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1 TAXONOMANIA REVUE de TAXONOMIE et de NOMENCLATURE BOTANIQUES Éditeur D.J.P. De Blaay - rue des Basses 16 - B 6940 Durbuy 26 29/01/2009 Numéro dédié à Claire D’OUTRELIGNE (1926-2009) épouse de M. SCHAIJES voir p ; 22 Illustration de la problématique de Sericostachys scandens GILG. & LOPR. (Amaranthaceae), Parc National de Kahuzi-Biega, RD Congo par Céphas MASUMBUKO NDABAGA courriel : [email protected] Université Officielle de Bukavu, Faculté des Sciences, B.P: 570, Bukavu, RD Congo. Université Libre de Bruxelles, Service de Botanique, av. F. Roosevelt 50, CP-169, B-1050 Bruxelles, Belgique Abstract : Illustration of the probematic Sericostachys scandens GILG & LOPR. (Amaranthaceae), National Parc of Kahuzi-Biega, RD. Congo L’exubérance de Sericostachys scandens attire l’attention de tous si bien que son caractère invasif est connu depuis. Nous présentons dans cet article les images qui montrent la possibilité pour que cette liane agisse sur la structure des habitats qui l’abritent. Key-words : Amaranthaceae, Biega, Kahuzi, Plantes invasives, R.D. Congo, Sericostachys scandens, Végétation, Zone de montagne. 1. Introduction On trouve dans certains herbiers anciens [ex. FRIIS L., HOUNDE A. & JACOBEN K (1970) en Éthiopie ; NUYT C. (1974) au Rwanda] des notes faisant mention de la capacité de la Seri- costachys scandens de franchir les cimes des arbres et s’y multiplier jusqu’à étouffer l’hôte. Tout récemment, FISCHER (2008) rappelle que le problème dramatique de la liane n’est pas nouveau. Effectivement, mais c’est son ampleur qui incite à la recherche. A partir de la Photo 1, on observe une touffe formée par S. scandens ; il y a là un individu de Dombeya torrida (J.F. GMEL.) BAMPS subsp. torrida (Sterculiaceae) dont les organes aériens n’ont plus accès à la lumière solaire permettant à la plante d’exercer les fonctions vi- tales. Non loin de D. torrida, dans la même zone envahie par la liane, plus de deux arbres (Neoboutonia macrocalyx PAX à gauche et Alangium chinense (LOUR.) HARMS à droite) respi- rent l’air à leur aise. - Peut-on penser à la préférence de la liane à grimper sur certaines espèces en évitant d’aut- res ? - Peut-on penser à la disposition que certains hôtes offrent à la liane ?

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dédié à Claire D’OUTRELIGNE (1926-2009) épouse de M. SCHAIJES — MASUMBUKO NDABAGA C., Illustration de la problématique de Sericostachys scandens GILG & LOPR. (Amaranthaceae), Parc National de Kahuzi-Biega, RD. Congo: 1-6 — VERHAEGHE P., Classification phylogénique des plantes ligneuses, indigènes et introduites en Belgique (première partie): p. 7-20 — GEERINCK D., Recensio: Fisher’s & Killmann’s Illustrated Field Guide to the Plants of Nyungwe National Park Rwanda: p. 21 — MALAISSE F. & GEERINCK D., Hommage à Claire D’OUTRELIGNE épouse de Michel SCHAIJES : p. 22 (29/01/2009).

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TAXONOMANIA REVUE de TAXONOMIE et de NOMENCLATURE

BOTANIQUES Éditeur D.J.P. De Blaay - rue des Basses 16 - B 6940 Durbuy

N° 26

29/01/2009 Numéro dédié à Claire D’OUTRELIGNE (1926-2009) épouse de M. SCHAIJES – voir p ; 22

Illustration de la problématique de Sericostachys scandens GILG. & LOPR. (Amaranthaceae),

Parc National de Kahuzi-Biega, RD Congo

par Céphas MASUMBUKO NDABAGA – courriel : [email protected] Université Officielle de Bukavu, Faculté des Sciences, B.P: 570, Bukavu, RD Congo.

Université Libre de Bruxelles, Service de Botanique, av. F. Roosevelt 50, CP-169, B-1050 Bruxelles, Belgique Abstract : Illustration of the probematic Sericostachys scandens GILG & LOPR. (Amaranthaceae), National Parc of Kahuzi-Biega, RD. Congo ─ L’exubérance de Sericostachys scandens attire l’attention de tous si bien que son caractère invasif est connu depuis. Nous présentons dans cet article les images qui montrent la possibilité pour que cette liane agisse sur la structure des habitats qui l’abritent. Key-words : Amaranthaceae, Biega, Kahuzi, Plantes invasives, R.D. Congo, Sericostachys scandens, Végétation, Zone de montagne. 1. Introduction

On trouve dans certains herbiers anciens [ex. FRIIS L., HOUNDE A. & JACOBEN K (1970) en Éthiopie ; NUYT C. (1974) au Rwanda] des notes faisant mention de la capacité de la Seri-costachys scandens de franchir les cimes des arbres et s’y multiplier jusqu’à étouffer l’hôte. Tout récemment, FISCHER (2008) rappelle que le problème dramatique de la liane n’est pas nouveau. Effectivement, mais c’est son ampleur qui incite à la recherche.

A partir de la Photo 1, on observe une touffe formée par S. scandens ; il y a là un individu de Dombeya torrida (J.F. GMEL.) BAMPS subsp. torrida (Sterculiaceae) dont les organes aériens n’ont plus accès à la lumière solaire permettant à la plante d’exercer les fonctions vi-tales. Non loin de D. torrida, dans la même zone envahie par la liane, plus de deux arbres (Neoboutonia macrocalyx PAX à gauche et Alangium chinense (LOUR.) HARMS à droite) respi-rent l’air à leur aise. - Peut-on penser à la préférence de la liane à grimper sur certaines espèces en évitant d’aut-res ? - Peut-on penser à la disposition que certains hôtes offrent à la liane ?

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En plus, sur des vastes étendues (Photo 2), S. scandens dévore la forêt empêchant le

processus de dynamique forestière de s’accomplir naturellement comme l’explique BATIONO et al. (2005) et RUEL (1989). - Quel avenir pour l’écosystème forestier qui l’abrite ?

Photo 1 : Sericostachys scandens étouffe Dombeya torrida

De la même façon on voit S. scandens détruire la forêt ombrophile (Photo 4), elle attaque aussi la forêt de bambous (Photo 5), une des caractéristiques importantes des forêts de mon-tagne [WHITE 1986 ; Collectif FAO 2008]. Il n’y a pas de doute que la liane participe à transformation de la structure spatiale de ces forêts. Pendant que la liane est presque totalement répandue dans ces forêts de montagne au PNKB, on la voit encore fleurir abondamment (Photo 6) quelque dix ans après la dernière floraison. 2. Milieu d’étude

Le site concerné par l’invasion de Sericostachys scandens au Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) est réduit à la zone de montagne (600 km²) surplombant le lac Kivu à l’ouest. L’ensemble du parc couvre 6000 km² [MUSITI et al. 1997, Site UNEP] et la majeure partie (5400 km²) se localise en basse altitude (Fig. 1).

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Photo 2 : Sericostachys scandens progresse dans la forêt ombrophile au PNKB.

Figure 3 : Sericostachys scandens attaque la forêt de bambous

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Figure 1. Localisation du Parc National de Kahuzi-Biega (Fischer, 1993)

La zone de haute altitude du PNKB est localisée entre 1800 et 3300 m d’altitude [FISCHER

1993]. On trouve les pics de Biega et Kahuzi, respectivement aux altitudes 2700 et 3308 m. Le site reste dominé par la forêt des bambous [STEINHAUER-BURKART et al. 1995] malgré les perturbations liées aux guerres répétées qui ont logé, depuis plusieurs années, de nombreuses personnes à l’intérieur de la zone. A plusieurs endroits, on rencontre les forêts secondaires qui ont conquis les sites anciennement peuplés par les bambous et les forêts primaires. Ce qui fe-rait penser à des fluctuations probablement intervenues au niveau de la structure spatiale des habitats.

Depuis des années, le PNKB regorge une faune importante qui interagit avec sa flore pour

leur maintien. Mais, depuis les événements de guerre répétées, les éléphants sont rares. Le tourisme est actuellement réduit à la visite de gorille des plaines de l’est (Gorilla gorilla grau-eri MATSCHIE), l’animal phare du site. 3. Références bibliographiques BATIONO B.A., OUEDRAOGO S.J., SOMÉ A.N., PALLO F. & BOUSSIM I.J. 2005. Régénération naturelle

d’Isoberlinia doka CRAIB. et STAPF. dans la forêt classée du Nazinon (Burkina Faso). Cahiers Agricultures, 14(3): 297-304.

BLÜTHGEN N. & FIEDLER K. 2002. Interactions between weaver ants Oecophylla smaragdina, homop-terans, trees and lianas in an Australian rain forest canopy. Journal of Animal Ecology, 71: 793-801.

S

E

: PNKB : Zone de montagne

PNKB

RD

Con

go

Rwanda

Burundi

Uganda

Lac Tanganyika

Lac Kivu

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Figures 4 et 5 : Sericostachys scandens attaque la forêt de bambous comme la forêt ombrophile.

. Collectif FAO 2008. Afrique : Atlas d’un en-

vironnement en mutation. FAO : 374p. FISCHER E. 1993. La végétation du Parc Na-

tional de Kahuzi-Biega (Sud-Kivu, Zaïr-e). : 93p. + annexes.

FISCHER E. & KILLMANN D. 2008. Illustra-ted Field Guide to the Plants of Nyungwe National Park Rwanda. Koblenz Geogr. Colloq. – Ser. Biogeogr. Monogr., 1 : 771 p.

MUSITI B., OYISENZOO M.G. & DÖRKEN G. 1997. Le Parc National de Kahuzi-Biega : Future réserve de biosphère, RD. Congo. Document de travail n°20. UNESCO (Programme de Coopération Sud-Sud) : 28 p.

RUEL J.C. 1989. Importance de la régénéra-tion préexistante dans les forêts publi-ques du Québec. Ann. Sci. Forest., 46 : 345-359.

Site UNEP. Kahuzi-Biega National Park, Democratic Republic of the Congo. 9p. http://www.unep-wcmc.org/sites/wh/pdf/ Kahuzi-Biega.pdf (consulté le 13 janvier 2009).

STEINHAUER-BURKART B., MUHLENBERG M. & SLOWIK J. 1995. Kahuzi-Biega National Park. IZCN/GTZ Project "Int-egrated Nature Conservation in East-Zaire" : ## p..

WHITE F. 1986. La végétation de l’Afrique. Mémoire accompagnant la carte de végétation de l’Afrique. Orstom-Unesco : 384p.

Remerciements Nous avons eu la possibilité de réaliser ces observations grâce au soutien financier de la Coopération Technique Belge (CTB) et à l’accord de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

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Photo 6 : Inflorescence de S. scandens Photo 7 : Fleurs soyeuses de S. scandens

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Classification phylogénique des plantes ligneuses indigènes et introduites de Belgique

(première partie)

par Patrick VERHAEGHE Collaborateur scientifique à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique

boulevard Louis Mettewie 50/boite 34, B-1080 Bruxelles - courriel: [email protected]

Summary : Phylogenetic classification of the woody plants indigenous and introduced in Belgium. (first part) ─ Adaptation of the family classification in the Flora of Belgium, Luxemburg and surroundings with the phylogenetic taxonomy A new key of the recorded plant families in this courntry .is presented. Key-words : Belgium, Key of family plants, Luxemburg, Plant taxonomy .

Introduction

Depuis longtemps, les botanistes recherchent des principes universels de classification des plantes. Ce type de classification doit refléter les ressemblances entre les végétaux ainsi que les étapes de leur évolution. Avec les études moléculaires et l’utilisation de la puissance de calcul des ordinateurs, les botanistes possèdent un outil de comparaison qui permet de mieux comprendre les relations évolutives entre les plantes.

L’étude cladistique

En botanique, l’ADN chloroplastique est largement utilisé car on le trouve en grande quantité dans les cellules. Il contient environ 150.000 paires de bases aminées et présente plusieurs gènes et intergènes évoluant de manière différente, permettant de reconnaître le taux d’évolution et le signal phylogénique approprié au niveau taxonomique étudié. Le gène le plus utilisé est "rbcL" qui code pour la grande (L = large) sous-unité de "RuBisCO" (ribulose-1,5-biphosphate carboxy-lase/oxygénase), une des enzymes les plus importante de la photo-synthèse car elle est le principal accepteur de carbone chez les Eucaryotes et les Cyanobacté-ries; mais d’autres gènes sont aussi utilisés comme "atpB" du génome chloroplastique, "18S" du génome nucléaire (SOLTIS & collab. - 1997), "ITS" de l'ADN ribosomique [MUGNIER - 1998]. En 1993, une analyse cladistique, de 500 séquences d’acide désoxyribonucléique/ADN [CHASE & coll. 1993] représentant l’ensemble des Spermatophytes, a montré qu’il fallait re-considérer la phylogénie des plantes. Si certains résultats étaient en accord avec les systèmes traditionnels, d’autres les remettaient en question et allaient entraîner une révision du mono-phylétisme de grands groupes ainsi que l’origine des plantes à fleurs et la position systéma-tique de nombreux taxons. Ces travaux culminent avec une première publication d’un groupe de chercheurs [Angiosperm Phylogeny Group/APG 1998] qui proposent une nouvelle classi-fication qui sera suivie d’une révision [APG II 2003]. Cependant, on reproche à la systématique moléculaire de n’analyser qu’une portion infime du génome alors que les phénéticiens étudient la morphologie des plantes en totalité. À cette remarque, les biochimistes répondent qu’en comparant les séquences d’un gène de 1500 paires de base, ce sont 1500 caractères qui sont pris en considération, donc beaucoup plus que dans une analyse morphologique. On peut aussi reprocher que les caractères morphologiques sont influencés par l’expression des gènes et pas par les séquences génétiques car elles peu-vent ne pas avoir d’effet sur la morphologie. Toutefois, les études effectuées sur trois gènes différents mènent à la même classification [MUGNIER 1998]. Les modifications, citées ici, ne sont donc pas acceptées par tous les systématiciens mais l’apport des phylogénéticiens permet une meilleure compréhension du règne végétal et cette

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nouvelle classification doit être prise comme un modèle qui, par son essence, est appelé à changer, se complexifier et ainsi se rapprocher de la vérité évolutive des plantes. Cet article n’a donc pour but que de faire connaître les nouvelles tendances de la taxonomie et présente la position des plantes ligneuses, rustiques en Belgique, au sein de cette nouvelle classi-fication. Ce qui ne signifie pas que l’auteur est en accord total avec celle-ci.

La classification des Spermatophytes Les Spermatophytes regroupent les Gymnospermes, formés par une espèce ancestrale et une partie de ses descendants (on parle de groupe paraphylétique ou grade) et les Angiospermes qui comprennent une espèce ancestrale et tous ses descendants (on parle de groupe monophylétique ou clade) [LECOINTRE & LE GUYADER 2001]). Comme le nom l’indique, les Spermatophytes rassemblent les plantes produisant des graines (sperma = graine) caractéri-sées par :

• Au niveau de l’appareil reproducteur : o D’ovules formés d’un nucelle protégé par un ou deux téguments et contenant

le gamétophyte femelle, ces ovules se transforment, après fécondation, en graines ;

o De gamétophytes mâles réduits : le grain de pollen produit un tube pollinique qui s’implante dans le nucelle et libère des gamètes ciliés (on parle de zoïdogamie).

• Au niveau de l’appareil végétatif : o Une tige formée d’une assise cambiale qui va permettre une croissance

secondaire en épaisseur ; o Des ramifications secondaires issues de bourgeons disposés à l’aisselle des

feuilles. Les Spermatophytes sont divisées actuellement en : ● Ginkgophyta ● Cycadophyta ○ Ginkgoopsida ○ Cycadopsida ▪ Ginkgoales ▪ Cycadales ▫ Gingkoaceae ▫ Cycadaceae ▫ Zamiaceae ● Pinophyta ● Gnetophyta ○ Pinopsida ○ Gnetopsida ▪ Pinales ▪ Gnetales ▫ Araucariaceae ▫ Ephedraceae ▫ Cephalotaxaceae ▫ Gnetaceae ▫ Cupressaceae ▫ Welwitschiaceae ▫ Pinaceae ▫ Podocarpaceae ▫ Sciatopityaceae ▫ Taxaceae ● Anthophyta (Magnoliophyta) Certains auteurs [LECOINTRE & LE GUYADER, 2001] séparent les Spermatophytes en :

• Cycadophytes • Coniferophytes subdivisés en Ginkgophytes et Pinophytes • Anthophytes comprenant les Gnétophytes et les Angiospermes

La systématique traditionnelle suivie par la « Nouvelle Flore de Belgique…, éd. 5 » [LAMBINON & collab. 2004], divise les angiospermes en deux classes: les Magnoliopsida et les Liliopsida en se basant sur divers caractères morphologiques (le nombre d’ouverture dans

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le grain de pollen, la nervation des feuilles, la mérie, la soudure des pièces florales,...). Cependant les études phylogénétiques montrent que la première dichotomie doit se fonder sur les types de pollen, soit (mono)uniaperturé ou monosulqué, soit triaperturé. Ce qui permet de confirmer l’hypothèse, évoquée depuis longtemps, de la parenté entre les dicotylédones dites primitives et certaines monocotylédones. Actuellement, on regroupe les Anthophytes en :

• Angiospermes monoaperturées qui se subdivisent en : o Monocotylédones; o Paléoherbes et paléoarbres dicotylédoniens.

• Angiospermes supérieures ou Eudicotylédones (pollen triaperturé) qui se subdivisent en : o Eucotylédones archaïques; o Eucotylédones atypiques : Caryophyllidées et Santanales;

○ Eucotylédones évoluées : Rosidées (archaïques, I et II) et Astéridées (archaïques, I et II).

Essai de clef de détermination des principales familles

de Spermatophytes ligneuses, indigènes et introduites en Belgique 01 a Plantes sarmenteuses …………………………………………….... Section 3. Plantes sarmenteuses - p. 10 b Arbrisseaux, arbustes ou arbres …………………………………………………………………………… 02 02 a Feuilles en forme d’aiguille ou d’écaille, soit coriaces et dégageant généralement une odeur de résine au froissement soit herbacées et exceptionnellement en forme d’éventail échancré au sommet et alors non rési- neuses. Graines soit fixées sur des écailles formant un cône devenant ligneux à maturité (parfois charnu) soit entourées par un organe charnu soit portées par un pédoncule bifide soit groupées à l’aisselle de brac- tées décussées formant un pseudopérianthe bilobé. Fleurs unisexuées, sans enveloppe florale ou à envelop- pe rudimentaire …………………………… Section 1. Ginkgophytes ─ Pinophytes ─ Gnétophytes - p. 9 b Feuilles rarement en forme d’aiguille ou d’écaille (généralement non résineuses), à nervation pennée, pal- mée ou parallèle mais jamais en forme d’éventail échancré. Graines formées et contenues dans un organe clos. Fleurs hermaphrodites ou unisexuées, généralement formées de 1 ou de 2 enveloppes florales mais parfois absentes ………………………………………………………………………………………...… 03 03 a Feuilles généralement à nervation parallèle. Fleurs (2)3(4)-mères. Plantules à 1 cotylédon. Pollen monoa- perturé ………………………………………………..…. Section 2. Liliopsida (Monocotylédones) - p. 10 b Feuilles généralement à nervation pennée ou palmée. Fleurs (2-3)-4-5-mères. Plantules à 2 cotylédons. Pol- llen triaperturé …………………………………………………………… Section 4. Magnoliopsida - p. 11 04 a Fleurs soit sans enveloppe florale (achlamydiées) soit à 1 enveloppe (monochlamydiées ou homochlamy- diées) section 4.1 p. 11 b Fleurs à 2 enveloppes florales (héterochlamydiées) ......................................................................................05 05 a Fleurs à pétales non soudés (dialypétales) .............................................................................. section 4.2 p. 13 b Fleurs à pétales soudés (gamopétales).................................................................................... section 4.3 p. 15 Section 1. Ginkgophytes - Pinophytes - Gnétophytes 01 a Arbuste dioïque, à ramifications photosynthétiques et vertes, disposées en verticilles. Feuilles réduites à des écailles non résineuses, opposées ou verticillées ; étamines à plusieurs sacs polliniques; ovules, regroupés à l’aisselle de bractées décussées, formant un pseudopérianthe bilobé ; graines jaunes à brun foncé et à, deux cotylédons …………………………………………………………………. .Ephedraceae (Ephedra) - p. 20 b Arbre ou arbuste monoïque ou dioïque, à ramifications non photosynthétiques ; feuilles soit en aiguilles ni en écailles et généralement à odeur résineuse au froissement soit en forme d’éventail échancré au sommet et non résineuses ………………………………………………………………………………………… 02 02 a Feuilles en forme d’éventail échancré au sommet ……………………….…. Ginkgoaceae (Ginkgo) - p. 16 b Feuilles en forme d’écaille ou d’aiguille ………………………………………………………………...... 03 03 a Arbre à ramifications pseudoverticillées ; feuilles en écailles, à disposition spiralée entre les nœuds et verti- cillée au nœuds et d’aiguilles (cladodes) verticillées par 10-30, caniculées sur les deux faces ; cônes ♂ en chatons globuleux ; cônes ♀ ovoïdes ……………………………...… Sciadopytiaceae (Sciatopytis) - p. 19 b Arbre ou arbuste ne présentant pas toutes ces caractéristiques ………………………………………….... 04

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04 a Arbre ; feuilles persistantes et à disposition spiralée, soit en forme d’écailles coupantes et piquantes au sommet soit plates et linéaires; cônes ♀ dressés, de 5-20 cm de diamètre ; graines de 3-12 cm de long …… ….…………………………………………...…………. Araucariaceae (Araucaria, Wollemia) - p. 17 b Arbre ou arbuste ne présentant pas toutes ces caractéristiques......................................................................05 05 a Plante peu résineuse, à feuilles en aiguilles alternes ; graines entourées partiellement ou totalement par un organe charnu ……..…………………………………………………………………………………….... 06 b Plante très résineuse, à feuilles soit en écailles opposées soit en aiguilles opposées, ternées, alternes ou dis- posées en rosette ; graines non entourées d’un organe charnu mais dans un cône ligneux ou parfois char- nu ……………………………………………………………………………………………………...…... 08 06 a Feuilles à face inférieure marquée par des bandes stomatiques blanches et occupant presque toute la surfa- ce ; graines dans un organe charnu (épimatium) ressemblant à une drupe ……………...…………………… ………………………………………………………………………… Podocarpaceae (Podocarpus) - p. 19 b Feuilles à face inférieure jaune verdâtre ou marquée par des bandes stomatiques blanches n’occupant pas toute la surface ; graines dans un organe charnu (arille), partiellement ou totalement fermé et brillamment coloré ……………………………………………………………………………………………………… 07 07 a Feuilles à face inférieure jaune verdâtre ; graines dans un organe charnu partiellement fermé ou rouge tota- lement fermé et vert purpurin à maturit, ressemblant à une olive …….. Taxaceae (Taxus, Torreya) - p. 19 b Feuilles à face inférieure marquée de bandes stomatiques blanches ; graines dans un organe charnu vert fer- mé et vert à maturité, ressemblant à une noix dans son brou . …. Cephalotaxaceae (Cephalotaxus) - p. 17 08 a Feuilles en forme d’aiguille, soit solitaire soit groupées par 2-5 ou encore en rosette de plus de 10 ; cônes à écailles et bractées non soudées et portant 2 graines à aile terminale ………………………………………... ……………....… Pinaceae (Abies, Cedrus, Larix, Picea, Pinus, Pseudolarix, Pseudotsuga, Tsuga) - p. 18 b Feuilles en forme d’aiguille ou d’écaille, alternes ou opposées ; cônes à écailles et bractées soudées et por- portant 1 à 20 graines à ailes généralement latérales ………………………………………………………… Cupressaceae (Calocedrus, Chamaecyparis, Cryptomeria, Cumminghamia, Cupressocyparis, Cupres- sus, Juniperus, Metasequoia, Microbiota, Sequoia, Sequoiadendron, Taxodium, Thuja, Thuyopsis) - p. 17

Section 2. Liliopsida (Monocotylédones) - Ces familles seront traitées dans Taxonomania n° 27 01 a Plante à stipe lignifié ; feuilles géantes, pennatifides ou palmatiséquées, en rosette terminale …………….. ……………………………………………………………………... Arecaceae (Trachycarpus) – n° 27 p. 05 b Plante ne présentant pas toutes ces caractéristiques …………………………………………………...….. 02 02 a Tige (chaume) simples ou rameuses, généralement de section cylindrique ou en forme de la lettre D avec 1 feuille par nœud, constituée d’un limbe linéaire et d’une gaine entourant le chaume ; fleurs (souvent absen- tes) réduites et réunies en épillets ……………………………...…..… Poaceae (« bambous ») – n° 27 p. 05 b Tiges et feuilles différentes ; fleurs à 6 tépales pétaloïdes, en 2 verticilles de 6(8) ; étamines en 2 verticilles; carpelles 3, soudés en ovaire supère ……………………………………………………………………… 03 03 a Plante rameuse, à rameaux aplatis (cladodes), courtement ovales ; feuilles réduites à des écailles transluci- des . fleurs unisexuées, solitaires ou géminées, petites, vers le centre ou le sommet de la,face supérieure des cladodes ……………………………………………………….... Ruscaceae (Danae, Ruscus) – n° 27 p. 04 b Plante cespiteuse ou monocaule, avec une rosette de longues feuilles terminales. ; inflorescence en panicule de grandes fleurs bisexuées ………………………………………….…….... Agavaceae (Yucca) – n° 27 p. 04

Section 3. Plantes sarmenteuses - Ces familles seront traitées dans Taxonomania n° 27 01 a Fleurs, soit sans enveloppe florale (achlamydées) soit avec 1 enveloppe florale (monochlamydées ou homo- chlamydées) … ……………………………………………………………………………………………. 02 b Fleurs à 2 enveloppes florales (héterochlamydées) : calice et corolle calice parfois très petit, caduc ou péta- loïde) ………………………………………………………………………………………...……………. 08 02 a Feuilles composées ……………………………………………………………………………………….. 03 b Feuilles simples ………………………………………………………………………………………….... 04 03 a Feuilles alternes ……………………………………………..…..... Lardizabalaceae (Akebia) – n° 27 p. 09 b Feuilles opposées …………………………………..……………. Ranunculaceae (Clematis) – n° 27 p. 07 04 a Feuilles opposées ……………………………………………..…. Ranunculaceae (Clematis) – n° 27 p. 07 b Feuilles alternes …………………………………………………………………………………………… 05

05 a Feuilles avec ochréa …………………………………………….... Polygonaceae ( Fallopia) - n° 27 p. 11

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b Feuilles sans ochréa …………………………………………………………………………………….…. 06 06 a Fleur actinomorphes …………………………………………………………………………….……...…. 07 b Fleurs zygomorphes, en forme de S ou de pipe ……………… Aristolochiaceae (Aristolochia)- n° 27 p. 03 07 a Plante dioïque ; présence de vrilles ……………………………...……. Smilacaceae (Smilax) - n° 27 p. 05 b Plante monoïque et fleurs hermaphrodites ; absence de vrilles . Schisandraceae (Schizandra) – n° 27: p. 02 08 a Fleurs à pétales soudés …………………………………………………………………………………..... 09 b Feurs à pétales non soudés ………………………………………………………………………………... 13 09 a Feuilles alternes …………………………………………………………………………………………… 10 b Feuilles opposées …………………………………………………………………………………………. 11 10 a Présence de vrilles ; feuilles simples, à limbe lobé et palminerve ; pétales verdâtres, soudés entre eux au sommet (calyptre) ……. ………………………………………...................... Vitaceae (Vitis) – n° 27 : p.10 b Absence de vrilles ; feuilles soit simples, à limbe entier ou ondulé-crispé soit composées de (1)2-(4) folio- les basales ; pétales violacés, soudés en un tube court ……………….. Solanaceae (Solanum) – n° 27 p. 36 11 a Fleurs à symétrie bilatérale ………………………………………………………………………...……… 12 b Feurs à symétrie radiaire ou presque …………………………….... Apocynaceae (Periploca) - n° 27 p. 36 12 a Feuilles simples ; ovaire infère ; étamines 5, sans staminodes …... Caprifoliaceae (Lonicera) – n° 27 p. 41 b Feuilles composées ; ovaire supère, étamines 2-4 et staminodes 1-3 . Bignoniaceae (Campsis) – n° 27 p. 38 13 a Feuilles opposées ; inflorescences composées de fleurs stériles et fertiles …………………………………... ……………………………………………….. Hydrangeaceae (Hydrangea, Schizophragma) - n° 27 p. 30 b Feuilles alternes ; inflorescences composées uniquement de fleurs fertiles …………………………….... 14 14 a Feuilles composées …………………………………………………………………………………….….. 15 b Feuilles simples …………………………………………………………………………………………… 16 15 a Fleurs à symétrie bilatérale (papilionacées) ………………………….…. Fabaceae (Wisteria) – n° 27 p. 17 b Fleurs à symétrie radiaire …………………………………...... Rosaceae – Rosoideae (Rosa) – n° 27 p. 18 16 a Présence de vrilles ………………………………………………………………………………………… 17 b Absence de vrilles ………………………………………………………………………………………… 18 17 a Fleurs présentant une couronne extrastaminale, constituée d’un anneau de filaments colorés au bord de l’hypanthium (corona) ; styles 3…………………………….……. Passifloraceae (Passiflora) - n° 27 p. 16 b Fleurs ne présentant pas de corona ; style 1 ………………….Vitaceae (Parthenocissus, Vitis) – n° 27 p. 10 18 a Fleurs 3-mères, unisexuées …………………… Menispermaceae (Cocculus, Menispermum) – n° 27 : p. 09 b Fleurs 5-mères, bisevuées ou unisexuées …………………………………………………………………. 19 19 a Fleurs unisexuées ………………………………………………..…. Celastraceae (Euonymus) – n° 27 p. 15 b Fleurs bisexuées ………………………………………………………………………………………...… 20 20 a Feuilles dentées ……………………………………………………………………………………………. 21 b Feuilles entières ou lobées ………………………………………………………………………...………. 22 21 a Fleurs portant un disque ; capsules ; graines arillées ….. Celastraceae (Celastrus, Euonymus) - n° 27 p. 15 b Fleurs ne portant pas de disque ; baies ; graines non arillées ….../// Actinidiaceae (Actinidia) - n° 27 p. 34 22 a Étamines alternipétales ………………………………………………..… Araliaceae (Hedera) – n° 27 p. 40 b Étamines opposittipétales ………………………………………..... Rhamnaceae (Berchemia) –n° 27 p. 21

Section 4. Magnoliopdida - Ces familles seront traitées dans Taxonomania n° 27 Section 4.1. Fleurs soit achlamydiées soit monochlamydiées ou homochlamydiées (adapté de DE KONING J. & coll. op. cit.) 01 a Plante hémiparasite, verte, fixée par des suçoirs aux branches des arbres et des arbustes, à ramifications di- chotomiques ; feuilles opposées, à limbe entier ………………………... Santalaceae (Viscus) – n° 27 p. 14 b Plantes non parasites, enracinées dans le sol ……………………………………………………………… 02 02 a Feuilles soit 1-composées, aux folioles coriaces et à marges épineuses ou 2-composée aux folioles à marges entières soit simples, au limbe à marges entières ou dentées-spinuleuses et à rameaux portant des épines simples ou à 3-ramifiées ; fleurs jaunes (parfois marquées de rouge ou orangées chez les variations hortico- les) ………………………………………….... Berberidaceae - Berberoideae, Nandinoideae - n° 27 p. 08 b Plantes ne présentant pas toutes ces caractéristiques ……………………………………...………………. 03 03 a Fleurs ♂ et souvent fleurs ♀ en inflorescences condensées en chatons ……………………………………04 b Fleurs en inflorescences non condensées en chatons …………………………………………………….. 11 04 a Feuilles opposées ……………………………………………………...... Garryaceae (Garrya) – n° 27 p. 35 b Feuilles alternes ………………………………………………………………………………………..….. 05 05 a Feuilles composées-imparipennées, souvent à odeur de noix au froissement ……………………………….. ……………………………………………...…. Juglandaceae (Carya, Juglans, Pterocarya) - n° 27 p. 24

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b Feuilles simples, non à odeur de noix au froissement ……………………………………………………. 06 06 a Plante à latex laiteux ou limpide ……….... Moraceae (Broussonetia, Ficus, Maclura, Morus) – n° 27 p. 22 b Plante dépourvue de latex …………………………………………………………………………………. 07 07 a Plante dioïque ……………………………………………………………………………………………... 08 b Plante monoïque …………………………………………………………………………………………... 09 08 a Feuilles pourvues de glandes aromatiques surtout à la face inférieure du limbe ; fleurs ♂ à (3)4(-6) étami- nes ; drupes ……………………………………….……… Myricaceae (Comptonia, Myrica) – n° 27 p. 24 b Feuilles non glanduleuses ou limbe muni seulement de dents glanduleuses mais rarement aromatiques ; fleurs ♂ à 2-30 étamines (parfois 2 étamines soudées entre elles, simulant une étamine unique) ; capsules .. …………………………………………………………………………..… Salicaceae (Populus, Salix) – n° 27 p. 16 09 a Tépales 0-6 ; stigmates 2 ; fruits : akènes parfois entourés d’un involucre foliacé accrescent …………………… ………………………………….……… ... Betulaceae (Alnus, Betula, Carpinus, Corylus, Ostrya) – n° 27 p. 24 b Tépales (4)-6-(9) ; stigmates 3-6 ; akènes 1-3, contenus dans une cupule écailleuse ou épineuse ………...10 10 a Feuilles de plus de 3 cm de longueur ; fleurs ♂ réunies par plus de 3 ……………………………………….. ……………………………………………….............. Fagaceae (Castanea, Fagus, Quercus) – n° 27 p. 23 b Feuilles de 3 cm de longueur au maximum ; fleurs ♂ réunies par 3 au maximum, parfois solitaires ………. ………………………………………………………. Nothofagaceae (Nothofagus antarctica) – n° 27 p. 23 11 a Fleurs, au moins les ♀ condensées en capitules parfois sous-tendues par de grandes bractées ………….. 12 b Fleurs non condensées en capitules ……………………………………………………………………….. 15 12 a Inflorescences à 2 bractées blanc jaunâtre, parfois marqué de rose, avec l’une des deux pouvant atteindre 4 fois la longueur de l’autre …………………………………………….... Nyssaceae (Davidia) - n° 27 p. 31 b Inflorescences non à 2 grandes bractées ………………………………………………………...………… 13 13 a Plante à latex laiteux ou limpide ……………………….... Moraceae (Broussonettia, Maclura) – n° 27 p. 22 b Plante dépourvue de latex …………………………………………………………………………………. 14 14 a Arbre à écorce se détachant par plaques ; inflorescences ♂ et ♀ en capitules globuleux ; étamines à connec- connectif pelté au sommet ; ovaire supère ; akènes munis de longs poils à la base ………………………….. ……………………………………………………………………..…. Platanaceae (Platanus) - n° 27 p. 10 b Arbre à écorce gerçurée-fissurée ; inflorescences ♂ en épis et ♀ en capitules ; étamines à connectif non pel- té ; ovaire infère ; capsules terminées par les pointes des 2 styles persistants ……………………………………... ………………………………………………………………………….... Altingiaceae (Liquidambar) - n° 27 p. 13 15 a Fleurs sans enveloppe florale (achlamydées) ……………………………………………………..……..... 16 b Fleurs avec 1 enveloppe florale (monochlamydées ou homochlamydées) …………………………….…. 18 16 a Feuilles opposées ……………………………………..… Cercidiphyllaceae (Cercidiphyllum) – n° 27 p. 12 b Feuilles alternes ………………………………………………………………………………………….... 17 17 a Rameaux à moelle compartimentée ; carpelles 2 (dont 1 avorté) . Eucommiaceae (Eucommia) - n° 27 p. 35 b Rameaux à moelle non compartimentée ; carpelles plus de 2 …..... Eupteleaceae (Euptelea) – n° 27 : p. 09 18 a Feuilles adultes alternes et les juvéniles opposées, gris bleuté ou gris verdâtre dégageant une forte odeur di- te d’eucalyptus au froissement ; pétales souvent soudées en un calyptre ;ovaire infère ou semi-infère ……. ………………………………………………………………………………………. Myrtaceae (Eucalyptus) – p. 26 b Feuilles soit toutes opposées soit toutes alternées tépales non soudés en calyptre ; ovaire supère ………. 19 19 a Ovaires pluriloculaires (réceptacle parfois creusé) ……………………………………………………….. 20 b Ovaires généralement 1-loculaires ……………………………………………………………………..… 22 20 a Sépales dentés ; étamines plus de 10 ………………………………...….. Rosaceae (Neviusa) – n° 27 p. 18 b Sépales entiers ; étamines 10 au maximum ……………………………………………………………...... 21 21 a Feuilles opposées, à limbe pourvu de glandes à huiles essentielles (points translucides souvent près de la marge) ……………………………………………………………… Rutaceae (Zanthoxylum) – n° 27 p. 28 b Feuilles alternes, à limbe dépourvu de glandes à huiles essentielles ………………………………………… .. ………………………………………………………………… Lardizabalaceae (Descainea) – n° 27 p. 09 22 a Fleurs 3-mères …………………………………………………………………………………………….. 23 b Fleurs 4-5-mères ………………………………………………………………………………………..… 24 23 a Arbrisseau à port de bruyère ………………………………………... Ericaceae (Empetrum) – n° 27 p. 16 b Arbre …………………………………….................. Lauraceae (Laurus, Lindera, Sassafras) – n° 27 p. 02 24 a Fleurs 4-mères, à tube floral ……………………………………………………………………………… 25 b Fleurs 5-mères, à tube floral ou non …………………………………………………………………… … 26 25 a Jeunes rameaux et feuilles ± argentées de poils écailleux (loupe) ; étamines 4 ……………………………... ………………………………………………………. Elaeagnaceae (Elaeagnus, Hippophae) – n° 27 p. 21 b Rameaux et feuilles sans poils écailleux ; étamines 8 ……………... Thymelaeaceae (Daphne) – n° 27 p. 27

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26 a Étamines 2 …………………………………………………... Oleaceae (Forestiera, Fraxinus) – n° 27 p. 37 b Étamines plus de 2 ………………………………………………………………………………………… 27 27 a Feuilles opposées …………………………………………………………………………………….……. 28 b Feuilles alternes ……………………………………………………………………………………..……. 30 28 a Feuilles persistantes ……………………………………………………..…. Buxaceae (Buxus) – n° 27 p. 07 b Feuilles caduques …………………………………………………………………………………………. 29 29 a Étamines (4)5 ……………...……… Rhamnaceae (Ceanothus, Hovenia, paliurus, Rhamnus) – n° 27 p. 21 b Étamines (4-)8-10(-12) ………………………………………..….. Sapindaceae – Aceroideae – n° 27 p. 29 30 a Feuilles à base asymétrique, généralement scabres au toucher ………………………………………...... 31 b Feuilles à base ± symétrique, généralement lisses au toucher …………………………………………….. 32 31 a Feuilles à nervation pennée (1 nervure principale et plus de 6 paires nervures secondaires) ………………... ………………………………………………………………...…. Ulmaceae (Ulmus, Zelkova) – n° 27 p. 22 b Feuilles à nervation pedatée-pennée (3 nervures principales dès la base et généralement 6 paires de nervu- res secondaires …………………………………………………………. Cannabaceae (Celtis) – n° 27 p. 22 32 a Feuilles à limbe lobé ………………………………………………... Euphorbiaceae (Ricinus) - n° 27 p. 15 b Feuilles à limbe non lobé ………………………………………………………………………………….. 33 33 a Feuilles à limbe ovale-losangique ou linéaire et + argenté ………………………………………………….. …………………………………………………………… Amaranthaceae (Atriplex, Suaeda) – n° 27 p. 10 b Feuilles à limbe différent ……………………………………. Salicaceae (Idesia, Poliothyrsis) –n° 27 p. 16 Section 4.2. Fleurs héterochlamydiées dialypétales (adapté de DE KONING J. & collab., op. cit.) 01 a Fleurs zygomorphes ……………………………………………………………………………..………… 02 b Fleurs actinomorphes (ou rarement à zygomorphie peu marquée - voir Sapindaceae) ………………..…. 04 02 a Feuilles opposées, composées-palmées ; étamines 5-8 ...…Sapindaceae – Hippocastanoideae - n° 27 p. 29 b Feuilles alternes, simples ou composées mais non palmées ; étamines 6 ou 10 …………………………. 03 03 a Feuilles simples ; étamines 6, didynames …………………………………….. Brassicaceae (Iberis) - p. 00 b Feuilles simples ou composées ; étamines 10 …………………….…………..……. Fabaceae – n° 27 p. 17 04 a Carpelles 2 ou plus, libres ……………………………………………………………………………….... 05 b Carpelle 1 ………………………………………………………………………………….…………….… 12 05 a Calice, corol(l)e et étamines non disposées en spirale ……………………………………………..…..…. 06 b Soit calice et corol(l)e disposéés en spirale soit étamines disposées en spirale ou bien toutes ces pièces.flo- rales disposes en spirale …………………………………………………………………………………. 09 06 a Périanthe sur un réceptacle creusé ……………………………………………………………………….. 07 b Périanthe sur un réceptacle ± plan ……………………………………………………………………….. 08 07 a Feuilles sans stipules ; capsules ou baies ………………………………………………………………… 43 b Feuilles avec stipules (sauf chez les Spiroideae) ; akènes, drupes, follicules ………..Rosaceae – n° 27 p. 18 08 a Feuilles pourvues de glandes à huiles essentielles (points translucides souvent près de la marge – loupe) … …………………………………………………………………………………….… Rutaceae- n° 27 p. 28 b Feuilles dépourvues de glandes à huiles essentielles ………………………………. Simaroubaceae – p. 00 09 a Rameaux sans cicatrice foliaire annulaire à hauteur de chaque bourgeon ; feuilles à limbe plus long que 15 cm ; calice et corol(l)e à préfloraison valvaire .……………................................... Annonaceae – n° 27p. 03 b Rameaux avec cicatrice foliaire annulaire à hauteur de chaque bourgeon ; feuilles à limbe moins long que 15 cm. ; calice et corol(l)e à préfloraison imbriquée …………………………………………………...…. 10 10 a Périanthe à 15-30 pièces ………………………………………………….…. Calycanthaceae – n° 27 p. 02 b Périanthe à 5-13 pièces ………………………………………………………………………………..… .. I1 11 a Réceptacle subconcave …………………………………………………………. Paeoniaceae – n° 27 p. 13 b Réceptacle conique-oblong ……………………………………………………. Magnoliaceae – n° 27 p. 03 12 a Ovaire infère …………………………………………………………………………………………….... 13 b Ovaire supère (si semi-infère alors présence de staminodes) ……………………………………………… 19 13 a Rameaux épais et verts ; feuilles persistantes ………………………….. Garryaceae (Aucuba) – n° 27 p. 35 b Rameaux différents ; feuilles caduques ………………………………………………………………….. 14 14 a Inflorescences en ombelles simples ou composées ; fleurs à disque nectarifère ;étamines généralement plus de 10 …………………………………………………………………………………………………….… 15 b Inflorescences rarement en ombelles ; fleurs sans disque nectarifère ; étamines généralement 10 au ma- ximum …………………………………………………………………………………………………….; 16 15 a Fleurs 4-mères …………………………………................/.. Cornaceae (Alangium, Cornus) – n° 27 p. 31 b Fleurs 5-mères …………………………………………………….......... Araliaceae (Aralia) – n° 27 p. 40 16 a Ovaires 1-(2)- loculaires ………………………………………..………… Nyssaceae (Nyssa) – n° 27 p. 31

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b Ovaires 2-pluriloculaires …………………………………………………….……………………….…… 17 17 a Fleurs pendantes ; calice rouge ; corol(l)e blanche ou écarlate .……… Onagraceae (Fuschia) – n° 27 p. 25 b Fleurs non pendantes ; calice vert ; corol(l)e blanche ………………………………………………...…. 18 18 a Périanthe fixé sur un réceptacle creusé ……………………………………………………………………. 07 b Périanthe fixé sur un réceptacle ± plan …………………………………………… Styracaceae – n° 27 p. 34 19 a Feuilles soit 1-composées, aux folioles coriaces et à marges épineuses ou 2-composée ; aux folioles à mar- ges entières soit simples,au limbe à marges entières ou dentées-spinuleuses et à rameaux portant des épi- nes simples ou à 3-ramifiées ; fleurs jaunes (parfois marquées de rouge ou orangées chez les variations horticoles) ………………………………...... Berberidaceae – Berberoideae - Nandinoideae – n° 27 p. 08 b Plantes ne présentant pas toutes ces caractéristiques ………………………………………….………….. 20 20 a Etamines 2 fois plus nombreuses que les pétales …………………………………………………………. 21 b Etamines 2 fois moins nombreuses ou en nombre égal que les pétales …………………………………… 27 21 a Feuilles opposées …………………………………………………………………………………………. 22 b Feuilles alternes …………………………………………………………………………………………… 23 22 a Feuilles à limbe pourvu de ponctuations glandulaires (loupe) ….… Hypericaceae (Hypericum) – n° 27 p.16 b Feuilles à limbe dépourvu de ponctuations glandulaires …………………………… Cistaceae –n° 27 p. 27 23 a Étamines (5)10(-plus), réunies en faisceaux ou en colonne .... Malvaceae (Hibiscus, Lavatera) – n° 27 p. 27 b Etamines libres……………………………………………………………………………………….…… 26 24 a Feuilles à limbe inégalement cordé à la base ; inflorescences à pédoncule en grande partie soudé à la brac- tée obovale-oblongue ; étamines plus de 5 ; carpelles 5, soudés …… Malvaceae - Tilioideae – n° 27 p. 27 b Feuilles différentes ; inflorescence à pédoncule libre ……………………………………………………… 25 25 a Étamines soudées par la base à la corolle …………………….. Theaceae (Camelia, Stewartia) – n° 27 p. 32 b Étamines libres ……………………………………………………………………………………………. 26 26 a Fleurs de 3 cm de diamètre ; périanthe sur un réceptacle creux … Rosaceae - Amygdaloideae – n° 27 p. 18 b Fleurs de 10-12 cm de diamètre ; périanthe fixé sur un réceptacle plan ….......... Papaveracae – n ° 27 p. 08 27 a Feuilles à limbe pourvu de glandes à huiles essentielles (points translucides souvent près de la marge – lou- pe) ………………………………………………………………………………..…. Rutaceae - n° 27 p. 28 b Feuilles à limbe dépourvu de glandes à huiles essentielles ……………………………………………….. 28 28 a Sépales 4 ; pétales 4 ; étamines 6 …………………………………………………. Brassicacee – n° 27 p. 26 b Fleurs ne possédant pas toutes ces caractéristiques …………………………………………………….…. 28 29 a Étamines 2 fois plus nombreuses que les pétales …………………………………………………………. 30 b Étamines moins nombreuses ou en nombre égal que les pétales ………………………………………..... 34 30 a Style 1 ………………………………………………………………………………………………..……. 31 b Style 2-5 …………………………………………………………………………………………………… 33 31 a Feuilles composées …………………………………………….... Sapindaceae (Koelreuteria) – n° 27 p. 29 b Feuilles simples ………………………………………………………………………………………….... 32 32 a Fleurs 5-mères …………………………………………………………………..…… Ericaceae - n° 27 p. 16 b Fleurs 4-mères …………………………………………………………………. Stachyuraceae – n° 27 p. 14 33 a Feuilles alternes …………………………………………………………………... Clethraceae – n° 27 p. 34 b Feuilles opposées ……………………………………………….... Sapindaceae – Aceroideae – n° 27 p. 29 34 a Étamines oppositipétales ………………………………………………………… Rhamnaceae – n° 27 p. 21 b Etamines alternipétales …………………………………………………………………………………….. 35 35 a Étamines 2 …………………………………………………………………………….. Oleaceae- n° 27 p. 37 b Étamines plus de 2 …………………………………………………………………………………..…….. 36 36 a Fleurs avec un androgynophore …………………………………………. .. Meliaceae (Toona) – n° 27 p. 28 b Fleurs sans androgynophore …………………………………………………………………………..…… 37 37 a Fleurs avec des staminodes parfois alternés aux étamines …………………. Hamamelidaceae – n° 27 p. 13 b Fleurs sans staminodes …………………………………………………………………………………….. 38 38 a Feuilles en forme d’écaille …………………………………….…… Tamaricaceae (Tamarix) – n° 27 p. 11 b Feuilles non en forme d’écaille …………………………………………………………………………….. 39 39 a Plante pourvue de latex ……………………………………... Anacardiaceae (Cotinus, Rhus) – n° 27 p. 29 b Plante dépourvue de latex …………………………………………………………………………………. 40 40 a Feuilles composées …………………………………………….. … Staphyleaceae (Staphylea) – n° 27 p. 14 b Feuilles simples ……………………………………………………………………………………………. 41 41 a Feuilles opposées …………………………………………………… Celastraceae (Euonymus) – n° 27 p.15 b Feuilles alternes ……………………………………………………………………………………………. 42 42 a Feuilles persistantes ; limbe foliaire à marges généralement dentées-épineuses ……………………………..

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…………………………………………………………………………… Aquifoliaceae (Ilex) - N° 27 p. 40 b Feuilles caduques ………………………………………………………………………………………….. 46 43 a Feuilles opposées ………. Hydrangeaceae (Carpentaria, Deutzia, Hydrangea, Philadelphus) – n° 27 p. 30 b Feuilles alternes …………………………………………………………………………………………… 44 44 a Ovaire supère ………………………………………………………………......... Iteaceae (Itea) – n° 27 p. 12 b Ovaire infère ………………………………………………………………………………………………. 45 45 a Feuilles à nervation palmée ; baies………………. ………….……..…. Grossulariaceae (Ribes) – n° 27 p. 12 b Feuilles à nervation pennée ; capsules ………………………… .. Escalloniaceae (Escallonia) – n° 27 p. 39 46 a Limbe foliaire lobé ………………………………………………..... . Euphorbiaceae (Ricinus) – n° 27 p. 15 b Limbe foliaire non lobé ……………………………………….……. Celastraceae (Euonymus) – n° 27 p. 15 Section 4.3. Fleurs héterochlamydiées gamopétales (adapté de DE KONING J. & collab., op. cit.) 01 a Fleurs avec plus d’étamines que de lobes à la corol(l)e ou au calice ……………………………………..… 02 b Fleurs avec moins ou avec le même nombre d’étamines que de lobes à la corol(l)e ou au calice …….……05 02 a Styles 2-6 ……………………………………………………………………………………………………. 03 b Style 1 ………………………………………………………………………………………………………. 04 03 a [Etamines 8-16 …………………………………………………….….. Ebenaceae (Diospyros) - n° 27 p. 34 b Etamines plus de 20 …………………………………………………………...…….. Theaceae – n° 27 p. 32 04 a Anthère à déhiscence poricide …………………………………………..………….... Ericaceae - n° 27 p. 16 b Anthère à déhiscence longitudinale ……………………………………………….. Styracaceae - n° 27 p. 34 05 a Ovaire infère ……………………………………………………………………………………………….... 06 b Ovaire supère ………………………………………………………………………………………………. 13 06 a Étamines 8-16 ……………………………………………………..…………….... Styracaceae – N° 27 p. 34 b Étamines 5 ou moins ………………………………………………………………………………………. 07 07 a Inflorescences en capitule d fleurs tubulées et/ou ligulées réunies sur un réceptacle commun ( = élargisse- ment du pédoncule) entouré d’un involucre de bractées ………………………………………………………. . ……………………………………………. Asteraceae (Artemisia, Baccharis, Brachyglottis) - n° 27 p. 42 b Inflorescences différentes ……………………………………………………………………………..…… 08 08 a Feuilles stipulées ; fleurs souvent 4 (5-9)-mères ………………………….…………. Rubiaceae - n° 27 p. 36 b Feuilles non stipulées ; fleurs 5-mères …………………………………………………………...………… 09 09 a Carpelles 2 (dont 1 avorté) ; capsules septicides …………. Diervilleaceae (Diervilla, Weigela) – n° 27 p. 41 b Carpelles 2-5 ; baies, drupes ou akènes ………………………………………………………………...….. 10 10 a Nombreuses bractées originaires de fleurs avortées ; étamines 4 ou (plus), bisériées ; carpelles 3 (dont 2 avortées ; akènes ………………………………/… Linnaeaceae (Abelia, Diptela, Kolkwitzia) – n° 27 p. 42 b Pas de nombreuses bractées originaires de fleurs avortées ; étamines 5 ; carpelles 2-5(-8)………………. 11 11 a Feuilles composées …………………………………………………... .Adoxaceae (Sambucus) - n° 27 p. 41 b Feuilles simples …………………………………………………………………………………………….. 12 12 a Corol(l)e plane, à pétales libres et étalés ……………………………… Adoxaceae (Viburnum) – n° 27 p. 41 b Corol(l)e à pétales soudés en tube ou en cloche ……………………………………………………………….. ………………………………..…. Caprifoliaceae s.t. (Leycesteria, Lonicera, Symphoricarpos) – n° 27 p. 41 13 a Étamines opposipétales ………………………………………. Plumbaginaceae (Ceratostigma) – n° 27 p. 11 b Étamines alternipétales …………………………………………………………………………………….. 14 14 a Étamines 5 ………………………………………………………………………………………………….. 15 b Étamines 2-4 ………………………………………………………………………………………………. 18 15 a Feuilles à limbe rugueux ; ovaire 4-loculaire ……………………………..…… Borraginaceae – n° 27 p. 35 b Feuilles à limbe non rugueux ; ovaire différent ……………………………………………………………. 16 16 a Carpelles 2 ………………………………………………………………. Apocynaceae (Vinca) – n° 27 p. 36 b Carpelle 1 …………………………………………………………………………………...……………… 17 17 a Étamines (3)-10-(14) ; ovaire 5-loculaire ……………………………………….....…. Ericaceae – n° 27 p. 16 b Etamines 5 ; ovaire 2-loculaire ………………………………………………..….... Solanaceae – n° 27 p. 36 18. a Fleurs zygomorphes ………………………………………………………………..………………………. 19 b Fleurs actinomorphes ……………………………………………………………………………………… 22 19. a Ovaire 1-ovulé ………………………………………………………………………………………… Lamia- ceae (Callicarpa, Caryopteris, Clerodendron, Lavendula, Rosmarinus, Salvia, Stachys Teucrium, Thymus, Vitex) - n° 27 p. 18 b Ovaire plus de 1-ovulé ………………………………………………………………...…… ………….…. 20 20 a Feuilles le plus souvent ternées ou opposées ; staminodes 1 ou 3 ; capsules cylindriques ; graines munies de poils soyeux ……………………………………………………….. Bignoniaceae (Catalpa) – n° 27 p. 38

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b Feuilles généralement opposées ; staminodes absents ; fruits différent ; graines différentes ….. ………… 21 21 a Arbres ; feuilles à grand limbe ovale-cordé ; fleurs, violacé pâle, d’environ 3 cm de diamètre ……………… …………………………………………………………………... Paulowniaceae (Paulownia) – n° 27 p. 39 b Arbustes ; feuilles non à grand limbe ovale-cordé mais parfois en forme d’écaille ; fleurs, blanches, rosées, bleues, de 1 cm de diamètre au maximu …………………………… Scrophulariaceae (Hebe) – n° 27 p. 18 22.a Étamines 2 …………………………………………………………………............…. Oleaceae – n° 27 p. 37 b Étamines 4 …………………………………………………………………………………...………….…. 23 23 a Étamines didynames (2 longues et 2 courtes) ………………………………………………………… Lamia- ceae (Callicarpa, Caryopteris, Clerodendron, Lavendula, Rosmarinus, Salvia, Stachys, Teucrium, Thymus, Vitex) – n° 27 p. 38 b Étamines de mêmes longueurs ………...…………..…………………………….………………………… 24 24 a. Feuilles caduques, reliées entre elles par une crête transversale saillante sur le rameau, à limbe denté …….... ………………………………………………………………..…. Scrophulariaceae (Buddleja) – n° 27 p. 18 b Feuilles persistantes, non reliées entre elles par une crête transversale saillante sur le rameau, à limbe le plus souvent denté-épineux,, rarement entier ou presque …………………………………………………. 25 25 a Feuilles alternes ………………………………………........... Aquifoliaceae (Ilex) – n° 27 p. 40 b Feuilles opposées …………………………………………………….. . Oleaceae (Osmanthus) – n° 27 p. 37 Description des familles et des sous-familles des Spermatophytes ligneuses

Seules les familles contenant des plantes ligneuses sont abordées ici et leur description correspond essentielllement aux caractères que l’on rencontre chez les genres autochtones ou introduits. On tient compte aussi bien des caractères visibles à l’œil nu ou avec une loupe conventionnelle, ceux qui demandent une puissante loupe ou le microscope ne sont pas envisagés. On y trouve de même les genres qui sont représentés chez nous. Pour certaines familles, des clefs des sous-familles sont proposées, celles-ci englobent exclusivement les espèces existantes en Belgique et ne peuvent donc être utilisées pour l’ensemble des espèces comprises dans la famille dans sa totalité. GINKGOPHYTES Ginkgoales Arbres dioïques, non résineux. Cotylédons : (1, 2)-2-3.

Ginkgoaceae ENGLER Feuilles : alternes ou fasciculées, simples, longuement pétiolées ; limbe en forme d’éventail, à sommet échancré, à marges irrégulièrement crénelées, à nervation divergente et dichotome. Fleurs ♂ formées d’étamines et réunies en chatons apparaissant à l’aisselle d’écailles situées sur des rameaux courts. Fleurs ♀ constituées d’une paire d’ovules évoluant en graines avant la fécondation, et ressemblant alors à une mirabelle de 2-3 cm de diamètre. Distribution : Chine méridionale, Japon. Commentaires : Les premiers représentants des Ginkgophyta apparaissent au Permien et des plantes presque identiques au Ginkgo biloba s’étendent sur les continents pendant près de 200 millions d’années. Durant le Jurassique, les ginkgos sont multiples et se répartissent probablement en trois familles. Notons que G. biloba possède des chromosomes sexuels : l’ovule porte deux chromosomes X et les étamines des chromosomes XY. La pollinisation s effectue par le vent au printemps mais la fécondation est retardée de plusieurs mois ; après les ovules tombent au sol. L’odeur et le suc émis par les graines supposent une dispersion par un animal inconnu aujourd’hui. Genre en Belgique : Une seule espèce subsiste actuellement sur terre : Ginkgo biloba LINNÉ. PINOPHYTES Pinales Arbres ou arbustes, résineux ou non. Cotylédons 2-15-(24). Inflorescences ♂ en forme de cônes aux écailles portant des sacs polliniques. Inflorescences ♀ en forme de cônes (parfois charnus : glabules) contenant des ovules. Graines contenues dans le cône ou entourées d’un organe charnu (arille, épimatium).

Araucariaceae HENKEL & W. HOCHST. Arbres monoïques ou dioïques. Feuilles persistantes, à disposition spiralée, linéaires ou forme de grandes écailles coupantes. Fleurs unisexuées, groupées en cône formé d’écailles et à disposition spiralée.. Cônes ♂ cylindriques

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avec ± 12 sacs polliniques, grains de pollen ailés. Cônes ♀ subglobuleux à ovoïdes, dressés durant la maturation de 2-3 ans ; écailles se désarticulant à maturité et portant 1 graine par écaille. Graines à 4 cotylédons souvent fusionnés par 2. Distribution : Essentiellement dans l’hémisphère austral : Amérique du Sud, Australie, Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie et l’île de Norfolk.

Cephalotaxaceae ENDLICHER Arbres ou arbustes, dioïques ou monoïques. Feuilles persistantes, en forme d’aiguille à disposition spiralée, parfois tordues à la base, paraissant alors disposées sur 2 rangs (distiques) ou en forme de V sur le rameau (subdistiques). Fleurs ♂ en cônes sphériques, formés d’écailles portant 3-8 sacs polliniques. Fleurs ♀ en petits cônes axillaires, à chaque écaille portant 2 ovules devenant charnus (drupiformes) ; maturation en 2 ans. Graines : 1 par écaille, vertes ou brunes. Distribution : Japon, Chine, Corée et au NE de l’Inde. Genre en Belgique : Famille monogénérique : Cephalotaxus avec 2 espèces signalées C. fortunei HOOKER et C. harringtonia (FORBES) K. KOCH.

Cupressaceae BARTLING Arbres ou arbustes monoïques ou dioïques (Juniperus), au feuillage souvent aromatique.. Feuilles persistantes ou caduques (Taxodium), soit alternes et disposées autour du rameau ou à base tordue et d’apparence sur 2 rangs soit opposées ou verticillées, d’autre part, soit en forme d’aiguille soit en forme d’écaille ou parfois en mélange. Fleurs ♂en cônes à écailles (microsporophylles) opposées ou spiralées, portant 2-10 sacs polliniques (microsporanges) à la face inférieure. Fleurs ♀ en cônes ligneux ou charnus (Juniperus, Microbiota) ,portant 1-20 ovules à la face supérieure des écailles. Graines parfois ailées. Distribution : Famille cosmopolite des régions chaudes aux régions tempérées froides. Commentaires : Les Taxodiaceae, dont la différence avec les Cupressaceae était basée sur les feuilles, sont mises en synonymie avec ces dernières sur base d’analyses morphologiques, immunologiques et génétiques (Brunsfeld & Coll., 1994 ; Gadek & Coll., 2000). Sept sous-familles sont mises en évidence dont quatre ont des représentants cultivés en Belgique : Cumminghamioideae (Cumminghamia), Cupressoideae (Calocedrus, Chamaecyparis, Cupressus, Cuprocyparis, Juniperus, Microbiota, Platycladus, Thuja, Thujopsis, Xantho-cyparis), Sequoioideae (Metasequoia, Sequoia, Sequoiadendron), Taxodioideae (Cryptomeria, Taxodium).

Clef des sous-familles visibles en Belgique

1a Feuilles soit en forme d’écaille soit en forme d’aiguille mais alors à disposition ternée …...….Cupressoideae b Feuilles en forme d’aiguille à disposition spiralée ou (sub)distique ………………………………………… .2 2a Feuilles triangulaires, à disposition spiralée mais paraissant sur 2 rangs, à face inférieure ornée de 2 bandes stomatiques blanches. …………………………………………………………………. Cumminghamioideae b Feuilles différentes …………………………………………………………………………………..……….. 3 3a Feuilles soit oblongues à disposition opposée ou distique soit aciculaires et à disposition spiralée mais pa- raissant sur 3 rangs ……………………………………………………………………………... Sequoioideae b Feuilles soit oblongues à disposition alterne, soit aciculaires à disposition spiralée paraissant sur 5 rangs ….. ………………………………………………………………………………………………..… Taxodioideae .

Clef des genres visibles en Belgique 01 a Feuilles en forme d’aiguille à disposition ternée, et en forme d’écaille en mélange sur le même rameau ; cô- nes charnus …… …………………………………………………………………..……….......… Juniperus b Feuilles soit en forme d’aiguille mais jamais à disposition ternée soit en forme d’écaille; cônes charnus ou ligneux ……………………………………………………………………………………………………… 2 02 a Feuilles en forme d’aiguille …………………………………………………………………………………. 3 b Feuilles en forme d’écaille ………………………………………………………………………………….. 9 03 a Feuilles souples, caduques …………………………………………………………………………………... 4 b Feuilles coriaces, persistantes ……………………………………………………………………………….. 5 04 a Rameaux courts, opposés ; feuilles opposées, de 3-4 cm de longueur, vert foncé à la face supérieure, vert clair à la face inférieure ; cônes isolés ………………………………………………………… Metasequoia b Rameaux courts, alternes ; feuilles alternes, de 2,5-3 cm de longueur, vert clair sur les 2 faces ; cônes grou- pés ……………………………………………………………………………………………..…. Taxodium 05 a Feuilles longues de 3-6 cm, à face inférieure ornée de 2 bandes stomatiques blanches ...…. Cumminghamia b Feuilles longues de 3 cm au maximum, face inférieure portant parfois 1 bande stomatique……….………. 6 06 a Feuilles distiques, oblongues ……………………………………………………………………….. Sequoia

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b Feuilles ternées ou en spiralées, non oblongues ……………………………………………………….….. .7 07 a Feuilles ternées, droites ; cônes charnus ………….……………………………………..………... Juniperus b Feuilles spiralées, + aléniformes; cônes ligneux ou rarement coriaces ……………………………….. … 8 08 a Feuilles longues de 1 cm au maximum, disposées en 3 spirales ; cônes ♀ ovoïdes, de 5 cm de diamètre, avec écailles à dépression centrale …………………………………………………………. Sequoiadendron b Feuilles longues de plus de 1 cm, disposées en 5 spirales ; cônes ♀ globuleux, de 1,5-3 cm de diamètre, avec écailles mucronées ………………………………………………………….…………….. Cryptomeria 09 a Rameaux de section ± quadrangulaire ou circulaire …………………………………….…........................ 10 b Rameaux de section aplatie …………………………………………………………………………….….. 11 10 a Arbre ; cônes ligneux de 2-4 cm de diamètre …………………………………………………..… Cupressus b Arbrisseau de moins de 1 m de hauteur ; cônes coriaces ……………………………………..… Microbiota 11 a Rameaux très aplatis ; feuilles latérales disposées en V ou ± parallèles ; cônes ovoïdes …………….…… 12 b Rameaux peu aplatis ; feuilles latérales se séparant en X ou en Y ; cônes globuleux ……………………. 14 12 a Feuilles nettement plus longues que larges, vertes sur les 2 faces ; feuilles latérales s’écartant en V ; cônes à 3 écailles en disposition valvaire ………………………………………………….................... Calocedrus b Feuilles aussi longues que larges ; souvent marquée de blanc à face inférieure ; feuilles latérales s’écartant en V ou non ; cônes différents …………………………………………………………………………… 13 13 a Rameaux de plus de 0,5 cm de large ; feuilles latérales s’écartant en V, marquées de larges plages blanchâ- tres à là face inférieure ; cônes à 6-8 écailles …………………………………………………….. Thujopsis b Rameaux de moins de 0,5 cm de large ; feuilles latérales ± parallèles, vert pâle ou marquée de petites pla- ges blanchâtres à la face inférieure ; cônes à 8-12 écailles ………………………………….................…. 15 14 a Feuilles latérales, à bords parallèles et partiellement jointives ; cônes de 1,5 cm de diamètre ………………. ……………………………………………………………………………………………….. Cuprocyparis b Feuilles latérales, à bords séparés et convexes ; cônes jusqu’à 1,5 cm de diamètre ……………………… 16 15 a Rameaux verticaux ; feuilles aussi longues que larges ; cônes présentant des mucrons crochus ……………. ………………………………………………………………………………………………….… Platycladus b Rameaux ± horizontaux ; feuilles plus longues que larges ; cônes ne présentant pas des mucrons crochus ... …………………………………………………………………………………………………….…… Thuja 16 a Feuilles de la face inférieure des rameaux marquées de blanc ; cônes à 8-12 écailles munies e pointes cour- tes ou à peine marquées ……………………………………………………………..……… Chamaecyparis b Feuilles de la face inférieure des rameaux non marquées de blanc ; cônes à 4-(6) écailles munies de pointes très saillantes ……………………………………………………………………..…………. Xanthocyparis

Pinaceae Lindley Arbres ou arbustes monoïques (dioïques annuellement chez Larix et Pseudolarix), résineux et aromatiques. Feuilles alternes, spiralées (parfois tordues à la base et paraissant alors sur 1 ou 2 rangs) ou fasciculées, .persistantes ou plus rarement caduques (Larix, Pseudolarix)), sessiles ou courtement pétiolées,, linéaires ou en forme d’aiguille,. Fleurs groupées en cônes formés d’écailles à disposition spiralée. Fleurs ♂ à écailles portant des sacs polliniques à la face inférieure, devenant ligneuses et insérées chacune à l’aisselle d’une bractée non soudée à l’écaille, portant deux ovules à la face supérieure. Fleurs ♀ à écailles devenant ligneuses, insérées chacune à l’aisselle d’une bractée non soudée à l’écaille, portant deux ovules à la face supérieure. Graines pourvues d’une aile membraneuse. Distribution : Principalement dans l’hémisphère Nord. Commentaires : Certains auteurs considèrent cette famille comme la seule appartenant à l’ordre des Pinales. Les Pinaceae forment un groupe monophylétique subdivisé en 4 sous-familles sur base des caractéristiques des cônes et des graines : Abietoideae (Abies, Cedrus, Pseudolarix, Tsuga), Laricoideae (Larix, Pseudotsuga), Piceoideae (Picea), Pinoideae (Pinus).

Clef des sous-familles visibles en Belgique 1a Feuilles fasciculées par (1 en réalité 2 soudées)2-5. sessiles ; cônes de 2-3 ans présentant un ombilic, avec écailles à base élargie ; graines fixées à l’aile par une paire de dents ……………………………… Pinoideae b Feuilles solitaires ou fasciculées par plus de 5 ; cônes ne présentant pas d’ombilic, avec écailles larges ou étroites à la base …………………………………………………………………………………………….. 2 2a Cônes àvec écailles étroites à la base ; graines brunes…………………………………………… Abietoideae b Cônes avec écailles larges à la base ; graines noirâtres ou blanchâtres ……………………………………... 3 3a Feuilles solitaires, s’arrachant du rameau avec un petit éclat ligneux, et fixé au pétiole ; graines noirâtres, lâ- chement fixées à l’aile ……………………………………………………………………………. Piceoideae b Feuilles fasciculées ou rarement solitaires, ne s’arrachant pas du rameau avec un petit éclat ligneux et fixé

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au pétiole ; graines blanchâtres, fermement fixées à l’aile ………………………………….….. Laricoideae

Clef des genres visibles en Belgique 1a Feuilles fasciculées en rosette sur les rameaux courts ……………………………………………………..… 2 b Feuilles non fasciculées en rosette sur les rameaux courts …………………………………………………... 4 2a Feuilles persistantes, de section quadrangulaire, coriaces au toucher ; cônes d’au minimum 8 cm de longueur, se désarticulant à maturité……………………………………………………………………………………… Cedrus b Feuilles caduques, de section ± aplatie, souples au toucher ; cônes d’au maximum 8 cm de longueur, ne se désarticulant pas à maturité ………………………………………………………………………………….. 3 3a Feuilles gris verdâtre à la face inférieure ; cônes persistants ………………………………………….… Larix b Feuilles marquées de 2 raies plus pâles à la face inférieure ; cônes caducs …………………...… Pseudolarix 4a Feuilles fasciculées par (1 en réalité 2 soudées)2-5 sur les rameaux courts …………………..………… Pinus b Feuilles solitaires ……………………………………………………………………………………………... 5 5a Feuilles à pétiole vigoureux dont la base en forme de ventouse, laisse une cicatrice circulaire sur le rameau ; cônes dressés, se désarticulant à maturité ………………………………………………………………. Abies b Feuilles à pétiole grêle au sommet d’un coussinet ; cônes pendants, ne se désarticulant pas à maturité …… 6 6a Rameaux rugueux avec des coussinets saillants ; feuilles s’arrachant avec un morceau d’écorce ……. Picea b Rameaux faiblement rugueux ou lisses, avec des coussinets peu saillants ; feuilles ne s’arrachant pas avec un morceau d’écorce …………………………………………………...…………………………………...…… 7 7a Bourgeons obtus, peu visibles ; feuilles subdistiques, à odeur résineuse au froissement ; cônes de 2-3 cm de longueur, à bractées non saillantes …………………………………………………………………..….. Tsuga b Bourgeons aigus, bien visibles ;feuilles à disposition spiralée mais souvent à base tordue et à aspect de brosse ouverte ou subdistique, à odeur d’agrume au froissement ; cônes de 5-10 cm de longueur , à bractées trifides et saillantes ………………………………………………………………………………………. Pseudotsuga

Podocarpaceae ENDLICHER Arbres ou arbustes monoïques ou dioïques. Feuilles : généralement en disposition spiralée, parfois opposées, en forme d’écaille ou d’aiguille, plus rarement d’éventail. Fleurs ♂ groupées en chatons avec de nombreuses étamines à deux sacs polliniques. Fleus ♀ 1µovilées, groupées en cônes. Graines entourée d’une écaille modifiée et charnue (épimatium). Distribution : Essentiellement dans l’hémisphère Sud et s’étendant au Nnrd jusqu’au Japon, l’Amérique centrale et les Caraïbes. Genre en Belgique : Podocarpus.

Sciadopityaceae LUERSSON Arbres monoïques. Feuilles en apparence deux types ; celles en forme d’écaille, spiralées entre les nœuds et verticillées au niveau des nœuds ; celles en forme de lamelle (en réalité cladodes) verticillées par 10-30. Fleurs ♂ groupées en chaton globuleux. Fleurs ♀ groupées en cones.. Granes 5-9. Distribution : Japon. Commentaires : Ce genre unispécifique (STEPANOVIC & collab. 1998) a été considéré parmi les Taxodiaceae (= Cupressaceae) mais des études génétiques ont montré que celui-ci n’est pas allié avec cette famille (BRUNDFELD & collab. 1994). Certains auteurs ont même élevé la famille au rang d’ordre, Sciadopityales TAKHTAJAN ex REVEAL. Les liens avec d’autres entités taxonomiques sont peu clairs, ; on suggère une alliance avec les Podocarpaceae sur base de l’étude de la structure du bois et sur des analyses de l’ADN (BRUNSFELD & collab. 1994). Genre en Belgique : L’espèce unique Sciatopitys verticillata (THUNBERG) SIEBOLD & ZUCCARINI.

Taxaceae GRAY Arbres ou arbustes généralement dioïques, rarement monoïques ; bois sans canaux résinifères. Feuilles : per-sistantes, linéaires, alternes,, souvent tordues à la base et paraissant disposées sur 2 rangs. Fleurs ♂ réunies en glomérules compacts de quelques millimètres de diamètre, avec 6-14 étamines formées de 2-8 sacs polliniques. Fleurs ♀ en petits cônes réduits, solitaires ou groupés par 2, courtement pédonculés, et insérés à l’aisselle des feuilles ; ovules solitaires, dressés, non fixés à une écaille. Graines partiellement ou entièrement entourée, à maturité, d’un arille charnu. Distribution : Zone tempérée de l’hémisphère Nord. Commentaires : Ces plantes ont toujours été considérées comme des « conifères » particuliers. De nombreux auteurs les ont assignés à un ordre distinct, Taxales KNOBL (l’APG place les Taxaceae dans l’ordre des Pinales), et les ont également placés dans un sous-ordre distinct, Taxineae LUERSS ou les ont classés dans une sous-classe,

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Taxidae EHREND. ex REVEAL Certains botanistes ont placé des genres dans des familles séparées : Torreya dans Torreyaceae NAKAI,, Amentotaxus dans Amentotaxaceae KUD & YAMAM, Austrotaxus dans Austrotaxaceae NAKAI. Ces deux derniers genres n’étant pas en culture en Belgique. Genres en Belgique : Taxus, Torreya.

Clef des genres visibles en Belgique a Feuilles à lignes stomatiques de la face inférieure vert clair ; graine partiellement entourée d’un arille…. Taxus b Feuilles à lignes stomatiques de la face inférieure blanches ; graine totalement entourée d’un arille ….. Torreya

CYCADOPHYTES Cycadales Les plantes de cet ordre ont une distribution tropicale et subtropicale. Elles présentent un port de palmier, aux feuilles composées-pennées, dont les ovules sont portées sur deux rangs par des feuilles ovulifères formant un cône et dont les racines abritent des cyanobactéries fixatrices de l’azote atmosphérique. Les Cycadales sont maintenant partagées en deux familles :

• Cycadaceae : famille monogénérique (Cycas) ; • Zamiaceae : acceuillant le genre Stangeria anciennement classé dans une famille propre, les

Stangeriaceae. En Belgique, on ne rencontre actuellement ces plantes que dans les serres et les habitations mais avec le réchauffement climatique… ? GNETOPHYTES Gnetales Plantes ligneuses dioïques, rarement monoïques. Feuilles simples, opposées ou verticillées, parfois réduites. Fleurs ♂ à étamines (microsporophylles) portent de nombreux sacs polliniques ; gamétophyte réduit à 4 cellules. Fleurs ♀ à ovules bitégumentés, sauf chez Ephedra où les deux téguments fusionnent. On rencontre trois familles : Gnetaceae (Gnetum) qui sont des arbustes et des lianes intertropicales, les Welwitschiaceae (Welwitschia) qui se développent dans les déserts du sud-ouest africain et les Ephedraceae (Ephedra).

Ephedraceae DUMORTIER Arbrisseaux érigés ou grimpants, dioïques (rarement monoïques). Feuilles opposées et décussées ou verticillées, en forme d’écaille, sur des tiges articulées et photosynthétisantes. Fleurs aux organes reproducteurs groupés à l’aisselle de bractées décussées constituant un pseudopérianthe bilobé. Fleurs ♂ formées de 1étamine portant 2-10-(15) sacs polliniques. ♀ à 1ovule unitégumenté par fusion des deux téguments originels. Distribution : Régions tropicales et tempérées à l’exception de l’Australie. Commentaires :Les Gnétophytes sont parfois associées aux Anthophytes à condition de considérer que les pièces des fleurs staminées soient homologues aux pièces des fleurs des Angiospermes. Genre en Belgique : Ephedra.

Les études évoquées seront citées dans la bibliographie en seconde partie.

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Recensio : FISHER’S & KILLMANN’S Illustrated Field Guide to the Plants of Nyungwe National Park

Rwanda

FISHER E. & KILLMAN D., Illustrated Field Guide of the Plants of Nyungwe National Park Rwanda . Koblenz Geographical Colloquia – Series Biogeographical Monographs 1: 772 p. (2008). Ed. CIP German Library http:// dnb.ddb.de. ISBN 978-3-941326-00-2. ISSN 1515-4784. Il s’agit d’un magnifique ouvrage, le premier d’une nouvelle série monographique, qui pré-sente la flore du plus important site forestier subsistant au Rwanda. C’est devenu la réserve de Rugege en 1933 et complété par la forêt adjacente de Cyamudongo en 2004, est maintenant un parc national d’environ 1000 km2. Ce site est caractérisé par une grande richesse en biodi-versité tant animale que végétale et comprend actuellement 47 espèces de plantes locales par-mi les 280 endémiques de la zone du rift Albertine. Du point de vue phytogéographique, trois aspects sont déterminants, la forêt montagnarde de basse altitude (1500-2100 m), celle de moyenne altitude (2100-2600 m) et de haute altitude (2600-2900 m) avec leurs propres carac-téristiques. Il faut aussi cité l’étage à Ericaceae* ainsi que les marécages. Après une introducrion concernant le site, l’ouvrage présente une brève synthèse historique de son exploration et de son inventosisation. Des diagrammes et un glossaire expliquent l’utili-sation du livre qui présente les taxons concernés par un regoupement en fonction de la colo-ration des fleurs, clairement indentifiable par la tranche des feuilles : bord ver foncé = Ptéri-dophytes (p. 38-131), bord vert moyen = arbres, arbustes et lianes (p. 132-331), bord vert pâle = herbes graminoïdes (p. 332-351), bord blanc = herbes à fleurs blanches (p. 352-447), bord jaune = herbes à fleurs jaunes (p. 448-495), bord rouge-rose = herbes à fleurs rose ou rouge (p. 496-567), bord bleu-violacé = herbes à fleurs bleurs ou violettes (p. 568-639), bord brun-glauque-vert = herbes à fleurs vertes ou brunes (p. 640-755). Certaines espèces à coloration variable sont situées dans plus d’une catégorie. Les pages de gauche offrent une courte des-cripion, l’habitat et la distribution des taxons ainsi que des commentaires éventuels sur leur usage notamment. Les pages de gauche montrent de splendides photographies des parties essentielles des plantes pour mieux les reconnaitre. Toutes les espèces dont il existe des illus-trations sont présentes dans cet ouvrage qui se termine par les références bibliographiques es-sentielles, l’index des noms scientifiques (650 taxons) et des noms vernaculaires en kinya-rwanda ainsi que la présentation des auteurs. Le Professeur Eberhard FISHER est né en 1961 et est spécialiste de la végétation tropicale de-puis plus d’un quart de siècle ; depuis 1984, il s’est spécialisé dans l’étude du Rwanda Il en-seigne la botanique à l’Université de Koblenz-Landau. La docteure Dorothee KILLMANN est née en 1972, est associée à la recherche botanique et à l’enseignement dans la même univer-sité et depuis 2001, s’occupe des écosystèmes forestiers et plus particulièrement des crypto-games comme les lichens.

Daniel GEERINCK

* Remarque : Suite à à la mise en synonymie récente des genre Agauria et Blaeria d’une part et à une étude personnelle encore inédite pour la Flore d’Afrique centrale, éditée par le Jardin botanique national de Belgique, il faut signaler la synonymie des taxons suivants, Agauria salicifolia (LAM.) HOOK.f. (p. 272) devient Agarista salicifolia (LAM.) G. DON, Blaeria kiwuensis ENGL. (p. 228) devient Erica silvatica (WELW. ex ENGL.) BEENTJE, E. bequaertii DE WILD. (p. 226) devient E. kingaensis ENGL., E. johnstonii (SCHWEINF. ex ENGL.) DORR (p. 224) devient E. mannii (HOOK. f.) BEENTJE, E. rugegensis ENGL. (p. 226) devient aussi E. kingaensis ENGL.

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Hommage à Claire D’OUTRELIGNE épouse de Michel SCHAIJES C’est avec beaucoup de regrets que nous avons appris le décès de Claure D’OUTRELIGNE après une longue maladie qu’elle a combattu courageusement pendant plusieurs années. Née à Bru-xelles le 18 février 1926 et décédée à Grez-Doiceau le 4 janvier 2009 (Belgique), elle était bota-niste amateur comme son époux Michel SCHAIJES. Tous deux avaient une connaissance remar-quable du terrain et en particulier de la flore des environs de Kolwezi. Au cours des 34 années passées au au Katanga (RD Congo), ils ont produit un travail considérable d’inventaire de la flore locale en récoltant environ 4000 échantillons. Ils ont réalisé une documentation iconogra-phique particulièrement riche (diapositives, photos) et par la suite des herbiers de qualité. . François MALAISSE, alors Professeur à l’université de Lubumbashi, les a aidé à l’approche plus scientifique de l’étude de la végétation. Bien que ce soit Michel SCHAIJES qui ait le plus souvent signé seul leurs contributions communes, l’apport de Claire D’OUTRELIGNE fut remarquable, notamment par la confection de tous leurs herbiers. Ce sont surtout les Orchidaceae qui les ont tout d’abord passionnés. Il est indéniable que sans leur contribution, l’inventaire de cette famille, réalisé par Daniel GEERINCK pour la Flore d’Afrique centrale (1992) éditée par le Jardin botanique national de Belgique, n’aurait pas été aussi valable au Katanga et en particulier pour le genre Eulophia dont ils ont enrichi la connaissance. Récemment encore, 32 exemplaires de leurs photos, réunis en 4 planches, ont illustré la famille des Iridaceae pour cette même Flore (2005). Ils ont toujours mis leur expérience de terrain au service des autres. C’est pourquoi plusieurs botanistes leur ont dédié diverses espèces nouvelles pour la science et dont ils furent les récolteurs. En voici la liste : Ceropegia schaijesorum MALAISSE, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 56: 490 (1986) – ASCLEPIA-DACEAE (aujourd’hui APOCYNACEAE) Cynorkis clarae GEERINCK, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 52: 342 (1982) – ORCHIDACEAE Duosperma clarae CHAMPLUVIER, Syst. Geogr. Pl., , 75: 51 (2005) – ACANTHACEAE Encephalarctos schajesii MALAISSE, SCLAVO & CROSIERS, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 62: 215 (1993) – ZAMIACEAE: Eulophia schaijesii GEERINCK, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 55; 501 (1995) – ORCHIDACEAE Habenaria schaijesii GEERINCK, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 52: 147 (1982) – ORCHIDACEAE Ipomoea schaijesii LEJOLY & LISOWSKI, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 58: 554 (1988) – CON-VOLVULACEAE Monadenium clarae MALAISSE & LECRON, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 59: 478 (1989) – EU-PHORBIACEAE Monadenium schaijesii MALAISSE, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 56: 487 (1986) – EUPHOR-BIACEAE Moraea schaijesorum GEERINCK, Taxonomania, 10 : 11 (2003) – IRIDACEAE Thesium schaijesii LAWALRÉE, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 55: 22 (1985) – SANTALACEAE Référence: LETEINTURIER B. & MALAISSE F., Sur les traces des botanistes récolteurs sur gisements cuprifères de l’Afrique centro-australe, Syst. Geogr. Pl., 71: 147 (2002). François MALAISSE Daniel GEERINCK Laboratoire d’Écologie de la Faculté Laboratoire de Génétique et d’Écologie végétale des Sciences agronomiques de Gembloux de l’Université libre de Bruxelles

Département des Spermatophyes et des Ptéridophytes du Jardin botanique national de Belgique

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TAXONOMANIA http://taxonomania.afrikart.net

(gestion du site internet: Vincent DROISSART)

Sommaire des numéros 1- 20 (voir Taxonomania n° 20)

N° 21 dédié à Jean-Jacques SYMOENS — MASUMBUKO NDABAGA C., NYAKABWA MUTABANA D.-S. & LEJOLY J., Dynamique forestière et impact de Sericostachys scandens GILG & LOPR. (Amaranthaceae) sur l'écosystème forestier en zone de montagne, Parc National de Kahuzi-Biega, RD Congo (Résumé d'une étude en cours): 1-11 — LUKSENBERG B. & NSANZURWIMO A., 4 nouvelles espèces référenciées pour de Rwanda, découvertes au sein du Parc National des Volcans: Epipogium roseum (D. DON) LINDLEY [Orchidaceae], Catha edulis FORSSKÅL [Celastraceae], Dumosia villoosa DC. [Fabaceae], Satyrium sceptrum SCHLECHTER [Orchidaceae]: 12-20 (01/05/2007).

N° 22 dédié à Carl LINNÉ ,(1707-2007) — GEERINCK D., ,Évolution des connaissances de la flore de Belgique, du Luxembourg et des zo-nes voisines, dans les différentes éditions de la "(Nouvelle) Flore" de 1967 à 2004 (partie II) : Jasione à Zygophyllum : 1-69 (20/8/ 2007)

N°22bis ÉDITEUR, Évolution des connaissances de la flore de Belgique, du Luxembourg et des zones voisines, dans les différentes éditions de la "(Nouvelle) Flore" de 1967 à 2004 (corrections ultimes): 1-2 (21/10/2007)

N° 23 dédié à Georges-Louis LECLERC comte de BUFFON (1707-1788) — NDAYISHIMIYE J., LEJOLY J. & BIGENDAKO M.-J., État des lieux des connaissances sur la diversité des Mimosoideae de l’Afrique centrale (Burundi), RD Congo et Rwanda): 1-7 — WALRAVENS É., Nouvelles données pour Hyacinthoides × massartiana GEERINCK ,(Liliaceae/Hyacinthaceae) dans le département de Charente-Maritime (France ): 8-9 — DE BLAAY D., Où en est la Flore d’Afrique centrale ?: 10-12 — STROLLO-DERIDDER (M. & Mme), DELLISSE M. & GEERIINCK D., Acacia dealbata LINK planté en Région bruxelloise (Belgique): 13-14 (21/11/2007).

N° 24 dédié à Joseph Pitton de TOURNEFORT (1656-1708) — LEJOLY J, NDJELE L. & GEERINCK D. (éd.), Flore de la Tshopo (RD Congo) : familles de Aliimataceae (†LISOWSKI S), Amaryllidaceae (GEERINCK D.), Anacardiaceae, Ancistrocladaceae (†LISOWSKI S.), Araucariaceae (†LISOWSKI S. & GEERIINCK D.)), Aristolochiaceae, Apiaceae, Asteraceae, Balsaminaceae, Basellaceae, Bixaceae, Bombacaceae, Brassicaceae (†LISOWSKI S.), Burmanniaceae (GEERINCK D.), Cactaceae (†LISOWSKI & GEERINCK D.), Cannabaceae, Capparaceae, Caricaceae, Casuarinaceae, Ceratophyllaceaze, Chrysobalanaceae, Gnetaceae, Hernandiaceae (†LISOWSKI S.), Iridaceae, Lemnaceae (GEERINCK D), Melianthaceae (†LISOWSKI S. & GEERINCK D), Moringaceae (GEERINCK D), Punicaceae (†LISOWSKI S. & GEERINCK D.): p. 1-37 (6/3/2008).

N° 25 dédié à Jean LEJOLY — LEJOLY J, NDJELE L. & GEERINCK D. (éd.), Flore de la Tshopo (RD Congo) : familles de Balanitaceae, Balanophoraceae, Bignoniaceae, Boraginaceae, Bromeliaceae (†LISOWSKI S.), Burseraceae, Cannaceae, Caryophyllaceae (†LISOWSKI S. & GEERINCK D.), Chenopodiaceae, Combrataceae (†LISOWSKI S.), Convolvulaceae (†LISOWSKI S., LEJOLY J. & GEERINCK D.), Cupressaceae (†LISOWSKI S.), Cycadaceae (GEERINCK D. (†LISOWSKI S.), Cyclanthaceae, Dilleniaceae (†LISOWSKI S. & GEERINCK D.), Eriiocaulaceae, Flagellariaeae, Gentianaceae, Gnetaceae [complément] (GEERINCK D), Huaceae (†LISOWSKI S.), Hydrangeaceae (†LISOWSKI S & GEERINCK D.), Hymenocardiaceae (GEERINCK D. & †LISOWSKI S.), Hypoxidaceae (WILAND J.), Lentibulariaceae, Lepidobotryaceae, Menyanthaceae, Myrsinaceae (GEERINCK D. & †LISOWSKI S.), Nymphaeaceae (GEERINCK D.), Octoknemaceae (†LISOWSKI S. & GEERINCK D.), Podostemaceae, Punicaceae,, Scytopetalaceae (GEERINCK D. & †LISOWSKI S), Sphenocleaceae (†LISOWSKI S. & GEERINCK D.), Tropaeolaceae, Viscaceae (GEERINCK D.): p. 1-37 (2/9/2008).

N°26 dédié à Claire D’OUTRELIGNE (1926-2009) épouse de M. SCHAIJES — MASUMBUKO NDABAGA C., Illustration de la problématique de Sericostachys scandens GILG & LOPR. (Amaranthaceae), Parc National de Kahuzi-Biega, RD. Congo: 1-6 — VERHAEGHE P., Classification phylogénique des plantes ligneuses, indigènes et introduites en Belgique (première partie): p. 7-20 — GEERINCK D., Recensio: Fisher’s & Killmann’s Illustrated Field Guide to the Plants of Nyungwe National Park Rwanda: p. 21 — MALAISSE F. & GEERINCK D., Hommage à Claire D’OUTRELIGNE épouse de Michel SCHAIJES : p. 22 (29/01/2009).