12
programme du 5 mars au 1 er avril 2014 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film C’est eux les chiens

05.03 au 01.04 2014

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Saint-Nazaire • Jacques tati

Citation preview

Page 1: 05.03 au 01.04 2014

programme du 5 mars au 1er avril 2014le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

phot

odu

film

C’es

teux

les

chie

ns

Page 2: 05.03 au 01.04 2014

calendriersemainedu 5 au 11mars mercredi 5 jeudi 6 vendredi 7 samedi 8 dimanche 9

Loulou, 15h 15h - 11h 11hl’incroyable secret + goûter + goûter + brunch + brunchPhantom… (VO) 18h30 19h 17h 21h 19h

Se battre 20h30 17h 15h ciné-café 19h 17h15 et 20h45et 21h

Beaucoup de bruitpour rien (VO) - 20h45 19h 17h 15h15

semaine Printemps du cinémadu 12 au 18 tarif unique 3,5€mars mercredi 12 jeudi 13 vendredi 14 samedi 15 dimanche 16

Les amis 15h - 15h30 11h 11hanimaux (1re semaine) + goûter + goûter + brunch + brunchC’est euxles chiens (VO) 19h15 17h15 20h30 19h 17h15, 20h30

Le Quepa… + Je sens(1re semaine) 21h 19h 19h 17h30 et 20h45 19h

Bonnie and Clyde (VO) - 20h30 16h30 - 15h

semainedu 19 au 25mars mercredi 19 jeudi 20 vendredi 21 samedi 22 dimanche 23

Le bonheur - 18h30 17h, 19h15 15h, 18h15est pour demain 20h30 + débat et 21h30

À ciel ouvert 20h30 + débat - - - -

Le Quepa sur la Vilni ! - 20h30 15h30 et 19h 17h45 et 21h 16h45 et 20h+ Je sens le beat… + débatLes amis 15h - - 11h 11hanimaux + goûter + brunch + brunch

semainedu 26 marsau 1er avril mercredi 26 jeudi 27 vendredi 28 samedi 29 dimanche 30

Au bord du monde 20h30 + débat 17h, 19h, 21h 16h, 18h 16h 20h30

Au nom du peuple… (VO) - - 20h30 + débat - 15h

Pain, amour et … (VO) - - - 20h30 + débat 17h

Le déjeuner - - - 18h 19hdu 15 août (VO) + présentationLe mécano de la General 15h + goûter - - - -

Page 3: 05.03 au 01.04 2014

sortie nationaleSe battredocumentaire de Jean-PierreDuret et Andréa Santana• France • sortie nationale5 mars 2014 • couleur • 1h33

Aujourd’hui, pour plus de 13 millionsde Français, la vie se joue chaque moisà 50 euros près. Derrière ces statistiques,se livrent au quotidien des combatssinguliers menés par des hommes et desfemmes qui ont la rage de s’en sortiret les mots pour le dire. Stigmatiséssous des mots trompeurs et injustes,ils sont la face noire et muette de notresociété telle que nous sommes en trainde l’accepter. À leurs côtés, des bénévolesse donnent sans compter pour faireexister un monde plus solidaire. Leursénergies rassemblées nourrissentl'envie de continuer à vivre ensembleet tracent un chemin d'espoir pour tous.

«Les personnes que nous avons filméessont quelques unes parmi les millionsqui, dans notre pays, ont des fins de moisdifficiles, qu’elles aient un travail ou non.Ce n’est pas un film sur la précarité oula pauvreté. C’est un film fait avec desêtres qui traversent cette précarité dansla banalité du quotidien, du chômage,de la survie ou du travail mal payé. Ilssont le paysage à découvrir avec leur

vitalité, leur détermination à vivre, leurculture de résistance. (…) Nous avonseu le sentiment de filmer, à Givors, lasubstance d’un pays, sa moelle. Nousavons rencontré le peuple français telqu’il est et tel qu’il maintient vive saculture de résistance et de générosité,sa part de singularité. À condition delui prêter attention. À condition de leconsidérer et ne pas le laisser dans lasolitude».Jean-Pierre Duret et André Santana

Les réalisateursJean-Pierre Duret est né en Savoie en1953 dans une famille de paysans. Aprèsune longue expérience de théâtre avecArmand Gatti, il devient perchman, puisingénieur du son sur des films de MauricePialat, les frères Dardenne, Alain Resnais,Agnès Varda, Nicole Garcia, JacquesAudiard, Claude Chabrol, François Ozon…En 1986, l’écrivain anglais John Bergerl’encourage à réaliser son premier film,Un beau jardin, par exemple, consacréà ses parents paysans.

Andréa Santana est née au Brésil en1964. Architecte et urbaniste de formation,elle s’installe en France en 1999 où ellecommence à faire du cinéma documen-taire en 2000 avec Jean-Pierre Duret.Leur film précédent, Puisque noussommes nés, a obtenu le Bayard d’Ordu Meilleur film et le Prix du public au23e Festival international de Namur.

Beaucoup debruit pour riencomédie de Joss Whedon• USA • 29 janvier 2014• noir et blanc • 1h48 • VOSTFavec Amy Acker, Alexis Denisof,Nathan Fillion, Jillian Morgese,Sean Maher, Reed Diamond,Clark Gregg, Tom Lenk…

De retour de la guerre, Don Pedro et sesfidèles compagnons d’armes, Bénédictet Claudio, rendent visite au seigneurLeonato, gouverneur de Messine. Danssa demeure, les hommes vont se livrerà une autre guerre. Celle de l’amour.Et notamment celle qui fait rage entreBéatrice et Bénédict, que leur entouragetente de réconcilier tout en essayant dedéjouer les agissements malfaisantsde Don Juan.

«Vingt ans après la version de KennethBrannagh, le brillant Joss Whedontranspose la pièce dans une Amériquemoderne, téléphones portables etcaméra de vidéo-surveillance inclus.Le film a été tourné par Joss Whedonen 12 jours avec des amis comédiens,entre le tournage et le montage dublockbuster The Avengers. On rit, onpleure, chaque plan de cette versionfilmée dans un noir et blanc somptueuxparvient à rendre toute la subtilité etla complexité des émotions contenuesdans le texte brillant de Shakespeare, quidevient alors parfaitement accessible.Une parfaite initiation à un grand clas-sique du théâtre».Zérodeconduite.net

du 5 au 9 mars du 6 au 9 mars(dernière semaine)

Page 4: 05.03 au 01.04 2014

événementPour les 40 ans du film, la rééditionen salles du chef-d’œuvre deBrian de Palma, Phantom of theParadise, en version numériquerestaurée !

Phantomof the Paradiseopéra-rock de Brian De Palma• USA • 1974 • ressortie en versionrestaurée 26 février 2014• couleur • 1h31 • VOSTFavec Paul Williams, WilliamFinley, Jessica Harper, GeorgeMemmoli, Gerrit Graham.…• Grand prix du Festival d’Avoriaz1975 / Prix du Meilleur DVD - Prixdu Syndicat Français de la Critique2007

Winslow Leach, jeune compositeurinconnu, tente désespérément de faireconnaître l’opéra qu’il a composé. Swan,producteur et patron du label DeathRecords, est à la recherche de nouveaux

talents pour l’inauguration du Paradise,le palais du rock qu’il veut lancer. Il volela partition de Leach, et le fait enfermerpour trafic de drogue. Brisé, défiguré,ayant perdu sa voix, le malheureuxcompositeur parvient à s’évader. Il revienthanter le Paradise…

Phantom of the ParadiseRelecture vivifiante et psychédéliquedu mythe faustien et du Fantôme del’Opéra de Gaston Leroux, le huitièmelong métrage de Brian De Palma semble,à première vue, marquer une pausedans la série des thrillers hitchcockiens.Et pourtant, le film est profondémentporteur des obsessions du cinéaste.D’abord, parce qu’il est placé sous lesigne du voyeurisme. Swan, le producteurmaléfique, exerce son emprise à traversdes caméras de surveillance lui per-mettant de contrôler ses artistes – ouplutôt ses «créatures». Mieux encore,son pouvoir est intimement corrélé àl’existence de la bande vidéo qui ren-ferme son secret. D’autre part, De Palma,tout comme Cronenberg, n’a jamaiscaché son goût pour les personnages«monstrueux», souvent moqués parla société bien-pensante.

Ponctué de clins d’œil à Hitchcock,Phantom of the Paradise est aussi lerécit poignant d’un homme qui se faitvoler son œuvre, et son âme, par ungénie de la manipulation. Mais à traversce conte moderne sur l’aliénation, lecinéaste parle, bien évidemment, de lamachine infernale hollywoodienne quidépossède les auteurs de leur talent etdévoie l’innocence de leur regard surle monde. D’une liberté folle, tour à tourlyrique et vertigineuse, la mise en scèneaccompagne les protagonistes dans leurdanse macabre.

Kaléidoscope d’images psychédéliques,opéra-rock au lyrisme incomparable,Phantom of the Paradise a aussi mar-qué les esprits grâce à son métissaged’influences musicales. Mais à ladifférence d’un "musical" traditionnel,la musique n’est ici en aucune manièreun frein au déroulement de l’intrigue,elle en décuple, bien au contraire, latension dramatique. À redécouvrir detoute urgence.

Solaris Distribution

du 5 au 9 mars(dernière semaine)

Page 5: 05.03 au 01.04 2014

C’est euxles chiensdocu-fiction de Hicham Lasri• Maroc • 5 février 2014• couleur • 1h31 • VOSTFavec Hassan Badida, YahyaEl Fouandi, Imad Fijjaj…• Programmation ACID Festivalde Cannes 2013 / Prix Spécialdu Jury et Prix d’InterprétationMasculine au Festival du film deDubai / Grand Prix de la meilleurefiction au Festival de CinémaAfricain de Cordoue / Prix Coup decœur du public Festival Lumièresd’Afrique de Besançon…

Majhoul vient de passer 30 ans dans lesgeôles marocaines pour avoir manifestéen 1981 durant les «émeutes du pain».Il retrouve la liberté en plein Printempsarabe. Une équipe de télévision en quêtede sensationnel décide de le suivre dansla recherche de son passé. Ulyssemoderne, Majhoul les entraîne dans unefolle traversée de Casablanca, au cœurd’une société marocaine en ébullition.Ou comment un perdant magnifiquese fraie un chemin pour regagner saplace dans une société arabe modernetiraillée entre conservatisme puissantet soif de liberté.

«Le tour de force de Lasri est de faired’une errance erratique un thrillerhaletant. Grâce du cinéma contre lesimages du flux médiatique qui produisentde l’oubli. Mise en scène virtuose contrele recouvrement de la mémoire. Grandfilm sur la renaissance du sentimentde la perception et la possibilité d’unevie au présent.» Fleur Albert, cinéaste

«Nul apitoiement dans cette radioscopiemenée tambour battant. La course follede Mahjoul, obsédé par l’idée de retrou-ver les siens, s’accompagne d’une suitede scènes hétéroclites, bourrées d’humouret d’énergie, dont les personnages –victimes mais opportunistes, filous maissympas – semblent sortis d’une comédieitalienne.

Quoiqu’il s’en défende, le film de HichamLasri contient une charge non voiléecontre le pouvoir marocain passé etactuel. Son héros vagabond, cassé parsa réclusion, est un reproche vivant. Ila oublié son nom mais se souvientde son matricule : 404. Sur Internet,ce numéro correspond à une «erreursystème», celle qui témoigne du plan-tage de l’opération en cours. Quelquechose de pourri au royaume marocain ?»Jean-François Julliard – Le canard enchaîné

«Un comédien magnifique !». Le Monde

Bonnieand Clydefilm policier d’Arthur Penn• USA • 1967 • couleur • 1h52• VOSTFavec Faye Dunaway,Warren Beatty, Gene Hackman…• Révélation de l’année - BAFTAAwards / Orange British Academy FilmAwards 1968

États-Unis, les années 1930. C’est laGrande Dépression, suite au krachboursier de 1929. Un couple d’amantscriminels, Bonnie Parker et Clyde Barrow,sillonne le pays en braquant des banques.Bientôt, l’Amérique ne parle plus que deces hors-la-loi inexpérimentés. Certainsles admirent. D’autres sont horrifiés.Quoiqu’il en soit, poursuivis par la police,ils devront bientôt faire face à leur destin…

«Arthur Penn (…) a réalisé, avec sonmeilleur film, l’œuvre la plus publique,la plus efficace de sa carrière».Robert Benayoun – Positif, mars 68

«La fantaisie, l’humour, le charme, unesorte d’extravagance savoureuse ne ces-sent d’avoir pour contrepoints immédiatsdans son récit la gravité, la violence,l’horreur, le désespoir».Jean De Baroncelli – Le Monde, janvier 68

«En allant délibérément à l’excès, ArthurPenn s’arrête au point sacré où l’effusionvitale se mue en conscience apaisée dela mort, comme en témoigne le dernierregard de Bonnie sur Clyde».Claude-Jean Philippe – Télérama, février 68

Séance tout public programméeen lien avec Lycéens et Apprentisau cinéma

du 12 au 16 mars du 13 au 16 mars

coupde cœur

ciné-classic

Page 6: 05.03 au 01.04 2014

L’universsingulierde YannLe QuellecYann Le Quellec publie, en 2011,aux éditions Delcourt, la bandedessinée Love in the (air) guitar,traduite dans plusieurs langues.En 2012, il écrit et réalise Je sensle beat qui monte en moi, lauréatde plusieurs prix internationaux.Le Quepa sur la Vilni !,sélectionné à la Quinzaine desréalisateurs et lauréat du PrixJean Vigo en 2013, est sondeuxième film. Pour leur sortieen salle, ces 2 films courtssont réunis dans un mêmeprogramme :Je sens le beat qui monte en moiest une comédie burlesque,musicale et romantique avec ladanseuse de chez Platel et PinaBausch Rosalba Torres Guerreroet le réalisateur- acteur SergeBozon. Le Quepa sur la Vilni ! estun road-movie en vélo, une farceà la fantaisie débordante enhommage aucinéma avec le chanteurChristophe, Bernard Menezet le champion de cyclismeBernard Hinault.

Le Quepasur la Vilni !comédie de Yann Le Quellec• France • 12 février 2014• couleur • 38’avec Bernard Menez, Christophe,Bernard Hinault…• Quinzaine des réalisateurs – Cannes2013 / Prix Jean Vigo 2013

Aujourd’hui, André sort de sa paisibleretraite : sur ordre du maire, il doit menerà travers monts une troupe d’hommes-sandwichs à vélos pour attirer lesspectateurs à l’inauguration du cinémalocal. Malgré sa détermination, l’ancienfacteur a bien du mal à dompter sesjeunes et impétueux coéquipiers...

«Comme un Jacques Rozier ou unPascal Thomas des débuts, Yann LeQuellec partage le même esprit poético-bucolique qui le conduit à aller chercherdans la province profonde, ici dans lesCorbières, les racines d’un cinémaréellement authentique où les gens ducru et acteurs non professionnels jouentà valeur égale avec les comédiensaguerris. Un an après l’ovni qu’était sonpremier film Je sens le beat qui monteen moi, Yann Le Quellec, au parcourssurprenant qui le voit maîtriser autantla production (il est cofondateur de la

Sofica Cinémage), l’écriture (il est auteurd’une B.D. et de scénarios) que la réali-sation (il enseigne à La Fémis), confirmeavec ce second film qu’il est porteur aucinéma d’un souffle neuf et véritablementoriginal. Avec lui, on peut dire que oui,« la révolution culturelle est en marche»,et qu’elle a déjà commencé, au moinsdans le court métrage !» Canal +

précédé deJe sens le beatqui monte en moicomédie de Yann Le Quellec• France • 12 février 2014• couleur • 32’avec Rosalba Torres Guerrero,Serge Bozon…• Prix du public - Festival du cinéma deBrive

Rosalba souffre d’une affection inédite :la moindre mélodie provoque chez ellegesticulation et danse, de façon aussisubite qu’incontrôlable. Malgré sesruses pour cacher son excentricité,ce corps indomptable pourrait bienséduire son collègue Alain.

soirée-débat autour des 2 filmsen présence de Yann Le Quellec,réalisateur, jeudi 20 mars à 20h30.

du 12 au 16 mars(1re semaine)du 20 au 23 mars(2e semaine)

Page 7: 05.03 au 01.04 2014

sortie nationaleLe bonheurest pour demainun film d’Henri Fabiani• France • 1960 • ressortie enversion numérique restaurée 19mars 2014 • noir et blanc • 1h33avec Jacques Higelin,Henri Crolla, Irène Chabrier…

L’histoire d’Alain (Jacques Higelin), unjeune homme qui vient de quitter sesparents et se retrouve perdu à Saint-Nazaire, dans l’environnement deschantiers navals, au moment de laconstruction du Paquebot France. Il yrencontre la solidarité et la camaraderieauprès d’un ouvrier caréneur et l’amourauprès d’une jeune employée deschantiers. Il rêve d’une vie où «on neperd pas sa vie à vouloir la gagner».

Réalisateur estimé de nombreux docu-mentaires, Henri Fabiani signe ici sonpremier long métrage de fiction, en1960, qui a pour cadre la constructiondu Paquebot France à Saint-Nazaire.

S’y rencontrent Jacques Higelin et ledéjà célèbre Henri Crolla qui formentun duo irrésistible. La musique dufilm, composée par Georges Delerue,accompagne les images d’une beautéet d’une poésie exceptionnelles.

Henri Fabiani était très attaché à ce quel’on appelait encore la classe ouvrièreet on reconnaît, au-delà de la fiction,son talent de documentariste dans sesprises de vue sublimes, notamment deschantiers navals de Saint-Nazaire lorsdu lancement du Paquebot France.

Un film rare, tourné à Saint-Nazaire,à ne pas manquer.

Soirée-débat, vendredi 21 mars à 20h30,avec Daniel Sauvaget, critique de cinémaet enseignant, né à Saint-Nazaire.A collaboré à l’édition vidéo du filmLe Bonheur est pour demain d’HenriFabiani (parution fin 2014). Collaborateurde revues de cinéma cinéphiles (dontLa Revue du Cinéma/Image et Son,1971-1994) et universitaires. Corédacteuren chef du Dictionnaire Larousse ducinéma (édition 2011). Co-auteur avecJoël Anneix du livre Saint-Nazaire autemps des baraques (Liv’Editions, 2009).

À ciel ouvertdocumentaire de Mariana Otero• France • 8 janvier 2014• couleur • 1h50

Alysson observe son corps avec méfiance.Evanne s’étourdit jusqu’à la chute. Aminane parvient pas à faire sortir les mots desa bouche. À la frontière franco-belge,existe un lieu hors du commun qui prenden charge ces enfants psychiquementet socialement en difficulté. Jour aprèsjour, les adultes essaient de comprendrel’énigme que représente chacun d’euxet inventent, au cas par cas, sans jamaisrien leur imposer, des solutions qui lesaideront à vivre apaisés. Au fil de leurshistoires, À ciel ouvert nous ouvre à leurvision singulière du monde.

«À ciel ouvert, par un montage incisif,sait capter les moments clefs de lathérapie sans jamais enfermer le filmet les enfants dans le handicap. Lequestionnement permanent sur le rôlede chacun, l’individualisation constantedes méthodes de soin, sont réfléchispar une réalisation lumineuse qui saitsuggérer les doutes, les fragilités, lesincertitudes, les réussites».Daisy Lamothe, cinéaste

mercredi 19 mars à 20h30,dans le cadre de la semaine nationaled’information sur la santé mentale,soirée-débat organisée en partenariatavec l’association La Couronnée et lesservices de psychiatrie de l’Hôpital etl’association de la Cause FreudienneNantes–Saint-Nazaire, en présence deGuy Poblome, directeur thérapeutiquedu Courtil et d’intervenants locaux.

du 20 au 23 mars mercredi 19 mars(séance unique)

ciné-débat

ciné-classic

Page 8: 05.03 au 01.04 2014

Au borddu mondedocumentaire de Claus Drexel• France • 22 janvier 2014• couleur • 1h38• Grand Prix du Festival du FilmFrancophone de Tübingen 2013 /Programmation ACID Cannes 2013

Paris, la nuit. C’est ici que vivent Jeni,Wenceslas, Christine, Pascal et d’autres.Sans-abri, ils hantent trottoirs, pontset couloirs du métro, au bord d’unmonde où la société ne protège plus.Ils nous font face, ils nous parlent.

Paroles de cinéastes«Claus Drexel nous emmène ailleurs.C’est-à-dire au centre de Paris. Un Parisde carte postale, voire d’apparat, baignéd’or nocturne. Mais un Paris désert,comme vidé de ses habitants, de toutevie, dans le secret de la nuit. C’estdans ce Paris sublimé mais totalementexsangue que la beauté confine sou-dainement à l’obscénité. Peu à peu,derrière ce hiératisme mortifère,apparaissent comme rescapés d’unecivilisation déchue, des amas frémissants,des blocs de carton, des haillons. Une vieest là, fragile, précaire, qui va sûrementêtre balayée au prochain orage. Desclochards nous parlent. De plain-pied, lacaméra les filme, leur fait épouser ledécor. Remisés au bord du monde, lecinéaste les ramène au centre du plan.

Ces êtres humains se confient au cinéaste,lui disent leurs subsistances, leurs peines,leurs espoirs. La parole est là, puissante,folle, mais toujours sophistiquée, elleprend sa place dans le décor. Noussommes face à eux, avec eux, pour un

moment, au cœur de leur nuit. Le filmnous emmène, à la façon de la science-fiction, au bord du monde, tout près dugouffre, jusqu’au vertige. Vertige del’altérité, mais également vertige de laproximité, tout se situe ici et maintenant.Dans le collage qu’ose la mise en scène,entre le trivial et le sublime, entre l’indi-gence et la beauté séculaire, commentnous situer ? C’est la question que posece film. En osant le plus beau, le plustapageur écrin de beauté pour ces êtresabandonnés, la caméra se pose quelquepart entre une quête d’anoblissementet l’ironie dramatique la plus déplacée.Dans ce film, il règne une atmosphèrede fin du monde. La carte postale estgâchée. Un film commence». AuréliaGeorges et Fabianny Deschamps, cinéastes

« Ils sont tous magnifiques, ces résistantséphémères. Dignes. Aussi beaux que cetteville, magnifique et froide, autour d’eux.Que le regard, chaleureux, du réalisateur.Claus Drexel ne les humilie pas. Il neles filme pas, comme beaucoup avantlui, avec une pitié maladroite. Il en fait,au contraire, de purs héros tragiques,victimes de forces qui les dépassent etqui les broient. Démarche passionnante.Réussite totale». Pierre Murat – Télérama

«Le film ne résout rien, bien entendu.Il nous convoque à un carrefour densede questions humaines, politiques,sociales, avec une mélancolie qui estpeut-être une ressource morale plusprofonde que la simple indignation».Didier Péron – Libération

soirée-débat organisée avec le soutiende l’ACID (association du cinéma indé-pendant pour sa diffusion), mercredi26 mars à 20h30 avecClaus Drexel, réalisateurd’Au bord du Monde.

Week-endcomédiesitaliennesEn lien avec le temps fortAl dente ! programmé au théâtredu 18 au 25 mars, avec deslectures, du théâtre, de la danseet de la musique, l’associationVersion Originale et la salleJacques Tati s’associent pourprésenter un week-end consacréà la comédie italienne, avec3 films, représentatifs de troispériodes de ce genre cinémato-graphique en Italie : Au nomdu peuple italien de Dino Risi,Pain, amour et fantaisie de LuigiComencini et Le déjeuner du 15août de Gianni Di Gregorio.

Pour présenter ces trois films et animerle débat, Version Originale a invitéAurore Renaut, spécialiste du cinémaitalien, auteur d’une thèse sur RobertoRossellini et d’articles sur Rossellini,Visconti, la comédie à l’italienne... Elleest enseignante à l’Université de Paris 3– Sorbonne Nouvelle et médiathécaireà la Bibliothèque de la Cinémathèque.

Déroulement du week-end :vendredi 28 mars :• 20h30 : projection deAu nom du peuple italien + débatsamedi 29 mars :• 18h : projection deLe Déjeuner du 15 août• 19h30 : pause dinatoire, tarif 4 €• 20h30 : projection dePain, amour et fantaisie + débatdimanche 30 mars :reprise des 3 films à partir de 15h

du 26 au 30 mars

ciné-débat

Page 9: 05.03 au 01.04 2014

du 28 au 30 mars(comédies italiennes)

du 28 au 30 mars(comédies italiennes)

du 28 au 30 mars(comédies italiennes)

Au nomdu peuple italiencomédie de Dino Risi• Italie • 1971 • ressortie janvier2013 • couleur • 1h43 • VOSTFavec Ugo Tognazzi,Vittorio Gassman, Ely Galleani,Yvonne Furneaux…

Le juge Bonifazi est un honnête magistratayant une conception très personnellede la justice ; il lutte contre tout ce quipervertit la société : la corruption et laspéculation. En enquêtant sur la mortd’une jeune fille, Silvana Lazzarini, il estamené à interroger Santenicito, un richeindustriel corrompu qui semble lié àcette disparition…

«Au nom du peuple italien est unplaisir de jeu de massacre (réaliste)et une réussite totale». Télérama

«Au nom du peuple italien est un chef-d’œuvre tout en constituant une formelimite de la grande comédie italienne.Rarement la bouffonnerie sociale,l’observation satirique, le carnavalesqueréaliste n’avaient atteint ce degré où lerire s’étrangle dans la gorge».Jean-François Rauger – Le Monde

«La comédie italienne au sommet,savante alchimie entre pittoresquedes personnages et critique sociale ».Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

film présenté en partenariat avecSCALA, salles de cinéma associatives enLoire-Atlantique-Le CinématographeNantes dans le cadre de la circulationGrands films classiques

Pain, amouret fantaisiecomédie de Luigi Comencini• Italie • 1953 • ressortie juillet2012 • noir et blanc • 1h33• VOSTFavec Gina Lollobrigida,Vittorio De Sica, Roberto Risso,Marisa Merlini…• Ours d’Argent au Festival de Berlin1954

Antonio Carotenuto, un maréchal deslogis, natif de Sorrente, est nommé dansles Abruzzes. Comme tous les hommesdu village, il est séduit par la beautésimple et provocante de Maria, la«Bersagliera», une fille très pauvre quine possède que son âne. Mais, au fringantmaréchal, elle préfère le timide Pietro.Il faudra l’intervention de Carotenutopour que son benêt de carabinier osese déclarer. Quant au maréchal, il seconsole avec Annarella, l’élégantesage-femme.

«Tant dans son décor (avec ses ruellespierreuses et ses arrière-plans sur descollines recouvertes de vignes) que dansses aspects culturels (l’importance dela nourriture ou de la religion), tant danssa structure en vignettes que dans lacaractérisation de ses personnages, quiviennent en droite ligne de la commediadell’arte, Pain, amour et fantaisie est unfilm profondément italien, et c’est peut-être là plus qu’ailleurs qu’il faut chercherla raison de son succès exceptionnel».DVD classik

«Tout est léger, gracieux avec un riend’humour». Jacques Doniol-Valcroze

Le déjeunerdu 15 aoûtcomédie de Gianni Di Gregorio• Italie • 2009 • couleur• 1h16 • VOSTFavec Gianni Di Gregorio,

Valeria De Franciscis,Marina Cacciotti…• Prix de la meilleure première œuvreMostra de Venise

Gianni, 50 ans et des poussières, vit avecsa maman dans un grand appartementau cœur de Rome, où il s’occupe de tout :cuisine, ménage et courses. Acculés parles dettes, l’ensemble de la copropriétémenace de les expulser car ils n’ont paspayé leurs charges depuis plusieursannées. Le syndic d’immeuble, Alfonso,propose alors à Gianni un marchéinsolite : garder sa mère pendant leweek-end du 15 août, contre l’effacementde cette dette. Le jour dit, Gianni voitarriver non seulement la mère d’Alfonso,mais aussi sa tante… Victime d’un ma-laise, Gianni appelle son ami médecin,qui lui demande à son tour un service…

«Le cinéma italien, celui de la comédietendre, avec des petits personnagespittoresques, des voisins malicieux,des copains en scooter, des gargotiersamusés et des soucis en cascade, estde retour».François Forestier – Le Nouvel Observateur

«Ce huis clos renoue avec la traditiond’une comédie italienne entre humouret grincements de dents, tendresse etautodérision».Corinne Renou-Nativel – La Croix

Page 10: 05.03 au 01.04 2014

Le mécanode la Generalcomédie de Buster Keatonet Clyde Bruckman• USA • 1926 • ressortie 2010• noir et blanc • 1h16 • muet• à partir de 7 ansavec Buster Keaton,Marion Mack, Glen Cavender…

Le cheminot Johnnie Gray partage savie entre sa fiancée Annabelle Lee et salocomotive, la General. En pleine Guerrede Sécession, il souhaite s’engager dansl’armée sudiste, mais celle-ci estimequ’il se montrera plus utile en restantmécanicien. Pour prouver à Annabellequ’il n’est pas lâche, il se lance seul àla poursuite d’espions nordistes qui sesont emparés d’elle et de sa locomotive.

«Monument de l’histoire du cinéma muet,le chef-d’œuvre de Buster Keaton retrouveaujourd’hui le grand écran dans unecopie merveilleusement restaurée. (…)L’occasion de redécouvrir une œuvredésopilante où le clown triste, hérosinvolontaire des chemins de fer amé-ricains, lutte héroïquement, sur fondde guerre de Sécession».La rédaction – Le Point

« (…) si ce film est l’une des plus belleschoses de l’histoire du cinéma, c’est qu’ilenregistre le burlesque comme unetragédie, qu’il campe un chétif petitcorps maladroit (mais si virtuose danssa maladresse même) au milieu d’unpaysage de déraison mécanique et defolie meurtrière».Antoine de Baecque – Libération

séance tout public programmée enlien avec École et cinéma

Loulou,l’incroyablesecretfilm d’animation d’Éric Omondet Grégoire Solotareff• France • 18 décembre 2013• couleur • 1h20 • à partir de 6 ans

Loulou est un loup. Tom est un lapin.Etonnamment, Loulou et Tom sontinséparables depuis leur tendre enfance.Aujourd’hui adolescents, ils se la coulentdouce au Pays des Lapins. Mais Loulouqui se croyait orphelin apprend d’unebohémienne que sa mère est vivante. Lesdeux amis partent alors à sa recherchedans la principauté de Wolfenberg, lePays des Loups. Ils arrivent en pleinFestival de Carne, rendez-vous annueldes plus grands carnassiers du monde.L’amitié de Loulou et Tom survivra-t-elledans ce pays où les herbivores finissentesclaves ou au menu du jour ? Quelincroyable secret entoure la naissancede Loulou ?

«Grégoire Solotareff signe un nouveaubijou, en collaboration avec Éric Omond.Scénario intelligent et sensible, traitépuré et doublage soigné, cette jolie fablesur la différence est aussi un régal pourles parents».Marie-Elisabeth Rouchy – TéléCinéObs

«Loulou se concentre avec le même tact,la même pertinence, sur les mutationsde l’adolescence, la découverte du mondebizarre des adultes, la quête d’uneidentité». Cécile Mury – Télérama

Les amisanimauxcourts-métrages d’animationd’Eva Lindström• Suède • 5 février 2014• couleur • aquarelle et élémentsdécoupés 36’ • à partir de 2 ans

Un trait naïf, une nature luxuriante, deshistoires espiègles ou fantastiques… troisfilms pour les tout-petits adaptés de troisde ses albums par Eva Lindström,grande illustratrice scandinave, uneréférence pour la littérature jeunesse.

Une journée chez les oiseauxDeux jeunes oiseaux, munis de leur filetà papillons, partent à la chasse auxinsectes. Ils s’éloignent de la maisonet se perdent dans les bois. La nuittombe, ils ont un peu peur...

Je fugueUn agneau s’ennuie dans sa prairie etfranchit la clôture pour fuguer. Hébergéchez Monsieur Martre, il se demandesi quelqu’un va finir par s’inquiéter deson absence.

Mon ami LouisLouis le hibou se lie d’amitié avecune jeune femme avant de rencontrerJérôme, un autre hibou pas trèsrecommandable.

cinémômes

mercredi 26 mars à 15h(séance unique)

du 5 au 9 mars du 12 au 16 mars(1re semaine)du 19 au 23 mars(2e semaine)

à voiren famille

Page 11: 05.03 au 01.04 2014

à voir le moisprochain• Le sens de l’humourde Maryline Canto

• Femmes au bordde la crise de nerfsde Pedro Almodovar

• Les bruits de Recifede Kleber Mendonça Filho

• Gabriellede Louise Archambault

• Les 3 sœurs du Yunnande Wang Bing

• Les jours heureuxde Gilles Perret

• • •

La programmation cinéma de lascène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et, depuis 2013,

labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : Les 3 sœurs du Yunnan de Wang Bing

Page 12: 05.03 au 01.04 2014

les projections ont lieu salle Jacques Tati33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazairetéléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr co

ncep

tion

grap

hiqu

eJu

lien

Coch

in–

ww

w.ju

lienc

ochi

n.fr