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Résumés des communications
l’hypothèse diagnostique était erronée et qu’il s’agissait enfait d’une rupture du LCA. Dans les incertitudes diagnos-tiques, l’IRM a permis de faire le diagnostic dans 13 cas sur14 (92,8 %).Par ailleurs, l’IRM a montré : 25 lésions du MPFL, 31 lésions du bordmédial de la rotule (dont 25 œdèmes), 31 lésions du condyle latéral(œdème) et 7 fragments cartilagineux détachés dans l’articulation(2 repositions en urgence). À noter enfin, 5 lésions ligamentairesassociées : 3 du LCA et 2 du LCM au niveau fémoral.Au total, compte tenu de ces résultats, l’IRM nous paraît indis-pensable pour le diagnostic et le bilan des instabilités aiguës dela rotule.
doi:10.1016/j.rcot.2011.08.137
137Reconstruction du ligament croise antérieur avecles ischiojambiers (DIDT) : étude comparative entredouble faisceau/mono-faisceau plus retour externeYahia Jeridi ∗, Imed Trigui , Anis Ziraoui , Ahmed Belkadhi ,Abderazak Bouguira , Faycal Saadaoui , Khaireddine Zehi , MounirZouariService des urgences traumatologiques, institut Kassabd’orthopédie, 1, rue des travailleurs, 2010 Manouba, Tunisie
∗Auteur correspondant.Introduction.— Les techniques traditionnelles de reconstruction duligament croise antérieur (LCA) ne reproduisent pas la fonctionnormale du LCA, en particulier, le contrôle de la stabilité rota-toire assurée surtout par le faisceau postérolatéral. Dans le butd’améliorer de la stabilité rotatoire, de nouvelles reconstructionssoit à deux faisceaux soit à mono-faisceau avec retour externe ontété développées.Le but de notre travail est d’évaluer deux techniques de recons-truction du LCA dans la correction de l’instabilité rotatoire.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude comparative sur50 patients opérés dans notre institut pour laxité antérieur chro-nique du genou évalués à un recul de 18 mois répartit en deuxgroupes de 25 patients. Ceux du groupe A ont eu une ligamentoplas-tie type DIDT à double faisceau (antéromédial et postérolatéral).Les patients du groupe B ont eu une ligamentoplastie intra-articulaire type DIDT mono-faisceaux (antéromédial) associé à unretour externe.Résultats.— Pour les patients du groupe A, le contrôle de la laxitéantérieur était significatif par rapport au préopératoire ainsi qu’unbon contrôle de la stabilité rotatoire. Au recule de 18 mois, on adisparition du ressaut chez 23 patients. Pour patients du groupeB, le contrôle de la laxité antérieur était bon chez tous lespatients ainsi que de l’instabilité rotatoire avec persistance duressaut chez deux patients. La récupération de la mobilité dugenou n’a pas été différente dans les deux groupes ainsi que lareprise de l’activité sportive et la récupération du niveau sportifinitial.Les résultats fonctionnels subjectifs n’étaient pas différents, avecun score IKDC semblable dans les deux groupes.Discussion.— Une meilleure connaissance du rôle respectif des deuxfaisceaux du LCA, notamment en ce qui concerne le transfertdes charges de l’un à l’autre lors des mouvements de flexion-extension et la stabilité rotatoire, ont amené certains à proposerune reconstruction plus anatomique à deux faisceaux avec deuxtunnels distincts au fémur et au tibia. Cette option, logique sur leplan biomécanique, est techniquement difficile, avec le risque demultiplier les erreurs de positionnement et de fixation. L’utilisationd’une reconstruction à mono faisceau avec retour externe est une
autre alternative qui permet de surmonter ces difficultés tout enassurant la même stabilité.Conclusion.— Dans le but de vaincre l’instabilité rotatoire qui restel’inconvénient des reconstructions ligamentaires traditionnelles des∗
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axités antérieures du genou de nouvelles techniques ont été déve-oppées.
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38uxations de genou : plastie ou suture ?hilippe Duchemin ∗, Philippe Marchand , Édouard Munini , Pascalouyoumdjian , Gérard Asencio
Service orthopédie, CHU Nîmes, place du professeurobert-Debré, 30029 Nîmes, France
Auteur correspondant.ntroduction.— L’objectif de notre étude était d’analyser la prisen charge des lésons ligamentaires dans les luxations de genou enomparant nos résultats à ceux de la littérature.atients et méthodes.— Dix sept patients ont présenté une luxa-ion de genou de janvier 2006 à mai 2009. Ils étaient opérés selone même protocole : à J10, reconstruction du ligament croisé pos-érieur par technique du double faisceau et réparation des plansapsulo-ligamentaires périphériques. À J+6 à 8 semaines, recons-ruction du ligament croisé antérieur. Entre chaque intervention,a rééducation était débutée sous couvert d’une attelle articulée.uinze patients (âge moyen 42 ans) ont été revus au recul moyen de9 mois. L’évaluation fonctionnelle comportait l’indice de satisfac-ion, le score de Lysholm, la possibilité de reprendre le travail oue sport. L’évaluation clinique utilisait la fiche IKDC (avec mesureadiologique des laxités).ésultats.— Soixante dix sept pour cent des patients étaient satis-aits et très satisfaits. Le score de Lysholm moyen était de 79 avec6 % de bons et très bons résultats. On note que 85 % des patientse présentaient aucune instabilité, 80 % des sujets actifs avaient pueprendre leur travail et 38 % une activité sportive mais à un niveaunférieur. Nos résultats cliniques utilisant la fiche IKDC étaient lesuivants : 40 % de A ou B et 60 % de C ou D. La flexion moyenne étaite 114◦, aucun déficit d’extension n’était retrouvé. Nous retrou-ions une laxité résiduelle principalement dans le plan externe44 % des cas). Les autres laxités (internes ou antéropostérieures)taient significativement moindres. Cinquante quatre pour cent desatients présentaient une arthrose avérée. La moitié d’entre euxvaient une chondropathie préexistante.es complications étaient dominées par deux ostéonécroses asep-iques du condyle interne, deux algodystrophies, une infection.iscussion/conclusion.— La prise en charge des luxations de genouxeste une chirurgie difficile et aux résultats disparates. La chirurgien deux temps donne de meilleurs résultats si celle-ci s’accompagne’une rééducation adaptée et immédiate. Notre expérience resteécevante concernant la laxité résiduelle en cas de suture enrgence du plan capsulo-ligamentaire externe. Les dernières étudesontrent la supériorité de la ligamentoplastie sur la suture du plan
xterne même dans le contexte de l’urgence. Pour nous, il n’y alus de place pour la suture du plan externe.
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39oie d’abord identique dans les ostéosynthèses ourthroplasties pour fractures comminutives de’humérus distal du sujet âgé : bases anatomiquesmed Zaalouni ∗, Guillaume Mirouse , Guillaume Saintyves ,téphane Levante , Nasser Mebtouche , Philippe Cottin , Thierryégué
Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart,
Auteur correspondant.
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296 86e réunion annuelle de la
ans le traitement des fractures comminutives de la palette humé-ale de l’adulte, le choix de la voie d’abord du coude reste unujet de controverse, conduisant l’opérateur à décider, a priori,’une ostéosynthèse ou d’une arthroplastie, et déterminant la voie’abord à partir de cette base. De nombreuses voies d’abord spéci-ques, soit aux ostéosynthèses soit aux prothèses, ont été décrites.a possibilité de choisir une voie d’abord unique permettant de réa-iser l’une ou l’autre des techniques chirurgicales dans le traitementes fractures comminutives de la palette humérale de l’adulte est’hypothèse de ce travail anatomique.es auteurs ont réalisé une étude anatomique sur cinq cadavres frais’adultes, réalisant, sur chaque coude apparié, une technique chi-urgicale usuelle d’un côté (voie transtricipitale longitudinale, voiee Gschwend, voie transtricipitale haute, voie trans-olécranienne,oie paratricipitale médiane de Morrey, voie paratricipitale double,oie postérolatérale), alors que l’autre côté était exposé par uneoie d’abord unique avec relèvement complet de l’appareil exten-eur selon O’Driscoll modifié.e pourcentage d’exposition chirurgicale de la surface articulaireumérale distale a été évalué, de même que la possibilité d’exposeres repères pour implantation d’une arthroplastie, de même quea résistance de la réinsertion du triceps. Les meilleurs résul-ats ont été obtenus avec un lambeau tendino-aponévrotique de0 cm de long au-delà de l’olécrane pour un ulna moyen de 25 cm.a largeur moyenne du lambeau était de 10 mm. Dans tous lesas de voies d’abord dédiées, moins de 50 % de la surface arti-ulaire humérale distale totale était exposée, à l’exception dea voie avec olécranotomie qui permet une exposition complète.’olécranotomie rend quasi impossible la mise en place d’un implantotal de coude et l’hémiarthroplastie reste délicate en raison duisque d’incongruence entre la trochlée et le crochet olécranieneconstitué.es auteurs comparent les différentes voies d’abord utilisées enraumatologie du coude pour établir un algorithme de choix de laoie d’abord, autorisant en peropératoire, de modifier l’indicationhirurgicale dans le traitement des fractures comminutives de laalette humérale du sujet âgé. La voie d’O’Driscoll paraît répondreux besoins d’une adaptation possible en cours d’intervention. Laoie d’O’Driscoll modifiée autorise l’implantation de tout type derothèse de coude. L’étude de la résistance, sur pièces cadavé-iques, de la suture de l’appareil extenseur après intervention n’aas permis de trouver de faillite de la suture jusqu’à 90◦ de flexion.
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40raitement percutané des fractures sus- etntercondyliennes du coude chez l’adulte (àropos de 20 cas)ohamed Larbi Kassouri ∗, Sofiane Feriak , Kamel Kaarar , Aminaahloul , Mahdjoub Bouzitouna , Yahia Guidoum , Rabah Maza
Service d’orthopédie et de traumatologie, CHU de Constantine,5000 Constantine, Algérie
Auteur correspondant.ntroduction.— Nous voulons, à travers ce travail, rapporté notreodeste expérience quant à une technique percutanée dans le
raitement de ces fractures articulaires complexes de montrer saimplicité et les bons résultats à court et moyen terme.atients et méthodes.— Vingt patients ont été pris en charge dansotre ce service entre mai 2008 et février 2011 pour des frac-ures sus- et intercondylienne de l’humérus, dont 8 femmes et2 hommes.’âge varié entre 17 et 68 ans.
a chute d’une hauteur élevée était la circonstance dominante.ans 6 cas, la fracture était ouverte. Dans 8 autres, il s’agissait deolyfracturé.dDn
té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique
ous ont été opérés en percutané sous contrôle scopique en pro-édant à un vissage du trait intercondylienne et un brochage de laracture suscondylienne.a rééducation fonctionnelle a débuté pour les patients qui en onténéficié, rapidement (7 jours en moyenne).ésultats.— Dix-huit patients ont été contrôlés, le critère majeur’appréciation était la mobilité du coude.es résultats ont été bons a excellents chez 8 patients, 6 classésoyens, 4 mauvais.
a consolidation a été obtenue dans un délai moyen de 8 semaines.a raideur était la complication la plus retrouvée surtout liée àa communition articulaire et à l’absence d’une rééducation bienonduite.iscussion.— Les fractures articulaires de l’humérus distal sont fré-uentes, notamment dans leurs formes sus- et intercondylienne,abituellement traitées à foyer ouvert et la stabilisation confiée àes plaques. Cependant, le faible déplacement du trait intercon-ylien et le contexte circonstanciel de polyfracturé nous ont faitnitier vers une technique plutôt non invasive.onclusion.— Bien que l’objectif principal du traitement des frac-ures sus- et intercondyliennes de l’humérus soit le rétablissementonctionnel du coude sous réserve d’une réduction anatomique et’une rééducation précoce et soutenue, celui-ci peut être atteintar une technique simple, rapide, non invasive, sous couvert d’uneonne indication et surtout d’une rééducation fonctionnelle soute-ue et bien conduite.
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41ixateur externe de coude articulé : une techniqueriginale reposant sur un viseur extracorporel pouréterminer l’axe de flexion extensionatthieu Begin ∗, Marc Soubeyrand , Patrick Boyer , Louis Ratte ,
brahim Kalouche , Véronique Molina , Olivier Gagey97, rue Houdan, 92330 Sceaux, France
Auteur correspondant.ntroduction.— La pose d’un fixateur externe articulé de coudest un geste techniquement difficile. Le positionnement correct dea charnière du fixateur externe nécessite la mise en place, sousontrôle radioscopique, d’une broche de Kirschner matérialisant’axe de flexion—extension du coude.ette broche temporaire intra-osseuse signifie une ouverture cuta-ée, donc un risque infectieux accru et sa pose peut se révélermpossible en présence de matériel d’ostéosynthèse sur la paletteumérale.ous avons développé un système de visée extracorporelle pourrienter correctement la charnière du fixateur. L’objectif de cettetude était de comparer la technique de référence avec broche àotre technique avec viseur.atériel.— Il s’agit d’une série portant sur 12 coudes cadavériques
ndemnes de lésion traumatique et sans limitation de l’amplituderticulaire.éthode.— Nous avons d’abord déstabilisé chaque coude en
ectionnant le plan capsulo-ligamentaire médial, antérieur et pos-érieur. Puis, nous avons positionné le fixateur selon chaqueechnique. La congruence articulaire a été évaluée par tomo-ensitométrie dans quatre positions du coude (flexion à 20◦, 45◦,0◦ et 120◦). Les distances huméro-ulnaire et huméroradiale ont étéesurées par deux observateurs.ésultats.— Il n’y a pas de différence significative en ce quioncerne l’amplitude de mobilité clinique. En revanche, dans legroupe viseur », les coudes sont mieux centrés et les durées
’irradiation et de procédure sont moindres.iscussion.— La mise en place de la broche dans l’épiphyse limite leombre de tentatives car, après 4 essais non satisfaisants, la broche