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Gratuit _ÉTÉ 2016 - n°40 L’œil sur tout… et sur vous Lola DEWAERE étoile montante Raphaël IMBERT jazz dans la ville Léa FRANÇOIS au théâtre Alexandra LAMY nouvelle égérie du réalisateur Éric LAVAINE belle sous le soleil maillots, bijoux, solaires les jeunes talents du design et de la déco AGENDA culturel de l’été

ToutMa n°40 - Eté 2016

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L’œil sur tout… et sur vous

Lola DEWAEREétoile montante

Raphaël IMBERTjazz dans la ville

Léa FRANÇOISau théâtre

Alexandra LAMY

nouvelle égérie du réalisateurÉric LAVAINE

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maillots, bijoux, solaires

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AGENDAculturel de l’été

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PARIS, SOURCE D’INSPIRATION UNIVERSELLE

PARIS / 2-6 SEPTEMBRE 2016P A R I S N O R D V I L L E P I N T E

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editoJUIN 2016

Sommaire

ÉTÉ 2016_TM n°40

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ToutMaSARL LTM au capital de 40 120 €RCS Nanterre 492 784 004

Gérance Céline Bouchard40 quai de Dion Bouton - 92800 Puteaux06 09 89 68 28

Directrice de la PublicationRédactrice en ChefCéline Bouchard [email protected]

Rédactrice - RP - Régie PubCécilia Risso [email protected]

Rédactrice adjointe - RP - Régie Pub(Aix-en-Provence)Emmanuelle [email protected]

Directrice Artistique& Community ManagerVirginie Favre [email protected]

Responsable DistributionJean-Christophe Albertini [email protected]

COLLABORATIONSJacques Lucchesi, Agnès Olive, Olivier Emran, Léa Piras, Camille Jalaguier & Eva Naïm

Photo Couverture : Sylvie Malfray H&KImpression : Aubin Imprimeur

Magazine gratuit. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. Les textes, photogra-phies et dessins publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de LTM qui se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier.

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_2 Alexandra Lamy & Eric Lavaine _4 Lola Dewaere _6 Léa François _8 Raphaël Imbert _10 Andréa Ferréol _12 Bernard Foccroulle _14 Deborah Pardo _16 Designers _18 Le Festival de Cannes _20 Bons plans dans le Var _22 Shopping _28 ToutVert _30 Nos infos tous azimuts _36 Open du Pays d’Aix _38 Actualité littéraire _40 Picasso _42 Turner _44 Agenda _46 Nos infos bistrot _48 Carnet rose

Marseille, la destination branchée de l’été 2016 !

Ça y est, on y est arrivé. Il faut dire qu’on s’est donné du mal… Le MuCEM, l’aménagement du Fort Saint-Jean, la Villa Méditerranée, l’esplanade du Vieux-Port, le coup de fraîcheur de la Major et la renaissance des Voûtes, le choc architectural des Docks, l’énergie commerciale des Terrasses du Port, la transformation spectaculaire du Vélodrome, le Parc National des Calanques, le terminal d’escale Croisière du Port Autonome, l’embellissement de la gare Saint-Charles, l’ouverture de MP Aéroport aux compagnies low-cost, les tunnels autoroutiers sous la ville… sont autant d’éléments qui ont sorti Marseille de son enclave historique.

Aujourd’hui moderne, culturelle, sportive et festive, Marseille fait l’unanimité dans le monde entier… même les Américains disent d’elle le plus grand bien dans le New York Times ! Alors les touristes d’affluer et les hôtels de sortir de terre : après Sofitel, New Hôtel, Radisson, Pullman, Intercontinental et Mama shelter, c’est au tour de Golden Tulip d’y trouver ses marques… sans oublier la tendance boutique-hôtel hyper branchée (Petit Nice, Alex, 96, C2 et j’en passe). De quoi faire face à l’Euro 2016 qui démarre et d’anticiper d’être la Capitale européenne du sport en 2017 !

Marseille, c’est aussi le cinéma, le théâtre, la danse, la photographie, les musiques, la mode, la gastronomie, les initiatives éco-citoyennes et le dynamisme des cités qui l’entourent avec bonheur : Arles et Aix-en-Provence en tête ! Ce n’est pas ce 40ème numéro qui vous dira le contraire…

_Céline Bouchard

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22Mathilde Seigner, Alexandra Lamy et Philippe Lefebvre

Retrouvez-noustous les jours

sur www.toutma.fret les réseaux sociaux

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VOS STARS

Alexandra LAMYRêve d’actrice

La belle Alexandra Lamy s’est prêtée - avec la sympathie et la gaieté qui la caractérisent - au jeu des questions pour le plus grand bonheur de notre rédaction. Dans Retour chez ma mère, d’Eric Lavaine, elle incarne à merveille une jeune quadragénaire, architecte diplômée, que la dureté du monde des affaires n’épargne pas et qui fait bonne figure devant la nécessité de retourner vivre quelque temps chez sa mère.

Un rôle qu’elle défend avec un naturel désopilant mais touchant. Un vrai sujet de société puisqu’il touche près de 400 000 Français adultes ! Et qui porte désormais un nom : « génération boomerang ». Rencontre avec une actrice radieuse, pleine d’envies, visiblement heureuse dans sa vie.

ENTRETIEN _Céline BOUCHARD

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ToutMa : Eric Lavaine réalise en général des comédies fortes et sensibles, proches des gens. Est-ce cela qui vous a séduite ?

Alexandra Lamy : Oui, complètement. Déjà, l’histoire m’a tout de suite intéressée. En lisant le scénario, j’ai ri. J’ai trouvé l’ensemble extrêmement drôle. Ce phénomène « génération boomerang » touche beaucoup de monde et donc, on se sent tous un peu concerné. Et puis, pour être franche, je suis moi-même rentrée un soir après une journée de tournage, passer la nuit chez mes parents qui ont une petite maison dans le sud et quand je suis arri-vée, j’ai eu l’impression qu’on leur avait donné des infos sur le film… Il y avait un scrabble installé sur la table et Cabrel passait à la radio (rires) ! J’aime beaucoup aussi le thème de la maman que les enfants ne veulent jamais voir comme une femme, avec des désirs et un besoin d’amour. Avec ma sœur Audrey, quand on était plus jeunes, on n’arrivait pas à imaginer nos parents amoureux. Comme la plupart des gens ! En tous cas, l’accueil du public est là. Les gens disent être émus par le film. En fait on rit souvent mais les larmes ne sont jamais très loin.

TM : On sait que vous avez aimé travailler avec Josiane Balasko et Mathilde Seigner. Quelle était la scène la plus drôle à tourner ?

AL : Oui, on s’est beaucoup amusé. La scène du dîner de famille est très drôle, tellement bien écrite. En même temps c’est une scène très dure, avec des disputes, des jalousies comme il en existe dans toutes les fratries. Du genre « oui, c’était toi la chouchoute, je n’ai jamais inté-ressé papa, il en avait que pour toi » etc. Et puis, à la fin, on découvre que tous les dessins conservés dans le carton à souvenirs du père disparu sont ceux de la soi-disant mal-aimée. C’est une histoire dans laquelle chacun trouve des réponses.

TM : On a le sentiment que vous avez la même personna-lité que Stéphanie, votre personnage : directe, loyale, sin-cère, presque un peu trop confiante… Vous confirmez ?

AL : Le rôle, au départ, n’est pas pensé pour moi ! Celui de Josiane, oui, a été écrit pour elle, pas le mien… mais c’est vrai que je n’en suis pas très éloignée. En fait, on s’est tous décidés, avec Josiane, Mathilde et Philippe Lefebvre, qui joue notre frère, à aller au plus proche de la famille. Donc évidemment, on s’est impliqués.

TM : Un tournage effectué dans le sud de la France en par-tie, entre Marseille et Aix-en-Provence surtout, à Cassis pour quelques vues. Connaissiez-vous le coin ?

AL : Oui bien sûr ! Vous savez, je suis originaire des Cé-vennes, j’ai grandi à Alès, j’ai fait mes études au Conseva-toire de Nîmes et j’avais beaucoup de copains qui venaient d’Aix-en-Provence. Donc du même coup, j’y allais très souvent en vacances.

TM : On vous sait en tournage au Maroc actuellement. Vous pouvez en dire davantage ?

AL : Je viens en effet de terminer le tournage d’une sorte de thriller féminin, réalisé par Nathalie Marchak, quelqu’un que je connais depuis longtemps et dont c’est le premier film. C’est l’histoire d’une femme qui a beau-coup de mal à être enceinte et qui finit par l’être. Elle est avocate et doit partir au Maroc pour honorer une affaire. Elle perd son bébé à ce moment-là, se retrouve à l’hôpital où, en même temps, une jeune Nigériane, enceinte après avoir été violée dans son pays, ne veut pas de ce bébé…Une magnifique histoire à découvrir début 2017.

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VOS STARS

Eric LAVAINE l’écriture perfectible

Regard noir et œil vif, cheveux en bataille, Eric Lavaine a un petit air de Louis Bertignac, avec en prime la même allure rock, la silhouette un poil plus dégingandée, plus haute. La

voix est claire, le débit rapide, le discours fourni. Ce Parisien de 50 ans tout rond vit depuis 7 ans à Marseille. Il est tombé amoureux de son rivage, de sa poésie, de sa nonchalance… Il dit aussi que depuis qu’il y vit une partie du temps, il est devenu un travailleur du TGV. Persuadé qu’il ne bossera pas le temps de ses week-end répétés à Marseille - avec Patrick Bosso comme voisin, on l’imagine aisément - il met à profit ce temps passé dans le train. Car Eric Lavaine écrit. Il écrit même beaucoup. Scénariste depuis longtemps, réalisateur actuellement, il est toujours en quête du scénario parfait, celui qui ne présente aucun « ventre mou » selon son expression. Toujours à la recherche du rythme idéal. Celui qui permet ensuite de réaliser de bonnes séquences. Il faut dire qu’il a été à bonne école, celle de Canal +, celle si folle des années 90. Des Guignols de l’info où il écrit avec Bruno Gaccio à la célèbre série H, pour laquelle il a fourni 75 épisodes en quatre ans, l’écriture n’a eu de cesse.

Même si Éric est passé entre temps à la réali-sation de longs métrages (en tout cinq films

depuis 2006), il revient à la télévision cette année, sur M6, avec une série intitulée Comme à la maison qu’il a écrite pour Franck Dubosc, un des ses ac-teurs fétiches qu’il décrit volontiers comme un ac-teur surdoué n’ayant pas la reconnaissance méritée. Un acteur « clivant » comme il dit, qu’on adore ou qu’on déteste. Après Incognito en 2007, Franck a éga-lement la vedette dans l’hilarant Bienvenue à bord aux côtés de Valérie Lemercier, sublime et déjantée. Eric lavaine voue un culte particulier aux acteurs ca-pables de faire rire car ils savent tout interpréter. Et lorsqu’il a pris plaisir à tourner avec eux, il récidive ! En 2014, avec Barbecue, mettant en scène l’amitié, le couple et leurs limites - où l’on retrouve Dubosc mais aussi Florence Foresti, Lambert Wilson, Guillaume de Tonquédec, Lionel Abelanski ou encore Jérôme Commandeur - Eric Lavaine renforce encore sa réputation de cinéaste rentable puisque le film dépasse le million et demi d’entrées. Heureux parce qu’il peut continuer à faire ce qu’il aime et surtout ne pas mettre en danger les gens qu’il fait travailler. Une sérénité qu’il apprécie.

Aujourd’hui Alexandra Lamy et Josiane Balasko sont à l’affiche de Retour chez ma

mère, un film tourné entre Aix et Marseille et pour lequel on a une tendresse particulière. On retrouve aussi le solide Jérôme Commandeur et Mathilde Seigner à l’inimitable férocité. Dans ce film, Eric Lavaine s’interroge sur la crise familiale et la façon dont elle est perçue par chacun des protagonistes. La drôlerie est évidemment au rendez-vous avec une Balasko au sommet de son art dans son rôle de mamie délurée. Une comédie attachante où l’on retrouve tous un peu de soi.

Aujourd’hui encore, l’indéfectible scéna-riste s’est laissé séduire par le scénario d’un

autre… certainement une pépite. Scénario qu’il met en scène en tournant à nouveau avec Alexandra Lamy (quand il aime, il ne compte pas) et Arnaud Ducret. Un film intitulé L’embarras du choix… L’histoire d’une femme qui ne sait pas choisir. Mais peu importe le sujet de cette histoire. L’important pour lui, c’est que celle-ci soit bien écrite. CB

Retour chez ma mèreEn salle le 1er juin

TM : On sait aussi que vous êtes de nouveau sous la direction d’Éric La-vaine pour le tournage de « L’embarras du choix ». Vous connaissez déjà le sujet ?

AL : (rires) Je ne quitte plus Éric ! On commence le tournage le 10 juillet. Mais je suis déjà concernée par le thème. Je suis du signe « balance », ça veut tout dire. Je suis déjà du style « choix difficile pour tout »… qu’est-ce que je mets comme chaussures ce matin, des talons ? Oui mais je ne vais pas pouvoir marcher, je serais mieux à plat… Qu’est-ce que je fais, je prends la voiture ou j’y vais en métro ? Bref, vous voyez le genre (rires) ! Il paraît qu’on prend tous 1500 décisions par jour. Donc on est tous confrontés à des milliers de choix à faire au quotidien. C’est terrible !

TM : Le choix de vos comparses est-il déjà fait ?

AL : Je retrouve Jérôme Commandeur, mon beau-frère dans « Retour chez ma mère » et j’ai à mes côtés Anne Marivin, Arnaud Ducret et Sabrina Ouasani dans les rôles principaux. Et là encore, vous découvri-rez ce film en 2017.

TM : Quels sont vos rêves de cinéma encore inassouvis ?

AL : Je rêve de passer à la réalisation. C’est quelque chose qui me plaît énormément. Ou faire de la direction artistique : j’adore ça ! J’aime racon-ter des histoires… Je viens d’ailleurs de racheter les droits d’un livre, avec Dominique Farrugia. Ce n’est pas encore d’actualité car je suis très prise mais c’est une nouvelle aventure qui d’avance me rend très heureuse. J’ai déjà réalisé un reportage documentaire pour la télévision il y a quelques années. Je sais que j’adorerais diriger des acteurs et réaliser des films.

TM : Vous vivez à Londres, avec votre fille, également comédienne, depuis 2013… Est-ce toujours d’actualité ?

AL : Oui carrément, c’est une ville parfaite pour nous. C’est surtout bien pour ma fille* qui est maintenant « fluent » en anglais. En fait, plus jeune, j’ai toujours rêvé de faire ça, vivre à l’étranger pour apprendre la langue, s’inventer une autre vie. Et toutes les deux, on y est très bien. Réaliser un rêve de jeunesse à 40 ans c’est top, non ?

TM : Êtes-vous heureuse que votre fille s’engage dans la même voie ? N’est-ce pas une source d’angoisse ?

AL : Quelle que soit la voie choisie par un enfant, une mère angoisse tou-jours. En attendant, je trouve ça super, à 18 ans, de savoir déjà ce qu’on veut faire dans la vie, c’est tellement rare ! D’ailleurs elle sait aussi qu’elle veut faire de la réalisation, et écrire des histoires… comme sa maman (clin d’œil).

*Chloé Jouannet, comédienne et mannequin.

Franck Dubosc, Bénabar et Eric Lavaine

Alexandra Lamy, Eric Lavaine et Patrick Bosso

Josiane Balasko et Eric Lavaine

Alexandra Lamy et Mathilde Seigner

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VOS STARS

TEXTE _Céline BOUCHARD

Lola DEWAERE

Tout pour plaire

Cette belle plante aux allures de diva cantatrice brûle les planches. Le comédien Olivier Lejeune la re-

marque pour son caractère flamboyant, à la fois drôle et autoritaire mais aussi bohème et fantaisiste, et l’imagine tout de suite dans le rôle de Missia pour la pièce Une Folie, chef-d’œuvre de Sacha Guitry. Officiellement, Lola a démarré sa carrière de comédienne à l’âge de 29 ans… assez tard. Longtemps elle a travaillé dans l’immobilier, parce qu’il fallait bien vivre, dit-elle dans un grand éclat de rire ! En réalité, Lola Dewaere, fille de… fréquente très jeune, à 17 ans, le fameux cours Florent. L’adolescente a hé-rité du don paternel et le sent. Mais un très grave accident de voiture la fauche l’année de ses 18 ans, l’immobilisant plusieurs mois à l’hôpital et la laissant dans un état phy-sique épouvantable. Être actrice est alors une idée qu’il faut abandonner. Pendant plusieurs années, Lola va subir de nombreuses interventions de chirurgie réparatrice.

Et puis, 10 ans plus tard, presque réparée physique-ment et ayant fait le tour de la profession immobi-

lière, elle décide de revenir à la comédie. C’est au Théâtre du Temple que cette guerrière - digne héritière - fait ses vrais débuts, en jouant La Biscotte pendant 5 mois. Après l’avoir vue dans cette pièce, Charlotte de Turkheim lui propose de jouer dans Mince Alors, une comédie de femmes où elle partage la vedette avec Victoria Abril. Ce rôle qu’on dirait écrit pour elle la propulse sur les rangs des candidates au César du meilleur espoir féminin 2013 ! « Je suis entrée par la grande porte »…dit-elle avec malice. Pour

autant, rien n’est facile ensuite. Lola sait que ses kilos en trop ne sont pas raccords avec sa tête de jeune première. Les rôles qu’on lui propose sont souvent grossiers, cari-caturaux. Elle tourne quelques mauvaises séries qui sont évidemment des flops. Et connaît les aléas désagréables du métier…

Récemment, Lola vient de finir La vengeance aux yeux clairs, une série thriller réalisée par David Morley

pour TF1, dans laquelle on retrouve aussi Lætitia Millot (Plus Belle La Vie), et que l’on découvrira dans quelques mois. Aujourd’hui, elle est surtout au Théâtre Rive Gauche pour la pièce qui l’amène aussi à Marseille et en tournée dans d’autres villes de France.

Une Folie, pièce de Sacha Guitry, est remise au goût du jour avec une mise en scène de Francis Huster.

Cette comédie écrite en 1934, se penche avec drôlerie et justesse sur les difficultés du couple, sans aucun décalage avec celles d’aujourd’hui. L’excellent Manuel Gélin joue le mari et Lola, l’épouse, qui indépendamment l’un de l’autre, consultent le même psychiatre pour débal-ler leurs problèmes conjugaux. Olivier Lejeune, star du théâtre français, incarne à merveille le Dr Flache. Bref, un grand moment de théâtre qu’il ne faut pas manquer, d’au-tant que Francis Huster lui-même, en fera la présenta-tion. Attention, une seule représentation est programmée dans ce théâtre insolite où il fait bon écouter des mots, la tête dans les étoiles…

C’est la première fois que Lola Dewaere joue à Marseille. Elle adore cette ville dans laquelle elle a souvent séjourné, mais jamais joué. Et pour cette première, elle a la chance d’être sur la merveilleuse scène en plein air du Théâtre Silvain, dans le cadre du festival Des mots des étoiles, parrainé et présenté par Francis Huster, le lundi 4 juillet à 21h30.

Théâtre Silvain Chemin du Pont de la Fausse Monnaie271 Corniche JF Kennedy, Marseille 7ème

Festival Des mots des étoileswww.desmotsdesetoiles.fr

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À NOTER : le 5 juillet, Jacques We-ber sera sur scène pour « Gustave et Eugène » pièce d’Arnaud Bedouet, librement inspiré de la correspondance de Gustave Flaubert.

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ENTRETIEN _Céline BOUCHARD

ToutMa : Léa François, marraine depuis sa créa-tion en 2010, de cette course symbolique… Pour quelles raisons ?

Léa François : C’était une des premières courses et de femmes sur-tout ! Plus Belle La Vie était

d’ailleurs impliquée aussi… on en parlait dans quelques épisodes. Je suis assez solidaire de Bertrand Bossard, l’initiateur de cette course. J’aime sa philosophie fédéra-trice et républicaine, l’idée d’une égalité entre les hommes et les femmes. On reverse 1€ par dossard à Amnesty Inter-national pour les droits et la liberté des femmes et surtout, depuis la création de la course, on soutient la recherche sur le cancer du sein auprès de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM). Moi, en tant que marraine, je fais un petit speech sur le podium mais après je mouille le maillot ! Puis c’est la course aux photos avec les fans, en mode ébouriffée et transpirante (rires)…

TM : Parlons de Plus Belle La Vie, cette incroyable série…

LF : C’est une super expérience. Au début, c’était pour un rôle de trois mois…Je n’ima-ginais pas que je resterais sur cette série aussi longtemps. Ça fait presque huit ans aujourd’hui ! C’est fou, c’est une aventure dans laquelle j’ai noué des liens très forts. Je comprends désormais l’expression « famille de cinéma ». Ici, c’est la télévision mais le principe est le même. On vit ensemble à Marseille en permanence. Pleins de comé-diens sont devenus de vrais amis. On partage tellement de moments…

TM : J’ai lu quelque part que tu avais démarré à 4 ans. Comment démarre-t-on une carrière aussi jeune ?

LF : Par le biais d’un heureux hasard. Un jour, ma mère en lisant Parents magazine voit une annonce dans laquelle on cherchait un bébé pour une pub et elle a répondu en se disant que si cela marchait, ça pouvait faire de belles pho-tos pro ! Elle n’a jamais pensé pour autant lancer ma car-rière de comédienne (sourire)… Et ça a marché ! Comme on ne connaissait rien à ce milieu, on nous a conseillé de prendre un agent… j’avais six mois. Ensuite j’ai couru les castings et fait pas mal de pubs photos. Et à quatre ans, je suis choisie pour un épisode des Cordier, juge & flic... Après j’ai enchaîné quelques téléfilms. J’ai eu la chance d’avoir une maman hyper disponible. Pour moi, c’était un jeu, une activité comme une autre. Ce n’est qu’à l’adoles-cence, après un tournage de L’instit’ que j’ai su que j’en

ferai mon métier.

TM : Ensuite le théâtre depuis six ans. Que t’apporte les planches que ne te procure pas la télévision ?

LF : J’adore ! Je m’amuse beau-coup, j’ai fait surtout des grosses comédies. La réaction du public est porteuse ! Il y a beaucoup de com-plicité avec les autres comédiens quand on est sur scène. Et là aussi on crée des liens. En ce moment, je termine Coiffure et confidences au Théâtre Michel à Paris… la pièce à l’origine du film Potins de femmes.

Une pièce que je partage depuis 2014 avec Anne Richard et Marie-Hélène Lentini, entres autres. On est six nanas sur scène. Quel plaisir d’être entre femmes là aussi ! On part en tournée à partir de septembre jusqu’en avril 2017, dans toutes les villes de France… dont Marseille bien sûr !

TM : L’inévitable question chauvine de la rédaction : et Marseille dans tout ça, toi qui est Parisienne ? Tes adresses de prédilection, tes spots préférés… On veut tout savoir !

LF : J’adore Marseille, c’est une ville conviviale dans la-quelle je me sens bien ! En dehors du fait qu’il fait souvent très beau et qu’il y a des endroits magnifiques, les Mar-seillais ont un contact super facile et j’y fais souvent de chouettes rencontres. Et j’aime faire mon footing sur la corniche en passant par le parc du Pharo où la vue est top, me balader à Malmousque, faire une pause au Vallon des Auffes ou à la Baie des Singes. Le soir j’aime sortir vers le Cours Julien, je mange d’ailleurs souvent au Bistro Vénitien (Chez Marie), à la Cantinetta ou encore au Longchamp Pa-lace, boulevard Longchamp. On y dîne super bien et c’est également très sympa pour boire un verre après !

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Léa FRANÇOISLa cause des femmes

Plus Belle La Vie est incontournable de la vie marseillaise aujourd’hui. Cette série culte suivie par des millions de Français permet à de nombreux jeunes comédiens de vivre et exprimer leur talent. Léa François alias Barbara Évenot - la cuisinière du bar Le Mistral - est vite devenue très populaire. Depuis six ans, elle est aussi la marraine de cœur d’une course également populaire, La Marseillaise des Femmes qui a eu lieu le 22 mai dernier. Découverte d’une âme sensible et d’une comédienne avérée.

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6 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr 7Été2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

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MUSIQUE

La petite histoire

Il paraît que son père est issu d’une vieille famille mar-seillaise… Musicien autodidacte né en 1974, Raphaël

Imbert a grandi à Rogne. Saxophoniste talentueux, il poursuit un chemin atypique dans la grande famille du jazz et des musiques improvisées. L’un de ses domaines de prédilection est le spirituel dans le jazz. Bien que de renommée nationale, Raphaël Imbert reste très impli-qué régionalement et attaché à la vie culturelle rurale en Haute-Provence. Il a d’ailleurs fondé en 1999, Nine Spirit, une compagnie de jazz à Marseille.

Le festival Marseille Jazz des Cinq Continents

L’été dernier, l’ouverture du Marseille Jazz des Cinq Continents lui a été confiée, en tant que musicien et

musicologue phare de la région. Cette année, c’est en commissaire d’exposition pour l’incontournable festival de jazz qu’il revient ! À travers des objets provenant des fonds du MuCEM, l’artiste-chercheur retrace l’histoire du jazz à Marseille et rappelle que notre territoire a toujours bien accueilli les musiques rythmées, métissées et polypho-niques.

Music is my home : les suds fusionnés

Et c’est un autre sud que l’on retrouve dans son nou-vel album « Music is my home », celui des Etats-Unis.

Toujours en quête des origines de cette musique spiri-tuelle, le saxophoniste nous entraîne dans son carnet de voyage sonore. Là-bas, il rencontre des communautés de bluesmen à Asheville, un pasteur, un ancien saxophoniste à Atlanta… De retour dans son pays des Alpes-de-Haute-Provence, il décide de les convier le temps d’un enregis-

trement. En effet, ce dernier album, sorti fin janvier chez Jazz Village, a été enregistré au Théâtre Durance à Château-Arnoux-Saint-Auban. Une véritable affaire de famille pro-vençale puisque c’est Alain Soler du label Durance qui a été le directeur artistique du projet.

En compagnie de musiciens emblématiques tels que Big Ron Hunter, Alabama Slim, Leyla McCalla

et de jeunes artistes comme la talentueuse batteuse Anne Paceo, Raphaël Imbert se transforme en un ethno-mu-sicologue de choc qui nous emmène sur les routes du Deep South américain. Il s’interroge sur la musique et son influence, où populaire ne rime pas forcément avec succès com-mercial. Il réfléchit sur l’impact sociolo-gique et musicologique de ces événements festifs et nous offre un disque rempli du sel de la musique américaine du sud. Cette même musique qui nous entraîne de l’autre côté de l’Atlantique au détour d’une rue de la Nouvelle-Orléans. Prenez place confortablement dans votre fauteuil et laissez-vous porter par ses notes qui voguent au gré du delta du Mississipi.

Sur tous les fronts musicaux

Une carte blanche lui est proposée le 8 juillet au fes-tival d’Aix-en-Provence, avec la voix envoûtante de

Marion Rampal qui est la chanteuse de l’album et des musiciens du groupe Nine Spirit. Il jouera également de la clarinette basse et mêlera du Jean-Sébastien Bach à des chants populaires… à voir !

Raphaël IMBERT

La musiqueest sa maison

TEXTE _Camille JALAGUIERPHOTOS _ Jean-Baptiste MILLOT

Album « Music is my home »/ Jazz Villagewww.ninespirit.org

Marseille Jazz des Cinq Continentsdu 20 au 29 juillet www.marseillejazz.com

Festival d’Aix-en-Provencedu 30 juin au 20 juillethttp://festival-aix.com

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RENCONTRE

ToutMa : Pourquoi ce recueil de mémoires maintenant ?Andréa Ferréol : Une proposition de l’éditeur tout sim-plement ! J’avais déjà été approchée mais cette fois-ci, j’étais en confiance. Je suis partie huit jours avec Joëlle Gardes et je me suis racontée. Nous discutions, et parfois, pour garder le ton, retranscrire mes émotions, je jouais la scène vécue !

TM : Avais-tu déjà connu cet amour total avant Omar Sharif ?AF : Absolument pas. J’ai connu de très belles histoires mais avec lui, j’ai vécu un amour fou ! Pour lui, j’ai tout accepté: ses caprices, ses désirs, mettre entre parenthèse mes projets et ma vie... Je suis restée subjuguée pendant treize ans et, à son retour d’Egypte, la passion s’est transformée chez moi en amitié amoureuse. Nous sommes restés très attachés. A présent qu’il a disparu, je continue à le porter en moi.

TM : Ton plus beau souvenir avec lui ? AF : Un voyage ensemble au Caire, le seul. Sinon le souve-nir de dîners somptueux. Ma relation avec Omar était faite de dîners. Cet homme était libre, l’importance de la femme était considérable mais à côté… et j’ai accepté de vivre à côté de lui. J’avais trente-sept ans, lui cinquante lors de notre rencontre. Un amour fou, déséquilibré sans doute, mais in-tense que j’ai eu la chance de vivre. En 2013 et 2014, il a tenu à assister aux Flâneries d’Art. J’en étais heureuse, c’était comme la reconnaissance des liens qui nous unissaient.

TM : Quelles sont les plus belles rencontres de ta carrière ? AF : Il y a eu Dirk Bogarde avec qui je jouais dans le film Despair de Rainer Fassbinder. Une très belle relation amicale. Burt Lancaster avec qui j’ai tourné deux films**, était un homme magnifique, chaleureux, souriant. En géné-ral, j’avais un bon feeling avec les acteurs américains, les relations amicales se nouaient assez facilement. Je me suis bien entendue avec Victor Lanoux aussi avec qui j’ai tour-né une série et un film.

TM : Tu as pris des risques dans ta carrière, notamment en débutant avec La Grande Bouffe… AF : Mes amis, ma famille et Robert Hossein, avec qui je devais jouer à Reims, avaient tenté de me dissuader. Je savais juste au départ qu’il s’agissait d’un film où quatre hommes veulent mourir en mangeant et où je devais les accompa-gner dans cette étrange aventure. Moi je voulais ce rôle, je me suis préparée pour l’avoir. C’était risqué aussi de dire « oui » à Fassbinder sans parler un mot d’anglais, alors que c’était la condition de mon engagement ! Je l’ai appris en trois mois. J’ai le goût du risque mais surtout du travail.

TM : Quelles sont tes envies professionnelles aujourd’hui ?AF : J’ai envie de paraphraser Annie Girardot qui disait aux César « Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma mais à moi, le cinéma français a manqué follement…». Avec l’âge, les rôles sont moins nombreux au cinéma. Même pas de rôle de grand-mère ! Je fais beaucoup de théâtre, de téléfilms mais le cinéma me manque.

TM : Que représente Aix-en-Provence pour toi ? AF : Ce sont mes racines, ma jeunesse, mes parents, ma maison. J’aime y revenir. J’aime les pierres, la lumière, m’y promener à pied… La ville est pleine de vie, dynamique avec ses étudiants, ses cinémas, ses rendez-vous culturels et ses deux festivals d’art lyrique et de musique classique.

TM : D’où vient l’idée des Flâneries d’Art Contemporain? AF : C’est après avoir offert la Statue Cézanne de Gabriel Sterk à la Ville d’Aix en 2006, sur les conseils de mon ami Michel Fraisset, actuel directeur de l’Office de Tourisme, qui m’avait aidé à monter l’association Aix en Œuvres. J’ai voulu poursuivre et l’idée m’est venue d’ouvrir les jardins secrets et j’ai mis en œuvre mon amour de l’art avec pas-sion ! L’art sous toutes ses formes ! Je crois que la culture n’est pas faite pour une élite. Voilà dix ans cette année que j’organise cette manifestation qui draine chaque année plus de monde. La gratuité de cet événement est primordiale pour ouvrir l’accès à la culture.

*Au total, Andréa a tourné plus de 100 films de cinéma, 80 films de télévision et joué 35 pièces de théâtre**Il Giorno Prima et Le Fantôme de L’Opéra de Marco Ferreri (1973)

Andréa FERRÉOL‘‘ La vie est trop courte pour qu’on

la laisse s’écouler dans l’indifférence ’’Exubérante, généreuse, enthousiaste, bosseuse, Andréa Ferréol est aussi impé-tueuse, excessive, exigeante et attachante. Dans son livre, La passion dans les yeux, elle raconte son parcours singulier et sa carrière incroyable, démarrée en trombe avec La Grande Bouffe de Marco Ferreri. Comencini, Truffaut, Lelouch, Fassbinder, Rosi, Scola, Greenaway, Séria, Mocky l’ont dirigée. Ses partenaires ont été Tony Curtis, Alain Delon, Catherine Deneuve, Burt Lancaster, Andy McDowell, Mickey Rourke, Romy Schneider, Raf Valone, Claude Brasseur*… La passion de sa vie se joua dans l’intimité avec l’acteur Omar Sharif, avec qui elle a vécu un amour exclusif qu’elle révèle dans ce récit autobiographique…

La passion dans les yeuxEd. L’Archipel, 240 pages, 20€

PROCHAINES DÉDICACES : - 10, 11, 12 juin Festival des livres et des StarsCouvent des Oblats, Aix-en-Provence- 18 et 19 juin aux Flâneries d’Art Contenporain

ENTRETIEN _Emmanuelle VIGNE

Flâneries d’Art Contemporain 18 et 19 juin

Les Flâneries d’Art fêtent leurs 10 ans ! Un événement initié par Andréa Ferréol, présidente de l’association Aix en Œuvres. La comédienne met

à l’honneur sa ville natale en ouvrant des jardins privés qui servent d’écrins, le temps d’un week-end, aux œuvres d’artistes peintres, plasticiens, céra-mistes, sculpteurs, joailliers, parfumeurs et photographes. Musique, danse, opéra et littérature agrémentent allègrement un parcours réjouissant, ryth-mé par de nombreux évènements. Placé sous le parrainage du Ministère de la Culture et de la Communication, le programme de la 10ème édition s’an-nonce débordant : « Cette année, j’ai fait fort ! s’exclame Andréa, il y a treize exposants, deux chanteuses d’Opéra, le Ballet National de Marseille et onze comédiens

dont Emmanuelle Boidron, Jean-Claude Dreyfus, Pierre Santini et Lisette Malidor qui vont lire des textes dans les nouveaux jardins privés que j’ai encore découverts. Cela m’a pris un an d’organiser cette édition » poursuit l’actrice qui souhaitait aussi exposer les dernières tendances : street art avec Mat-thieu Exposito, Libelluleart avec Lukáš Kándl et art numérique sont aussi représentés. Jardins Mérindol, jardin des Guerriers… partez flâner et laissez-vous surprendre, les artistes vous attendent !

FLÂNERIES D’ART À AIX-EN-PROVENCEEntrée gratuite _www.aix-en-oeuvres.com

Maria Schneider, Andréa Ferréol et Omar Sharif

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people

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RENCONTRE

Organiste de formation et de nationalité belge, Bernard Foccroulle se balade régulièrement entre Bruxelles où

il vit et Aix-en-Provence où il dirige le Festival d’Art Lyrique depuis bientôt 10 ans ! Il nous présente cette 68ème édition avec en ouverture, un Cosi Fan Tutte de Mozart mis en scène par le cinéaste Christophe Honoré. Ces dernières années, Bernard Foccroulle a ouvert le Festival à de jeunes créations contempo-raines, souvent issues du pourtour méditerranéen. Une stratégie d’ouverture nécessaire et opportune…

ENTRETIEN _Camille JALAGUIER

ToutMa : En 10 ans, quels sont les changements majeurs opérés sous votre direction au Festival d’Aix ?

Bernard Foccroulle : Les musiques de la Méditerranée ont conquis un droit de cité dans un esprit de dialogue entre les cultures. La création contemporaine occupe désormais une place régulière. La création mondiale de cette édition sera Kalila et Dimna, opéra de Moneim Adwan, chanté en arabe et parlé en français réunissant 5 chanteurs et 5 musiciens.

TM : Comment choisissez-vous si pertinemment vos met-teurs en scène ?

BF : Je choisis les metteurs en scène ayant un « monde » qui leur est propre, susceptibles de faire revivre les œuvres. Katie Mitchell est en résidence au Festival depuis 2012 (Written on Skin de George Benjamin). Chacune de ses mises en scène est passionnante et ne laisse personne indif-férent. Son regard de femme nous amène à découvrir les opéras sous des jours inattendus. Je pense que cela sera aussi le cas de son interprétation de Pelléas et Mélisande de Debussy.

TM : Au travers de votre métier d’organiste, le baroque occupe une place importante. Comment mettez-vous ce répertoire à l’honneur ?

BF : Il est vrai que le répertoire baroque me touche tout particulièrement, je l’ai beaucoup pratiqué en tant que mu-sicien. Cela dit, le baroque est chez lui à Aix, dont l’archi-tecture et l’urbanisme célèbrent les XVIIe et XVIIIe siècles. Nous continuons cette année notre cycle Haendel avec Il Trionfo del Tempo, sous la baguette d’Emmanuelle Haïm et dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski, l’un des plus grands metteurs en scène actuels. Le chef Ra-phaël Pichon revient à Aix avec une version de concert de Zoroastre de Rameau, compositeur que le Festival d’Aix a contribué à faire redécouvrir il y a des décennies.

TM : Quelle approche le public de la Provence a-t-il avec le Festival ?

BF : Il représente plus de la moitié du public ! Je me réjouis du développement de cet ancrage local, qui témoigne à la

fois de l’attachement du public provençal à « son » Festival d’Aix-en-Provence, et de la réussite des stratégies qui ont été mises en œuvres afin de lui faciliter l’accès, telles que le pass pour des dizaines de manifestations - gratuit pour les jeunes, 15€ pour les adultes - les activités de l’Académie et « Aix-en-juin ».

TM : Le foisonnement des festivals dans la région est-il concurrentiel ou au contraire porteur ?

BF : Il est positif à plusieurs égards : richesse de l’offre culturelle, attractivité du territoire, possibilité de passe-relles entre les festivals et les institutions culturelles. Je pense toutefois que nous devons mieux valoriser ces com-plémentarités, et nous y travaillons avec différents parte-naires, parmi lesquels les festivals de Marseille et d’Avignon et les Rencontres de la photographie d’Arles.

TM : L’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée est un projet qui doit prendre une tournure particulière aujourd’hui, avec notamment les pays en guerre… Comment gérez-vous cet orchestre ?

BF : Depuis 2014, l’Académie de notre Festival gère l’OJM : auditions des jeunes musiciens, organisation des sessions, tournées de concerts. C’est un dossier compliqué mais tout à fait passionnant. Nous accordons de plus en plus d’importance aux sessions interculturelles, qui permettent aux artistes issus de tous les horizons méditerranéens de se retrouver dans des créations collectives. Cela nous a conduits à créer MEDINEA, un réseau qui se donne pour objectif d’accompagner les artistes émergents de tout le bassin.

TM : Avancez-vous l’idée que l’art est précieux en ces temps obscurs ?

BF : Le fanatisme se nourrit de l’ignorance et de la peur de l’autre. En apprenant à apprécier les cultures d’ailleurs, nous nous rapprochons de ceux qui en sont les héritiers. En jouant de la musique écrite ou improvisée, on apprend à partager des choses intimes et essentielles, on prend la mesure de la valeur de l’autre et de sa culture. Cela ne peut que faire reculer le fanatisme.

Bernard

FOCCROULLE Culture, partage et humanité

Festival d’Aix-en-Provence du 30 juin au 20 juillethttp://festival-aix.com/fr

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w w w. a n e b l e u.c o m

46 rue breteuil 13006 marseille - Tél. : +33/0 491 81 12 00 - [email protected]

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14Été2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

DeborahPARDO

la femme aux albatros

Deborah Pardo est née en 1986 dans une famille de commerçants en prêt-à-porter dans le 15ème à

Marseille. Ses grands-parents paternels, réfugiés à Mar-seille après avoir été expulsés d’Egypte en 1956, sont arrivés ici sans rien, alors que du côté de sa mère ils vivaient à Constantine et sont rentrés aussi pendant la guerre : « dans ma famille ce sont tous des battants, des tra-vailleurs, des gens toujours positifs malgré toutes les difficultés de la vie » confie-t-elle. Elle habite avec ses parents dans le 12ème arrondissement et toute petite déjà, comme beaucoup de fillettes de son âge, elle adore les animaux, mais sa passion s’accroît quand elle grandit, à tel point qu’elle veut travailler plus tard avec eux. Elle a déjà du caractère et des idées car dès le lycée, bien qu’elle ait les capacités de faire de grandes études, elle décide qu’elle ne sera pas vétérinaire. « Parce que quand on est vétéri-naire en ville on travaille beaucoup plus avec les êtres humains qu’avec les animaux » raconte-t-elle. Et elle, ce qu’elle veut, c’est travailler vraiment avec les animaux !

Alors Deborah fait des études scientifiques à la Fac de Saint-Jérôme (un DEUG de Biologie des popu-

lations et des écosystèmes) et elle commence à travailler dans le parc naturel de Port-Cros où elle va observer ses premiers oiseaux marins : les puffins. En 3ème année, elle part en Suède avec Erasmus et là, elle prend conscience qu’à l’international les laboratoires de recherche sont plus compétitifs et les possibilités plus nombreuses qu’en France et que sans doute il faudra partir travailler ailleurs… et elle sera prête car en Suède elle a appris à parler anglais couramment.

Le coup de foudre elle va l’avoir lors d’un voyage à Kerguelen où vit une colonie de 3000 couples

d’albatros à sourcils noirs. C’était en décembre 2009 : « quand j’ai vu un albatros pour la première fois, j’ai trouvé ça tellement beau que je n’arrivais plus à respirer » dit-elle avec encore beaucoup d’émotions.

Aujourd’hui Deborah qui a trente ans et vient d’être maman est spécialisée dans les albatros : elle a été

embauchée par le célèbre Institut Polaire de Cambridge où elle suit au quotidien les moindres mouvements des albatros qui sont tracés avec des bagues de métal numé-rotées ou des puces, c’est comme ça qu’elle peut suivre leurs migrations et surveiller de près la démographie de l’espèce qui est menacée comme beaucoup d’autres animaux par la pêche industrielle et le réchauffement climatique.

On apprend beaucoup de choses avec Deborah sur ces animaux qui sont les plus grands oiseaux ma-

rins du monde : ils peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres 50 d’envergure ! Ils vivent en principe jusqu’à 50 ou 60 ans au-dessus de l’océan Antarctique et volent parfois un an sans jamais se poser sur terre… mais chaque année au moment des amours ils reviennent exactement au même endroit et retrouvent exactement le ou la même partenaire !

Mais Deborah ne se limite pas à travailler au quoti-dien avec les albatros. Elle vient d’être sélection-

née pour un projet exceptionnel : partir avec 77 autres femmes, toutes de formation scientifique, venues de huit pays différents, et Deborah est la seule française ! C’est une expédition de trois semaines en Antarctique, triste symbole actuel du réchauffement climatique…

Le but de cette expédition est d’élever l’image et la place des femmes scientifiques pour leur donner un

rôle plus important dans tout le travail qui doit être fait aujourd’hui pour sauver la planète ! « Les scientifiques ne sont plus des vieux barbus de 70 ans, aujourd’hui ce sont les femmes modernes et investies qui sont les mieux placées pour travailler sur le réchauffement climatique » explique-t-elle. Le projet est organisé et déjà financé pour la moitié mais l’autre moitié doit être autofinancée par chacune des 78 participantes. Du coup Deborah a lancé une campagne de participation dans sa ville natale où elle revient tous les trois mois si possible pour retrouver ses amis et sa famille. Un gros coup de cœur pour Deborah qui nous fait voler très haut avec ses albatros…

...donner un rôle plus important aux femmes

dans le travail qui doit être fait pour sauver la planète !

PORTRAIT

TEXTE _Agnès OLIVE

SOUTENEZ DEBORAH :_https://www.provencebooster.fr/fr

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talents

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DECO & DESIGN

TEXTES _Alexandra APIKIAN & Cécilia RISSO

Créatrice de la marque Le Pois Chic et des coussins aux noms ensoleillés de nos

quartiers marseillais, Maëlle Fouilland a réussi à transformer sa passion en activité à part entière. La déco c’est son truc depuis toujours : en vacances, sur la plage, elle lit des mags déco, à 15 ans déjà, elle chinait sa première boîte bouillon Kub et son « maga-sin de confiseries », c’est la vieille malle qui traîne au fond de votre grenier… Pleine-ment adoptée au sein du Vallon des Auffes où se niche son atelier, la pétillante jeune femme en est devenue la décoratrice d’inté-rieur attitrée ! Une petite maison par-ci, et un grand restaurant par-là !

Alexandre Pinna (Fonfon, Viaghji, Chez Jeannot) fait appel à elle l’an dernier

pour prendre en charge la déco du nou-veau Chez Jeannot. Une institution qu’il fal-lait rénover tout en préservant son âme et son histoire d’antan, celle du Marseille des années 50. Un vrai voyage dans le temps. « Je suis allée chercher les symboles de ce Mar-seille que je fantasme avec son soleil, Pagnol, Fernandel… J’ai chiné les vieilles partitions

d’Alibert, les bouteilles Phénix, le mobilier For-mica, la vaisselle Ricard… ». Et c’est l’exalta-tion suprême lorsqu’elle tombe sur l’objet tant convoité ! Comme ces vieilles boîtes à chapeaux qui trônent sur l’une des étagères du restaurant, trouvées sur le Bon Coin et qui recèlent, à sa grande joie, d’histoires et d’accessoires authentiques et surprenants…Son secret déco ? Mêler ces trouvailles aux tendances actuelles. « Mixer les époques, les ambiances, les matières… Dépareiller ! ». Pro-chain voyage dans le temps pour Maëlle : la déco de résidences étudiantes ou comment revivre ses années fac ou se projeter en tant que maman de futures étudiantes. Mais aus-si voyage au soleil avec le stylisme du staff des îles Paul Ricard. Des envies d’été qui fourmillent ? Ça tombe bien : sa tendance déco pour cet été, c’est le motif végétal et la branche de palmier. Encore une jolie manière de s’évader… AA

MAËLLE FOUILLANDdécoratrice d’intérieur_06 17 02 50 41 [email protected]

Maëlle FOUILLANDdécoratrice et voyageuse dans le temps

ToutMa : Gone’s est né en 2013 à Marseille, de l’amour et la créativité de deux frères. Comment démarre l’aventure, quels sont vos rôles respectifs et votre parcours ?

Gone’s : L’aventure démarre alors que l’un (Marian) est à Strasbourg et l’autre (Hadrien) à Paris. Marian, designer, revient d’une belle expérience à Helsinki, où il a travaillé pour un studio de design et dessiné pour les plus grandes marques européennes. Hadrien, diplômé d’HEC, est chargé d’affaires chez Airbus. Après pas mal de discussions entre nous, c’est l’évidence de notre complémentarité qui a créé Gone’s. Marian conçoit et communique et Hadrien gère et développe.

TM : Quelles sont les valeurs de Gone’s ?

G : Nos valeurs sont actuelles : l’environnement, la responsabilité sociétale, le « made in France », l’éco-comportement, la pluralité et la proximité avec nos consommateurs. Cela se retrouve dans toutes les techniques et savoir-faire que nous uti-lisons ainsi qu’avec les artisans et fournisseurs qui entourent nos projets. Nos matériaux sont natu-rels : le bois et le béton 100% minéral, et l’on s’ouvre également à tous les nouveaux matériaux écologiques.

TM : Un projet à nous faire partager ?

G : Le plus avancé est un miroir grossissant en bois et béton. Ce type de création est issu d’une

réflexion avec des femmes qui estiment qu’il y a trop peu de beaux objets dans les accessoires de salle de bain.

TM : Un designer qui vous fascine ?

Marian : Mon maître de stage en Finlande, Ilkka Suppanen. Un desi-gner charismatique, un peu fou, qui a su s’adapter à tous les domaines, du mobilier à l’architecture, sans renier ses valeurs. Un artiste et technicien complet.

TM : Que signifie Gone’s ?

G : Nous sommes Lyonnais et comme les Marseil-lais, nous sommes fiers de nos origines. Le gone est le garçon de Lyon, un peu l’équivalent du minot ici. Ce mot à la sonorité intéressante, qui repré-sente notre histoire, a rapidement été une évi-dence pour nommer notre marque.

TM : Avez-vous une adresse lyonnaise fétiche à partager avec nos lecteurs ?

G : On pense au Cabanon, 10 rue du Plat, dans le 2ème arrondissement. Une nouvelle boutique qui propose une sélection d’objets originaux et variés et surtout à l’étage, des expositions éphémères d’artistes et créateurs. CR

GONE’S l’éco-responsable

Retrouvez-les au salonMAISON&OBJET PARIS

du 2 au 6 septembre. Hall 6 secteur beloved

GONE’S9 rue Auguste Blanqui, Marseille 6ème

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talents

Été2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr16 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

TEXTES _Cécilia RISSO

NEW WORK STYLE« manufacteur » moderne

ToutMa : Quand et comment est né New Work Style ?

New Work Style : Christophe, Marseillais, est orthoprothésiste et Houidette, Aixoise de naissance, Marseillaise de cœur, est coach sportif. Liés au travail comme dans la vie, nous sommes autodidactes passionnés de déco et de design. Il y a dix ans, suite à l’achat d’un mini loft, nous nous sommes mis à la recherche d’un mobilier unique et personnel. Insatisfaits par ce qui existe, nous avons commencé à créer du mobilier sur-mesure : détournement d’objets, « upcycling », récup’, « ready made »… l’aven-ture New Work Style est née puis a grandi avec toutes les expositions de créateurs locaux aux-quelles nous avons participé systématiquement.

TM : Vous revendiquez le style industriel et le DIY (Do It Yourself). Quelles sont vos sources d’inspiration ?

NWS : On apprécie le mélange scandi-indus et le vintage. Inspirés par Marseille, secrète, majestueuse, envoûtante, tout comme la vie et les voyages en général. Plus que le DIY nous revendiquons l’upcycling : « rien ne se perd tout se transforme ». Chineurs invétérés, on décline et réinvente tous ces trésors du passé : un récupé-

rateur de piles trouvé aux Docks se transforme en lampe, ou une veille porte abandonnée au Vallon des Auffes est devenue une magnifique table.

TM : On adore votre suspension La BaladeuZ. Quelles sont vos autres créations, avez-vous une pièce emblème ?

NWS : La BaladeuZ, c’est notre petite globe-trotteuse « New Workaise », elle nous suit par-tout. Tout récemment nous avons créé une nou-velle collection autour du liège. Une collection qui se veut aérienne, légère et graphique. On produit aussi des luminaires en béton, cuivre et liège. Du mobilier sur-mesure et des pièces uniques, on travaille également sur des projets d’aménagement comme celui de la boutique Red Soul à Aix-en-Provence qui vient d’ouvrir.

TM : Où trouve-t-on vos produits ?

NWS : Chez M Comme à Marseille mais nous sommes également distribués au Beausset, dans la boutique ID’IN et à Aix dans le concept-store Bon’Jour. Et, c’est tout frais, nous avons eu la chance d’être contactés par le territoire du Pays d’Aix pour participer au Salon Côté Sud. On en a rêvé, le Pays d’Aix l’a fait (rires) !

LAMPARI designers lumineux ToutMa : Lampari est né à Marseille en 2013 avec la création de la lampe Rhoda TBL par Julien Mau-

viel. Quelle est votre formation ?

Julien Mauviel : Aucune formation en de-sign, autodidacte, j’ai toujours fonctionné à l’instinct, il m’a tout appris. D’un parcours professionnel assez éclectique, maison de

disques, prototypes de mobilier d’affichage mais jamais assis derrière un bureau ! Un besoin évident de créer et bouger. Une muse : Marion ma compagne et un projet : notre emménagement. Tout est parti du petit studio de répétition où je jouais avec mon groupe. Je l’utilisais à mes heures perdues comme établi et labo créatif. Quelques centaines de prototypes plus tard, je suis revenu un jour avec une lampe, la Rhoda TBL (aujourd’hui notre best-seller) ornée de mon câble jack… Cet objet réunissait tout ce que Marion aimait.

TM : Julien Babin partage avec toi l’aventure Lampari : raconte-nous votre rencontre.

JM : Julien Babin est un client Lampari de la pre-mière heure. Un amoureux de déco, de design et un ami avant tout. Après avoir reçu sa Rhoda TBL, nous avons beaucoup échangé sur l’activité, le dévelop-pement de la société. Julien a un parcours dans le digital (Amazon, Meetic). Il connaît la distribution et le marketing via internet. Après des heures d’échanges et de conseils, nous sommes arrivés à

l’évidence qu’une association faisait sens. Julien est mon « business angel », il m’apporte un cadre et des contacts que je n’avais pas.

TM : Lampari investit aujourd’hui un bel atelier sur le cours Julien, vivier créatif à Marseille. Quels sont vos projets pour la marque ?

JM : Cette aventure est un paradoxe complète-ment dans l’air du temps : une marque française, des matériaux locaux et une fabrication artisanale et du coup, une production limitée. Mais l’inter-national nous buzz déjà ! Et faire de notre petit ate-lier marseillais un écho international est une réelle satisfaction, merci le salon Maison&Objet ! L’atelier/showroom sur le cours Julien en est l’étendard ; on tenait à ce que les gens puissent venir voir la fabri-cation des produits, poser leurs questions. Au quo-tidien cela me permet d’être confronté aux clients, avec des personnes d’horizons très différents car Lampari est avant tout une aventure humaine.

TM : Quelle est à chacun votre pièce design fé-tiche ?

JB : Difficile… je dirai la potence de Prouvé qui est sûrement à l’origine de ma passion pour la créa-tion.

JM : La lampe Mantis de Bernard Schottlander, sans aucune hésitation !

Retrouvez-les au salon MAISON&OBJET PARISdu 2 au 6 septembre. Hall 7 now ! Design à vivreLAMPARI _18 rue des Bergers, Marseille 6ème

NEW WORK STYLEe-catalogue : http://online.fliphtml5.com/gtyf/fnhy/ Houidette Labidi _06 21 64 11 58 [email protected]

DECO & DESIGN

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histoire

Été2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

LA CROISETTE

Sans que nous en ayons toujours une claire conscience, le cinéma n’a cessé, depuis cent vingt ans, d’influencer

et de modifier notre perception de la réalité. Il a créé un autre monde, en deux dimensions, plus beau, plus désirable, plus simple aussi, où nous avons tous un jour rêvé d’entrer. Il a aussi généré des institutions chargées de le représenter et d’asseoir son statut d’art à part entière. C’est le rôle des grands festivals dont Cannes est certainement le fleuron. Chaque année, au printemps, ce monde irréel se matérialise dans cette petite ville de la Côte d’Azur. Là, les stars redeviennent des êtres humains, se mêlent parfois à la foule, nous charment ou nous déçoivent, font encore l’actualité dans tous les cas. Ce carrousel prestigieux dure maintenant depuis soixante-dix ans. Une bonne raison pour se pencher un peu sur son histoire.

A l’origine

Au commencement de la folie cannoise, il y a le projet de Jean Zay (alors ministre de l’Education

Nationale) et de l’historien Philippe Erlanger pour concurrencer, de façon plus démocratique, la Mostra de Venise créée par le régime fasciste en 1932. Le choix de Cannes va s’imposer surtout pour des critères économiques. Et, comme pour la Mostra, sa date de programmation sera fixée en septembre. Tout est prêt en 1939 pour sa première édition. Mais la guerre éclate et chamboule son déroulement. Il faudra attendre six longues années de souffrances et de larmes pour que ce projet renaisse, tel un phénix, de ses cendres. Le 20 septembre 1946 s’ouvre officiellement le premier Festival International du Film de Cannes. Vingt longs-métrages et soixante-huit courts-métrages y sont présentés en compétition. Et c’est tout naturellement

que « La Bataille du rail » de René Clément remporte le Prix du Jury International. Avec son rôle de jeune aveugle dans « La symphonie pastorale » de Jean Delannoy (également primé), Michèle Morgan remporte le Prix d’Interprétation Féminine. Vous avez dit glamour…

L’essor des années 50

Alors que les éditions de l’immédiate après-guerre peinent à trouver leur vitesse de croisière, les

choses changent en 1951. Avec l’ouverture d’un premier Palais du Festival et une programmation fixée au mois de mai, Cannes va peu à peu donner toute sa (dé)mesure. Robert Favre Le Bret en devient le délégué général (en 1952) puis le président (en 1972) : il le restera jusqu’en 1984, passant le relais à Gilles Jacob. Les plus grands acteurs de l’époque, qu’ils soient français (Jean Marais, Jean-Pierre Aumont), italiens (Vittorio De Sica, Marcello Mastroianni) ou américains (Orson Welles, Gary Cooper), y viennent

régulièrement, attirés par sa lumière et ses multiples douceurs. Commence le ballet des photographes autour des stars féminines du moment (Rita Hayworth, Gina Lollobrigida) qui se prêtent avec complaisance à leurs objectifs : bientôt déferlera sur la Croisette la tornade Bardot. La politique n’y est pas absente par ces temps de guerre froide, mais l’on s’affronte par films interposés. Et gare aux sujets trop sensibles, comme « Nuit et brouillard » d’Alain Resnais, qui sera retiré de la compétition en 1957 à la demande de l’Allemagne de l’Ouest. Peu à peu vont émerger des questions spécifiques au 7ème Art et à ses orientations esthétiques. Le festival doit-il favoriser un cinéma grand public ou un cinéma de recherches ? L’irruption

CANNES

ou le nombrildu 7ème art

Le plus célèbre festival de cinéma est français. Et c’est à Cannes que se rejoue, chaque année,

son éblouissante dramaturgie.

TEXTE _Jacques LUCCHESI

Brigitte Bardot joue avec les photographes en 1953

Michèle Morgan en 1946

Blake Lively

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histoire

19Été2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr18 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

de la Nouvelle Vague, dans les années 60, puis la création de la Quinzaine des Réalisateurs, dans les années 70, se chargeront de concilier la part de l’un et de l’autre. Cannes, après ses années d’insouciance, entrait ainsi dans l’âge adulte. Les films présentés allaient de plus en plus refléter les déchirements du monde contemporain, offrant une fenêtre de tir aux cinéastes censurés dans leurs pays d’origine, comme Carlos Saura, Andreï Tarkovski ou Andrzej Wajda.

Des scandales bien contrôlés

Parallèlement aux vivats qui accompagnent les acteurs lors des soirées de gala, il y a aussi les

sifflets réprobateurs et les cartons rouges pour ceux qui ne jouent pas le jeu ou qui transgressent les règles de la bienséance. En 1953, c’est Robert Mitchum qui défraie la chronique en pelotant publiquement les seins de Simone Silva. En 1968, François Truffaut et Jean-Luc Godard, par solidarité avec les ouvriers grévistes, demandent l’annulation du Festival. Les deux cinéastes seront entendus puisque, cette année-là, il

fermera ses portes trois jours plus tard. En 1983 c’est Isabelle Adjani, venue présenter « L’été meurtrier », qui agace les photographes avec ses caprices de star. Elle sera boudée par cette profession lors de la montée des marches du palais. En 1987, Maurice Pialat reçoit la Palme d’or pour son film « Sous le soleil de Satan ». Il en profitera pour régler ses comptes avec ses détracteurs présents dans la salle. En 2011, le cinéaste danois Lars Von Trier fait part à la presse de sa sympathie pour Hitler. Il sera aussitôt chassé du paradis cannois. Autant de dérapages qui ajoutent à la légende du Festival.

La Palme d’or

Si Cannes, en se diversifiant, a multiplié les distinctions, la plus convoitée reste quand même la

Palme d’or qui est décernée le dernier jour du festival. Elle a récompensé d’authentiques chefs-d’œuvres mais aussi des films qui n’ont pas connu le succès en salles. Rares sont, cependant, les cinéastes à l’avoir obtenu plus d’une fois. Voici la liste de ces heureux élus qui vous rappelera peut-être quelques souvenirs cinématographiques. Francis Ford Coppola (USA) pour Conversation secrète (1974) et Apocalypse now (1979), Shoheï Imamura (Japon) pour La ballade de Narayama (1982) et L’anguille (1997). Emir Kusturica (Bosnie) pour Papa est en voyage d’affaires (1985) et Underground (1995), Bille August (Danemark) pour Pelle le conquérant (1988) et Les meilleures intentions (1992), Michael Haneke (Autriche) pour Le ruban blanc (2009) et Amour (2012).

Pour conclure

Président du jury de cette 69ème édition, le cinéaste australien George Miller a certainement

eu beaucoup de travail, entre le 11 et le 22 mai, pour départager les trente-sept longs-métrages en compétition cette année (vingt pour la Palme d’or et dix-sept pour Un certain regard). D’autant qu’on retrouvait, parmi leurs auteurs, les noms de Ken Loach, Jim Jarmush, Pedro Almodovar, Sean Penn, Nicole Garcia, Olivier Assayas, Xavier Dolan, Bruno Dumont ou les frères Dardenne. Il pouvait s’appuyer sur une équipe de jurés composée de Kirsten Dunst, Vanessa Paradis, Valeria Golino, Katayoon Shahabi, Donald Sutherland, Mads Mikkelsen et Laszlo Nemes. Quelle sera ensuite la destinée commerciale des films couronnés ? Il est encore trop tôt pour le dire car, contrairement à ceux qui concourent pour les Oscars et les César, les films primés à Cannes ne sont pas connus du grand public. Quoiqu’il en soit cette édition, dont le budget global culminait à vingt millions d’euros, a mobilisé quatre mille cinq cents journalistes et cinq cents employés de sécurité. Elle a été encore une fois retransmise dans le monde entier par plusieurs centaines de chaînes publiques, cablées ou numériques. Evènement culturel et médiatique, Cannes est aussi l’enjeu d’âpres négociations économiques dans les coulisses, ce qui est constitutif de son inépuisable succès. Chaque rêve a son prix et celui-ci plus que tout autre. Car nous désirons tous que ce spectacle continue.

Pour rédiger cet article, nous avons consulté, entre autres documents, l’excellent livre de Pierre Billard, « D’or et de palmes, le Festival de Cannes » (éditions Gallimard).

Robert Mitchum et Simone Silva en 1953

les photographes boudent Isabelle Adjani en 1983

"Je vous parle solidarité avec les étudiants et les ouvriers, et vous me parlez travelling et gros plans ! Vous êtes des cons !" Jean-Luc Godard en 1968. Le Festival dans le tourbillon des mouvements sociaux.

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OR

BIS

ELLI

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Grace de Monaco et Alfred Hitchcock en 1972

Robert de Niro et Jodie Foster en 1976 Tony Curtis et Francis Ford Coppola en 1974

"Si vous ne m'aimez pas, je vous dis aussi que je ne vous aime pas non plus." En 1987 Maurice Pialat reçoit la Palme d'or pour son film "Sous le soleil de Satan" mais sous les huées et les applaudissements, il répond à ses détracteurs.

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FP

CINÉMA

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évasion

Été2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

LA PROVENCE VERTE

Pour s’exercer…S’aventurer sur 15 km de rando à vélo sur les rails aban-donnés du centre Var, rien de tel pour affûter vos gam-bettes tout en admirant les paysages champêtres de ce beau département. Si vous démarrez la balade cheveux au vent en sifflotant, vos petits mollets se souviendront du retour de ce détour aussi insolite que sportif.

VÉLO-RAIL 2h de balade, 27€ par vélo5 personnes maximum _Gare De Pourcieux www.veloraildefrance.com/velorail83

Pour se ressourcer …Une guinguette pittoresque sur le bord des belles routes varoises. Baptiste et Dany, tout aussi jeunes et festifs que leur concept, vous reçoivent dans ce petit coin de paradis niché au bord de la source de l’Argens. Ces deux nordiques amoureux du coin ont chiné chaque pièce décorative de ce lieu unique. Au menu tapas provençaux, bières confiden-tielles et ambiance musicale assurée jusqu’à 2h du matin.

ROUTE 83 lieu-dit Source d’Argens

route de Saint-Maximin, Brue-Auriac

A la croisée des chemins entre Provence verte, Côte d’Azur et Gorges du Verdon, l’un des département les plus boisés de France offre un voyage haut en couleurs. Folkloriques et réconfortants, les symboliques villages perchés sont propices à la flânerie. Les étendues de vignes – donnant les fruits des meilleurs vins - et les nombreuses sources d’eaux jades raviront voyageurs lointains et voisins conquis. Juste pour vous, une sélection originale d’adresses confidentielles !

ESCAPADE BUCOLIQUEau centre du Var

Pour se délecter…Réservez sans hésiter une table chez Sonia et Patrick, les maîtres restaurateurs sympathiques au cœur d’une bastide provençale romanesque. Ce locavore averti vous sert une cuisine raffinée dans des assiettes joliment fleu-ries. Les desserts valent le détour. Savourez entre autres, leur « fraise & rhubarbe sur mousse de fromage blanc et sorbet au thé noir » le temps d’un dîner étoilé en terrasse.

LA PETITE MAISON DE BRAS120 route de Barjols, Bras _04 94 04 09 28_www.lapetitemaisondebras.sitew.com24€ le menu complet

Pour découvrir…L’immense domaine de Château Fontainebleau du Var vous offre panorama verdoyant et joie de vivre provençale. Ici, découverte de la biodynamie, vignobles à perte de vue, potager bio, animaux de la ferme, cascade turquoise, visites commentées des chais, dégustations ou encore balades en calèche : tout pour satisfaire les grands et les petits, pour une journée culture et nature réussie.

CHÂTEAU FONTAINEBLEAU DU VARRoute de Montfort sur Argens, Le Val www.chateau-fontainebleau.fr _04 94 59 59 09

Pour se reposer…On a sélectionné pour vous et le choix fut difficile, une maison d’hôtes enchantée située sur la célèbre commune de Cotignac, avec alentours, un horizon de vignes sans fin. Ce mas en pierres authentiques offre un cadre charmeur et convivial qui redouble de confort, le spot idéal pour partager et profiter de la douceur de vivre provençale.

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Et aussi…Se rafraîchir le temps d’une baignade en rivière au Vallon Sourn et caracoler dans les eaux de l’Argens entre Correns et Château-vert. www.la-provence-verte.net

Amuser ses sens au Cooksound Festival du 14 au 17 juillet dans le prestigieux Couvent des Cordeliers à Forcalquier. www.cooksound.com

Valser sur le dernier album de Brigitte dans une ambiance champêtre au festival du Châ-teau de Solliès-Pont du 19 au 23 juillet. www.sudconcerts.net

Ecouter de la musique dans un lieu chargé d’histoire aux soirées musicales de l’Abbaye Royale de La Celle, du 10 juin au 2 octobre. www.soireesmusicales-lacelle.com

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2120 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

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Les étés se suivent et souvent se ressemblent… c’est leur charme absolu ! Raison de plus pour varier les tenues et être belle, mais aussi être vue !

TISSAGE DE LUZDrap de bain en nid d’abeille doux, léger et ultra absorbant. 12 coloris (ici réglisse & tempête), 180x100cm 39 €www.tissagedeluz.com

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SÉLECTION _Céline BOUCHARD

L’été, rien de plus gai que de porter sur sa peau dorée, une multitude de bijoux et autres colifichets faits d’or et coquillages, de perles et cordons de soie, d’argent et rubans, de plumes et pierreries… du moment que c’est joli !

Bijoux & colifichets de l’été !

LAULANEBijoux plaqués or jaune, blanc ou rose- Bague Cléo à partir de 58 €- Manchette Ethnic 99 €- Bracelets multi-liens à partir de 57 €www.laulanebijoux.com

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CHARLET PAR AIMEBagues Babylone à partir de 240 €(onyx, citrine ou diamant or 18 carat) www.charlet-bijoux.com

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TOUTVERT

TEXTES _Agnès OLIVE

Dans notre rubrique ToutVert on vous raconte tout ce qu’il se passe d’écolo, de bio et de naturel à Marseille et dans les alentours ! On y retrouve souvent des entreprises Marseille Vert avec leurs logos mais pas que... _www.marseillevert.fr

GreenDeliss le fast-good

GreenDeliss créé par Morgane et Roxane, c’est à la fois une cantine de proxi-mité et un service traiteur (livré à vélo) très écolo ! Tout est fait maison, à

partir de produits frais soigneusement sélectionnés auprès de producteurs bio de la région, avec la volonté de favoriser les circuits courts et de mettre en valeur les fruits et légumes de saison. Leur cuisine est végétarienne et propose régulièrement des plats végétaliens, naturellement sans gluten, sans œuf ou sans lactose mais, surtout, avec du goût ! Enfin, parce que le respect de l’humain passe par la connais-sance et la découverte, GreenDeliss se veut aussi un lieu de partage en organisant régulièrement des ateliers autour de l’alimentation, la santé, l’environnement et le bien-être. La cantine propose des plats savoureux et de qualité… à des prix « ser-rés » parce que manger bio et local doit être accessible à tous ! Le service traiteur s’adresse aux entreprises et aux particuliers : des plateaux repas mais aussi des buf-fets pour des événements professionnels ou entre amis avec des tartes à partager, des salades savoureuses et pleines de vitamines, des desserts gourmands…

GREENDELISS11 avenue du Maréchal Foch, Marseille 4ème _09 86 23 04 58 _www.greendeliss.fr

BeO la table veg’

Be Organic, créé par Cyril de Héricourt, a ou-vert ses portes en novembre dernier aux Docks

Village : un espace constitué d’une alimentation « L’Épicerie », d’un bar à vin et d’un restaurant « La Table » qui vient d’ouvrir. Son fondateur, originaire de Marseille, est revenu s’installer dans le sud de la France après avoir travaillé plus de quinze ans en Bourgogne dans le lobby viticole et la certification des appellations. Amoureux des produits de qualité, il a décidé de proposer un restaurant 100 % vegan et bio à Marseille. Pour cela, il s’est entouré de Ju-lien Allaire, consultant naturopathe et de Louise Gillard, jeune chef spécialisée dans la cuisine végé-tarienne. Il souhaite en même temps créer une éco-nomie circulaire au sein de Be Organic : les fruits et légumes principalement originaires de Provence en vente en magasin sont utilisés pour la cuisine ainsi que les produits, tout est issu de l’épicerie… donc rien n’est jeté ! Louise pense ses plats du jour selon les arrivages et au fil des saisonnalités. Chaque jour trois entrées, trois plats et trois desserts tous très raffinés car le restaurant a pour ambition de fournir une alimentation saine et vegan à ses clients mais aussi de faire vivre une expérience gustative nou-velle dans le veg !

BE O Docks Village _10 place de la Joliette,Marseille 2ème _04 13 94 11 60

coup de cœur

Dababo beau comme un camion !

Dababo, jeune entreprise de sacs et accessoires en chutes de bâche de camion recyclées, a été créée en 2013 à Marseille mais est pensée depuis 2010 par son créateur, Frankie

Tranchot, formé dans des domaines différents comme la mode et l’architecture. C’est lui qui réalise tout, de l’étude de prototype jusqu’à la fabrication en séries. Récupérée directement auprès des professionnels de montage des camions dans la région PACA, la bâche est une ma-tière formidable à travailler pour cet « artiste de l’accessoire » : endurance, imperméabilité, couleur, souplesse, résistance… On peut même personnaliser les accessoires. Le résultat est magnifique : c’est véritablement un concept à la fois urbain et écolo qu’a inventé Frankie qui rencontre un gros succès, jusqu’à Los Angeles où le Marseillais est déjà distribué.

DABABO www.facebook.com/DababoFrance

Avoir la Fibre du Tri !

C’est le printemps… le moment du grand ménage où l’on vide ses placards ! La Fibre du Tri est le site internet créé par un éco-

organisme de recyclage qui nous permet de trouver rapidement les points d’apport volontaire (PAV) où nous pouvons déposer nos tex-tiles, linges et chaussures (TLC). Il y en a 35 000 dans la France en-tière et déjà 11 rien que pour le centre ville de Marseille. C’est tout simple : il suffit de mettre ses vêtements tels qu’ils sont dans un sac et de les déposer dans l’une des bennes appropriées. Les vêtements et accessoires sont triés : certains, réutilisables, seront réparés et reven-dus en friperie, d’autres, trop abîmés, partent au recyclage… Rien n’est jeté, ni gaspillé, tout a une seconde vie !

www.lafibredutri.f

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29Été 2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

NOS INFOS EN VRAC

28 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

Maison Crespi invente les ice cocktails

On connaissait les sorbets que l’on arrosait d’alcool… la Maison Crespi a lancé un tout nouveau concept en France : des sorbets alcoolisés (d’une teneur de 8%).

C’est le Marseillais Martin Crespi qui est à l’origine de ce projet festif et original. Les glaces sont fabriquées en Provence, au pied de la montagne Sainte-Victoire, c’est donc local et complètement artisanal. Les fruits, le sucre, les stabilisateurs et les alcools biologiques (fabriqués dans la région de Cognac) utilisés dans la composition, sont tous d’origine naturelle. Il y a déjà neuf parfums tous délicieux et d’autres sont déjà en pré-vision : rhum-fraise, tequila-citron-banane ou vodka-fraise ? Laissez-vous tenter… avec modération !

MAISON CRESPI _www.maisoncrespi.fr

Ma Terre ouvre au Cours Julien

On connaissait depuis longtemps les fameux paniers bio de Ma Terre en livraison mais pour ceux qui veulent acheter et choisir eux-mêmes leurs produits sur place, une

boutique vient d’ouvrir au Cours Julien donnant lieu fin avril à une joyeuse inauguration « en fanfare » en présence de nombreux producteurs ! Élodie, Marion et Prune vous accueillent dans un très bel espace de 120m2 de voûtes et de vieilles pierres rempli de fruits et légumes, crèmerie et épicerie, le tout exclusivement bio et local, en attendant prochainement le loup et la dorade de l’élevage bio du Frioul… mais ça c’est pour l’ins-tant, car bientôt il sera possible d’y déjeuner à midi avec une cuisine simple, 100% bio et locale : la cuisine de leur marché !

BOUTIQUE MA TERRE _92 Cours Julien, Marseille 6ème _06 77 93 10 94

LA MÉRIDIENNE ASSURANCES15 rue Beauvau - 13001 Marseille

Tel : 04 91 00 39 30 - Fax : 04 91 54 36 [email protected]

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NOS INFOS EN VRAC

TEXTES _Cécilia RISSO, Eva NAIM & Céline BOUCHARD

Villa Rampale maison d’hôtes originale

C’est après dix bonnes minutes de voiture sur un chemin aventureux, que vous décou-vrirez le domaine de la Villa Rampale, majestueusement nichée au cœur du parc

naturel préservé de la Sainte-Victoire. David et Alexandra seront ravis de vous ouvrir l’immense porte en verre de leur belle demeure à l’architecture déroutante pour un séjour en chambre d’hôtes pas comme les autres ! Intimistes et ingénieuses, les chambres et pièces collectives offrent un standing extraordinaire et on ne parle pas encore de la piscine olympique qui trône au beau milieu de la pinède… Un coin de paradis tout près d’ici abrité par une vaste forêt qui préserve le calme et la volupté de cet écrin au design épuré et au confort fabuleux. Un dîner aux saveurs provençales tout aussi fin que le lieu vous sera servi en compagnie des résidents et de vos hôtes qui restent cependant très discrets, sur une table démesurée accueillant volontiers rencontres, discussions, rires et même amitiés naissantes. CR

VILLA RAMPALE _19 chemin de Fina, Fuveau04 42 38 05 87 _www.villa-rampale.fr _chambres à partir de 110 €

coup de cœur

Atelier Urbain tapissier contemporain

D’un stage loisir offert pour le plaisir, Pascale Sicard se prend de passion pour le métier de tapissier et décide d’une reconversion. C’est ainsi que naît Atelier Urbain

en 2014 à Marseille. Une jolie boutique-atelier de quartier, discrètement nichée sur les pentes du cours Julien qui cache une créatrice de splendides fauteuils modèles uniques. Sensible à la confection, l’up-cycling et le « do-it-yourself », Pascale nous explique que contrairement à la consommation de masse et aux intérieurs standardisés par le boom du géant suédois, elle affectionne tout particulièrement de faire revivre un meuble de la vie quotidienne dans lequel on se délecte de lire, rêver, discuter, travailler, dormir… parfois depuis des générations. Voltaire, Club, Crapaud, Outdoor, elle prépare, restaure, gar-nit et tapisse tous les modèles d’élégants tissus contemporains, jouant avec les matières comme le skaï et la feutrine et mixant couleurs douces et bordures pop. Du conseil à la confection chez Atelier Urbain, on s’offre un rêve de fauteuil sur-mesure. CR

ATELIER URBAIN - Fauteuil sur-mesure à partir de 150€ 12 rue Commandant Imhaus, Marseille 6ème _www.atelier-urbain.com

© F

red

Now

ak

Hôtel Golden Tulip bulle de luxe

C’est à Marseille, avec Le Golden Tulip que Louvre Hotels Group initie le nouveau concept de sa marque aujourd’hui en plein essor. Situé place Henri Verneuil,

en plein cœur de la Joliette, il accueille ses premiers clients depuis le 18 avril der-nier. Dessiné par Massimiliano Fuxas, architecte international, cet hôtel 4 étoiles de 210 chambres se distingue des autres Golden Tulip, par une atmosphère jeune et pourtant luxueuse, parfaitement adaptée à ce quartier désormais hyper branché. Ils ont fait le choix d’une décoration contemporaine inspirée des ambiances de la Méditerranée et les espaces collectifs sont décorés de mobilier et d’objets signés par des designers célèbres. Leur restaurant propose une cuisine bistronomique et locale, orchestrée par le chef Cyrille Repetto et sa brigade. Un espace dédié au bien-être avec salle de fitness, piscine intérieure chauffée et bar lounge est mis à la disposition des clients mais aussi auprès d’une clientèle de proximité. Le luxe à Marseille est devenu une réalité. EN

HÔTEL GOLDEN TULIP MARSEILLE EUROMED _6 place Henri Verneuil, Marseille 2ème _0 800 940 014www.goldentulip.com

L’Âne Bleu fête ses 20 ans !

L’Âne Bleu, repaire merveilleux des ambiances eth-niques chics change d’adresse ! Virginie Dumon,

décoratrice d’intérieur, double son espace showroom pour exprimer avec encore plus de force son indéniable talent de scénographe. Ses mises en scène aujourd’hui plus gra-phiques et urbaines, s’exposent désormais sur 250 m2 au rez-de-chaussée d’un bel hôtel particulier. Ambassadrice de Caravane et Sarah Lavoine, elle met aussi en valeur des nouveaux talents comme Ledun, Kann desig, Paola Navone... Le magazine Côté Sud a souvent réalisé de magnifiques reportages mettant à l’honneur son savoir-faire. On peut d’ailleurs l’admirer en direct au salon Vivre Côté Sud du 3 au 6 juin à Aix-en-Provence ou mieux encore, aller voir de plus près cette nouvelle et très belle boutique.CB

L’ÂNE BLEU_46 rue Breteuil,Marseille 6ème

www.anebleu.com

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Le Coach l’esprit d’équipe

Nouveau spot du sport à Marseille, la salle de training sportif Le Coach, dans le 8ème, se concentre sur le sport à plusieurs et propose des studios de coaching en petits groupes.

Se rassembler pour se motiver en voilà une bonne idée, aux prémices de l’été ! Consciente que l’accompagnement redouble la motivation, l’équipe propose de multiples activités adap-tées à tout public, pour des groupes de 6 à 10 personnes et toujours avec le sourire, les conseils et un suivi personnalisé. Chaque séance est préparée sur-mesure et encadrée avec soin afin de nous permettre d’atteindre nos objectifs personnels quels qu’ils soient et de rapi-dement progresser en toute sécurité : perte de poids, renforcement musculaire, souplesse, posture, gestion du stress, préparation physique... Tout le monde est concerné ! Mathieu et toute son équipe nous font découvrir un moyen simple, motivant et efficace pour optimiser forme et santé tout au long de l’année. Alors qui fera partie de votre team Le Coach ? CR

LE COACH MARSEILLE_116 avenue Jules Cantini, Marseille 8ème _09 67 54 72 40 _www.marseille-fitness.com

Maison du yogaby Deeptila philosophie yoga

Deepti Apte Vanthomme, originaire de Bombay est une

véritable passionnée de yoga. Elle le considère comme un mode de vie qu’elle veut partager. Ainsi, après

avoir enseigné pendant cinq ans à Marseille, elle décide d’ouvrir son temple de la méditation. Le crédo : on laisse à la porte stress et inquiétudes et on accueille toutes les énergies positives pos-sibles. Pour cela, Deepti vous invite à découvrir trois techniques de yoga : le Vinyasa Yoga (yoga dynamique - évacue toxines et stress) enseignée par Gaëlle ; le Hatha Yoga (yoga traditionnel indien - allie corps et esprit avec l’âme) profes-sée par Deepti ; le Kundalini Yoga (la méditation dynamique - accueillir ce qui nous dérange dans

la vie) formé par Maïmouna. L’idée est de nous aider à prendre du temps pour nous et à découvrir qui nous sommes vraiment… Rien de tel que de terminer un cours par un fantastique massage, pratiqué de mains de maître par Florence ! A la belle saison (sauf le mois d’août), Deepti donne également ses cours les samedis et dimanches matin sur la plage du Prophète. Renseignez-vous sur la page facebook : Maison du Yoga by Deepti. LP

MAISON DU YOGA BY DEEPTI _2 place Francis Chirat, Marseille 2ème _06 51 09 84 70 _www.maison-du-yoga.comRéserver un massage avec Florence Cossou _06 09 98 43 35(30 min/30€ ; 1h/55€ ; 1h30/75€)

NOS INFOS EN VRAC

*Carte réduite entre 14h30 et 19h30

Service en continuService all day long from noon to 10pm

Radisson Blu Hôtel Marseille Vieux Port

38-40 Quai Rive Neuve 13007 Marseille 04 88 44 52 46

radissonblu.com/fr/hotel-marseille/restaurants

Bar ouvert jusqu’à minuitBar open until midnight

77/( )Tous les jours

du Lundi au DimancheEvery day from Monday

to Sunday

mars

atwo

rk.fr

Tous les Vendredisà partir de 19hEvery friday from 7pm

TEXTES _Cécilia RISSO & Léa PIRAS

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tous azimuts

Été 2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr 33

NOS INFOS EN VRACPAGE

AIX

Mademoiselle le truck qui décoiffe

Une prestation sur mesure tellement réjouissante ! Na-dège débarque chez moi au volant de son estafette 60’s

Renault : « Si vous avez une prise et un coin pour garer le truck, je viens chez vous et on avise » ! Il n’en fallait pas plus pour éveiller la curiosité et prendre rendez-vous … Nadège n’a pas lésiné sur le relooking de Mademoiselle devenu un truck rutilant parfaitement équipé d’un salon boudoir de coiffure et maquillage itinérant. Il fait un tel effet que toute la famille présente y passe ! Pour moi, changement de couleur, léger balayage et brushing souple, barber shop et coupe pour mon homme, coupes rafraîchies et couleurs pour mes nièces, brushing curly pour ma fille, coup d’éclat, maquillage effet nude pour ma mère. Succès total entre des mains expertes : Nadège a travaillé chez Tony&Guy, et géré deux salons avant de se lancer dans l’aventure. Elle propose, entre autres, des soins à la kératine, des lissages au tanin et des pigments colorés (shampoing-soin). Les réservations « mariage » sont fréquentes mais n’hésitez pas à faire appel au tandem en dehors d’évènements, ses prix sont tout à fait abordables et quel must !

NADÈGE ET MADEMOISELLE _06 19 55 57 [email protected]

Les Destructeurs de François Amorettitrait fantasque

Auteur et illustrateur aixois, l’artiste semble lui-même tout droit sorti

d’une BD : toujours fringant, lunettes rondes, bras tatoués, moustaches effilées en croc façon dandy, difficile de ne pas le remarquer dans les rues d’Aix, arborant différents costumes écossais avec jupe plis-sée en tartan qu’il fait faire sur mesure par le plus ancien tailleur d’Ecosse ! C’est cer-

tain, l’artiste est un homme libre qui n’aime pas les cases, même en BD. François a le goût du raffinement, du détail soigné, de la chose singulière ; il a grandi sous l’influence des estampes de Hokusaï et des gravures de John Tenniel et cultive une passion pour l’art et les médias d’antan des pays anglo-saxons. Pas étonnant qu’il se soit émancipé des contraintes éditoriales pour créer librement sa dernière BD, véritable livre d’art, auto-édité, de 80 pages de des-sins ciselés et foisonnants. L’auteur a passé un an à imaginer le scénario, les personnages, les dialogues, utilisant le financement participatif pour donner vie à son projet.

Shauna Bubblebottom, l’héroïne des Destructeurs est orpheline et réside à Londres. La malchance ne l’a jamais quittée et, dans

son morne quotidien, un événement la fait basculer. Shauna décide alors de partir en guerre contre les vicissitudes de son époque : consumérisme, conformisme, pollution… Le personnage possède une grande épaisseur psychologique. Son idéalisme et sa radicalité renvoient à la violence de notre société. Après la série Burlesque Girrrl, le ton est plus sombre, la couleur fait place au noir et blanc. Ouvrage satirique, récit d’aventure épique, roman graphique ? Bienvenue dans l’univers d’Amoretti !

Savonnerie Rampal Latour innove !

L’une des dernières savonneries artisanales fondée en 1828 à Salon de Provence a ouvert son 5ème magasin à Aix. Dès le pas-de-porte franchi, les senteurs fraîches vous envahissent : par-

fums d’olive, lavandin, verveine, amande, rose et muguet se répandent dans l’échoppe et s’har-monisent subtilement dans les différents savons ou shampooings douche. Ici, tout est naturel et certifié biologique. Savon noir multi-usages, paillettes de savon merveilleuses pour le linge (fini l’adoucissant !), produit vaisselle sans agent moussant, tout est pensé dans le respect de l’envi-ronnement. Le savon de Marseille est intégralement fabriqué en chaudron (exclusivement à partir d’huiles 100% végétales, sans parfum, sans colorant, sans autre additif et conservateur). Rampal Latour vient de mettre au point, après trois ans de recherche avec l’IFP Energies Nouvelles, un procédé résolument novateur qui préserve la glycérine protectrice et hydratante au cœur du savon. « Nos savons sont plus doux pour la peau et pour la nature avec un procédé de fabrication qui utilise quatre fois moins d’eau et sept fois moins d’énergie » explique Jean-Louis Plot, directeur de la savonnerie. A utiliser sans modération donc !

BOUTIQUE RAMPAL LATOUR _8 rue Bédarrides, Aix-en-Provence_04 42 59 53 62 _www.rampal-latour.fr

TEXTES _Emmanuelle VIGNE

Red Soul liberty, vintage & seventies !

Un vaste espace de 180m2 dédiés au créateur aixois vient d’ouvrir ! Les collec-tions pour homme, femme et enfant sont exposées de façon aérée, mettant ainsi

en évidence les tendances. Pièces à mixer, du casual à l’imprimé, du chic citadin à l’esprit jean’s décontracté… tout y est pour affirmer son style en donnant une touche élégante, bohème ou relax à votre silhouette. Cet été, la femme Red Soul est seventie’s avec des blouses à fleurs et perles brodées, bohème avec de belles guipures, dentelles et broderies sur des tops et des robes mais aussi indigo avec ses pantalons, blouses et chemises aux différentes matières. Le vestiaire homme est, quant à lui, destiné à un look casual imprégné de fraîcheur grâce aux beaux imprimés. Toujours dans l’esprit vintage, une superbe gamme d’accessoires en macramé, des t-shirts aux imprimés fun et surtout colorés ! De quoi devenir « Red » dingue de leur collection d’été !

RED SOUL _3 rue Granet, Aix-en-Provence _04 42 27 49 52 _www.redsoul.fr

LES DESTRUCTEURS96 pages _39€Label IV Horsemenwww.francoisamoretti.com

testé pour vous

coup de cœur

François Amoretti

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32 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr 33Été 2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

NOS INFOS EN VRAC

Et MaisonSaint-AIX créa… le verre à rosé !

Il existait des verres spéci-fiques aux Bordeaux, Bour-

gogne et vins d’Alsace mais rien n’avait encore été pensé pour les rosés. Associé au grand verrier autrichien Rie-del, Eric Kurver, producteur

du vin AIX, vient de commercialiser le premier verre spécialement adapté à la dégustation du rosé, signe que les rosés de Provence montent en gamme. Les grands rosés réclamaient un contenant adéquat, permettant d’exhaler toutes les fragrances qu’ils recèlent. Profilé en « diamond’s cut », le verre créé par Eric Kurver et la Maison Riedel sublime les arômes et la fraîcheur des rosés. Tout en verre soufflé, il se resserre vers le haut, permettant ainsi d’intensifier les arômes. Entré dans la gamme Extreme du catalogue Riedel, le verre aura surtout le mérite de faire valoir les coteaux d’Aix à travers le monde, notamment dans les nombreux lieux prisés et chics où Eric diffuse son vin. D’Ibiza à la Californie en passant par les Hamptons, la Côte d’Azur et les Alpes Suisses, vous l’aurez sans doute en main cet été !

DOMAINE DE LA GRANDE SÉOUVEJouques _ 04 42 67 60 87 _52€ le lot de deux verresaixrose.com

coup de cœur

L’ESPRIT DE LA VIOLETTE10 avenue de la Violette, Aix-en-Provence_04 42 23 02 50

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L’Esprit de la Violette luxe, calme et volupté

L’esprit de la Violette c’est d’abord l’esprit d’une cuisine inventive et audacieuse, l’es-

prit d’un chef passionné, étoilé au Michelin, Marc de Passorio, s’inspirant des produits du terroir pour créer, inventer et surprendre tout en intégrant subtilement les saveurs et parfums issus de ses nombreux voyages et résidences à travers le monde. A l’abri de l’ef-fervescence du centre ville, ce lieu calme et reposant est baigné de verdure et des senteurs que distillent les plantes à l’ombre des pins. Dès les beaux jours, les tables sont dressées dans ce jardin bucolique et la toute nouvelle carte d’été présage de doux moments à vivre à la table du restaurant gastronomique : jarret de bœuf confit « à la provençale », pigeonneau poché au lait et fini à la feuille de caloupilé, samoussas et rougail tomate, filets de maquereaux à l’huile d’olive servis tièdes, déclinaison autour du citron ou duo de kiwi et pomme granny-smith… font partie des nouvelles créations alléchantes signées Marc de Passorio, entouré de Yan Ploncard (chef de cuisine) et Simon Pacary (chef pâtissier). Accueilli par le large sourire de Tatiana de Passorio, le voyage débutera et les souvenirs resteront, c’est certain !

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DECO

« Inspiration Nature »

C’est donc le thème de cette 18ème édition ; « il s’ins-crit dans une tendance qui rend hommage à la nature

tant d’un point de vue formel que dans une attitude green qui nous permet de la protéger et de profiter de ses bienfaits encore longtemps » souligne Florence Colonna, commissaire générale. Professionnels et grand public, inspirez-vous du fil vert qui anime les différents espaces du salon Vivre Côté Sud, mis en scène cette année par Fanny Piriou Desvignes, styliste-décoratrice de renom. Du petit coin de paradis par Sylvère Fournier à l’irrésistible envie de nature et de vert par Muriel Gauthier, l’exubérance végétale sera omniprésente. Mobilier, luminaires, acces-soires, linge de maison, vaisselle mais aussi carrelage, dallage, tonnelles, toutes les tendances nature pour pas-ser un été au vert ! Ce salon est véritablement la réfé-rence en matière d’art de vivre dans le sud, le rendez-vous incontournable et boostant pour un plein d’idées créatives.

Coaching… Côté nature

Architecte-paysagiste ultra talentueux, Thomas Gentilini conçoit le jardin comme un espace de vie

dédié au rêve et au plaisir. Avec son équipe, le temps d’un cours, il vous donnera les clés pour laisser libre cours à votre imagination : choix des matériaux, des végétaux, adaptation au lieu… Avec lui, la moindre parcelle de terrain sans âme est révélée, subli-mée par la poésie des décors végétaux qu’il réalise tout en respectant la démarche et l’esprit de ceux qui y résident. Réservez dès maintenant. Sur rendez-vous, 59€ l’heure. [email protected] ou 04 42 02 56 86.

Coaching… Côté déco

Une équipe de stylistes et de décorateurs sélection-nés par Côté Sud apporte expertise et conseils

pointus : il vous suffit de venir avec les plans, photos ou vidéos de votre projet pour repartir avec une recom-mandation (shopping list, couleurs, matières, formes, styles, meubles et objets). Sur rendez-vous, 89€ l’heure. [email protected] ou 01 75 55 43 66.

Les chefs se mettent au vert

Véritable passionnée de gastronomie, Anne Ga-rabedian (auteure et journaliste) a concocté un

somptueux programme de démonstrations culinaires. Parce que les chefs puisent dans leur envi-

ronnement et que leur cuisine porte l’accent de leur terroir, Anne a

souhaité qu’ils nous racontent une histoire qui les lie à cette terre du sud, si riche et variée, véritable source d’inspiration

pour les cuisiniers. Edouard Loubet (Domaine de Ca-pelongue), par exemple, riche de son apprentissage des herbes de montagne, se sert du terroir de Bonnieux pour imaginer les déclinaisons nature-cuisine. Ou Jany Gleize (La Bonne Étape) et son potager « Jean Rey », hé-rité de son grand-père, qui fournit en légumes, fruits et fleurs le restaurant, inspire le chef au quotidien… Tous ont une histoire à raconter.

Anne réunit durant quatre jours une étonnante bri-gade de cuisiniers pour des démos culinaires 100%

saveurs avec Alexandre Mazzia (AM), Glenn Viel (L’Oustau de Baumanière), Ludovic Turac (Une Table au Sud), Ronan Kernen (Coté Cour), Marc de Passorio (L’Esprit de la Violette), Mickaël Féval mais aussi Lionel Lévy (Intercontinental Hôtel Dieu), Guillaume Sourrieu (L’Épuisette) et Nadia Sammut (La Fenière)… Dimanche soir, place à la « brigade de rêve » pour une démo collective et festive orchestrée par Michel Por-tos (Le Poulpe).

Les food-trucks de la région sont à l’honneur dans un espace dédié à la restauration pour déguster sur

Salon Vivre Côté Sud du 3 au 6 Juin au Parc Jourdan

Le salon fête sa majorité ! 18 ans d’existence, de découvertes, de partages et de convivialité. A la fois émancipé et responsable, le salon place cette année la nature au cœur de ses attentions. Présente dans les jardins, gra-

vitant parfois à la verticale ou jaillissant sur les toits des immeubles et sur les balcons, la nature resurgit par-tout : matériaux, éco-conception, tissus, papiers peints, tapis, tonalités des peintures… jusque dans les formes organiques d’une lampe ou d’un meuble et également à travers des saveurs empreintes de naturalité.

TEXTE _Emmanuelle VIGNE

Vases en verre de Murano Tropicus et Ficus d’Arcade Vitrum

Porcelaines, Atelier ENW

Jany Gleize et sa brigade

Table Miss Trefle par Airborne

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DECO

www.vivrecotesud.fr

iration nature

Inspiration nature

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Aix-en-Provence

du 3 au 6 juin 2016

Parc Jourdan

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vous donne rendez-vous

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Toutma(2).indd 1 18/03/16 11:39

Salon Vivre Côté Sud PARC JOURDAN _avenue Anatole France, Aix-en-Provence.Du vendredi 3 au lundi 6 juin à partir de 10hNocturnes : vendredi jusqu’à 23h, samedi jusqu’à 21h, lundi jusqu’à 18h. www.vivrecotesud.frEntrée : 9 € (gratuit - de 12 ans), soirée 7€

le pouce quelques bons petits plats avec Louise du Sud, le Camion Jaune, Way Up Café, Salut Un Café, Douces heures des Mets, Le Panier à Salade, L’Epicerie du Marché St Victor, L’Estanco, La Cabane de Pierre et La Cascada.

Julia Sammut qui vient tout juste d’ouvrir à Mar-seille son épicerie de produits méditerranéens pré-

sente sur le salon son épicerie « Idéal », apportant ses dernières trouvailles et produits d’exception d’ici et d’ailleurs aux curieux en quête de bonne chère.

Côté projets avec The Decoralist

De grands éditeurs de tissus (Bisson Bruneel, Houlès, Rubelli, et Lelièvre…) réunis sous la bannière de

The Decoralist donnent rendez-vous aux visiteurs pour découvrir leurs collections et leur savoir-faire dans un salon tout blanc qui s’habillera des nouvelles collec-

tions de tissus et de passementerie, au fur et à mesure des quatre jours. Au pied de cet espace, des stands de marques choisies et labellisées « Côté Sud Projets » comme Bochart, Mercadier, Bulthaup mais aussi la jeune marque aixoise remarquée dès ses débuts par ToutMa, Anne Luttringer Créations.www.thedecoralist.com

Côté conversations

Découvrir les nouvelles tendances hôtelières, réno-ver une maison d’hôtes et la faire connaître via les

réseaux sociaux, scénariser et éclairer son jardin… Voi-ci quelques thèmes de conversation qui donneront lieu chaque jour à une conférence informelle et organisée avec des experts du secteur qui témoignent de leur expérience. C’est ouvert à tous !

Côté nouveautés

Le nouvel espace « côté Bazar », inspirations d’ici

et d’ailleurs pour farfouiller. Un vrai cafoutche comme on les aime dans le sud !

Anne Luttringer Créations

Tissus Pierre Frey Cobane Amazone

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Henri Leconte, Maya et Bernard Hennet (AB2M)

Françoise Liberman et Pascale Maurel (Office de Tourisme d’Aix-en-Provence)

Philippe Doignon, Audrey Roustan et Arnaud Clément (ODPA)

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vos soirées

Été 2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

TENNIS

Les partenaires soirée Open Pays d’Aix

Philippe Doignon et Jean-Marc Negro (Chocolaterie de Puyricard)

Romain Patout, Carla Jouver, Jean-Luc Rouillet (Mas Provence) et Didier Marazzani (Country Club aixois)

Jean-Christophe Grossi, Maryse Joissains (Maire d’Aix-en-Provence) Arnaud Clément et Francis Taulan

Laure Messina, Fred Bondyfalat, Florence Messina et Pauline Constantin (Nissan)

Sophie et Raphaël Chauvin (CEPAC)

Arnaud Clément et Maryse Joissains

Mathias Bernard (Rockzeline), Elodie Gagnepain et Patrick Desgraupes

Open du Pays d’Aix – Trophée Caisse d’Epargnele tournoi qui monte, qui monte !

A la veille d’une splendide finale qui a permis au joueur brésilien Thiago Monteiro de remporter le premier trophée de sa carrière, se tenait la soirée Partenaires au Country Club aixois. Arnaud Clément,

directeur du tournoi, Bernard Fritz, Marc Pimor et Bernard Hennet, déjà heureux de la réussite de cette 3ème édition dont la fréquentation ne cesse de croître chaque année*, ont eu le plaisir de pouvoir remercier tous leurs partenaires. Ce fut une soirée hautement gastronomique confiée à l’Office de Tourisme d’Aix-en-Provence qui avait réuni chefs et viticulteurs du territoire aixois : l’excellence des fromages de Benoît Lemarié, les créations des chefs Pierre Reboul et Olivier Scola, les délicieuses pâtisseries de Simon Pacary (l’Esprit de la Violette), les vins de caractère de Minna Wineyard… la sélection offrait un florilège du savoir-faire des artisans de notre terroir.

Plus de 250 convives, partenaires, amis, élus et personnalités ont célébré une belle compétition et un spectacle de haut vol. La surface en terre battue, à la fois vivante et technique a largement contribué au

spectacle et les joueurs sud-américains étaient vraiment dans leur élément, écartant rapidement les joueurs français. Benneteau ou Roger-Vasselin auraient pu l’emporter selon Arnaud Clément mais un challenger sert aussi de tremplin aux jeunes joueurs qui montent et la finale en est la démonstration. En battant 4-6/6-4/6-1 l’argentin Carlos Berlocq, à 21 ans, Thiago Monteiro s’est hissé de la 300ème place à la 100ème place. Et ce soir-là, l’heure était encore au plaisir de partager et de fédérer autour de cet événement devenu un grand rendez-vous tennistique, juste 15 jours avant le tournoi de Roland-Garros.

opendupaysdaix.com*près de 10 000 spectateurs dans la semaine

TEXTE _Emmanuelle VIGNE PHOTOS _Virgil VINCENT LAM

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vos soirées

36 Été 2016 _TM n°40Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

OPEN DU PAYS D’AIX

Stéphanie et Eric Couriant (Nissan Couriant)

les hôtesses des Champagne Lanson

Emmanuelle Vigne (ToutMa), Oriane Grouvel (Lanson), Sophie Facq (Terlat) et Jennifer (Voyage privé) Les organisateurs (AB2M) : Marc Pimor, Bernard Fritz, Arnaud Clément et Bernard Hennet

Marc Jolivet et Julie Guinard

David Vincent (Smart Trade) et Arnaud Clément

Benoît LemariéChef Pierre Reboul et Adeline (Château La Pioline)

Sophie Joissains (sénatrice des Bouches-du-Rhône) et Michelle Delfaux

Sophie et Raphaël Chauvin (CEPAC)

Arnaud Straupé et Meryl Luc (Minna Vineyard)Simon Pacary (L’Esprit de la Violette)

Caroline Arnaud (Les Macarons de Caroline)

Pierre Emmanuel Sechiari (Château La Coste)

Nadia et Serge Davico (Terre de Mistral)

l’équipe CEPAC, parrain officiel du tournoi

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tous azimuts

Été 2016 _TM n°40

ACTU LITTÉRAIRE

TEXTES _Olivier EMRAN

Aux Tableaux !4 500 m2 de murs au cœur de Marseille, libres d’être investis par 40 artistes internationaux en résidence pendant 4 mois, ça donne le tournis. Résultats : des œuvres magnifiques et éphé-mères, créées dans une école fermée depuis 2012, sur les murs, dans les salles de classe, le préau, les escaliers, les plafonds… Ceux qui ont eu la chance de visiter le lieu ont pu voir des cabanes rigolotes, des installations déli-rantes, de la peinture au canon et des fresques grand format… Les 40 artistes s’en sont donné à cœur joie. Une belle aventure humaine et ar-tistique, un coup de génie de l’association Jux-tapoz et de son directeur artistique Alexandre D’Alessio, dont il reste un beau livre de 192 pages et un DVD de 60 minutes.En vente sur le site www.aux-tableaux.com

LIVRE D’ART

LIVRE DU

FUTUR

LIVRE CULTIVÉ

LIVRE ENGAGÉ

L’Or des MalatestaLaurent LADOUARI

Voici le tome II d’une grande saga où l’on retrouve les frères jumeaux Tancrède et Julien aux prises avec les pouvoirs les plus sombres d’une société futuriste. Eux sont des NonPareils, des esprits hors normes, formés dans une école top niveau par des maîtres géniaux. Cela ne les empêchera pas de se fourrer dans tous les traquenards les plus dan-gereux pour sauver la Terre, l’Humanité (pas le quotidien, les gens), la démocratie et la fraternité. Si on accroche avec ce livre et son univers, c’est clairement le livre de l’été pendant que les enfants jouent bruyamment autour de la piscine avec leurs cousins qui viennent de Paris tous les ans en août (et que quelqu’un les surveille !). En plus l’auteur, c’est un Marseillais ! _848 pages _Éditions HC _22 €

Elles sont partiespour le Nord

Patrick LECOMTELe pitch ? Une jeune fille qui vit dans le Grand Nord canadien et une grue blanche d’Amérique qui migre tous les ans du nord au sud (et inversement). Ce roman raconte la rencontre et l’engagement de la jeune Wilma pour la défense de cet oiseau rare et pur et les relations qui vont se nouer entre ces deux êtres assoiffés de liberté (je cause bien hein ?). À lire avec Michel Fugain et le Big Bazar en fond sonore._120 pages _Éditions Préludes _9,99€ (Kindle) ou 14€ (poche)

Faites tourner !Blaise LECLERC

Il est Docteur en Agronomie, il est jardi-nier et il habite Cucuron. Pile le lectorat de ToutMa ! Mais, comme le dit ma fille de 3 ans : « Ce n’est pas grave ! ». Ainsi, et parce qu’il ne doit pas y en avoir que pour les estivants des plages, ToutMa investit également les petits jardins dis-crets où l’on trouve quelquefois certains « grosses légumes » qui aiment à se dé-tendre au pied d’un plant de tomates, ce qui, convenons-en, est bien moins cher à entretenir qu’un yacht et son équipage. En plus le beurre de yacht c’est pas bon. _120 pages _Éditions Terre Vivante _14€

Cahiers d’ArgentinePierre ANDREANI

L’Argentine vue par un poète. Impos-sible de s’en servir comme guide, il ne vous dira rien sur « où manger », « où dormir », mais à prendre tout de même avec soi comme contrepoint poétique d’un voyage en Argentine, dans la pampa ou le Gran Chaco. Et si aucun voyage en Argentine n’est pré-vu, rien n’est perdu : un petit verre de mezcal et on lit Andréani !_24 pages _Éditions du Port d’Attache _4,50€

En cuisineavec Alain PASSARD

Christophe BLAINUn dessinateur rencontre un cuisinier et le questionne sur tout ce qu’il fait. Un livre vivant (avec 14 recettes à faire) et une belle rencontre avec un chef libre dans ses créations et ses explications. Ça nous change du star-system télévisuel et cela donne un éclairage plus humain, plus gourmand et plus authentique sur la cuisine du premier chef 3 étoiles vegan._96 pages _Éditions Gallimard Bande Dessinée_20 €

LIVRE POÉ

TIQUE

LIVRE GASTRONOMI

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Nos enfants sont des poètes Dominique RESCHDe la brève de comptoir d’école, c’est ce que Dominique Resch capte régulièrement au contact de ses élèves. Et il y en a pour tous les goûts : « Moi, j’aimerais trop y aller à l’école des femmes, ça doit être chaud ! » ou bien encore : « Franchement, je ne vois pas pourquoi on se pose plein de questions sur la mort alors que quand on sera mort on ne se posera pas de questions sur la vie ». Lu-mineux non ? Et il y en a 150 comme ça. Des poètes (poët) on vous dit ! _116 pages _Éditions Autrement _10€

LIVRED’É

COLIER

Ulysse WincoopMarion FESTRAËTS

et Benjamin BACHELIER1890, Dakota du Sud (note : il y a bien « Sud » qui suit « Dakota », mais toute ressemblance avec notre Sud à nous est à exclure. Là-bas il fait froid tout le temps. Il n’y a que des animaux à fourrure d’abord, c’est pour vous dire…), un jeune indien est sauvé du massacre par un soldat américain. Il grandit parmi les colons blancs, mais trop de différences le pousse à se questionner sur ses racines, son héritage et sa place dans une Amérique en train de naître et où, finale-ment, un « sauvage » en remplace un autre. _88 pages _Éditions Gallimard Bayou Dessinée _16€

LIVRESI

OUX

Et que celui qui a soif, vienneSylvain PATTIEU

De l’Ancien au Nouveau Monde, le destin de trois bateaux et de leurs équipages, un négrier, un vaisseau pirate et un navire marchand. Avec ces nombreuses péripéties et ses personnages fascinants, cet hommage aux romans d’aven-tures se saisit du genre pour le renouveler d’une façon très inventive. Un roman contem-porain, au grand souffle romanesque, porté par une réflexion politique sur ce que fut cette première mondialisation. L’auteur est agrégé d’Histoire et prof de fac à Paris mais Aixois !_480 pages _Éditions La Brune au Rouergue _21,80€

LIVREPI

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3939Été 2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr38

Coup de fil à…Jean-Philippe SALDUCCIPrésident du Pilotage Marseille-Fos

Ce n’est pas tous les jours que l’on fait un « livre d’entreprise ». Pour beaucoup d’entre eux, ils ne concerneront que les clients et partenaires. Mais pour certains, ils racontent une part de l’histoire d’une ville et d’un métier singulier. C’est le cas pour un très beau livre « Le berceau des pilotines » qui raconte avec beaucoup de vie les spécificités du pilotage de Marseille-Fos. Ainsi, saviez-vous que les pilotes de Marseille sont les seuls au monde à posséder leur propre chantier naval ? Qu’ils construisent leurs bateaux juste à côté du MuCEM depuis 1967 ? Sur un navire atelier flottant ? Nous avons voulu en savoir plus sur ce livre avec le Président des pilotes de Marseille-Fos…

TM : De quoi parle ce livre ?

J-P. S : C’est un livre sur une facette cachée de notre métier, sur un fait unique au monde à savoir que nous construisons nous-mêmes nos propres bateaux-pilotes, les pilotines. Et que nous les construisons sur un ponton atelier de 20m x 40m en plein cœur du Vieux-Port de Marseille ! Nous sommes ici depuis plus de deux siècles, nous y avons nos bureaux, nos marins, nos pilotes mais également notre simulateur 3D (NDLR : l’un des plus évolués au monde). Cet emplacement est également le gage de notre liberté et du service public que nous rendons aux navires qui viennent du monde entier pour commercer ou faire visiter notre région aux croisiéristes. Ce livre permet ainsi à tous les Marseillais de mieux connaître et aimer ce ponton atelier qui se nomme Phocée. Ce « Quasimodo » si excep-tionnel dont parle Rudy Ricciotti qui est le parrain de cœur de cet outil patrimonial et industriel, situé en face de son superbe MuCEM.

TM : Peut-on se procurer le livre quelque part si le sujet nous intéresse ?

J-P. S : Ce livre n’est pas directement prévu pour la vente, mais si d’aventure il intéressait des amoureux de Marseille et de son patrimoine industriel, nous trouverons avec plaisir un arrangement avec celles et ceux qui nous en ferait la demande dans la limite de nos stocks disponibles.

Pour en savoir plus : le ponton Phocée se trouve au 1 Quai du Portà Marseille 2ème

Pour contacter le Pilotage Marseille-Fos _04 91 14 29 10(demander le Secrétariatde la Présidence).

DU 4 AU 29 JUIN 2016

PRÉLUDE AU FESTIVAL D’AIX

CONCERTSSPECTACLESPARADE[S]15€ POUR TOUT VOIR !Gratuit - de 30 ans

Tél : 0 820 922 923 (12 cts /min) l www.festival-aix.com

M N P  illustration : Brecht Evens l conception graphique : Clément Vial

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agenda

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L’EXPO

TEXTE _Jacques LUCCHESI

Un lien subtil relie Joseph Mallord William Turner (1775-1851) à la modernité picturale.

On sait ce que les Impressionnistes - et Monet en particulier - lui doivent. Même un peintre abstrait, comme l’Américain Mark Rothko, se reconnaissait une parenté avec lui. Alors que John Constable, son contemporain, mettra son art au service d’une imitation quasi parfaite de la nature (il influencera l’École de Barbizon), Turner fera progressivement du paysage le prétexte pour des jeux de couleurs qui nous étourdissent encore. En cela on peut dire de lui que c’est un peintre pour peintres.

Dans ces conditions « Turner et la couleur », la belle exposition que présente aujourd’hui l’Hôtel de

Caumont, est on ne peut plus probante et nécessaire à qui veut comprendre l’évolution de la peinture occidentale. Organisée en partenariat avec la Turner Contemporary de Margate, elle rassemble 19 huiles et une centaine d’aquarelles, pour la plupart prêtées par des musées prestigieux, comme la Tate Gallery de Londres. Elle peut aussi s’enorgueillir d’avoir pour commissaire Ian Warrell, l’un des spécialistes mondialement reconnus du grand peintre anglais.

Ainsi, c’est le récit de cette existence entièrement consacrée à la peinture qui prend forme au fil

des salles (elles-mêmes marquées par le style dix-huitiémiste). Si chacun de nous n’est, finalement, que la somme de ses admirations, celles de Turner, fils d’un modeste barbier, le poussèrent très tôt vers ceux qui surent magnifiquement traduire dans leurs tableaux cet émoi qui saisit le cœur devant la nature et ses multiples phénomènes : Titien, Le Lorrain, Rosa, Canaletto. Comme par exemple, Vision du Déluge signée par Poussin dont se souviendra durablement le jeune peintre londonien, au point d’en donner tardivement ses propres versions, comme on peut les admirer dans la dernière section.

Toutefois, c’est l’aquarelle qui d’emblée s’imposa à lui : ce n’est pas étonnant qu’elles soient ici

bien plus nombreuses que ses huiles. Le genre est plus

difficile qu’on ne croit, exige un dosage et une sûreté d’exécution sans faille. C’est d’ailleurs sa technique d’aquarelliste qui influencera la tournure prise par sa peinture, comme le souligne justement Warrell. Où qu’il aille - et il voyagea beaucoup sur le continent -, Turner transporte ses pinceaux, sa boîte à couleurs et ses carnets de croquis (on peut en voir quelques-uns ici). Les monts et les vallées où se détachent de minuscules maisons, les plages et les rivières s’imposent à son esprit comme autant de sujets à fixer sans délai. A d’autres le portrait - comme Joshua Reynolds ou Thomas Gainsborough - ! Il lui préfèrera toujours les paysages et les scènes de genre où les formes humaines se fondent dans le décor.

Très vite recherché par les collectionneurs, Turner s’affirmera aussi comme un grand illustrateur,

notamment avec le Liber Studiorum et les romans de Walter Scott. Le problème de la couleur se posa vraiment à lui lorsqu’il passa à l’huile sur toile. En ce début du XIXème siècle, elle est le sujet de maints traités philosophiques (Goethe, Moses Harris) que l’artiste méditera. D’autre part, il y a l’arrivée sur le marché de nouveaux pigments, comme le bleu de cobalt et le jaune de chrome. Rapidement Turner les fera siens, insensible aux critiques qui accablent souvent le génie à ses débuts. On peut suivre ici l’évolution de ses tons, plutôt fades dans ses premières œuvres, jusqu’à ces explosions chromatiques où dominent les jaunes, mais aussi le brun, l’ôcre, l’orangé et le rouge vermillon. On arrive peu à peu à cet art vaporeux qui est sa signature ; cet art où la couleur absorbe le dessin et qui se prête si bien à la représentation des ciels brouillés ou des vagues déchaînées.

Une exposition qui fait de l’Hôtel de Caumont un incontournable centre d’art dans la cité du Roy

René.

…cet art vaporeuxoù la couleur

absorbe le dessin…

TURNER et la couleur

Une rétrospective évènementielle sur le grand paysagiste anglais

aux origines de l’Impressionnisme.

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Turner et la couleur du 4 mai au 18 septembre 2016Tous les jours de 10h à 19h

Hôtel de Caumont 3 rue Joseph Cabassol, Aix-en-Provence_04 42 20 70 01 www.caumont-centredart.com

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Plage de Calais à marée basse

Ombre et obscurité, le soir du déluge

Navire approchant du port de Margate par grosse mer

Le Château de Kilgaren sur la Twyvey

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agenda

Une théorie romantique du génie voudrait que celui-ci paie ses dons par une existence brève et misérable : voyez Van Gogh ou Modigliani. La vie de

Picasso s’inscrit en faux, d’un bout à l’autre, contre ce truisme. Car l’artiste aux vingt-mille œuvres (recensées) aura été, durant sa longue existence, comblé par tous les biens terrestres. Il a été le premier peintre à être starifié de son vivant et, plus de quarante ans après sa disparition, ses tableaux caracolent encore au sommet des ventes aux enchères. Oui, c’est sans doute cette insolente profusion, le scandale Picasso ; d’où ce mélange d’envie et de dénigrement qui flotte toujours autour de son nom. Mais si, d’aventure, on doutait toujours qu’il fût le plus grand artiste du XXème siècle, une visite au MuCEM pour voir « Picasso, un génie sans piédestal », devrait suffire à se persuader du contraire.

Dans cette exposition riche de 270 œuvres, c’est le rapport - fondamental - du maître catalan à la culture populaire qui est exploré et présenté avec clarté tout

au long d’un parcours, qui met en abîme les productions artisanales avec les œuvres qu’elles lui ont inspirées. Car l’art - y compris le plus prestigieux - a partie liée avec les impressions et les émois qui nous assaillent, enfants, devant le spectacle du monde.

Ainsi, dès l’entrée, cette parodie d’ex-voto ou la béretine catalane que l’on

retrouve dans le portrait (figuratif) de Paule de Lazerme qu’il exécuta en 1954 : les puristes le compareront certainement à celui, plus cubiste, de la photographe américaine Lee Miller, un peu plus loin. C’est avec le même entrain qu’il fera entrer instruments de musique et costumes de cirque dans son travail en deux et trois dimensions. Observez « L’acrobate bleu » (1929) et vous aurez une

idée de son intuition de la forme humaine qu’il mît en scène dans toutes les positions. Quant à la corrida, dont il était un fervent amoureux, il la déclinera sur tous les

supports, dans tous les formats imaginables. S’il fallait ici faire un choix, il se porterait sur « Passe de cape » (avril 1956) pour son épure du trait et cette architecture des corps rehaussée de couleurs.

Moins spectaculaire mais tout aussi prégnant était son goût pour les oiseaux. Sans doute un

legs paternel puisque son père, l’excellent peintre Don José Ruiz y Blasco, donnait lui-même dans la colombophilie, comme on peut le voir avec « Paloma » (1878). Et c’est tout naturellement que Picasso conçut, pour le Parti Communiste (dont il fut membre), le logo de la Colombe de la Paix, au lendemain de la guerre. Le fils cède la place au père, un peu plus loin, avec les jouets faits pour ses

enfants. On s’émerveille devant ces petites pièces en bois et en papier mâché, surtout en sachant qui en est l’auteur, en pensant à leur valeur conséquente aussi. Picasso, un nouveau Midas ? Au-delà de sa capacité à convertir l’art en or (dont on lui fît souvent reproche), il y a son formidable appétit pour les formes artisanales, sa faculté incroyable d’assimilation de toutes les techniques à des fins de création personnelle. Cela vaut pour la céramique, qu’il étudia avec Jean et Suzanne Ramié sur la Côte d’Azur, mais aussi pour l’orfèvrerie (avec François Hugo), la tapisserie (avec l’Atelier Marie Cuttoli), la linogravure ou même la tôle et le béton. Autant d’apprentissages, souvent tardifs, qui génèreront leur moisson d’œuvres originales, comme on peut le voir dans les deux dernières sections. Il y a enfin les sculptures d’assemblage, qu’il réalisa avec des objets récupérés (comme cette « Tête de taureau » avec un guidon et une selle de vélo). On mesure ainsi tout ce que lui doivent les innombrables sculpteurs contemporains qui travaillent, aujourd’hui, avec des matériaux industriels.

Il faut, en dernier lieu, rendre grâce au MuCEM pour organiser à Marseille des expositions de cette envergure. Ne fut-ce que

pour prolonger un peu l’euphorie culturelle de 2013…

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L’EXPO

TEXTE _Jacques LUCCHESI

un géniesans piédestal

On demandait un jour à Gide qui était selon lui le plus grand écrivain français : « Hugo, répondit-il, hélas… ». Transposé dans le champ des arts

plastiques, ce mot va comme un gant à Picasso, tête d’affiche du MuCEM.

PICASSOdu 27 avril au 29 août 2016Tous les jours sauf le mardi

MuCEMEsplanade du J4, Marseille 2ème

mucem.org _04 84 35 13 13

Edward QuinnPicasso dans son atelier, Le Fournas1953

Tête de taureau, 1952.Coll. particulière

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Colombe de la paix,1950. Musée art et histoire de Saint-Denis

©Succession Picasso 2016

Le Banderillero, 1959. Frederick Mulder ©Succession Picasso 2016

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agenda

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ÉTÉ 2016

TEXTES _Céline BOUCHARD, Camille JALAGUIER & Léa PIRAS

Festival Les Suds du 11 au 17 juillet

Comme tous les étés, la ville d’Arles vibre aux rythmes des sonorités du monde. Car oui, pendant une semaine, des rencontres musicales au cœur de la belle cité

arlésienne vous sont proposées ! Une quarantaine de stages et master class viennent compléter une magnifique programmation. Des concerts intimistes sont à l’affiche dans la cour de l’Archevêché avec le 13 juillet, la sensuelle ALA.NI. Hors du temps et résolument moderne, cette Londonienne originaire de l’île de Grenade est la nouvelle voix à découvrir absolument. Les Grandes Soirées Suds au Théâtre Antique seront « muy caliente », surtout celle du 12 juillet avec le Colombien Yuri Buenaventura qui réadapte de grands titres de notre patrimoine musical français façon salsa. Le 15 juillet, ne manquez pas la conversation musicale entre la kora du Malien Ballaké Sissoko et le violoncelliste Vincent Segal. Leur duo nous transporte au-delà des frontières. La scène à ciel ouvert dans la friche industrielle accueille des concerts au Parc des Ateliers, ainsi que des mix de Djs pour des sets tropicaux. Pour la dernière nuit, à voir absolu-ment, la soirée exceptionnelle avec l’artiste Franco-Libanais Bachar Mar-Khalifé : sa voix suave vient se mêler brillamment à des sons électro… C’est une chance inouïe que d’écouter, sous les étoiles, cet artiste qui monte. CJ

_www.suds-arles.com

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Les RencontresPhotographiques d’Arles

du 4 juillet au 25 septembre

La 47ème édition de cette extraordinaire exposition gigantesque, mondialement

connue, est dédiée à Michel Tournier, grand écrivain Français - on a tous au moins lu Ven-dredi ou la vie sauvage - et prix Goncourt 1970, disparu cette année. C’est donc un hommage à l’imagination géniale des hommes à travers lui et la photographie, bien entendu. La nouveauté des Rencontres d’Arles depuis 2015 est d’inviter un artiste à résidence. En 2016, c’est Stépha-nie Solinas qui présentera un projet ancré dans le paysage arlésien à travers l’ancienne usine Lustucru. Ensuite, il y a évidemment toute la nouvelle création photographique à découvrir, validée par le célèbre Prix Découverte. Puis dans les thèmes choisis, on craque pour Street - la photographie de rue revisitée où on peut admirer des œuvres pionnières du genre, de Sid Grossman et Gary Winogrand & Ethan Levitas entre autres… Western Stories, autre thème élaboré, permettra de revoir le grand photographe Bernard Plossu (qui vit à La Ciotat) dont la dernière visite en Arles remonte à 1987. Il expose en salle Henri Conte, son Western Colors, issu de sa propre traversée de l’ouest américain l’année de ses 21 ans. Autre coup de cœur, Africa Pop affiche une Afrique déca-lée et sympathique, particulièrement à travers Swinging Bamako, une expo installée dans la Grande Halle. Idéal pour mieux comprendre l’Afrique d’aujourd’hui ! Bref, on est intarissable sur le sujet tant l’art photographique nous plaît. Allez-y, c’est très bien d’autant qu’il est possible d’avoir des visites guidées pour mieux comprendre et aussi des ateliers jeune public. CB

_www.rencontres-arles.com

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Marseille Jazz des Cinq Continentsdu 20 au 29 juillet

Lorsque l’été arrive, la Provence affiche son identité de terre des festivals, avec un foisonnement d’événements culturels. Marseille Jazz des Cinq Continents est l’un de

ces grands rendez-vous magiques de l’été marseillais, connu du monde entier ! Le vio-loniste au swing virtuose Didier Lockwood joue avec son quartet le 21 juillet au Théâtre Sylvain. On danse aussi grâce au retour de Saint Germain passé par Bamako. Un hommage est rendu à Chet Baker le 28 juillet, avec les plus grands trompet-tistes actuels : Airelle Besson, Stéphane Belmondo, Erik Truffaz… Sans oublier l’immense trompettiste Ibrahim Maalouf, un fidèle du festival, présent le 25 juillet au Palais Longchamp. Deux belles soirées au MuCEM sont au programme : le 23 juillet avec le séduisant Kyle Eastwood et le 24 juillet avec le crooner « so british » Hugh Coltman. Et surtout, tout ce beau monde est accessible à des tarifs très abordables (20€ et 15€ tarif réduit)… comprenant aussi l’exposition « Un génie sans piédestal, Picasso et les arts & traditions populaires » qui reste ouverte jusqu’à 22h30. Et le 29 juillet, le magnétique chanteur Seal clôture cette 17ème édition qui promet d’être féérique ! CJ

_www.marseillejazz.com

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4544 Été 2016 _TM n°40Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

Collectif Borderlinedu 5 juin au 28 août

Depuis 2010, le collectif Borderline ne cesse de faire de nos nuits marseillaises une suite de moments

inoubliables. Le secret ? Nous permettre de faire la « fête » dans des lieux insolites avec des artistes de talent ! Supermarché, Stade Vélodrome, MuCEM et récemment une kermesse dans le tunnel Prado Sud… Victimes de leur succès, cet été les « Apéros du ba-teau » reviennent avec une programmation pointue : Mix Polo & Pan (Dj’s résidents du Baron, Paris), des live Moi Je, Raashan Ahmad, Kazy Lambist, le

Tourne disque… Le concept ? Tous les dimanches soirs de l’été (et le 14 juillet) Christian Mellon et son équipe vous emmènent au large de Marseille, danser au rythme de concerts et Dj sets. Et cette année, le collectif Borderline, Nicolas Grasset, Isabelle Crampes et Benoît Chevalier (Mix en bouche), s’associent avec le très réputé festival Calvi on the Rocks, le 17 juin au Théâtre Sylvain pour « Marseille on the Rocks » avec en line up, Bob Moses, Camp Claude et Calvi on the Rocks Djs (Jean-Marie Tassy et Edouard Rostand). Et avec tous ces bons plans, on n’oublie pas de réserver son 11 juillet, pour fêter la fin de l’Euro 2016 aux Halles de la Major. Vous l’aurez compris, cet été, on est Borderline… LP

COLLECTIF BORDERLINE _www.borderliner.fr

European Blues Cruisedu 27 août au 1er septembre

C’est le truc le plus fou de l’agenda de l’été 2016, réservé exclusivement aux dingues de grande bleue et de blues ! Imaginez-vous embarquer sur un superbe

paquebot pour croiser en Méditerranée au départ de Marseille, escales à Naples, Rome et Bastia, avec à bord, avec vous, d’immenses artistes jazz & blues prêts à faire des bœufs endiablés tous les soirs. Oui, de la folie on vous dit ! Déjà, une grande soi-

rée d’ouverture est prévue aux Docks réunissant tous les artistes et les croisiéristes se mêle-ront aux Marseillais. Ensuite, pendant six jours, une programmation musicale canon, élaborée par l’association Blues in Marseille, promet plus de dix concerts on board : Billy Branch & the Sons of Blues, Eddie Shaw tous deux de Chicago, mais aussi Mitch Woods, fin pianiste de Brooklyn, Bill Howlnmadd & Shy Perry from Mississipi, sans oublier Stacy Brooks, reine du Blues de Washington DC ! On nage en plein rêve américain. L’exception n’empêchant pas de rêver, le groupe européen Hat Man Session est aussi du voyage. Bref, connaisseur, amateur, navigateur, peu importe votre casquette, « Love boat… is in the air ». Un seul mot d’ordre ici, trouvez vite votre rythme de croisière… CB

6 jours et 5 nuits à partir de 595 € _Informations et réservations : Voyages Byblos_04 91 54 00 53 _www.europeanbluescruise.com Photo Francis huster © ingrid Mareski

Ce spectacle bénéficie d’un mécénat de

www.desmotsdesetoiles.frtHéâtre silvain : anse de la Fausse Monnaie - CornicheKennedy - 13007 Marseillebilletterie : Fnac, Carrefour, Géant, super u - www.fnac.comwww.carrefour.fr - www.francebillet.com - 0 892 68 36 22(0,34€/min) et sur place selon disponibilité

AUFestival de tHéâtre

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4 juillet “Une folie”LoLa Dewaere, oLivier Lejeune, ManueLGéLin, Marianne GirauD et oDiLe CohenPrésention de la pièce par Francis Huster

5 juillet “Gustave et Eugène”jaCques weber et PhiLiPPe DuPont

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Stacy Brooks

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Acontraluz Beach Electro Festival les 22 & 23 juillet

Le festival déménage ! Adieu le J4, place aux plages du Prado… Les pieds dans le sable, ce sera encore plus esti-val. Acontraluz entend bien dépasser les 13 000 festivaliers totalement allumés de l’an dernier. La troisième édi-

tion affiche une très belle programmation signée Édouard Rostand. Un événement très prometteur qui devrait enchanter toute la jeunesse marseillaise, très calée dans ces registres musicaux. Billets en vente sur digitick ! CB

www.acontraluzfestival.com

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gastronomie

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COUPS DE CŒUR

TEXTES _Léa PIRAS & Cécilia RISSO

Au Toqué du Vin la Provence pagnolesque

Ici on rit, on parle fort mais surtout on mange bien et on déguste de bons vins. Mathieu Genre et Julia Despelchin composent un duo de

maîtres, dans la vie comme en cuisine ! Ces anciens chefs respectivement sommelier et cuisinier de restaurants étoilés, sont installés à Allauch, non loin des belles collines de Pagnol. Dans cette charmante maison de village, tout est frais et fait maison, on commande volontiers une souris d’agneau et jus à l’olive, ou un risotto aux truffes et on se perd dans les quelques cent références de vins régionaux méticuleusement sélectionnés par Mathieu qui nous guide volontiers. Et pour finir on craque pour le sublime gâteau à la brousse, spécialité de la maison. On peut également se laisser séduire par leurs assiettes épicuriennes des meilleurs fromages locaux et fine charcu-terie espagnole, pour un apéro étoilé sur le toit-terrasse panoramique. Un concept audacieux et gastronome niché dans le pittoresque village. CR

AU TOQUÉ DU VIN _8 rue des Moulins, Allauch _04 91 68 74 99www.toqueduvin.fr

Épicerie L’idéal le repaire gourmand de Noailles

Ex-journaliste gastronomique réputée et gastronome véritable, Julia Sammut (fille du chef Reine Sammut) a ouvert récemment un temple dédié à la gastronomie. Ici, on ne trouve

que de très bons produits ! Julia ne commercialise que ce qu’elle aime. Fruits et légumes sai-sonniers de la région, la gamme Sahara pour les épices et la gelée de piment d’Espelette, une sélection des meilleurs chocolats, etc. Les intolérants au gluten se réjouiront de la gamme de Nadia Sammut (sa sœur) avec son pain à la farine de pois chiche et châtaigne et d’adorables « sablés L’idéal » en forme de Bonne Mère vendu 2€ pièce. Les amateurs de vin seront conquis par la sélection de Michel Tardieu, spécialiste des Côtes-du-Rhône ou par une gamme de vins italiens bio. Le plus : le concept du « vin en vrac » que l’on trouve dans de grandes cuves à l’entrée. C’est ludique, écologique et économique ! On apporte sa propre bouteille ou une bou-teille consignée sur place et on la remplit avec la cuvée de son choix. Mais L’Idéal, c’est aussi un petit paradis gourmand où l’on peut venir déjeuner. De savoureux sandwichs saucisson Nustrale/beurre Bordier et la chiffonnade de San Daniele nous ont fait craquer mais Julia sert aussi un plat du jour à 14 € et bien d’autres surprises alléchantes à découvrir au quotidien. LP

ÉPICERIE L’IDÉAL _11 rue d’Aubagne, Marseille 1er _09 80 39 99 41facebook : epicerielideal _du lundi au samedi de 9h30 à 19h

coup de cœur

Albertine Passédatnouvelle table gastronomique

Albertine Passédat est la maman bien-aimée de Gérald Passédat. A l’image de ce tendre hommage, le décor conçu par le cabinet d’architectes Lombardi est

intimiste et douillet. On s’y sent terriblement bien. C’est également dû au service parfait, efficace et discret. La cuisine quant à elle, suit les traces de son aîné Le Petit Nice, créative et puisant l’inspiration essentielle dans le potager et la mer. Les fruits et légumes bio proviennent de Jean-Baptiste Anfosso, exploitant à Bandol, ou des Olivades, une coopérative agricole. Le poisson est saisi tous les matins par un des fidèles pêcheurs du Vieux-Port. Ces produits de qualité se révèlent dans l’excellence des préparations. En entrée, fraîcheur de poisson de ligne tamisé, vinaigre pomme verte avec une pointe de yaourt et d’aneth sans oublier cette fabuleuse gelée de citron. Un délice ! Vous a-t-on raconté les raviolis de fenouil ? Une véritable découverte culinaire. Pour finir, les gourmands tomberont amoureux des desserts surprenants : légèreté glacée à la fraise, nuage de lait calpis avec ses petits bâtonnets à la mangue. On en redemande ! Félicitation à Eric Maillet (24 ans), Tristan Berthelot (23 ans) et Tom Belfiore (18 ans), talentueux seconds qui se surpassent en cuisine. Pour parfaire le lieu, il existe même une charmante petite terrasse… LP

ALBERTINE PASSÉDATDocks Village _rue des Docks entrée D, Marseille 2ème

_04 91 35 75 15 _Déjeuner de 39 € à 59 € - Dîner de 59 € à 79 € Tous les midis du lundi au mercredi et midis et soirs du jeudi au samedi_www.passedat.fr

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gastronomie

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COUPS DE CŒUR

ENTRETIEN _Cécilia RISSO

Ippeï Uemuraune perle du Japon à Marseille

Né à Kyoto, c’est depuis son plus jeune âge que ce passionné rêve d’être chef. Il a su tisser un lien solide entre le Japon et Marseille avec des échanges gastronomiques de haut vol. Aujourd’hui chef de son restaurant Tabi

No Yume - la quintessence du poisson cru - et membre de l’association Gourméditerranée, il est aussi professeur de lycée hôtelier et ambassadeur de la cuisine traditionnelle japonaise en France missionné par le ministère des Affaires Étrangères du Japon. Bien au-delà des techniques exotiques qu’il transmet, c’est une véritable leçon de partage et d’amour que ce grand chef apporte à notre cuisine française… peut-être avec un soupçon de coriandre arrosée de quelques gouttes de saké « Kampaï » !

ToutMa : Pourquoi avoir choisi Marseille pour importer la fine cuisine japonaise ?

Ippeï Uemura : Grâce à une opportunité de travail ! Je suis arrivé ici après avoir terminé ma formation au Japon (7 ans pour être chef). J’ai appris à parler français dans les cuisines… un apprentissage long car le vocabulaire gastro-nomique en France est vaste ! Passionné et respectueux du poisson, j’ai eu envie de partager et confronter mes tradi-tions de pêche japonaises avec celles des marins-pêcheurs locaux. Tous les matins, je pars dès 4h naviguer sur les eaux de la Méditerranée en compagnie de mes confrères Mar-seillais. Tout en pêchant pour la carte du restaurant, j’ap-prends à mes amis mes techniques pour tuer le poisson. Il en existe deux au Japon : shinkeijime qui paralyse le poisson à l’aide d’une aiguille et d’un fil, ou bien ikejime à l’aide d’un sabre katana. Ces deux méthodes tuent avec respect et sans stress, pour un résultat plus tendre et goûteux dans l’assiette.

TM : Importateur de savoir-faire japonais souvent uniques en France, quelles sont vos actualités culinaires ?

IU : En ce moment, avec mon ami Lionel Levy on colla-bore sur l’importation du bœuf wagyu, une race japonaise rare et savoureuse dont je suis le premier importateur en France. On a mis en place, grâce à mon rôle d’ambassa-deur, des rencontres et défis culinaires autour de ce thème. J’apprends aux éleveurs français à cultiver le bœuf wagyu et aux chefs à le cuisiner. C’est un challenge gastronomique ! Nous mixons les saveurs provençales et japonaises. Lionel souhaiterait que l’on travaille le veau de lait la prochaine fois… Vous pourrez voir ce voyage culinaire franco-japo-nais en 2017 sur France Télévison.

TM : On dit que tu es « le meilleur sushi » de Marseille ! Quelles sont les autres spécialités que l’on peut déguster dans ton restaurant ?

IU : J’apporte le Japon traditionnel et authentique à table. J’y retourne tous les deux mois pour fournir mon restau-rant. Par exemple, les Saké que je sers, sont des produits goûtés dans des caves que j’ai pris soin de visiter. Le menu est servi en respectant les traditions : les mises en bouche Zensaï réunissent un produit de la terre, de la mer et de la montagne et sont présentées sur un plateau coutumier. Souvent méconnus et pourtant délicieux, je propose d’au-thentiques desserts japonais comme le daifuku : 8 heures de préparation, une pâte de riz fourrée de génoise, de crème et de fraises, je ne vous en dis pas plus, il faut goûter et laisser voyager vos papilles. Il y a aussi la crème brûlée au sésame noir ou la glace au thé vert… Venez, je serai au comptoir, la place du chef dans la tradition japonaise, je vous montrerai tout.

TM : Que signifie « Tabi No Yume » en japonais ?

IU : « Rêve de voyage » un parfait résumé de mon projet et de mon amour pour la cuisine, le Japon et Marseille.

TABI NO YUME1 bd Sainte-Anne, Marseille 8ème _04 91 22 09 33_www.tabinoyume.com

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carnet rose

Été 2016 _TM n°40 Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr

TOUTMA BICHONNE SON FUTUR LECTORAT DÈS LA NAISSANCE…Pour avoir un souvenir original de la naissance de votre ange et apparaître dans notre futur "Carnet Rose"

d’automne, envoyez-nous une photo de bonne qualité à [email protected] avec vos coordonnées.

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1. Eva née le 28 novembre 2015 chez Thiemy & Thierry Albert2. Léo né le 1er mars chez Marie-Charlotte Molini & Jérémy Magalon3. Emmy née le 23 mars chez Céline Bonomo & Pascal Vallet4. Leo né le 8 mars chez Fabienne Moszynski-Montes & Sylvain Montes5. Léna née le 28 mars chez Julie Onoyan & Maxime Laurens6. Mathéo né le 14 avril chez Élise & Thibaut Pupat7. Fanny née le 4 mai chez Audrey Cervoni & Raphaël Raynaut

Dans les roses ou dans les choux

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L A M A I R I E D E S 6 & 8 P R É S E N T E1624JUIN2016

nsemble Giocoso

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jeudi 16 Juin

Vendredi 17 Juin

jeudi 23 juinvendredi 24 juin

avid costa coelho AND the smoky

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Philip BRIDE ET l'Orchestre duConservatoirE

de Marseille

iva Vivaldi

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PARIS, SOURCE D’INSPIRATION UNIVERSELLE

PARIS / 2-6 SEPTEMBRE 2016P A R I S N O R D V I L L E P I N T E

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ORGANISATION SAFI, FILIALE D’ATELIERS D’ART DE FRANCE ET DE REED EXPOSITIONS FRANCE / SALON RÉSERVÉ AUX PROFESSIONNELS / DESIGN © BE-POLES - IMAGE © DR - ZIMINDMITRY

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LE RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL DES PROFESSIONNELS DE L’ART DE VIVRE, DE LA DÉCORATION D’INTÉRIEUR ET DU DESIGN.

Page 52: ToutMa n°40 - Eté 2016