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Le magazine d’information de la Ville de Mende Printemps 2016 ///// numéro 25 Un budget juste et équitable p. 10 à 13

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Le magazine d’information de la Ville de MendePrintemps 2016 ///// numéro 25

Un budgetjuste et équitable p. 10 à 13

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Éclairagespages 8-9Les contrats territoriaux signés avec le Département de la Lozère

Grand anglepages 14-15

Atout Trèfle !

Perspectivespages 4-7

Mende part en vadrouille !

Du nouveau mobilier urbain installé

en centre-ville

Rencontrespages 17-19

Un nouvel écrin pour la bijouterie

de Valérie Brasseur

L’épicerie solidaire, une nouvelle

forme d’aide

Oxygènepages 20-23Marchez dans les pas du pape Urbain V

Merci !

Zoompages 10-13 : Un budget

volontaire

Julien Carré et Myriam Fontaine, responsables du groupe scouts et guides de France de Lozère, remercient le sénateur-maire pour la confiance accordée aux "pionniers" et aux "caravelles" qui ont participé à différents événements de la Ville.

Christian Lathière, président départemental des Restos du cœur, exprime sa gratitude envers Alain Bertrand à la suite des travaux réalisés par les services techniques dans les locaux de l’association.

Audrey Robert, présidente de l’association les Gazelles olympiques (les parents d’élèves de l’école de Chabrits) adresse ses remerciements au sénateur-maire pour le prêt de la salle Jean-Jaurès lors du rassemblement de nouvelle année.

L'équipe de Mende in China, tient à remercier Alain Bertrand pour la contribution financière accordée pour la mise en place du projet qui s’est déroulé le 6 février.

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3

Les 3 bonnes nouvelles !

MendeinfosBloc-notes

50 ou 170 places de plus en centre-villeLes négociations fructueuses engagées avec la famille Vincent permettent d’envisager la construction rapide de 50 places de parking supplémentaires en liaison directe avec le Foirail par le cheminement (accessible aux personnes à mobilité réduite) de la passerelle de l’Espace événements Georges-Frêche.Par ailleurs, une offre définitive a été faite au groupe La Poste pour acquérir une vaste parcelle à l’arrière de la poste principale actuelle qui permettrait, après relocalisation du centre de tri, la création d’environ 120 places supplémentaires !

Succès pour la Brune, Mende et la Lozère !Sacrée équipe que celle formée par Vincent Julhan, Eric Barbut et leurs 300 bénévoles sous la haute bienveillance et l’impulsion de José Baechler, président de brune génétique services et président mondial de la race Brune. La Lozère et Mende ont accueilli des congressistes d’Australie, d’Autriche, du Canada, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, du Portugal, de Russie, de Suisse, de Turquie, des Etats-Unis, de Slovénie, de Roumanie, du Pérou, d’Ouzbékistan, du Mexique, des Pays-Bas, du Burkina Faso, du Royaume-Uni ainsi que des délégations de toutes les régions françaises. Congrès scientifique, concours européen de belles et douces Brunes et ventes aux enchères se sont succédé. Nos amis cantalous et aveyronnais, tous nos éleveurs, la Chambre d’agriculture, les Jeunes agriculteurs et les syndicats agricoles ont porté haut les couleurs de l’agriculture et de l’élevage français et lozérien. Gageons que la Lozère, l’Aubrac, la Margeride, les Cévennes, les causses, les gorges renforceront leur notoriété ! Un grand merci à tous et aussi à Régine Bourgade, Laurent Suau, Jean-Louis Hillaire, Elizabeth Minet-Treneule et tous nos employés municipaux ! Cet événement a représenté aussi un grand moment pour l’espace événements Georges-Frêche.

Aérodrome : un bon accord pour le maintien !La Chambre de commerce et d’industrie, pour des raisons compréhensibles liées à des baisses budgétaires, a décidé de ne plus assurer avec ses partenaires que sont la communauté de communes Cœur de Lozère et le Département de la Lozère la gestion de l’aérodrome Mende-Brenoux à compter de juillet 2016.Pour la suite, un accord est en voie de finalisation entre la ville de Mende, le conseil départemental, la communauté de communes Cœur de Lozère et la Chambre de commerce et d’industrie.La communauté de communes Cœur de Lozère, titulaire de la compétence économique, porterait la gestion avec la participation du conseil départemental et de la ville de Mende, la CCI restant associée à la gestion.Cet outil indispensable à la Lozère, à la Sécurité civile, à la sécurité de tous les Lozériens serait donc sauvé grâce à un accord entre Sophie Pantel, Thierry Julier et moi-même.Le transfert des biens et des accréditations interviendra prochainement avec l’aide de l’Etat.Les partenaires restent persuadés que l’Etat et la Région doivent rentrer dans le tour de table.

Alain Bertrand, Maire de MendeSénateur de la Lozère

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4 Perspectives

En décembre 1966, La Grande Vadrouille de Gérard Oury sortait en salles. Ce film devenu culte a été tourné en partie sur l’aérodrome de Mende-Brenoux. C’est notamment là que s’est tenue la célèbre scène finale où Louis de Funès et Bourvil s’envolent en planeur. Pour fêter les 50 ans de la sortie de ce chef d’œuvre français, la Ville de Mende orga-nise un événement festif et populaire sur l’aérodrome de Mende-Brenoux. « Ce film a marqué les esprits et il est devenu mythique. A l’époque, le tournage avait eu beaucoup de retentissement à Mende et en Lozère, ce n’était pas tous les jours que la ville accueillait des acteurs comme Bourvil et De Funès », souligne Elizabeth Minet-Treneule, adjointe au maire qui participe à l’organisation de la manifestation. Samedi 25 juin, de nombreuses animations seront proposées toute la journée au public par la Ville mais aussi par des associations

partenaires. Des planeurs, dont l’un sera identique à ceux que l’on retrouve dans le film, proposeront des démonstrations ou des initiations. Des baptêmes en avions et en ULM seront également au programme. Une exposition retraçant les souvenirs des Mendois ayant participé au tournage sera à découvrir tout comme les réalisations des élèves des écoles primaires qui ont travaillé sur l’affiche du film.De nombreuses autres animations sont également prévues lors de cette journée anniversaire. En début de soirée, un apéritif et un pique-nique géant (tiré du sac) seront organisés. Le clou de la journée interviendra à la tombée de la nuit, vers 22 h, puisque La Grande Vadrouille sera projetée sur grand écran et en plein air. Chacun pourra décou-vrir ou redécouvrir ce classique du cinéma français à seulement quelques mètres d’un des lieux de tournage.

Mende part en vadrouille !

Un film recordLa Grande Vadrouille a été pendant plus de quarante ans le plus grand succès d'un film français sur le territoire national avec plus de 17 millions de spectateurs en salles. Il a seulement été détrôné en 2008 par Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon. En 2012, le film Intouchables a également battu le nombre d’entrées du film de Gérard Oury.

L'année 2016 marque le 50e anniversaire du film de Gérard Oury. La Ville de Mende organise samedi 25 juin un événement festif sur l’aérodrome qui a été un des lieux de tournage.

Photo : DR

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C’est voté TRANSPORT

Lors du conseil municipal du 11 décembre, les élus ont voté l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides sur la commune de Mende. C’est le syndicat départemental d’électrification et d’équipement de la Lozère qui assurera l’exploitation et la maintenance des infrastructures.

HANDICAPLe conseil municipal a autorisé la signature d’une convention avec l’Union nationale des aveugles et des déficients visuels afin de bénéficier de matériel informatique adapté aux personnes en situation de handicap visuel. La Ville va disposer, gratuitement, d’un ordinateur équipé de logiciels adaptés et d’outils d’aide à la lecture. Il sera installé à la médiathèque.

CRÉMATORIUMA l’occasion du conseil municipal du 5 février, les élus ont adopté le principe de délégation de service public pour la conception, la réalisation et l’exploitation d’un crématorium sur la Ville de Mende. Une commission de DSP a été élue lors de la séance.

SUBVENTIONSLa Ville de Mende va solliciter des subventions au titre de la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) pour sept projets : l’isolation du groupe scolaire Bonijol, l’aménagement de la place du Foirail, la réhabilitation de locaux associatifs au quartier Saint-Jean, l’aménagement des locaux de l’école des Terres bleues, la construction de locaux associatifs au causse d’Auge, les travaux d’accessibilité des bâtiments publics et l’aménagement de sécurité du boulevard Lucien-Arnault.

Au total, 328 262 € de subventions ont été votées par le conseil municipal du 18 mars pour des associations culturelles, sociales, événementielles…

Perspectives

De nombreux Mendois ont été recrutés pour participer au tournage de La Grande Vadrouille. C’est le cas de Gilbert Sevene. « J’étais avec mon frère dans son garage et un jour un monsieur s’est arrêté pour nous demander si nous connaissions des falaises dans le coin. C’était l’assistant de Gérard Oury. Il devait savoir que j’étais instructeur à l’aéro-club et il était en charge de trouver des lieux pour réaliser la scène finale avec la chute de la voiture. Je l’ai amené avec moi en avion et nous avons fait des approches à basse altitude sur différents lieux et c’est le Balduc qui a été choisi », se souvient-il.Mais le rôle de Gilbert Sevene et de son frère ne s’est pas arrêté là. Les deux hommes ont également collaboré avec Gil Delamare, le responsable des cascades. « Il devait régler la scène allant de la découverte des pla-neurs jusqu’au saut dans le vide. Avec mon frère, nous étions là pour mettre au point les cascades avec lui. Nous avons tourné la scène où la voiture tire les planeurs. Moi j’étais dans celui de droite et mon frère dans celui de gauche. Alors bien sûr,

nous n’avons pas décollé mais cette scène servait de raccord. En fait, la voiture tirait les planeurs en direction de Mende et non vers le précipice ».Cinquante ans plus tard, c’est avec toujours autant de fierté que Gilbert Sevene se remémore ses souvenirs. « C’était la grosse rigolade, c'était très animé, il y avait des

barnums montés partout, on avait même bricolé un petit bar. Toute l’équipe du film se retrouvait-là pour casser la croûte et boire un coup. On a souvent vu Bourvil, il aimait bien venir, c’était quelqu’un de très plaisant. Ce sont de bons souvenirs et j’apprécie toujours autant de revoir ce film lorsqu’il passe à la télévision. »

La Grande Vadrouille se déroule en 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale, lorsqu’un avion anglais est abattu au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute dans une capitale française occupée par les Allemands. L’un se retrouve sur l’échafaudage d’Augustin Bouvet (Bour-vil), un peintre en bâtiment. Le deuxième tombe sur le toit de l'Opéra pendant que Stanislas Lefort (Louis de Funès), un chef d’orchestre, est en répétition. Le dernier fait un plongeon dans le bassin des phoques du zoo de Vincennes.Augustin et Stanislas se retrouvent alors bien malgré eux contraints d’aider les Anglais à se retrouver et à gagner la Bourgogne, en zone libre. Un périple semé d’embûches à travers la France occupée les attend, pour le plus grand plaisir des spectateurs.Ce film, devenu un classique de la comédie, est truffé de répliques cultes comme lors de la découverte des planeurs (scène tournée à Mende) où Bourvil lance : « Y’a pas d’hélice, hélas » et De Funès de répondre : « C’est là qu’est l’os ».

Mende part en vadrouille !« Avec mon frère, nous étions là pour mettre au point les cascades »

Un périple dans la France occupée

crédit photo : Jean-Louis Rodier

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6 Perspectives

Les enfants peuvent se réjouir. Deux nouvelles aires de jeux viennent d’être créées par la Ville de Mende à Fontanilles (à côté des fourmis géantes qui sont désormais des œuvres seulement décoratives) et dans le nouveau quartier des Hauts de la Berge-rie. Certains jeux installés à la Vignette, à proximité de la halle Saint-Jean, à Chanteperdrix et au groupe scolaire Jean-Bonijol ont également été changés car ils étaient vieillissants ou ne répon-daient plus aux normes actuelles.

Le budget des travaux s’élève à 100 000 € TTC. Au total, la Ville de Mende compte 21 aires de jeux réparties dans les diffé-rents quartiers et les écoles. Un agent des services techniques contrôle et entretient toutes les semaines les jeux afin que les enfants puissent s’amuser dans des conditions optimales de sécurité. Tous les deux ans, un organisme spécialisé vient contrôler l’ensemble des aires afin de s’assurer que tout soit aux normes.

Tourisme : le numérique au service du territoire

2016 est l’année des nouveautés pour l’office de tourisme intercommunal Cœur de Lozère. Au-delà de l’accueil physique proposé dans les locaux de la place du Foirail, l’OTI va mettre à disposition du public des tablettes numériques. Ces dernières permettront aux touristes d’accéder de manière autonome à l’ensemble des informations utiles concernant le bassin de vie mendois.L’OTI va également mettre à la location des boitiers wifi pocket. Pour 8 € par jour, les utilisateurs peuvent accéder à internet où qu’ils soient. En phase de test entre avril et septembre, cet outil sera définitivement adopté si l’essai s’avère concluant.Le numérique est au cœur des préoccupations puisque l’office est engagé depuis un an sur un diagnostic numérique du

territoire qui a permis d’identifier les points à améliorer. Des ateliers seront proposés aux prestataires afin de les aider à s’adapter aux nouvelles formes de consommation.Le site internet de l’office, déjà adapté aux tablettes et smartphones, sera bientôt redimensionné aux formats des bornes tactiles installées dans la ville (lire ci-contre).En dehors de ses murs, l’office de tourisme va aller à la rencontre des touristes. Ainsi, durant la période estivale, un triporteur aux couleurs de l’office de tourisme va se déplacer dans les lieux fréquentés (marchés, aires de camping-cars, hôtels, campings…). Les agents distribueront des documents d’informations sur les choses à voir et à faire. De quoi toujours mieux informer les visiteurs.

Du nouveau dans les aires de jeux de la ville

Succès pour le marché à l’Espace événementsCet hiver, le marché alimentaire du samedi matin a été déplacé au rez-de-chaussée de l’Espace événements Georges-Frêche. Un déménagement apprécié par les clients mais aussi par les commerçants. « Je viens tous les samedis au marché et je trouve ce nouveau lieu très bien. La place Urbain-V durant l’hiver est en plein courant d’air. Là, c’est plus confortable pour tout le monde. Du coup, il y a plus de marchands qui viennent », se réjouit Jacques. « Personnellement, j’hésitais toujours à venir lorsqu’il faisait mauvais, là au moins il n’y a plus de souci et en plus, on a un

parking juste à côté », renchérit une autre cliente.Du côté des commerçants, la satisfaction est également de mise. « En tant que primeur, c’est l’idéal. On n’a pas besoin de monter un barnum et de bâcher. Les fruits et les légumes ne s’abîment pas. C’est le top », explique Sébastien. « Il n’y a que du positif, c’est une bonne initiative à renouveler », ajoute Dominique. Si le marché a repris ses droits sur la place Urbain-V depuis avril, il retrouvera l’Espace événements Georges-Frêche dès le mois de novembre prochain. Pour le plaisir de tous.

L’OTI propose des moyens innovants et modernes pour informer les visiteurs sur les activités proposées à Mende.

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Depuis près de dix ans, une navette permet de relier par la route Mende à Loudes (aéroport du Puy-en-Velay) afin de rejoindre Paris par avion. Ce service permet de relier Mende à la capitale en moins de trois heures. La Ville de Mende, le Département de la Lozère ainsi que la société Hugon tourisme

La navette Mende-Loudes maintenue

La société Védiaud a procédé en début d’année au remplacement et à la pose d’abris de bus neufs et de planimètres. Un grand panneau numérique ainsi que des bornes interactives d’informations seront également posés.Les usagers des transports urbains mendois sont désormais mieux protégés des intempéries. La société Védiaud, nouveau délégataire de service public, a procédé en début d’année à la pose de nouveaux abris de bus dans toute la ville. « Nous sommes passés de treize auparavant à 28, souligne Régine Bourgade, première adjointe. De nouveaux abris ont été posés dans des zones où il n’y en avait pas, comme sur les Hauts de la Bergerie ou Valcroze ». Une bonne nouvelle pour les scolaires, grands utilisateurs des bus urbains. « Il y avait une forte demande de la part des usagers », confirme Nathalie Fournier-Savajols, conseillère municipale déléguée aux transports. A l’occasion de

ces changements, les arrêts seront mis progressivement aux normes d’accessibilité. « Il faut au moins 1,40 m de largeur devant l’abri, note Olivier Meyrueis, directeur des services techniques de la Ville. Là où le trottoir est trop étroit, on devra modifier ce dernier ou on adapte l’abri de bus avec une forme différente pour pratiquement faire du sur-mesure ». La société Védiaud ne fait pas payer la pose de ces différents mobiliers urbains et se rémunère par la vente d’espaces publicitaires.

Un panneau sur le FoirailLe marché passé avec l’entreprise comporte également la pose de neuf planimètres dans

différents lieux de la ville. Une fois par mois, des informations municipales pourront être installées sur ces derniers. Un grand panneau numérique prendra aussi bientôt place sur le Foirail. « Le marché prévoit également la mise en place de quatre bornes d’informations touristiques qui seront posées sur la place Urbain-V, le faubourg Montbel, le Foirail et Ramilles », souligne Elizabeth Minet-Treneule, adjointe au tourisme. Les visiteurs pourront y trouver des informations sur Mende et son bassin de vie. Ces bornes seront d’une hauteur de 2 mètres environ et tactiles, à l’image d’un smartphone. Elles seront installées avant l’été.

Perspectives

qui effectue le transport routier des passa-gers et la compagnie Hex’air qui réalise la liaison Loudes-Paris sont tombés d’accord afin de maintenir ce service. Les deux col-lectivités ont décidé de poursuivre leurs aides financières pour cette navette qui contribue au désenclavement du territoire. La commune de Mende finance à hauteur de

10 000 € et le Département de la Lozère à hauteur de 15 000 €. La société Hugon tourisme et la compagnie Hex’air prennent quant à eux en charge une partie des frais d’exploitation restants. En 2014, ce service a bénéficié à 783 passagers soit une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente.

Du nouveau mobilier urbain installé en centre-ville

Page 8: Un budget - mende.fr

8

M'lire a une nouvelle fois mis la littérature sur le devant de la scène. Durant une semaine, plusieurs animations autour du thème de la nature ont été mises en place pour les enfants et les adultes. Le salon du livre, point d’orgue de la manifestation, a une nouvelle fois trouvé son public à la halle Saint-Jean. Cette édition marquait la dernière participation d’Hélène Nivoliès en tant que directrice de la bibliothèque, cette dernière ayant pris sa retraite en fin d’année.

La cérémonie des vœux à la

population a réuni plus d'un millier de personnes vendredi

8 janvier à la halle Saint-Jean. Alain Bertrand, sénateur-maire

de Mende, a fait le bilan de l’année écoulée et présenté

les nombreux projets à venir. Durant la cérémonie, six

personnalités (Simone Chaudesaygues, Sylvain Bourgade,

Jean-Claude Depoisier, Jean-Marc Gilly, Pascale Pons et Gérard

Vuillemin) ont reçu les honneurs de la Ville pour leurs actions

au service des habitants. Quatre associations ont montré leur

savoir-faire sur scène ou lors de la projection d’un film.

Les contrats territoriaux ont été

signés par Sophie Pantel, présidente du conseil départemental

et Alain Bertrand mercredi 13 janvier. Ces contrats signés

jusqu'en 2017, permettent d’obtenir des financements du

Département sur des projets identifiés. La communauté de

communes Cœur de Lozère bénéficie d'une aide de

365 906 € pour seize projets. La Ville bénéficie d'une

enveloppe de 648 178 € dans le cadre du contrat urbain

ainsi que des financements pour les projets d'envergure

départementale. Ces contrats avaient été supprimés par la

précédente majorité départementale.

Éclairages

Pour la 24e année, la Ville de Mende a

financé des places de cinéma afin de permettre aux enfants de

maternelle et de primaire des établissements publics et privés de

la commune de fréquenter les salles obscures. Jeudi 18 février, les

directeurs des écoles étaient conviés à une réception en mairie.

Cette année, ce sont 3 418 places qui ont été offertes.

Les animations de Noël ont rythmé le mois de décembre à Mende. Les différentes activités proposées par la Ville, l’office de commerce et le comité des fêtes ont séduit petits et grands. Pour clore ces moments festifs, une grande parade ainsi qu’un feu d’artifice étaient proposés au public le 23 décembre.

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Les nouveaux arrivants ont été reçus en mairie

le 9 décembre dernier. Régine Bourgade, première adjointe et

Nicole Bousquet, présidente de l'association Accueil des villes

françaises ont fait une brève présentation de Mende et de ses

atouts. Les nouveaux arrivants sont repartis chacun avec un sac

rempli de petits cadeaux dont un pot de miel aux couleurs de la

Ville de Mende.

Les deux concertsde 48 de cœur ont été joués

cette année encore à guichets fermés dimanche

28 février. Sur le thème "être humain" les artistes

bénévoles ont enchaîné les chansons et les danses

pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Ces concerts, initiés en 2011 par le conseil des

jeunes de la Ville, ont pour but de récolter des fonds

pour les Restos du cœur.

La P’tite roulotte a fait étape à Mende durant trois jours. Dans différentes caravanes, de nombreux ateliers ont été proposés aux scolaires de la ville. Une après-midi familiale et un spectacle de cirque ouvert au grand public étaient également au programme. Cet événement, organisé par la Ligue de l’enseignement – fédération de Lozère, a pour but de permettre l’accès de la culture à tous.

Éclairages

Un nouveau scanner a été inauguré à l’hôpital le 14 janvier en présence des élus de la Ville, du Département, de la Région, du préfet, de représentants de l'ARS et du personnel hospitalier. Ce nouvel outil a une meilleure résolution d’image, est plus rapide et permet donc aux patients d’être moins irradiés. Un réel bénéfice pour la santé des Lozériens. Patrick Julien, directeur de l’hôpital Lozère et Alain Bertrand ont annoncé que l’IRM fixe sera installée en juillet 2016.

crédit photo : Patrice Michaud

Page 10: Un budget - mende.fr

Zoom10

La Ville poursuitses efforts de modernisation

Un budget volontaire

Page 11: Un budget - mende.fr

11Zoom

Le budget 2016 proposé fin mars en conseil municipal s’inscrit de nouveau dans un contexte de baisse continue des dotations de l’Etat. Néanmoins, la Ville souhaite poursuivre l’effort de modernisation en continuant la mise en œuvre de projets structurants en synergie avec ses partenaires.

Zoom

Les dotations de l’Etat, jusqu’alors en hausse comparable à l’inflation (2 % par an), sont depuis 2008 en diminution constante. Ceci est accentué par les ponctions du Fonds de péréquation intercommunal et communal (FPIC). C'est au total en euros constants 1,5 million d'euros de recettes en moins. Cette diminution est amenée à se poursuivre jusqu’en 2017. La fin espérée de ces ponc-tions en 2018 et l’amélioration continue de l’efficience de l’administration sont de bons augures pour l’avenir de la Ville. C’est donc dans ce contexte de plus en plus tendu que la Ville de Mende a néanmoins souhaité élaborer un budget 2016 toujours

aussi juste et équitable. Il est caractérisé par un maintien de l’effort conséquent de réduction des dépenses de fonctionnement hors personnel, par une limitation à moins de 1 % de l’augmentation des charges de personnel (tout comme en 2015). Le budget se caractérise également par un investissement soutenu, une pression fiscale en hausse contenue et un taux d’en-dettement maîtrisé avec pour objectif de poursuivre la modernisation, l’attractivité de la ville, la qualité du service public et le soutien des entreprises et des emplois, alors que la reprise économique semble enfin s’amorcer.

Un budget volontaire

Page 12: Un budget - mende.fr

12 Zoom

Un investissement qui se maintient

L'éclairage de la cathédrale va subir des modifications.

La première tranche de travaux de réaménagement des boulevards débute cette année avec la place et le boulevard Théophile-Roussel.

Ecole de Chabrits (5e classe, mobilier… en sus des 1 850 000 €

du budget 2015) : 100 000 €

Etudes diverses : 646 000 €

Acquisitions foncières : 200 000 €

Gare routière : 1 700 000 €

Programmes voirie (pavages centre-ville, sécurisation boulevard

Lucien-Arnault, diverses voies, murs de soutènement…) : 590 000 €

Aménagement de la place du Foirail : 400 000 €

Travaux dans les écoles : 470 000 €

Divers bâtiments : 1 321 800 €

Matériel roulant : 22 000 €

Divers matériels et mobiliers : 260 350 €

Informatique (matériels et logiciels) : 251 500 €

Cinéma Trianon : 1 200 000€

Chapelle des Pénitents : 600 000 €

Aire de grand passage : 360 000 €

Subventions d’équipement (rocade ouest pour 500 000 €,

cuves à eau, vélos électriques, associations caritatives, logements

sociaux...) : 698 200 €

Eclairage (public, parkings, cathédrale, Noël – abandon des

ampoules au mercure -) : 215 000 €

Divers (budget jeunes, vigne pédagogique, étanchéité des fon-

taines, création d'espaces verts…) : 162 900 €

Réaménagement des boulevards (1re tranche) : 1 142 400 €

Après un record en 2015 de 10 214 022 €, le total des investissements pour l’année 2016 sera de 10 340 150 €. Le choix e st de maintenir l’investis-sement grâce à une véritable ingénierie de financement, et donc, l’aide aux entreprises et à la création d’emplois.L’année 2015 a vu l’achèvement de plusieurs opérations majeures avec les inaugurations au printemps, du siège du Centre de gestion de la fonc-tion publique territoriale de la Lozère, cet été, des réserves du musée Ignon-Fabre, dénommé Centre de conservation Jean-Mazel, à l’automne, de l’Espace événements Georges-Frêche. L’année 2016 verra également débuter de nouvelles opérations structurantes avec les travaux de la nouvelle école de Chabrits qui ont commencé en février 2016 pour une ouverture prévue à la rentrée 2017, les études de faisabilité et d’oppor-tunité foncière du musée Ignon-Fabre et la gare multimodale à l'ancien garage Giral.

Les principales opérations nouvelles en 2016

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13Zoom

0 €

100 €

200 €

300 €

400 €

500 €

600 €

700 €

800 €

900 €

Mende Privas Millau Rodez Saint-Flour Aurillac Le Puy-en-Velay

Charges de personnel par habitantsource : ministère des Finances (2014)

452 €

731 €

607 € 589 €562 €

694 €

822 €

0 €

500 €

1 000 €

1 500 €

2 000 €

2 500 €

3 000 €

Endettement : encours par habitantsource : ministère des Finances (2014)

2 393 €

2 106 €

1 328 €

813 €

1 347 €

994 €1 088 €1 086 €

1 473 €1 544 €

2 398 €

1 890 €

Les forts investissements réalisés ces dernières années ont conduit à un accroissement de l’endet-tement de la commune à hauteur de 13,780 millions d’euros. Cependant, la situation en matière d’endet-tement reste très favorable. Ainsi, avec un encours par habitant de 1 086 € (valeur fin 2015) la Ville de Mende est nettement en dessous de l’endettement de ses voisins de Millau (1 328 €), Privas (2 106 €), Le Puy-en-Velay (1 088 €) et Saint-Flour (1 347 €), seul Rodez est mieux situé (813 €). L’objectif étant de ramener cette dette par habitant aux alentours de 800 € dans les dix ans à venir.

Le dynamisme des bases et l’accroissement du nombre d’assujettis ne devraient contribuer qu’à hauteur de 1,26 % à l’augmentation du produit des impôts locaux. La politique volontariste de maîtrise foncière, de création de lotissements communaux, d’accompagnement de lotissements privés et de soutien à l’économie locale permet de maintenir ce chiffre en croissance et les effets du programme Bergerie devraient commencer à se faire pleinement ressentir dès le budget 2017, notamment pour la taxe foncière bâtie avec la fin de l’exonération des deux ans. Une augmentation de 3,9 % des taux d’imposition communaux per-mettra de porter le produit de ces contributions directes (taxe d’habitation, taxes foncières) à 7,463 millions d’euros. Le taux de la taxe d'habi-tation reste 20 à 40 % plus faible que celui des communes comparables.

Les charges de personnel s’élèveront à 6,184 mil-lions d’euros soit une baisse de 1,84 % par rapport au BP2015 et une hausse de 0,88 % par rapport au réalisé 2015. Ces excellents chiffres sanctionnent, avec une année d’avance sur le planning prévu (limitation à moins de 1 % dès 2015 de l’augmentation de la masse salariale), la politique volontariste de la Ville en matière de réduction des effectifs et de réorganisation globale des services tant administratifs que techniques. Ainsi, les effectifs seront passés de 168 agents en 2014 à 163 dès le mois d’avril 2016. Pour poursuivre et tenir l’objectif d’une hausse à moins de 1 % de l’augmentation de la masse salariale, il convient de maintenir la réduction des effectifs de trois agents par an suivant le plan de rationalisation des effectifs élaboré par la collectivité en 2015. Mende Privas Millau Rodez Saint-Flour Aurillac Le Puy-en-Velay

0

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Mende 2016 Privas Millau Rodez Saint-Flour Aurillac Le Puy-en-Velay

Taxe d'habitationsource : ministère des Finances (2014)

22,21 %

17,24 %18,85 %

21,77 %

19,19 %

14,56 %

19,06 %

Mende 2016 Privas Millau Rodez Saint-Flour Aurillac Le Puy-en-Velay

Mende 2015 Marvejols La Canourgue St-Chély Privas Millau Rodez St-Flour Aurillac Le Puy Fournels Aumont- Aubrac

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Grand angle14

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2016 est une édition à marquer d’une pierre blanche pour le Trèfle lozérien AMV. La Mecque de l’enduro, organisée par le Moto club lozérien, fête sa

30e édition du 13 au 15 mai. Un anniversaire qui sera célébré comme il se doit avec 550 pilotes au départ de la course. Comme chaque année, les meilleurs mondiaux de la discipline côtoieront les pilotes amateurs. Antoine Méo, vainqueur en 2015, remettra son titre en jeu face à de sérieux prétendants comme Pierre-Alexandre Renet, Julien

Gautier ou Emmanuel Albepart. Cette édition marque également l’arrivée d’Emilien Osmont, le nouveau président du Moto club lozérien qui

remplace David Marquiran.Cette année, le paddock est de retour sur la place du

Foirail. Le PC course est installé à l’espace événements Georges-Frêche. La manifestation débutera dès le

12 mai avec les vérifications administratives et techniques des pilotes et l’exposition

de motos anciennes et des motos des vainqueurs de l'épreuve.

La compétition commencera le lendemain avec, au programme,

des spéciales dans les causses et les gorges du Tarn. Samedi

14 mai, le Gévaudan et l’Aubrac seront à l’honneur pour

le deuxième jour de course.

De nombreuses a n i m a t i o n s

sont également prévues ce jour-là

à l’aérodrome de Mende-Brenoux dont une

spéciale supermotard, une démonstration de supermotard

et du Trial X avec le rider Julien Dupont et son équipe.

Dimanche 15 mai, les paysages de Margeride seront traversés par les

pilotes. Cette 30e édition ne devrait pas manquer de panache !

Atout Trèfle !

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Reproduire ce qui marche !L’hyper ruralité bénéficie d’atouts redoutables : une main d’œuvre de qualité, des coûts d’infrastructures faibles, des loisirs peu couteux, un enseignement de qualité, une sécurité importante…On le voit avec la Caisse com-mune de sécurité sociale (CCSS) dont Alain Bertrand a obtenu la pérennisation avec son pré-sident M. Depoisier et qui rend des services à tous les Lozé-riens à toutes les entreprises lozériennes, mais au-delà en fournissant des services dans toute la France, 250 emplois non délocalisables. A partir de ce modèle, nous pouvons et nous devons obte-nir la démétropolisation et la délocalisation d’activités et d’emplois dans quelques secteurs ciblés. Par exemple, les centres d’appel publics et privés seraient prioritairement orientés vers l’hyper ruralité. Pensez qu’il existe 248 centres d’appels dans l’annuaire du ser-vice public en France ! Cela sans compter les centres d’appels privés, que nous pourrions

inciter à s’installer dans la ruralité plutôt qu’à l’étranger par quelques mesures simples.C’est le challenge auquel, après le Parc régional d’acti-vités Jean-Antoine Chaptal en construction, la zone d’activité commerciale qui avance bien, nous devons nous attaquer.Pour le reste, dans une crise terrible depuis 2008, avec une baisse des dotations de 1,5 million d’euros et la nécessité d’équiper notre ville préfecture, nous restons très bien pla-cés avec un endettement de 13 millions d'euros fin 2016, il était aussi de 13 millions en 2002 après la construction du gymnase de la Vernède et il nous classe dans les meilleurs de la grande Région. Comme en matière de taxe d’habitation, nous sommes de 20 à 40 % moins cher que le Puy-en-Velay, Rodez, Aurillac, Millau et Alès.Une gestion rigoureuse, toutes les dépenses à la baisse et une ambition maintenue pour Mende et les Mendois.

Le groupe IrresistibleMende

TribunesNous avons voté contre le budget 2016 à la commune et à la com-munauté de communesLa raison principale est l’aug-mentation des impôts : nous subissons un véritable matra-quage fiscal. 402 000 € de plus seront encore prélevés dans la poche des contribuables mendois en 2016.Pour Mende, lorsque l’on ajoute les taxes de la commune et de la communauté de communes on parvient à des augmentations de la taxe foncière de près de 60 % en 10 ans !Et tout cela pour quels résultats ? Nous perdons de la popula-tion alors que les communes environnantes en gagnent. Nous perdons des emplois. Le commerce, le bâtiment et les travaux publics sont dans une situation très difficile. Nous avons un centre-ville qui se vide. Nous n'avons pas, non plus, accueilli d'activité nouvelle ou d'entreprises permettant de redynamiser l'emploi.La reprise économique, contrai-rement à ce qui est annoncé par le maire, est loin d'être au

rendez-vous sur Mende.Ce n’est pas en augmentant les impôts et les taxes que la tendance va s’inverser, bien au contraire.Nous avons voté contre ce budget parce qu’aucune réforme réelle n’est engagée par la commune ou la communauté de communes pour faire face à la baisse jamais égalée des dota-tions de l’Etat. Les dépenses de fonctionnement sont toujours aussi importantes, pire elles sont en augmentation à la communauté de communes. De nombreuses collectivités ont maintenu leur niveau d’inves-tissement sans augmenter les impôts, mais pas à Mende. Nous avons voté contre car les emprunts sont, eux aussi, tou-jours en hausse. Nous passons de 3,820 millions en 2008 à 16,5 millions en fin d’année 2016. La dette aura ainsi été multipliée par 4 en 8 ans.Ces chiffres nous préoccupent et nous interrogent sur la gestion financière de nos collectivités. Nous avons plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme.Le groupe100 % Mende.

mende Le magazine n°25 est édité par la Ville de Mende, Place Charles de Gaulle, 48000 Mende. Directeur de publication : Alain Bertrand. Directeur de rédaction : Régine Bourgade. Rédaction : Aurore Gayod. Mise en page : Benoit Colomb. Crédits photos : Ville de Mende, Jean-Louis Rodier (p.5), Patrice Michaud (p.9), Sabine Trensz (p.22). Impression : papier recyclé, Imprimerie des 4. Dépôt légal ISSN 1141-4904.

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Un nouvel écrin pour la bijouterie de VALÉRIE BRASSEUR

Rencontres 17

La créatrice vient de déménager sa boutique Agate dans la rue d’Aigues-Passes. L’ occasion d’en apprendre un peu plus sur le travail de cette passionnée qui a ouvert son commerce il y a quinze ans.

L'artisan d'art a plusde visibilité avec ce

nouvel emplacement

Depuis quelques semaines dans la rue d’Aigues-Passes, une nouvelle boutique attire tous les regards. Il faut dire qu’avec sa devanture bleue et ses vitrines élégantes, difficile de ne pas se laisser tenter. Ce commerce n’est cependant pas un nouveau venu à Mende puisqu’il s’agit de la bijouterie Agate, auparavant installée rue Basse. « C’est un concours de circonstances qui m’a fait déménager, explique Valérie Brasseur, artisan d’art et propriétaire des lieux. Maintenant, je suis mieux placée, j’ai

donc beaucoup plus de visibilité et je peux présenter toutes mes créations ». Les vitrines intérieures et extérieures ont été réalisées en bois par Laurent Pantel, un artisan du Chastel-Nouvel. « Ce matériau permet d’avoir un cadre chaleureux et intimiste. Tout est fait avec goût et en harmonie », se félicite Valérie Brasseur. Les passants peuvent même découvrir au plus près sa méthode de travail puisque la créatrice a installé son atelier en vue depuis la rue. « Les gens s’arrêtent pour regarder. J’ai fait

ce choix pour montrer comment sont réalisées les pièces et pour donner envie aux gens de pousser la porte ».Originaire de Lozère, Valérie Brasseur a fait ses études de bijouterie à Paris avant de revenir à Mende pour travailler en tant que salariée. A la fermeture de la bijouterie où elle était employée, elle décide d’ouvrir son propre commerce il y a quinze ans. « Il y avait une clientèle et je me suis lancée. J’ai découvert un tout autre travail puisqu’avant je restais dans mon atelier.

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Avec l’ouverture de la boutique, je me suis retrouvée au contact des clients à faire de la vente ». Mais c’est bien dans son métier d’artisan que Valérie Brasseur se sent le mieux. Elle propose ses propres créations, inspirées du style art nouveau qu’elle expose en vitrines et réalise des bijoux sur commande. « La plupart du temps, je pars d’un bijou, d’une pierre ou d’un objet apporté par les clients. Ensuite, on discute de leurs envies et sur ce qu’il est possible de faire. C’est souvent un bijou très symbolique créé à l’occasion d’une naissance, d’un mariage… Il y a beaucoup d’histoires derrière tout cela. Je m’en inspire ». Ces pièces uniques et faites sur-mesure demandent entre un et deux jours de travail.Elle propose également de la réparation de bijoux.

Une passion pour son métierSi Valérie Brasseur a choisi ce métier, c’est à la faveur d’une rencontre lorsqu’elle était enfant. « Je ne savais pas trop vers quoi me diriger. Je savais seulement que je voulais faire un travail manuel. Avec ma mère, nous

sommes allées voir un bijoutier de 80 ans qui parlait avec passion de son métier et ça a vraiment été un déclic pour moi. Je me suis dit, moi aussi j’ai envie d’avoir un travail où la passion sera toujours présente même à cet âge-là. » Lorsqu’elle parle de son métier, Valérie Brasseur est intarissable. « Ce qui me plaît, c’est que l’on part de rien, d’un métal que l’on fond et que l’on façonne comme on a envie », explique-t-elle.Afin de se lancer un défi personnel, Valérie Brasseur a passé le concours de meilleur ouvrier

Rencontres

Bio express24 juillet 1984 : naissance à Saint-Mandé (Val-de-Marne)

Décembre 2009 : diplôme de monitrice d’équitation

Janvier 2014 : monitrice au centre équestre de Mende

Novembre 2015 : réouverture du centre équestre

Patricia Hoquet reprend les rênes du centre équestreLe centre équestre Mende-Lozère vit un nouveau départ. Après une fermeture de quelques mois, la structure a rouvert ses portes début novembre avec à sa tête Patricia Hoquet, la nou-velle gérante. En poste comme monitrice depuis 2014, elle a sou-haité sauter le pas en reprenant la délégation de service public mise en place par la communauté de communes Cœur de Lozère. « J’ai voulu me lancer pour pou-voir faire les choses à ma manière. Je place au premier plan les soins apportés aux chevaux », souligne celle qui a débuté l’équitation à l’âge de 4 ans. Le bien-être animal est la base pour Patricia Hoquet d’un bon fonctionnement de la structure. « Cela permet plus de qualité dans les cours car, si les animaux vont bien, ils sont plus aptes à travailler. C’est d’autant plus important avec les enfants. »

Plusieurs aménagements ont été faits dernièrement afin d’agrandir les parcs extérieurs et permettre aux chevaux de disposer d’un espace suffisant.Le centre équestre propose des cours allant du baby poney (dès

4 ans) à la pratique du sport en compétition. « Nous avons un système assez flexible avec une carte pour dix séances, une adhé-sion au trimestre ou à l’année », souligne Patricia Hoquet. Les personnes souhaitant découvrir

l’équitation peuvent bénéficier d’une séance d’essai. « C’est un sport où l’on a un rapport unique avec l’animal, où il ne faut faire qu’un avec son cheval », ajoute la gérante.Le centre offre également plu-sieurs prestations comme la pen-sion, la location de la structure et le travail du cheval (débourrage, dressage…). Le centre équestre, construit il y a dix ans sur le causse d’Auge dispose de 30 boxes, d’un club-house, d’un manège fermé, de deux carrières et se situe à proximité de nombreuses balades. Des conditions de tra-vail optimales pour la nouvelle gérante et son employée. Actuel-lement, la structure compte 70 adhérents à la Fédération fran-çaise d’équitation. « Mon objectif est de valoriser les compétiteurs et d’élever le niveau sportif », conclut Patricia Hoquet.

de France en 2011. Après avoir réussi l’épreuve de sélection qui consiste à la création d’un bijou durant sept heures d’épreuve, elle a obtenu l’honorable note de 14 sur 20 en finale. « Pour un premier essai, c’est très bien. J’ai passé le concours car au quotidien, je suis seule et je voulais savoir ce que je valais. J’ai énormément appris et c’était une expérience très enrichissante ». Et une source de motivation supplémentaire, à n’en pas douter.

Tél. 04 66 49 04 77

Tél. 06 01 72 48 30

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La Ville de Mende organise depuis cinq ans des ateliers artis-tiques à destination des seniors. Cette année, ils sont animés par Véronique Dominici, céramiste originaire d’Avignon. A raison de quelques heures par mois, les aînés des résidences Pien-court, de l’Adoration et de Chal-decoste façonnent différentes pièces (médaillons, pendentifs, vases, sculptures…) avant de les décorer et de les émailler. « Les ateliers sont adaptés pour les personnes âgées valides mais aussi pour celles qui peuvent être atteintes de certaines maladies comme Alzheimer. Les pension-naires prennent beaucoup de plaisir à faire cette animation. C’est un véritable moment d’éva-

sion pour eux », souligne l’artiste. Avant l’été, une exposition met-tra en valeur le travail effectué par les résidents durant les sept mois d’ateliers. Véronique Dominici anime des ateliers depuis 2009 auprès de différents publics. « Je travaille avec des enfants en loisirs et en milieu scolaire, des adultes en formation professionnelle ou en loisirs, en milieu hospitalier et en Ehpad », souligne-t-elle. Si Véronique Dominici n’a pas toujours fait de l’art son métier, elle s’y est intéressée très tôt. « J’ai commencé par la peinture, le dessin et l’aquarelle. J’avais un grand-père qui peignait donc pour moi c’était un exemple fabuleux. Je me suis intéressée

par la suite à la sculpture et la céramique » remarque-t-elle. En 2001, elle commence à exposer en parallèle d’un travail de visi-teuse médicale. En 2009, elle saute le pas et fait de sa passion son métier. Son expérience dans le domaine médical est un atout pour l’organisation d’ateliers avec les personnes âgées. « Je connais bien le milieu médical et c’est un domaine qui me plaît. De plus, mon travail personnel porte sur l’humain, le contact. Tout est en corrélation ». En parallèle des ateliers, Véronique Dominici expose ses créations en France et en Italie. Une nouvelle vie bien remplie.

L’épicerie solidaire, une nouvelle forme d’aide

Depuis mai 2015, l' épicerie solidaire a ouvert ses portes rue Saint-Dominique à Mende. Ce lieu, géré par l’association Saint-Vincent-de-Paul et le Secours catholique, a pour but d’apporter une aide alimentaire ponctuelle à des personnes et des familles en proie à des difficultés sociales. « L’accès est prévu pour trois mois renouvelables deux fois, souligne Laurent Brager, président de Saint-Vincent-de-Paul. Six mois de carence sont nécessaires entre deux périodes d’accès ». Pour bénéficier de l’épicerie, les personnes vivant dans le bassin de vie de Mende doivent constituer un dossier qui indique leurs ressources financières mais aussi mettre en place un projet avec un travailleur social de l’Union départementale des associations familiales (Udaf), du centre médico-social ou de la Traverse. « Les gens pris en charge doivent avoir un reste à vivre compris entre

4 et 9 € par jour et par personne dans le foyer. La plupart du temps, le projet constitue à économiser de l’argent pour régler des dettes », ajoute le président.Les adhérents à l’épicerie paient 10 % de la valeur des produits alimentaires et 30 % pour ceux d’hygiène et d’entretien. « Le fait de payer pour faire ses courses est valorisant et redonne de la fierté et de l’estime de soi », note Françoise Tondut, présidente du Secours catholique de Lozère. La création de l’épicerie vient compléter les aides gratuites de la Croix Rouge, du Secours populaire et des Restos du cœur. « L’épicerie ne s’adresse pas au même public, d’ailleurs un quart des adhérents n’était pas connu des services sociaux », remarquent-ils. Contrairement aux autres aides, l’épicerie fonctionne toute l’année, avec une ouverture deux fois par semaine (le mardi et le jeudi

de 14 h à 17 h). Afin de se fournir en provisions, la structure peut compter sur l’aide financière de l’Association nationale de développement des épiceries solidaires et les collectes dématérialisées effectuées à Hyper U. Des dons sous forme de bon de 2 € à faire scanner en caisse sont proposés aux clients de l’hypermarché. Cet argent est crédité sur le compte de l’épicerie qui peut ensuite acheter les produits dont elle a besoin. De nouvelles collectes se tiendront en juin et en octobre. En 2015, sur ses huit mois d’activité, l’épicerie a vendu pour 2,7 tonnes de denrées. La structure est venue en aide à 589 personnes qui ont pu réaliser une économie totale de 8 800 €. Cet argent a permis à beaucoup d’entre eux de repartir du bon pied.

Rencontres

Elle permet à des personnes en difficultés de faire leurs courses à moindre coût et ainsi d’économiser de l’argent pour améliorer leurs conditions de vie au quotidien.

Depuis le mois de septembre, l’artiste avignonnaise anime des ateliers auprès des personnes âgées de Mende. Leurs créations seront à découvrir au cours d’une exposition.

veroniquedominici.jimdo.com

Tél. 04 66 49 12 16

Véronique Dominici, une céramiste au cœur de l’humain

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20 Oxygène

Marchez sur les pas du pape Urbain VLe GR 670, plus connu sous le nom de chemin Urbain-V, retrace la vie et l’œuvre de Guillaume de Grimoard (qui deviendra le pape Urbain V). Le GR, long de 329 km, peut être parcouru en une quinzaine de jours. Il part de Nasbinals où il débute sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle pour rejoindre Avignon, la cité des papes. Le chemin traverse les paysages magnifiques de l’Aubrac, des Causses et Cévennes et passe également par le pont du Gard. À l'origine, les Amis du bienheureux pape Urbain V et la ville de Mende avec Elizabeth Minet-Treneule, le groupe tourisme religieux et l'office de tourisme ont donné l'impulsion décisive à sa réalisation.

Nasbinals, lieu de départ de la randonnée, est un village de l'Aubrac qui possède une des plus belles églises romanes de la région. L’église Sainte-Marie, en forme de croix latine, a été construite aux XIe et XIIe siècles. L’édifice se situe au cœur du village, autour duquel il s’est progressivement construit.

Le Monastier-Pin-Moriès est la ville où Guillaume de Grimoard a été nommé prêtre en 1334. L'ancienne chapelle du monastère Saint-Sauveur, devenue église paroissiale, est un édifice présentant des architectures romane et gothique, avec des interventions de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle après les destructions dues aux guerres de Religion.

Urbain V a fait édifier la collégiale en 1365 et il a été à l’origine de la construction du pont qui a été terminé en 1450. La vocation première de ce pont à six arches qui enjambe le Tarn était de permettre aux pèlerins d'accéder plus facilement à la collégiale pour pouvoir prier la Vierge noire.

Urbain V a fait édifier dans la capitale lozérienne la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat. La cathédrale fait 67 mètres de long pour 30,30 mètres de large. La hauteur des voûtes se monte à 24 mètres. Le point culminant de l'ensemble, le clocher de l'évêque, atteint 84 mètres de haut, tandis que celui du chapitre s'élève à 65 mètres. Depuis 1874, une statue représente le pape sur la place Urbain-V. Les randonneurs découvrent également à Mende le pont Notre-Dame et empruntent le chemin de croix qui mène à l’ermitage.

LE MONASTIER-PIN-MORIÈS

MENDE

QUÉZAC

NASBINALS

Vers Avignon

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21Oxygène

Marchez sur les pas du pape Urbain VLe pape Urbain V a fondé une collégiale fortifiée, achevée en 1365. Cette église abrite dans sa chapelle sud le tombeau des parents d'Urbain V. Démolie par Merle en 1581, la collégiale de Bédouès a été rebâtie quelques années plus tard. Aux pieds de la collégiale, l’association des Amis du bienheureux pape Urbain V, a installé l’été dernier un oratoire à Urbain V. La chapelle Saint-Saturnin, située au cœur du bourg, renferme un magnifique décor peint couvrant l’ensemble des murs.

Le château de Grizac, sur la commune du Pont-de-Montvert, est le lieu de naissance de Guillaume de Grimoard en 1310. L'essentiel de la construction médiévale a dû être bâti vers le milieu du XIVe siècle. Du XVIIe au XIXe siècle, d'importantes transformations sont réalisées et le domaine devient une exploitation agricole et une école communale. Le château se visite en été.

Urbain V a fondé dans la ville le premier studium (ancêtre du séminaire) dont il ne subsiste que la porte. A cette même époque, les seigneurs d'Anduze y ont construit un château-fort sur un promontoire rocheux au bord du gardon : le château Saint-Pierre.

Crédits photo : J.-P. PeytavinSources : Les Amis du bienheureux pape Urbain V et base Mérimée

Guillaume de Grimoard est né en 1310 au châ-teau de Grizac et décédé en 1370 en Avignon. Le 28 septembre 1362, il est élu pape et intronisé sous le nom d’Urbain V. C’était un homme qui a rayonné dans toute l’Europe et même au-delà. Il a fondé des universités (Genève, Vienne, Cra-covie...) mais aussi des studia, centres d’ensei-gnement destinés à préparer des étudiants à l’entrée dans les universités. S’étant réservé l’évêché de Mende, il a décidé de la construction de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat, en remplacement de la cathédrale primitive.

Qui était Urbain V ?

SAINT-GERMAIN-DE-CALBERTE

BÉDOUÈS LE PONT-DE-MONTVERT

Bureau du chemin Urbain-V, 11 rue de la Rovère à MendeLe topoguide est disponible au bureau, dans les offices de tourisme et les librairiesTél. 04 66 32 78 92 - www.randonnee-urbain-v.com

Pratique

Vers Avignon

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Eric Bouvron, fasciné par le roman d’aventures Les Cavaliers de Joseph Kessel, a eu envie de l’adapter pour le théâtre. Avec une mise en scène très enjouée et des personnages hauts en couleur, Eric Bouvron fait de ce roman une pièce de théâtre où se mêlent chants, scènes épiques et moment de grandes émotions. Le spectacle raconte l’histoire du jeune et orgueilleux cavalier Ouroz. Il participe au tournoi le plus important

d'Afghanistan, le Bouzkashi du roi. Dans ce sport très violent, Ouroz échoue, tombe de son cheval et se brise la jambe. Il doit à présent retourner dans sa province lointaine pour faire face à son père, le grand Toursène, qui fut champion de ce jeu cruel et porte la fierté et la gloire d'une famille.Ainsi commence pour Ouroz un long et périlleux voyage initiatique, accompagné de son fidèle serviteur Mokkhi et de Jehol, son magnifique cheval fou. Ils vont rencontrer des êtres plus incroyables les uns que les autres et vont traverser des lieux d’une rudesse extrême.

Oxygène

"Les Cavaliers" proposent une épopée dans les steppes afghanes

Avec l’arrivée des beaux jours, la Ville de Mende invite les habitants et les commerçants à fleurir leurs logements ou leurs locaux professionnels. Pour s’inscrire au concours, il suffit de retirer un bulletin de participation dans les commerces mendois spécialisés, à l'accueil de la mairie annexe ou en le téléchargeant sur mende.fr.Depuis l’année dernière, ce sont cinq catégories qui sont mises en place, à savoir : les fenêtres; les balcons et terrasses; les maisons avec jardin; les locaux artisa-naux, commerces et services et les potagers fleuris. Les compositions florales les plus réussies seront récompensées à l'occasion d'une remise des prix en mairie au mois d’octobre. Des bons d'achats auprès

des commerces mendois et de nombreux lots seront remis aux lauréats par Nathalie Fournier-Savajols, conseillère municipale déléguée à l'environnement.Afin de préparer au mieux le concours, un atelier de création de jardinières se tiendra samedi 21 mai de 9 h à 17 h à la Halle au blé. Cet atelier, gratuit pour les participants au concours, permet aux spécialistes de l’association Jardins nature 48 de livrer leurs trucs et astuces pour créer des jardinières et les entretenir. Alors, rendez-vous sous la Halle au blé munis de vos pots, jardinières, suspensions... sans oublier vos gants ! Les plants, terreau, compost et conseils seront offerts sur place. De quoi avoir tout ce qu’il faut pour embellir la ville.

à voir et à faire

avril

Jusqu’au 30Exposition photo de Michel Roche "La Lozère paysagère et humaine, au fil de mes randos". Bibliothèque Lamartine.

Dimanche 24Carrefour collections. De 9 h à 17 h 45. Halle Saint-Jean.

Mardi 26Rigoletto de Verdi, en direct depuis l’opéra Bastille. Cinéma Trianon. A 19h15.

maiDu 4 au 31Exposition sur le thème "Mon Mende à moi" des élèves participant au concours du Photo-club mendois.Bibliothèque Lamartine et Antirouille.

Jeudi 5Ronde historique de Mende. Balade touristique en voiture de collection. De 9 h 30 à 17 h. Place du Foirail.

Lundi 9Foire fleurs et plants. Toute la journée. Centre-ville.

Jeudi 12Les Cavaliers par l’Atelier théâtre actuel à 20 h 30 au théâtre. Dans le cadre de la saison culturelle.

Du 13 au 15Trèfle lozérien. Course d’enduro moto. Paddock place du Foirail.

Mercredi 18Sainte-Jeanne des abattoirs (théâtre) par Les Interstices à 20 h 30 au théâtre. Dans le cadre de la saison culturelle.

Samedi 21Atelier de création de jardinières. De 9 h à 17 h. Halle au blé.

Les 21 et 22Salon du célibat et du bien-être. De 10 h à 19 h. Espace événements Georges-Frêche.

Cette adaptation du roman de Kessel est jouée jeudi 12 mai à 20 h 30 au théâtre.

La Ville organise sa 9e édition du concours de fleurissement qui est ouvert aux habitants et aux commerçants. Les inscriptions se feront du 21 mai au 30 juin.

Embellissez la ville avec des fleurs

Réservations : 04 66 94 00 23

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23Oxygène

Dix ans, ça se fête. Et pour marquer la décennie du festival 48e de rue, l’association Labo’art met les petits plats dans les grands. Cette année, ce ne sont pas trois mais dix jours de festival qui seront proposés au public. « Il fallait marquer le coup et le thème cette année est "dix ans de rue j’en redemande". Le festival se tiendra du 1er au 10 juillet avec le plus gros de la programmation du 8 au 10 », soulignent Sarah Lavabre, la nouvelle présidente de l’association et Nicolas Trotouin, le secrétaire.Sept soirées seront organisées à Mende mais aussi en dehors avec des représentations à Langlade et Balsièges. Une nouveauté pour ce festival qui prend chaque année un peu plus d’ampleur. « Il faut dix ans pour avoir une notoriété. L’avantage du festival est qu’il est resté associatif, c’est fédérateur de lien social avec les gens de la ville », se félicite Nicolas Trotouin.Comme toujours, la program-mation sera très éclectique pour plaire au plus grand nombre :

théâtre, cirque, danse, humour, musique… Quelques spectacles ne devraient pas laisser indif-férents et devraient bousculer quelque peu les spectateurs. La formule reste la même avec un festival off et un festival in. « La formule se confirme avec en centre-ville, les représentations du off et dans les lieux fermés le in », remarque Caroline Constantin, partie prenante de l’organisation. Le bracelet à 5 € (gratuit pour les enfants) permet d’accéder aux spectacles dans les sites fermés. Cette année encore, de nom-

breuses associations vont par-ticiper à l’événement et environ 120 bénévoles vont œuvrer pour que tout se déroule au mieux. « Il faut aussi souligner le soutien indispensable de la municipalité années après années. Toute la ville est mise à disposition le temps du festival », souligne Nicolas Trotouin. Les organisateurs promettent plein de surprises tout au long de ces dix jours. On en rede-mande !

Les 18 et 19 juin, il se tiendra à l’Espace événements Georges-Frêche.

Le festival d’art de rue organisé par l’association Labo’art se tiendra exceptionnellement durant dix jours à Mende et autour de la préfecture lozérienne.

48e de rue : une édition pleine de surprises pour les 10 ans

Les vins de la région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées seront à l’honneur à Mende les 18 et 19 juin. Durant deux jours, l’association Les Sarmentelles proposera pour la huitième année consécutive son Forum du vin. Il se tiendra pour la première fois à l’Espace événements Georges-Frêche. « Au rez-de-chaussée, on retrouvera les stands et au premier étage se tiendront les ateliers gastronomiques animés par les cuisiniers de l’hôtel de France et du Centre de formation d’apprentis, l’espace restauration, les concours et le bal du samedi soir », détaille Marie Molina, la présidente de l’association. Plus de quarante producteurs et vignerons sont attendus durant le week-end. L’accès à la manifestation sera gratuit. Un rendez-vous à ne pas manquer.

Une 8e cuvée pour le Forum du vin

Samedi 28Festival de percussions. À partir de 17 h 30. Centre-ville.

juin

Du 1er au 30Exposition "Unes de presses régionales" par Languedoc-Roussillon Livre et Lecture. Bibliothèque Lamartine.

Jeudi 2Italie-Brésil 3 à 2 (théâtre) par la compagnie Tandaim à 20 h 30 à l’Espace des anges. Dans le cadre de la saison culturelle.

Les 4 et 5Challenge Grand Sud de rugby. Complexe sportif Jean-Jacques-Delmas.

Les 11 et 12AFL cup. Tournoi jeunes de football. Complexe sportif Jean-Jacques-Delmas.

Les 18 et 19Forum du vin. Espace événements Georges Frêche.

Mardi 21Fête de la musique. En centre-ville.

Samedi 2550e anniversaire de la Grande Vadrouille. Aérodrome de Mende-Brenoux

Les 25 et 26Supranational de pétanque. Boulodrome de la Vernède.

juillet

Du 1er au 10Festival 48e de rue. En centre-ville.

Les 9 et 10Journée folkloriques. Théâtre et centre-ville.

Jeudi 14Feu d'artifice et bal. Théâtre et centre-ville.

Pour tous les spectacles de la saison culturelle, renseignements et réservations au 04 66 94 00 23

à voir et à faire

+ d’infos surwww.mende.fr

[email protected]

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projection du filmbaptêmes de l’airpique-nique géantrandonnée pédestreexpositions

A partir de 10 h :

LA GRANDE VADROUILLE

since 1966

AÉRODROME MENDE - BRENOUX