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P aul Chomat, Maurice- Antoine Limonne, Phi- lippe Macke, Henri Bayard, François Rochebloi- ne, Bruno Vennin, Jean-Bap- tiste Giraud, Bernard Four- nier, Paul Salen, André Chazalon, Jean-Baptiste Cha- brier et Michel Durafour ont tous les douze un point commun. Une première dans la Loire Ils ont été conseillers géné- raux durant au moins 18 ans. Voire beaucoup plus à l’instar de « Tatane », le surnom de M. Limone, 89 ans, qui a siégé durant 38 ans au conseil général. « Parce qu’ils se sont dévoués pour le département, l’actuel président du conseil général et Fabienne Buccio, la préfète de la Loire, ont sou- haité « rendre un hommage public », ce lundi 10 février, à ces conseillers généraux ». Certes, certains n’ont pas pu faire le déplacement. À l’instar de Michel Durafour, Jean-Baptiste Chabrier et André Chazalon. D’autres sont partis trop tôt, comme Lucien Neuwirth et Théo Vial- Massat, tous deux décédés fin 2013. Mais tous ont pu discu- ter avec les « petits nou- veaux » qui siègent actuelle- ment au conseil général, venus en nombre célébrer leurs aînés. Certes, les plus anciens observateurs politi- ques auront décelé des absents. Ils pensent, sans doute, à Daniel Mandon, Jean-Claude Frécon, Pascal Clément et Régis Jacquis. En fait, ils ont été honorés, jadis, mais lors d’une cérémonie plus intime. Les plus féminis- tes, comme la préfète, note- ront que pas une seule femme ne figure parmi ces récipien- daires. « Mais les binômes homme-femme, opération- nels dès 2015 vont singulière- ment changer les choses » comme n’a pas manqué de le souligner Mme Buccio. Treize conseillers généraux honoraires pour au moins 18 ans de mandats Politique. Ce lundi, le président du conseil général et la préfète de la Loire ont convié d’anciens conseillers généraux qui « se sont dévoués pour le département ». Seuls dix des treize conseillers honorés ce lundi ont pu se rendre à la cérémonie d’honorariat. Jean-Paul Chazalon représentait son père André. Photo Celik Erkul

Le progres 11.02.2014

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LOI MARDI 11 FÉVRIER 2014 - LE PROGRES ! 13

« Je n’ai pas l’inten-tion de me laisserfaire. La santé des

citoyens est en jeu. Il faut agirmaintenant ou jamais ! ».

« Tout faire,sauf vider l’eau »avait dit le curé

Jean-Dominique Barraud,maire de Lavoine (Allier) estparti dimanche, à pied pourParis, accompagné de sympa-thisants. Là-bas, il comptebien être reçu au ministèrede la Santé où il exposera lesdangers qui menacent selonlui sa commune et toutescelles alentour suite au projet

d’Areva de réaménager le siteuranifère des Bois Noirs, àSaint-Priest-la-Prugne. Ceprojet consiste à remplacerpar une couche de solide lesdeux mètres d’eau qui recou-vrent les résidus miniersd’uranium du bassin de 18hectares.« Ils veulent vider l’eau dit lepremier magistrat, détournerla rivière Besbre et couvrir lebassin. Ce que je crains, cesont les poussières jugéesnocives pour la santé ».Pourtant Areva, interrogé àce sujet, signale que toutesles mesures seront prisespour garantir la sécurité despopulations et des animaux.Mais le maire de Lavoine a

des doutes sur les garantiesproposées, se référant aussiaux paroles de l’abbé Cho-mière, curé de Laprugne,scientifique expérimenté,

aujourd ’hui décédé, quil’avait averti : « Tout faire,sauf vider l’eau »…Aujourd’hui, Jean-Domini-que Barraud est déterminé.

Durant son trajet jusqu’àParis, lui et ses compagnonsde route espèrent trouver legîte et le couvert chez l’habi-tant. !

Unmaire de l’Allier part en croisadecontre le groupeArevaEnvironnement. Auxportes duRoannais, ce premiermagistrat de l’Allier a décidé de rejoindre Paris, à pied,pourmontrer son opposition auprojet de réaménagementdu site uranifère des BoisNoirs, à Saint-Priest-la-Prugne,au sud-ouest de Roanne.

! Accompagné d’Eric Duray, maire de Laprugne (à gauche), Jean-Dominique Barraud, maire de Lavoine,est parti dimanche pour Paris. Photo Lucien Rebiron

SoutiensQuels impacts peuvent avoir lessoutiens des ténors politiquessur les électeurs de ces prochesélections municipales, qu’ilssoient d’envergure nationale ourégionale ? C’est la questionqu’on peut se poser avant lavenue de François Fillon aujour-d’hui mardi dans la Loire. Quel’ex-Premier ministre soutiennele copéiste Gaël Perdriau per-met-il d’afficher une certaineunité des colistiers stéphanois ?Que le président socialiste de laRégion Rhône-Alpes, Jean-JackQueyranne vienne soutenir, àRive-de-Gier ce samedi15 février, le communiste Vin-cent Bony convaincra-t-il lesélecteurs de porter leurs voixsur cette liste qui se veut « derassemblement et d’ouvertu-re » ?Difficile de le savoir. Toujoursest-il qu’à gauche, comme aucentre-droit, on rêve de cessoutiens. Ainsi Philippe Kizirianet Maurice Vincent, respective-ment têtes de listes à Saint-Cha-mond et Saint-Etienne, atten-dent la venue du ministre del’Intérieur, Manuel Valls. Ladésormais centriste Rama Yadeserait également attendue àSaint-Chamond pour soutenir laliste conduite par EmmanuelMandon.

DépôtIl ne reste plus que trois semai-nes aux candidats pour déposer

leurs listes en préfecture, soitjusqu’au 6 mars. Si la prise d’unrendez-vous possible jusqu’aumercredi 12 février est vivementconseillée, tous peuvent dépo-ser leurs listes dès le jeudi13 février ; mais ceux qui n’ontpas fait de démarche préalableavec un rendez-vous en bonneet due forme devront s’armer depatience.

OndesFrance Culture installe sesmicros ce vendredi 14 févrierdès 17 heures à Saint-Etienne,au restaurant de la Cité dudesign plus précisément. Cejour-là, ce sont des émissions etdes reportages qui seront pro-posés en direct et en public surle thème Peut-on réinventer uneville ? Le point d’orgue de cettesoirée radiophonique stéphanoi-se sera le débat, diffusé entre18 h 15 et 19 heures, entreMaurice Vincent, le maire sor-tant PS, l’UMP Gaël Perdriau etle frontiste Gabriel de Peyreca-ve.

Municipales 2014 : carnet de campagne

! François Fillon. Photo Philippe Juste.

Paul Chomat, Maurice-Antoine Limonne, Phi-l i p p e M a c k e , H e n r i

Bayard, François Rochebloi-ne, Bruno Vennin, Jean-Bap-tiste Giraud, Bernard Four-n i e r, P a u l S a l e n , A n d r éChazalon, Jean-Baptiste Cha-brier et Michel Durafour ontt o u s l e s d o u z e u n p o i n tcommun.

Une premièredans la LoireIls ont été conseillers géné-raux durant au moins 18 ans.Voire beaucoup plus à l’instarde « Tatane », le surnom deM. Limone, 89 ans, qui asiégé durant 38 ans au conseil

général. « Parce qu’ils se sontdévoués pour le département,l’actuel président du conseilgénéral et Fabienne Buccio, lapréfète de la Loire, ont sou-haité « rendre un hommagepublic », ce lundi 10 février, àces conseillers généraux ».Certes, certains n’ont pas puf a i r e l e d é p l a c e m e n t . Àl’instar de Michel Durafour,Jean-Baptiste Chabrier etAndré Chazalon. D’autressont partis trop tôt, commeLucien Neuwirth et Théo Vial-Massat, tous deux décédés fin2013. Mais tous ont pu discu-ter avec les « petits nou-veaux » qui siègent actuelle-ment au conseil général,

venus en nombre célébrerleurs aînés. Certes, les plusanciens observateurs politi-q u e s a u r o n t d é c e l é d e sabsents. Ils pensent, sansdoute, à Daniel Mandon,Jean-Claude Frécon, PascalClément et Régis Jacquis. Enfait, ils ont été honorés, jadis,mais lors d’une cérémonieplus intime. Les plus féminis-tes, comme la préfète, note-ront que pas une seule femmene figure parmi ces récipien-daires. « Mais les binômeshomme-femme, opération-nels dès 2015 vont singulière-ment changer les choses »comme n’a pas manqué de lesouligner Mme Buccio. !

Treize conseillers généraux honorairespour au moins 18 ans de mandatsPolitique. Ce lundi, le président du conseil général et la préfète de la Loire ont conviéd’anciens conseillers généraux qui « se sont dévoués pour le département ».

! Seuls dix des treize conseillers honorés ce lundi ont pu se rendre à la cérémonie d’honorariat.Jean-Paul Chazalon représentait son père André. Photo Celik Erkul