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2-3 Check-list Investir en dix étapes 4 Live Trader Votre bureau devient salle des marchés 6 Investir Optimisation financière à tout âge 12 Architecture ouverte Comment trouver les fonds adéquats ? 16 Vision L’avenir des investissements en ligne Suivez également ce dossier en ligne www.lecho.be/fortuneo Editeur responsable: Dominiek Vanwynsberghe, Rue des Colonies 11, 1000 Bruxelles © Thierry du Bois ‘J’investis dans ce que je connais et ce en quoi je crois.’ Max Caers, jeune investisseur CONNECT Echo Connect offre aux entreprises, organisations et organismes publics l’accès au réseau de L’Echo, pour partager leur vision, leurs idées et leurs solutions avec la communauté de L’Echo. Le partenaire impliqué est responsable du contenu. www.echoconnect.be Supplément à L’Echo, pour l’investisseur de demain CONNECT Investir m @ lin 4/9/2014

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2-3Check-listInvestir en dix étapes

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6InvestirOptimisation financière à tout âge

12Architecture ouverteComment trouver les fonds adéquats ?

16VisionL’avenir des investissements en ligne

Suivez également ce dossier en ligne

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‘J’investis dans ce queje connais et ce enquoi je crois.’

Max Caers, jeune investisseur

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Supplément à L’Echo, pour l’investisseur de demain

CONNECT

Investirm@lin 4/9/2014

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- ASTUCES -

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Investir en ligne en dix étapes

Prenez le juste risqueUn bon principe permettant de cal-culer le juste degré de risque d’unportefeuille consiste à déduire l’âgede l’investisseur de cent. À 70 ans,on préférera donc ne plus tropinvestir en actions, dans la mesureoù une correction sévère pourraitl’affecter sans qu’il ait le temps derécupérer ses pertes. L’investisseurâgé d’une vingtaine d’années a parcontre plus de temps devant luipour récupérer ses pertes sou-daines. Il n’aurait du reste aucunintérêt à investir l’essentiel de sescapitaux à long terme dans desobligations d’État à faible risque.

DiversifiezC’est un cliché probablement, mais il n’en est pas moins vrai : ne mettez pas tous vos œufsdans le même panier. Répartissez vos capitaux sur plusieurs classes d’actifs, comme lesactions, les obligations et les liquidités. Veillez également à investir dans divers secteurs et,de préférence, dans plusieurs régions. Les proportions de chaque type d’actifs ne doiventcertainement pas être constantes. Lorsque l’économie est en forte croissance, il est préfé-rable par exemple d’accroître la pondération des actions. Si en revanche les marchés sonten proie à une tempête, on placera davantage l’accent sur les investissements sans risquescomme le livret d’épargne.

Limitez vos frais de transactionComme l’a dit un jour la légende vivante Warren Buffett, tout le monde voudrait acheter des princes pourle prix de crapauds. N’oubliez pas d’ajouter à votre calcul final les frais de transaction, qui érodent le ren-dement de vos investissements. Le choix de la banque revêt une grande importance à cet égard. Les fraisde transaction de Fortuneo comptent parmi les moins élevés du marché. Les transactions sont possiblesà partir de 5,95 euros par ordre de Bourse. Dans la mesure où il s’agit de montants fixes, les coûts pèsentplus lourd lorsque le montant investi est limité. Sur un investissement de 250 euros, une action doit pro-gresser de 2,4% pour que vous récupériez vos frais, et du double si vous souhaitez la revendre rapide-ment. En cas d’investissement de 2.500 euros, ces pourcentages baissent à respectivement 0,24 et0,48%. Attention : la diversification demeure importante. Si vous avez peu à investir, les fonds constituentprobablement un meilleur choix.

Comprenez ce quevous achetezInvestissez dans ce que vous connais-sez et comprenez. Une enseigne répu-tée comme AB InBev ou Nestlé fluc-tuera moins qu’une jeune société bio-technologique qui vient d’entrer enbourse mais doit encore commerciali-ser son premier médicament. Les « Blue chips », comme le brasseur et legéant agro-alimentaire précités, neproduisent certes pas les rendementsles plus élevés mais ce sont des valeurssûres, qui surperforment générale-ment les plus petites entrepriseslorsque le vent souffle en bourse.

Investir n’a jamais été aussi accessible qu’aujourd’hui. Les trois principaux avantages de l’investis-sement en ligne ? La rapidité, une gestion simplifiée et des coûts limités y afférents. Fortuneopeut vous aider en la matière. La check-list ci-dessous constitue déjà une bonne préparation.

Restez vous-mêmeUn célibataire frivole peut devenir un chefde famille responsable en trois ans.Assurez-vous régulièrement que votreprofil d’investisseur correspond toujours àvos objectifs. Notez également que si vouspartagez votre compte Fortuneo avecvotre partenaire, le plus défensif des deuxprofils sera pris en compte. Dans tous lescas, les marchés réglementés sont tou-jours accessibles pour les produits noncomplexes (comme les bourses d’EuronextBruxelles, Amsterdam et Paris), mais cen’est pas le cas pour les produits plus ris-qués.

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- ASTUCES -

Osez acter vos pertesUne étude universitaire allemande a démontré que les investisseurs néo-phytes commettaient souvent les mêmes erreurs : ne pas diversifier, conser-ver trop longtemps des valeurs en perte et vendre trop rapidement desvaleurs de qualité, et faire preuve d’un excès de confiance en soi. La bonnenouvelle cependant est que plus ils investissent, plus leurs résultats s’amélio-rent, ce qui s’explique par l’acquisition d’une certaine retenue au fil dutemps. Le temps n’est toutefois pas toujours l’allié de l’investisseur. Ainsi laplupart d’entre eux ont-ils peine à se séparer des lignes en perte, toujoursselon la même étude. L’investisseur vit deux fois plus mal une perte qu’iln’apprécie un gain de la même ampleur. Or tant que les actions restent enportefeuille, l’investisseur conserve l’espoir de les revendre à meilleurcompte. Les ordres stop-loss offrent une solution à ce problème. Cet outilpratique permet en effet de vendre automatiquement des actions dès lorsqu’une limite basse est atteinte.

Pêchez dans un vaste vivierChoisissez une banque en ligne qui vous offreun vaste choix. Chez Fortuneo, vous pouveznotamment acheter toutes les actionsd’Euronext Bruxelles, Paris, Amsterdam et desbourses américaines comme le New YorkStock Exchange et le Nasdaq. Le site internetde Fortuneo propose du reste un moteur derecherche avancé qui vous permet de trouverrapidement le produit souhaité à partir dequelques critères. En tant qu’investisseuraverti, vous souhaitez acheter un turbo surApple émis par BNP Paribas ? Aucun pro-blème.

Préférez les ordres à limitesaux ordres au prix du marchéL’investisseur qui place un ordre de marché, achèteou vend ses titres au prix que le marché est disposéà lui donner/céder en échange, à ce moment-là. Iln’a donc aucune garantie par rapport au prix final.Pour les titres peu liquides particulièrement, qui ontdonc peu de contreparties, cette tendance peut setraduire par une déconvenue. Lors de l’introductionen Bourse d’un réseau social à la mode, par exem-ple, il arrive souvent que l’action prenne très rapide-ment de la hauteur pour retomber ensuite commeun soufflé en très peu de temps. Avec un ordre demarché, vous courez donc le risque d’acheter auniveau le plus haut, qui ne sera peut-être plus jamaisatteint. L’ordre à limite permet d’éviter cet écueil, enétablissant une limite au-delà de laquelle le titre nepeut être acheté ou vendu. L’inconvénient est cepen-dant que la probabilité est plus grande que l’ordre nesoit pas exécuté.

Acheter et vendre, c’est rapide. Investir, cela prend du temps !Il est désormais possible, sur une plateformed’échange en ligne, de négocier beaucoup plusrapidement qu’autrefois. Plus besoin d’appeler labanque. Les frais de transaction sont eux aussibien plus réduits qu’il y a vingt ans. Ce qui ne dis-pense toutefois pas les investisseurs de faire leurpart du travail. Une mauvaise transaction peuts’opérer en une nanoseconde, un bon achatpeut durer toute une vie.

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CONNECT

Connaissez-vous vous-mêmeAvant de commencer à investir, vous devez établir votre profil d’investisseur. Lequestionnaire MiFID a précisément pour objectif d’éviter aux investisseurs particu-liers d’acheter un produit qui ne correspond pas à leurs connaissances ou objectifsfinanciers. Les épargnants qui ne sont pas familiarisés aux investissements enbourse et ne souhaitent prendre aucun risque resteront à l’écart des produits exo-tiques comme les speeders, turbos et autres sprinters. Ceux-ci s’appuient sur uneffet de levier, peuvent être très lucratifs quand tout va bien mais tout aussi dan-gereux lorsque le marché prend une orientation contraire. Si vous indiquez quevous ne connaissez pas ou ne voulez pas ces produits, la banque vous déconseilleraou ne vous autorisera pas à effectuer des transactions dans ce type de produit.

Plus d’infos sur www.fortuneo.be

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L’investisseur peut transformer son bureau en unevéritable salle des marchés en un tournemain, pourse mettre à négocier quelques instants plus tard.Tanguy Luycks, spécialiste de la Bourse chezFortuneo, en expose les atouts.

La nouvelle plateforme d’échange en ligne de Fortuneo, parailleurs gratuite, propose aux investisseurs privés les mêmesfonctionnalités que celles dont disposent les traders profes-sionnels. « Le nombre d’indicateurs auxquels ils ont accès esttrès vaste », affirme Tanguy Luyckx. « Ils peuvent les combi-ner à leur guise, afin de prendre les meilleures décisions. »Live Trader est idéal pour l’analyse technique, l’étude de gra-phiques de cours et les données historiques, qui permettentd’anticiper les évolutions futures. Les cours des titres etindices d’Euronext Bruxelles, Paris et Amsterdam ainsi quedes marchés américains peuvent être suivis en direct (livestreaming). Les investisseurs peuvent bien entendu aussi yretrouver leurs sélections personnelles.

Opportunités d’achat

Qui plus est, les écrans peuvent être configurés de manière,par exemple, à conserver une vue d’ensemble à la fois sur lesindices et certaines actions et graphiques. Avec Live Trader, les utilisateurs peuvent aussi programmerdes alertes de cours et de volumes sur les actions qu’ils sui-vent. L’investisseur peut même recevoir une alerte par e-mailou par sms lorsque le cours d’une action déterminé dépasseun certain cap. Par ailleurs, les investisseurs ont égalementaccès, par Live Trader, à un outil très pratique : « Screening ».« L’investisseur peut identifier des opportunités d’achat à par-tir de critères qu’il estime importants », affirme TanguyLuyckx. « Imaginons qu’un client souhaite acheter un titre duBel20, mais veut uniquement choisir parmi ceux qui ontbaissé pendant trois séances consécutives. C’est possible. Àmoins qu’il préfère les actions dont le volume d’échanges aprogressé durant cinq journées consécutives ? Aucun pro-blème. »L’utilisateur régulier de Live Trader sait par ailleurs que lestarifs de Fortuneo comptent parmi les plus intéressants dumarché. Ou comment piloter un avion de chasse pour le prixde l’électricité consommée par le simulateur de vol… //

Grâce à la toute nouvelle plateforme de tradingde Fortuneo, Live Trader, tout un chacun peutinvestir en ligne à l’aide d’un logiciel intuitif.

Laissez-vousguider parles étoilesUn excès d’informations finit parsemer le trouble. Chez Fortuneo,nous avons imaginé un systèmesimple, reposant sur des étoiles. Labanque propose plusieurs outilsd’analyse permettant de séparer lebon grain de l’ivraie.

La platforme de tradinggratuite ‘Live Trader’ deFortuneo

L’avion de chassedes logiciels d’investissement

- INVESTIR EN LIGNE -

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CONNECT

«N ous proposons à nos clientstous les moyens nécessairespour se forger leur propre opi-

nion, et agir ensuite de manière auto-nome», explique-t-on chez Fortuneo. C’estpourquoi la banque propose aux investis-seurs, outre sa plateforme d’échange LiveTrader, des outils complémentaires pra-tiques en ligne, pour bien s’informer.L’un des principaux est theScreener (à nepas confondre avec la fonction « Screening » de Live Trader, voir plusloin). Ce logiciel délivre, pour l’ensembledes actions américaines et européennes,une synthèse des avis de tous les ana-lystes qui suivent une entreprise donnée.TheScreener évalue au total plus de milleactions. Le score attribué est comprisentre une et quatre étoiles. Quatre étoilessignifient que l’action est intéressante

selon les analystes. Cet avis est par ail-leurs complété d’une analyse du risqueinhérent à l’action. Une société biotechno-logique ayant plusieurs médicaments pro-metteurs à un stade de développementdéjà avancé peut par exemple obtenirquatre étoiles mais aussi un rating derisque élevé. Il se peut en effet toujoursqu’aucun des médicaments ne soit finale-ment commercialisé.Grâce à ce logiciel, les investisseurs peu-vent également consulter des rapportscontenant des informations détaillées surl’action, et comparer son évolution à celledes principaux concurrents.Les analyses de theScreener s’appliquentégalement aux indices comme le Bel20.Là, les rapports cartographient les actionsqui recèlent le meilleur potentiel et cellesqui sont les moins bien orientées.

Stratégie d’investissementOutre les informations de theScreener pourles actions, vous trouverez, sur le site inter-net de Fortuneo, des analyses approfondiesde tous les fonds proposés, réalisées parMorningstar. Morningstar est l’une desprincipales sources au monde d’informa-tions objectives et détaillées sur les inves-tissements. Le Morningstar Stylebox offreune vue claire de la stratégie d’investisse-ment d’un gestionnaire de fonds. Il indiquesi son portefeuille mise sur la valeur, lacroissance ou une combinaison des deux,par exemple. Et d’emblée, l’investisseurpeut être informé du profil de risque dufonds. La valeur d’un fonds contenant depetites actions plus chères fluctuera proba-blement davantage qu’un fonds abritant degrandes enseignes bon marché. La marquede fabrique de Morningstar est son rating à

étoiles pour les fonds. Celui-ci tient comptedu rendement historique d’un fonds de pla-cement et des risques associés. La note vad’une à cinq étoiles, où ce dernier score estsynonyme de prestation maximale. Bienque ce rating soit intéressant, il ne consti-tue évidemment aucune garantie de rende-ments futurs.Il est par ailleurs possible de comparer laperformance d’un fonds à celle de sesconcurrents appliquant une stratégie simi-laire. On pourrait être tenté de le faire surla base du rendement de l’année précé-dente. Ce n’est toutefois pas une bonneidée. Les effets du hasard peuvent biaiserces chiffres. Observez de préférence laprestation moyenne du fonds sur le pluslong terme, idéalement sur un minimumde 5 ans. //

Plus d’infos sur www.fortuneo.be

Un adolescent ambitieuxEn l’espace d’une quinzaine d’années, Fortuneo est devenu un acteur significatif du courtage et de la banque en ligne en France et en Belgique. Ses ambitions dedéveloppement sont toujours aussi fortes.

En Flandre, Fortuneo est surtout connupour ses activités de courtier en ligne,mais la banque propose également des

comptes d’épargne, comptes à terme etassurances épargne. Et sa gamme pourraitencore s’étendre. En France, Fortuneo offrepar exemple des cartes bancaires gratuites,qui opèrent la transition vers une banqueplus traditionnelle.« La Belgique, ce n’est pas la France », arécemment déclaré le CEO de FortuneoBelgique, Ramin Fleury, dans une entrevueaccordée à l’hebdomadaire Trends. « Il fauttoujours tenir compte de la dynamique spé-cifique d’un marché local. Lorsque nous lan-çons un nouveau produit, il doit être parfaitet nous distinguer de la concurrence ».Ramin Fleury n’a cependant pas encorerévélé ses intentions par rapport au dévelop-pement de la succursale belge. Le fait queFortuneo recherche encore son identité n’a

rien d’étonnant. La banque n’a été créée qu’en 2000 et inté-grée en 2007 au Crédit Mutuel Arkéa, un bancassureurmutualiste qui compte 9.000 salariés et 91 milliards d’eurosde total bilan. Autrement dit, la banque est encore adoles-cente. Mais une adolescente financièrement saine. Toutcomme sa mère, elle bénéficie d’un rating A+ par l’orga-nisme de notation Standard & Poor’s. Crédit Mutuel Arkéan’est pas cotée en bourse et n’est donc pas soumise aux aléasdes marchés financiers.En moins de quinze ans, la banque est devenue un acteurmajeur du courtage et de la banque en ligne. En France et enBelgique – où la banque est active depuis 2007 –, elle reven-diquait fin 2013 plus de 260.000 clients, qui totalisent prèsde 9 milliards d’euros d’actifs.Tout comme dans les banques belges, les titulaires decomptes peuvent compter, chez Fortuneo, sur une garantiede dépôt de 100.000 euros. Il y a cependant une différenceau niveau des titres. Le règlement belge prévoit que les inves-tisseurs peuvent récupérer jusqu’à 20.000 euros. En tant quefiliale d’une banque française, les titres sont protégés jusqu‘à70.000 euros. //

- INVESTIR EN LIGNE -

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Même si l’heure du départ à laretraite leur semble encorebien éloignée, les jeunesadultes doivent se préparerà deux des importants défis

auxquels ils seront confrontés : acheter unlogement et se constituer une pensionconfortable.L’achat d’un logement exige un investisse-ment important. Ces dernières années, ce défiest devenu plus complexe encore. Des statis-tiques du SPF Économie démontrent que l’andernier, les logements ont enchéri de 2,1 %.Le prix moyen s’élevait à 197.616 euros. Pourles appartements, la hausse s’établit à 2,8 %,à 207.886 euros. Ces pourcentages sontsupérieurs, depuis plusieurs années, à l’infla-tion et à l’augmentation moyenne dessalaires, ce qui signifie qu’une part toujoursplus importante du revenu doit être consacréeau financement d’une maison.En outre, depuis la crise financière, lesbanques exigent des candidats à l’achatqu’ils apportent une part plus importante duprix d’achat. Des statistiques de la KBC révè-lent que l’apport propre a augmenté ces

Le cauchemar des jeunes de 20 ans qui se projettent dans l’avenir ? Une maison coûteuseet une maigre retraite. Mieux vaut donc commencer à temps à mettre de l’argent de côté.

Assez jeune pour tout savoir

quatre dernières années de 61 %, à 92.000 euros, alors quele montant moyen emprunté est passé, sur la même période,de 156.000 à 163.000 euros. La combinaison de prix plusélevés et d’un apport supérieur suppose que les jeunes doi-vent penser à épargner et à investir toujours plus tôt.

Des promesses difficiles à tenir

Venons-en au second défi majeur. Bien que le vieillissementde la population soit annoncé depuis les années ‘80, aucuneréforme fondamentale n’a encore été mise en place afin derendre le système belge de pensions plus abordable. Le faitque les livrets d’épargne totalisent 255 milliards d’euros enBelgique démontre que les citoyens sont convaincus quetoutes les promesses du gouvernement ne seront pas tenues.À plus forte raison pour les jeunes, il est dès lors importantde réfléchir dès aujourd’hui à la manière de se constituer uncapital confortable d’ici à la fin de leur carrière profession-nelle.Le salarié moyen peut espérer, pour sa pension légale, unmaigre ratio de remplacement net de 50,1 %. Ce ratioexprime le rapport entre la pension nette et le dernier salaire,après déduction des impôts et des cotisations de sécuritésociale. Les études démontrent que ce ratio doit s’élever à aumoins 74 % pour que les ménages conservent le mêmeniveau de vie qu’avant le départ à la retraite.

Il convient donc de commencer à temps àconstituer sa pension. C’est possible au tra-vers du deuxième pilier de pension (via l’em-ployeur), mais cette possibilité n’est pasouverte à tous. Heureusement, chaque Belgepeut verser jusque 950 euros dans le troi-sième pilier. Plus de 2,7 millions de Belgescotisent déjà pour leur épargne pension indi-viduelle et bénéficient dans ce cadre d’unavantage fiscal de maximum 285 euros.Il est important de commencer le plus tôtpossible. En commençant à épargner lemontant maximal dès l’âge de 25 ans, vouspourrez prétendre, après 40 ans, à un capitalde 119.305 euros (en considérant un rende-ment annuel moyen de 5 %). Si vous necommencez qu’à l’âge de trente ans, cecapital s’élèvera à seulement 89.202 euros.L’important écart entre les deux s’expliquepar le phénomène de taux cumulé.Autre argument en faveur de cette formed’épargne fiscalement avantageuse : elle nesera probablement pas disponible à l’infini…Les coûts budgétaires d’une telle mesuresont en effet très élevés pour les pouvoirspublics. //

- JEUNES ET INVESTISSEMENT -

Max Caers (24 ans)

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CONNECT

injustement. Deux semaines avant la catastrophe nucléairede Fukushima, en mars 2011, j’avais acheté des actions dugroupe d’équipement électronique Philips. Le cours a dimi-nué de moitié les six mois qui ont suivi, et j’en ai racheté.Depuis, le titre est revenu au niveau qui prévalait avant lacatastrophe. »

Pour analyser la qualité des entreprises, être écono-miste de formation, ça aide !Caers: « À 19 ans, je ne savais pas lire le bilan consolidéd’une entreprise. Mais je croyais en l’efficience du marché.Lorsqu’une entreprise rencontre un problème, cela se tra-duit dans le cours de son action. Qui plus est, je n’investisque dans des sociétés que je connais et auxquelles je crois.Une fois seulement je me suis écarté de cette philosophied’investissement, et je m’en suis mordu les doigts. »

De quelle entreprise s’agissait-il ?Caers: « La société biotechnologique Thrombogenics.J’avais lu des choses très prometteuses par rapport àJetrea, son médicament ophtalmologique, mais je ne medoutais pas qu’il serait si difficile à commercialiser auxÉtats-Unis. Je l’ai achetée à 28 euros et nous sommesaujourd’hui à environ 10 euros. »

Défis

À 24 ans, deux défis majeurs doivent encore être relevés.L’achat d’une maison est l’un d’eux. Un défi auquel MaxCaers est lui aussi confronté. « Rester chez papa-maman audébut, puis acheter : voilà mon programme. Je ne souhaitepas payer un loyer pendant vingt ans pour ne pas être pro-priétaire de la maison. »

J’investis dans ce que jeconnais et ce en quoi je croisLe Belge n’apprend pas à investir dans sa tendre enfance. Et pourtant, certains jeunes se découvrenttrès tôt une passion pour la Bourse. « N’est-il pas merveilleux d’être copropriétaire d’une entreprise ? »

«Mon premier salaire m’a été verséla semaine dernière », s’amuseMax Caers. Cet Anversois dyna-

mique de 24 ans travaille depuis peu à la divi-sion Fusions & Acquisitions d’une société deconsultance internationale. « À l’étude descomptes, plus précisément. Ce travail n’estpas de tout repos mais j’aime ce que je fais. »Max a décroché un diplôme en Sciences éco-nomiques appliquées à l’Université d’Anvers.Sa prédilection pour le monde de l’entreprisetrouve également écho dans sa stratégied’investissement. « J’investis uniquement enactions. N’est-il pas merveilleux d’être copro-priétaire d’une entreprise ? »

Quand avez-vous été attiré pour la pre-mière fois par le monde des entreprises ?Max Caers: « J’étais en dernière annéesecondaire lorsqu’a éclaté la crise Fortis. Àla télévision, j’ai entendu que l’État couvri-rait la banque. Ce qui m’a convaincuqu’elle ne ferait pas faillite. J’ai doncacheté pour mille euros d’actions Fortis.Un an plus tard, je les ai revendues au tri-ple de ce prix. Pas mal pour un début. »

Qu’avez-vous fait de votre plus-value ?Caers: « Je l’ai réinvestie. Et depuis lors,j’ai déjà décuplé ma mise de départ. »

Comment choisissez-vous vos actions ?Caers: « Je préfère les grandes enseignesbien établies dont le cours a été sanct ionné

Que peutFortuneopour vous ?

«Pour les jeunes qui ont l’intention d’ache-ter une maison ou fonder une familledans un avenir proche, le livret d’épargne

est souvent le meilleur choix », affirme Dirk VanBiesen, product manager chez Fortuneo. « À moinsd’avoir un horizon de placement supérieur à cinqans, il n’est pas conseillé d’investir en Bourse. »Chez Fortuneo, l’épargne pension est possible autravers des assurances-vie de branche 21, avec le

produit Save Plan de Baloise Insurance, qui offrenon seulement une garantie de capital, mais aussiun rendement minimum de 2 %, plus une éven-tuelle participation aux bénéfices. « Le grandavantage par rapport aux grandes banques estque nous n’imposons pas de commission d’entréesur l’assurance épargne pension », explique DirkVan Biesen. « Dans les grandes banques, cettecommission peut rapidement atteindre 6 %. » //

Dans un avenir lointain, Max partira lui aussià la retraite. S’inquiète-t-il de la situationactuelle du système belge de pensions ? « J’en déduis simplement que je devrai tra-vailler plus longtemps. Et je sais que ma pen-sion légale ne sera pas très généreuse. »

Épargnez-vous d’une manière oud’une autre pour votre retraite ?Caers: « J’ai récemment versé pour la pre-mière fois les 950 euros pour ma pensionde troisième pilier. »

La pension complémentaire a-t-ellejoué un rôle dans le choix de votreemployeur ?Caers: « Honnêtement, non. Je voulaism’occuper de fusions et d’acquisitions etj’ai donc renoncé à un emploi en banque,mieux rémunéré. Je n’ai même pas consi-déré la différence au niveau des formulesde pension ou d’assurances hospitalisa-tion. »

Pourtant, ce sont des manières fisca-lement intéressantes d’accumuler unepension.Caers: « C’est vrai pour l’instant, mais per-sonne ne sait ce que l’avenir nous réserve.Observez par exemple le traitement fiscaldes voitures de société, ou encore lebonus logement. Qui nous dit que les for-mules d’épargne pension ne subiront pasle même sort ? » //

- JEUNES ET INVESTISSEMENT -

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- FAMILLE ET INVESTISSEMENT -

N’avez-vous pas l’impression detoujours devoir conduire vosenfants quelque part ? Si cen'est pas à l'école, c'est aumouvement de jeunesse, au

club de natation ou à l'entraînement defootball. Au bureau, c'est le branle-bas decombat, sans compter les préparatifs de lafête annuelle du quartier. Et maintenant quele benjamin peut enfin aller à l'école à vélo,sa sœur aînée refuse de l'accompagner. « Jeveux une mobylette. » Soupir... Dur dur, lapuberté. Ce n'est là qu'un échantillon destracas quotidiens vécus par les parents dansune famille ordinaire. On comprend mieuxdans ce contexte pourquoi la réflexion à longterme passe au second plan. Aux soucisfinanciers s'ajoute le remboursement de l'hy-pothèque, qui grignote souvent une part del'épargne.

Patrimoine

Selon les chiffres de la Banque Nationale deBelgique, dans une famille moyenne, l'im-mobilier constitue un peu plus de la moitiédu patrimoine. Trente-deux pourcent desavoirs financiers sont parqués sur un livretd'épargne ou sur un compte courant. Unquart passe dans les assurances, soit un peuplus que ce qui est placé directement enactions. Les fonds de placement représen-tent 11 %, les titres à revenu fixe 8 %.Le plus étonnant à la lecture de ces chiffres,c'est que par rapport à l'année dernière, lapart des actions et des fonds de placementdans ce patrimoine financier a augmentérespectivement de 8,2 et de 10 %. Il fautd'ailleurs imputer pour moitié à la hausse desmarchés d'actions l'augmentation, cetteannée, du patrimoine du Belge moyen, de4.700 euros. Toujours selon les chiffres de la Banquenationale, une famille moyenne possédait en2013 un patrimoine de 417.000 euros. Ils'agit en fait d'une réalité passablementtronquée. Les contribuables nantis faussentle calcul. Quand Albert Frère entre dans uncafé, les clients présents deviennent subite-ment multimillionnaires... en moyenne.Le patrimoine médian - qui correspond à la

Les ménages à un ou deux revenus avec maison et enfants sont rompus à l'art du jonglage. En matière de finances, notamment.

Jongler avec le budget familial

valeur située à mi-hauteur sur une échelle ascendante -reflète plus fidèlement la réalité. Dans ce cas, une famillemoyenne possède environ 254.000 euros.

Dépenses onéreuses

Aussi doués que soient les parents dans l'art de jongler, on nesaurait trop leur conseiller de se préparer, de temps à autre, àce que l'avenir leur réserve. Si tout va bien, dans quelquesannées, les enfants entameront peut-être des études. Les fraisd'inscription, les cours, une chambre d'étudiant... Tout cela esttrès onéreux. Élever des enfants coûte par ailleurs très cher.Selon la Ligue des Familles, pour une famille percevant unrevenu moyen (environ 3.500 euros), le coût minimum d'unenfant (jusqu'à son 25e anniversaire) s'élève à quelque225.000 euros. Même si le gouvernement s'évertue à réduireces coûts. Songez aux allocations familiales, aux boursesd'études, aux maximums à facturer dans l'enseignement pri-maire, aux réductions d'impôts, etc.Autre question qui occupe les parents : le montant pécuniairequi sera nécessaire pour maintenir le même niveau de vie aprèsle départ à la retraite. Dans la mesure où un tiers de leur capi-tal, à l'heure actuelle, est à peine productif, en raison des tauxd'intérêt très faibles, il vaudrait peut-être mieux réfléchir à demeilleurs investissements pour se préparer à ces défis. //

Quelle aide peut vousapporter Fortuneo ?

F ortuneo adhère pleinement à la philosophie de Mme Bracke : utiliser le compte d’épargnecomme tampon pour faire face à des circonstances imprévues, compte tenu de la flexibilitéqu’offre ce produit. Pour sa future retraite, nous préconisons l'épargne du troisième pilier.

Cependant, Fortuneo Bank réfute l'idée selon laquelle l'investissement serait l'apanage des gens fortu-nés. Fortuneo vous propose sa solution de gestion du patrimoine sous mandat : Fortuneo PortfolioManagement. L'offre est accessible dès 25.000 euros. Pour cette somme, nous élaborons pour vous unportefeuille personnalisé en fonction de votre profil d'investissement, et donc adapté à vos besoins. Leportefeuille est en outre très diversifié et repose sur l’architecture ouverte. Grâce aux rendements supé-rieurs que vous pouvez obtenir via des investissements et le système d'intérêt cumulé, vous vousconstituez rapidement un solide capital pour votre avenir. Vous trouverez un complément d'informa-tions dans ce magazine. //

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CONNECT- FAMILLE ET INVESTISSEMENT -

Tous les logopèdes rient-ils aussi bien qu'ils ne pronon-cent ? Pendant que Karen Bracke (34 ans) explique endétail comment elle et son mari Bram (38 ans) gèrent

les finances de leur ménage, elle laisse régulièrement éclaterson rire. « Je paie les factures, mais pour les achats impor-tants, nous nous concertons. C'est parfois très vite réglé. Ilnous arrive d'être un peu impulsifs.»Impulsifs ou pas, leurs principaux « achats » sont rendusnécessaires par Tuur (7 ans), Noor (5 ans) et Geike (2 ans). Ladécision d'acheter ensemble une maison a fait l'objet d'unediscussion largement motivée, précise Karen Bracke. « Bram et moi avons d'abord cohabité trois ans en location,pour tester notre couple. Quand nous avons eu plus de cer-titudes par rapport à notre relation, nous avons décidéd'acheter une maison. »

Comment vous êtes-vous préparés financièrement à cette décision ?Karen Bracke: « Eh bien, comment fait-on quand on estjeune ? Nous avons visité une maison qui nous plaisait, etnous avons consulté le solde de nos comptes bancaires !Bref, on ne s'y est pas vraiment préparé. Heureusement, lafamille nous a aussi aidés. »

Pourquoi acheter et ne pas continuer à louer ?Bracke: « Ne dit-on pas que le Belge a une brique dans leventre ? Je pense moi aussi que l'immobilier demeure unbon investissement. »

Craignez-vous que l'avantage fiscal ne finisse pardisparaître à terme ?Bracke: « Cette année, grâce au bonus logement, nousretouchons 4.000 euros des impôts. Je trouverais évidem-ment regrettable de perdre cet avantage, mais nous necomptons pas là-dessus dans les finances de notreménage. C'est plutôt un petit extra bienvenu. »

L'achat d'une maison s'oppose à l'un des grandspréceptes de l'investisseur, celui de la diversificationdu patrimoine. Jamais de regrets ?Bracke: « Certainement pas. Nous avons vécu sept bellesannées dans cette maison. Juste avant la naissance deGeike, nous devions soit chercher un autre logement, soitconstruire. Nous avions un peu peur de ne jamais pouvoir,dans ce dernier cas, récupérer notre investissement. Et puis, nous avons appris par une connaissance que notre

D'une part, il faut payer la maison. Maisd’autre part, les enfants devraient avoir droitplus tard à quelques économies. Pourtant,on ne peut pas oublier de vivre dans le pré-sent, explique Karen Bracke.

maison actuelle était à vendre. Nous sommes égalementtrès heureux ici ; nous n'avons aucun regret. »

Le refinancement de l'emprunt s’est-il avéré problématique ? Bracke: « Non. Nous avons réalisé une plus-value sur lavente de la première maison. Il était plus avantageux deprendre une nouvelle hypothèque pour la deuxième mai-son. »

Une jolie tirelire

Vous investissez ? Bracke: « Les enfants ont chacun une assurance-épargnede la branche 21 et un livret d'épargne sur lequel nous fai-sons des dépôts mensuels. Pour leurs dix-huit ans, ils rece-vront une jolie tirelire ! »

Et pour vous ?Bracke: « Nous avons seulement un compte d'épargneque nous alimentons chaque mois. Cet argent sert de tam-pon, s'il fallait par exemple remplacer les châssis.Récemment, nous avons dû acheter une nouvelle voiture.Nos réserves en ont pris un coup ! »

Une partie de cette épargne pourrait aussi êtreinvestie dans un fonds de placement. Bracke: « Je ne sais pas. Je continue de penser que lesinvestissements sont réservés aux plus fortunés. Je crainsque notre trésorerie soit insuffisante. » (rires) « Mon maridit parfois qu'il y a beaucoup d'argent à gagner enBourse, mais je lui rétorque toujours qu’il y en a aussibeaucoup à perdre ! »

Souscrire à l'épargne pension du troisième pilierrevient à investir en Bourse, même indirectement. Bracke: « Nous y souscrivons tous les deux. »

Connaissez-vous votre profil ? Défensif, neutre, dynamique ?Bracke: « Honnêtement, je n'en ai pas la moindre idée. »

Souscrivez-vous à d'autres plans d'épargne pourl’avenir ?Bracke: « Aucun de nous deux ne bénéficie d'une pen-sion complémentaire par l’intermédiaire de notreemployeur. Nous n'avons pas d'autre plan d'épargne. Cen'est tout simplement pas à l'ordre du jour. D'autresdépenses sont propriétaires pour l’instant. »

Bien sûr, vous pourriez percevoir un capital ultérieu-rement, à l'occasion d'un héritage par exemple. Bracke: « Il va sans dire que nous voulons tous les deuxque nos parents restent en bonne santé et qu'ils viventheureux encore longtemps. En même temps, nous ne pou-vons pas faire semblant d'ignorer ce que l'avenir nousréserve. Je pense que nous en tenons compte inconsciem-ment. » //

Les investissements, selon moi, sont réservés aux personnes fortunées

Karen Bracke (34 ans)avec ses trois enfants :Tuur, Geike et Noor.

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Le retraité de 70 ans d’aujourd’huin’est plus celui d’il y a 70 ans. Àl’époque, l’espérance de vie n’attei-gnait même pas 65 ans, ce qui sup-pose que la pension constituait

alors une assurance contre le « risque » delongue vie. Aujourd’hui, nombre de retraitésprofitent encore pleinement de la vie à cetâge. Ils se consacrent à de nouveaux loisirs,partent en voyage, s’occupent activement deleurs petits-enfants, etc.En Belgique, l’espérance de vie moyennes’élève actuellement à 77,6 ans pour leshommes et 82,8 ans pour les femmes. Ceuxqui partent à la retraite à 60 ans - l’âge effec-tif moyen de départ à la retraite - ont doncencore un horizon de placement assez longdevant eux. Le particulier qui est parvenu àmettre de l’argent de côté pendant sa car-rière active ou a constitué une pension com-plémentaire par l’intermédiaire de sonemployeur se doit donc de réfléchir à lamanière de conserver son niveau de vie. Etpas seulement pour aujourd’hui. Plus vousvivrez vieux, plus il est probable que vos fraisde soins de santé soient élevés.

Versement en capital

La pension complémentaire peut être perçueen une seule fois sous la forme d’un capital

La conservation du niveau de vie et le transfert du patrimoine à la génération suivante sont souvent les principales préoccupations financières des seniors.

Vieillir en connaissance de cause

ou en plusieurs versements étalés dans le temps (mensuelle-ment, par exemple). Des études de la KU Leuven révèlent quepas moins de 86 % des retraités belges perçoivent leur pen-sion complémentaire sous la forme d’un capital unique. À cetégard, notre pays se distingue du reste du monde. À l’étran-ger en effet, le versement d’une rente est la formule privilé-giée, soit par obligation, soit parce que cette option est fisca-lement avantageuse.En Belgique, ce n’est pas le cas, au contraire. Le versementstandard de capital unique est imposé une seule fois à 10 ou20 % (en fonction de l’âge de perception) alors que la renteest taxée progressivement au titre de revenu. Les retraitéscraignent donc que l’Administration décide à l’avenir de taxerdavantage les rentes, ce qui explique leur choix. Mais l’inconvénient majeur de la rente est qu’une partie ducapital est perdu en cas de décès prématuré. S’il est impor-tant pour vous de conserver une partie de cette pension com-plémentaire pour vos enfants, vous serez donc plus logique-ment tenté de demander le versement unique. Notez cepen-dant qu’il est possible de rendre la rente transférable. Le caséchéant, le partenaire de la personne décédée continuera depercevoir (une partie de) la rente jusqu’à son propre décès.

Responsabilité propre

Une fois le capital unique versé, la responsabilité d’investisse-ment n’incombe plus au gestionnaire du plan de pensionmais au bénéficiaire. Quelle que soit la formule d’épargnepension choisie d’ailleurs, le bénéficiaire doit s’interroger surl’affectation qu’il donnera à son capital. L’appartement à lacôte belge ou la croisière sont tentants, mais pas toujours

CommentFortuneopeut-il vousaider ?

F ortuneo Banque partage l’avis de monsieurMartens : avant d’investir, il faut être bieninformé et savoir ce que l’on souhaite acheter.

Suivre aveuglément les conseils de sa banque et selaisser convaincre par l’argumentaire commercial decertains produits dont on ne maîtrise pas le fonction-nement n’est certainement pas conseillé.Pour assister nos clients dans le choix de leurs inves-tissements, nous leur proposons des outils tels queLive Trader et TheScreener (présenté en détail dans cemagazine). Pour les fonds de placement comme ceuxchoisis par monsieur Martens, nous offrons la possi-bilité de trouver l’investissement le plus adapté sur la

base de plusieurs paramètres tels que la catégorie dufonds et le rating Morningstar.Fortuneo propose une vaste gamme de près de 1.800fonds de placement, à un coût très avantageux de9,95 euros par ordre (à quelques exceptions près, oùnous sommes contraints d’exiger une commissiond’entrée). L’économie réalisée sur les frais d’entrée,très faibles par rapport à ceux des grandes banques,peut se chiffrer à plusieurs centaines d’euros.De même, les frais pour le placement d’ordre sontpeu élevés chez Fortuneo par rapport à ceux appli-qués par la concurrence, ce qui se traduit par uneéconomie substantielle.

dictés par le bon sens. Dans le premier caspar exemple au motif que tous les œufsseraient déposés dans le même panier, ce quiva à l’encontre du principe de diversification,et dans le second cas parce que l’argentdépensé ne rapporte plus rien. Lorsque lecapital affecté à la retraite est parqué sur uncompte, les options envisageables sont évi-demment plus nombreuses. Les fonds deplacement à faible risque sont l’une d’elles.Les retraités qui ne souhaitent en revanchepas gérer eux-mêmes leur capital et se fientdavantage aux investisseurs professionnelspeuvent solliciter un gestionnaire de patri-moine. //

- SENIORS ET INVESTISSEMENT -

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de savoir et de comprendre la manière dont il est investi.L’an dernier, une étude du journal L’Echo a révélé que leBelge n’était absolument pas familiarisé aux produitsfinanciers. Les connaissances financières de mes compa-triotes, même retraités, sont bien trop lacunaires. »

Gérez-vous seulement votre propre portefeuille ?Martens: « Non, je gère également celui de mon épouseet de ma belle-mère, âgée de 90 ans. »

Ces portefeuilles ont-ils une composition différente ?Martens: « Le portefeuille de ma belle-mère se composeessentiellement d’obligations. Pas de titres étiquetés AAA(ndlr : le plus haut rating de solvabilité) mais des empruntsobligataires associés à un rating maximum de BB+. Surl’échelle de la solvabilité, ces titres sont placés juste avant lesegment junk bond. Cela dit, on ne peut pas mettre toutesces « obligations de pacotille » dans le même panier ; il fautconsidérer le risque par rapport au rendement potentiel. »« Il est important évidemment de répartir les capitaux sur

Les connaissances des retraités en matière de finances sont bien trop lacunaires

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CONNECT

«J e ne suis pas la règle, mais pas nonplus l’exception », résume GuyMartens en début d’entretien. Ce

chef d’entreprise de 72 ans à la retraite sem-ble maîtriser la matière financière. Lui-mêmeinvestit en Bourse depuis près de trente ans.« J’ai connu des hauts et des bas », admet-il.Il y a une dizaine d’années, il a cependantémis le souhait de parfaire son niveau deconnaissance. « L’âge de la retraite étaitproche ; j’ai donc décidé de suivre une for-mation chez Syntra pour mieux me préparerà la suite. Je suis désormais l’heureux titulaired’un certificat de ‘consultant patrimonial’. »

Recommanderiez-vous ce type de formation ?Guy Martens: « Absolument ! Mêmelorsque l’on ne souhaite pas gérer soi-même son patrimoine, j’estime important

« Même si vous ne gérez pas vous-même votre patrimoine, il est important de com-prendre comment il est placé », énonce Guy Martens. Cet ancien chef d’entreprise asuivi une formation de consultant patrimonial juste avant son départ à la retraite.

plusieurs obligations. Dans le cas de mabelle-mère, le portefeuille se compose deplus de vingt emprunts obligataires. La for-mule fonctionne plutôt bien : elle peutvivre de la rente perçue et son patrimoinecontinue de fructifier. »

Quid de votre propre portefeuille ?Se compose-t-il également surtout detitres de dettes ?Martens: « Près de la moitié est investiedans des fonds de placement, le reste estconstitué d’actions. En 2008, avant l’écla-tement de la crise financière, j’avais com-posé un portefeuille fictif à partir d’unevingtaine de fonds choisis arbitrairement.Quelques mois plus tard, ils affichaient unrendement moyen de 50 %. Ce qui m’aconvaincu que ces gestionnaires saventexactement ce qu’ils font. »

- SENIORS ET INVESTISSEMENT -

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- ARCHITECTURE OUVERTE -

Une récente étude du bureau deconseil français Indefi a révéléque le Belge investit enmoyenne 12.000 euros dansdes fonds, soit le double de la

moyenne européenne. Notons qu’un tiers deces fonds n’est pas vendu par la banque quiles gère. L’« architecture ouverte » a en effetconnu un essor important depuis la moitiédes années 2000. San Lie, responsable de la recherche chezMorningstar Benelux, note cependant quel’architecture ouverte regroupe plusieursconcepts différents. « Pour commencer, il y ala version light, où le client d’une banquepeut non seulement investir dans les fonds « maison » mais aussi dans un nombre limitéde fonds de tiers, sélectionnés pour lui par sabanque. »La vraie architecture ouverte se situe ailleurs,cependant. « Les supermarchés de fondsoffrent le choix le plus vaste. Ils proposent unnombre infini de fonds différents. »

En Belgique, plus de 5.000 fonds de placement sont enregistrés auprèsde l’organe de contrôle du secteur, la FSMA. Sans aide, comment peut-on faire son choix parmi un si vasteassortiment ?San Lie: « C’est le principal désavantagede l’architecture ouverte. Les fonds sonttrop nombreux. Chez Morningstar, nousconsidérons que 80 % de ces fonds n’au-raient pas le droit d’exister. Ils ne battentjamais l’indice de référence. »« Les investisseurs trouvent du reste diffi-cilement les informations nécessaires surles fonds qui correspondent à leur profil.Qui est le gestionnaire de fonds ? Quellespersonnes composent l’équipe ?Pratiquent-elles le stock-picking oucroient-elles davantage en une approchesectorielle ? Pour l’investisseur lambda,trouver une réponse à ces questions estdéjà une entreprise en soi. »

Les investisseurs n’ont-ils dès lors pas tendance à opter pour les grandes enseignes ?

Les investisseurs en fonds ne sont plus contraints de choisir les fonds proposés parleur banque. Grâce à l’architecture ouverte, ils ont désormais l’embarras du choix.Comme l’expression le suggère, ce n’est cependant pas toujours une bonne chose…

80 % de tous les fonds n’auraient pas le droit d’exister

Lie: « Des statistiques relatives aux flux de capitaux nousapprennent que beaucoup d’argent afflue vers les fondsnouvellement créés, qui n’ont donc pas encore de track-record, ce qui tend à indiquer que de nombreux investis-seurs se laissent convaincre par le marketing et les argu-mentaires commerciaux. Dans l’industrie des fonds, on ditparfois que les fonds ne sont pas faits pour être achetés,mais pour être vendus. »

Les investisseurs ne doivent-ils donc pas se faireassister dans leur choix ?Lie: « Ils peuvent évidemment déjà s’inspirer de nos ratings(étoiles) et analist ratings. Les premiers sont révélateurs desperformances passées d’un fonds, en tenant compte desrisques pris. Les prévisions sont pour leur part une indica-tion de ce que peut réserver le futur. »« Ceci étant dit, pour certains investisseurs, il est malgrétout préférable de se faire conseiller par une équipe desélection qui tiendra compte de leurs objectifs, profil derisque et rendement attendu. »

De nombreux fonds ne tiennent pas leurs promesses, comme vous l’avez constaté. Le tracker sur indice ne constitue-t-il dès lors pas une meilleure option ?Lie: « C’est un outil effectivement très pratique pour ceuxqui ne souhaitent pas consacrer de temps à la recherched’un fonds de qualité. Avec le tracker, vous avez une idéedu rendement potentiel : le rendement de l’indice, moinsles coûts. Ce qui signifie aussi que vous êtes systématique-ment en retrait par rapport à l’indice. Ceux qui sont acquisà la cause de la gestion active préféreront effectivement lesfonds. »

L’architecture ouverte est-elle moins coûteuse pourle client ?Lie: « Pas toujours. L’offre est tellement étendue qu’unebonne équipe de sélection est nécessaire pour séparer lebon grain de l’ivraie et sélectionner les bons fonds. Pourcela, il faut l’assistance de professionnels, et ceux-ci coû-tent évidemment de l’argent. C’est directement ou indirec-tement répercuté dans le prix via les frais d’entrée ou d’au-tres frais éventuels. »

Frais de gestion opaques

Beaucoup de choses sont en train de changer dans le mondede l’architecture ouverte, conséquence des mesures prisespar la Commission européenne en faveur d’une plus grandetransparence au niveau des frais de gestion des fonds de

San Lie, responsablede la recherche chezMorningstar Benelux

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CONNECT- ARCHITECTURE OUVERTE -

Avantages etinconvénientsde l’architec-ture ouverte

A vec l’architecture fermée, le client nepeut investir que dans les fonds deplacement de sa banque ou maison

de Bourse. Or ces fonds « maison » ne peu-vent logiquement pas enregistrer systémati-quement les meilleures performances ni êtreles moins chers de toutes les catégories d’in-vestissement. Avec l’architecture ouverte au contraire, l’in-vestisseur a la possibilité de placer son capi-tal dans des fonds émis par des tiers, soit parune sélection opérée par sa banque, soit dansun supermarché de fonds.Fortuneo appartient à cette dernière catégo-rie, ce qui signifie qu’il offre le choix à sesclients parmi près de 1.800 fonds de trenteémetteurs. Il s’agit de fonds de grandes mai-sons telles que BlackRock, Invesco,JPMorgan… mais aussi de plus petits acteurstels que Lazard et Financière de l'Échiquier.Ce vaste assortiment permet également auxinvestisseurs de placer leurs capitaux auprèsde gestionnaires qui appliquent une stratégieet un style d’investissement qui leur convien-nent. La plus grande difficulté liée à l’archi-tecture ouverte consiste à choisir les bonsfonds parmi le très vaste assortiment disponi-ble. Il n’est pas toujours facile de trouver lesinformations suffisantes et détaillées. C’estpourquoi il est toujours préférable de se faireconseiller. //

placement. Cette rémunération est généra-lement comprise entre 0,5 et 2 % par an,mais les investisseurs ne la paient jamaisdirectement : elle est retenue quotidienne-ment de la valeur d’inventaire, sur une baseproportionnelle.L’opacité réside en fin de compte dans lacomposition des frais de gestion. Le vendeurdu fonds empoche 20 à 70 % de l’indem-nité. Peu d’investisseurs connaissent la signi-fication des termes rétrocession ou kickback.Selon la Commission, le risque existe que lesvendeurs ne conseillent que les fonds sur les-quels ils empochent les plus grandes rétro-cessions. Elle souhaite donc que cette formede rétribution soit abandonnée. Dans ladirective qu’elle prépare, elle prévoit l’inter-diction des kickbacks pour les conseillersindépendants et sur la gestion discrétion-naire en private banking.Les distributeurs de fonds de placement peu-vent toujours comptabiliser une commissionpour leurs services, mais pas directement au

client. « Impossible de prédire, pour l’heure, les retombéessur l’industrie des fonds », affirme San Lie.

Les Pays-Bas ne servent-ils pas de marché-test ?Lie: « Depuis le 1er janvier en effet, les maisons de fondsaux Pays-Bas ne peuvent plus verser d’indemnité de distri-bution et les banques peuvent exiger de leurs clients uneindemnité distincte pour conseil, mais il est encore trop tôtpour tirer des conclusions. Les parties réduiront-elles dras-tiquement leur assortiment de fonds ? Les investisseursseront-ils disposés à payer pour le service ? Pour l’heure,ces questions n’ont pas encore trouvé de réponse. »

Une transparence accrue et une concurrence plus vive devraient se traduire, selon laCommission, par une baisse des frais de gestion.C’est une bonne chose pour l’ensemble des investisseurs, n’est-ce pas ? Lie: « Très logiquement, de nombreuses personnes opte-ront pour la filière la moins chère. Or ce sont justementceux qui ont le plus besoin de conseils qui sont ainsi pous-sés vers les supermarchés de fonds, car ils ne peuvent oune veulent pas payer pour obtenir des conseils. » //

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- GESTION DE PATRIMOINE -

Un proverbe chinois dit ceci : « C’est à marée basse qu’ondécouvre le nageur dévêtu ».Transposée au monde financier,cette locution signifie que

quand le marché est haussier, il est faciled’enregistrer une performance en Bourse. Avec la crise financière de 2008 cependant,de nombreux investisseurs ont fait naufragedans les eaux boursières. Ce qui ne fut passans conséquences pour les gestionnaires depatrimoine, rappelle Séverine Claquin, res-ponsable des produits d’investissement chezFederal Finance. « Nous avons constaté àl’époque un désintérêt progressif des inves-tisseurs particuliers à l’égard de la gestionpatrimoniale. »Aujourd’hui, la gestion discrétionnaire estcependant à nouveau appréciée en raison

Les faibles taux octroyés sur les livretsd’épargne incitent de nombreux épar-gnants à revenir en Bourse. Encoremarqués par les retombées du krachfinancier de 2008, ils ne savent cepen-dant pas toujours où investir leurargent. « C’est justement notre force :identifier pour eux les fonds adéquats », affirme Isabelle Bars, dugestionnaire de patrimoine FederalFinance Gestion.

De nombreux investisseurs particuliers se sentent désemparés

des taux faibles des investissements sans risque et de la com-plexité des marchés financiers, comme le constate SéverineClaquin. « Confrontés à l’énorme assortiment de fonds et deproduits commerciaux, les investisseurs particuliers se sententdésemparés. Notre équipe de gestion patrimoniale particu-lière met son expertise à leur service, afin qu’ils choisissent lesinvestissements correspondant à leur profil de risque et leurhorizon de placement. »L’attrait de la Bourse découle essentiellement du maigre tauxoffert sur les livrets d’épargne. C’est la Banque CentraleEuropéenne (BCE) qui a décidé en juin de ramener ses tauxdirecteurs à 0,15 % à peine. Or les banques se basent sur cestaux pour définir les leurs.

Vallée de larmes

À en croire les pessimistes, la politique monétaire extrême-ment accommodante des Banques centrales connaîtra unefin dramatique. Ils estiment que la BCE accroît artificiellementla valeur des actions et des obligations. Les Bourses ne reflè-teraient plus la réalité économique et seraient en d’autrestermes dopées. Les critiques monétaires prévoient dès lorsune sévère correction.Isabelle Bars, gestionnaire de portefeuille chez FederalFinance, ne partage pas cet avis. « Certes, le contextemacroéconomique n’est pas particulièrement favorable.L’actualité en provenance des économies sud-européennes etdu secteur bancaire demeure sombre, sans compter les ten-sions de nature géopolitique en Ukraine et en Palestine. Ceciétant dit, la BCE continuera d’injecter encore longtemps descapitaux bon marché afin d’endiguer la déflation. Ce qui àson tour aura pour effet de maintenir les taux à long terme àfaible niveau et d’orienter les flux liquides vers les Bourses. »« Compte tenu du contexte, nous avons allégé notre réserveliquide et investi dans des fonds obligataires positionnés endehors de la zone euro et dans des économies émergentescomme l’Asie », explique Isabelle Bars. « Sur les marchés

boursiers, nous privilégions la diversificationgéographique. Nous avons notamment desinvestissements aux États-Unis, dans les paysémergents et au Japon. »

Choix thématiques

Dans le choix des fonds, Federal Finance tientcompte de plusieurs thématiques spécifiquess’inscrivant dans le cadre de sa stratégie. « Cesderniers temps, nous nous sommes notam-ment intéressés aux actions de mines d’or »,déclare Isabelle Bars. « Ces sociétés ontrestructuré à tour de bras ces derniers mois, cequi leur a permis d’alléger les coûts d’explora-tion du métal précieux. Et pourtant, leursactions s’échangent à des niveaux relativementabordables. »D’autres thèmes suscitent l’intérêt de FederalFinance : l’approvisionnement en eau (« L’amélioration du niveau de vie dans les paysen voie de développement est synonyme depotentiel énorme », argumente Isabelle Bars)et les systèmes de sécurisation en ligne (« Lesefforts consentis dans le secteur furent évidem-ment considérables ces derniers temps »).Pour les investisseurs particuliers, il n’est passimple de miser sur ces grands thèmes. « Ilexiste des milliers de fonds », affirme IsabelleBars. « Il ne faut pas seulement découvrirleur performance, mais aussi de quellemanière ils parviennent à afficher cette per-formance. Dans quels marchés investissent-ils ? Appliquent-ils une stratégie agressive oudéfensive ? C’est précisément notre force :trouver les fonds adéquats. » //

Plus d’infos sur www.fortuneo.be

La gestion patrimoniale chez Federal Finance en pratique

Tout le monde n’a pas le temps,l’ambition ou les connaissancessuffisantes pour gérer lui-même

son patrimoine. Heureusement, des ges-tionnaires de patrimoine peuvent vousassister dans cette tâche, comme c’est lecas de Federal Finance Gestion. Cettefiliale de Crédit Mutuel Arkéa - à laquelleest également rattachée Fortuneo - estspécialisée dans la gestion d’actifs aunom de tiers. Actuellement, elle compte

plus de 41 milliards d’euros sous ges-tion. Par l’intermédiaire de FortuneoPortfolio Management, les investisseurspeuvent s’adresser à Federal Finance àpartir d’un montant de 25.000 euros. Legestionnaire de patrimoine a élaboréquatre types de portefeuille, allant detrès défensif (55 à 85 % en obligations)à très dynamique (50 à 100 % enactions). Chaque portefeuille est com-posé sur mesure en tenant compte de

l’horizon de placement, des objectifs derendement et du profil de risque duclient. Ces paramètres sont définis àl’aide d’un questionnaire détaillé. Le pro-fil de ce portefeuille n’est cependant pasgravé dans la pierre. Si le profil de risquechange, le type de gestion évolue égale-ment. Les investissements à proprementparler s’effectuent exclusivement enarchitecture ouverte, ce qui signifie queFederal Finance n’injecte pas le capital

dans ses propres fonds mais dans ceuxde maisons telles qu’Amundi, FranklinTempleton, JPMorgan, Invesco,Blackrock, etc. Chaque trimestre, lesclients reçoivent un aperçu de l’évolutionde leur portefeuille. Ils découvrent aussiles valeurs et les régions du monde danslesquelles celui-ci est investi.Évidemment, ils peuvent contacter à toutmoment avec leur conseiller Fortuneo. //Plus d’infos sur www.fortuneo.be

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CONNECT- GESTION DE PATRIMOINE -

breuses personnes optent pour le conseiller en placement estqu’elles ne s’y connaissent pas suffisamment. Compte tenu dela libre diffusion des informations en ligne, l’asymétrie entrel’expert et l’amateur n’est toutefois plus aussi grande qu’autre-fois. »Les banques en ressentent les effets. Le groupe de consultanceKMPG voit le nombre de conseillers patrimoniaux diminuer demoitié à l’échelle mondiale au cours des quinze prochainesannées. La génération Y, née dans les années ‘80 et suivantes,gère ses finances seule dans un plus grand nombre de cas.C’est possible notamment grâce au réseau social financiereToro. Ce « Facebook à l’attention des investisseurs » existedepuis 2007 et compte plus de 2,5 millions d’utilisateurs dans140 pays. Vu les nombreuses transactions et conseils disponi-bles sur le site, la « sagesse de la foule » devrait prédominer.Ce principe veut que les groupes prennent de bien meilleuresdécisions qu’un expert individuel. Les investisseurs peuventégalement suivre les autres et ensuite copier automatiquement

On aura toujours besoinde personnel de banque

Les plateformes internet commeBetterment, Learnvest, SigFig ouWealthfront, où les consommateurs

peuvent soumettre leurs décisions d’investis-sement à des algorithmes totalement auto-matiques, ont de plus en plus de succès.Pascal Spelier, trendwatcher et consultant enDigital Customer Experience chez CapgeminiConsulting, n’y voit aucun inconvénient. « Lesinvestisseurs ont parfois tendance à se laissersubmerger par les émotions, ce qui les amèneà prendre de mauvaises décisions.L’algorithme n’a pas ce problème : il réagit entoute objectivité sur la base de toutes les infor-mations disponibles à ce moment précis. »Internet a également modifié le contexteboursier d’une autre façon, remarque leconsultant. « La raison pour laquelle de nom-

Le secteur financier subit une profonde transformation. De plus en plus de clients gèrent (ou font gérer) leur épargne différemment.

leurs investissements. Pascal Spelier contested’emblée la justesse de ce principe : « La wis-dom of the crowd peut rapidement devenirune selffulfilling prophecy. C’est typiquementle point de départ d’une bulle spéculative. »

Services

Pour un livret d’épargne, les consommateurspeuvent rechercher en ligne le meilleur taux,explique Pascal Spelier. « Ceci dit, pour lesproduits financiers complexes, nombred’épargnants ont encore besoin des conseilsde leur banquier. C’est le cas notamment ducrédit hypothécaire ou de la planificationfinancière. Ce service peut cependant êtrefourni en ligne. »Ce qui ne signifie pas pour autant qu’à l’ave-nir les agences bancaires disparaîtront, selonle trendwatcher. « Certaines personnes préfé-reront toujours rencontrer en personne leurbanquier. Les banques ont un défi à relever :harmoniser l’online et l’offline. »Internet a cependant dans de nombreux casmis un terme à la relation personnelle entre leclient et son banquier. Autrefois, le directeurd’agence connaissait personnellement sonclient et sa situation familiale. Ce n’est plusvraiment le cas. Les clients de banques ontdonc moins de raison de fréquenter lesagences. Pascal Spelier entrevoit égalementdes opportunités au niveau du trafic de don-nées. Une banque qui constate qu’un couplereçoit pour la première fois des allocationsfamiliales sur son compte peut lui proposer uncompte d’épargne adapté. De même, le clientqui paie souvent des notes d’hôtel peut sevoir proposer une assurance voyage.Les services bancaires par internet sont appe-lés à augmenter, conclut le trendwatcher. Àcet égard, une bonne application mobile estcruciale. « Une application permettant de réa-liser des opérations bancaires, et ayant égale-ment accès à d’autres services, est une excel-lente manière, pour la banque, de lier à elleson client. » //

Surfer sans applis

Le site web de Fortuneo Bank, www.fortuneo.be, a été entièrementremis à neuf, sur mesure pour le client. Il arbore maintenant un look plus contem-porain et propose une navigation claire. Et dorénavant, les clients peuvent effec-tuer leurs opérations bancaires sur PC,tablette ou smartphone : le site s’adapte àchaque écran.

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- VISION -

Les Belges sont déjà près d'un mil-lion à utiliser les services finan-ciers en ligne. Et ils y auraientencore plus recours si l'offren'était pas aussi réduite. La

gamme proposée par les acteurs du mar-ché reste en effet peu étendue, même si,au fil du temps, ils ont ajouté à leurs pres-tations boursières une offre de comptesd'épargne, parfois de l'assurance-vie,comme chez Fortuneo, ou des cartes ban-caires. Mais nombre d'autres possibilitésrestent inexploitées. On peut parier que lagamme se développera. Plutôt « en lar-geur » qu'en « profondeur », c'est-à-direque pour chaque type de produits, chacundes acteurs veillera à proposer une oudeux possibilités, pas plus. Il reviendraalors au client de « faire son marché », etd'opter pour le meilleur tarif, la meilleurerémunération, la relation client la plus soi-gnée, etc. Chez Fortuneo, nous réfléchissons à l’évo-lution de notre gamme, notamment dansl’univers de la banque au quotidien. Maisnotre réflexion va bien au-delà. Ainsi, ilnous semble que la guerre tarifaire sur lesproduits d'épargne est arrivée à sa fin, passeulement parce que la baisse des taux enEurope se poursuit, mais parce que l'épar-gnant demande autre chose : il veut dés-ormais savoir comment son argent est uti-lisé. Le succès des plateformes de finance-ment participatif (crowdfunding) entémoigne. Nous souhaitons accompagnernos clients dans cette recherche de sens,qui correspond à une évolution profondede la société. La crise est passée par là, etnous sentons chez les clients une fortedemande de modèles alternatifs. Grâce àleur importante capacité d'investisse-ment, les banques traditionnelles se sontadaptées, dans une certaine mesure ; parexemple, leurs offres mobiles sont sédui-santes. Mais leurs conditions tarifaires res-tent moins attrayantes. Chez Fortuneo, lecourtage figure parmi les moins chers du

Quel avenir pour les servicesfinanciers en ligne ?

marché, et nos outils et services enligne nous différencient nettement :nous offrons une gamme depresque 2.000 fonds à nos clients,c'est unique. Et notre plateformeLiveTrader met à leur portée unevraie expérience de trading, où ilsélaborent leur liste de valeurs, leursgraphiques, et mettent en place desalertes, comme dans une salle demarchés, avec toute l'adrénaline quiva avec. Bientôt, ils pourront mêmepasser directement leurs ordres sur laplateforme. Que restera-t-il aux agences? En fait, elles vont revenir à leurs activitéshistoriques. Elles seront des espacesd'échanges et de commerce, où se feront lesmouvements d'espèces, la tenue de coffres, leconseil pour les opérations complexes. Ellesseront par ailleurs intégrées à de vrais dispositifsmulticanal. Le multicanal va en effet passer del'incantation à la réalité, c'est-à-dire que lamême opération, entamée sur l'applimobile, se poursuivra, en cas debesoin, en agence. Ce qui nécessitedes prouesses techniques de lapart des banquiers, mais quelconfort pour le client ! Lesacteurs directs estiment qu'aufil de ces évolutions, leurclientèle doublera, au mini-mum, d'ici 5 ans. //

Ramin Fleury, Country Manager Fortuneo

Les services financiers en ligne ne sont qu'au début de leur évolution. Des transactions boursières à l'épargne, comptes courants avec carte, puis crédit, les acteurs du marché n'ont cesséd'étoffer leur offre chez nos voisins. Le mouvement s'amorce enBelgique ; investisseurs et épargnants ont tout à y gagner.

L'épargnant veut un taux intéressant, certes. Mais il voudrait aussi des investissementsqui aient du sens

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