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Courrier

Auberexpress

Petites annonces

Ils, elles avaient20 ans sous l'occupation

Blandine KELLER

Interview Jean GUIDONIMaria DOM IN GUES

Avis à nos \ecteurs et abonnés:\e prochain numéro d'Aubermensue\

ne sera distribué qu'à partir du 15 luin.

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Hervé BoussardIsabelle Sophie

LAN CORNÉ

Auber Estival 90

Sylvain Joyeux:Une entreprise

au coeur de la citéPhilippe CHERET

Le journal des quartiers

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« Tags, Grafs »Régis HULEUX

Le coin des affaires

École de Foot:Le ballon et les ronds

Blandine KELLER

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L'Éditorialde Jack RALITE

Mai à Aubervilliers

Drogue:Aider les jeunes

à dire non·Jaqueline MARTI NEZ

La fête au MontfortPhotos Willy VAINQUEUR

Édité par l'Association" Carrefour de l'Information et de la

~• • Communication à Aubervilliers". 31/33. rue de la Commune de Paris

- 93300 Aubervilliers - Téléphone: 48 39 52 96. Président: Jack Ralite.Directeur de la Publication: Guy Dumélie. Directrice et Rédactrice enchef: Patricia Combes-Latour. Directeur artistique: Patrick Despierre.Rédaction: Malika Allel, Philippe Chéret, Maria Domingues. Secrétaire

de Rédaction : Christiane Stromboni. Photo: Marc Gaubert, Willy Vainqueur. Secrétariat: Zina Terki.Publicité: Daniel Robinson. N° de commission paritaire: en cours. Imprimé par Eurographic. Tirage:32 000 exempaires.

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L'ALPHABET DU BUDGET COMMUNAL 1990

LeConseil Municipal avoté le 26 mars le budget 1990 de la Commune. Elaboré àpar­tir du travail des services municipaux, des commissions municipales, de consulta­

tions catégorielles, de réunions de quartier fort suivies et de la municipalité, il a5caracté­ristiques:1°) La fidélité aux engagements pris lors des élections municipales de 1989.2°) La prise en compte des remarques les plus importantes des réunions de quartier: lo­gement, sécurité, circulation, stationnement.3°) Le maintien de la politique sociale de la ville si décisive pour de très nombreuses fa­milles albertivillariennes,4°) Un développement de la politique d'urbanisme et de l'habitat.5°) Limiter strictement la fiscalité àl'inflation.Il s'élève à526 993 931 Fet comporte deux parties, l'investissement et le fonctionne­ment.1°) les travaux neufs et les créations nouvelles. Il yen a14 parmi lesquelles la crèchefamiliale rue Lécuyer, l'Office des Personnes Agées avenue de la République, la maison del'enfance àla Maladrerie, les tennis couverts, des parkings rue de la commune de Paris,l'organisation du stationnement en centre ville, l'aménagement des rues Jules Guedes etdu Long Sentier et diverses constructions de logements dont l'implantation et le nombreseront fixés en juin après la réunion du comité départemental de l'habitat.2°) les travaux de maintenançe. Ils sont très nombreux, mais 13 sont d'importancecomme les nouveaux jeux d'enfants square Stalingrad; la poursuite de l'informatisationdes services communaux, les travaux dans 9écoles du premier degré et dans 4équipe­ments sportifs, le remplacement de la moitié des contenaires galvanisés pour les orduresménagères, l'achat d'une nouvelle machine pour laver les trottoirs, le remplacement deplatanes boulevard edouard Vaillant, et les corrections des dégats de la tempête de cet hi­ver qui.s'élèvent à2000000 F.3°) les travaux de réhabilitation. Outre l'église qui va être sous peu totalement termi­née, ces travaux concernent essentiellement le logemenr: espaces extérieurs àEmile Du­bois, rénovation de Gabriel Péri, démolition de logements insalubres, lancements auxquatre Chemins et dans le centre ville de deux programmes de réhabilitation de loge­ments privés anciens et projets de réhabilitation de la cité Rosa Luxemburg et de la citéJules Vallès. Pour ces deux opérations, au-delà de l'intervention de la ville demeure né­cessaire un avis préfectoral qui interviendra en juin,4°) les travaux d'avenir. Il s'agit d'achats de terrains pour permettre la construction delogements sociaux et d'équipements utiles àla population ainsi que l'accueil d'entreprise,Il s'agit aussi de contrecarrer la spéculation qui prend des proportions inquiétantes et in­admissibles. Une somme de 25 000 000 Fest consacrée àcette démarche. Ces interven­tions de la ville sur les échanges de terrains concernent 7,4 %des échanges globaux et4,97 %si l'on considère les coûts financiers.Notons encore qu'un certain nombre de fonctions urbaines concernant la totalité de la po­pulation comme la voirie, la circulation, le stationnement, la propreté sont en progressioncette année de 55,54 %.Ce budget pour l'investissement s'inscrit enfin dans la pratique constante de la municipa­lité indiquant en moyenne 49,85 %de crédits pour l'équipement neuf, 26,46 %pour lamaintenance, 7,23 %pour le mobilier, 16,44 %pour les terrains.Ainsi l'investissement est très important sans pour autant répondre àtous les besoins dela population.Voyons'maintenant le fonctionnement.Nous avons reconduit en yapportant des améliorations toutes les grandes démarches so­ciales de la ville: les œuvres sociales augmentent de 5,04 %, les crédits pour la jeunessede 7,65 %, la santé de 6,40 %,l'aide sociale de 5,11 %,Ies subventions aux sports de13,77 %, etc.C'est une des dimensions du budget àlaquelle nous tenons beaucoup et que les citpyensretrouvent au quotidien. Savez-vous qu'en moyenne (donc sans tenir compte du quotientfamilial) àla caisse des écoles les familles d'Aubervilliers ne paient que 24,84 %du prix

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de revient, dans les crèches 19,36 %, les centres de loisirs de l'enfance 6,04 %, lescentres de losirs maternels 5,40 %.Le budget de fonctionnement comporte cette année deux novations: le fonctionnementen année pleine de la Maison de l'Habitat et la création du secteur «Vie des Quartiers".La première vise àconsidérer les problèmes de l'habitat dans leur ensemble. De statutpublic ou de stitut privé, le logement est une des questions majeures de la population,La seconde est une démarche de rapprochement des citoyens et de traitement des ques­tions de manière horizontale. C'est un service dont la finalité centrale est le «mieux vivreau quotidien» et pour ce faire il favorise la mise en commun dans les quartiers des sa­voirs, des savoirs faire et des espoirs des habitants, des associations, des élus, des ser­vices municipaux.Il yabien sûr dans le budget de fonctionnement le financement du personnel. Actuelle­ment la ville a1387 agents auxquels s'ajouteront 30 nouveaux emplois pour les diffé­rentes fonctions évoquées.Ces agents dont on ne dira jamais assez la faiblesse des salaires notammenrt pour les ca­tégories Cet Dsont cependant très concemés par une politique dynamique de formationqui cette année encore va connaître un nouveau développement.Voilà très succintement résumé àquoi sera consacré le budget 90 de la commune.Bien évidemment ces dépenses appellent des recettes qui sont de plusieurs ordres: lessubventions, les emprunts, l'autofinancement, le paiement des services rendus et la fisca­lité.Là il faut dire que si la ville une nouvelle fois augmente son autofinancement,13670000 Fsoit +5,10 %, si le Conseil Général de Seine-Saint-Denis prend àsa chargeles dépenses de fonctionnement des collèges (3 955 000 F), l'Etat aminoré comme pourtoutes les communes françaises ses diverses subventions et dotations. Pour Aubervil­liers, il s'agit d'une diminution de 10 241 290 F, la minoration essentielle concernant laDotation Globale de Fonctionnement (4 784 324 Fl. C'est dire que l'équilibre de ce budgetaété difficile et chacun comprendra que comme l'Union des Maires de France le ConseilMunicipal d'Aubervilliers ait unanimement réclamé le rétablissement de la Dotation Glo­bale de Fonctionnement àson niveau traditionnel.Mais cette suppression de crédits nous afait deux obligations.D'abord contrater un emprunt de 60 000 000 Fen sachant que nous sommes toujours en­dessous des villes de même importance que la nôtre pour la politique d'emprunt.Ensuite majorer légèrement la fiscalité, l'année dernière la majoration (consécutive au votede l'Assemblée Nationale) avait été de 3,61 %. Cette année elle sera de 4%, c'est-à-dire0,4 %en plus, le Conseil ayant été contrait de majorer un peu les taux. Nous avons comptéau plus juste d'autant que notre politique d'accueil d'entreprises nous avalu quelques res­sources et en sachant que comme nous le réclamions depuis longtemps, interviendrontpour la première fois cette année des dégrèvments de la taxe d'habitation commençant àprendre en compte le revenu, ces dégrèvements s'ajoutent àceux votés par la ville. Pre­nons un exemple: pour les contribuables non imposables àl'impôt sur le revenu en 1989,ils sont 44 %àAubervilliers, la taxe d'habitation sera plafonnée à1370 F;Voilà le visage qu'a le budget 90 de la commune. Il aété voté par la majorité municipale,les groupes de MM. Labois et Cartigny s'abstenant.J'ai tenu àcondenser ce budget dans ces propos mensuels afin que chacune et chacundes citoyens d'Aubervilliers le connaissent, et constatent combien il aété tenu compte desavis de la population et combien il est nécessaire d'agir ensemble pour que nClre ville aitdes moyens àla hauteur des besoins de ses habitants.

Jack RAUTEMaire, Ancien ministre

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D es lettres pas pi­quées des gau­ee fres, j'en ai écrit

des centaines, tellement j'étaisen colère » raconte Pierre LeDeunf dont le fils s'est droguépendant des années. « 1/ n'ytouche plus depuis plus de quin­ze mois mais pendant plus dehuit ans j'ai lutté pour sortir mongamin de ce merdier et j'ai vusans cesse les résultats remis encause. Avicenne, Marmottant,Saint-Anne, Mantes la jolie... Descures, il en a faites. Juste letemps d'en ressortir, il rencontreun revendeur tueur -c'est com­me ça que je les appelle parceque eux ils ne se droguent pas-et

(Suite page 10)

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(Suite de la page 9)mon fils replonge. A la premièrerencontre, c'est fichu et nous onest toujours impuissants... Planterdes pancartes tout seul sur la pIa­ce de la mairie c'est bien joli maisça ne suffit pas. Raconter son ex­périence ça ne suffit pas. Ce qu'ilfaut c'est une action de grande en­vergure, aller de l'avant, parce quede la came, il y en a partout. Si onne se bat que sur Auber, c'est fi­chu d'avance, il faut aller au delà.Tous ensemble obliger les pou­voirs publics à faire en sorte queces revendeurs tueurs on ne lesvoit plus. Parce que, jusqu'àmaintenant, ils font 6 ou 8 mois deprison, ils ressortent et ils recom­mencent. Leur gagne pain, c'est lamisère des autres»Ce cri de colère, impossible de nepas l'entendre, alors que ce pro­blème de drogue est loin d'êtreneuf. « La ville sy intéresse depuis1981, rappelle Roland Taysse ad­joint au maire chargé du secteurvie des quartiers. Ces expériencesréalisées sont difficiles à populari­ser, ce sont des actions ponc­tuelles, de plus nous ne tenons ab­solument pas à montrer lesdrogués du doigt. Ce qui est nou­veau par contre aujourd'hui c'estque tout le monde accepte d'enparler et que l'on recherche dessolutions communes. »

Effectivement face à la droguebeaucoup de gens se sentent dé­munis et ne savent plus quoi faire.

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Que dire de ces coups de fils fré­quents : « venez vite, il y a dansma cage d'escalier un drogué quiest en train de se piquer. » Com­me si un travailleur social allait ac­courir sur son cheval, tel Zorro,pour enlever la seringue du bras etrésoudre le problème par magie.

«TOUT LEMONDE ESTCONCERNÉ»

Alors que faire? D'abord recon­naître qu'il existe un vrai problèmede drogue dans la ville, c'est chosefaite depuis un moment. Plusieursréunions ont été organisées dansles quartiers à l'initiative de Jean­Jacques Karman, responsable dela commission de la prévention, dela délinquance jusqu'en mars1989.Ensuite il est nécessaire de réunirtous les intervenants et de prendrele problème à bras le corps tout ensoulignant qu'en aucun cas il nes'agit d'affaires de spécialistes.Tout le monde est concerné et tout

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En matièrede préven­tion, il n'ypas deremèdemiracle. Ilfaut plus. demoyens etla coopéra­tion detoute uneville pourjugulercefléau.

le monde peut faire quelque cho­se. C'est dans cet esprit que leconseil communal de la préventionde la drogue a rassemblé le 20 fé­vrier dernier à l'initiative de JackRalite de nombreux acteurs de laprévention, des soins et de la réin­sertion. « 1/ s'agit d'être concret etde proposer des mesures appli­cables au plus tard à la rentrée deseptembre » affirme M. Vincent,Maire adjoint chargé de la préven­tion de la délinquance.Si l'on exclut le phénomène de mo­de, l'intérêt de cette opération rési­de en ce que tout le monde puisses'exprimer librement et sereine­ment. Ainsi, Philippe Tallard,conseiller pédagogique du lycée LeCorbusier qui s'avoue franchementperdu devant les cas individuelsqu'il rencontre. Ou encore Chris­tophe Beaugrand, un édUcateurpour qui la drogue c'est « laconfrontation quotidienne. Ce n'estjamais facile de rentrer en contactavec des toxicomanes, nousn'avons.pas de réponses toutesfaites et ce dont nous avons besoinde façon urgente c'est d'un réseau

efficace d'intervenants. Noussommes beaucoup trop isolés. »

Même son de cloche du côté dePatrick Montis qui a l'OPHLM re­çoit des plaintes des locatairesparce que des jeunes se piquentdans le couloir ou que les locauxse dégradent, mais surtout parceque les parents ont peur pourleurs enfants. « 1/ y a les toxico­manes et les non toxicomanes dit­il, et à la limite c'est ceux-là quiont le plus besoin d'attention. »

De son côté, Jacques Boyadjian,proviseur adjoint du lycée HenryVallon, précise « qu'il y a ce qui sepasse dans le lycée et ce qui sepasse à la sortie du lycée (. ..) L'in­formation contre la drogue ou lesida on en fait tous les jours àl'école mais franchement beau­coup s'interrogent sur l'efficacitéde tel/es actions. »

Et puis il y a les médecins, telJean Buisson, qui travaille depuisvingt-cinq ans dans cette ville.« Depuis plus de 20 ans que l'ons'intéresse à cette question avecune énorme énergie militante, le

(Suite page 12)

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SUITE

(Suite de la page 11)bilan n'est pas àla hauteur des es­pérances » dit il. Faut-il pour au­tant baisser les bras? Certaine­ment pas car dans cette ville il y ades héroïnomanes mais surtout ungrave problème de canabis. Lesjeunes fument de plus en plus etce phénomène est complètementbanalisé.« Donner le nombre de toxico­manes dans la ville ou faire un étatdes lieux, c'est difficile» dit JeanBuisson. Mais il y a quand mêmequelques moyens d'évaluation.« Les pharmaciens vendent desseringues tous les jours ainsi quedes médicaments. Pour les se­ringues c'est assez facile de comp­tabiliser : ils les vendent soit auxdiabétiques et dans ce cas ils ven­dent de l'insuline en même temps,soit aux toxicomanes. Quant auxmédicaments, c'est par paquets dedeux ou trois chaque jour, donc ungeste répété qu'effectue toujoursla même personne».Comme bons relais d'information,il y a aussi bien sûr les ensei­gnants, les éducateurs spécialisés,les assistantes sociales, les méde­cins libéraux, etc. Mais il faut bien .

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l'avouer, ces toxicomanes ne sontpas faciles à suivre, ce sont des «

nomades». Ils se présentent dansun centre, puis dans un autre,etencore un autre, et comme on res­.pecte l'anonymat, il est vraimentdifficile d'en faire véritablement lasynthèse.« " faut savoir qu'avec le canabis,on ne meurt pas d'overdose, maiscontrairement à ce que l'on peutcroire ce n'est pas une droguedouce, c'est un cocktail aux effetspervers» soulig'ne le Dr Buisson.Déscolarisation progressive etmarginalisation, diminution descapacités d'apprentissage, alcooli­sations graves, problèmes fami­liaux, échecs amoureux et mêmetentative de suicide. « L'actiond'une ville qui n'est pas une Îlec'est la rencontre la plus fréquentepossible avec les jeunes. Et l'ac­tion la plus efficace consiste à ai­der les jeunes àdire non. »

De son côté, Denise Single, direc­trice de l'OMJA souligne qu'il «

faut pour ces toxicomanes recons­tituer le parcours des droits » (as­sedic, chômage, sécurité sociale),celui de l'école, celui de la santécar ils sont dans un état pitoyable,tenir compte aussi des problèmesavec les parents, rechercher enfindes établissements de post-cure.En outre, pour les jeunes femmestoxicomanes, le planning familial

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assure le suivi de la grossesse oul'IVG quand c'est possible. L'üMJAa ainsi beaucoup travaillé sur lesquartiers du Pont-blanc, de la Vil­lette, ou d'Albinet, et l'nous avonsrencontré bien sûr les gardiens descités qui sont, si j'ose dire, auxpremières loges» précise-t-elle.

LA SOCIÉTÉ OÙLION VIT

Un éducateur de rue, BernardNugues, raconte qu'il voit chaquejour dans les squares, les bus, leshalls d'immeubles, des jeunescomplètement désoeuvrés, margi­nalisés,« ils ont quitté l'école troptôt, n'ont plus où aller. « Et , ajou­te-t-il , peut être bien que leur petitdélire leur permet d'oublier leursale situation car franchement, onne peut pas traiter ce problème dedrogue si on ne prend pas encompte la société dans laquelle onvit. l'

Dans ce tour d'horizon, il ne fautpas oublier les pouvoirs publics.De son côté le commissariat depolice souligne que le drogué estd'abord un marginal. Chaque jour,y sont reçues les plaintes de la po­pulation qui voient des seringuesdans les lieux publics, les cagesd'escaliers, les bacs à sables. Des

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opérations coup de point sont ré­gulièrements organisées au métroFort d'Aubervilliers: « On interpel­le tous les jours. Un gamin qui adu canabis sur lui, on l'emmène aucommissariat, et on établit commeça plus de 150 PV par jour? Çaengorge tout le système judiciaireet ça ne résout rien. De plus, il nefaut pas oublier que la drogue estresponsable de près de 50% desdélits. l'

Les moyens mis en oeuvre par lespouvoirs publics restent cepen­dant dérisoires au regard de l'ur­gence du problème. En Seine SaintDenis, la brigade de police affectéeà la lutte anti-drogue ne comptequ'une dizaine de policiers pour 1million 300 mille habitants!Comment enrayer la distributionde la drogue et mettre un terme àl'activité des « dealers» avec detels moyens?En matière de soins, le docteurBuisson souligne lui, l'inadaptationdes structures, mises en place audépart pour lutter contre d'autresfléaux tell'alcoolime.Une lutte réelle contre la droguepasse certainement par la coopé­ration la plus large possible detoute la population et des moyenssupplémentaires pour prendre leproblème à bras le corps.

Jacqueline Martinez •

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études en 1ère techno, d'adap­tation ou professionnelle, doi­vent formuler leur choix auprèsdu conseil de classe. Les dos­siers avec avis du conseil declasse seront envoyés par l'éta­blissement scolaire au rectoratou à l'académie avant le 12 mai1990.

Permanence des élus.Les élus socialistes reçoiventtous les mercredis ( excepté pen­dant les vacances scolaires) de17 h 30 à 19 h. au 8, avenue de laRépublique et selon le calendriersuivant: le 2 mai: Bernard Vin­cent. Le 9: Alain Raillard. Le 16:Marie-Ange Pinna. Le 23 BernardBastien. Le 30: Carmen Cabada.Le 6 juin: Zaïr Kedadouche.

Jack Ralite et les élus mu­nicipaux reçoivent sur rendez-'vous.Appeler le 48.39.52.00.

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Les associations d'handica­pés et la municipalité organisentdes séances d'information sur lesvacances d'été pour les jeunes etadultes handicapés. Elles se dé­rouleront au service social, 6, rueCharron - Tél: 48.39.53.00. lelundi 28 mai de 14 h à 17 h - lemardi 29 mai de 10 h à 12 h et lemercredi 30 mai de 14 h à 17 h.

Androméde animera 2soirées par le Tarot et la Voyanceau restaurant « Les Semailles »,

les 1er et 2 juin à partir de 20h.Restaurant « Les Semailles » 91,rue des Cités. Réservation au48.33.74.87.

L'INSEE lance une enquêteméthodologique censitaire jus­qu'au 15 juin 1990. Il s'agit d'évo­luer les faiblesses du recense­ment. Les enquêteurs doivent êtremunis d'une carte de fonction.

Le centre d'arts plastiqueCamille Claudel vous propose devisiter des galeries: quartierBeaubourg, Saint Germain. Le sa­medi 2 juin. Cette visite permettra

de découvrir le circuit des gale­ries les plus intéressantes en cequi concerne l'art contemporain.Participation: 25 F pour leséléves du centre - 30 F pour lespersonnes extérieures. Départ:13 h 30 devant le Centre CamilleClaudel - Renseignements - Tél:48.34.41.66.

DES ANNÉESNOIRES À LA

VICTOIRE1940· 1945

Exposition: du 29 mai au 7juin à l'Espace Jean Renaudie.Exposition présentée par lasociété d'histoire d'Aubervil­liers à l'Espace Jean Renaudie- 30, rue Lopez et Jules Mar­tin - Tél: 48.34.42.50.

Concours de gardien de lapaix : le 10 octobre 1990 - datede clôture des inscriptions le 16août 1990. Niveau: brevet - âge:17 à 28 ans (sauf dérogations) ­traitement l'élève: 6470 F. Ren­seignements : délégation régio­nale au recrutement et à la for­mation de Paris - Tél45.85.13.78. Dossier d'inscriptonà retirer à la Préfecture de Police

de Paris 12/14 Quai de Gresves ­75004 Paris - Tél: 42.77.11.00.

Les horaires de l'ANPE*ont changé. L'agence locale estdésormais ouverte de 8 heures30 à 12 heures et de 13 heures15 à 16 heures 45 du Lundi auvendredi.• 81 avenue de la république, 48349224.

La section Échecs du CMArecherche une secrétaire coordi­natrice pour un grand tournoi in­ternational. Adresser les candida­tures au Tournoi d'Échecs, 49,av. de la République - 93300 Au­bervilliers - Renseignements48.39.40.28. aux heures de bu­reau.

Vous avez entre 16 et 25ans et vous cherchez un jobd'été: la permanence d'accueil etd'orientation peut vous aiderdans vos recherches. S'adresserà la Permanence d'Accueil, dansles maisons de jeunes Emile Du­bois et 'Jacques Brel ou encoreau caf' OMJA• PAIO 65 avenue de la répu­blique 48 33 37 11.

La journée supplémentai­re de repos offerte aux enfantsde la ville ou "journée du Maire"est fixée au lundi 7 mai.

Les tarifs cantine sont re­nouvelables à partir du mois dejuin pour la rentrée 90/91. Ren­seignements au service des af­faires scolaires 5, rue Schaeffer.

Les certificats de scolari­té doivent obligatoirement êtredemandés aux directrices et di­recteurs des écoles maternelleset primaires.

C'est jusqu'au 31 mai quele service des affaires scolaires(5, rue Schaeffer) enregistre lesinscriptions en classes mater­nelles pour les enfa nts ayantdeux ans révolus. Sont inscritsen priorité, les en.fants nés en1985, 1986 et 1987. N'oubliezpas de vous munir du livret de fa­mille ou de l'acte de naissance del'enfant, de son carnet desanté(vaccinations à jour) et d'unjustificatif de domicile.

A Bury ou au Québec, auMaroc ou en Crète, en Vendée oudans l'Aude, ce sont dix-huit sé­jours que propose Auberva­cances aux enfants et aux jeunesde 4 à 17 ans. La carte de cet été90 s'efforce de répondre encoremieux à l'attente des familles.

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Parcours: boulevard FélixFaure, rue de la Commune deParis, rue Édouard Poisson,rue André Karman. Cettecourse est organisée par leclub cycliste d'Aubervilliers.FS.G.T.

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(Tous les jours midi et soir - fermé le Dimanche et lundi soir)Le nouveau Chef et son équipe vous proposent de venirdécouvrir leur nouvelle carte et leurs·nouveaux menus.

45 F « Tout compris» et 75 F le midi75 F et 140 F le soirExemple de menu:

Menu à 140 F: - Foie gras;- Quiche aux fruits de mer;

- Tournedos aux cèpes pommes dauphines;- Plateau de fromages;

- Dessert Maison.Nous nous tenons à votre disposition pour étudier vos repas

d'affaires dans les salons privés *.Animation Musicale

Tous les Soirs

Dimanche 20 mai.13 h 15 : minimes - challenge­Léon Pejoux14 h 15 : cadets - coupe sou­venir Jojo Bleuzen16 h 00 : juniors, seniors, vété­rans - challenge André Karman

Au ThéMre de la Communele groupe Tsé présente « le baron»avec Jean-Claude Dreyfus. Adap­tée d'une nouvelle de HannsHeinz Ewers, mise en scène parChristian Fregnet. Réservation'(jusqu'au 20 mai) au 48.34.67.67.

Le club municipal d'Auber­villiers accueillera une équipe defootballeurs Palestiniens le 10mai dans le cadre du jumelageavec l'association « France Pales­tine » et de la semaine de l'amitié

Maladrerie, accrochent quelques­unes de leurs oeuvres dans lehall d'exposition du centre admi­nistratif (31.33 rue de la Commu­ne de Paris.)Toujours dans le cadre de l'initia­tive du service culturel « Accro­chages» c'est le 31 mai à partirde 18 h que se déroule le vernis­sage de l'exposition des travauxde Francis Laurent et J. Ghin.

Au programme des soiréesdu conservatoire national d' Au­bervilliers-La Courneuve: oeuvresde Hindemith, Prokofiev, Bloch,Respighi, Andrès par l'orchestrede chambre du conservatoire, di­rection Jean-Charles Cheucle, so­'liste violon Thérèse Divry, solisteharpe Marie Pigeon St-Bonnet.Jeudi 3 à 20 h30 à La Courneuve.Entrée 40 F et 25 FMozart, Hindemith, Poulenc etBerlioz le:jeudi 10 à 20 h30 à La Courneu­

ve pour un concert des 1er et 2ecycles, direction J.C. Cheucle,Thierry Maurouard. Entrée libre.Spectacle de danse par les élèvesde la classe de Danielle Gontier:« les animaux magiques» - G.Meunier; « l'après-midi d'unfaune» - CI. Debussy. Lundi 21 à20 h3D, centre Houdremont deLa Courneuve- Entrée libre.Soirée Frédéric Chopin le mardi29 à20 h 30 à La Courneuve: dia­porama de jean-Claude Diot avecle concours au piano de LeslieWright. Entrée 30 F.

familiariser avec la structure descontes, des poèmes et mêmes'essayer à en concevoir. Ils écri­ront un texte pour une chanson àmettre en musique, goûterontaux joies de l'illustration et mê­me aux durs chemins du journa­lisme. Ces traditionnelles ren­contres conçues en ateliersd'animation se déroulent sur plu­sieurs demi-journées dans lesclasses de CE2 et CM. Certainesdonneront lieu à des petites re­présentations dans les écoles àl'occasion de la fête du livre endécembre prochain.

Auteurs, illustrateurs etautres professionnels du livresont déjà dans les écoles pourmieux se faire connaître de leurjeune public. Jusqu'à la fin del'année (scolaire) ils pourront se

Ainsi on y trouve plus de séjourscourts et modulables pour nepas séparer les petits trop long­temps de leurs familles. Les sé­jours spécialisés: musique,sports, nature sont en augmenta­tion. Des camps à effectif réduitséduiront plus particulièrementles adolescents qui pourrontélargir leur univers grâce à la di­versification des séjours àl'étranger. Une plaquette trèsfournie donne tous les détails deces vacances exactement pen­sées. Renseignements au 5, rueSchaeffer. Tél: 48.34.12.45.

le Centre d'Arts Plastiques« se met au vert». Du 18 au 20mai il organise un stage de des­sin peinture à la campagne etdans un centre Zen. Au program­me les techniques du dessin etde la peinture, la photographie leYoga et le Zazen.Jusqu'au 23 maiAndrée Honoré et Jacques Daniel,artistes vivant et travaillant à la

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qu'à 22 h et 23 h (rue H.Bar­busse)* des cours d'initiation gra­tuits' seront proposés aux nou­veaux adhérents débutants auxmois de mai et juin.Inscriptions et renseignementsauprès de M.Guedj, 97 bis rueHenri Barbusse 93300 Auber­villiers - tél. 43.52.16.43.

9 courts de tennis municipaux,gérés par la section tennis duCMA, sont praticables dés le1er mai 1990 date d'ouverturedu club.* 4 courts découverts dont 3en terre battue: 97, bis rueHenri Barbusse* 5 courts en Green Set, dont2 couverts: rue André Karman* les courts sont éclairés jus-

Le désert... vite :11 resteencore quelques places.L'Omja organise un séjour en Tu­nisie dans le Sud durant deux se­maines fin août... Renseigne­ments - Tél: 48.33.87.80.

Soirées actives et sportivesDès le mois de mai, de 18 h 30 à22 h, vous avez la possibilité depratiquer en semaine la planche àvoile, ou le vélo tout terrain. Avos muscles ! Renseignements ­Tél: 48.33.87.80.

ne, tournoi de Football à septpour les jeunes de 13 à 17 ans.Participation 40 F par équipe.Austade Dr Pieyre, autre tournoipour les plus de 18 ans, mais à11 participants cette fois. Partici­pation 110 F par équipe.Les ins­criptions se font sur place à partirde 9 h.

Randonnée équestre :Du23 au 27 maiLes passionnés de chevaux pour­ront découvrir la région du MontSaint Michel au cours d'une ma­gnifique randonnée. Renseigne­ments et inscriptions - Tél:48.33.87.80.

Aikido : Fête des enfants(gymnase G. Moquet) samedi 9juin.

Tournoi de football « SOLI­DARITÉ »:Le 8 mai au stade Auguste Delau

Badminton : Tournoijeunes (gymnase Manouchian)dimanche 20 mai.

Gymnastique : Fête section(CO SEC Manouchian) samedi 9juin.

La gym en famille : tousles lundis de 18 h à 20 h 30 augymnase Robespierre, rue Da- .nielle Casanova.

(du 5 au 13 mai) avec la Palesti­ne.

I~ootball : Tournoi / Omja\5tade A. Delaune et Dr Pieyre)mardi 8 mai. Tournoi R. Billaux(stade A. Delaune) samedi 12mai. Tournoi FFF anciens (stadeA. Delaune) samedi 26 et di­manche 27 mai. Tournoi FFF ca­dets (stade A. Delaune) samedi 9juin. Tournoi FFF junior (stade A.Delaune) dimanche 10 juin. Tour­noi Griset (stade A. Delaune) sa­medi 16 juin.

Boules Lyonnaises : Élimina­toires championnat· fédéral (stadeDr Pieyre) samedi 12 et di­manche 13 mai.

Le 10 mai, le C.M.A. orga­nise un débat sur les thèmes sui­vants : Français Algériens, Pales­tiniens font du sport ensemble.Quelles conditions existent pourque Françaises, Algériennes, Pa­lestiniennes participent auxéchangent sportifs et culturels?Pour que les jeunes de ces paysse rencontrent? Des personnali­tés du monde associatif, sportifet culturel ont été invitées: une

.responsable ES.G.T., le groupeDjurdjura les responsables natio-naux de l'association « France ­Palestine... » Renseignements auC.M.A. - Tél: 48.33.94.72.

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ont répété ou enregistré aux stu­dios John LENNON.Le vendredi 11 mai à 20 h 15, 4d'entres eux se produiront à l'Es­pace J. Renaudie.Pour certains groupes c'est unepremière, pour d'autres déjà unehabitude. Renseignements - Tél:48.33.87.80.

24-25-26- mai - salle MarcelCachin (allée Gabriel Rabot)Depuis le mois de janvier, l'ate­lier théâtre de la maison desjeunes Émile Dubois préparecette pièce. Son but: entraînerle public dans un monde ima­ginaire et terriblement réaliste

REPRÉSENTATIONTHÉATRALE« A VIROFLAY»

Exposition sur l'apartheiddu 4 au 9 maiLe CafOmja expose « 75 photo­graphes contre l'Apartheid» réa­lisée en collaboration avec leConseil Général de Seine-Saint­Denis. Renseignements - Tél:48.34.20.12.

La nuit des studios: De­puis deux ans, plus de deux centsgroupes de musique différents

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«Où est la maison de monami ?»de Abbas Kiarostami. Iran, 1987.'Couleur 1h 25. V.O. sous titrée ~

enfants à partir de 8 ans). AvecBabak Ahmadpoor, Ahmad Ah­madpoor, Khodabakhsh Defai.'( Une très belle histoire toutesimple, qui respire la tendresse. »Sorte de fable orientale sur la­quelle plane le regard d'un enfantinoubliable. A ne pas manquer.Samedi 9 juin à 14 h30 et di­manche 10 à15 h.

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«Nikita"de Luc Besson- France, 1990­Couleur 1 h 57- Avec Anne Pa­rillaud, Tcheky Karyo, Jean­Hugues Anglade, Jeanne Moreau.« Comment transformer Nikita,délinquante de haut niveau, enbarbouze de choc? ... » Luc Bes­son après le « grand bleu» explorele grand noir... " Mercredi 9, 21 h­Vendredi 11, 21 h- Samedi 12,17 h30 et 21 h_ Dimanche 17 h30- Lundi 14, 18 h 30 et 21 h.

«Music Box"de Constantin Costa-Gavras- Usa,1989- Couleur 2 h 03- V.O. AvecJessica Lange, Armin Mueller­Stahl, Frédéric Forrest. « Citoyensans histoire d'origine hongroiseayant fui son pays en 1945 pourgagner les Usa où, veuf, il a élévéses deux enfants, Michael Laszlose voit un jour informé qu'il vaêtre poursuivi pour crime deguerre ... » Mercredi 16, 21 h­Vendredi 18, 21 h- Samedi 19, 17h 30 et 21 h- Dimanche 20, 17 h30- Lundi 21, 18 h 30 et 21 h.

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« TAGS,GRAFS »

fresques etpeintures sontdes moyensde luttercontre lestags, mais lasolution passeaussi par ladéterminationdes Albertivil­lariens.

1..,.

O· n se souviendra long­temps, quand on repen­sera aux années 90, de

cette manie absurde de certainsjeunes, de signer sur les mursavec des mots incompréhen­sibles. Aujourd'hui,les spécia­listes s'accordent à considérerque la mode des « tags » etautres graffitis est en régression.Ce n'est pas l'impression quedonne la Maladrerie, aux murs si­nistrés.« On en a même dans les esca­liers », rapporte Mme Rocher, quihabite allée Matisse. « En ce mo­ment c'est des bleus. Je ne vousdirai pas combien de fois lesmurs ont été repeints; le soirmême, ça recommençait. L'autrejour, raconte-elle encore, ma voi­sine est descendue un instant

chercher le pain. quand elle estrevenue, c'était fait, dans l'esca­lier, malgré le digicode! ".

LA MALADRERIEAU PIEDDU MUR

A la Maladrerie, tout a commencéune nuit, il y a trois ans. Une ban­de de «taggeurs » a fait irruptiondans la cité. Le lendemain matin,les locataires horrifiés décou­vraient, sur un mur, un énorme«tag ». L'affaire fit scandale. Maisdepuis les choses ont tellementempiré, que ce premier tag faitpresque figure d'oeuvre d'art.Très vite en effet, des gamins ontpris le relais, d'abord avec des

feutres, puis avec des bombes. «Shako », « Mysti )', « Durti » ...

Des mots qui ne' veulent rien direenvahissent même les montantsdes fenêtres, les chambranles desportes. Dernière en date de cesmanies de gribouillage, les graffi­teurs écrivent directement sur lesvitres des portes et fenêtres, avecune sorte de craie liquide heureu­sement plus facile à effacer queles bombes de pèinture.La Mairie, l'Office Hlm, l'associa­tion « Vivre au Montfort », etl'Omja, mais aussi un certainnombre de locataires, ont décidéde prendre le taureau par lescornes et, sinon de combattre di­rectement les graffitis, du moinsde s'occuper sérieusement del'esthétique des murs de la Mala-drerie. .

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Avec l'Omja, quatre équipes com­posées chacune de deux jeunes,viennent de réaliser derrière lefoyer Édouard Finck, quatrefresques en carrelage sur lesmurs. L'une représente une fe­nêtre ouvrant sur la rue, l'autreévoque l'entrée du port de NewYork avec les tours de Manhat­tan, la troisième un désert aveccactus, la quatrième enfin, l'éter­nelle silhouette de Charlot, sonchapeau melon, sa canne, sa dé­marche si particulière.Sandrine, Anna, Cathy et Valérie,Xavier, Fernando, Fahrid, Saïd etRabah, ont commencé à travaillerle mercredi 11 avril dernier. En unpeu plus d'une semaine, l'affaireétait entendue.« La Mairie et l'Omja se sont as­sociées dans cette affaire», sou­ligne Régis, animateur à l'Omja ;« les jeunes ont été payés auSMIC pendant la durée du chan­tier. Pour trois d'entre eux, l'ar­gent va servir à financer une par­tie du voyage pour le chantier­solidarité que nous organisonsl'été prochain en Amérique Latine,certainement au Chili ".

Sandrine Rauzan, en terminale aulycée Henry Wallon, a profité deses vacances de Pâques pourparti ci pe r à l' initiative desfresques. Elle « trouve cela biende rendre les lieux plus vivants».Les tags ? « Il y a des endroitsoù ça fait bien, estime-t-elle, etd'autres où il vaudrait mieuxs'abstenir.» Son amie WassilaBouharis n'est pas d'accord:« non, ce n'est pas un moyend'expression valable, parce qu'ilne s'agit que de signatures qui neveulent rien dire ". Opposée auxtags, elle ne va pourtant pas le di­re aux jeunes qu'elle voit en fairesur les murs: « vous savez, engénéral, ce n'est pas destendres... "En mairie, on déplore que cer­tains, comme elle, baissent lesbras, enragent, mais n'intervien­nent pas; « On ne nous télépho­ne même plus pour dire combienc'est repoussant», rapporte-t-on.Reste que tout le monde n'estpas aussi découragé. A l'exempledes jeunes de l'Omja, le foyerpour personnes âgées EdouardFink a décidé, lui aussi, d'embellir

les murs, de part et d'autre de sonentrée. Deux grands soleils pourrappeler qu'il s'agit d'un ancien «foyer soleil» et des nuages mul­ticolores seront peints prochaine­ment par des retraités et des lo­cataires voisins. Même volontéd'intervenir de la part de plu­sieurs peintres de la Maladrerie.Henry Guédon par exemple, delui même, à presque complète­ment recouvert les murs et lesmarches des escaliers, placeTruffaut et passage Louis Dequin,de fresques aux multiples per­sonnages. Les graffitis, sur detels supports, ne se voient pas,disparaissent.En juin dernier, l'Office municipalHlm, en association avec lespeintres Ben Messaoud et Galéjo,avait déjà fait réaliser par desjeunes d'autres fresques, notam­ment tous le long de l'alléeGeorges Braque. « Chaque foisqu'il y a une démarche d'en­semble comme celle là, le murest. ensuite respecté», constateune responsable de la mairie. Et

cela crée une émulation.Ainsi le fils du peintre Ouzani, a-t­il décoré un grand mur face àl'atelier paternel, d'une Amériquecoulant dans le port de Manhat­tan. La fresque est signée«Alexis Alain» peut être l'affir­mation du début d'une vocationde peintre? Plus loin, c'est untaggeur, un jeune, qui a réalisé unpersonnage, debout.A deux pas de là, dans le centrecommercial Émile Dubois, M. Mi­chel Mary, boucher chevalin a eul'idée de faire appel à un autre

taggeur... pow décorer le rideaude fer de sa boucherie! Il estvrai que l'artiste sollicité, Mouh­rad Thima, un étudiant en droitde 22 ans, n'en est pas à soncoup d'essai. pour le compte del'Omja il a déjà « taggé » ainsi lafaçade d'une ancienne stationservice, allée Gapriel Rabot, etmême de rideau de fer ducaf'Omja.Peut-on pourtant continuer decouvrir les murs de la Maladrerieet ceux de la ville qu'enlilidissentles « grafs », de fresq ues et depeintures? Non bien sûr. Cela re­présenterait un effort gigan­tesque, et le résultat - trop, c'esttrop- ne serait pas forcémentplus agréable que les graffitis ...Alors, quelles solutions contre lestags?En Mairie et à l'Office Hlm, on nepeut pas envisager d'intervenirsur toutes les surfaces atttlintes,avec des peintures spéciales. Ceserait hors de prix. Si un mètrecarré de mur couver): d'une pein­ture « normale» revient à 30 F,

cela revient en effet à150 Favecune peinture anti-tag. Mais, cela adéjà été démontré pans d'autresvilles et d'autres quartiers, l'inter­vention des gens eux mêmes,nombreux, résolus, auprès desjeunes, donne sOllvent de surpre­nants résultats, Car il n'est pasvrai que les taggeurs sQient sys­tématiquement « les enfants desautres» ou, comme I~ croit MmeRocher de la Maladrerie,« desjeunes extérieurs à la cité»

Régis HULEUX •

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ÉCOLE DE FOOT:LE BALLON ET LESRONDS

la relève. Faute d'une politique ambitieuse, les meilleurs irontjouer ailleurs.

C hronomètre en mainJosé encourage ses«poussins » ; l'exercice

qu'il leur fait faire ce mercrediaprès-midi à la fin de l'en­traînement, n'est pas facile pourles enfants de 10 ans: il fautpartir à toute allure au top chro­no, courir vers le ballon posé àune dizaine de mètres du but, lecontourner avant de shooter leplus droit, le plus fort possible,redémarrer vers le point de dé­part, et tourner ainsi trois fois desuite. A la fin du deuxième tour,Steve a du mal à garder son ryth­me initial: « Allez, courage, c'estle troisième le plus dur!» lanceJosé et le gosse retrouve del'énergie, donne son maximum.Finalement o'est Mourad qui réa­lisera le meilleur temps, 22 se­condes 87 centièmes.

ENSEIGNER LAPOLYVALENCE

Responsable de « l'école defoot» de la section de foot 3 FduC.M.A., mise en place il y aquatre ans, José en explique leprincipe de base: la polyvalence.Regardons Nacer, par exemple.

C'est lui le gardien de but qui ré­ceptionne les tirs de ses copains.Sa vocation précoce de goal sau­te aux yeux. Il faut voir avec quelnaturel il plonge sur le ballon,avec quelle aisance il se reçoit, serétablit, déjà prêt pour le tir sui­vant ! un régal. Pour autant, josén'a pas cherché à exploiter troptôt ce talent : qu~nd on demandeà Nacer quel poste il préfère tenirdans l'équipe, il répond sincère­ment qu'il aime tout.En effet, il n'est pas question icide former des spécialistes dushoot, des super-goals ou des at­taquants-gagneurs, mais de don­ner une culture du geste précis,du déplacement efficace, de l'ini­tiative constructive. Une concep­tion qui correspond aux besoinsdes enfants de cet âge, et à l'évo­lution technique actuelle dessports collectifs: de plus en pluson demande aux sportifs l'intelli­gence collective du jeu, la capaci­té de teni.r tel ou tel rôle selon lesphases du jeu.José est qualifié à plus d'un titrepour enseigner aux enfants d'Au­bervilliers le sport le plus popu­laire de France. D'abord, il est di­plômé et compte perfectionner saformation: « éducateur», il se

prépare à passer l'année prochai­ne son monitorat premier degréqui est un diplôme d'État. Ensui­te, cela fait dix ans qu'il passe ses.mercredis sur les stades avec lesjeunes du 93 : une sacrée expé­rience ! Enfin, il a une bonne rai­son pour comprendre les enfantset bién savoir s'en occuper: à 32ans, il est père de 6 enfants.« C'est un choix », aime-t-il àpréciser.Si José est le plus diplômé, Yannet Daniel, qui encadrent avec luiles 15 débutants et les 31 pous­sins de l'école de foot, sont éga­Iement qualifiés.Les « débutants» sont encoreplus petits que les poussins: onles prend dès le CE2. « A cetâge-là, souligne José, travailleravec 20. enfants, c'est de la gar­derie. Pour faire vraiment de laqualité, il ne faudrait pas avoirà s'occuper de plus de 15 en­fants ". C'est clair: 3 entraîneurspour 56 enfants, il en faut un deplus.Mais c'est plus d'un entraîneurqu'il faudrait recruter pour ac­cueillir tous les enfants qui veu­lent apprendre le foot: « Aumoins trente gosses n'ont pas pus'inscrire cette année ou n'ont

même pas essayé sachant quec'était complet», s'indigne Mus­tapha Belkhédra, le père du pous­sin Mehdi. Éric Santamaria,joueur de l'équipe fanion qui es­saye depuis trois ans de monteren nationale IV entraîne les ca­dets.

DU.FOOTAUPIED DE SON

HLMIl déplore lui aussi que tant de ta­lents caches soient perdus. Ap­prendre le foot en jouant tous lessoirs au pied de son H.L.M. D'Au­bervilliers, commè il l'a fait,c'était bon il y a vingt ans ...« mais la vie a changé, estime-t­il, et le noyau d'Albertivillariensautour duquel s'est formée l'équi­pe première ne se reconstituerapas par l'opération du Saint-Es­prit. Il faudrait faire des tournoisdans les écoles, pour détecter lesenfants qui ont des aptitudes, etles entraÎner à l'école de foot ».

Pour Mr Prat, une chose est sûre:il y aura l'année prochaine unmoniteur de plus, ce qui permet­tra un travail plus approfondi

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L lécole af­fichecomplet, etsans moyensfinancierssupplémen­taires du CMAun grandnombre dlen­fants ne gôu~

teront peutêtrejamais lesjoies duballon rond:une situationinquiétante.

enoo.cCL

Santamaria et les cadets: Apprendre le foot au pied de son HLM, c'était bon il y a vingt ans!

Blandine KELLER •

ne se pose même pas la ques­tion, car il est absolument certal"que la montée est pour cette an­née, dit-on dans son entourage.Et il tient au développement del'école de foot, pour assurer àlong terme le renouvellement del'équipe première, car les apportsextérieurs ne peuvent fournir labase de la relève, affirme Mr Prat.Il reste que, si le sponsor actuel­lement sur les rangs pour aiderl'école de foot ne donne pas sui­te, 50 gosses d'Aubervilliers neconnaîtront les joies du ballonrond que devant leur télévisionou au hasard des parties entrecopains. Est-ce vraiment moder­ne, à 10 ans du 21 ème siècle?

avec chaque enfant. Quant àl'augmentation des effectifs, sou­haitée par tout le monde (selonMr Prat, il faudrait les doubler),elle dépend de l'aboutissementdes tractations qui ont lieu ac­tuellement avec un sponsor. Se­lon certains, elle dépendrait aussides résultats de l'équipe pre­mière: le partenariat qui s'est ins­tauré entre la ville et le présidentsponsor pourra-t-il se maintenirsi par malchance il fallait encoreun an à l'équipe première pouratteindre ses objectifs, se deman­dent-ils? S'il Y avait défection,que se passerait-il ?Depuis quatre ans, cette coopéra­tion a été constante, et il n'y a au­cune raison que cela ne dure pas,répondent d'autres, Le président

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StadeAuguste Delaune

8h-19h

TOURNOISDES JEUNES

CadetsSamedi 9 juin

JuniorsDimanche 10 juin

Pupilles et minimesDimanche 24 juin

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Plusieurs réalisations portent lasignature de Sylvain Joyeux de-

CONS,TRUIREDES EQUIPE­MENTSC'ESTENRICHIR LE

PAYS

soulevé le carrefour de la mairie,au petit matin, il y a trois ans. Ca­mions, matériel, les Joyeux sontarrivés en même temps que lesservices municipaux. « Normal, onétait en veille sur la même fré­quence radio! ». Lanecdote illustrela qualité des relations qui existententre l'entreprise et les techni­ciens communaux. La remise enétat s'est faite en un temps re­cord. Les riverains ont apprécié.Reste que l'entreprise ne se limitepas à ce rôle d'intervention rapideet de protection tout terrain.

80% des collectivités locales».Installée depuis 188.0 à Aubervil­liers, les «gars de chez Joyeux» etleur matériel font depuis long­temps partie du paysage humainde la ville. Elle leur a d'ailleursconfié l'entretien des quelques 60kilomètres de rues, 120 de trot­toirs sans parler des places et im­passes! Dominique Ledain sait ceque cela représente. Conducteurde travaux, il est aussi chef del'agence d'Aubervilliers. Sa spé­cialité 'c'est la VRD. En clair Voi­ries Réseaux Divers. Il ne compteplus le nombre d'interventions.« C'est colossal ! ». Elles mobili­sent en permanence un chefd'équipe et une dizaine d'ouvriersoccupés à la réfection des revête­ments après la pose d'une canali­sation, d'un câble, d'un panneau ...« Un poteau c'est deux trous, no­te t-il avec humour, un avant, unaprès. ». Et tous ne sont pas pré­vus. Comme ceux qui plein d'eausous pression ont littéralement

SYLVAIN JOUNE ENTREAU CŒUR DE

D ans le hall d'entrée, il y aun pavé qui, dit-on, pro­vient d'une barricade de

la Commune de Par.is. Légende?réalité? Le petit cube de granit,ramassé par un nommé GustaveJoyeux, paveur de son état, affir­me en tout cas splidement et bienen vue l'engagement dans les tra­vaux publics de l'entreprise préci­sément installée rue de la Com­mune de Paris. A la troisièmegénération, elle a fait un sérieuxbout de chemin, pavée de sé­rieuses références si l'on en jugepar son rayonnement en Ile deFrance et même plus loin puisquesur les huit agences de SylvainJoyeux, une est dans le Nord etl'autre en Egypte. Spécialiséedans les travaux de terrassement,la construction d'ouvrages d'artet de bâtiments, l'entretien desvoiries, la société* réalise unchiffre d'affaire de 450 millionsqui la place parmi les 10 pre­mières de la profession. Avec uneffectif de 800 personnes -dont650 ouvriers environ- c'est aussile plus gros employeur de la vil­le ... juste après la mairie. « Lestravaux publics, assainissement,canalisations, chauffage urbain,le génie civil, les équipements...explique Yves biarauchamps, di­rectew général, représentent ap­proximativement 70 % de notreactivité. Le logement, neuf ou ré­habilité, ne représente qu'unefaible part et nos clients sont à

Installéedepuis1880 à Au­bervilliersl'entrepriseJoyeux aréalisé les. .principauxéquipe­mentscommu­naux, der­niers en da­te: alléespiétonnes, ~

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jeux, et ten- j.nls.

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rEUX:RISE

l'

I.A CITE

puis la construction de la cit~ dumême nom. Au fil d'un bref in­ventaire on trouve, en cours ouachevés, le stade et ses tribunes,un immeuble neuf pour l' OPHLMrue du Moutier, les dessous duthéâtre Zingarro, le terrassementdu parking de la Roseraie, le pa­vage du square H . Rozaire, lecentre administratif, la réhabilita­tion des 500 logements de la citéGabriel Péri .... Le coeur de l'en­treprise oscillerait-il entre le lo­gement et les travaux publics?Les stades et la voirie? «En fait,répond Yves Harauchamps, lasociété a élargi son expérienceau logement pour parer d'éven­tuelles secousses des travauxpublics mais notre savoir-fairetraditionnel continuera de s'exer­cer prioritairement dans ce der­nier domaine». Cette prudence apermi~ à une entreprise familialede passer le cap difficile des an­nées 70 et de s'attaquer au­jourd'hui sur des bases solides àune très vive concurrence. Etpuis les chantiers ont bougé.Pas dans leur nature mais dansla façon de travailler. Fini letemps du chargement à la pelle,du ciment fabriqué sur place: lechantier exige aujourd'huiconnaissances techniques, voireinformatiques, organisation, res­pect des délais, des coûts, du ca­hier des charges, suivi des sous­traitants et des équipes. «Mêmebien ficelé, un projet n'est jamais

gagné d'avance» explique Domi­nique Ledain, et si peu que letemps (le mauvais) se mette dela partie, c'est le retard tant re­douté.

UNE POLITIQUEDE FORMATION

ET DE DÉVELOP­PEMENT

Les Travaux Publics réclamentdes compétences bien précisesqui posent la question de la for­mation. Dans un secteur souventperçu comme n'offrant que desmétiers de second choix, partagéentre le vieillissement de la maind'oeuvre et une flexibilité ar­chaïque, Sylvain Joyeux soignesa différence par une politique deformation que l'on ne rencontred'ordinaire que dans les trèsgrands groupes. « Après avoirrecensé tous les besoins de l'en­semble du personnel, préciseYves Harauchamps, nous avonsmis en place un plan de forma­tion sur trois ans». Cet investis­sement humain ne va pas sansposer de problèmes de rempla­cement sur les chantiers. Il trou­ve aussi sa place dans les pers­pectives de développement quise dessinent. L'entreprise compteen effet se frayer un chemin dansle monde des spécialistes de laroute. Dès cette année, elle a prisavec d'autres partenaires desparticipations dans la construc­tion d'une centrale de revête­ments spéciaux, les «enrobés».C'est « indispensable pour ré­pondre à la demande des clients,limiter la sous- traitance et affir­mer notre implantation». Ce dé­veloppement ne prévoit pasd'abandonner l'activité dont Gus­tave Joyeux posait il y a plusd'un siècle les premières pierres.A Emile Dubois des ouvriers sonten train de mettre les dernières àla réfection des abords de la Cité:allée piétonne, aires de jeux pourles enfants et même deux tennis... ;< Moi à dix ans j'avais jamaistapé dans une balle de tennis, e[l­tend-on dire. Construire deséquipements :c'est enrichir lepays».

Philippe CHÉRET •

"Le groupe Sylvain Joyeux emploielui quelques 2000 personnes pourun chiffre d'affaire de 1,2 milliard deFrs.

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DU 15AU

19 MAI

AU SERVILLI ERS Isabel! orelli

ESTIVAL

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"HERVE 80USSARD

A u CMA depuis le pre­mier janvier dernier,Hervé Boussard est l'un

des jeunes cyclistes sur les­quels on mise. Vingt-quatreans, deux records de France àson actif et une passion: levélo ... La nocturne du 29 mai àAubervilliers n'est pas pour luiun coup d'essai, mais c'est lapremière fois qu'il l'aborde sousles couleurs de la ville. État deslieux d'un coureur avant lacourse:

Pourquoi êtes-vous venu auCMA?HB : Il est vrai que ça peutparaître surprenant. Je suisSeine et Marnais d'origine etj'habite à la Ferté sous Jouar­re ... C'est en même temps unconcours de circonstances et unchoix. J'étais dans l'équipe deFontainebleau jusqu'à l'an der­nié, mais leur club de premièrecatégorie (la mienne) a fermé. Ila donc fallu que je chercheailleurs. Aubervilliers s'est impo­sé du fait de sa très bonne noto­riété. En plus, on m'avait dit quel'encadrement du club, l'équipe­ment en matériel et le suivimédical étaient très rigoureux.C'est ce qui m'a décidé. Et jen'ai vraiment pas été déçu. Lesentrainements sont très stimu­lants. Dans les autres clubs quej'ai connu.', les équipes étaientpetites et pas très motivées. Ici,il y a beaucoup de monde et uneexcellente ambiance, du coup, letravail est plus sérieux. Et puis,ce qui est également très impor­tant, c'est que la ville prend lecyclisme en considération. Cen'est pas toujours le cas. AAubervilliers, c'est très clair, onaime ça.

Quand avez-vous commencé lecyclisme?HB : Tout petit. Au départ, je nepensais pas du tout à la compé­tition. Il n'y a pas de traditionsportive dans ma famille. Maisj'avais un frère ainé qui adoraitles ballades en vélo et moi, jecrevais d'envie de l'accompa­gner. C'est parti comme ça.Après, j'ai fais une ou deuxcompétitions pour m'amuser etje les ai gagnées. Je me suis ditque j'avais peut-être des capaci­tés, j'ai pris une licence et. .. j'ai

mis le doigt dans l'engrenage.Parallèlement, je faisais un peude basket. Mais j'aime faire àfond tout ce que je fais alors,quand il a fallu choisir entre lesdeux, je n'ai pas hésité. Ce quej'aime dans le cyclisme c'estque c'est un sport d'équipe,mais on est quand même toutseul sur son vélo, à forcer pouraller au bout des choses.

Avec votre statut d'amateur,quelle place pouvez-vousaccorder au cyclisme dansvotre vie?HB : Je fais deux à trois heuresd'entrainement par jour. Le ryth­me de mes études est condition­né par ça aussi. Je termine un

DUT de technique de commer­cialisation, et j'ai dû demanderà le 'faire en quatre ans au lieude deux. Comme il fallait faireun stage, c'est chez PeugeotCycle que ça s'est passé ... Came prend donc beaucoup detemps. A un moment, j'ai euquelques doutes. Avec la fin demes études qui approche et lanécessité de commencer à tra­vailler, je me suis demandé si jen'allais pas faire une croix sur lacompétition. D'autant plus quel'année 89 a été très noire pourmoi. J'ai eu deux accidents desuite en entrainement : deuxfractures du crâne. J'ai passél'année à l'hôpital. .. Maiscommemaintenant ça marche vraiment

bien et que tout le monde penseque ça serait dommage quej'arrête, alors je vais essayer detrouver un boulot qui me per­mette de continuer le cyclismele mieux possible.Ca détermine vraiment toute mavie ... Parce que le vélo resteaussi un plaisir, je vais bientôtm'acheter un mountain bike,pour rester en forme, faire duvélo sans avoir l'impressiond'en faire et m'amuser avec mesamis quand j'ai du temps libre.Et si on veut pousser le jeuencore plus loin, ma compagne,avec qui j'ai un petite fille dedeux ans, est plusieurs foischampionne de France, decyclisme elle aussi!

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C'est rare les couples decyclistes?

HB Oui plutôt! Surtout parcequ'il y a très peu de femmescyclistes de haut niveau,comme elle. On s'est rencontrésur une course, on habitait lamême région, on a décidé des'entrainer ensemble et voilà ...Mais c'est très agréable. Faire lamême chose nous donne uneplus grande complicité. On com­prend mieux les problèmes del'un et de l'autre, on a toujoursquelque chose à se dire!

Et que pensez-vous de la Noc­turne?HB Je l'ai déjà faite une fois, en88. C'est une course assez diffi­cile. Un petit circuit de deuxkilomètres avec des virages quise prennent très vite. Beaucoupde bons coureurs, beaucoup de

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16èmeNOCTURNEDU C.M.A.

Pour ce rendez-vousdésormais sacré 200coureurs prendront ledépart le mardi 29mai à 20 h, rue duCommandant l'Hermi­nier. Le circuit compte102 Kms et se boucleen 50 tours réglemen­taires.1I passe par lesrues: Danielle Casa­nova, Pont Blanc, Ré­chossière et se termi­ne avenue du Com­mandant l'Herminier.

spectateurs ... Je fais peu decritériums comme celui-ci. Cen'est pas ma spécialité, même sij'en ai quelques fois gagné.. Jesuis plutôt un cycliste de route,mes records sont sur les 50 et100 Kms. Pour moi, ce type decompétition est assez fatigant etusant pour le rythme cardiaque.Mais j'y viendrai avec plaisirpour essayer d'y faire vraimentquelque chose. Comme c'est mapremière course dans la villemême, j'ai envie d'instaurer unbon rapport avec le public. C'està dire lui donner plus que cequ'il peut lire dans les journaux.Un vrai spectacle... Une courseavec de l'allure et de la ma­nière ...

Propos recueillis parIsabelle-SophieLECORNÉ. •

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UN PETIT COIN DE PARADIS

I l éxiste au Nord d'Aubervil­liers, au 10/12 de la rue Alfred

Jarry une petite cité bien abimée.où les habitants sont malgré toutcontents de demeurer.La cité date de 1959 et n'a ja­mais connu, depuis, de réhabili­tation « lourde » comme on envoit dans les cités Hlm voisines(Émile Dubois, Gabriel Péri ... ).L'office Hlm a régulièrement re­mis en peinture les halls,les esca­liers, procédé à des réparations

ça et là. Aujourd'hui ça ne suffitplus, les bâtiments ont besoind'être réhabilités, l'environne­ment s'est dégradé mais les habi­tants ont décidé de réagir. Au dé­but de l'année, emmenés par unlocataire particulièrement déter­miné, René Morin, ils se sont ré­unis avec pour devise « faire de lacité un petit paradis ». Sacre pari,car leur cité, en plus de son âge,souffre d'une mauvaise réputa­tion. « Mes collègues n'aimaient

pas travail/er autour des bâti­ments, ils se ramassaient réguliè­rement des cochonneries sur latête» reconnait un locataire, jar­dinier à la ville. « Les bOÎtes auxlettres étaient régulièrement sac­cagées, on réparait et ça recom­mençait, même chose pour lespeintures» explique Patrick Mon­tis, responsable de la gestion àl'OPHLM d'Aubervilliers. « 1/ y aquelques années, le dernier gar­dien en poste s'est fait rosser par

un locataire à qui il avait fait desremarques» se souvient PauletteMaline, inspectrice et respon­sable Hlm du secteur.

UNE CITÉQUI BOUGE

« Pour la première fois les loca­taires sont fermement décidés àprendre leurs responsabilités. Onreconnait que cette cité n'a pas

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toujours été facile à gérer, cen'est pas une raison pour nousabandonner» s'insurge RénéMorin. Fort de cette idée, avecses voisins, il a rencontré débutfévrier, Carmen Caron Maire ad­jointe au logement et des respon­sables de l'office, pour exposerleurs souhaits. Un délai leur a étédemandé afin d'examiner les ré­ponses possibles aux problèmessoulevés. Entre temps, les loca­taires se réunissaient entre eux etremettaient « les pendules àl'heure ». « Si nous ne sommespas capables de respecter notrepropre lieu de vie, il est inutiled'aller plus loin dans notre action» déclarait René. « 1/ faut cesserles dépôts sauvages d'ordures

.dans les buissons ou les halls»s'exclàmait une dame en colère,« les propriétaires de chiens sontpries de les tenir en laisse» de­mandait ce monsieur. « 1/ fautveil/er à faire moins de tapage'nocturne... ». Autant de résolu­tions prises et tenues par l'en­semble des locataires à l'heureu­se surprise générale « il y a unenette amélioration de l'état de lacité et du comportement de ses

habitants» reconnait PatrickMontis.Le 12 avril dernier, dans la salle

de réunion du 120, rue HélèneCochennec, les locataires écou­taient les propositions de CarmenCaron. « Lors de notre dernièreentrevue vous nous demandiezd'intervenir rapidement sur leshalls. Une demande de subven­tion de 300 000 F à été déposéeen préfecture pour financer la po­se d'interphones. Nous avons de­mandé un prêt de 500 000 Fà laCaisse des Dépôts et Consigna­tions pour réduire et fermer leshal/s.» Mais pour cette dernièredemande, il y a un problème ':l'Office, ayant voté son budgeten déséquilibre pour ne pas aug­menter les loyers, subit les pres­sions du préfet qui bloque toutedemande de crédits. Ainsi laCaisse des Dépôts et Consigna­tions hésite à accorder l'argentdemandé par l'Office. « Cette par­tie de bras de fer, il nous faut lagagner pour les 7000 logementsHlm d'Aubervilliers. »

Ces explications, les locatairesd'Alfred Jarry les ont écoutées etcomprises mais leurs conditions

de vie se font chaque jour pluspesantes et c'est avec une pointed'angoisse que l'un d'eux deman­dait « dans combien de tempsaurons-nous une réponse? » Unmois et demi semble le délai rai­sonnable pour que les servicespréfectoraux se prononcent « si­non je vous invite à aller en délé­gation à la préfecture pour faireaccélérer le dossier» concluait

Carmen Caron. En attendant leslocataires ont pu examiner surplan les projets de fermeture deshalls et donner leurs avis.Au train où vont les choses, il sepourrait bien que la petite citél'Alfred Jarry devienne « le petitcoin de paradis » dont rêve seshabitants.

Maria DOMINGUES •

HOMMAGEA CHRISTIANLAMO'TTE

nec, quinze jours après le drame,les gens s'arrêtent encore incré­dule devant le rideau de fer de lalibrairie pour y lire et relire le fai­re-part.« on nous demande sans cessedes nouvel/es, des explications.On sent les gens profondémenttouchés par cette tragédie».Car c'est bien une tragédie quis'est déroulée ce soir là, sur cetteroute de Saint Menehould dans laMarne. Elle devait ôter la vie àChristian Lamotte, blesser safemme, sa fille et sa soeur et tuer4 des 5 passagers de l'autre véhi­cule dont il ne reste qu'un petitgarçon de 4 ans, Damien.Hélène Lamotte aurait exprimé ledésir de revenir vivre et travaillerà Aubervilliers, dès qu'elle seraitrétablie. Tout le quartier est soli­daire pour l'aider dans cette cou­rageuse résolution.

électricité générale48.34.41.74

Installation - Rénovation - Dépannage - ChauffageEntretien immeubles et magasins - Intertéléphonie

Alarmes - Câblage infos59 ,bd Edouard Vaillant Aubervilliers

STATIONNEMENTA compter du 23 avril etjusqu'au mois de novembre 90,le stationnement sera interditPassage des Roses, du n° 80bis au no86 pour permettre laconstruction d'un pavillon touten préservant la sécurité desusagers du passage.

LES RAPACESContinuent de s'exposer à la bi­bliothèque Henri Michaux jusqu'àla fin du mois. Exposition prêtéepar le fond d'intervention pourles rapaces - Tél: 48.34.33.34.

DES ANNÉES NOIRES À LAVICTOIRECest le thème d une expositionque vous propose le comité1940 - 1945 de la Société d'his­toire d'Aubervilliers du 29 maiau 7 juin à l'espace Jean Re­naudie - Tél: 48.39.52.50.

CIRCULATION PERTURBÉELa nocturne cycliste du Cma sedéroulera autour du quartier le29 mai de 19h à 23h. La circu­lation et le stationnement se­ront temporairement modifiésou interdits.

•M. D.

C hristian Lamotte s'est tuéle 25 mars dernier dans un

terrible accident de voiture qui afait 5 mort et 4 blessés.Il tenait la librairie-tabac au 141de la rue Hélène Cochennec de­puis 3 ans. Christian Lamotte de­meurait avec sa femme Hélène etsa fille Delphine dans un pavillonen face de leur boutique. Très ap­précié de leur clientèle, le coupleavait su en peu de temps se faireaimer de tout un quartier. Leursvoisins et collègues commer­çants, fortement émus par cedrame ont tenu à marquer leursympathie à la famille et ont re­cueilli plus de 800 signatures decondoléances. Une délégationcomposée d'un voisin M. Evrardet de quelques commerçants: M.Spacagna, M. De Murcia et M.Victor s'est immédiatement ren­due au chevet de Mme Lamotteafin de lui témoigner la solidaritédu quartier. Rue Hélène Cochen-

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•dont une soixantaine du -centre deloisirs d'Aubervillier

adre.ss~e en ce sens au ministèrede la Culture-. L'éveil à la cultureet aux techniques, les loisirs de lapetite enfance ne sont ils pasaussi une affaire d'Etat?Philippe Chéret •

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l'an dernier près de 500 jourriées­enfants à la Cité. Elle implique unengagement financier de la Muni­cipalité. On cherche aujourd'hui àdévelopper des circuits person­nalisés, à élargir, à la demande denombreux parents, l'entrée dumusée aux 3/4 ans. Une deman­de de subventions a d'ailleurs été

Cité et tous les cinq mercredisen moyenne une quinzaine de 5/6ans de Francine Fromont ou deJacques Prévert partent au parcou à l'inventorium. Mini chantierde construction, machine à eau,approche des notions de temps, .découvertes des sons... les cinqsens en éveil, l'enfant apprivoisedans le plaisir les rapports del'homme avec la nature. « Ils sontparfaitement à l'aise, expliqueune animatrice, qui a, par ailleurssuivi grâce à la Convention uneformation lui permettant de bienconnaître la Cité, et ne sont pasdu tout impressionnés par l'as­pect musée qu'un adulte peutéprouver». Ces premiers pasdans uri musée entraînernnt-ilsles parents à y revenir? La cité àreçu l'an dernier son 5 millioniè­me visiteur, mais ceux qui n'ensont qu'à cinq minutes ne sontpas les plus nombreux. Prix d'en­trée ? Manque de temps? Exclu­sion culturelle? « L'objectif estprécisément d'aider les enfants às'approprier le musée de façonautonome en y associant leur pa­rents» souligne Danielle Daen­ninckx, responsable du centre de·loisir maternel. Sans doute lapremière du genre dans le domai­ne de la petite enfance, puisqu'el­le a été signée dès 1987, laconvention a permis d'organiser

L a Géode fête ses 5 ans le... 5mai. Pouvait-elle mieux

souffler ses cinq premières'bou­gies qu'avec les petits voisins deson âge ! Elle invite en effet cejour là quelques 350 enfants* nésen 1985 et habitant les com­munes limitrophes à un après mi­di-anniversaire inhabituel. Auprogramme: projection du film«Nés des étoiles» ,animations etvisite de l'expo consacrée auxcerfs volants d'artistes, concertset savoureux goûter. Au de - là dela sympathie que la Géode té­moigne à son jeune public, l'évé­nement souligne la qualité des re­lations qui se sont peu a peutissées entre la Cité des Scienceset la commune. La visite spécia­lement organisée pour les fa­milles de la ville, il y a trois ans,l'hébergement de classes Villetteà Aubervilliers, la possibilitéd'avoir au service culturel un Ci­té-Pass à prix préférentiel, sontquelques illustrations de «l'espritde partenariat. » auquel Jack Rali­te et la Direction du musée ont àplusieurs reprise souligné leur at­tachement. Les « cinq-ans» duquartier en bénéficient.En familie ou en classe, ils vontaussi régulièrement, comme ceuxde toute la ville, au musée avecle centre de loisirs maternel. Uneconvention a été signée avec la

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EXPOSITIONS ETIMAGINATION

PAIN AU LEVAIN, CUIT AU FEU DE BOISSPÉCIALITÉS DE PAINS BIOLOGIQUES:FARINE DE MEULE. FERMENTATION LENTE AU LEVAIN

SPÉCIALITÉS: TARTES CAMPAGNARDESTARTES NORMANDES AU CALVADOS

Le club cycliste d'Aubervil­liers * a fixé au 20 Mai son tra­ditionnel challenge André Kar­man (disputé dans la catégorieSéniors). Le club organise parailleurs le même jour un chal­lenge Léon Péjoux (réservéaux minimes) en hommage auconseiller municipal récem­ment disparu.* 1 impasse Bordier (48 34 6110 le mardi de 20 à 21heures).

TROC et BROC

PETITE REINE

Antiquités, brocante, curiosi­tés, la prochaine Trocanted'Aubervilliers se tient les 18,19 et 20 mai. Toujours surl'avenue Jean Jaures. Toujoursle 42 24 00 70 pour tous ren­seignements et inscriptions.

A l'affiche de la bibliothèqueAndré Breton: le festival deCannes. Ses films à palmes,ses stars à auréole, ses réali­sateurs géniaux.A cette occa­sion, une rencontre avec Jean­Claude Brisseau et desprojections de films.Exposi­tion en collaboration avec leStudio.

A L'AFFICHE

AVISDE RECHERCHE

Les 13/15 ans de la maison dejeunes James Mangé cher­chent des livres pour se créerune bibliothèque. L'idée est ve­nue par le biais de l'atelier d'ai­de scolaire qui deux fois parsemaine, réunit une douzained'entre eux et pour lequel il afallu chercher les manuels,dictionnaires qui faisaient alorsdéfaut. Aujourd'hui, le rayonscolaire veut s'ouvrir au romanet à la bande dessinée, àl'aventure et au voyage.... Plu­sieurs dizaines d'ouvrages ontdéjà été réunis et l'on prévoitmême un service de prêt quiserait bien entendu géré parles jeunes eux-même. Alors, sivous avez envie de ne pluslaisser dormir vos ancienslivres de chevets, pensez àeux! Ils sont preneurs!La Maison de jeunes est ou­verte t0 usies j0 urs de 17heures à 19 heures. (48 34 4591)

réfl exi 0 n. « Ne vaudrait-il pasmieux concentrer nos efforts surune ou deux grandes expositionspar an, s'interroge Franck Caputo,et s'attacher davantage à leur don­ner des prolongements tout aulong de l'année? 1>. En attendant,le rideau du Festival n'est pas en­core tiré que déjà on tignole l'expode Juin. A l'affiche, la musiqueafricaine.

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Ph. C.

l'image de cette dernière, les ex­pos d'André Breton semblent sechercher aujourd'hui une nouvelleintéractivite. Entre la bibliothèqueet ses publics. Hier cantonnéesaux cimaises, elles rempJissentaujourd'hui des vitrines, font l'ob­jet de rencontres comme celleprévues ce mois entre Jean Clau­de Brisseau et ses anciens élèvesde Diderot autour de son film « Debruit et de fureur». Cette nouvelledimension s'accompagne d'une

La bibliothèque André Bretonconsacre actuellement une

exposition au Festival de Cannes.Affiches, photos de stars, objetsinsolites, choix de livres appro­priés, projection-débats au Stu­dio.... ce flash back sur le Festival,« dans» et « hors» les murs de labibliothêque met également en lu­mière les expositions qu'elle orga­nise « depuis presque toujours ».Sans souci de cinéma, elles sonttoujours de qualité. Régulières,elles doublent la bibliothèque duquartier d'une véritable petite ga­lerie dont on ne soupçonne pastoujours l'existence. Ni la diversitédu catalogue! Car, pour ne citerque les plus récentes, de Cuba àPaul Klee, en passant par le rock,les insectes, le sport ou la photode mode: l'éventail des thèmesproposés à de quoi satisfairetoutes les curiosités.«Le choix d'une expo est souventguidé par l'actualité Il expliqueFranck Caputo, «quand ce n'estpas à la suite d'un coup decoeur! Il ajoute Sylvie Solana.Toutes font cependant l'objet desmême efforts de recherché et dedocumentation. Certaines ont bienété montées avec des partenairesextérieurs, une autre avec l'ai­mable participation de parfume­ries locales, celle sur la vie quoti­dienne sous la Révolution abénéficié d'un coup de pouce fi­nancier du Service culturel de laville mais, dans la majorité descas, elle s'organise avec lesmoyens du bord et un investisse­ment personnel qui déborde sou­vent le temps de travail. Rassem­blant parfois de véritables petitstrésors, elle s'offre alors au regardsilencieux du lecteur comme uneinvitation à découvrir de nouveauxchemins de lectures. «D'ailleurs,rappelle Fçanck Caputa, ces expo­sitions ont pour but principal defaire vivre le fond de livres Il. Touten permettant de combler une la­cune éventuelle parmi les 30 000

. volumes! Lecteurs ou simple visi­teurs, le public a·pprécie. Celle surles Jeux de lettres a reçu plus de150 « scolaires», venant souventd'autres quartiers. « Elle nous apermis d'établir avec des élèves etdes enseignants des relations quenous souhaitons approfondir Il. A

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CEN

T R E

A LA RECHERCHE DU SOLEILD ans une cité souterraine,

triste et glauque, des en­fants tentent de se frayer un che­min au milieu d'un enchevêtre­ment de gros conduits cylin­driques. Pour mener à bien leurquête d'air et de soleil, sourcesde vie, ils affrontent rivières ma­récageuses, tempête, tremble­ment de terre et dragons cra­cheurs de feu. Mais rien ne leurfait peur, Vif Argent le robot lesguide et les soutient. L'histoireainsi commencée trouvera sonissue le 15 juin sous le chapiteaude la rue des cités. Elle a prisnaissance il y a plus de six mois,comme une gageure et depuis,entraîne dans son sillage, unemyriade d'enfants et de jeunesdans l'aventure de la comédiemusicale ou si l'on préfère del'opéra-rock. « Il y a longtempsque le projet me trotte dans la tê­te, dit Joseph, l'animateur de lamaison de l'enfance Firmin Gé­mier, je l'ai soumis aux respon­sables et depuis avec Jean(1J, etJosé(2J nous n'arrêtons pas ". Ilfaut dire qu'ils en veulent et assu­ment toutes les étapes de la fabu­leuse histoire « A la recherche dusoleil» : le scénario, la composi­tion musicale, la mise en scène,les éclairages, la sonorisation, leseffets spéciaux, la photo, la vi­déo, la chorégraphie et le chant.Organisateurs, bidouilleurs par­fois aussi, ils mettent à contribu­tion leur savoir-faire chacun dansun domaine donné, leur tempspersonnel et leur foi. Et il en fautquand on se retrouve devant unetrentaine de jeunes de 6 à 15ans parmi lesquels quelqu'unsseulement ont des notions dedanse « il y a longtemps ». Il faut

un sacré courage pour ne pasfaillir devant la tâche. Tous lesjours après la classe, sans pertur­ber les autres activités de la mai­son, ils occupent quelquessalles: les uns pour travailler lavoix dans un cours de chant, lesautres pour parfaire la chorégra­phie. Une fois par semaine ils tra­vaillent en studio, comme desprofessionnels, avec un visionna­ge et une réécoute: poser sa voix,corriger les attitudes de soncorps, apprendre à s'écouter àsynchroniser chant, musiques,et 'gestuelle. Sur des mélodies etdes sonorités modernes à en

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1) Jean Réa directeur de la maisonde l'enfance2) José: animateur

ristes. On vit une aventure encommun. » Sur cette aventure ilsse tissent de merveilleuses his­toires d'amitié, scelées de coupsde gueules, de fâcheries et deraccommod·ages. « On apprend àse parler à montrer ce qu'on saitfaire sans honte quand on se ré­uni en atelier pour réviser et secritiquer». Là qu'ils se trahissentou se livrent, ils cimentent leuresprit d'équipe. Un esprit quigrâce au désir de création de Jo­seph, est un bien précieux, uneréalité chérie et couvée de toute lamaison des enfants du 10 rue Fir­min Gémier. Preuve qu'ils ont ac­quis le titre de véritable partenaired'une opération difficile et nonpas de pâles imitateurs desgrands noms du show-biz.

A L'EAU

AU GAZ

NOIR C'EST NOIRSous le titre « le roman noir etla ville», la bibliothèque Saint­John-Perse nous fait traversersur les traces de la photogra­phie quelques grands mo­ments de thrillers adaptés aucinéma.Le Romancier Didier Daen­ninckx apportera sans doutesa contribution à l'initiative le11 mai.Renseignements au48.34.11.72

Les personnes retraitées dési­rant apprendre à nager, ouprofiter de la douceur de l'on­de pour se relaxer sont le'sbienvenues au centre nautiquetous les mercredis (à 17h.).Renseignements au club deretraités Ambroise Croizat,166 avenue Victor Hugo- Tél:48.34.89.79

L'office Hlm projette d'installerdans les logements du 20 ave­nue Roosevelt un système dechauffage au gaz par convec­teur réglable. Ce système trèséconomique a aussi l'avantagede respecter les normes desécurité. Une réunion avec leslocataires de l'immeuble setiendra pour répondre auxquestions que ne manquerapas de susciter le projet.

•Malika ALLEL

UNE AVENTUREEN COMMUN

« On ne veut pas faire de la star­mania à Aubervilliers, dit José,mais proposer une activité enri­chissante, un projet et sa finali­té." Les solistes malgré leursrêves d'adolescents ne s'y trom­pent pas « on ne se prend paspour des vedettes, ni Elsa ni Ma­donna. On aime le chant et la dan­se avec cet opéra on apprend. çanous permet aussi de nous re­trouver dit Sylvie. Petits on a fré­quenté la maison, des années delycée, les déménagements ;rousont separés. On fait connaissancedes plus jeunes aussi, les cho-

rendre jaloux le top 50 les chan­sons disent: l'amour de la natu­re, la défense de la terre et don­nent une place de choix à un artpopulaire prisé des jeunes du 10Firmin Gémier (et des autres).

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LAN

«LANDY ENSEMBLE»

Quelques locataires de la ci­té pasteur Henri Roser

vien ent de créer un association.D'abord appelée « Landy en fête»à l'issue de la premlère vraie ré­union, elle a changé son titre quiest maintenant: « Landy en­semble».« Le souci de faire la fê­te n'a pas disparu, explique Pas­cal mais il n'est pas le seul.» Eneffet «la gazette du Landy»(titre provisoire du premier bul­letin de l'association), indique:« sans trop nous prendre au sé­rieux, mais voulant néanmoinsdébattre des difficultés que nouspouvons rencontrer dans notrevie quotidienne sur le quartier,nous avons eu envie de nous or­ganiser(. ..) . Le but est de pro­mouvoir une meilleure qualité devie et développer une certaineconvivialité entre les habitants ».

A l'origine de cette association, ily a une demie douzaine de voi­sins, jeunes pour la plupart, quise connaissaient déjà un peu. «

On voulait faire des choses en­semble, souligne Sophie, parexemple :se rendre service en casde besoin ». « Les enfants sontau coeur de la naissance de cetteassociation, souligne Maryse,nous en avons tous et nous sou­haitons nous organiser pour eux,pour qu'ils se sentent bien danscette cité ». Lors de la premièreassemblée le 16 février dernier,autour d'un pot, les langues sesont déliées et déjà plusieurs pro­positions se sont dégagées ...consignées dans « la gazette».

APAISER LESCONFLITS

La première animation de l'asso­ciation, le 31 mars passé, a réunidans une salle du centre pasteurHenri Roser quarante habitantsde la cité du même nom. « Onavait retenu pour thème de cette

réunion, raconte Pascal, les es­paces verts, mais c'était plus unprétexte de rencontre qu'un véri­table sujet de discussion ». Desquestions ont été posées àM. Daiellet, responsable du servi­ce espaces verts, on a évoquéplus largement le cadre de vie,des problèmes de voisinagessont apparus mais d'en parler,cela a pu apaisé les conflits, d'an­ciens du quartier ont pris plaisir àse retrouver et à faire connais­sance avec de nouveaux voisins.« On a eu l'impression, remarqueMaryse que tout le monde atten­dait cette rencontre» (qui a duréquatre heures) .

Association de locataire au départ, « Landy ensemble», veut s'in­téresser aussi à tout le quartier:« être un lieu de convergences deplusieurs intermédiaires », ditMaryse.Voici pêle-mêle quelques projets:- développer « la gazette» ettrouver d'autres rédacteurs; labibliothèque pour enfants voisineva sans doute faire paraître dansle journal les textes issus des ate­liers d'écriture.- ensemencer et cultiver les petitslopins de terre dans la cour de lacité avec l'aide de M. Dajellet, etaussi celle des enfants (afin qu'ilsrespectent mieux les espaces

verts); cette animation se termi­nera par un goûter.- soirée vidéo autour du film deJacques Prévert suivie d'un repasau restaurant du coin.- visite guidée dans le quartieravec la société d'histoire et desanciens habitants qui pourrontraconter leurs souvenirs au fildes rues.- participation à la fête du quartier..Pour plus de renseignementscontacter les appartements A15ou A16. Les membres de «

Landy ensemble » attendent vossuggestions.

Michel:De Caro •

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L'AMOUR PUISSANCE TROIS

L es triplés vont avoir deuxans ce mois-ci. Anaïs, Allan

et Alexandre sont en pleine for­me. Leur maman, Christine Ma­zoyer leur offre tout son tempspour qu'ils puissent s'épanouirdans les meilleures conditions.A cette heure, après le repas dusoir, la maison entière est le ter­rain de jeux des triplés. Ils vont etviennent sollicitant leur soeur etleur frère aînés, Emmanuelle,quatorze ans et Jonathan, dix anset demi, Paulus, le parraind'Anaïs, venu exprès pour le bap­tème, Épigramme,le caniche nain.« Pendant la journée, raconte,Mme Mazoyer, les petits sont à lacrèche de la rue Schaeffer, où ilsfont des tas d'activités. Et unefois par semaine on les accom­pagne à la piscine ».

Mme Mazoyer adore les enfants,« c'est ma passion, affirme-t-elle,il m'arrive souvent de garder ma

nièce ainsi que plusieurs autresenfants de la cité à qui je fais fai­re un peu de peinture. J'ai eu jus­qu'à trente enfants dans ma mai­son. »

Elle me montre l'avis de naissan­ce des triplés dont elle à écrit letexte avec des enfants qui ve­naient chez elle. C'est à ce mo­ment qu'une petite Sandrine luitéléphone pour l'informer qu'ellea eu une bonne note à un devoir,Mme Mazoyer qui donne descours de maths dans une sociétéd'informatique, aide au soutienscolaire de quelques enfants.Cette maman extraordinaire estbien connue dans le quartier, lesenfants l'aiment bien et elle leleur rend bien. Par exemple, elleva en convier quelques- uns à ungoûter pour fêter l'anniversairedes triplés! Sa générosité ne datepas d'hier. Quand elle était plusjeune, elle n'est pas vieille, puis-

qu'elle a trente-deux ans, Christi­ne voulait être médecin et s'oc­cuper des enfants du tiers-mon­de.Les triplés, dans leur coin, conti­nuent de s'amuser à une heureun peu tardive pour eux, uneheure à laquelle d'habitude lesommeil gagne sur eux accom­pagné d'une petite musique denuit.. « Ce qu'ils préfèrent, assu­re leur maman, c'est d'abord lamusique classique, et puisquelques chansons douces. Lestrois premiers mois la travailleu­se familiale qui m'aidait leurchantait des comptines, leur par­Iait beaucoup ». Comme toutesles femmes qui ont eu des nais­sances multiples, Mme Mazoyera bénéficié de l'assistance gratui­te d'une personne spécialisée,envoyée par la CAF, durant cinqcents heures. Elles n'étaient alorspas trop de deux pour préparer

les trente-deux biberons quoti­diens!Aujourd'hui, à l'âge de deux ans,les triplés représentent bien évi­demment encore une charge detravail importante pour leur mè­re. Mais l'évolution des enfantsest aussi une source d'émer­veillement, multipliée par trois,puisqu'ils ont chacun leur ca­ractère propre. « Ils n'aiment pastous les trois de la même façon,ils n'aiment pas les mêmeschoses, ils se comportent diffé­remment. »C'est parfois difficilepour cette maman de s'occuperainsi avec tant d'attention de sesenfants. « Mais, avoue-t-elle, ilfaut le prendre avec amour, avecpassion, peut-être comme unesorte de loisir; certains font de lacourse à pied ou du tennis, moij'élève mes enfants! »

M.D.C

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IL.S, EL.L.ES AVAI.ENT20ANSSOUSL'OCCUPATION

Lâge des amours et desamitiés, l'âge de l'insou­

. ciance, celui qu'on appe­lait autrefois « le plus bel âge dela vie», ils l'ont eu entre 1930 et1945. Comment ont-ils véculeurs 20 ans dans cette tourmen­te, dans cette période où l'enva­hisseur nazi voulait imposer sabarbarie à la place des idéaux defraternité et de générosité qu'onpeut avoir à cet âge-là ?L'anniversaire de ses 20 ans,Daniel Lancia ne s'en souvientplus, ne peut pas s'en souvenir.C'était en 1943, la pèriode la plusnoire de l'occupation.<< J'étaissous le choc de la disparition demon meilleur ami, peut-il seule­ment dire. Juif, polonais, com­muniste, résistant, il avait été ar­rêté par la police française etremis aux allemands, qui firentson procès devant la presse descollabos et le fusillèrent à Ivry.» .Lancia est résistant lui aussi. Ilsont tué les amis, les frères, lespères. Ils ont tué les fiancés.

« LA DOULEUREST TOljJOURS

LA»Marcelle Barrault aimait un garsdu Landy, Martin; ils étaient fian­cés et militaient dans le même

groupe de résistants. Lui aussi,arrêté, disparu. La douleur esttoujours là un demi siècle plustard. Pas seulement la douleur del'amour assassine. Le sentimentque ces sacrifices terribles n'ontpas pu vraiment changer leschoses: « Notre génération a ris­qué sa peau des années et desannées...Mais ce que nous avonsgagné, maintenant, les jeunestrouvent ça normal, ils ne luttentplus comme nous. On distribuaitdes tracts le soir dans les bOÎtes,pour convaincre les gens de ré­sister, mais pour changer la so­ciété aussi. Et ça... "Le groupe de résistants apparte­nait à « Ceux de la Résistance »,une organisation qui rassemblaitdes gaullistes et des commu­nistes réchappés de la répressionqui avait décimé le PCF en 1939 ;il s'appelait le groupe « Henri» dit« Papa ». Elvire Pilo, d'une familled'espagnols réfugiés après laguerre civile en faisait partie aussi. Les Pilo habitaient rue desGrandes Murailles, un quartier« qui était comme un morceau decampagne ", se souvient~elle, oùelle avait vécu au début de ses 20 gJans dans l'ambiance heureuse :5d'une chaude camaraderie. Sa ~

mère couturière achetait du tissus ~en gros et faisait des robes pour :gtoutes les filles du coin ... on les 0..

appelait « les pensionnaires de la

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Robert, le troisième en partant de la gauche, était mobilisé dans l'Isère.- .. .. - <- -- ::- _ • ~.!7~~~\- ~---;-~:B.~ . -

rue des Grandes Murailles!» Etpuis c'est la guerre. Finies les soi­rées tranquilles où on sort leschaises dehors pour discuter avecles voisins, finis les bals en facede la Mairie, finies les séances detheâtre organisées par Alonso à laBourse du Travail, et dont les re­cettes allaient aux Républicainsespagnols ...Voici venu le tempsdes cartes de ravitaillement, letemps des expéditions en vélo àla campagne pour chercher deferme en ferme le blé que MamanPilo allait moudre au moulin à ca­fé pour faire du pain ...si les alle­mands ne tombaient pas sur lechargement, renversant par terreles précieux grains et infligeantune sévère amende. C'était aussile temps de la prudence, de laméfiance. Elvire est agent de liai­son avec les espagnols : «Quandun nouveau arrivait, je le condui­sais à un contact, qui attendait ledos tourné, dans une station demétro. Si je voyais un copain pas­ser et remonter de l'autre côté, çavoulait dire danger, pas de liaisonaujourd'hui. "

« VOYAGE AUBOUT

DE L'ENFER»Le 15 Août 1944 à 12 h 30 le

« petit coin de campagne» est lethéatre d'une sanglante fusillade:« six membres du groupe Henridit Papa chargés d'attaquer uncamion allemand sont massacréspar deux Feldgendarmes;d'autres furent sauvés par les ha­bitants italiens et espagnols de larue qui leur faisaient signe de fi­ler en passant par le couloir du 9au bout duquel il y avait un murdonnant sur les jardins attenantsà la rue de Saint-Denis (mainte­nant Avenue Franklin Roose­veIt)." Les corps furent chargéssur une charrette à cheval, tan­dis qu'une collecte était organi­sée, et qu'une foule se formait,suivant les corps des victimespour leur rendre hommage jus­qu'au commissariat. «Là, lecommissaire nous a dit de partirpour qu'il n'y ait pas davantagede victimes. Il a eu une attitudede père, de camarade, se sou­vient Elvire, c'était un bon fran­çais, un patriote! »

Quel souvenir au total, de ces 20ans passées à résister? «Celuide tous ceux qui nous ont aidés.Des commerçants de la rue Buis­son, Baroso et Nuevo, qui nousdonnaient à manger pour les ré­fugiés que nous cachions. DeMadame Gilleron, à la Main Ten­due, toujours solidaire. C'étaitformidable. Catholiques, protes­tants, athés, de gauche, de droi-

te, les gens ne voyaient qu'uneseule chose: on lutte contre l'en­vahisseur. C'est ce qui m'estresté. "Ce qui est resté à Robert Lopezde son terrible périple au bout del'horreur des camps de travail etde redressement, c'est la haine:« C'est la haine que j'avais desallemands qui m'a permis devivre» affirme-t-il, tout en expli­quant que les nouvelles du front,de la bataille de Stalingrad, don­nées par un allemand anti fascis­te l'ont aussi beaucoup aidé à te­nir. Il ne se souvient plus de ses20 ans de jeune mobilisé dansl'Isère. Seulement de son 25èmeanniversaire au camp de redres­sement de Lahde : ce jour-là, le1er mars 1945, il a reçu 25coups de nerf de boeuf du ss deservice.Julien Clouin, lui, a eu 20 ansl'année de sa déportion en Alle­magne en 1943. Participant dès1941 à des actions de résis­tances avec les jeunes Commu­nistes, il avait échappé deux ansà la gestapo. C'est en larmesqu'il évoque comment, laissépour mort dans la fosse commu­ne du camp de Grossverden, ilfut sauvé par deux autres dépor­tés, un juif et un espagnol.Il y a aussi ceux qui ont eu 20ans sous l'occupation, mais nesont plus là pour le raconter.

«J'ai été très surpris l'autre jouren me promenant au cimetière,raconte Roland Roehr, un résis­tant qui eut 20 ans à la Libéra­tion, et avait auparavant participéaux Chantiers de Jeunesse, où ilse souvient d'avoir protesté avecses copains contre la mauvaisenourriture en chantant « l'Inter­nationale» et « la Jeune Garde»,alors que certains responsablesvoulaient leur faire apprendre«Maréchal nous voilà. » J'ai re­connu le visage d'un gamin quiétait avec moi aux louveteaux, *en photo sur une tombe. A côté,c'était gravé: Mort en déporta­tion ".

Blandine Keller •

*mouvement de jeunesse catholique

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JEAN GUIDONI:LE VOYOU MAGNIFIQUES on dernier disque« Aux

tourniquets des grandscafés» est un succès. Son clipvidéo est étonnant, son spectacleest délirant. Il termine une tour­née nationale dans 80 villes et lapresse ne cesse de l'encenser.Théatral et moqueur, Guidoni traέne à sa suite une imposante courde fans fidèles et aimants commeles adeptes d'une secte mysté­rieuse. Pourtant, s'il joue « leshommes fatals» seul et impéné­trable à la scène, Guidoni est, àla ville, un être doux et affable,pis que celà, généreux! Invité àl'Estival 88, il clôturera celui de90 avec un nouveau spectacle quin'a rien à envier à ses prédéces­seurs. Dans une ambiance mi­Berlin, mi-Gabin, les nostalgiquesdu »Tramway Terminus Nord» etde « Mort à Venise» frémironttout autant sous les couplets de «La chanson dans le sang », uninédit de Jacques Prévert .Guidoni est fier de présenterson spectacle au public commeon présente à ses amis, sonmeilleur ami.Guidoni habite au quatrièmeétage d'un immeuble du 10èmearrondissement, au coeur d'unquartier bruyant et coloré, àquelques pas de la rue SaintDenis. C'est là qu'il nous areçus, entouré de fleurs (il Yena partout! ) dans son apparte­ment clair, aux poutres appa­rentes tapissé de tableaux etd'affiches de théatre.

Aubermensuel : pourquoi avez­vous choisi de vivre dans cequartier populaire du 10èmearrondissement ,plutôt que dans

un arrondissement plus chic? ­Jean Guidoni : je suis méridion­nal, Toulonnais plus exactement,pour moi, le mythe de Paris c'estla vue sur ses toits, sur la rue,avec ses bruits, les gens, lescommerces, les voitures... La viequoi. J'ai fait une brève haltedans le 12 ème, je m'y ennuyais àmourrir, c'est beaucoup tropcalme ! Maintenant je suis bien,j'aime ce quartier animé et surlequel je me penche avec -pIaisir,ici la vie se vit et se voit, un peucomme àAubervilliers ..

Alors vous vous souvenez enco­re un peu d'Aubervilliers, del'Estival, est-ce si différent dechanter en banlieue?J.G : Je garde d'excellents souve­nirs et ... un mauvais. Excellentsparce que j'y ai reçu un accueilformidable d'un public pas entiè­rement acquis au départ, aveclequel la rencontre s'est vitetransformée en fête. Excellentaussi l'accueil des organisateursde l'Estival, c'est très réconfor­tant pour un artiste de se sentirattendu.Ce n'est pas forcément le caspartout, notamment dans les fes­tivals de grande envergure oùl'on vous bouscule parfois sansvergogne. Le mauvais souvenir,je le dois à l'un de mes musi­ciens. Génial mais complètementdingue! Il a passé toute la pre­mière partie de la soirée à jouerdans les douches et à aspergertous ceux qui passaient alors quesur scène se produisait une jeunechanteuse Lulu Berton, program­mée par l'Estival. Cela faisait unraffut du diable, on essayait en

vain de l'arréter... Bref, l'horreur.Par chance, personne n'a rienentendu, ni Lulu ni le public. Bienentendu ce doux dingue ne joueplus avec moi ...Aubervilliers ou Paris, le publicest sensiblement le même, entout cas moi je ne perçois pas dedifférence. La complicité avec lepublic je la sens aussi fortementen banlieue que dans les sallesparisiennes, je m'y sens aussiaimé et compris. La différenceest plus palpable en province,peut-être pour aes raisons dementalité.

Les programmateurs de l'Estivalont instauré le principe des pre­mières parties avant lés chan­teurs « vedettes ». Le vivez­vous comme une contrainte,une concurrence?J.G : Je ne mâcherai pas mesmots: les premières partiesdevraient être systématiques.C'est un très bon créneau pourrévéler les talents inconnus dugrand public. Mais comme celàcôute de l'argent, sans forcémenten rapporter, cela se fait demoins en moins. C'est dommagepour ceux qui débutent. Heureu­sement, il reste quelques produc­teurs et organisateurs courageuxdisposés à promouvoir de jeunestalents. A l'Estival, avant moi, il yaura Sylvie Laporte qui chante etjoue du piano à merveille.

Vous venez de produire le pre­mier disque de Marcia Ann Bart­ley, la chanteuse anglo-indien­ne qui vous accompagne. Est-cedu courage, un caprice ou uninvestissement?

J.G. : Je fais un métier quim'oblige sans cesse à me regar­der. Il arrive un moment, surtoutquand on n' a pas d'enfant, où ona envie de donner, de faire deschoses pour quelq'un d'autre. Jene parle pas du public, car c'estune relation complètement diffé­rente même si c'est toujours lafête. J'ai choisi de produire ledisque de Marcia parce qu'elle estune amie de longue date, qu'ellea une voix et une présencesublimes et qu'elle avait besoindu coup de pouce financier dontles maisons de, disques sont deplus en plus avareS'. le métier estdifficile il faut s'entraider. Je croi­se les doigts pour que les gensaiment son disque autant quemoi. Le public d'Aubervillierspourra juger sur pièce puisqueMarcia sera avec moi sur scène le19 mai.Et puis si ça marche et qu'elledevient une star, j'espère qu'elleme prendra comme premièrepartie...

Que faites-vous en vacances,vous pêchez, vous lisez...?J.G : (hilare) Je travaille! J'adoremon métier et si les vacancesc'est du bonheur alors je me senscontinuellement en vacances.

Jean Guidoni sera donc envacances à l'Estival, le 19 mai à21 h au gymnase Guy Moquet.,avec une surprise dont le publicd'Aubervilliers aura la primauté,avant son passage à l'Olympia.

Propos recueillis parMaria DOMINGUES •

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OPÉRA EN LIBERTÉS

BONNE RETRAITE

AVEC PANACHE ETCEINTURES NOIRES

Grand moment d'opéra dans l'es­pace Libertés, le 24 Mars avec leconcert organisé par le serviceculturel d'Aubervilliers et leConservatoire. Sous la baguette deJean Claude Cheu cie, l'orchestresymphonique accompagnait lessolistes des classes de chant pourquelques grands airs de la Carmende Bizet, de la Traviata et de Na-

Une amicale réception a eu lieu le6 Avril, dans le salon de la Mairiepour saluer le départ en retraite deSimone Cohen, l'un des quatremédecins scolaires de la commu­ne. Connue dans de nombreux éta­blissements de la ville, elle étaitégalement une partenaire trèsécoutée de plusieurs commissionsspécialisées dans l'enfance handi-

bucco de Verdi. Les chorales duconservatoire et de l'école de mu­sique de Jouy-en Josas dirigés parBruno Rossignol avaient apportéleur concours. Cette soirée lyrique,qui constituait également unegrande première à Aubervilliers,fut saluée par de très chaleureuxapplaudissements de mélomanescomme d'amateurs.

capée ou en difficulté. Estimée parles parents comme par les profes­sionnels de l'Enseignement pourses grandes qualités d'écoute, dejustice, et de dévouement en fa­veur de l'épanouissement des en­fants, elle prend aujourd'hui un re­pos que l'équipe du mensuel, 'ettous ceux qui l'ont connue, lui sou­haitent le plus heureux possible.

Judo non stop le 6 Avril dans le­dojo où, reçus « avec panache»par la section judo du CMA, unequarantaine de ceintures noiresse disputaient de 19 à 23 heuresle titre départemental du Collègerégional des ceintures noires deFrance. Quatre heures de perfor­mances et de courtoisie sportiveréunissant toutes les catégorieset à l'issue desquelles Aubervil­liers était particulièrement à

l'honneur en remportant 4 des 8podiums*. A noter que le mêmeweek-end, le deuxième Dan Jean­Pierre Benyaha remportait à 17ans la médaille de bronze deschampionnats du monde de Di­jon.

* Art Bouali (1er), Stéphane Liardet Pierre Galiay (3eme ex-aequo)et pour les féminines Mlle Mon­theil (3ème).

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DES BAMBINS,EN EXPEDITION

LES LOCATAIRESPRENNENT LEURSAFFAIRES EN MAIN

UN IMPORTANTCENTREDE FORMATION

Une quinzaine de bambins ducentre de loisirs maternels étaientinvités le 21 mars à la Cité desSciences et de l'Industrie avecplusieurs dizaines d'autres en­fants pour une grande rencontreautour de l'expédition Antarticaqui à récemment rejoint le pôleSud. Film de l'arrivée, explica-

Hausses scandaleuses desloyers privés, Office HLM trans­formé en immense collecteurd'impôts, taux d'intérêts qui pè­sent sur la quittance sans pou­voir pour autant permettred'améliorer le cadre de vie descités.... les atteintes au droit aulogement ont été vigoureuse­ment dénoncés lors d'un ras­semblement devant la mairie le24 mars. A l'appel des prési­dents d'une quarantaine d'ami­cales de la Confédération Natio­nale du Logement, plus de 400personnes habitant des loge­ments publics et privés de tousles quartiers se sont fait porteurs(cahiers de revendicatioris à l'ap­pui), de l'exigence de 3500 fa­milles qui, en signant une péti-

Le bâtiment, qui au 21 rue de laMotte abrite le central télépho­nique accueille depuis peu untrès important centre de forma­tion des techniciens des Télé­coms. Le Centre d'Enseignementdu Réseau Nat'ional (CERNAT)vient en effet de s'installer dans2000 mètres carrés de labora­tOires tèchniques et de salles decours destinés aux techniciensvenant en formation initiale oucontinue. Cette ouverture fait ducentre d'Aubervilliers une vitrine

tions: ils ont approché dans l'ef­fervescence des grandes perfor­mances quelques aspects d'uneremarquable aventure humaine etscientifique et passé un après mi­di de découvertes dont ils pou­vaient même revivre à la télévi­sion, le soir en famille, lesmeilleurs moments.

tion reclamant notammentl'abrogation de la loi Méhaigne­rie et la subvention d'équilibrequi permettrait d'équilibrer lebudget de l'office, exigent queles pouvoirs publics prennentleurs responsabilités. Alors quele profit des 1000 premières en­treprises est passé de 86 à 88 de26 à ... 113 milliard de Francs,les impôts et taxes divers rienque pour l'OPHLM s'élèvent à 26milliards: «3500 Francs par anet par quittance! <'C'est le mondeà l'envers» résumait Jack Ralite.Le rassemblement, volonté de leremettre à l'endroit, constituaitun remarquable élan des loca­taires et de toute la populationpour que le droit au logement re­devienne un droit humain.

de formations aux hautes techno­logies de transmissions et decommunications de dimensioninternationale. Son inauguration aeu lieu le 27 mars en présence deChristian Laborde, directeur duCERNAT, de Bernard Baud, direc­teur du centre de la rue de laMotte, de Jack Ralite, maire, deJean-Jacques Karman son adjointchargé des questions écono­miques, de Guy Paul Pénisson,conseiller municipal ainsi que dupersonnel du centre.

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FRANCE-URSS

COOPERATIONSTRANSALPINES

LES JANSSEN

Discussions en vue de la prépara­tion du Congrès national, échan­ge de vues sur l'actualité, ren­contre amicale entre adhérents: lasoirée organisée le 24 mars parl'association France-Urss a égaIe­ment été l'occasion de faire hon­neur à la gastronomie russe pro­posée pour la circonstance par le

Echanges inédits entre les italia­nistes du collège Henri Wallon etla Quinzaine de collégiens de Bo­logne Qui étaient leurs hôtes du 3au 9 Avril. Partageant leur emploidu temps entre la visite desgrands musées et monumentsparisiens, la découverte de notreville, les jeunes italiens ont mis àprofit un échange qui doit beau­coup à Michelle Mollé, profes­seur d'italien, pour nouer defructueux contacts avec les fa­milles Qui les hébergeaient. Re­çus à la Mairie, Carmen Caron,au nom du Maire et de la Munici­palité, leur souhaitait, ainsi qu'àleur professeur, une amicalebienvenue le 5 Avril.La semaine d'avant, des élus

La garantie d'emploi pour ceux Quipartiraient au Val de Rueil, un véri­table plan social pour les autres etle maintien de productions sur lesite actuel ont été au centre durendez-vous que, le 2 Avril, les sa­lariés de Janssen ont (enfin) obte­nu avec le Ministère du travail. Ac­compagnée d'une centaine depersonnes, de Muguette Jac­Quaint, députée, de Jean Sivy etJacques Salvator adjoints du mai­re, la délégation CGT et CFTC dupersonnel a détaillé la situation dulaboratoire et les conséquences dudéménagement. Il se traduirait eneffet par la suppression d'une cin­quantaine de postes de travail. Misrécemment en demeure de choisirentre un licenciement immédiat etun transfert sans perspective, les

chef de la maison Thévenin. Lasoirée a réuni dans le restaurantde l'école Babeuf 90 personnesdont Michel Gonsard, Premier se­crétaire départemental de l'asso­ciation ainsi Que plusieursconseillers municipaux. Elledevait se prolonger par une tom­bola suivie d'un bal.

dont Bernard Sizaire, adjoint dumaire, Jack Ralite, recevaientégalement en mairie des élèvesde Padoue Qui étaient cette foisles invités de Gabriel Péri. Touris­me, spectacles, et rencontres àtravers la ville ont égalementmarqué un séjour Qui s'inscritdans le cadre d'un jumelage éta­bli entre les deux établissementsdepuis maintenant 6 ans. Ilconnaît cette année un prolonge­ment particulier avec l'organisa­tion, par Aubervacances, d'un sé­jour d'été dans les familles d'unclub cycliste amies du collège dePadoue. On attend également lavenue de ce club cycliste à Au­bervilliers, cet été, et au bout de1200 kilomètres à... vélo bien sûr.

salariés ont par ailleurs saisi l'Ins­pection du travail. Ils ont égaie­ment été reçus au Ministère del'Industrie le 9 avril avec Jack Rali­te et Jean-Jacques Karman. Lespouvoirs publics ont les moyensd'intervenir pour trouver une solu­tion satisfaisante. Le maire et sonadjoint, chargé des affaires écono­miques ont rappelé les proposi­tions de développement faites parla ville et l'attention de la Munici­palité à toute nouvelle proposition.A noter qu'à l'issue de ces diffé­rentes démarches, dont la mobili­sation du 17 mars constituait enQuelque sorte le tremplin, tous lesinterlocuteurs des salariés se sontengagés à demander des éclaircis­sements à la direction de l'entre­prise.

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QUAND LE JAZZ EST LA...

,LES RETRAITESTIENNENT CONGRÈS

Cinéma-jazz au Studio, le 2 Avril,avec Franck Cassenti. L'auteur de« l'Affiche rouge» est aussi -lesait-on? - un musicien émérite etun amateur de jazz éclairé. Auteurde plusieurs films sur quelques« grands», c'est autour d'ArchieShepp qu'il est venu rencontrer lepublic d'Aubervilliers. Projection

. de « Je suis jazzy... C'est ma vie »,

débat et final en musique avec,pour le plus grand plaisir, d'un pu­blic attentif (où l'on notait la pré­sence de Guy Dumélie adjoint aux

Le congrès départemental del'Union des retraités et Personnesagées s'est tenu le 31 Mars dansl'espace Renaudie.L'examen du rapport d'activité etle renouvellement des mandatsétaient notamment à l'ordre dujour de cette journée au cours delaquelle les congressistes -parmilesquels ont reconnaissait Mada­me Cordillot, Présidente del'Union nationale, Bernard Leh­man, Président de l'Union locale,

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LES ETATSGÉNÉRAUXDELACULTURELes 6 et 7 avril se sont tenues auPalais de Tokyo des assises inter­nationales pour des coopérationsculturelles en Europe et avec lespays du sud à l'initiative des Étatsgénéraux de la Culture qu'animeJack Ralite. Près de 300 artistes yont participé, 40 pays étaient re­présentés.Autour de Jack Ralite devant uneoeuvre de Mélik Ouzani « ZuluFiesta IV » on reconnaît de gaucheà droite:Seyma Soydan peintre (Turquie)Francine Spiering animatrice cul­turelle (Hollande)Alan Glinoga auteur dramatique(Phillippines)

affaires culturelles) les improvisa­tions mi-free, mi-classiques duFusion Jazz Trio avec à la guitarebasse Franck Cassenti lui-même.L'exposition sur le saxophone à labibliothèque Saint -John Perse etcelle du Conservatoire, la ren­contre avec Philip Catherine auCaf'OMJA, et les deux grandsconcerts dans l'Espace Renaudie,les 3 et 4 avril, ont constitués lesautres moments forts de ce moisdu Jazz organisé dans le cadre de"Banlieues Bleues".

Madeleine Cathalifaud, Conseillèregénérale et adjointe de Jack Ralitereprésentant la Municipalité, re­nouvelaient leur confiance à Fran­cois Bon, président de l'Union dé­partementale. La défense de lasécurité sociale, celle du pouvoird'achat, l'exigence de formesd'accueils adaptées aux besoins etaux ressources des personnesagées ont été quelques- unes desurgences revendiquées tout aulong des débats.

Esther Vbrbs comédienne (Hon­grie)Barbara Thalheim chanteuse (RDA)Bernard Noël écrivain (France)

Daniel Granine écrivain (URSS)Jean-Claude Petit compositeur(France)Jean-Pierre Marchand réalisateur

de TV (France)Jean-Paul Lerat Président de l'as­sociation des téléspectateurs(ANADET)

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-RALENTISSEURS

J'ai deux enfants âgés respecti­vement de 7 et 10 ans. Je lesaccompagne aussi souvent queje peux à leur école, rue FirminGémier, et je viens les chercherà l'heure de la sortie. Je vois denombreux enfants en bas âgealler et retourner à l'école nonaccompagnés tous les jours.Dans la rue Chouveroux circu­lent d'énormes poids lourd etsur la rue Sadi-Carnot et FirminGémier les voitures roulent tropvite. Je me demande pourquoila municipalité ne fait pasconstruire des ralentisseurs àproximité de ces 3 écoles pri­maire. Ces enfants courent ungrand danger et risquent fort unaccident. Des ralentisseurs ontété installés près de l'école ·ruedu Goulet, alors pourquoi pasrue Firmin Gémier et rue Sadi­Carnot?

Mr Roger Canonne.

Monsieur,La sécurité des enfants sur lechemin de l'école est une préoc­cupation majeure de la Municipa­lité. De nombreux travaux ont dé­jà été effectués aux abords desécoles ce qui nous a valu d'êtrecité parmi les villes ayant fait leplus en ce domaine. Ceci étantdit, nous sommes conscientsqu'il reste beaucoup à faire carmalheureusement le non respectdu Code de la Route par unnombre important d'automobi­listes (stationnement, vitesse,non respect des deux etc... ) aug­mente les risques encourus parnos enfants. Les solutions tech­niques, notamment les « dosd'âne» font l'objet de nom­breuses controverses et des villes

qui, par le passé, ont retenu cetype d'aménagement, sont ac­tuellement en train de rechercherd'autres solutions plus adaptées.Pour notre part, nous avons de­mandé aux services techniquesde la ville de recenser, pourchaque école, les améliorationspossibles à apporter à ce qui adéjà été fait. Avec mes collègues,Carmen Caron et Gérard Del­Monte, nous proposons d'établiren concertation avec les parentsd'élèves, un programme pluri-an­nuel de travaux à effectuer. Nousavons aussi demandé que desappelés du contingent viennentrenforcer le effectifs du Commis­sariat d'Aubervilliers pour, enpriorité, assurer les entrées etsorties des écoles. Soyez assuréqu'étant moi aussi, comme pa­rent, concerné chaque jour par ceproblème, j'y suis très attentif etque je partage pleinement vospréoccupations.

Roland TaysseMaire·adjoint

à la circulationet au stationnement.

SÉCURITÉSCOLAIRE

F.C.P.E. Groupe scolaire Jouvet/ Gémier / Philippe.

Au nom de notre association,je tiens à vous remercierd'avoir tenu compte de nos de­mandes concernant la signali­sation de l'école Gérard Philip­pe rue Firmin Gémier. Evidem­ment, cela ne se substitue pasà la présence physique d'unpersonnel de police aux heuresd'entrée et de sortie, et vouspouvez compter sur notre appuidans les discussions que vouspourriez avoir avec le Commis-

sariat à ce sujet. Je vous priede croire, Monsieur, à l'ex­pression de nos-salutationsdistinguées.

MrC. RamponLe Président.

PERSONNES AGÉESEN CONGRÈS

Union Nationale des Retraités etPersonnes Agées

Comme convenu notre organisa­tion, l'Union Départementaledes Retraités et Personne Agéesde la Seine Saint-Denis a tenuson Xllème Congrés à l'EspaceRenaudie,mis gracieusement ànotre disposition le 31 marsdernier.L'ensemble des participants, areconnu unanimement la gen­tillesse et la fraternité du per­sonnel municipal, mobilisé àcette occasion et nous sommesheureux de vous en informer,pour eux nous étions des amisqu'ils recevaient avec plaisir.Chacun de nos convives nousont signalé la qualité du servi­ce, celui des cuisines et la gé­nérosité du menu.Nous regrettons que quelquesuns de nos camarades étant re­tenus par leur participation à lamanifestation de ce jour, aientété privés de cette festivité gas­tronomique, chacune de nos dé­légation ayant été affaiblie duf~it de la simultanéité de cesdeux événements.Nous remercions Madame Ca­thalifaud de sa présence et deson intervention qui a permis àchacun de prendre connaissan­ce de la participation et du sou­tien du Maire d'Aubervilliers,ainsi que de celle de MonsieurG. Valbon, Président du Conseil

Général de la Seine Saint De­nis, que nous remercions vive­ment.

François SONPrésident

Départemental.

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la ville»

La voiture est devenueun des problèmes majeurs

de la vie en zoneurbanisée. Aubervilliers

comme toutes les villescomparables, n'échappe

pas aux conséquences del'usage intensifde la

voiture.Dans ce domaine comme

bien d'autres, la sommedes comportements

individuels influence defaçon négative ou positivesur la qualité de la vie de

tous.Chacun doit prendre sesresponsabilités. C'est ce

que fait la Municipalitéen organisant le

stationnement en centreville. Aujourd'hui, toutesles catégories de citoyenspâtissent d'un trop plein

de voitures et d'unstationnement anarchiqueet souvent dangereux pour

les piétons.

Laisser les choses enl'état, c'est à terme,accepter l'asphyxie totaled'un quartier qui avec sesdiverses activités,administrations etservices, les opérationsd'amélioration del'habitat et d'équipementseront toujours plus etmieux le coeur de la ville.La Municipalité sait quecela induira denécessaires remises enquestion d'habitudessouvent anciennes. Mais,à terme, comme c'est lecas à la Villette, chacuntrouvera dansl'environnement et lefonctionnement duquartier desaméliorations profitablesà tous.

Roland TAYSSEAdjoint au MaireResponsable de :« Ùl viedes quartiers »

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Maquelte Patrick Despierre

Cette fois le centreville va faire l'expé­rience du stationne­ment payant. Certainscommerçants étaientfavorables, d'autres,opposants convain­cus. Ce projet est lefruit de la volontéMunicipale et d'uneévolution incontour­nable.Une collaboration effi­cace avec toutes lesautorités responsa­bles me parait indis­pensable à l'applica­tion de cette mesure.Le commerce local etla Municipalité ontparticipés a l'élabora­tion et au finance­ment de ce plan qui,je l'espère, rendraplus de services ànotre clientèle que decontraintes.

Mr. Sost Président del'association

des commerçantset artisans d'Aubervilliers

centre.

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