui sont élus par les délégués afi n de défen-dre les intérêts des travailleurs.

Un programme d’action pour l’avenir

Mais un congrès reste malgré tout essentiellement tourné vers l’ave-nir. Les militants se prononcent sur un ensemble de résolutions, un programme d’action pour l’avenir. C’est là que l’on détermine les prio-rités pour les prochaines années. Nous avons besoin d’un syndicat fort et solidaire, certainement au moment où la crise fi nancière est utilisée par les patrons pour exercer une pression sur les tra-vailleurs. Ils s’entendent dire qu’ils perdront leur boulot s’ils osent ré-clamer de meilleures conditions de travail et de salaire ou encore que personne ne les oblige à travailler dans une entreprise si les (mauvai-ses) conditions de travail ne leur conviennent pas.

Le pouvoir d’achat des travailleurs est soumis à une lourde pression. Par pouvoir d’achat, nous n’en-tendons pas seulement le salaire mais également les indemnités de chômage, les pensions et les indemnités de maladie et d’inva-lidité. Du côté des dépenses, les prix de la nourriture, du chauffage

et des logements doivent de toute urgence être maîtrisés.

Le travail intérimaire, les contrats à durée déterminée, la sous-traitance, l’incertitude du marché du travail seront également des thèmes de discussion importants lors du congrès. Les patrons pré-tendent que la fl exibilité est le remède miracle pour améliorer notre position concurrentielle. En Belgique et en Europe, le droit du travail est sous pression. Les contrats à durée indéterminée et les longs délais de préavis sont, selon certains obsolètes, et n’ont plus leur place dans une économie libérale moderne.

Les congressistes détermineront ensemble la façon dont la Centrale Générale s’opposera à ces évolu-tions.

D’autres thèmes seront également abordés tels que la sécurité et la santé au travail ainsi que notre action internationale. L’ensem-ble du congrès se déroule sous le thème essentiel: «Solidarité en mouvement». Nous y reviendrons plus en détail dans une prochaine édition de Syndicats.

Titres-services:

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SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 11> SECTEUR DU NETTOYAGE

La campagne est loin d’être fi nie!Depuis près d’un an, la Centrale Générale mène une importante campagne en faveur d’un travail décent dans le secteur du nettoyage. Une campagne bien nécessaire dans un secteur qui est soumis à une concurrence sauvage. Les clients passent d’une entreprise à l’autre avec comme seul objectif de faire baisser les prix. Mais la contrepartie, c’est que les travailleurs doivent nettoyer des surfaces de plus en plus grandes tout en disposant de moins en moins de temps pour le faire. Sans compter qu’en général, les travailleurs du secteur du nettoyage doivent effectuer leur besogne en dehors des heures normales de travail, c’est-à-dire soit très tôt le matin ou tard le soir.

C’est dans ce contexte que fi n octobre, une quarantaine de tra-vailleurs sous-traitants du secteur du nettoyage ont manifesté leur ras-le-bol devant la Sonaca. L’action avait valeur d’exemple. L’entreprise de construction aéronautique de Gosselies souhaite réduire de ma-nière signifi cative les prestations de ces travailleurs. En 2003, l’équipe comptait 22 personnes et en jan-vier prochain, il ne devrait plus rester que 11 travailleurs.

Peu ou pas de considération

«Plus le temps passe et plus nous nous rendons compte que cette campagne est indispensable et que la partie est loin d’être gagnée, il y a encore beaucoup de boulot» nous explique Eric Neuprez, secrétaire fédéral en charge du secteur du nettoyage. Nombreux sont les té-

moignages qui viennent renforcer ses propos. Comme celui de Leonor qui a travaillé pour une banque pendant des années. Elle entrete-nait moins de 200 m2 à l’heure. Puis elle a été transférée vers une fi rme du nettoyage. Elle a alors atterri sur des chantiers où elle devait assurer plus de 600m2 par heure. Pour la CP 121, c’est devenu la norme. En outre, elle constate que son travail est nettement moins bien considéré.

Horaires coupés, vie familiale cassée

Quant à Zahia, elle travaille sur le chantier du Parlement Européen depuis de nombreuses années, avec de nombreux contrats suc-cessifs. A chaque nouveau contrat, la charge de travail augmente! Le nettoyage s’effectue tôt le matin, de 6 à 9h. C’est du temps partiel

imposé. Sans compter que pour les travailleuses qui doivent prendre les trans-ports en commun, il n’est pas évident de respecter un tel horaire. Yannick lui, a obtenu un temps plein après des an-

nées, mais c’est un horaire coupé, de 6 à 9h au Parlement européen et de 17 à 21h dans une compagnie d’assurance. La charge de travail est énorme et il a des problèmes de dos. Sans parler de la vie de famille.

Les témoignages de gens qui quit-tent le secteur du nettoyage et en-trent dans le système des titres-service sont également nombreux. Le salaire y est moins bon et la pro-tection sociale n’est pas la même, mais les travailleuses concernées donnent la priorité à la qualité du travail et aux horaires de jour. En plus, dans le secteur du nettoyage, les travailleuses n’ont pratique-ment aucune chance de trouver un job à plein temps. Ce qui est fi nancièrement très diffi cile.

Bref, on le voit très clairement, les problèmes dans le secteur restent nombreux. Et l’action à la Sonaca ne restera sans doute pas sans suite. Elle sera répétée dans d’autres entre-prises.

Eric Neuprez, secrétaire fédéral en charge du secteur: «Certaines travailleuses doivent se déplacer jusqu’à trois fois par jour, d’un chantier à l’autre. Cela coûte du temps et de l’argent. Il y a bien une indemnité équivalente au tarif des transports en commun. Mais des transports en commun, il n’y en a pas partout et il n’y en a pas tout le temps! Pour pouvoir prester les heures de travail matinales ou tardives, il est parfois indispensable d’utiliser la voiture».

Adaptation des salaires en novembre 2008Vous trouverez ci-dessous les secteurs de la Centrale Générale – FGTB pour lesquels les salaires ont été adaptés au 1er novembre 2008. Seuls les secteurs où des changements sont intervenus sont mentionnés. Des informations détaillées sont disponibles sur le site de la Centrale Générale: www.accg.be.

> PENSIONS ET INDEMNITÉS EN CAS DE MALADIE PROFESSIONNELLE OU D’ACCIDENT DU TRAVAIL

Nous irons devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme Ce qu’on a appelé le dossier «Gallez» nous occupe déjà depuis plusieurs années. Dès le début, nous nous sommes opposés à ce qui est une injustice fl agrante envers les victimes d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail lors de leur passage à la retraite. A la Centrale Générale, nous nous sommes engagés à nous battre jusqu’au bout et c’est bel et bien ce que ferons. Ayant épuisés les recours possibles en Belgique, nous avons introduit fi n octobre une requête devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Paul Lootens, Secrétaire fédéral de la Centrale Générale suit le dossier de près: «nous irons jusqu’au bout pour combattre cette loi asociale».

Rappel des faits

Avant 1983, lorsqu’un travailleur victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle arrivait à l’âge de la retraite, il cumulait intégralement son indemnité pour maladie ou accident professionnel avec sa pension de retraite. Rien de plus normal, puisqu’en général, ce n’est pas en vieillissant que l’état de santé s’améliore. Arrive alors la fameuse loi de 1983 qui limite le cumul des deux avec des conséquences désastreuses pour certaines victi-mes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle qui perçoivent jusqu’à 500e d’indemnités en moins par mois.

La FGTB et la Centrale Générale sont allées en justice pour défendre les droits de ces pensionnés. Après une première victoire au prin-temps 2006, où la Cour de Cassation a jugé que la limitation du cumul était illégale, le gouvernement s’est empressé, en catimini, de faire voter une loi avec effet rétroactif validant la loi de 1983. En clair: la limitation de cumul reste belle et bien en vigueur. Nous avons fait appel, nous avons épuisé tous les recours possibles en Belgique, mais comme nous ne nous estimons toujours pas vaincus et que nous sommes convaincus au plus haut point que l’état commet là une énorme injustice, nous venons d’introduire une requête devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Pourquoi c’est injuste

La réparation des accidents du travail et des maladies professionnel-les n’est pas un revenu de remplacement, mais bien la réparation d’un dommage subi à la suite d’un risque professionnel, à charge des employeurs. Il est dès lors injuste que ces indemnités soient réduites dès l’instant où l’on reçoit également une pension de re-traite. La réparation doit être accordée intégralement comme c’est le cas lorsqu’un accident survient dans la vie privée.

C’est donc pour toutes ces raisons que nous avons introduit notre requête au niveau de l’Europe. Jusqu’au bout, nous continuerons de dénoncer cette loi asociale qui pénalise près de 100.000 personnes en Belgique. Parmi elles, un nombre important d’anciens mineurs. Des travailleurs qui ont sacrifi é leur santé pour la prospérité de notre pays. Le gouvernement a une bien étrange manière de les remercier.

Novembre 2008N° commission paritaire

Secteur Type d’adaptation Augmentation des salaires

102.02 Petit granit Liège-Namur Indexation barèmes minimum et réels + 1 %102.05 Kaolin et sable Indexation barèmes minimum et réels + 1 %102.06 Gravier et Sable Indexation barèmes minimum et réels + 2 %102.08 Marbre Indexation barèmes minimum et réels + 1 %113.01 Faïence et Porcelaine Indexation barèmes minimum et réels + 2 %113.02 Carreaux céramiques Indexation barèmes minimum et réels + 2 %113.03 Produits réfractaires Indexation barèmes minimum et réels + 2 %114 Briqueteries Indexation barèmes minimum et réels + 0,5%117 Pétrole Indexation salaires minimum et réels Salaire précédent

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MÉTAL12 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

Parce que le capitalisme ne règle pas les problèmes qu’il crée…

Les oiseaux n’ont pas le vertige et les arbres ne grandissent pas jusqu’aux étoiles. Personne ne le conteste. Tout simplement parce que c’est évident!

Pourtant, le libéralisme nous fait avaler d’autres couleuvres. Et des plus grosses … Un exemple? Cette idée selon laquelle l’intérêt de tous pourrait résulter de l’addition des égoïsmes individuels. C’est absurde? Mais c’est le principe à la base même des dérégulations qu’ont voulues tous les gouvernements libéraux depuis vingt ans et dont on mesure les conséquences aujourd’hui.

Selon ces idéologues, le capitalisme serait «l’ordre naturel des sociétés humaines». Autre sornette!

L’économie capitaliste est complexe. Elle s’impose à nous et pour y résister nous devons la comprendre. Même si elle résiste aux sim-plifi cations et si elle camoufl e parfois des réalités concrètes derrière d’épais écrans de fumée.

Pour tourner correctement, elle doit réaliser des profi ts. Beaucoup de profi ts. De plus en plus… C’est la défi nition même du capitalisme: l’accroissement et la concentration des capitaux. Et il faut trouver des débouchés où investir ces masses croissantes d’argent. Ce doit être obligatoirement dans des secteurs où des gains de productivité importants sont possibles. Pourquoi? Parce que les richesses nouvel-lement générées par l’amélioration des processus de fabrication (par le travail donc!) doivent maintenir la croissance des bénéfi ces et des taux de profi t. C’est le but du «jeu». Le développement de politiques sociales fi nancées au départ d’une répartition juste de ces nouveaux moyens, ça n’est plus jouer… Un «capitalisme social», paraît être une contradiction dans les termes. S’il n’est pas strictement régulé par les pouvoirs publics ou étroitement soumis au contrôle ouvrier, ce système-là produit «spontanément» des inégalités, génère de la pauvreté et… réduit donc la démocratie.

La menace écologique est également intimement liée à la mondia-lisation du «modèle» libéral. Ses logiques propres permettent-elles d’y faire face? Manifestement non. Sans doute, certains secteurs profi tables peuvent-ils se développer dans un «capitalisme vert» mais compte tenu de l’ampleur des problèmes, il n’y aura pas de solutions marchandes aux défi s environnementaux. Parce qu’ils relèvent d’un bien commun inaccessible aux égoïsmes des marchés.

La crise résulte aujourd’hui des profondes contradictions internes du système. Elle présente de nombreuses facettes que soude une même caractéristique: l’âpreté au gain… Elle est alimentaire dans le sud de la planète, environnementale partout, sociale, fi nancière, économique, idéologique et même morale!

Le capitalisme ne risque cependant pas de s’effondrer comme un arbre mort dans la bourrasque. Il n’y a que la création d’un véri-table rapport de force qui sera susceptible de le transformer en une réalité moins… inhumaine. Cela nécessite de rassembler tous les acteurs, individuels et collectifs, culturels et sociaux, in-tellectuels et pragmatiques, d’ici et d’ailleurs.

Nico CuéSecrétaire Général

MWB-FGTB

> POINT DE VUE

Rencontre avec Francesco Marcantonio, délégué combatif depuis près de 20 ans de la Décaperie à Châtelet. Cette entreprise sidérurgique, absente des médias contrairement aux grandes usines du secteur telles que Carinox ou Carsid, subit elle aussi les conséquences de la crise.

Le secteur fait face à une baisse générale de la de-mande d’acier en Europe et dans le monde. Les directions des grands groupes ont pris des mesures pour diminuer la production et le chômage éco-nomique a été introduit. La Décaperie, qui bat pa-villon ArcelorMittal et dont le principal client est le secteur automobile, sera contrainte à l’arrêt du 17 décembre au 4 janvier. Cette annonce faite lors du Conseil d’Entreprise extraordinaire du 28 octobre n’a pas étonné les 112 ouvriers de la Décaperie qui vivaient dans l’attente d’une mauvaise nouvelle depuis plusieurs jours.

Autre effet de la crise: les contrats des 8 intérimaires n’ont pas été reconduits. Francesco Marcantonio est choqué de la manière dont la direction et le système en général traitent les intérimaires: «ils sont exploités et jetés du jour au lendemain sans aucun respect».

L’avenir de la Décaperie est suspendu au plan de réorganisation «Renaissance» qui prévoit le pas-sage de 162 travailleurs tous statuts confondus à 116 dans le cadre de départs en prépension et la mise en œuvre de plusieurs investissements dans le but d’améliorer les performances de l’entreprise. Fran-cesco attend avec impatience le Conseil d’Entreprise Européen du groupe ArcelorMittal en décembre afi n d’avoir des assurances et des précisions au sujet des projets d’investissements nécessaires à la pérennité de l’entreprise. Il est clair à ce sujet: «mon vœu le plus cher est que l’activité de la Décaperie se

perpétue le plus longtemps possible mais il n’est pas question d’hypothéquer la sécurité et la santé des travailleurs pour augmenter les performances. Ce n’est pas négociable!»

Francesco estime que la solidarité entre syndicats n’est pas assez forte au niveau européen. Face aux grands groupes industriels, il veut un syndicat euro-péen de terrain et pas un syndicat de bureaucrates. Cette revendication est nécessaire à son combat de délégué car il est de plus en plus diffi cile de négocier quand les décisions se prennent à des milliers de kilomètres de votre entreprise et que la personne que vous avez face à vous n’est qu’un pantin sans réel pouvoir.

Francesco Marcantonio lance un message à nos dirigeants: «le gouvernement doit prendre au plus vite des mesures pour augmenter le pouvoir d’achat des gens. C’est le seul moyen de restaurer la confi ance et de relancer l’économie. Il est indispensable que l’Etat soutienne les entreprises comme il l’a fait pour les banques. »

Francesco regrette que des actions plus virulentes n’aient pas été menées pour défendre le pouvoir d’achat. « Les Métallos ont toujours été à la pointe du combat social et luttent inlassablement contre l’injustice. Nous ne sommes pas des têtes brûlées mais il est grand temps d’aller plus loin dans notre action. Le gouvernement ne concède pas un seul euro aux travailleurs mais a trouvé des milliards pour les banques sur le dos des travailleurs!», ajoute-t-il.Cette période de doute et d’incertitude est loin de le décourager et d’affecter sa motivation. Francesco Marcantonio a un moral d’acier. Qu’on se le dise!

Focus sur la Décaperie de la Praye:Quand la crise frappe la sidérurgie!

TNT Express (Bierzet): Retour au calme!Mi octobre, la direction de TNT Express invoquait les diffi cultés découlant de la crise fi nancière pour ne pas respecter un accord conclu avec les organisations syndicales. Cet accord prévoyait que 28 travailleurs engagés sous contrat à durée déterminée passeraient sous contrat à durée indéterminée dès la fi n du mois d’octobre.

De plus, la direction voulait faire passer les nouveaux engagés sous contrat intérimaire. En effet, pour 50 autres CDD, qui ne sont pas dans les conditions du passage au CDI, la direction envisageait de recourir à l’intérim.

La FGTB Métal Liège-Luxembourg s’est inquiétée du sort de ces travailleurs et a entrepris de négocier avec la direction. Ainsi, nous avons obtenus que les 28 CDD deviennent effectivement des CDI et que les 50 autres CDD soient reconduits jusqu’à la fi n de l’année.

Une réunion de suivi est prévue pour la mi-décem-bre.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

Après avoir annoncé la perte de 4.000 emplois dans le monde, le groupe Federal Mogul a rencontré les représentants des travailleurs à Aubange mardi. Le producteur d’essuie-glaces a annoncé qu’il ne comptait pas fermer l’usine, mais qu’il fallait s’attendre à des «ajus-tements». Les travailleurs ont temporairement renoncé à mener des actions de protestation. (6com)

Federal Mogul (Aubange): des «ajustements» à craindre

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SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 13TEXTILE - VÊTEMENT - DIAMANT

Confl it Beaulieu: la FGTB ne se laisse pas tromper!Beaulieu a cassé la grève au moyen d’huissiers et des forces publi-ques et a refusé de donner la moindre garantie de concertation sur le contenu de nos deux revendications prioritaires: la prépension anticipée à partir de 52 ans et une prime de départ considérable.

Compte tenu de ces circonstances, la FGTB avait demandé une conciliation qu’elle a obtenue. La Ministre de l’Emploi a désigné monsieur Luc Biesemans, président de la Commission paritaire textile, comme conciliateur.

Mais, il s’avère maintenant que ce dernier donne à sa tâche une interprétation complètement inacceptable!

Il était parfaitement conscient du fait que la FGTB ne voulait plus négocier directement avec l’employeur – cela lui avait été expliqué avec force détails – et malgré tout, il n’apparaît même pas à la réunion qui était prévue le 4 novembre 2008.

C’est véritablement scandaleux et cela montre qu’il n’a aucun respect pour le point de vue de la FGTB.

Il faut mettre fi n aux petits jeux où l’employeur, la CSC-Textura et maintenant aussi le conciliateur tentent de contrecarrer la FGTB. Les ouvriers licenciés et les grévistes veulent être traités d’une fa-çon correcte, ils veulent savoir où ils en sont et réclament un plan social décent. Il est clair qu’avec son comportement, le conciliateur a perdu toute crédibilité pour aider à résoudre le confl it.

Le 4 novembre, la FGTB a immédiatement demandé qu’un nou-veau conciliateur soit désigné soit au niveau de l’entreprise, soit (comme il est d’usage) au bureau de conciliation de la Commission paritaire.

Réunion de la commission des inactifs des 3 et 4 octobre 2008

28 membres de la commission des inactifs de notre centrale, dont la plupart était accompagnés par leur partenaire, se sont rendus au magnifi que domaine «Westhoek» à Oostduinkerke, les 3 et 4 octobre. Au programme de ces deux journées : un court séminaire mais aussi des activités plus «récréatives».

Le vendredi matin, le fonctionnement «senior» des Mutualités Socialistes fl amandes a été commenté par Steven Vandenbroucke, collaborateur de S-Plus.

L’organisation socialiste des seniors se base sur des valeurs progressistes telles que la justice, l’égalité des chances, la tolérance, l’émancipation et la solidarité. En tant qu’organisation de travailleurs socialiste, nous nous basons d’ailleurs sur ces mêmes valeurs.

S-Plus est avant tout un groupe de pression qui défend les intérêts de tous les plus de 50 ans et qui œuvre pour une amélioration de leurs revenus et de leur bien-être. S-Plus est représenté dans divers conseils pour seniors, tant au niveau de la Région fl amande, qu’au niveau provincial et communal.

S-Plus offre également plusieurs activités créatives, culturelles et récréatives telles que:- S-Académie: cours de langues et d’informatique,

initiation à l’utilisation du GSM - S-Voyage: une offre variée de voyages à un tarif

avantageux- S-Sport: un large éventail d’activités sportives pour

le senior actif

S-Plus a également un réseau étendu de sections loca-les où les plus de 50 ans de la FGTB-Textile, Vêtement et Diamant sont les bienvenus pour participer ou aider à organiser toutes sortes d’initiatives et d’activités récréatives.

Notre commission des inactifs s’est montrée très in-téressée par ce que propose S-Plus.

Après le séminaire, la commission a passé l’après-midi à Ostende pour faire le tour de la ville et partager un agréable dîner.

Réunion réussie pour le diamant!

La commission des femmes s’étend !

Plus de 100 prépensionnés et pensionnés de l’industrie du diamant étaient présents à la journée d’information, du 13 octobre 2008, concernant le nouveau régime d’assurance soins hospitaliers. A partir de cette année, les prépensionnés et pensionnés de l’industrie du diamant ont droit à une assurance soins hospitaliers gratuite. La police a été signée chez Fortis Assurances, comme c’était déjà le cas pour les actifs. Seven Aussems de Fortis et An Theunis de Finserve ont donné les explications nécessaires au sujet de ce régime. John Colpaert, secrétaire national de notre centrale, a souligné l’importance de ce système. Il s’agit d’une réalisation qui démontre que le syndicat est encore capable d’obtenir des améliorations claires en matière de statut et de pouvoir d’achat. Il a également donné des explications au sujet d’une autre nouveauté pour cette année: l’octroi d’une prime syndicale de 60 euros pour les inactifs de l’industrie du diamant. Les affi liés recevront un courrier à ce sujet.La parole a ensuite été donnée à la salle. Les participants ont pressé les interlocuteurs de questions!Une réunion réussie qui se répétera à l’avenir.

La commission des femmes de notre centrale a organisé une journée d’étude le 3 octobre 2008, à laquelle environ 60 militantes ont participé. En matinée, Gitta Vanpeborgh, du département Gendermainstreaming de la FGTB fédérale, et Patrick Verraes, de l’Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes, ont donné leur exposé. Gitta Vanpeborgh a traité des prochaines négociations interprofessionnelles, avec une attention particulière pour la dimension «genre». Patrick Verraes a, quant à lui, présenté le fonctionnement de l’Institut et a donné des conseils pratiques aux militants qui voudraient avoir recours à l’Institut, quand, dans une entreprise, il est question de discrimination.

L’après-midi, Eddy Van Lancker, secrétaire fédéral de la FGTB, a traité du fonctionnement international de la FGTB et il a exposé les problèmes auxquels notre pays est confronté actuellement.Yrida Decroubele – présidente suppléante de la commission des femmes – et John Colpaert, secrétaire national de la FGTB-TVD ont amplement commenté le fonctionnement de notre commission. Diverses propositions ont été discutées. Elles mèneront à l’augmentation du nombre de membres de notre commission des femmes. Celle-ci s’adresse surtout aux militantes actives des divers secteurs.

Page 18: Syndicats n°19 - 14/11/2008

ALIMENTATION - HORECA - SERVICES14 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

Un violent incendie a frappé «La Lorraine»Dimanche 26 octobre 2008, une fuite de carburant dans un four a réduit en cendres presque tout le site de production de la boulangerie industrielle «La Lorraine». Quatre cents ouvriers sont mis en chômage technique et cinq cents riverains ont été évacués.

La prime syndicale dans l’Industrie Alimentaire (à l’exception du secteur des Boulangeries)

• Conditions

Les ouvriers de l’industrie alimen-taire (TOUS LES sous-secteurs) ont droit à une prime syndicale, pour autant que les conditions suivantes soient remplies:1. Être en règle de cotisation au 1er

avril 2007 2. Avoir été occupé dans l’industrie

alimentaire (ou jours assimilés) entre le 1er avril 2007 et le 31 mars 2008

• Montant

Est déterminé en fonction de la déclaration faite par l’employeur auprès de l’ONSS (jours prestés et assimilés)

Membres actifs.

Prime maximum e135. Des pério-des d’activité plus courtes donnent droit au prorata de la prime.

Sont entre autres assimilés à des «prestations effectives» les va-cances annuelles, les jours fériés légaux, le petit chômage, l’exercice d’un mandat syndical,…

Chômeurs complets

Prime maximum 81e. Des périodes

plus courtes de chômage complet donnent droit au prorata de la prime.

Le droit à cette prime est valable uniquement pour le chômage qui suit une période d’activité dans l’Industrie Alimentaire et reste maintenu durant les quatre pé-riodes de référence qui suivent la période de référence au cours de laquelle l’ouvrier est devenu chô-meur complet.

Prépensionnés

Prime maximum 89e.

L’ouvrier qui part en prépension au cours de la période de référence a droit à la prime «actifs». Ensuite et jusqu’à l’âge de la pension on a droit à la prime «prépension-nés».

Maladie de longue durée et cre-dit-temps à temps pleinLes 12 premiers mois sont assimilés à des prestations effectives. Ensui-te, on a droit à la prime «chômeurs complets» durant trois périodes de référence.

• Procédure

Membres actifs: Si vous remplis-

sez les 3 conditions «paiement automatique» vous recevez votre prime automatiquement sur vo-tre compte bancaire, sinon vous recevez une attestation du Fonds Social.

Vous devez remettre ce formu-laire à votre délégué syndical ou à la section régionale de la FGTB Horval (n’oubliez pas de men-tionner votre numéro de compte bancaire!)

Membres non-actifs: Pour pouvoir bénéfi cier de la prime «non-actifs» (chômeurs complets, malades de longue durée >1 an, crédit-temps >1an ou prépensionnés), l’ouvrier doit demander une attestation à la section régionale de la FGTB Hor-val. La prime syndicale pour les membres non-actifs n’est payée qu’après contrôle par le Fonds Social.

Paiement automatique

La FGTB paie la prime syndical automatiquement (*) sur le compte bancaire des membres, pour autant que les conditions suivantes soient remplies:

• Avoir reçu une prime industrie alimentaire l’année précédente;

• Être en règle de cotisation durant la période de référence (du 1er avril 2007 au 31 mars 2008) et jusqu’au moment du paiement

• Avoir été occupé dans l’industrie alimentaire entre le 1er avril 2007 et le 31 mars 2008.

Le paiement automatique de la prime syndicale est effectué le 3 novembre 2008 (pour le secteur sucre le 12 novembre 2008).

(*) à l’exception de la section Tournai.

Paiement non-automatique

Les ouvriers qui ont été occupés dans l’industrie alimentaire entre le 1er avril 2007 et le 31 mars 2008 et qui ne répondent pas aux condi-tions susmentionnées, recevront un formulaire, comme dans le pas-sé. Donc pour eux, rien ne change. Les formulaires seront envoyés à partir du 23 octobre 2008 (à partir du 5 novembre 2008 pour le secteur sucre) et le paiement sera effectué à partir du 3 novembre 2008 (12 no-vembre 2008 pour le secteur sucre).

Vérifier bien toutes les données reprises sur le formulaire préimprimé et communiquez les er-

reurs éventuelles à votre délégué syndical ou à votre section régionale.

Lorsque vous bénéficiez du crédit-temps (1/5, e ou à plein temps) ou que vous êtes parti en prépension au cours de la période de référence, il y a lieu de le mentionner explicitement.

Pour un paiement rapide, nous vous demandons de mentionner votre numéro de compte bancaire sur le formulaire que vous rece-vez du Fonds Social.

Membres non-actifs (chômeurs complets, malades de longue du-rée >1 ans, crédit-temps >1an ou prépensionnés)

Il faut introduire une demande d’attestation et la prime syndica-le pour les non-actifs n’est payée qu’après contrôle par le Fonds So-cial (voir procédure).

la boulangerie industrielle, qui a fêté récemment son 50ème anniversaire a été la

proie des fl ammes le dimanche 26 octobre vers 5 heures du matin. Une fuite de carburant dans un des fours pourrait être à l’origine du sinistre. Jamais auparavant, le site n’avait connu d’incident sérieux mais aujourd’hui, tout a brûlé. A ce moment là, 25 ouvriers étaient au travail. Ils ont pu quit-ter les bâtiments à temps. Dans

une boulangerie industrielle, on travaille avec des ingrédients très infl ammables comme la farine, le sucre, l’huile et le plastic. Il existait un risque d’explosion des citernes d’ammoniac. Heureusement il n’y pas de blessés, mais les dégâts éco-nomiques sont énormes.Le lendemain de l’incendie l’em-ployeur, en concertation avec les syndicats, organisait une réunion de personnel en face de l’entre-prise. L’Institut technique provin-

cial de Ninove, fermé en raison des vacances d’automne, a pu mettre à disposition le réfectoire de l’école. 389 travailleurs étaient présents à cette réunion. Nombreux sont ceux qui craignent pour leur avenir. Les dégâts sont tellement importants que la reconstruction de la boulan-gerie à Ninove n’était pas encore sûre…Guido Van Herpe (CEO La Lorraine), a levé tous les doutes. L’entreprise sera reconstruite et personne ne doit craindre pour son emploi. M. Van Herpe mettra tout en œuvre pour reconstruire l’entreprise le plus vite possible. Entre-temps les clients doivent être livrés et il a été convenu avec la délégation syndi-cale d’organiser un transport col-lectif aux autres boulangeries du groupe dans le Limbourg, Liège ou Ostende. Les travailleurs pouvaient s’inscrire sur base volontaire pour cette mesure temporaire. Notre délégation syndicale a exigé que le temps de déplacement soit as-similé comme temps de travail. La direction a marqué son accord.

En cas de chômage technique en raison de force majeure (comme un incendie), les ouvriers de la boulangerie ont droit à une indemnité de sécurité d’existence complémentaire à charge du Fonds Social Boulangeries:

Pour les 5 premiers jours de chômage e6,30/ jourA partir du 6e jour de chômage e8,90/ jour

Le groupe de boulangerie industrielle «La Lorraine» emploie 1.300 personnes, dont 450 personnes à Ninove. 150 travailleurs seront en chômage technique en raison de l’incendie. D’autres seront occupés sur d’autres sites du groupe.

«La Lorraine» livre principalement des chaînes de supermarchés et des sandwicheries comme Panos.

Agenda 2009L’agenda 2009 est disponible gratuitement à partir de la semaine prochaine dans toutes nos sections régionales. En plus d’un agenda très pratique vous permettant de noter vos rendez-vous ou votre horaire de travail, vous y trouverez toute une série d’informations pratiques, comme les adresses, numéros de téléphone, etc… de nos sections régionales, ainsi que des informations générales concernant le contrat de travail, la rémunération, les frais de transport, la maladie et le jour de carence, le chômage temporaire, la sécurité d’existence, le petit chômage, le congé annuel et la prime syndicale.

Cette indemnité est payée durant 45 jours par année civile. Vous pouvez obtenir les formulaires de demande auprès de votre section locale.

Page 19: Syndicats n°19 - 14/11/2008

SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008 15EMPLOYÉS, TECHNICIENS & CADRES

La crise fi nancière montre la faillite du système(suite de l’article page 16)(…)Certains employeurs et politiciens libéraux n’ont pas honte d’élargir ce raisonnement aux primes de licenciements des employés ordinaires. Ils mettent au même niveau un parachute doré de plusieurs millions d’euros et le préavis de licenciement de vous et moi. Comme salarié, entre deux emplois, vous continuez à payer votre maison et envoyer vos enfants à l’école… tout en cherchant un autre travail. Les PDG, eux, ne doivent pas se faire de soucis.

Donnant-donnant

Dans les problèmes récents des institutions fi nancières, les autorités n’ont pas eu beaucoup le choix. Toutefois, nous pensons que nos gou-vernements peuvent se permettre d’avoir plus de prise sur les décisions stratégiques de ces institutions.

De notre côté, notre priorité va à la protection des employés. Si protection il y a, il faut distinguer celle des épargnants de celle des actionnaires des banques. Celui qui acquiert des actions devrait connaître le risque que cela implique. Quand des actionnaires gagnent de l’argent en bourse, ils ne doivent le partager avec personne. S’ils en perdent, la même logique doit s’appliquer. Encore faut-il tenir compte du fait que beaucoup de petits actionnaires ont été trompés au sujet des produits qu’ils ont achetés.

Impact de la crise sur les pensions extra-légales

Nous devrions dès que possible évaluer l’impact de la crise fi nancière sur les épargne-pensions. Il faut donner des garanties aux employés et aux employeurs qui alimentent le deuxième pilier du système de pensions, de sorte que les travailleurs aient droit à la pension extra-légale pour laquelle ils ont travaillé pendant des années.Il est temps d’instaurer une nouvelle ère.

En Suède aussi, «ensemble on est plus forts»!Un congrès de quatre jours à Ôrebro a scellé la fusion des deux syndicats d’employés suédois SIF (industrie) et HTF (surtout le commerce). Unionen, tel est le nom du nouveau syndicat. Cette organisation compte désormais quelque 450.000 membres. L’intensité des oui et des non exprimés à haute voix et déterminant en défi nitive la plupart des options retenues par un congrès par ailleurs très paisible, voilà qui a marqué l’esprit de l’observateur belge sur place.

Ce congrès qui s’est tenu du 6 au 9 octobre avait été préparé depuis un an dans les 19 sections régionales. De nombreux thèmes program-matiques y ont été abordés. Toutefois, ce congrès a été

marqué surtout par les questions statutaires et l’intégration organi-sationnelle des anciennes structures pour constituer un seul syndi-cat tourné vers l’avenir, ainsi qu’Unionen entend l’être dorénavant. SIF regroupait environ 300.000 membres et HTF quelque 150.000 membres. L’importance respective des deux syndicats aujourd’hui fusionnés se refl était logiquement dans le nombre de participants, à savoir quelque 180 délégués de l’ex-SIF et 90 délégués de HTF.

La fusion a été entérinée unanimement sous le slogan «Tillsammans är vi starkere», en français: «Ensemble, on est plus forts».

Votes originauxL’esprit de l’observateur belge a été marqué également par l’impor-tance du formalisme. Ainsi, d’interminables questions de procédure ont dominé chaque jour du congrès. Elles ont été traitées cepen-dant avec le plus grand calme et dans la plus grande courtoisie. Par ailleurs, nous avons pu constater avec un certain amusement que le mode de vote anglo-saxon fait aussi partie des traditions suédoises. Pratiquement chaque vote est tranché par un «oui» ou un «non» bruyant, car clamé à haute voix, la majorité découlant de l’intensité du vote. Ce n’est qu’en cas de doute que le congrès a eu recours aux cartes nominatives ou, en toute dernière instance, au vote électronique.

Les invités internationaux, dont un représentant du SETCa, ont visité le 7 octobre une grande entreprise industrielle. Il s’agit de la fabrique d’armes Bofors, connue dans le monde entier, et dont Alfred Nobel était le directeur propriétaire, de même qu’un énorme centre d’appels, le siège principal de l’entreprise internationale suédoise Transcom. Ces deux entreprises sont situées dans la ville de Karlskoga. Cette deuxième visite était placée sous le signe du mois d’action international en faveur des droits des travailleurs dans les centres d’appels, organisé par UNI et dont Unionen est également membre. Le choix de ces deux entreprises d’avant-plan de l’économie suédoise avait été inspiré également par la double origine du nouveau syndicat, d’une part la SIF, à orientation in-dustrielle et d’autre part le syndicat des services dans le secteur du commerce HTF.

Plus de détails sur www.setca.org

Agenda 2009: un grand cru!2008 touche à sa fin. Pour autant, passé le 31 décembre, l’actualité politique et les actions syndicales ne cesseront pas! Afin de ne pas manquer les rendez-vous que nous vous donnerons tout au long de cette nouvelle année, voici votre agenda SETCa 2009.

Le même… Comme dans la version 2008, nous avons sélectionné onze de nos préoccupations. Le pouvoir d’achat, l’égalité homme-femme au travail, l’attribution de « bonus », l’intérim, le télétravail… Autant de sujets, illustrés par Kroll, utilisés comme introduction du mois (juillet et août étant regroupés sous le même thème Vacances d’été), que nous avons développés en quelques pages pour vous apporter un complé-ment d’information.

L’agenda 2009 se présente au format «pocket», facile à glisser dans votre poche. Sa couverture carton-née lui confère la solidité nécessaire pour résister au séjour dans votre sac. En première page, vous trouverez un mémo pour noter vos données personnelles et professionnelles. En dernière, sont indi-quées les coordonnées de votre section régionale. Deux calendriers, l’un pour 2009, l’autre pour 2010, vous permettent d’avoir un aperçu complet de l’année, avec une mise en évidence des jours fériés et vacances scolaires. Sur chaque page, les mois et semaines sont clairement indiqués

.… avec des petits «plus»!D’un point de vue pratique, l’agenda 2009 est agrémenté de coins perforés détachables qui vous per-mettront de retrouver facilement votre page. Et pour bien démarrer la semaine, vous trouverez chaque semaine un petit conseil en rapport avec le thème du mois.

Cette année encore, l’effi cacité et l’actualité syndicale sont au rendez-vous dans l’agenda SETCa ! De-mandez-le auprès de vos délégués ou de votre régionale SETCa!

Une nouvelle opportunité en IndeMi-octobre 2008, le SETCa, le département coopération syndicale avec le Sud de la FGTB et UNI (syndicat international des services) se trouvaient pendant une semaine en Inde pour un «workshop».

Le but de ces 5 jours de travail était de fi naliser le planning du projet UNICOME. Il s’agit d’un syndicat en formation, qui représentera les travailleurs dans le secteur du commerce en Inde. La priorité du projet est le soutien, par le SETCa et UNI, au lancement de cette organisation comme syndicat.

Les problèmes rencontrés par les travailleurs du commerce en Inde sont semblables à ceux rencontrés par les travailleurs en Belgique : plus de fl exibilité, des heures de travail irrégulières... Vient s’ajouter à cela une forte résistance du patronat, ce qui ne facilite pas les débuts de ce nouveau syndicat. Durant toute la période du projet (2009-2011), l’attention se focalisera sur 3 villes: Delhi, Bangalore et Hyderabad.La mondialisation concerne également ce secteur et les multinationales, comme Metro qui est présent en Inde, seront priorisées dans le projet pour organiser les travailleurs.Ce travail syndical sera notamment soutenu par UNI, qui va entreprendre des négociations pour obtenir des accords cadres internationaux avec ces multinationales.Les militants d’UNICOME n’ont pas attendu la date de lancement du projet pour commencer leurs actions.Grâce à 3 jours de grève chez Metro Hyderabad, sous la responsabilité d’UNICOME, on est parvenu à mener un travail syndical au sein de cette entreprise à Hyderabad.Tout n’est pas réglé chez Metro, mais le management reconnaît le syn-dicat indien comme interlocuteur.Le train syndical dans le secteur du commerce en Inde a démarré!

Nouveau: toute l’actualité de votre syndicat dans votre

boîte email.

Inscription facile sur www.setca.org

Indexations

Dans différents secteurs,

les salaires ont été indexés

en novembre.

Tous les détails sur www.setca.org

Rubrique «Secteurs».

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Page 20: Syndicats n°19 - 14/11/2008

EMPLOYÉS, TECHNICIENS & CADRES16 SYNDICATS • N°19 • 14 NOVEMBRE 2008

La crise fi nancière montre la faillite du systèmeLes conséquences les plus concrètes de la crise financière, vous pouvez les rencontrer dans le voisinage direct des banques et des assureurs. L’incertitude plane sur l’emploi dans le secteur bancaire ainsi que sur nos économies. Elle touche tout le monde, d’une manière ou d’une autre. La marée noire se répand toujours plus loin.

Le système est détraqué

C’est un enchaînement d’événe-ments qui a débouché sur la crise fi nancière, mais ceux-ci ont été motivés par un seul principe. Les politiques néo-libérales, qui, pen-dant près de trente ans, ont suivi leur petit bonhomme de chemin, ont accouché d’une idée. L’idée se-lon laquelle le marché n’aurait pas besoin d’être régulé, qu’il pourrait sans problème s’autogérer. Com-ment en est-on arrivé là? Etat des lieux.

La soif de profi t des banques amé-ricaines a été si grande qu’elles ont commencé à prêter à n’importe qui. On fi nissait par «oublier» de poser certaines questions, pourtant essentielles: il n’était plus néces-saire d’avoir un revenu, un emploi ou d’être propriétaire pour obtenir un prêt. Ces prêts hypothécaires à risque ont ensuite été revendus à des banques à l’étranger, y compris en Europe.

Tout se passait plutôt bien. On a

distribué des profi ts colossaux aux actionnaires… jusqu’à ce que la baudruche se dégonfl e. De plus en plus d’Américains n’ont plus été en mesure de rembourser leur prêt. Ils ont été contraints de ven-dre leurs maisons pour honorer les exigences de leurs prêts. Tout à coup, les panneaux «A VENDRE» ont commencé à fl eurir en masse dans les jardins américains. La loi de l’offre et de la demande jouant, les prix de l’immobilier ont chuté. Les banques se sont soudainement retrouvées avec beau-coup moins d’argent qu’elles n’en avaient prêté. C’est seulement l’affaire des banques américaines, diriez-vous. Mais dans notre économie globalisée, les problèmes que ren-contrent les banques américaines sont aussi les nôtres. Beaucoup de banques se sont soudain retrouvées avec des produits qui n’avaient plus aucune valeur.

À court terme, la cupidité l’a em-porté sur le bon sens. Grâce entre autres aux hedge funds, il est dé-sormais monnaie courante de faire d’énormes profi ts via des produits fi nanciers tels que des prêts à court terme, en achetant dans d’énormes quantités et en les revendant à un prix légèrement plus élevé. Non seulement le lien entre ce système fi nancier et l’économie réelle est de plus en plus distandu, mais il a également contaminé l’ensemble de l’économie mondiale avec les produits américains infectés.

Il apparaît maintenant très claire-ment que notre économie est entre les mains de trop peu de gens, alors que le contrôle démocratique et politique fait cruellement défaut. Pour le SETCa, le temps est venu d’entamer un nouveau chapitre.

Avoir confi ance, c’est bien, contrôler, c’est mieux

Au cours des dernières décennies, on a toujours dit qu’il était préféra-ble de laisser le marché aussi libre que possible. Laissez faire, laissez passer.

Pour nous, cette crise démon-tre l’ineffi cacité du capitalisme néo-libéral. Il est maintenant nécessaire de renouveller notre économie, vers plus de transpa-rence et de réglementation. Dans cette optique, la classe politique et les syndicats ont un rôle de supervision à jouer, en tant que représentants démocratiques des habitants et des travailleurs de ce

pays. Le contrôle doit se faire au niveau européen et mondial. Ce qui se trame à Wall Street a aussi un impact dans la plus petite des entreprises belges.

Les institutions qui jouent ce rôle de contrôle ne sont très clairement pas en mesure de mettre fi n à la crise. Au niveau belge, la respon-sabilité de la Banque nationale et la CBFA (Commission des banques,

des fi nances et des as-surances) doivent faire l’objet d’enquêtes. Il en va de même aux niveaux européen et mondial. Des organismes comme le FMI (Fonds monétai-re international) et la Banque mondiale, qui défendent sans vergo-gne l’ordre du jour du capitalisme néo-libéral, doivent se remettre en question.

D’après nous, c’est une erreur grossière de pen-ser que le monde fi nan-

cier peut s’autoréguler. C’est pour-tant ce qu’ont pensé les entreprises privées qui devaient veiller à ce que les prêts et les banques soient fi ables, entreprises aussi connues sous le nom d’agences de notation. Bien sûr, ce rôle revient aux pou-voirs publics. La confi ance, c’est bien, le contrôle, c’est mieux. Retour à l’économie réelle

Sur chaque billet de 50 euros in-jecté sur les marchés fi nanciers, il n’y a qu’un seul euro investi dans l’économie réelle. Le reste, c’est de l’argent qui produit de l’argent. A

ce titre, les «hedge funds» détien-nent la palme pour générer des bénéfi ces énormes, uniquement par pure spéculation. La société dans laquelle on prend une part n’a plus aucune importance. Seul compte le profi t à court terme.

Plusieurs mesures seront nécessai-res pour ramener les capitalistes de casino les pieds sur terre. Une des dispositions potentielles est la taxe Tobin, à l’échelle mondiale. Il s’agit d’un impôt sur l’échange interna-tional d’actions et de devises. Son but est de freiner la spéculation à court terme. Il faut également en fi -nir avec le manque de réglementa-tion internationale, qui encourage l’existence de paradis fi scaux. Pour les mettre défi nitivement au tapis, la réaction doit être européenne, voire mondiale.

Par ailleurs, les bonus et primes de licenciement que les top-managers s’accordent personnellement ne peuvent plus depuis longtemps se justifi er par la valeur ajoutée qu’ils créent. Même en épargnant toute leur vie, les employés ne peuvent atteindre les montants des parachutes dorés que les top-managers touchent lors de leur licenciement en récompense aux mauvais services rendus. Il faut y mettre le holà en instituant des montants maximaux. Mais pla-fonner les durées de ces primes ne peut pas servir à diminuer les préavis des employés.(…)

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