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UE10 – Tissu sanguin Dr. Touahri

Date : 25/01/2016 Plage horaire : 10h45-12h45Promo : P2 2015/2016 Enseignant : Dr. Touahri Ronéistes : AUPERIN Vanille

BENARD Anne-Lyne

Examens complémentaires

I. Le myélogramme

II. Biopsie ostéomédullaire (BOM)

III. Adénogramme

IV. Biopsie ganglionnaire

V. Cytométrie en flux

Attention cette partie est en non traitée dans le cours précédent mais est bien à apprendre vu qu’elle a été traitée dans le cours d’après.

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I. Le myélogramme

Le prélèvement se réalise sous anesthésie locale en général. La tarsilocaine va permettre d’anesthésier le périoste car c’est à ce niveau de l’os qu’on trouve les nerfs.Technique développée en France par Mallarmé en 1935 (les Trocarts de Mallarmé). Il s’agit d’une Ponction Sternale ou Iliaque Post / Antérieure.

Concernant le déroulement du geste, on applique le champ stérile, on nettoie, on pique, on aspire et on étale le liquide sur les lames. Vous avez une goutte de liquide médullaire sur chaque lame. Ce n’est pas un examen très lourd, en tout cas beaucoup moins qu’une injection intramusculaire. Cependant il est important de rassurer le patient avant tout !Le pic monoclonal, correspond au pic que l’on retrouve sur l’électrophorèse des protéines sériques, ça n’a rien à voir mais elle permet de chercher une maladie connue sous le nom de myélome.Chez l’enfant, le myélogramme ne se fait jamais au niveau sternal mais tibial car l’hématopoïèse se fait à ce niveau.Si problème de coagulation chez le patient, on va lui donner des plaquettes avant de faire le geste, car risque de saignement.Le Myélogramme permet d’appréhender à la fois la quantité et à la fois la qualité de la moelle osseuse, les cellules à l’origine des éléments circulants et une exploration des lignées Myéloïde et Lymphoïde.

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Voici une lignée granuleuse neutrophile : au départ on a un myéloblaste, puis promyélocyte qui donne le myélocyte neutrophile et métamyélocyte qui donne au final un PN. On a certains pourcentages à respecter : si l’on trouve par exemple 20 % de myéloblastes, ce n’est pas normal (risque de leucémie) ! La valeur normale des myéloblastes trouvés lors d’un frottis est de 1 à 2 %. Généralement on dit que ce pourcentage ne doit pas dépasser les 5 %.

Voici la lignée érythroblastique, avec le proérythroblaste qui devient à la suite de différenciations l’érythroblaste acidophile, ce dernier perdant son noyau pour devenir un réticulocyte puis un globule rouge. Remarquez pour cette lignée que le rapport noyau sur cytoplasme est grand au début de la lignée puis il tend à diminuer.Sachez que la lignée rouge érythroblastique représente à peu près 1/3 de 29% à 33%. La lignée granuleuse représente les 2/3.Les myéloblastes représentent dans une moelle normale environ 1% à 2% et quand ça dépasse 5%, c’est pathologique. Les plaquettes ne sont pas chiffrées, on note juste leur présence par des croix, plus il y a de croix plus il y a de plaquette.

Il y a plus de Blancs que de Rouges dans la moelle osseuse, environs 70 % contre 30 % pour les rouges !

Le myélogramme est une bonne technique pour faire les diagnostiques.

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II. Biopsie Ostéomédulaire (BOM)

La BOM est différente du myélogramme : il s’agit là d’une carotte, un tissu que l’on retire. Alors que le myélogramme, c’est une ponction avec inspiration de sang médullaire. D’un côté on a une ponction cytologique (myélogramme) et l’autre permet une étude histologique (BOM).Elle se fait toujours au niveau du bassin, surtout lorsqu’il existe des métastases ostéomédullaires osseuses, un problème de lymphome médullaire etc. Tout ce qui est myélogramme = pour détecter les leucémies en gros, la BOM se fait plutôt lorsqu’on pense à un lymphome et surtout s’il y a atteinte de la moelle osseuse. Si un patient est sous anticoagulant, il faudra arrêter les anticoagulants avant de faire le geste.

Lors d’une BOM, on l’a fait souvent sous anesthésie locale mais on peut aussi le faire sous anesthésie générale (surtout en pédiatrie) car c’est examen assez douloureux.

Déroulement du geste : On incise avec des règles strictes d’asepsie, puis vient le mandrin et le trocart qui permettront de retirer la carotte.

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III. L’Adénogramme

C’est un examen que l’on fait de moins en moins. Il s’agit d’un examen qui permet une étude cytologique. L’adénogramme correspond à la ponction de ganglions : cela arrive lorsqu’un patient se présente avec des ganglions suspects.

/!\ L’adénogramme n’annonce jamais un diagnostic, elle oriente juste le diagnostic, il faudra toujours recouvrir à la biopsie. La seule exception concerne le diagnostic de la leucémie car dans ce cas le diagnostic est cytologique et non histologique.

IV. Biopsie Ganglionnaire

Il ne s’agit pas forcément d’une biopsie entière, un bout de ganglion peut suffire. Certains prélèvent au niveau du ganglion, puis font un broyage et le passent en cytométrie de flux, ça peut se faire mais si on a sous la main un anapat, pas la peine de se prendre la tête. L’essentiel est d’obtenir le diagnostic.

V. Cytométrie en flux Bon pour les numérations sanguines : imaginons quelqu’un atteint d’une leucémie avec des blastes ; on peut déterminer avec la cytométrie en flux quel est le type de leucémie à l’aide de certains anticorps présents dans le sang. Il existe 7 types de leucémies.

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VI. Cytogénétique Le caryotype est l’un des examens que l’on demande en Hématologie car certaines leucémies sont des anomalies de caryotype.

La PCR permet de faire le diagnostic et de suivre certaines maladies.

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