11
TOULOUSE , 15 octobre 2009 www.villes2.fr/

TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

TOULOUSE , 15 octobre 2009

www.villes2.fr/

Page 2: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

« l’innovation ouverte est déjà à l’œuvre dans nos villes »

Aucun acteur ne peut aujourd’hui prétendre répondre seul à la complexité des questions urbaines. Pour rester ouverts aux idées et aux énergies nouvelles, le décloisonnement, l’ouverture, l’écoute, l’échange, le partage, la collaboration s’imposent avec toutes les forces qui composent la ville.

Le concept d'innovation ouverte, qui vient du monde de l'entreprise, puise dans le "web 2.0" des dimensions inédites, et un ensemble de moyens et de supports qui permettent de démultiplier les actions, les interventions et les modes d’appropriation :aller chercher les bonnes idées émises « à l'extérieur », associer clients et partenaires à la conception et à la production de l'innovation, faire de ses propres services le support des innovations des autres… le mouvement n’est plus seulement « d’en haut » ou « d’en bas » il devient périphérique, il redistribue les échanges, les modes de partage et de penser. Il participe à l’émergence d’une ville augmentée, plus intelligente plus réactive et plus durable. L’innovation ouverte est déjà à l'oeuvre dans nos villes. Les citoyens sont plus enclins à produire eux-mêmes des solutions répondant à leurs propres besoins. En agissant, en imaginant et inventant de nouveaux services, de nouveaux modes d’échanges, ils élargissent l'espace de la démocratie quotidienne et du bien commun.

Mais ce mouvement se développe encore assez largement en marge des acteurs installés, quand il ne se heurte pas à eux. C'est à la fois un risque et peut être aussi un gaspillage d’énergie.

la valorisation du potentiel d'innovation des acteurs de la ville, devient un enjeu de développement. Plusieurs conditions doivent être remplies pour libérer cette énergie créative disponible :

- donner une place plus centrale et plus active à l'usager- partager les informations, les applications et les infrastructures pour favoriser de nouvelles appropriations - créer des dispositifs d'expérimentation et d’amorçage- instaurer des modes de gouvernance souples, transparents et ouverts- évaluer, soutenir, financer – le cas échéant- les processus ouverts naissantsBref, inventer de nouvelles infrastructures de l'innovation urbaine ouverte.

La ville comme plate-forme d’innovation ouverte

donner une place plus centrale et plus active à l'usager

créer des dispositifs d'expérimentation

Décloissonnerouvrirécouter

partager les informations, les applications et les infrastructures

aller chercher les

bonnes idées émises « à l'extérieur »

instaurer des modes de gouvernance souples, transparents et ouverts

Page 3: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Entrepôt de données urbaines

toulousaines

Les toulousains stratèges de leur mobilité

Réseau social et métropolitain toulousain

Tiers-lieux toulousains

Page 4: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Toulouse 2.0 facilitateur de la vie quotidienne

Connaitre à la seconde où se situent les embouteillages

Cartographie temps réel

Maisons de la mobilité

Faire des transports en commun des espaces de vie

Le métro toulousain est pauvre numériquement

Cartographier les surproductions potagères

Rétribuer la personne qui accepte d’être tracée

Un wiki citoyen pour tagger en direct Toulouse

Améliorer la marchabilité de Toulouse

Cartographier les toilettes publiques, les défibrillateurs …

Développer l’information piéton

Signalétique cohérente entre physique et numériqueDéployer

des écrans dans les bus, les rames de métro

Infos gratuites ET payantes

Les toulousains stratèges de leur mobilité

Le nomadisme des urbains est à la fois choisi, comme une liberté et une affirmation individuelle, et subi sous la pression conjuguée des horaires et de formes urbaines encore peu adaptées à des pratiques nouvelles de gestion de l'espace et du temps.

Plusieurs études confirment la propension des voyageurs à pratiquer le time shift, c'est-à-dire à jouer intelligemment des horaires, des modes de transports et des contraintes pour gagner du temps sur le temps.

Ainsi, Plus l’information est précise, étendue, dynamique et plus les citadins deviennent stratèges de leur mobilité. L'intelligence collective des mobilités consiste à les outiller pour qu’ils participent plus activement à la régulation du système.

Une mobilité plus durable passe aussi par l’intensification de l’usage des transports collectifs et des modes de déplacement "doux" (vélo, marche…). Mais elle se heurte à la difficulté de limiter l’usage de l'automobile. D'autant que, dans plusieurs métropoles, les transports collectifs atteignent leurs limites c'est-à-dire la saturation. A l’inverse certaines autorités de transport, comme le Grand Londres commencent à encourager les voyageurs à marcher en place et lieu du métro, constatant que 20 pour cent% des déplacements effectués en métro sont plus efficaces à pied !

Ces difficultés ne pourront se résoudre autrement que par de lourds investissements: métros ou trams, bus en "sites propres", gares… Mais les nouveaux services de mobilité issus du numérique comme le co-voiturage, les vélos et auto partagés, associés à des systèmes d’information performants sur le trafic et les flux de transports collectifs devraient fournir un complément utile et stratégique .

Page 5: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Urban mobs à Toulouse Un nombre croissant de machines, d'appareils électriques, de véhicules, d'emballages, d'objets quotidiens, d’équipements, d'espaces publics, nos cartes de transport ou de fidélité, nos moyens de paiement, produisent sans cesse des "traces" électroniques. Une myriade de capteurs urbains comptabilisent les flux de voitures et de vélo en libre service, suivent les flottes de camionnettes ou de bus, mesurent la qualité de l'air ou le bruit, détectent les embouteillages, surveillent le fonctionnement des réseaux d'eau et d’électricité, régulent l'accés aux transports publics ou aux immeubles de bureaux, surveillent les espaces publics.

La masse considérable de données que produisent ces objets et ces espaces devenus communicants peut représenter une menace pour la vie privée, voire pour les libertés.Mais dans un environnement urbain, elle peut aussi, une fois agrégée (et anonymisée), permettre de saisir en continu le “ pouls de la ville “ : où sont, où vont les gens, les véhicules, les marchandises, et quels itinéraires suivent-ils dans la journée ? Comment fonctionnent les infrastructures ? Quels espaces, quels lieux d'accueil, quels services sont-ils saturée ou au contraire sous-utilisée à un instant donné ? Où rencontre-t-on, à différents moments, le plus ou le moins de problèmes de pollution ou de sécurité ?...

Nous allons pouvoir tester ce nouveau genre de représentation des dynamiques urbaines en déclinant sur l’agglomération toulousaine l’expérimentation Urban mobs avec le concours d’Orange Labs.

Page 6: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Entrepôt de données urbaines toulousainesL'innovation urbaine s'applique à un espace partagé par un très grand nombre d'acteurs. Dans la quasi-totalité des cas, les services innovants doivent pouvoir entrer en « résonnance » avec des lieux, des réseaux, des infrastructures, des canaux de communication, des informations… qui ne leur appartiennent pas.

Un service d'information multimodal sur les transports collectifs, ne peut fonctionner sans le partage des informations dynamiques détenues par une diversité d’opérateurs : transports publics, voirie, parkings, véhicules partagés, services météo…; il doit être aussi facile à consulter sur ordinateur que sur mobile via les grands portails urbains; il peut être complété par des services transactionnels permettant, sur le même support de payer quelques heures de parking, un billet de train ou une place de spectacle.

De tels services mobilisent plusieurs dizaines d'acteurs qui doivent partager informations et accès au système d'information, clients et usagers... Pas si facile quant le système de production et les clients sont considérés comme des actifs stratégiques et par conséquent, protégés.

Pour progresser, seule la démonstration que le partage profite à tout le monde est payant.

Ouvrir les données aux développeurs pour leur permettre de créer de nouvelles applications.

Améliorer l’actualisation de l’information en temps réel : taux d’occupation des parkings, des piscines, des bus, des musées

Les données doivent partager une norme commune

Des données institutionnelles, que des services comme la mairie ou Tisséo peuvent fournir. Peut-on imposer à ces structures de mettre à disposition ces données ?

Les données ont une valeur marchande, mais aussi une valeur sociale.

Quelles données ? Les horaires des commerces, des services publics, des données cartographiées comme le nombre de marches, la hauteur des trottoirs, les places de parking libres, les ascenseurs, les flux de trafic automobile, les flux de consommation électrique, de gaz, de fuel, le nombre de personnes dans les bus, le métro, les données des capteurs environnementaux, les données culturelles, sportives, les files d’attente … Comment faire

cohabiter données « officielles » et données « individuelles », les données institutionnelles et celles du web 2.0 ?

Comment « qualifier » les données du Web 2.0 ?

Une seule base de données, ou une base interrogeant les autres, centralisée ou pas ?

Doit-on mettre à disposition toutes les informations ?Un maître d’ouvrage qui soit une structure tierce.

Page 7: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Mobiville en mode innovation ouverte ?

Il s’agit d’une idée émise lors de la session consacrée à “ l’entrepôt de données toulousaines “. Pourquoi ne pas profiter du lancement du service Mobiville sur l’agglomération toulousaine pour proposer en paralléle la réutilisation de tout ou partie des données de Mobiville aux acteurs de l’écosystème numérique toulousain ? Et illustrer ainsi une conviction forte incubée dans le programme Villes 2.0, à savoir que ce ne sont pas forcement ceux qui possèdent les données qui en font le meilleur usage, qu’un seul assemblage de données n’épuise pas les possibilité d’agencement, de combinaisons et de services de ces mêmes données, et que les usagers, individuels ou professionnels, les acteurs du numériques, les designers et autres développeurs ont certainement beaucoup d’idées eux aussi sur la manière de les utiliser.

Si cette idée continuait de faire son chemin, nous pourrions imaginer d’organiser un concours “Mobiville ” à l’attention de tous ces acteurs, leur offrant la possibilité de jouer avec les données Mobiville et de laisser libre cours à leur créativité. Une deuxième version de Mobiville, complémentaire de la première, en mode innovation ouverte.

Page 8: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Un foisonnement d’initiatives• Une diversité de constructions :

– réseau sur mobile (vocation commerciale), – groupes affinitaires (réseau de co-investisseurs) – entreprise collaboration, fertilisation

croisée, – opinions, – « bons plans » et notation

• Un média malléable.– toute activité susceptible d’être enrichie par

l’apport collectif d’usagers, de groupes, d’institutions, peut désormais prétendre s’appuyer sur son propre réseau social.

– Sans doute un des principaux facteurs du succès naissant de ce média au niveau local

Page 9: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

• Un Amplificateur qui opère des enrichissements jusque là impossibles ou improbables Enrichir les

réseaux d’acteurs existants, habitants, clubs, associations, avec les réseaux sociaux

Un laboratoire local des nouvelles sociabilités Valorise le lien social sur le

territoire Mutualisation, partage,

rencontres Révélateur d’événements,

d’activités, de services peu ou pas médiatisés

Un lieu de débats, d’expression des besoins

Socialisation, échanges et collaboration un média « riche » pour

le local et l’hyper local

Page 10: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Quel rôle pour Toulouse et son agglomération?

• Un Observatoire des réseaux pour mieux connaître et comprendre

• Développer et enrichir ses propres démarches – De nouveaux modes de co-production– Toulouse.fr un des premiers sites web

public à intègrer des outils de réseautage et des fonctions de réseau social

• Accompagner le mouvement pour le valoriser– Susciter des Rapprochements (exemple)– Valoriser des solutions interopérables– Accroître la visibilité des réseaux sociaux

Les institutions locales doivent s’intéresser aux réseaux sociaux

Toulouse.fr intègre des outils de réseautage et des fonctions de réseau social

Un wiki citoyen pour tagger en direct Toulouse

Page 11: TOULOUSE, 15 octobre 2009 . « linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre

Pistes de projets pour l’agglomération et la ville

• Agenda de l’agglomération toulousaine– La collectivité légitime sur le pilotage --

> co-production avec les acteurs • Observatoire de l’espace public

– Un système de signalement étendu aux détenteurs d’un mobile

• Concertation élargie– Activité des comités de quartier de la

ville amplifiée par l’apport des réseaux sociaux existants. Recherche des formes permettant d’orienter, d’interroger et de mobiliser les citoyens actifs sur les réseaux

Le réseau social territorial pour élargir la concertation à de nouveaux cercles de citoyens

Signaler simplement et facilement, avec son mobile par exemple, les incidents et les dysfonctionnements dans l’espace public

Coproduire avec les acteurs territoriaux l’Agenda de tous les événements et rendez-vous de l’agglomération toulousaine