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8 | La Lettre du Cardiologue • N° 497 - septembre 2016 REVUE DE PRESSE À retrouver sur le site www.edimark.fr Titre court Pr Xxxxxx Xxxxxxx (Service xxxxxx xxxxxxx xxxxxx) Références bibliographiques Xxxx X et al. Xxxxxxxxxxxx Commentaire 1 2 Cette étude confirme donc les données in vitro. Il y a cependant un certain nombre de limites. Les antibiotiques reçus avant ou après hospitalisation n’ont pas été pris en compte. La doxycycline est aux États-Unis une alternative aux macrolides soit en première ligne en cas de pneumopathie non sévère, soit en association avec une bêtalactamine. En France, les cyclines n’ont pas de place dans les recommandations actuelles du fait de leur activité inférieure à celle des macrolides (en particulier sur légionelle) et du fait d’une toxicité hépatique non négligeable. . La doxycycline est aux États-Unis une alternative aux macrolides soit en première ligne en cas de pneumopathie non sévère, soit en association avec une bêtalactamine. En France, les cyclines n’ont pas de place dans les recommandations actuelles du fait de leur activité inférieure à celle des macrolides (en particulier sur légionelle) et du fait d’une toxicité hépatique non négligeable.e dans les recommandations actuelles du fait de leur activité inférieure à celle des macrolides (en particulier sur légionelle) et du fait d’une toxicité hépatique non négligeable. RYTHMOLOGIE Commentaire 3 4 2 1 L’étude VANISH valide l’intérêt de l’ablation par RF en traitement de seconde ligne des tachycardies ventriculaires récidivantes sur cardiopathie ischémique, en particulier pour la prévention des récidives de TV. Ces résultats rejoignent ceux des études VTACH (ablation versus traitement médical en première intention dans les TV) et SMASH-VT (ablation versus traitement médical pour la prise en charge des TV hémodynamiquement mal tolérées), qui montraient un bénéfice de l’ablation par RF sur le plan rythmique mais pas sur celui de la mortalité. La mortalité dans cette étude était surtout liée à l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme ventriculaire pouvant être un marqueur de gravité hémodynamique de la cardiopathie sous-jacente. Le bénéfice observé du traitement ablatif était uniquement présent chez les patients préalablement traités par amiodarone, ce qui suggère que la majoration des doses d’amiodarone et/ou l’ajout d’un traitement par mexilétine sont une stratégie moins efficace que l’ablation. La stratégie interventionnelle n’était néanmoins pas supérieure au traitement par amiodarone chez les patients traités préalablement par un autre antiarythmique. Les complications dues au traitement, dont 3 décès liés à l’amiodarone, suggérant un ratio bénéfice/risque en faveur du traitement ablatif, étaient significativement plus fréquentes dans le groupe antiarythmique que dans le groupe interventionnel (51 versus 22, p = 0,002). Étude VANISH : ablation par radiofréquence (RF) versus majoration du traitement antiarythmique dans la prise en charge des tachycardies ventriculaires E. Gandjbakhch, X. Waintraub (hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) Référence bibliographique Sapp JL, Wells GA, Parkash R et al. Ventricular tachycardia ablation versus escalation of antiarrhythmic drugs. N Engl J Med 2016;375(2):111-21. E. Gandjbakhch déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

Titre court Étude VANISH : ablation par radiofréquence (RF ... · Sapp JL, Wells GA, Parkash R et al. Ventricular tachycardia ablation versus escalation of antiarrhythmic drugs

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8 | La Lettre du Cardiologue • N° 497 - septembre 2016

REVUE DE PRESSE

À retrouver sur le site www.edimark.fr

Titre courtPr Xxxxxx Xxxxxxx (Service xxxxxx xxxxxxx xxxxxx)

Références bibliographiquesXxxx X et al. Xxxxxxxxxxxx

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Cette étude confi rme donc les données in vitro. Il y a cependant un certain nombre de limites. Les antibiotiques reçus avant ou après hospitalisation n’ont pas été pris en compte. La doxycycline est aux États-Unis une alternative aux macrolides soit en première ligne en cas de pneumopathie non sévère, soit en association avec une bêtalactamine. En France, les cyclines n’ont pas de place dans les recommandations actuelles du fait de leur activité inférieure à celle des macrolides (en particulier sur légionelle) et du fait d’une toxicité hépatique non négligeable. . La doxycycline est aux

États-Unis une alternative aux macrolides soit en première ligne en cas de pneumopathie non sévère, soit en association avec une bêtalactamine. En France, les cyclines n’ont pas de place dans les recommandations actuelles du fait de leur activité inférieure à celle des macrolides (en particulier sur légionelle) et du fait d’une toxicité hépatique non négligeable.e dans les recommandations actuelles du fait de leur activité inférieure à celle des macrolides (en particulier sur légionelle) et du fait d’une toxicité hépatique non négligeable.

RYTHMOLOGIE

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L’étude VANISH valide l’intérêt de l’ablation par RF en traitement de seconde ligne des tachycardies ventriculaires récidivantes sur cardiopathie ischémique, en particulier pour la prévention des récidives de TV. Ces résultats rejoignent ceux des études VTACH (ablation versus traitement médical en première intention dans les TV) et SMASH-VT (ablation versus traitement médical pour la prise en charge des TV hémodynamiquement mal tolérées), qui montraient un bénéfi ce de l’ablation par RF sur le plan rythmique mais pas sur celui de la mortalité. La mortalité dans cette étude était surtout liée à l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme ventriculaire pouvant être un marqueur de gravité hémodynamique de la cardiopathie sous-jacente.

Le bénéfi ce observé du traitement ablatif était uniquement présent chez les patients préalablement traités par amiodarone, ce qui suggère que la majoration des doses d’amiodarone et/ou l’ajout d’un traitement par mexilétine sont une stratégie moins effi cace que l’ablation. La stratégie interventionnelle n’était néanmoins pas supérieure au traitement par amiodarone chez les patients traités préalablement par un autre antiarythmique. Les complications dues au traitement, dont 3 décès liés à l’amiodarone, suggérant un ratio bénéfice/risque en faveur du traitement ablatif, étaient signifi cativement plus fréquentes dans le groupe antiarythmique que dans le groupe interventionnel (51 versus 22, p = 0,002).

Étude VANISH : ablation par radiofréquence (RF) versus majoration du traitement antiarythmique dans la prise en charge des tachycardies ventriculaires E. Gandjbakhch, X. Waintraub (hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris)

Référence bibliographique Sapp JL, Wells GA, Parkash R et al. Ventricular tachycardia ablation versus escalation of antiarrhythmic drugs. N Engl J Med 2016;375(2):111-21.

E. Gandjbakhch déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

0008_LAR 8 13/09/2016 11:19:39