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IMAGERIE SCANOGRAPHIQUE DU THORAX: Éléments d’interprétation des images: analyse des coupes, post-traitement des images, repérage des lésions Dr Wandja SP1-RIM

Imagerie scannographique du thorax

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IMAGERIE SCANOGRAPHIQUE DU THORAX:

Éléments d’interprétation des images:analyse des coupes, post-traitement des images,

repérage des lésions

Dr Wandja SP1-RIM

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Objectifs

1. Comment analyser les coupes au scanner du thorax?

2. Comment se fait le post-traitement des images?

3. Comment repérer les lésions?

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Interprétation scanner thoracique

Conditionnalités:

1) nécessité d’un protocole adapté permettant de réaliser des images optimales (par exemple des coupes millimétriques, un filtre dur pour le parenchyme pulmonaire).

2) reconnaître la ou les lésions fondamentales (décrites ci- dessous, micronodules, réticulations etc...)

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Interprétation scanner thoraciqueConditionalités:

3)décrire leur distribution dans le poumon :• uni ou bilatéralité, lobes supérieur ou inférieur,• topographie centrale ou périphérique etc...).

4) bien connaître l’indication clinique, les antécédents du patients, son traitement (pneumopathies médicamenteuses...), les autres examens complémentaires (lavage bronchiolo-alvéolaire, EFR...).

En l’absence de ces renseignements, l’interprétation n’est souvent pas possible.

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Organisation médiastin

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Anatomie paroi thoracique

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Analyse des coupesCoupes de référence: 9 coupes

1)Coupe passant au dessus du tronc veineux innominé gauche(3vx)2)Coupe passant par le tronc veineux innominé gauche3)Coupe passant pas le tronc veineux innominé gauche et aorte

horizontale4) Coupe passant par l’aorte horizontale5)Coupe passant par le plancher de la fenêtre aorto-pulmonaire6)Coupe passant par de la crosse de l’artère pulmonaire gauche7)Coupe passant par l’artère pulmonaire droite8)Coupe de la base du cœur 9)Coupe passant par la pointe du cœur après inj PDC

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Analyse des coupesProtocole d’acquisition:Choix de l’épaisseur de coupes:

• Notion de volume partiel Il s’agit d’une moyenne de plusieurs densités en une seule

valeur. • En pratique : Plus le gradient de densité est large entre tissu pathologique et

tissu normal, plus la coupe TDM pourra être large. • Le choix d’épaisseur de coupe sera déterminé par la densité des tissus examinés ainsi que par la taille de l’anomalie

à percevoir

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Analyse des coupesProtocole d’acquisition:Choix de l’épaisseur de coupes:

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Analyse des coupesProtocole d’acquisition:Choix de l’épaisseur de coupes:

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Analyse des coupes au scanner• Protocole d’acquisition:Choix de l’épaisseur de coupes:

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Analyse des coupes au scanner

1 mm 5 mm

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Analyse des coupes au scanner• Protocole d’acquisition:- les coupes fines inspi/expi (millimétriques) incrémentales

1mm tous les 10mm ou hélicoïdales permettent- l’exploration fine du parenchyme ; - minimes variations de densité: images de verre dépoli++

+; piégeage Trapping aérique - en procubitus, aident à préciser l’origine hydrostatique

d’anomalies sous pleurales postérieurs gravito-dépendantes

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Analyse des coupes au scannerLes filtres (algorithmes) de reconstruction

• L’aspect des images CT est dépendant du type d’algorithme utilisé pour la reconstruction des images .

• pour la visualisation du parenchyme pulmonaire, on privilégie la résolution spatiale (netteté des contours) par

l’emploi d’un filtre ‘dur’, qui accentue le rendu des fréquences spatiales élevées mais

qui renforce également la visibilité du bruit quantique, en particulier dans les coupes fines .

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Analyse des coupes au scannerles filtres (algorithmes) de reconstruction (suite)

pour la visualisation des tissus mous (médiastin,parois,vaisseaux) on utilise un filtre standard qui privilégie la résolution en contraste (fréquences spatiales moyennes et basses ) et rend le bruit quantique moins visible

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Analyse des coupes au scannerModalités de visualisation

• la visualisation doit se faire sur écran +++ (soft copy) impérativement ;

• sur des coupes de 0.625 ou 1,5 mm et sur des coupes plus épaisses ( 5 à 8 mm en MIP , sliding thin slab ) pour distinguer les micronodules vrais des images vasculaires artérielles en périphérie +++++

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Analyse des coupes au scanner

Choix des éléments Paramètres techniques Il s’agit du kilovoltage, des milli-ampères-secondes ainsi que du champ d’exploration. Ces éléments sont fixés par l’équipe à la mise en route du scanner en fonction des

pathologies étudiées, des nécessitées techniques, des préconisations EURATOM*, afin d’optimiser au maximum la qualité d’image.

• Deux possibilités pour fixer les kilovolts : 120 et 140 kv : Il faut augmenter le kv pour un patient obèse + + + • Les milli-ampères-seconde (mAs) : Augmentent lorsque l’épaisseur de coupe diminue • Le champ d’exploration : Il doit être adapté à la zone étudiée, de façon à ce que les

pixels soient les plus petits et significatifs possible.

*Il est important de se référer et de tenir compte de la notion d’optimisation des doses, des procédures radiologiques préconisées par l’office de protection contre les rayonnements ionisants et la Société Française de Radiologie (rapport du 31 juillet 2000, transposition de la directive 97/43 Euratom)

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Analyse des coupes au scanner

Technique d’acquisition- Sequentielle- Hélicoidale

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Analyse des coupes au scannerTechnique d’acquisition1 Sequentielle ou Tomodensitométrie conventionnelleCette technique a été quasiment abandonnée au profit de l’acquisition spiralée.La technique de tomodensitométrie conventionnelle consiste à réaliser un balayage

incrémenté du corps examiné. Ainsi, chaque acquisition qui correspond à la révolution de l’émetteur de rayons X devant les détecteurs est séparée de l’acquisition suivante par un déplacement incrémenté du lit surlequel le malade est placé. Entre chaque acquisition, le malade respire librement et à chacune des acquisitions successives, on lui demande de réaliser une apnée pendant l’acquisition de l’image.

• Les limites de l’acquisition incrémentée sont : - le fait que l’apnée réalisée par le patient n’est pas toujours au même niveau

d’inspiration. On risque ainsi de réaliser deux fois le même niveau de coupe et au contraire de ne pas acquérir un niveau donné ;

- l’ensemble des acquisitions, qui sont séparées par un intervalle de temps incompressible, dure relativement longtemps et rend difficile l’optimisation de l’injection de produit de contraste.

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Analyse des coupes au scanner2 Technique d’acquisition volumique Il s’agit ici de coupler l’acquisition des images par la rotation

continue du tube à rayons X au déplacement linéaire de la table d’examen.

-acquisition de l’ensemble du volume pulmonaire en une seule acquisition qui dure de 10 à 20 secondes.

Le nombre de coupes réalisables dépend des caractéristiques intrinsèques de la machine.

Les machines de dernière génération utilisent actuellement une technique multibarrettes (4, 8, 16 voire 32 rangées de détecteurs) permettant l’acquisition de plusieurscoupes à la fois

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Analyse des coupes au scannerTechnique d’acquisition Les avantages principaux du mode d’acquisition volumique :

• l’acquisition d’un volume entier sans risque de ne pas visualiser un niveau de coupe ;

• l’amélioration de la résolution en contraste, puisqu’il devient possible de réaliser des reconstructions intercalées ;

• l’optimisation de l’effet de l’injection de produit de contraste ; enfin la possibilité de réaliser des reconstructions multi

planaires et tridimensionnelles.

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Analyse des coupes au scannerModalités de visualisation• Le filtre de visualisation: filtre dur ou mou• le fenêtrage de visualisation doit être adapté (emphysème et atteintes de bronches distales :

fenêtrage‘’étroit’’( WL 800 UH , WW 900 UH.) • la modalité de visualisation peut être optimisée : • MIP pour les micronodules et les miliaires ; • minIP pour les images subtiles de perfusion « en

mosaïque »

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Analyse des coupes au scannerModalités de visualisation• Le filtre de visualisation

Filtre dur Filtre mou

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Analyse des coupes au scannerModalités de visualisation

Image native

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Analyse des coupes au scannerModalités de visualisation

Filtre dur Filtre mou

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Analyse des coupes au scannerModalités de visualisation• Air : < -1000 UH • Poumons : -850 à -750 UH • Graisse : -100 à -10 UH • Structures liquides : -10 à 30 UH • Structures charnues : 20 à 70 UH • Cartilage : 60 à 150 UH • Os compact : > 100 UH

NB: il faut tenir compte de la variation de densité après injection de produit de contraste

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Fenêtre pulmonaire(large)

Etudie le parenchyme pulmonaire et la surface de la plèvre • Centre : -600 à -800 UH • Fenêtre : 800 à 1600 UH

Analyse des coupes au scanner

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Fenêtre médiastinale(fermée)

• Etudie le médiastin, les structures anatomiques pleuro-pariétales

• Niveau : O UH • Largeur : 22 à 400 UH

Analyse des coupes au scanner

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Analyse des coupes au scanner

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Analyse des coupes au scanner

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Analyse des coupes au scanner-Modalités de visualisation

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Analyse des coupes au scanner-Modalités de visualisation

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Post-traitement des images

• Reconstruction 2D• Reconstruction 3D• Autres traitements d’images

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Reconstructions 2D

• L’orientation des reconstructions choisie selon le siège des lésions, sans irradiation complémentaire

• Dans les maladies diffuses du poumon, une évaluation rapide de la distribution régionale est obtenue avec un nombre de coupes inférieur à celui des coupes axiales

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Reconstructions 2D

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Reconstructions 2D Modes de reconstructions 2D:• La technique de reconstructions multiplainaires• La technique de minIP (projection d’intensité

minimum ou mini-MIP) • La technique de MIP (projection d’intensité

maximum ou maxi-MIP)

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Reconstructions 2DLa technique de reconstruction multiplainaire

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Reconstructions 2D• Le mode RVMP moyen (average) permet de réduire le bruit de l’image par un petit

épaississement de la coupe. Il peut également générer des équivalents tomographiques

et des rendus radiographiques de face et de profil

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Reconstructions 2D

Coupes coronales Bronche trachéale droite(c)reconstruction simple,(d)reconstruction mode moyenne

mode RVMP moyen (average)

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Reconstructions 2D• La technique de minIP (projection d’intensité

minimum ou mini-MIP) :• projette les voxels les plus hypodenses sur un plan

2D. • Toute anomalie de l’arbre trachéo-bronchique et

toute maladie infiltrative diffuse, hormis les micronodules, peuvent bénéficier de la technique

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Reconstructions 2D• La technique de minIP

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Reconstructions 2D

• La technique de MIP (projection d’intensité maximum ou maxi-MIP)

• projette les densités les plus élevées sur un plan 2D.

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Reconstructions 2D• La technique de MIP (projection d’intensité maximum ou

maxi-MIP)• projette les densités les plus élevées sur un plan 2D.

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Reconstructions 2DAvantages de la technique de MIP

En fenêtre parenchymateuse pulmonaire, cette technique:

• facilite la détection,et l’évaluation de la profusion et la caractérisation des micronodules selon leur distribution

• évalue également la taille et la répartition des vaisseaux pulmonaires.

• facilite la reconnaissance de l’œdème pulmonaire et la différenciation entre verre dépoli en mosaïque et perfusion en mosaïque.

Les thromboses vasculaires bénéficient de la technique en fenêtre médiastinale

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Reconstructions 2D

Résumé:Ces reconstructions sont effectuées en routine clinique à la

demande selon les anomalies visualisées en coupes axiales natives.

La recherche de nodules pulmonaires, qui doit être effectuée de façon systématique, requiert de fait une analyse en MIP pour tout examen TDM du thorax.

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Reconstructions 3D2 techniques de reconstructions 3D:

• La technique du rendu volumique ou volumetric rendering technique (VRT)(plus couramment utilisé)

• L’endoscopie virtuelle

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Reconstructions 3D• La technique du rendu volumique ou volumetric rendering

technique(VRT)• attribue à chaque voxel un niveau de gris ou une couleur et

une transparence ou une opacité. • Toutes les données volumiques sont intégrées, à l’inverse

de la technique de minIP ou de MIP où seule une petite fraction des données numériques est utilisée.

• Il peut donner une image volumétrique proche de la vision macroscopique. L’extraction 3D de l’arbre trachéo-bronchique peut compléter les autres techniques pour l’évaluation de sténoses ou de distorsion des voies aériennes.

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Reconstructions 3DLa technique du rendu volumique multiplanaire

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Reconstructions 3D• L’endoscopie virtuelle: offre un rendu interne en perspective des parois et de la

lumière trachéobronchique similaire à l’endoscopie réelle, avec une navigation interactive permettant une vue antégrade et rétrograde, avec possible franchissement virtuel des sténoses.

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Reconstructions 3D• L’endoscopie virtuelle

Avantages: -Elle permet une exploration en temps réel jusqu’au-delà des

bronches sous-segmentaires, - elle est dotée d’une excellente corrélation avec les données

de l’endoscopie en ce qui concerne la localisation, la sévérité et la forme des sténoses des voies aériennes.

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Reconstructions 3D

• L’endoscopie virtuelleInconvénients: -Elle est néanmoins incapable d’identifier les causes des

obstructions ou des lésions endoluminales bronchiques, les sténoses modérées, les infiltrations sous-muqueuses et les extensions tumorales superficielles.

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Reconstructions 3D

Résumé: Ces reconstructions sont moins fréquemment effectuées en

routine clinique car elles ont des indications spécifiques. Elles requièrent plus d’expérience technique et de “temps médecin

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Autres techniques de reconstructions• Systèmes d’aide au diagnostic ou (Computer assisted

diagnosis ou CAD): sont à l’heure actuelle essentiellement dédiés à la gestion des

nodules pulmonaires • La détection des nodules fait partie intégrante de l’analyse de

tout scanner thoracique. • Les générations actuelles de CAD permettent de détecter les

nodules de mesurer leur volumétrie et d’effectuer leur suivi temporel dans contexte néoplasique ou non

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Autres techniques de reconstructions• Systèmes d’aide au diagnostic ou (Computer assisted

diagnosis ou CAD):• Accessibles sur console de post-traitement, ordinateur ou station

PACS, les systèmes CAD peuvent améliorer la communication avec les cliniciens, notamment avec les cancérologues.

• permettent une évaluation de la probabilité de malignité .• L’élimination des faux positifs par des apprentissages successifs

paraît également pertinente.

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Autres techniques de reconstructions• Systèmes d’aide au diagnostic ou (Computer assisted

diagnosis ou CAD):Peuvent intégrer les mesures automatiques du RECIST, ne se

substituent pas à l’heure actuelle aux mensurations classiques, à cause des inconvénients

notables que sont leur indisponibilité et leur coût prohibitif.

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Autres techniques de reconstructions• les post-traitements vasculaires spécialisés ou advanced

vascular analysis : permettent mensurations quantification des

sténoses,mesures des débits ,modélisation des prothèses, réalité virtuelle augmentée et robotisation de la chirurgie...

• les fusions d’images :CT -IRM angiographie numérisée SPECT, PET

• le futur :l’imagerie CT fonctionnelle’’(perfusion) du poumon et du cœur par la quatrième dimension

résolution temporelle

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Repérage des lésions Choix d’épaisseur de coupes:

• Notion de volume partiel: moyenne de plusieurs densités en une seule valeur. • En pratique : Plus le gradient de densité est large entre tissu pathologique

et tissu normal, plus la coupe TDM pourra être large. Le choix d’épaisseur de coupe sera déterminé par la densité

des tissus examinés ainsi que par la taille de l’anomalie à percevoir.

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Repérage des lésions

On peut avoir recours à une injection de produit de contraste iodé

Type: produits de contraste iodés hydrosolubles de faible Osmolalité non-ioniques ou iso-osmolaires (Visipaque) ;270 à 350 mg iode/ml.2 ml/kg à 3 ml /s .

• l’embole pulsé par sérum salé isotonique permet de réduire de 20 à 30% en volume ,en augmentant le débit d’injection de 1 à 2 ml/s

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Repérage des lésions

On peut avoir recours à une injection de produit de contraste iodé

- pour identifier type de tumeur ex: une tumeur kystique ou nécrosée a une densité qui ne change pas

après injection de PDC, tandis qu’une tumeur vascularisée a une densité qui augmente après injection PDC;une tumeur graisseuse a une densité de -100 UH,l’injection de PDC est rarement utile.

- Déceler un envahissement secondaire du mediastin dans un néo du poumon

-étude de la pathologie pleurale et parietale ou osseuse en coupes fines

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Repérage des lésionsTechnique :

l’injection doit se faire préférentiellement au pli du • Coude gauche (sauf si pathologie aortique dissection );• dans les 2 bras si sd cave supérieur

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Repérage des lésionsIndications d’injections de PDCI au cours d’un CT thorax:

-pathologies des vaisseaux pulmonaires (artères++++ et veines),du cœur (synchronisation ECG pour la morphologie et l’évaluation de la fraction d’ éjection ventriculaire ), des coronaires, de l’aorte thoracique et de ses branches (acquisitions prospectives ‘’step and shoot’’pour réduire l’exposition ), des structures veineuses systémiques (VCS ,v azygos,..)

-pathologies tumorales ,inflammatoires ,infectieuses, -malformatives du poumon ,du médiastin ,des parois thoraciques....(visualisation des

artères systémiques du poumon )

- caractérisation lésionnelle ,cinétique de rehaussement (cancers primitifs bronchiques ++)

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Repérage des lésionsRepérage des lésions suppose la reconnaissance des

lésions pulmonaires:-micronodule,nodule,masses-syndromes micronodulaires-réticulations-syndrome cavitaire-verre dépoli et condensations-calcifications pleurales

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Sémiologie scannographique thorax

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micronodule,nodule,masses• micronodules : ce sont des nodules mesurant moins de 6 mm. Plus ils sont nombreux, plus l’éventualité de granulomes ou de

métastase devient élevée.• nodules : ce sont des nodules mesurant entre 6 et 30 mm.• masses :ce sont des nodules mesurant plus de 30 mm de

diamètre.• Les nodules pulmonaires sont différenciés en trois groupes

selon leur aspect : malin, bénin et indéterminé (ou aspécifique)

• Les zones focales de verre dépoli sont incluses dans la définition de nodule, car peuvent correspondre à des lésions cancéreuses, en particulier à l’adénocarcinome de type bronchiolo-alvéolaire.

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micronodule,nodule,masses

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micronodule,nodule,masses

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micronodule,nodule,masses

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syndromes micronodulaires

• Ils sont définis par la présence de micronodules pulmonaires

multiples.

trois grands groupes distincts :

• les micronodules à distribution centrolobulaire

(ou broncho-centrés), souvent infectieux.

• à distribution lymphatique: sarcoïdose, lymphangite

carcinomateuse

• à distribution hématogène: miliaires infectieuses ou

néoplasiques

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syndromes micronodulaires• les micronodules à distribution

centrolobulaire (ou broncho-centrés)

• traduisent une pathologie de siège alvéolo-bronchique (bronchiolite avec comblement alvéolo-bronchique a minima).

• aspect caractéristique : Micronodule quelquefois peu denses,

à contours flous, confluents. - quelquefois «branchés ». situés à distance de la plèvre et des scissures.

• étiologie : le plus souvent infectieuse (exemple

type : la tuberculose pulmonaire). plus rarement inflammatoire

(pneumopathie d’hypersensibilité par exemple).

tumorale (carcinome bronchiolo-alvéolaire).

paradoxalement les métastases endovasculaires pulmonaires peuvent donner un aspect voisin avec des micronodules branchés, en général au cours de cancers avancés...

• Un comblement alvéolaire plus conséquent peut se traduire par ordre d’importance croissante par un aspect en « verre dépoli »ou par une condensation(foyer pneumonique proprement dit).

• En pratique, micronodules alvéolaires, verre dépoli et condensations sont

souvent associés

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syndromes micronodulaires

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syndromes micronodulaires• Les micronodules à

distribution lymphatique• aspect caractéristique : ces micronodules sont situés au

niveau : de la plèvre et les scissures. des espaces péri-broncho-

vasculaires. • peuvent s’associer à d’autres

signes d’atteinte lymphatique :

- adénopathies. - épaississement global des

espaces péri-broncho-

vasculaires. - lignes septales (de morphologie

polygonale soulignant l’unité fondamentale du poumon entourée de plèvre (et donc de lymphatiques), le lobule secondaire de Miller).

* les causes sont :- la sarcoïdose, la bérylliose. - les lymphangites

(carcinomateuses...). - d’autres maladies plus rares

(lymphangiectasies par exemple).

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syndromes micronodulaires

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syndromes micronodulaires• Les micronodules à distribution hématogène* aspect caractéristique :• « suivent » la distribution du flux sanguin. - la distribution se fait au hasard, avec souvent une

prédominance basale (les bases pulmonaires reçoivent la majorité du sang).

* les causes :- les métastases, souvent d’un cancer digestif (miliaire

carcinomateuse). - les miliaires hématogènes infectieuses (tuberculose miliaire ++

+).

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syndromes micronodulaires

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verre dépoli et condensations• verre dépoli

• surcroît d’opacité parenchymateuse pulmonaire n’effaçant pas les vaisseaux. Ces derniers sont visibles au travers.

• signification :- comblement alvéolaire a minima, insuffisant pour donner

une condensation. - pathologie de l’interstitium pulmonaire. - augmentation du flux vasculaire. - type d’image rencontré dans plusieurs maladies

pulmonaires

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verre dépoli et condensationssurcroît d’opacité parenchymateuse pulmonaire effaçant les vaisseaux. On peut • quelquefois voir les bronches pleines d’air au sein de la condensation

(bronchogramme aérique). * signification :- comblement alvéolaire. - le plus souvent, pneumopathie infectieuse. - moins souvent, atteinte inflammatoire ou néoplasique

Étiologies: -carcinome bronchiolo-alvéolaire. - lymphome. - maladie de Wegener. - sarcoïdose. - pneumopathie organisée (COP, BOOP) : contexte évocateur, condensations

migratrices.- pneumopathie à éosinophiles :aspect typique en OAP inversé. - pneumopathie lipidique :densités graisseuses au sein de la condensation.

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verre dépoli et condensations

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réticulations• Il existe trois grands types d’images

linéaires ou réticulaires chacune définie par rapport

au lobule secondaire de Miller.

- les réticulations septales :ce sont des lignes polygonales, dessinant les

contours du lobule secondaire. Elles sont épaissies en cas de pathologie atteignant les lymphatiques

(sarcoïdose, lymphangite carcinomateuse), d’insuffi

sance cardiaque, au cours de certaines infections, de surcharges

(protéinose alvéolaire, Niemann-Pick), de maladie veino-occlusiveetc...

- les réticulations non septales ou bandes parenchymateuses :

elles sont de plus grande taille et traversent le parenchyme

• pulmonaire. Elles peuvent correspondre à des bandes de

• fibrose ou à des troubles de ventilation (portion de parenchyme atélectatique).

- les réticulations intra-lobulaires :elles sont plus fines que les lignes septales

et correspondent à des réticulations à petite maille au sein du lobule secondaire.

On les observe notamment au cours des fibroses pulmonaires

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réticulations

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réticulations TYPES DE RETICULATIONS

SEPTALES:

• En présence de réticulations septales, il faut préciser si ces dernières sont régulières, nodulaires ou distordues.

- les réticulations septales associées à des nodules:

elles sont évocatrices de lymphangite carcinomateuse. Elles sont volontiers épaisses et irrégulières, cependant pas de manière constante.

- la distorsion :l’aspect n’est plus véritablement polygonal mais

distordu, « biscornu • Le polygone septal représentant le

lobule secondaire est complètement déformé.

• Cet aspect est observé au cours des fibroses pulmonaires. La fibrose rétractile est responsable de la déformation du lobule.

• Dans ce contexte il existe souvent des bronchectasies par traction et une distorsion bronchique.

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réticulations

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réticulations

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syndrome cavitaire- Emphysème- Bulles- Bronchectasies- Syndrome Kartagener- Bronchocèle- Pneumatocèle- Rayon de miel- Kyste pulmonaire

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emphysèmeIl s’agit d’une destruction du parenchyme

pulmonaire formant : • des images cavitaires sans paroi

individualisable • une augmentation de la transparence du

parenchyme pulmonaire (dévascularisation). • une distension secondaire du thorax (aplatissement des coupoles

diaphragmatiques, horizontalisation des côtes).

• une trachée en lame de sabre dans les cas sévères :diamètre transversal de la trachée

très inférieur au diamètre antéro-postérieur.

- l’emphysème est principalement dû au • tabac(emphysème d’abord centrolobulaire),

rarement au cours des déficits en alpha1 antitrypsine(emphysème pan-lobulaire).

- on peut observer des bulles sous pleurales associées,potentiellement pourvoyeuses de pneumothorax.

Des bulles volumineuses peuvent en outre

comprimer le parenchyme pulmonaire adjacent et faire indiquer leur résection

chirurgicale. - la détection d’un emphysème débutant en

scanner est sensibilisée par : * l’examen en fenêtre plus serrées. * l’emploi du mini-MIP : projection sur un

plan des pixels d’intensité minimale

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emphysème

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emphysème

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Bulles

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calcifications pleuralesSchématiquement, on peut individualiser deux grandescauses de calcifications pleurales: - les plaques pleurales calcifiées : Les plaques pleurales sont des épaississements bien circonscrits de

la plèvre (en plaques), caractéristiques d’une exposition à l’amiante (à la différence des épaississements pleuraux diffus, aspécifiques, pouvant s’observer au décours d’une exposition à l’amiante mais aussi au cours d’autres pathologies). Ces plaques pleurales

peuvent se calcifier avec le temps. Elles épargnent typiquement les apex et les culs de sac costo-diaphragmatiques.

- les épaississements pleuraux en os de seiche : Ce sont des calcifications séquellaires d’une infection pleurale, le

plus souvent d’origine tuberculeuse. Elles prennent la plèvre « en masse» et ressemblent à un os de seiche

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calcifications pleurales

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Bronchectasies

* définition : dilatation des bronches (DDB). On par*le de bronchectasies quand le diamètre bronchique excède celui de l’artère satellite de 1.3 x. En fait le signe le plus valable est la non diminution du calibre de la bronche malade du c• entre vers la périphérie du poumon• . • * différents types suivant l’aspect : cylindriques,• moniliformes et kystiques. • * elles sont souvent observées lors de fibroses

pul• monaires. La fibrose tire sur les bronches • et les dilate, provoquant l’apparition de • « bronchectasies par traction »• . Dans ce cas, elles • peuvent aussi être • distordues• , c’est à dire avoir un trajet angulé et disharmoni• eux.

• Elles • peuvent être secondaires à des infections, à une

mu• coviscidose... • * conséquences de la présence de DDB : • surinfections• broncho-pulmonaires, • obstruction• bronchique et • risques d’hémoptysies• (par néo-vascularisation pulmonaire

systémique). • les • bronchectasies kystiques peuvent contenir du

pus, a• vec au scanner des niveaux hydro-• aériques. • * elles peuvent être complètement remplies de

mucus• , formant des • bronchocèles

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Bronchectasies

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Syndrome Kartagener

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BronchocèleBRONCHOCELESBronches dilatées, non aérée car remplies de mucus, formant des images en « doigt de gant » : il s’agit de bronchocèles (flèche). Les bronchocèles se développent aussi typiquement dans l’aspergillose broncho-pulmonaire allergique (ABPA)où l’on observe de multiples bronchectasies remplies de mucus (bronchocèles avec aspect typique en « doigts de gant »). Il faut se méfier de l’éventualité d’une tumeur endobronchique

d’évolution lente provoquant une obstruction bronchique et donc des bronchocèles en aval (typiquement les tumeurs carcinoïdes). La conduite à tenir dépend du contexteet se discute en staff pluridisciplinaire(surveillance, PET-Scan à la recherche d’une fixation, biopsie...)

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Bronchocèle

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Pneumatocèle

• pneumatocèles:* lésions cavitaires sans paroi propre, conséquence

d’un traumatisme du parenchyme pulmonaire

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syndrome cavitaire- Emphysème- Bulles- Bronchectasies- Syndrome Kartagener- Bronchocèle- Pneumatocèle- Rayon de miel- Kyste pulmonaire

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Rayon de miel

• Rayon de miel :- il est constitué de multiples petits « kystes » coalescents sur

plusieurs couches et caractéristiques de fibrose. Toutes les fibroses peuvent présenter du rayon de miel.

Cependant, ce dernier est caractéristique de la fibrose pulmonaire idiopathique(ou pneumopathie usuelle ou UIP)

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Rayon de miel

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Kystes pulmonaires

* ce sont des cavités pulmonaires, arrondies, à paroi fine.

* causes multiples : ° lymphangioleiomyomatose. ° histyocytose X (ou

langerhansienne). ° pneumopathie interstitielle

lymphocytaire (LIP). ° pneumocystose pulmonaire. ° kystes hydatiques.

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Radioanatomie

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Coupes de référence 9 coupes

1)Coupe passant au dessus du tronc veineux innominé gauche(3vx)2)Coupe passant par le tronc veineux innominé gauche3)Coupe passant pas le tronc veineux innominé gauche et aorte

horizontale4) Coupe passant par l’aorte horizontale5)Coupe passant par le plancher de la fenêtre aorto-pulmonaire6)Coupe passant par la crosse de l’artère pulmonaire gauche7)Coupe passant par l’artère pulmonaire droite8)Coupe de la base du cœur 9)Coupe passant par la pointe du cœur après inj PDC

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Réferences• Videos anatomie Pr CHAFFANJON Phillipe-33Giga• « - scanMC.pdf »; • « 3 scanner thoracique semiologie fr - scanner sémiologie pulmonaire.pdf »;• « 687_704_Thorax.ps - 687_704_Thorax.pdf »;• « bases-techniques-2-2009FILEminimizer.pdf »;

« doi:10.1016/j.emcpn.2004.08.002 - tdmthorax-140325233745-phpapp02.pdf »; • « L’imagerie actuelle du thorax en tomodensitométrie – Current CT imaging of the

chest - 15456.pdf »; « Poumon_et_pathologies_professionnelles_151009.ppt.pdf »; Khayat et al.,

• « Radio-anatomie du poumon en TDM »; • « tdmthoracique - tdmthoracique.pdf »; • « tdmthoracique - zotero://attachment/45/ »; Ferretti et Jankowski,

« Tomodensitométrie volumique ».