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Projet de parc médiéval – Sainte-Menehould Expertise paysagère, patrimoniale et touristique ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET 15120054 Mars 2018 29 3.2. EFFETS DU CHANTIER SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE DÉROULEMENT DU CHANTIER Le chantier se déroulera comme suit : - Automne 2018 au printemps 2019 : travaux de défrichement ; - Printemps 2019 (durée 2 mois) : fouilles archéologiques ; - Année 1 (à partir de l’été 2019) et année 2 (2020) : terrassements généraux et réseaux ; - Année 1, année 2, année 3 et année 4 (2019, 2020, 2021 et 2022) : travaux bâtis et finitions ; - Mai 2022 : ouverture au public ; - 2032 : engagement de la phase d’agrandissement (interne au parc existant). EFFETS DES TRAVAUX DE DÉFRICHEMENT Défricher consiste à mettre fin, directement ou indirectement, à la vocation forestière d’un terrain. Un défrichement peut prendre des formes variées : arrachage d’arbres, brûlage, ou encore pâturage dans des terrains boisés. N’étant pas situé en zone EBC (Espace Boisé classé à Conserver), ni en forêt de protection, le défrichement est autorisé sur le site. Il est situé en zone à urbaniser sur le court à moyen terme, destinée à recevoir un parc d’animations (AUT). Un dossier de défrichement a été déposé par la mairie de Sainte-Menehould. Sur les 665000 m² de surface du site, presque 40% est conservée en boisement. Pour le reste de l’espace défriché, il ne s’agit pas d’une coupe « à blanc », puisqu’une partie des arbres est préservée pour garantir l’aspect paysager et une ambiance forestière au futur parc d’animations. Par ailleurs, on constate, sur le schéma suivant, que les parcelles défrichées sont diluées au sein des zones boisées conservées. Le couvert arboré reste dense et permet une intégration optimale du projet au sein du massif forestier. Il est à noter que les souches ne sont pas enlevées lors du défrichement, afin de ne pas venir perturber le travail de recherche lié au diagnostic archéologique (destruction éventuelle de vestiges par le dessouchage).

3.2. FFETS DU CHANTIER SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE

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Projet de parc médiéval – Sainte-Menehould Expertise paysagère, patrimoniale et touristique ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET

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3.2. EFFETS DU CHANTIER SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE

DÉROULEMENT DU CHANTIER

Le chantier se déroulera comme suit :

- Automne 2018 au printemps 2019 : travaux de défrichement ;

- Printemps 2019 (durée 2 mois) : fouilles archéologiques ;

- Année 1 (à partir de l’été 2019) et année 2 (2020) : terrassements généraux et réseaux ;

- Année 1, année 2, année 3 et année 4 (2019, 2020, 2021 et 2022) : travaux bâtis et finitions ;

- Mai 2022 : ouverture au public ;

- 2032 : engagement de la phase d’agrandissement (interne au parc existant).

EFFETS DES TRAVAUX DE DÉFRICHEMENT

Défricher consiste à mettre fin, directement ou indirectement, à la vocation forestière d’un terrain. Un défrichement peut prendre des formes variées : arrachage d’arbres, brûlage, ou encore pâturage dans des terrains boisés.

N’étant pas situé en zone EBC (Espace Boisé classé à Conserver), ni en forêt de protection, le défrichement est autorisé sur le site. Il est situé en zone à urbaniser sur le court à moyen terme, destinée à recevoir un parc d’animations (AUT). Un dossier de défrichement a été déposé par la mairie de Sainte-Menehould.

Sur les 665000 m² de surface du site, presque 40% est conservée en boisement. Pour le reste de l’espace défriché, il ne s’agit pas d’une coupe « à blanc », puisqu’une partie des arbres est préservée pour garantir l’aspect paysager et une ambiance forestière au futur parc d’animations.

Par ailleurs, on constate, sur le schéma suivant, que les parcelles défrichées sont diluées au sein des zones boisées conservées. Le couvert arboré reste dense et permet une intégration optimale du projet au sein du massif forestier.

Il est à noter que les souches ne sont pas enlevées lors du défrichement, afin de ne pas venir perturber le travail de recherche lié au diagnostic archéologique (destruction éventuelle de vestiges par le dessouchage).

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EFFETS DES TRAVAUX D’AMÉNAGEMENTS

Concernant cet aspect, on rappelle que le site est localisé à l’écart des axes de circulation (tout en étant suffisamment proche pour éviter les effets d’isolement) et des lieux de vie (des perceptions depuis la frange sud de Sainte-Menehould ont toutefois été identifiées).

Les enjeux locaux liés au paysage perçus par les habitants et les usagers des axes routiers cernant le site sont faibles et restent nuls vis-à-vis des éléments bâtis remarquables protégés.

Le déroulement du chantier présentera un effet sur l’environnement paysager proche, peu perceptible pour le paysage plus éloigné.

La perception paysagère aux abords du site pourra éventuellement être perturbée par la présence de la zone de chantier proprement dite (engins, mouvements de matériaux, barrières de chantier, etc.). A contrario, la modification de perception des lieux par l’apparition des différents aménagements sera peu ressentie, grâce à la conservation du couvert arboré. Seules les ouvertures liées aux accès et les mouvements inhérents à l’acheminement des matériaux et matériels seront perceptibles.

Les opérations de terrassement n’affecteront pas la qualité visuelle du paysage depuis les axes routiers et les lieux de vie, ces opérations ne concernant que le site en lui-même et ses abords immédiats, au sein du couvert boisé du massif forestier.

Il en va de même pour l’apparition des éléments bâtis et l’aménagement interne du site, seuls les va-et-vient des engins de transport et de chantier venant marquer les perceptions.

La frange du massif entourant le site du projet joue le rôle d’écran visuel en limitant les vue directes sur la zone principale de chantier.

Les aires d’accès des chantiers seront placées à l’écart des habitations et des grands axes routiers. Elles feront l’objet d’une attention particulière afin d’assurer leur parfait état de propreté. Des palissades seront érigées au besoin pour masquer les installations.

Les installations de chantier et les bases de vie seront aménagées et entretenues de manière à réduire leur impact visuel. Les déchets feront l’objet d’une gestion stricte, et d’une manière générale, les emprises et les accès feront l’objet d’un nettoyage régulier.

Les chemins forestiers existants seront utilisés pour accéder aux zones de terrassements.

Le programme de travaux ne prévoit aucune intervention sur le patrimoine bâti existant.

EFFETS DE LA PHASE D’AGRANDISSEMENT

A N+10, soit en 2032, est prévu l’agrandissement du parc avec l’implantation de deux nouveaux espaces d’animations (Renaissance et Napoléon), et une zone de séminaires et d’hébergements. Le secteur technique et la zone de stationnement sont agrandis en conséquence. Le sud de la cité médiévale fera également l’objet d’un réaménagement.

Cet agrandissement nécessite le défrichement de 41500 m² supplémentaires, soit 6% de forêt, ce qui reste peu, répartis de manière à se trouver diluer dans le massif forestier.

CAS PARTICULIER DE L’ARCHÉOLOGIE

Concernant le patrimoine archéologique, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) attire l’attention sur le fait que les terrains du projet sont situés dans une zone archéologique sensible, même si peu investiguée jusqu'à présent, dont certains éléments tels que des ateliers de faïence et verrerie, des fermes des périodes médiévale et moderne, un éperon barré et des nécropoles protohistoriques sont connus aux alentours.

L’archéologie préventive permet la sauvegarde des vestiges et des informations que recèle le sous-sol avant tout projet d’aménagement. Certaines emprises considérées à « risques archéologiques » sont sondées pour détecter la présence d’occupations anciennes (le diagnostic) et permettre leur fouille avant destruction (la fouille préventive).

De ce fait, le maître d’ouvrage a déposé une demande volontaire de diagnostic, auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Châlons-en-Champagne, le 16 mars 2017 (complétée le 23 juin 2017).

Le courrier de notification est présenté page suivante.

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Figure 18. Courrier portant notification de l’arrêté de prescription du diagnostic archéologique

3.3. EFFETS DU PROJET SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE

3.3.1. IMPACT DU PROJET SUR LE PAYSAGE ET MESURES LIEES

IMPACT DU PROJET

L’implantation du projet ne modifiera pas particulièrement le paysage perçu. Situé au cœur d’un massif forestier, la frange arborée autour du périmètre du projet permet de l’insérer au sein du domaine végétal. Le coteau visible depuis la vallée conservera sa morphologie initiale. Le couvert arboré pourra apparaitre moins dense, mais la présence végétale restera identique, ainsi que la relation de ce secteur avec le reste du massif.

La palette végétale proposée pour l’aménagement paysager interne au parc permet de conserver un aspect naturel au site, avec conservation et utilisation privilégiée de la végétation existante. Les plantations respecteront les différents étages naturels de végétation et seront adaptées au sol et milieux spécifiques.

Figure 19. Schéma d’ambiance de l’aménagement du parc

(Source : SARL GARNIER architectes)

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Analyse des impacts du projet Projet de parc médiéval – Sainte-Menehould

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En-dehors de la route des Grands Plains (accès principal) et des chemins forestiers proches, les installations même du parc ne seront pas visibles. Les bâtiments les plus hauts que représentent la reproduction du moulin de Valmy (16 mètres), le château (19 mètres) et la cathédrale en façade (20 mètres) ne dépassent pas (ou difficilement) la cime des arbres environnants.

Le château fort est un bâtiment en béton paré de fausses pierres en mortier. Il est pourvu de 7 tours dont un donjon d'une hauteur totale de 19 mètres. Les tours sont reliées par des courtines surmontées d'un crénelage. Les outils défensifs médiévaux (herse, créneaux, mâchicoulis, meurtrières, archers, assommoir, hourds) sont présents. Le château a les pieds dans l'eau avec les douves au niveau de l'accès principal et un plan d'eau côté donjon. La différence de niveau de 3,30 m. entre l'accès principal par le pont levis et le plan d'eau donne de la hauteur au donjon et au reste du château.

La cathédrale est une retranscription de la cathédrale de Reims par une architecture métallique culminant à 20 mètres de hauteur, habillée d’une toile sur laquelle seront projetées des vidéos.

D’autres éléments bâtis sont implantés : au niveau de la ville médiévale (tissu dense de petites maisons en R+1 à R+2, en pierres et pans de bois), du village médiéval (maisonnettes en RDC, en bois), de la forêt fantastique (maisonnettes et cabanes de faible ampleur, sur la thématique féérique), de la grange des contes et du train de l’histoire (bâtiments simples bardés de bois), de la ferme (maison en pierres et grandes en bois), du spectacle des rapaces (abbaye en ruines), du campement militaire (enceinte et tentes légères), du grand spectacle (gradins et scène, cathédrale, moulin) et de la zone technique (bâtiments simples en charpente métallique avec bardage métal double peau).

Le coteau et le massif forestier insèrent les éléments bâtis dans le site et les diluent dans la composition végétale.

Les perceptions et les ambiances actuelles ne seront que peu modifiées. Le projet paysager prévoit la conservation de la ceinture arborée autour du site, une végétalisation interne en cohérence avec la structure naturelle du milieu et une implantation de la majeure partie des constructions en cœur de site et avec des hauteurs ne dépassant pas le couvert boisé environnant.

Figure 20. Indication des hauteurs au faîtage des bâtiments (Source : SARL GARNIER architectes)

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ESURES LIEES AU PROJET

L’aménagement du projet se distingue par sa prise en compte des milieux présents sur le site, des espèces végétales et des ambiances paysagères. Tout en intégrant une partie des éléments paysagers et écologiques existants sur le site (fossés, arbres remarquables,…), le projet prévoit une large végétalisation du site à partir d’espèces indigènes (chêne…) et des espaces en réseau et inscrits en continuité avec les milieux naturels.

L’objectif premier est la création d’un cadre naturel, offrant à la fois un espace ludique soigné et une insertion du parc dans son environnement. Les orientations d’aménagement privilégient le port libre des arbres et arbustes (sauf les espaces demandant une taille poussée comme le labyrinthe), la mise en place d’arbustes bas sans entretien en bordure des massifs, la plantation de plantes couvre-sol sous les arbres isolés ou en lisière, le maintien de tas de bois ou autres éléments offrant des abris écologiques pour la faune, une gestion différenciée adaptée à chaque typologie d’espaces.

Bien que certaines fonctions du projet imposent par obligations la coupe d'arbres (plan d'eau, stationnement, bâtiments), celle-ci sera réalisée dans le respect des sujets sur place. Les arbres les plus majestueux seront conservés au maximum. Plusieurs cheminements existants seront réutilisés pour éviter d'en créer d'autre. Les cheminements nouveaux seront systématiquement adaptés pour conserver le maximum d'arbres. De la même manière, des places de stationnement seront supprimées ponctuellement et au besoin.

L'eau chemine d'un bassin à l'autre en circuit fermé en utilisant la topographie naturelle et un système de pompe pour remonter. Les cours d'eau étanches et en terrasses feront deux mètres de large tout au plus. Leurs berges seront plantées pour agrémenter la qualité paysagère du parc et augmenter la biodiversité.

3.3.2. IMPACT DU PROJET SUR LE PATRIMOINE ET MESURES LIEES

IMPACT DU PROJET

Le projet n’est concerné par aucun périmètre de protection de Monument Historique, aucun Site classé ou inscrit, ni par aucun Site patrimonial remarquable (SPR). Il n’existe pas non plus de covisibilité entre l’emprise à aménager et un monument historique.

Le projet n’affecte pas non plus d’éléments de patrimoine vernaculaire.

On rappelle que la découverte fortuite de vestiges archéologiques sur l’emprise du projet ne peut être totalement exclue, tout particulièrement en phase travaux.

MESURES LIEES AU PROJET

Aucune mesure particulière n’est proposée spécifiquement à la thématique patrimoniale.

Seul l’aspect archéologique demande une prise en compte, nécessitant la réalisation d’investigations et, en particulier, de prospections et sondages archéologiques de reconnaissance dans le sol. Une demande volontaire de diagnostic archéologique a été demandée et accordée préalablement au démarrage des travaux et est d’ores et déjà prévue dans le développement du projet.

3.3.3. IMPACT DU PROJET SUR LE PAYSAGE NOCTURNE

IMPACT DU PROJET

L’éclairage du site du parc revêt un intérêt majeur pour la mise en valeur des attractions et du site dans son ensemble, et la sécurisation des usagers le long de leur cheminement dans le parc et au droit des espaces de circulation et de stationnement.

Cet éclairage est donc susceptible de générer une pollution lumineuse locale participant au halo lumineux de l’agglomération proche. Cela est d’autant plus important que le projet se situe au cœur d’un massif forestier actuellement non concerné par un quelconque éclairage.

La lumière artificielle se propage loin à l’horizon. Il en découle une modification importante de la perception des paysages nocturnes naturels, liés au seul scintillement des astres.

MESURES LIEES AU PROJET

Il s’agit de limiter les émissions lumineuses dirigées ou reflétées vers le haut et de prévoir en tant que mesures :

- un éclairage réduit au strict nécessaire en-dehors des horaires d’ouverture du parc au public ;

- une implantation harmonieuse et optimisée en nombre de foyers lumineux ;

- des mesures d’atténuation de la pollution lumineuse (dispositifs d’éclairage à disposer au plus près des besoins, dispositifs orientables vers le sol,…) ;

- des mesures d’atténuation de la consommation d’énergie (choix de technologies comme les leds par exemple).

Ces mesures ont pour objectif une limitation durable de la pollution lumineuse et participent positivement à la limitation des effets sur la population riveraine (limitation des effets de saturation visuelle due à l’éclairage) et la faune (voir étude écologique).

Les impacts négatifs durables seront de ce fait limités et le seront d’autant plus qu’une véritable réflexion sera engagée en amont et permettra d’appliquer des mesures de réduction de ces effets.

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Analyse des impacts du projet Projet de parc médiéval – Sainte-Menehould

Expertise paysagère, patrimoniale et touristique

 

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3.4. SYNTHESE

Thèmes Enjeux Recommandations

Réponses

Grand paysage

Intégration du site au paysage.

Lecture du projet au sein d’un massif forestier homogène.

Situation du site en bordure de relief, à proximité d’une vallée.

Respecter la configuration topographique du secteur.

Privilégier l’utilisation des chemins actuels pour les accès proches au site.

Privilégier l’intégration de bâti de grande hauteur dans la partie haute du site et de bâti de petite hauteur dans la partie basse du site.

Conserver la trame végétale pour une intégration au cœur du massif forestier.

Conserver une frange arborée dense autour du projet.

Privilégier l’utilisation d’espèces végétales endémiques et adaptées au site.

Préservation de la trame arborée existante sur le pourtour du parc.

Conservation des arbres remarquables en cœur de site.

Respect de la topographie, des allées et de la végétation existants.

Utilisation de végétaux plantés constitués de plantes indigènes au site.

Application d’une gestion différenciée et écologique.

Urbanisation et Infrastructures

Lecture du projet depuis les axes routiers et les trouées urbaines de Sainte-Menehould.

Lecture du projet depuis la motte castrale de Sainte-Menehould.

Absence de perceptions depuis les autres lieux de vie.

Présence proche d’une aire de repos, passage de l’autoroute à proximité = vitrine.

Informer la population.

Respecter la configuration topographique du secteur.

Conserver la trame végétale pour une intégration au cœur du massif forestier.

Conserver une frange arborée dense autour du projet.

Utiliser l’aire de repos et le passage de l’A4 comme vitrines sur le site.

Préservation de la trame arborée existante sur le pourtour du parc.

Respect de la topographie, des allées et de la végétation existants.

Installations bâties ne dépassant pas la cime du couvert forestier.

Implantation du bâti majoritairement en cœur de site.

Mise en place de mesures liées à l’éclairage et aux spectacles nocturnes.

Patrimoine architectural et culturel / Tourisme

Secteur en-dehors des périmètres de protection recensés.

Absence de covisibilité potentielle avec les édifices et sites protégés.

Présence proche de circuits de randonnée et d’un parc de loisirs = regroupement des offres touristiques.

Aucunes recommandations particulières.

Privilégier le regroupement des offres touristiques dans un secteur donné.

/

Archéologie Potentialité de découverte d’éléments archéologiques sur le site ou en périphérie.

Effectuer des investigations de reconnaissance dans le sol. Demande volontaire de diagnostic archéologique émise par le maître d’ouvrage en juin 2017.

Tableau 4. Synthèse du projet (enjeux – recommandations – réponses apportées)

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3.5. NOTES COMPLEMENTAIRES

3.5.1. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ET REPONSES APPORTEES

APPROCHE SOCIALE DU PROJET

L’étude des perceptions et représentations sociales d’un territoire n’est pas toujours facile à réaliser, notamment en ce qui concerne l’analyse des paysages « perçus », c’est‐à‐dire comment les habitants se les représentent. Il faudrait en effet une étude spécifique, avec des enquêtes sur le terrain, pour avoir une connaissance approfondie du regard que porte la population sur son territoire.

REUNIONS PUBLIQUES ET EXPOSITIONS

Le projet du Bois du Roy a fait l’objet de réunions publiques (réalisées dans le cadre de la présentation du projet), ayant recueillies des avis positifs de la part des élus locaux et de la population :

- Présentation du projet aux élus locaux et à la Communauté de Commune de l’Argonne Champenoise en janvier 2017 ;

- Réunion publique fin mars 2017, avec la présence de 800 personnes ;

- Stand à la foire aux Pieds de Cochon de Sainte-Menehould en mai 2017 ;

- Stand à la foire de Châlons-en-Champagne d’août à septembre 2017 ;

- Stand au salon de la Gastronomie de Sainte-Menehould en décembre 2017 ;

- Création d’un site Internet dédié : http://leboisduroy.com/;

- Création d’une page Facebook dédiée : https://fr-fr.facebook.com/leboisduroystemenehould/.

3.5.2. RÉDACTEUR

GROUPE AUDDICE

D'une manière générale, le groupe AUDDICE accompagne les collectivités et les industriels dans leurs problématiques d'aménagement et d'urbanisme, environnementales ou énergétiques.

La vocation du bureau d'études et de conseils est d'accompagner les entreprises, les collectivités et les acteurs du territoire dans leurs démarches de développement durable.

L'environnement, et plus encore le développement durable, constituent de vastes champs d'expertises pluridisciplinaires imposant une approche globale et structurée des dossiers. Afin de répondre à ces enjeux, AUDDICE est constitué d’une équipe dynamique et polyvalente dans la conduite de projets : écologues, spécialistes de l'environnement et des risques industriels, paysagistes, agronome, géographes, ingénieurs énergie, consultants développement durable…

Charte d’engagement des bureaux d’étude : Auddice environnement (anciennement Airele) a signé le 15 juin 2015 une charte qui vise à définir les engagements vis‐à‐vis des maîtres d’ouvrage dans le cadre général des évaluations environnementales.

OPQIBI : Les compétences et les références d’Airele sont reconnues par un certificat de qualification professionnelle délivré par l’O.P.Q.I.B.I. (Organisme de Qualification de l’Ingénierie) depuis le 1er décembre 1997 et régulièrement renouvelé.

RÉDACTEUR

Sandrine DE SA est diplômée Ingénieur Paysagiste de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs en Horticulture et Paysage ‐Institut National d’Horticulture et de Paysage d’Angers (INHP) ‐ AgroCampus ouest

Ses 12 année(s) d'expérience en bureau d’études environnementales lui ont permis de développer de nombreuses compétences :

- Accompagnement des maitres d’ouvrages privés ou publics dans l’élaboration des volets paysagers et patrimoniaux d’études réglementaires ;

- Ingénierie des études de faisabilité environnementale et des schémas de planification territoriale ;

- Réalisation de diagnostics paysagers ;

- Conception paysagère et aménagement de l’espace ;

- Accompagnement des maitres d’ouvrages privés ou publics en réunion publique et avec les services de l’Etat.

Sandrine DE SA est affiliée à la Fédération Française du Paysage (FFP).