Territoires de Vie n°47

COMPÉTENCESLa CAN marqueson territoire

>> p.6

AGENDAFestival Impulsions

>> p.16

C’EST VOTÉ !La CAN soutientla MIPE

>> p.4

Tourisme:un projet pour le territoire

>> p.11-12

Mars - Avril 2011 >>47

Foirexpo du 30 avril au 8 mai :tourisme au fil de l’eauLa 83ème Foire Exposition de Niort, “Sur la route des épices”se tiendra au Parc des Expositions de Noron, du 30avril au8mai. Sur le stand de la CAN, sur le thème du “Tourisme aufil de l'eau”, le visiteur pourra découvrir les grands sitestouristiques, tels que le Marais poitevin et ses balades enbarques ou à vélo, le Donjon et ses visites guidées. Il luisera également possible de découvrir le nouveau réseau detransports en commun, mis en place à compter de juilletprochain sur le territoire communautaire, dans le cadre duPlan de déplacements urbains (PDU) adopté en 2010.Des agents de la CAN, de la SEMTAN et de l'Office de Tourismeseront présents pour informer et guider les visiteurs.

TERRITOIRES DE VIE - Mars - Avril 2011 - >>47

CompétencesTLPE>> p.7

DossierTourisme>> p.9-12

TERRITOIRES DE VIE - Mars - Avril 2011 - >> 47 9

Tourisme :une activité fortement enracinée

L’équipe de l’Office de Tourisme communautaire

prépare la saison touristique

CultureJeunes artistesautour de Bach>> p. 14

Mars - Avril 2011

L’ACTU• “Le Préau”, un parc de loisirs pour lesvacances

C’EST VOTÉ!• La CAN renouvelle son soutien à la MIPE

COMPÉTENCES• La CAN élargit les accès de l’ovoïde

• La CAN marque son territoire

• Taxe locale sur la publicité extérieureen 3 questions

CONSEIL DEDÉVELOPPEMENT• Le regard des femmes

DOSSIER• Tourisme: une activité fortementenracinée

• un projet à l’échelle communautaire

PORTRAIT• Alain MASSE

CULTURE• Jeunes artistes autour de Bach

• Niort en Saga à l’abordage duBlack Pearl !

AGENDA• Agenda des manifestations

85-7

43

16-19

14-15

139-12

Magazine communautaire d’informations -Service Communication de la CAN -28, rue Blaise Pascal - BP 193 - 79006Niort Cedex - Tél. 05 49 78 91 33 -Fax : 05 49 78 91 70 • Directeur de lapublication : Alain MATHIEU • Directrice dela rédaction : Zélia LECONTE • Rédaction :Magali TARDE • Pigiste : Jacques Brinaire• Conception : Agence l’Effet Papillon •Prépresse : Sigma • Impression : LesImpressions Dumas • Crédits Photos:Fotolia, Darri, Alexandre Giraud, SébastienLaval, Jacques Brinaire, Magali Tardé •N° ISSN: 1769-8480 • 52000ex. • Papierissu de forêts gérées durablement •Magazine disponible dans les mairies des29 communes de la CAN ainsi qu’au siègesocial et sur Internet.

Magazine à télécharger sur le site del’agglomération : www.agglo-niort.fr

Vous n’avez pas reçu le magazine Territoiresde vie dans votre boîte aux lettres?Contactez-nous au 05 49 78 91 30ou par mail : [email protected]

Prochaine parutiondu magazine : mai 2011

L’ACTU

TERRITOIRES DE VIE - Mars - Avril 2011 - >>47 3

Installation denouveaux déléguéscoulonnaisSuite au décès d’Albert Cheminet et àl’élection du nouveau maire de Coulon,Michel Simon, le conseil de communautéa officiellement reçu les nouveaux délé-gués communautaires titulaires, outreMichel Simon : Jacques Guilloteau,Frédérico Pastor, Michel Simon etsuppléants : Josette Clément, DanielFavreau, Rose-Noëlle Pracchia.Monsieur Simon a, quant à lui, été élu13ème vice-président de la CAN, chargé del’Urbanisme, du foncier et des voiries.

La Ville de Niortet la CANmobilisent lespartenaires autourdu développementdurableDans le cadre de son Agenda 21, laVille de Niort a souhaité associer laCAN à la mobilisation des acteurs duterritoire. Réunis le 16 décembre 2010au Centre Du Guesclin, entreprises,associations, institutions, établisse-ments de santé… ont répondu pré-sents pour définir collectivement unacte d’engagement, document entéri-nant les contours et les modalités dela collaboration autour de projets dedéveloppement durable menés sur leterritoire niortais. Par ailleurs, lesacteurs locaux se réuniront en marspour participer aux ateliers de concer-tation, et apporter leur concours àl’élaboration du programme d’actions.

“Le Préau”,un parc de loisirspour les vacances

Pour les vacances deprintemps, encore unefois, la salle polyva-lente du Clou-Bouchetse transforme en parcde loisirs !!! 500m2

fermés, protégés desintempéries, où s’ébat-tre en toute liberté.Les enfants en avaientrêvé… le Centre socio-culturel De Part etd’Autre l’a fait !

De petites vacances en petitesvacances, son succès ne sedément pas : “le Préau”,

action soutenue par la CAN dans lecadre du Contrat Urbain deCohésion Sociale (CUCS), attire un

millier de personnes à chacune de ses ouvertures. Une majorité d’enfants biensûr, de 0 à 8 ans. Ils y sont tous les bienvenus et y trouvent des activités adap-tées à leur âge : parcours de motricité, structures gonflables, deux espacesvélos pour tout-petits et plus grands, piscine à balles, mais aussi un endroitcréatif pour ceux qui préfèrent la pâte à modeler et le dessin.

Il s’agissait, au départ, de créer un lieu convivial, permettant aux familles duquartier de partager une activité avec leurs enfants et de permettre à ceux-ci, qui bien souvent vivent en appartement, d’avoir un terrain adapté où sedéfouler. Mais peu à peu, des enfants de Niort et sa couronne sont venus,accompagnés de leurs parents.

Pour ces derniers, “le Préau” est aussi un lieu de détente. Outre les chaises ettables qui ont été installées pour qu’ils puissent confortablement garder l’œilsur leur progéniture, un espace bar sans alcool est à leur disposition, autourduquel les conversations s’engagent facilement. Quand une maman rencontreune autre maman… qu’est-ce qu’elles se racontent?..

Ce lieu consacré à l’enfance crée du lien, favorise les rencontres au sein duClou-Bouchet, un quartier dynamique et vivant.

Le Préau sera ouvert du 16 au 30avril, dans la grande salle de la maison de quar-tier du Clou-Bouchet, du lundi au vendredi de 10h à 12 h et de 14 h à 18 h.Les enfants doivent être obligatoirement accompagnés d’un adulte.Tarif : 1€ par enfant et par adulte.Renseignements : Centre socioculturel De Part et d’Autre, tél. 0549790305 �

Michel Simon,nouveau maire de Coulon

C’EST VOTÉ!

4 TERRITOIRES DE VIE - Mars - Avril 2011 - >>47

La CAN renouvelleson soutien à la MIPEEn confiant des chantiers à la Mission pour l'insertion et pour l'emploi (MIPE),la CAN aide les personnes socialement fragiles à sortir de la précarité.

Depuis décembre dernier, Alain,Alexis, William, Olivier et d’autresse relaient par équipes de trois ou

quatre pour une rénovation complète desmurs extérieurs du local de la Base nau-tique de Noron. Au printemps prochain,ce seront ceux de la Pépinière d'entre-prises qui trouveront une secondejeunesse grâce à leurs compétences.

Ces chantiers communautaires ont étéconfiés à la MIPE, dans le cadre d’uneconvention de partenariat d’une duréede trois ans. «Il est essentiel de soutenirla réinsertion professionnelle sur notreterritoire, explique Gilbert Golaz, vice-président de la CAN et responsable dudossier. La crise a fragilisé encore touteune frange de notre société. La CANs’engage à confier à la MIPE des travauxà réaliser sur son patrimoine et à mettreà sa disposition le matériel et les fourni-tures nécessaires».

Dans le cadre de son Plan Local pourl’Insertion et l’Emploi, soutenu par leFonds Social Européen, la CAN aide laMIPE à organiser “la mise en emploi”de personnes en difficulté profession-nelle et sociale. Elle les met en situationsur des chantiers commandés pardes collectivités ou des particuliers.

«La qualité du travail fourni rivaliseavec celle des entreprises, remarqueGilbert Golaz, car les encadrants sontaussi des formateurs qui se montrentextrêmement rigoureux».

Des contrats de26 heures par semaineLa MIPE emploie en permanence 13 per-sonnes, dont 6 encadrants de chantier,un coordonnateur, 2 animateurs socio-professionnels et 3 chargés de missionen lien avec les entreprises. Objectif :assurer l’embauche des contractuels àleur sortie. «Mais la crise rend les chosesencore plus difficiles», reconnaît la direc-trice de l’association, Marie Moreau.

61 personnes bénéficiant du dispositifet aiguillées par les services d’aidesociale ou le Pôle emploi sont accueil-lies à la MIPE. Ce sont en majorité deshommes de plus de 50 ans ou desjeunes sortis du système scolaire sansqualification. Les contrats de 6 mois,renouvelables 3 fois, sont plafonnés à24 heures par semaine et leur assurentun petit revenu. «Jusqu’à cette année,les contrats étaient de 26 heures parsemaine, déplore Marie Moreau. Deux

heures de moins, c’est énorme sur desi petits salaires. Nous travaillons àbudget réduit. Heureusement, les col-lectivités maintiennent leur niveaud’engagement» �

«On a toujours quelque chose —une qualité, un talent, une compé-tence, une connaissance — à exploi-ter, soutient Marie Moreau. La MIPEvalorise ce quelque chose etredonne des habitudes de travail àdes personnes qui en ont été pri-vées longtemps.» Au-delà de l’ap-prentissage des gestes et destechniques professionnels, les sala-riés de la MIPE réapprennent à êtreau sein d’une équipe, sur un lieu detravail : ponctualité, attention auxconsignes et à l’environnement,acceptation du regard des autressur ce que l’on fait, remarqueséventuelles… « Nous sommes aussilà pour leur redonner de l’espoir enles accompagnant vers une inser-tion par le biais de la formation oupar la recherche directe d’unemploi. Sur les chantiers, ce sontaussi eux-mêmes que les salariésreconstruisent. »

Alexis, William et Olivierrénovent les mursextérieurs de labase nautiquede Noron


Les travaux dansles zones en 2011• Prévue en 2010, la réfection de lachaussée de la rue Blaise Pascal,zone d’activités de Saint-Liguaire àNiort, a dû être reportée en 2011pour des raisons climatiques.

• Dans le Parc d’activités des Portesdu Marais, à Bessines, sont prévus,courant mars, des travaux d’ouver-ture de la voie d’entrée dans la zonede l’Ébaupin. Avant l’été, sera crééégalement un cheminement pié-tons/cycles aux abords des ronds-points de la route de La Rochelle. Ils’agit de sécuriser les traverséespiétonnes et cyclistes entre les dif-férents sites du parc. La rueThomas Porteau sera égalementrequalifiée jusqu’à la placette.

et aussi…

• Dans la zone d’activités Mendès-France à Niort, sont programméesla réfection de la chaussée et lacréation de trottoirs dans la ruePeter Barlow.

• En ce qui concerne le canal deNoron : la deuxième phase de tra-vaux prévoit le creusement du canaljusqu’à la Sèvre et la réalisation destravaux définitifs de la voirie auniveau de l’entrée du PôleUniversitaire Niortais.

L’ensemble de ces travaux est conçudans le respect du Plan de mise enaccessibilité de la voirie des zonesd’activités communautaires, qui feral’objet d’une présentation lors d’unprochain numéro de Territoires de Vie.

COMPÉTENCES

Lundi 11 avril, 17 h30,

au Centre de Rencontre

de Noron, à Niort.

L’ovoïde est un réseau visitable, ce qui signifie dans le langage del’assainissement qu'on peut y tenir debout, non qu'il est ouvert aupublic. Il part de l'avenue de Paris, frôle la Brèche, emprunte les ruesRicard, Victor-Hugo, Brisson puis les quais Cronstadt et de laPréfecture. Mis à jour le temps de couler le béton, en septembredernier, son aspect a pu laisser croire à tort aux passants que descatacombes avaient été découvertes.

La CAN élargitles accèsde l’ovoïdeD

ans le cadre des travaux de réhabilitation du centre-ville entrepris par laVille de Niort, la CAN doit réaliser la mise en accessibilité des égouts,avant toute intervention de surface.

Pour accéder à ce qu’on appelle l’ovoïde (voir encadré), il n'y avait jusqu'icique deux entrées de soixante centimètres de diamètre chacune. «Cet ouvragedate du XIXème siècle. Afin d’assurer les poses de réseau et faire entrer le maté-riel, ces deux accès étaient devenus insuffisants et trop étroits», expliqueDoris Haffoud, directrice du service Assainissement. Depuis l'automne dernier,ce dernier a entrepris d’ouvrir plusieurs larges entrées. La première interven-tion a eu lieu en septembre dernier, place des Halles. «Nous avons décalottéle dessus de l'ouvrage — une voûte en plein cintre de 1870 — placé des semellesde béton de part et d'autre pour y poser une reconstitution en préfabriqué quipuisse s'ouvrir largement. En surface, on ne voit qu'une trappe en métal».

Jusqu'en juillet, trois autres interventions sont programmées : rue Ricard, rueVictor-Hugo, rue Brisson �

La chaussée de la ZASaint-Liguaire sera refaite

COMPÉTENCES


Afin d’assurer une meilleure lisibi-lité de son territoire et de sonchamp d’intervention, la Commu-

nauté d’Agglomération s’est dotéed’une charte signalétique et marque saprésence par le biais de totems et depanneaux. À terme, l’ensemble deséquipements et des zones d’activitééconomique communautaires serontidentifiés de manière uniforme. La pis-cine Les Colliberts à Mauzé-sur-le-Mignon, le Centre aquatique desFraignes à Chauray et la Médiathèqued’agglomération Pierre-Moinot à Niortont ainsi été les premiers bâtiments àafficher les couleurs de la CAN.

Concernant les zones d’activités, celle desSablonnières à Épannes et le parc d’activi-tés des Portes du Marais situé sur lescommunes de Bessines et Niort sont dés-ormais clairement identifiés. En outre,une signalétique directionnelle claire, réa-lisée par la société Self Signal, a été miseen place afin d’éradiquer la multitude despanonceaux censés renseigner les auto-mobilistes. Cette signalétique a été pen-sée sur le modèle de l’adressage: on serepère tout d’abord par le nom de la zone,puis de la rue, puis du numéro. Impossibledésormais de se perdre! �

La CAN marqueson territoire

Un kiosqueà votre serviceLe nouveau Kiosque info-bus ouvrirases portes début avril place de laBrèche, à Niort.

Destiné à l’accueil du public, à l’informa-tion et à la vente de titres et abonne-ments de transports des réseaux TAN*et RDS**, le kiosque recevra les usagersdans des conditions de confort opti-males. Le bâtiment, d’une superficie de110m2, certifié Haute qualité environne-mentale (HQE), sera entièrement acces-sible aux personnes à mobilité réduite.

À noter : le 15 juin, la Centrale de mobi-lité lancée en partenariat avec leConseil Général s’installera au sein dukiosque. Toutes les informations utilesà vos déplacements multimodaux sur leDépartement des Deux-Sèvres serontdisponibles sur place, par téléphone ouen un clic sur le site Internet dédié(NDLR: adresse communiquée ultérieu-rement).

* Déplacements en bus sur le territoire communau-taire. ** Déplacements en car sur le départementdes Deux-Sèvres.

Transports : les nouveautés…Nouveau réseau…nouveau look !Afin d’attirer l’attention sur la modifica-tion du réseau de bus en juillet pro-chain, la CAN se dote d’une nouvelleidentité visuelle pour l’ensemble de sesbus.

Depuis le mois de décembre, les TANprocèdent à la dépose des adhésifs surses véhicules. Certains sont repeints etd’autres uniquement lustrés. Petit àpetit, ils seront tous blancs. Annoncé

par le macaron ci-dessous, le nouvelhabillage sera posé à partir du mois demai. D’ici l’été, la flotte entière serarelookée !

Le parc d’activités des Portes du Marais

Le kiosque info-bus, place de la Brèche


Qu’est-ce que la TLPE?Aux termes de la loi de modernisationde l’économie du 4 août 2008, la TLPEremplace la taxe sur les affiches (TSA)et la taxe sur les emplacements publici-taires (TSE). Payable à la communauté,elle élargit le champ de la taxation àtous les supports publicitaires fixes.

La surface taxable est calculée en m2.Son tarif varie selon la superficie et letype de support : enseignes (toutes ins-criptions sur les bâtiments ou les ter-rains de l’entreprise), pré-enseigne

(toute inscription signalant la proximitéde l’entreprise) et panneaux publici-taires sur domaine privé ou public.

Quelle est son applicationsur la CAN?La CAN a adopté un cahier des chargesqui détermine le champ d’applicationde la TLPE et la grille tarifaire. Dans unsouci de transparence, une démarchede concertation a été engagée avec lesassociations de commerçants afin d’ex-pliquer la taxe et son mode de calcul.

Instaurée par la loi de modernisation de l’économie, lataxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) est appli-quée sur le territoire communautaire depuis le débutde l’année. Son but est d’améliorer le cadre de vie enluttant contre la prolifération des panneaux et enréduisant la dimension des enseignes.

Taxe locale sur lapublicité extérieureen 3 questions

Les dispositifs publicitaires etpré-enseignes nnoonn nnuumméérriiqquueess :

Les dispositifs publicitaires etpré-enseignes nnuumméérriiqquueess :

Les eennsseeiiggnneess (par m2) :de 7 de 12 de 20 plus de

Année à 12m2 à 20m2 à 50m2 50m2

2011 5€ 5€ 10€ 20€

2012 10€ 10€ 20€ 40€

2013 20€ 20€ 40€ 80€

Année Non numériques

2011 60€/m2

2012 60€/m2

2013 60€/m2

Année Non numériques

2011 20€/m2

2012 20€/m2

2013 20€/m2

Les enseignes non scellées au sol dontla somme des superficies est inférieureou égale à 12m2 bénéficieront d’uneexonération totale.

Les dispositifs exclusivement dédiés àl’affichage des publicités à visée noncommerciale ou concernant des spec-tacles seront également exonérés.

Sur 2500 enseignes, 500 environ seronttaxées.

Quel est le calendrier ?La CAN a missionné un cabinet d’ex-perts pour l’assister dans la mise enplace de la TLPE. Munis d’un courrierd’accréditation de la CAN, des mesu-reurs qualifiés réaliseront le recense-ment de toutes les surfaces taxablesprésentes sur les communes de l’agglo-mération. Chaque assujetti serainformé des surfaces recensées sur sonétablissement en avril prochain. Lestitres de recettes seront envoyés dansle courant du mois de septembre. Leproduit de la taxe sera réinjecté dansl’aménagement des zones d’activité �

Renseignements :

Christophe CHENUTService Développement ÉconomiqueCommunauté d'Agglomération de Niort05 49 77 11 51

CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT

Elles ont en commun un réel intérêtpour autrui et une envie forte des'impliquer dans la vie locale.

C'est ce qui a naturellement conduitValérie Landry, Julie Faligant et ClaireSalomon à se présenter au Conseil dedéveloppement de la Communautéd'agglomération (CDCAN) dont la voca-tion est de donner un avis sur les pro-jets de la CAN et d'assurer le lien entreles besoins de la population et les élus.

Territoires de vie : Quel a été l'élément déclencheur pour que vousvous engagiez au sein du CDCAN?

Julie Faligant : Je participe régulière-ment à des cafés philos. Là, j'ai rencon-tré une femme membre du CDCAN. Jeme suis dit que grâce à ma professiond'architecte, je pouvais apporter unregard professionnel sur les projets…

Valérie Landry : J’ai découvert lesconseils de développement lorsque j’airepris mes études, il y a 4 ans, pour sui-vre un master de chargé d’analyse spa-tiale et prospective territoriale. Nousnous questionnions sur les enjeux de ladémocratie participative, et naturelle-ment j’ai souhaité rejoindre celui du territoire où je vis. Actuellementdemandeur d’emploi, j’apprécie larichesse des propos tenus lors desréunions et de pouvoir réfléchir àl’aménagement de notre territoire.

Claire Salomon: Il y a deux ans, jetravaillais aux achats à la Camif etdevais donc beaucoup voyager. Lorsquecette activité a cessé, je me suis renduecompte que je connaissais très mal lefonctionnement des institutions. Parailleurs, je me suis toujours investiedans la vie de mon quartier, par exem-ple j'organise la fête des voisins, rueChabaudy, et j'assure le pédibus…j'aime beaucoup partager avec lesgens. Si en plus je peux m'impliquerdans la vie locale, c'est merveilleux.Aujourd'hui, j'ai créé mon activité etsuis chargée de projets sur la sécuritéet l'environnement en mission d'entre-prise.

TDV: Comment fait-on pour entrerau CDCAN?

Valérie Landry: Le CD CAN est ouvert àtous, mais il faut être parrainé par un


membre et faire une présentation moti-vée devant le bureau. Le CDCAN tient 8réunions plénières par an, auxquelles ondoit s'engager à assister comme on doits'inscrire dans un des ateliers (ferro-viaire, service et commerces de proxi-mité, etc.).

TDV: Qu'apportent de spécifique lesfemmes au CDCAN?

Claire Salomon : Généralement, cesont les femmes qui font les courses,vont chercher les enfants et toutes ceschoses pratiques du quotidien. Je croisque nous avons une approche pluspragmatique des problèmes.

Julie Faligant : La vie familiale n'estpas seule à être importante. Ainsi, jen'ai pas d'enfant mais je pense quenous avons moins peur que les hommesde nous remettre en cause, de poserdes questions précises quitte à parfoisjouer les candides.

Valérie Landry : Sans doute leshommes sont-ils plus volontiers dansles grandes idées, les théories. Mais jecrois qu'au final nous sommes complé-mentaires.

TDV: Vous semble-t-il important queles femmes soient mieux représen-tées au sein du CDCAN?

Julie Faligant : Sans doute, mais plusque ça, je pense primordial que de nou-veaux membres, plus jeunes, nous rejoi-gnent.

Valérie Landry : Lamoyenne d'âge flirteavec les 60 ans.L'expérience, c'est bien.Mais il serait bon queplus de jeunes appor-

tent fraîcheur et expérience neuve.

Claire Salomon: Il n'y a rien de mieux,au final, qu'un atelier auquel partici-pent des hommes, des femmes, desjeunes, des moins jeunes : c'est beau-coup plus riche �

Le regard des femmesSur 80 membres, le Conseil de développement de la CAN compte seulement unedizaine de femmes. Territoires de vie donne la parole à trois d'entre elles.

Une envie forte de s’impliquerdans la vie locale

Vous souhaitez réagir àcet article ou participeraux réflexions du Conseil deDéveloppement de la CAN?Alain Juillard, Président28, rue Blaise Pascal – BP 19379006 Niort [email protected]

Valérie Landry, Julie Faligant et Claire Salomons’investissent dans le CDCAN


Tourisme :une activité fortement enracinée

L’équipe de l’Office de Tourism

e communautaire

prépare la saison touristique


Le territoire communautaire dispose d’un atout touristique de taille : le Marais Poitevin.Loin des plages surpeuplées et de l’agitation citadine, ce tourisme vert est l’undes enjeux du développement économique de la CAN.

Avec ses presque 700000 visiteurspar an, la Venise Verte est le seulsite des Deux-Sèvres à attirer uni-

quement sur la promesse de son nom.Cet espace original de par sa topogra-phie, son hydraulique particulière, sonhistoire et ses traditions, suscite lacuriosité et fait l’objet depuis les années70 d’un développement touristique axéautour de la fameuse “balade enbarque”. Autrefois simple lieu d’excur-sion, le développement des infrastruc-tures, et particulièrement des modesd’hébergement, en fait aujourd’hui unevéritable destination de vacances.

« Mais pour retenir le touriste, il fautautre chose, précise Thierry Hospital,directeur de l’Office de Tourisme. Lemaître mot, c’est “expérience”. Lesgens attendent aujourd’hui d’être sur-pris par leurs vacances. Ils veulentapprendre quelque chose, faire des ren-contres, des activités qui tranchentavec leur quotidien. Il faut que lasemaine ou les deux semaines que l’ons’accorde, laisse un sentiment de bien-être, d’harmonie et de plénitude. »

Des activités de plein airEn termes d’activités, celles de plein airsont particulièrement présentes sur lesecteur. Outre la location des 250barques qui emmènent chaque annéeles touristes sur les canaux du marais,l’offre de randonnée ou plus simple-ment de promenade s’est développée.En vélo, tout d’abord : des loueurs pro-posent une variété de cycles qui, enintégrant de nouveaux équipements,(assistance électrique, remorques etc.)élargissent les cibles de clientèles.Porté par une politique volontariste duConseil Général, un maillage de 300kmde chemins et pistes offre une multi-tude d’opportunités d’accès au Maraiset entre les villages. Les sentiers derandonnées pédestres sont égalementun vecteur important de découverte duMarais Poitevin et de la vallée de laSèvre, en amont de Niort.

En ce qui concerne les sites de visites,chaque année, à peu près 31000 visi-teurs découvrent les spécificités natu-relles et historiques du maraisprésentées à la Maison du MaraisPoitevin, à Coulon. Et les amoureux desoiseaux sont 23000 à assouvir leurpassion au Parc ornithologique à Saint-Hilaire-la-Palud. Le Donjon de Niort etle Musée Bernard d’Agesci accueillent,

quant à eux, 15000 visiteurs chaqueannée. Complétant cette offre, leChâteau de Coudray-Salbart à Échiré,en cours de restauration, est ouvert aupublic, une association se chargeant del’animation en période estivale.

Une offre d’hébergementsvariéeLa présence de la ville de Niort sur leterritoire de la CAN a généré, de parson dynamisme économique, un parchôtelier conséquent de 31 établisse-ments. Seuls 4 hôtels se trouvent dansle Marais poitevin. L’hébergement chezl’habitant représente la seconde capa-cité d’accueil du territoire, avec environ194 meublés de tourisme et 63 cham-bres d’hôtes. La plus grande partied’entre eux est implantée dans lemarais, mais aussi, de plus en plus, surle secteur de la Vallée de la Sèvre nior-taise et sur Niort. 70% des meubléssont labellisés — Gîtes de France ouClévacances — et garantissent un bonou un très bon niveau de prestation.Très en vogue, le nombre des chambresd’hôte a doublé en 10 ans. Leur niveaude qualification atteint les 70% encatégorie 3 (trois épis pour un gîte deFrance, trois clés pour un Clévacances).L’époque est dépassée où le touristetrouvait dans la rusticité de son héber-gement un motif de dépaysement.Aujourd’hui, il souhaite y trouver unconfort au moins équivalent à celui desa résidence principale. La qualité des

lieux d’accueil est primordiale et la pro-cédure de labellisation en est garante.

Là se trouve probablement toute la dif-ficulté pour le développement de l’hé-bergement de plein air — six campingsrépartis principalement sur le secteurVenise Verte. Les deux terrains en gestion privée, qui ont fait l’objet delourds investissements ces dernièresannées, disposent de mobile-home, cha-lets etc. leur assurant un bon taux deremplissage. Mais la faiblesse des capaci-tés d’accueil et des recettes généréespar les campings gérés par les collectivi-tés ne permettent pas à celles-ci demobiliser les moyens financiers néces-saires à leur développement et à l’élar-gissement de leurs périodes d’ouverture.

Le tourisme se porte donc bien sur le ter-ritoire de la CAN. Toutefois, il reste unsecteur sensible aux remous écono-miques et — particulièrement dans le casdu Marais — aux aléas météorologiques.Il doit sans cesse s’adapter aux nouvellesdemandes des clientèles et veiller à laqualité de ses prestations sous peine dedevenir une destination perçue commeendormie. Un challenge à relever, àl’heure où les réputations se font aussivite qu’elles se défont, sur internet �

Niort :le tourisme d’affairesHors période estivale, la clientèle tou-ristique de Niort est essentiellementcomposée de représentants, de vaca-taires, de salariés d’entreprises… quiséjournent dans les hôtels de la ville.Il s’agit principalement de profession-nels en déplacement. D’autres struc-tures adaptées reçoivent égalementles séminaires d’entreprises. En 2009,le segment a chuté d’à peu près 10%du fait de la crise internationale, maisa semblé se redresser en 2010.Cependant, un long chemin reste àfaire pour retrouver le niveau d’acti-vité d’avant crise. Pour 2010, l’officede tourisme a recensé auprès de sespartenaires, hors mutuelles, plus de2350 journées d’études, 150 sémi-naires semi-résidentiels et 55 sémi-naires résidentiels pour un chiffred’affaires de plus 1,6 million d’euros.

75% des séjours en hôtellerie niortaisesont imputables au tourisme d’affaires.


différents points d’accueils : Niort,Coulon, toute l’année, mais aussi Arçaiset Saint-Hilaire-la-Palud d’avril à sep-tembre. Nous avons aussi développé lamutualisation des services. À Coulon,

par exemple, grâce à un partenariatavec le Parc Interrégional, l’accueil tou-ristique se fait dans la Maison du MaraisPoitevin. Récemment, en travaillantavec le Musée Bernard d’Agesci, lesguides de l’Office de tourisme ontassuré des visites guidées du Donjon deNiort, lui permettant ainsi de resterouvert toute l’année. Il y a par ailleursde grands projets d’aménagement dece Donjon pour en faire un site pharedu territoire. Quant à l’aspect purementpromotionnel, des animations ponc-tuelles — dites “clin d’œil” — sont organi-sées pendant l’été dans des communesdont la richesse touristique est moinsévidente. Un présentoir va être égale-ment installé dans toutes les mairies ;chaque commune de la CAN y aura safiche et profitera de l’effet “réseau”.

TDV: Quels sont les grands enjeuxtouristiques de demain pour notreterritoire?

E.M. : Il s’agira de conforter la “destina-tion Marais Poitevin”. Dans un contextede forte concurrence, tous les territoiresn’ont pas la chance d’avoir un tel produitd’appel. Néanmoins, il s’agit d’un sitenaturel fragile que nous devons aussisavoir protéger. Le manque d’eau, ou lapollution, sont une véritable menacepour lui. Par ailleurs, nous devons êtreattentifs à son aménagement: entrete-nir et rénover soigneusement ce qui doitl’être et créer des équipements qui s’in-

Rencontre avec Elisabeth Maillard,vice-présidente de la CAN encharge du tourisme et présidentedu nouvel Office de TourismeNiort - Marais Poitevin - Valléede la Sèvre niortaise.TERRITOIRES DE VIE : MadameMaillard, quels sont les grands axesde ce schéma de développementtouristique?

Elisabeth MAILLARD: Il s’agit de main-tenir la destination-phare de notre territoire, le Marais Poitevin, de déve-lopper le tourisme d’affaire déjà trèsprésent sur Niort et d’utiliser ces deuxsites pour faire rayonner le tourismesur l’ensemble du territoire de la CAN.C’est la raison pour laquelle la commu-nauté a souhaité se doter de cette com-pétence optionnelle. Jusque-là, chaqueoffice de tourisme assurait la promo-tion et l’accueil sur son seul territoirede compétences. Depuis un an, nousleur avons demandé d’adapter leursmissions sur un territoire plus large. Jedois dire que l’ensemble du personnelde l’office de tourisme s’est montré trèsmotivé.

TDV: Comment cela se traduit-il surle terrain?

E.M. : Les agents tournent dans les

En se dotant de la compétence “tourisme” il y a un an, la CANaffirmait son désir de développer le tourisme sur l’ensemble deson territoire. À l’issue d’un an de travail, l’Office de Tourisme va soumettre, courant mars, un schéma de développement touristique aux élus communautaires.

tègrent dans le paysage. Une baisse dequalité due à un manque d’investisse-ment peut être lourde de conséquencessur le taux de fréquentation.Nous proposons également de valoriserle nord de la Vallée de la Sèvre qui faitpartie de l’épine dorsale de notre terri-toire. Enfin, nous avons pour objectifd’étendre l’activité touristique dans letemps et l’espace. Dans le temps, endésaisonnalisant le tourisme par lacréation de nouveaux produits destinésà attirer les touristes en dehors de lapériode estivale. Et dans l’espace, endiffusant le flux touristique sur l’ensem-

ble du territoire de la CAN parl’aménagement de circuits dedécouvertes dans les com-munes par exemple, ou de liai-sons cyclistes.En tout état de cause, notreobjectif est de développer cette

économie qu’est le tourisme �

Un projet à l’échellecommunautaire

Maillerle territoireÀ l’heure d’Internet, impossible defaire l’impasse sur les nouvelles tech-nologies. C’est pourquoi l’Office detourisme communautaire va se doterd’un nouveau site internet plus dyna-mique. Il propose en outre une applica-tion iphone qui permet aux visiteursde trouver, depuis leur téléphone por-table et à tout moment de la journée,toute information sur les sites touris-tiques et de réserver un hébergement.Dans le même ordre d’idée, desbornes interactives seront installéessur les points d’accueil du territoirede la CAN.

«Pour retenir le touriste, expliqueThierry Hospital, directeur de l’Officede Tourisme, il faut démultiplier lespoints d’information. Des écransseront installés également sur cer-tains sites stratégiques pour assurerla promotion des monuments à visiterou des loisirs à pratiquer. L’idée est demailler le territoire, de connecterentre elles les offres touristiques –connues ou moins connues et de faci-liter ainsi leur découverte».

Office de tourisme: 0820 2000 79http://www.niortmaraispoitevin.com

Faire rayonner le tourisme surl’ensemble du territoire

Donjon de Niort : les grands noms qui ont fait son histoireAliénor d'Aquitaine, Richard Cœur de Lion, Catherine de Médicis : autantde noms associés à l'histoire du Donjon de Niort. Une histoire très richequ'on peut encore lire sur ses murs.

Les deux tours surplombant la Sèvre Niortaise font si bien partie du pay-sage qu’on oublie parfois de s’interroger sur l’histoire de ce monumentphare de la ville de Niort. Il faut suivre une visite guidée pour prendreconscience de son importance historique.

Deuxième donjon de France par sa taille (après celui de Vincennes), il a étéconstruit par la volonté d'Aliénor d'Aquitaine, au XIIème siècle. Il était alorsenserré dans les 2,6 km de murailles entourant Niort. Une cour centrale àciel ouvert se cachait entre les deux tours.

Le fils d’Aliénor, Richard Cœur de Lion, fera ajouter des mâchicoulis sur arc,innovation architecturale ramenée des croisades.

Au XVème siècle, il devient le logis de plaisance du capitaine du château. Sonarchitecture médiévale était probablement peu confortable. Si l’on en croitla légende, on fit construire l’escalier par lequel on accède actuellement auxpièces d’accueil à l’occasion de la visite de Catherine de Médicis. La redouta-ble Reine noire se serait plainte de l’inconfort de l’escalier d’origine. De laRenaissance, on distingue encore par endroits les traces de peintures quiornaient les murs. « Il y avait là des scènes de chasse et des motifs fleuris »,montre Jean-Marie Bineau, l’un des six guides intarissables qui conduisent lavisite. Dans une autre salle, ce sont des graffitis (parfois grivois) qui rappellentqu'au XVIIème siècle le donjon a aussi été une prison. Mais la détention en ceslieux du père de Madame de Maintenon, Constant d’Aubigné, relève du conte.

Et si vous hésitez encore à venir découvrir l’histoire de ce bâtiment à l’allureimposante et sévère, sachez que la vue imprenable sur Niort et ses environs duhaut de sa tour nord (23 mètres) vaut tous les discours !

DONJON DE NIORT, ouvert du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14hà 17h. Visites guidées du mardi au samedi à 15h jusqu’au 31 mars.Tél. 0549787200. Tarifs individuels : 5,50€ ou pour les groupes d’un minimum de 6 personnes : 4,50€. 2€ pour les moins de 25 ans.Réservation indispensable pour les groupes : 0549281428.

Taxe de séjourDepuis qu’elle a pris la compé-tence tourisme, la CAN perçoit lataxe de séjour sur l’ensemble deson territoire. Celle-ci est intégra-lement reversée à l’Office deTourisme pour financer la réalisa-tion d’actions touristiques.

Marais Poitevin : 2010, l’annéede la reconnaissanceDeux distinctions ont été accordées au sitedu Marais Poitevin en 2010.Remis par le Ministère de l’Écologie, le label Grand Site de France — d’unevalidité de 6 ans — salue l’action du Parc Interrégional du Marais Poitevinpour la gestion durable du site. Celui-ci a en effet conduit une opérationd’envergure depuis 2004 afin de conserver, restaurer, valoriser ce patri-moine exceptionnel. Conches, canaux, alignements de frênes, prairies,ports, cales, mais aussi itinéraires cyclables, centres-bourgs, parkings,démarches qualité avec les embarcadères et les sites de visite… ont faitl’objet de mesures spécifiques de mise en valeur éco-touristique. La qua-lité du site d’une part, et la pertinence de l’action conduite par le Parc, enpartenariat avec l’État, les Régions, les Départements, les communes,d’autre part, ont conduit à l’obtention de ce label national prestigieux etattribué à peu de territoires en France. Le Marais poitevin devient ainsi le7ème Grand Site de France® après, entre autres, le Pont du Gard, la Pointedu Raz, la Montagne Sainte-Victoire ou encore le Puy de Dôme.

Le 30 juin 2010, cette action a également été valorisée à l’échelle euro-péenne : le Marais poitevin a reçu le prix de la destination d’excellencedans le cadre du concours EDEN, piloté par la commission européenne quien assurera, à ce titre, une promotion spécifique �


PORTRAIT


Ils font la CAN!

AlainMASSÉDans sa vie “au-jour-le-jour”,il s’applique à être heureux etrêve d’un emploi stable et d’unepetite maison.

Issu d’une famille de onze enfants dela région niortaise, Alain a une for-mation initiale de mécanicien. C’est

cependant dans une entreprise de net-toyage qu’il entre en 1978 pour plus de10 années de services. Puis un CAP dediéséliste poids lourds en poche, ilrenoue avec sa première passion — lesvéhicules motorisés — et intègre en tantque chauffeur une entreprise de trans-ports. La concurrence est rude dans lesecteur, et la boîte ferme.

C’est le début pour Alain d’une longueliste de petits boulots, de contrats plusou moins courts, «qui ne compterontpas beaucoup au moment du calcul dela retraite», s’inquiète-t-il.

Parfois, il a eu la sensation de toucherau port, mais les vicissitudes de la vie,la crise économique, parfois la «faute à

pas de chance», l’ont toujours remissur le marché de l’emploi.

Depuis un an, il est salarié de la MIPE(voir article page 4). Un vrai bonheurpour ce bricoleur dans l’âme, touche-à-tout, curieux d’apprendre de nouvellestechniques. La pose de placo, de tapis-serie, de carrelage, la peinture… tousces métiers du bâtiment n’ont plus desecret pour lui. En l’espace de quelquesmois, il est devenu totalement auto-nome sur les chantiers. Il estime que latâche de l’artisan est souvent une«question de logique» et toujours unequestion de soin. Il assume de passerpour le maniaque de l’équipe. Parcequ’à côté de ça, ils s’entendent toustrès bien, ils aiment travailler ensembleet se conseillent mutuellement.

Néanmoins, les 24 heures de travaux

par semaine prévues au contrat sontloin d’être suffisantes pour faire bouillirla marmite.

Le reste du temps est consacré à larecherche d’un emploi… stable si possi-ble, qui lui permette de se poser enfin, defaire des projets, comme celui de quitterson appartement du Clou-Bouchet àNiort où il vit depuis 20 ans pour unepetite maison au loyer accessible.

Il connaît quelqu’un qui est passé par laMIPE et qui a trouvé un poste. Pourquoipas lui? Il ne baisse pas les bras… lafaute à son père dont il a hérité uneténacité bien vendéenne, paraît-il. Etgrâce à sa femme surtout, Martine, quielle aussi enchaîne les petits boulots,sait tenir bien serrés les cordons de labourse… et lui assure un soutien sansfaille �

CULTURE, SPORTS & LOISIRS

«Tout artiste a le droit de chercherune base dans ce qui l’a pré-cédé : ce n’est pas seulement un

droit, c’est une nécessité».

Le spectacle qui sera présenté àVilliers-en-Plaine est l’application decette citation de Béla Bartók, mise enexergue du nouveau Projet d’établisse-ment du Conservatoire à RayonnementDépar temental publié en janvier 2010.

Pour les jeunes danseurs, musiciens etartistes peintres, il s’agit bien là deplonger leurs racines au cœur d’uneculture universelle, de s’en nourrir pouraboutir à leur création, originale etmoderne.

«Le thème était moins évident que lesannées précédentes, Bach peut paraîtreun peu austère, confie l’une des profes-seures de danse. Il y a eu un temps descepticisme». Et c’est en passant parl’art pictural que les enseignantes ontaidé les jeunes danseuses — classiqueset contemporaines — à s’engager dansle chemin de l’inspiration. Chacuned’entre elles a choisi un tableau parmiles œuvres de Watteau, De la Tour,Fragonard, pour appuyer sa rechercheet participer à la création de la choré-graphie.

De leur côté, les élèves de l’École d’artsplastiques ont découvert, également, lapeinture du XVIIIème siècle, et se sontimprégnés de la musique du grand

compositeur. Pour eux aussi, la prise derisques est maximum : ils créerontdirectement sur la scène, au milieu desdanseurs et des musiciens.

Une vingtaine de clarinettistes accom-pagneront le clavecin. Jean-SébastienBach n’ayant jamais écrit pour la clari-nette, les partitions ont été réécrites etréinterprétées pour l’occasion.

«Le conservatoire a cette image sévèred’un enseignement suranné qui seraitréservé à une élite capable de “com-prendre” la musique classique ou leschorégraphies contemporaines. Maisc’est au contraire un lieu de création oùl’on apprend à travailler ensemble, às’inspirer les uns les autres, des diffé-rentes disciplines, des différentes sensi-bilités, défend Christophe Fulminet,directeur de l’établissement. L’apportculturel ne signifie pas que l’on fige l’en-seignement des pratiques. Au contraire,il donne du sens, il nourrit le dialogue, laréflexion, la recherche pour aboutir àterme à l’expression de soi…».

Donc, à plus de liberté �

Jeunes artistesautour de BachEn 2009, les jeunes artistes du Conservatoire Auguste-Tolbecque et de l’Écoled’Arts plastiques Pablo Picasso avaient travaillé de manière pluridisciplinaire surun conte africain.En 2010, l’arbre avaitété le thème de leurcolla boration. Le 26 mars prochain, c’est la musiquede Jean-Sébastien Bachqui les réunira, surla scène de la salle desfêtes de Villiers-en-Plaine.

Programme :Samedi 26 mars à la salle desfêtes de Villiers-en-Plaine

• 17h30: “Conférence” autour deJohann Sebastian Bach

Intervenant : Christophe Fulminet,compositeur et directeur duConservatoire à RayonnementDépartemental Auguste-Tolbecque.

Illustrations musicales par desélèves de cycle III du Conservatoire.

• 20h: “Danse et musique autourdes suites orchestrales de Bach”

Projet danse et musique autour dela musique de J.-S. Bach, avec laparticipation de l’École d’arts plas-tiques.

Vous pouvez partager un momentde convivialité, si vous le souhaitez,avec les artistes, entre la confé-rence et le spectacle.

Renseignements : 0549787178


Niort en saga:à l’abordagedu Black Pearl !Après “Le Seigneur des Anneaux” en 2010,c’est la trilogie de “Pirates des Caraïbes” qui créera l’événement au Méga-CGR, grâce à 4 étudiantes enLicence de Gestion à l’Institut d’Administration desEntreprises (IAE). Le samedi 19 mars prochain,les pirates envahiront la ville dès le matin, avantde partir à l’assaut d’une des salles du cinéma.

Elles étudient au Pôle UniversitaireNiortais (PUN) depuis cette année.Manon est originaire de Niort, Grace de

Poitiers, Estelle de Lamballe et Julie de Paris.Elles ne se connaissaient pas ou peu, maisleur amitié s’est forgée autour de ce projetqu’elles mènent ensemble depuis le moisd’octobre : organiser, à Niort, une journéeautour du thème “Pirates des Caraïbes”, filmdu réalisateur Gore Verbinsky.

«La voie a été ouverte pour ce genre demanifestation par les quatre collègues qui ontfait projeter les trois opus du Seigneur desAnneaux l’an dernier, reconnaît Manon. Enl’empruntant à notre tour, nous en faisons unrendez-vous annuel que nous avons appelé :Niort en Saga».

Le filon est riche, les trilogies ne manquant pas dans la production cinématogra-phique récente. Mais les trois jeunes femmes sont ravies d’avoir à travailler sur

celle-ci en particulier, parce que l’imagerie dela piraterie offre de nombreuses possibilitésd’animation.

Au programme des réjouissances, à 10h : unechasse au trésor, dans le centre-ville de Niort,au cours de laquelle une initiation à l’escrimesera proposée. Celle-ci sera suivie vers midid’une déambulation costumée – départ devantle Donjon et arrivée au Mega CGR de Niort oùsera proposé un cocktail “Tortuga”. Et enfin àpartir de 14h, la diffusion des trois films : LaMalédiction du Black Pearl à 14h, Le secret ducoffre maudit à 17h et Jusqu’au bout du mondeà 21h.

Une tombola sera également organisée pourl’occasion… histoire d’ouvrir la malle au trésor etd’y trouver autre chose qu’un cœur battant! �

Pour voir les trois films, le tarif est de 15€ ;prix unitaire : 6,50€.www.wix.com/niortensaga/pirates-des-caraibes

Musique au muséepour les mômesDestinés à sensibiliser les enfants à lamusique baroque, les concerts “Musiqueau musée pour les mômes” sont renou-velés cette année, en partenariat avecles musiciens professionnels de l’en-semble Mensa Sonora. «La présenta-tion est ludique, explique Jean Maillet,directeur musical. Un lecteur présentele thème — qui peut être un composi-teur, une œuvre ou un instrument — etles musiciens illustrent son propos. Letout est accompagné d’un diaporama».

Le premier rendez-vous de l’année auralieu le dimanche 10 avril à 11h. On y présentera le Doux son de la dulciane,ancêtre du basson, très utilisée à la finde la Renaissance et au XIIe siècle.Suivront Venise en chœur, le 29 mai,Flûtes enchantées, le 31 juillet puisVivaldi et la viole d’amour, le 6 novembre.

Ces animations remportent toujours ungrand succès. En moyenne, ce sont 80enfants qui y assistent chaque fois,accompagnés d’au moins un parent.«C’est la raison pour laquelle nousconseillons vivement de réserver, sou-ligne Christian Gendron, conservateuren chef du musée Bernard d’Agesci. Etcette année, nous innovons : outre lacollation de fin de séance, les partici-pants pourront bénéficier d’une courtevisite des collections du Musée».

Renseignements, tarifs et réservations:Cathy Maillet - [email protected]


COMPÉTENCESAGENDA


Festival ImpulsionsHommes/ femmes:

monstres et merveilles…et vice-versa !

«On ne naît pas femme, on le devient». Cette célèbreallégation de Simone de Beauvoir et son pendant impli-cite : on ne naît pas non plus homme, on le devient, trou-vera des développements inattendus dans la quatrièmeédition du festival Impulsions, organisé par l’association“Impulsions femmes”.

Intitulée Monstres et Merveilles, elle posera, au traversd’une programmation éclectique, la question de l’être etdu paraître, de la norme et de la liberté. Si tout n’est pasdéterminé par le genre, comment se construit-on,homme, femme, sinon en s’adaptant à la norme sociale?Cette norme, qui désigne et dénonce, n’est-elle pas enelle-même le monstrueux carcan qui enferme les uns etexclut les autres? Monstres et merveilles nous-mêmes,au fil de nos sentiments et de nos résistances, n’avons-nous d’existence propre que dans le regard d’autrui?

Autant d’interrogations posées avec gravité, humour oupoésie, toujours avec intelligence, dans les expositions,les films, les pièces, les concerts qui seront donnés toutau long de cette manifestation.

Pour tout renseignement :www.impulsionsfemmes.fr

ou 06 70 04 99 82

Jardins ouvertsSamedi 2 avril, une journée "Jardins ouverts" est proposée dansle cadre de la Semaine du développement durable. Des particu-liers vous accueillent dans leur jardin pour vous faire découvrirleur pratique de compostage et leurs techniques alternatives dejardinage. Tout le monde est le bienvenu à Aiffres, St-Hilaire-la-Palud, Magné…

La plateforme de compostage du Vallon d’Arty, à Niort, sera égale-ment ouverte le matin pour des visites guidées. Toutes ces anima-tions sont gratuites.

Informations et inscriptions auprès de Corinne Boutinau 0 800 33 54 68 ou au 05 49 04 13 01.

À NE PAS MANQUER


11, 12 & 13 MARSPRINTEMPS AUX JARDINSLa 28ème édition du salon organisé par laSociété d’horticulture des Deux-Sèvres,sur le thème de l’eau. Un marché fermiersera organisé le vendredi après-midi.Vendredi de 13h à 22h, samedi et dimanchede 10h à 18h - Parc des expositions deNoron - Renseignements: 0549045882

SAMEDI 12 MARS«EST-CE QUE TUM’AIMES ? »« Festival Impulsions » : La Compagnie dubord de piste fait une représentation àpartir de 13h sous le chapiteau du Moulindu Roc à Niort

DIMANCHE 13 MARSVIDE-GRENIER BROCANTEDe 6h à 18h, parking et espace vert de lasalle polyvalente à Vouillé

DIMANCHE 13MARSPÊCHEDe 10h à 16h, base nautique de Noron à Niort

VENDREDI 18 MARSNUIT DE LA CHOUETTEConférence et sortie dans le parc de lamairie avec le Groupe ornithologique desDeux-Sèvres.Médiathèque Georges-Louis Godeau -Route de Benêt à Villiers-en-Plaine -Renseignements : 0549335397

S O R T IES DU 18 AU 20 MARS& DU 26 AU 27 MARSSALON DE PRINTEMPSFour Pontet à Magné

SAMEDI 19 &DIMANCHE 20 MARSJET-SKIDe 12h à 19h, base nautique de Noron à Niort

SAMEDI 26 &DIMANCHE 27 MARSPÊCHEDe 9h à 18h, base nautique de Noron à Niort

SAMEDI 26 MARSCOMPÉTITION DE NATATIONET DE WATER-POLODe 18h à 21h, Piscine Pré-Leroy à Niort

SAMEDI 26 ETDIMANCHE 27 MARS5ÈME SALON DU VIN ET DELA GASTRONOMIESalon organisé par le Lion’s Club Val-de-Sèvre au profit de la Croix-Rouge Française.Parc des Expositions de Noron à Niort -entrée 3 €, un verre de vin vous sera offert

DIMANCHE 27 MARS12ÈMES PUCES INFORMATIQUESBonnes affaires, échanges de matériel,conseil, démonstration… un rendez-vousà ne pas manquer.De 9h à 18h, Parc des Expositions deNoron à Niort - Entrée : 2 €

VENDREDI 1ER AVRILMARCHÉ DES PRODUCTEURS DE PAYSDe 16h à 20h, Grand'rue à Échiré

SAMEDI 2 AVRILMON SANG POUR LES AUTRESJournée festive, organisée par le RotaryClub, au cours de laquelle vous pourrezdonner votre sang .De 9h à 18h, Chambre de Commerce etd’Industrie, place du temple à Niort –Informations : 0549794311

SAMEDI 2 AVRILNUIT DE L’EAUDe 18h à 24h, Piscine Pré-Leroy à Niort

SAMEDI 2 AVRILCARNAVAL DE MAGNÉÀ 14h30, place de l’église, suivi d’un goû-ter à 16 h à la salle polyvalente de Magné

SAMEDI 2 &DIMANCHE 3 AVRILPÊCHEDe 9h à 18h, base nautique de Noron à Niort

DIMANCHE 3 AVRILPROMOTION DES MÉTIERSD’ARTOrganisée en collaboration avec le Parcinterrégional dans le cadre des Journéesnationales des métiers d’Art.De 10h à 18h, place de l’église à Arçais

SAMEDI 9 AVRILSKI NAUTIQUEDe 14h à 19h, base nautique de Noron à Niort

SAMEDI 9 AVRILSOIRÉE CABARETOrganisée par le Centre socioculturel.À 20h30, salle des fêtes de Mauzé,

DIMANCHE 10 AVRILMOTONAUTISMEDe 9h à 20h, base nautique de Noron à Niort

DIMANCHE 10 AVRILBOURSE A LA PUÉRICULTURE,AUX JEUX ET AUX JOUETSDe 10h à 18h au Centre socioculturel DePart et d’Autre, Clou-Bouchet à Niort -Renseignements : 0549790305

VENDREDI 15 AVRILSOIRÉE TSIGANEAvec le groupe Doyna.À 20h30, salle des fêtes de Mauzé

COMPÉTENCES

SAMEDI 16 AVRILDICTÉEÀ 15h par un auteur mystère, salle deVaumoreau, Vouillé, entrée gratuite

DIMANCHE 17 AVRILPÊCHE ET AVIRONDe 9h à 16h, base nautique de Noron à Niort

DIMANCHE 17 AVRILCOURSE D’ORIENTATIONDe 9h30 à 12h au départ du Centresocioculturel de Part et d’Autre, Niort - Renseignements : 0549790305

DIMANCHE 17 AVRIL« 3EME SALONDU LIVRE, DES ARTSET DU PATRIMOINE»De 9h à 18h30, salle polyvalente deVouillé - Entrée gratuite

SAMEDI 23 AVRILCOUPE DES DEUX-SÈVRESDE PÊCHEDe 10h à 16h, base nautique de Noron à Niort

SAMEDI 30 AVRILSKI NAUTIQUEDe 15h à 19h, base nautique de Noron à Niort

TOUS LES MERCREDISHEURE DU CONTEJusqu’au 29 juin, tous les mercredis à16h, la Médiathèque de Niort donne ren-dez-vous aux enfants de 5 à 8 ans pourl’heure du conte.1-7 boulevard Main à Niort (Saufvacances scolaires) - Entrée gratuite

JEUNE PUBLIC

SAMEDI 26 MARSCONTES ET COMPTINESThierry Bénéteau conte les bébés-chouettes, la petite poule brune, poucet lepoussin avec une guitare ou un accordéon àla Médiathèque Léonce-Perret de Chauray14h30 : Cric-Crac, enfants de 3 à 7 ans17h : Lune et l’autre, enfants de 1 à 5 ansRéservation indispensable : 0549081942

VENDREDI 1ER ETSAMEDI 2 AVRIL«CŒUR DE LUNE»Atelier théâtre enfantÀ 20h30, salle polyvalente de Vouillé.

MERCREDI 9 MARSSLAM« Festival Impulsions » : à partir de20h30, scène ouverte au Slam - FJTl’Escale, au Moulin du Roc à Niort

VENDREDI 11 MARSTOUR AN NOZSoirée Celtique, concert fest-noz, toutpublic, durée 3hÀ 20h30, Espace Tartalin à Aiffres

VENDREDI 11 MARSRENCONTRE DES SŒURSDE LA PERPÉTUELLEINDULGENCE« Festival Impulsions » : de 12h30- 14h auMoulin du Roc à Niort

VENDREDI 11 MARS« SOIRÉE MERVEILLESPLEINES DE MONSTRES ! »« Festival Impulsions » : à partir de20h30, concert de Loïc Lantoine et deThomas Fersen au Moulin du Roc à Niort

SAMEDI 12 MARS«DEUX MORCEAUX DEDANSE» « Festival Impulsions » : à partir de 18h30spectacle de la Compagnie JulieDossavie au Moulin du Roc à Niort

SAMEDI 12 MARS«MAXI MUSIQUE MONSTER SHOW» « Festival Impulsions » : à partir de 21hconcert cabaret sous le chapiteau duMoulin du Roc à Niort

CONCERTSET BALLETS

SAMEDI 19 MARSGROUPE GAABÀ partir de 20h30, salle des fêtes deVilliers-en-Plaine

VENDREDI 11 MARS« BARBE BLEUE» TITUS« Festival Impulsions » : à partir de 18h auMoulin du Roc

SAMEDI 12 MARS« LA CHOSE» TITUS« Festival Impulsions » : à partir de 20hau Moulin du Roc à Niort

18, 19, 25, 26 MARSREPRÉSENTATIONSTHÉÂTRALES DE LA SEPÀ 20h30, salle polyvalente de St-Rémy

3, 4, 5, 10, 11, 12 MARSÀ 20h30 à la salle des fêtes d'ÉchiréInformation : 0549257259 ou0608219607

«ANGES OU DÉMONS»de Dyane Blais interprétée par la troupedes jeunes.

«NONO»de Sacha Guitry interprétée par latroupe des adultes de la Compagnie desRideaux d’Échiré.

MERCREDI 9 MARS«ENTRE NOS MAINS »« Festival Impulsions » : à partir de 18h,projection-débat du film en présence deMarianna Otéro (réalisatrice) au Moulindu Roc à Niort

C O NF É RENCES

T H É Â T RE

AGENDA


JEUDI 10 MARS«HISTOIRE D’UN SECRET»« Festival Impulsions » : à partir de 18h,projection-débat du film de MariannaOtéro au Moulin du Roc à Niort

VENDREDI 11 MARS« TRANSIDENTITÉ, QUANDLE GENDRE POUSSE LAMARGE»« Festival Impulsions » : à partir de 14h,conférence menée par Camille Bernard,de GEST (Groupe d’étude sur la transi-dentité) au Moulin du Roc

SAMEDI 12 MARS«AUTOUR DE LA FONTAINE»Conférence animée par Christian Pipet.À 20h30 salle des fêtes de Vaumoreau àVouillé

SAMEDI 12 MARS« FEMMES, RELIGIONS,LAÏCITÉ »« Festival Impulsions » : à partir de14h30, conférence avec Henri Pena-Ruiz,au Moulin du Roc à Niort

SAMEDI 12 MARSCABARET POÉTIQUEÀ 20h30 au Four Pontet à Magné

MARDI 15 MARS« JE M’OPPOSE DONC JEME CONSTRUIS » Conférence menée par Michèle Bromet-Camou, psychologue clinicienne.À 20h30, salle des fêtes de Vaumoreauà Vouillé

VENDREDI 25 MARSVEILLÉE POÉTIQUE20h30, salle des fêtes de La Rochénard

SAMEDI 9 AVRIL«HIPPOCRATE»Conférence menée par Lydie BodiouÀ 16h au Musée Bernard d’Agesci à Niort

13 MARS ET 2 AVRILNOTRE-DAME DE NIORTVisite guidée de l’église Notre-Dame deNiort, et découverte de ses grandesorgues classéesDe 16h à 18h, inscription préalable àl’Office de tourisme ou par téléphone au0820200079

MERCREDI 23 &SAMEDI 26 MARS«HISTOIRE DE LA VILLEDE NIORT »Visites guidées de 14h à 18h, suivies d’ungoûter au musée Bernard d’Agesci -Gratuit - Renseignements et réservations:CSC Centre-ville 0549243544,CSC Grand Nord 0549281492

DU 1ER FÉVRIERAU 3 AVRILINSECTES IMAGINAIRESPar Raphaël Jean au Musée d’Agesci àNiort

JEUDI 10 MARSCLOTILDE VAUTIER« Festival Impulsions » : à partir de20h30, vernissage de l’exposition depeintures au Moulin du Roc à Niort

JUSQU’AU 27 MARSFRANCIS VINCENT, PORCELAINESDu mardi au dimanche, au Donjon à Niort

VISITES GUIDÉES

E XPO SI T I O NS

DU 5 MARSAU 29 MAIEXPOSITION MINI-TEXTILE«AVEC OU SANS EAU? »Organisée par le musée Jean-Lurçat etde la tapisserie contemporaine d’Angers.Samedi 19 mars et dimanche 20 mars -Entrée gratuite sur présentation du PASSTéléramaSamedi 19 mars à 14h30 et dimanche 20mars à 11h : visites commentéesAu Musée Bernard d’Agesci à Niort

DU 1ER AU 6 AVRILCÉCILIA BURGAUD ETÉLODÉE VERDIERExposition de Peintures au Four Pontet àMagné

DU 8 AU 20 AVRIL« INSTANTS DE VIESARRÊTÉS »Exposition de photographie par GérardTeillay au Four Pontet, Magné

DU 21 AVRILAU 4 MAICATHERINE CHAUVIRÉ ETANGELA KORNIEExposition d’illustrations et peintures auFour Pontet, Magné

JUSQU’AU 29 AVRILLES ARCHIVES FONT LEUR PUBLa publicité en Deux-SèvresDu lundi au vendredi de 8h30 à 17h,Archives départementales26 rue de la Blauderie à Niort

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Territoires de Vie n°47