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Traitement des ruptures fraîches du tendon calcanéen par suture percutanée guidée par échographie

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Page 1: Traitement des ruptures fraîches du tendon calcanéen par suture percutanée guidée par échographie

Résumés des communications particulières S299

117Y-a-t-il encore une place pour letraitement conservateur dans lesfractures de la diaphyse humérale ?Sophie Abrassart ∗, Pierre HoffmeyerHUG, 4, rue Gabrielle-Perret-Gentil, 1211 Genève, Suisse∗Auteur correspondant.

But.— Le traitement conservateur dans les fractures de la dia-physe humérale a-t-il encore une place compte-tenu des nombreuxmoyens d’ostéosynthèse actuels ?Patients.— Vingt-sept patients ont été inclus dans l’étude sur uneannée. Dix-neuf femmes et 8 hommes. La moyenne d’âge 60,8 ans(28—92). Tous les patients on été réévalués cliniquement et radiolo-giquement avec un recul de 6 mois à 1 an. En urgence, les patients onété immobilisés dans une attelle en U sous contrôle scopique asso-cié à un bandage type Dujarier. Un contrôle est réalisé à 8 jours.L’attelle en U est laissée environ pendant 1 mois et remplacéeensuite par un plâtre type Sarmiento en résine semi-rigide. Le coudeest mobilisé le plus tôt possible. L’immobilisation est complétée parun gilet orthopédique type Berenhail. Un contrôle radio-cliniqueest effectué toutes les 3 semaines À 2 mois ou dès l’apparition ducal, le gilet est remplacé par une attelle type Polysling plus légèrequi permet la mobilisation du coude et de l’épaule (mouvementspendulaires et autres en évitant strictement la rotation externe).Résultats.— Dans 70 % le 1/3 supérieur de l’humérus était fracturé,14 % des fractures étaient médio-diaphysaires et 11 % concernaientle 1/4 supérieur. La consolidation a été atteinte en 4 mois demoyenne avec (2,5—5 mois). Une patiente a du être opérée parplaque en raison d’un retard de consolidation à 5 mois. L’anglemaximum de déformation observé dans le plan frontal est de 15.Les patients se disent satisfaits dans 80 % des cas avec un score deconstant moyen de 73. Nous n’avons observé aucune complicationsen dehors de quelques irritations cutanées au début de traitementet rapidement résolutives. Un seul patient présentait une parésieradiale dont la récupération s’est faite au bout de 8 mois.Conclusions.— Cette méthode, nous paraît une méthode de choix,particulièrement pour les fractures comminutives et les fracturesdu 1/3 moyen et chez les personnes âgées. Les complications sontrares en dehors de la non consolidation. Les inconvénients asseznombreux : durée du traitement, contrôles réguliers, équipe deplâtriers disponibles, compliance du patient. Les avantages sontconvaincants : pas de risque opératoire chez les patients âgés avecde multiples comorbidités, pas de risque de lésion nerveuse ou vas-culaire, pas de cicatrice, pas de risque d’infection. . .

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.076

118Faisabilité d’une ostéosynthèsemini-invasive par voie d’abordpostérieure dans les fracturesdiaphysaire basse de l’humérus :étude cadavériqueLaurent Casabianca ∗, Pascal Guillon ,Thomas Waitzenegger , Guillaume Mirouse ,Jean-Michel Carcopino85, boulevard de Port-Royal, 75013 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le but de ce travail anatomique était d’étudier lafaisabilité d’une technique d’ostéosynthèse mini-invasive de la dia-physe humérale par voie postérieure.Matériels et méthodes.— Cette étude anatomique comprend3 phases. Au cours de la première (20 humérus), la face postérieurede l’humérus était exposée par voie postéro-médiale. Nous avonsétudié la distance D entre l’épitrochlée et l’émergence du nerf

radial sur le bord postéro-médial de l’humérus. Dans la secondephase (20 humérus), nous avons réalisé 2 courts abords : un proximalsur le bord postéro-médial de l’humérus en regard de l’émergencedu nerf radial déterminé grâce à la distance D, l’autre distal enzone diaphysaire distale (voie transtricipitale). Une plaque droite,glissée sous le triceps était ensuite vissée à ses 2 extrémités. Puis,sur 20 humérus, une ostéotomie diaphysaire basse était réalisée.La fracture était réduite grâce à un distracteur, sous contrôle fluo-roscopique. L’ostéosynthèse était réalisée selon la technique de laphase 2. Les critères étudiés étaient : distance D, lésions iatrogènessur le nerf radial ou liées aux fiches, qualité de la réduction dans leplan frontal et sagittal.Résultats.— La distance D était toujours comprise entre 17 et 21 cm.Le nerf radial et ses branches étaient intacts. Aucune lésion liée auxfiches du distracteur n’a été rapportée. La déformation frontalevariait entre 0 et 10◦ (toujours en varus), dans le plan sagittal elleétait de 0◦. Ces défauts d’axe étaient déjà présents avant la fixationde la plaque.Discussion.— Il s’agit de la première étude anatomique surl’ostéosynthèse mini-invasive de l’humérus par voie postérieure.Ces techniques ont déjà été décrites par voie antérieure. Cepen-dant, des lésions iatrogènes nerveuses (radial et musculo-cutané)ont été rapportées. Dans notre technique l’abord postéro-médialproximal permet de relever en masse le triceps avec le nerf radial.Il est alors protégé lors du vissage de la plaque. La réduction finaledépend de la réduction obtenue avec le distracteur.Conclusion.— Cette étude montre la faisabilité d’une ostéosynthèsepostérieure mini-invasive en présence d’une fracture diaphysairebasse de l’humérus. Les lésions iatrogènes du nerf radial sontévitées par l’abord de son émergence au niveau du bord postéro-médial de l’humérus. Par ailleurs, avant de fixer la plaque, laréduction obtenue avec le distracteur doit être la plus anatomiquepossible.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.077

119Traitement des ruptures fraîches dutendon calcanéen par suturepercutanée guidée par échographieJean Michel ∗, Antoine Camilleri ,Jean-Yves Larivière , Houssam Bouloussa ,Bibi Amagli , Raif Jarbouh , Mahdi Zeghdoud ,Walid Boughzala , Gilles Caillard , Omar Kada6, rue du Général-Balfourier, 75016 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— De nombreuses techniques mini-invasives ont étédécrites pour traiter les ruptures fraîches du tendon d’Achille. Nousprésentons les résultats d’une série prospective des réparations per-cutanées par ténolig, sous contrôle échographique peropératoire.Patients et méthodes.— Nous avons réalisé une étude prospectiveconcernant 20 patients, sans critère d’âge, traités de novembre2009 à septembre 2012 pour rupture unilatérale de tendon d’Achilledatant de moins d’une semaine. Le diagnostic était fait devant unsigne de Thompson positif. Tous les patients ont eu une échographiepréopératoire qui confirme le diagnostic. La suture était réali-sée en percutanée sous contrôle échographique peropératoire. Uneimmobilisation a été mise en place pour une durée de 3 semaines.La rééducation a été débutée dès l’ablation du plâtre avec unereprise progressive de l’appui sous couvert d’une botte de marcheréglable. Les patients ont été évalués cliniquement à 3 mois, 6 moiset 12 mois, 18 mois. Par les scores AOFAS et ATRS.Résultats.— Il s’agissait de 14 hommes et 6 femmes, d’âge moyen33,4 ans (extrêmes, 23 à 46 ans). Le côté gauche était atteint 7 fois,le côté droit 13 fois. L’intervention était menée sous-anesthésielocorégionale dans 19 cas ; et une fois sous-anesthésie générale.Nous n’avons pas constaté de re-rupture, ni d’infection profonde.

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S300 88e réunion annuelle de la Société francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Aucune lésion du nerf sural n’a été observée. Au dernier recul,la mobilité de la cheville était identique au côté controlatéral.Le score moyen ATRS était de 97,4 à 18 mois ; et le score AOFASmoyen de 95. Le temps moyen de reprise de travail était de 30 jours(21—90). Deux patients ont présentés des infections superficielles,qui ont guéries après l’ablation du matériel. Un patient a pré-senté une tendinite avec des douleurs qui ont persisté pendant6 mois.Discussion.— L’échographie est habituellement utilisée pour confir-mer le diagnostic de rupture du tendon achilléen. C’est un examenpeu invasif, performant dans l’étude du tendon. Son utilisationpendant la réparation chirurgicale percutanée peut fournir desinformations intéressantes pour le chirurgien concernant la posi-tion du transplant dans le tendon. La tension de la suture peut êtrerégler de manière suffisante en s’assurant d’un bon affrontementdes extrémités tendineuses.Conclusion.— La réparation percutanée du tendon achiléen donnede bons résultats. Pour s’assurer du bon positionnement et d’unebonne tension de la suture, nous utilisons l’échographie en per-opératoire. Il s’agit d’une technique simple et reproductible. Ellepermet une rééducation précoce, et une récupération fonctionnelletotale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.078

Séance du mardi 12 novembre 14 h 00—15 h 30,amphithéâtre Havane, niveau 3Pédiatrie — Modérateurs : Federico Canavese(Clermont-Ferrand), Richard Gouron (Amiens)

125Chirurgie du pied bot varus-équinidiopathique après traitementfonctionnel : résultats d’une étudeprospective à 9 ans de reculNicolas Bocahut ∗, Philippe Souchet ,Brice Ilharreborde , Keyvan Mazda8, rue de Rivoli, 75004 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Peu d’étude ont comparé avec un recul et un effectifsuffisants les résultats et l’incidence de la chirurgie dans la prise encharge du pied bot varus-équin (PBVE) par traitement fonctionnelet méthode de Ponseti. Le but de ce travail était de présenter avecun long recul les résultats d’une série prospective de PBVE idiopa-thiques suivis dès la naissance et traités de manière fonctionnelle.Patients et méthodes.— De janvier 2000 à décembre 2007, 235 pieds(159 enfants) pris en charge avant l’âge de 3 mois ont été inclus.Ils ont bénéficié d’un traitement fonctionnel associant kinésithé-rapie et attelles et ont été suivis prospectivement quelle quesoit leur compliance au traitement jusqu’à mars 2013. Le nombred’intervention chirurgicale a été relevé au cours du suivi, lesténotomies d’Achille n’ont pas été comptabilisées. L’évaluationfonctionnelle a reposé initialement sur le score de Dimeglio, puissur le score ICFSG au recul.Résultats.— Au recul moyen de 9 ans (6 à 13), 96 pieds (40,9 %)avaient nécessité une chirurgie à type de libération des partiesmolles, plus ou moins associée à une ostéotomie du calcanéum.L’âge moyen de la chirurgie était de 25 mois. Les pieds ayant néces-sité une chirurgie étaient initialement plus sévères sur le score deDimeglio (12,2/20 vs 9,1/20). Une corrélation était retrouvée entrele score de Dimeglio initial et l’incidence du traitement chirurgicalavec 15,4 % (2/13) dans le groupe A, 19,8 % (22/111) dans le groupeB, 60,2 % (59/98) dans le groupe C et 100 % (13/13) dans le groupe D.

L’incidence du traitement chirurgical était également corrélée à laqualification du masseur-kinésithérapeute (35,2 % pour les spéciali-sés vs 53,4 % pour les non spécialisés). Les résultats du score ICFSGétaient en moyenne moins bons dans le groupe chirurgical que dansle groupe traité de manière fonctionnelle seule (4,5/50 vs 1,2/50).Discussion.— De nombreux auteurs préfèrent aujourd’hui laméthode de Ponseti du fait d’un taux de chirurgie rapportétrès faible. Les résultats de notre travail confirment l’incidenceélevée du recours à la chirurgie après traitement fonctionnelnotamment dans les pieds initialement classés C ou D selonDimeglio. Ce score à la naissance demeure un facteur prédictifessentiel.Conclusion.— Même si la chirurgie reste fréquente, les résultatsfonctionnels au recul sont très satisfaisants pour l’ensemble despieds traités, et nécessitent d’être comparés dans le futur à ceuxobtenus avec ce même recul après méthode de Ponseti.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.079

126Résultats de la talectomie pour piedbot varus-équin congénitalidiopathique ou paralytiqueAsuka Desroches ∗, Julia Bouchaib ,Philippe Wicart , Christophe Glorion7, rue Guenegaud, 75006 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Aujourd’hui la prise en charge des pieds botsvarus-équin (PBVE) congénitaux est bien établie. En revanche,certains enfants avec des pieds bots invétérés ou neurologiquesse retrouvent avec un handicap majeur au traitement complexe.L’objectif de cette étude rétrospective est de préciser les résultatsde la talectomie indiquée pour ces PBVE sévères.Patients et méthodes.— Trente-deux enfants (53 PBVE) ont étéinclus. Il s’agissait de déformations d’étiologie neurologique pour64 % d’entre elles (arthrogrypose 30 %, myéloméningocèle 21 %,encéphalopathie 7 %, neuropathie périphérique 6 %), de PBVE congé-nitaux (23 %) et PBVE secondaires à une pathologie dystrophique(13 %). Quarante-sept pour cent des pieds avaient fait l’objet d’aumoins une intervention chirurgicale préalable. L’âge moyen lors dela talectomie était 4 ans et 10 mois soit 3 ans après la prise encharge initiale. La talectomie a été associée la plupart du temps(86 %) à une chirurgie des parties molles (32 %), à des ostéotomiesde l’arche externe ou du calcanéum (34 %) ou à une arthrodèsetibio-calcanéenne (17 %).Résultats.— Le recul moyen était de 7 ans et 9 mois. Une interven-tion chirurgicale itérative a été indiquée dans 34 % cas : ténotomies(6 %), ostéotomies (9 %), arthrodèse tibio-calcanéenne (15 %) et2 corrections progressives avec fixateur externe (4 %). Au dernierrecul, l’évolution clinique est favorable dans 75 % des cas : absencede douleurs (81 %), pied plantigrade (75 %) et amplitude de mobi-lité de cheville supérieure à 20 degrés (61 %). L’aspect radiologiqueglobal, reflétant l’orientation anatomique du pied par rapport autibia, reste à améliorer.Discussion.— La talectomie, indiquée pour une récidive postopé-ratoire sévère d’un PBVE idiopathique, pour un PBVE invétéré oupour un PBVE paralytique sévère, peut être considérée commeune option thérapeutique pour un résultat à moyen terme.Associées à d’autres étapes chirurgicales sur les parties mollesou des ostéotomies, cette intervention permet d’obtenir unpied plantigrade et indolore. Une arthrodèse tibio-calcanéennesecondaire permet de faire céder d’éventuels phénomènesdouloureux.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.080