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j 27 JANVIER i8ti5. Les Abonnements ne cent reçu que pour trois mois, sis mois on an ae, et ne eommencem que du tee on du 16 de chaque .su. La lettres non affranchies an sait pas reçues. PRIX DE L'A80ANT : Touloase.:. Déparlemeet.: Hors da Départ. Cinquante-unième Année i11E TOEL Un ai. 1 arts. I .ils. 44 fr. 95 fr. 19 fr4 Ko 96 11 IN 9e 13 Iinp. Boim et GaIUO, rue St-Rome, 46. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. Ce journal parait tous les jours, SOMMAIRE. TOULOUSE, 26 janvier : Dépêches électriques. - AFFAIRES D'ORIENT. - Echange de dépêches. - Nouvelles. - Chronique locale. - NOUVELLES DES DI3PARTEMENTS. - NOUVELLES D'ESPAGNE. - PARIS, 24 janvier : Faits divers. - Nouvelles. - Bruits de Paris. - FEUILLETON : Le Routier de Normandie (Suite.) MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abon- nement expire 1e31 de ce mois, sont priés de le renouveler, s'ils ne veulent pas éprouver d'inter- ruption dans l'envoi du journal. Toute demande d'abonnement, non accompagnée du prix, sera considérée comme non avenue. MM. les libraires et les messageries veulent bien se charger de nous transmettre le prix des abon- nements. TOULOUSE, 26 Janvier 18. D PECIIE TEL RR4PRI IJE EEEETI IODE !.PRIVES>; Paris, vendredi 26 janvier. Lord John Russell a donné sa démission. II de- viendra, dit-on, le chef du nouveau cabinet, dont lord Palmerston sera membre influent. Madrid, 25 janvier. M. Sevillano, ministre des finances, est remplacé par M. Madoz, Athènes, 19 janvier. Le prince Napoléon est reparti aujourd'hui pour la France, après avoir visité les antiquités, et les établissements français. Nous reproduisons la dépêche suivante, qui n'a pu être insérée dans tous les exemplaires de notre numéro d'hier : Marseille, jeudi 25 janvier. Le duc de Cambridge et l'amiral Dundas sont arrivés ce matin, venant de Malte. Le duc de Cambridge est parti aussitôt par un train express. M. Forth-Rouen, arrivé de T'oulou, est parti pour Paris. Constantinople, 15 janvier. Les nouvelles de Crimée sont du 12 janvier. Partout les neiges couvrent le sol. Les batteries et les mortiers des alliés inquiètent néanmoins l'en- nemi. Las campements pour la 9° division française sontpréparés à Constantinople. Les vaisseaux le Turenne, le Jupiter et la frégate la Vengeance, sont partis du Bosphore pour la France. FEU L ITON Dl) JOURNAL DE TOULUSE DU R7 JANVIER 1854. N° 88. LE ROUTIER DR NORliNDIR. ÉPISODE DU TEMPS DE CHARLES V. QUATRIÈME PARTIE. LES ANGLAIS DE L'INTÉRIEUR. Suite, - voir !e numéro du 25 ianvicr. A son tour Clochepain ne répondit pas et parut réfléchir profondément. - Et vous dites que c'est demain qu'on lesjuge? dit-il tout à coup? -Oui, demain. - Au Châtelet, n'estce pas ? - Au Châtelet, à midi. - Eh bien, j'irai voir ça, mais pour voir seule. ment, attendu que ces choses-là , c'est toujours amusant. Allons, adieu, mère Zarita. Ah! dites- moi, avant de nous séparer, dites-moi donc si vous croyez que je réussisse dans ce que je médite au sujet des deux personnes dont je vous parlais tout à l'heure ? . - Quelles personnes ? Les nouvelles de Grèce sont du 18 janvier. Le prince Napoléon séjournait à Athènes. Toulon, 24 janvier. Un bataillon du 43' s'est embarqué pour l'Orient. APA1RES D'ORIENT. Le Globe du 22 janvier publie la dépêche sui- vante : Varna, le 15 janvier. s L'embarquement des troupes turques continue. Plusieurs bataillons d'infanterie égyptienne parti. ront demain. e Odessa, le 7 janvier. a 18 bataillons russes ont actuellement franchi l'isthme de Pérékop, et des masses de cavalerie se portent dans la même direction. Outre les réserves de la 10e division, qui était concentrée à Kiew , 5,000 cavaliers de l'Ukraine marchent vers la Cri- mée. On prépare une seconde tentative contre les armées alliées. s On mande d'Odessa, le 6 janvier, à la Gazette militaire de Vienne: a Notre ville sera bientôt entourée d'une ceinture de canons; les travaux des batteries touchent à leur fin. Il y aura alors 27 batteries avec 115 bouches à feu. Les armements continuent dans tout l'empire. La ville de Tula est tranformée en arsenal, on y travaille beaucoup aux armes à feu; l'annéedernière on a fourni 600,000 fusils au grand arsenal de Kiew. Chaque fusil se paie6 roubles d'argent. Les deux grands dépôts pour la confection des poudres dans les gouvernements de Saint.Pétersbourg et de Novogorod ne ralentissent pas leurs travaux.' On écrit d'Odessa, le 9 janvier, à l'Ost-Deutsche- Post : a Je suis en étatde vous donner la nouvelle cer- taine que l'on doit s'attendre très prochainement à la reprise des hostilités, les Russes se sentant assez forts pour prendre l'offensive. Toutes les mesures sont prises à cet effet; les troupes ont reçu les ren- forts nécessaires, et l'on a même faitquelques chan- gements dans le personnel des officiers supérieurs.» On lit dans l'OstDeutsche.Post, de Vienne, du 19 janvier e Suivant les rapports des consuls de Galatz et Brtïla, le passage des Turcs à Braïla et la marche des réserves de l'armée russe du Danube vers la Crimée, par Odessa, continuent sans interruption. Les divisions d'infanterie qui étaient en garnison à Ismaïl, ainsi que les troupes de réserve qui étai: ut dans la même ville, à Kichenew, à Akjermann et dans les environs de Kiew, se rendant à marches forcées en Crimée. On évalué à 20,000 hommes les troupes russes de l'armée du Danube qui se rendent en Crimée par Odessa. Eu même temps qu'on a pu- bliéle Manifeste du 28 décembre, on a fait con- naître aux troupes une proclamation du tzar qui est très-guerrière. Trois vapeurs ie la flottille rune du Danube font des reconnaissances entre lsatcha et Tultcha, et tirent continuellement sur les positions turques pour détruire les batteries que l'on construit. n Le 3 de ce mois, les Russes ont de nouveau garni de canons la tête de pont de la rive droite de l'embouchure du bras de Kilia, qu'ils avaient aban- donnée au mois de novembre dernier. Les Turcs, qui manquent de canons, n'ont pu empêcher cette opération, qui parait avoir pour but de dominer le - Mon bienfaiteur, maître Filoche, et mon ami Daugu. - Dis-moi, tu n'as que de bonnes pensées à leur égard? - Ah ! mère Zarita, douteriez-vous de mon cour? - Nullement; et c'est pourquoi je te prédis quo tu réussiras dans ce que tu veux entre- prendre. -Je suis sauvé, s'écria Clochepain, en bondissant de joie. Maintenant je pars, car j'ai fort affaire aujourd'hui. D'abord, il faut que je coure chez mal- tre Grégoire. - Qu'est-ce que c'est que ce Grégoire ? - Un vieux grigou de procureur dont le secours me sera nécessaire pour la petite affaire de maître Filoche. Puis je me rendrai de là à la place du Châ telet , en face de l'auberge des Trois Merlettes , où doit m'attendre mon ami Dangu. Cet excellént Dan gu , je l'aime comme s'il était mon frère , et j'ai l'intention de lui faire une galanterie. - Tu as raison, Clochepain, l'homme assez heu- reux pour posséder un ami doit tout faire pour le conserver. - Le conserver, je ne sais si j'y réussirai , ré- pliqua Clochepain en hochant la tête; enfin, je ferai tout pour cela, et pour commencer, je veux lui payer un bon dtner. - A la bonne heure! - Ah ! mais un ragoût de prince, une magni- fique platée de porc lux ehotu Danube etde couvrir la flottille russe qui se trouve à Ismaïl. e Les troupes sont distribuées de la manière sui- vante : il y a à Isatcha 7,000 hommes, principale ment des rédifs; à Tultcha, 2,500 hommes; à hlat- chin,,O6Ü Turcs et Kurdes, et parmi ces derniers un grand nombre de femmes armées. s On lit dans le Wanderer de Vienne du 20 janvier : u D'après une lettre de Varsovie, le passage de l'armée turque en Criméea provoqué les plus grands efforts de la part des généraux russes, à l'effet de mettre le prince Mensch kof en état d'opposer de toutes parts une résistance digne de la puissance russe. Le prince Gortschakoff, de son côté, a or- donné le 5 de ce mois au général Luders d'empêcher le départ des troupes turques pour la Crimée en faisant une diversion daes la Dobrudscha. (Cet or- dre a donné lieu au mouvement opéré le 8 et le 9 par le général Pauloff.) e En même temps les troupes des environs d'Odessa ont reçu l'ordre de se rendre à marches forcées en Crimée dans le cas où les troupes tur- ques devraient se porter en force dans la rresqu'lle. Les troupes russes devront toutes se concentrer à Pérékop, s'avancer sur Eupatoria et risquer un as- saut contre cette ville, afin d'empêcher les alliés de transformer cette place en une position fortifiée et imprenable. e On mande de Crimée, le 11, que l'on n'épar- gne rien pour rendre l'expédition turque aussi for- midable que possible. OmerPacha, qui, après s'être entendu complètement avec les généraux alliés, était revenu le 6 à Varna , s'était chargé de surveiller personnellement l'embarquement des troupes qui restaient, et avait l'intention de partir le 9 pour Eupatoria avec son état-major. e Dans les premiers jours de janvier, deux com- merçants de Sévastopoldéguisésen Tartares et deux officiers russes habillés en prêtres ont été arrêtés à Eupatoria convaincus d'espionnage ; ils ont été fu- sillés. Le sentiment de la population tartare est tou- jours hostile aux Russes. Le prince Menschikoff a offert dernièrement une amnistie à ceux qui revien- draient dans leurs foyers; mais aucun homme va- lide n'en a profité; une centaine de personnes en tout, femmes, enfants et vieillards, ont seuls ac- cepté l'offre du prince et quitté Eupatoria, n On lit dans la Gazette de Cologne : a D'après les lettres reçues de la Ga'.licie, les ar- mements qui n'avaient pas été interrompus un seul instant par la perspective de la reprise des négocia- tions ont été poursuivis avec plus de v'gueur que jamais, par suite d'ordres nouveaux reçus ces jours derniers. Le 23 de ce mois doit avoir lieu à Lemberg une adjudication aux enchères des fournitures pour l'armée pendant l'année 1855, tant eu habillement qu'en subsistances. Malgré le froid intense qui règne ici, les marches de troupes continuent. La Gazette de Londres publie la pièce suivante a Amirauté, 22 janvier. e On a reçu du contre amiral sir Edmund Lyons la dépêche télégraphique suivante a Informés qu'il y a eu, des ports neutres de la Méditerranée a ceux d'Odessa et de Hertch, de fortes consignations de munitions et de contreban- des de guerre, les amiraux des escadres anglaises et françaises ont décidé de faire bloquer étroitement les principaux ports de la mer Noire appartenant à ON S'ABOlVi1 BORU0 AU Mi rue Saint-Rosse, , a*' TDnz0DS!. vr Et hors de Toulon Chez les Libr. Direr.le des Messagerie.' et Directeurs des Pnetea, rail ter I SERTIBIVS. 50 eentimei J. ligne d'Annonce. lto centime. la ligne de Réclame. Les AuaoneM et Avis se paient d'avanee. Les Annonces et Apia sont reçus i Paris, aux bureaux de publicité de 11111. JJIAVAS, ree J: J.Roussean , a , et LAFFITE-BULLIER et 4.. rue de la Banque, 2O, seuls chargés de les recevoir pour le Jouasit Dn Toulouse. la Russie, et de notifier la stricte observation de ça blocus, à partir du 1février 1855. Il a été pris des mesures pour établir une force suffisante, avant cette date, devant les prineii' ux ports qui doivent être mis en état de blocus; avec autorité d'agir, à cet effet, au nom des deux gou- vernements. a Dans la dernière séancedes communes, M. Lai ar,i a demandé communication des documents échangés avec les puissances étrangères à propos du traité du 2 décembre. Lord John Russell a répondu qu'il ne savait pas s'il était possible de satisfaire à cette dc- mande. Le ministre s'est contenté de donner en termesgénéraux quelques renseignements qui n'ap- prennent que ce que tout le monde sait, sur c qui s'est passé relativement aux quatre propositions. Un autre membre a demandé communication du protocole signé par les trois puissances et expli<luant les quatre points, Lord Joht. Russell a répondu que les négociations n'étaient pas encore commencées. Sir R.Willoughby a demandé si la Russie avait consenti à ce que la domination russe dans la mer Noire eût un terme. Lord John Russetl a répondu qu'il a été sig=nifié que le gouvernement de la reine était disposé li né- gocier sur les quatre points; mais que, jusqu ici, il n'a été donné de plein pouvoir à aucun ministt e à cet effet. La séance de la chambre des lords n'a présenté aucun intérêt. Lord Grey a annoncé que lundi il demandera qu'une adresse soit présentée à la reine relativement à la conduite générale de la guerreen Orient. Jeudi prochain, il doit en outre adresser au ministère quelques interpellations, concernant les opérations dans la mer Noire. Voici les régiments de cavalerie qui seront en- voyés d'Angleterre en Crimée au printemps : Les 1ef, 2e, 6e et 7e dragons de la garde; Le 3e dragons de la cavalerie légère, le 7e hus- sards et le 16' lanciers. Les régiments d'infanterie dont les noms sui eut ont reçu des ordres de départ pour la Crimée 28 bataillon du ter de ligne (Royal-Scots) de Cor- fou ; 51' de ligne, de Gibraltar; 31e et 48e de ligne, de Corfou; 54e, de Gibraltar; 71° des highland rs. de Corfou; 2e bataillon du 71' de ligne, de 1Vu- chester ; 82e de ligne, d'Edimbourg; 9P, de Malle; 92e, de Gibraltar; enfin, le 3° bataillon du 1er de la garde, le 60e des tirailleurs et la brigade lé;àee qu'on lève aujourd'hui. Ces régiments partiront pour le théâtre de la guerre aussitôt qu ils auront été remplacés per la milice mobilisée, dans leur garnisons de Malte, de Gibraltar ou des lies Ioniennes. Le transport Stoi(lsure, nolisé par le gouveF ne- ment français, est parti des docks de Southampuoa samedi, se rendant à la baie de Kamiesch. ll p:,rte 400 baraques en bois à l'armée française, 400 tuai= sons d'officiers et 30 tonnes de calorifères, qui oc- cupent on espace égal à celui de 2,095 tonneaux de marchandises diverses. Le WhitaFalcon, clipper, également nolisé par le gouvernement français, est en partance a Sou- thamp on. Il prendra la mer dimanche prochain , et portera 350 cabanes et des quantités consiiéra blesde porc et de bout salés. Le Jocelgn charge aussi des vêtements d'hiver et 100 baraques pour l'armée française. - Comment ! tu me disais tout à l'heure que le porc et les choux... - Je suis pressé; adieu , mère Zarita , adieu , s'écria Clochepain. Et il s'élança vivement dans l'escalier où l'on eût dit qu'il venait de s'engloutir. IX. LE SECRET DE GILLETTE. Clochepain parti, Zarita retourna près de Gillette, qu'elle trouva accoudée à sa fenêtre d'un air tout pensif. La Maugrabine s'approcha sans bruit, et alors elle s'aperçut que le visage de la jeune fille était inondé de larmes, que la pauvre enfant ne songeait même pas à essuyer, tant elle était absor- bée dans la douleur qui les faisait couler. - Gillette, mon enfant, lui dit Zarita, qu'as-tu donc à pleurer ainsi? - Oh ! ce n'est rien, répondit la jeune fille en tressaillant tout à coup au contact de sa mère. -Tu me trompes, Gillette, ce n'est pas pour une peine légère que tu pleures de la sorte. Voyons, mon enfant, ouvre-moi ton ame toute entière, tu sais bien qu'il n'est rien au monde dont ma ten dresse pour toi ne soit capable, et que tu peux compter également sur mon dévouement et sur mon indulgence, si tu en avais besoin. Gillette garda le silence, pârtagée entre deux sen- timents : d'un côté, la honte d'un aveu dont sa pu- deur souffrait si cruellement; d'un autre, le besoin d'épancher sa deuleer ai longtemps comprimée et de trouver un appui dans son isolement. - Tu hésites à parler, ma Gillette, reprit Zarita après un moment de silence, tu n'oses te cod ier à moi, à moi ta mère, dont la tendresse test si connue. - Vous avez deviné, ma mère, répondit Gillette, je n'ose. - Il y a donc quelque chose cle bien grave? dit Zarita en regardant fixement sa fille. -Si grave, ma mère, qu'il y va pour moi de la vie. - Ta vie'. ta vie est en danger! s'écria la Mau- grabine. Et saisissant la jeune fille dans ses bras, elia la pressa contre elle avec une tendresse qui avaitq i l- que chose de frénétique, - Ne vous alarmez pas trop, ma mère, et écou- tez-moi, dit Gillette d'un ton calme et résigio , je vais tout vous dire; car, dussé-je appeler votre t :a- lédiction sur ma tète, je ne me sens pas la force de garder plus longtemps le secret qui m'étouffe. -Mon Dieu! que vas-tu donc m'apprendre? dit Zarita en regardant sa fille avec inquiétude. -11ae chose gra ve, je vous le répète, tua mère , et pour laquelle j'aurai besoin de cette indulgence que vous venez de me promettre. - Oh ! parle, parle, mon enfant, et quel que soit l'aveu qu tu as à me faire, ne crains pas qu'un seul reproche de mA bouche vienne encore ajouter à ta douleur. Gillette s'assit près de se mèroa prit 3a main data, N° 27. -- SAMEDI t Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

27 JANVIER i8ti5. t Cinquante-unième Année i11E TOELimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1855/B315556101_JOUTOU_1855_01_27.pdf · j 27 JANVIER i8ti5. Les Abonnements ne cent reçu

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27 JANVIER i8ti5.

Les Abonnements necent reçu que pour troismois, sis mois on an ae,et ne eommencem que dutee on du 16 de chaque.su.La lettres non affranchies

an sait pas reçues.

PRIX DE L'A80ANT :

Touloase.:.Déparlemeet.:Hors da Départ.

Cinquante-unième Année

i11E TOELUn ai. 1 arts. I .ils.

44 fr. 95 fr. 19 fr4Ko 96 11IN 9e 13

Iinp. Boim et GaIUO, rue St-Rome, 46.

POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.Ce journal parait tous les jours,

SOMMAIRE.

TOULOUSE, 26 janvier : Dépêches électriques. -AFFAIRES D'ORIENT. - Echange de dépêches. -Nouvelles. - Chronique locale. - NOUVELLESDES DI3PARTEMENTS. - NOUVELLES D'ESPAGNE. -PARIS, 24 janvier : Faits divers. - Nouvelles.- Bruits de Paris. - FEUILLETON : Le Routierde Normandie (Suite.)

MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abon-nement expire 1e31 de ce mois, sont priés de lerenouveler, s'ils ne veulent pas éprouver d'inter-ruption dans l'envoi du journal. Toute demanded'abonnement, non accompagnée du prix, seraconsidérée comme non avenue.

MM. les libraires et les messageries veulent biense charger de nous transmettre le prix des abon-nements.

TOULOUSE, 26 Janvier 18.

D PECIIE TEL RR4PRI IJE EEEETI IODE!.PRIVES>;

Paris, vendredi 26 janvier.Lord John Russell a donné sa démission. II de-

viendra, dit-on, le chef du nouveau cabinet, dontlord Palmerston sera membre influent.

Madrid, 25 janvier.M. Sevillano, ministre des finances, est remplacé

par M. Madoz,Athènes, 19 janvier.

Le prince Napoléon est reparti aujourd'hui pourla France, après avoir visité les antiquités, et lesétablissements français.

Nous reproduisons la dépêche suivante, qui n'apu être insérée dans tous les exemplaires de notrenuméro d'hier :

Marseille, jeudi 25 janvier.Le duc de Cambridge et l'amiral Dundas sont

arrivés ce matin, venant de Malte.Le duc de Cambridge est parti aussitôt par un

train express.M. Forth-Rouen, arrivé de T'oulou, est parti pour

Paris.Constantinople, 15 janvier.

Les nouvelles de Crimée sont du 12 janvier.Partout les neiges couvrent le sol. Les batteries et

les mortiers des alliés inquiètent néanmoins l'en-nemi.

Las campements pour la 9° division françaisesontpréparés à Constantinople.

Les vaisseaux le Turenne, le Jupiter et la frégatela Vengeance, sont partis du Bosphore pour laFrance.

FEU L ITON Dl) JOURNAL DE TOULUSE

DU R7 JANVIER 1854.

N° 88.

LE ROUTIER DR NORliNDIR.ÉPISODE DU TEMPS DE CHARLES V.

QUATRIÈME PARTIE.

LES ANGLAIS DE L'INTÉRIEUR.

Suite, - voir !e numéro du 25 ianvicr.

A son tour Clochepain ne répondit pas et parutréfléchir profondément.

- Et vous dites que c'est demain qu'on lesjuge?dit-il tout à coup?

-Oui, demain.- Au Châtelet, n'estce pas ?- Au Châtelet, à midi.- Eh bien, j'irai voir ça, mais pour voir seule.

ment, attendu que ces choses-là , c'est toujoursamusant. Allons, adieu, mère Zarita. Ah! dites-moi, avant de nous séparer, dites-moi donc si vouscroyez que je réussisse dans ce que je médite ausujet des deux personnes dont je vous parlais tout àl'heure ?. - Quelles personnes ?

Les nouvelles de Grèce sont du 18 janvier. Leprince Napoléon séjournait à Athènes.

Toulon, 24 janvier.Un bataillon du 43' s'est embarqué pour l'Orient.

APA1RES D'ORIENT.Le Globe du 22 janvier publie la dépêche sui-

vante :Varna, le 15 janvier.

s L'embarquement des troupes turques continue.Plusieurs bataillons d'infanterie égyptienne parti.ront demain.

e Odessa, le 7 janvier.a 18 bataillons russes ont actuellement franchi

l'isthme de Pérékop, et des masses de cavalerie seportent dans la même direction. Outre les réservesde la 10e division, qui était concentrée à Kiew ,5,000 cavaliers de l'Ukraine marchent vers la Cri-mée. On prépare une seconde tentative contre lesarmées alliées. s

On mande d'Odessa, le 6 janvier, à la Gazettemilitaire de Vienne:

a Notre ville sera bientôt entourée d'une ceinturede canons; les travaux des batteries touchent à leurfin. Il y aura alors 27 batteries avec 115 bouches àfeu. Les armements continuent dans tout l'empire.La ville de Tula est tranformée en arsenal, on ytravaille beaucoup aux armes à feu; l'annéedernièreon a fourni 600,000 fusils au grand arsenal deKiew. Chaque fusil se paie6 roubles d'argent. Lesdeux grands dépôts pour la confection des poudresdans les gouvernements de Saint.Pétersbourg et deNovogorod ne ralentissent pas leurs travaux.'

On écrit d'Odessa, le 9 janvier, à l'Ost-Deutsche-Post :

a Je suis en étatde vous donner la nouvelle cer-taine que l'on doit s'attendre très prochainement àla reprise des hostilités, les Russes se sentant assezforts pour prendre l'offensive. Toutes les mesuressont prises à cet effet; les troupes ont reçu les ren-forts nécessaires, et l'on a même faitquelques chan-gements dans le personnel des officiers supérieurs.»

On lit dans l'OstDeutsche.Post, de Vienne, du19 janvier

e Suivant les rapports des consuls de Galatz etBrtïla, le passage des Turcs à Braïla et la marchedes réserves de l'armée russe du Danube vers laCrimée, par Odessa, continuent sans interruption.Les divisions d'infanterie qui étaient en garnison àIsmaïl, ainsi que les troupes de réserve qui étai: utdans la même ville, à Kichenew, à Akjermann etdans les environs de Kiew, se rendant à marchesforcées en Crimée. On évalué à 20,000 hommes lestroupes russes de l'armée du Danube qui se rendenten Crimée par Odessa. Eu même temps qu'on a pu-bliéle Manifeste du 28 décembre, on a fait con-naître aux troupes une proclamation du tzar qui esttrès-guerrière. Trois vapeurs ie la flottille rune duDanube font des reconnaissances entre lsatcha etTultcha, et tirent continuellement sur les positionsturques pour détruire les batteries que l'on construit.

n Le 3 de ce mois, les Russes ont de nouveaugarni de canons la tête de pont de la rive droite del'embouchure du bras de Kilia, qu'ils avaient aban-donnée au mois de novembre dernier. Les Turcs,qui manquent de canons, n'ont pu empêcher cetteopération, qui parait avoir pour but de dominer le

- Mon bienfaiteur, maître Filoche, et mon amiDaugu.

- Dis-moi, tu n'as que de bonnes pensées à leurégard?

- Ah ! mère Zarita, douteriez-vous de moncour?

- Nullement; et c'est pourquoi je te prédisquo tu réussiras dans ce que tu veux entre-prendre.

-Je suis sauvé, s'écria Clochepain, en bondissantde joie. Maintenant je pars, car j'ai fort affaireaujourd'hui. D'abord, il faut que je coure chez mal-tre Grégoire.

- Qu'est-ce que c'est que ce Grégoire ?- Un vieux grigou de procureur dont le secours

me sera nécessaire pour la petite affaire de maîtreFiloche. Puis je me rendrai de là à la place du Châtelet , en face de l'auberge des Trois Merlettes , oùdoit m'attendre mon ami Dangu. Cet excellént Dangu , je l'aime comme s'il était mon frère , et j'ail'intention de lui faire une galanterie.

- Tu as raison, Clochepain, l'homme assez heu-reux pour posséder un ami doit tout faire pour leconserver.

- Le conserver, je ne sais si j'y réussirai , ré-pliqua Clochepain en hochant la tête; enfin, je feraitout pour cela, et pour commencer, je veux luipayer un bon dtner.

- A la bonne heure!- Ah ! mais un ragoût de prince, une magni-

fique platée de porc lux ehotu

Danube etde couvrir la flottille russe qui se trouveà Ismaïl.

e Les troupes sont distribuées de la manière sui-vante : il y a à Isatcha 7,000 hommes, principalement des rédifs; à Tultcha, 2,500 hommes; à hlat-chin,,O6Ü Turcs et Kurdes, et parmi ces derniersun grand nombre de femmes armées. s

On lit dans le Wanderer de Vienne du 20 janvier :

u D'après une lettre de Varsovie, le passage del'armée turque en Criméea provoqué les plus grandsefforts de la part des généraux russes, à l'effet demettre le prince Mensch kof en état d'opposer detoutes parts une résistance digne de la puissancerusse. Le prince Gortschakoff, de son côté, a or-donné le 5 de ce mois au général Luders d'empêcherle départ des troupes turques pour la Crimée enfaisant une diversion daes la Dobrudscha. (Cet or-dre a donné lieu au mouvement opéré le 8 et le 9par le général Pauloff.)

e En même temps les troupes des environsd'Odessa ont reçu l'ordre de se rendre à marchesforcées en Crimée dans le cas où les troupes tur-ques devraient se porter en force dans la rresqu'lle.Les troupes russes devront toutes se concentrer àPérékop, s'avancer sur Eupatoria et risquer un as-saut contre cette ville, afin d'empêcher les alliés detransformer cette place en une position fortifiée etimprenable.

e On mande de Crimée, le 11, que l'on n'épar-gne rien pour rendre l'expédition turque aussi for-midable que possible. OmerPacha, qui, aprèss'être entendu complètement avec les générauxalliés, était revenu le 6 à Varna , s'était chargé desurveiller personnellement l'embarquement destroupes qui restaient, et avait l'intention de partirle 9 pour Eupatoria avec son état-major.

e Dans les premiers jours de janvier, deux com-merçants de Sévastopoldéguisésen Tartares et deuxofficiers russes habillés en prêtres ont été arrêtés àEupatoria convaincus d'espionnage ; ils ont été fu-sillés. Le sentiment de la population tartare est tou-jours hostile aux Russes. Le prince Menschikoff aoffert dernièrement une amnistie à ceux qui revien-draient dans leurs foyers; mais aucun homme va-lide n'en a profité; une centaine de personnes entout, femmes, enfants et vieillards, ont seuls ac-cepté l'offre du prince et quitté Eupatoria, n

On lit dans la Gazette de Cologne :a D'après les lettres reçues de la Ga'.licie, les ar-

mements qui n'avaient pas été interrompus un seulinstant par la perspective de la reprise des négocia-tions ont été poursuivis avec plus de v'gueur quejamais, par suite d'ordres nouveaux reçus ces joursderniers. Le 23 de ce mois doit avoir lieu à Lembergune adjudication aux enchères des fournitures pourl'armée pendant l'année 1855, tant eu habillementqu'en subsistances. Malgré le froid intense qui règneici, les marches de troupes continuent.

La Gazette de Londres publie la pièce suivante

a Amirauté, 22 janvier.e On a reçu du contre amiral sir Edmund Lyons

la dépêche télégraphique suivantea Informés qu'il y a eu, des ports neutres de la

Méditerranée a ceux d'Odessa et de Hertch, defortes consignations de munitions et de contreban-des de guerre, les amiraux des escadres anglaiseset françaises ont décidé de faire bloquer étroitementles principaux ports de la mer Noire appartenant à

ON S'ABOlVi1

BORU0

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Mirue Saint-Rosse, ,a*'TDnz0DS!. vrEt hors de Toulon

Chez les Libr. Direr.ledes Messagerie.'

et Directeurs des Pnetea,

rail ter I SERTIBIVS.50 eentimei J. ligne d'Annonce.lto centime. la ligne de Réclame.

Les AuaoneM et Avis se paient d'avanee.

Les Annonces et Apia sont reçus i Paris,aux bureaux de publicité de 11111. JJIAVAS, ree

J: J.Roussean , a , et LAFFITE-BULLIER et 4..rue de la Banque, 2O,

seuls chargés de les recevoir pour le Jouasit Dn Toulouse.

la Russie, et de notifier la stricte observation de çablocus, à partir du 1février 1855.

Il a été pris des mesures pour établir une forcesuffisante, avant cette date, devant les prineii' uxports qui doivent être mis en état de blocus; avecautorité d'agir, à cet effet, au nom des deux gou-vernements. a

Dans la dernière séancedes communes, M. Lai ar,ia demandé communication des documents échangésavec les puissances étrangères à propos du traité du2 décembre. Lord John Russell a répondu qu'il nesavait pas s'il était possible de satisfaire à cette dc-mande. Le ministre s'est contenté de donner entermesgénéraux quelques renseignements qui n'ap-prennent que ce que tout le monde sait, sur c quis'est passé relativement aux quatre propositions.

Un autre membre a demandé communication duprotocole signé par les trois puissances et expli<luantles quatre points,

Lord Joht. Russell a répondu que les négociationsn'étaient pas encore commencées.

Sir R.Willoughby a demandé si la Russie avaitconsenti à ce que la domination russe dans la merNoire eût un terme.

Lord John Russetl a répondu qu'il a été sig=nifiéque le gouvernement de la reine était disposé li né-gocier sur les quatre points; mais que, jusqu ici, iln'a été donné de plein pouvoir à aucun ministt e àcet effet.

La séance de la chambre des lords n'a présentéaucun intérêt. Lord Grey a annoncé que lundi ildemandera qu'une adresse soit présentée à la reinerelativement à la conduite générale de la guerreenOrient. Jeudi prochain, il doit en outre adresser auministère quelques interpellations, concernant lesopérations dans la mer Noire.

Voici les régiments de cavalerie qui seront en-voyés d'Angleterre en Crimée au printemps :

Les 1ef, 2e, 6e et 7e dragons de la garde;Le 3e dragons de la cavalerie légère, le 7e hus-

sards et le 16' lanciers.Les régiments d'infanterie dont les noms sui eut

ont reçu des ordres de départ pour la Crimée28 bataillon du ter de ligne (Royal-Scots) de Cor-

fou ; 51' de ligne, de Gibraltar; 31e et 48e de ligne,de Corfou; 54e, de Gibraltar; 71° des highland rs.de Corfou; 2e bataillon du 71' de ligne, de 1Vu-chester ; 82e de ligne, d'Edimbourg; 9P, de Malle;92e, de Gibraltar; enfin, le 3° bataillon du 1er dela garde, le 60e des tirailleurs et la brigade lé;àeequ'on lève aujourd'hui.

Ces régiments partiront pour le théâtre de laguerre aussitôt qu ils auront été remplacés per lamilice mobilisée, dans leur garnisons de Malte, deGibraltar ou des lies Ioniennes.

Le transport Stoi(lsure, nolisé par le gouveF ne-ment français, est parti des docks de Southampuoasamedi, se rendant à la baie de Kamiesch. ll p:,rte400 baraques en bois à l'armée française, 400 tuai=sons d'officiers et 30 tonnes de calorifères, qui oc-cupent on espace égal à celui de 2,095 tonneaux demarchandises diverses.

Le WhitaFalcon, clipper, également nolisé parle gouvernement français, est en partance a Sou-thamp on. Il prendra la mer dimanche prochain ,et portera 350 cabanes et des quantités consiiérablesde porc et de bout salés. Le Jocelgn chargeaussi des vêtements d'hiver et 100 baraques pourl'armée française.

- Comment ! tu me disais tout à l'heure que leporc et les choux...

- Je suis pressé; adieu , mère Zarita , adieu ,s'écria Clochepain.

Et il s'élança vivement dans l'escalier où l'on eûtdit qu'il venait de s'engloutir.

IX.

LE SECRET DE GILLETTE.

Clochepain parti, Zarita retourna près de Gillette,qu'elle trouva accoudée à sa fenêtre d'un air toutpensif. La Maugrabine s'approcha sans bruit, etalors elle s'aperçut que le visage de la jeune filleétait inondé de larmes, que la pauvre enfant nesongeait même pas à essuyer, tant elle était absor-bée dans la douleur qui les faisait couler.

- Gillette, mon enfant, lui dit Zarita, qu'as-tudonc à pleurer ainsi?

- Oh ! ce n'est rien, répondit la jeune fille entressaillant tout à coup au contact de sa mère.

-Tu me trompes, Gillette, ce n'est pas pour unepeine légère que tu pleures de la sorte. Voyons,mon enfant, ouvre-moi ton ame toute entière, tusais bien qu'il n'est rien au monde dont ma tendresse pour toi ne soit capable, et que tu peuxcompter également sur mon dévouement et sur monindulgence, si tu en avais besoin.

Gillette garda le silence, pârtagée entre deux sen-timents : d'un côté, la honte d'un aveu dont sa pu-deur souffrait si cruellement; d'un autre, le besoind'épancher sa deuleer ai longtemps comprimée et

de trouver un appui dans son isolement.- Tu hésites à parler, ma Gillette, reprit Zarita

après un moment de silence, tu n'oses te cod ierà moi, à moi ta mère, dont la tendresse test siconnue.

- Vous avez deviné, ma mère, répondit Gillette,je n'ose.

- Il y a donc quelque chose cle bien grave? ditZarita en regardant fixement sa fille.

-Si grave, ma mère, qu'il y va pour moi de lavie.

- Ta vie'. ta vie est en danger! s'écria la Mau-grabine.

Et saisissant la jeune fille dans ses bras, elia lapressa contre elle avec une tendresse qui avaitq i l-que chose de frénétique,

- Ne vous alarmez pas trop, ma mère, et écou-tez-moi, dit Gillette d'un ton calme et résigio , jevais tout vous dire; car, dussé-je appeler votre t :a-lédiction sur ma tète, je ne me sens pas la force degarder plus longtemps le secret qui m'étouffe.

-Mon Dieu! que vas-tu donc m'apprendre? ditZarita en regardant sa fille avec inquiétude.

-11ae chose gra ve, je vous le répète, tua mère ,et pour laquelle j'aurai besoin de cette indulgenceque vous venez de me promettre.

- Oh ! parle, parle, mon enfant, et quel que soitl'aveu qu tu as à me faire, ne crains pas qu'un seulreproche de mA bouche vienne encore ajouter à tadouleur.

Gillette s'assit près de se mèroa prit 3a main data,

N° 27. -- SAMEDIt

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JOURNAL DE

La Gazette d'Augsbourg publie le texte françaisde l'interprétation des quatre garanties, telle qu'ellea été rédigée par le prince Gortschako envoyée8 Saint pétersbcurg av ürt la conférence du 7 jan-vier, et acceptée, p r voie télégraphique, par l'empeseur Nicolas. Voici ce texte« 10 Abolition du

protectorat exclusif de la Rus.SIC en Moldavie et en Valachie, les priviléges recon.nus à ces provinces par le Sultan étant placés sousla garantie des cinq puissances.» 2» Liberté de fa navigation du Danube selonles principes établis par les actes du congrès deVienne à l'article des eommunfcations fluviales,contrAle d'une eomtnissfon mixte qui serait investiedes pouvoirs nécessaires pour détruire les obstaclesexistant à L'embouchure ou qui s'y formeraient plustard.

» 3« Révision du traité du 13 juillet 1841 pourrattacher plus comp!étemrnt l'existence de l'empireottoman à l'équilibre européen. Je ne refuse pas àm'entendre dans des conférences formoles de paixsur les rnoyens que les trois cours proposeraientpour mettre fin à ce qu'elles appellent la prépondé-rance de la ltussfe dans la ruer Noire, à conditionque dans le choix de cs moyens il ne s'en trouveaucun qui puisse atteindre les droits de souverainetéde mon auguste malin chez lui.

» 40 Garantie collective des cinq puissances (substituée au patronage exclusif que quelques unesd'entre elles possédaient jusqù ici; pour la eonséara-Lion et l'observance des priviléges religieux desdiverses communaotés religieuses, sans distinction'lu culte, à condition que la réalisation des promessessolennelles faites à la face du monde par les Bran lespuissances chrétiennes soit une oeuvre sérieuse etconsciencieuse, et que la protection promise soitefficace et non un vain mot. »

Si l'on en croit la Gazette Univarselte Allemande,J1. de Morny serait chargé do représenter la France

au congrès qui aura lieu dans le mois de févriern Vienne. Qu<nt au représentant de l'Angleterre,on parle de lord Seymour, ancien ambassadeur dela Grande-Bretagne à St Pétersbourg, pour remplircette haute mission.

Vienne, le 23 janvier.M. le comte Buol-Schauenstein, ministre des af-faires étrangères d'Autriche, a reçu la grand'croix

de l'Ordre de la Légion-d'Honneur ; M. Drouyn deLhuys, ministre des affaires étrangères de France,a reçu la grand'crofx de l'Ordre de Saint-mienned'Autriche.

Il ne s'est passé rien d'important devant Sévastopo! jusqu'au 14 janvier.

Le bruit a couru à Constantinople que Schamyl aété tué.

La Gazette d'Augsbourg du 21 janvier publie letexte de la dépéebe de M. de Buol, en date du 24décembre, par laquelle l'Autriche a demandé à laPrusse la mobilisation de son contingent fédéral.Voici la traduction de cette dépêche

Le comte Buol au ceinte Esterhazy.

» Vienne, le 24 décembre.» Monsieur le comte,

» Le gouvernementimpérialse trouve amené, parsuite de l'article additionnel du 26 novembre et dela résolution fédérale du 9 de ce mois basée sur cetarticle, d'une part à s'entendre de nouveau avec lacour royale de Prusse au sujet des exigences mili-taires résultant de la position des deux grandesDuissances allemandes, d'autre part à munir ledéputé impérial près la Diète germauque des ins.tructions nécessaires pour sa coopération à l'exécution de la partie militaire de la dite résolutionfédérale.

» Avant d'entrer dans la discussion de cet objet àBerlin, le gouvernement impérial a attendu laréponse du cabinet de Berlin à la notification officielledu traité d'alliance du 2 décembre, l'adhésion uu lanon-adhésion de la Prusse devant natureliementmodifier, dans un cas ou dans l'autre, les mesuresmilitaires à prendre par le gouvernement prussien.

C'était notre vif désir de nous trouver placésabsolument sur la même ligue politique que laPrusse, pour reprendre les conférences concernantles préparatifs communs de l'Autriche, de la PrusseCL de toute la confédération germanique.

Zssiennes, puis levant leutementsur elleses beauxyeux bleus encore humides des larmes qu'elle venaitde verser

- Ma mère, luidit.elle, j'ai méprisé un jour l'undes préceptes de la religion sainte dans laquelle vousavez voulu que je fusse élevée; je vous ai désobéi,tut depuis j'ai été punie bien cruellement de cettefaute.

- Tu m'as désobéi, toi, ma Gillette, dit Zai itaavec une profonde surprise.- Oui, ma mère.- Mais quand donc et à quelle occasion?-Ma mère, vous souvient il4uelà bas,à Evreux,vous nous aviez défendu, à M. non et à moi, dejamais ouvrir notre porte à personne, sous quelqueprétexte que ce fût?- Oui, mon enfant, et j'avais pour cela des rai-sons bien puissantes.- Eh bien ! ma mère, malgré le

serment que je-vous fis alors de ne jamais enfreindre cet ordre,malgré ma résolution bien arrêtée de tenir ce secment, il m'arriva un jour d'y faillir.- Malheureuse enfant!- Ce que je vais vous dire, ma mère, n'a paspour but de m'excuser à vos yeux ou d'atténuer

mafrute vis-à-vis de moi-même, mais ce fut la pitié quime fit oublier vos recommandations et ma promessecent fois répétée de ne jamais introduire un étrangerdans notre demeure.

-Tu as fait cela, Gillette ! Ah ! pauvre enfant!pauvre eufaut, qui ignores Veau ce gn'tU JlQUme

» Mars puisque ce résultat est différé parla décla-ration du cabinets Brliu ya i est maintenant devaut non, nous devons peur le moment nous eutenir, dans les nego istrons concernant les préparatifs des puLanccs llemandes, au point de départqui est fourni par l'alliance du 20 avril er, par larésolution fédérale du 9 de ce mois.

D'après l irt. 3 de l'allian^e du -20 avril et lepoint 2 de la convention militaire annexée, laPrusse s'est éventuellement engagée à mobiliser 100mille hommes dans le délai de trente-six jours, et àplacer cent autres mille hommes sur ses frontièresorientales trois semaines après la mobilisation dela preiriière force. Ces obligations devaient, auxtermes des conventions intervenues, se réaliser dèsque le besoin s'en ferait sentir. Il ne s'agit donc

lus, pour les parties contractantes, que d'établirl'entente nécessaire sur le dernier point.

, Il n'est guère possible de contester que la néces-sité de ces préparatifs exista actuellement, à moinsque dans le délai le plu: rapproché, c'est-à-direavant la En de ce mois, ne s'ouvre la perspectivecertaine du rétablissement de la paix générale.

» La Russie est prête au combat sur la frontière,et p'ut dans le plus bref délai réunir ses forces, déjâdisposées, pour un coup décisif contre la monarchieautrichienne. ll faut moins de Camps à l'armée russepour ;varaître sur la haute Vistule qu'il n'en fautpour l'armement et la concentration d'une annéeprussienne de 100Q30 hommes. Pour assurer l'ac-ccmplissement de l'obligation contractée par laPrusse d'aider à repousser toute attaque dirigéecontre l'Autriche, il devient, dans de telles circons-tances, tous lesjours plus urgent que la Prussetienne prête la force nécessaire pour le but de la dé-fense commune.

» Le f d lzaugmestre baron de I4css rléelare sansdétour, qu'il est dans l'obligatiou de considérercomme arrivé le moment où le Prusse doit procéder,conformément aux traités, à l'armement d'unepartie de sou armée. Il pense quo seulement aprèsl'adjonction de ces 100,030 hommes de troupesprussiennes, notre armée placée sur notre frontièreorientale atteindra 1a force néeessairo pour pouvoiraccepter le combat avec la certitude du succès.

Il y aurait donc lieu de s'entendre immédiate-ment sur les détails de cette matière. Aussi sommesnous prêts à envoyer à cet effet un plénipotentiairemilitaireà Berlin.

» Dans l'opinion du feldzeugmesGre de Hess,

l'.oor mement de la totalité des forces prussiennes pro-mises par la convention militaire du 20 avril SUUirait du reste dans tous les cas, que l'ententes'étab!itsur la base rie l'alliance d'avril ou sur celle del'accession de la Prusse au traité d'alliance du 2décembre. Il y aurait seulement lieu de mobiiiserimmédiatement toute cette force de 200,600 h un-mes et de la concentrer autour do Posen et de Bres-lau.

» En ce qui touche les résolutions militaires àprendt;e par la Dicte, nous aousl'espoir que, danstous les cas, la Prusse insistera au sein de la Diète,d'accord avec nous, pour la plus prompte et la plusefficace exécution des conventions du 20 avrilcomme miuimum du concours fédéral. En cela, tousles gouvernements fédéraux morarerout certaine-ment les meilleures dispositions si les deux grandespuissances leur donnent l'exemple d'un armementqui réponde complétcment aux exigences actuelles.

» Aux termes desdites conventions, la moitié ducontingent des autres Etats dort étre rendue dispo-cible et adjointe aux armées de l'Autriche tt de laPrusse. Si on s'en tenait là, on pourrait formerquatre demi-corps d'armée séparés, dont chacun serait placé sous les ordres d'un général qui seraitnominé conformément aux dispositions de Pacte mi!haire, et que la secoede moitié des contingens Sui-vrait, si le besoin se faisait sentir de donner auxquatre corps leur effectif complet; ou bien on furmurait immédiatement deux corps entiers, l'un del'Allemagne du Nord, l'autre de l'Allemagne du SudDans les deux cas, le contingent fédéral serait ad-joint par muiti aux armées autrichienne et prus-sienne.

» Le soin de l'armement et de la concentrationdes troupes fédérales pourrait du reste être ahan-donné aux gouvernements respectifs et aux dAibérations de la commission militaire fédérale. II im-porterait seulement de veiller àce que, par suite desdifficultés pouvant résulter de la mobilisation des[nicontingents, notamment pour les faibles effectifs,

quand

~peut imaginer de ruses et de perfidies pour attein-rire le but qu'il se propose !

C'é'aitune nuit, ma mère, reprit Gillette, toutdonnait dans la ville et dans la campagne, quandun cliquetis d'armes se fit entend-e, puis une voixlamentable qui soupirait et se plaignait à notreporte même, où nous entendîmes bientôt cogner.Longtemps je fus retenue par la crainte de vous déplaire, mais enfin, je vous le répète, la pitié l'em-porta ; je ne pus me résoudre à laisser périr ainsi,presque sous mes yeux, un infortuné que le moin-dre secours pouvait sauver peut-être ; et après unelongue lutte intérieure je me décidai à le recevoiravec le chevalier qui l'accompagnait.

-- Ah ! c'était un homme de guerre? demandaZarita.

- Oui, ma mère.- Son nom ?- On l'appelle le capitaine

service du roi de Navarre.- Achève.

Vargas, et il est au

- Oh ! rma mère ! que ne pouvez vous devinerle reste ! s'écria la jeune fille eu se jetant dans lesbras de la Maugrabine pour cacher sa rougeur.

Oui ! je devine tout, murmura Zarita d'unevoix sombre , il t'a dit qu'il t'aimait, n'est-cepas

Et il cela ma è, m re sai, voxétait si émue, son regard exprimait si bien ce qui sePausait au fond de son au '-"eur ine, que mot

TOULOUSL,

le bat essentiel de la mesure, c'est-à-dire le promptet complet armement des troupes fédérales dans lafora indiquée ne restât en souffrance.

» If n'y aurait aucune limite à fixer aux diversgouvernements pour la !compte exécution de lamesure, et comme cela a cu lieu dans des cas antérieurs pour des appels prrtiels, on mettrait d'aborden mouvement les troupes le plus tôt prêtes, sous laréserve d'éO^.;lises les char, es au moyen de contri-butrans postérienres ou d'une liquidation auprès dela Diète.

» Si plus tard avait lieu l'adhésion de la Prusseau traité d'alliance du 2 décembre, les deux puis-anres se Irouver.iieut probablemnent amenées àétendre leur proposition commune à l'appel de toutle contingent rie l'armée fédérale; afin de donner àla position militaire de toute la Confédération ger-manique une force plus grande, nécessaire au plushaut point pour l'offensive.

» i'Qtl'e Excellence comprendra faèrfement que laprompte et entière connaissance des intentions dela Pru?se en ce qui touche les points indiqués ici estpour lé yeuvernement ipérial de l'intérêt pratiquele p us immédiat. Nos mesures ultérieures concer-nant nos obligations militaires, et notamment l'en-voi d'un plénipotentiaire militaire à Berlin et lesinstructions à faire parvenir à Francfort, dépendentde la réponse du gouvernement royal prussien à laprésente communication. Votre Excellence auradonc, en en donnant connaissance à M. le présidentdu conseil, à faire ressortir le prix tout particulierque nous attachons à être informés le plus tôt possi-ble, et dans le sens désirable, des vues et des résolutions de la Prusse en ce qui touche les préparatifsmilitaires des puissances allemandes.

» Recevez, etc. Ceinte Bloc. »La Gazette de Cologne publie aujourd'hui la dé

pêche prussienne du à janvier en réponse à cellequ'on vient de lire. Cette réponse est adressée aucomté Arnim. En voici la traduction

« Berlin, le 5 janvier.» Votre Excellence trouvera ci jointla copie d'une

dépêche adressée le `J4 décembre dernier au comteE<.terhazy , dans laquelle le cabinet impérial autri-chien rndi- ue d'une manière plus précise les mesu-res militaires qui , dans son opinion , devraientêtre 'prises en vertu du traité du 20 avril et de I'ar-ticle additionnel du 26 novembre dernier , aussibien par la Prusse que par les autres Etats de laConfédération germanique. L comte Buol observetrès justernerd qu'il s'agit d'établir l'accord desparties eroatractautessur le cas nécessité dont dépendi'c icacité des obligations militaires que la Prussea contractées dans certaines éventualités. Comme

,ainsi que Votre Excellence peut le savoir, S. M. leroi a porté constamment, à ce point de vue , uneattention très suivie sur le développmecnt, desévéae-monts, et lien avant que cette question fat soulevéede la manièred.nt elle l'est dans la dépêche dudécembre, le ter avait examiné consciencieusementles obligations à l'accomplissement desquelles il esttenu,

» Je ne puis croire que ma tache soit ici d'entrerdans les détails des arran4ements pris par S. M. entenant compte des intérêts de son pays et de sonpeuple, mais aussi sans perdre de vue la gravité dela situation, afin de préparer sans bruit toutes lesmesures qui pourraient permettre une augmentationet un développement rapide des forces de son armée.On a obtenu ainsi que des corps le troupes assezcouidérables pourront étre unis sur pieu dans desdélais beaucoup plus courts que ceux que fixe éventuellement la convention militaire du 20 avril, etnous croirions pouvoir tranquilliser le comte Buolsur le choc violent des forces russes contre l'empireautrichien, qu'il redoute, si même nous pouvions 'partager l'opinion que du côté de la Russie on a desintentions agressives. Mais nous serions forcés defaire violence à nos convictions pour être amenés àcroire, après avoir examiné sans prévention lasituation générale, que la Russie prendra l'offensivetant qu'elle ne sera pas attaquée. J'ai été plus d'ui.efois en position de charger Votre Excellence defaire des communications confidentielles au cabinetimpérial autrichien, qui, à notre avis, prouveraientd'une manière positive le contraire de cette suppo-sition. Las ranseignements que nous avons sur lesmouvements des troupes russes ne sont nullementde nature à justifier les inquiétudes en question.

» Je mets d'autant plus d'importance à déclarer

paroles et tu t'es mise à l'aimer avec toute la can-deur, avec toute l'innocence d'un cmur qui s'ouvrepour la première fois au plus doux des sentiments.Tu l'as revu plusieurs fois?

- Oui, ma mère, et comme je lui avais donnétoute mon aine, comme j'étais près de lui sans dé-fiance, commej'étais convaincue enfin de son amouret de sa loyauté, il arriva qu'un jour...

La parole mourut sur les lèvres de la pauvreGillette, et un torrent delarmes acheva la doulou-reuse confidence qui ne pouvait s'échapper de sabouche.

Il se fit un long silence; ce fut Zarita qui lerompit la première.

- Ah ! murmura-t-elle avec un accent plein duplus amer désespoir , le prêtre l'avait bien dit ,l'anathème devait fondre sur nous tôt ou tard; ilnous a frappés et abattus !

- Oh ! ma mère, ma mère, s'écria Gillette entombant aux genoux de la Maugrabine, dites quevous pardonnez à votre enfant.

- Oh ! relève-toi, relève-toi, lui dit Zarita en laprenant tout-à-coup dans ses bras, et pardonne-moiplutôt toi-même, car c'est moi, moi seule qui suiscoupable, et non toi, pauvre innocente !

- Ainsi, vous ne me maudissez pas, ma mère ;vous m'aimez toujours ?

- Ah ! crois-moi,chère enfant, mon amour pourI toi ne finira qu'avec ma vie. Mais dis moi, cet hom-

.Je cvun ends me, ce capitaine Vargas, il t'aime toujours, n'est-ce

p , In as crti ht aiAcéri( de sua t pas '

me disait

i

ceci ici , qu'une partie de la Prusse parait s'êtredonné pour mission d'induire en erreur, sous çarapport, l'opinion publique. En fait, l'attitude quiaprise la Russie, dans les derniers temps, vis à-visdes efforts qui se font pour amener desnégociation1en vue de la paix, est tehe, qu'il serait difficile àune appréciation impartiale d'y méconnaître le désirsi_ cère d'arriver à une entente.

La Russie a accepté sans réserve les quatr©points tr_ls qu'ils lui étaient proposés. Non seule-ment elle n'a pas retiré cette acceptation après laconclusion du traité de décembre, mais elle a prouvésa disposition à ':a paix eu remettant des pouvoirsétendus an prince Gortschakoff. S. M. le roi a la-ce science et la satisfaction d'avoir exercé toujoursson infiuenee personnelle et diplomatique à Saint-Pétersbourg, dans le but de déterminer le cabinetimpérial russe à se déclarer prét à négocier sur labase des quatre points, bien que cette base de pairdépasse ce qui paraissait le but commun de leuralliance aux deux contractans du 20 avril lors dela conclusion de ce traité.

» Il y a eu déjà une conversation confidentiellepour la détermination plus précisedes quatre points.Nous n'en connaissons pas le résultat, mais nousconsidérons comme un devoir impérieux de prendrepour règle invariable de conduite les dispositionssimples et non douteuses du traité, de ne laisserélargir par aucune disposition dont la portée ne soitpas clairement appréciable le cercle de nos obliga-tions, et de nous en tenir rigoureusement, notam-ment en ce qui concerne les prestations militaires,en tant qu'on veut nous les désigner comme obli-gations, à la pensée fondamentale qui a dicté letraité d'avril et qui a trouvé aussi son expression àla fin de la convention militaire, où le but des se-cours réciproques se trouve désigné comme la dé-fense contre une attaque. Les obligations que laPrusse a contractées par l'article additionnel du 26novembre conservent ce caractère défensif. Ellessont d'ailleurs liées icséparabiement à la supposi-tion d'efforts communs pour faire valoir les quatrepoints. Il est évident qu'ace telle communautén'aura pas lieu tant que la Prusse ne participerapas aux délibér<<tions qui ont pour but de préciserces points et qu'elle ne pourra pas y exercer souinfiuence.

» Mais le droit à cette participation, en tantqu'elle se rapporte à des déterminations qui, bienque n'exprimant toujours que l'intention de main-tenir l'équilibre européen', transforment l'ensembledes rapports de droit public de l'Europe et parais-sent devoir modifier les traités que la Prusse e si-gués avec les autres puissances, ce droit, 'la Prussene le puise pas seulement dans sa participationàtelle ou telle stipulation relative à la question orien-tale; (11e -le puise dans sa qualité de grande puissanceeuropéenne qui a participé aux traités qui ont ré-glé le droit public européen, en vertu d'un droitqui lui appartient et justement acquis.

» Il est à peine nécessaire de donner l'assuranceque S. M. le roi tiendra inébranlablement à cettemanière de voir, et que pour la faire prévaloir, sielle devait être menacée, il ne se laisserait pas ef-frayer par des dangers et des sacrifices que sonpeuple fidèle partagerait avec un dévouementéprouvéet toute la force et la persistance du vrai patriotisme;cette assurance est le moins nécessaire vis-à-visl'auguste parent et allié du roi, S. M. l'empereurFrançoisJoseph elle n'est pas nécessaire non plusvis-à-vis des souverains et des hommes d'Etat diri-geants des autres puissances auprès d'elles. Aussila Prusse compte avec confiance, malgré quelquesdivergences particulières des vues et des intérêts,sur la juste appréciation de ses prétentions, et elleest prête à les faire reconnaître par la voie d'un en-tente et d'au accord. Votre Excellence comprendrafacilement, d'après les observations qui précèdentsur les principes qui dirigent S. M. le roi en ce quiconcerne sa propre attitude militaire, qu'elle nepense pas que le temps soit venu de prendre l'inktiative concernant la fixation immédiate de la misesur le pied de guerre des contingents particuliers.

« On a osais expresséme,.t de faire mention, dansle rapport de la commission et dans la résolutionde la Diète y conforme du 9 novembre, du projet

i é équ a t recommandé à la Diète par nous et parl'Autriche pour servir de base à cette fixation, et laPrusse croit devoir à ses autres confédérés aliemandsde ne pas revenir formellementsur cette proposition,adn de ne pas préjuger ainsi les travaux de la coni-

i- Je ne l'ai plus revu depuis cotre départ d'E*

vreux, ma mère, et voilà ce qui me rend si malheureuse, voilà pourquoi vous me voyez toojouiSpâle et pensive, voilà la cause de ce mil secret pour'

l

lequel vous avez consulté si souvent les secrets devotre science mystérieuse.

- Mais peut-être ne sait-il pas où tu es en cemoment ?

- Il le sait, ma mère, et il m'avait promis devenir me voir à Paris, où il doit demeurer lui.même, puisqu'il était au service du roi de Navarrequi, me disait-il, ne pouvait se passer de lui etvoulait bien l'honorer d'une amitié toute particu-lière,

- Oh! il faudra bien que je le trouve, ce capi-taine Vargas , murmura Zarita d'une voix me.naçante, je lui parlerai, et malheur à lui s'il refusaitde réparer le mal qu'il a fait.

En ce moment, deux coups furent frappés violem-ment à la porte.

- Attends.moi dans ta chambre, mon enfant ,dit Zarita à sa fille, je viendrai bientôtte rejoindre;mais en m'attendant sèche tes larmes et espère,car je suis là pour veiller fur ton bonheur.

Elle sortit do la chambre de Gillette et s'en futouvrir au visiteur au moment où celui-ci , dont lapatience n'était sans boute pas le principal mérite,recommençait à frapper de plus belle.

C'était Charles de Navarre.

iLOL&-GENTILgOiaiss ET CONSTANT GUEROULT.SS4 ii4$1# p dfitlAii{I

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JOURNAL DE TOULOUSE.

mission militaire; mais il va de soi que le ph nipotentiaire militaire du roi sera toujours muni desiustructions nécessaires pour activer les travaux dela commission militaire sur la base de la Constitution militaire de la Coufédération et pour l'aider àles mener convenablement à conclusion.

C'est par cette voie, réglée par la Constitutionfédérale, qu'on parviendra aussi à aplanir les di(Licuités qu'à notre avis, nous ne voulons pas le taire,soulèvent les propositions autrichiennes telles qu'eiles sont contenues dans la dépêche du 24 décembre.

N Votre Excellence aura la complaisance de laisser copie de la présente déptche au comte Buol.

n MANTEUFFEL. u

On écrit de Vienne , le 20 janvier , à la Gazettedes Postes , de Francfort

« Nous apprenons qu'avant la déclaration duprince Gortschakoff , relative à l'aeceptatian desquatre points, les négociations avec la Prusse étaienten bonne voie et faisaient espérer que cette puissance

. accédarait au traité du 2 décembre. On assure mêmeque la Prusse s'était déjà déclarée prête à réunir uncorps de troupes à Ratibor, en Silésie, lorsque leprince Gortschakoff fit savoir subitement que l'em-pereur Nicolas acceptait les quatre points.

« A partir de ce moment, les négociations avecl Pa russe pritt lren une aure tournure,e comte Arnim ayant dit que par suite de la déclaration russeil n'y avait plus de danger pour l'Autriche, et quepar conséquent la Prusse ne se trouvait plus obligéede mobiliser une partie de son armée. s

On écrit de Berlin, le 21 janvier« Une nouvelle Note autrichienne qui vient. de

parvenir à notre cabinet, et dont le ton est trèsferme, a produit dans nos cercles gouvernementauxune impression pénible. C'est une réponse à la Notede Berlin du 5 janvier, dans laquelle la Prusse re-fusait de mettre sur pied le corps de troupes que luidemandait l'Autriche.

Y Le cabinet de Vienne qualifie, dit-on, le refusde la Prusse de violation des traités, le cabinet prus-sien étant obligé à cette concentration de troupespar la convention militaire du 20 avril. L'inquié-tude produitepar cette nouvelle et grave dissidenceentre la Prusse et l'Autriche a eu une influence trèsmarquée sur les cours de la Bourse du dimanche.(La Note autrichienne dont il est question ici estcelle du 14 janvier ).

n Le nombre des Etats allemands qui doivenivoter comme la Prusse dans la question de ia mobi-lisation augmente tous les jours. Les duchés deSaxe, à l'exception du duc de Cobourg-Gotha, vienrient de faire savoir ici qu'ils voteraient dans cesens.

u L'ambassadeur anglais près la tourde Berlin ,lord Bloomfield, a remis, il y a quelques jours auroi la réponse de la reine Victoria à la lettre du roique M. d'Usedom avait portée à Londres. On ditque cette réponse exprime l'espoir que les négocia-tions qui commencent à Vienne conduiront à lapaix; que l'Angleterre n'épargnera rien de ce quiest juste etéquitable pour arriver à cette paix, maisaussi qu'elle ne reculera devant aucun sacrificepour rétablir d'une manière durable l'équilibre eu-ropéen. L'issue de la guerre qui est engagée dépen-dra de la volonté de Dieu ; mais ce qui est certain,c'est que cette guerre a été provoquée par un planformé et mûri depuis des années pour faire préva-loir la barbarie sur la civilisation de l'Europe.

« Ona appris ici d'uns manière positive que lesambassadeurs des deux puissances occidentales àVienne ont reçu l'ordre d'ouvrir des conférencesavec l'ambassadeur russe.

«Le gouvernement prussien a l'intention, commeon sait, de prohiber la circulation dans les Etatsprussiens de tout le papier-monnaie étranger. Lespetits Etats, de leur côté, se préparent à réclamer àce sujet, au sein de la Diète, en se fondant sur l'art.19 de l'acte fédéral, qui établit la communauté desrapports commerciaux entre ions les Etats.

n D'après un Mémoire soumis aux chambres parle ministère, on n'a dépensé jusqu'ici que 4 millions135,724 thalers sur les 30 millions de thalers em-pruntés en vue des dépenses militaires extraordi-naires. ° (Correspondance Havas).

On mande de Vienne, le 19 janvier, à la Gazettede Cologne

« La seconde Note de M. de Buol, concernant lamobilisation , s'est croisée avec une Note de laPrusse qui est arrivée ici avant-hier, et dans la-quelle cette puissance proteste contre toute né-gociation et conférence des alliés qui auraient lieusans sa participation. Si les trois puissances ontsemblé accéder aux propositions du prince Gorts-chakoff, c'était pour forcer la Prusse à prendre unparti décisif. On est résolu à ne ph,s permettre àune grande puissance si voisine de la Russie derester neutre , en voyant même des puissances desecond ordre envoyer un corps auxiliaire dans laCrimée, a

On écrit de Vienne, le 19 janvier, à la Gazette deWurtzbourg« Oa a reçu ici les réponses de la majorité desgouvernements allemands à la circulaire autri-

chienne relative à la mobilisation; le Brunswick,Hanovre, Bade, les Etats de Thuringe et Hesse-

Darmstadt se déclarent pour l'Autriche; la Saxe etle Wurtemberg expriment un refus; la Bavière faitdépendre son assentiment de certaines conditions.Les autres États n'ont encore fait parvenir aucuneréponse. .

On écrit de Munich, le 20janvier, au Moniteur:« Le ministre d'État vient de présenter aux

Chambres un projet de loi relatif à la mobilisationéventuelle du contingent bavarois. M. de Pfordtendemande au Parlement de voter un crédit domillions de florins pour cet objet.

BOURSE DE TOULOUSE.

DU 25 JANVIER 1855,

Néant.BOURSE DE PARIS.nu 25 JANVIER 1855.

Au comptant :

41/, p. 100............ . .....Banque de France.............

A terme.

3 p.100, ... ............4 lit p. 100. . . ..........Crédit Foncier ................Crédit Mobilier................

Chemins de ferChemin d'Orléans. . . . . .......Chemin de Rouen.............Chemin du Nord.............. . .

Chemin de Strasbourg...........Chemin de Lyon ...............Chemin du Midi....... . .......

Chemin Grand-Central..........

671 0095f 00

2,9SOf 00°

---- ---Le parti progressiste pourra donc se vanter, siNous avons annoncé, il y a quelques jours, que Dieu ne nous vient en aide, d'avoir eu la gloireM. Grosseth, professeur de chant au Conservatoire, d'ouvrir la carrière à Montemolin et à l'absolutisme,devait donner un concert. Cette soirée aura lieu ri l t le éé l par geu -c amer

uesaussdemain samedi, dans la salle de l'Athénée. Le pro. ugloire

dont pourront r

gramme est rédigé avec le soin que l'on devait at-Néol

0 net ses ollègNus eu sommes à Madrid toujours au mémotendre du bénéficiaire. Mme IlébertMassy, notre point, c'est-à dire en attendant l'événement du re-primadonna, chantera des romances et le grand virement dont je vous ai parlé dans ma dernière.air des Noces de Jeannette, qui attirent à cette ai tiste On le craignait hier, et, malgré tout, il ne s'estde si justes applaudissements au théàtre, M Gros. point réalisé. Toutefois il y a eu pendant la nuit desseth fera entendre plusieurs morceaux qu'il dit allées et venues continuelles par les rues. L'inquié-avec tant de goût et de talent. Ce concert sera, nous tu le et l'alarme augmentent, et la situation devient

ne saurions en douter, un des plus brillants de la intolbrable67r 90°95f 00°001 00

777° 50

1180f 00'l065f 00°8521 50c812e 50°

1037f 50°597f 50°528e 75°

Dourse de Paris du 24 janvier.Dette ac. J. mai, 00 010 Petitescoupur., 00 010D. ext. J.,janv., 36 010 Nouv.3°1°diff., 17 010D. int. J;juillet, 30 112 Dette passive, 0 010

CONSEIL MUNICIPAL.Séance extraordinaire du 2J janvier, tenue en vertu

de l'autorisation de M. le préfet.PRÉSIDENCE DE M. CAILHASSOU, MAIRE.

M. Faucher informe le conseil qu'appelé auxfonctions d'inspecteur des postes dans le départe-ment de Lot-et-Garonne, il a adressé à M. le préfetsa démission de membre du conseil municipal: ---Le conseil exprime ses regrets de la perte de M.Faucher.

M. le maire communique au conseil une noterelative à l'exécution du chemin de fer des Py-rén4es. L'exatnn des résolutions à prendre est ren-voyé à la commission qui s'est déjà occupée decette question et à laquelle sont adjoints MM. Du-barry et Ramel.

M. Mather donne sa démission de membre decette commission.

L'examen du càhier des charges des droits deplace qui doivent être l'objet d'une adjudicationnouvelle, est renvoyé à l'ancienne commission ,composée de MM. Caubet, Féral, Policarpe, Lestradéet Arzac.

Le conseil, sur un exposé de M. le maire, voteun crédit de 2,145 fr. 45 pour solde de frais decasernement en 1854.; un crédit de'85 fr. 25 c. poursolde d'ndemnité d'exercice due à la régie descontributions indirectes; et un crédit de 628 francspour solde de fournitures de paiu et couverturesaux individus mis en prison par mesure de police.

L'Établissement de trottoirs dans la rue Tempounières, est renvoyé à MM. Rame!, Lézat et Arzac.

Modifications au tarif des droits de magasinage etde pesage sur les sels. - Renvoyé à MM. Policarpe,Albertet Villarv.

Des propositions de M. Veiner, directeur desthéâtres, relativement à diverses modifications qu'ilréclame pour la prochaine campagne théâtrale, sontrenvoyées à MM. Policarpe, Fossé, Raspaud , Lézatet Peyrolle.

Sur un rapport de M. Fossé, et conformément àl'avis de l'architecte de la ville, le conseil délibèrequ'il sera fait, dans l'intérêt de la commune, lesréserves nécessairesafin d'obliger la Compagnie duchemin de fer de Bordeaux à Cette à construire desponts pour relier les tronçons des rues et cheminsqui doivent être traversés par la voie ferrée, ou, àdéfaut par cette Compagnie d'exécuter les travauxnécessaires, de lui réclamer la somme de 142,000francs, représentant la valeur de ces ouvrages.

Le conseil délibère, eu outre, de faire toutes ré-serves utiles pour les chemins que doit traverserla voie ferrée, comme aussi pour tous ceux qui se-ront déviés.

Sur un rapport de M. Fossé, le conseil donne sonautorisation à une dépense de 300 fr. pour un pland'une machine hydraulique fait par M. Guibal, in-génieur, pour l'administration des hospices.

M. le maire demande au conseil l'autorisation dedéfendreà une action portée devant le conseil depréfecture par les sieurs Raspaud et Azema, pro-priétaires de l'hôtel de la Gendarmerie, qui récla-ment de la ville une indemnité à raison des déblaiseffectués sur la place Saint-Michel. Le tons, il décidequ'il y a lieu à défendre à l'action susmen-tionnée.

Sur un nouvel exposé de M. le maire, le conseilstatue de la même manière sur plusieurs réclama-tions semblables formées par divers propriétairesdu quartier Saint-Michel.

La séance est levée à dix heures et demie.

Par arrêté de M. l'inspecteur-général délégué pourl'administration de l'Académie de Toulouse, M.Rozy, avocat, docteur en Droit, a été nommé mai-tre de conférence à la Faculté de Droit de Toulouse

SOUSCRIPTION OUVERTE POUR L'ENVOI DE CHAUSSETTES AUX SOLDATS DE L'ARMÉE D'ORIENT.

Sommes reçues au bureau du Journal de Toulouse.MM. M. et R., rue du Mai, 201Mme M. et ses deux enfants, 7Mlle Jeanno Tropis,

1

Total,Listes précédentes , y compris la

moitié de la souscription de la ville deSaverdun,

Total'

2$1

324r 80e

352180e

Par arrêté de S. Exc. le ministre des finances,en date du f9 janvier courant, ont été nommés per-cepteurs

A Landorthe, M. Ducos de Lahitte, en remplace-ment de M. Bordatge, appelé à une autre destina-tion ;

A l'Lsle-en-Dodon, M. Perrin, en remplacement deM. de Labitte ;

A Saint-Plancard, M. Vincent Soubiran, en rem-placement de M. Perrin;

A Cierp, M. Lafont, percepteur surnuméraire, enremplacement de M. Périssé;-

A Sauveterre, M. Périsse, en remplacement deM. Castex ;

A Auriac, M. Castex, en remplacement de M.Dufaur, mis en disponibilité.

MM. Maury, Rinaud, Mac, Casteret, Merle etBourdalet demeurent titulaires des, perceptions deSaint-Laurent, Montréjeau,Blajan,Boulogne, Saint-Bertrand et Bagnèresde-Luchon , définitivementconstituées.

Les perceptions de Balesta, Coueilles et Ciadouxsont et demeurent supprimées.

Foix, 24janvier.M. Petitpied (Jules-François) , de Mirepoix , che-

valier de la légion-d'honneur , capitaine en 1°° au1eT régiment d'artillerie, commandant la ire batte-rie détachée à la réserve de l'armée d'Orient , vientd'être promu au grade de chef-d'escadron. C'est cebrave officier supérieur dont une lettre , heureuse-ment erronée, avait apporté la nouvelle de la mort,que tous ses compatriotes avaient si amèrementregrettée.

- Par arrêté de M. l'inspecteur général déléguépour l'administration de l'académie de Toulouse,en date du 19 janvier, rendu sur la proposition deM. l'inspecteur d'académie en résidence à Foix, M.Joffrès père, conseiller municipal, juge au tribunalde Foix , a été nommé membre du_ bureau d'admi-nistration du collége de cette ville.

COUR D'ASSISES DE L'ARIÈGE.Présidence de M. DELQUIÉ, conseiller à la cour

impériale de Toulouse.Audience du 22 janvier.

Vols.

Deux accusés sont conduits devant le juryEtienne Manzac , âgé de 19 ans , et DominiqueVilleroux , âgé de 29 ans , cultivateurs , de Mazères. Le ministère public reproche au preri ier d'a-voir, dans le courant de l'année 1854, à Mazères,Soustrait fra uduleusement une somme de cinq francs,des pièces de cuir, et une autre somme de un franccinquante centimes dans la maison d'habitationd'un tanneur de cette ville, à l'aide d'escalade. Aucommencement du mois de juillet dernier, dansla même localité, Manzac a encore volé une sommed'environ deux cents francs au préjudice d'un an-cien tanneur, à l'aide d'escalade et d'effraction.Villeroux est accusé d'avoir, le 26 août dernier, àMazères, enlevé une somme d'argent dans la de-meure d'un charpentier, avec escalade et effraction.Il ne s'est pas élevé de preuves contre lui à l'occa-sion des vols reprochés à Mauzac , bien que celui-ciles luiattribue; Manzac a une mauvaise réputation,et l'autre accusé a des antécédents plus favorables

Par suite du verdict du jury , Villeroux a été ac-quitté; Manzac a étécondamné à 5 ans de réclusionet à la surveillance de la haute police pendant toutesa vie.

Ministère public, M: Daguilhon , procureur im-périal. Défenseurs de Villeroux, M' Latheulade ;avocat; de Manzac, Me Léon Dufrèue, avocat.

Dans la séance du 11 janvier, le conseil muni-cipal de Castres a décidé, à l'unanimité, qu'il serafrappé des médailles en argent pour chacun des mé-decins de la ville, et qui tous , sans exception ,ont donné tant de preuves de dévouement pendantla crise cholérique qui a pendant si longtemps affligéla population de cette ville.

Par décret, en date du 0 janvier, sont nommés:Président de la société de secours mutuels de

St-Etienne à Pezens (Aude), M. Canet (François) ,Vétérinaire.

De la société desecours mutuels de Saint-Vincent-dePaul à Conques (Aude), M. Portal de Mous(Charles), propriétaire, membre du conseil général.

Pe la société de secours mutuels de SI-François-Régis à Lagrasse (Aude), M. Capelle (Pierre), juge.de paix.

é ' PA I .

Madrid, 21 janvier 1855.La situation empire toujours davantage. Monte

moinn, son frère et Cabrera sont en Espagne.Des symptômes bien marqués de sédition en sens

carliste surgissent de toutes parts. A Ciudad-Rodrigoun bataillon s'est soulevé l'autre jour, et quoiqu'onait pu contenir ce mouvement, il n'en prouve pasmoins quel'esprit de rébellion se propage plus qu'onne le croyar

venus demander du travail à l'Ayuntamiento, a étereconnu un fait exact; et ce qui est plus significatifencore, c'est que i tandis que ces ouvriers faisaientleur démonstration séditieuse à Madrid, d'autresen faisaient une semblable à Palencia.

Quant aux ressources, nous allons de mal enpis. M. Sevillano a donné toutce qu'il pouvait don-ner ; mais il n'a donné ni argent, Iii crédit. M.Sevillano serait déjà hors du ministère Si l'on avaittrouvé un autre ministre des finances.

La séance d'hier n'a rien eu de particulier. Ons'y est occupé de l'affaire des incompatibilités, danslaquelle les progressistes ont tenté de faire admettredes principes contradictoires.

(Messager). Riguon.

On écrit de Malaga, le 13 janvierLe capitaine général Hagos a fait aujourd'hui , à

midi, son entrée dans nos murs. Il s'était fait pré-céder d'une proclamation par laquelle il annonçaitaux habitants qu'à la tête de forces considérablesil venait rétablir l'ordre et faire exécuter les loistrop longtemps méconnues. Sa présence a suffi pourfaire avorter les projets des révolutionnaires dontles chefs ontjugé prudent de s'éloigner'. .La ville estdès lors rentrée dans le calme le plus complet.

(Correspondance particulière).PARIS, 24 JANVIER 1855.

On lit dans la partie non officielle du MoniteurL'accueil fait au premier essai d'emprunt national

garantissait le succès du nouvel appel que l'Erpereur vient d'adresser au pays; cependant le ré-sultat a dépassé toutes les prévisions. « Jamais,comme l'a dit dans son rapport le ministre desfinances, jamais peuple n'a donné à son souverainun si éclatant témoignage de confiance et de dé-voûment. n L'Empereur demandait à la France500 millions, les députés les votentparacclamation,la France répond qu'elle est prête à donner lequadruple, et les nations étrangères , s'associant àcette manifestation nationale, lui impriment lecaractère d'une manifestation européenne.

2 milliards 200 millions ontété souscrits en douzejours. Si l'on en jage par l'affluence des derniersmoments, une semaine de plus aurait encore consi-dérablement ajouté à ce capital énorme. La f.;uleétait telle au Trésor, aux mairies, chezles receveursde finances, dans tous les lieux ouverts à la sous-cription, qu'un grand nombre de personnes n'ontpu y prendre part. Jamais on n'avait vu pareil em-pressement; et cela en pleine guerre, au cceur del'hiver, quand nous sortons à peine de la crise dessubsistances, et sans qu'aucun fait soit venu stimu-ler le zèle des souscripteurs.

Il n'est pas possible de se méprendre sur la signi-fication de ce grand événement politique. Le but del'emprunt était connu; dans son discours à l'ouver-ture des Chambres, l'Empereur l'avait hautementproclamé : il s'agissait, non desubvenir aux dépen-ses intérieures de la France; depuis le rétablissementde 1 ordre, les revenus du pays suffisent amplementà tous ses besoins; il s'agissait uniquement desmoyens de pousser la guerre avec une nouvelle vi-gueur; c'est cependant à une opération financièreaussi nettement définie que non seulement la Franceet l'Angleterre, mais encore la Hellande, la Belgi-que, la Suisse, l'Allemagne même, se sont associéesavec tant d'empressement.

L'éclatantsuccès de cette opération est plus qu'unevictoire, c'est le moyen de gagner des victoires. Sil'argent est le nerf de la guerre, la France vient deprouver que l'argent ne lui m$nque pas plus queles soldats, et que l'Empereurpeut également comp-ter sur la bourse comme sur les bras des citoyens.

I! serait difficile d'exagérer la portée d'un telévénement. Quand une nation a pu déclarer, par labouche de son chef, qu'elle a dans ses armées deterre et de mer près de 600,000 soldats de 120 000, ,chevaux, de 70,000 marins embarqués sur ses flot-tes, etqu'elle offre immédiatement quatre fois plusqu'on ne lui demande pour subvenir aux frais dela lutte, il y a dans cet ensemble de forces mises auservice du droit européen plus qu'un légitime sujetde satisfaction pour elle et de confiance pour sesalliés, il y a la sécurité de l'avenir contre toutes leséventualités.

On n'avait jamais contesté, même dans nos plusmauvaisjours, les ressources militairesde la France.Chacun sait que les soldats semblent sortir toutformés du sein de cette terre héroïque; mais quiaurait soupçonné l'étendue de ses ressources finan-cières? Sous ce rapport, la France s'ignorait elle-même; elle ne s'est connue qu'à l'appel de cette voitsympathique qui l'avait déjà si heureusement inter-rogée. L'emprunt national a renouvelé les prodigesdu vote universel, et il était réservé à celui qui avaitsauvé la France en la mettant à mêsse de manifesterses sentiments, de lui révéler tout ce quelle renfermede richesses:

Car c'est bien la France qui a ainsi quadruplé ledernieremprunt. Elle est fière et reconnaissante dutémoignage qu'elle a reçu des nations voisines;mais dans la masse des souscriptions le produit desfonds étrangers De dépasse pas les proportions d'une

t. " manifestation sympathique.

gramme à la 4e page), Ce que l'ai eu l'honneur de vous dire relativementà l'argent trouvé sur plusieurs des ouvriers qui sont

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Après la grandeur du résultat, ce qu'on ne sainrait trop y signaler comme indice de la richesse etde l'avenir du pays, c'est le nombre des petits sous-cripteurs et le capital versé dans le Trésor au moment de l'opération. Qui aurait présumé que laFrance pouvait mettre près de 400 millions à ladisposition immédiate de son gouvernement, et celasans que le mouvement général du commerce et del'industrie en fùt ni gêné ni ralenti?

Les grands capitalistes sont aussi venus, avec unempressement dont il faut leur savoir gré, apporterau gouvernement le témoignage de leur confianceet de leur adhésion; mais leur concours n'a pas éténécessaire, et, comme l'a dit le ministre des finan-ces, ils doivent s'en féliciter. Si les avantages im-médiats de l'emprunt appartiennent exclusivementaux petits souscripteurs, les grands capitalistestrouvent , dans le suceès inouï de cette opérationfinancière et dans les résultats qu'elle promet, uneLarge compensation.

Mien n'est plus propre à consolider le crédit et àdonner un nouvel essor à la fortune publique, quecette confiance de la nation qui offre au gouvernement 1,700 millions de plus qu'il n'a demandé, etCette loyauté du gouvernement qui s'empresse deles rendre pour ne pas les dptourner du courant desaffaires.

Le total des petites souscriptions s'élève à 850millions, 350 millions de plus que la somme de-mandée. C'est ici surtout que les chiffres ont leuréloquence. Sur près de 180,000 souscriptions, moinsde 10,000 sont au-dessus de 500 francs de rente;170,000 ne dépassent pas 500 francs, et dans cenombre les plus petites, celles qui n'atteignent pas500 francs et qui sont le produit de l'épargne desclasses laborieuses, représentent plus de 300 mil.lions de capital.

Assurément, dans ce concours universel de con-fiance et de patriotisme, la spéculation a eu sa part;mais, parmi ceux qui ont considéré l'empruntcomme une bonne affaire, combien en est-il quin'aient été mus que par le désir du gain ? et encorefaut-il voir dans leur empressement à souscrire unnouveau témoignage en faveur du crédit et de lapolitique de la France. Mais l'habitant des campafines, l'ouvrier, le petit rentier, c'est-à-dire Pim-mense majorité des souscripteurs, est complètementétrangère à la spéculation ; elle n'a vu dans l'em-prunt qu'un devoir national à remplir, en mêmetemps qu'une occasion de placer solidement sesépargnes. Le fonds à 4 112, sur lequel la spécula-tion ne s'exerce pas, a réuni plus du tiers des pe-tites souscriptions. Dans les 40 millions de rentesprises par les petits capitaux, 14 millions appartiennent au 4112 p. 010.

Les rentes sur l'Etat sont une partie de la fortunepublique. Mais de même qu'avant 89 le sol de laFrance était partagéentre un petit nombrede grandspropriétaires, de même, avant le premier essaid'une souscriptton nationale, les grands capitalistes4taient seuls appelés à participer aux bénéfices desemprunts. L'Empereur a voulu que, puisque lesdettes de l'Etat sont une charge pour tous, l'avan-tage que donnent les rentes fût accessible à tous.La souscription nationale aura produit dans larente une révolution analogue à celle des principesde 89 dans la propriétb. Il en résultera les mêmesconséquences : la diffusion de la richesse et l'élar-gissement des bases de l'ordre social, c'est-à-dire denouveaux liens qui attacheront les masses à la tran-quillitéet à la prospérité du pays.

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US! E .4 VAPEURR1AI11t3 lJOr DICOa)nT F.AIHERIC.Nrue du Temple, 4. près Pas en Artois (Pas-de-Calaia), sur le Rhin, près Clèves(Allenragne)Ce n'est pas en se gratifiant de louanges exagérées, en dénigrant leurs concur-

rents, ou même en faisant de l'hygiène en forme d'histoire que MM. IBLED frèreset C. ont su mériter la confiance du public; c'est en livrant à bon marché des cho-colats purs et composés de matières premier choix; par les moyens mécaniquessubstitués à toute manipulation; par l'étendue de leurs relations commerciales, etbnfin par la situation exceptionnelle de leur usine de Mondicourt, avantages réelset reconnus par le jury central de l'exposition, qui dit dans sonrapportLa Maison IBLRD est dans les meiUeura conditions pour fabriquer bon et à bon marché.Le CHOCOLATjBLED se vend chez tous les principaux Confiseurs, Pharmaciens®et Epiciers, ! 1 fr. 30 o. -1 fr. 60 e. - 2 fr. - 2 fr. 50 c. - 3 et 4 fr. le demi-kiloq;

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SÉNAT.

Le Sénat s'est réuni hier lundi, 22 janvier, sousla présidencede S. Exc, le premier président Trop-long.

M. l'amiral baron Hamelin, sénateur de droit, aété admis et a prêté serment.

Le Sénat a été saisi de la loi portant appel, en1855, d'un contingent de 140,000 hommes sur laclasse de 1854.

Vu le caractère d'urgence, le Sénat, conformé-ment à ses précédents, a décidé que les bureauxse réuniraient jmmédiatement pour nommer lacommission chargée d'examiner la loi.

Cette commission a été 'composeede S. Exc. M.le maréchal Magnan, M. le général marquis deGrouchy, M. le général Aupick, M. Te général mar-quis d'Ilautpoul, et de S. Exc. M. l'amiral baronHamelin.

Après une suspension, le Sénat a repris sa séancegénérale; il a entendu le rapport de la commission,qui lui a été présenté par M. le général marquisd'Hautpoul.

Le Sénat a `passé aussitôt à la délibération de laloi et a déclaré, à l'unanimité, qu'il ne s'opposaitpas à sa promulgation.

Communication a été également donnée au Sénatde la loi sur la transcription en matière hypothé-caire.

Des rapports de pétitions ont été lus ensuite parM. le premier président Delangle et par M. deTorigny.

A l'issue de la séance générale, les bureaux ontnommé la commission chargée de l'examen de la loisur la transcription en matière hypothécaire.

Le projet de loi sur le rengagement, le remplace.ment et les pensions militaires, annoncé par .'Em-pereur dans le discours d'ouverture de la session,va être présenté au Corps législatif.

A 11 heures, ce matin, le conseil des ministress'est assemblé sous la présidence de S. M. l'Empe-reur, aux palais des Tuileries. La séance a été longue.

La télégraphie privée a publié une dépêche,d'après laquelle les frégates russes Aurora et Dianaauraient été capturées, dans les mers du Japon,par les divisions anglo françaises.

. Nous croyons pouvoir affirmer, dit le Moniteurde la Flotte, qu'aucune nouvelle officielle de cettecapture n'est parvenue, ni au ministre de la marineen France, ni à l'amirauté anglaise. s

Cette nouvelle a été donnée par les journaux deMarseille d'après ceux de Bombay, lesquels l'avaienteux-mêmes reçue par dépêche télégraphique deCalcutta.

II. Abel.On lit dans l'Industrie

« CRÉDIT FONCIER DE FRANCE.

e L'emprunt vient de révéler l'existence d'unemasse de capitaux, qu'en ce temps de guerre et dedisette, personne, avant l'épreuve qui vient d'êtrefaite, n'eût pu supposer disponibles. A une demandede 500 millions, le pays répond par une offre de2 milliards. Que va devenir cet excédant de près de1,700 millions qui n'a pu trouver place dans l'em-prunt ? Il va évidemment se reporter sur toutes lesaffaires qui offrent à la fois sécurité et profit.

x Pour n'avoir pas répondu aux illusions qui sereprésentaient, le Crédit foncier, se déployant sur la

Ehaageinelil de DoiiiieileA partir du 29 novembre courant

LES MAGASPS DE M. SIOiiTAILLEUR,

Sont transférés place du Capi-tolo , 22.

JOUItNAL DE TOULOUSE.

Francea+ec la rapidité magique d'une décorationd'opéra, cette institution n'est pas moins digne desespérances sérieuses qui ont accueilli ses débuts ;ses titres ne sont pas moins au premier rang des valeurs, par leur solidité et les garanties surabondan=tes dontils sont entourés. S'ils ne convittnent pointà la spéculation, ils sont recherchés par les capitauxqui aiment les placements immobiliers et qui seprêtent volontiers sur hypothèque. Or, la soliditéétant, plus encore que le taux élevé de l'intérêt, undes principaux attraits de'la rente, il y a lieu depenser qu'une partie des capitaux qui n'ont pu seclasser dans l'emprunt viend'a frapper à la portedu Crédit foncier.

s Cette solution est d'autant plus probable, queles receveurs généraux et particuliers des finances,chez lesquels les souscripteurs, non admis, irontreprendre leurs fonds, ont bien voulu se charger,depuis la réorganisation du Crédit foncier, de recevoir et de payer pour son compte , dans tous lesdépartements. C'est une immenseconquéte pourcetteinstitution, que d'avoir pour organe, sur tous lespoints du territoire, cette admirable organisationdu service de la Trésorerie que l'Europe entièrenous envie, et qui, dans cette colossale opération del'emprunt, vient de déployer tant d'activité, d'or-dre, de méthode et de promptitude.

a Aussi sommes-nous persuadés que beaucoup desouscripteurs qui avaient apporté leur argent auxreceveurs généraux pour le compte de l'Etat, enlaisseront une partie entre leurs mains pour lecompte dn crédit foncier. Il serait à désirer, dansl'intérêt du pays lui-même et de cette équitable ré-partition de la richesse qui fait l'équilibre et la santédes Etats, qu'une partie de cet excédant de capitauxse dirigeât ainsi vers la terre et vers la propriété.

Vous aurons , du resté, à revenir prochaine-ment sur le crédit foncier, et nous espérons avoirbientôt à annoncer à tous ceux qu'intéresse l'avenirde cette institution , plusieurs améliorations impor-tantes. Vergniolle. s

DÉCÈS DU 25 JANVIER.

Crensac (Jules-Marins), 2 mois, rue Pargami-nières, 27.

Capin (Joseph-Guillaume-François), 85 ans, pro-priétaire, né à Puylaroque (Taru-et-Garonne), rueBonaparte, 13.

Boufartigue (Joseph-Jean-François), 74 ans, tail-leur d'habits, rue du Taur, 36.

Bonnecarrère (Raymond), marchand, 64 ans, ruedes Sept-Troubadours, 13.

Lafontan (Dorothée), rentière, 76 ans, veuveBarière, propriétaire, rue Pharaon, 20,

Bonnet (Antoinette), cuisiniere, 60 ans, rue de laDalbade, 11.

Dejean (Marie-Etiennette), 6 ans, rue Colom-bette, 38.

Rozy (Marie), 30 ans, couturière, née à Ussat(,j riége)'

SALLE DE L'ATHÉNÉE, RUE MONTARDY.

Samedi, 27 janvier, à 8 heures du soir,GRAND CONCERT VOCAL ET INSTRUMENTAL,Donné par M. Grosselh, professeur de chant au

Conservatoire, avec le concours de Mme HébertMassy, Mil. Pauly, Leybach et les solistes del'orchestre du Grand-Théâtre.

PROGRAMME.Première partie. -1. Quatuor pour 4 violons

Le public est prévenu que , le dimanchett février procbaio , à l'heure de midi,il sera procédé, dans une des salles dclaM lyre de Paniers, par la commissionadminisuative de l'Hospice de cette vidaet en présence du receveur. à l'adjudica-tion, par sowtIissions cachetées , du bail5 rern:e pendant trois ans, à partir duter janvier 195-) , des bàtitnents, cuisine,remises , écuries, prairies et jardin pela-ger, dépendants de l'établissement ther-tzal d'ijssat-

Lesprétendants pourront prendre con-naissance du cahier des charges , auxsecrétariats de l'Hospice et de la Mairiede lamiers.

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Le public Cet l rrévenurquLep, vendredi 27 du courant , é midi précis , il sera vendu,consistaenduler,tcanapé,'et nequantitétd'eu-dedépartt,LJi IOBILff

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tres objets. Cette veule aura lieu boulevard Napoléon , maison Galinié , charpentier.Il sera payé 5 p. 100 en sus de l'adjudication.M. ABADIE, commissairc-IIriaeur, allée Lvuis-NRpa!éon,10, est chargé de la vent;.

de GÉLIS et CONTÉpprouvées par l'Académie de ilede-

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GEI.1S et C05511E, qui peirnettenid administrer le fer à Pétas le plusassimilable , sous la tome d'au LmI-bcn, out été approuvées pat- lAcael,mie de aiédeciuc, e la suite d espeieuces nombreuses fdiies dans le

nôpila,s. Le rapport tadiiique corstaie leur efficacité rn]litantC et déclarequ'elles doivent être placées au ire-

lier rang parmi les ferrugineus.Quatorze années d'esperinreutation

,ol cooiiern Ics avantages de ceucréparation , qui est généralement

;mpioyée contre la CLILORUSE rpàtesrouleurs) , L'ANEMIE (faiblesse deempéramcnt; , et dans tus lesas ou le sang appauvri a besoin d'é-éments réparaleurs

Chaque boite de URAGEESde GEUset ConTir est rerétue d'une étiquette ed'une enveloppe inimitables à deuxeiutes , et scellée par une bande éga-ement inimitable , portant la signa-lire de M LABILOavx, phanr,acien,

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solos avec orchestre, exécut4 par MM. Fil, Mialhe'Delpech et(Morer).

2. Air de Piquillo, charité par M. Grosselh (Mon-pou).

3. Seconde rêverie, exécutée par M. Leybach(Leybach).

4. Grand air des Noces de Jeannette, chanté parMme Hébert Massy (Massé).

5. Air de l'Eloile du Nord, chanté par M. Pauly(Meyerbeer).

Deuxième partie. - 1. Sérénade, exécutée par11IM. les solistes du théâtre du Capitole.

2° Solo de Ilûte aveu orchestre, par J. Fournès(Tulou).

3. Le Muletier de Castille, chanté par M. Pauly(Griser).

4. Idylle pastorale; Valse brillaLte, exécutées parM. Leybach (Leybach).

5. Romances : Jean, ne menu pas ! (E. Arnaud),la Bottquelière dit roi (Clémenceau de Saint-Julien),chantées par Mme Héhert-Massy.

6. La Religieuse, de Schubert; les couplets deRaymond (Ambroise Thomas), chantés par M. Gros-seth.

L'orchestre sera dirigé par M. Beaudoin. - Lepiano sera tenu par M. Luigini.

Prix du billet : 3 francs.On peut se procurer des billets à l'avance, chez

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