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HOPITAL DE MUSTAPHA BACHA Janvier 2009 TUMEURS DE LA LOGE PAROTIDIENNE

Tumeurs de la loge parotidienne

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TUMEURS DE LA LOGE PAROTIDIENNE

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Plan

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RappelsRappels

EpidémiologieEpidémiologie

Diagnostic positifDiagnostic positif

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel

Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique

ConclusionConclusion

IntroductionIntroduction

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1. Introduction

La loge parotidienne est une région où les Tm sont extrêmement polymorphes et trompeuses : Tm faussement rattachées à la parotide et Tm parotidiennes méconnues prenant naissance sur les prolongements de la glande.

La parotide, glande la plus importante du système salivaire et aussi la plus fréquemment atteinte par toutes les variétés tumorales, à tout âge et quelque soit le sexe.

Les Tm mixtes ou adénomes pléiomorphes restent les plus fréquentes, plus de 60%.

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1. Introduction

Aucun facteur étiologique n’a jusqu’alors été identifié comme indiscutable, mais l’irradiation locorégionale pourrait favoriser l’apparition d’une Tm maligne de la glande parotide.

L’évolution des examens para cliniques en matière d’adénome pleiomorphe, (la cytoponction et l’IRM) rende actuellement leurs valeur diagnostic très bonne.

Le traitement chirurgicale des adénomes pleiomorphe à toujours fait l’objet de nombreuses controverses car il existe un risque de récidive.

La présence d’éléments tant nerveux que vasculaires fait que la chirurgie de la région est une chirurgie délicate.

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Plan

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RappelsRappels

EpidémiologieEpidémiologie

Diagnostic positifDiagnostic positif

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel

Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique

ConclusionConclusion

IntroductionIntroduction

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2. Rappels: Morphogenèse

L’ébauche de la parotide naît vers la 7eme semaine intra-utérine sous la forme d’un bourgeon de l’épithélium buccal qui se ramifie autour des premiers arcs branchiaux, plus précisément à la jonction du 1 er arc branchial et de son appendice.

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2. Rappels: Morphogenèse

L’ébauche de la parotide naît vers la 7eme semaine intra-utérine sous la forme d’un bourgeon de l’épithélium buccal qui se ramifie autour des premiers arcs branchiaux, plus précisément à la jonction du 1 er arc branchial et de son appendice.

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2. Rappels: Histologie

Les glandes salivaire sont formées d’un ensemble de ramifications canalaire dont la piece terminale intra glandulaire est représentée par les acini.

Les acini sont formés de cellules épithéliales bordées de cellules myoépithéliales mal visibles.

Les canaux excréteurs sont bordés par des cellules claires.

Les cellule adipeuse sont plus ou moins abondantes selon l’age et l’obésité des sujets.

La glande parotide est une glande exocrine de structure acineuse.Elle est essentiellement séreuse.

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2. Rappels: Anatomie de la loge parotidienne

Situation de la loge

La région parotidienne correspond cliniquement à une dépression entre la branche montante de la mandibule en avant, la mastoïde en arrière, le conduit auditif externe et l’articulation tempo - mandibulaire en haut

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2. Rappels: Anatomie de la loge parotidienne

Situation de la loge

la partie supérieur de la région sterno-cléido-mastoïdien en bas. En dehors par la peau.

En dedans par l’oropharynx.

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2. Rappels: Anatomie de la loge parotidienne

Contenu de la loge

Prolongements de la parotide:En avant : l’un situé à la face externe du masséter. L’autre, plus rare, faisant issue par la boutonnière retrocondylienne.En arrière : en dehors du sterno-cleido-mastoidien, et entre les éléments du rideau stylien (muscle digastrique, muscle stylo-hyoidien, ligament stylo-hyoidien).En dedans : le prolongement pharyngienEn haut : en avant du conduit auditif externe.En bas : le long de la carotide externe.

Parotide:délimitée en portion endo et exofaciale ou laterofaciale par les branches de division du nerf facial.La parotide présente des prolongements et un canal de STENON qui s’abouche dans la cavité orale au niveau de la 2° prémolaire supérieure.

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Vaisseaux et nerfs intraparotidiens :

2. Rappels: Anatomie de la loge parotidienne

Contenu de la loge

le nerf facial, émergeant du trou stylo-mastoïdien, va pénétrer dans la loge parotidienne, et se diviser dans la parotide en deux branches (temporo-faciale et cervico-faciale). Comme un "feuillet de livre", le facial va diviser artificiellement la glande en deux portions : superficielle et profonde.le nerf grand auriculaire : branche du plexus cervical superficiel.Le nerf auriculotemporal : branche post du nf mandibulaireLe plan veineux : situé en dedans du nerf facial, il est constitué de la veine jugulaire externe et de ses branches.Le plan artériel : plus profond que le plan veineux, il est représenté par l‘ACE et ses branches de terminaison (maxillaire interne, temporale superficielle).Les lymphatiques : ils sont nombreux au niveau de la loge parotidienne et se drainent vers la chaîne jugulaire interne et la chaîne spinale.

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Vaisseaux et nerfs intraparotidiens :

2. Rappels: Anatomie de la loge parotidienne

Contenu de la loge

Position du plan nerveux par rapport aux plans ducontingent veineux, artériel et du nerf auriculotemporal.

Représentations schématiques de l’anatomie intraparotidienne du nerf facial.

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Plan

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RappelsRappels

EpidémiologieEpidémiologie

Diagnostic positifDiagnostic positif

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel

Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique

ConclusionConclusion

IntroductionIntroduction

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3. Epidemiologie

Les Tm des glandes salivaires représentes 3% de l’ensemble des Tm de la tête et du cou.

Sexe ratio de 1/1,mais l’incidence relative peut varier en fonction du type histologique. .

-Age moyen est de 45 ans. -Pic : entre 50-60 ans.

La glande parotide est la plus fréquemment atteinte: 90,7% des tumeurs des glandes salivaires principales.

L’adénome pléiomorphe est de loin la plus fréquente des tumeur de la parotide (61,2% à 75,3%).

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3. Epidemiologie

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Plan

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RappelsRappels

EpidémiologieEpidémiologie

Diagnostic positifDiagnostic positif

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel

Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique

ConclusionConclusion

IntroductionIntroduction

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4. Diagnostic positif

Interrogatoire :

L’interrogatoire est une étape fondamentale du diagnostic, il va devoir préciser :

- La date et le mode d’apparition de la tuméfaction.

- Le mode d’évolution: brutal ou progressif, associé à des signes inflammatoires, par poussées successives, d’une façon uni ou bilatérale, rechercher la notion de récidive.

- L’apparition de la tuméfaction lors des repas. - Son association à des signes généraux (fièvre,

arthralgies, asthénie) ou à des signes locorégionaux (sécheresse oculaire ou buccale, paralysie faciale et douleurs spontanées ou provoquées par l’alimentation).

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4. Diagnostic positif

Examen clinique :

L’examen clinique est la seconde étape du diagnostic, et

s’attachera tout particulièrement à la région parotidienne

ainsi qu’aux régions avoisinantes (auriculaire, temporale,

du cuir chevelu et de la face).

On n’omettra pas un examen détaillé de la cavité buccale et de l’oropharynx.

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4. Diagnostic positif

Examen de la région parotidienne:

L’examen de la région parotidienne doit être bilatéral et comparatif, il va préciser :

Siège de la tumeur:Tuméfaction dans l’aire de projection de la région

parotidienne sous le lobule de l’oreille, en arrière de la branche montante de la mandibule.

Mais vu l’existence de prolongements anatomiques plus au moins développés de la glande on peut retrouver la tumeurm dans: la région mastoïdienne, pôle postérieur de la région s/mandibulaire, partie médiane de la joue, ou oropharynx.

Elle peut être superficielle, inférieurs ou profonde (il est difficile d’affirmer qu’une tumeur appartient à la portion profonde).

Sa consistance et sa mobilité par apport aux plans profonds aux plans cutanés, et ses dimensions.

Etat de la peau en regard de la glande et une tumeur dans le vaste territoire des nœuds lymphatiques parotidiens.

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4. Diagnostic positif

Adénome pléiomorphe en pleine parotide.

Adénome péiomorphe du lobe profond à expression parapharyngée

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4. Diagnostic positif

Adénome pléiomorphe du prolongement jugale

Tm du pôle inf de la parotide se présentant cliniquement comme une tm de la région s/max

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4. Diagnostic positif

Examen de la région auriculaire :

Il viendra compléter l’examen de la région parotidienne et montrera généralement un soulèvement du lobule de l’oreille.

La présence d’adénopathie prétragiennes ou rétroauriculaires sera recherchée systématiquement.

L’examen du conduit auditif externe( tuméfaction,

inflammation, fistule, bride myringienne évoquant une fistule de la première fente branchiale) et du pavillon de l’oreille (malformation) sera effectuer de même que la palpation de l’articulation temporo-mandibulaire.

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4. Diagnostic positif

Examen cervical :

Il s’attachera à retrouver des adénopathies.Une tuméfaction des autres glandes salivaires.Une cicatrice cervicale.

Examen de la cavité buccale :

Cet examen est capital dans le diagnostic positif et étiologique des tuméfactions parotidiennes car il appréciera :

L’orifice du canal de sténon: inflammation, présence d’un écoulement clair, purulent ou sanglant faisant issue lors de la pression manuelle de la parotide.

Un bombement de la paroi latéropharyngée repoussant l’amygdale en bas et en dedans.

L’état dentaire et gingival, l’existence d’une sécheresse buccale.

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4. Diagnostic positif

Examen général :

Aires ganglionnaires.SPM.HMG.

Signes cliniques évoquant la malignité :

Douleurs (peuvent être observée dans les tumeurs bénignes) Une parésie ou paralysie du VII, Une fixité (les tumeurs bénignes peuvent s’enclaver dans l’espace

mastoîodomandibulaire), Une croissance rapide (souvent en faveur d’un carcinome sur

adénome pléiomorphe) Présence d’ADP

Parfois des tumeurs malignes de bas grade peuvent prendre l’apparence de tumeurs bénignes, en particulier sur le mode d’adénome pléiomorphe-like, dans ce cas l’examen clinique a une valeur diagnostic « malin-benin » faible.

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4. Diagnostic positif

Examen complémentaire :

Examens simples :

Radiographie de la face: elle permet essentiellement de

visualiser un calcul radio-opaque (moins fréquent qu’une lithiase radio-claire dans la pathologie parotidienne) ou des calcifications orientant vers la tuberculose.

Radiographie pulmonaire: permet de visualiser des adénopathies

médiastinales, des lésions tuberculeuses ou des localisations secondaires des tuméfactions malignes de la parotide.

FNS, VS.

IDR à la tuberculine.

sérologie VIH.

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4. Diagnostic positif

Imagerie médicale:

Scialographie:N’a plus d’indication en pathologie tumorale parotidienne.intérêt dans les lésions inflammatoires non tumorales à l’origine de modification du système canalaire.

Scintigraphie: Pas d’intérêt dans la pathologie tumorale.

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4. Diagnostic positif

Échographie :

Peut préciser les caractères ultrasonographiques propres aux tumeurs bénignes (homogène, contours nets réguliers) et malignes (inhomogène, limites irrégulières et floues) de plus de 1 cm, en deçà de 1cm les critères sont peu discernables.

Peut aussi guider la cytoponction.

L’examen est limité par l’exploration du lobe profond à cause de la branche montante de la mandibule et l’apophyse mastoïde.

Tomodensitométrie :

Permet l’exploration du lobe profond, et l’étude de l’espace parapharyngé.

Visualise 100% des tumeurs,

Le diagnostic de la nature de la tumeurs intraglandulaire apparaît très inconstante.

Permet de faire un bilan de l’extension locorégionale.

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4. Diagnostic positif

Imagerie par résonance magnétique: IRM

Examen de choix pour l’exploration des tumeurs parotidienne, c’est un examen non invasif, procurant une excellente résolution anatomique et une information de nature tumorale très fiable.

La valeur de détection de la bénignité et malignité de l’IRM est très bonne, similaire à celle de la cytoponction (spécificité de 80 à 100%).

IRM a une valeur prédictive histologique pour les tumeurs bénignes particulièrement pour l’adénome pléiomorphe, alors qu’elle est nulle pour le diagnostic histologique des tumeurs maligne.

Critères de malignité: au nombre de 4: Hypo signal T2 Signal très hétérogène Contours irréguliers Infiltration adjacente

Critères non discriminants: Taille Topographie Prise de contraste

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4. Diagnostic positif

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4. Diagnostic positif

Autres examens :

Artériographie :

Tumeurs vasculaires.Anévrisme.

Phlébographie :

Ectasie veineuse.

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4. Diagnostic positif

Examens à visée cytologique :

1/ Biopsie:

Elle n’est actuellement plus réalisée du fait du risque de lésion du nerf facial et d’essaimage d’une tumeur maligne.

2/ Ponction à l’aiguille fine :

La cytologie parotidienne est difficile en raison des caractères très hétérogènes et des multiples formes des tm des glandes salivaires.

La valeur diagnostic de la cytoponction à l’aiguille fine pour le diagnostic de malignité ou de bénignité est très bonne.

Alors que la valeur prédictive de diagnostic histologique est beaucoup plus réservée ( sauf dans le cadre des adénomes pléiomorphes), et particulièrement dans le cadre des tumeurs malignes.

La cytologie par exploration endocanalaire est abandonnée et l’endoscopie rétrograde ne semble pas avoir actuellementl’indication dans la pathologie tumorale.

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4. Diagnostic positif

3/ Parotidectomie exploratrice avec extemporané:

Certitude de diagnostic.

Seule une parotidectomie réglée est acceptable avec repérage du VII.

Reste indispensable et fait partie intégrante de l’acte chirurgicale.

De pratique difficile seule les lésions caractéristiques (adénome pléiomorphe, cystadénolymphome) pourront donner lieu à une réponse formelle.

L’énucléation de la tumeur est formellement proscrite sauf en cas de PF avec grosse tumeur.

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Plan

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RappelsRappels

EpidémiologieEpidémiologie

Diagnostic positifDiagnostic positif

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel

Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique

ConclusionConclusion

IntroductionIntroduction

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5. Diagnostic différentiel

Tuméfactions situées hors de la loge parotidienne:

Superficielle:ADP pré aponévrotiques, angiome, kyste sébacé.

Musculaire:Muscle sterno-cléido-mastoïdienHypertrophie des masséters

Osseuse:Apophyse transverse de l’atlas chez un sujet maigreApophyse styloïde anormalement longueTumeur de la branche montante de la mandibule.

Tumeurs des vaisseaux:(chémodectomes, phlébectasie de la veine jugulaire, anévrisme carotidien….)

Tumeurs nerveuses des nerfs crâniens et du sympathique.

lipomatose

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5. Diagnostic differentiel

Les grosses parotides d’allure inflammatoire :

1/ Parotidite aiguë suppurée :

Elle apparait habituellement lors d’une baisse de l’état général chez des sujets fragilisés (opérés, déshydratés, immunodéprimés, diabétiques, alcooliques, âgés).

Les germes responsables sont le staphilococcus aureus, les streptococcies viridens et hemolyticus, plus rarement des pneumocoques ou des colibacilles.

Le patient présente une altération sévère de l’état général avec une fièvre élevée, et une tuméfaction de la loge parotidienne unilatérale, diffuse, recouverte d’une peau inflammatoire. La douleur est importante. Une paralysie faciale est rare.

L’examen endobuccal associé à la palpation de la glande retrouve une inflammation du canal de sténon avec issue de pus. Un prélèvement de celui-ci pour examen bactériologique et mycosique est systématiquement effectué.

En l’absence de traitement adapté, l’infection peut évoluer vers la suppuration avec parfois fistulisation cutanée.

Le traitement curatif fait appel à une antibiothérapie à forte dose (secondairement adaptée à l’antibiogramme) . Rarement un drainage chirurgical de l’abcès sera nécessaire.

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5. Diagnostic differentiel

2/ Parotide virale :

La forme typique et la plus fréquente est représentée par la parotidite ourlienne :

Il s’agit le plus souvent d’un enfant présentant dans un contexte infectieux, une tuméfaction douloureuse et inflammatoire parotidienne, de façon uni puis bilatérale, recouverte d’une peau tendue, rouge, chaude et luisante. Cette tuméfaction est douloureuse spontanément ou à la palpation.

L’examen endobuccal retrouve un orifice de sténon inflammatoire, mais la salive reste claire. On note également une augmentation du volume des glandes sous-maxillaires et sublinguales, et fréquemment la présence d’adénopathies prétragienne et sous-maxillaires.

Le diagnostic positif repose sur la clinique, la notion de contage (incubation de 21 jours), la numération formule sanguine (leucopénie), les tests sérologiques.

D’autres virus peuvent donner de telles manifestations :entre autres coxsackie, myxovirus, cytomegalovirus, influenzae et MNI.

Le traitement est essentiellement symptomatique.

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5. Diagnostic differentiel

3/ Parotide lithiasique :

C’est un accident de survenue brutale par blocage d’un calcul au niveau du canal de sténon :

L’état général est peu altéré, les signes cliniques sont réduits à une tuméfaction douloureuse de la parotide.

La palpation recherche une induration le long du canal de sténon sur la face externe du masséter.

L’interrogatoire recherche des coliques salivaires lors des repas traduisant des blocages passagers, ainsi que des antécédents infectieux parotidiens.

Le diagnostic positif peut être aidé par l’imagerie :Les radiographies simples peuvent montrer un calcul opaque.En cas de calcul radiotransparent la sialographie est plus intéressante (lacune ou blocage sur le trajet du canal de sténon).

Le traitement associe une antibiothérapie et des anti-inflammatoires, avec parfois l’extraction chirurgicale du calcul par voie endobuccale ou par lithotritie extracorporelle.

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5. Diagnostic differentiel

4/ Parotide pierreuse :

La parotide pierreuse ou calcinose est une pathologie rare qui touche essentiellement la femme.

Elle se manifeste par des poussées de parotidite uni ou bilatérale, parfois à bascule.

Le traitement sera symptomatique lors des poussées, parfois chirurgicale en cas de récidives nombreuses et invalidantes.

L’examen de la pièce opératoire montrera des concrétions calcaires diffuses péri-acineuse, qui étaient le plus souvent non visibles à la sialographie.

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5. Diagnostic differentiel

5/ Parotidite récurrente :

Elle survient essentiellement chez l’enfant âgé de 3 à 5 ans. Il s’agit de poussées de parotidite récidivantes évoluant dans uncontexte inflammatoire. Ces poussées sont généralement unilatérales, parfois à bascule. La régression de la symptomatologie est de règle à la puberté. L’évolution caractéristique suffit habituellement au diagnostic quipeut être aidé par la sialographie (image de « pommier en fleurs »typique). Cette image se retrouve également dans les parotidites

récidivantesde la jeune femme, dont l’évolution est possible vers un syndrome

sec. La guérison de ces poussées est généralement acquise avec untraitement antibiotique et anti-inflammatoire.

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5. Diagnostic differentiel

6/ Parotidite spécifique :

La majorité des cas observés actuellement est due à la tuberculose

qui donne une tuméfaction parotidienne d’allure pseudo-tumorale. L’échographie montre des opacités multinodulaires. L’évolution se fait spontanément vers la fistulisation. Le diagnostic est aidé par la réalisation d’une IDR à la

tuberculine. Le traitement associe une triple association antibiotiqueantituberculeuse, mais une chirurgie peut être nécessaire en cas

depersistance des lésions malgré un traitement médical bien

conduit. La syphilis et l’actinomycose peuvent aussi donner une

parotidite.

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5. Diagnostic differentiel

Grosse parotide associée aux signes d’un syndrome général :

Maladies de système :

Syndrome de Herrfordt : il associe une tuméfaction parotidienne bilatérale et chronique, une paralysie faciale périphérique ainsi qu’une uvéite bilatérale. Ce syndrome est spécifique de la sarcoïdose.

Syndrome de Mikulitz :il est caractérisé par une tuméfaction bilatérale progressive des glandes salivaires, en particulier parotidiennes et des glandes lacrymales, sans signe fonctionnel.Il s’agit d’une infiltration lymphocytaire et conjonctivoperiacineuse, aboutissant à une sclérose.

Ce syndrome doit faire rechercher une sarcoïdose, une collagénose ou une leucémie.

Syndrome de Gougerot-Sjorgren : Il associe une sécheresse oculaire et des autres muqueuses ORL.Il existe une tuméfaction inconstante des glandes salivaires et lacrymales.

Le diagnostic se fera à l’aide d’une biopsie des glandes salivaires accessoires

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5. Diagnostic differentiel

• La sarcoïdose :comprenant des manifestations pouvant intéresser, os rate œil et autres viscères. l’hypertrophie parotidienne est bilatérale indolore évoluant spontanément vers la guérison.

• Mucoviscidose :Elle peut entraîner une augmentation de volume des parotides par

la présence de secrétions salivaires anormalement visqueuses.Habituellement le diagnostic aura déjà été effectué suite à des

problèmespulmonaires, à l’aide d’un test à la sueur.

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5. Diagnostic differentiel

Hypertrophie parotidienne d’autre origine :

Endocriniennes : hypothyroïdie, ménopause.

Nutritionnelle : carences vitaminiques, protéiques, grande dénutrition (kwashiorkor), anorexie.

Métabolique : obésité, diabète, goutte, cirrhose.

Iatrogénique : psychotropes, anti-inflammatoires (phénylbutazone), isoprénaline.

Toxique : saturnisme, insecticides, pesticides, esters phosphoriques.

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RappelsRappels

EpidémiologieEpidémiologie

Diagnostic positifDiagnostic positif

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel

Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique

ConclusionConclusion

IntroductionIntroduction

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6. Diagnostic étiologique

1.Tumeurs de la parotide

Classification des tumeurs des glandes salivaires – OMS 1992

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm bénignes

A. Adénome pleiomorphe:

L’adénome pleiomorphe de la parotide est l’éventualité quel’on retienne en premier, (vu sa fréquence 50 à 60 %). Représente 81% des tumeurs épithéliales bénignes desglandes salivaire. De 50 à 70% de l’ensemble des tumeurs salivaires. Il touche plus fréquemment la femme (4 femmes pour 3hommes) avec un maximum de fréquence à 40 ans, il est rareavant 20 ans. Il est caractérisé par la présence simultanée d’élémentsépithéliaux et mésenchymateux, d’où sa dénomination detumeur « mixte ».

Page 48: Tumeurs de la loge parotidienne

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm bénignes

Il s’agit d’une tuméfaction isolée et unilatérale de la loge parotidienne, de consistance ferme (Pseudo cartilagineuse), arrondie, bien limitée, indolore.

En principe cette tumeur est mobile sur le plan profond et superficiel.

L’évolution peut se faire par poussées évolutives brusques, par exemple lors des épisodes de la vie génitale de la femme.

La tumeur siège le plus fréquemment (90% des cas) au niveau du lobe superficiel de la parotide.

Le reste de l’examen clinique est sans particularités. Son diagnostique est basée sur l’examen clinique et sur les examens

paracliniques qui deviennent de plus en plus performant en matière d’adénome pléiomorphe (imagerie: IRM+++ et cytoponction).IRM : hypersignal T2, hyposignal T1, aspect polylobé, unifocalité.

Le bilan d’extension comprendra une échographie voire un scanner ; ils préciseront l’étendue exacte de la lésion, ses prolongements au niveau du plan profond et plus rarement une multifocalité.

Evolution et pronostic : l’adénome pléomorphe est une tumeur bénigne caractérisée par une grande tendance à la récidive, notamment lorsque la résection chirurgicale est limitée.possibilité de transformation en adénocarcinome.

Traitement: parotidectomie conservatrice du facial avec examen extemporané

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm bénignes

B. Tm de Warthin ou Cystadenolymphome:

Tm bénigne la plus fréquente après l’adénome pleiomorphe 5 à 15 % L’adénolymphome (tumeur de Warthin ou cystadéno-lymphome ) est

une tumeur toujours bénigne qui se localise essentiellement à la parotide et représente environ 10% des tumeurs parotidiennes.

Elle est composée de cellules oncocytaires et d’un stroma lymphoïde. Cette tumeur atteint préférentiellement l’homme entre 55 et 70 ans. Le rôle du tabagisme a été souligné par de nombreux auteurs. Il existe des formes bilatérales et des formes multiples. Son siège est presque toujours polaire inférieur, sa consistance est

plutôt molle, sa surface lisse ou bosselée. La tumeur est de couleur jaune chamois caractéristique, elle contient

un liquide visqueux et brunâtre. L’évolution se fait progressivement ou par poussées, avec parfois un

contexte inflammatoire. L’échographie peut aider au diagnostic en montrant une masse

kystique contenant parfois des végétations intrakystiques très évocatrices.

IRM : hypersignal T1, kystique, plurifocal, bilatérale.

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm bénignes

C. Myoépithéliome: 1 à 5% des tumeurs des glandes salivaires, avec une

topographie préférentielle: parotide et palais. Ces tumeurs sont plus agressives et récidivantes que les

tumeurs mixtes avec un risque de transformation sarcomateuse plus fréquente.

D. Adénome à cellules basales: C’est une tumeur le plus souvent parotidienne 75%. De rare transformation malignes (adénocarcinome à cellules

basales) ont été décrites.

E. Oncocytome Tm moins fréquente.

F. Tumeurs bénignes rare: Adénomes: trabéculaire, à cellule claire, à cellule sébacés et

lymphadénome sébacé. Papillome

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm malignes

A. Carcinome muco-épidermoide:

Tumeur Parotidienne maligne la plus fréquente, représente 30% des tumeurs malignes des glandes salivaires.

Peut se retrouver à tout âge avec un maximum de fréquence entre 50 et 60 ans il touche l’homme et la femme de manière sensiblement identique.

Le plus souvent il s’agit d’une masse ferme indolore de croissance lente.

Ces tumeurs sont classées en trois groupes histologiques en fonction de la différenciation cellulaire.

Le pronostic sera fonction de ce grade histologique, de l’envahissement local et de la présence d’éventuelles métastases ganglionnaires.

la survie moyenne à 5 ans est de 88%.

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm malignes

B. Adenocarcinome à cellules acineuses:

Cette tumeur était autrefois classée comme tumeur bénigne (dénommée adénome bénin jusqu’à 1953)

Elle représente 20% des tumeurs malignes des glandes salivaires, la topographie préférentielle est parotidienne(90%)

Elle touche essentiellement la femme entre 50 et 60 ans, mais peut parfois survenir chez le jeune enfant.

Les récidives seront fréquentes en cas de chirurgie inadaptée (parotidécotomie éxofaciale limitée).

Des métastases ganglionnaires ou viscérales sont présentes dans 5 à 10% des cas

La survie est de l’ordre de 80% à 5 ans.

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm malignes

C. Carcinome adénoïde kystique:

Le carcinome adénoïde kystique ou cylindrome représente 12% des tumeurs malignes des glandes salivaires et 5% des tumeurs malignes de la parotide

Leur fréquence est classiquement plus élevée au niveau de la glande sous- maxillaire ou des glandes salivaires accessoires

Il atteint les deux sexes entre 50 et 60 ans et de façon exceptionnelle avant l’âge de 20 ans

Il se présente sous la forme d’une masse arrondie de croissance lente avec une extension caractéristique de ce type de tumeur à envahir les gaines nerveuses cela ayant pour résultat de fréquentes douleurs voire une paralysie faciale.

Trois types histologiques sont décrits, de pronostic variable. L’évolution est marquée par la survenue de récidives qui suivent

souvent le trajet nerveux, ainsi que par l’apparition de métastases ganglionnaires ou viscérales souvent tardives.

la survie globale est de l’ordre de 15% à 20ans.

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm malignes

D. Tumeur mixte maligne:

Représentent 7% des Tm malignes des glandes salivaires.

Ils correspondent à la présence d’un ou plusieurs foyers carcinomateux au sein d’un adénome pléomorphe d’histologie bénigne dans 90% des cas, seulement 10% surviennent d’emblée.

La fréquence de transformation maligne des adénomes pléomorphe est estimée entre 2 et 12%.

Cette dégénérescence parait plus fréquente lorsque l’évolution a été prolongée, et lorsque les récidives après traitement chirurgical ont été fréquentes.

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm malignes

E. Adénocarcinome S.A.I (sans autre critère d’identification):

Il s’agit de tumeurs épithéliales malignes ne présentant pas de caractéristiques permettant de les classer dans un groupe particulier.

C’est l’une des tumeurs les plus fréquentes des glandes salivaires après les carcinomes muco-épidermoides et les carcinomes à cellules acineuses.

Ces tumeurs ne présentent pas de caractéristiques cliniques ni évolutives spécifiques à la parotide.

Certains sont indifférenciés caractérisés par des cellules anaplasiques disposées en nappe ou en ilots irréguliers. Leur pronostic est très péjoratif.

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm malignes

F. Métastase intraparotidienne :

siège : plein parenchyme ganglion lymphatique intra glandulaireTissus osseux de la mandibule diffusée en suite

à la glande.

KC  primitifs: Cancer rénal à C claires.Carcinome épidermoide des VAD.Mélanome ou épithélioma spino cellulaire. Leucémies.

Sarcomes : Rhadbomyosarcome embryonnaire de l’enfant Angiosarcome Fibrosarcome.LiposarcomeSarcome de kaposi

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6. Diagnostic étiologique: Tm de la parotide

Tm malignes

G. Lymphomes malins:

Peuvent être primitifs ou intégrer un lymphome plus diffus dont l’extension salivaire n’est qu’une part.

Les lymphomes malins des glandes salivaires sont habituellement associes à une immunosialadénite chronique comme un syndrome de Sjogren ou des lésions bénignes lymphoépitheliales.

Le risque de développement d’un lymphome malin est multiplié par 40 par rapport à la population témoin chez les patients ayant un syndrome de Sjogren.

La plus part des lymphomes des glandes salivaires sont des lymphomes non hodjkiniens (85%)

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6. Diagnostic étiologique: tumeurs développées à partir des éléments de la région parotidienne

soit sur le tissu interstitiel de la glande soit sur le tissu voisin (adipeux, osseux, musculaire, vasculaire)

hémangiome : sont congénitales dans 90 % des cas touche le nourrisson et le jeune enfant +++ aspect : masse bosselée, violacée, bleuâtre régresse spontanément dans la majorité des cas.

Lymphangiome kystique Lipome Shwanome :

Neurinome du nerf facial (parfois dans le cadre de la maladie de VON-RECKLINGHAUSEN)

Fibrome Kyste de la 1ere fente branchiale

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Plan

11

22

33

55

44

77

66

RappelsRappels

EpidémiologieEpidémiologie

Diagnostic positifDiagnostic positif

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel

Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique

ConclusionConclusion

IntroductionIntroduction

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7. Conclusion

La pathologie tumorale de la glande parotide est relativement fréquente.

L’adénome pléomorphe est le type histologique le plus fréquent.

Certains éléments cliniques, topographiques, et macroscopiques ont une valeur d’orientation diagnostic.

L’expression clinique est souvent stéréotypée, et les limites de l’examen clinique on entraîné le développement de méthodes para cliniques (cytoponction et IRM) ou la valeur prédictive reste assez fiable

L’imagerie tient la première place et singulièrement l’IRM, et parait très compétitive par rapport à la cytoponction quant au diagnostic de la nature tumorale et procure de plus une information anatomique précise.

Le diagnostique repose essentiellement sur l’examen histologique de la pièce opératoire.

la biopsie est proscrite par la plupart des auteurs.

Le traitement des tumeurs bénignes repose sur la chirurgie.

Le traitement des tumeurs malignes repose sur la chirurgie et la radiothérapie dont les indications sont discutées selon le stade de la tumeur.