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Les bibliothèques et le numérique : des offres aux services Médiaquitaine, lundi 02 mai 2011. Document réalisé avec l’aide des publications du groupe ABF-Bibliothèques hybrides, d blogs www.bibliobsession.net/ et labibapprivoisee.wordpress.com et des expériences des bibliothèques de Lot-et-Garonne. Bibliographie en annexe.

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Les bibliothèques et le numérique : des offres aux services

Médiaquitaine, lundi 02 mai 2011.Document réalisé avec l’aide des publications du groupe ABF-Bibliothèques hybrides, des blogs

www.bibliobsession.net/ et labibapprivoisee.wordpress.com et des expériences des bibliothèques de Lot-et-Garonne. Bibliographie en annexe.

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Plan de l’intervention

• Retour sur l’historique de l’informatique documentaire

• Contexte technique, social, et bibliothéconomique des nouvelles technologies

• Les offres aux bibliothèques : les bibliothèques numériques, les offres commerciales

• Des services en ligne : des catalogues aux services à distances

• Vers la bibliothèque 2.0 ?

• La nécessaire médiation

• Conclusion et questions

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Présentation(s)

• Patrice Auvinet Bibliothécaire chargé TIC – administrateur site Webà la Bibliothèque départementale de Lot-et-Garonnewww.lot-et-garonne.fr/bd47

• Formateur occasionnel CNFPT, CRFCB - Bordeaux -Médiaquitaine, BDP, IUT Gaco Agen, …

[email protected]

• 05-53-40-02-36

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Numérique ? ? ?

A l’origine, c’est un adjectif qui s’applique à une information quantifiée et échantillonnée (à l’inverse d’une information analogique ≈ brute).

Par extension, il s’agit alors tous les apports des TIC en terme de pratiques dans les bibliothèques :

• l’affranchissement des distances et l’accès facilité aux données ;

• l’interactivité utilisateur/machine ;

• la « dématérialisation » et les métamorphoses du « support » ;

• le phénomène des réseaux sociaux.

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Un contexte à ne pas oublier : l’informatique documentaire

Alors c'est quoi ?

C'est l'informatique appliquée à la gestion de l'information documentaire

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Petit historique de l'informatique documentaire

• Depuis le 19ème siècle : – création des premières machines et calculateurs de traitements des données -

invention de la carte perforée

• Après la Seconde Guerre mondiale : – naissance du premier ordinateur : énorme machine à tubes (bug)

• Années 50 : – deuxième génération d'ordinateurs à transistors, IBM met en place un système

d'indexation automatique des documents– Les cartes perforées sont utilisées pour la gestion de prêts

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Années 60 : – naissance du premier réseau ARPANET (ancêtre de l'internet) : système de

communication entre machines qui permet de transmettre des données binaires, – passage des cartes perforées aux bandes magnétiques– 1965 : création du format UNIMARC (Machine Readable Catalog) par Henriette

Davidson Avram (1919-2006) : uniformiser les données, à partir de formats de description normalisés (ISBD) lisibles par machine, favorise l'échange des notices

– on utilise alors l'ordinateur pour la production de fiches

Petit historique de l'informatique documentaire

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Années 70 : – troisième génération d'ordinateurs : ordinateurs à circuits intégrés (milliers de

transistors sur un seul circuit électronique) – création des modèles de base de données (système de tables)– création du microprocesseur qui va permettre l'apparition des micro-ordinateurs

(machine plus petite et compacte)– apparition du traitement de texte– 1977 : Apple 1er micro ordinateur annonce la génération des PC : personal

computer et la micro-informatique grand public– création de l'informatique documentaire par modules (catalogage, transactions, ... )

Petit historique de l'informatique documentaire

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Années 80 : – 4éme génération d'ordinateurs à microprocesseurs– démocratisation du PC et début de la commercialisation grand public des

ordinateurs et des logiciels– développement des nouveaux supports de stockage : cd et cdrom– essor de la bureautique– en France, développement du minitel– apparition des offres clés en main pour la gestion documentaire : matériel +

progiciel– apparition des OPAC et de la norme Z39.50 qui permet de fédérer une recherche

sur plusieurs catalogues

Petit historique de l'informatique documentaire

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Petit historique de l'informatique documentaire

Années 90 : Windows envahit les pc essor internet grand public, commercialisation des

premiers abonnements pour les particuliers développement du commerce électronique développement des jeux vidéos, des consoles de jeux (Sega, Gameboy,

Playstation…) commercialisation large des SIGB Multiplication des bases de données en ligne Après les lois de décentralisation en France, refonte du paysage des

bibliothèques, rôle des l'État et des Collectivités territoriales dans l'aide à l'informatisation des bibliothèques, essor des bibliothèques en France

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Années 2000 : – Ère de l'ADSL, des réseaux internet rapides– Équipement des foyers en PC, Smartphones, abonnements adsl,

e-commerce...– Explosion économique des moteurs de recherches– Emergence du web 2.0 comme plateforme universelle collaboration sociale,

indexation collaborative– Rôle d'internet dans les bouleversements sociaux – Succès du logiciel libre et de l'accès libre à l'information et à la connaissance– Développement des portails documentaires, et des CMS (Content management

system ou système de gestion de contenus)– Politique de numérisation et de bibliothèques numériques– Paradoxalement peu d'avances au niveau de la gestion

documentaire

Petit historique de l'informatique documentaire

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SIGB et informatisation

Au cœur de la question de l'informatique documentaire en bibliothèque : le SIGB : Système Intégré de Gestion de Bibliothèque

Il s'agit d'un progiciel visant à répondre aux besoins essentiels de gestion d'une bibliothèque.

Il est construit autour d'un système de gestion de base de données.

Il est organisé en modules afin de répondre aux fonctions de la bibliothèque : Acquisitions – Catalogage – Classement – Prêt – Information – Renseignements

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Etat des lieux du marché et dernières tendances

• D’après l’enquête annuelle de Tosca Consultants l’Équipement informatique des bibliothèques parue dans Livres-Hebdo n°811du 5 mars 2010 , on assiste à :

– Un phénomène de concentration (baisse continue depuis 2007)– Un vieillissement des SIGB– Un marché en baisse – Développement des offres nouvelles avec portails documentaires et

architectures dites full web (rôle des navigateurs web dans l’utilisation des applications)

– Augmentation des choix vers des logiciels libres

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Contexte technique

• Internet : commande du Pentagone. Origine scientifique militaire et libertaire.

• Création en 1964 par des grandes universités américaines du réseau Arpanet.

• Architecture de réseau décentralisée• Émergence de communautés virtuelles travaillant sur des

applications.

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• Protocole TCP/IP• Le langage http et la notion d’hypertextualité• L’architecture client/serveur• Les services : web, mail, ftp, chat, forum

Contexte technique

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Un contexte social relativement nouveau

• TiCS jouent un rôle central dans nos sociétés,

• Télécommunications, informatique et internet permettent un échange des données, de la connaissance sans précédent,

• Mutation de la vie quotidienne, de la vie économique et de celles des institutions,

• Nouvelle révolution (au même titre que la révolution industrielle) : la société de l’information.

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• Des effets divers : – Gains de productivité– Amélioration des connaissances et partage

des savoirs– Amélioration de la recherche scientifique– Impacts multiples : santé, économie, culture

• Mais des besoins de formation et mises à niveau des compétences des personnes

• Fracture numérique : dans les états, les sociétés et dans les relations entre les continents (rapport Nord/Sud – lettrés/illettrés –instruits-non instruits – riche/pauvre)

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Une impulsion, une culture issue • des chercheurs : coopération, validation

des avancées, règles formelles

• des « hackers » : liberté, culture du don, foi dans le pouvoir de l’informatique en réseau

• des communautés virtuelles : avant internet, informaticiens favorisaient la propagation de listes de diffusion, de jeux, de publications, etc.

• des entrepreneurs : services marchands ont

sortis internet du cercle des initiés.

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• Critiques de chercheurs comme Philippe Breton, Dominique Wolton…

– Internet ne rapproche que les gens d’une même communauté : logique d’exclusion

– Système d’informations non validées : risques d’intox, de rumeurs (hoax), infopollutions

– Accroît les inégalités

Des remarques, des critiques

• Mais – Une source d’information alternative– Un moyen extraordinaire de diffusion de la culture et

de l’information (archives en ligne, numérisations, etc.)

– Un outil de communication à faible coût– Un réseau aussi au service de la recherche

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Etude Crédoc, réalisée en juin 2010L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes(ARCEP) et le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies(CGIET) ont confié une enquête concernant la diffusion des TIC en France auCentre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie(Crédoc).

• La connexion à Internet progresse presque partout, pour ne pas s’équiper, la première raison invoquée est le manque d’intérêt.

• Une progression à tous les niveaux : 74 % des français sont désormais

internautes ( en 2001 47% des foyers ont un PC, 34 % un accès à un internet).

• Progrès chez les 60-69 ans, jeunes retraités.

• 53 % de ceux qui n’ont pas Internet à leur domicile affirment que cela ne les intéresse pas. 21 % évoquent des questions de coût, 10 % évoquent la complexité. 74 % des personnes les plus âgées évoquent le manque d’intérêt.

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Etude Crédoc, réalisée en juin 2010

• Connexion et réseau social – 77 % des 12-17 ans et des 18-24 ans sont inscrits dans les réseaux

sociaux, on constate une importante diminution avec l’âge. En effet, on décompte la moitié de la population âgée de 25-39 ans et seulement le quart des 40-59 ans.

• Une diminution du téléchargement, une augmentation des démarches administratives et fiscales en ligne.

• Autres raisons de l’absence :– revenus : 53 % des foyers disposant de 900 euros n’ont pas de

connections– éducation : 30 % des non-diplômés ne sont pas connectés– âge : 4 à 5% des plus de 70 ans sont connectés.

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Etude Crédoc, réalisée en juin 2010• Les inégalités ne sont plus liées principalement à la catégorie sociale • Les publics les plus éloignés d’Internet sont ceux qui, le plus souvent, refusent

d’aller dans un lieu public où on pourrait les aider à l’utiliser. 71 % des non-internautes, 72 % des non-diplômés, 80 % des 70 ans en particulier le déclarent.

• L’âge devient le critère le plus discriminant alors que les inégalités liées à la catégorie sociale, aux diplômes et au montant des revenus qui diminuaient de façon importante depuis quelques années, évoluent peu en 2010.

• Sans surprise en revanche, les usages peuvent varier selon l’ancienneté de l’utilisation d’Internet. C’est ainsi que les usages en matière de démarches administratives et de travail à domicile sont constatés principalement chez les personnes équipées depuis un certain temps.

  •  Ceux qui sont le moins éloignés d’Internet s’y mettront, souvent

encouragés par leur entourage. Mais que deviendront ceux qui rejettent cet outil, devenu indispensable dans notre société, et qui sont isolés ?

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Le contexte en bibliothèques

• Développement plus tardif dans les BM, rôle de quelques bibliothèques pionnières (BPI, Troyes, Lisieux) et de la blogosphère.

• Offres numériques développées dans les BU : diffusion historique de documents primaires, bases de données en ligne aujourd'hui ou CDROM hier.

• Expériences des BU en termes de consortiums.

• Les BU très vite dès les années 90 su s’adaptent à ces nouvelles ressources :– Politiques documentaires– Circuits bibliothéconomiques– Modèles économiques

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• Contexte des BM différents – Pression des usages domestiques et du développement des TIC

dans les foyers– Réelle concurrence de l’internet en termes de recherches

d’informations

• Déficit des compétences et des formations• Évolution rapide des modèles économiques, situations peu

stables des fournisseurs, difficultés à faire correspondre les besoins de chacun des acteurs

• Mais aussi un contexte socio-éco-politique peu favorable : manque de visibilité des élus

Le contexte en bibliothèques

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La conservation et la numérisation , les grandes bibliothèques numériques

• Les bibliothèques dans ce contexte sont invitées à participer à la création de l’offre en numérisant leurs collections

• Début des programmes de numérisation nationales ou européen dans les années 90.

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En France : le projet Gallica

• Années 1990 : décision de la création de la BNF site de Tolbiac, 1992 premières numérisations, 1997 lancement du projet Gallica

• Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. En libre accès, elle regroupe des livres numérisés, des cartulaires, des revues, des photos et une collection d'enluminures.

• 2007 nouvelle version ave moteur de recherche amélioré• Depuis 2010 : plus d’un millions de documents (nouveau

programme prévoit 100 000 docs numérisé par an)

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Europeana

• Europeana est une bibliothèque numérique européenne lancée en novembre 2008 par la Commission européenne.

• C’est une mise en commun des ressources (livres, matériel audiovisuel, photographies, documents d'archives, etc.) numériques des bibliothèques nationales des 27 États membres.

• Europeana est assez proche de Gallica, mais bénéficie d'une interface graphique plus moderne et d'une indexation plein texte plus évoluée.

• Mais Europeana connait de nombreux problèmes techniques (fermeture des serveurs en 2009)

• 14.6 millions d'objets numériques disponibles sur Europeana (Images - tableaux, estampes, cartes, photographies et dessins appartenant aux musées - Textes - livres, journaux, lettres, carnets intimes et papiers d’archives- Sons - musique et collections sonores de phonogrammes, bandes, disques et émissions de radio - Vidéos - films, actualités et émissions de télévision)

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Google Books

• Google Livres, ou Google Books en anglais, est un service en ligne permettant d'accéder à des livres numérisés annoncé par Google en décembre 2004. Disposant de moyens considérables, cette bibliothèque virtuelle comptait plus de sept millions de livres en novembre 2008]. Droits d'auteurs obligent, certains ne sont que partiellement publiés. En 2010, 12 millions de livres ont déjà été scannés dans sa bibliothèque numérique.(source : Wikipédia).

• Google a réussi à conclure des accords de numérisation avec une quarantaine de bibliothèques, dont huit européennes, par exemple avec la bibliothèque municipale de Lyon (500 000 titres) et accords avec les Etats Italiens, Autrichiens et Hollandais pour la numérisation pour tout ou partie des fonds des bibliothèques nationales.

• Nombreux conflits juridiques dues à la multiplication des droits d’auteurs selon pays

• Accords en discussion avec certaines maisons d’éditions (Gallimard)

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Google : ce qui fait débat• Des logiques d’usage : elles s’effacent de plus en plus devant des

logiques marchandes (liens sponsorisés notamment)

• Peuvent elles prendre le pas sur des logiques classificatoires raisonnées dans le contexte de la diffusion et de l’accès aux connaissances scientifiques ?

• Obliger les acteurs universitaires à se repositionner en reprenant la main sur la maintenance et l’archivage de leurs fonds scientifiques pour ne pas prendre le risque d’une dépossession ou d’un détournement des logiques de consultation qui ne se feront plus que sur le site de la compagnie américaine avec en toile de fond l’application de logiques non plus classificatoires mais majoritairement marchandes.

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Un nouvel internet ? Web sémantique

• Le WWW est déjà composé de milliards de pages, reliées entre elles par l’hypertexte. Ces interactions sont encore limitées.

• Le Web sémantique propose donc de relier significativement les contenus et de mettre à contribution les ordinateurs, afin de faciliter la recherche et l’organisation de connaissances sur le réseau … Un peu comme si nous voulions faire du Web une immense bibliothèque publique bien organisée !

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• Il suffit de décrire la nature des informations d’un document, donc créer des données à propos de données. En informatique, ce sont des métadonnées. D’ailleurs, les bibliothèques, les archives et les musées les utilisent beaucoup dans leurs systèmes de classement.

• Cette évolution du Web permettrait aux données disponibles (contenus, liens) d’être plus facilement utilisables et interprétables automatiquement, par des agents logiciels. Pour permettre cette évolution, un certain nombre de standards et de technologies ont été développés .

• Les technologies du Web sémantique permettent de créer de telles données, d'exprimer des vocabulaires et des règles qui les décrivent, et de bâtir des systèmes capables de les manipuler dans de bonnes conditions d'interopérabilité.

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Les métadonnées

• Le terme de métadonnées est utilisé pour définir l'ensemble des informations techniques et descriptives ajoutées aux documents pour mieux les qualifier.

• Pour que ces données soient utilisables par d'autres, elles doivent s'inscrire dans des modèles largement reconnus par les acteurs du Web. Plusieurs organismes de standardisation ont donc proposé et publié des schémas de métadonnées susceptibles d'être utilisés par le plus grand nombre

• Le schéma de métadonnées le plus utilisé est proposé par l'organisation Dublin Core Metadata Initiative (DCMI) ; on l'appelle le plus souvent le Dublin Core. Il standardise l'utilisation d'une quinzaine de champs descriptifs : Titre du document - Auteur(s) - Editeur - Date de publication - Description...

• Elles sont un maillon essentiel pour le partage de l’information et l’interopérabilité des ressources électroniques. Elles sont classiquement divisées en métadonnées descriptives, administratives ou de structure.

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• 1. Faciliter la recherche d'information    - décrire le contenu et les relations entre les fichiers d'un site,    - classer le contenu suivant un degré de difficulté ou un public cible,    - mieux référencer un site ou une page sur Internet.

• 2. Faciliter l'interopérabilité    - partager et échanger des informations.

• 3. Faciliter la gestion et l'archivage    - informer sur le cycle de vie des documents,    - gérer des collections de ressources,    - gérer des archives électroniques.

• 4. Gérer et protéger les droits     - les droits de propriété intellectuelle,    - les droits d'accès à des pages web (restrictions de consultation).

• 5. Authentifier un texte    - encoder une signature électronique pour valider un texte sur Internet

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Les ressources numériques : une nouvelle

gestion documentaire • Modèles de vente renouvelés• Licence annuelle (via consortium ou non), et gestion

par abonnements• Produit individuel ou bouquets• Achat à l’unité (articles), possible sur une grande

diversité de plate-forme• Gratuité (open access)• Modèle hybride :

– Courant et archives récentes: payant,– Archives plus lointaines: gratuit.

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• Nouveaux critères de différentiation

• Ressources payantes / gratuites

• Ressources validées / non validées

• Ressources propres au Web / mises en ligne

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L’offre commerciale numérique en ligne aux bibliothèques

• Aujourd’hui, les bibliothèques ont accès à des offres commerciales documentaires en ligne.

• A l’image du consortiums COUPERIN pour les BU, il existe CAREL

• Consortiums = une structure coopérative entre bibliothèques qui permet de favoriser la diffusion des ressources électroniques à des coûts négociés avec les fournisseurs

• CAREL né en 2002 à l’initiative de la BPI• recense les ressources électroniques payantes éditées en français, • Encourage les éditeurs à proposer une offre aux bibliothèques publiques, • affiche les politiques commerciales et tarifaires des éditeurs, • collabore avec  un réseau de contributeurs, • diffuse des informations sur les négociations.

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• Actuellement : une quarantaine de bases de données payantes pour lesquelles les tarifs et les licences ont été négociés. 

• Quel est le rôle de Carel ? Carel propose aux bibliothèques :

• une sélection de ressources adaptées aux bibliothèques de lecture publique et recensées via le catalogue en ligne

• la négociation des offres et des tarifs les plus avantageux • un réseau de veille et d’évaluation pour construire une offre adaptée aux besoins, • de l’information et des formations aux ressources électroniques en partenariat avec

les éditeurs• Comment les titres sont-ils choisis ?

• La sélection de nouveaux titres s’appuie sur des propositions directes des éditeurs et sur les suggestions des établissements de lecture publique. Les propositions sont toutes examinées, des tests sont effectués par les membres du réseau et les équipes de la Bpi. Après synthèse des retours, la ressource est intégrée ou non au catalogue.

• Pas d'adhésion mais une participation volontaire, et un devoir de remonter les informations auprès des instances du CAREL

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Types de ressources

• Dictionnaires et encyclopédies généralistes• Autoformation• Jeunesse• Droit et économie• Dictionnaires et encyclopédies spécialisés• Livres électroniques• Musique en ligne• Outils professionnels• Presse et médias• Vidéos à la demande

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Les offres du CAREL

• Autoformation– Balingua

LeSocial.fr  (offre à distance : l'usager inscrit se connecte de son domicile) Maxicours.com SmartCanal  TellMeMore Online ToutApprendre.com (offre à distance)Vodeclic (offre à distance)

• Dictionnaires et encyclopédies généralistes– Encyclopédie l'État du Monde

Kiosque Numérique de l'Éducation :  Larousse Le Robert en ligne :  Grand Robert de la langue française en ligne,  Le Grand Robert & Collins en ligne,  Le Petit Robert en ligneEncyclopaedia Universalis

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• Dictionnaires et encyclopédies spécialisés– ACTUEL-CIDJ.info

Archives Biographiques Françaises Canal des métiers Classiques Garnier Numérique

• Droit et économie– Astrée

Lexbase

• Jeunesse– Cadmos :  Louvre.edu,  Texte Image Imaginaire

eduMedia Encyclopédie Tout l'univers PlanetNemo.fr  (offre à distance)Le Robert Junior en ligne Universalis Junior

Les offres du CAREL

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• Livres électroniques– Bibliovox  (offre à distance)

Harmathèque.com  (offre à distance)NumiLog  (offre à distance)Publie.net (offre à distance)Voolume (offre à distance)

• Musique en ligne– Bibliomédias  (offre à distance)

Classical Music Library  (offre à distance)La Cité de la musique en ligne  (offre à distance)La Discothèque Naxos (offre à distance)Oxford Music Online

Les offres du CAREL

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• Outils professionnels– Babelthèque (offre à distance)

Libfly  (offre à distance)Electre Rarebooks.info Zebris

• Presse et médias– Arrêt sur Images

CD RAP Lekiosque.fr  (offre à distance)Mediapart Pressens Références Repère Terra Eco VocalePresse

• Vidéos à la demande– ARTE VOD  (offre à distance)

Les offres du CAREL

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Le CAREL aujourd’hui :

• 214 établissements, 995 abonnements soit 4,6 abonnements par établissement, chiffre stable.  A noter la présence de 16 Bibliothèques départementales de prêt dans Carel.

• Les titres les plus demandés sont Electre (94), Universalis (83), la Cité de la musique en ligne (59), Planet Nemo (54),  eduMedia (46), Pressens (44), Références (40), ToutApprendre.com (40), Europresse (35), Hachette (34), Larousse (33), Louvre.edu (33).

• Chaque bibliothèque dépense de 0.01€ à 0.54€ par habitant. Le budget par habitant pour l’ensemble des acquisitions est de 2.67€ par habitant.

• Electre représente 32% des dépenses numériques • Sans Electre, la part du budget consacré aux abonnements

est de 2.5% soit une dépense moyenne de 6 840 euros pour 6 abonnements  par établissement et par an.  

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Mais une partie de l’offre encore instable

• Complexité pour certains contenus: les livres numériques…

• Formats : e-pub, Adobe reader, …• Appareils de lecture: micro, PDA, tablette dédiée,

liseuses• Modalités: nbre de téléchargements, temps de

disponibilité• Offre limitée• Contexte spécifique de la lecture des livres

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Les liseuses électroniques

• Ebook : ouvrage publié dans un format numérique (pdf, epub, html)

• Liseuses ou tablettes : appareil de lecture permettant d'afficher les livres numériques

• Questions encore non résolues : – Le prix unique (en cours)– La diffusion dans le cadre des marchés publics– L’offre limitée des éditeurs– La multiplication des supports de lecture (liseuses, tablettes,

smartphones…)

• Mais un bon support de médiation

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• Contexte en perpétuelle évolution, offre instable

– Deux types :

Ebooks dans le domaine public ou libres de droits ou avec licences libres

Ebooks soumis aux droits d’auteur– NumiLog  avec la mise à disposition d’une plateforme de

téléchargement paramétrable (gestion des prêts, fichiers chronodégradables, statistiques,…)

– http://www.numilog.com/bibliotheque/bdpleg

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Mais aussi d’autres supports • Tablettes numériques

• Téléphones

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Pourtant des collections incontournables :

Certains documents n’existent que sous une forme électronique : bibliographies, bases d’articles de presse.

Pour la rapidité : possibilité d’interrogation simultanée de plusieurs sources.

Pour la souplesse de la recherche documentaire : l’utilisation de plusieurs index permet de mieux cibler les recherches et d’obtenir des résultats plus pertinents.

Pour valoriser un fonds de documents primaires imprimés, par le repérage aisé des contenus : chapitres de livres, articles de journaux et revues dépouillées.

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Pour offrir au public des mises à jour fréquentes des sources d’information.

Pour économiser du temps dans la gestion de certains documents imprimés : documentation à feuillets mobiles et à mises à jour fréquentes et toute documentation à fascicules.

Pour une économie de place sur les rayonnages.

Pour une complémentarité des fonds existants.

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Mais des freins demeurent

• Aspects techniques : connexions (mot de passe, IP, les 2)

• Coûts des documents ou des abonnements

• Les tests des documents

• La gestion des droits

• Mise en œuvre des accès aux ressources. L’accès aux documents peut être :

- Totalement libre : le lecteur utilise un micro-ordinateur en libre-accès dans les espaces publics.

- Contrôlé dans un espace dédié aux ressources électroniques

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PAUSE !

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Internet? Qu’est ce que ça change pour la recherche d’information?

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Communiquer

Internet, pourquoi faire ?

Sur 100 Internautes qui se connectent au quotidien :

95 échangent des mails,

23 participent à des chats ou forums.Source : Les bibliothèques municipales en France après le tournant Internet / Bruno Maresca, 2007

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Sur 100 Internautes qui se connectent au quotidien :88 font des recherches documentaires, Et 48 lisent aussi la presse en ligne,Et 39 écoutent également la radio.Source : Les bibliothèques municipales en France après le tournant Internet / Bruno Maresca, 2007

S’informer

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Sur 100 Internautes qui se connectent au quotidien :50 visitent un blog ou un site personnel,48 téléchargent des fichiers (musique, vidéo…),14 visitent un musée ou une exposition virtuels.Source : Les bibliothèques municipales en France après le tournant Internet / Bruno Maresca, 2007

Accéder à des contenus culturels

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Sur 100 Internautes qui se connectent au quotidien34 mettent en ligne de la musique, des photos, de la vidéo,15 conçoivent un blog ou un site personnel. Source : Les bibliothèques municipales en France après le tournant Internet / Bruno Maresca, 2007

Créer

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Internet : réservoir d’informations

• Pour rechercher une information : 26% des français utilisent internet ; 7% une bibliothèque

– Pour l’aide au devoir: 49% internet ; 19% une bibliothèqueSource : Les bibliothèques municipales en France après le tournant Internet / Bruno Maresca, 2007

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• Internet, "média à tout faire", s'est largement diffusé : 56% des français utilisent Internet sur leur temps de loisir12 h/semaine de connexion - La fréquence d’utilisation d’Internet est liée à un investissement dans les pratiques

culturelles

Internet concurrence surtout la télévision et la radio

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Internet est la première source d'information pour 80% des internautes français

Source : société d'études marketing Forrester Research

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et si internet nous faisait … encore… toujours

… peur ?

Pourquoi la recherche documentaire est si différente sur internet ?

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• Devenir auteur éditeur sur le web est à la portée de tous, et la nécessité de vérifier les sources des documents est une obligation.

• L’utilisateur tout venant met en place des critères très faibles pour évaluer le document : design du site, portrait de l’auteur ou même réactions des commentateurs.

• Les compétences d’évaluation ne s’acquièrent pas automatiquement, il existe un rôle pour les bibliothécaires et documentalistes pour amener les usagers à mieux évaluer leurs recherches.

Analyse et évaluation de l’information

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Analyser• La page de résultats du moteur de recherche• Le site retenu• L’auteur ou les responsable du site• L’actualisation• Le contenu

FIABILITE + PERTINENCE = VALIDITEFIABILITE = sécurité qui garantit quelque chose ou quelqu’un, à qui l’ont

peut faire confiancePERTINENCE = se dit de quelque chose qui se rapporte exactement à

ce dont il est question, qui est appropriéVALIDITE = conformité d’un élément réel avec sa représentation,

caractère de ce qui est valide ou acceptable, admissible ou autorisé.

Analyse et évaluation de l’information

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Face à la recherche d’information des services innovants

• Les services de questions à distance : • Les origines : Question point, c’est un réseau de référence de

bibliothécaires qui répond aux requêtes via le web. Lancé par OCLC aux Etats-Unis

• Voir service Ask a librarian au Royaume-Uni :

http://www.peoplesnetwork.gov.uk/– propose un chat, où l’on est connecté à un bibliothécaire en direct en,

montre en main, moins de deux minutes. N’importe qui et de n’importe où peut poser une question, du moment qu’elle est formulée en anglais. Ce service gratuit est alimenté par 98 des 149 bibliothèques officielles et par plus de 500 bibliothécaires

• Voir service Ask a librarian à la bibliothèque du Congrès :

http://www.loc.gov/rr/askalib/

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Le Guichet du savoir, précurseur français

http://www.guichetdusavoir.org• Ouvert depuis le 29 mars 2004

Création fondée sur 5 principes :– Non-discrimation du public

– Fourniture d’une réponse argumentée et précise

– Garantie d’un délai maximal de réponse de 72h

– publication des archives des réponses données

– Mobilisation de l’ensemble du personnel, pas seulement de ce service

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BiblioSésame• BiblioSésame est un réseau coopératif de réponses à distance créé par des

bibliothèques de lecture publique françaises. Il été créé en 2006 à l'initiative de la Bibliothèque publique d'information (Bpi).

• Il compte aujourd'hui dix-huit bibliothèques, qui ont chacune des spécialités Amiens : Bibliothèques d'Amiens Métropole

Brest : Bibliothèques municipales

Cergy-Pontoise : Bibliothèque d'étude et d'information

Lille : Bibliothèque municipale

Limoges : Bibliothèque francophone multimédia

Marseille : Bibliothèque municipale

Martigues : Médiathèque municipale

Metz : Bibliothèques-médiathèques

Montpellier : Médiathèques de Montpellier-Agglomération

Paris : Bibliothèque publique d'information

Paris : Bibliothèque Sainte-Geneviève

Paris : Bibliothèque de l'Institut du Monde Arabe

Reims : Bibliothèque municipale

Saône-et-Loire : Bibliothèque départementale

Strasbourg : Médiathèque de la ville et communauté urbaine

Toulouse : Bibliothèque municipale

Troyes : Médiathèques de l'agglomération

Valenciennes : Bibliothèque municipale

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Autres services • Le SINDBAD (Service d' INformation Des Bibliothécaires A Distance) est

un service de réponses à distance gratuit de la BNF. Il fournit des références de documents sur tous les sujets et des informations factuelles (éléments biographiques, faits, chiffres, dates).

• Rue des facs est un service de référence virtuel répondant en priorité aux questions des étudiants, enseignants-chercheurs et personnels des universités,mais le service est ouvert à tous et gratuit.

• Ubib est le service des SCD des 10 universités du Réseau des universités de l'Ouest Atlantique (Angers, Nantes, Rennes 1, Rennes 2, Limoges, La Rochelle, Poitiers, Bretagne Sud, Bretagne Occidentale, Maine)

• PingPong le service des universités normandes de Rouen, Le Havre, Caen

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Le web 2.0

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• Web 2.0 c’est quoi?

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Du Web 1.0 au Web 2.0

• Web 1.0 jusqu’en 2004 : – Pages statiques – Réseaux

commerciaux – Peu d’interactivité– Internautes passifs :

consultent seulement

– Mot-clé

• Web 2.0 depuis 2004 :– Pages dynamiques– Réseaux sociaux– Forte interactivité – Internautes actifs :

créent et modifient le web

– Tag (folksonomies ou indexation libre)

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le web 2.0 apparaît comme une plateforme vers le tout en ligne.

on y trouve :• une meilleure ergonomie des interfaces

• un accroissement des possibilités de publication, de partage et de participation

• un incontournable effet communautaire (ou recherche d'effet communautaire)

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Le service s’améliore quand le nombre d’utilisateurs augmente

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Savoir tirer parti de l’intelligence collective

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Un exemple sur un site d’information

Avant !

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Après !

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Aujourd'hui !

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Partage de photos

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Partage de photos

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Partage de vidéos en ligne

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Partage de vidéos en ligne

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Partage de texte

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Partage de texte (présentation)

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Partage de texte

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Partage de signets (ou favoris),gestion collaborative

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La géolocalisation

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Réseaux sociaux

Facebook, twitter, myspace, lindelink

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Sites spécialisés en partage de lecture

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Blogs, Wikis et RSS

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Les blogs • Le mot blog vient de la contraction de web log,

c'est un site internet constitué de publications nommées billets ou articles ou encore notes. Ils sont classés par ordre antéchronologique, ces billets peuvent être réunis par thèmes.

• Chacun de ces billets est inspiré du journal de bord, ou journal intime. L'auteur (appelé le blogueur) y inscrit un contenu souvent textuel mais aussi d'images ou de vidéos. Ces articles peuvent enrichis de liens hypertexte.

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• Chaque lecteur peut généralement (selon la volonté du blogger) apporter des remarques, des réflexions aux contenus dans des commentaires.

• Les lecteurs et/ ou le blogger peuvent aussi commenter les commentaires.

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Comment faire?!!• deux choix :

Des plates formes hébergées (la plupart des blogs) exemple blogger, myspace, blogspot, skyblog... Ce sont des plateformes qui ne nécessitent aucune opération technique, ni maintenance. Ce qui les rend très faciles d'utilisation et très populaires. A l'inverse ces blogs souffrent parfois d'uniformisation dans la mise en page, de manque de souplesse, de manque d'évolution (impossible de faire passer un blog d'une plateforme à une autre) et aussi parfois de pollution publicitaire !

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Comment faire?!!

des « blogs » à installer sur son serveur : exemple word press. Ce sont des gestionnaires de contenus ou CMS, en fait des suites logicielles qui permettent de paramétrer entièrement les fonctionnalités de son blog. Il utilise le langage php et nécessite une base de données SQL.

Cette maîtrise totale du site implique alors un minimum de compétences !

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Les wikis• Wiki !! Rapide en hawaïen !

• Un wiki est un système de gestion de contenu de site web rendant ses pages web librement modifiables par tous les visiteurs y étant autorisés. Les wikis sont utilisés pour faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes.

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L’Exemple (!!)

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Wikipedia : qu’est-ce que c’est?• Wiki = site web dynamique permettant aux internautes

de modifier les pages

• Wikipedia : encyclopédie collaborative en ligne dont les articles sont écrits par des internautes

• Plus de 13 millions d’articles (850 000 en français)

• Plus de 250 langues représentées

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Wikipedia : comment ça marche?

• Contenu fourni par les bénévoles

• Mais financement nécessaire pour la maintenance du site

• Wikipedia refuse la publicité

• Mais fait appel aux dons

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Pour ou contre Wikipedia

• Avantages : – Accès libre– Gratuité– Mises à jour

régulières et instantanées

– Traitement de sujets rares

– Plurilinguisme– Interactivité

• Inconvénients : – Variabilité du

contenu

– Qualité variable des articles

– Manque de recul

– Danger des groupes de pression

– Risque d’amateurisme

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Mais à quoi servent-ils?

• Ils permettent de suivre l'actualité éditoriale d'un site

• de suivre la publication de billets sur un blog

• Ou tout autre informations riche d'un site des nouveautés d'un libraire aux nouvelles entrées d'un catalogue de bibliothèques …

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Comment lire ses fils rss• Les navigateurs récents permettent d'identifier les fils

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= 12 millions d'utilisateurs

= 28 millions de blogs

= 300 millions de membres

= 230 millions de membres

= 350 millions de visiteurs par mois

= 9 millions de visiteurs par mois

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Les limites du web participatif

- Redondance des services

- Respect de la propriété intellectuelle

- Qui contrôle les données ?

-- Quel modèle économique ?

-- Quelles participations ? La règle du 90-9-1

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Web (2.0) et bibliothèques

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La mission principale des bibliothèques reste la même :

favoriser l’accès pour tous à tous les contenus

Dans un nouveau contexte :

des nouveaux supports,

des nouvelles technologies,

des nouvelles pratiques professionnelles.

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Proposer internet : comme service aux usagers dans nos rôles et missions

Utiliser internet : comme une source d’information

Utiliser internet : comme outil de communication pour la médiathèque

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Être sur internet pour communiquer: comme avec des sites portails, réseaux

sociaux, sites, blogs, …

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Une démarche

Réflexion études

Conception

Diffusion

Évaluation

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QUIDe qui, Avec qui, Pour qui...

Responsable, acteur, sujet, cible...

QUOI Quoi, Avec quoi, en relation avec quoi ...

Outil, objet, résultat, objectif...

OUOù , par où , vers où ... Lieu, service...

QUAND tous les quand, à partir de quand, jusqu'à quand...

Dates, périodicité, durée...

COMMENT de quelle façon, dans quelles conditions, par quel procédé...

Procédure, technique, action, moyens matériel..

COMBIEN Dans quelle mesure, valeurs en cause, à quelle dose...

Quantités, budget...

POURQUOICause, motif, finalité Justification, raison d'être

Nécessité de développer une stratégie de communication, aussi simple soit elle !

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CATALOGUE EN LIGNE

BIBLIOTHEQUEBIBLIOTHEQUE

WEB

SITE INSTITUTIONNEL

SITE PORTAIL

SITES DE PARTAGE (VIDEOS MUSIQUE

IMAGES)

SIGNALETIQUE INTERNE

SIGNALETIQUE INTERNE

SIGNALETIQUE EXTERNE

SIGNALETIQUE EXTERNE

PROGRAMME ACTION CULTURELLE

PROGRAMME ACTION CULTURELLE

LOGO – CARTE DE LECTEUR – CHARTE GRAPHIQUE

LOGO – CARTE DE LECTEUR – CHARTE GRAPHIQUE

GUIDE DU LECTEUR

GUIDE DU LECTEUR

MEDIAPRESSE LOCALERADIOSTVBULLETIN MUNCIPAL

MEDIAPRESSE LOCALERADIOSTVBULLETIN MUNCIPAL

FACEBOOK

LETTRE d’INFOS

LETTRE d’INFOS

BLOG(S)

SCHEMA DE COMMUNICATION GENERALE DE LA BIBLIOTHEQUE

SUPPORTS PAPIER

SUPPORTS PAPIER

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Les portails documentaires :

Ce sont des applications qui permettent aux bibliothèques de donner accès à plusieurs types d’informations et de service à partir d’un point d’entrée :

Accès aux informations• Présentation de la bibliothèque (coordonnées, contact,

plan d’accès)• Règlements, prêts, tarifs• Actualités, listes de nouveautés, animations, action

culturelle, programmation, inscription aux ateliers ou animations.

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Accès aux ressources : • Catalogue • Bases et revues en ligne• Sélection de sites Internet• Ressources pédagogiques• Collections de documents numérisés• Liste des dernières acquisitions• Accès libre à Internet ( connections en interne).

Accès aux services• Questions / Réponses de type Bibliosésame, Guichet du Savoir• Services personnalisés (moyennant authentification) avec accès

au compte-lecteur, réservation, prolongation, éventuellement Flux rss, suggestion d’achat

• FAQ• Action culturelle

Les portails documentaires :

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• Si la bibliothèque s’empare des outils numériques, de l’internet et par extension du web 2.0 c’est pour

- S’inclure dans le paysage actuel de l’information

- remettre l’usager au cœur de ses préoccupations

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Le web participatif et les bibliothèques

• Bibliothèque + web 2.0 = Bibliothèque 2.0

• Espace virtuel, accessible à tout moment et en tout lieu selon les souhaits des usagers

• Transposition des services actuels de la bibliothèque

avec une relation différente avec les usagers

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Services Web 2.0 + bibliothèques =Bibliothèques 2.0 ?

• Fondé sur le concept de Web 2.0 • Web 2.0 = "Une participation plus forte

des internautes" • nouveaux outils qui favorisent les

communautés, la participation et le partage

• rencontre d'une offre et d'une demande de contenus dans le cadre d'une politique documentaire 

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deux préoccupations :

une rencontre entre une offre et une demande documentaire

1. Aller vers l'usager

2. Construire avec l'usager

... avec de nouveaux outils

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Contextualiser la bibliothèque :

o Au sein de sites communautaires ou réseaux sociaux- promouvoir la bibliothèque - Disséminer les collections- Améliorer les services- Former les usagers

Aller vers l'usager, c'est aussi

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Recommander nos ressources• avec le modèle de la longue traîne

Construire avec l'usager, c'est

Représenter nos ressources• Tags et nuages de tags• Interfaces innovantes• Vers l’OPAC 2.0

Qualifier nos ressources • Recommandations professionnelles• Commentaires des utilisateurs

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La force de la recommandation et de la participation :

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Proposer des nouveaux services : les opacs web 2.0

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Qualifier nos ressources, partager avec les usagers au moyen d'un OPAC 2.0

Bibliothèque municipale de Saint-Herblain

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Commentaires des utilisateurs

Médiathèque de Dole

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Portail

Médiathèque du Val-d’Europe

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Etiquettes

Etiquette collée sur la première de couverture

Etiquette collée sur la 4e de couverture

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De nouveaux outils hybrides

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Qualifier nos ressources, c'est faire des recommandations professionnelles

• Lors d'une acquisition, ajouter à la logique de l'indexation matière celle de la recommandation de titres liés

• « Représenter » l'inscription de l'ouvrage dans la collection constituée par la bibliothèque = montrer la compétence du bibliothécaire, rendre lisible l'acte d'acquisition

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Qualifier nos ressources c'est aussi  

• Rendre lisibles nos contenus et nos compétences d’orientation dans cescontenus

• Faciliter la sérendipité pour naviguer dans la longue traîne, aider à « trouver ce que l’on ne cherche pas » en étant le plus pertinent possible dans les recommandations

 Sérenpidité = démarche qui consiste à trouver quelque chose d'intéressant de façon inespérée, en cherchant autre chose voire rien de particulier

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Des exemples d’agrégateurs

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Des exemples d’agrégateurs

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Des exemples d’agrégateurs

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Des exemples d’agrégateurs

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Des exemples d’agrégateurs

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Des exemples de géolocalisation

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Des exemples de sites de partage

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Des exemples de sites de partage

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Des exemples de blogs

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Des exemples de blogs

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Des exemples de blogs

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Des exemples de blogs

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Des exemples de blogs

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Des exemples de blogs

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Des exemples de wikis

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Des exemples de wikis

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Des exemples de réseaux sociaux

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Des exemples de réseaux sociaux

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La nécessaire médiation

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Qu'est-ce que la médiation numérique?

• Le volet numérique d'une politique de services menée dans le cadre d'objectifs déterminés

• Une manière, a minima, de renouveler l'image des bibliothèques auprès du public

• Un leitmotiv : organiser l'interaction entre le public, les bibliothécaires et les contenus

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Être présent dans l'environnement de l'usager-internaute, le territoire numérique,

Répondre aux besoins d'orientation dans les contenus,

Insérer la bibliothèque comme une ressource parmi d'autres au sein de communautés d'intérêts, locales ou thématiques

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La médiation au cœur du projet de la bibliothèque

• Passer de la mise en « valeur des collections » à la création de contenus.

• Développer un nouveau rôle : animateur de communautéla question n’est pas technique, elle est stratégique :

Pourquoi et pour qui ? Comment ?

• Jamais les politique documentaires n’ont été aussi nécessaires, nos collections sont toujours au coeur de nos actions.

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En somme…• Enrichir nos données• Libérer nos données• Promouvoir nos ressources• Créer, animer ou participer à des

communautés• Tisser des alliances

 Toujours et comme hier au coeur de notre métier...

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CONCLUSION

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Un frein? Nos SIGB?

• Une préoccupation : un accès global, fédéré, une porte d’entrée pour les usagers

• Rôle du catalogue, la question des normes• Peu d’interopérabilité• Des SIGB encore à la traîne dans un contexte il est vrai

qui évolué très vite• Un mode marketing : la tendance, le buzz, la nouveauté

qui entraine peu de pérennité

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La médiation numérique est une nouvelle fonctiondans les bibliothèques... Elle n'est pas sans poser de nombreuses questions !

• Quelles formations des professionnels?

• Quelles types d’organisation pour impliquer les bibliothécaires/acquéreurs?

• Quelles mutualisations nationales et/ou locales?• Quels liens au territoire?

• Quelles capacités de la bibliothèque à participer, créer, et/ou animer des communautés thématiques ou des communautés locales?

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Merci