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060101 fiche MIQCP cout global élargi

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Page 1: 060101 fiche MIQCP cout global élargi

MIQCP : Ouvrages publics et coût global 4 chapitres

Chapitre 1 : Les enjeux / quelques repèresChapitre 2 : Actualité de la notion de coût globalChapitre 3 : Pour une approche pragmatique des coûts différésChapitre 4 : Le coût global et les nouvelles procédures

CHAPITRE 1

De quoi parle-t-on ? La 1e approche = coût de l’investissement + coût du fonctionnement. Elle repose sur l’idée pas tjs vraie qu’investissement des économies ultérieures.

Coût de l’investissement : ensemble des dépenses engagées depuis le début du projet jusqu’à la réception définitive après le DGD (composé du coût d’études, AMO, coût foncier, travaux, mobiliers, assurances…)

Coûts différés : Tout au long de la vie d’un ouvrage. 3 grands types de coût différé :

- « Coûts de maintenance » : liés à la conservation en bon état de marche du bâtiment et des installations techniques.

- « Coûts d’exploitation » : liés au fonctionnement des ouvrages et des équipements dans des conditions définies de sécurité, sûreté, propreté, hygiène, confort, économie.

-« Coûts de travaux liés à des modifs fonctionnelles des bâtiments » :

Pilotage par personnels et matériels de l’ensemble exploitation-maintenance.Valeur moyenne des postes de coûts (hors foncier et frais financier)5% études et assistance20% construction75% exploitation-maintenance

Notion de surface toujours présente. Il est important de la définir précisément. L’écart entre la SHON et la SU totale peut représenter 25 à 40%.

La SU : surfaces intérieures des locaux - locaux techniques(Ne comprend pas les circulations horizontales, verticales, paliers d’étage, emprise des murs, poteaux cloisons, gaines…).

SUBL = SU + circulation + parties communes

SDO = SU + circulations

Enjeux économiquesLes charges « immobilières » ne sont pas bien maîtrisées si on n’a pas une bonne connaissance des bâtiments.Le poste « immobilier » est second derrière celui des salariés. La part des dépenses immobilières dans le budget est considérable. Cependant, dispersion des données et difficulté à le circonscrire.

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Dans les pays anglo-saxons, la démarche de coût global est une habitude.

Les descriptifs, les plans sont nécessaires à l’optimisation des moyens budgétaires consacrés au maintien en l’état du patrimoine.

Le cycle de vie immobilierUne donnée essentielle : la duréeLa phase « amont » est brève au regard de la durée de vie de l’immeuble. Cependant, on estime : les choix opérés à l’issue des études de conception engagent 90% du coût global - moins de 10% des dépenses d’investissement sont engagées.

La phase de réalisation : phase des travaux jusqu’au DGD + phase de préparation de la mise en service du bâtiment (phase malheureusement parfois négligée).

La phase d’exploitation est d’une durée importante. Les choix initiaux pèseront en permanence.

Les différents modes d’exploitation-maintenanceTendance à l’externalisation, comprenant aussi en interne la création d’un service spécialisé. Complexité croissante des installations techniques, évolutions réglementaires, professionnalisation des métiers…

La qualité d’usagebâtiment au cœur de la réflexion, avec un bâtiment au service des usagers et des utilisateurs.

Impact environnementauxpremière source d’émission de gaz à effet de serre, près de la moitié de l’énergie consommée.(chauffage, climatisation, éclairage, ascenseurs, appareils électriques…). Des efforts ont été faits sur les bâtiments neufs (RT 2000) mais les performances énergétiques sur les bâtiments existants vont être demandées dans le cas d’une rénovation importante (2006 ).

En Suisse, Allemagne, Autriche, Pays-bas… notion de bâtiments « passifs »

CHAPITRE 2 : Actualité de la notion de coût global :

3 niveaux successifs de prise en compte du coût global :-Coût global élémentaire-Coût global « élargi »-Coût global « partagé »

Coût global élémentaire :Coût investissement + coût de l’exploitation-maintenanceRéflexion sur la conso énergétique / sur la maîtrise des coûts d’entretien du second œuvre.

Souvent on pense à coût global comme une augmentation inévitable en perspective d’économies inévitables

Coût global « élargi » :D’autres facteurs comme incidence des choix architecturaux initiaux sur le cadre de vie .

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Coût global « partagé »Impact du bâtiment dans son environnement. Notion de DD (concept apparu en 1972 lors du concept de Stockholm).

CHAPITRE 3 : Pour une approche pragmatique des coûts différés.

Intérêt dénigré car reposant sur des calculs +ou – complexes. La prise en compte des coûts différés est d’abord une volonté clairement exprimée de la maîtrise d’ouvrage dans son programme puis une affaire d’analyse comparative et pragmatique des différents choix architecturaux, techniques, et fonctionnels proposés par la maîtrise d’œuvre aux différentes étapes du projet.

Les véritables calculs en coût global s’appuient sur les notions de taux d’actualisation, de valeur présente actualisée, de glissement relatif des prix…La démarche est d’autant plus intéressante qu’elle est mise en œuvre le plus en amont.La VA des analyses et préconisations en découlant sera d’autant plus importante que :

- Les concepteurs comprennent l’importance accordée par la maîtrise d’ouvrage à l’économie globale du futur bâtiment.

- Proposition du Moe susceptible d’évolutions.

La maîtrise d’ouvrage peut s’entourer d’une AMO spécialisée dans le cadre de la programmation et poursuivra avec elle si possible tout au long du projet.

Les phases préalables : phases très importantes- Études d’opportunité et de faisabilité : choix du site d’implantation (inconvénients et

atouts environnementaux)- Études opérationnelles et programme : base du projet architectural

L’introduction de contraintes de type « coût global » dans le programme est un fort facteur incitatif pour la maîtrise d’œuvre ; Les contraintes devront s’exprimer en objectifs performanciels.Termes généraux :-Objectif quantifié de réduction des conso d’énergie-Positionnement volontariste en matière de DD.-Simplicité des installations techniques`Niveaux de qualité de services spécifiésÉnoncer les contraintes ayant une incidence sur les conditions Ultérieures de maintenabilité (dimensionnement et accessibilité de locaux techniques, accueil, circulations…accès, flux, parcours)

La prise en compte des coûts différés fera soit l’objet d’une rédaction spécifique sous forme d’un « programme de maintenance », soit d’un développement inséré dans le programme.

En phase des études de Moe :

le travail consiste à préciser le projet. La démarche en coût global consiste à analyser les propositions architecturales, fonctionnelles, techniques à travers ce prisme.2 grands thèmes :-Les choix constructifs -Le dimensionnement des espacesC’est à ce stade que l’on peut obtenir une idée du budget d’exploitation-maintenance. On élabore un premier « avant-projet d’organisation de l’exploitation et de la maintenance ».

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A l’APD, c’est la phase de détermination détaillée et du calcul des solutions constructives et techniques envisagées.Les matériaux et les détails constructifs : bonne adéquation entre les choix effectués et les utilisations futures.Les installations techniques : dimensionnement, tracés, positionnement, facilitant ou non l’exploitation et la maintenance.Le gros entretien et le renouvellement (GER).

travaux et mise en service : niveau de qualité .DOE (dossier des ouvrages exécutés)DIUO (dossier des interventions ultérieures sur ouvrage) doivent être remis.

Chapitre 4 : la notion de PPP

GRILLE D’ANALYSE :

Prise en compte du site

- Traitement de façades : parties pleines, parties vitrées, résistance des matériaux aux agressions atmosphériques

- Espaces extérieurs

- Implantation du bâtiment dans le terrain : niveau de la nappe phréatique, niveau des réseaux d’évacuation du bâtiment par rapport aux réseaux extérieurs, accessibilité des réseaux

Prise en compte des objectifs d’usage

- Surfaces des locaux, circulations. Identification des utilisations. Sollicitation des constituants. Choix des matériaux :les locaux trop grands entraînent des surcoûts. Les parties mobiles sont à réparer plus souvent.

- Qualité des espaces : on les entretient d’autant plus qu’ils sont appréciés.

Prise en compte des contraintes d’organisation de la maintenance

- Structure : protections, traitement anticorrosion, accessibilité- Toiture-terrasse et chenaux :facilité d’entretien- Toitures en pente et réseaux d’eaux pluviales : traitement des recouvrements,

protections des descentes d’EP- Menuiseries extérieures : facilité d’entretien, durabilité- Surface, configuration, accès des locaux techniques. Accessibilité et possibilité de

démontage des équipements.- Locaux de contrôle, locaux sanitaires, plomberie :localisation, aménagement,

équipement, revêtement- Locaux d’entretien- Nettoyage des sols : matériaux, harmonisation des matériaux : - Parties vitrées- Façades, nettoyage- Nettoyage des murs et plafonds : facilité d’entretien, résistance aux dégradations,

facilité de remplacement.

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- Organisation de la maintenance

Prise en compte des facteurs de consommation- Chauffage des locaux, ventilation suite à étude thermique, limitation des déperditions,

inaccessibilité au public.- Eau froide : conception des réseaux, plantations- Eau chaude sanitaire : localisation des points d’arrivée d’eau chaude, séparation des

réseaux de distribution, comptage individuel- Éclairage : choix des appareils, allumage temporisé- Ascenseurs