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mésothéliome pleural malin
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DR INNOCENT KASHONGWE AVEC LA PARTICIPTION DE DR TENIN KANOUTEDES PNEUMOLOGIEJUILLET 2012
DIAGNOSTIC DU MESOTHELIOME PLEURAL MALIN ET stratégie de pec
1
2
PLAN
I. INTRODUCTION
II. FACTEURS ETIOLOGIQUES
III. DIAGNOSTIC POSITIF
IV. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
V. PRISE EN CHARGE DU MESOTHELIOME
VI. CONCLUSION
3
MESOTHELIOME PLEURAL MALIN
I. INTRODUCTION1.1. Définition1.2. Intérêt1.3. Physiopathologie
4
1.DÉFINITION
Tumeur maligne primitive développée aux
dépends des cellules mésothéliales
tapissant la plèvre
5
1.DÉFINITION
Mésothéliome : touche: les séreuses
- du poumon ( plèvre)
- de l'intestin (péritoine)
- du cœur ( péricarde)
- des testicules (vaginale testiculaire)
6
MESOTHELIOME PLEURAL MALIN
I. INTRODUCTION1.1. Définition1.2. Intérêt1.3. Physiopathologie
7
2.INTÉRÊTS
EPIDEMIOLOGIQUE
Tumeur rare, agressive 800 à 1000 personnes chaque
année
Incidence 16 cas/106 homme et 1,6 cas /106 femme France
croissante avec un pic de fréquence prévu aux alentours de
2020.
due augmentation exposition industrielle à l'amiante
d’apres guerre
Nette prédominance masculine, exposition professionnelle
Femme : exposition domestique ou environnementale
Heelan RT, Rusch VW, Begg CB et al. Staging of malignant pleural mesothelioma : comparison of CT and MR imaging. AJR
1999 ; 172 : 1039-47.
8
2.INTÉRÊTS
DIAGNOSTIC
Découverte tardive, clinique et paraclinique
(imagerie)
Temps de latence entre exposition et maladie
LONG :30-50 ans
L’âge moyen d’apparition : 60 ans
Diagnostic = ANATOMOPATHOLOGIQUE difficile
devant le polymorphysme histopath,
confirmé/immunohistochimie:intérêt du groupe
experimenté, MESOPATH en France
9
2.INTÉRÊTS
Maladie professionnelle
liée à l'exposition à l'amiante le plus souvent
déclaration obligatoire : indemnisation
FIVA
10
2.INTÉRÊTS
THERAPEUTIQUE -PRONOSTIC
Pronostic reste extrêmement défavorable
Médiane de survie :
12-15 mois après le début des symptômes,
8-10 après le diagnostic
Survie globale à 2ans après traitement environ 5% des
patients
Stratégie thérapeutique définie en réunion de concertation
pluridisciplinaire
Traitement curatif décevant, permet néanmoins une
amélioration de la qualité de vieTraitement du MPM à propos de 37cas Cperigaud, L cellerin ; C sagnon et coll CTCVhopital Getr laennec, Nante
11
MESOTHELIOME PLEURAL MALIN
I. INTRODUCTION1.1. Définition1.2. Intérêt1.3. Etiopathogénie
12
1.3. ETIOPATHOGÉNIE
Critères métrologiques sont au premier plan :
fibres longues et fines sont les plus dangereuses : elles
pénètrent en profondeur dans le poumon,
Fibres peuvent migrer à la périphérie du poumon vers la
plèvre et les ganglions médiastinaux
soit directement par les espaces alvéolaires sous
pleuraux
soit par le système lymphatique
13
1.3. ETIOPATHOGÉNIE
Erodant le mésothélium de surface et provoquant
au niveau pariétal des phénomènes multiples où
s’alternent destruction, réparation et inflammation
locale
Ces modifications conduisent à des phénomènes
cicatriciels à type de plaques ou à des cancers
(MPM).
14
1.3. ETIOPATHOGÉNIE
Fibres interfèrent également avec les phénomènes de mitose
une aneuploïdie
d’autres dommages chromosomiques qui caractérisent
MPM
Radicaux libres oxygénés toxiques sont libérés /cellules
mésothéliales lésées par les fibres, induisant des lésions
génétiques ,protooncogénèse
Enfin, les fibres d’amiante, par l’induction de réactions de
phosphorylation,
↑l’expression d’une réponse précoce à plusieurs proto-
oncogènes pour la cellule mésothéliale .
15
Au contact des cellules mésothelilales, inflammation, radicaux libres, perturbations de la division cellulaire
conduire transformation cancéreuse.
Épaississement pleural,plaques, cancer de la plèvre
processus de défense sont mis en défaut et, fait de caractéristiquesphysico-chimiques, les fibres retenues dans l’appareil respiratoire ne
peuvent être détruitesentraîner très progressivement uneinflammation puis fibrose du tissu pulmonaire
Microfibres amiante inhaléesplus l’organisme a de difficultés pour les
éliminer
16
MESOTHELIOME PLEURAL MALIN
II. FACTEURS ETIOLOGIQUES
17
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
Facteurs de risque associés au mésothéliome pleural
- Amiante
- Erionite
-Radiations ionisantes
-Virus SV40
18
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
1.AMIANTE
Grec : amiantos qui signifie incorruptible
désigne une variété de silicates hydratés de
morphologie fibreuse.
Amiante : substance minérale naturelle qui
se trouve dans la terre ou dans les roches.
19
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
Fibres : caractères physico-chimiques
exceptionnels.
Résistance à la chaleur et au feu : 1000° C
Résistance mécanique élevée à la traction et à la
friction : selon les espèces .
20
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
Résistances aux bases fortes permettant
l’association avec le ciment ;
Faible conductivité : bon isolant électrique
Imputrescibilité : ne se détériore pas par la
pourriture
Flexibilité et élasticité : tissage des fils
21
VARIÉTÉS AMIANTES
22
SERPENTINES : « AMIANTE BLANC » 90 % DE L'AMIANTE UTILISÉE,
Amphiboles: pouvoir carcinogène majeur
23
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
• Fibres plus dangereuses :
• plus longues (plus de 5 μm)
• plus fines (diamètre < 3 μm),
la possibilité déclencher maladie dépend:
la dimension
la nature des fibres d’amiante (trémolite ++
+)
la structure de la fibre (fibreuse ou non
fibreuse)
24
Descente pluviale
Materiaux plomberie
Gaine electrique
Système de frein
25
26
27
Ouvriers traitant le minerais brut Plombiers, soudeurs, tuyauteurs Travailleurs de la construction en fer ou acier Sidérurgie Tôliers, mécaniciens automobiles et poids lourds Electriciens Travailleurs du bâtiment en général Bricoleurs « forcenés » - Monteurs en ventilation/chauffage/réfrigération,
installateur de chaudières Prothésistes dentaires, bijouterie Industrie du verre Dockers,…
28
Risque de mésotheliome pleural par profession 2003
29
Risque de mésotheliome pleural par secteur d’activité
30
Pays producteurs d’amiante
31
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
2.ÉRIONITE : une certitude épidémiologique et expérimentale
une fibre minérale naturelle de la famille des
zéolites,
comme cancérogène certain chez l’homme
L’exposition environnementale à cette fibre en
Turquie est responsable du plus important taux
de mésothéliome
32
33
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
3.Radiations ionisantes
Carcinogène expérimental chez l’homme
Second cancer après irradiation thoracique
MPM imputés au Thorotrast administré entre
1930 et 1950 pour angiographie cérébrale
Données controversées car preuve non établie
34
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
4.Virus simien 40 :
virus oncogène cofacteur dans l’étiologie du MPM
isolement de fragments d’ADN de SV40 dans le MPM
démonstration de l’exposition à l’amiante de ces
patients
35
2.1 FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
5.Terrain génétique: pourrait prédisposer a
développement d’un mésothéliome,
Néanmoins, actuellement il n’y a pas de gène candidat
identifié prédisposant au mésothéliome
36
2.1 Facteurs étiologiques6.Tabac
37
MESOTHELIOME PLEURAL MALIN
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic
38
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
Variés La clinique est peu spécifique et n'est souvent
parlante qu'à un stade avancé de l'évolution de la tumeur
3.1.1.Symptômes respiratoires : Douleur
thoracique, Toux, Dyspnée, hémoptysie
3.1.2. Signes généraux
3.1.3. Signes d’extension locorégionale
3.1.3. Radiologique
39
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES3.1.1. Symptômes respiratoire
a)Douleur thoracique
Précoce et prend deux aspects.
D’allure pleurale avec irradiation ascendante et
postérieure permanente et d’intensité croissante
Intercostale irradiant vers l’avant bras témoignent
d’une composante neurogène
Irradiation vers épaule
Non influencée par toux et changements de position
Aggravation progressive
40
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
3.1.1. Symptômes(suite)
Douleur thoracique (pleurale ou intercostale)
Progressivement permanente
Fixe pouvant irradier
Transfixiante
Echappe rapidement aux antalgiques usuels
Insomniante
A évaluer par l’échelle analogique de la douleur
41
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
3.1.1. Symptômes respiratoires
b)Toux sèche Installation et aggravation progressive
Permanente, quinteuse, douloureuse
Insomniante
Rebelle aux antitussifs
42
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
3.1.1. Symptômes respiratoires
c)Dyspnée d’effort Installation et aggravation progressive
Evolution vers la dyspnée de repos
Evaluation (périmètre de marche, FR et Sadoul)
43
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
3.1.1. Symptômes respiratoires
d)Hémoptysie Rare
Minime
Capricieuse
44
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
3.1.2. signes généraux
AEG marqué :
Fièvre modérée inconstante
Amaigrissement à chiffrer
Anorexie
Souvent associé au symptômes
thoraciques
45
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
3.1.3. Signes en rapport avec une extension
loco-régionale:
Synd cave >: céphalées, cyanose de la face,
œdème en pèlerine, turgescence des jugulaires,
circulation veineuse collatérale thoracique antérieure
Syndrome de Pancoast-Tobias
Syndrome de compression: dysphonie,
dysphagie, hoquet, compression péricardique
Ascite,
46
3.1.CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTES
3.1.4.Découverte fortuite radiologique
lors d’un examen systématique chez personne à profession à risque
Ouvriers traitant le minerais brut Plombiers, soudeurs, tuyauteurs Travailleurs de la construction en fer ou acier Sidérurgie Tôliers, mécaniciens automobiles et poids lourds Electriciens Travailleurs du bâtiment en général Bricoleurs « forcenés » - Monteurs en ventilation/chauffage/réfrigération, installateur de chaudières Prothésistes dentaires, bijouterie Industrie du verre Dockers,…
47
MESOTHELIOME PLEURAL MALIN
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique
48
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.1. Clinique
3.2.1-1-Interrogatoire :
- Etat civil du sujet :
- Age , sexe, statut matrimonial,
- Origine géographique
- Professions actuelle et antérieures :• durée, • poste occupé, • materiel manipulé
49
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.1 Clinique
3.2.1-1-Interrogatoire
- Histoire professionnelle et exposition Exposition à l’amiante
Professionnelle Environnementale
Collective Individuelle (vêtements du conjoint)
Exposition à d’autres cancérigènes : tabac ,eréonite etc
50
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.1 Clinique3.2-1-1-Interrogatoire
- ATCDS personnels :
- Tuberculose pulmonaire antérieure,contage tuberculeux
- Autres Pneumopathies chroniques :BPCO,pneumoconiose
- Re cherche d’un terrain :
Diabète, VIH, drepanocytose … qui aggrave le tableau
-
51
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.1 Clinique
3.2.1.2.Examen physique
a) Général:
Etat general peut être altéré(sutrout au stade
avancé) ou non
On recherchera aussi: Hippocratisme digital,…
PS,
52
INDEX DE PERFORMANCE
53
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.1 Clinique3.2.1.2.Examen physique b) Systématique: peut donnerPleuropulmonaire: Syndrome d’épanchement pleural liquidien
unilatéral rétraction hémi-thoracique • Rarement, un syndrome épanchement gazeux ou
mixte• Syndrome de condensation pulmonaire rétractile• Extension pariétale(voussure thoracique), • Adénopathies métastatiques (sus-claviculaires,
cervicales, axillaires• Signes en rapport avec une extension loco-
régionale
54
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.1 Clinique
3.2.1.2.Examen physique
L ’examen dévra être complet et s’intéressera particulièrement
à la recherche
autres localisations
Péricarde : épanchement péricardique
Péritoine : ascite
Vaginale testiculaire
Recherche signe en rapport avec l’extension loco
regionnale
de ganglions
de métastases
55
DIAGNOSTIC POSITIF
Les manifestations cliniques du mésothéliome
sont généralement aspécifiques et insidieuses
Conférence Experts SPLF 2007
« Il est recommandé que les manifestations
cliniques ne doivent pas être utilisées seules
comme critères diagnostiques, même en cas
d'exposition antérieure à l'amiante »
(recommandation de grade A)
56
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique
- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
57
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.2.Para clinique
a)Imagerie thoracique
a.1.Radiographie du thorax de face
Plusieurs présentations:
- Forme d’épanchement pleural liquidien unilatéral le plus svt
Après évacuation les aspects plus évocateurs engendrés par la tumeur sont: Epaississements pleuraux plus ou moins réguliers,
masses tumorales périphériques (« festons ») Envahissement pariétales, médiastinales et/ou
scissurales avec invasion ou non du parenchyme pulmonaire,
58
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.2.Para clinique
a)Imagerie thoracique
a.1.Radiographie du thorax de face
- Dans les formes non liquidiennes (dites « engainantes
»)
l'aspect de masses tumorales multiples périphériques
s'associe une rétraction hémi-thoracique homolatérale.
59
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
a.1.Imagerie thoracique
a.1.Radiographie du thorax de face
Rechercher systématiquement signes indirects :
zones de pachypleurite,
plaques pleurales calcifiées ou non, atélectasie ronde par
enroulement en regard d'une plaque,
images linéaires et/ou curvilignes de fibrose sous pleurale,
asbestose parenchymateuse constituée d'intensité variable.
60
61présence des volumineuses opacités festonnées caractéristiques. calcification linéaire pleurale gauche (plaque pleurale asbestosique
62
63
64
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
a)Imagerie thoracique
a.2. TDM Thorax TDM peut retrouver Epaississement pleural localisé dans la partie basse du
thorax Epaississement intrascissural , des nodules pleuraux Masses pleurales qui évoluent vers atteinte tumorale diffuse pleurale encerclant le poumon avec rétraction l’hémithorax Permet de faire le bilan initial de l’extension locorégionale
-Envahissement de la paroi thoracique,
-péricarde, diaphragme,
-voire du médiastin. L’extension vers les ganglions lymphatiques du médiastin
65
feston
plaque
66
67
A
68
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.2.Para clinique
Signes radiologique en faveur d’une
malignité épaississement circonférentiel
épaississement pleural de plus de 1 cm
localisation médiastinale
caractère nodulaire
Signes associés non spécifiques
épanchement pleural associé
présence de plaques pleurales
rétraction de l’hémi – thorax atteint
69
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
3.2.2.Para cliniquea)Imagerie thoracique
a.3.Imagerie par résonance magnétique
Cette technique d'imagerie n'est pas de réalisation
systématique,
Son usage est habituellement réservé aux patients
candidats à une chirurgie d'exérèse,
mais elle est utilisée également pour préciser
l'extension de la tumeur aux tissus et organes de
voisinage.
70
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
a)Imagerie thoracique
a.4.Tomographie à émission de positons (TEP)
Son intérêt se situe à plusieurs niveaux :
bilan d'extension de la maladie pour la mise en
évidence d'une atteinte pariétale,
de l'extension ganglionnaire,
d'une atteinte extra-thoracique.
71
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique
- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
72
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
b)Ponction pleurale et étude du liquide pleural
Macroscopie :
Liquide séro hématique hémorragique
Liquide jaune citrin
Liquide pleural visqueux
73
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
Cytologie, chimie :
Exsudatif, à prédominance lymphocytaire
Riche en acide hyaluronique comme en témoigne
l’aspect visqueux du liquide pleural
Cytologie à la recherche de cellules tumorales a
une sensibilité qui ne dépasse pas 60%
74
NB :Suspicion de mésothéliome, le nombre de
ponction doit être limité pour éviter les
risques
d'ensemencement sur les trajets.
Elles doivent être repérées (marqueur)
si possible être pratiquées dans (5IEC)
cinquième espace intercostal en axillaire.
75
76
- Biopsie transpariétale
- Biopsie ganglionnaire- Cytoponction- Vidéothoracoscopie- Thoracotomie
exploratrice
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic- chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
77
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
c) Méthode de diagnostic chirurgical
c.1. Biopsie transpariétale
Leur rendement est toute fois assez faible dans le
MPM, rendement diagnostique est de l'ordre de 30
%.
78
- Biopsie transpariétale
- Biopsie ganglionnaire- Cytoponction- Vidéothoracoscopie- Thoracotomie
exploratrice
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic- chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
79
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
c.Méthode de diagnostic chirurgical
c.2.Biopsies ganglionnaires
Dans quelques cas de tumeur avec extension
ganglionnaire loco-régionale,
le dg histologique pourra être porté /biopsie d'une
adénopathie métastatique superficielle accessible :
adénopathie sus-claviculaire, cervicale, axillaire, plus
rarement inguinale etc
80
- Biopsie transpariétale
- Biopsie ganglionnaire- Cytoponction- Vidéothoracoscopie- Thoracotomie
exploratrice
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic- chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
81
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
• c.3. Cytoponction
- En cas contre indication à la thoracoscopie
- guidée par scanner ou exceptionnellement par
échographie en cas d’envahissement pariétal
• Cytologie sur ponction pleurale 1er examen anatomo-pathologique
Risque d'erreur diagnostique sur cytologie seule.
Utilisée pour confirmer une rechute ou une évolution métastatique
82
- Biopsie transpariétale
- Biopsie ganglionnaire- Cytoponction- Vidéothoracoscopie- Thoracotomie
exploratrice
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic- chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
83
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTICc.Méthode de diagnostic chirurgical c.4.Thoracoscopie
Reste la meilleure méthode pour l’obtention du
diagnostic histologique de certitude devant une suspicion
clinique ou radiologique
Réalisable sous anesthesie locale ou AG
Rentabilité diagnostique est>9O% et la morbidité de ce
geste est <1O%
Elle permet des prelevementsuffisamment profonds
multiples de taille suffisante
84
85
86
87
- Biopsie transpariétale
- Biopsie ganglionnaire- Cytoponction- Vidéothoracoscopie- Thoracotomie
exploratrice
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic- chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
88
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
c).Méthode de diagnostic chirurgical
c.5.Thoracotomie
Réservée aux cas de suspicion de symphyse
pleurale
ne permettant pas la réalisation d’une thoracoscopie
89
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique
- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic chirurgical
- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
90
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
d)Marqueurs tumoraux
Recherche de marqueurs solubles tumoraux
specifiques :
Enjeu majeur pour aider au diagnostic
Mais aussi à l évaluation du pronostic et reponse
au traitement MPM
A ce jour il n’ existe ce pendant au marqueur établi
pour le diagnostic positif du MPM
91
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
d) Marqueurs tumoraux
3 marqueurs sont utilisés
Ostéopontine
Mésothéline :
Megakaryocyte potentiation
factor(MPF)
92
3.2.Eléments du diagnostic
d)Marqueurs tumoraux
Marqueurs sériques du MPM
Ostéopontine :
molécule pléiotrope osseuse liant la matrice extracellulaire
et les cellules osseuses
synthétisée par les cellules malignes
taux augmenté dans le MPM
Problème de spécificité
Pathologie pleurale non tumorale
Cancers (ovaire, sein, prostate et poumon)
Pathologie infectieuse (tuberculose pulmonaire)
93
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
d)Marqueurs tumoraux
Marqueurs sériques
Mésothéline :
glycoprotéine de 69 kD de surface des cellules épithéliales
expression est majorée dans le MPM et certains carcinomes
épidermoïdes
clivée en 2 protéines de 40 kD membranaire 31 kD,
Problème de sensibilité : chevauchement MPM et autre
patho pleurale
Meilleure spécificité que ostéopontine
94
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
d)Marqueurs tumoraux
Megakaryocyte potentiation
factor(MPF)
• fragment soluble environ 31KDa
• L’activité biologique de ces molecules est
mal connue
95
Autres marqueurs: -ACE
96
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
Il n’existe pas de données significatives publiées
sur utilité d’un quelqonque candidat marqueur
comme élement pronostique ou pour evaluation
de la réponse au traitement dans le MPM
Grigoriu BD, Grégoire M coll: Nouveaux marqueurs diagnostiques du MPM Bull Cancer 20O8
97
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique
- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic chirurgical- d)Marqueurs tumoraux
- e) Fibroscopie bronchique- f)Anapath et immunohistochimie
98
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
E)Fibroscopie bronchique
Doit être réalisée pour rechercher pour évaluer
l’extension pulmonaire
99
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
E)Fibroscopie bronchique
Intérêt du LBA à visée minéralogique :
preuve de l’exposition à l’amiante
100
III.DIAGNOSTIC POSITIF3.1. CDD3.2. Eléments du
diagnostic3.2.1. Clinique3.2.2. Paraclinique- a) Imagerie thoracique- b) Etude liquide pleural- c) Méthode de diagnostic chirurgical- d)Marqueurs tumoraux- e) Fibroscopie bronchique
- f)Anapath et- immunohistochimie
101
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
f.1.Examen anatomo-pathologique Spectre morphologique très étendu,
Source de difficultés diagnostiques vu l’aspect
polymorphe que présente les lésions associé aux
difficultés de diagnostic diff:
métastases carcinomes, sarcomes Itif ou IIiaire
plus rarement localisations pleurales bénignes
Des pathologies inflammatoires.
Aspect macroscopique peut être différent tout au
long de son évolution naturelle.
102
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
• Type histologique :(consensus
OMS) Épithélioïde :50% - 70%
Sarcomatoïde :7% - 20%
Mixte / biphasique: 20%-35%
103
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
Mésothéliome de type épithélioïde Fréquente
une croissance papillaire ou tubulaire, affecte les
membranes externes et les parois de leurs organes
internes et d'autres surfaces corporelles
plus susceptible de répondre au traitement
104
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
Mésothéliome de type sarcomateux ou fusiforme :
Prolifération dense de cellules fusiformes d’allure
fibroblastique
Différenciations ostéo-, chondro- ou liposarcomateuses
Grave: car attaques tissus de soutien de l'organisme,
Ne répond pas au traitement.
105
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
Mésothéliome de type biphasique combinaison de sarcomatoïde et épithélioïdes.
106
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
f.2.Marqueurs immuno-histochimiques
Le diagnostic de mésothéliome doit toujours
Etre basé sur un examen immuno histochimique
Seule une analyse immunohistochimique utilisant au
moins 5 marqueurs différents
permet de poser le diagnostic de certitude et
distinguer un mésotheliome de lésions pleurales bénignes
ou de métastases pleurales ADK pulmonaire ou mammaire
sein
107
3.2.ELÉMENTS DU DIAGNOSTIC
Marqueurs positifs pour le diagnostic de
mésothéliome
Calrétinine
Antigène 1 de la tumeur de Wilms (WT1)
Antigène membranaire anti-épithélial
(EMA)
Cytokératine 5/6 (CK 5/6), antiD2-40, anti-
mésothéline
HBME-1(anticorps dirigé contre les cellules
mésotheliales)
108
PLAN
I. INTRODUCTION
II. FACTEURS ETIOLOGIQUES
III. DIAGNOSTIC POSITIF
IV. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
V. PRISE EN CHARGE DU MESOTHELIOME
VI. CONCLUSION
109
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
1.Tumeur bénignes de la plèvre
Tumeur fibreuse solitaire de la plèvre
En faveur
Douleur thoracique, dyspnée, toux
Fièvre sans processus infectieux et AEG
Epanchement pleural localisé
110
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
1.Tumeur fibreuse solitaire de la plèvre
En défaveur
Epanchement pleural transsudatif
Hypoglycémie fréquente
RX: tumeur unique sphérique ou ovoide avec un
angle de raccordement obtus
Histologie pour le diagnostic de certitude
L'étude immunohistochimique est utile en montrant
une expression quasi constante du CD 34 et de la
vimentine
111
112aspect typique de tumeur pleurale appendue à la paroi, ici de siège apical gauche
113
114
1.Tumeur fibreuse solitaire de la plèvre
Lipome pleural
En faveur
Epanchement pleural localisé à la RX thorax
En défaveur
• pas de notion d’exposition à l’amiante
• TDM lesion bien limitée de densité graisseuse
115
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
2.Pleurésie asbestosique bénigne
En faveur
Exposition à l’amiante
Epanchement pleural séro – fibrineux voire hémorragique
En Défaveur
Survenue précoce (10 à 20 ans après exposition)
Epanchement d’abondance petite à modérée
Pleurésie, le plus souvent, à éosinophiles
Evolution favorable en qques mois mais apparition IIdaire de
MPM possible
MPM parfois masqué / pleurésie asbestosique
apparemment bénigne
116
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
3.Métastases pleurales d’adénocarcinomes En faveur
Contexte d’altération de l’état généralPleurésie exsudative voire hémorragique abondante et de reconstitution rapide après évacuation
En défaveur Absence d’exposition à l’amiante Présence de signes en faveur d’un cancer pulmonaire,digestif, pancréatique ou ovarien etc
Etude immunohistochimique positive avec l’ACE, MOC – 3.1.
117
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
118
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
4. Pleurésie tuberculeuse
En faveur
Altération de l’état général
Pleurésie unilatérale +/- pachypleurite
En défaveur
Absence d’exposition à l’amiante
Notion de contage tuberculeux
IDRT positive à plus de 15 mm
Biopsie pleurale : follicule tuberculeux à
l’histologie
119
PLAN
I. INTRODUCTION
II. FACTEURS ETIOLOGIQUES
III. DIAGNOSTIC POSITIF
IV. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
V. PRISE EN CHARGE DU
MESOTHELIOME
VI. CONCLUSION
120
PRISE EN CHARGE
1.Objectifs thérapeutiques :
Eviter les complications de la maladie
Soulager la douleur qui est précoce et importante .
Quelle que soit la stratégie thérapeutique choisie, la
prise en charge se doit d’être multidisciplinaire Bonne qualité de vie et survie
PEC medico-sociale : demande d'indemnisation auprès du FIVA
121
PRISE EN CHARGE
2.Bilan pré – thérapeutique Index de performance
Stadification du MPM
Exploration fonctionnelle respiratoire
122
PRISE EN CHARGE
Staging du MPM : TNM – IMIG
TNM
T : tumeur
N : invasion ganglionnaire
M : métastase à distance
IMIG : International Mesothelioma Interest Group
123
T1a : tumeur limitée à la plèvre pariétale homolatérale ± médiastinale ± diaphragmatique
T1b : tumeur envahissant plèvre pariétale homolatérale avec envahissement de la plèvre viscérale
T2 : tumeur envahissant une des surfaces pleurales, homolatérale avec atteinte du muscle diaphragmatique, et du parenchyme pulmonaire
T3 : tumeur envahissant toute des surfaces pleurales, homolatérale atteinte du fascia endothoracique, extension à la graisse médiastinale, extension nodulaire isolée résécable à la paroi thoracique, atteinte péricardique non trans-murale
T4 : tumeur envahissant toute des surfaces pleurales, homolatérale atteinte diffuse ou multifocale de la paroi thoracique avec ou sansdestruction costale, atteinte trans-diaphragmatique du péritoine
T - Extension de la tumeur primitive
124
PRISE EN CHARGEN- Extension ganglionnaire
125
PRISE EN CHARGE
Métastases (M)
M0 : absence de métastase prouvée
M1 : métastases à distance
126
PRISE EN CHARGE
0
127
PRISE EN CHARGE
BILAN D’OPERABILITE
Clinique : état général, nutritionnel, comorbidités
Biologique : bilan hydro électrolytique,, bilan
hépatique , rénal et. hémogramme, ionogramme,
hémostase
Autres examens fonction de l'âge, de l'état clinique,
des co-morbidités
Exploration respiratoire et cardiaque
128
3
129
PRISE EN CHARGE
1.Traitements chirurgicaux
– Talcage: eviter les épanchements récidivants
– Pleurectomie/décortication
– Pleuro-pneumonectomie élargie (PPE): visée curative
L’approche multimodale centrée sur la pleuro-
pneumonectomie élargie (PPE)
Intérêt n’est pas validé.
PPE Doit être réservée à des patients hautement sélectionnés et
seulement dans le cadre d’un essai clinique
130
131
3
132
2.CHIMIOTHÉRAPIE La chimiothérapie doit être
administrée au mieux avant l’apparition des
symptômes
Arrêtée en cas progression, toxicité grade 3-4 ou de
doses cumulées toxiques
après un maximum de 6 cycles chez les patients
répondeurs ou stabilisés
Antimétabolites : Alimta
Alkylants: les sels de platine
133
134
2.CHIMIOTHÉRAPIE Alimta Posologie :
500 mg/m² de surface corporelle, en perfusion
intraveineuse de 10 minutes, le premier jour de chaque
cycle de 21 jours.
Cisplatine
Posologie
Dose: 50-100 mg/m² en perfusion unique sur 30 min-2h
fractionnée : 5 doses quotidiennes de 20mg/m²
IV stricte.
135
2.CHIMIOTHÉRAPIE
chimiothérapie de première ligne
Recommandé d’inclure patients en bon état
cisplatine et pemetrexed s’avère plus efficace
carboplatine peut être utilisé en cas de CI documentée au cisplatine
de mauvais PS.
136
3
137
3.RADIOTHERAPIE
Place reste limitée dans le traitement MPM
Il n’est actuellement pas recommandé d’appliquer
une Radiotherapie à visée curative sur une
tumeur en place du fait
des contraintes techniques liées à la necessité
d’irradier l’ensemble de la cage thoracique
de la faible radiosensibilité du mésotheliome
138
3
139
4.SOINS DE SUPPORT
Patients
Co – morbidités contre indiquant un traitement curatif
MPM métastatique
PS mauvais
Rev Med Liege 2008; 63 : 3 : 128-135
140
4.SOINS DE SUPPORT
Soulager dyspnée /vidange de l’effusion pleurale
Soulagées douleurs : opiacés, aux anti-inflammatoires
non stéroïdiens, voire par des anticonvulsivants
Réalisation d’une symphyse pleurale, idéalement par
talcage sous thoracoscopie
Autres prises en charge
Toux, anorexie, dysphagie, ascite, hypersudation,
Rev Med Liege 2008; 63 : 3 : 128-135
141
3
142
Enregistrement des patients diagnostiqué au niveau du groupe mesopath avec procédure d’indemnisation pour le patient à la sécurité sociale
143
3. INDICATIONS
Liées à l’histologie
MPM sarcomateux
Symphyse pleurale
Radiothérapie des orifices de drainage
Chimiothérapie de 1ère ligne
144
3. INDICATIONS MPM épithélial Stade Ia ou Ib : discuter
Pleurectomie Pleuro – pneumectomie extrapleurale Chimiothérapie néo – adjuvante
Stade II : si PS > 2, discuter Chimiothérapie pré – opératoire Secondairement pleuro pneumectomie
extrapleurale Radiothérapie néo – adjuvante Stade III et IV : protocole de MPM sarcomateux si PS en
faveur
145
4.RÉSULTATS
Résultats globalement médiocre
Diagnostic tardif
Co – morbidités
Liées à l’amiante : fibrose pulmonaire
Liées à l’âge
146
5.PRONOSTIC
Mésothéliome pleural n’est pas une maladie curable
Evolution dépend plus des facteurs pronostiques
propres au patient que des modalités thérapeutiques
Facteurs pronostiques
– Performance status
– Les formes non épithélioïdes sont toujours de
plus mauvais pronostic
la survie médiane est de 9 à 15 mois,
la survie à 5 ans reste inférieure à 5%.
147
6.PRÉVENTION
Afin de réduire le risque de mésothéliome,
Limiter l’émission de poussières d’amiante par
des
Mesures de prévention collective
usage amiante totalement interdit depuis 1997
France
Mesures de prévention individuelle
port de masques et dépistage précoce.
148
RESUME
149
PLAN
I. INTRODUCTION
II. FACTEURS ETIOLOGIQUES
III. DIAGNOSTIC POSITIF
IV. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
V. PRISE EN CHARGE DU MESOTHELIOME
VI. CONCLUSION
150
CONCLUSION
Tumeur primitive de la plèvre, très agressive
Facteur : exposition professionnelle amiante 70
à80%,
le pronostic reste défavorable,
la prise en charge est décevante
Il n’existe pas actuellement de traitement bien
codifié
Stade précoce: chirurgie peut donner de bons résultats;
Ensuite, radiothérapie peut ralentir l’évolution;
Enfin chimiothérapie ne sera que palliative
151
*ÙMNBV C
MERCI MERCI