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Item53_02
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> PRESCRIPTION & SITUATIONS
Item 53
Principales techniques de rducation et de radaptation.
Savoir prescrire la masso-kinsithrapie et lorthophonie
Plan
Aller :
Premire partie
> Intervenants dans un programme de rducation et de radaptation
> Objectifs de rducation et moyens mis en uvre par les diffrents intervenants
Deuxime partie
> Rgles gnrales et modalits de prescription de la rducation
> valuations Objectifs thrapeutiques
> Modalits de prescription
Ordonnance de masso-kinsithrapie
Ordonnance dorthophonie
> Arrt de la rducation
> Rducation dentretien
> Diffrentes situations pathologiques : objectifs de rducation et modalits de prescription
> Lsions ligamentaires du genou et de la cheville
Entorse du genou
Entorse de la cheville
> Algoneurodystrophie
> Spondylarthrite ankylosante
> Polyarthrite rhumatode
> Lombalgies
> Sclrose en plaques (SEP)
> Accident vasculaire crbral
Hmiplgie aprs AVC datant de moins de 8 jours
Hmiplgie aprs AVC datant de 2 mois, au retour au domicile
Hmiplgie aprs AVC datant de 2 ans
> Maladie de Parkinson
Maladie de Parkinson dbutante ou un stade modr
Maladie de Parkinson un stade avanc
> Insuffisance cardiaque
> Insuffisance coronarienne
> Bronchopneumopathies obstructives
Deuxime partie
III. REGLES GENERALES ET MODALITES DE PRESCRIPTION DE LA REEDUCATION
A. valuations Objectifs thrapeutiques
Ce nest pas seulement le diagnostic mais surtout lvaluation des dficiences, limitations dactivits et situations de
handicap qui conduit le mdecin :
tablir des objectifs thrapeutiques ;
prescrire une rducation ;
choisir la modalit ou le champ sanitaire de prise en charge :
hospitalisation (complte ou ambulatoire) en MPR ou SSR spcialis dans les situations les plus complexes (exemple : une hmiplgie constitue) ;
rducation externe (voire autorducation ou ducation thrapeutique) dans les autres situations ou en relais de lhospitalisation.
Le choix des objectifs prend en compte les besoins et les aspirations de la personne handicape (projet de vie de la
personne). Ainsi, un diagnostic darthrose de genou ne conduit pas automatiquement la prescription de
kinsithrapie. Ce sont la constatation clinique de certaines dficiences (flessum, amyotrophie ou encore instabilit), la
plainte du malade souvent de lordre des limitations dactivits (rduction du primtre de marche, difficult pour se
relever dun sige bas) ou des restrictions de participation (difficult assumer ses obligations professionnelles) qui
conduiront dcider la prescription de la rducation et qui dtermineront le choix des outils dvaluation.
B. Modalits de prescription
1. Ordonnance de masso-kinsithrapie
Une ordonnance doit donc comporter :
les coordonnes compltes du prescripteur ;
la date ;
le nom et le prnom du patient ;
la nature de la prescription : masso-kinsithrapie ;
le nombre et la frquence des sances : mme si ces prcisions peuvent tre facultatives, laisses
au jugement du professionnel de rducation, ce nombre et cette frquence sont importants
prciser en fonction de lobjectif attendu, des impratifs de surveillance et des chances de
rcupration. Lorsquelle prcise le nombre de sances, la prescription du mdecin simpose ;
lintitul du ou des segments anatomiques rduquer (une articulation, le tronc, un ou des
membres) ou un tableau clinique (hmiplgie, paraplgie, insuffisance respiratoire BPCO) ;
lintitul kin balnothrapie ou rducation en piscine si cette technique est indique ;
la mention domicile si ncessaire ;
la mention accident du travail si besoin (comme pour toute ordonnance).
Cette prescription est aussi un acte thrapeutique, et un moyen de communication entre mdecin et
kinsithrapeute. Il est ncessaire dy indiquer :
les objectifs attendus de la rducation ;
les ventuelles contre-indications certaines techniques.
Si la rducation doit tre effectue tous les jours, dimanches et jours fris inclus, il faut le prciser.
Un courrier donnant le diagnostic et le contexte clinique est souhaitable.
Le kinsithrapeute a le droit, sauf prescription contraire, de choisir les techniques qui lui semblent adaptes
la conduite du traitement prescrit.
Les masseurs-kinsithrapeutes sont tenus deffectuer un bilan en dbut et en fin de traitement.
> Voir ordonnance type et les lments indispensables indiquer
2. Ordonnance d orthophonie
La rducation orthophonique se fait sur prescription mdicale et sa prise en charge est soumise une
demande dentente pralable. Les sances durent 30 minutes, sauf pour les affections neurologiques (45
minutes) :
le mdecin prescrit dabord un bilan orthophonique ;
l orthophoniste renvoie le bilan et si elle le juge ncessaire fait une proposition de prise en charge
rducative ;
le mdecin rdige une ordonnance qui doit prciser lobjectif de la rducation et le nombre de sances. Ce
dernier est rarement infrieur 30 50, avec un rythme variable selon les indications, par exemple de 3 5
sances par semaine dans laphasie ;
l orthophoniste envoie la caisse lordonnance et la demande dentente pralable ;
la caisse a un dlai de 10 jours pour refuser la prise en charge ;
au terme des sances prescrites, l orthophoniste renvoie un bilan au mdecin traitant et peut
ventuellement redemander de son propre chef la Caisse dassurance-maladie une nouvelle srie de sances
de rducation ;
au-del de cette nouvelle srie, l orthophoniste, sil juge ncessaire la poursuite de la rducation, envoie
un bilan de fin de traitement au mdecin et fait une proposition de prolongation de soins. Le mdecin pourra
rdiger une nouvelle prescription.
C. Arrt de la rducation
Larrt de la rducation doit tre un acte rflchi. Il est logique :
lorsque les objectifs sont atteints, ou que le sujet est asymptomatique, ou que ses capacits fonctionnelles rpondent
ses besoins physiologiques ;
lorsque le malade ne la tolre pas ;
lorsque le malade nest pas cooprant ;
lorsquelle na pas permis datteindre les objectifs.
Larrt de la progression aprs une priode damlioration ne signifie pas toujours que lon est arriv au maximum des
capacits fonctionnelles. Dans certains cas le programme rducatif nest simplement plus appropri et une nouvelle
valuation permettra de dfinir un nouveau programme. Dans dautres cas il sagit dun phnomne de saturation de la
part du patient, qui justifie linterruption de la rducation pendant quelques jours voire quelques semaines.
la fin des sances le rducateur propose au patient un programme dexercices personnels indispensables pour
prenniser les rsultats obtenus, notamment dans les pathologies chroniques de lappareil locomoteur. Les
programmes doivent tre simples et ne comprendre quun nombre limit dexercices. Lintrt de ces programmes doit
tre expliqu au patient avec conviction, par le mdecin et le kinsithrapeute, au besoin plusieurs reprises, afin den
amliorer lobservance.
D. Rducation dentretien
La notion de rducation dentretien reste controverse.
Trs peu dtudes ont prouv lefficacit de la pratique rgulire de la kinsithrapie pour viter la dgradation
fonctionnelle au cours dune maladie chronique. Dans certaines circonstances, la prescription discontinue de courtes
sries de sances peut-tre justifie :
lorsquil sagit de retrouver un niveau fonctionnel acquis au cours dune prcdente priode de prise en
charge, mais qui sest progressivement dtriore au fil du temps ;
lorsquun autoprogramme a t propos au patient, pour rviser la qualit technique des exercices raliss
qui se dgrade inluctablement.
IV. DIFFERENTES SITUATIONS PATHOLOGIQUES : OBJECTIFS DE REEDUCATION ET
MODALITES DE PRESCRIPTION
Ici, seront abords essentiellement les objectifs de kinsithrapie qui font lobjet de prescription
concernant des pathologies au programme de lECN. Les moyens rappellent les techniques quutilise le
kinsithrapeute.
Pour une description plus complte, consultez sur le site du cofemer :
> La MPR dans les modules autres que le module 4 lECN
Laccs au texte dvelopp, auquel il est conseill de se rfrer, est accessible aussi la fin de chaque
situation envisages ci dessous
A. Lsions ligamentaires du genou et de la cheville (item 257 du programme de lECN)
1. Entorse du genou
Objectifs Moyens
Lutter contre la douleur.
Rcuprer la force musculaire.
Massages, physiothrapie.
Rveil des muscles sidrs, puis renforcement analytique et
global.
Si besoin balnothrapie.
Rcuprer les amplitudes articulaires. Mobilisation passive.
Si besoin balnothrapie.
Amliorer la proprioception.
Rcuprer des capacits leffort. Exercices proprioceptifs en dcharge puis en charge.
Commentaires :
les sances doivent tre dbutes immdiatement ;
le nombre de sances est dtermin par la ncessit de revoir le patient 1 mois ;
des soins quotidiens sont ncessaires hormis le samedi et le dimanche (donc 5 sances par semaine) ;
les soins sont raliser au cabinet du MK et non pas au domicile.
> Voir texte dvelopp
2. Entorse de la cheville
Objectifs Moyens
Lutter contre la douleur.
Rcuprer la force musculaire.
Massages, physiothrapie.
Rveil des muscles sidrs, puis renforcement en insistant
sur les verseurs
Si besoin balnothrapie.
Rcuprer les amplitudes articulaires Mobilisation passive.
Si besoin balnothrapie.
Amliorer la proprioception.
Rcuprer des capacits leffort. Exercices proprioceptifs en dcharge puis en charge.
Commentaires :
les sances doivent tre dbutes immdiatement ;
le nombre de sances est dtermin par la ncessit de revoir le patient 1 mois ;
des soins quotidiens ne sont pas ncessaires (donc 3 sances par semaine) ;
les soins sont raliser au cabinet du MK et non pas au domicile.
> Voir texte dvelopp
B. Algoneurodystrophie (item 221 du programme de lECN)
Objectifs Moyens
Lutter contre la douleur.
Lutter contre les troubles trophiques
Physiothrapie (bains cossais)
Massages.
Rcuprer les amplitudes articulaires. Mobilisation active de prfrence car le patient peut doser
les exercices en fonction de la douleur.
Rserver les mobilisations passives dans la phase froide de
raideur.
Postures instrumentes ou non.
Rintgrer le membre suprieur dans les activits
quotidiennes
Apprentissage du pas simul puis de la marche en dcharge
au seuil de la douleur pour le membre infrieur Au besoin
en balnothrapie.
Commentaires :
il est ncessaire dcrire au kinsithrapeute pour lui prciser le diagnostic ;
le nombre des sances prescrites est li au fait que lon veut revoir le patient 1,5 2 mois aprs le dbut de la prise
en charge pour la rvaluer et rorienter la suite de la prise en charge ;
pour le membre infrieur :
la marche en dcharge au seuil de la douleur est un objectif primordial. Le fait de poser le pied terre en
gardant un schma de marche contribue la ralisation des autres objectifs : lutte contre les troubles
trophiques, rcupration des amplitudes,
penser prescrire une paire de cannes.
C. Spondylarthrite ankylosante (item 282 du programme de lECN)
Objectifs Moyens
Maintenir la mobilit du rachis, des articulations
costo-vertbrales et des membres. Exercices passifs et actifs de mobilisation articulaire.
Prvenir voire rduire les dformations vertbrales et
thoraciques. Postures (principalement pour lutter contre la cyphose).
Entretenir la force globale.
Maintenir ou amliorer les capacits arobies.
Exercices de renforcement portant essentiellement sur les
muscles luttant contre les dformations (spinaux pour le
rachis).
Apprentissage de lautorducation. Travail sous-maximal en endurance sur ergocycle, tapis de
marche ou rameur.
Apprentissage dexercices quotidiens faire domicile.
Commentaires :
il est ncessaire dcrire au kinsithrapeute pour lui prciser le diagnostic ; 10 sances suffisent en gnral dans les formes o il ny a pas de dficiences (raideurs) corriger.
> Voir texte dveloppp
D. Polyarthrite rhumatode (item 121 du programme de lECN)
Objectifs Moyens
Prvenir les dformations avant leur installation.
Limiter les dformations.
Massages musculaires et physiothrapie.
Orthses de repos mains et poignets.
Entretenir ou rcuprer la mobilit et de la stabilit
articulaire.
Entretenir la trophicit musculaire.
Conseils de postures et auto-postures en bonne position.
Exercices essentiellement actifs.
Maintenir ou amliorer les capacits arobies. Travail sous-maximal en endurance sur ergocycle, tapis de
marche ou rameur.
Apprendre limiter les contraintes articulaires. Conseils gestuels pour limiter les contraintes articulaire
> Voir texte dvelopp
E. Lombalgies (item 215 du programme de lECN)
Objectifs Moyens
Phase aigu :
Selon les recommandations actuelles, il y a des
arguments (inefficacit) avec un bon niveau de
preuve pour ne pas proposer de kinsithrapie
ce stade.
Phase subaigu :
lutter contre la douleur,
maintenir une mobilit normale,
rcuprer la force musculaire,
prvenir le passage la chronicit et les rcidives.
Phase chronique :
restaurer la mobilit,
rcuprer la force musculaire,
rcuprer les aptitudes leffort,
lutter contre la douleur,
rduire lanxit et amliorer lestime de soi,
favoriser la participation sociale et professionnelle.
Assouplissements sous-pelviens, sur les plans antrieurs,
postrieurs et latraux.
Amlioration du contrle sensori-moteur de la rgion lombo-
pelvienne.
Renforcement musculaire.
Reconditionnement leffort.
Travail musculaire global.
Endurance.
Apprentissage dauto-exercices.
Massages, physiothrapie, balnothrapie.
> Voir texte dvelopp
F. Sclrose en plaques (SEP) (item 215 du programme de lECN)
La kinsithrapie est prescrite essentiellement lorsque surviennent des troubles moteurs et/ou sensitifs (membres
infrieurs et membres suprieurs).
Dans la phase initiale, la rducation est le plus souvent conduite en centre ou lhpital ou en centre avec une
rducation quotidienne puis, selon ltat du patient, domicile, ou si possible en cabinet.
Objectifs Moyens
Rduire la spasticit Postures quotidiennes dtirement.
Empcher les rtractions musculotendineuses
secondaires limmobilisation et la spasticit
Exercices passifs et activo-passifs de mobilisation articulaire.
Apprentissage dauto-exercices dtirements.
ducation la recherche des causes aggravantes de la
spasticit.
Kinbalnothrapie.
Amliorer la commande motrice. Exercices actifs de renforcement moteur prudent, analytique
et fonctionnel pour lquilibre et la marche sur les muscles les
plus faibles.
R-entranement progressif leffort. Fractionner les
exercices pour viter la fatigue.
Rduire les troubles sensitifs ou au moins leur
retentissement.
Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle
articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.
Amliorer lautonomie quelle que soit la rcupration. Dvelopper les compensations fonctionnelles.
Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.
Commentaires :
la dure de la prescription est dtermine par la stabilisation de ltat ;
si la spasticit est trs marque, la prescription est vie, 2 fois par semaine ;
ne pas oublier lducation du patient aux techniques dauto-entretien et dautorducation.
> Voir texte dvelopp
G. Accident vasculaire crbral (item 133 du programme de lECN)
1. Hmiplgie aprs AVC datant de moins de 8 jours
Objectifs Moyens
Amliorer la commande motrice.
Il faut ce stade avant tout stimuler la plasticit
crbrale et restaurer le mieux possible la commande
dficiente sans compensation.
Exercices dveil moteur.
Exercices de contrle du tronc si lhmodynamique permet la
station assise.
Exercices passifs de contrle de la spasticit par des
postures prolonges dtirement.
Exercices actifs de renforcement analytique et global de la
motricit (prhension, quilibre et marche) selon possibilit.
ce stade on vitera de dvelopper les compensations
fonctionnelles.
Rduire les consquences des troubles sensitifs. Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle
articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.
Prvenir certaines complications :
Rtractions musculotendineuses secondaires
limmobilisation de certains muscles en position
courte (qui dbutent ds les premiers jours et ne font
que saggraver ensuite en labsence de traitement
prventif).
Ankyloses articulaires
Postures prolonges dtirement (voir ci-dessus) et
mobilisations articulaires passives douces.
Douleurs dpaule (dont le syndrome douloureux rgional
complexe type 1).
Protger le membre suprieur dficient de toute traction
intempestive lors de lassistance ( la toilette, habillage,
retournements).
Sassurer que les rgles de protection de lpaule ct
partique sont connues de lentourage proche.
Encombrement bronchique.
Contrle biquotidien et exercices de dsencombrement
respiratoire (veil de la toux,
postures) selon besoin.
Si ngligence visuo-spatiale Contribuer la prise de conscience.
Commentaires :
Sances quotidiennes voire biquotidiennes, courtes, selon fatigue.
Mise en postures quotidiennes dtirement aprs avoir inform et duqu le personnel aide-soignant et infirmie
> Voir texte dvelopp
2. Hmiplgie aprs AVC datant de 2 mois, au retour au domicile
Objectifs Moyens
Amliorer la commande motrice :
continuer stimuler la plasticit crbrale et
restaurer le mieux possible la commande dficiente
sans compensation.
Exercices dveil moteur.
Exercices actifs de renforcement moteur analytique et
fonctionnel pour la prhension, lquilibre et la marche sur les
muscles les plus faibles.
Progressivement amlioration de la force si la commande est
suffisamment analytique.
R-entranement progressif leffort.
Rduire les troubles sensitifs ou au moins leur
retentissement.
Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle
articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.
Prvenir certaines complications :
Rtractions musculotendineuses secondaires
limmobilisation et la spasticit.
Continuer les postures quotidiennes dtirement.
Exercices passifs et activo-passifs de mobilisation
articulaire ; apprentissage dauto-exercices.
Douleurs dpaule (dont le syndrome douloureux rgional
complexe type 1).
Sassurer que les rgles de protection de lpaule ct
partique sont connues du patient et de son entourage p
Amliorer lautonomie quelle que soit
la rcupration (si celle-ci est insuffisante)
Dvelopper les compensations fonctionnelles.
Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.
Entranement intensif de la marche et lquilibre.
Compensation des prhensions par le membre suprieur
sain.
R-entranement leffort.
Si ngligence visuo-spatiale Contribuer la prise de conscience.
Commentaires :
Habituellement 5 sances/semaine, puis progressivement selon progrs, 3/semaine.
Souvent domicile, mais si possible en cabinet, selon ltat du patient.
Pendant plusieurs mois ; chez certains patients vie (si la spasticit est trs marque), 2/semaine.
ducation du patient aux techniques dauto-entretien et dautorducation si possible.
> Voir texte dvelopp
3. Hmiplgie aprs AVC datant de 2 ans
Objectifs Moyens
Amliorer la commande motrice.
La plasticit crbrale (rorganisation du
cerveau sain, dpendante de lentranement)
reste possible, quel que soit le dlai aprs lAVC.
Exercices actifs de renforcement analytique et global de la
motricit (prhension, quilibre et marche).
Progressivement amlioration de la force si la commande est
suffisamment analytique.
Rduire le retentissement des troubles sensitifs. Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle
articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.
Empcher certaines complications.
ce stade si la spasticit est trs svre, les
rtractions musculotendineuses restent
craindre.
Continuer les postures quotidiennes dtirement.
Exercices passifs et activo-passifs de mobilisation
articulaire ; apprentissage dauto-exercices dentretien.
- Amliorer lautonomie quelle que soit la rcupration
(si celle-ci est insuffisante).
Dvelopper les compensations fonctionnelles.
Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.
Entranement intensif de la marche et lquilibre.
Compensation des prhensions par le membre suprieur
sain.
R-entranement leffort.
Amliorer lautonomie quelle que soit la rcupration. Dvelopper les compensations fonctionnelles.
Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.
Commentaires :
Habituellement une reprise de rducation au rythme de 2 ou 3 sances/semaine pendant 6 semaines permet de
faire le point. ventuellement renouveles si progrs possible.
De prfrence en cabinet.
Une sance hebdomadaire au long cours na le plus souvent ni objectif ni efficacit.
Enseignement et contrle intervalles rguliers de programmes dautorducation et dentretien au long cours.
> Voir texte dvelopp
H. Maladie de Parkinson (item 261 du programme de lECN)
1. Maladie de Parkinson dbutante ou un stade modr
dambulation encore autonome et cognition compatible avec lapprentissage dexercices moteurs
Objectifs Moyens
Amliorer la disponibilit dopaminergique au
striatum.
Lexercice arobie avant la prise de lvodopa
permet la production de dopamine endogne au
striatum, ainsi quune meilleure absorption et
utilisation de la lvodopa exogne.
Exercices en arobie.
Travail soutenu sur bicyclette ergomtrique pendant 20 30
minutes.
Amliorer lquilibre et rduire la rigidit musculaire. Exercices de renforcement moteur, notamment aux
membres infrieurs et sur les extenseurs paravertbraux.
Amliorer la performance motrice pendant la sance. Utilisations de signaux sensoriels, acoustiques (mtronome),
visuels (barres sur le sol), motionnels et cognitifs (musique,
travail de groupe, instructions verbales).
Maintien de la capacit au lever, dune chaise ou du
sol.
Travail moteur par des exercices assis-debout, rpts
partir de chaises de hauteur dcroissante, et des exercices de
relev du sol.
Maintien voire augmentation de la longueur du pas Travail rgulier de marche sur une distance spcifique, en se
la marche. concentrant sur la longueur du pas et non sur la vitesse de
marche.
Travail de la phonation et de larticulation en
orthophonie
Dvelopper les compensations fonctionnelles.
Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.
Commentaires :
Sances quotidiennes courtes, selon fatigue, plutt le matin avant la prise de lvodopa.
> Voir texte dvelopp
2. Maladie de Parkinson un stade avanc autonomie de dambulation altre, ou cognition incompatible avec lapprentissage dexercices moteurs)
Il y a bien entendu un continuum avec le stade prcdent et on passera de lune lautre des deux stratgies de rducation progressivement, en fonction de lvolution du patient.
Objectifs Moyens
Apprentissage de compensations pour :
prserver les capacits fonctionnelles.
Pouvant de moins en moins compter sur la
discipline personnelle du patient cause des
troubles dysxcutifs croissants, leffort du
rducateur se tourne vers lenseignement de
la tierce personne autant que du patient,
auxquels on apprendra une discipline de
compensations pour aider le patient
prserver le maximum de fonction ;
Sparation de tches fonctionnelles quotidiennes en sous-
tches : dcomposer les squences motrices ncessaires
pour se lever dun lit, se lever dune chaise, enfiler certains
vtements.
Rptition mentale effectuer avant certaines tches
difficiles (le patient peut de moins en moins compter sur sa
motricit automatique et doit recorticaliser les efforts
moteurs).
Utilisation de signaux sensoriels au domicile : barres
colores nettes au bord de chaque marche descaliers, sur le
sol pour sortir ou rentrer dans lespace exigu des toilettes,
couteurs avec musique rythme ou aime du patient pour
sortir faire les courses.
prvenir les chutes ;
Apprendre effectuer des demi-tours en arc de cercle,
cest--dire sur un plus grand espace que le demi-tour normal
(qui se fait sur soi-mme).
viter les tches simultanes, surtout lorsquune des deux
tches consiste marcher (viter de marcher en portant des
objets requrant une attention, ou de marcher travers un
espace encombr requrant lvitement dobstacles).
Enseignement de stratgies pour limiter les pisodes
denrayage cintique (exemple : STOP et UN grand pas
seulement ).
Si une aide technique semble ncessaire, elle doit tre
teste, en sance et entre les sances (avec la tierce
personne), avant dtre adopte.
prserver la statique rachidienne et la
capacit respiratoire ;
Renforcement des muscles extenseurs et travail de la
capacit respiratoire.
prserver ltat orthopdique ; Mobilisations articulaires passives.
amliorer la phonation ; Utilisation de masqueur de voix pendant les conversations.
Poursuite du travail en orthophonie (Lee Silverman Voice
Therapy)
amliorer la dglutition. Manger et boire en face dun miroir, travail de la dglutition
en orthophonie.
Commentaires :
Sances quotidiennes courtes, selon fatigue, plutt le matin avant la prise de lvodopa.
> Voir texte dvelopp
I. Insuffisance cardiaque (item 250 du programme de lECN)
La radaptation chez linsuffisant cardiaque est indique quelle quen soit lorigine ; elle est mene plusieurs emaines aprs une pousse dinsuffisance cardiaque, avec une monte en charge prudente, sous une surveillance spcialise (le plus souvent avec contrle par tlmtrie).
Elle sappuie sur un bilan cardiologique et fonctionnel ayant pour but :
de stratifier le risque :
par une preuve deffort (recherche de sous-dcalage, troubles du rythme et tensionnels),
par une chocardiographie (paramtres systoliques et diastoliques),
et selon les besoins, par un holter rythmique, une scintigraphie myocardique et/ou une tude de la variabilit sinusale
de dterminer le niveau de r-entranement :
par une preuve deffort avec mesure des changes gazeux,
fixation par calcul de la frquence cardiaque dentranement et/ou chelle de Borg ;
dvaluer lautonomie et la qualit de vie :
par le test de marche des 6 minutes,
par un score valid de qualit de vie.
Objectifs Moyens
Adapter les thrapeutiques mdicamenteuses, en
particulier btabloquants et IEC.
Amliorer les performances et la tolrance leffort
(dyspne, fatigue, voire angor si origine ischmique).
R-entranement en endurance :
sur ergo-cycle,
progressif avec surveillance tlmtrique si
possible,
un niveau fix lpreuve deffort avec mesure
des changes gazeux
Rduire les facteurs de risque. ducation thrapeutique oriente vers la dittique (poids et
restriction hydrosode) et lactivit physique rgulire.
Retrouver une autonomie dans les activits courantes. Renforcement segmentaire, exercices de proprioception,
gymnastique douce, relaxation avec exercices respiratoires,
particulirement utile chez les sujets fragiles, en dbut de
programme de r-entranement leffort.
Commentaires :
Ncessit dune quipe multidisciplinaire, dun plateau technique ddi et de conditions de scurit.
Ne peut se faire quen structure de radaptation spcialise.
Hospitalisation de jour si possible, ou complte selon lenvironnement.
3 5 fois par semaine, sur une dure minimum 20 sances.
> Voir texte dvelopp
J. Insuffisance coronarienne (item 132 du programme de lECN)
Objectifs Moyens
Faire reculer le seuil ischmique myocardique (signe
angineux).
Augmenter les capacits dendurance musculaire et
de tolrance leffort (augmentation du pic de VO2).
Rentranement global en endurance (cyclo-ergomtre, tapis
roulant et ergocycle manivelle) proximit du seuil anarobie
(faire une preuve deffort, si possible avec mesure des
changes gazeux).
Renforcement musculaire segmentaire.
Gymnastique douce.
Relaxation.
Contrler les facteurs de risque cardiovasculaire. ducation thrapeutique (informations sur la maladie et les
traitements, dittique, activits physiques).
Amliorer la rinsertion socioprofessionnelle et la
qualit de vie.
Exercices actifs de renforcement moteur prudent, analytique
et fonctionnel pour lquilibre et la marche sur les muscles les
plus faibles.
R-entranement progressif leffort. Fractionner les
exercices pour viter la fatigue.
Commentaires :
Ncessit dune quipe multidisciplinaire, dun plateau technique ddi et de conditions de scurit.
Ne peut se faire quen structure de radaptation spcialise.
Hospitalisation de jour si possible, ou complte selon lenvironnement.
3 5 fois par semaine, sur une dure minimum 20 sances.
Aprs la phase de radaptation cardiaque, les objectifs sont de surveiller lobservance des consignes (mdicamenteuses, dittiques et dactivits), tout en saidant par les activits en Club Cur Sant (sances dactivits de 45 minutes, 4 h/semaine).
Cette situation clinique est globalement transfrable aux situations suivantes : post-infarctus trait mdicalement, suites dangioplasties ou pontage, angor stable.
> Voir texte dvelopp
K. Bronchopneumopathies obstructives [BPCO] (item 227 du programme de lECN)
Objectifs Moyens
duquer :
lutilisation des mdicaments ;
dune oxygnothrapie ;
du drainage bronchique.
Titrer les besoins en O2 pour une SaO2 > 90 pendant
lexercice.
Apprentissage de la respiration diaphragmatique, lexpiration
les lvres pinces, lutilisation de spiromtres incitatifs, les
inhalateurs.
Amliorer lendurance arobie. Travail endurant arobie sur cyclo-ergomtre ou manivelle
bras ou tapis roulant ou vlo elliptique.
Travail musculaire segmentaire en puissance.
Travail musculaire global en kinbalnotherapie.
Marche rapide, marche de type norvgienne.
Accrotre les capacits physiques de marche ou de
lautonomie dans les AVQ.
Rduire lanxit et amliorer lestime de soi.
Favoriser la participation sociale. .
Commentaires :
Indications :
en pousse aigu dencombrement : 10 sances de drainage bronchique en moyenne ;
de faon systmatique titre prventif chez un patient porteur dune BPCO lorsquil existe un risque
daggravation (alitement, surinfection broncho-pulmonaire, chirurgie) ;
titre prventif en dehors des risques cits prcdemment en vue de ralentir lvolution et de permettre une
meilleure qualit de vie.
Une preuve deffort pralable est ncessaire pour choisir la frquence cardiaque cible et la rsistance au seuil
arobie.
valuation et prise en charge nutritionnelle.
Sevrage tabagique.
> Voir texte dvelopp
> Retour dbut de la deuxime partie item 53
> Dbut item 53
Ordonnance type de prescription de kinsithrapie : lments indispensables
> Retour texte > Ordonnance
> Voir "Points cls"
> Voir "Pour en savoir plus"
Dr X
Adresse du Dr x
Spcialit du Dr X
N denregistrement lordre des mdecins
Date
Nom prnom du malade
[ Accident du travail du (date) ?]
XX sances de masso-kinsithrapie
Nombres de rgion(s) traiter
(prciser si en piscine ?)
Frquence des sances
(prciser sil faut un passage dimanches et
jours fris)
domicile ?
Au cabinet du kinsithrapeute ?
Avec transport ? mdicalis ?
Objectifs de la rducation :
Contre indications certaines techniques ou
consignes particulires
SIGNATURE
Cofemer 5 octobre 2009
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