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STRATÉGIES & PQR LE SCORE Marie-Laure Sauty de Chalon parle avec l’accent p. 4 La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 8 Mars 2005 En voiture les Mousquetaires ! C’est le meilleur score observé en PQR 66 au 1 er trimestre 2005 Annonceur : La Poste Dispositif PQR 66 : 2 pages quadri Période : janvier 2005 Responsable Annonceur : Jean Michel Almeida Agence Conseil : DDB Paris Responsables Agence Conseil : Camille Raymond et Jessica Landi Agence Média : OMD Bleu Responsables Agence Média : Luc Buhot et Sigrid Dubos Méthodologie des tests Impact 66 : Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200 interviewés minimum, représentatifs nationalement, en face à face au domicile Définition du score d’impact : Score Vu ou Lu 73 % Quant au chiffre d’affaires, il ronronnait alors que nous sentions le manque à gagner et le potentiel de déve- loppement. De plus, Stationmarché avait essentiellement évolué sur le seul terrain des prestations d’ateliers (avec un vrai savoir faire non reconnu à sa juste valeur), au détriment du développement de l’activité de vente en libre service. Nous étions donc devant une impasse pour re- dynamiser ce réseau, et il fallait se poser les bonnes questions pour aborder l’avenir avec ambition. C’est ce que nous avons fait pour en arriver à ROADY ! Sur quels fondements marketing et services la mue entre Stationmarché et le concept ROADY s’est elle faite ? Y.G. : Devant ce déficit spectaculaire de notoriété, nous sentions qu’il fallait faire radicalement peau neuve, par le changement de l’identité même de la marque enseigne et par la remise à plat du positionnement et de notre offre. Tout d’abord, nous avons voulu capitaliser sur les valeurs ajoutées existantes : le savoir-faire pointu des hommes en place sur le travail mécanique et d’atelier. Parallèlement à cette activité qui nous place en concurrence avec les garagistes de quartier, les centres auto et les concessions automobiles, nous avons souhaité dimensionner fortement l’aspect libre-service. Nous avons ici défini une offre complète qui traduit clairement un positionnement discount de magasin spécialisé : valeurs ajoutées prix, facilité, proximité. Il y avait Stationmarché, et - depuis novembre 2004 - il y a ROADY, nouvelle enseigne du Groupement des Mousquetaires dédiée à l’équipement, l’entretien et la réparation automobile. Histoire conjointe d’un repositionnement et d’un lancement au pays des Mousquetaires. Dossier: Les Français et les jeux d’argent p. 3 Pour ce huitième dossier “In Situ Marketing”, Impact PQR vous emmène à la découverte des relations troubles des Français avec le Jeu. Manie du tirage, crise de grattage, fièvre du pari ou addiction au bandit manchot, la folie du gain semble posséder les Français. Éclairages sur un phénomène de 35 milliards d’euros par an. suite en page 2… PQR 66 : une visibilité inégalable auprès des entreprises “Roady est une réponse pour assumer ses devoirs de consommation” Monsieur Yves Gaudineau Président de la Direction Commerciale Automobile Quel était le contexte du lancement de Roady, alors que vous étiez déjà présents avec Stationmarché sur cet univers de la réparation et de l’équipement auto ? Yves Gaudineau : Malgré ses 20 ans d’existence, il existait un fort décalage entre la réalité économique du réseau Stationmarché et sa visibilité. Avec 134 points de vente sur le territoire, il s’agissait du 3 ème réseau national après Feu Vert et Norauto, mais l’enseigne n’était pas identifiée comme spécialiste (0,3 % de notoriété en spontanée…), les clients allant jusqu’à penser que Station Marché était l’appellation de la station service du site commercial…

Newsletter Impact n°8

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Page 1: Newsletter Impact n°8

STRATÉGIES & PQRLE SCORE

Marie-Laure Sauty de Chalon parle avec l’accent p. 4

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 8Mars 2005

En voiture les Mousquetaires !

C’est le meilleur scoreobservé en PQR 66

au 1er trimestre 2005

■ Annonceur : La Poste

■ Dispositif PQR 66 :2 pages quadri

■ Période : janvier 2005

■ Responsable Annonceur :Jean Michel Almeida

■ Agence Conseil :DDB Paris

■ Responsables AgenceConseil :Camille Raymond et Jessica Landi

■ Agence Média :OMD Bleu

■ Responsables Agence Média :Luc Buhot et Sigrid Dubos

Méthodologie des tests Impact 66 :

Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de

200 interviewés minimum, représentatifs

nationalement, en face à face au domicile

Définition du score d’impact :

Score Vu ou Lu

73%

Quant au chiffre d’affaires, il ronronnaitalors que nous sentions le manque àgagner et le potentiel de déve-loppement. De plus, Stationmarchéavait essentiellement évolué sur leseul terrain des prestations d’ateliers(avec un vrai savoir faire non reconnuà sa juste valeur), au détriment dudéveloppement de l’activité de venteen libre service. Nous étions doncdevant une impasse pour re-dynamiser ce réseau, et il fallait seposer les bonnes questions pouraborder l’avenir avec ambition. C’estce que nous avons fait pour en arriverà ROADY !

Sur quels fondementsmarketing et services lamue entreStationmarché et leconcept ROADY s’est ellefaite ?Y.G. : Devant ce déficit spectaculairede notoriété, nous sentions qu’ilfallait faire radicalement peau neuve,par le changement de l’identitémême de la marque enseigne et parla remise à plat du positionnement etde notre offre.

Tout d’abord, nous avons voulucapitaliser sur les valeurs ajoutéesexistantes : le savoir-faire pointu deshommes en place sur le travailmécanique et d’atelier. Parallèlementà cette activité qui nous place enconcurrence avec les garagistes dequartier, les centres auto et lesconcessions automobiles, nous avonssouhaité dimensionner fortementl’aspect libre-service. Nous avons icidéfini une offre complète qui traduitclairement un positionnement discountde magasin spécialisé : valeursajoutées prix, facilité, proximité.

Il y avait Stationmarché, et - depuis novembre 2004 - il y a ROADY, nouvelle enseigne du Groupement desMousquetaires dédiée à l’équipement, l’entretien et la réparation automobile. Histoire conjointe

d’un repositionnement et d’un lancement au pays des Mousquetaires.

Dossier: Les Français et les jeux d’argent p. 3Pour ce huitième dossier “In Situ Marketing”, Impact PQR vous emmène à la découverte desrelations troubles des Français avec le Jeu. Manie du tirage, crise de grattage, fièvre du pariou addiction au bandit manchot, la folie du gain semble posséder les Français. Éclairages surun phénomène de 35 milliards d’euros par an.

�suite en page 2…

PQR 66 : une visibilité inégalable auprès des entreprises

“Roady est une réponse pour assumer ses devoirs

de consommation”

Monsieur Yves Gaudineau Président de la DirectionCommerciale Automobile

Quel était le contexte du lancement de Roady,alors que vous étiez déjà présents avecStationmarché sur cetunivers de la réparationet de l’équipementauto ?Yves Gaudineau : Malgré ses 20 ansd’existence, il existait un fort décalageentre la réalité économique du réseauStationmarché et sa visibilité. Avec 134points de vente sur le territoire, ils’agissait du 3ème réseau national aprèsFeu Vert et Norauto, mais l’enseignen’était pas identifiée comme spécialiste(0,3 % de notoriété en spontanée…),les clients allant jusqu’à penser queStation Marché était l’appellation de la station service du site commercial…

Page 2: Newsletter Impact n°8

“Le nom ROADY n’était pasvendu d’avance en interne”

Aujourd’hui, 4 espaces physiques, identifiables par laclientèle, traduisent cette offre qui est le fruit d’unerefonte complète de toutes les gammes pré-existantes :l’espace son (tuning, équipement auto radio) ; l’espace“entretenir” (pneumatiques, huile, liquides derefroidissement, essuies glaces…) ; l’espace “équiper”(tapis, housses, sièges bébé mais aussi remorques…) et -donc - l’espace “réparer” qui inclut la vente de piècestechniques pour satisfaire le segment du “do it yourself”.Conjointement à ce travail de repositionnement, nousavons défini notre identité pour cette nouvelle enseignedes Mousquetaires avec la naissance de Roady. Avec cenouveau nom, non seulement nous avons choisi derompre avec notre marque de fabrique “Marché”(Bricomarché ; Ecomarché ; Vétimarché, etc.) à laquelle lesadhérents sont pourtant si attachés, mais nous avons optépour un nom dynamique, jeune… et empreint d’unanglicisme ! C’était la condition pour se faire reconnaîtrepleinement comme professionnels de l’automobile, maisce n’était pas vendu d’avance en interne !

Avec vote statut de groupementd’adhérents indépendants, commentse passe le circuit de décision pourun tel lancement d’enseigne ?

Y.G. : Avec une petite équipe, j’ai porté le projet au nom del’ensemble des adhérents jusqu’à son lancement. Nousavons eu un véritable “acte de vente” en interne pourprésenter le projet finalisé dans son ensemble,communication incluse, et obtenir l’adhésion de tous. Leprojet a été très bien reçu, l’ensemble des adhérents ayantpleinement adhéré au positionnement, au nom et àl’image ROADY, ce qui était essentiel au succès. On peutdire aujourd’hui que le lancement de ROADY estindissociable d’un vrai engouement obtenu en interne.Alors que beaucoup ne croyaient plus à l’enseigneautomobile, il y a eu un renversement de tendance, avecla prise de conscience collective que notre enseigne avaittout à gagner à être autonome sur le marché. Sur les 154points de vente Stationmarché, ce sont 100 d’entre eux quise sont transformés en ROADY, sachant qu’il fallait compterpour cela sur un investissement moyen, pour chacun desadhérents concernés, de 76 000 euros… C’est dire la

�…suite de la page 1

STRATÉGIES & PQR

VERBATEAM

réactivité du groupement sur cette proposition, et la forcedu consensus sur toutes les composantes du projet,notamment sur la communication de lancement.

“Avec ROADY, même unevidange ou un changement de pneus devient projectif”

Votre communication de lancementfait le pari de l’originalité. Quels enétaient les partis pris ? Y.G. : Volontariste, déterminée, complice, la créationpublicitaire est à l’image du projet ROADY et elle traduitpleinement la stratégie. Les partis pris d’image de lamarque sont clairs : nous ciblons des automobilistesjeunes (25-35 ans) en considérant qu’ils ont à faire à unmarché très peu impliquant, avec des achats souscontrainte. Par ce principe de transposition où l’on montrele consommateur lui même, nous prenons le parti del’humour et de la dérision pour mettre en scène notreoffre produit et de services. Même une vidange ou unchangement de pneumatique devient projectif !

Quelles étaient les qualitésspécifiquement attendues du PQR 66pour la réussite de ce lancement ? Y.G. : Avec un budget de 3 millions d’euros d’achat, nousavons développé un plan de lancement plurimédiaconséquent. Dans ce contexte média, le PQR 66 nous apermis d’asseoir cette information de lancement dans unelogique à la fois statutaire et de proximité territoriale, alorsque, étonnamment, très peu de centres autocommuniquent en PQR au profit de la presse gratuite.

“ROADY a créé un trafic “neuf”sur une population masculine

de moins de 50 ans”

Outre cette fonction informative à laquelle répondpleinement la PQR, nous étions intéressés par sa capacitéà créer du trafic commercial, notre campagne delancement proposant des offres promotionnelles pouramorcer l’activité. Enfin, lancer ROADY en PQR 66, c’étaitaussi donner à l’enseigne sa connotation de service deproximité, rôle que joue la PQR en matière d’informationpour ses lecteurs.

Que peut on dire aujourd’hui desrésultats de ce lancement ? Y.G. : C’est encore trop tôt pour se prononcer, mais lespremiers mois sont très prometteurs, en volume d’unepart, mais aussi en apport de nouveaux clients : ROADY acréé un trafic “neuf” sur une population masculine demoins de 50 ans, ce qui est très intéressant. Nouscontinuons d’attendre les retours, mais le lancement deROADY constitue d’ores et déjà un succès collectif pour lesMousquetaires.

Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT,Emmanuel de Chevigny. [email protected]

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ça bouge… ça bouge… ■ Les 4 quotidiens du Groupe Centre France ont lancé l’opération “Aidons la vie” : pour chaque journal acheté le dimanche 16 janvier, 0,50 euro a été reest intégralement versé aux sinistrés ■ D’autre part, le titre a publié le 4 février une édition spéciale Vendée Globe (32 pages) intitulée “Vincent Riou dans la légende” ■ La Dépêche du Midi lancd’Orange ■ Le Parisien Parisien s’est décliné au féminin le 8 mars à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, en se rebaptisant pour l’occasion “La Parisienne” ■ Les Quotidiens dudisponibles avec le journal du jour au prix de 5,80 euros ■ Pendant 7 semaines, Paris Normandie propose sept DVD de la série “Un gars, Une fille”, vendus 6,90 euros avec le journal ■ Centrtypographie ■ Télévisions locales : la PQR tisse son réseau : à Tours, la NRCO a été sélectionnée par le CSA, épaulée par La Montagne et La République du Centre, alors qu’à Orléans, on retrou

VERBATIM

Asseoir l’enseigne ROADY dansun contexte de proximité

ChristopheGratadouDiamant VertDirecteur Associé

« Plus proche pour être pluscréatif est notre claim d’agence.Avec Roady, ça a été vraiment lecas : la clé du produit créatif esttoujours chez l’annonceur.»« Roady est une formulepropre de distribution qui associele meilleur de l’atelier technique etle meilleur du libre-service pourla vente. Une offre de proximitédans LE média de proximité.»«Lorsqu’il s’agit de lancer unetelle enseigne de proximité, laPQR est tout simplement incon-tournable. Si l’on a investi natio-nalement le média (PQR 66),c’était pour préempter unenotoriété nationale de l’enseigne,et pour préparer le terrain de sondéveloppement futur.»« Dès cette campagne de lan-cement PQR 66, la promo quiétait proposée avait pour vocationde bien ancrer le discours dansson univers de métier, tout enamorçant la relation commerciale.Nous avons joué la curiosité pourfaire se déplacer les gens. Lacampagne a apporté 14 % denouveaux clients sur notre ciblehommes ! Une attractivité qui peutprofiter à l’enseigne Intermarchéelle même.»« Il faut changer ses pneus, ilfaut faire sa vidange, il faut etc.On se place dans un univers decommerce particulier parce qu’onn’est pas dans l’achat plaisir maisdans la contrainte, la nonimplication, l’inintérêt. Il y a de lamauvaise conscience pourl’automobiliste face à ses “devoirs”de consommations. On s’estappuyé sur cet état de fait, enmettant précisément et positi-vement le doigt sur cette mauvaiseconscience : Roady est une réponsepour assumer sa voiture et sesdevoirs de consommation !»« La stratégie de la mauvaiseconscience répondait à la question :comment jouer sur le compor-tement des gens pour une questionqui ne les intéresse pas ?»

Lancement Roady : des scores d’Impact au-dessus des standards

Source : Ifop

Vu Lu Attribution Agrément Incitation à l’achat

63 % 14 % 64 % 31 %(supérieur aux normes

des campagnesde lancement)

Maurice ArtaudAdhérent Roady. Riom

« Depuis 1984, je m’occupe deStationmarché : cette enseigne avait uneconnotation trop alimentaire, stationservice. Au mieux, le client nous prenaitpour une annexe d’Intermarché… Or leconsommateur a besoin de se rassureravec une notoriété nationale.»« La presse quotidienne régionale aune efficacité qui se prolonge sur lemoyen terme , ce qui n’est pas le cas del’affichage ou de la radio. Or la mémo-risation est importante pour nous, car leclient ne se déplace en moyenne quedeux fois par an dans un centre auto.»«J’étais et je suis complètementpartie prenante du projet Roady. J’airefait le point de vente et son aména-gement intérieur de fond en comble.»« Les Intermarché sont situés dansdes zones rurbaines, hors des centresvilles. Je suis convaincu qu’on y lit laPQR massivement et avec une grandeassiduité, les gens ayant un besoin toutparticulier d’informations locales. »« La Presse quotidienne fait untravail en profondeur : le lecteur varetenir qu’on existe, et le jour venu il viendrachez nous sans aller à Clermont. »« Il est fréquent que des clientsviennent en réclamant la promo qui estterminée depuis longtemps !»« On a gagné un tas de nouveauclients, c’est indéniable. Pour eux, on estRoady et nouveaux! Pour ce qui est duCA, on fera un point dans les 6 mois. »« On assiste logiquement à unrééquilibrage de notre chiffre entre cequi relève de l’atelier et de la vente enlibre service. »

Page 3: Newsletter Impact n°8

IN SITU MARKETING

170 airbus A380 par an +10% pour la Française des Jeux, +8% pour lePMU. C’est la croissance du chiffre d’affairesqu’affichent les professionnels du secteur en2004 par rapport à 2003. L’évolution comparéedu chiffre d’affaires des opérateurs sur unepériode de 10 ans (1993-2003) illustre uneferveur vertigineuse de la population françaisepour le jeu : +37% pour le PMU, +64% pour laFrançaise des Jeux, +284% pour les casinos ! Sil’offre de jeux a certes considérablement évoluédurant cette période, elle répond néanmoins auxattentes d’une société qui, dans un contextesocial de crise (baisse du pouvoir d’achat, haussedu chômage…), est fascinée par l’illusion d’unerichesse facile et immédiate. La société estd’autre part entrée dans une ère de loisirs et detemps libre, privilégiant l’émotion et le bien-êtrepersonnel au détriment d’un accomplissementsocial ou professionnel. Emotion et viemeilleure… on retrouve les deux axes decommunication développés respectivement parle PMU et la Française des Jeux dans leurscampagnes publicitaires récentes.

La France championned’Europe

Le PMU est la première entreprise de parishippiques en Europe, il est le numéro troismondial derrière les opérateurs de pari mutueldu Japon et de Hong Kong. La France compte255 d’hippodromes, soit autant que le reste despays européens réunis. La Française des Jeux estégalement le troisième acteur mondial deloteries derrière l’Espagne et le Japon. La Franceest par ailleurs le premier casinotier (en nombrede casinos) d’Europe devant la Grande-Bretagne, avec 180 casinos.

On joue via Internet, latélévision ou par téléphoneLes acteurs s’appuient par ailleurs sur un réseaude plus en plus dense et varié : 40 000 points devente pour la Française des Jeux ou 8 000 pourle PMU. Par ailleurs, la centralisation dessystèmes d’information a permis de multiplierles possibilités de pari à distance : ainsi le PMUa-t-il développé à l’instar de la FDJ, la prise deparis par satellite et par câble mais égalementpar borne interactive, par téléphone ou viaInternet. Cette sophistication permet en outre,quelques minutes après l’arrivée de chaquecourse ou le tirage d’une loterie, un calcul et unversement des gains immédiat.

Une offre pléthoriqueLes jeux de tirage tels que le Loto ou l’EuroMillion (lancé en 2004 avec un succèscommercial immédiat) demeurent les jeuxpréférés des Français car ils sont le symbole fortd’un rêve à portée de main. Toutefois, les jeuxde grattage, qui reposent sur l’instantanéité etle ludisme, sont désormais légion et rencontrentune croissance étourdissante : Millionnaire, TacO Tac, Solitaire, Saint Valentin, les sagas (StarWars, Le Seigneur des Anneaux, XIII…), autantde jeux qui favorisent la fréquence du gain,donc… la fréquence de jeu.

Le PMU, pour sa part, présente aujourd’hui unegamme de jeux diversifiée, composée de 11 pariset de l’offre de paris automatiques, Pariez Spot, unmode de jeu simple et instantané lancé en 2001,

grâce auquel le parieur n’a plus besoin desélectionner les chevaux et fait confiance auxautres parieurs qui ont déjà enregistré leur ticket.Un mode de pari qui a immédiatement contribué àla démocratisation du jeu hippique puisqu’en 3 ans,le PMU a attiré 500000 clients supplémentaires.

Les casinos, quant à eux, n’ont pas été en restepuisqu’ils doivent principalement leurphénoménale croissance à l’essor rapide etcontinu des machines à sous depuis leurautorisation, par Charles Pasqua, en 1987. De1600 en 1988, elles sont à présent au nombrede 17 000 dans les casinos, et contribuent à90 % au produit brut des jeux de casinos.

Qui joue ? À la faveur, en particulier, de produits de laFrançaise des Jeux destinés au plus grandnombre, les caractéristiques de la clientèlecorrespondent à quelques nuances près à cellesde la population française. Son profil sociologiquereflète la diversité sociale du pays avec unelégère surreprésentation des ouvriers et uneproportion de retraités légèrement moinsélevée. La clientèle du PMU compte, elle,davantage de retraités et d’hommes,mais elle se féminise grâce, notamment, àses produits destinés aux néophytes. La‘massification’ du jeu tend également àdéplacer le cœur de cible de la classe ouvrièrevers celle des professions intermédiaires.

Si l’offre de jeux a précédemment été décritecomme “championne d’Europe”, il faut toutefoispréciser que la mise moyenne par habitant etpar an sur les jeux de loterie est de 122 € enFrance, contre 149 € par Européen, ce qui placela France à la 11ème position sur l’échiquiercontinental. Ce contraste souligne la diversitédes motivations de jeu.

L’espoir de gains particulièrement importantsfait rêver les uns mais d’autres, beaucoup plusnombreux, préfèrent gagner plus souvent dessommes moins élevées : c’est possible avec desjeux peu risqués tels que Pariez Spot (160 000gagnants par semaine), les jeux instantanés dela Française des Jeux et enfin, les machines àsous des casinos, séduisantes et ludiques, maistrès gloutonnes pour le porte-monnaie desménages.

Au final, 68 % de la population âgée de plus de18 ans pratiquent les jeux d’argent, ce quireprésente 31 millions de joueurs. Mais derrièrece marché à l’assiette exceptionnellement large,

se profilent les gros joueurs, les joueursréguliers, les addicts du grattage ou du pari. Etceux-là représentent une population pus “fine”,d’un peu plus de 19 % de la population : ilsjouent au moins une fois par semaine à un jeude pari, de grattage ou de loterie. Crise oblige,c’est dans les régions les plus touchées par lechômage - le Nord et les DOM TOM - qu’onretrouve le plus grand nombre de ces parieurs.

Conséquence du développement de ces offrespromettant, en apparence, des gains rapides etfréquents, les Français développent uncomportement d’accoutumance. En moyenne, leclient du PMU joue 1,1 fois par semaine, un tiersdes clients Française des Jeux jouent au moinsune fois par semaine, un tiers également desadeptes des machines à sous jouent plusieursfois par semaine (et près de 10 %, tous lesjours !), plus des deux tiers d’entre euxdépensent plus de 15 € à chaque fois qu’ilsentrent dans le casino…

3

versé à la Croix Rouge Française pour les victimes du tsunami ■ Ouest France a également diffusé un numéro spécial de 32 pages tabloïd consacré à l’Asie. Vendu 2 euros, le produit de la vente une collection de 24 films en DVD, disponible avec le journal du samedi au prix de 5,95 euros ■ Par ailleurs, le groupe va produire 1 minute 30 d’information locale par jour pour le portail UMTS

Sud Ouest diffusent gratuitement un dossier spécial tabloïd de 32 pages “Envie de partir” réalisé avec l’Aéroport de Bordeaux. Sud Ouest propose également à ses lecteurs des CD de chansons, Presse adopte un format demi-berlinois (A4). Midi Libre et l’Indépendant lancent une formule en deux cahiers : régional & national. Midi Libre change également sa maquette, son logo et sae ces mêmes titres à hauteur de 20 % dans le dossier emmené Urbi TV. Pour mémoire, La Provence a récemment remporté la fréquence de Marseille et le Courrier de l’Ouest celle d’Angers.

LES “DROGUÉS DU JEU” INQUIÈTENT

Des chercheurs américains ont mis en évidence des corrélations entre le risque de dépendanceet le développement de l’offre de jeu en général et des machines à sous en particulier, enraison de leurs caractéristiques : accessibilité, rapidité, illusion d’adresse et de contrôleprocurée aux joueurs.

C’est précisément ce que dénoncent les psychiatres français aujourd’hui, ce renforcement del’addiction des joueurs, une dépendance accentuée par ces nouveaux jeux avec de petitesmises d’un ou deux euros et des résultats instantanés qui tiennent en haleine et rendentaccros. Un autre chiffre a flambé l’an dernier, c’est celui du nombre d’appels passés à “SOSJoueurs”, service d’aide aux joueurs pathologiques dépendants : + 10 % de consultations partéléphone pour les drogués du jeu. La clinique Marmottan qui accueille les drogués du jeu,refuse désormais du monde.

Certains observateurs (psychiatres, sociologues, psychologues, économistes…) ont récemmentalerté les pouvoirs publics sur la nécessité de créer rapidement un Observatoire National desPratiques Ludiques, organisme susceptible d’évaluer les effets de ce “consumérisme duhasard” sur sa clientèle et de jeter les bases d’une Politique des Jeux harmonieuse. Veiller àune pratique modérée des jeux tout en protégeant une manne financière, c’est là la difficilemission d’un État croupier…

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2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

PMU (+ 37 %) Française des Jeux (+ 64 %) Casinos (+ 284 %)

5 1155 332

7 021

4 748

5 443

7 789

4 350

12 378

10 240

Evolution comparée du CA des 3 principaux opérateurs de jeux (1993-1998-2003 / en millions d’euros)

Les Français et les jeux d’argent

La fièvre du jeu, antidote à la crise ?Les Français grattent, misent, parient… Ils dépensent chaque année davantage dans les lotos, les chevaux de course et les casinos.

Plus qu’un phénomène quand on sait qu’en un an, 35 milliards d’euros ont été misés tous jeux de hasard confondus. Une “fièvre” qui inquièterait même les psychiatres… Éclairages.

Page 4: Newsletter Impact n°8

MÉMO SERVICES MA PQR À MOI

Services & ÉtudesPQR

Mesures d’audience et média marchés

• “SPQR/EUROPQN” 2004 (Ipsos).L’audience du PQR 66

• “SPQR-Cumul 3 ans” 2002/2003/2004. Tous les chiffres d’audienceet les cartographies associées de52 titres et 24 groupes de PQR

Audience Décideurs

• La France des Cadres Actifs 2004(Ipsos)

• Les Décideurs de la GrandeDistribution (Ipsos)

• Les Décideurs des CollectivitésTerritoriales (Ipsos)

Mesures de l’efficacité

• Suivi Impact 66 : base dedonnées compilant plus de250 000 interviews et 2 500post-tests d’impact sur les treizedernières années (IFOP). Baseenrichie chaque année d’unecentaine de tests d’impactauprès du grand public.

• PQR-PRO : post-tests SOFRES sur lacible des décideurs, via uneméthode novatrice : le CAWI.Réservé aux annonceurs B2B(IREP 2004).

• PQR-SCAN : post-tests et pré-testsd’efficacité sur les ventes réaliséssur les marchés tests d’Angers etLe Mans - Marketing Scan (GFK).Réservé aux annonceurs GrandeConso.

• PQR-TRACK : tests dédiés au suivides campagnes lourdes etconcentrées en PQR (IFOP).

Études Quali

• Proximités : Sociovision. Lesnouveaux vécus de la proximité(IREP 2001).

• La communication textuelle enPQR/texte et conviction-SORGEM(IREP).

www.pqr.org

Toutes les infos sur les Titres, lesétudes, les standards d’impact, lestarifs et les contacts commerciaux...Accès libre.

Contactez directement votrerégie :

• Com>Quotidiens 01 55 38 21 00

• Quotidiens Associés 01 56 52 24 44

Marie-Laure Sauty de Chalon,Présidente de Carat France

« Curieusement, tous les articles que j’ai lu sur MaPQR à Moi “parlent au passé”. Certains disent c’est lejournal de mes grands parents, c’est le journal demon enfance, c’était la télévision de ma famille…mais pour moi, c’est le contraire !

Ma famille est parisienne et dévoreuse de pressenationale, je ne connaissais rien à la PQR jusqu’àrécemment… j’ai dû la découvrir presque en mêmetemps que l’Internet !

J’ai travaillé 3 fois pour desquotidiens, Libération, LaTribune et le Monde. Il m’estdonc impossible de cacher ma passion pour la pressed’actualité : j’aime le papier journal, pas seulementpour son contenu mais aussi pour sa forme et toutela gestuelle qui l’entoure : aller au kiosque l’achetertous les jours, tenir le journal en mains, le lâcher puisle reprendre, lever la tête pour lire tout haut uneinformation et le laisser en place pour que lesenfants s’y intéressent.

Je devais donc être bien conditionnée pour la PQR, ilne manquait plus que l’attache régionale !

Ma mère est devenue maire de notre village enNormandie et c’est à partir de ce moment que j’aicommencé à lire Ouest France et l’hebdo Le Paysd’Auge. C’était une découverte tant cet universaccroche vite ses lecteurs.

Cette presse qui m’apparaissait âgée, sans informa-tions autres que des histoires de clocher provoquevite de l’addiction : il existe une relation intime entrela PQR et ses lecteurs. Ouest France crée la conni-vence, et joue parfaitement la complémentaritéentre l’info nationale, régionale et locale.

La capacité de la PQR à vous faire croire que vousêtes le seul lecteur qui va recevoir l’information

locale au coin de chez vousest phénoménale. Et un jouron s’aperçoit, quand ondevient expert des medias,

que c’est aussi le premier quotidien français avec unediffusion de 780 000 exemplaires !

Nous avons crée l’Observatoire des Régions car onconsomme les medias très différemment selon qu’onhabite au Nord ou au Sud de la France. Nous recom-mandons la PQR à nos clients car nous sommesconvaincus qu’il s’est tissé un lien très profond entrela PQR et ses lecteurs. En toute hypothèse, la PQR estbien présente au cœur des foyers. Et l’attachementlocal montre que le media a de l’avenir ! »

STABILODATES

Avril

Du 7 au 10 avril 2005 ➩ 23ème édition du Festival duFilm Policier à Cognac.

Dimanche 10 avril 2005 ➩ 103ème édition de “Paris- Roubaix” (cyclisme).

Du 19 au 24 avril 2005 ➩ 5ème édition du Festival demusiques actuelles du“Printemps de Bourges”.

Du 21 au 24 avril 2005 ➩ Exposition Internationale dela Fleur à Cagnes sur Mer.

Mai

Du 11 au 22 mai 2005 ➩ 58ème Festival International du Film à Cannes.

Du 19 au 22 mai 2005 ➩ 63ème Grand Prix de Monaco(formule 1).

Du 24 au 25 mai 2005 ➩ Le Grand Pèlerinage desGitans aux Saintes Maries de laMer.

Les 13, 14 et 15 mai 2005 ➩ Nuits du Blues à l’Hôtel deVille de Sarreguemines.

Du jeudi 12 au lundi 16 mai ➩ Féria de la Pentecôte à Nîmes.

Juin

Les 11 et 12 juin 2005 ➩ Fêtes Johanniques de Reims.

Du 5 au 12 juin 2005 ➩ 57ème Critérium du DauphinéLibéré (cyclisme).

Du 14 juin au 9 juillet 2005 ➩ 56ème Festival d’Anjou.

Les 18 et 19 juin 2005 ➩ 73ème édition des “24 heures du Mans”(automobile).

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Je m’y suis mise en mêmetemps qu’Internet !

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Et s’il y avait d’intelligentesoccasions de communiquer ?Quelques rendez-vous…

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