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Internet et Relations Publiques REP2400 ESSAI: Ignorance,Incrédulité et non réceptivité face aux médias sociaux Travail fait par: Julie Garon GARJ10528304 Travail remis à: M. Patrice Leroux

Essai medias sociaux, julie garon

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Page 1: Essai medias sociaux, julie garon

Internet et Relations Publiques

REP2400

ESSAI:

Ignorance,Incrédulité et non réceptivité face aux médias sociaux

Travail fait par:

Julie Garon

GARJ10528304

Travail remis à:

M. Patrice Leroux

31 octobre 2011

Page 2: Essai medias sociaux, julie garon

TABLE DES MATIÈRES:

Introduction.................................................................................. page 3

Que pensent-ils?......................................................................... page 4

Définitions................................................................................... page 5 et 6

Argumentation............................................................................ page 7 à 11

Quoi d’autres?............................................................................ page 11 à 17

Conclusion.................................................................................. page 17

Sources...................................................................................... page 18

Espace commentaires............................................................... page 19

Page 3: Essai medias sociaux, julie garon

Introduction

Dans le cadre de cet essai, pour orienter et définir mon sujet, j’ai prêté l’oreille à

quelques discussions. À cet effet, c’est en toute confiance et certitude que j’affirme que

les médias sociaux font jaser! Tout un chacun a son opinion sur la question. Que l’on

parle de Facebook, Twitter et les blogues de toutes sortes...les paroles foisonnent et

je suis à même de constater qu’encore bon nombre de gens restent sceptiques quant au

pouvoir, à l’importance, à la définition et à la crédibilité de ces outils de communication.

Curieux? Pas tant que ça! Si je peux me permettre une opinion très personnelle, selon

moi, c’est la résistance au changement qui fait peur et bloque certains individus à voir

d’un oeil sombre la venu des médias sociaux, dans le vaste monde des communications

et des relations publiques (autant au niveau personnel que professionnel).

L’ignorance du sujet est également un aspect à prendre en considération. Moi-même

n’étant pas très familière avec l’utilisation des médias sociaux, je trouve très pertinent

d’approfondir le sujet dans le cadre d’un cours en relations publiques et cette recherche

m’a beaucoup éclairée sur la nature de ceux-ci et mon opinion s’en voit de plus en plus

forgée; à ce jour je n’adhère pas à plusieurs réseaux sociaux (comme Facebook ou

Twitter), pour des raisons qui me sont propres, mais je peux néanmoins dire que je

comprends et respecte leur présence. Les temps changent, peut-être me verrais-je

plonger avec satisfaction dans le web 3.0 dans un avenir rapproché!

Donc, dans les pages qui suivent, vous lirez des propos négatifs et avis redondants que

j’ai soulevés, auprès d’un public varié (de 15 à 80 ans, tout métier et culture confondus)

et que je considère intéressant de dévoiler; je m’y attarderai plus en profondeur et

tenterai d’y répondre, sous le titre d’une argumentation personnelle.

Page 4: Essai medias sociaux, julie garon

Qu’en pensent-ils?

Facebook et Twitter sont des «pertes de temps». Le contenu que l’on y retrouve

est insignifiant et futile.

Les médias sociaux isolent les utilisateurs. Ils ne favorisent en aucuns cas la

communication; ils ne sont pas des modes de communications efficaces.

Le blogue n’est pas une plateforme d’information crédible, car n’importe qui peut

s’en construire un. Il y a un syndrome d’infobésité qui en découle.

Les médias sociaux sont dangereux et ne respectent pas les droits de la

personne.

Les médias sociaux nuisent à l’évolution des professionnels des communications

et des relations publiques: ils mettent en péril la profession.

Page 5: Essai medias sociaux, julie garon

Définitions

Avant d’aller plus loin dans le travail, je considère important de définir clairement

les médias sociaux dont il est question ici. Une décortication des termes «médias» et

«sociaux» me semble également cohérente.

1Facebook est un réseau social sur Internet permettant à toute personne possédant un

compte de créer son profil et d'y publier des informations, dont elle peut contrôler la

visibilité par les autres personnes, possédant ou non un compte. L'usage de ce réseau

s'étend du simple partage d'informations d'ordre privé (par le biais de photographies,

liens, textes, etc.) à la constitution de pages et de groupes visant à faire connaitre des

institutions, des entreprises ou des causes variées. L'intégralité des informations

publiées sur ces deux supports, à l'inverse du profil, peut être consultée par n'importe

quel internaute sans qu'il soit nécessaire d'ouvrir un compte (à l'exception cependant

des noms des membres qui sont occultés en partie dans ce cas).

2Twitter est un outil de réseau social et de microblogage qui permet à l’utilisateur

d’envoyer gratuitement des messages brefs, appelés tweets (« gazouillis »), par

Internet, par messagerie instantanée ou par SMS.

Page 6: Essai medias sociaux, julie garon

LE BLOGUE

3Un blogue ou un cyber carnet est un type de site web, ou une partie d'un site Web.

Comme son étymologie l'indique (web log signifie journal de bord sur le web en anglais),

un blogue est censé contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire des notes

ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet donné…Un blogueur a

aujourd'hui loisir de mélanger textes, hypertexte et éléments multimédias (image, son,

vidéo, applet) dans ses billets ; il peut aussi répondre aux questions et commentaires

des lecteurs, car chaque visiteur d'un blogue peut ou bien laisser des commentaires sur

le blogue lui-même, ou bien contacter le blogueur par courrier électronique.

MEDIAS

4Le terme média désigne dans l'acception la plus courante tout moyen de diffusion

ou naturel (comme le langage, l'écriture, l'affiche) ou technique (comme la radio, la télévision, le cinéma, Internet),

permettant la communication, soit de façon unilatérale (transmission d'un message), soit de façon multi-latérale (échange d'informations).

SOCIAUX

5Dans une définition large de la notion du social, on peut l'entendre comme étant

l'expression de l'existence de relations entre les vivants.

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Argumentation

Facebook et Twitter sont des «pertes de temps». Le contenu que l’on y retrouve

est insignifiant, futile et inutile.

Ce genre de commentaire est, à mon humble avis, rempli de préjugés. Qui sommes-

nous pour juger de la futilité des choses pour autres que soit même? Comme dans tout

autre média, la télévision par exemple, les contenus sont variés et adaptés à divers

publics. Le consommateur a le libre arbitre d’écouter la télévision ou pas et de choisir le

poste qui lui convient; c’est la même chose dans le cas des médias sociaux, tels

Facebook, Twitter et les blogues. Personnellement, je ne suis pas une adepte du canal

météo, par contre, je respecte le fait qu’une quelconque personne puisse avoir un intérêt

à visionner cette chaîne, car elle a certainement un besoin à combler en ce sens; c’est

complètement subjectif. Les contenus du web social sont variés et adaptables; c’est une

question de contexte, de public et d’intérêt.

De plus, je considère qu’un commentaire comme celui-ci, en lien avec les futilités, peut

tout aussi bien se rapporter aux autres médias, comme les livres. L’écran et le clavier ne

sortent pas de nulle part, car ils sont la plus récente génération descendante du papier

et de la plume. Est-ce que la littérature est futile? De plus, je conclurai cette première

argumentation en posant une autre question: y-a-t-il un problème à parfois prendre du

temps pour faire ou lire des banalités, sur le web ou ailleurs?

En ce qui a trait à la perte de temps et l’utilité, si on se concentre seulement à l’aspect

commercial de ces plateformes, il est prouvé que les médias sociaux ont une influence

directe sur le marché des organisations. Ils sont des outils d’écoute, de recherche, de

marketing, de Branding...Par exemple, avec Twitter, les communications directes et

instantanées avec la clientèle sont un avantage révolutionnaire. Il est évident que les

Page 8: Essai medias sociaux, julie garon

organisations doivent faire preuve d’ouverture d’esprit et d’adaptation au niveau des

modes de gestions, mais là est la clé de la pérennité des entreprises; c’est une question

de stratégie et « de développement d’affaires». Le mode bidirectionnel est de plus en

plus favorisé au sein des organisations, les plateformes de ce genre sont là pour ça. Les

entrepreneurs qui y plongent n’ont qu’à entretenir le dialogue. Le bouche à oreille a fait

ses preuves; un client satisfait qui émet de bons «gazouillis» sur votre entreprise vous

assure des répercussions favorables, et ce, gratuitement!

Les médias sociaux isolent les utilisateurs. Ils ne favorisent en aucuns cas la

communication; ils ne sont pas des modes de communications efficaces.

Quand je demande à ma grand-mère de me parler de sa vie de jeune maman, elle me

raconte toujours des histoires en lien avec la ligue «des petits lits blancs»! Quand mon

grand-père évoque des souvenirs du club des Maskoutains..., je ris! Moi, je leur parle de

mon réseau LinkedIn! La vie est fondée sur des bases solides: l’être humain a un besoin

de socialiser et c’est exactement un des rôles fondamentaux des médias sociaux, que

l’on appelle aussi: médias conversationnels et où l’on retrouve des e-communautés.

Lorsqu’on parle de conversation, il est question d’échanges verbaux entre individus.

Juxtaposé au terme médias, le propos ci-haut mentionné est contré. Des groupes se

bâtissent sur les médias sociaux, pour fonder ou garder des contacts, ce fut le but

premier de Facebook!

Je peux renchérir en disant que le média social permet une proximité; si je désire être

en contact avec une personne à l’autre bout de la terre et avoir des échanges efficaces,

sans frais et rapides, ce n’est maintenant qu’une question de «clics» (ou cliques!).

C’est aussi une question d’équilibre entre les relations personnelles, interpersonnelles et

professionnelles. Tout un chacun est responsable de ses comportements sociaux et, en

Page 9: Essai medias sociaux, julie garon

l’occurrence, de ses dépendances. Ne laissons pas la machine nous contrôler. Les

médias sociaux sont des outils de communication parmi tant d’autres; mais

effectivement, personne ne devrait en faire un usage unique. Parlez, écoutez, regardez,

sortez et...«twittez»!

Le blogue n’est pas une plateforme d’information crédible, car n’importe qui peut

s’en construire un. Il y a un syndrome d’infobésité qui découle des médias

sociaux.

Effectivement, l’un des désavantages des blogues est l’infobésité. Il y a trop

d’information et une perte de contenus intéressants. Tout le monde a accès à la création

d’un blogue, mais il reste que ceux qui se servent de ce média à des fins sérieuses, s’y

consacrent avec intérêt et selon une démarche appropriée. Différents outils sont

disponibles pour répertorier et diviser les contenus; il peut se faire un triage par

exemple. Je ne creuserai pas ce sujet ici, car je n’ai pas l’expertise en ce sens, mais il

est essentiel de savoir que cet aspect logistique des médias sociaux existe; il suffit de

consulter les experts; des gestionnaires de médias sociaux peuvent faire le travail.

Aussi, en ce qui concerne la crédibilité, il y a des leaders d’opinion imposants sur les

blogues. Ils sont souvent sources de références pour certains professionnels des

communications, j’en ai eu recours aux fins de ce travail (voir, ci-bas: sources). Les

propos que l’on retrouve sur ces plateformes ne sont pas uniquement que basés sur des

impressions, on y retrouve des statistiques, de l’enseignement...Les blogueurs

d’influences jouent un rôle de pont entre les divers récepteurs et émetteurs. En relations

publiques, on connaît tous l’efficacité du «focus group», le blogue peut en être un plus

vaste, sans frais et en mode continu.

Page 10: Essai medias sociaux, julie garon

Les médias sociaux sont dangereux et ne respectent pas les droits de la

personne.

Il est vrai que nous devons être prudents sur les médias sociaux, comme partout où il y

a échanges entre individus. Dans la rue, on parle de voleurs, de taxeurs, d’harceleurs...

Sur les médias sociaux, on retrouve des Trolls! La médisance est partout et donc sur les

médias sociaux. Encore une fois, le rôle des gestionnaires a pour objectif de contrer ces

abus...ils veillent.

Aussi, comme dans tout métier communicationnel, il ne faut pas oublier l’éthique; il y en

a une dans les médias sociaux. Il est utile d’émettre ses règles lorsqu’on publi un blogue

et d’y penser lorsque l’on publi un commentaire. Les recours légaux sont toujours

possibles, mais encore une fois, consultez!

Qui plus est, quoi de mieux qu’un vieil adage pour argumenter ce propos: «parlez-en en

bien, parlez-en en mal, mais parlez-en»!

Les médias sociaux nuisent à l’évolution des professionnels des communications

et des relations publiques; ils mettent en péril la profession.

On y revient: la peur du changement et de perdre sa place! Cela me fait penser à la

petite rancune que certains artistes ont entres eux. Certains comédiens réquisitionnent

leurs droits en évoquant que les chanteurs, les humoristes, les animateurs volent leurs

emplois. Qui a une formation et qui n’en a pas? Ce n’est pas important! C’est le talent, la

pertinence ou le divertissement que l’on cherche; c’est la même chose en ce qui

concerne les médias sociaux. Si vous savez bien parler, écrire et avez du talent..., vous

pouvez y aller! À mon avis, les médias sociaux ne vont rien remplacer, mais ils font

évoluer les professions de relationnistes et de communicateurs. C’est le fruit du droit de

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parole et le libre arbitre. Il ne faudrait pas prendre les consommateurs pour des abrutis,

travaillons plutôt tous ensemble!

Quoi d’autre?

Pour enrichir le contenu de cet essai et pour bonifier ma culture personnelle en

ce qui concerne les médias sociaux, je me suis penchée sur l’ouvrage : les médias

sociaux 101, le réseau mondial des beaux-frères et des belles-soeurs, écrit par Michelle

Blanc (consultante, spécialiste en marketing et stratégies internet ainsi que titulaire

d’une M.Sc. en commerce électronique), en collaboration avec Nadia Seraiocco. Ce

livre en est un de vulgarisation des médias sociaux et présente les enjeux et les

techniques liées à l’utilisation des médias sociaux, que ce soit en entreprise ou

simplement à des fins personnelles de socialisation et d’échanges. L’auteure principale,

Michelle Blanc, est connue pour être une des femmes les plus expérimentées en la

matière; dans le milieu québécois, on la surnomme «la gourou des médias sociaux».

Nadia Seraiocco, pour sa part non moins importante, travaille dans le domaine des

relations publiques.

Comme toute professionnelle des communications ayant visité les bancs d’école, j’ai

été, lors de mon parcours universitaire, amenée à visiter les différentes théories

communicationnelles. En ce sens et suite à la lecture de l’ouvrage de Michelle Blanc, je

me suis rendu compte que plusieurs de ces théories (qui sont importantes et très

crédibles dans le milieu) sont représentées au sein des médias sociaux. Dans les lignes

qui suivent, je tenterai de démontrer (sur un canevas de rapport de lecture) que les

médias sociaux (portant également le nom de «Web 2.0») sont imprégnés des plus

anciens paradigmes qui existent en communication. Ils se taillent une place de plus en

plus grande en communication/relations publiques et semblent en être influencés et

Page 12: Essai medias sociaux, julie garon

composés; ce qui à mon sens répond aux questionnements de ce travail, infirme

quelques propos qui ont amorcés cette recherche et bonifie mon argumentation sur le

sujet.

Les paradigmes de Kuhn

Comme toute science, les bases d’une théorie découlent généralement de recherches et

de principes antérieurs; celle que l’auteur titre ludiquement «le réseau mondial des

beaux-frères et des belles-soeurs» n’en fait pas exception. On parle ici de communauté

scientifique et de ses caractéristiques sociologiques, tout comme le démontre le

relativisme de Kuhn. En effet, si l’on dit qu’un paradigme est construit d’hypothèses

théoriques générales, que des lois ainsi que des techniques clairement énoncées sont

nécessaires à son application, que des moyens d’application sont instaurés et que de

l’instrumentation juxtaposée de techniques sont mis en place, et bien, à la lecture de cet

ouvrage, je suis à même de constater que le Web 2.0 est un nouveau paradigme

naissant; il résout des crises reliées à des théories scientifiques de la communication et

un bon nombre de personnes y adhère relativement aux anciennes hypothèses

appliquées dans le même domaine. Je peux dire que nous sommes confrontés à une

révolution scientifique, tout comme l’affirme Michelle Blanc. Une nouvelle époque en

communication se dessine; reflétant le passé, révolutionnant le présent de jour en jour et

symbolisant le futur de nos sociétés.

Page 13: Essai medias sociaux, julie garon

Le modèle du stimulus-réponse et la théorie des effets directs

Quoique présent depuis maintenant quelques années dans le langage des spécialistes,

ce n’est qu’aujourd’hui que cet univers du Web s’ouvre au grand public, en confrontant

les habitudes de vie et les cultures organisationnelles. Ils sont part entière d’une

génération et se taillent une place de choix, plus ou moins imposée, auprès de toutes

les populations modernes. Les médias sociaux sont devenus un contexte forgeant de

nouvelles valeurs dans le domaine des communications, qui englobe les sociétés. Dès

le commencement de ma lecture, j’apprends que : «...plus de 14 millions de Canadiens,

15 millions de Français et 2,7 millions de Québécois sont désormais les acteurs d’une

révolution dans le monde des communications, simplement en utilisant Facebook»6. Ce

média social, qu’est Facebook, n’est qu’une infime partie de l’ampleur que prend le Web

2.0 dans les différentes cultures mondiales. Les médias sociaux sont qualifiés d’outils et

de lieux de rencontre ou de recherche, satisfaisant bon nombre de besoins d’individus

de tout âge, dans la vie quotidienne.

Selon le modèle du stimulus-réponse, apparût et étudié dans les années 20 et 30, les

médias de masse sont responsables de profondes mutations sociales. Si l’on se fit

seulement à cet aspect primordial de ce paradigme, l’avènement des médias sociaux

présenté par Michelle Blanc peut, selon moi, sembler en être un descendant.

En effet, le public cible originaire de ces réseaux sociaux médiatiques du web est conçu

de jeunes gens et crée tout un émoi, teinté de craintes, dans la culture

communicationnelle de masse (les relations publiques incluses); tout comme le

phénomène de publicité de masse précédant la théorie du stimulus-réponse. La

disparition généralisée des valeurs traditionnelles, une montée de la violence et d’abus

allant à l’encontre de la vie privée individuelle sont des peurs occasionnées par

Page 14: Essai medias sociaux, julie garon

quelques médias sociaux et vécus des non-utilisateurs. Cet aspect est bien présenté

dans l’ouvrage. Effectivement, des stimuli appropriés sont présents et ont des effets

directs dans les multiples facettes et disponibilités du Web 2.0, ce qui peut occasionner

une modification du comportement humain. C’est un besoin qui est en train de se créer

au sein de la population.

Aussi, il est nécessaire de mentionner que dans nos sociétés modernes, ce modèle

(stimulus-réponse) débouche sur des règlementations, tellement sa puissance est

évidente. Le réseau mondial des beaux-frères et des belles-soeurs soulève des actions

concrètes comme : un contrôle des médias et une censure des contenus, de par le

processus de veille. Cependant, il est important de mentionner que ces protections ne

sont pas disponibles en tout temps et infaillibles à tous, ce qui suppose une possibilité

de perte de contrôle et donne encore plus de puissance à la main de l’homme de tout

genre et de toutes intentions. Le contrôle, les limitations et les interdictions d’usage sont

du jugement de tout un chacun et c’est certainement la problématique la plus présente

avec les médias sociaux. Ceux-ci peuvent être d’une utilité grandiose, mais peuvent

détruire aussi rapidement que l’éclair, s’ils ne sont pas exploités de la bonne façon et de

mains bien intentionnées.

Aussi, si l’on se réfère aux discours de l’auteure, j’en conclu qu’une des seules

différences qu’il peut y avoir, entre le concept des médias sociaux et le modèle du

stimulus-réponse, est que celui-ci envisage les médias sociaux en tant que stimulus et

récepteurs puissants; la notion de récepteurs faibles n’est pas envisagée au sein du

Web 2.0, au contraire, il lui accorde une importance de choix, car ils en sont en quelque

sorte les «machinistes».

Page 15: Essai medias sociaux, julie garon

Donc, les médias sociaux viennent désormais se greffer aux médias considérés jadis

par le modèle de stimulus-réponse, tel que : le cinéma, la télévision et la pornographie.

Je cite : «...au commencement du Web, qu’est-ce qu’on trouvait en ligne? Des sites

pornos, des prototypes de sites de quotidiens...des communautés pour échanger des

opinions et des fichiers de musique...C’était ça, du sexe et du rock»7. Voilà une citation

solide qui démontre clairement un lien proche entre les recherches sur le modèle du

stimulus-réponse des années 50 et l’histoire du Web incluant les médias sociaux.

Le modèle de la circulation en deux temps de Katz et Lazarfeld

Même s’il met en doute la théorie des effets directs des médias et du stimulus-réponse,

je perçois également le modèle de la circulation en deux temps, dans ce livre. En titrant

l’ouvrage de «réseaux mondial des beaux-frères et belles-soeurs», l’auteure présente à

sa façon la théorie qui signale qu’un intermédiaire s’impose entre le média et le

récepteur. Le média n’est pas la première source aux fondements d’un jugement

individuel; on le voit très bien à travers le contenu explicatif de Michelle Blanc. Il y a le

concept de «leader d’opinion» au sein des médias sociaux. En effet, les gens qui sont

intensément actifs sur le Web peuvent influencer grandement les autres; il n’est plus

question d’un pouvoir unique aux médias et aux spécialistes. Tout le monde peut faire

valoir et connaître son point de vue, à travers les médias sociaux. Je cite : 8«Que vous

soyez utilisateur, marketeur, relationniste, publicitaire, journaliste, patron d’entreprise ou

beau-frère, et que vous le vouliez ou non, ces nouveaux médias, qui mettent en valeur

l’aspect sociable de l’internaute et lui permettent de s’exprimer aisément sur la Toile,

n’ont pas fini de changer votre vie, vos usages et vos pratiques professionnelles».

Page 16: Essai medias sociaux, julie garon

Le modèle de McLuhan

McLuhan affirme que les médias sont des facteurs de changements prépondérants. Si

celui-ci cherche à comprendre l’influence des médias sur les individus et l’évolution de la

société, je considère que les propos de l’auteure répondent suffisamment bien à ce

questionnement. Michelle Blanc démontre l’utilité des médias sociaux ,tel le blogue,

dans un processus d’affirmation de soi et de liberté d’expression. Le blogue est «le roi

des médias sociaux», il permet à tout individu (apte à écrire et lire) de donner son point

de vue, d’échanger des opinions ou simplement de s’informer sur divers sujets; c’est un

moyen d’expression. Quoique le contenu puisse être parfois important, la notion du

contenant révolutionne le monde des communications. Le blogue, en tant que média,

est en soi un message, car sa signification et son influence ont autant d’importance que

les multiples messages qui y sont véhiculés. Il prolonge les facultés physiques et

intellectuelles de l’être humain. Toute une génération s’en voit empreinte.

Époque électronique (McLuhan)

Je ne peux passer sous silence, à la lecture de ce livre, une des 4 grandes époques

média :l’époque électronique. Il est évident que la venue du Web 2.0 en fait partie. Les

sociétés modernes sont caractérisées par l’électronique et c’est essentiellement le

contenu de cet ouvrage. Par les médias sociaux, plusieurs sens sont stimulés en même

temps. L’individu a un désir d’affirmation et cherche à recevoir de l’information. Que ce

soit par les blogues, les sites de rencontres sociales de type Facebook ou les plates

formes d’échange et moteur de recherche comme Twitter, il y a constamment interaction

entre les gens; tout cela peut s’identifier comme étant, selon McLuhan, un VILLAGE

GLOBAL. Effectivement, les médias sociaux sont en réseaux et de ce fait, tout le monde

devient récepteur et émetteur. Nous sommes confrontés, dans le domaine des

Page 17: Essai medias sociaux, julie garon

communications et des relations publiques, à une globalisation et à une disparition des

frontières.

Conclusion

En terminant, j’affirme que la venue des médias sociaux dans le monde des

communications et des relations publiques est, selon moi, une immense innovation;

établie sur des bases essentielles. Je vais continuer de voguer sur les flos du web, pour

en apprendre davantage, car je considèle que leur utilité est évidente; ils répondent à

des besoins et il suffit de les adapter à notre profil. Restons ouverts d’esprits et positifs

aux changements!

Page 18: Essai medias sociaux, julie garon

SOURCES

HYPERLIENS

1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Facebook

2 http://fr.wikipedia.org/wiki/Twitter

3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Blogue

4 http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dia

5 http://fr.wikipedia.org/wiki/Sociaux

Voici une liste de références URL, relevant d’experts, qui m’ont été utiles aux fins de ce travail   :

Patrice Leroux, notes de cours (REP2400) : http://www.slideshare.net/lerouxpa/reseaux-sociaux-9736202

Martin Lessard : http://www.youtube.com/watch?v=_pcQm-xkJO8 et http://www.youtube.com/watch?v=EkUpZ9uVB8g&feature=related

Michelle Blanc : http://www.michelleblanc.com/

Émilie Bramly : http://tendancecom.com/

LITTÉRATURE

6Les médias sociaux 101, LE RÉSEAU MONDIAL DES BEAUX-FRÈRES ET DES BELLES-SOEURS, Les Éditions LOGIQUES, préface.

7Les médias sociaux 101, LE RÉSEAU MONDIAL DES BEAUX-FRÈRES ET DES BELLES-SOEURS, Les Éditions LOGIQUES, p.21.

8Les médias sociaux 101, LE RÉSEAU MONDIAL DES BEAUX-FRÈRES ET DES BELLES-SOEURS, Les Éditions LOGIQUES, p.15.

Notes de cours: COM1600, communication et médias de masse, Athmane Chelbi, automne 2010, Université de Montréal.

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COMMENTAIRES (à l’usage du lecteur et du correcteur) :

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