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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 2S115 mio-claviculaire était de 32° et en 3 cas il n’a pas été calculé car l’ostéolyse était trop importante. Le score de Constant avant trai- tement était de 68,7/100 et le SST moyen de 7,8/12. La reprise du travail a été faite en moyenne après 5 semaines. La reprise des activités sportives a été faite à environ 12 semaines postopératoi- res. Les huit patients ont été améliorés par la chirurgie. Le score de Constant à six mois était de 86,2 10,2 et le SST moyen était de 10,9 1,1. CONCLUSION. Avec les chiffres à notre disposition l’ostéo- lyse atraumatique de la clavicule distale répond bien à l’inter- vention d’excision claviculaire distale (Mumford). Les résultats sont stables dans le temps. La reprise du sport est possible à par- tir de 3 mois. 185 Réparation méniscale : résultats cliniques et radiologiques à moyen terme. À propos de 203 cas Xavier CASSARD*, Philippe BEAUFILS, Olivier CHARROIS, Christophe HULET ET LA SFA INTRODUCTION. Le but était d’évaluer les résultats à moyen terme de la réparation méniscale pour mesurer la morbi- dité, le taux de méniscectomie, la préservation cartilagineuse. MATÉRIEL. 203 réparations méniscales (âge moyen 28 ans) ont été revues rétrospectivement dans une étude multicentrique (17 centres). Taux de méniscectomie secondaire, résultats clini- ques (IKDC 1999), et résultats radiologiques pour apprécier l’état du cartilage ont été les objectifs principaux. 87 % étaient des ménisques médiaux et 13 % des latéraux. La lésion était verticale longitudinale en zone vascularisée dans 84 %. Elle était en clivage horizontal chez un sujet jeune et sportif dans 8 %. L’étendue moyenne était de 18 mm. Une lésion du LCA était présente dans 52 %, le plus souvent reconstruite simultané- ment. 9 % des réparations étaient effectuées à ciel ouvert, 33 % sous endoscopie de dedans en dehors, et 58 % par technique tout en dedans. Le recul moyen est de 45 mois (12-214 mois). RÉSULTATS. Quinze complications opératoires ont été rele- vées, dont 8 absences de tenue du matériel. Les complications nerveuses (nerf saphène interne : 4, nerf fibulaire commun : 1) ont été l’apanage des techniques à ciel ouvert ou avec contrinci- sion. Il n’y a pas eu d’infection. 23 % des genoux ont subi une méniscectomie secondaire (25 % dans le groupe genou laxe, 24 % dans le groupe genou stable avec lésion verticale, 6 % dans le groupe clivage horizontal). Age, stabilité du genou, distance au mur (à condition de rester en zone vascularisée) étaient sans influence. Longueur de la lésion côté médial, délai > 12 semai- nes, mauvaise tenue primaire influaient péjorativement sur le résultat. La courbe de survie montrait que l’essentiel des ménis- cectomies secondaires étaient effectuées dans les deux ans (sur- vie à 2 ans 79 %). Au recul de 45 mois, sur 100 ménisques réparés, 23 étaient méniscectomisés, 20 présentaient une douleur modérée résiduelle de l’interligne, 57 étaient asymptomatiques. Le taux de pincement radiologique (toujours modéré) pour les ménisques encore en place était de 11 %. DISCUSSION. La réparation méniscale est efficace dans les lésions verticales longitudinales en zone vascularisée et sur cli- vage horizontal du sujet jeune, à condition d’une fixation primaire solide. Elle protège le cartilage. Elle doit être systématiquement mise en balance avec une méniscectomie nécessairement totale sur ce type de lésion qui entraînerait, surtout dans le cadre d’une laxité, une dégradation cartilagineuse rapide. 186 Intérêt de l’IRM pour prédire le caractère réparable d’une lésion méniscale verticale longitudinale Geoffroy NOURISSAT*, Philippe BEAUFILS, Tarik AÏT SI SELMI, Patricia THOREUX, Bernard MOYEN, Xavier CASSARD ET LA SFA INTRODUCTION. Le but de cette étude multicentrique était d’évaluer l’intérêt de l’IRM dans la prédiction du caractère répara- ble d’une lésion méniscale verticale longitudinale transfixiante, en considérant l’arthroscopie comme l’examen de référence. MATÉRIEL ET MÉTHODES. Cent IRM préopératoires ont été revues rétrospectivement par un seul observateur qui ne con- naissait pas les constatations et gestes arthroscopiques (ménis- cectomies (42), réparation méniscale (58)). Le sexe (m = 77, f = 23), l’âge (28 ans en moyenne), l’atteinte médiale (78) ou latérale (22), le délai entre l’accident et l’IRM (18 sem), et entre l’IRM et l’arthroscopie (15 sem) ont été notés. Ont été réperto- riées à l’IRM et à l’arthroscopie la longueur de la lésion et l’épaisseur du mur restant. Ont été considérés comme suscepti- bles d’être réparés, les ménisques présentant à l’IRM une lésion se situant à moins de 4 mm de la jonction ménisco-synoviale et de plus de 10 mm de long. Le type de signal intra-méniscal du mur périphérique et du fragment axial a été noté. RÉSULTATS.L’IRM a retrouvé une lésion de longueur moyenne 17,6 mm et un mur de 3,4 mm d’épaisseur en moyenne. Le signal du mur périphérique était hétérogène dans 48 cas ; celui du fragment axial dans 11 cas, indépendamment de l’ancienneté des lésions. Dans 90 cas, il n’y avait pas de diffé- rence entre les résultats IRM et arthroscopiques, concernant sur les 2 critères de réparabilité. Dans 7 cas, la lésion était jugée réparable en IRM mais pas en arthroscopie. La sensibilité était de 0,91 ; la spécificité de 0,87 ; la valeur prédictive positive de 0,94 et la valeur prédictive négative de 0,82. Les lésions média- les avaient une sensibilité de 0,93 contre 0,77 pour le ménisque latéral. L’exploration du ménisque médial est plus précise que celle du ménisque latéral. CONCLUSION. L’IRM est un excellent examen pour prédire le caractère réparable d’une lésion verticale longitudinale du ménisque médial. La présence d’un mur de moins de 4 mm d’épaisseur et d’une lésion de plus de 10 mm de long sur l’IRM *Marius Scarlat, Département de Chirurgie Orthopédique, Clinique Saint Michel, avenue d’Orient, place du 4-Septembre, 83100 Toulon. *Xavier Cassard, Clinique des Cèdres, 31700 Cornebarrieu.

186 Intérêt de l’IRM pour prédire le caractère réparable d’une lésion méniscale verticale longitudinale

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Page 1: 186 Intérêt de l’IRM pour prédire le caractère réparable d’une lésion méniscale verticale longitudinale

RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 2S115

mio-claviculaire était de 32° et en 3 cas il n’a pas été calculé carl’ostéolyse était trop importante. Le score de Constant avant trai-tement était de 68,7/100 et le SST moyen de 7,8/12. La reprisedu travail a été faite en moyenne après 5 semaines. La reprise desactivités sportives a été faite à environ 12 semaines postopératoi-res. Les huit patients ont été améliorés par la chirurgie. Le scorede Constant à six mois était de 86,2 ° 10,2 et le SST moyen étaitde 10,9 ° 1,1.

CONCLUSION. Avec les chiffres à notre disposition l’ostéo-lyse atraumatique de la clavicule distale répond bien à l’inter-vention d’excision claviculaire distale (Mumford). Les résultatssont stables dans le temps. La reprise du sport est possible à par-tir de 3 mois.

185 Réparation méniscale : résultatscliniques et radiologiques à moyenterme. À propos de 203 cas

Xavier CASSARD*, Philippe BEAUFILS,Olivier CHARROIS, Christophe HULET ET LA SFA

INTRODUCTION. Le but était d’évaluer les résultats àmoyen terme de la réparation méniscale pour mesurer la morbi-dité, le taux de méniscectomie, la préservation cartilagineuse.

MATÉRIEL. 203 réparations méniscales (âge moyen 28 ans)ont été revues rétrospectivement dans une étude multicentrique(17 centres). Taux de méniscectomie secondaire, résultats clini-ques (IKDC 1999), et résultats radiologiques pour apprécierl’état du cartilage ont été les objectifs principaux. 87 % étaientdes ménisques médiaux et 13 % des latéraux. La lésion étaitverticale longitudinale en zone vascularisée dans 84 %. Elleétait en clivage horizontal chez un sujet jeune et sportif dans8 %. L’étendue moyenne était de 18 mm. Une lésion du LCAétait présente dans 52 %, le plus souvent reconstruite simultané-ment. 9 % des réparations étaient effectuées à ciel ouvert, 33 %sous endoscopie de dedans en dehors, et 58 % par techniquetout en dedans. Le recul moyen est de 45 mois (12-214 mois).

RÉSULTATS. Quinze complications opératoires ont été rele-vées, dont 8 absences de tenue du matériel. Les complicationsnerveuses (nerf saphène interne : 4, nerf fibulaire commun : 1)ont été l’apanage des techniques à ciel ouvert ou avec contrinci-sion. Il n’y a pas eu d’infection. 23 % des genoux ont subi uneméniscectomie secondaire (25 % dans le groupe genou laxe,24 % dans le groupe genou stable avec lésion verticale, 6 % dansle groupe clivage horizontal). Age, stabilité du genou, distanceau mur (à condition de rester en zone vascularisée) étaient sansinfluence. Longueur de la lésion côté médial, délai > 12 semai-nes, mauvaise tenue primaire influaient péjorativement sur lerésultat. La courbe de survie montrait que l’essentiel des ménis-cectomies secondaires étaient effectuées dans les deux ans (sur-vie à 2 ans 79 %). Au recul de 45 mois, sur 100 ménisquesréparés, 23 étaient méniscectomisés, 20 présentaient une douleur

modérée résiduelle de l’interligne, 57 étaient asymptomatiques.Le taux de pincement radiologique (toujours modéré) pour lesménisques encore en place était de 11 %.

DISCUSSION. La réparation méniscale est efficace dans leslésions verticales longitudinales en zone vascularisée et sur cli-vage horizontal du sujet jeune, à condition d’une fixation primairesolide. Elle protège le cartilage. Elle doit être systématiquementmise en balance avec une méniscectomie nécessairement totalesur ce type de lésion qui entraînerait, surtout dans le cadre d’unelaxité, une dégradation cartilagineuse rapide.

186 Intérêt de l’IRM pour prédire lecaractère réparable d’une lésionméniscale verticale longitudinale

Geoffroy NOURISSAT*, Philippe BEAUFILS,Tarik AÏT SI SELMI, Patricia THOREUX,Bernard MOYEN, Xavier CASSARD ET LA SFA

INTRODUCTION. Le but de cette étude multicentrique étaitd’évaluer l’intérêt de l’IRM dans la prédiction du caractère répara-ble d’une lésion méniscale verticale longitudinale transfixiante, enconsidérant l’arthroscopie comme l’examen de référence.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Cent IRM préopératoires ontété revues rétrospectivement par un seul observateur qui ne con-naissait pas les constatations et gestes arthroscopiques (ménis-cectomies (42), réparation méniscale (58)). Le sexe (m = 77,f = 23), l’âge (28 ans en moyenne), l’atteinte médiale (78) oulatérale (22), le délai entre l’accident et l’IRM (18 sem), et entrel’IRM et l’arthroscopie (15 sem) ont été notés. Ont été réperto-riées à l’IRM et à l’arthroscopie la longueur de la lésion etl’épaisseur du mur restant. Ont été considérés comme suscepti-bles d’être réparés, les ménisques présentant à l’IRM une lésionse situant à moins de 4 mm de la jonction ménisco-synoviale etde plus de 10 mm de long. Le type de signal intra-méniscal dumur périphérique et du fragment axial a été noté.

RÉSULTATS. L’IRM a retrouvé une lésion de longueurmoyenne 17,6 mm et un mur de 3,4 mm d’épaisseur enmoyenne. Le signal du mur périphérique était hétérogène dans48 cas ; celui du fragment axial dans 11 cas, indépendamment del’ancienneté des lésions. Dans 90 cas, il n’y avait pas de diffé-rence entre les résultats IRM et arthroscopiques, concernant surles 2 critères de réparabilité. Dans 7 cas, la lésion était jugéeréparable en IRM mais pas en arthroscopie. La sensibilité étaitde 0,91 ; la spécificité de 0,87 ; la valeur prédictive positive de0,94 et la valeur prédictive négative de 0,82. Les lésions média-les avaient une sensibilité de 0,93 contre 0,77 pour le ménisquelatéral. L’exploration du ménisque médial est plus précise quecelle du ménisque latéral.

CONCLUSION. L’IRM est un excellent examen pour prédirele caractère réparable d’une lésion verticale longitudinale duménisque médial. La présence d’un mur de moins de 4 mmd’épaisseur et d’une lésion de plus de 10 mm de long sur l’IRM

*Marius Scarlat, Département de Chirurgie Orthopédique,Clinique Saint Michel, avenue d’Orient, place du 4-Septembre,

83100 Toulon.

*Xavier Cassard, Clinique des Cèdres, 31700 Cornebarrieu.

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2S116 79e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.

sont des critères fiables. Mais l’arthroscopie reste l’élémentdéterminant dans le choix thérapeutique.

187 Repérage de la branche infrapatel-laire du nerf saphène interne partransillumination arthroscopiquelors de la voie d’abord antéro-interne du genou

Grégory MOINEAU*, Frédérique DUBRANA,Philippe BRUNET, Romain GÉRARD

La voie d’abord antéro-interne en arthroscopie du genou estsource de lésions de la branche infrapatellaire du nerf saphèneinterne dans 0,4 à 22,2 % des arthroscopies. Un soft point a étédécrit par Mochida après une étude anatomique afin de dimi-nuer ces complications. Le but de notre étude est d’adapter lavoie d’abord antéro-interne après repérage par transilluminationde la branche infrapatellaire de la veine saphène interne afin delimiter au plus les lésions du rameaux nerveux. Un tel procédéest déjà utilisé lors des voies d’abord postéro-internes et lors despoints d’entrée des sutures méniscales.

Pour cela nous avons procédé en 2 étapes : une étude pros-pective clinique incluant 64 arthroscopies, lors desquelles estrecherché le rameau veineux par transillumination de la voied’abord antéro-interne, l’optique étant introduit par voieantéro-externe ; une étude anatomique cadavérique, incluant16 genoux afin de rechercher un rapport anatomique constant,simple (au-dessus, au-dessous...) entre les branches infrapatel-laires nerveuse et veineuse des nerf et veine saphène interne.Ces rapports sont étudiés sur les genoux en flexion puis enextension. Ensuite la distance séparant ces deux structures estcalculée.

Lors de 70 % des arthroscopies, le rameau veineux a étérepéré par transillumination. Dans 90 % des dissections ou lenerf et la veine ont été retrouvés, la branche veineuse est au-des-sus du rameau nerveux sur un genou en flexion. La distancemoyenne entre ces deux structures est de 4,5 mm. On neretrouve pas de différence significative lors des mesures prisesen extension sur les mêmes genoux (p = 1/méthode de Fischer).

Lors de 7 arthroscopies sur 10, le repérage initial de la bran-che veineuse par transillumination doit permettre de déduire laposition du rameau nerveux, celui-ci étant en-dessous. Dans lamesure du possible, la voie d’abord antéro-interne doit doncêtre réalisée au dessus de cette veine, sur un genou en flexioncomme le préconise Craig.

Ce moyen simple de repérage devrait permettre de limiterl’incidence des lésions post-arthroscopiques de la branche infra-patellaire du nerf saphène interne. Ceci fait actuellement l’objetd’une étude dans le service.

188 Nouvelle méthode arthroscopiquede mesure de surface des lésionscartilagineuses du genou

Henri ROBERT*, Jean-Christophe LAMBOTTE,Rémi FLICOTEAUX

INTRODUCTION. La mesure arthroscopique, habituelle-ment au crochet de la surface des lésions cartilagineuses dugenou reste imprécise et peu reproductible (Oakley S, Portek I,Szomor Z : Poor accuracy and interobserver reliability of kneearthroscopy measurements. Ann Rheum Dis, 2002, 61, 540-543).La SFA a proposé en 1994 un score de profondeur et de surfacequi reste peu utilisé en pratique (Dougados M, Ayral X, Listrat Vet al. : The SFA system for assessing articular cartilage lesions.Arthroscopy, 1994, 10, 69-77). Nous proposons une nouvelletechnique de mesure de surface et de positionnement des lésionschondrales, quelque soit leur profondeur, par le balayage angu-laire du genou.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Première série : sur 5 genouxde cadavre, nous avons créé 20 lésions chondrales condylien-nes profondes (grades 3 de la classification ICRS) puis mesurésous arthroscopie l’arc condylien (entre 0 et 90°) de la lésion, àpartir de l’angle de flexion du genou. Chaque mesure est faite(scope à 30°) par la porte controlatérale en positionnant leslimites lésionnelles sur l’équateur de l’écran. La première posi-tion définie par un certain angle de flexion du genou matéria-lise le début de la lésion et la 2e position angulaire défini la finde la lésion. On obtient ainsi un arc condylien (?) qui repré-sente la limite antérieure et postérieure de la lésion. Cet arcmesuré sous arthroscopie par 2 opérateurs a été comparé à celuide la lésion après arthrotomie. La largeur (l) de la lésion a étésimplement mesurée par un crochet calibré. Chaque mesure aété répétée par chaque opérateur une heure plus tard. Deuxièmesérie : sur 5 autres genoux, nous avons créé 20 lésions chondra-les et répété les mesures angulaires avec un goniomètre selon lemême protocole. Les tests de concordance utilisés sont : coeffi-cient Kappa et test de Bland et Altman (intervalle de confiance> 95 %).

RÉSULTATS. Première série : bonne reproductibilité intra-observateur mais concordance inter-observateur mauvaise.Deuxième série (avec goniomètre) : excellente reproductibilitéintra-observateur, bonne concordance inter-observateur (Kappaà 0,78) et avec la lésion contrôlée après arthrotomie (93 % deconcordance à ° 10).

DISCUSSION. L’angle de balayage de la lésion peut êtreconverti en hauteur (mm) à partir de la connaissance du rayonde courbure du condyle (R) du patient et ainsi la surface lésion-nelle assimilée à une calotte quadrangulaire est simplementobtenue (l x ? x R x <pi>./180). En pratique, nous utilisons descalques superposables à la radio de profil (sans agrandissement)et une abaque pour connaître cette hauteur. La surface et le posi-tionnement sont ajoutés à la grille de localisation de l’Interna-tional Cartilage Research Society.

CONCLUSION. Cette méthode simple, reproductible, nouspermettra de compléter la fiche ICRS 2000, d’étudier l’évolu-tion des chondropathies dans le temps et de mieux prévoir le

*Geoffroy Nourissat, Service de Chirurgie Orthopédique,Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine,

75012 Paris.

*Grégory Moineau, CHU La Cavale Blanche,boulevard Tanguy-Prigent, 29200 Brest.