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    Quel avenir pour lesrandes industries TICgrandes industries TIC

    l 'horizon 2015 ? l'horizon 2015 ?

    Un livre blanc issu des confrencesdu cycle prospective G9+

    Juin 2009

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    Quel avenir pour les grandes industries TIC l'horizon 2015 ?

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    Sommaire

    Introduction - Nathalie Kosciusko-Morizet 4Prambule - Claude Durand 5Le cycle prospective de l'Institut G9+ - Christian Hindre &Jean-Franois Perret 6Les intervenants et contributeurs des confrences"Prospective 2012" 7Les membres actifs du groupe Prospective "Institut G9+" 811 ides pour assurer le futur des modles industriels TICen France l'horizon 2015 10Prsentation dtaille des 4 sessions "Cycle Prospective"G9+ 18

    Le "modle SSII" l'horizon 2012-2015 19Les oprateurs de tlcommunication lhorizon 2012-2015 22Les diteurs de logiciels en France lhorizon 2012-2015 26Innovation, besoins des entreprises et offre des fournisseurs :convergence ou grand cart ? 29

    Annexes 32Le G9+ en une page 33Les membres du comit d'organisation de lInstitut G9+ 34Quelques liens utiles 36

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    Introduction - Nathalie Kosciusko-Morizet

    Nathalie Kosciusko-MorizetSecrtaire d'Etat charge de la Prospective et du Dveloppement de

    l'conomie numrique

    Les technologies de linformation et de la communication se dveloppent une vitessevertigineuse et prennent une place capitale dans notre conomie. Nous avons pourtantdu mal laborer une vision densemble de ce secteur tant les acteurs et les logiquesindustrielles sont multiples. Tout lintrt de cette tude prospective est de dresser unpanorama aussi complet que possible des grandes familles de TIC et de cerner leursenjeux dans les prochaines annes venir.

    La France a de rels atouts dans ces nouvelles technologies. Ses infrastructures

    permettent prs de 95% des internautes de surfer sur le Web en haut dbit. Notreindustrie du logiciel, o lon compte plus de 80 % de PME, est riche et diversifie. Nousne devons pas pour autant nous reposer sur nos lauriers. Beaucoup reste encore faire pour permettre tous les Franais daccder Internet. Cest tout lenjeu du planFrance numrique 2012 que je mattache mettre en uvre en tant que secrtairedEtat charge du dveloppement de lconomie numrique. Cest de la russite de ceplan que dpendent la rsorption de la fracture numrique mais aussi la croissance detous les acteurs qui travaillent aujourdhui crer les contenus de demain. Plus lesinternautes seront nombreux, plus les producteurs de logiciels et dapplicationsnumriques pourront accder un vaste march et rentabiliser des cots dedveloppement.

    Lensemble des secteurs des technologies de linformation et de la communicationforme une chane de lconomie dans laquelle nous ne devons ngliger aucun maillon.Le dveloppement des infrastructures a toute son importance mais il ne servirait riende couvrir lensemble du territoire franais en haut dbit sans se proccuper desusages. Aujourdhui Internet nous permet de communiquer, daccder de multiplesbiens, de crer des liens sociaux mais aussi de nous cultiver ou de nous divertir. Lechamp des possibles est loin dtre clos : lenseignement distance, les services lapersonne, le tltravail et bien dautres applications nen sont encore qu leurs dbutssur Internet.

    Je suis heureuse de voir que cette tude de lInstitut G9 + prend pleinement en comptelimportance de cette complmentarit dans le dveloppement des TIC et ne prneaucune stratgie unique pour mener au succs. Nous avons autant besoindencourager les capacits dinnovation des PME, notamment par la commandepublique comme ly autorise la loi LME, que de consolider les leaders du secteur sinous voulons crer de vritables champions mondiaux. Il existe par ailleurs une placepour le logiciel libre comme il en existe une pour le logiciel propritaire.

    Noublions pas enfin un lment essentiel que montre bien cette tude : lestechnologies de linformation et de la communication ne forment pas un secteur parmidautres ; elles traversent lensemble du tissu conomique et lui offrent de formidablesmoyens pour innover, se moderniser et retrouver le chemin de la croissance.

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    Prambule - Claude Durand

    Claude Durand

    Prsident de l'Institut G9+

    Fin 1995 le Groupe des 9+ (ou G9+) a rassembl amicalement les clubs, commissionsou groupes informatique, tlcoms, multimdia constitus par les anciens lvesde neuf grandes coles franaises. Le G9+, transform en association dclare en2007 avec la dnomination Institut G9+, regroupe actuellement 19 formations.

    LInstitut G9+ sest construit partir dune ide ambitieuse, matrialise dans un GrandProjet. Etre reconnu par les milieux professionnels et les pouvoirs publics comme un

    ple dexcellence dans le domaine des Technologies de lInformation et de laCommunication.

    Mission engage avec le cycle Prospective qui a runi de trs nombreux participants,venus couter cadres dirigeants et experts des grandes industries TIC, SSII, diteursde logiciels et oprateurs tlcoms. Quatre tables rondes ont t tenues, toutes danslesprit douverture, de respect et de convivialit qui caractrise les vnements delInstitut. Finie la langue de bois. Place aux changes anims, constats sansconcession, remises en cause, prvisions lches, dialogues impromptus avec lasalle

    Nous avons voulu partager ces moments avec vous.

    Les tables rondes ont t transcrites dans des comptes-rendus prcis, immdiatementposts sur notre site. La richesse incomparable et la transparence peu commune despropos sont devenues vidences. Des ides fortes saillaient. Il fallait les capter afindextraire la substance des travaux et de transmettre cette sagesse collective.

    Notre premier livre blanc tait lanc, apportant sa contribution originale la prise enmain de lavenir des TIC en France.

    11 ides en forme de synthse.

    11 ides pour un commencement.

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    Le cycle prospective de l'Institut G9+ - Christian Hindre &Jean-Franois Perret

    Christian HindreVice-Prsident G9+

    Animateur du cycle Prospective G9+

    Jean-Franois PerretAnimateur du cycle Prospective G9+ et du Comit TIC/CNISFPrsident Association des Ingnieurs ENSEEIHT (AIN7)

    En Janvier 2007, dans le cadre d'une rflexion stratgique du G9+ quant ses futursaxes de dveloppement, est n le "Cycle Prospective G9+". L'objectif originel tait desusciter des espaces de rflexion et d'change sur les grands dfis du secteurindustriel des TIC, rassemblant les meilleurs dirigeants et experts des professionsconcerns, dans un contexte rellement objectif (pas de langue de bois, telle est ladevise du G9+) et pluridisciplinaire (ingnieurs et managers en troite collaboration)que l'Institut G9+ est l'un des seuls garantir.

    Ds la premire initiative, le succs est venu : en Mars 2007, la sance ddie

    l'avenir des SSII a rassembl plus de 300 participants et la fine fleur des dirigeants dela profession. 3 autres confrences ont suivi en 2007 et 2008 : sessions "verticales" surl'avenir des oprateurs tlcoms et des diteurs de logiciels, session "transverse" sousforme de dbat entre les clients "entreprises" (DSI) et leurs grands fournisseurs.

    Au total, plus de 1 000 participants et des dbats de qualit trs riches. Sur la base deces "matriaux", l'Institut G9+ a dcid, sur proposition de l'quipe d'animation ducycle, d'aller plus loin : raliser, destination des Pouvoirs Publics et desprofessionnels du secteur, un Livre Blanc rassemblant la quintessence de nos dbats,complte par des "ides" (pour ne pas dire des propositions!), que noussoumettons aujourd'hui votre lecture, et, nous l'esprons, vos plans d'actions

    Avec le recul et en pleine rcession conomique, nous avons le sentiment que la

    grande majorit des ides mises au cours de ces dbats, sont vritablement destendances lourdes (et non des effets de "mode") qui vont rythmer, lors de la repriseattendue (dans un futur assez proche, nous l'esprons), le dveloppement desindustries TIC, voire l'acclrer, tant nous sommes convaincus que toute crise gnreson lot de ruptures positives

    bientt lors de nos prochaines manifestations.

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    Les intervenants et contributeurs des confrences"Prospective 2012"

    Franois ARTIGNAN, Head of Media and Telecom Europe de BNP PARIBAS

    Patrick BERTRAND, Directeur Gnral de CEGID et Prsident de l'AFDEL

    (Association Franaise des Editeurs de Logiciels)Bernard CHARLES,Directeur Gnral de Dassault Systems

    Jean-Pierre CORNIOU, Prsident d'EDS Consulting, ancien Prsident du CIGREF(Club Informatique des Grandes Entreprises Franaises)

    Yseulys COSTES, Prsident Directeur Gnral de 1000 Mercis

    Jean-Philippe COURTOIS, Prsident de Microsoft International

    Philippe DINTRANS, Vice-Prsident Cognizant, en charge des activits de conseildans le secteur Finance aux USA

    Philippe DONCHE-GAY, Directeur Gnral de Capgemini/SBU Ouest Europe

    Yahya EL MIR, Prsident du Directoire de SQLI

    Franois ENAUD, Prsident Directeur Gnral de SteriaJean FERRE, Prsident de Sinequa

    Emmanuel FOREST, Directeur Gnral dlgu de Bouygues Tlcom

    Marc FOSSIER, Directeur Excutif du Groupe France Tlcom-Orange

    Yves GASSOT, Directeur Gnral de l'IDATE

    Gabrielle GAUTHEY, Membre du Collge de lARCEP

    Olivier GUILBERT, Prsident Directeur Gnral dOpen Trust

    Michle GUREN, Prsidente de CA France

    Philippe HEDDE, Directeur Gnral dIBM Global Business Services

    Paul HERMELIN, Directeur Gnral de CapgeminiPascal HOUILLON, Prsident de Sage

    Dominique ILLIEN, Directeur Gnral dAtos Origin

    Pierre JOUDIOU, Prsident Directeur Gnral de T-Systems France

    Pascal LAGARDE, Directeur Gnral de CDC Entreprises

    Didier LAMBERT, DSI dEssilor et Prsident du CIGREF

    Bernard LIAUTAUD, Fondateur et Prsident de Business Objects

    Bruno MENARD, Vice-Prsident, Systmes d'Information de Sanofi-Aventis, Prsidentdu CIGREF

    Jean MOUNET, Vice-Prsident de Sopra Group, Prsident de Syntec Informatique

    Michel PAULIN, Directeur Gnral de Neuf CegetelThierry PIERRE, Directeur de la stratgie SOA de SAP

    Gilles RIGAL, Directeur dApax Partners

    Dominique ROUX, Prsident de Bollor Tlcom

    Michael TRABBIA, Directeur de la Stratgie de TDF

    Jean-Philippe VANOT, Directeur Excutif en charge de lInnovation Marketing duGroupe France Tlcom-Orange

    Alexandre ZAPOLSKY, Prsident Directeur Gnral de Linagora, Prsident delAssociation des Socits de Services en Logiciels Libres

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    Les membres actifs du groupe Prospective "Institut G9+"

    Prnom / Nom Ecole

    Yvon Broudin Arts et Mtiers informatique et tlcoms

    Pierre Dumolard EM Lyon / Club TIC

    Claude Durand Mines informatique

    Xavier Fornetty Edhec Business et Technologie

    Christian Hindr Club ESCP-EAP TIC et business

    Louis Le Bigot TELECOM Bretagne

    Franois-Xavier Martin Sciences Po informatique et tlcommunications

    Nicolas Martinez-Dubost Ponts Telecom Informatique

    Michel Olive Suplec Informatique et tlcoms

    Jean-Franois Perret AI ENSEEIHT/TIC et CNISF informatique et tlcoms

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    Avec le concours de :

    Prnom / Nom Ecole

    Luc Bretones Intergroupe IT des Ecoles Centrales Lille, Lyon, Marseille et Nantes

    Valentine Ferreol Arts et Mtiers informatique et tlcoms

    Eric Nizard AI ENSEEIH/TIC

    Claudine Schmuck Sciences Po informatique et tlcommunications

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    11 ides pour assurer le futur des modles industriels TIC enFrance l'horizon 2015

    Le constat :

    Les industries TIC et leurs marchs reprsenteront l'chelle mondiale plusde 2 500 milliards d'Euros l'horizon 2015.

    Une part toujours croissante des services (services informatiques, tlcoms,Internet) avec plus de 60% des dpenses et investissementsTIC en 2015, soitun pourcentage en quasi-triplement de 1980 2015.

    L'cosystme franais des TIC joue un rle considrable dans l'conomiefranaise :

    - Plus de 150 milliards d'Euros de chiffre d'affaires, plus de 1,2 millionsd'emplois( 60% cadres)

    - Le premier recruteur d'ingnieurs et cadres dans l'Economie (prs de

    50 000 en 2008)- Quelques groupes franais parmi les leaders mondiaux

    Les 2 grandes industries franaises de services TIC contrlent encore unegrande partie de leur march domestique :

    - A plus de 90% pour les oprateurs tlcoms

    - A plus de 60% pour les SSII

    Par contre, les industries de produits et de technologies TIC sont dans unesituation plus complexe etsous domination internationale (logiciels, matrielsinformatiques et tlcoms,), malgr d'indniables atouts en matire d'innovationet de qualit des ressources.

    Enfin, il est dmontr que l'utilisation efficace des produits et services TIC est unvritable acclrateur de comptitivit. De nombreux rapports rcents1convergent pour dmontrer qu'une conomie franaise bien irrigue par les TICpeut gnrer 1% au moins de croissance supplmentaire du PIB et plus de500 000 empois crs ou sauvegards.

    Des entreprises de taille mondiale, fortement gnratrices d'emplois :

    Spcialit CA Monde2008 - M

    Effectifs 2008

    EquipementsTlcoms

    17 782 77 000

    SSII 8 703 83 508

    dition de logiciel 1 259 7 459

    ServicesTlcoms

    52 900 187 000

    1FIEEC, Syntec Informatique, AFDEL,

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    Les industries TIC et leurs marchs (source PAC/IDATE):

    Monde 2007 1 978,4 Mds

    Europe de l'Ouest 2007 598,2 Mds

    France 2007 91,8 Mds

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    Comment faire pour que ces industries subsistent et se dveloppent l'horizon2015 ?Des dbats du cycle "prospective des TIC" de l'Institut G9+ - 11 ides sontressorties :

    1. Poursuivre les efforts d'industrialisation des services.

    2. Prenniser les perspectives des champions franais en facilitant desrestructurations l'chelle europenne.

    SSII

    3. Consolider le fort tissu de PME du secteur SSIIen favorisant l'innovation, laspcialisation, la proximit client.

    4. Acclrer les priorits "Infrastructures"du Plan pour l'Economie Numrique

    (trs haut dbit,).

    Oprateurs

    Telecoms

    5. Faciliter le rle des oprateurs franais dans les invitables consolidationseuropennes et susciter quelques champions de l'intgration verticale(infrastructures / contenu).

    6. Faciliter l'mergence de nouveaux champions franais de l'dition delogiciels mondialedans quelques domaines d'excellences.

    7. Consolider les points forts.

    dite

    ursde

    log

    iciel

    8. Dvelopper la capacit intrinsque des diteurs pour la mutation vers leSaaS.

    9. Plusieurs tendances lourdes l'horizon 2015 ncessitent de s'appuyer sur desalliances des acteurs de l'cosystme TIC, en particulier pour faciliterl'ouverture de nouvelles opportunits porteuses issues de technologies etusages : systmes embarqus et applications "m to m", SaaS, applications"x.0", mobilit.

    10. La solidarit sectoriellepeut galement s'exprimer dans des consolidations chelle mondiale, face aux gants amricains (IBM, Microsoft, Google,HP/EDS,) ou aux industriels des pays mergents.

    Actionsgnrique

    sdesolidarit

    del'cosyst

    meTIC

    11. Les usages au cur de l'avenir des TIC

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    SSII - 1Poursuivre les efforts d'industrialisation des services

    Industrie de "main d'uvre" sophistique, les services informatiques sont confronts des comptiteurs nouveaux et agressifs, qui s'appuient sur des ressourcesnombreuses, de qualit et moins chres, et viennent sduire les entreprises clientespar l'attractivit de leur rapport prix/performance.

    L'industrie des SSII a entam une mutation vers l'industrialisation d'une partiesignificative de ses prestations. Cette industrie doit se donner les moyens, l'horizon2015, de poursuivre ces efforts avec discernement, c'est--dire en dveloppant unmodle de "centre de production de services" diversifi (rgions franaises, Maghreb,Europe de l'Est, Asie,) tout en consolidant la cration de valeur de ses services deproximit.

    SSII 2

    Prenniser les perspectives des champions franais en facilitant des restructurations l'chelle europenne

    Les fondateurs du modle "SSII la franaise" ont su crer une industrie extrmementdynamique et conqurante, qui a pour consquence une situation favorable : 60% depart de march domestique (un record) et un leadership en Europe. Cependant, lessocits franaises et europennes sont, moyen terme, des cibles potentielles pourles grandes socits amricaines ou asiatiques. Dans une priode o certains de nos"champions" pourraient tre fragiliss par la rcession ou par des fondateurs enpriode de retrait, il convient de les prenniser lors des invitables consolidations, enfacilitant des restructurations au sein de l'Union Europenne ou au sein de la filire TICfranaise.

    SSII - 3Consolider le fort tissu de PME du secteur SSII en favorisant l'innovation, la

    spcialisation, la proximit client

    Le secteur SSII ne se rsume pas quelques "champions" : c'est un secteur qui agnr plusieurs centaines d'entreprises entre 10 et 500 salaris, et ces socitsdoivent croire en leur avenir dans un monde conomique qui volue fortement. Leuravenir sera assur si elles savent conjuguer plusieurs facteurs "gagnants" :

    - Innover dans les usages, les services ou les technologies

    - Se spcialiser pour figurer parmi les meilleurs, malgr leur taille modeste et leursmoyens ncessairement limits

    - Protger et optimiser leurs qualits essentielles et surtout la proximit client, qui,compte tenu de la relation toujours plus intime entre les processus d'entreprise etles systmes d'information, va rester un facteur cl de dveloppement etcomptitivit.

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    Oprateurs Tlcoms - 4Acclrer les priorits "Infrastructures" du Plan pour l'Economie Numrique afin de

    pousser lvolution des Oprateurs Tlcoms vers des modles conomiques deServices

    Le maintien du march domestique franais dans le peloton de tte des usagesTlcom et rseaux est un lment fondamental de comptitivit pour lensemble delIndustrie des Tlcoms et des services Internet. Cest pourquoi les investissementsdinfrastructures prvus dans le plan pour lEconomie Numrique 2012 doivent treacclrs (trs haut dbit filaire et radio, cblage fibre,) pour encourager uneconsommation prive et professionnelle caractrise par le nomadisme, lapersonnalisation, linteroprabilit, le tribalisme, et une connectivit croissante desobjets, afin de dynamiser ces services sur lensemble du territoire.

    Oprateurs Tlcoms - 5

    Faciliter le rle des oprateurs franais dans les invitables consolidationseuropennes et susciter quelques virtuoses de l'intgration verticale (infrastructures /contenu)

    l'instar d'autres grandes industries (automobile, transport arien, nergie,),l'industrie des oprateurs tlcoms va se concentrer, en particulier en Europe

    Afin d'optimiser la capacit des oprateurs tlcoms franais dans ce grand jeud'alliances et de fusions, il convient de favoriser la structure industrielle en fonction deses domaines d'excellence : taille et capacit des constructeurs/exploitants de vastesinfrastructures, innovation par les usages ou par la segmentation du march, stratgiesde contenu, dveloppement de "niches", nouveaux mtiers (oprateurs SaaS,)

    diteurs de logiciels - 6Faciliter l'mergence de nouveaux leaders franais de l'dition de logiciels mondiale

    dans quelques domaines d'excellence

    L'industrie franaise de l'dition de logiciel est dans une situation paradoxale. D'unepart, elle couvre aujourd'hui moins de 30% de son march intrieur et ses entreprisessont dans leur grande majorit de petites PME (moins de 200 personnes). D'autre part,les ingnieurs logiciels franais sont mondialement rputs et le secteur a gnrquelques belles "success stories" l'chelle mondiale (qui, pour la plupart, ont faitl'objet d'intgration dans de grands groupes trangers au cours des trois derniresannes). Pour prenniser les diteurs franais les plus innovants et reconqurir desparts de march, il convient d'acclrer les diffrents plans prns et mis en place parla profession et les Pouvoirs Publics : crdits attractifs de R&D et d'investissement,facilit d'accs aux marchs publics et, plus gnralement la clientle des grandesentreprises, dveloppement rapide dans les nouveaux segments de march gnrsnotamment par l'explosion de l'intelligence embarque.

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    diteurs de logiciels - 7Consolider les points forts

    Parmi les points forts de l'industrie du logiciel, figurent notamment :

    - Les applications tournes vers les PME : le besoin de proximit et decomprhension des "clients" doit rester un atout.

    - Les applications domestiques tournes vers les jeux : spcialistes de renommemondiale dans ce secteur, les diteurs franais peuvent trouver des marchsconnexes en forte expansion dans l'ensemble de l'univers "domestique" pour lesutilisations ludiques (jeux ubiquitaires) ou de ralit augmente, dans luniversindustriel et de la recherche applique grce aux nouvelles possibilits offertes parla ralit virtuelle notamment pour la conception et linnovation (serious games).

    - Open Source : la France est l'un des premiers marchs mondiaux de l'OpenSource, cette opportunit peut tre exploite si la situation de "quasi artisanat"actuelle se transforme grce une mutation industrielle.

    diteurs de logiciels - 8Dvelopper la capacit intrinsque des diteurs pour la mutation vers le SaaS

    L'volution vers le SaaS est un gros challenge pour l'dition franaise de logiciels. Ilconvient, dans tout plan "logiciel", de renforcer les moyens des diteurs qui se lancentvers cette activit pour leur permettre d'investir dans des capacits d'hbergementadquates et de mieux dvelopper des produits nouveaux totalement compatibles avecce modle de consommation.

    Actions gnriques de solidarit de l'cosystme TIC - 9

    Plusieurs tendances lourdes l'horizon 2015 ncessitent de s'appuyer sur desalliances des acteurs de l'cosystme TIC, en particulier pour faciliter l'ouverture de

    nouvelles opportunits porteuses issues de technologies et usages : systmesembarqus et applications "m to m", SaaS, applications "x.0", mobilit

    Alors que deviennent matures les grandes vagues d'investissement qui ont gnr lacroissance des 10 dernires annes : ERP, dcisionnel, applications collaborativesde nouveaux vecteurs de dveloppement apparaissent :

    - Les gisements fabuleux de l'intelligence embarque et du "m to m" (machine tomachine) dans les produits usage professionnel ou domestique ncessitentl'acquisition de comptences nouvelles et lvolution de la gouvernance internet.

    - Les "applications x.0", issus des bouleversements apports par les rseauxsociaux, abordent le monde des entreprises et crent un domaine nouveaud'activits.

    - Les progrs fantastiques de la mobilit vont gnrer l'explosion des usages dutlphone mobile comme outil basique de traitement de l'information, et desopportunits trs importantes de transformation des systmes d'information.

    - La monte inluctable du modle de diffusion des applications "SaaS" (Software asa Service) ncessite la cration de modles d'offres et de rmunration innovants.

    Face des gants mondiaux tels que Google, les champions nationaux potentielsde ce modle devront s'appuyer sur des alliances transverses : diteurs de logiciel/ concepteurs de solutions / grands acteurs de services (SSII, oprateurs tlcoms)

    Dans certains segments de march, en effet, les capacits de traitement et decommunication mettre en uvre ncessiteront des investissements en centresd'hbergement qui excdent les capacits de la plupart des acteurs franais.

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    Actions gnriques de solidarit de l'cosystme TIC - 10La solidarit sectorielle peut galement s'exprimer dans des consolidations chellemondiale, face aux gants amricains (IBM, Microsoft, Google, HP/EDS,) ou aux

    industriels des pays mergents

    La France doit pouvoir se doter, sur l'ensemble des TIC, d'au moins un ou deuxleaders du "top 10 mondial" dans le futur march des services convergents TIC et/outrouver dans des alliances europennes, les moyens d'largir ses champs d'actiongrce aux potentiels des marchs de l'Union Europenne.

    Lcosystme Franais au niveau national doit pouvoir sappuyer sur les expertises desPME et des centres de recherches, dynamises via les ples de comptitivitsrgionaux.

    Actions gnriques de solidarit de l'cosystme TIC 11Dvelopper les usages en mettant les TIC au service de chaque secteur.

    La solidarit doit s'exprimer, d'abord et avant tout, bien au-del des alliancesstrictement industrielles. La comprhension et l'innovation sur les besoins "clients" (quiincluent la fois les besoins "entreprises" et les besoins domestiques) sont desfacteurs cls de comptitivit des TIC, mais aussi de l'ensemble de l'conomie.

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    Dans ce contexte, quel doit tre le rle des Pouvoirs Publics l'heure o l'onnote un retour en force de son rle de rgulateur, voire d'acteur direct dansl'conomie ?

    la lecture de ces 11 ides, l'on voit bien en filigrane les points d'accs de sapolitique :

    - Gnrer ou favoriser les investissements de transformation ncessaires tels queles infrastructures trs haut dbit,

    - Lancer et financer des programmes lis aux usages publics (transports, sant,environnement et dveloppement durable, efficacit nergtique, scurit civile,

    justice)

    - Soutenir l'innovation et la R&D

    - Crer ou faciliter les conditions d'une vritable solidarit entre les acteurs de cesdiffrentes industries : grands utilisateurs de TIC, consommateurs, oprateurstlcoms, SSII, diteurs de logiciel,

    - Influer efficacement sur les rgulations et les gouvernances europennes etmondiales : liberts individuelles, gouvernance internet, scurit Internet,

    LInstitut G9+, dsireux dapporter sa contribution pour consolider lcosystme TICfranais, est prt approfondir ses rflexions et jouer un rle de facilitateur auprsdes acteurs publics et industriels du secteur.

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    Prsentation dtaille des 4 sessions "CycleProspective" G9+

    - Le "modle SSII" l'horizon 2012-2015

    - Les oprateurs de tlcommunication lhorizon 2012/2015

    - Les diteurs de logiciels en France lhorizon 2012-2015

    - Innovation, besoins des entreprises et offre des fournisseurs :convergence ou grand cart ?

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    Le "modle SSII" l'horizon 2012-2015

    Plus de 400 milliards d'euros : tel est le poids conomique du march mondial desservices informatiques qui a gnr une croissance moyenne annuelle de l'ordre de8% (prs de 4 fois celle du PIB) au cours des 20 dernires annes.

    Les clients et leurs besoins

    Historiquement, les SSII se sont essentiellement consacres aux directions dessystmes dinformation (DSI) en particulier dans les grandes entreprises : les DSIreprsentent aujourdhui plus de 70 % de leurs dbouchs. Cette situation va t'ellevoluer ?

    La demande en technologie ou applications informatiques auprs des SSIIdpend des cycles de sant conomique des entreprises : en priode faste, celles-ci recherchent des investissements de croissance et des comptences-mtiers,tandis que les temps de crise les entranent optimiser voire rduire les cots

    informatiques. Nanmoins, la mise en uvre de nouvelles architectures etapplications complexes et de plus en plus critiques ncessite inluctablement et deplus en plus lappel des professionnels.

    Une partie de la croissance du secteur des SSII a t historiquement dtermine parlinteraction entre SSII, DSI et diteurs de logiciels. Cette relation triangulaire"vertueuse" se complexifie et repose encore sur des bases solides. Dans les SSII, lemodle stratgiquese tourne vers linfogrance, et les prestations structurantes etrcurrentes. Les grandes SSII dlivrent et gnrent des solutions compltes detransformation aux grandes entreprises capables dinvestir beaucoup. En revanche, lesplus petites SSII prfrent se lancer dans linnovation ou se cantonnent dans lesservices de proximit crant un march fortement dichotomique entre petites et

    grandes socits.La relation triangulaire SSII/diteurs/DSI sera-t-elle mise en pril par les modlesSAAS/ASP qui dlivrent des solutions directes de lditeur et font largement lconomiede la phase d'intgration ? Les SSII devraient conserver un rle majeur grce limportance de valeurs telles que la connaissance du client ou la proximit. L'atoutmajeur de la relation SSII/Grande entreprise reste la ncessit permanente detransformer l'entreprise et de manager des ressources techniques(matriels/logiciels/hommes) qui ne sont pas "stratgiques" en interne.

    Au sein des SSII, les PME du secteur envisagent lvolution diffremment. La fonctionde DSI volue et le client refuse dsormais de se soumettre un fournisseur poussant dpenser davantage dans le secteur informatique. Une optimisation de la dpense et

    surtout du ROI doit se substituer une augmentation de la dpense. Dans la relationtriangulaire voque ci-dessus, les diteurs sont confronts de vritables dfis. Lesapproches Open Sourcerenouvellent en effet la structure du secteur en ouvrant desopportunits aux SSII au dtriment des diteurs.

    Face la concentration des leaders, linnovation technologique, devrait permettre auxPME du secteur de survivre et de se dvelopper. En particulier, le dveloppement delInternet offre lopportunit de cration de nouveaux modles avec des taux decroissance trs forts, entranant galement de fortes marges potentiellement durables.

    Par ailleurs, le dveloppement exponentiel de l'intelligence embarque dans lesactivits humaines (produits, systmes, services) cr de gigantesques opportunits.

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    Les ressources des SSII

    Le grand dbat sur le rle long terme du secteur des SSII dans l'conomie estactuellement focalis sur l'industrialisation des prestations. Le modle de "proximit"qui a connu de si beaux succs en France et gnr la russite de la plupart des SSIIimportantes est-il condamn ? il parait clair, pour la plupart des intervenants que

    l'avenir est dans des organisations plus rationalises, via en particulier (mais pasuniquement) des centres de services spcialiss, dots d'une taille minimale,outills, productifs

    L'offshoreest aujourd'hui dans tous les dbats. Et bien sr, qui dit offshore, dit Inde

    La vitesse de dveloppement des socits offshore indiennes impressionne.Dsormais, les grands groupes exigent des fournisseurs avec lesquels ils peuventcontractualiser une prsence importante en Inde. Jusqu prsent, un environnementconomique favorable et de srieuses barrires l'entre ont limit l'impact del'offshore indien en France. LInde, toutefois, est diffrente des pays offshore traditionnels en raison de sa taille, de sa dynamique et de la motivation de lapopulation.

    Selon certains intervenants, en terme macro-conomiques, loffshore peut treparadoxalement une chance : il permet une augmentation de productivit de lordre de30 50 %, librant des budgets et encourageant la ralisation de nouveaux projets.Par exemple, la priode 2005/2008 a connu une cration record dentits franaises enoffshore, mais dans le mme temps le taux dembauche local a augment fortementdans le secteur. En outre, avant que les salaires ne sgalisent, les pays sespcialiseront.

    Le cas des USA est intressant, car "en avance" sur l'Europe : certaines entreprisesamricaines offshorisent leur activit informatique jusqu une proportion pouvantatteindre 80 % de leur parc applicatif. Dans ce contexte, leur march traditionnel tantparfois proche de la saturation, les SSII indiennes aux USA cherchent monter en

    valeur ajoute et accroissent de ce fait leur prsence de proximit. De ce point de vue,la rcession a eu en 2008 un effet massif ngatif sur les SSII indiennes dans ce pays.Si l'on considre le cas franais, on peut estimer que le potentiel thorique total depntration de l'offshore est de l'ordre de 25 30% du march total des servicesinformatiques, infrieur de 10 points au moins aux potentiels anglo-saxons,principalement pour des raisons culturelles, structurelles et linguistiques. Dans cecontexte, l'offshore est un lment incontournable (mais pas le seul) de la rflexion surl'organisation des ressources ncessaires l'informatisation de l'conomie franaise. Ilconcerne de nombreuses SSII, et pas seulement les grandes ; il ncessite la mise enplace de centres gographiquement diversifis plus ou moins loigns selon lesbesoins de rduction des cots et d'interactivit.

    Le dfi des grandes SSII consiste savoir sadapter un environnementconomique mouvantet organiser production et savoir-fairedans une dimensionplantaire, mais aussi en jouant la ncessit d'intimit et de proximit client.

    La structure future de lindustrie

    Les gros toujours plus gros dans le monde des SSII ?Sans doute, car les grandsacteurs disposent des capacits dinvestissement ncessaires dynamiser leurexpansion, et la concentration des fournisseurs voulue par les grands clients etgnre par l'effacement d'une gnration de fondateurs tend rduire leur nombre.

    Cependant, taille et rentabilit nentretiennent pas de relation de causalit et la

    concentration des services est lente. Il ny a pas vraiment de "taille critique", limportantpour la PME qui se pose en concurrente des grands leaders mondiaux, tant de se

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    dvelopper sur quelques domaines d'excellence une dimension raisonnable. Seulescomptent donc lambition et le positionnement.

    Compte tenu de la grande diversit des besoins, des clients, des technologies et de lasoif rcurrente de partenaires "terrains" de la part de grands groupes, le tissu de PMEdevrait rester d'une grande vitalit, condition d'tre flexible, dynamique, attentif aux

    volutions et aux opportunits, et probablement de plus en plus innovant. cet gardplacer linnovation des TIC au cur de l'conomie en gnral doit devenir uneproccupation majeure des pouvoirs publics. .

    Face aux acteurs qui dominent aujourd'hui le march des services, qui verra-t-on dansles "tops" futurs ?

    - Les groupes indiens, bien sur, qui impressionnent par leurs performances encroissance (30/40% l'an) et en rentabilit. Jusqu'o monteront-ils ? Un ou deuxd'entre eux pourraient dpasser les 15 milliards de dollars l'horizon 2012/2015,c'est dire atteindre ou dpasser la taille des grands europens. La prennit deleur succs va dpendre de leur capacit eux-mmes se transformer, intgrerpartiellement les modles de proximit, et convaincre que leur monte en

    puissance est sans risque stratgique pour les clients- Les oprateurs tlcom, seront inluctablement prsents et en volution vers les

    marchs forte connectivit ou forte bande passante, avec des stratgiesvariables, au gr des primtres de la fameuse "convergence IT/Telecom" et deleurs propres ambitions, et des menaces plus ou moins fortes qui psent sur leursmarchs traditionnels

    - Les institutions financires, aprs avoir tent dans les annes 1980-199090d'tre des acteurs directs, sont maintenant, de plus en plus, des influenceursmajeurs des stratgies de nombreuses SSII. Les banques traditionnelles cdent cerle cl aux fonds d'investissements, et ceci va influencer fortement lecomportement et le mode de management des SSII

    Enfin, les modles de services directement issus de l'Internetet du grand public l'image de Googlefaonneront trs certainement des acteurs majeurssur une partiedu spectre trs diversifi des services aux entreprises.

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    Les oprateurs de tlcommunication lhorizon 2012-2015

    L'tat des lieux dans l'industrie des tlcoms

    l'chelle mondiale, les tlcommunications reprsentent un poids conomiquedenviron mille milliards deuros et constituent la plus grande composante delinventaire des secteurs de lconomie numrique.

    Actuellement, cette industrie se caractrise dans les pays occidentaux par unralentissement significatif de sa croissanceet une faible montisation au regard desa valeur sur le march. Cette analyse de relative dsaffection des financeurs pour lesecteur des tlcommunications est toutefois sujette discussion, certains financeurssattachant accompagner les acteurs montants et les dynamiques luvre dans cedomaine.

    La priode se caractrise galement par une diminution du nombre de lignes detlphone fixe, une baisse de valeur de la minute de communication sous leffet de la

    concurrence, ainsi quune perte de minutes de communication en tlphonietraditionnelle. Dans la plupart des pays europens, le taux de croissance du secteurnest plus, aujourdhui, contributif la croissance gnrale de lconomie.

    Il convient toutefois de ne pas rduire la croissance celle des volumes, mais deconsidrer galement celle des marges. Ainsi, les profitabilits du secteur semaintiennent, avec des taux de marge de lordre de 35 40 %. La rentabilit descapitaux investis reste bonne : sur le segment du mobile, elle est denviron 30 32 %.En dpit dun chiffre daffaires croissance modre, il appartient aux entreprisesdimaginer des innovations susceptibles damliorer sans cesse le service client et laproductivit : la gestion optimise dune telle quation permettra assurment deconserver voire damliorer le niveau des marges.

    Le rgulateur a nanmoins rduit progressivement les rentes au profit duconsommateur, en baissant par exemple les tarifs des terminaisons dappel.

    Signe positif, lEurope investit plus dans le secteur, que les Etats-Unis et le Japon.

    Le domaine des tlcommunications se caractrise par une intensification desusages et une augmentation gigantesque des volumes de trafic numrique, paralllement une augmentation nettement moins rapide des nombresdabonnements tlcoms, fixes, mobiles ou Internet, les deux derniers segmentstirant les revenus du secteur.

    La globalisationest par ailleurs de rigueur. Le secteur des tlcommunications nestplus proprement parler une activit trouvant son tropisme dans les pays occidentaux.

    Le fait quil conserve une croissance de 5 ou 6 % au niveau mondial estessentiellement le fruit des besoins dinvestissements et dquipement des conomiesmergentes, notamment la Chine et plus rcemment lInde. Ce facteur est lune desdonnes importantes considrer dans toute analyse de lconomie gnrale desgrands oprateurs de tlcommunication europens et occidentaux.

    Dernires composantes enfin de ce panorama, les autorits de rgulation sont deplus en plus attentives, dans un march hautement concurrentiel.

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    Esquisse de schmas prospectifs

    Quelles lignes de force dgager de ces informations pour imaginer lavenir desoprateurs de tlcommunication lhorizon 2010 2015 ?

    Il convient, avant de sengager dans une telle dmarche prospective, dtreparticulirement prudent. Lhistoire des tlcommunications a en effet montr maintes reprises que la situation tait susceptible dvoluer trs rapidement, et pasncessairement dans le sens initialement prvu par les observateurs Il est doncessentiel daborder ces questions avec la plus grande humilit.

    Il nen demeure pas moins que les tendances luvre actuellement peuventpermettre dimaginer plusieurs scnarii.

    Une premire approche sappuie sur le constat suivant : le march connatindniablement une phase de ralentissement, pour arriver aujourdhui un stade dematurit. Dans un tel contexte, une intensification des consolidations semblehautement probable, un niveau toutefois moindre que celui observ aux Etats-Unis.

    Alors que les besoins en quipement personnellement lis aux consommateurs

    montrent ici et l des signes dessoufflement, accentus par la crise, de nouveauxmarchs pourraient crer un rebond sectoriel sous leffet du dveloppementgnralis de systmes de communication entre objets et entre process. Cetterflexion autour du Machine to Machine dgage des perspectives assezprometteuses.

    Un deuxime axe stratgique consisterait jouer sur la longueur de la chane devaleur.Ce choix se traduit notamment par des partenariats entre des oprateursdetlcommunication et des fournisseurs de contenuaudiovisuel ou dapplicatifsdansle secteur de linformatique. La distinction entre contenu et contenant pourrait serduire. Des phnomnes dintermdiation, dagrgation de contenus et deprsentation de services se dessineront trs certainement, autour de quelques acteursmondiaux, mais aussi doprateurs locaux. On assistera vraisemblablement un

    renforcement de lgalit daccs et au dveloppement dun mouvement dintgrationverticale, conduisant davantage de synergie entre fournisseurs daccs et crateurset diffuseurs de contenus.

    Lhistoire venir des oprateurs de tlcommunication peut galement sorganiserautour de la sparation structurelle, sous leffet de contraintes rglementaires ou destratgies volontaires ou financires des groupes. Cette vision peut sexprimer sous laforme dopen reach ou sous leffet dun fonds dinvestissement dcidant dinvestirsystmatiquement en faisant un spin-off au sein des oprateurs detlcommunications entre leur activit d'infrastructure et celle de fournisseurs deservices. Il peut galement sagir dune volont dlibre des oprateurs de privilgiersoit leur relation avec le client et leur matrise du service et du produit, soit

    linvestissement dans leur rseau Internet ou IP.Les modles conomiquesrgissant le secteur sont indniablement en mutation. Lemonde des tlcommunications a connu, dans les annes 90, une conomie dutrafic, avant de sinscrire dans une conomie de laccs. Bien que les solutionsdaccs naient pas encore toutes atteint leur pleine maturit, une nouvelle priodesouvre : celle de lconomie du service, tourne vers le consommateur. Pour leclient, la technologie importe peu, seul le rsultat compte : la valeur nat pour labonnde la possibilit dune connectivit scurise et personnalise de son ordinateur, deson PDA de son mobile communicant quels que soient les rseaux detlcommunication. La continuit daccs est dsormais un enjeu capital.

    Lconomie de loffre laisse progressivement place une phase dans laquelle le

    consommateur cre et devient vritablement consommacteur . Il existe ainsi enFrance plus de huit millions de blogs. Le jour o lutilisateur pourra disposer dun accs

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    symtrique haut dbit, tel que celui li la fibre optique, chacun pourra laborer sapropre chane de contenu, musique, vido, tlvision. Cette volution ouvre aujourdhuiune perspective dont il est encore difficile de mesurer lampleur. Cette nouvelle donneest relativement droutante pour les normalisateurs, les rgulateurs et les financiers. Ilse profile ainsi une conomie de type SSII, dans laquelle les ratios traditionnels sontinoprants. La rpartition de valeur dans les rseaux va tre le principal enjeu de cettenouvelle phase.

    La communication de demain sera caractrise par le nomadisme, lapersonnalisation, linteroprabilit et le tribalisme. Avec ce dernier, face laffluxdinformations, chacun souhaitera adhrer une ou plusieurs communauts dindividusaux profils similaires, pour changer et partager. Cette communication centre surlindividu virtuellement connect devrait tirer lensemble du secteur vers des activitsnouvelles.

    Cette aspiration croissante au nomadisme et la mobilit se traduit pour certainsacteurs par une implication forte dans des technologies daccs comme le WiMAX.Cette innovation ouvre notamment des perspectives de dveloppement intressantes

    en Afrique, o lInternet ne transitera pas majoritairement par des rseaux filaires. Ordisposer de rseaux de tlcommunications ubiquitaires est aujourdhui ncessaire audveloppement de lconomie. Les pays africains auront donc besoin, pour assurerleur dveloppement, de donnes et dinformations, de transmissions radio, le WiMAX,en plus des rseaux cellulaires. Cette nouvelle technologie prsente galement unintrt considrable pour certains segments de lconomie, comme les secteursaroportuaire, portuaire et toutes les zones industrielles de grande superficie. LeWiMAX sera galement mis profit pour assurer la couverture de zones rurales ditesblanches : un dfi considrable en termes damnagement du territoire, que TDF, entreautres, sapprte relever dans les annes venir.

    Larrive de la fibre laccs reprsente galement une vritable rupture etconstituera certainement, avec le dveloppement du trs haut dbit, un relais decroissance intressant, qui devrait entraner des investissements considrables. Leremplacement de lutilisation du cuivre laccs constitue un chantier de longuehaleine et est rellement structurant pour le pays. En matire de haut dbit(technologies xDSL), la France a rattrap son retard en trois ou quatre ans, souslimpulsion de la concurrence, ce qui na pas t le cas partout en Europe. Ledgroupage a tir linnovationet les investissements, grce France Tlcom et de nouveaux entrants trs innovants. Le dploiement de la fibre dans le rseaudaccs reprsente ltape suivante dans lchelle des investissements. Il estncessaire dorganiser linvestissement afin que cette phase se droule dans lesmeilleures conditions conomiques et techniques possibles pour lensemble desoprateurs. La rgulation doit donc se concentrer sur deux goulots dtranglement

    principaux : laccs aux fourreaux et lorganisation du partage de la partie terminale dela fibre dans les immeubles, grce une concertation collective.

    Cette arrive de la fibre devrait en revanche contribuer accrotre encore la fracturenumrique, dans la mesure o elle concernera prioritairement les zones les plusdenses, dj largement pourvues en accs haut dbit. Un levier daction pourraitconsister rduire les dlais dquipement sur lensemble du territoire, un autre mettre en place de services haut-dbit radio terrestres ou satellite de substitution. Pourautant, un dsquilibre subsistera toujours

    Le secteur des tlcommunications se trouvera en outre confront un autre enjeu detaille, puisque lextinction de la tlvision analogique hertzienne est prvue lgalementpour la fin 2011. Certains oprateurs comme TDF vont ainsi voir leur activit historique

    disparatre. Cette volution pose notamment la dlicate question de la gestion du

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    spectre et de laffectation du dividende numrique entre les acteurs de laudiovisuel etdes tlcommunications.

    Lvolution des terminaux se traduit par une dclinaison trs forte des facteurs deforme et de la personnalisation, associs des caractristiques techniques en forteprogression dune anne sur lautre. Les terminaux nomades ou mobiles peuvent

    accder plusieurs types de rseaux. Ce foisonnement laisse subsister uneinterrogation : les consommateurs souhaiteront-ils recevoir leurs mails, leurs appelstlphoniques, et mme visualiser leur tlvision mobile sur un mme terminal ?

    Au regard de ces quelques analyses prospectives, il apparat ainsi que le secteur destlcommunications,confront un ralentissement sensible de sa croissance, seradans les annes venir le thtre de bouleversements considrables. Lesvolutions technologiques, combines lintensification des usages et auxmodifications des comportements des consommateurs, induiront certainement deschangements radicaux des modles conomiques luvre dans le secteur.

    Acclration de la consolidation horizontale, dveloppement de lintgrationverticale, ajustements structurels face laspiration croissante en mobilit,

    dploiement de la fibre optique, fin de la tlvision analogique : les oprateurs detlcommunications se trouvent un tournant de leur histoire ; ils vont devoir, plus quejamais, dvelopper de nouvelles stratgies pour sadapter un contexte enconstante et rapide volution ;il leur faudra continuer dinnover pour amliorerconjointement service client et productivit.

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    Les diteurs de logiciels en France lhorizon 2012-2015

    Lindustrie du logiciel reprsente un march mondial de 150 milliards deuros, et entre15 et 20 % de son chiffre daffaires sont investis dans la recherche et le

    dveloppement. Cest une industrie qui peut gagner beaucoup dargent. Les taux derentabilit des entreprises qui fonctionnent bien peuvent tre trs levs. Par ailleurs,ldition de logiciels joue un rle de plus en plus critique dans l'conomiemondiale. Les grands logiciels dinfrastructure ou applicatifs sont devenus deslments cls des systmes dinformation des entreprises, donc de leur stratgie, etdes rseaux de tlcommunication. Ce sont aussi des instruments de la viequotidiennepour des milliers dentreprises, de la PME aux grandes administrations, etbientt pour des milliards dindividus, notamment avec ce que lon appelle les logicielsembarqus. Les perspectives sont trs importantes.

    Le march franais pesait 8 milliards deuros en 2006, dont 60 % dans le secteur deslogiciels applicatifs. Les taux de croissance sont de lordre de 5 6 % par an. On

    estime que le march reprsente 17 milliards deuros annuels de dpenses pour lesutilisateurs en incluant les revenus pour les socits de service et les consultants. Cetcosystme est donc trs important. Le march franais est domin par les

    Amricains. Les diteurs franais contrlent 25 30 % de leur march intrieur, maisseuls deux diteurs franais bnficient dun chiffre daffaires dpassant les 750millions deuros, tandis que 90 % dentre eux ont des chiffres daffaires infrieurs 2millions deuros.

    Par ailleurs, lindustrie du logiciel est caractrise par plusieurs tensions. Le secteurest totalement dpendant de linnovation et du mouvement de concentration ; lesclients dsirent saffranchir de leur dpendance lditeur, qui souhaite, lui, les rendreplus dpendants ; enfin il sagit dune industrie en pleine consolidation o chacun veutacheter lautre.

    Les ruptures dans lexpression de la demande

    Concernant la demande des grandes entreprises lhorizon 2010-2015, elle porteraprincipalement sur une organisation modulaire des infrastructures. Les solutionsERP sont en effet en cours de modularisation, pour donner naissance desensembles plus souples de rceptacles des services de lentreprise. Cela permettra la fois de rationaliser lutilisation des donnes et dadosser la stratgie de lentreprise son processus de gestion. La grande rvolution venir intgrera linformation au curd'une architecture moins intgre, mais articule de faon plus efficace. En effet, on negre pas une entreprise avec un flux de donnes, mais avec des donnes tries laide doutils de business intelligence. Lavnement du concept nouveau darchitecture

    modulaire fera galement tomber les problmes dintgration entre les diffrentscomposants.

    Par ailleurs, les approches gnriques ne peuvent plus satisfaire les clients desditeurs de logiciels. Les fonctions applicatives devront rpondre chaque faondexercer le mtier, sans se contenter dun simple paramtrage, mais en sorientantvers un dveloppement plus proche des besoins et du mtier du client.

    Enfin, les entreprises dsirant se recentrer sur leurs mtiers, la demande est de plusen plus forte pour que les systmes dinformationsoient dcoupls et hbergs lextrieur de lentreprise. Les outsourcers reprsentent un segment de march deplus en plus important pour les diteurs de logiciels dinfrastructure. Si, lavenir,lentreprise finissait par ne plus dtenir en propre ses processus, on pourrait dailleursenvisager une forte augmentation du nombre d'utilisateurs internes ou externes.

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    Les nouveaux modles

    Open Source

    LOpen Source nest pas un concept nouveau, mais il reste un modle de

    dveloppement efficace et pertinent. Il est port par la volont politiquede plusieursgouvernements de saffranchir de la domination amricaine. Certains grands clients ontgalement dcid de se tourner vers lui lors de changements de politiques tarifaires.Larrive de lOpen Source dans le monde des diteurs de logiciels est compare parcentaines celle du PC dans le monde du hardware.Son taux de croissance annueloscille entre 50 et 100 %.

    L'Open Source prend contre-pied le modle de la licence.Il serait une alternative lempire des diteurs classiques et au principe de fonctionnement par systmesverrouills, en favorisant la cohabitation et lchange, et en forant ouvrir vers lesstandards. LOpen Source vhicule une logique de rupture de march en proposant denouvelles capacits dans des secteurs nouveaux. Il reprsente une relle opportunit

    de dveloppement pour lindustrie du logiciel.Il convient pourtant de nuancer cette approche en remarquant que lOpen Source,rellement innovateur il y a dix ans, reproduit in finele systme propritaire, avec desmodles de vente qui se rapprochent ceux des diteurs, et des produits standardiss suivre dans le temps. De plus, la notion de proprit intellectuelle a, l encore, finipar tre scurise. Enfin, la fragilit de lOpen Source rside dans la plus grandelibert quil offre au client vis vis de ses fournisseurs.

    En ralit, lOpen Source est aujourdhui incontournable, mais il va devoircohabiter. Des entreprises comme Oracle ou SAP participent dailleurs llaborationde standards. LOpen Source peut tre considr comme un tremplin pour les jeunesentreprises europennes, mais si ce modle tait rellement moins cher que les

    systmes traditionnels, on peut imaginer que les diteurs lauraient dj tous adopt.Software as a service (SAAS)

    Le SAAS pourrait tre en passe de faire changer limage de lditeur, en augmentant la fois la valeur relle et la valeur perue des logiciels. Les produits iront au-del desfonctions de base, en verticalisant leur approche et en segmentant les clients.Parexemple, le SAAS saura mettre en relation les diffrents professionnels du BTP,entrepreneurs et fournisseurs, pour que les devis soient tablis en connaissance desstocks disponibles et des dlais rels, au lieu de reposer sur une estimation. Laprestation se trouvera enrichie par la contextualisation des informations.

    Avec le Software as a service, lditeur devra sentourer de partenaires. Il est probableque cette nouvelle volution favorisera la concentration, les leaders prfrantmajoritairement sassocier dautres leaders. Mais du fait des alliances, laconcurrence deviendra multiforme pour lindustrie du logiciel.

    Le SAAS est encore un piphnomne. Il reprsente aujourdhui 1 % du chiffredaffaires mondial du logiciel, et les prvisions tablent sur 10 % seulement dans dixans. De nombreuses entreprises ont par ailleurs investi des milliards dans des produitsqui ne fonctionnent pas avec le SAAS. Il existe en outre un problme li au partagedes donnes sensibles et critiques. En revanche, dun point de vue financier, le SAASpourrait savrer tre un bon investissement dans la mesure o il augmente laprvisibilit et la rgularit des revenus.

    Enfin, le plus difficile sera sans doute de faire adopter le SAAS par les clients, en

    grande entreprise. Les usages informatiques en entreprise ont en effet beaucoup deretard au regard des usages privs, et nul ne peut assurer un quelconque tauxdadoption par les utilisateurs de logiciels.

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    Quel avenir pour les diteurs franais ?

    Pour russir en tant quditeur de logiciels, il faut savoir innover, mais aussidvelopper une relle culture de lambition. Les atouts franais sont le gnie inventifet une excellente patine scientifique, mais la France est en retard dans le Go tomarket.Pour dpasser un chiffre daffaires de 20 millions deuros, il faut matriser unmode de marketing qui nappartient pas la culture franaise. Cela peut signifier, parexemple, dplacer le centre de gravit de lentreprise aux Etats-Unis, comme la faitBusiness Objects.

    Les diteurs franais sont par ailleurs pnaliss par les barrires de la langue, de larglementation et du choix des standards, cest--dire par labsence de marchunique, et par le manque de cash flow. Or le mtier dditeur relve du secteurindustriel, et non dun secteur de services.

    En revanche, il est aujourdhui plus facile quavant dtre diteur en France, et il estmme possible de devenir partenaire de Microsoft par exemple sans rsider en

    Californie. Face aux cots croissants de la Recherche et Dveloppement, certains ontessay de dlocaliser en Inde, mais la plupart a rduit voire mme arrt. Aujourdhui,les Suisses, les Anglais ou les Allemands sous-traitent en France, car dvelopper y estmoins cher et plus efficace.

    Plusieurs points pourraient pourtant tre amliors. Dabord, les entreprises franaisesdevraient prendre l'habitude de ne plus demander lEtat des aides, mais pluttdes clients. Le Small business act prvoit cet gard que lEtat traiteprfrentiellement avec des diteurs de taille moyenne. Il faudrait galement renforcerla protection juridique de linnovation. La France doit pouvoir garder lavantage deson gnie cratif dans les biens immatriels. Il faudra galement assurerlinteroprabilit, et obliger les systmes tre ouverts. Enfin, il conviendraitdaffronter le grand enjeu de lquilibre entre innovation, entreprise, ducation et

    recherche. Les dveloppeurs devraient par exemple travailler davantage avec lesditeurs de logiciels, et la prise en compte de ce secteur dans les cursus ducatifsdevrait tre plus marque.

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    Innovation, besoins des entreprises et offre des fournisseurs :convergence ou grand cart ?

    Rle du DSI et enjeux des TIC dans l'entreprise

    Le DSI, mdiateur entre loffre technologique et lentreprise, rsiste au changement ; leDSI devient un patron "dintraprise" ; le DSI joue un rle de rducteur et degestionnaire de la complexit de lentreprise. La seconde fonction saffaiblira sousleffet de l'infogrance tandis que les deux autres se renforceront

    Parmi les enjeux stratgiques majeurs des TIC lhorizon 2015, figurent dans leconcept de "rel augment", le phnomne de mutualisation des moyens, la fusion desprocess et des systmes, et la disparition progressive du facteur humain dans lesprocess : apparu de faon progressive, le concept de rel augment est dsormaisomniprsent. Une grande partie de la mobilit, notamment le GPS, repose sur ceconcept qui se dcline dj dans le cadre de nombreux projets.

    Plusieurs motifs conomiques majeurs annoncent le rle essentiel que jouera la

    mutualisation de lensemble des moyens dans les annes venir. Cette mutualisationdes moyens qui concerne la fois les moyens matriels, les moyens de stockage,les informations et les connaissances constitue une des grandes forces partirdesquelles se dveloppent des projets de virtualisation, de softwareas a service et demoteurs de recherche globaux.

    La fusion de plus en plus importante des processet des systmes qui les soutiennentest un point cl. lavenir, il nexistera pas une seule activit qui ne sera pasdpendante dun process, et il nexistera pas un processqui ne soit directement li un systme dinformation.

    Enfin, on assiste la disparition progressive du facteur humain dans les process, pourdes raisons conomiques, mais aussi pour des raisons de scurit et de qualit. Cette

    force sexprime dores et dj dans le cadre du Web des objets et du Web smantique.Lentreprise et les systmes dinformation, autrefois btis pour rassembler desinformations de la priphrie vers le centre, sapparentent aujourdhui des systmescentrifuges. Dans le cadre de ces systmes, lentreprise nest quun instantan dunesrie de flux dinformations et de comptences, derrire lequel une srie decooprations dynamiques et actives se fait jour.

    Une seconde force de transformation est lie linscription de lentreprise dans lemonde du temps rel. Dans ce contexte, les entreprises sont appeles sadapter leur environnement en temps rel et devenir des zero latency organisations.

    Lvolution des structures de pouvoir, dans lmergence de nouvelles rgles, va agir

    sur la demande. lre de la dmocratie numrique de march, le citoyen lui- mme,tour tour metteur et rcepteur, bouscule les schmas hirarchiques traditionnels etdevient le rel dtenteur du pouvoir.

    Enfin, au regard des pratiques de la nouvelle gnration, de nouveaux acteurs vontmerger pour dvelopper des applications Web 2.0 distribues sur Internet ; certainssystmes dinformation ont vocation se transformer en systmes virtuels en troisdimensions et en outils ludiques.

    Par ailleurs, le phnomne de mutualisations va prendre une importance particulire.Alors quaujourdhui, toute information est duplique des centaines de milliers de foisau sein dun systme largement inefficace et gnrateur de nombreuses erreurs, unhorizon de dix ans, nous assisterons lmergence de la notion de donne unique, qui

    sera toujours de bonne qualit puisquelle sera gre par son propritaire. En outre, ilapparat que le modle process touche sa fin. Lentreprise ne se fonde plus sur la

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    gestion de process, mais sur lutilisateur, principe qui sintgre dans le modle dubusiness user. Le nouvel enjeu consiste donc grer des process tacites et nonautomatisables.

    Les transformations des stratgies de sourcing lhorizon 2015

    Le thme de la consolidation joue un rle essentiel dans le secteur de ldition delogiciels. En effet, il existe une corrlation particulirement marque entre la taille delentreprise et le niveau de profit. Au-del de 5 milliards de dollars de chiffre daffaires,une entreprise du secteur ralise en moyenne 30 % de profits. En de de 100 millionsde dollars de chiffre daffaires, toutes les entreprises enregistrent des pertes.

    Lentreprise se devant de progresser un rythme plus rapide que celui de soninnovation interne, la consolidation est ncessaire, mais elle doit tre ralise avecintelligence et discernement. En effet, la consolidation et les intgrations dentreprisesde logiciels sont excessivement complexes car elles posent des problmes de culture,et elles requirent lharmonisation des plateformes technologiques.

    En outre, il apparat clairement que les diteurs doivent raliser un travail considrablesur lexprience utilisateur afin de gagner en ergonomie et remdier la trs grandecomplexit de linformatique et aux ractions de rejet suscites par cette complexit.Pour mieux rpondre aux demandes de leurs clients, les diteurs doivent galementdvelopper de nouveaux business models permettant dapporter une nouvelle valeurajoute en supprimant les migrations.

    Les enjeux majeurs des oprateurs tlcom rsident dans le business modelet dansson impact sur linvestissement. Alors que le business model se caractrise par unedichotomie entre la mondialisation des services et le caractre local desinvestissements, il est essentiel de mettre en uvre un modle conomiquepermettant dinvestir massivement au niveau local tout en proposant des innovations

    satisfaisant les demandes des oprateurs mondiaux. En outre, le march delentreprise ne pouvant pas justifier lui seul les investissements ncessaires eninfrastructures, il semble ncessaire de mutualiser ces infrastructures avec le marchdu grand public.

    La consolidation ne revt pas la mme ncessit dans lindustrie des services et delintgration que dans celle de ldition. Dans le secteur des services, lenjeu essentielne consiste pas mener une course la taille, mais remporter la course lavisibilit. Pour ce faire, les acteurs du secteur ont vocation se diffrencier, enparticulier en travaillant sur les process verticaux des clients. Ainsi, ils peuvent serapprocher du cur de mtier du client et renforcer leur proximit avec lvolution deleur mtier.

    Les intgrateurs vont devoir franchir un cap en acceptant de partager avec leurs clientsles risques associs leurs services, et en retour, prtendre la moiti des gainscrs par le service. Pour piloter une entreprise de services au sein dun monde envolution constante, ils devront dune part tre multi-spcialistes de certainsprocessetoptimiser la chane de deliveryafin de gagner en productivit, et dautre part, investirdans linnovation, la spcialisation et le modle industriel. Ces volutions requirentune volution du modle financier associ, et donc une course la valeur ajoute et la productivit, afin de dgager les moyens permettant dinvestir dans les volutionsprofondes de lindustrie.

    Sur le thme de lvolution des acteurs et des systmes, une forme de rvolutionculturelle dans la conception des produits et des applications semble ncessaire. Face

    la complexit, laspect rebutant, voire la mdiocrit de certains produits destinsaux entreprises, l'on attend des logiciels intelligents, innovants, intuitifs, faciles etagrables utiliser, sur le modle des logiciels dvelopps par Apple.

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    Lindustrie informatique doit se dpartir de sa complexit excessive et des businessmodels qui ont prvalu son apparition. Linformatique doit progresser dans le sensdune interoprabilit accrue, tre plus flexible et plus mobile, tre populaire,comprhensible et utilisable par tout un chacun, afin daccomplir sa rvolution et dedevenir rellement dmocratique.

    Si lditeur a bien entendu vocation tre leader du software de service, et si cetteoffre constitue effectivement lavenir de linformatique dentreprise, cette offre nen estpourtant encore qu ses balbutiements. En effet, loffre reste basique, au sens ou elleest soit on premises, soit pay as you go. Lavenir rside dans un systme hybride,dans lequel les composants du software as serviceproviendront de plusieurs sourcesdiffrentes. Ainsi, proposer, dans le cadre dun service intelligent et facile utiliser, denouvelles applications permettant de consommer la donne interne et dagrger desdonnes externes constitue un enjeu stratgique majeur.

    Le niveau de linvestissement des entreprises franaises dans les technologies delinformation reste insuffisant. Cette lacune est dautant plus problmatique que dans lecontexte actuel, les sections spcialises des grandes coles dingnieurs en

    informatiques ont du mal recruter, les jeunes sont dcourags de travailler dans lessystmes dinformation et sorientent bien plus volontiers vers la finance et lemarketing.

    La familiarit et laisance de la jeune gnration en matire dutilisation delinformatique ne doit pas laisser penser que cette gnration serait spontanmentcapable de concevoir les outils ncessaires. Or des produits inter-oprants fontcruellement encore dfaut dans des domaines essentiels, notamment en matire desant, dducation et dcologie. Il existe donc un besoin considrable en personnesformes la modlisation, la simulation et possdant un trs haut niveaudabstraction scientifique. En outre, en France, la problmatique de loffshorefait officedpouvantail, laissant croire aux jeunes quils nont aucun avenir en France silssorientent vers linformatique. En effet, ce nest pas un hasard si 60 000 ingnieursfranais travaillent actuellement dans la Silicon Valley.

    Le tissu des petites startup informatiques franaises doit voluer. Pour ce faire, il estncessaire dinvestir dans lentreprise de croissance technologique, de dvelopper lecapital risket redonner de linspiration aux tudiants des coles dingnieurs. La jeunegnration nest pas attire par limage actuelle des mtiers des technologies delinformation. Pour choisir un mtier, il est ncessaire de sidentifier au produit et limage des mtiers associs. Faire dcouvrir la dimension minemment innovante etcrative des mtiers des technologies de linformation reprsente donc un enjeupolitique majeur. Or lheure actuelle, les employeurs du secteur ne communiquentpas de faon suffisamment attractive sur lintrt des mtiers, puisque les jeunesprfrent travailler dans les start-up amricaines plutt que dans les entreprises

    europennes. Pourtant, le mtier de DSI tant de plus en plus li au fonctionnementdes entreprises, il offre des passerelles vers toutes les fonctions de lentreprise.

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    Annexes

    - Le G9+ en une page

    - Les membres de l'Institut G9+

    - Quelques liens utiles

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    Le G9+ en une page

    Cest fin 1995 que sest cr le Groupe des 9+ (ou G9+) afin de rassembleramicalement les clubs, commissions ou groupes "informatique, tlcoms, multimdia"constitus par les anciens lves de neuf grandes coles franaises. Transform en

    association dclare en 2007 avec la dnomination Institut G9+, il runit aujourdhui :- Agroinformatique-Arts et Mtiersinformatique et tlcoms-Centraleinformatique, lectronique et tlcommunications- Edhecbusiness et technologie- EM Lyonnouvelles technologies- Enseeihtinformatique et tlcoms- Ensimag Grenoble INP- ENST Bretagne- ESCP-EAPTIC et business- Essecbusiness et technologies- HECmultimdia et systmes dinformation- Minesinformatique- Pontstlcom informatique- Reims Management Schoole-business- Sciences Poinformatique et tlcommunications- Suplecinformatique et tlcoms- X Informatique

    ainsi que le CNISF (Conseil national des ingnieurs et scientifiques de France), qui alabellis lInstitut G9+ en tant que son Comit dexperts et de projets sur les TIC.

    LInstitut G9+ poursuit les objectifs suivants :

    1. Constituer un laboratoire dchanges et de rflexion sur les technologies delinformation ;

    2. Coordonner les diffrentes initiatives organises par ses membres etouvertes tous(confrences ou dners dbats, tables rondes, visites de site) ;

    3. Organiser des manifestations communes, elles aussi ouvertes tous: cycle spcial prospective (plusieurs runions consacres lavenir des acteursoprant sur les principaux marchs), cycle high-tech au fminin et granderencontre annuelle, qui constitue le point dorgue de ses activits.

    Organise en sance plnire sur une matine, celle-ci accueille rgulirementquelque trois cents responsables dinvestissements technologiques trsimpliqus dans les dbats proposs grce, en particulier, au dispositif de votelectronique mis en place cet effet.

    Anim exclusivement par les bnvoles de son Comit dorganisation, lInstitut G9+reprsente aujourdhui plus de dix mille professionnels des secteurs considrs.

    Le calendrier de ses activits (vingt trente runions par an) est disponible, avecpossibilit dinscription et de paiement en ligne, sur son site www.g9plus.org.

    Le compte-rendu de ses principales runions est galement accessible tous,gracieusement.

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    Les membres du comit d'organisation de lInstitut G9+

    Membres actifs.NB : *, ** : membres actifs impliqus dans le Groupement Prospective, initialement (*),puis successivement (**)

    AAE EnsimagMouna BeykPrsidenteNadia RobinetVP vnements parisiens

    http://wiki.aae-ensimag.com

    Agro informatiqueIsabelle Levavasseur** Administrateur

    Pascale Le Dain Administrateurhttp://www.uniagro.fr

    AI N7 Informatique et TelecomsEric Nizard ** Animateur Groupe TIC

    Jean-Franois Perret, Prsidenthttp://www.ain7.com

    Arts et Mtiers informatique et tlcoms GP09Gilbert CristiniPrsident d'honneur G9plus et GP09

    - Directeur de la publicationValentine Ferreol ** PrsidenteYvon Broudin* V P & Trsorier

    http://gp09.gadzarts.org

    /php/

    Association des centraliens - Centrale informatique,lectronique et tlcomAlain LenoirVP Centrale Paris InformatiqueLuc Bretones** VP Centrale Marseille Alumni

    http://www.centraliens.net

    Club e-business de Reims Management SchoolJean-Michel HuetPrsidentMarc Lepratco-animateur

    http://www.rms-network.com

    Club ESCP-EAP TIC et BusinessChristian Hindr* VP Institut G9+ . Pdt d'honneurgroupe ESCP-EAPMounir Chaouki, Pdt groupe TIC et Business

    http://www.aaescp-eap.net

    CNISF informatique et tlcomsJean Franois Perret* Administrateur CNISF,Animateur Comit Groupe TIC

    http://www.cnisf.org

    DAUPHINE Club Tlcoms et Nouveaux MdiasGraldine DelaportePrsidente

    http://www.anciens-dauphine.org

    Edhec Business et TechnologieXavier Fornetty* Prsident du Club Business &Technologie

    Marc Blaise Prsident d'honneur

    http://planete.edhec.com

    AD-EM Lyon Alumni Club TICPierre Dumolard* Prsident Club TICPaule Boffa-Comby, Prsidente Club EML-AF

    http://em-lyonalumni.com

    Essec business & technologiesGuy de SwiniarskiPrsident

    http://www.essecnet.com

    HEC Multimdia et Systmes d InformationJean-Franois VermontPrsident

    http://www.groupehec.asso.fr

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    Mines informatiqueDominique DoullouPrsident d'honneurClaude Durand* Vice-Prsident - Prsident del'Institut G9+Alain MoscowitzPrsident

    http://www.inter-mines.org

    Ponts Telecom InformatiqueNicolas Martinez-Dubost* PrsidentIsabelle DenervaudVice-Prsidente - Innovation

    http://www.ponts.org

    Sciences Po informatique et tlcommunicationsFranois Xavier MartinPrsidentClaudine Schmuck** Vice prsidente

    http://www.sciences-po.asso.fr

    Suplec Informatique et tlcomsMichel Olive* Prsident

    Jeanne PoyenPrsidente d'honneur

    http://www.asso-supelec.org

    TELECOM Bretagne AlumniLouis Le Bigot* Dlgu G9+ Bretagne

    http://www.aitb.org

    X InformatiqueJean-Paul FigerPrsident http://www.cyberix.org

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    Quelques liens utiles

    AFDEL Association Franaise des diteurs deLogiciels

    http:// www.afdel.fr/

    ARCEP

    http://www.arcep.fr/

    ASIC - Association des Services InternetCommunautaires

    http://www.lasic.fr/

    CNISF

    http://www.cnisf.org/

    FIEEC - Fdration des Industries Electriques,Electroniques et de Communication

    http://www.fieeec.fr/

    IDATE

    http://www.idate.fr/

    Pierre Audoin Consultants

    http://www.pac-online.com/

    Secrtariat d'Etat de la Prospective et duDveloppement de lconomie numriquehttp://www.premier-ministre.gouv.fr/

    Syntec Informatique

    http:// www.syntec-informatique.fr/