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1 i MAGAZINE MUNICIPAL D'INFORMATIONS LOCALES
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Blandine KELLER
Interview Jean GUIDONIMaria DOM IN GUES
Avis à nos \ecteurs et abonnés:\e prochain numéro d'Aubermensue\
ne sera distribué qu'à partir du 15 luin.
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Hervé BoussardIsabelle Sophie
LAN CORNÉ
Auber Estival 90
Sylvain Joyeux:Une entreprise
au coeur de la citéPhilippe CHERET
Le journal des quartiers
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« Tags, Grafs »Régis HULEUX
Le coin des affaires
École de Foot:Le ballon et les ronds
Blandine KELLER
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L'Éditorialde Jack RALITE
Mai à Aubervilliers
Drogue:Aider les jeunes
à dire non·Jaqueline MARTI NEZ
La fête au MontfortPhotos Willy VAINQUEUR
Édité par l'Association" Carrefour de l'Information et de la
~• • Communication à Aubervilliers". 31/33. rue de la Commune de Paris
- 93300 Aubervilliers - Téléphone: 48 39 52 96. Président: Jack Ralite.Directeur de la Publication: Guy Dumélie. Directrice et Rédactrice enchef: Patricia Combes-Latour. Directeur artistique: Patrick Despierre.Rédaction: Malika Allel, Philippe Chéret, Maria Domingues. Secrétaire
de Rédaction : Christiane Stromboni. Photo: Marc Gaubert, Willy Vainqueur. Secrétariat: Zina Terki.Publicité: Daniel Robinson. N° de commission paritaire: en cours. Imprimé par Eurographic. Tirage:32 000 exempaires.
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L'ALPHABET DU BUDGET COMMUNAL 1990
LeConseil Municipal avoté le 26 mars le budget 1990 de la Commune. Elaboré àpartir du travail des services municipaux, des commissions municipales, de consulta
tions catégorielles, de réunions de quartier fort suivies et de la municipalité, il a5caractéristiques:1°) La fidélité aux engagements pris lors des élections municipales de 1989.2°) La prise en compte des remarques les plus importantes des réunions de quartier: logement, sécurité, circulation, stationnement.3°) Le maintien de la politique sociale de la ville si décisive pour de très nombreuses familles albertivillariennes,4°) Un développement de la politique d'urbanisme et de l'habitat.5°) Limiter strictement la fiscalité àl'inflation.Il s'élève à526 993 931 Fet comporte deux parties, l'investissement et le fonctionnement.1°) les travaux neufs et les créations nouvelles. Il yen a14 parmi lesquelles la crèchefamiliale rue Lécuyer, l'Office des Personnes Agées avenue de la République, la maison del'enfance àla Maladrerie, les tennis couverts, des parkings rue de la commune de Paris,l'organisation du stationnement en centre ville, l'aménagement des rues Jules Guedes etdu Long Sentier et diverses constructions de logements dont l'implantation et le nombreseront fixés en juin après la réunion du comité départemental de l'habitat.2°) les travaux de maintenançe. Ils sont très nombreux, mais 13 sont d'importancecomme les nouveaux jeux d'enfants square Stalingrad; la poursuite de l'informatisationdes services communaux, les travaux dans 9écoles du premier degré et dans 4équipements sportifs, le remplacement de la moitié des contenaires galvanisés pour les orduresménagères, l'achat d'une nouvelle machine pour laver les trottoirs, le remplacement deplatanes boulevard edouard Vaillant, et les corrections des dégats de la tempête de cet hiver qui.s'élèvent à2000000 F.3°) les travaux de réhabilitation. Outre l'église qui va être sous peu totalement terminée, ces travaux concernent essentiellement le logemenr: espaces extérieurs àEmile Dubois, rénovation de Gabriel Péri, démolition de logements insalubres, lancements auxquatre Chemins et dans le centre ville de deux programmes de réhabilitation de logements privés anciens et projets de réhabilitation de la cité Rosa Luxemburg et de la citéJules Vallès. Pour ces deux opérations, au-delà de l'intervention de la ville demeure nécessaire un avis préfectoral qui interviendra en juin,4°) les travaux d'avenir. Il s'agit d'achats de terrains pour permettre la construction delogements sociaux et d'équipements utiles àla population ainsi que l'accueil d'entreprise,Il s'agit aussi de contrecarrer la spéculation qui prend des proportions inquiétantes et inadmissibles. Une somme de 25 000 000 Fest consacrée àcette démarche. Ces interventions de la ville sur les échanges de terrains concernent 7,4 %des échanges globaux et4,97 %si l'on considère les coûts financiers.Notons encore qu'un certain nombre de fonctions urbaines concernant la totalité de la population comme la voirie, la circulation, le stationnement, la propreté sont en progressioncette année de 55,54 %.Ce budget pour l'investissement s'inscrit enfin dans la pratique constante de la municipalité indiquant en moyenne 49,85 %de crédits pour l'équipement neuf, 26,46 %pour lamaintenance, 7,23 %pour le mobilier, 16,44 %pour les terrains.Ainsi l'investissement est très important sans pour autant répondre àtous les besoins dela population.Voyons'maintenant le fonctionnement.Nous avons reconduit en yapportant des améliorations toutes les grandes démarches sociales de la ville: les œuvres sociales augmentent de 5,04 %, les crédits pour la jeunessede 7,65 %, la santé de 6,40 %,l'aide sociale de 5,11 %,Ies subventions aux sports de13,77 %, etc.C'est une des dimensions du budget àlaquelle nous tenons beaucoup et que les citpyensretrouvent au quotidien. Savez-vous qu'en moyenne (donc sans tenir compte du quotientfamilial) àla caisse des écoles les familles d'Aubervilliers ne paient que 24,84 %du prix
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de revient, dans les crèches 19,36 %, les centres de loisirs de l'enfance 6,04 %, lescentres de losirs maternels 5,40 %.Le budget de fonctionnement comporte cette année deux novations: le fonctionnementen année pleine de la Maison de l'Habitat et la création du secteur «Vie des Quartiers".La première vise àconsidérer les problèmes de l'habitat dans leur ensemble. De statutpublic ou de stitut privé, le logement est une des questions majeures de la population,La seconde est une démarche de rapprochement des citoyens et de traitement des questions de manière horizontale. C'est un service dont la finalité centrale est le «mieux vivreau quotidien» et pour ce faire il favorise la mise en commun dans les quartiers des savoirs, des savoirs faire et des espoirs des habitants, des associations, des élus, des services municipaux.Il yabien sûr dans le budget de fonctionnement le financement du personnel. Actuellement la ville a1387 agents auxquels s'ajouteront 30 nouveaux emplois pour les différentes fonctions évoquées.Ces agents dont on ne dira jamais assez la faiblesse des salaires notammenrt pour les catégories Cet Dsont cependant très concemés par une politique dynamique de formationqui cette année encore va connaître un nouveau développement.Voilà très succintement résumé àquoi sera consacré le budget 90 de la commune.Bien évidemment ces dépenses appellent des recettes qui sont de plusieurs ordres: lessubventions, les emprunts, l'autofinancement, le paiement des services rendus et la fiscalité.Là il faut dire que si la ville une nouvelle fois augmente son autofinancement,13670000 Fsoit +5,10 %, si le Conseil Général de Seine-Saint-Denis prend àsa chargeles dépenses de fonctionnement des collèges (3 955 000 F), l'Etat aminoré comme pourtoutes les communes françaises ses diverses subventions et dotations. Pour Aubervilliers, il s'agit d'une diminution de 10 241 290 F, la minoration essentielle concernant laDotation Globale de Fonctionnement (4 784 324 Fl. C'est dire que l'équilibre de ce budgetaété difficile et chacun comprendra que comme l'Union des Maires de France le ConseilMunicipal d'Aubervilliers ait unanimement réclamé le rétablissement de la Dotation Globale de Fonctionnement àson niveau traditionnel.Mais cette suppression de crédits nous afait deux obligations.D'abord contrater un emprunt de 60 000 000 Fen sachant que nous sommes toujours endessous des villes de même importance que la nôtre pour la politique d'emprunt.Ensuite majorer légèrement la fiscalité, l'année dernière la majoration (consécutive au votede l'Assemblée Nationale) avait été de 3,61 %. Cette année elle sera de 4%, c'est-à-dire0,4 %en plus, le Conseil ayant été contrait de majorer un peu les taux. Nous avons comptéau plus juste d'autant que notre politique d'accueil d'entreprises nous avalu quelques ressources et en sachant que comme nous le réclamions depuis longtemps, interviendrontpour la première fois cette année des dégrèvments de la taxe d'habitation commençant àprendre en compte le revenu, ces dégrèvements s'ajoutent àceux votés par la ville. Prenons un exemple: pour les contribuables non imposables àl'impôt sur le revenu en 1989,ils sont 44 %àAubervilliers, la taxe d'habitation sera plafonnée à1370 F;Voilà le visage qu'a le budget 90 de la commune. Il aété voté par la majorité municipale,les groupes de MM. Labois et Cartigny s'abstenant.J'ai tenu àcondenser ce budget dans ces propos mensuels afin que chacune et chacundes citoyens d'Aubervilliers le connaissent, et constatent combien il aété tenu compte desavis de la population et combien il est nécessaire d'agir ensemble pour que nClre ville aitdes moyens àla hauteur des besoins de ses habitants.
Jack RAUTEMaire, Ancien ministre
D es lettres pas piquées des gauee fres, j'en ai écrit
des centaines, tellement j'étaisen colère » raconte Pierre LeDeunf dont le fils s'est droguépendant des années. « 1/ n'ytouche plus depuis plus de quinze mois mais pendant plus dehuit ans j'ai lutté pour sortir mongamin de ce merdier et j'ai vusans cesse les résultats remis encause. Avicenne, Marmottant,Saint-Anne, Mantes la jolie... Descures, il en a faites. Juste letemps d'en ressortir, il rencontreun revendeur tueur -c'est comme ça que je les appelle parceque eux ils ne se droguent pas-et
(Suite page 10)
(Suite de la page 9)mon fils replonge. A la premièrerencontre, c'est fichu et nous onest toujours impuissants... Planterdes pancartes tout seul sur la pIace de la mairie c'est bien joli maisça ne suffit pas. Raconter son expérience ça ne suffit pas. Ce qu'ilfaut c'est une action de grande envergure, aller de l'avant, parce quede la came, il y en a partout. Si onne se bat que sur Auber, c'est fichu d'avance, il faut aller au delà.Tous ensemble obliger les pouvoirs publics à faire en sorte queces revendeurs tueurs on ne lesvoit plus. Parce que, jusqu'àmaintenant, ils font 6 ou 8 mois deprison, ils ressortent et ils recommencent. Leur gagne pain, c'est lamisère des autres»Ce cri de colère, impossible de nepas l'entendre, alors que ce problème de drogue est loin d'êtreneuf. « La ville sy intéresse depuis1981, rappelle Roland Taysse adjoint au maire chargé du secteurvie des quartiers. Ces expériencesréalisées sont difficiles à populariser, ce sont des actions ponctuelles, de plus nous ne tenons absolument pas à montrer lesdrogués du doigt. Ce qui est nouveau par contre aujourd'hui c'estque tout le monde accepte d'enparler et que l'on recherche dessolutions communes. »
Effectivement face à la droguebeaucoup de gens se sentent démunis et ne savent plus quoi faire.
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Que dire de ces coups de fils fréquents : « venez vite, il y a dansma cage d'escalier un drogué quiest en train de se piquer. » Comme si un travailleur social allait accourir sur son cheval, tel Zorro,pour enlever la seringue du bras etrésoudre le problème par magie.
«TOUT LEMONDE ESTCONCERNÉ»
Alors que faire? D'abord reconnaître qu'il existe un vrai problèmede drogue dans la ville, c'est chosefaite depuis un moment. Plusieursréunions ont été organisées dansles quartiers à l'initiative de JeanJacques Karman, responsable dela commission de la prévention, dela délinquance jusqu'en mars1989.Ensuite il est nécessaire de réunirtous les intervenants et de prendrele problème à bras le corps tout ensoulignant qu'en aucun cas il nes'agit d'affaires de spécialistes.Tout le monde est concerné et tout
En matièrede prévention, il n'ypas deremèdemiracle. Ilfaut plus. demoyens etla coopération detoute uneville pourjugulercefléau.
le monde peut faire quelque chose. C'est dans cet esprit que leconseil communal de la préventionde la drogue a rassemblé le 20 février dernier à l'initiative de JackRalite de nombreux acteurs de laprévention, des soins et de la réinsertion. « 1/ s'agit d'être concret etde proposer des mesures applicables au plus tard à la rentrée deseptembre » affirme M. Vincent,Maire adjoint chargé de la prévention de la délinquance.Si l'on exclut le phénomène de mode, l'intérêt de cette opération réside en ce que tout le monde puisses'exprimer librement et sereinement. Ainsi, Philippe Tallard,conseiller pédagogique du lycée LeCorbusier qui s'avoue franchementperdu devant les cas individuelsqu'il rencontre. Ou encore Christophe Beaugrand, un édUcateurpour qui la drogue c'est « laconfrontation quotidienne. Ce n'estjamais facile de rentrer en contactavec des toxicomanes, nousn'avons.pas de réponses toutesfaites et ce dont nous avons besoinde façon urgente c'est d'un réseau
efficace d'intervenants. Noussommes beaucoup trop isolés. »
Même son de cloche du côté dePatrick Montis qui a l'OPHLM reçoit des plaintes des locatairesparce que des jeunes se piquentdans le couloir ou que les locauxse dégradent, mais surtout parceque les parents ont peur pourleurs enfants. « 1/ y a les toxicomanes et les non toxicomanes ditil, et à la limite c'est ceux-là quiont le plus besoin d'attention. »
De son côté, Jacques Boyadjian,proviseur adjoint du lycée HenryVallon, précise « qu'il y a ce qui sepasse dans le lycée et ce qui sepasse à la sortie du lycée (. ..) L'information contre la drogue ou lesida on en fait tous les jours àl'école mais franchement beaucoup s'interrogent sur l'efficacitéde tel/es actions. »
Et puis il y a les médecins, telJean Buisson, qui travaille depuisvingt-cinq ans dans cette ville.« Depuis plus de 20 ans que l'ons'intéresse à cette question avecune énorme énergie militante, le
(Suite page 12)
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SUITE
(Suite de la page 11)bilan n'est pas àla hauteur des espérances » dit il. Faut-il pour autant baisser les bras? Certainement pas car dans cette ville il y ades héroïnomanes mais surtout ungrave problème de canabis. Lesjeunes fument de plus en plus etce phénomène est complètementbanalisé.« Donner le nombre de toxicomanes dans la ville ou faire un étatdes lieux, c'est difficile» dit JeanBuisson. Mais il y a quand mêmequelques moyens d'évaluation.« Les pharmaciens vendent desseringues tous les jours ainsi quedes médicaments. Pour les seringues c'est assez facile de comptabiliser : ils les vendent soit auxdiabétiques et dans ce cas ils vendent de l'insuline en même temps,soit aux toxicomanes. Quant auxmédicaments, c'est par paquets dedeux ou trois chaque jour, donc ungeste répété qu'effectue toujoursla même personne».Comme bons relais d'information,il y a aussi bien sûr les enseignants, les éducateurs spécialisés,les assistantes sociales, les médecins libéraux, etc. Mais il faut bien .
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l'avouer, ces toxicomanes ne sontpas faciles à suivre, ce sont des «
nomades». Ils se présentent dansun centre, puis dans un autre,etencore un autre, et comme on res.pecte l'anonymat, il est vraimentdifficile d'en faire véritablement lasynthèse.« " faut savoir qu'avec le canabis,on ne meurt pas d'overdose, maiscontrairement à ce que l'on peutcroire ce n'est pas une droguedouce, c'est un cocktail aux effetspervers» soulig'ne le Dr Buisson.Déscolarisation progressive etmarginalisation, diminution descapacités d'apprentissage, alcoolisations graves, problèmes familiaux, échecs amoureux et mêmetentative de suicide. « L'actiond'une ville qui n'est pas une Îlec'est la rencontre la plus fréquentepossible avec les jeunes. Et l'action la plus efficace consiste à aider les jeunes àdire non. »
De son côté, Denise Single, directrice de l'OMJA souligne qu'il «
faut pour ces toxicomanes reconstituer le parcours des droits » (assedic, chômage, sécurité sociale),celui de l'école, celui de la santécar ils sont dans un état pitoyable,tenir compte aussi des problèmesavec les parents, rechercher enfindes établissements de post-cure.En outre, pour les jeunes femmestoxicomanes, le planning familial
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assure le suivi de la grossesse oul'IVG quand c'est possible. L'üMJAa ainsi beaucoup travaillé sur lesquartiers du Pont-blanc, de la Villette, ou d'Albinet, et l'nous avonsrencontré bien sûr les gardiens descités qui sont, si j'ose dire, auxpremières loges» précise-t-elle.
LA SOCIÉTÉ OÙLION VIT
Un éducateur de rue, BernardNugues, raconte qu'il voit chaquejour dans les squares, les bus, leshalls d'immeubles, des jeunescomplètement désoeuvrés, marginalisés,« ils ont quitté l'école troptôt, n'ont plus où aller. « Et , ajoute-t-il , peut être bien que leur petitdélire leur permet d'oublier leursale situation car franchement, onne peut pas traiter ce problème dedrogue si on ne prend pas encompte la société dans laquelle onvit. l'
Dans ce tour d'horizon, il ne fautpas oublier les pouvoirs publics.De son côté le commissariat depolice souligne que le drogué estd'abord un marginal. Chaque jour,y sont reçues les plaintes de la population qui voient des seringuesdans les lieux publics, les cagesd'escaliers, les bacs à sables. Des
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opérations coup de point sont régulièrements organisées au métroFort d'Aubervilliers: « On interpelle tous les jours. Un gamin qui adu canabis sur lui, on l'emmène aucommissariat, et on établit commeça plus de 150 PV par jour? Çaengorge tout le système judiciaireet ça ne résout rien. De plus, il nefaut pas oublier que la drogue estresponsable de près de 50% desdélits. l'
Les moyens mis en oeuvre par lespouvoirs publics restent cependant dérisoires au regard de l'urgence du problème. En Seine SaintDenis, la brigade de police affectéeà la lutte anti-drogue ne comptequ'une dizaine de policiers pour 1million 300 mille habitants!Comment enrayer la distributionde la drogue et mettre un terme àl'activité des « dealers» avec detels moyens?En matière de soins, le docteurBuisson souligne lui, l'inadaptationdes structures, mises en place audépart pour lutter contre d'autresfléaux tell'alcoolime.Une lutte réelle contre la droguepasse certainement par la coopération la plus large possible detoute la population et des moyenssupplémentaires pour prendre leproblème à bras le corps.
Jacqueline Martinez •
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185, avenue Jean Jaurès93300 AUBERVILLIERS
études en 1ère techno, d'adaptation ou professionnelle, doivent formuler leur choix auprèsdu conseil de classe. Les dossiers avec avis du conseil declasse seront envoyés par l'établissement scolaire au rectoratou à l'académie avant le 12 mai1990.
Permanence des élus.Les élus socialistes reçoiventtous les mercredis ( excepté pendant les vacances scolaires) de17 h 30 à 19 h. au 8, avenue de laRépublique et selon le calendriersuivant: le 2 mai: Bernard Vincent. Le 9: Alain Raillard. Le 16:Marie-Ange Pinna. Le 23 BernardBastien. Le 30: Carmen Cabada.Le 6 juin: Zaïr Kedadouche.
Jack Ralite et les élus municipaux reçoivent sur rendez-'vous.Appeler le 48.39.52.00.
Vous avez des médicaments non utilisés mais non encore périmés. Vous pouvez lesdéposer chez votre pharmacien.L'association « Pharmacienssans frontières» les achemineravers des pays où ils manquent.
Ville propre: pour se débarrasser d'objets encombrantsappeler le 48.39.52.65. Un répondeur peut prendre vos messages 24H/24 au 48.34.80.39.
Les épaves de voitures peuvent être enlevées, gratuitementsur simple appel téléphonique aucommissariat: 48.33.59.55.
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Les jeunes en C. A.P., troisième,troisième techno, souhaitants'orienter vers un B.E.P., doivent déposer un dossier de candidature auprès de leur établissement d'origine, avant le 31mai 1990.Les jeunes, titulaires d'unB.E.P., désirant poursuivre leurs
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Androméde animera 2soirées par le Tarot et la Voyanceau restaurant « Les Semailles »,
les 1er et 2 juin à partir de 20h.Restaurant « Les Semailles » 91,rue des Cités. Réservation au48.33.74.87.
L'INSEE lance une enquêteméthodologique censitaire jusqu'au 15 juin 1990. Il s'agit d'évoluer les faiblesses du recensement. Les enquêteurs doivent êtremunis d'une carte de fonction.
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Exposition: du 29 mai au 7juin à l'Espace Jean Renaudie.Exposition présentée par lasociété d'histoire d'Aubervilliers à l'Espace Jean Renaudie- 30, rue Lopez et Jules Martin - Tél: 48.34.42.50.
Concours de gardien de lapaix : le 10 octobre 1990 - datede clôture des inscriptions le 16août 1990. Niveau: brevet - âge:17 à 28 ans (sauf dérogations) traitement l'élève: 6470 F. Renseignements : délégation régionale au recrutement et à la formation de Paris - Tél45.85.13.78. Dossier d'inscriptonà retirer à la Préfecture de Police
de Paris 12/14 Quai de Gresves 75004 Paris - Tél: 42.77.11.00.
Les horaires de l'ANPE*ont changé. L'agence locale estdésormais ouverte de 8 heures30 à 12 heures et de 13 heures15 à 16 heures 45 du Lundi auvendredi.• 81 avenue de la république, 48349224.
La section Échecs du CMArecherche une secrétaire coordinatrice pour un grand tournoi international. Adresser les candidatures au Tournoi d'Échecs, 49,av. de la République - 93300 Aubervilliers - Renseignements48.39.40.28. aux heures de bureau.
Vous avez entre 16 et 25ans et vous cherchez un jobd'été: la permanence d'accueil etd'orientation peut vous aiderdans vos recherches. S'adresserà la Permanence d'Accueil, dansles maisons de jeunes Emile Dubois et 'Jacques Brel ou encoreau caf' OMJA• PAIO 65 avenue de la république 48 33 37 11.
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Les tarifs cantine sont renouvelables à partir du mois dejuin pour la rentrée 90/91. Renseignements au service des affaires scolaires 5, rue Schaeffer.
Les certificats de scolarité doivent obligatoirement êtredemandés aux directrices et directeurs des écoles maternelleset primaires.
C'est jusqu'au 31 mai quele service des affaires scolaires(5, rue Schaeffer) enregistre lesinscriptions en classes maternelles pour les enfa nts ayantdeux ans révolus. Sont inscritsen priorité, les en.fants nés en1985, 1986 et 1987. N'oubliezpas de vous munir du livret de famille ou de l'acte de naissance del'enfant, de son carnet desanté(vaccinations à jour) et d'unjustificatif de domicile.
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Parcours: boulevard FélixFaure, rue de la Commune deParis, rue Édouard Poisson,rue André Karman. Cettecourse est organisée par leclub cycliste d'Aubervilliers.FS.G.T.
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45 F « Tout compris» et 75 F le midi75 F et 140 F le soirExemple de menu:
Menu à 140 F: - Foie gras;- Quiche aux fruits de mer;
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Dimanche 20 mai.13 h 15 : minimes - challengeLéon Pejoux14 h 15 : cadets - coupe souvenir Jojo Bleuzen16 h 00 : juniors, seniors, vétérans - challenge André Karman
Au ThéMre de la Communele groupe Tsé présente « le baron»avec Jean-Claude Dreyfus. Adaptée d'une nouvelle de HannsHeinz Ewers, mise en scène parChristian Fregnet. Réservation'(jusqu'au 20 mai) au 48.34.67.67.
Le club municipal d'Aubervilliers accueillera une équipe defootballeurs Palestiniens le 10mai dans le cadre du jumelageavec l'association « France Palestine » et de la semaine de l'amitié
Maladrerie, accrochent quelquesunes de leurs oeuvres dans lehall d'exposition du centre administratif (31.33 rue de la Commune de Paris.)Toujours dans le cadre de l'initiative du service culturel « Accrochages» c'est le 31 mai à partirde 18 h que se déroule le vernissage de l'exposition des travauxde Francis Laurent et J. Ghin.
Au programme des soiréesdu conservatoire national d' Aubervilliers-La Courneuve: oeuvresde Hindemith, Prokofiev, Bloch,Respighi, Andrès par l'orchestrede chambre du conservatoire, direction Jean-Charles Cheucle, so'liste violon Thérèse Divry, solisteharpe Marie Pigeon St-Bonnet.Jeudi 3 à 20 h30 à La Courneuve.Entrée 40 F et 25 FMozart, Hindemith, Poulenc etBerlioz le:jeudi 10 à 20 h30 à La Courneu
ve pour un concert des 1er et 2ecycles, direction J.C. Cheucle,Thierry Maurouard. Entrée libre.Spectacle de danse par les élèvesde la classe de Danielle Gontier:« les animaux magiques» - G.Meunier; « l'après-midi d'unfaune» - CI. Debussy. Lundi 21 à20 h3D, centre Houdremont deLa Courneuve- Entrée libre.Soirée Frédéric Chopin le mardi29 à20 h 30 à La Courneuve: diaporama de jean-Claude Diot avecle concours au piano de LeslieWright. Entrée 30 F.
familiariser avec la structure descontes, des poèmes et mêmes'essayer à en concevoir. Ils écriront un texte pour une chanson àmettre en musique, goûterontaux joies de l'illustration et même aux durs chemins du journalisme. Ces traditionnelles rencontres conçues en ateliersd'animation se déroulent sur plusieurs demi-journées dans lesclasses de CE2 et CM. Certainesdonneront lieu à des petites représentations dans les écoles àl'occasion de la fête du livre endécembre prochain.
Auteurs, illustrateurs etautres professionnels du livresont déjà dans les écoles pourmieux se faire connaître de leurjeune public. Jusqu'à la fin del'année (scolaire) ils pourront se
Ainsi on y trouve plus de séjourscourts et modulables pour nepas séparer les petits trop longtemps de leurs familles. Les séjours spécialisés: musique,sports, nature sont en augmentation. Des camps à effectif réduitséduiront plus particulièrementles adolescents qui pourrontélargir leur univers grâce à la diversification des séjours àl'étranger. Une plaquette trèsfournie donne tous les détails deces vacances exactement pensées. Renseignements au 5, rueSchaeffer. Tél: 48.34.12.45.
le Centre d'Arts Plastiques« se met au vert». Du 18 au 20mai il organise un stage de dessin peinture à la campagne etdans un centre Zen. Au programme les techniques du dessin etde la peinture, la photographie leYoga et le Zazen.Jusqu'au 23 maiAndrée Honoré et Jacques Daniel,artistes vivant et travaillant à la
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Aikido : Fête des enfants(gymnase G. Moquet) samedi 9juin.
Tournoi de football « SOLIDARITÉ »:Le 8 mai au stade Auguste Delau
Badminton : Tournoijeunes (gymnase Manouchian)dimanche 20 mai.
Gymnastique : Fête section(CO SEC Manouchian) samedi 9juin.
La gym en famille : tousles lundis de 18 h à 20 h 30 augymnase Robespierre, rue Da- .nielle Casanova.
(du 5 au 13 mai) avec la Palestine.
I~ootball : Tournoi / Omja\5tade A. Delaune et Dr Pieyre)mardi 8 mai. Tournoi R. Billaux(stade A. Delaune) samedi 12mai. Tournoi FFF anciens (stadeA. Delaune) samedi 26 et dimanche 27 mai. Tournoi FFF cadets (stade A. Delaune) samedi 9juin. Tournoi FFF junior (stade A.Delaune) dimanche 10 juin. Tournoi Griset (stade A. Delaune) samedi 16 juin.
Boules Lyonnaises : Éliminatoires championnat· fédéral (stadeDr Pieyre) samedi 12 et dimanche 13 mai.
Le 10 mai, le C.M.A. organise un débat sur les thèmes suivants : Français Algériens, Palestiniens font du sport ensemble.Quelles conditions existent pourque Françaises, Algériennes, Palestiniennes participent auxéchangent sportifs et culturels?Pour que les jeunes de ces paysse rencontrent? Des personnalités du monde associatif, sportifet culturel ont été invitées: une
.responsable ES.G.T., le groupeDjurdjura les responsables natio-naux de l'association « France Palestine... » Renseignements auC.M.A. - Tél: 48.33.94.72.
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« TAGS,GRAFS »
fresques etpeintures sontdes moyensde luttercontre lestags, mais lasolution passeaussi par ladéterminationdes Albertivillariens.
1..,.
O· n se souviendra longtemps, quand on repensera aux années 90, de
cette manie absurde de certainsjeunes, de signer sur les mursavec des mots incompréhensibles. Aujourd'hui,les spécialistes s'accordent à considérerque la mode des « tags » etautres graffitis est en régression.Ce n'est pas l'impression quedonne la Maladrerie, aux murs sinistrés.« On en a même dans les escaliers », rapporte Mme Rocher, quihabite allée Matisse. « En ce moment c'est des bleus. Je ne vousdirai pas combien de fois lesmurs ont été repeints; le soirmême, ça recommençait. L'autrejour, raconte-elle encore, ma voisine est descendue un instant
chercher le pain. quand elle estrevenue, c'était fait, dans l'escalier, malgré le digicode! ".
LA MALADRERIEAU PIEDDU MUR
A la Maladrerie, tout a commencéune nuit, il y a trois ans. Une bande de «taggeurs » a fait irruptiondans la cité. Le lendemain matin,les locataires horrifiés découvraient, sur un mur, un énorme«tag ». L'affaire fit scandale. Maisdepuis les choses ont tellementempiré, que ce premier tag faitpresque figure d'oeuvre d'art.Très vite en effet, des gamins ontpris le relais, d'abord avec des
feutres, puis avec des bombes. «Shako », « Mysti )', « Durti » ...
Des mots qui ne' veulent rien direenvahissent même les montantsdes fenêtres, les chambranles desportes. Dernière en date de cesmanies de gribouillage, les graffiteurs écrivent directement sur lesvitres des portes et fenêtres, avecune sorte de craie liquide heureusement plus facile à effacer queles bombes de pèinture.La Mairie, l'Office Hlm, l'association « Vivre au Montfort », etl'Omja, mais aussi un certainnombre de locataires, ont décidéde prendre le taureau par lescornes et, sinon de combattre directement les graffitis, du moinsde s'occuper sérieusement del'esthétique des murs de la Mala-drerie. .
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Avec l'Omja, quatre équipes composées chacune de deux jeunes,viennent de réaliser derrière lefoyer Édouard Finck, quatrefresques en carrelage sur lesmurs. L'une représente une fenêtre ouvrant sur la rue, l'autreévoque l'entrée du port de NewYork avec les tours de Manhattan, la troisième un désert aveccactus, la quatrième enfin, l'éternelle silhouette de Charlot, sonchapeau melon, sa canne, sa démarche si particulière.Sandrine, Anna, Cathy et Valérie,Xavier, Fernando, Fahrid, Saïd etRabah, ont commencé à travaillerle mercredi 11 avril dernier. En unpeu plus d'une semaine, l'affaireétait entendue.« La Mairie et l'Omja se sont associées dans cette affaire», souligne Régis, animateur à l'Omja ;« les jeunes ont été payés auSMIC pendant la durée du chantier. Pour trois d'entre eux, l'argent va servir à financer une partie du voyage pour le chantiersolidarité que nous organisonsl'été prochain en Amérique Latine,certainement au Chili ".
Sandrine Rauzan, en terminale aulycée Henry Wallon, a profité deses vacances de Pâques pourparti ci pe r à l' initiative desfresques. Elle « trouve cela biende rendre les lieux plus vivants».Les tags ? « Il y a des endroitsoù ça fait bien, estime-t-elle, etd'autres où il vaudrait mieuxs'abstenir.» Son amie WassilaBouharis n'est pas d'accord:« non, ce n'est pas un moyend'expression valable, parce qu'ilne s'agit que de signatures qui neveulent rien dire ". Opposée auxtags, elle ne va pourtant pas le dire aux jeunes qu'elle voit en fairesur les murs: « vous savez, engénéral, ce n'est pas destendres... "En mairie, on déplore que certains, comme elle, baissent lesbras, enragent, mais n'interviennent pas; « On ne nous téléphone même plus pour dire combienc'est repoussant», rapporte-t-on.Reste que tout le monde n'estpas aussi découragé. A l'exempledes jeunes de l'Omja, le foyerpour personnes âgées EdouardFink a décidé, lui aussi, d'embellir
les murs, de part et d'autre de sonentrée. Deux grands soleils pourrappeler qu'il s'agit d'un ancien «foyer soleil» et des nuages multicolores seront peints prochainement par des retraités et des locataires voisins. Même volontéd'intervenir de la part de plusieurs peintres de la Maladrerie.Henry Guédon par exemple, delui même, à presque complètement recouvert les murs et lesmarches des escaliers, placeTruffaut et passage Louis Dequin,de fresques aux multiples personnages. Les graffitis, sur detels supports, ne se voient pas,disparaissent.En juin dernier, l'Office municipalHlm, en association avec lespeintres Ben Messaoud et Galéjo,avait déjà fait réaliser par desjeunes d'autres fresques, notamment tous le long de l'alléeGeorges Braque. « Chaque foisqu'il y a une démarche d'ensemble comme celle là, le murest. ensuite respecté», constateune responsable de la mairie. Et
cela crée une émulation.Ainsi le fils du peintre Ouzani, a-til décoré un grand mur face àl'atelier paternel, d'une Amériquecoulant dans le port de Manhattan. La fresque est signée«Alexis Alain» peut être l'affirmation du début d'une vocationde peintre? Plus loin, c'est untaggeur, un jeune, qui a réalisé unpersonnage, debout.A deux pas de là, dans le centrecommercial Émile Dubois, M. Michel Mary, boucher chevalin a eul'idée de faire appel à un autre
taggeur... pow décorer le rideaude fer de sa boucherie! Il estvrai que l'artiste sollicité, Mouhrad Thima, un étudiant en droitde 22 ans, n'en est pas à soncoup d'essai. pour le compte del'Omja il a déjà « taggé » ainsi lafaçade d'une ancienne stationservice, allée Gapriel Rabot, etmême de rideau de fer ducaf'Omja.Peut-on pourtant continuer decouvrir les murs de la Maladrerieet ceux de la ville qu'enlilidissentles « grafs », de fresq ues et depeintures? Non bien sûr. Cela représenterait un effort gigantesque, et le résultat - trop, c'esttrop- ne serait pas forcémentplus agréable que les graffitis ...Alors, quelles solutions contre lestags?En Mairie et à l'Office Hlm, on nepeut pas envisager d'intervenirsur toutes les surfaces atttlintes,avec des peintures spéciales. Ceserait hors de prix. Si un mètrecarré de mur couver): d'une peinture « normale» revient à 30 F,
cela revient en effet à150 Favecune peinture anti-tag. Mais, cela adéjà été démontré pans d'autresvilles et d'autres quartiers, l'intervention des gens eux mêmes,nombreux, résolus, auprès desjeunes, donne sOllvent de surprenants résultats, Car il n'est pasvrai que les taggeurs sQient systématiquement « les enfants desautres» ou, comme I~ croit MmeRocher de la Maladrerie,« desjeunes extérieurs à la cité»
Régis HULEUX •
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ÉCOLE DE FOOT:LE BALLON ET LESRONDS
la relève. Faute d'une politique ambitieuse, les meilleurs irontjouer ailleurs.
C hronomètre en mainJosé encourage ses«poussins » ; l'exercice
qu'il leur fait faire ce mercrediaprès-midi à la fin de l'entraînement, n'est pas facile pourles enfants de 10 ans: il fautpartir à toute allure au top chrono, courir vers le ballon posé àune dizaine de mètres du but, lecontourner avant de shooter leplus droit, le plus fort possible,redémarrer vers le point de départ, et tourner ainsi trois fois desuite. A la fin du deuxième tour,Steve a du mal à garder son rythme initial: « Allez, courage, c'estle troisième le plus dur!» lanceJosé et le gosse retrouve del'énergie, donne son maximum.Finalement o'est Mourad qui réalisera le meilleur temps, 22 secondes 87 centièmes.
ENSEIGNER LAPOLYVALENCE
Responsable de « l'école defoot» de la section de foot 3 FduC.M.A., mise en place il y aquatre ans, José en explique leprincipe de base: la polyvalence.Regardons Nacer, par exemple.
C'est lui le gardien de but qui réceptionne les tirs de ses copains.Sa vocation précoce de goal saute aux yeux. Il faut voir avec quelnaturel il plonge sur le ballon,avec quelle aisance il se reçoit, serétablit, déjà prêt pour le tir suivant ! un régal. Pour autant, josén'a pas cherché à exploiter troptôt ce talent : qu~nd on demandeà Nacer quel poste il préfère tenirdans l'équipe, il répond sincèrement qu'il aime tout.En effet, il n'est pas question icide former des spécialistes dushoot, des super-goals ou des attaquants-gagneurs, mais de donner une culture du geste précis,du déplacement efficace, de l'initiative constructive. Une conception qui correspond aux besoinsdes enfants de cet âge, et à l'évolution technique actuelle dessports collectifs: de plus en pluson demande aux sportifs l'intelligence collective du jeu, la capacité de teni.r tel ou tel rôle selon lesphases du jeu.José est qualifié à plus d'un titrepour enseigner aux enfants d'Aubervilliers le sport le plus populaire de France. D'abord, il est diplômé et compte perfectionner saformation: « éducateur», il se
prépare à passer l'année prochaine son monitorat premier degréqui est un diplôme d'État. Ensuite, cela fait dix ans qu'il passe ses.mercredis sur les stades avec lesjeunes du 93 : une sacrée expérience ! Enfin, il a une bonne raison pour comprendre les enfantset bién savoir s'en occuper: à 32ans, il est père de 6 enfants.« C'est un choix », aime-t-il àpréciser.Si José est le plus diplômé, Yannet Daniel, qui encadrent avec luiles 15 débutants et les 31 poussins de l'école de foot, sont égaIement qualifiés.Les « débutants» sont encoreplus petits que les poussins: onles prend dès le CE2. « A cetâge-là, souligne José, travailleravec 20. enfants, c'est de la garderie. Pour faire vraiment de laqualité, il ne faudrait pas avoirà s'occuper de plus de 15 enfants ". C'est clair: 3 entraîneurspour 56 enfants, il en faut un deplus.Mais c'est plus d'un entraîneurqu'il faudrait recruter pour accueillir tous les enfants qui veulent apprendre le foot: « Aumoins trente gosses n'ont pas pus'inscrire cette année ou n'ont
même pas essayé sachant quec'était complet», s'indigne Mustapha Belkhédra, le père du poussin Mehdi. Éric Santamaria,joueur de l'équipe fanion qui essaye depuis trois ans de monteren nationale IV entraîne les cadets.
DU.FOOTAUPIED DE SON
HLMIl déplore lui aussi que tant de talents caches soient perdus. Apprendre le foot en jouant tous lessoirs au pied de son H.L.M. D'Aubervilliers, commè il l'a fait,c'était bon il y a vingt ans ...« mais la vie a changé, estime-til, et le noyau d'Albertivillariensautour duquel s'est formée l'équipe première ne se reconstituerapas par l'opération du Saint-Esprit. Il faudrait faire des tournoisdans les écoles, pour détecter lesenfants qui ont des aptitudes, etles entraÎner à l'école de foot ».
Pour Mr Prat, une chose est sûre:il y aura l'année prochaine unmoniteur de plus, ce qui permettra un travail plus approfondi
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L lécole affichecomplet, etsans moyensfinancierssupplémentaires du CMAun grandnombre dlenfants ne gôu~
teront peutêtrejamais lesjoies duballon rond:une situationinquiétante.
enoo.cCL
Santamaria et les cadets: Apprendre le foot au pied de son HLM, c'était bon il y a vingt ans!
Blandine KELLER •
ne se pose même pas la question, car il est absolument certal"que la montée est pour cette année, dit-on dans son entourage.Et il tient au développement del'école de foot, pour assurer àlong terme le renouvellement del'équipe première, car les apportsextérieurs ne peuvent fournir labase de la relève, affirme Mr Prat.Il reste que, si le sponsor actuellement sur les rangs pour aiderl'école de foot ne donne pas suite, 50 gosses d'Aubervilliers neconnaîtront les joies du ballonrond que devant leur télévisionou au hasard des parties entrecopains. Est-ce vraiment moderne, à 10 ans du 21 ème siècle?
avec chaque enfant. Quant àl'augmentation des effectifs, souhaitée par tout le monde (selonMr Prat, il faudrait les doubler),elle dépend de l'aboutissementdes tractations qui ont lieu actuellement avec un sponsor. Selon certains, elle dépendrait aussides résultats de l'équipe première: le partenariat qui s'est instauré entre la ville et le présidentsponsor pourra-t-il se maintenirsi par malchance il fallait encoreun an à l'équipe première pouratteindre ses objectifs, se demandent-ils? S'il Y avait défection,que se passerait-il ?Depuis quatre ans, cette coopération a été constante, et il n'y a aucune raison que cela ne dure pas,répondent d'autres, Le président
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StadeAuguste Delaune
8h-19h
TOURNOISDES JEUNES
CadetsSamedi 9 juin
JuniorsDimanche 10 juin
Pupilles et minimesDimanche 24 juin
Plusieurs réalisations portent lasignature de Sylvain Joyeux de-
CONS,TRUIREDES EQUIPEMENTSC'ESTENRICHIR LE
PAYS
soulevé le carrefour de la mairie,au petit matin, il y a trois ans. Camions, matériel, les Joyeux sontarrivés en même temps que lesservices municipaux. « Normal, onétait en veille sur la même fréquence radio! ». Lanecdote illustrela qualité des relations qui existententre l'entreprise et les techniciens communaux. La remise enétat s'est faite en un temps record. Les riverains ont apprécié.Reste que l'entreprise ne se limitepas à ce rôle d'intervention rapideet de protection tout terrain.
80% des collectivités locales».Installée depuis 188.0 à Aubervilliers, les «gars de chez Joyeux» etleur matériel font depuis longtemps partie du paysage humainde la ville. Elle leur a d'ailleursconfié l'entretien des quelques 60kilomètres de rues, 120 de trottoirs sans parler des places et impasses! Dominique Ledain sait ceque cela représente. Conducteurde travaux, il est aussi chef del'agence d'Aubervilliers. Sa spécialité 'c'est la VRD. En clair Voiries Réseaux Divers. Il ne compteplus le nombre d'interventions.« C'est colossal ! ». Elles mobilisent en permanence un chefd'équipe et une dizaine d'ouvriersoccupés à la réfection des revêtements après la pose d'une canalisation, d'un câble, d'un panneau ...« Un poteau c'est deux trous, note t-il avec humour, un avant, unaprès. ». Et tous ne sont pas prévus. Comme ceux qui plein d'eausous pression ont littéralement
SYLVAIN JOUNE ENTREAU CŒUR DE
D ans le hall d'entrée, il y aun pavé qui, dit-on, provient d'une barricade de
la Commune de Par.is. Légende?réalité? Le petit cube de granit,ramassé par un nommé GustaveJoyeux, paveur de son état, affirme en tout cas splidement et bienen vue l'engagement dans les travaux publics de l'entreprise précisément installée rue de la Commune de Paris. A la troisièmegénération, elle a fait un sérieuxbout de chemin, pavée de sérieuses références si l'on en jugepar son rayonnement en Ile deFrance et même plus loin puisquesur les huit agences de SylvainJoyeux, une est dans le Nord etl'autre en Egypte. Spécialiséedans les travaux de terrassement,la construction d'ouvrages d'artet de bâtiments, l'entretien desvoiries, la société* réalise unchiffre d'affaire de 450 millionsqui la place parmi les 10 premières de la profession. Avec uneffectif de 800 personnes -dont650 ouvriers environ- c'est aussile plus gros employeur de la ville ... juste après la mairie. « Lestravaux publics, assainissement,canalisations, chauffage urbain,le génie civil, les équipements...explique Yves biarauchamps, directew général, représentent approximativement 70 % de notreactivité. Le logement, neuf ou réhabilité, ne représente qu'unefaible part et nos clients sont à
Installéedepuis1880 à Aubervilliersl'entrepriseJoyeux aréalisé les. .principauxéquipementscommunaux, derniers en date: alléespiétonnes, ~
E
aires de ~
jeux, et ten- j.nls.
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rEUX:RISE
l'
I.A CITE
puis la construction de la cit~ dumême nom. Au fil d'un bref inventaire on trouve, en cours ouachevés, le stade et ses tribunes,un immeuble neuf pour l' OPHLMrue du Moutier, les dessous duthéâtre Zingarro, le terrassementdu parking de la Roseraie, le pavage du square H . Rozaire, lecentre administratif, la réhabilitation des 500 logements de la citéGabriel Péri .... Le coeur de l'entreprise oscillerait-il entre le logement et les travaux publics?Les stades et la voirie? «En fait,répond Yves Harauchamps, lasociété a élargi son expérienceau logement pour parer d'éventuelles secousses des travauxpublics mais notre savoir-fairetraditionnel continuera de s'exercer prioritairement dans ce dernier domaine». Cette prudence apermi~ à une entreprise familialede passer le cap difficile des années 70 et de s'attaquer aujourd'hui sur des bases solides àune très vive concurrence. Etpuis les chantiers ont bougé.Pas dans leur nature mais dansla façon de travailler. Fini letemps du chargement à la pelle,du ciment fabriqué sur place: lechantier exige aujourd'huiconnaissances techniques, voireinformatiques, organisation, respect des délais, des coûts, du cahier des charges, suivi des soustraitants et des équipes. «Mêmebien ficelé, un projet n'est jamais
gagné d'avance» explique Dominique Ledain, et si peu que letemps (le mauvais) se mette dela partie, c'est le retard tant redouté.
UNE POLITIQUEDE FORMATION
ET DE DÉVELOPPEMENT
Les Travaux Publics réclamentdes compétences bien précisesqui posent la question de la formation. Dans un secteur souventperçu comme n'offrant que desmétiers de second choix, partagéentre le vieillissement de la maind'oeuvre et une flexibilité archaïque, Sylvain Joyeux soignesa différence par une politique deformation que l'on ne rencontred'ordinaire que dans les trèsgrands groupes. « Après avoirrecensé tous les besoins de l'ensemble du personnel, préciseYves Harauchamps, nous avonsmis en place un plan de formation sur trois ans». Cet investissement humain ne va pas sansposer de problèmes de remplacement sur les chantiers. Il trouve aussi sa place dans les perspectives de développement quise dessinent. L'entreprise compteen effet se frayer un chemin dansle monde des spécialistes de laroute. Dès cette année, elle a prisavec d'autres partenaires desparticipations dans la construction d'une centrale de revêtements spéciaux, les «enrobés».C'est « indispensable pour répondre à la demande des clients,limiter la sous- traitance et affirmer notre implantation». Ce développement ne prévoit pasd'abandonner l'activité dont Gustave Joyeux posait il y a plusd'un siècle les premières pierres.A Emile Dubois des ouvriers sonten train de mettre les dernières àla réfection des abords de la Cité:allée piétonne, aires de jeux pourles enfants et même deux tennis... ;< Moi à dix ans j'avais jamaistapé dans une balle de tennis, e[ltend-on dire. Construire deséquipements :c'est enrichir lepays».
Philippe CHÉRET •
"Le groupe Sylvain Joyeux emploielui quelques 2000 personnes pourun chiffre d'affaire de 1,2 milliard deFrs.
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DU 15AU
19 MAI
AU SERVILLI ERS Isabel! orelli
ESTIVAL
"HERVE 80USSARD
A u CMA depuis le premier janvier dernier,Hervé Boussard est l'un
des jeunes cyclistes sur lesquels on mise. Vingt-quatreans, deux records de France àson actif et une passion: levélo ... La nocturne du 29 mai àAubervilliers n'est pas pour luiun coup d'essai, mais c'est lapremière fois qu'il l'aborde sousles couleurs de la ville. État deslieux d'un coureur avant lacourse:
Pourquoi êtes-vous venu auCMA?HB : Il est vrai que ça peutparaître surprenant. Je suisSeine et Marnais d'origine etj'habite à la Ferté sous Jouarre ... C'est en même temps unconcours de circonstances et unchoix. J'étais dans l'équipe deFontainebleau jusqu'à l'an dernié, mais leur club de premièrecatégorie (la mienne) a fermé. Ila donc fallu que je chercheailleurs. Aubervilliers s'est imposé du fait de sa très bonne notoriété. En plus, on m'avait dit quel'encadrement du club, l'équipement en matériel et le suivimédical étaient très rigoureux.C'est ce qui m'a décidé. Et jen'ai vraiment pas été déçu. Lesentrainements sont très stimulants. Dans les autres clubs quej'ai connu.', les équipes étaientpetites et pas très motivées. Ici,il y a beaucoup de monde et uneexcellente ambiance, du coup, letravail est plus sérieux. Et puis,ce qui est également très important, c'est que la ville prend lecyclisme en considération. Cen'est pas toujours le cas. AAubervilliers, c'est très clair, onaime ça.
Quand avez-vous commencé lecyclisme?HB : Tout petit. Au départ, je nepensais pas du tout à la compétition. Il n'y a pas de traditionsportive dans ma famille. Maisj'avais un frère ainé qui adoraitles ballades en vélo et moi, jecrevais d'envie de l'accompagner. C'est parti comme ça.Après, j'ai fais une ou deuxcompétitions pour m'amuser etje les ai gagnées. Je me suis ditque j'avais peut-être des capacités, j'ai pris une licence et. .. j'ai
mis le doigt dans l'engrenage.Parallèlement, je faisais un peude basket. Mais j'aime faire àfond tout ce que je fais alors,quand il a fallu choisir entre lesdeux, je n'ai pas hésité. Ce quej'aime dans le cyclisme c'estque c'est un sport d'équipe,mais on est quand même toutseul sur son vélo, à forcer pouraller au bout des choses.
Avec votre statut d'amateur,quelle place pouvez-vousaccorder au cyclisme dansvotre vie?HB : Je fais deux à trois heuresd'entrainement par jour. Le rythme de mes études est conditionné par ça aussi. Je termine un
DUT de technique de commercialisation, et j'ai dû demanderà le 'faire en quatre ans au lieude deux. Comme il fallait faireun stage, c'est chez PeugeotCycle que ça s'est passé ... Came prend donc beaucoup detemps. A un moment, j'ai euquelques doutes. Avec la fin demes études qui approche et lanécessité de commencer à travailler, je me suis demandé si jen'allais pas faire une croix sur lacompétition. D'autant plus quel'année 89 a été très noire pourmoi. J'ai eu deux accidents desuite en entrainement : deuxfractures du crâne. J'ai passél'année à l'hôpital. .. Maiscommemaintenant ça marche vraiment
bien et que tout le monde penseque ça serait dommage quej'arrête, alors je vais essayer detrouver un boulot qui me permette de continuer le cyclismele mieux possible.Ca détermine vraiment toute mavie ... Parce que le vélo resteaussi un plaisir, je vais bientôtm'acheter un mountain bike,pour rester en forme, faire duvélo sans avoir l'impressiond'en faire et m'amuser avec mesamis quand j'ai du temps libre.Et si on veut pousser le jeuencore plus loin, ma compagne,avec qui j'ai un petite fille dedeux ans, est plusieurs foischampionne de France, decyclisme elle aussi!
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C'est rare les couples decyclistes?
HB Oui plutôt! Surtout parcequ'il y a très peu de femmescyclistes de haut niveau,comme elle. On s'est rencontrésur une course, on habitait lamême région, on a décidé des'entrainer ensemble et voilà ...Mais c'est très agréable. Faire lamême chose nous donne uneplus grande complicité. On comprend mieux les problèmes del'un et de l'autre, on a toujoursquelque chose à se dire!
Et que pensez-vous de la Nocturne?HB Je l'ai déjà faite une fois, en88. C'est une course assez difficile. Un petit circuit de deuxkilomètres avec des virages quise prennent très vite. Beaucoupde bons coureurs, beaucoup de
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16èmeNOCTURNEDU C.M.A.
Pour ce rendez-vousdésormais sacré 200coureurs prendront ledépart le mardi 29mai à 20 h, rue duCommandant l'Herminier. Le circuit compte102 Kms et se boucleen 50 tours réglementaires.1I passe par lesrues: Danielle Casanova, Pont Blanc, Réchossière et se termine avenue du Commandant l'Herminier.
spectateurs ... Je fais peu decritériums comme celui-ci. Cen'est pas ma spécialité, même sij'en ai quelques fois gagné.. Jesuis plutôt un cycliste de route,mes records sont sur les 50 et100 Kms. Pour moi, ce type decompétition est assez fatigant etusant pour le rythme cardiaque.Mais j'y viendrai avec plaisirpour essayer d'y faire vraimentquelque chose. Comme c'est mapremière course dans la villemême, j'ai envie d'instaurer unbon rapport avec le public. C'està dire lui donner plus que cequ'il peut lire dans les journaux.Un vrai spectacle... Une courseavec de l'allure et de la manière ...
Propos recueillis parIsabelle-SophieLECORNÉ. •
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UN PETIT COIN DE PARADIS
I l éxiste au Nord d'Aubervilliers, au 10/12 de la rue Alfred
Jarry une petite cité bien abimée.où les habitants sont malgré toutcontents de demeurer.La cité date de 1959 et n'a jamais connu, depuis, de réhabilitation « lourde » comme on envoit dans les cités Hlm voisines(Émile Dubois, Gabriel Péri ... ).L'office Hlm a régulièrement remis en peinture les halls,les escaliers, procédé à des réparations
ça et là. Aujourd'hui ça ne suffitplus, les bâtiments ont besoind'être réhabilités, l'environnement s'est dégradé mais les habitants ont décidé de réagir. Au début de l'année, emmenés par unlocataire particulièrement déterminé, René Morin, ils se sont réunis avec pour devise « faire de lacité un petit paradis ». Sacre pari,car leur cité, en plus de son âge,souffre d'une mauvaise réputation. « Mes collègues n'aimaient
pas travail/er autour des bâtiments, ils se ramassaient régulièrement des cochonneries sur latête» reconnait un locataire, jardinier à la ville. « Les bOÎtes auxlettres étaient régulièrement saccagées, on réparait et ça recommençait, même chose pour lespeintures» explique Patrick Montis, responsable de la gestion àl'OPHLM d'Aubervilliers. « 1/ y aquelques années, le dernier gardien en poste s'est fait rosser par
un locataire à qui il avait fait desremarques» se souvient PauletteMaline, inspectrice et responsable Hlm du secteur.
UNE CITÉQUI BOUGE
« Pour la première fois les locataires sont fermement décidés àprendre leurs responsabilités. Onreconnait que cette cité n'a pas
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toujours été facile à gérer, cen'est pas une raison pour nousabandonner» s'insurge RénéMorin. Fort de cette idée, avecses voisins, il a rencontré débutfévrier, Carmen Caron Maire adjointe au logement et des responsables de l'office, pour exposerleurs souhaits. Un délai leur a étédemandé afin d'examiner les réponses possibles aux problèmessoulevés. Entre temps, les locataires se réunissaient entre eux etremettaient « les pendules àl'heure ». « Si nous ne sommespas capables de respecter notrepropre lieu de vie, il est inutiled'aller plus loin dans notre action» déclarait René. « 1/ faut cesserles dépôts sauvages d'ordures
.dans les buissons ou les halls»s'exclàmait une dame en colère,« les propriétaires de chiens sontpries de les tenir en laisse» demandait ce monsieur. « 1/ fautveil/er à faire moins de tapage'nocturne... ». Autant de résolutions prises et tenues par l'ensemble des locataires à l'heureuse surprise générale « il y a unenette amélioration de l'état de lacité et du comportement de ses
habitants» reconnait PatrickMontis.Le 12 avril dernier, dans la salle
de réunion du 120, rue HélèneCochennec, les locataires écoutaient les propositions de CarmenCaron. « Lors de notre dernièreentrevue vous nous demandiezd'intervenir rapidement sur leshalls. Une demande de subvention de 300 000 F à été déposéeen préfecture pour financer la pose d'interphones. Nous avons demandé un prêt de 500 000 Fà laCaisse des Dépôts et Consignations pour réduire et fermer leshal/s.» Mais pour cette dernièredemande, il y a un problème ':l'Office, ayant voté son budgeten déséquilibre pour ne pas augmenter les loyers, subit les pressions du préfet qui bloque toutedemande de crédits. Ainsi laCaisse des Dépôts et Consignations hésite à accorder l'argentdemandé par l'Office. « Cette partie de bras de fer, il nous faut lagagner pour les 7000 logementsHlm d'Aubervilliers. »
Ces explications, les locatairesd'Alfred Jarry les ont écoutées etcomprises mais leurs conditions
de vie se font chaque jour pluspesantes et c'est avec une pointed'angoisse que l'un d'eux demandait « dans combien de tempsaurons-nous une réponse? » Unmois et demi semble le délai raisonnable pour que les servicespréfectoraux se prononcent « sinon je vous invite à aller en délégation à la préfecture pour faireaccélérer le dossier» concluait
Carmen Caron. En attendant leslocataires ont pu examiner surplan les projets de fermeture deshalls et donner leurs avis.Au train où vont les choses, il sepourrait bien que la petite citél'Alfred Jarry devienne « le petitcoin de paradis » dont rêve seshabitants.
Maria DOMINGUES •
HOMMAGEA CHRISTIANLAMO'TTE
nec, quinze jours après le drame,les gens s'arrêtent encore incrédule devant le rideau de fer de lalibrairie pour y lire et relire le faire-part.« on nous demande sans cessedes nouvel/es, des explications.On sent les gens profondémenttouchés par cette tragédie».Car c'est bien une tragédie quis'est déroulée ce soir là, sur cetteroute de Saint Menehould dans laMarne. Elle devait ôter la vie àChristian Lamotte, blesser safemme, sa fille et sa soeur et tuer4 des 5 passagers de l'autre véhicule dont il ne reste qu'un petitgarçon de 4 ans, Damien.Hélène Lamotte aurait exprimé ledésir de revenir vivre et travaillerà Aubervilliers, dès qu'elle seraitrétablie. Tout le quartier est solidaire pour l'aider dans cette courageuse résolution.
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Installation - Rénovation - Dépannage - ChauffageEntretien immeubles et magasins - Intertéléphonie
Alarmes - Câblage infos59 ,bd Edouard Vaillant Aubervilliers
STATIONNEMENTA compter du 23 avril etjusqu'au mois de novembre 90,le stationnement sera interditPassage des Roses, du n° 80bis au no86 pour permettre laconstruction d'un pavillon touten préservant la sécurité desusagers du passage.
LES RAPACESContinuent de s'exposer à la bibliothèque Henri Michaux jusqu'àla fin du mois. Exposition prêtéepar le fond d'intervention pourles rapaces - Tél: 48.34.33.34.
DES ANNÉES NOIRES À LAVICTOIRECest le thème d une expositionque vous propose le comité1940 - 1945 de la Société d'histoire d'Aubervilliers du 29 maiau 7 juin à l'espace Jean Renaudie - Tél: 48.39.52.50.
CIRCULATION PERTURBÉELa nocturne cycliste du Cma sedéroulera autour du quartier le29 mai de 19h à 23h. La circulation et le stationnement seront temporairement modifiésou interdits.
•M. D.
C hristian Lamotte s'est tuéle 25 mars dernier dans un
terrible accident de voiture qui afait 5 mort et 4 blessés.Il tenait la librairie-tabac au 141de la rue Hélène Cochennec depuis 3 ans. Christian Lamotte demeurait avec sa femme Hélène etsa fille Delphine dans un pavillonen face de leur boutique. Très apprécié de leur clientèle, le coupleavait su en peu de temps se faireaimer de tout un quartier. Leursvoisins et collègues commerçants, fortement émus par cedrame ont tenu à marquer leursympathie à la famille et ont recueilli plus de 800 signatures decondoléances. Une délégationcomposée d'un voisin M. Evrardet de quelques commerçants: M.Spacagna, M. De Murcia et M.Victor s'est immédiatement rendue au chevet de Mme Lamotteafin de lui témoigner la solidaritédu quartier. Rue Hélène Cochen-
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•dont une soixantaine du -centre deloisirs d'Aubervillier
adre.ss~e en ce sens au ministèrede la Culture-. L'éveil à la cultureet aux techniques, les loisirs de lapetite enfance ne sont ils pasaussi une affaire d'Etat?Philippe Chéret •
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l'an dernier près de 500 jourriéesenfants à la Cité. Elle implique unengagement financier de la Municipalité. On cherche aujourd'hui àdévelopper des circuits personnalisés, à élargir, à la demande denombreux parents, l'entrée dumusée aux 3/4 ans. Une demande de subventions a d'ailleurs été
Cité et tous les cinq mercredisen moyenne une quinzaine de 5/6ans de Francine Fromont ou deJacques Prévert partent au parcou à l'inventorium. Mini chantierde construction, machine à eau,approche des notions de temps, .découvertes des sons... les cinqsens en éveil, l'enfant apprivoisedans le plaisir les rapports del'homme avec la nature. « Ils sontparfaitement à l'aise, expliqueune animatrice, qui a, par ailleurssuivi grâce à la Convention uneformation lui permettant de bienconnaître la Cité, et ne sont pasdu tout impressionnés par l'aspect musée qu'un adulte peutéprouver». Ces premiers pasdans uri musée entraînernnt-ilsles parents à y revenir? La cité àreçu l'an dernier son 5 millionième visiteur, mais ceux qui n'ensont qu'à cinq minutes ne sontpas les plus nombreux. Prix d'entrée ? Manque de temps? Exclusion culturelle? « L'objectif estprécisément d'aider les enfants às'approprier le musée de façonautonome en y associant leur parents» souligne Danielle Daenninckx, responsable du centre de·loisir maternel. Sans doute lapremière du genre dans le domaine de la petite enfance, puisqu'elle a été signée dès 1987, laconvention a permis d'organiser
L a Géode fête ses 5 ans le... 5mai. Pouvait-elle mieux
souffler ses cinq premières'bougies qu'avec les petits voisins deson âge ! Elle invite en effet cejour là quelques 350 enfants* nésen 1985 et habitant les communes limitrophes à un après midi-anniversaire inhabituel. Auprogramme: projection du film«Nés des étoiles» ,animations etvisite de l'expo consacrée auxcerfs volants d'artistes, concertset savoureux goûter. Au de - là dela sympathie que la Géode témoigne à son jeune public, l'événement souligne la qualité des relations qui se sont peu a peutissées entre la Cité des Scienceset la commune. La visite spécialement organisée pour les familles de la ville, il y a trois ans,l'hébergement de classes Villetteà Aubervilliers, la possibilitéd'avoir au service culturel un Cité-Pass à prix préférentiel, sontquelques illustrations de «l'espritde partenariat. » auquel Jack Ralite et la Direction du musée ont àplusieurs reprise souligné leur attachement. Les « cinq-ans» duquartier en bénéficient.En familie ou en classe, ils vontaussi régulièrement, comme ceuxde toute la ville, au musée avecle centre de loisirs maternel. Uneconvention a été signée avec la
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EXPOSITIONS ETIMAGINATION
PAIN AU LEVAIN, CUIT AU FEU DE BOISSPÉCIALITÉS DE PAINS BIOLOGIQUES:FARINE DE MEULE. FERMENTATION LENTE AU LEVAIN
SPÉCIALITÉS: TARTES CAMPAGNARDESTARTES NORMANDES AU CALVADOS
Le club cycliste d'Aubervilliers * a fixé au 20 Mai son traditionnel challenge André Karman (disputé dans la catégorieSéniors). Le club organise parailleurs le même jour un challenge Léon Péjoux (réservéaux minimes) en hommage auconseiller municipal récemment disparu.* 1 impasse Bordier (48 34 6110 le mardi de 20 à 21heures).
TROC et BROC
PETITE REINE
Antiquités, brocante, curiosités, la prochaine Trocanted'Aubervilliers se tient les 18,19 et 20 mai. Toujours surl'avenue Jean Jaures. Toujoursle 42 24 00 70 pour tous renseignements et inscriptions.
A l'affiche de la bibliothèqueAndré Breton: le festival deCannes. Ses films à palmes,ses stars à auréole, ses réalisateurs géniaux.A cette occasion, une rencontre avec JeanClaude Brisseau et desprojections de films.Exposition en collaboration avec leStudio.
A L'AFFICHE
AVISDE RECHERCHE
Les 13/15 ans de la maison dejeunes James Mangé cherchent des livres pour se créerune bibliothèque. L'idée est venue par le biais de l'atelier d'aide scolaire qui deux fois parsemaine, réunit une douzained'entre eux et pour lequel il afallu chercher les manuels,dictionnaires qui faisaient alorsdéfaut. Aujourd'hui, le rayonscolaire veut s'ouvrir au romanet à la bande dessinée, àl'aventure et au voyage.... Plusieurs dizaines d'ouvrages ontdéjà été réunis et l'on prévoitmême un service de prêt quiserait bien entendu géré parles jeunes eux-même. Alors, sivous avez envie de ne pluslaisser dormir vos ancienslivres de chevets, pensez àeux! Ils sont preneurs!La Maison de jeunes est ouverte t0 usies j0 urs de 17heures à 19 heures. (48 34 4591)
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réfl exi 0 n. « Ne vaudrait-il pasmieux concentrer nos efforts surune ou deux grandes expositionspar an, s'interroge Franck Caputo,et s'attacher davantage à leur donner des prolongements tout aulong de l'année? 1>. En attendant,le rideau du Festival n'est pas encore tiré que déjà on tignole l'expode Juin. A l'affiche, la musiqueafricaine.
45 Bd Félix FaureAUBERVILLIERS
Té/48.39.27.38
Ph. C.
l'image de cette dernière, les expos d'André Breton semblent sechercher aujourd'hui une nouvelleintéractivite. Entre la bibliothèqueet ses publics. Hier cantonnéesaux cimaises, elles rempJissentaujourd'hui des vitrines, font l'objet de rencontres comme celleprévues ce mois entre Jean Claude Brisseau et ses anciens élèvesde Diderot autour de son film « Debruit et de fureur». Cette nouvelledimension s'accompagne d'une
La bibliothèque André Bretonconsacre actuellement une
exposition au Festival de Cannes.Affiches, photos de stars, objetsinsolites, choix de livres appropriés, projection-débats au Studio.... ce flash back sur le Festival,« dans» et « hors» les murs de labibliothêque met également en lumière les expositions qu'elle organise « depuis presque toujours ».Sans souci de cinéma, elles sonttoujours de qualité. Régulières,elles doublent la bibliothèque duquartier d'une véritable petite galerie dont on ne soupçonne pastoujours l'existence. Ni la diversitédu catalogue! Car, pour ne citerque les plus récentes, de Cuba àPaul Klee, en passant par le rock,les insectes, le sport ou la photode mode: l'éventail des thèmesproposés à de quoi satisfairetoutes les curiosités.«Le choix d'une expo est souventguidé par l'actualité Il expliqueFranck Caputo, «quand ce n'estpas à la suite d'un coup decoeur! Il ajoute Sylvie Solana.Toutes font cependant l'objet desmême efforts de recherché et dedocumentation. Certaines ont bienété montées avec des partenairesextérieurs, une autre avec l'aimable participation de parfumeries locales, celle sur la vie quotidienne sous la Révolution abénéficié d'un coup de pouce financier du Service culturel de laville mais, dans la majorité descas, elle s'organise avec lesmoyens du bord et un investissement personnel qui déborde souvent le temps de travail. Rassemblant parfois de véritables petitstrésors, elle s'offre alors au regardsilencieux du lecteur comme uneinvitation à découvrir de nouveauxchemins de lectures. «D'ailleurs,rappelle Fçanck Caputa, ces expositions ont pour but principal defaire vivre le fond de livres Il. Touten permettant de combler une lacune éventuelle parmi les 30 000
. volumes! Lecteurs ou simple visiteurs, le public a·pprécie. Celle surles Jeux de lettres a reçu plus de150 « scolaires», venant souventd'autres quartiers. « Elle nous apermis d'établir avec des élèves etdes enseignants des relations quenous souhaitons approfondir Il. A
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CEN
T R E
A LA RECHERCHE DU SOLEILD ans une cité souterraine,
triste et glauque, des enfants tentent de se frayer un chemin au milieu d'un enchevêtrement de gros conduits cylindriques. Pour mener à bien leurquête d'air et de soleil, sourcesde vie, ils affrontent rivières marécageuses, tempête, tremblement de terre et dragons cracheurs de feu. Mais rien ne leurfait peur, Vif Argent le robot lesguide et les soutient. L'histoireainsi commencée trouvera sonissue le 15 juin sous le chapiteaude la rue des cités. Elle a prisnaissance il y a plus de six mois,comme une gageure et depuis,entraîne dans son sillage, unemyriade d'enfants et de jeunesdans l'aventure de la comédiemusicale ou si l'on préfère del'opéra-rock. « Il y a longtempsque le projet me trotte dans la tête, dit Joseph, l'animateur de lamaison de l'enfance Firmin Gémier, je l'ai soumis aux responsables et depuis avec Jean(1J, etJosé(2J nous n'arrêtons pas ". Ilfaut dire qu'ils en veulent et assument toutes les étapes de la fabuleuse histoire « A la recherche dusoleil» : le scénario, la composition musicale, la mise en scène,les éclairages, la sonorisation, leseffets spéciaux, la photo, la vidéo, la chorégraphie et le chant.Organisateurs, bidouilleurs parfois aussi, ils mettent à contribution leur savoir-faire chacun dansun domaine donné, leur tempspersonnel et leur foi. Et il en fautquand on se retrouve devant unetrentaine de jeunes de 6 à 15ans parmi lesquels quelqu'unsseulement ont des notions dedanse « il y a longtemps ». Il faut
un sacré courage pour ne pasfaillir devant la tâche. Tous lesjours après la classe, sans perturber les autres activités de la maison, ils occupent quelquessalles: les uns pour travailler lavoix dans un cours de chant, lesautres pour parfaire la chorégraphie. Une fois par semaine ils travaillent en studio, comme desprofessionnels, avec un visionnage et une réécoute: poser sa voix,corriger les attitudes de soncorps, apprendre à s'écouter àsynchroniser chant, musiques,et 'gestuelle. Sur des mélodies etdes sonorités modernes à en
Agent agrééAIR-FRANCE AIR INTER SNCF
AGENCE DE VOYAGE ASTRALTOUR30, rue du Moutier Tél. 48.33.31.80
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1) Jean Réa directeur de la maisonde l'enfance2) José: animateur
ristes. On vit une aventure encommun. » Sur cette aventure ilsse tissent de merveilleuses histoires d'amitié, scelées de coupsde gueules, de fâcheries et deraccommod·ages. « On apprend àse parler à montrer ce qu'on saitfaire sans honte quand on se réuni en atelier pour réviser et secritiquer». Là qu'ils se trahissentou se livrent, ils cimentent leuresprit d'équipe. Un esprit quigrâce au désir de création de Joseph, est un bien précieux, uneréalité chérie et couvée de toute lamaison des enfants du 10 rue Firmin Gémier. Preuve qu'ils ont acquis le titre de véritable partenaired'une opération difficile et nonpas de pâles imitateurs desgrands noms du show-biz.
A L'EAU
AU GAZ
NOIR C'EST NOIRSous le titre « le roman noir etla ville», la bibliothèque SaintJohn-Perse nous fait traversersur les traces de la photographie quelques grands moments de thrillers adaptés aucinéma.Le Romancier Didier Daenninckx apportera sans doutesa contribution à l'initiative le11 mai.Renseignements au48.34.11.72
Les personnes retraitées désirant apprendre à nager, ouprofiter de la douceur de l'onde pour se relaxer sont le'sbienvenues au centre nautiquetous les mercredis (à 17h.).Renseignements au club deretraités Ambroise Croizat,166 avenue Victor Hugo- Tél:48.34.89.79
L'office Hlm projette d'installerdans les logements du 20 avenue Roosevelt un système dechauffage au gaz par convecteur réglable. Ce système trèséconomique a aussi l'avantagede respecter les normes desécurité. Une réunion avec leslocataires de l'immeuble setiendra pour répondre auxquestions que ne manquerapas de susciter le projet.
•Malika ALLEL
UNE AVENTUREEN COMMUN
« On ne veut pas faire de la starmania à Aubervilliers, dit José,mais proposer une activité enrichissante, un projet et sa finalité." Les solistes malgré leursrêves d'adolescents ne s'y trompent pas « on ne se prend paspour des vedettes, ni Elsa ni Madonna. On aime le chant et la danse avec cet opéra on apprend. çanous permet aussi de nous retrouver dit Sylvie. Petits on a fréquenté la maison, des années delycée, les déménagements ;rousont separés. On fait connaissancedes plus jeunes aussi, les cho-
rendre jaloux le top 50 les chansons disent: l'amour de la nature, la défense de la terre et donnent une place de choix à un artpopulaire prisé des jeunes du 10Firmin Gémier (et des autres).
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LAN
«LANDY ENSEMBLE»
Quelques locataires de la cité pasteur Henri Roser
vien ent de créer un association.D'abord appelée « Landy en fête»à l'issue de la premlère vraie réunion, elle a changé son titre quiest maintenant: « Landy ensemble».« Le souci de faire la fête n'a pas disparu, explique Pascal mais il n'est pas le seul.» Eneffet «la gazette du Landy»(titre provisoire du premier bulletin de l'association), indique:« sans trop nous prendre au sérieux, mais voulant néanmoinsdébattre des difficultés que nouspouvons rencontrer dans notrevie quotidienne sur le quartier,nous avons eu envie de nous organiser(. ..) . Le but est de promouvoir une meilleure qualité devie et développer une certaineconvivialité entre les habitants ».
A l'origine de cette association, ily a une demie douzaine de voisins, jeunes pour la plupart, quise connaissaient déjà un peu. «
On voulait faire des choses ensemble, souligne Sophie, parexemple :se rendre service en casde besoin ». « Les enfants sontau coeur de la naissance de cetteassociation, souligne Maryse,nous en avons tous et nous souhaitons nous organiser pour eux,pour qu'ils se sentent bien danscette cité ». Lors de la premièreassemblée le 16 février dernier,autour d'un pot, les langues sesont déliées et déjà plusieurs propositions se sont dégagées ...consignées dans « la gazette».
APAISER LESCONFLITS
La première animation de l'association, le 31 mars passé, a réunidans une salle du centre pasteurHenri Roser quarante habitantsde la cité du même nom. « Onavait retenu pour thème de cette
réunion, raconte Pascal, les espaces verts, mais c'était plus unprétexte de rencontre qu'un véritable sujet de discussion ». Desquestions ont été posées àM. Daiellet, responsable du service espaces verts, on a évoquéplus largement le cadre de vie,des problèmes de voisinagessont apparus mais d'en parler,cela a pu apaisé les conflits, d'anciens du quartier ont pris plaisir àse retrouver et à faire connaissance avec de nouveaux voisins.« On a eu l'impression, remarqueMaryse que tout le monde attendait cette rencontre» (qui a duréquatre heures) .
Association de locataire au départ, « Landy ensemble», veut s'intéresser aussi à tout le quartier:« être un lieu de convergences deplusieurs intermédiaires », ditMaryse.Voici pêle-mêle quelques projets:- développer « la gazette» ettrouver d'autres rédacteurs; labibliothèque pour enfants voisineva sans doute faire paraître dansle journal les textes issus des ateliers d'écriture.- ensemencer et cultiver les petitslopins de terre dans la cour de lacité avec l'aide de M. Dajellet, etaussi celle des enfants (afin qu'ilsrespectent mieux les espaces
verts); cette animation se terminera par un goûter.- soirée vidéo autour du film deJacques Prévert suivie d'un repasau restaurant du coin.- visite guidée dans le quartieravec la société d'histoire et desanciens habitants qui pourrontraconter leurs souvenirs au fildes rues.- participation à la fête du quartier..Pour plus de renseignementscontacter les appartements A15ou A16. Les membres de «
Landy ensemble » attendent vossuggestions.
Michel:De Caro •
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L'AMOUR PUISSANCE TROIS
L es triplés vont avoir deuxans ce mois-ci. Anaïs, Allan
et Alexandre sont en pleine forme. Leur maman, Christine Mazoyer leur offre tout son tempspour qu'ils puissent s'épanouirdans les meilleures conditions.A cette heure, après le repas dusoir, la maison entière est le terrain de jeux des triplés. Ils vont etviennent sollicitant leur soeur etleur frère aînés, Emmanuelle,quatorze ans et Jonathan, dix anset demi, Paulus, le parraind'Anaïs, venu exprès pour le baptème, Épigramme,le caniche nain.« Pendant la journée, raconte,Mme Mazoyer, les petits sont à lacrèche de la rue Schaeffer, où ilsfont des tas d'activités. Et unefois par semaine on les accompagne à la piscine ».
Mme Mazoyer adore les enfants,« c'est ma passion, affirme-t-elle,il m'arrive souvent de garder ma
nièce ainsi que plusieurs autresenfants de la cité à qui je fais faire un peu de peinture. J'ai eu jusqu'à trente enfants dans ma maison. »
Elle me montre l'avis de naissance des triplés dont elle à écrit letexte avec des enfants qui venaient chez elle. C'est à ce moment qu'une petite Sandrine luitéléphone pour l'informer qu'ellea eu une bonne note à un devoir,Mme Mazoyer qui donne descours de maths dans une sociétéd'informatique, aide au soutienscolaire de quelques enfants.Cette maman extraordinaire estbien connue dans le quartier, lesenfants l'aiment bien et elle leleur rend bien. Par exemple, elleva en convier quelques- uns à ungoûter pour fêter l'anniversairedes triplés! Sa générosité ne datepas d'hier. Quand elle était plusjeune, elle n'est pas vieille, puis-
qu'elle a trente-deux ans, Christine voulait être médecin et s'occuper des enfants du tiers-monde.Les triplés, dans leur coin, continuent de s'amuser à une heureun peu tardive pour eux, uneheure à laquelle d'habitude lesommeil gagne sur eux accompagné d'une petite musique denuit.. « Ce qu'ils préfèrent, assure leur maman, c'est d'abord lamusique classique, et puisquelques chansons douces. Lestrois premiers mois la travailleuse familiale qui m'aidait leurchantait des comptines, leur parIait beaucoup ». Comme toutesles femmes qui ont eu des naissances multiples, Mme Mazoyera bénéficié de l'assistance gratuite d'une personne spécialisée,envoyée par la CAF, durant cinqcents heures. Elles n'étaient alorspas trop de deux pour préparer
les trente-deux biberons quotidiens!Aujourd'hui, à l'âge de deux ans,les triplés représentent bien évidemment encore une charge detravail importante pour leur mère. Mais l'évolution des enfantsest aussi une source d'émerveillement, multipliée par trois,puisqu'ils ont chacun leur caractère propre. « Ils n'aiment pastous les trois de la même façon,ils n'aiment pas les mêmeschoses, ils se comportent différemment. »C'est parfois difficilepour cette maman de s'occuperainsi avec tant d'attention de sesenfants. « Mais, avoue-t-elle, ilfaut le prendre avec amour, avecpassion, peut-être comme unesorte de loisir; certains font de lacourse à pied ou du tennis, moij'élève mes enfants! »
M.D.C
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IL.S, EL.L.ES AVAI.ENT20ANSSOUSL'OCCUPATION
Lâge des amours et desamitiés, l'âge de l'insou
. ciance, celui qu'on appelait autrefois « le plus bel âge dela vie», ils l'ont eu entre 1930 et1945. Comment ont-ils véculeurs 20 ans dans cette tourmente, dans cette période où l'envahisseur nazi voulait imposer sabarbarie à la place des idéaux defraternité et de générosité qu'onpeut avoir à cet âge-là ?L'anniversaire de ses 20 ans,Daniel Lancia ne s'en souvientplus, ne peut pas s'en souvenir.C'était en 1943, la pèriode la plusnoire de l'occupation.<< J'étaissous le choc de la disparition demon meilleur ami, peut-il seulement dire. Juif, polonais, communiste, résistant, il avait été arrêté par la police française etremis aux allemands, qui firentson procès devant la presse descollabos et le fusillèrent à Ivry.» .Lancia est résistant lui aussi. Ilsont tué les amis, les frères, lespères. Ils ont tué les fiancés.
« LA DOULEUREST TOljJOURS
LA»Marcelle Barrault aimait un garsdu Landy, Martin; ils étaient fiancés et militaient dans le même
groupe de résistants. Lui aussi,arrêté, disparu. La douleur esttoujours là un demi siècle plustard. Pas seulement la douleur del'amour assassine. Le sentimentque ces sacrifices terribles n'ontpas pu vraiment changer leschoses: « Notre génération a risqué sa peau des années et desannées...Mais ce que nous avonsgagné, maintenant, les jeunestrouvent ça normal, ils ne luttentplus comme nous. On distribuaitdes tracts le soir dans les bOÎtes,pour convaincre les gens de résister, mais pour changer la société aussi. Et ça... "Le groupe de résistants appartenait à « Ceux de la Résistance »,une organisation qui rassemblaitdes gaullistes et des communistes réchappés de la répressionqui avait décimé le PCF en 1939 ;il s'appelait le groupe « Henri» dit« Papa ». Elvire Pilo, d'une familled'espagnols réfugiés après laguerre civile en faisait partie aussi. Les Pilo habitaient rue desGrandes Murailles, un quartier« qui était comme un morceau decampagne ", se souvient~elle, oùelle avait vécu au début de ses 20 gJans dans l'ambiance heureuse :5d'une chaude camaraderie. Sa ~
mère couturière achetait du tissus ~en gros et faisait des robes pour :gtoutes les filles du coin ... on les 0..
appelait « les pensionnaires de la
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Robert, le troisième en partant de la gauche, était mobilisé dans l'Isère.- .. .. - <- -- ::- _ • ~.!7~~~\- ~---;-~:B.~ . -
rue des Grandes Murailles!» Etpuis c'est la guerre. Finies les soirées tranquilles où on sort leschaises dehors pour discuter avecles voisins, finis les bals en facede la Mairie, finies les séances detheâtre organisées par Alonso à laBourse du Travail, et dont les recettes allaient aux Républicainsespagnols ...Voici venu le tempsdes cartes de ravitaillement, letemps des expéditions en vélo àla campagne pour chercher deferme en ferme le blé que MamanPilo allait moudre au moulin à café pour faire du pain ...si les allemands ne tombaient pas sur lechargement, renversant par terreles précieux grains et infligeantune sévère amende. C'était aussile temps de la prudence, de laméfiance. Elvire est agent de liaison avec les espagnols : «Quandun nouveau arrivait, je le conduisais à un contact, qui attendait ledos tourné, dans une station demétro. Si je voyais un copain passer et remonter de l'autre côté, çavoulait dire danger, pas de liaisonaujourd'hui. "
« VOYAGE AUBOUT
DE L'ENFER»Le 15 Août 1944 à 12 h 30 le
« petit coin de campagne» est lethéatre d'une sanglante fusillade:« six membres du groupe Henridit Papa chargés d'attaquer uncamion allemand sont massacréspar deux Feldgendarmes;d'autres furent sauvés par les habitants italiens et espagnols de larue qui leur faisaient signe de filer en passant par le couloir du 9au bout duquel il y avait un murdonnant sur les jardins attenantsà la rue de Saint-Denis (maintenant Avenue Franklin RooseveIt)." Les corps furent chargéssur une charrette à cheval, tandis qu'une collecte était organisée, et qu'une foule se formait,suivant les corps des victimespour leur rendre hommage jusqu'au commissariat. «Là, lecommissaire nous a dit de partirpour qu'il n'y ait pas davantagede victimes. Il a eu une attitudede père, de camarade, se souvient Elvire, c'était un bon français, un patriote! »
Quel souvenir au total, de ces 20ans passées à résister? «Celuide tous ceux qui nous ont aidés.Des commerçants de la rue Buisson, Baroso et Nuevo, qui nousdonnaient à manger pour les réfugiés que nous cachions. DeMadame Gilleron, à la Main Tendue, toujours solidaire. C'étaitformidable. Catholiques, protestants, athés, de gauche, de droi-
te, les gens ne voyaient qu'uneseule chose: on lutte contre l'envahisseur. C'est ce qui m'estresté. "Ce qui est resté à Robert Lopezde son terrible périple au bout del'horreur des camps de travail etde redressement, c'est la haine:« C'est la haine que j'avais desallemands qui m'a permis devivre» affirme-t-il, tout en expliquant que les nouvelles du front,de la bataille de Stalingrad, données par un allemand anti fasciste l'ont aussi beaucoup aidé à tenir. Il ne se souvient plus de ses20 ans de jeune mobilisé dansl'Isère. Seulement de son 25èmeanniversaire au camp de redressement de Lahde : ce jour-là, le1er mars 1945, il a reçu 25coups de nerf de boeuf du ss deservice.Julien Clouin, lui, a eu 20 ansl'année de sa déportion en Allemagne en 1943. Participant dès1941 à des actions de résistances avec les jeunes Communistes, il avait échappé deux ansà la gestapo. C'est en larmesqu'il évoque comment, laissépour mort dans la fosse commune du camp de Grossverden, ilfut sauvé par deux autres déportés, un juif et un espagnol.Il y a aussi ceux qui ont eu 20ans sous l'occupation, mais nesont plus là pour le raconter.
«J'ai été très surpris l'autre jouren me promenant au cimetière,raconte Roland Roehr, un résistant qui eut 20 ans à la Libération, et avait auparavant participéaux Chantiers de Jeunesse, où ilse souvient d'avoir protesté avecses copains contre la mauvaisenourriture en chantant « l'Internationale» et « la Jeune Garde»,alors que certains responsablesvoulaient leur faire apprendre«Maréchal nous voilà. » J'ai reconnu le visage d'un gamin quiétait avec moi aux louveteaux, *en photo sur une tombe. A côté,c'était gravé: Mort en déportation ".
Blandine Keller •
*mouvement de jeunesse catholique
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JEAN GUIDONI:LE VOYOU MAGNIFIQUES on dernier disque« Aux
tourniquets des grandscafés» est un succès. Son clipvidéo est étonnant, son spectacleest délirant. Il termine une tournée nationale dans 80 villes et lapresse ne cesse de l'encenser.Théatral et moqueur, Guidoni traÎne à sa suite une imposante courde fans fidèles et aimants commeles adeptes d'une secte mystérieuse. Pourtant, s'il joue « leshommes fatals» seul et impénétrable à la scène, Guidoni est, àla ville, un être doux et affable,pis que celà, généreux! Invité àl'Estival 88, il clôturera celui de90 avec un nouveau spectacle quin'a rien à envier à ses prédécesseurs. Dans une ambiance miBerlin, mi-Gabin, les nostalgiquesdu »Tramway Terminus Nord» etde « Mort à Venise» frémironttout autant sous les couplets de «La chanson dans le sang », uninédit de Jacques Prévert .Guidoni est fier de présenterson spectacle au public commeon présente à ses amis, sonmeilleur ami.Guidoni habite au quatrièmeétage d'un immeuble du 10èmearrondissement, au coeur d'unquartier bruyant et coloré, àquelques pas de la rue SaintDenis. C'est là qu'il nous areçus, entouré de fleurs (il Yena partout! ) dans son appartement clair, aux poutres apparentes tapissé de tableaux etd'affiches de théatre.
Aubermensuel : pourquoi avezvous choisi de vivre dans cequartier populaire du 10èmearrondissement ,plutôt que dans
un arrondissement plus chic? Jean Guidoni : je suis méridionnal, Toulonnais plus exactement,pour moi, le mythe de Paris c'estla vue sur ses toits, sur la rue,avec ses bruits, les gens, lescommerces, les voitures... La viequoi. J'ai fait une brève haltedans le 12 ème, je m'y ennuyais àmourrir, c'est beaucoup tropcalme ! Maintenant je suis bien,j'aime ce quartier animé et surlequel je me penche avec -pIaisir,ici la vie se vit et se voit, un peucomme àAubervilliers ..
Alors vous vous souvenez encore un peu d'Aubervilliers, del'Estival, est-ce si différent dechanter en banlieue?J.G : Je garde d'excellents souvenirs et ... un mauvais. Excellentsparce que j'y ai reçu un accueilformidable d'un public pas entièrement acquis au départ, aveclequel la rencontre s'est vitetransformée en fête. Excellentaussi l'accueil des organisateursde l'Estival, c'est très réconfortant pour un artiste de se sentirattendu.Ce n'est pas forcément le caspartout, notamment dans les festivals de grande envergure oùl'on vous bouscule parfois sansvergogne. Le mauvais souvenir,je le dois à l'un de mes musiciens. Génial mais complètementdingue! Il a passé toute la première partie de la soirée à jouerdans les douches et à aspergertous ceux qui passaient alors quesur scène se produisait une jeunechanteuse Lulu Berton, programmée par l'Estival. Cela faisait unraffut du diable, on essayait en
vain de l'arréter... Bref, l'horreur.Par chance, personne n'a rienentendu, ni Lulu ni le public. Bienentendu ce doux dingue ne joueplus avec moi ...Aubervilliers ou Paris, le publicest sensiblement le même, entout cas moi je ne perçois pas dedifférence. La complicité avec lepublic je la sens aussi fortementen banlieue que dans les sallesparisiennes, je m'y sens aussiaimé et compris. La différenceest plus palpable en province,peut-être pour aes raisons dementalité.
Les programmateurs de l'Estivalont instauré le principe des premières parties avant lés chanteurs « vedettes ». Le vivezvous comme une contrainte,une concurrence?J.G : Je ne mâcherai pas mesmots: les premières partiesdevraient être systématiques.C'est un très bon créneau pourrévéler les talents inconnus dugrand public. Mais comme celàcôute de l'argent, sans forcémenten rapporter, cela se fait demoins en moins. C'est dommagepour ceux qui débutent. Heureusement, il reste quelques producteurs et organisateurs courageuxdisposés à promouvoir de jeunestalents. A l'Estival, avant moi, il yaura Sylvie Laporte qui chante etjoue du piano à merveille.
Vous venez de produire le premier disque de Marcia Ann Bartley, la chanteuse anglo-indienne qui vous accompagne. Est-cedu courage, un caprice ou uninvestissement?
J.G. : Je fais un métier quim'oblige sans cesse à me regarder. Il arrive un moment, surtoutquand on n' a pas d'enfant, où ona envie de donner, de faire deschoses pour quelq'un d'autre. Jene parle pas du public, car c'estune relation complètement différente même si c'est toujours lafête. J'ai choisi de produire ledisque de Marcia parce qu'elle estune amie de longue date, qu'ellea une voix et une présencesublimes et qu'elle avait besoindu coup de pouce financier dontles maisons de, disques sont deplus en plus avareS'. le métier estdifficile il faut s'entraider. Je croise les doigts pour que les gensaiment son disque autant quemoi. Le public d'Aubervillierspourra juger sur pièce puisqueMarcia sera avec moi sur scène le19 mai.Et puis si ça marche et qu'elledevient une star, j'espère qu'elleme prendra comme premièrepartie...
Que faites-vous en vacances,vous pêchez, vous lisez...?J.G : (hilare) Je travaille! J'adoremon métier et si les vacancesc'est du bonheur alors je me senscontinuellement en vacances.
Jean Guidoni sera donc envacances à l'Estival, le 19 mai à21 h au gymnase Guy Moquet.,avec une surprise dont le publicd'Aubervilliers aura la primauté,avant son passage à l'Olympia.
Propos recueillis parMaria DOMINGUES •
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OPÉRA EN LIBERTÉS
BONNE RETRAITE
AVEC PANACHE ETCEINTURES NOIRES
Grand moment d'opéra dans l'espace Libertés, le 24 Mars avec leconcert organisé par le serviceculturel d'Aubervilliers et leConservatoire. Sous la baguette deJean Claude Cheu cie, l'orchestresymphonique accompagnait lessolistes des classes de chant pourquelques grands airs de la Carmende Bizet, de la Traviata et de Na-
Une amicale réception a eu lieu le6 Avril, dans le salon de la Mairiepour saluer le départ en retraite deSimone Cohen, l'un des quatremédecins scolaires de la commune. Connue dans de nombreux établissements de la ville, elle étaitégalement une partenaire trèsécoutée de plusieurs commissionsspécialisées dans l'enfance handi-
bucco de Verdi. Les chorales duconservatoire et de l'école de musique de Jouy-en Josas dirigés parBruno Rossignol avaient apportéleur concours. Cette soirée lyrique,qui constituait également unegrande première à Aubervilliers,fut saluée par de très chaleureuxapplaudissements de mélomanescomme d'amateurs.
capée ou en difficulté. Estimée parles parents comme par les professionnels de l'Enseignement pourses grandes qualités d'écoute, dejustice, et de dévouement en faveur de l'épanouissement des enfants, elle prend aujourd'hui un repos que l'équipe du mensuel, 'ettous ceux qui l'ont connue, lui souhaitent le plus heureux possible.
Judo non stop le 6 Avril dans ledojo où, reçus « avec panache»par la section judo du CMA, unequarantaine de ceintures noiresse disputaient de 19 à 23 heuresle titre départemental du Collègerégional des ceintures noires deFrance. Quatre heures de performances et de courtoisie sportiveréunissant toutes les catégorieset à l'issue desquelles Aubervilliers était particulièrement à
l'honneur en remportant 4 des 8podiums*. A noter que le mêmeweek-end, le deuxième Dan JeanPierre Benyaha remportait à 17ans la médaille de bronze deschampionnats du monde de Dijon.
* Art Bouali (1er), Stéphane Liardet Pierre Galiay (3eme ex-aequo)et pour les féminines Mlle Montheil (3ème).
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DES BAMBINS,EN EXPEDITION
LES LOCATAIRESPRENNENT LEURSAFFAIRES EN MAIN
UN IMPORTANTCENTREDE FORMATION
Une quinzaine de bambins ducentre de loisirs maternels étaientinvités le 21 mars à la Cité desSciences et de l'Industrie avecplusieurs dizaines d'autres enfants pour une grande rencontreautour de l'expédition Antarticaqui à récemment rejoint le pôleSud. Film de l'arrivée, explica-
Hausses scandaleuses desloyers privés, Office HLM transformé en immense collecteurd'impôts, taux d'intérêts qui pèsent sur la quittance sans pouvoir pour autant permettred'améliorer le cadre de vie descités.... les atteintes au droit aulogement ont été vigoureusement dénoncés lors d'un rassemblement devant la mairie le24 mars. A l'appel des présidents d'une quarantaine d'amicales de la Confédération Nationale du Logement, plus de 400personnes habitant des logements publics et privés de tousles quartiers se sont fait porteurs(cahiers de revendicatioris à l'appui), de l'exigence de 3500 familles qui, en signant une péti-
Le bâtiment, qui au 21 rue de laMotte abrite le central téléphonique accueille depuis peu untrès important centre de formation des techniciens des Télécoms. Le Centre d'Enseignementdu Réseau Nat'ional (CERNAT)vient en effet de s'installer dans2000 mètres carrés de laboratOires tèchniques et de salles decours destinés aux techniciensvenant en formation initiale oucontinue. Cette ouverture fait ducentre d'Aubervilliers une vitrine
tions: ils ont approché dans l'effervescence des grandes performances quelques aspects d'uneremarquable aventure humaine etscientifique et passé un après midi de découvertes dont ils pouvaient même revivre à la télévision, le soir en famille, lesmeilleurs moments.
tion reclamant notammentl'abrogation de la loi Méhaignerie et la subvention d'équilibrequi permettrait d'équilibrer lebudget de l'office, exigent queles pouvoirs publics prennentleurs responsabilités. Alors quele profit des 1000 premières entreprises est passé de 86 à 88 de26 à ... 113 milliard de Francs,les impôts et taxes divers rienque pour l'OPHLM s'élèvent à 26milliards: «3500 Francs par anet par quittance! <'C'est le mondeà l'envers» résumait Jack Ralite.Le rassemblement, volonté de leremettre à l'endroit, constituaitun remarquable élan des locataires et de toute la populationpour que le droit au logement redevienne un droit humain.
de formations aux hautes technologies de transmissions et decommunications de dimensioninternationale. Son inauguration aeu lieu le 27 mars en présence deChristian Laborde, directeur duCERNAT, de Bernard Baud, directeur du centre de la rue de laMotte, de Jack Ralite, maire, deJean-Jacques Karman son adjointchargé des questions économiques, de Guy Paul Pénisson,conseiller municipal ainsi que dupersonnel du centre.
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FRANCE-URSS
COOPERATIONSTRANSALPINES
LES JANSSEN
Discussions en vue de la préparation du Congrès national, échange de vues sur l'actualité, rencontre amicale entre adhérents: lasoirée organisée le 24 mars parl'association France-Urss a égaIement été l'occasion de faire honneur à la gastronomie russe proposée pour la circonstance par le
Echanges inédits entre les italianistes du collège Henri Wallon etla Quinzaine de collégiens de Bologne Qui étaient leurs hôtes du 3au 9 Avril. Partageant leur emploidu temps entre la visite desgrands musées et monumentsparisiens, la découverte de notreville, les jeunes italiens ont mis àprofit un échange qui doit beaucoup à Michelle Mollé, professeur d'italien, pour nouer defructueux contacts avec les familles Qui les hébergeaient. Reçus à la Mairie, Carmen Caron,au nom du Maire et de la Municipalité, leur souhaitait, ainsi qu'àleur professeur, une amicalebienvenue le 5 Avril.La semaine d'avant, des élus
La garantie d'emploi pour ceux Quipartiraient au Val de Rueil, un véritable plan social pour les autres etle maintien de productions sur lesite actuel ont été au centre durendez-vous que, le 2 Avril, les salariés de Janssen ont (enfin) obtenu avec le Ministère du travail. Accompagnée d'une centaine depersonnes, de Muguette JacQuaint, députée, de Jean Sivy etJacques Salvator adjoints du maire, la délégation CGT et CFTC dupersonnel a détaillé la situation dulaboratoire et les conséquences dudéménagement. Il se traduirait eneffet par la suppression d'une cinquantaine de postes de travail. Misrécemment en demeure de choisirentre un licenciement immédiat etun transfert sans perspective, les
chef de la maison Thévenin. Lasoirée a réuni dans le restaurantde l'école Babeuf 90 personnesdont Michel Gonsard, Premier secrétaire départemental de l'association ainsi Que plusieursconseillers municipaux. Elledevait se prolonger par une tombola suivie d'un bal.
dont Bernard Sizaire, adjoint dumaire, Jack Ralite, recevaientégalement en mairie des élèvesde Padoue Qui étaient cette foisles invités de Gabriel Péri. Tourisme, spectacles, et rencontres àtravers la ville ont égalementmarqué un séjour Qui s'inscritdans le cadre d'un jumelage établi entre les deux établissementsdepuis maintenant 6 ans. Ilconnaît cette année un prolongement particulier avec l'organisation, par Aubervacances, d'un séjour d'été dans les familles d'unclub cycliste amies du collège dePadoue. On attend également lavenue de ce club cycliste à Aubervilliers, cet été, et au bout de1200 kilomètres à... vélo bien sûr.
salariés ont par ailleurs saisi l'Inspection du travail. Ils ont égaiement été reçus au Ministère del'Industrie le 9 avril avec Jack Ralite et Jean-Jacques Karman. Lespouvoirs publics ont les moyensd'intervenir pour trouver une solution satisfaisante. Le maire et sonadjoint, chargé des affaires économiques ont rappelé les propositions de développement faites parla ville et l'attention de la Municipalité à toute nouvelle proposition.A noter qu'à l'issue de ces différentes démarches, dont la mobilisation du 17 mars constituait enQuelque sorte le tremplin, tous lesinterlocuteurs des salariés se sontengagés à demander des éclaircissements à la direction de l'entreprise.
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QUAND LE JAZZ EST LA...
,LES RETRAITESTIENNENT CONGRÈS
Cinéma-jazz au Studio, le 2 Avril,avec Franck Cassenti. L'auteur de« l'Affiche rouge» est aussi -lesait-on? - un musicien émérite etun amateur de jazz éclairé. Auteurde plusieurs films sur quelques« grands», c'est autour d'ArchieShepp qu'il est venu rencontrer lepublic d'Aubervilliers. Projection
. de « Je suis jazzy... C'est ma vie »,
débat et final en musique avec,pour le plus grand plaisir, d'un public attentif (où l'on notait la présence de Guy Dumélie adjoint aux
Le congrès départemental del'Union des retraités et Personnesagées s'est tenu le 31 Mars dansl'espace Renaudie.L'examen du rapport d'activité etle renouvellement des mandatsétaient notamment à l'ordre dujour de cette journée au cours delaquelle les congressistes -parmilesquels ont reconnaissait Madame Cordillot, Présidente del'Union nationale, Bernard Lehman, Président de l'Union locale,
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LES ETATSGÉNÉRAUXDELACULTURELes 6 et 7 avril se sont tenues auPalais de Tokyo des assises internationales pour des coopérationsculturelles en Europe et avec lespays du sud à l'initiative des Étatsgénéraux de la Culture qu'animeJack Ralite. Près de 300 artistes yont participé, 40 pays étaient représentés.Autour de Jack Ralite devant uneoeuvre de Mélik Ouzani « ZuluFiesta IV » on reconnaît de gaucheà droite:Seyma Soydan peintre (Turquie)Francine Spiering animatrice culturelle (Hollande)Alan Glinoga auteur dramatique(Phillippines)
affaires culturelles) les improvisations mi-free, mi-classiques duFusion Jazz Trio avec à la guitarebasse Franck Cassenti lui-même.L'exposition sur le saxophone à labibliothèque Saint -John Perse etcelle du Conservatoire, la rencontre avec Philip Catherine auCaf'OMJA, et les deux grandsconcerts dans l'Espace Renaudie,les 3 et 4 avril, ont constitués lesautres moments forts de ce moisdu Jazz organisé dans le cadre de"Banlieues Bleues".
Madeleine Cathalifaud, Conseillèregénérale et adjointe de Jack Ralitereprésentant la Municipalité, renouvelaient leur confiance à Francois Bon, président de l'Union départementale. La défense de lasécurité sociale, celle du pouvoird'achat, l'exigence de formesd'accueils adaptées aux besoins etaux ressources des personnesagées ont été quelques- unes desurgences revendiquées tout aulong des débats.
Esther Vbrbs comédienne (Hongrie)Barbara Thalheim chanteuse (RDA)Bernard Noël écrivain (France)
Daniel Granine écrivain (URSS)Jean-Claude Petit compositeur(France)Jean-Pierre Marchand réalisateur
de TV (France)Jean-Paul Lerat Président de l'association des téléspectateurs(ANADET)
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J'ai deux enfants âgés respectivement de 7 et 10 ans. Je lesaccompagne aussi souvent queje peux à leur école, rue FirminGémier, et je viens les chercherà l'heure de la sortie. Je vois denombreux enfants en bas âgealler et retourner à l'école nonaccompagnés tous les jours.Dans la rue Chouveroux circulent d'énormes poids lourd etsur la rue Sadi-Carnot et FirminGémier les voitures roulent tropvite. Je me demande pourquoila municipalité ne fait pasconstruire des ralentisseurs àproximité de ces 3 écoles primaire. Ces enfants courent ungrand danger et risquent fort unaccident. Des ralentisseurs ontété installés près de l'école ·ruedu Goulet, alors pourquoi pasrue Firmin Gémier et rue SadiCarnot?
Mr Roger Canonne.
Monsieur,La sécurité des enfants sur lechemin de l'école est une préoccupation majeure de la Municipalité. De nombreux travaux ont déjà été effectués aux abords desécoles ce qui nous a valu d'êtrecité parmi les villes ayant fait leplus en ce domaine. Ceci étantdit, nous sommes conscientsqu'il reste beaucoup à faire carmalheureusement le non respectdu Code de la Route par unnombre important d'automobilistes (stationnement, vitesse,non respect des deux etc... ) augmente les risques encourus parnos enfants. Les solutions techniques, notamment les « dosd'âne» font l'objet de nombreuses controverses et des villes
qui, par le passé, ont retenu cetype d'aménagement, sont actuellement en train de rechercherd'autres solutions plus adaptées.Pour notre part, nous avons demandé aux services techniquesde la ville de recenser, pourchaque école, les améliorationspossibles à apporter à ce qui adéjà été fait. Avec mes collègues,Carmen Caron et Gérard DelMonte, nous proposons d'établiren concertation avec les parentsd'élèves, un programme pluri-annuel de travaux à effectuer. Nousavons aussi demandé que desappelés du contingent viennentrenforcer le effectifs du Commissariat d'Aubervilliers pour, enpriorité, assurer les entrées etsorties des écoles. Soyez assuréqu'étant moi aussi, comme parent, concerné chaque jour par ceproblème, j'y suis très attentif etque je partage pleinement vospréoccupations.
Roland TaysseMaire·adjoint
à la circulationet au stationnement.
SÉCURITÉSCOLAIRE
F.C.P.E. Groupe scolaire Jouvet/ Gémier / Philippe.
Au nom de notre association,je tiens à vous remercierd'avoir tenu compte de nos demandes concernant la signalisation de l'école Gérard Philippe rue Firmin Gémier. Evidemment, cela ne se substitue pasà la présence physique d'unpersonnel de police aux heuresd'entrée et de sortie, et vouspouvez compter sur notre appuidans les discussions que vouspourriez avoir avec le Commis-
sariat à ce sujet. Je vous priede croire, Monsieur, à l'expression de nos-salutationsdistinguées.
MrC. RamponLe Président.
PERSONNES AGÉESEN CONGRÈS
Union Nationale des Retraités etPersonnes Agées
Comme convenu notre organisation, l'Union Départementaledes Retraités et Personne Agéesde la Seine Saint-Denis a tenuson Xllème Congrés à l'EspaceRenaudie,mis gracieusement ànotre disposition le 31 marsdernier.L'ensemble des participants, areconnu unanimement la gentillesse et la fraternité du personnel municipal, mobilisé àcette occasion et nous sommesheureux de vous en informer,pour eux nous étions des amisqu'ils recevaient avec plaisir.Chacun de nos convives nousont signalé la qualité du service, celui des cuisines et la générosité du menu.Nous regrettons que quelquesuns de nos camarades étant retenus par leur participation à lamanifestation de ce jour, aientété privés de cette festivité gastronomique, chacune de nos délégation ayant été affaiblie duf~it de la simultanéité de cesdeux événements.Nous remercions Madame Cathalifaud de sa présence et deson intervention qui a permis àchacun de prendre connaissance de la participation et du soutien du Maire d'Aubervilliers,ainsi que de celle de MonsieurG. Valbon, Président du Conseil
Général de la Seine Saint Denis, que nous remercions vivement.
François SONPrésident
Départemental.
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la ville»
La voiture est devenueun des problèmes majeurs
de la vie en zoneurbanisée. Aubervilliers
comme toutes les villescomparables, n'échappe
pas aux conséquences del'usage intensifde la
voiture.Dans ce domaine comme
bien d'autres, la sommedes comportements
individuels influence defaçon négative ou positivesur la qualité de la vie de
tous.Chacun doit prendre sesresponsabilités. C'est ce
que fait la Municipalitéen organisant le
stationnement en centreville. Aujourd'hui, toutesles catégories de citoyenspâtissent d'un trop plein
de voitures et d'unstationnement anarchiqueet souvent dangereux pour
les piétons.
Laisser les choses enl'état, c'est à terme,accepter l'asphyxie totaled'un quartier qui avec sesdiverses activités,administrations etservices, les opérationsd'amélioration del'habitat et d'équipementseront toujours plus etmieux le coeur de la ville.La Municipalité sait quecela induira denécessaires remises enquestion d'habitudessouvent anciennes. Mais,à terme, comme c'est lecas à la Villette, chacuntrouvera dansl'environnement et lefonctionnement duquartier desaméliorations profitablesà tous.
Roland TAYSSEAdjoint au MaireResponsable de :« Ùl viedes quartiers »
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Maquelte Patrick Despierre
Cette fois le centreville va faire l'expérience du stationnement payant. Certainscommerçants étaientfavorables, d'autres,opposants convaincus. Ce projet est lefruit de la volontéMunicipale et d'uneévolution incontournable.Une collaboration efficace avec toutes lesautorités responsables me parait indispensable à l'application de cette mesure.Le commerce local etla Municipalité ontparticipés a l'élaboration et au financement de ce plan qui,je l'espère, rendraplus de services ànotre clientèle que decontraintes.
Mr. Sost Président del'association
des commerçantset artisans d'Aubervilliers
centre.
Imprimé par NEWS PRINT, 24500 Eymet