23
Histologie Méthodes d'études des cellules du tissu. Histologie : études des tissus. Cytologie : étude de la cellule et de ses constituants. Histo-physiologie : fonction des tissus en rapport. Définition d’un tissu: ensemble coopératif de cellules différenciées qui forme une triple association : 1) territoriale ; 2) fonctionnelle ; 3) biologique. 4 grandes familles de tissus : EPITHELIUMS (revêtement ; glandulaire) TISSUS CONJONCTIFS (adipeux ; osseux ; lâche ; dense ; osseux ; cartilagineux) TISSUS MUSCULAIRES (strié, lisse, cardiaque) TISSU NERVEUX (SNP, SNC) Matrice extracellulaire. Membrane basale. MEC : ensemble de macromolécules sécrétées par les cellules formant le lien entre les différents groupes de cellules ou tissus, ayant un rôle important dans la microanatomie des organes, la formation du squelette, les étapes du développement. Présente à tous les niveaux de l’organisme mais abondance variable : très abondante dans le TC lâche ; pauvre dans les cellules épithéliales. Composants principaux : polysaccharides (GAG et protéoglycanes) : substance fondamentale. ; fibres (rôle dans les intéractions) : de structure (collagène, élastine) ; d’adhérence (fibronectine, laminine). Membrane basale : Définition : région spéciale de la MEC entourant tout ou partie de la mbne plasmique de certaines cellules (musculaire ; adipocyte ; Schwann ; pole basal des cellules épithéliales). Elle est composée d’une lame basale (sécrétée par les cellules épithéliales) et d’une lame réticulaire sécrétée par les cellules du tissu conjonctif sous-jacent. Aspect morphologique, composition et épaisseur varie selon le type cellulaire. Trois couches de la mbne plasmique vers la MEC : lamina rara lamina densa lamina reticulata Jonction dermoépidermique (hémidesmosomes)

Freepierre.turf.free.fr/K1/histologie/Histologie.docx · Web viewPTH, vitamines D3 et prostaglandines E2 agissent sur l'ostéoblaste en stimulant la sécrétion de M. CSF et favorise

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

HistologieMéthodes d'études des cellules du tissu.

Histologie : études des tissus.

Cytologie : étude de la cellule et de ses constituants.

Histo-physiologie : fonction des tissus en rapport.

Définition d’un tissu: ensemble coopératif de cellules différenciées qui forme une triple association : 1) territoriale ; 2) fonctionnelle ; 3) biologique.

4 grandes familles de tissus :

· EPITHELIUMS (revêtement ; glandulaire)

· TISSUS CONJONCTIFS (adipeux ; osseux ; lâche ; dense ; osseux ; cartilagineux)

· TISSUS MUSCULAIRES (strié, lisse, cardiaque)

· TISSU NERVEUX (SNP, SNC)

Matrice extracellulaire. Membrane basale.

MEC : ensemble de macromolécules sécrétées par les cellules formant le lien entre les différents groupes de cellules ou tissus, ayant un rôle important dans la microanatomie des organes, la formation du squelette, les étapes du développement.

Présente à tous les niveaux de l’organisme mais abondance variable : très abondante dans le TC lâche ; pauvre dans les cellules épithéliales.

Composants principaux : polysaccharides (GAG et protéoglycanes) : substance fondamentale. ; fibres (rôle dans les intéractions) : de structure (collagène, élastine) ; d’adhérence (fibronectine, laminine).

Membrane basale :

Définition : région spéciale de la MEC entourant tout ou partie de la mbne plasmique de certaines cellules (musculaire ; adipocyte ; Schwann ; pole basal des cellules épithéliales). Elle est composée d’une lame basale (sécrétée par les cellules épithéliales) et d’une lame réticulaire sécrétée par les cellules du tissu conjonctif sous-jacent. Aspect morphologique, composition et épaisseur varie selon le type cellulaire.

Trois couches de la mbne plasmique vers la MEC :

· lamina rara

· lamina densa

· lamina reticulata

Jonction dermoépidermique (hémidesmosomes)

Colorations spéciales : (colorations argentiques, acide périodique de Schiff) lame basale et ses constituants : ligne ondulée (0,5 µm) avec crête épidermique et papille dermique.

Région complexe :

· lame basale : cellule basale et membrane plasmique.

· Lame basale : membrane basale (lamina rara en haut, lamina densa, lamina reticulata)

· hémidesmosomes

· contacts focaux avec les mélanocytes

· densité importante des cellules de Merkel.

· Fibres de réticuline (PAS en microscopie optique : trait rouge ou noire)

· Immunohistochimie (intégrines)

Microscopie optique :

· résolution : 0,2 micromètre (résolution oeil : 0,2 micromètre).

· fixation : Bouin ou formol (solution aqueuse de formaldéhyde) ; acide picrique ; méthanol.

· inclusion optique : paraffine ou époxy avec une déshydratation préalable.

· coloration : éosine (cytosol), hématéine (noyau).

Microscopie électronique :

· Résolution : nanomètres.

· Fixation : Glutaraldéhyde avec une post fixation pour le contraste d'électrons (voir tableau)

· Réactif de Schiff : glycogène (groupement aldéhydes)

Cellules épithéliales : Complexes de jonction

· zonula occludens: étanche, serrées.

· jonctions d’ancrage :

· attachées aux filaments d’actine :

· cellule-cellule : ceinture d’adhérence (zona adherens)

· cellule-MEC : contact focaux

· attachées aux filaments intermédiaires

· cellule-cellule : desmosome

· cellule-MEC : hémidesmosome

· jonctions communicantes : GAP, Nexus.

Membrane basale : matrice extracellulaire

Rôles des membranes basales :

· structure (ancrage des épithéliums dans le tissu conjonctif)

· barrière physiologique (au niveau des épithéliums de revêtements)

· filtre sélectif (barrière glomérulaire)

· détermination de la polarité et de la différentiation cellulaire (surtout des épithéliums)

· processus de réparation tissulaire (support de migration cellulaire)

Fontion des MB :

· rôle de structure (ancrage des cellules dans le tissu conjonctif)

· barrières physiologiques (au niveau des épithéliums de revêtement)

· filtre sélectif (barrière glomérulaire)

· détermination de la polarité et de la différenciation cellulaires (cellules épithéliales ++)

· processus de réparation tissulaire (support à la migration cellulaire)

Epithéliums de revêtements :

Définition : ensemble de cellule étroitement juxtaposées et jointives revêtant l’extérieur du corps et ses cavités.

Muqueuse : qui concerne un épithélium associé à un chorion (tissu conjonctif nourricier). Cavités en relation avec le milieu extérieur.

Séreuse : concerne un épithélium et du tissu conjonctif. Dans les cavités sans relation avec le milieu extérieur.

Classification morphologique des épithéliums de revêtements : bien savoir

· Forme des cellules superficielles

· pavimenteuses

· cubiques

· prismatiques

· Nombre de couches de cellules

· simple

· stratifié

· pseudo-stratifié

· Différenciations apicales

Différents types de différenciation apicale :

· Microvillosités

· Plateau strié

· Bordure en brosse

· Stéréocils

· Cils vibratiles

· Grains de sécrétions

· Membrane plasmique

Classification fonctionnelle des épithéliums de revêtements :

· protection

· échanges

· absorption excrétion

· mouvement

· réception sensorielle

· sécrétion

La peau :

Peau : épithélium ; derme ; Hypoderme.

Fonction :

· barrière bidirectionnelle (entrée : toxiques, microbe ; sortie : eau, ion, exsudation, protides)

· protection :

· mécanique : traction, pression

· rayonnement : pigments et mélanocytes

· calorique : radiation, évaporation

· immunologique : macrophages lymphocytes infiltrés

Franchissement :

· épiderme : scarifications

· derme: intradermo

· hypoderme : sous-cutanée

· patchs : nicotine, hormone sexuelle ouvre

· épiderme: papilles dermiques et crêtes épidermiques : épithélium pavimenteux stratifié (malpighien) kératinisé.

· derme : tissus conjonctifs avasculaires lâche. Traversée par des vaisseaux, nerf, cellule mobile.

· hypoderme: tissus conjonctifs de structures différentes car plus denses. Tissu conjonctif forme des logettes où se trouvent les adipocytes (lobules adipeux)

Epiderme :

Couche superficielle

Epithélium pavimenteux stratifié (malpighien) kératinisé

Cellules présentes dans l'épiderme :

· kératinocytes (80 à 90 %) sur l'assise basale, cible basale principale d'origine ectoblastique.

· mélanocytes : cinq à 10 %, origine de la crête neurale.

· Cellules de Langherans: trois à 8 %, cellules souches de la moelle osseuse. Cellule mobile.

· Cellules de Merkel: cellules neuroendocriniennes, très peu abondante ; présente sur la lame basale

Comparaison peau fine et peau épaisse : épiderme

Peau épaisse

Peau fine

Localisation

Crête et sillon dermatoglyphes

(empreintes digitales)

oui

non

Epaisseur épiderme

épaisseur importante de la couche à épine et cornée. Couche granulaire importante

pas de lucidum. autres couches moins épaisse mais compensation par épaisseur du derme ; hypoD

Abondance glande sudoripare

plus de glande

Absence de poils et glande sébacée

absence

poils +/- nombreux

Kératinocytes :

Evolution morphologique de la profondeur vers la superficie : kératinisation

· Couche germinative : mitoses, mélanine

· Couche à épine : commence à s’aplatir ; Filaments de kératines en faisceaux denses

· Couche granuleuse : Noyau commence à dégénérer ; Kératohyaline ; Kératinosomes (organites) : cément

· Couche cornée : desquamation

Fonction des kératinocytes :

· cohésion de l'épiderme (cytosquelette, jonctions)

· fonction de barrière (cornéocytes): ce sont des kératinocytes différenciés à mort (couche externe)

· protection contre les radiations lumineuses (ingère mélanome stade IV largués par les mélanocytes)

· Mélanosome stade quatre: ce stade colore et protège, sinon albinisme et peau anormale

· Tonofilaments: dans les formations pentalamellaires, jonction serrée et étanche (zona occludens); schéma. S'il n'y a pas fusion des feuillets externes alors il y a 7 feuillets: à ce niveau on trouve des Tonofilaments qui rigidifie la structure : on dirait des épines : macula adhérens.

· enveloppe cornée : cément épais du bordel dégradé. Les kératinocytes partis de la base, se charge en Tonofilaments et mélanocytes, et au cours de leur migration se différencient en cornéocytes.

Mélanocytes

· Au niveau de la couche basale de l’épiderme.

· Aspect étoilé et leurs prolongements cytoplasmiques s'insinuent entre les kératinocytes.

· Dépourvus de systèmes de jonction intercellulaire avec les cellules voisines.

· Synthèse de la mélanine : mélanosome de stade I évolue jusqu'au stade IV : transféré dans les kératinocytes. S'il n'arrive pas au stade IV n'est pas transféré et pas de protection : eumélanine.

· régulation complexe : endocrines : a-MSH; autocrine : cytokines (IL1, TNF alpha) ; paracrine : PGE1

· L’exposition solaire stimule la mélanogenèse et augmente le nombre de mélanocytes

· synthétisent de nombreuses cytokines (IL1alpha, IL1-bêta, IL3, IL6, TNF-alpha)

Cellules de Langhérans: cellules dendritiques : CPA pour les lymphocytes infiltrés.

· Localisation : couche granuleuse. Présente dans tous les épithéliums pavimenteux stratifiés chez tous les mammifères.

· Dérivent des cellules souches hématopoïétiques

· Dispersées entre les kératinocytes de la couche à épines. E-cadhérine.

· Cellules présentatrices d’antigènes (CPA donc migratrice : dépourvu de desmosomes)

· Douées de phagocytose

· marqueur spécifique : CD34 ; Granules de Birbeck (marqueur de ce type cellulaire)

· Fonction :

· immunosurveillance

· apoptose des cellules après exposition aux UVB

Cellules de Merkel : cellules neuroépithéliales

· Situées dans la couche germinative (près de la lame basale)

· Cellules neuro-endocrines : mécanorécepteurs

· ME : nombreuses vésicules à centre dense entouré d'un halo clair.

· irrégulièrement réparties dans l'épiderme (surtout au niveau des lèvres de la pomme et de la pulpe des doigts et du pied)

· Fonction : mécanorécepteurs : pression

· Marqueur spécifique : marqueur neuroépithéliaux (K20), chromogranine.

Pathologie de l'épiderme :

hyperkératose (épaississement de la cornée), albinisme (anomalies mélanogénèse), dermatose bulleuse (altération des jonctions).

Le derme

· chorion (tissu conjonctif) : couche essentielle de la peau.

· confère résistance et élasticité à la peau.

· contient les récepteurs de la sensibilité extéroceptive, des vaisseaux sanguins et lymphatiques, des nerfs et des terminaisons nerveuses sensitives libres

· Derme riche en fibres conjonctives

· Collagène : soutien, extensibilité et résistance, très abondant dans la peau cicatricielle, avec une organisation anarchique

· Élastine : élasticité de la peau saine, pratiquement inexistante dans le tissu cicatriciel

· cellules : fibroblastes, macrophages, mastocytes, cellules dendritiques (langherans), cellules adipeuses : polyédriques, 150 µm, noyaux périphériques.

· fibres : collagène, élastiques (coloration: orcéine), réticuline)

· substances fondamentale: GAG

· vascularisation : deux réseaux anastomotiques en parallèle : derme et hypoderme (épiderme est avasculaire)

· glandes sudoripares : glandes exocrines utilisant un canal excréteur pour éliminer sont produits en surface. La zone sécrétrice et le canal sécréteur sont tubulaires (vers de terre). C'est une glandes exocrines (eccrines) tubuleuses contourné. Se situe au niveau de logettes avec du tissu conjonctif et graisseux (creux axillaire). Remarques : toutes les cellules sécrètent : sécrétion constitutive (biosynthèse exportation de protéines ; on ne parle pas de sécrétion.

· cellules myoépithéliales : jointives formant un épithélium autour des tubes. Épithéliums glandulaires (schéma). Elle fonctionne comme une pompe à excrétion dans la lumière du tube.

· Glandes sébacées : glandes tubulo alvéolaire holocrines. Crête du sébum. Holocrines car toute la cellule est le produit. Structure : sur l'assise basale des cellules remonte vers le lui-même en se différenciant : noyau picnotique sécrétion des débris : le sébum. Assise germinative du poil et aussi celle de la glande sébacée.

Innervation cutanée :

· terminaison libre amyélinique : entre les cellules de l'épiderme et le niveau inférieur.

· Corpuscule : protection de l'extrémité libre par un cellules périneurales associées à une structure centrale : l'axone.

· Corpuscule de Messner : peau épaisse, dans le derme papillaire (juste sous l'épiderme) avec des cellules empilées comme des assiettes et terminaisons libres centrales. Ce sont des barorécepteurs : pression (mécanorécepteurs).

· Corpuscules de Pacini : derme profond ; cellules périneurales concentriques stratifiées (en relation avec cellules de Schwann) : sensible aux vibrations (mécanorécepteurs)

· corpuscule de Merckel : assise basale. Toucher.

Les épithéliums glandulairesGlandes exocrines

Sécrétion de molécules informatives :

· Autocrinie : stimulation (ou inhibition) d’une cellule par un médiateur qu’elle sécrète.

· Paracrinie : stimulation (ou inhibition) d’une cellule par un médiateur sécrété par une cellule voisine.

· Endocrinie : stimulation (ou inhibition) d’une cellule par un médiateur (hormone) libéré dans le sang agissant à distance sur une cellule cible.

Les glandes endocrines ou exocrines proviennent de l'épithélium de revêtement embryonnaire (schéma). Il existe des glandes amphicrines : cellule hépatique (Bile exocrines et glucoses en endocrines)

· muqueuses : cellules acineuses (raisin). Lumière large, limite cellulaire visible, noyaux périphériques (cellules remplies de mucus), aspect clair (spumeux).

· Séreuse : lumière virtuelle, limite cellulaire main plus ou moins visible, noyau rond au niveau du tiers basal, remplie de protéines dans l'apex (enzymes, zymogène) : REG développait, aspect sombre (séreux)

· Glandes mixtes : séro muqueuse. À la fois des cellules avec des noyaux périphériques claires ainsi qu'un croissant séreux obscur.

Mode de sécrétion :

· Mérocrinie : exocytose de base (protection de la cellule car accolement membranaire). Exemple: glande fundique de l'estomac.

· Apocrines : pertes membranaires compensées par une sécrétion constitutive. Exemple : cellules axilaire.

· Holocrines : la cellule et le produit. Exemple : glandes sébacées.

OrganisationGlandes exocrines

Sans canal excréteur (dans les épithéliums ou juste en dessous) 

· cellules caliciformes (intestinale)

· glandes intraépithéliales (amas glandulaires au sein de l'épithélium)

· épithélium sécrétoire : épithélium gastrique muco sécrétant, toutes les cellules de l'épithélium gastrique sont des cellules muqueuses.

Avec canal excréteur : glandes sudoripares

Glandes endocrines

Hormones hydrophiles ou hydrophobes donc récepteurs membranaires ou intra cellulaire ou nucléaires.

· Hydrophiles : hypothalamiques : statines (freine LH FSH de l'adéno hypophyse), libérines (stimule ces hormones) ; PTH (parathyroïdienne)

· hydrophobes : hormones stéroïdiennes, thyroïdiennes, vitamine D. Spongiocytes surrénales : cellules sécrétrices de stéroïdes, riches REL (donc aspect en éponge). Cellules trabéculaires plus ou moins stratifié (en forme de pavés)

Neurones neurosécrétoires :

· système endocrinien diffus ou plutôt dispersé

· épithéliums digestifs et respiratoires

· cellules de Merkel des épithéliums malpighiens cutanéo-muqueux

· paraganglions (médullo-surrénales, corpuscules carotidiens, etc.)

· cellules NE = argentaffines = entérochomaffines

· sécrétion auto/paracrine, éventuellement endocrine

· nombreux neuropeptides

· amines biogènes (A, NA, dopamine et/ou sérotonine) ; sécrétion auto ou paracrine endocrines.

· neuro hormone protéique : libérines, statines hypothalamiques.

· Neurohormones posthypophysaires : ocytocine et vasopressine.

· ME : vésicules à coeur dense

· seuls les immunomarquages permettent de les caractériser précisément.

Populations cellulaires libres

Cellules issues de la moelle osseuse : lignée hématopoïétique (hématie, plaquettes, granulocytes (neutrophiles éosinophiles basophiles) mastocytes, lymphocytes, monocytes)

Localisation : dans tous les liquides (sang, lymphe, liquide céphalo-rachidien), tissu conjonctif, système nerveux central (microglie), épithéliums de revêtement, moelle osseuse.

Moelle osseuses hématopoïétiques : dans les os longs chez le foetus puis dans les os plats dès la naissance, la moelle des os longs se remplit de graisse en vieillissant, la moelle rouge devient jaune.

Numération de la formule sanguine normale (NFS):

· Hématie: 7um. 5 millions par microlitre. Anucléés, transport d'oxygène, déformable car cytosquelette souple.

· Granulocytes : 12-20um. 7000 par microlitre. Neutrophiles (bactéricides) ; éosinophiles (parasites) ; basophiles (allergies). Noyau plurilobé.

· neutrophiles 1800 à 8000 par microlitre

· éosinophiles 50 à 500 par microlitre

· basophiles <100 par microlitre

· Lymphocytes : 1500 à 4500 par microlitre. Rond, petit noyau très dense avec fin liseret de cytoplasme)

· Monocytes : 100 à 1000 par microlitre. Grande cellules, noyaux de forme bizarre (os de seiche) macrophage circulants

· Plaquettes : de 1 à 3 µm. 200 000 par microlitre. Fragments des mégacaryocytes intervenant dans la coagulation.

Hématies :

Marqueur membranaire des globules rouges : système sanguin ABO: arrangés en cluster.

Différents stades de maturation des hématies (matos synthèses protéiques est basophile): évolution de basophiles (cellule mère) a acidophiles (cellules filles)

Thrombocytes (plaquettes): les mégacaryocytes se fragmentent en N. plaquettes (éclatement) : hémostase

Granulocytes : différentes tailles de grains, différents coloration. Granulocytes et éosinophiles ont des grains forment de lamelles : lamellaire. Les neutrophiles font la phagocytose.

Mastocytes: gros noyau et abondance de grains cytoplasmiques (histamine, héparine) présents dans les tissus conjonctifs.

Monocytes : énorme (100 µm) gros noyau. Migration tissulaire : devient macrophage (expansion cytoplasmique) emplie de grains (lysosomes)

Lymphocytes : chromatine épaisse, gros noyau. Cluster de différenciation (CD): ce sont des antigènes membranaires qui marquaient les différents lymphocytes complets détectés par des anticorps monoclonaux (immunomarquage) la maturation des lymphocytes T se fait dans le thymus; celle des lymphocytes B. se fait dans la moelle osseuse (plasmocytes quand activés).

Tissu conjonctif

Tissu conjonctif : cellules (fibroblastes), fibres (macromolécules de collagène, de réticuline (collagènes III), fibres élastiques), substance fondamentale (liquide interstitiel, protéoglycanes, GAG)

Rôle des GAG : résistance à la compression ; diffusion molécules hydrosolubles ; migration cellulaire

Aspect en microscopie optique : plusieurs noyaux, des fibres élastiques anastomosées, des fibres épaisses de collagène non anastomosées.

Fibroblastes : cellules étoilée, principales avec les macrophages. Productrice des fibres et substances fondamentales. Plein d'organites. Intervient dans la réparation de la peau : cicatrisation. Synthèse protéique active.Rôle local très important :

· synthèse de matrice extracellulaire

· métabolisme (cholestérol, lipides : récepteurs aux LDL)

· interventions immunitaires : anti-infectieux des virus (sécrétion d'interférons et de protéines chimiotactiques)

· synthèse d'enzymes est hormone de croissance : intervention d'un réparation tissulaire (cicatrisation)

Fibres de collagène : réseau parallèle et organisation périodique (aspect fibres muscul. non striées)

· type I : tissu conjonctif banal, tissus conjonctifs denses (plus de fibres que de cellules donc moins de migration), tissu osseux.

· types II : cartilage

· type III : fibres de réticuline

· type IV : membrane basales car ne s’assemble pas en fibrilles mais en réseau.

· type X : chondrocytes hypertrophiques

Localisation du tissu conjonctif lâche :

· sous la peau (tissu conjonctif sous-cutané)

· entre les masses musculaires

· chorion et sous-muqueuse du tube digestif (schéma)

· chorion des voies respiratoires

· chorion des voies génitales et urinaires

· adventice des vaisseaux

· séreuse : mésothélium et tissu conjonctif sous mésothéliale. Bordent les cavités où il n'y a pas de communication avec le milieu extérieur par exemple le péritoine.

· stroma de nombreux organes pleins

Adipocytes blancs :

· très grandes cellules sphériques : 150 µm

· volumineuse vacuole lipidique unique (triglycérides) : coloration à l'huile rouge ou au noir Soudans

· mince couronne cytoplasmique,

· noyaux aplatis en périphérie ; tous les organites.

· fine membrane basale

· isolées dans le tissu conjonctif lâche et la moelle osseuse

· ou groupée en tissu adipeux blanc (hypoderme)

· molécules sécrétées : leptine (hormone) ; cytokines (facteurs angiogéniques, IL6, TNF alpha) ; prostaglandines ; oestrogènes ; angiotensinogène ; protéines du complément.

Adipocytes bruns :

· cellules sphériques

· nombreuses petites vacuoles lipidiques (triglycérides)

· mitochondries en grand nombre

· noyau central arrondi

· fine membrane basale

· localisées dans certaines régions du corps

· thermorégulation via thermogénine.

Différents types de tissu conjonctif, tous d’origine mésenchymateuse comme le cartilage, l'os...

On distingue le tissu conjonctif dense et lâche : tout dépend de la proportion de fibres par rapport aux cellules.

· Tissus conjonctifs lâches : fibres de collagène, élastine, réticuline.

· Tissu réticulaire : beaucoup de collagène de type trois (lymphocytes et lignée hématopoïétique)

· Tissus conjonctifs denses : beaucoup de fibres.

· Non orientés : périoste, capsules articulaires, facia.

· Orientés : fibres orientées unies tendues (dans une direction) ; bitendus (aponévrose)

· tissus élastiques : ligament jaune beaucoup des filaments élastiques

Les tendons : tissu conjonctif dense (riche en collagène)

· organisation : cordon bref attaché à la grande surface de l'os, cylindre allongé (entre muscle os)

· fibres de collagène organisé en faisceaux parallèles sent de traction, entourés de gaine de tissu conjonctif lâche (endotendineum).

· Pauvres en cellule, vascularisation très pauvre (la cicatrisation est très lente)

· insertion musculaire se fait niveau de jonctions myotendineuses (les fibres du tendon pénètrent dans les digitations musculaire : engrainement)

· tendon cylindrique situé au contact de l'os (à cause des frottements) : entouré d'une capsule fibreuse ainsi que de cellules mésothéliale (association de de tissu conjonctif) synthétisant le liquide synovial.

Ligaments : uni tendu ; tissus conjonctifs denses

· cellules rares : fibrocytes inactifs entre les fibres

· fibres de collagène aligné moins régulièrement que celle du tendon beaucoup plus riche en fibres élastiques.

Aponévrose : tissu conjonctif dense bitendus

· Grandet fines plaquent de tissu conjonctif compact de type tendineux

· formation conjonctive avec disposition de fibres Ant plan superposé avec les fibres d'un plan parallèle entre elles. Exemple grande aponévrose de la paume et des plantes du pied cou

Cartilages (chondrocytes)

Variété de tissu conjonctif (origine mésenchymateuse comme les adipoblastes, ostéoblastes, fibroblastes, myoblastes). Le suffixe blastes : jeunes cellules très actives ; à l'inverse -cyte: vieille moins active.

Présence de matrice extracellulaire rigide (voire ostéifié)

Même structure : cellules, fibres, substance fondamentale.

Tissu cartilagineux (hyalin : le plus répandu ; cartilage fibreux : symphyse pubienne, disques intervertébraux ; cartilage élastique : le nez.)

· Hyalin : chondroblastes se situe dans des logettes appelées chondroplastes où ils synthétisent la matrice extracellulaire. Souvent accolé deux à deux dans les logettes (témoignent d'une division). Présence d'une loge non matricielle périphérique où ils synthétisent des protéines.

· Cartilage fibreux : les cheveux

· Cartilage élastique : abondance d'élastine (coloration fuchsine résorcine)

· Cartilage articulaire : entre deux pièces osseuses, permet leur mobilité. Limitée latéralement par le tissu synovial. Rigide mais déformable pour permettre une action harmonieuse en dépit des ressions. Organisation en arcades (ogives) de fibres de collagène II. Dépourvus de périchondre (tissu conjonctif enveloppant les cartilages : périoste de l'os)

Pathologies cartilagineuses :

· fibrocartilage : hernie discale

· cartilages articulaires : arthrite, arthrose.

Tissus osseuxCellules :

· Osteoclastes

· mitochondrie et synthèse protéique abondante

· en bordure en synthétisent sa matrice extracellulaire qui sera minéralisée

· cellules ronde (ostéo formatrices)

· ostéocytes

· moins de mitochondries

· prolongements cytoplasmiques entre cellules (contacts focaux) : communication cellulaire.

· Dans la matrice extracellulaire se trouvent des logettes : les ostéoplastes où il n'y a pas de minéralisation mais où se trouvent les ostéocytes et à la périphérie des fibres de collagène

· ostéoclastes

· cellules ostéodestructrices

· multinucléés (50 noyaux)

· bordure en brosse et adhérence à la matrice extracellulaire minéralisée : se forment une loge il y a sécrétion des enzymes hydrolytiques

La formation de l'os peut se faire à partir de tissus non osseux de type conjonctif ou de type cartilagineux.

· Tissus conjonctifs : ossification endo conjonctives (intra conjonctives)

· ossification primaire : formation de travées osseuses

· ossification secondaire : lamellaire

· tissu cartilagineux : ossification endochondrale

· ossification primaire (ossification anarchique, non symétrique)

· ossification secondaire (lamellaire)

L'os est une structure dynamique en équilibre entre ostéoblastes et ostéoclastes.

Déséquilibre hormonal à la ménopause et ostéoporose

Systèmes de Havers : canaux dans le sens du fût osseux entouré par des lames osseuses concentriques.

À l'instar du périoste le canal médullaire est recouvert par de l'endoste.

Canaux de Volkmann : transverse entre canaux de Havers : permet le passage du tissu conjonctif et tout ce qui permet d'ossification secondaire lamellaire centrée sur Havers.

Stimulation inhibition des ostéoclastes: vitamine D et PTH stimule ; calcitonine et prostaglandine E2 inhibe. Schéma.

Activation des ostéoclastes : les ostéoblastes synthétisent du M-CSF: stimule la prolifération la différenciation et la fusion des cellules préostéoclastiques. PTH, vitamines D3 et prostaglandines E2 agissent sur l'ostéoblaste en stimulant la sécrétion de M. CSF et favorise la liaison (en amplifiant leur synthèse) entre une protéine sécrétée par l'ostéoblaste (OPG) et une autre de l'ostéoclaste (Rank). S'il n'y a pas de rang que OPG se fixe sur une protéine membranaire de l'ostéoblaste appelé ODF. À l'inverse les oestrogènes, TGF, BMP agissent sur l'ostéoblaste en inhibant la synthèse d'ODF et OPG et par conséquent aboutissent à l'apoptose des ostéoclastes. De plus ces inhibiteurs vont stimuler les ostéoblastes a synthétisé de la matrice extracellulaire.

La désactivation des ostéoclastes se fait par la calcitonine et PGE2 directement sur les ostéoclastes.

Commentaires : (c’est un peu de la merde...) un premier point d'ossification centrodiaphysaires apparaît dans dans les cellules bordantes qui vont devenir ostéogène : ostéoblastes, et vont migrer à l'intérieur de la diaphyse. D'autre part, à partir de ce premier point d'ossification se forme une couche externe en superficie en migrant vers les périphéries diaphysaires. L'ossification à partir de ce premier point est centrifuge. Un peu plus tard apparaît un deuxième point d'ossification centroépiphysaires à partir duquel la formation d'os est radiale (os spongieux). Entre la diaphyse et l'épiphyse se trouve la métaphyse: il s'agit du cartilage de conjugaison. Ce niveau il y a multiplication cellulaire (groupes isogéniques axiaux) qui se développe en longueur vers la diaphyse puisque il est stérile du côté épiphysaire. Se développe en épaisseur (groupe isogénique coronaire). hypertrophie cellulaire : souffrance cellulaire et sécrétion de matrice ostéoïde non minéralisée ; la mort cellulaire va libérer du calcium et la matrice va se calcifier: ossification primaire : on a ainsi des lignes parallèles calcifiées. L'arrivée du point d'ossification primaire avec les vaisseaux sanguins et cellules mésenchymateuses va mobiliser les espaces entre ces lignes et synthétisées de la substance osseuse non minéralisée, ossification secondaire.

Tissu musculaire

Cellules créatrices d'une force motrice, quatre classes de cellules contractiles :

· cellule striée squelettique, cardiaque, lisse

· cellules myoépithéliales (épithéliums glandulaires)

· myofibroblastes : matrice extracellulaire

· péricytes : cellules endothéliales vasculaires

cellules musculaires squelettiques : rhabdomyocytes

· syncitium: fusion des myoblastes

· cylindrique (diamètre de 60 µm, longueur)

· il existe des précurseurs musculaires : les cellules satellites (qui n'existe pas chez les muscles lisses ou cardiaques)

· lame basale

· nombreuses mitochondries et glycogène

organisation du rhabdomyocyte : endomysium, périmysium, épimysium. Schéma.

Structure du sarcomère et le bla-bla associé

· myofibrilles : ensemble de sarcomères, cylindre. Alternance de bandes sombres et claires (à et I.) : donne des stries Arr

· contraction du muscle : la distance ZZ diminue mais pas la zone H. bande A, Bande M, Zone H, zone I et strie Z.

· protéine de structure : alignement des myofibrilles, assemblée des sarcomères, liaison matrice extracellulaire :

· alpha actinine. Les liaisons des filaments d'actine au niveau de la strie Z.

· nébuline : tuteur du filament fin

· myomésine et M-protéines

· filaments intermédiaires : desmine (liaison disques Z à la membrane et matrice extracellulaire)

Système transverse et réticulum sarcoplasmique: système transversal entourant chaque myofibrille. Forment des triades en coupe où on observe deux réticulum sarcoplasmique adjacent et les tubules T (invaginations plasmiques) au centre. Ce système transverse se situe au niveau de la jonction I-A (différence avec le myocarde) et la lame basale passe en pont au-dessus de leur origine.

Accrochage à la matrice extracellulaire : système dystrophine est protéines associé ce qui permet le maintien des sarcomères dans l'espace pendant la contraction.

Types de fibres musculaires :

I: lente, rouge, ATPases lentes, aérobie, mitochondries, triglycérides

II: rapide, blanche, ATPases rapides, anaérobie, glycogène

Cellules musculaires cardiaques

Elles sont alignées et s’associent en longues chaines unies par des jonctions cellulaires. Chez l’adulte, elles mesurent 15 µm de diamètre et 100 µm de longueur. Le noyau occupe une position centrale dans la cellule.

Les jonctions cellulaires, visibles au MO, se présentent sous la forme de fines lignes disposées transversalement par rapport aux fibres myocardiques : les disques intercalaires. Ils associent 3 types de jonctions :

· Des desmosomes joignant les cellules adjacentes en établissant un pont entre les filaments intermédiaires de chacune d’entre elles.

· Des jonctions adhérentes relient les filaments d’actine des sarcomères

· Des jonctions communicantes ou GAP facilitent la transmission de la dépolarisation membranaire (communication) et synchronisent la contraction.

Contraction du muscle cardiaque

Elle est similaire à la contraction du muscle squelettique. Elle est régulée par la concentration en ions Ca 2+

Elle diffère du muscle strié squelettique par :

· Le système tubulaire transverse (T) des cellules cardiaques dérive d’invaginations beaucoup plus profondes de la membrane cytoplasmique.

· Le réticulum sarcoplasmique associé aux tubules T n’est pas aussi bien organisé que celui du muscle squelettique.

· L’association du réticulum sarcoplasmique cardiaque et des tubules T forment des dyades et non des triades. Elles sont localisées au niveau des stries Z et non au niveau des jonctions entre bande A et I.

Les cellules cardionectrices

Elles sont capables d’autonomie et permette au cœur de fonctionner. Ce sont les cellules nodales et de Purkinje situées au niveau des nœuds.

Les cellules myoendocrines

C’est une cellule importante qui se situe au niveau du rein

Les cellules musculaires lisses

Ce sont les principales cellules contractiles de la paroi des viscères (tube digestif, vessie, utérus) et des vaisseaux sanguins. Les protéines contractiles sont moins bien organisées que celles des muscles striées.

Elles sont observées dans des organes présentant une contraction lente ou rythmique indépendante du contrôle volontaire.

Elles sot unies les unes aux autres grâce a leur lame basale. Elles sont fusiformes et mesure selon leur localisation 20µm à 500µm de long (utérus). Elles possèdent un seul noyau central, allongé. Elles sont aussi appelées léimocytes et elles communiquent grâce à leur MB.

Elles forment une tunique appelée la média des vaisseaux.

Caractéristiques : membrane basale, jonctions communicantes, plaques d’adhérence et domaine calvéolaire.

Contraction du muscle lisse 

Les filaments d’actine sont associés à la tropomyosine (pas de troponine, contrairement au MSS)

Les filaments épais sont formés de myosine qui se lie à l’actine si sa chaine légère est phosphorylée (ce qui ne se produit pas dans le MSS)

La contraction du muscle lisse est déclenchée par les ions calcium, mais le contrôle des échanges est différent :

Au repos, les ions calcium sont séquestrés dans le réticulum sarcoplasmique. Apres excitation, les ions calcium entrent dans le cytoplasme et se lient à la calmoduline. Ce complexe calcium-calmoduline active une enzyme (kinase) qui phosphoryle la chaine légère de myosine et favorise sa liaison à l‘actine puis on a le glissement qui entraine la contraction. Il existe des canaux calciques dans la membrane basale.

Fonction de soutien du muscle lisse

En fonction de leur localisation, les cellules musculaires lisses produisent du collagène, de l’élastine et d’autres constituants de la MEC.

Elles participent donc à la formation du tissu de soutien des organes (média des artères et tunique des vaisseaux)

Cette fonction est fréquemment restreinte à la synthèse de la MEC du muscle lisse, c'est-à-dire que la fonction principale est de fabriquer sa MEC. La CML est une cellule active.

Caractéristiques :

Cellules fusiformes, principale cellule contractile des viscères. Elles sont attachées à des plaques denses au pourtour de la cellule. Contraction modulée par voie nerveuse et endocrinienne

Il existe deux types principaux de cellules musculaires lisses (tonique et phasique) caractérisées par une organisation et une vitesse de contraction différente.

I. Les péricytes

Ils sont localisés en périphérie des vaisseaux. Elle participe du fait qu’elle soit contractile, à l’évacuation et a un meilleur passage du produit. Elle participe aussi à la restructure des vaisseaux (restauration de la MEC aussi)

II. Cellules myoépithéliales

Elles sont localisées dans un épithélium et capable de se contracter, aide l’évacuation du produit autour des épithéliums glandulaires

III. Cellules myoépithéloïdes

Elles sont localisées au niveau du rein.

Système nerveux

Le système nerveux est unique et tous les systèmes nerveux différents (SNP, SNC) sont en relation.

· SNC : cerveau, cervelet, tronc cérébral, moelle épinière

· SNP : nerfs et ganglions sensitifs

Eléments principal : neurone (100 milliard)

Autres cellules :

· Cellules de la macroglie 

· Cellules de la microglie 

· Nombreux capillaires, astrocytes (en contact avec vaisseaux et neurones), oligodendrocytes (myélinisation)

· 2 structures qui revêtent tout : la pie-mère et les épendymocytes qui bordent le LCS.

Constituants de la SG

· Neurones : corps cellulaires, dendrites (prolongement fins), axone (le plus souvent sans myéline au niveau du SNC), synapses

· Cellules gliales (microglie et macroglie) : astrocytes, oligodendrocytes et cellules microgliales

· Capillaires sanguins

· MEC

Constituants de la SB

· Faisceaux d’axones myélinisés

· Cellules gliales (microglie et macroglie) : astrocytes, oligodendrocytes et cellules microgliales

· Capillaires sanguins

· MEC

Le neurone

C’est une cellule post-mitotique (plus capable de se multiplier). Il a un corps cellulaire (SG), des dendrites, un axone unique, un noyau volumineux, sphérique avec un gros nucléole, de nombreuses mitochondries, un appareil de golgi juxta-nucléaire, des corps de Nissl (RER) et un cytosquelette (actine, neurofilaments, neurotubules) et des synapses.

Les corps de Nissl permettent la synthèse protéique. On le retrouve partout dans la cellule (corps cellulaire, dendrite mais pas dans l’axone), donc il n’y a pas de synthèse dans l’axone et donc on a un transport axonal pour permettre sa nutrition.

Propriétés des neurones

· Elles recueillent l’information

· Elles traitent l’information

· Elle possède une mémoire

· Elles ont un potentiel de repos (-70mV)

· Elles émettent des signaux destinés aux cellules effectrices

· Elles sont excitables (PA)

· Elles synthétisent les neuromédiateurs

Différents types de classification des neurones

Critères :

· Selon la disposition générale des prolongements : unipolaire, bipolaire, multipolaire ou pseudo-polaire

· Selon la forme du corps cellulaire : étoilé, fusiforme

· Selon l’organisation dans l’espace des ramifications dendritiques (isodendritique, allodendritique…)

Le cytosquelette est la clé du transport axonal ou du flux axonal

Les microtubules, indispensables, permettent es transports bidirectionnels d’organites (mitochondrie, vésicules synaptiques, lysosomes) de canaux ioniques, de neurotransmetteurs et neuromodulateurs, d’oligomères des protéines du cytosquelette, de molécules divers entre le corps cellulaire et les extrémités axonales

Or le REG, les polyribosomes (corps de Nissl) et l’appareil de Golgi sont absents dans l’axone. Donc les synthèses protéiques ont lieu dans le corps cellulaire et pas dans l‘axone. Ainsi les produits synthétisés cheminent le long de l’axone.

Flux antérograde : rapide (50 à 400mm par jour) et lent (0,2 à 8mm par jour) : vers l’extrémité axonique : kinésine

Flux rétrograde : (150 à 300mm par jour) : vers le corps cellulaire : dynéine

Détails

· Flux axonal orthograde lent : protéine de structure, du cytosquelette et certaines enzymes

· Flux axonal orthograde rapide : toutes les structures enfermées dans une membrane (vésicule synaptique, acétylcholinestérase, enzymes lysosomiales, neurotransmetteurs)

Ce transport est assuré par les kinésines grâce à leur activité ATPasique

· Flux axonal rétrograde : métabolites des macromolécules d’origine synaptiques mais également des facteurs trophiques synthétisés par les tissus cibles (action bénéfique, survie du neurone).

Ce transport est assuré par les dynéines cytoplasmiques réalisant des ponts protéiques entre organites et microtubules à leur activité ATPasique (mode de transport du virus de la rage après morsure).