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rapport d’activité 2010

Rapport d'activité 2010

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Le mot du président

L’ALJT a accueilli plus de 8 000 jeunes résidents en 2010.Plus de 60 % ont un revenu inférieur au SMIC et près de la moitié, un revenu inférieur au seuil de pauvreté.La part des CDD et des jeunes salariés à temps partiel, tout comme celle des demandeurs d’emploi, a augmenté.

La crise, qui touche l’emploi des jeunes, a donc des répercussions profondes sur notre activité.

L’ALJT s’est mobilisée, dans ce contexte difficile, pour offrir des solutions d’accueil, de logement et d’accompagnement plus que jamais nécessaire : 4 résidences nouvelles ont été mises en service pour un total de 480 logements supplémentaires soit une augmentation de 10 % du parc de l’ALJT.

Alors même que les charges augmentaient du fait du prix du gaz, de l’eau et de l’électricité, l’ALJT n’a pas augmenté ses redevances.

Nous avons poursuivi notre effort d’accompagnement personnalisé et d’animation collective pour favoriser l’accès au logement autonome, le maintien dans l’emploi, l’accès à la santé et à la culture.

Nous avons investi pour l’avenir en organisant un concours d’idées avec pour objectif la réalisation de projets moins coûteux et plus économes en énergie, conditions essentielles dans le proche futur pour poursuivre notre effort de création de logements.

Grâce à la mobilisation des salariés et de nos partenaires nous avons pu proposer une offre irremplaçable de logements et de services attentifs, biens rares et précieux dans cette période difficile, tout en préservant la pérennité de notre association.

Un grand merci aux équipes confrontées en première ligne à ces réalités.

Le président de l'ALJT Jean-Pierre BRUNEL

Des résidences durables... Pour des résidences durables 6

Des engagements "développement durable" tenus 8

De nouvelles résidences 10

et solidaires

Accueillir et loger 8 137 jeunes 14

Accompagner les résidents 18

Favoriser la communication avec les jeunes 22

Investir, gérer, piloter, anticiper Une politique centrée sur les compétences 26

Une gestion maîtrisée 28

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Des résidences durables...

Des exigences aff irmées

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Pour des résidences durables

Un habitat économiquement durable et une exploitation durable économiquement

Nos publics sont aujourd’hui identifiés, il s’agit d’accom-pagner les jeunes dans leurs mobilités, dans leurs parcours de formation, d’insertion et d’évolution professionnelle. Les produits logements correspondants doivent pouvoir se monter, en complémentarité de l’offre existante, et/ou en se combinant, sur des territoires porteurs.

A ce titre, plusieurs enjeux occupent une place primordiale : innovation, rapidité, maîtrise des coûts, souplesse, modularité et évolution.

Le développement futur de nouvelles résidences pour jeunes est conditionné par la réussite d’une conception et d’une réalisation durables de l’habitat.

Nos objectifs sont d’être à la fois au plus près des nouvelles façons qu’ont les jeunes d’occuper leurs logements, mais aussi des nouveaux principes et procédés construc-tifs visant un habitat économiquement durable et une exploitation durable économiquement.

La réussite d’un tel projet repose sur la possibilité d’appor-ter aux exploitants et futurs occupants, les dispositifs, outils et démarches d’accompagnement des options développement durable mises en œuvre et de suivi des engagements performantiels.

Un concours d'idées autour d'un projet durableL’ALJT a donc décidé de s’associer à l’Entreprise Sociale pour l’Habitat OSICA pour lancer un concours d’idées, sur le territoire de l’agglomération du Plateau de Saclay,

pôle de recherche et d’innovation en développement.

L'objectif était de désigner le maître d'œuvre pour la réalisation de ce projet durable dans sa conception, dans sa réalisation et dans son exploitation.

84 équipes de maîtrise d’oeuvre (architectes, paysagistes, urbanistes et designers) et bureaux d’études techniques (spécialisés dans la conception et la réalisation de logements collectifs) ont souhaité concourir. Parmi elles, 5 équipes ont été retenues en juin 2010 pour participer à ce concours d’idées. Leurs projets ont été exposés en décembre 2010 sur le stand de l’ALJT au salon de l’Habitat Francilien à Villepinte.

Le lauréat a été désigné en décembre par un jury composé de représentants d'OSICA, de collectivités territoriales, de l'université Paris Sud 11, de maîtres d'œuvre et bureaux d'étude et de membres de l'ALJT.

L'équipe lauréate, Roubert Ravaux Clément ARCHITECTES, SVENN architectures et Benoit VANNESTE architecte (membres du SEED collectif), a développé une modularité du bâtiment anticipant les évolutions technologiques et réglementaires, a privilégié une structure en bois semi industrialisée performante et a construit son projet autour de l'individu, acteur de la mutation vers une nouvelle conscience de vivre.

Résidence RJT Paris 12 Diderot | RIVP

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Des engagements "dévelopement durable" tenus

111 animations développement durable | +34 % en 1 an

Les engagements mesurables que l'ALJT a formalisés dans sa charte du développement durable représentent un enjeu commun à toutes les étapes du cycle de vie des résidences, qu'elles soient en construction, en réhabilita-tion, ou bien en activité depuis plusieurs années.

Des métiers complémentaires pour une chaîne durableLa gestion des résidences nécessite une chaîne durable en amont et en aval : tous les salariés, véritables parties prenantes de l’organisation, ont leur rôle à jouer dans l’optimisation de la gestion de leur résidence à chaque étape du cycle de vie de celle-ci : de la construction, à l’accueil des premiers résidents, en passant par le suivi quotidien du bâti et du public accueilli.

Pour cette raison nous parlons de métiers complémen-taires. Ainsi, ce ne sont pas moins de sept métiers qui sont impliqués dans ce processus : pour le bâti, les projets et programmes, le patrimoine, les achats et la gestion hôtelière et sécurité et pour la vie résidentielle, le suivi clientèle, la communication pour la sensibilisation des résidents.

Cette année encore, cette mobilisation de toutes les équipes a permis de voir les engagements de l'ALJT tenus.

Des objectifs atteintsLa moyenne mensuelle cumulée de consommation d'eau pour l'année 2010 s'est établie, pour la première fois, à moins de 4 m3 par résident en décembre 2010. L'objectif

fixé dans la charte est donc atteint : en effet, depuis 4 ans, la baisse est sensible puisque nous avons économisé plus de 11 % de cette ressource de plus en plus rare et onéreuse (4,5 m3 en 2007). Cette évolution est le résultat du travail des équipes qui traquent les fuites d'eau et sensibilisent les résidents. La modernisation du parc de logements contribue fortement à cette tendance.

Chaque résident utilise, en moyenne, durant l'année 127 kwh d'électricité contre 128 kwh en 2007. La baisse est relativement faible et est principalement liée au taux d'équipement d'appareils électroniques des résidents en constante augmentation.

La consommation de gaz pour le chauffage enregistre une baisse de 4 % depuis 2007 pour atteindre 408 kwh par an et par résident. Les nouvelles résidences résistent mieux aux conditions climatiques et des travaux ont été réalisés dans les plus anciennes pour assurer une meilleure isolation.

Résidence RJT Paris 19 Ourcq | Paris Habitat

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De nouvelles résidences

87 % des résidents sont prêts à recommander l'ALJT pour la qualité de ses logements

480 logements neufsL'année 2010 a été marquée par la poursuite du dévelop-pement de l'offre et a vu l'ouverture-réouverture de 4 résidences neuves offrant 480 logements aux standards de conforts actuels. Le développement de la gamme Résidence pour Jeunes Actifs en Mobilité se renforce avec la création de 2 nouvelles RJAM.

La fermeture de la résidence de Saint-Denis décidée en février avec l'accord d'OSICA est intervenue le 31 octobre et tous les résidents ont été relogés grâce à l'équipe de la résidence et son réseau de partenaires logement.

Paris XIXe | 7 rue de l'Ourcq | RJTLa résidence, propriété de Paris Habitat, compte 41 studettes dont 1 adaptée aux personnes à mobilité réduite. 49 résidents ont séjourné dans cette résidence depuis l'ouverture en février. 96 % sont âgés de 18 à 25 ans. 16 % sont en apprentissage et 26 % commencent leur parcours professionnel en CDI. Ils travaillent pour la Fnac, Ladurée, la Mairie de Paris, UPS ou Allianz.

Chaville | 92 | RJTLa résidence, certifiée Habitat et Environnement et propriété d'OSICA, est composée de 203 studettes dont 15 sont adaptés pour les personnes à mobilité réduite. 142 jeunes ont déjà été accueillis à fin décembre. Ils sont âgés de 18 à 25 ans pour 94 % d'entre eux. 14 % viennent des Hauts-de-Seine et 44 % de la région Ile-de-France. 34 % sont en CDI, 20 % en alternance. Ils travaillent pour

Auchan, Dassault Systems, Potel et Chabot ou Véolia. 36 % des résidents ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté.

Cachan | 94 | RJAM92 logements, certifiés Habitat et Environnement et construits par OSICA, ont accueilli 123 jeunes de 26 à 32 ans. 20 % d'entre eux sont originaires de la ville et 30 % du département. 41 % sont employés en CDI, 10 % sont intérimaires. 26 % ont un revenu inférieur au SMIC. Les principaux employeurs sont localisés dans le Val-de-Marne : CEA, Mairie de Cachan, Sécuritas ou Comatec.

Magny Le Hongre | 77 | RJAMPremière résidence construite par Pierre et Lumières pour l'ALJT. Elle accueille dès le mois d'ouverture (décembre 2010) 19 jeunes en mobilité professionnelle. 79 % sont âgées de 26 à 30 ans, 52 % viennent de la région francilienne et 21% du reste de la france. 47 % gagnent un salaire compris entre le SMIC et 1 500 e. 68 % sont en CDI à temps plein ou à temps partiel. Les principaux employeurs sont Disneyland Paris, Conforama, Décathlon et Nestlé.

Résidence RJAM Cachan | OSICA

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Et solidaires

Accueillir, loger, accompagner

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L’ALJT accueille et loge 7 679 jeunes en parcours

Des ressources encore très limitéesLa part des jeunes ayant un revenu compris entre le seuil de pauvreté (908)) et le SMIC (1056e) a diminué au profit des jeunes sous le seuil de pauvreté (48 %).

Une parité qui se stabiliseComme en 2009, les jeunes hommes représentent 54 % du public accueilli à l’ALJT. Depuis 2008, l’écart entre les femmes et les hommes a tendance à se réduire (-1 point).

Des résidents un peu plus âgésParmi les 7 679 résidents accueillis dans les résidences jeunes travailleurs, plus de 79 % ont moins de 25 ans. La part des 24-25 ans est néanmoins plus importante que l’année dernière (+2 points) au détriment de celle des 18-21 ans qui est passée de 26 % à 24 % en 2010.

Une mobilité francilienne renforcéeAvec 65 %, les jeunes franciliens accueillis restent, comme les autres années, majoritaires et enregistrent même une augmentation comparée à 2009 (+2 points). Parmi eux, 11 % sont originaires de la commune où est implantée la résidence, 33 % viennent d’une commune du départe-ment et 42 % viennent d’un autre département. La part de jeunes venant d’un autre pays ou de province a quant à elle légèrement diminué (-1 point).

Des durées de séjour plus longues39 % des jeunes sont restés plus d’un an dans les résidences en 2010, contre 31 % en 2009. Par conséquent, les résidents qui restent moins de 6 mois en moyenne sont moins nombreux (-3 points). Face à une situation économique délicate et des contrats d’emploi stables plus difficiles à obtenir, les résidents sont plus prudents et préfèrent rester un peu plus longtemps à l’ALJT avant de chercher un logement autonome.

Une hausse des CDD et des alternantsLes résidents sont majoritairement en CDI (33 %). Plus de la moitié des résidents a un emploi, et 42 % sont en formation (stagiaires, alternants, étudiants). Les jeunes en CDD (+2 points) et en alternance (+1 point) sont plus nombreux en 2010 au détriment des étudiants passant de 17 % à 15 %. La part des intérimaires s’est quant à elle stabilisée : 4 % comme l’année précédente.

Notons aussi le taux de demandeurs d’emploi qui n’a cessé d’augmenter depuis 2008 (4 %), 2009 (6 %) et 7 % en 2010.

Ralentissement de la mobilité à l'entrée et à la sortie, hausse des situations de précarité, faiblesse des ressources, la crise de l'emploi des jeunes a un impact sur nos résidents.

Autre pays

Dom Tom

Province

Ile-de-France

65 %

11 %

22 %

2 %

de 26 à 30 ans

de 24 à 25 ans

de 22 à 23 ans

de 18 à 21 ans

27 %

28 %

21 %

24 %

2008 2009 2010

plus

de

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201020092008

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33 %

14 %

4 %

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11 %

7 %

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Origine géographiqueAge

Ressources Sexe

Durée de séjour Statuts

"ALJT de Sarcelles, que dire mis à part que du bonheur ! J'y ai passé de très bons moments, proche de mon ancien travail. Equipe dynamique et sympathique ! Bonne continuation à toutes les ALJT, vos services aident énormément de jeunes et ça mérite largement un grand respect." | Latifa

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L’ALJT accueille et loge 458 jeunes en mobilité professionnelle

Des résidences pour un public plus âgéLes résidences pour Jeunes Actifs en Mobilité se dévelop-pent : après L’Ile-Saint-Denis et Villeneuve-Saint-Georges, ce sont Cachan et Magny-le-Hongre qui ont ouvert leurs portes en 2010, proposant ainsi 226 logements supplémentaires en Ile-de-France. Destiné à un public plus âgé que les RJT, le principal objectif de ce type de résidences est de loger des jeunes en mobilité profession-nelle : embauche, mutation, mission de quelques mois. Elles proposent des logements meublés et équipés ainsi que des services hôteliers (laverie, salle de détente, cyberespace). La demande reste très forte cette année encore, puisque 5 606 jeunes ont fait une demande dans l'une de ces 4 résidences en 2010 et seulement 458 jeunes ont pu être accueillis.

Vers une paritéAvec 55 %, les hommes restent majoritaires en 2010. Néanmoins l’écart entre les hommes et les femmes se restreint nettement puisque le taux de femmes accueillies a augmenté de 6 points en un an.

Des âges équilibrésLes RJAM sont adaptées aux jeunes en mobilité, trop âgés pour les RJT : ils sont 71 % à avoir entre 26 et 30 ans. Ce sont principalement des jeunes en mission.

Des revenus plus élevés qu’en RJTEtant majoritairement en CDI et plus âgés qu’en RJT,

les revenus de 76 % des jeunes accueillis en RJAM sont supérieurs au SMIC.

StatutsLes jeunes en CDI représentent 51 % de la population (-4 points) et on observe une hausse des jeunes ayant un CDD par rapport à 2009 (+5 points). Ces jeunes sont la plupart du temps en période d’essai ou en cours de mutation.

Des résidents davantage franciliensLes franciliens sont plus nombreux que l’année précédente : 64 % de plus qu’en 2009. Cette population est désormais majoritaire au détriment de résidents venant de province ou de l’étranger. Les deux nouvelles résidences RJAM ayant ouvert leurs portes en 2010, expliquent ces fortes variations.

Des durées de séjour plus longuesIls étaient 86 % en 2009 à séjourner moins d’un an dans une résidence RJAM, et sont 78 % en 2010 (soit 8 points de moins). Les durées de séjour sont plus longues car la précarité de certains emplois ne permet pas aux résidents de trouver facilement un logement autonome.

de 30 à 32 ans

de 27 à 29 ans

26 ans et moins

36 %35%

29 %

Autres pays

Ile-de-France

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20102009

Résidences en MobilitéJeunes Actifs

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18 %

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Origine géographique

Age

Ressources

Sexe

Durée de séjour

Statuts

"Un lieu de vie merveilleux, des logements spacieux et confortables, un accueil souriant et chaleureux et des services à la hauteur. J'ai eu mon studio 6 jours après avoir déposé ma candidature. Le tout dépasse largement mes attentes."| Hatem

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L’ALJT accompagne ses résidents

"L'ALJT m'aura permis de vivre en autonomie et d'avoir mon premier appart'. Loyer abordable, personnel à l'écoute, l'ALJT est un vrai coup de pouce pour débuter dans la "vie d'adulte" sereinement. Je recommande ! Et merci au personnel de l'ALJT de Juvisy !" | Kevin

Accompagner des jeunes handicapésEn février 2010, l'ADAPT, en partenariat avec l'ALJT, a ouvert à Paris un SAVS (Service d'Accompagnement à la Vie Sociale) avec un agrément de 40 places réparties sur 9 résidences parisiennes de l'ALJT.

Cette coopération avec l'ADAPT permet à de jeunes handicapés d'accéder à un logement au sein de résidences pour jeunes travailleurs : il s'agit ainsi de proposer un accompagnement en milieu ordinaire. Unique expérience entre un SAVS et une association comme l'ALJT, ce sont ainsi deux projets pédagogiques qui se rencontrent.

Pour l'admission, le jeune est reçu par un référent SAVS qui étudie son projet professionnel et évalue son autonomie et sa capacité à vivre seul dans un logement. Une réunion de coordination a lieu tous 15 jours entre le SAVS et l'équipe de la résidence pour étudier chaque situation. Après validation conjointe entre l'ADAPT et l'ALJT un lieu d'accueil est alors déterminé selon les disponibilités et le lieu de travail du jeune. Un rendez-vous est pris avec le jeune pour la visite de la résidence et le montage adminis-tratif de son dossier.

Un accompagnement spécifique et adapté est proposé aux résidents par le SAVS. Ainsi pour les jeunes ayant une déficience visuelle, est mis en place par exemple un suivi avec un ergothérapeute afin d'apprendre à se repérer dans le logement, la résidence et le quartier.

En un an de partenariat, 15 jeunes ayant des handicaps ont été accueillis au sein des résidences de Paris. Parmi eux, on trouve des résidents occupant des postes très variés

(cuisinier, bibliothécaire, jardinier, secrétaire administra-tive, artisan céramiste) ou en formation professionnelle (informatique, comptabilité, infographie).

L'intégration de ces jeunes parmi les autres résidents encourage la mixité, valeur essentielle à l'ALJT. Les équipes mettent en place des actions pour permettre la rencontre entre ces publics, puis les jeunes prennent le relais et s'invitent, se rendent service et ont organisé ainsi une sortie ensemble à Cabourg. A travers ces expériences en milieu ordinaire, le regard sur le handicap évolue.

Si la solidarité existe entre les résidents, elle se développe aussi entre les équipes des deux associations. L'ADAPT fait profiter de son réseau pour favoriser par exemple l'accessibilité de la résidence et l'ALJT met à disposition son réseau logement pour faciliter l'accès à un logement autonome.

Accompagner le parcours logementDans le parc privé, comme dans le parc social, les équipes des résidences ont à leur disposition différents leviers pour aider les jeunes à trouver une solution de logement après l’ALJT.

Depuis 2009, les résidences de Paris ont mis en place des partenariats avec des agences immobilières dont une Agence Immobilière à Vocation Sociale qui travaille pour le compte de propriétaires. C’est un dispositif mis en place par la mairie de Paris : "louer solidaire et sans risques" permettant aux personnes aux revenus modestes et sans garant d’accéder à un logement dans le parc privé.

En 2010, 13 résidents parisiens ont pu en bénéficier.

Dans le parc social, un accord collectif, mis en place entre la préfecture et la Ville de Paris, offre des possibilités de logement pour des travailleurs aux revenus inférieurs à 900e. Ce dispositif peut être mis en place pour des résidents de l’ALJT inscrits en tant que demandeurs de logement à la Ville de Paris. Quelques résidents du XVIIIe et du XIe ont ainsi obtenu des logements dans le parc social à un loyer défiant toute concurrence. Grâce à la préfecture du Val-d'Oise, 23 résidents, ayant séjourné dans les résidences ALJT du 95, ont eu une proposition de logement et 7 un avis favorable après passage en commission.

La question du relogement représente 15 % des actions menées toute l’année par les résidences : du forum logement, à l’accompagnement individuel, jusqu’aux ateliers collectifs plus spécifiques qui permettent aux résidents d’avoir toutes les clés en main pour trouver un autre logement.

La démarche Pass'Logement initiée en 2008 et composée d'un jeu de rôle (accessible sur www.aljt.com/jeu) et d'une pochette de présentation, a été consolidée. Ce sont ainsi plus de 250 logements qui ont été proposés par les collecteurs Astria, Amalia, GIC, Procilia et une trentaine de résidents qui ont pu intégrer les logements.

Au total, 54,7 % des résidents ont trouvé un logement autonome et 67,6 % des résidents sortants se logent en région Ile-de-France.

Sensibiliser aux problématiques santé 379 animations santé ont été organisées sur l’ensemble des résidences.

En 2010, le Groupement Régional de Santé Publique, a renouvelé son soutien à l'ALJT pour les actions santé.

Dans ce cadre, l’accent a été mis sur quatre thématiques :

• Organiser la prise en charge des personnes en souffrance psychique.

- Dans la résidence de Paris 14, un point écoute a été mis en place en partenariat avec le planning familial de l’Insti-tut Fournier et a permis aux jeunes d’échanger avec un professionnel de la santé dans la plus stricte confidentialité. - Dans les résidence du Val-de-Marne, des actions comme les "cafés psycho" et les "soirées bien-être" ont été menées pour favoriser la sensibilisation à la souffrance psychique, la démarche vers des professionnels de la santé mentale et la promotion du bien-être.

• Prévenir les addictions en direction des publics jeunes.

- A Fontenay-aux-Roses, l’équipe poursuit depuis 3 ans les actions pour favoriser la prise de conscience sur la notion d’addiction. Le forum "IN DEPENDANCES" a rassemblé cette année encore de nombreux jeunes. Pour la première fois le thème "jeux vidéo, jeux en ligne, jeux d’argent, Internet… Les dépendances d’aujourd’hui" a été abordé sous forme d'atelier. - Dans les résidences du Val-de-Marne, 1 300 jeunes ont été informés toutes l'année sur les mécanismes de consommation de produits toxiques.

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L'ALJT accompagne

"L'ALJT, un changement dans ma vie, un nouveau départ, je n'aurais jamais cru que ça changerait ma vie à ce point là, être autonome et responsable avant j'en étais incapable. Je pense que c'est un moment de ma vie que je n'oublierais jamais" | Léa

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• Promouvoir les repères de consommation et d’activi-té physique

Toutes les résidences ont mis en place des actions pour promouvoir l'éducation nutritionnelle à moindre coût, encourager l'évolution des représentations et des comporte-ments, et développer les activités physiques et sportives. Au programme : 269 animations comme des petits déjeuners équilibrés animés par des nutritionnistes, des ateliers nutrition et budget, des forums santé et des activités sportives (fitness, renforcement musculaire, arts martiaux, stretching, relaxation, gym suédoise).

• Aider les jeunes à mieux prendre en considération leur capital santé

A Roissy-en-France et à Pontoise les ateliers organisés ont permis d'informer, de sensibiliser, d'orienter, le public vers des professionnels de santé.

Accompagner le parcours emploi Les équipes ont accompagné les résidents dans leur recherche d’emploi et/ou dans l’élaboration de leur projet professionnel par la mise en place de soirées d’information et d'entretiens individuels.

267 animations ont été mises en place. Il s’agit principa-lement d’interventions d’information et de sensibilisation collective avec des thèmes spécifiques. Ceci afin de répondre le plus concrètement possible aux premières interrogations du jeune quand il accède au milieu professionnel. Exemple : "Qu’est-ce qu’un bulletin de salaire ? Un CDI, un CDD : quelles différences ? Quels sont mes droits, mes devoirs ?". Des ateliers collectifs ou des entretiens individuels sont

également proposés. Ils sont orientés sur l’acquisition de méthodologie et de connaissance tels que la création d’un espace emploi sur Internet, la rédaction de courriers ou CV, la présentation lors d’un entretien d’embauche.

Encourager les activités culturelles320 animations pour découvrir le cinéma, le théâtre, les concerts, les musées, le patrimoine, à pied ou en bateaux- mouche. Les soirées pour rencontrer les autres cultures sont nombreuses et souvent organisées avec l'aide des résidents.

Durant la semaine du développement durable, 92 photos de résidents ont été exposées à l'Espace Sportif Pailleron sur le thème : "Solidarité et développement durable". Pour cette occasion, ils ont été accompagnés par des profession-nels pour découvrir l’art de la photographie. Plus d’une centaine de résidents ont fait le déplacement pour assister au vernissage.

La 4e édition du rallye culturel a rassemblé 200 résidents qui ont, grâce à cet événement, découvert ou re-découvert Paris, son histoire et ses différentes architectures en suivant un parcours truffé d'énigmes et de défis.

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Favoriser la communication avec les jeunes

700 000 visites sur le site Internet ALJT et 51 901 demandes de logements en 2010

Un site Internet mieux adapté à la demande

Depuis février 2010, un nouveau site Internet a vu le jour : plus ergonomique et plus moderne, la recherche d’infor-mations, le dépôt et le suivi de dossier ont été ainsi facilités. Les candidats peuvent faire des recherches sur des critères bien précis et la distinction entre les trois produits ALJT a été mise en valeur. 700 000 visites et 5 millions de pages vues en 2010.

Une page facebook pour rassembler les résidents

L’enquête de satisfaction annuelle a révélé que 61 % des résidents avaient un compte facebook. Début décembre la page facebook officielle de l’ALJT était lancée et comptait en 1 mois 433 fans et près de 1210 utilisateurs actifs. En plus de partager leurs expériences logement, cette page interactive permet aussi aux résidents "fans"de découvrir les bons plans culture, et de suivre l’actualité de l’ALJT.

Un forum pour répondre aux interrogations des candidats

2 344 membres inscrits, 1 652 messages postés, 539 fils de discussion, c'est un outil qui n’échappe pas au regard des candidats puisque 3 messages en moyenne sont laissés quotidiennement. Le forum leur permet d’obtenir des informations sur l’état de leur dossier. "Suivre son dossier et connaître la décision" est d’ailleurs la section le plus consultée avec 797 visites devant "faire une demande de logement" (325 visites).

Des blogs : un outil adapté pour relayer l’information auprès des résidents

Logement, emploi, loisirs, budget, citoyenneté, culture… la palette des thèmes développés régulièrement par les 12 blogs ALJT est grande. Cet outil de communication permet aux jeunes de retrouver toutes les informations concernant les animations dans les résidences et sert également de véritable base de données. Deux nouveaux blogs ont vu le jour en 2010 : Chaville et Neuville/Pontoise qui se sont lancés dès leur ouverture dans cette animation web.

1 372 articles ont été postés au total depuis leur création.La page la plus consultée est celle du logement, vient ensuite la galerie photos qui rassemble tous les moments en images.

Un baromètre pour évaluer la satisfaction des résidents

Un nouveau baromètre sur Internet a été proposé aux candidats en 2010 : plus court, plus facile à renseigner, plus accessible grâce à l'envoi par e-mail du question-naire, plus orienté marketing et entièrement administré par la direction de la communication et du marketing. 4 147 résidents ont été interrogés en 2010 et 2 733 ont répondu. Cette enquête a révélé un taux de satisfaction globale qui s’élève à 83 %.

4 outils technologiques au service des jeunes

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Investir, gérer, piloter, anticiper

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Une politique RH centrée sur les compétences

91 % des résidents sont satisfaits de la disponibilité du personnel - baromètre ALJT - 2 733 répondants

Le chantier "GPEC"Un chantier Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences a été initié fin 2009 et s’est déployé sur toute l’année 2010 afin de répondre à plusieurs objectifs :

• les organisations syndicales et les instances élues de représentation du personnel ont à plusieurs reprises interpellé la direction de l'ALJT sur la nécessité d'articu-ler les évolutions des postes et des personnes avec le développement de l'association,

• la direction de l'ALJT a entrepris depuis trois ans un travail d'analyse et d'actions qui vise à concevoir une politique globale de ressources humaines aux modalités d'application tant collectives qu'individuelles,

• l'élaboration d'un plan à moyen terme 2010 – 2014 conduit l'ALJT à rehausser la place stratégique des ressources humaines et à définir des plans d'actions en conséquence.

Le chantier GPEC doit ainsi se traduire concrètement fin 2010 par une approche adaptée et actualisée des emplois et des compétences et apporter ainsi une meilleure lisibili-té des métiers et faciliter les évolutions professionnelles par l’identification de compétences transférables et de passerelles d’évolution.

Un comité de suivi a été constitué. Appelé "comité partenarial", il est composé des 3 délégués syndicaux, de 2 élus, du Directeur Général et de la DRH. Tout au long du premier semestre 2010, des groupes de travail Métier ont été organisés, animés par une consultante externe. Au total, 31 groupes de travail terrain se sont tenus, mobilisant 125 salariés. Ces réunions avaient pour objectif

de recueillir l’expression des salariés sur leurs missions et leurs activités professionnelles mais aussi d’échanger sur les changements en cours ou en perspective ainsi que sur les freins et les facilitateurs de ces évolutions. La participa-tion des personnels mobilisés a été très active.

Le recueil de l’ensemble de ces informations a permis la construction d’outils techniques sous forme notamment de fiches métiers et de matrices de compétences.

En 2011, la démarche GPEC se poursuivra sur la base de ces outils et portera sur :

• un travail sur les facilitateurs proposés par les groupes de travail métier et la mise en place de plans d’action d’amélioration portant sur les conditions de travail, l’organisation des métiers ou encore le dévelop-pement des compétences,

• une refonte de notre outil Entretien Annuel d’Evalua-tion en y intégrant la matrice des compétences,

• le lancement en collaboration avec les partenaires sociaux d’un chantier portant sur les rémunérations.

Le développement des compétences

L’ALJT a adopté depuis quelques années une stratégie formation axée sur le développement conjoint des compétences individuelles, à travers des actions ciblées répondant à des besoins spécifiques, et des compétences collectives s’appuyant sur des projets rassemblant l’ensemble des salariés autour de thèmes communs.

Le développement des compétences individuelles : • une professionnalisation des cadres et des collabo-

rateurs, pour répondre aux exigences de qualification

du personnel induites par la loi 2002-2, à travers l’accès à des formations diplômantes et qualifiantes, grâce à une optimisation des dispositifs de financements et à un accompagnement des projets.

Le développement des compétences collectives : • des actions comme "Faire face à la souffrance

psychique" ou "Méthodologie et gestion de projets" qui permettent aux salariés de réfléchir et de produire ensemble sur des thèmes qui leur sont communs.

• des actions liées à la sécurité en milieu professionnel comme "secourisme", ou "sécurité incendie" qui sont reconduites chaque année.

La formation 2010 en chiffres : • 5,2 % de la masse salariale consacrée à la formation,

25 actions de formations et 238 stagiaires. • 959 jours de formation • 81 jours de DIF • 10 salariés en parcours de formation diplômant.

Mobilité et développementSoucieuse d’accompagner ses équipes et de favoriser les évolutions professionnelles internes, l’ALJT a construit des parcours professionnels entre les différentes filières métier afin de développer la promotion interne. 7 salariés ont bénéficié d’une évolution professionnelle en 2010, 3 d’une mobilité fonctionnelle et 13 d’une mobilité géographique. Par ailleurs, 4 CDD ont été transformés en CDI. Le développement est également facilitateur de mobilité : 4 résidences ont ouvert en 2010 et 14 postes ont été créés.

Une résidence a fermé. Des propositions de reclassement ont été faites aux 8 salariés (CDI et CDD).

La politique salarialeL’ALJT a poursuivi sa politique de revalorisation et de promotion individuelle avec une enveloppe 2010 de mesures salariales individuelles de 151 Ke (brut chargé). Par ailleurs, les négociations annuelles sur le salaire ont donné lieu à la signature de 2 accords d’entreprise avec 2 organisations syndicales fixant les mesures générales suivantes : l’augmen-tation de la valeur du point et le versement de primes exceptionnelles. Ces mesures ont bénéficié à l’ensemble des salariés et ont représenté 355 Ke (brut chargé).

Accord seniorSigné en 2009, des actions ont été lancées en 2010 afin de répondre aux engagements pris :

• réalisation d’une étude en collaboration avec un ergonome, un hygiéniste et le médecin du travail d’Efficience sur les métiers du Service et de la Maintenance, portant sur l’amélioration des conditions de travail et la prévention des situations de pénibilité. Les résultats de l’étude et les préconisations en découlant ont été présentés au Comité d’Entreprise et au CHSCT puis au réseau Gestion Hôteliere et Sécurité. Des actions d’amélioration pour répondre aux préconisations seront déployées en 2011.

• des entretiens "bilan retraite" ont été mis en place par le service Administration du Personnel et les cahiers des charges des bilans professionnels à mi-carrière et de la formation "préparation à la retraite" ont été conçus.

Page 15: Rapport d'activité 2010

xxxxx

2928

Une gestion maîtrisée

EVOLUTION DES RESULTATS 2010

en euros Comptes 2009 Comptes 2010Ecart

2010/2009 en euros

Ecarts 2010/2009

en %

HEBERGEMENT 20 320 423 21 945 188 1 624 765 8,0%

ACCUEIL CONVENTIONNE 2 281 804 2 178 308 -103 496 -4,5%

VIE COLLECTIVE 3 338 282 3 715 880 377 598 11,3%

PRODUITS DIVERS D’EXPLOITATION 522 109 547 168 25 059 4,8%

PRODUITS D’ACTIVITES ANNEXES 149 533 140 300 -9 233 -6,2%

PRODUITS RESTAURATION 20 226 0 -20 226 ns

PRODUITS FINANCIERS 95 320 43 827 -51 493 -54,0%

REPRISE DE PROVISIONS 295 471 750 159 454 688 ns

SUBVENTION TRANSFEREE 159 060 223 518 64 458 40,5%

TOTAL DES PRODUITS 27 182 228 29 544 348 2 362 120 8,7%

COÛT DES LOCAUX 11 442 521 12 337 697 895 176 7,8%

LOYERS 5 246 778 5 780 864 534 086 10,2%

FLUIDES 2 410 108 2 687 044 276 936 11,5%

FONCTIONNEMENT 304 069 375 416 71 347 23,5%

IMPOTS 533 742 544 459 10 717 2,0%

CHARGES FINANCIERES 84 670 71 674 -12 996 -15,3%

AMORTISSEMENTS ET PGR 1 608 685 1 446 308 -162 377 -10,1%

CONTRATS 657 311 790 545 133 234 20,3%

REPARATIONS 597 158 641 387 44 229 7,4%

COÛTS COMMUNS 696 275 732 535 36 260 5,2%

COÛT DU PERSONNEL 13 212 966 14 022 323 809 357 6,1%

FRAIS DE PERSONNEL 12 088 203 13 283 560 1 195 357 9,9%

FONCTIONNEMENT DU PERSONNEL 551 537 516 292 -35 245 -6,4%

CHARGES DE PERSONNEL MUTUALISEES 573 226 222 471 -350 755 ns

CHARGES DIVERSES 88 203 104 271 16 068 18,2%

IMPAYES 74 645 34 511 -40 134 -53,8%

VIE RESIDENTIELLE 226 608 260 797 34 189 15,1%

CHARGES DE RESTAURATION 30 470 0 -30 470 ns

PROVISION POUR RISQUES ET CHARGES 1 345 082 1 889 920 544 838

TOTAL DES CHARGES 27 116 770 29 382 054 2 265 284 8,4%

ELEMENTS EXCEPTIONNELS 43 305 7 443 -35 862

RESULTAT 108 763 169 738 60 975

Les produits d'hébergement progressent de 8 %

Cette progression est liée d'une part à l'augmentation de la capacité gérée qui passe de 4 565 places à 4 922 places en 2010, soit une augmentation de 7,8 % et une améliora-tion sensible du taux d'occupation des résidences en exploitation normale sur l'année, qui passe de 95,8 % à 97,4 %. Ce taux n'avait pas été atteint depuis 2004.

L'impact des augmentations de redevance (effet prix) est très limité (hausse réglementaire de janvier 2010 de +0,04 %).

L'évolution de la capacité gérée (moyenne) est la traduction de la poursuite du plan de développement qui fait passer en six ans la capacité de l'ALJT de 4 000 à 4 900 places (+22,5 %).

L'année 2010 a été marquée par : • la réouverture, en décembre, de la résidence de

Chaville (92), propriété d'OSICA, avec ses 203 logements neufs,

• l'ouverture en décembre de la résidence de Magny-

le-Hongre (77) avec ses 134 logements (Pierres et lumières) pour Jeunes Actifs en Mobilité (RJAM),

• l'ouverture en février de la RJAM de Cachan (94) et ses 102 places (OSICA),

• l'ouverture en février de la RJT de la rue de l'Ourcq (Paris XIXe) avec ses 41 logements réhabilités par Paris Habitat,

• la fermeture de la résidence de Saint-Denis (93) au 31 octobre.

Au total, une mise à disposition de 480 places nouvelles pour les jeunes en Ile-de-France.

Les taux d'occupation traditionnellement élevés sur Paris, compte tenu de l'attractivité de la capitale, ont progressé sensiblement sur le Val-de-Marne et l'Essonne, mais aussi dans le Val-d'Oise.

Seule la résidence de Fontenay-aux-Roses Jean-Pierre Laurens (92), dont la fermeture a été décalée d'un an (2011), connaît pour cette raison un taux en baisse sensible.

Les produits de l'accueil de publics jeunes sous convention (accueil conventionné) diminuent de 4,5 %.

La nouvelle convention "2009" avec le Conseil Général du Val-d'Oise, l'effet en année pleine de la fermeture d'Epinay-sur-Seine (mi 2009), la relative raréfaction des contrats jeunes majeurs "Aide Sociale à l'Enfance", liée pour partie aux situations financières des départements s'ajoutent à notre souhait de maîtriser au mieux cette activité.

en Ke 2009 2010 variation

Produits d’activité 25 940 27 839 + 7,3 %

dont hébergement 20 320 21 945 + 8,0 %

dont accueil conventionné 2 282 2 178 - 4,5 %

dont vie collective 3 339 3 716 + 11,3 %

Page 16: Rapport d'activité 2010

31

Les loyers augmentent de 10,2 %, essentiellement sous l'effet du périmètre géré et de la montée en régime des taux de PCRC de la plupart des résidences nouvelles.

Les fluides progressent de 11,5 %, à rapprocher d'une augmentation de capacité moyenne gérée de 7,8 %.

Malgré les efforts de maîtrise des consommations, notamment sur l'eau et le gaz, les évolutions sont les suivantes :

• l'eau progresse de 3,8 %. On constate une très grande dispersion des prix du m3 allant de 3e à Paris à 5e en Seine-et-Marne.

• Notons qu'en 2010 et pour la première fois, la consommation mensuelle moyenne est passée sous les 4 m3 par logement et par mois.

• le gaz progresse de 15 % dont une bonne partie liée à l'effet périmètre, une partie aux prix et à la rigueur hivernale (début et fin 2010).

• L'électricité progresse de 15 %, dont + 5 % d'effet prix.

L'évolution apparente des coûts de fonctionnement (+23,5 %) comprend un effet du changement de méthode de comptabilisation des petits matériels, mobiliers et équipements électroménagers auparavant passés en investissements, désormais inscrites en charges.

L'évolution limitée des impôts est liée à la disparition en 2010 des impôts sur Epinay-sur-Seine. Globalement la fiscalité locale poursuit sa forte progression, en particu-lier les TOM.

La diminution du poste d'amortissements est pour partie

structurelle du fait de la "disparition" des campagnes de gros travaux. Le parc est réhabilité ou neuf et n'appelle plus de grosses interventions. Les investissements sont désormais largement consacrés aux mobiliers des résidences nouvelles.

Enfin on notera le poids croissant des contrats d'entretien lié à la modernisation du parc de résidences.

Le coût du personnel augmente de 5,9 % • Les effectifs moyens passent de 225,9 à 234,4 soit

une progression de 3,8 %. • Les frais de personnel proprement dit, progressent

de 6,4 %, dont la moitié est liée à l'augmentation des effectifs moyens et l'autre moitié à l'effet cumulé des augmentations individuelles et collectives 2010 et de leurs effets report 2009/2010.

• Les frais d'intérim progressent sensiblement du fait des vacances de postes en attente de recrutements, de l'anticipation des fermetures, du recours à ce mode d'emploi en attente de passation de contrats avec les sous-traitants.

Les subventions de fonctionnement "vie collective" progressent à nouveau de 11,3 %, sous l'effet du périmètre géré et du report de 2009 sur 2010. Elles représentent 12,9 % du total des produits hors provisions.

• Les contributions des collectivités locales progres-sent de 23,3 %. Cette augmentation est liée au dévelop-pement 2009 – 2010 dans des territoires qui soutien-nent notre action (Val-d'Oise et Paris).

• Nous savons à ce jour que le budget d'Etat pour les Fonjep est en 2011 divisé par 2,

• la prestation socio éducative de la CNAF versée par les CAF calculée en fonction des frais de personnel représente 49 % du total : sa progression est de 4,4 % essentiellement liée à l'évolution du parc.

Les produits d'exploitation et produits annexes sont stables ; il s'agit essentiellement de refacturation (MJC Sarcelles, Instep Saint-Denis).

Les produits financiers, malgré la trésorerie qui est demeurée à un bon niveau, ont baissé du fait de la baisse des taux courts . Nous avons ouvert en fin d'année un livret de placement Associatis à la Caisse d'Epargne.

Les subventions transférées augmentent de 40,5 % en raison essentiellement des subventions reçues de la CAF de l'Essonne pour les résidences de Brétigny-sur-Orge, Viry-Châtillon et Juvisy-sur-Orge et de la CAF des Yvelines pour la résidence de Bois d'Arcy, ouvertes entre 2005 et 2008.

Les reprises de provisions, sur la provision générale concernent essentiellement

• Saint-Denis pour 577,2 Ke dont la fermeture a été décidée en février pour fin octobre 2010,

Chaville dont la réouverture en octobre 2010 a généré un déficit important sur l'exercice 2010, couvert à hauteur de 135,7 Ke.

Les charges progressent de 6,7 %Le coût des locaux augmentent de 7,8 %

30

en Ke 2009 2010 variation

Coût des locaux 11 443 12 337 + 7,8 %

dont loyers 5 247 5 781 + 10,2 %

dont charges locatives 2 410 2 687 + 11,5 %

dont fonctionnement 304 375 + 23,4 %

dont impôts 534 544 + 2,0 %

dont charges financières 85 72 - 15,3 %

dont amortissements 1 609 1 446 - 10,1 %

dont contrats techniques 657 791 + 20,3 %

dont réparations 597 641 + 7,4 %

en Ke 2009 2010 variation

Coût du personnel 13 243 14 022 + 5,9

dont charges de personnel ALJT 12 691 13 506 + 6,4

dont fonctionnement 552 516 - 6,5

en Ke 2009 2010 variation

Vie collective 3 338 3 716 + 11,3 %

Collectivités locales 1 299 1 602 + 23,3 %

Fonjep 305 304 /

CAF PSE 1 734 1 810 + 4,4 %

Page 17: Rapport d'activité 2010

33

Les impayés sont en forte baisse

Aucune provision n'a été constituée cette année sur des créances de tiers payants.

Le poste de dépenses de vie résidentielle progresse de 15 % du fait de l'engagement de l'ALJT dans le déploie-ment des cyberespaces et de la forte progression d'actions subventionnées notamment par l'Agence Régionale de la Santé.

Les dotations aux provisions pour risques et charges progressent de 645 Ke, dont l'essentiel provient :

• de la provision de la totalité de la subvention du Conseil Général de Seine Saint-Denis pour l'année 2009 à hauteur de 254 Ke.

• d'un complément de provision pour risques généraux à hauteur de la perte de chiffre d'affaires attendu sur Versailles, Paris XIV et Créteil dont les logements doivent être équipées de kitchenette pour maintenir à niveau les standards de confort de ces résidences, pour un montant de 325 Ke.

En 2009, l'ALJT a créé un fonds pour l'innovation, le dévelopement et l'adaptation (FIDEA) en vue d'anticiper et de couvrir les risques futurs. Après comptabilisation des dotations à la provision pour risques généraux et au FIDEA, le résultat 2010 s'élève à 169 K..

La capacité d'autofinancement qui s'élève à 2 669Ke aura été mobilisée pour investir notamment dans les nouvelles résidences.

En 2010 l'ALJT aura investi 2 108 Ke.

En 2010, comme l'an passé, l'exercice aura permis de répondre aux trois exigences du plan à moyen terme :

• accompagner le développement et la rénovation de l'offre

• maîtriser la structure et adapter l'organisation • anticiper et couvrir les risques futurs.

32

en Ke 2008 2009 2010

RESULTAT DE L’EXERCICE

88 109 170

+ dotations aux amortissements et provisions

2 685 3 202 3 835

-reprises sur amortissements et provisions

383 755 1 110

-subventions transférées 347 159 224

-plus values de cession d’actifs 9 5 2

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT

2 035 2 391 2 669

REMBOURSEMENT DE CAPITAL

592 617 710

AUTOFINANCEMENT 1 442 1 775 1 959

Page 18: Rapport d'activité 2010

xxxxx

3534

BILAN ACTIF 2010

ACTIF en euros BrutAmortissements

et provisionsNet

2010Net

2009

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 224 084 231 129

Frais d’établissement 488 407 355 524 132 883 148 599

Logiciels 467 422 376 221 91 201 82 530

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 6 292 478 6 030 791

Installations techniques, matériels et outillage 644 915 524 306 120 608 139 918

Autres immobilisations corporelles 17 242 223 11 274 462 5 967 761 5 877 543

Immobilisations corporelles en cours :

Travaux en cours 204 108 0 204 108 13 330

Autres, avances et acomptes 0 0 0 0

IMMOBILISATIONS FINANCIERES (1) 1 074 854 1 383 369

Titres de participations 55 946 0 55 946 52 973

Effort 1% construction 452 482 0 452 482 449 242

Dépôts et cautionnements 566 427 0 566 427 881 154

ACTIF IMMOBILISE (I) 20 121 929 12 530 513 7 591 416 7 645 290

STOCKS ET EN-COURS 0 0

Fournisseurs avances et acomptes 257 510 257 510 21 410

CREANCES D’EXPLOITATION 1 554 654 1 694 598

Créances clients et comptes rattachés:

Locataires et organismes payeurs d'APL 1 534 730 0 1 534 730 1 649 874

Clients douteux ou litigeux 41 082 27 160 13 922 39 917

Produits non encore facturés 6 002 0 6 002 4 807

CREANCES DIVERSES (2) 1 050 197 1 387 136

Autres créances 1 520 115 469 918 1 050 197 1 387 136

VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT 4 980 196 4 980 196 7 017 401

DISPONIBILITES 2 977 904 168 931

Chèques postaux 751 751 3 848

Caisse d'Epargne 2 955 275 2 955 275 144 298

Caisse 21 878 21 878 20 785

CHARGES CONSTATEES D’AVANCE 201 275 201 275 152 483

ACTIF CIRCULANT (II) 11 518 814 497 078 11 021 737 10 441 958

TOTAL GENERAL (I + II ) 31 640 744 13 027 591 18 613 153 18 087 248

BILAN PASSIF 2010

PASSIF en eurosNet

2010Net

2009Capitaux propres 991 698 821 959

Fonds de dotation 518 530 518 530

Report à nouveau 303 429 194 666

Résultat de l’exercice 169 738 108 763

Subventions d’investissement 571 258 631 529

Subventions reçues 1 461 043

Subventions rapportées au compte de résultat -889 785

Avance CDC 1 829 388 1 829 388

CAPITAUX PROPRES (I) 3 392 344 3 282 877

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 4 252 786 3 792 023

Provisions pour risques 319 299 325 894

Provisions pour gros travaux 0 0

Autres provisions pour charges 1 878 195 2 266 128

Provision pour fonds d'innovation, développement et adaptation 2 055 292 1 200 000

PROVISIONS (II) 4 252 786 3 792 023

DETTES FINANCIERES 3 983 536 4 592 816

Emprunts 1 832 832 2 542 855

Dépôts et cautionnements reçus :

Dépôts de garantie des résidents 1 661 480 1 583 183

Autres dépôts 37 299 40 342

Emprunts et dettes financières diverses 1 641 1 887

Clients créditeurs 450 283 424 549

DETTES D’EXPLOITATION 6 902 989 6 329 263

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 3 832 281 3 571 664

Dettes fiscales, sociales et autres 3 070 707 2 757 599

DETTES DIVERSES 60 878 64 769

Autres dettes 60 878 64 769

PRODUITS CONSTATES D’AVANCE 20 620 25 500

PASSIF EXIGIBLE (III) 10 968 023 11 012 349

TOTAL GENERAL (I + II + III) 18 613 153 18 087 248(1) Dont à plus d'un an 1 439 121

dont à moins d'un an 9 508 282

(2) Dont concours bancaires et soldes créditeurs de banques

Page 19: Rapport d'activité 2010

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COMPTE DE RESULTAT 2010

CHARGES en euros 2010 2009

CHARGES D’EXPLOITATION 30 005 434 27 619 333Consommations en provenance des tiers 14 322 308 12 841 632

Achats non stockés de matières et fournitures 3 295 137 2 926 298

Sous traitance 2 198 911 2 070 391

Locations 5 902 298 5 371 385

Entretien et réparations 1 084 366 944 222

Primes d’assurances 163 538 148 796

Divers 4 922 6 877

Personnel extérieur à l’association 584 717 446 338

Rémunérations d’intermédiaires et honoraires 421 657 312 560

Information, publications, relations publiques 72 734 39 804

Transports 299 312

Déplacements, missions et réceptions 63 024 74 066

Frais postaux et de télécommunications 408 746 395 555

Frais de banque et divers 121 961 105 027

Impôts, taxes et versements assimilés 1 464 319 1 395 712Sur rémunérations 911 552 853 447

Autres impôts et taxes 552 767 542 265

Charges de personnel 10 204 555 9 866 929Salaires et traitements 6 871 064 6 612 141

Charges sociales 3 333 491 3 254 789

Dotations aux amortissements et aux provisions 3 677 385 3 201 739Amortissements des immobilisations 1 666 355 1 817 039

Provisions pour risques 1 980 920 1 345 082

Provisions pour créances douteuses 30 111 39 618

Autres dotations

Autres charges 336 867 313 320Vie sociale 297 237 258 589

Pertes sur créances irrécouvrables 39 298 23 988

Subventions et charges diverses de gestion courante 332 30 743

CHARGES FINANCIERES 71 674 84 670CHARGES EXCEPTIONNELLES 186 913 70 792Sur opérations de gestion 28 910 10 307Sur opérations en capital 0 0Dotations aux amortissements 158 003 60 486Dotations aux provisions 0 0

TOTAL DES CHARGES 30 264 021 27 774 795Résultat 169 738 108 763

TOTAL GENERAL 30 433 759 27 883 558

COMPTE DE RESULTAT 2010

PRODUITS 2010 2009

PRODUITS D’EXPLOITATION 30 128 062 27 540 970Produits des activités 27 839 376 25 600 509

Activités d’hébergement 21 945 188 19 980 423

Actions spécifiques 2 178 308 2 281 804

Prestations de vie collective 3 715 880 3 338 282

Subventions d’exploitation 433 412 444 124Subventions d’actions de formation 204 988 234 661

Autres subventions 228 424 209 463

Autres produits d’exploitation 744 942 741 162Remboursements et mises à disposition 467 528 461 647

Adhésions - cotisations 177 398 181 831

Autres produits de gestion courante 100 016 97 684

Reprises sur amortissements et provisions 1 110 332 755 174Reprises de provisions pour risques 1 050 238 722 293

Reprises de provisions pour créances douteuses 60 093 32 881

Autres reprises 0 0

PRODUITS FINANCIERS 43 827 95 320PRODUITS EXCEPTIONNELS 261 870 247 268Sur opérations de gestion 18 431 40 117Sur opérations en capital 243 440 207 151

Produits des cessions d’éléments d’actif 2 000 5 000

Subventions d’investissement virées au résultat 223 518 159 060

Autres 17 922 43 091

Reprises sur provisions 0 0TOTAL DES PRODUITS 30 433 759 27 883 558

Solde débiteur PERTE

TOTAL GENERAL 30 433 759 27 883 558

Page 20: Rapport d'activité 2010

xxxxx

Conseil d'administration | 31-12-2010

Personnes physiques

Jean-Pierre BRUNEL - Président - Ancien Directeur Général Adjoint de la Caisse des Dépôts

Philippe BERNERT - Président d’honneur du GIC

Jean-Pierre BOBICHON - Ancien administrateur principal auprès de la Commission Européenne

Michel CEYRAC - Président de France Habitation

Elisabeth CRESPY - Directrice Générale du FIAP Jean Monnet

Abdoulaye DIAKHO - Résident ALJT représentant les membres adhérents

François GARRAUD - Ancien Directeur des résidences services d’une SA d’HLM

Jean-Louis JOLIOT - Vice Président - Ancien Directeur Général Adjoint d’EDF

Jean-Yves LAUTRIDOU - Secrétaire fédéral - Fédération communication conseil culture de la CFDT

Monique MARLIN - Responsable solidarité Ile-de-France d'EDF

Daniel MIGNOT - Ancien Dirigeant syndical

René SALANNE - Ancien Président de l’ALJT

Personnes morales

Caisse des Dépôts - représentée par Philippe JUSSERAND - Directeur interrégional adjoint

Caisse des Dépôts - représentée par Rodolphe MASSON - Directeur immobilier public groupe SNI

OSICA - représenté par François-Xavier DESJARDINS - Directeur Général Adjoint

Groupe 3F - représenté par Laurence BOUCARD - Directeur de l'Agence Logement Thématique - Direction de la construction Ile-de-France

Conseil Economique et Social de la Région Ile-de-France - représenté par Michel LANGLOIS - Président de la commission ville, habitat et cadre de vie - Membre du Bureau du CESR Ile-de-France

GIC - Action Logement - représenté par Marie ORDAS-MONOT - Directrice générale

REVES (Résider et Vivre Ensemble à Sarcelles) - représenté par Yvan DUCOS - Président de REVES

Page 21: Rapport d'activité 2010

Cré

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