Upload
marion
View
35
Download
1
Embed Size (px)
DESCRIPTION
ADM 806 M. Louis Côté, DBA Gouvernance, organisation et crise. Gestion de crise. Plan de cours. Introduction La société du risque Connaissances de base en gestion de crise Complexité, organisation, dialectique et vulnérabilités Crise et système - PowerPoint PPT Presentation
Citation preview
ADM 806M. Louis Côté, DBA
Gouvernance, organisation et crise
Gestion de crise
Plan de cours1. Introduction
2. La société du risque
3. Connaissances de base en gestion de crise
4. Complexité, organisation, dialectique et vulnérabilités
5. Crise et système
6. Aspects existentiels et culturels des crises
7. La crise du verglas de 1998
8. Aspects structurels et stratégiques des crises
9. Gestionnaire « porte-crise » et « man-made disasters »
10. Apprentissages systémiques et blocages
11. Nécessite, crise et changement potentiel
12. Communication, dialogue et partenariat
13. Gérer en situation de crise
14. Retour d’expériences et présentations des travaux
Vos Objectifs
• Outils pour gérer une crise• Développer un mode de penser• Aspect légale de la gestion de crise: astuçe• Aspects environnementaux• Rôles et responsabilités• Méthodologie rapide et ordonnée• Mondialisation: remise en question des modèles• Transfert d’activités….• Communication
Mon objectif
Gestion de crise
La recherche se doit d’être initiée par une «difficulté ressentie» telle une souffrance, un sentiment d’injustice ou de dysharmonie, une crise et avoir comme but pragmatique de viser «la transformation d’une situation problématique qui implique conflit et confusion en une situation unifiée».
Pauchant (1994) citant Dewey (1938)
J’ai toujours le sentiment que l’habilité
à s’entendre, se voir, se comprendre soi-même,
à nous comprendre nous-mêmes, est une manifestation de
conscience sociale.John Ralston Saul (2003)
Introduction
Présentation du cours
Contexte mondial et société en turbulence
Visionnement : Exxon Valdez, 45 min
La société du risque
Un nouveau paradigme
Visionnement : Une vérité qui dérange
Exploitation de la planète :monde en mutation
• Population vieillissante • Commerce mondial – pays émergents• Environnement – développement durable• Changements climatiques• Préoccupation pour la santé• Acceptabilité sociale• Place du consommateur – 4000 produits, 49% du chiffre
d’affaires provient de produits inexistants il y a 3 ans• Finances publiques • Production agricole 1.6X plus importante après 1950 que
les 10 000 années précédentes
Environnement de la sécurité future 2008-2030
Insuffisanceen eau
Déclin desrécoltes
Démographie
Famine
Risques côtiers
Conflits récents
Démographie
Crise alimentaire
Crise alimentaire
Chaîne de distribution alimentaire
Ferme
Matériaux crus
Abattoir
Cuisson, Tranchage, Préparation, Emballage
Transformateurs alimentaires
Entreposage/ Distribution
Commerce
Épiceries, Dépanneurs, Machines distributrices, etc… Clients
Transports
Transports
Transports
Transports
Institutions
Hôpitaux, Établissements de soins de longue durée, Écoles, Restaurants, etc.…
PronovostPronovost
«Nous avons construit une société du risque»
Société du risque
• Développement de la science – dépendance de la science – incertitude de la science
• Explosion des populations – regroupement des populations – famines – pandémies
• Terrorisme – questionnement géopolitique
• Dérèglement des systèmes financiers – questionnement des modèles
• Société industrielle – partage des richesses –partage des risques
De société moderne à société du risque
• Risques calculables• Risques industriels• Risques résiduels :
assurances $ compense les dommages
• Incertitudes non quantifiables et risques inconnus : «act of god», responsabilité externe
• Confiance : l’organisation gère les risques collectifs et prend des risques entrepreneuriales acceptables
• Piège de la sécurité : tout est contrôlable, révocable
• Améliorer les marchés, technologies et lois pour résoudre les impacts
• Rationalisation : les incertitudes sont des risques assurables
• Réémergence d’incertitudes incontrôlables
• Risques manufacturés et fondés sur décisions humaines
• Paradoxes production vs contre-production
• Couplage plus serré • Risques majeurs : taille,
chaîne de causalité, rupture des cadres
• Regard critique sur progrès et développement : écart croissant de la légitimité
• Organisation suspecte : RSE et imputabilité accentuée
• Globalisation des risques• Légitimité locale vs globale• Dynamiques social et
politiques changent : conflit des paradigmes
• Sens de l’irrévocabilité• Sentiment de menace
augmente• Perte de sens
• Innovation scientifique et développement accélérés
• Réponse sociétale accélérée
• Production renforcit
• Nouvelles technologie = nouveaux risques
• Ignorance de la globalisation des risques
• Métanormes d’attribution de la responsabilité
• Éxpropriation des sens: machines opèrent sans perception humaine
• Crise du système de légitimité (loi vs légitimité)
Culture de l’incertitudeCulture du risque résiduelLeviers de création de risques et incertitudes
Les risques impliquent Les risques impliquent une notion de choixune notion de choix
Coûts des désastres
Gestion de crise : risques
Perception duPerception du publicpublic
Perception dePerception de l’entreprisel’entreprise
Espace critiqueEspace critique
TempsTempsPas sérieuxPas sérieux
Très sérieuxTrès sérieux
Perception Perception DesDes
événementsévénements
(Roux-Dufort)(Roux-Dufort)
C1
C2
C3---------------------------------------------------------------
--------------A1
A2
ImpactsImpactsBiosociauxBiosociaux
Temps
ProductionProduction
Contre-Contre-ProductionProduction
T1 T2 T3
Production – Contre-productionCrise – Apprentissage
} Activité entreprise
Connaissances de base en gestion de crise
Les classiques en gestion des risques et des crises
5/6
Concept de cinistre/crise
• La planification de sinistre/crise
• Le pilotage de sinistre/crise
• La prévention de crise– Analyse et gestion des risques– Prévention et mitigation– Simulation
Gestion de crise
Pauchant et Mitroff (1995)
Gestion « PROACTIVE »Gestion « PROACTIVE »
Gestion « INTERACTIVE »Gestion « INTERACTIVE »
Gestion « RÉACTIVE »Gestion « RÉACTIVE »
Signes précurseurs
Récupération
Gestion des risques « Crash management »
Apprentissage & réévaluation
CRISCRISEE
PréparationPrévention
Maîtrise des dégâts
Les 3 approches en gestion de crise et leurs 5 phases
Gestion de criseSe sentir un peu seul
5 types d’intervention
1. Évaluation et diagnostic
2. Communicationnelle
3. Stratégique
4. Psychologique et culturelle
5. Technique et structurelle
Pauchant et Mitroff, 1992
5 types d’intervention
Pauchant et Mitroff, 1992
Intervention
1. Évaluation et diagnostic
• Suivi des signaux précurseurs
• Recherche des dangers potentiels
• Évaluation des ressources nécessaires
• Standards minimaux de qualité
• Inspections, audits
• Tests
Pauchant et Mitroff, 1992
Int. d’évaluation et diagnostic
• Audit légal et financier des menaces et responsabilités
• Modifications des taux de couverture des polices d’assurances
• Audit des impacts environnementaux et respect des réglementations
• «Priorisation» des activités essentielles pour les opérations quotidiennes
• Dépistage des signes avant-coureurs et gestion des enjeux
• Recherche spécifique destinée au dépistage des crises potentielles
• Suivi critique des crises antérieures
Intervention
2. Communicationnelle
• Efforts de relations publiques
• Communication du crash
• Apprentissages aux médias
• Meilleure communication interne
• Plan de communication d’urgence
• Meilleurs relations avec intervenants
Int. de communication
• Formation aux médias pour la gestion de crise
• Efforts d’envergure en relations publiques
• Augmentation de l’information disponible aux communautés locales
• Accroissement des rapports avec les groupes d’intervenants (police, médias)
• Intensification des efforts de collaboration et de «lobbying» entre les groupes d’intérêt
• Utilisation des nouvelles technologies et moyens de communication
Intervention
3. Stratégique
• Formation en gestion de crise
• Identification des crises cruciales
• Intégration de processus stratégiques
• Analyse de risque pour innovation
• Analyses systémiques des populations
• Remise en question des postulats
Int. stratégiques
• Changements radicaux de la philosophie organisationnelle
• Intégration de la gestion de crises dans les programmes de qualité totale et/ou de planification stratégique
• Intégration de la gestion de crise dans le processus d’apprentissage organisationnel
• Mise à jour des suppositions de base
• Inclusion de personnes venant de l’extérieur de l’organisation
• Formation et ateliers en gestions de crises
• Simulations de crises
• Stratégie de double portefeuille
Intervention
4. Psychologique et culturelle
• Récompenses pour crieur d’alarme
• Engagement de la direction
• Éveil sur crises et contre-production
• Manager le stress et anxiété
• Culture du dialogue
• Cérémonies commémoratives
Int. psychologiques et culturelles
• Engagement officiel de la haute direction
• Utilisation des groupes de dialogue
• Accroissement des relations avec les groupes militants
• Plus grande acceptation des «sonneurs d’alarme»
• Connaissance accrue du comportement criminel
• Mise en évidence des impacts sociaux et naturels des crises
• Soutien psychologique aux employés
• Gestion de l’anxiété et du stress
• Rappel symbolique des crises et des succès antérieurs
• Développement d’un mythe mobilisateur
Intervention
5. Technique et structurelle
• Réduction des inventaires dangereux
• Mécanisme de mobilisation rapide
• Simulation, cellules de crise
• Locaux spéciaux de gestion
• Utilisations d’experts
• Meilleure prise de décision
Int. techniques et structurelles
• Création de locaux voués à la gestion de crise
• Réduction des produits, des services et précédés dangereux
• Amélioration global de la sécurité
• Redondances technologiques et zones de sécurité
• Experts et services externes
• Mise sur pied d’une cellule de crise et de centre «d’activités»
• Affectation de budgets pour la gestion de crise
• Développement de politiques générales et de manuels d’urgence
• Inventaires informatisés et d’outils d’aide à la décision
Gestion stratégique vs de crise
• Modèle management stratégique
MissionMission
Perfor-Perfor-mance mance externeexterne
Objectifs Objectifs longlong
termeterme
Perfor-Perfor-mancemance interneinterne
Générer,Générer, évaluer, évaluer,
sélectionnersélectionner stratégiesstratégies
Établir Établir politiques politiques
et objectifs et objectifs annuelsannuels
Allouer Allouer ressourcesressources
Mesurer, Mesurer, évaluer la évaluer la
performanceperformance
FeedbackFeedback
FormulatioFormulationn
ImplémentationImplémentation ÉvaluationÉvaluation
FeedbackFeedback David, 1995David, 1995
Gestion stratégique vs de crise
• Processus gestion de crise
DirigeantsDirigeants initient:initient:
•Groupe planificationGroupe planification•Ressources allouéesRessources allouées
Évaluation Évaluation des risques:des risques:
•Identifier menacesIdentifier menaces• ProbabilitésProbabilités
• ImpactsImpacts
Dév. alternatives Dév. alternatives stratégiques:stratégiques:
• Prévention tech.Prévention tech.•Plans contingencePlans contingence
Plan documenté:Plan documenté:• ÉtapesÉtapes
•ResponsabilitésResponsabilités•StratégiesStratégies
•ProcéduresProcédures
Approbation Approbation des dirigeants:des dirigeants:
• RévisionRévision• RegistreRegistre
Révision:Révision:•Mise à Mise à jourjour•RevérifierRevérifier
G. C. FormulationG. C. Formulation G.C. implémentationG.C. implémentation G.C. ÉvaluationG.C. Évaluation
Preble, 1993Preble, 1993
Crise
• Légalité
• Légitimité
Interrelation et éthique en gestion
Investisseurs
ClientsFournisseurs EntrepriseEntreprise
Employés
Modèle corporatif (généralement adopté)
Investisseurs
ClientsFournisseurs EntrepriseEntreprise
Gr. politiquesGouvernement
Employés CommunautésAssociations
Interrelation et éthique en gestion Conception plus large de l’organisation
Classe de Stakeholder
1 Stakeholder
DormantStakeholder
Discrétionnaire
24
Stakeholder Dominant
6 Stakeholder Dépendant
5 Stakeholder Dangereux
3 Stakeholder Demandant
7 Stakeholder
Définitif
Non stakeholder8
Pouvoir
Urgence
Légitimité
- Mitchell, Agle, Wood (1977)
Aspects structurels et stratégiques des crises
Nécessite, crise et changement potentiel
«une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule,
…elle est toujours suivi d’un journaliste.»
(Un journaliste désirant demeurer anonyme)
Gestion de crise
Gestion de crise: le courage de la complexité
Savoir produire
Produire du savoir
Gestion de crise
• En grec, « Κρίσις », la crise, est la faculté de distinguer, une décision entre deux choix possibles. Une crise suppose donc une prise de décision, une action pour s’en sortir. La crise est une situation insolite caractérisée par son instabilité, qui oblige à adopter une gouvernance spécifique pour revenir au mode usuel de vie. Par gestion de crise, on entend ce mode de gouvernance.
Gestion de crise
L’impact des crises modernes s’est considérablement accentué sur 3 dimensions :
1. leur extension spatiale,
2. leur prolongement temporel,
3. et leur impact affectif et émotionnel.
Gestion de criseChaîne alimentaire
Risque zéro : irréalisable Tolérance zéro : omniprésente
Gestion de crise : Listéria
Public et privé doivent accorder plus d’importance à la salubrité
Se préparer en planifiant à l’avance (leadership et coordination)
Les communications se doivent d’être plus claires
Culture de sécurité dans la transformations
Enquête indépendante : listériaEnquête indépendante : listéria
Revoir la conception des équipements Revoir les règles et exigences
gouvernementales en matière de salubrité Revoir les pratiques sanitaires sur les
populations vulnérables Revoir la capacité du gouvernement à gérer les
urgences alimentaires nationales
Enquête indépendante : listériaEnquête indépendante : listéria
Gestion de crise : Listéria
Gestion de crise
L’expert
Le savant confrère
Le pratique... Vous
Différence : compétences et besoins
• Chercheurs/experts– “Science”
• Ne prend jamais rien pour certain
• Test des hypothèses
• Plus de recherches seraient nécessaires
• Praticiens – “Expérience”
• Besoin de savoir maintenant
• Leçons apprises/essai & erreur/meilleures pratiques (copie quelqu’un)
• Décide & agit maintenant/passe à un autre problème
Miletti, 2008
Gestion de crise
Les amis de mes amis sont mes amis.
Un ami…
Complexité...
Complexité, organisation, dialectique et vulnérabilités
Gestion de crise :le courage de la complexité
Gestion de crise
Le courage de la complexité
Les crises sont libératrices d’énergies et source d’innovations et de
changements profonds
Crise : le courage de la complexité
Oser, persévérer
On ne grandit en rapetissant
Il est temps d’apprendre à chasser en meute
Faites confiance à ce qui vous sert le mieux :
...vos valeurs
Crise : le courage de la complexité
Le tout passera par vous, les décisions ultimes passeront par vous et vos meilleures décisions seront prisent en fonction de vos
valeurs à conditions qu’elles respectent celles des autres
parties prenantes
Connaissances de base en gestion de crise
Les classiques en gestion des risques et des crises
Crise : définition
« Une accumulation d’événements probables au niveau d’une partie ou de l’organisation dans son ensemble et pouvant interrompre ses opérations présentes ou futures en affectant les individus et les communautés à un niveau physique, psychologique et/ou existentiel »
Pauchant, 1988
Distinguer : incident, conflit, accident, crise
Pauchant et Mitroff, 1992
Crise : 2 conditions
1. Système physiquement affecté en entier
2. Principes fondamentaux des membres de l’organisation doivent être mis à l’épreuve au point où ils sont dans l’obligation, soit de reconnaître la fausseté de leurs suppositions de base ou de développer d’importants mécanismes contre les attaques à ces suppositions de base.
Pauchant et Mitroff, 1992
Aspects existentiels et culturels des crises
3 effets existentiels
1. Menacer la légitimité d’une industrie
2. Changer radicalement la mission stratégique d’une industrie
3. Troubler le monde subjectif des individus, leur façon de percevoir la réalité et la vie
5 familles de crise
1. Économique
2. Informationnelle
3. Technologique
4. Environnementale
5. Psychologique et culturelle
Pauchant et Mitroff, 1992
5 familles de crise
1. Économique
• compétiteur = produit révolutionnaire
• pénurie de matière première
• chute des actions
• manque de financement
• pots de vin
• boycottage, grève, fermetures d’usine
Pauchant et Mitroff, 1992
5 familles de crise
4. Environnementale
• Accidents industriels
• Accidents environnementaux
• Accidents touchant la communauté
• Réaction biologique dans l’écosystème
• Déversement pétrolier
• Verglas
Pauchant et Mitroff, 1992
Crise et système
Analyses et approches événementielles et processuelles
Concepts de crise/sinistre :2 approches des crises
1. Approche événementielle
2. Approche processuelle
Gestion de crise: le courage de la complexité
1. Approche « événementielle »
• Surprise, imprévisibilité et improbabilité
• Attention mise sur les événements qui l’ont déclenchée (après coup)
• Posture réactive, avec une position attentiste
• Limitation des dégâts vs anticipation et prévention
Roux-Dufort, 2000
1) Confère à la crise une progression dans son intensité et sa visibilité
Existence d’étapes:
1. Signes précurseurs 2. Déclenchement 3. Amplification4. Résolution
Possibilités de prévoir la crise ou d’en retracer la généalogie et la dynamique d’occurrence
2. Approche « processuelle »
Roux-Dufort, 2000
2) Par l’ambiguïté de leurs causes et de leurs effets, il est difficile de les analyser selon une logique simplement linéaire
3) La crise met en relation différents systèmes, acteurs et enjeux
Conception systémique et Conception systémique et multidimensionnelle des crisesmultidimensionnelle des crises
2. Approche « processuelle »
Roux-Dufort, 2000
2. Approche « processuelle »
Progression
Ambiguïté
Relation
Conception systémique et multidimensionnelle
des crisesRoux-Dufort, 2000
2. Approche « processuelle »
S’éloigne de la seule analyse des symptômes et ouvre des « pistes d’investigation »
plus vastes (avant – pendant – après)
Roux-Dufort, 2000
APPRENTISSAGE DES CRISES
révélateur / effecteur
Opportunité de changement profond
APPRENTISSAGE DES CRISES
2. Approche « processuelle »
Roux-Dufort, 2000
révélateur / effecteur
Gérer en situation de crise
Gestion et enjeux de la crise
Scientifique/TechniqueScientifique/Technique
Interpersonnel/SocialInterpersonnel/Social
ExistentielExistentiel SystémiqueSystémique
Les 4 dimensions de tout problème
FormulerFormuler+
-
- +RésoudreRésoudre
Sage mais incompétent
Ni sage ni compétent
Sage et compétentSage et compétent
Pas sage mais compétent
Interaction entre la formulation et la solution de problème
(adapté de Mitroff,1998)
La pensée s’est développée de telle façon qu’elle a une disposition intrinsèque à diviser les choses […]
Bohm et Edwards, 1991
Fragmentation et approche analytique
Réponses selon situation, enjeux, temps
Enjeux forts
Enjeux faibles
Temps pour réagir Pas de temps pour réagir
Roux-Dufort 2006
Gestion stratégiqueMise en œuvre de routines
simplifiées
Gestion de criseInadaptation des routines
organisationnelles
Gestion routinièreMise en œuvre des routines
organisationnelles
Gestion de l’urgenceSubstitution des routines organisationnelles par les
Procédures d’urgence.
Gestion de crise :Attraction, crédibilité des éléments
• Immédiateté
• Les grands instincts
• Proximité géographique
• Appartenance socioculturelle
• La vie quotidienne
Les enjeux de la crise
En situation de crise
• Une convergence d’informations et d’acteurs
• Un dérèglement
• Une remise en cause de votre organisation
Les enjeux de la crise
• Événement grave : gestion
• Enjeux considérables : organisation et vous
• Pression du temps
• Pressions extérieures
• Aucune certitude
• Multiplication brutale du nombre d’acteurs
Votre responsabilité
• Réduire le temps de réponse initial
• Évaluer la crise
• Mobiliser les organisations et les Hommes
• Occuper le terrain pour ne pas subir
• Communiquer, communiquer
Gestion de crise
• Une des clés de la gestion d’une situation de crise repose au départ sur la capacité des parties prenantes à partager le même sentiment d’urgence et la même perception des enjeux.
Gestion de crise
• La capacité des décideurs à absorber l’ensemble de ces informations est mise à l’épreuve et, plus que jamais, leur rationalité limitée vient entraver l’efficacité du processus décisionnel.
Gestion de crise
• La contraction brutale du temps dépasse d’une certaine façon les repères temporels humains.
Gestion de crise
• Quand bien même ces «branchés» souhaiteraient s’échapper un instant de cette tyrannie de l’urgence et de la disponibilité, les technologies de l’information (TI) modernes permettent une traçabilité de laquelle, in fine, ils ne peuvent se soustraire.
Gestion de crise
• L’impact des crises modernes s’est considérablement accentué sur 3 dimensions1. leur extension spatiale
2. leur prolongement temporel
3. et leur impact affectif et émotionnel.
Gestion de crise
Les phases du développement de crise
21/04/23 96Équipe 5: EBA 780
Gestion de crise
Gérer l’imprévisible : pistes
• Accepter l’imprévisible
• Admettre les nouveaux acteurs
• Savoir et comprendre
• Définir une direction et autoriser l’initiative
• Définir les objectifs plutôt que des résultats
• S’adapter pour mieux agir
Roux-Dufort 2005
Gérer l’imprévisible : pistes
• Multiplier pour créer les opportunités
• Coopérer pour générer du profit immatériel
• Économiser pour mieux gérer
• Faciliter pour ne pas avoir à gérer
• Créer des micro projets
• ACCROCHEZ-vous à vos Valeurs
Roux-Dufort 2005, Côté 2007
Cellule de crise
Cellule de crise
TERRAIN
Pris dans la situation
Pas de temps pour réflexion
Action
Vision
RéalitéProximité
Chance
Pas pris dans la situationOutils d’anticipation
Loin
Pas à agir
Nous pouvons pas agir
ImaginationManque de vision
Temps de réflexion, consultation
Nous attendons
J.-M., Jacques, L. Gatot, A. Wallemacq, 2008
Gestion de crise : cellule de crise
Conseiller juridique 90% Dir. Relation publique 87% Chef de la sécurité 83% Directeur des opérations 82% Dir. Affaires environnementales 80% Ingénieur en chef 78% P.D.G. 68%
Pauchant, MitroffPauchant, Mitroff
Directeur du personnel 68% Dir. Santé et sécurité 67% Directeur des finances 60% Directeur du marketing 50% Pré. Conseil d’administration 46% Directeur de la recherche 42% Individus ext. à l’organisation 5%
Gestion de crise : cellule de crise
Pauchant, MitroffPauchant, Mitroff
Complexité et crise en gestion
« Au premier abord, la complexitécomplexité est un tissu (complexus : ce qui est tissé ensemble) de constituants hétérogènes inséparablement associés : paradoxe de l’un et du multiple. »
« Au second abord, la complexitécomplexité est effectivement le tissu d’événements, actions, interactions, rétroactions, déterminations, aléas qui constituent notre monde phénoménal. »
Morin, 1990
Complexité et crise en gestion
[…] la crisecrise est à la fois un révélateur et un effecteur. On voit mieux en effet comment la crise révèle révèle ce qui était caché, latent, virtuel au sein de la société (ou de l’individu).
Morin, 1976
[…] en même temps la crisecrise nous éclaire théoriquement sur la part immergée de l’organisation sociale, sur ses capacités de survie et de transformation. Et c’est sur ce point que la crise est quelque chose d’effecteureffecteur. Elle met en marche, ne serait-ce qu’un moment, ne serait-ce qu’à l’état naissant, tout ce qui peut apporter changement, transformation, évolution.
Morin, 1976
Complexité et crise en gestion
« Une crisecrise peut troubler le monde subjectif des individus, leur façon de percevoir la réalité et la vie, ainsi que leur sens profond d’identité et leur cohésion interne. »
« Ce type de gestion procède d’un sentiment de compassion engendrant, par des conversations profondes, une éthiqueéthique et un sens partagéun sens partagé qui visent aussi bien à gérer le côté productif des organisations que leur côté destructeur. »
Pauchant et Mitroff, 1995
Complexité
« La complexité doit être comprise comme un état auquel est parvenu un système en évolution »
« Ce qu’on appelle complexité représente le seuil en deçà duquel le système peut comprendre le sens de ce qu’il perçoit comme venant de l’extérieure »
Manfred Mack
8 avenues au défi de la complexité
1. irréductibilité du hasard et du désordre
2. complication
3. relation complémentaire entre ordre, désordre et organisation
4. transgression des limites
5. organisation
6. autosuffisance conceptuelle de l’objet
7. retour de l’observateur dans son observation
8. la contradiction
François Soulié, tiré du texte d’Edgar Morin
Crises et complexité
Liens :
• Mauvaise acceptation, déni, gestion inconsciente,non reconnaissance de la complexité génèrent les crises, peuvent les amplifier et même les multiplier
• Les crises révèlent des conséquences inattendues de l’action, qui elles sont issues de la complexité.
Complexité Crises Système et son environnement
(association) Un et le multiple, le tout plus grand que la
sommation des parties
Non organisée
Incertitude
Interrelation, fusion amalgame, plis entremêlés et enchevêtrés
2 conditions : 1. Systèmes affectés dans son ensemble 2. Mise à l’épreuve des principes
fondamentaux amenant à : Reconnaître la fausseté des
suppositions de base Développer d’importants
mécanismes de défense contre les attaques des suppositions de base
Ordre, désordre, ordre (production, contre-production)
Effet de la contre-production amenant des conditions favorables au déploiement de stratégies audacieuses et inventives
Évolution, mouvement Culture d’une pathologie État et capacité Relation, système, dépendance,
interdépendance, fortement couplées Incertitude, ambigüité, interaction, détails,
dynamique Émergence d’une réalité (pointe de
l’iceberg) Émergence, énergie Libération d’une énergie seuil du chaos Moyens, pratiques (in-vitro) pour étudier la
complexité Interface entre le système et son
environnement. Potentiel omniprésent
Changement, évolution, transformation Apprentissage
2 types d’ordre
Complexité
Plus ordre
Intelligence
Compétence
Processus
Outils équipement
Objets manufacturés
Énergie intelligente = Information et énergie
Chris Langton (1997)
Complexité
• La méthode de la complexité n ’a pas pour mission de retrouver la certitude perdue. Elle doit au contraire constituer une pensée qui se nourrit d ’incertitude au lieu d ’en mourir.
Edgar Morin
…the more complex is the system, the more unpredictable it becomes…
Ian I. Mitroff & Harold A. Linstone
Complexité
Complexité
La complexité des systèmes ne cesse d’augmenter…
3 causes à ce phénomène :• Principe d’incertitude• principe d’ambiguïté• principe d’interaction
McKeen & Smith
Senge reconnaît deux autres variantes de la complexité:
• complexité du détail• complexité du dynamique
Complexité
UN MODÈLE DES FACTEURS RELIÉS À L ’ACCIDENT DE BHOPAL
Complexité
Pistes de solution :
• flexibilité• autogestion• organisation apprenante• agilité• vigie• ...
Complexité
Piste qui fait de plus en plus l’unanimité
Approche systémique : 5 propositions
1. moins analytique que synthétique2. ni synonyme de systématique, ni de holisme3. pas synonyme de cybernétique4. ancrée dans une personne5. moins logique qu’esthétique
Thierry C. Pauchant
Complexité
Une bonne approche pour solutionner une problématique complexe :
analyse des « stakeholders »
Une définition : L’organisation
• Une organisation est l’ensemble des relations qu’elle a avec elle-même et ses groupes d’intérêts. Une organisation n’est pas une entité physique, mais plutôt une série de relations sociales et institutionnelles entre une multitude d’intéressés.
Mitroff et Linstone 1995
Situation de crise
Direction
Revue de presseMaire
Chef de Cabinet Conseiller
• 07:15 hres
Situation de crise
Direction
Revue de presseMaire
Chef de Cabinet Conseiller
Briefing dumatin Conseiller
AgendaTOPO
Revue de presse
• 08:15 hres
Situation de crise
• 09:30 hres
Direction
Revue de presseMaire
Chef de Cabinet Conseiller
Briefing dumatin Conseiller
AgendaTOPO
Revue de presse
DossiersConseil en soirée
Conférence de presse
Situation de crise
• 10:30 hres
Direction
Revue de presseMaire
Chef de Cabinet Conseiller
Briefing dumatin Conseiller
AgendaTOPO
Revue de presse
DossiersConseil en soirée
Conférence de presse
Inondation
Sécuritépublique
Situation de crise
• 11:30 hres
Direction
Revue de presseMaire
Chef de Cabinet Conseiller
Briefing dumatin Conseiller
AgendaTOPO
Revue de presse
DossiersConseil en soirée
Conférence de presse
Inondation
Sécuritépublique
Négo.Conv.
Dossier urbanisme
Médias
Situation de crise
• 12:30 hres
Direction
Revue de presseMaire
Chef de Cabinet Conseiller
Briefing dumatin Conseiller
AgendaTOPO
Revue de presse
DossiersConseil en soirée
Conférence de presse
Inondation
Sécuritépublique
Négo.Conv.
Dossier urbanisme
Médias
TVReportage dévastateur
ConseillerJuridique
DirectionComm.
Budget
Situation de crise
• 16:30 hres
Direction
Revue de presseMaire
Chef de Cabinet Conseiller
Briefing dumatin Conseiller
AgendaTOPO
Revue de presse
DossiersConseil en soirée
Conférence de presse
Inondation
Sécuritépublique
Négo.Conv.
Dossier urbanisme
Médias
TVReportage dévastateur
ConseillerJuridique
DirectionComm.
Budget
COMPLEXITÉ
Complexité
• Interface entre le système et son environnement
• Le seuil en deçà duquel le système peut comprendre le sens de ce qu’il perçoit comme venant de l’extérieur
• Au-delà du seuil de la complexité, le système n’est plus en mesure de comprendre l’environnement qu’il perçoit et se trouve à la frontière séparant ce qu’il sait de ce qu’il ne peut savoir
• Au fur et à mesure qu’un système évolue
MANFRED MACK (1997)
Analyse systémique
Analyse systémique
Apprentissages systémiques et blocages
Système et approche systémique
« L’univers tout entier, aussi bien que les entités distinctes qui le composent, est une unité des contraires […] qui, pourtant, à travers leurs antagonismes, à travers leur lutte, constituent et maintiennent un tout qui les dépasse. »
Von Bertalanffy, 1961
Système et approche systémique
« Il est nécessaire d’étudier non seulement les parties et les processus isolément, mais aussi de résoudre le difficile problème que posent l’organisation et l’ordre qui les unissent, résultant de l’interaction dynamique des parties, et faisant que le comportement des parties est différent lorsqu’on l’étudie isolément ou au sein du tout. »
Von Bertalanffy, 1961
Système et crise : approche systémique
• Pensée systémique : comprendre les phénomènes dans leur intégralité et les changer
• Maîtrise personnelle : faire le tri et focusser sur ce qui est important
• Remise en question des modèles mentaux: représentations, schémas, images ancrées dans l’esprit qui façonnent notre compréhension du monde
• Apprentissage en équipe: dialogue
• La vision partagée: apprennent parce qu’ils le veulent et non une demande
Partie prenant
e A
PARADIGMES DE GESTION
Suppositions de base
ACTIVITÉS INDUSTRIELLES
Impacts environnementaux des
activités socio-technologiques
Enjeu X
Enjeu Z
Enjeu Y
Partie prenant
e B
Partie prenant
e C
Partie prenant
e D
Partie prenant
e FPartie
prenante E
Partie prenant
e G
Partie prenant
e G
MÉDIAS Population
Abc
: Groupe d'intérêts
: Faible couplage
: Couplage serré
: Effet amplificateur
: Effet contraignant
: Système social
: Système naturel
Enjeux
Perrow (1984)
« La bonne nouvelle, c ’est que si nous sommes capables de mieux comprendre la nature de ces entreprises à risque, nous serons peut-être capables de réduire, voire éliminer les dangers. »
APPRENTISSAGES
• Changements réglementaires et légaux
• Utilisation des nouvelles technologies et infrastructures
• Gestion de l’information et des communications
• Orientations stratégiques des organisations;
• Changements touchant le tissu psychosocial des personnes, des organisations et de la société.
Pauchant et Mitroff (1995)
8 mécanismes de défenses
1. Négation : refus de la réalité
2. Désaveu : minimiser l’importance
3. Fixation : engagement rigide
4. Grandiosité : sentiment d’omnipotence
5. Idéalisation : omnipotence à une personne, objet ou organisation
6. Rationalisation : intellectualisation
7. Projection : attribution aux autres
8. Fragmentation : séparation des éléments
Pauchant-Mitroff - Prévenir les effets destructeurs de nos organisations
• Suppositions de base– Émergent des individus, de la culture
organisationnelle, d’une profession ou de la société
– S’effondrent avec la crise– Doivent être explicitées pour prévenir leurs effets
destructeurs
Pauchant-Mitroff - Prévenir les effets destructeurs de nos organisations
• 1ère approche– L’approche dialectique et
stratégie• Identifie les parties prenantes et
les suppositions de base• Classe les suppositions en ordre
d’importance
Pauchant-Mitroff - Prévenir les effets destructeurs de nos organisations
• 2e approche– L’approche dialogue et stratégie
• Vise à instaurer une politique de remise en question à long terme et de façon plus durable.
Smith-Elliott - Exploring the barriers to learning from crisis
• Trois grandes phases d’une crise
– Le pré-événement (incubation)
– La crise opérationnelle en soi (émergence)
– L’après crise (légitimité)
Smith-Elliott - Exploring the barriers to learning from crisis
• Trois différentes perspectives ou formes d’apprentissage d’une crise
– Apprendre de la crise (Learning from crisis)
– Apprendre dans la crise (Learning as crisis)
– Apprendre pour la crise (Learning for crisis).
Trois différentes perspectives ou formes d’apprentissage d’une crise
• Apprendre de la crise (Learning from crisis)
Trois différentes perspectives ou formes d’apprentissage d’une crise
• Apprendre dans la crise (Learning as crisis)
Trois différentes perspectives ou formes d’apprentissage d’une crise
• Apprendre pour la crise (Learning for crisis)
Smith-Elliott - Exploring the barriers to learning from crisis
• Existence de barrières importantes à l’apprentissage
– Bon nombre sont associées
• Aux croyances
• Aux convictions
• Aux communications rigides et inefficaces dans les organisations
POUR UNE NOUVELLE GOUVERNANCE
En gestion de crise
Des défis énormes attendent les professionnels et les gestionnaires publics et privés pour les prochaines décennies
La première étape : bien se connaître soi-même...
Communication, dialogue et partenariat
Vers une nouvelle gouvernance collaborative et éthique
Pauchant (1995): Éthique
« ...émerge moins de l ’affirmation d’un ensemble de règles fixes que d’un processus continue de découvertes et de compréhension des principes sous-jasants qui guident les actions et ce à travers une rencontre avec d ’autres personnes. Graduellement, il semble qu’ils deviennent davantage clair que l’éthique émerge d ’une conversation ou d ’un dialogue avec soi-même et avec d’autres. »
Éthique
Complexité
Crise
Environnementales
ÉconomiquesInformatio
nnelles
Psychologiques
et culturels
Tec
hnol
ogiq
ues
Côté, 2007
« Stakeholder »
Tout groupe ou individu qui peut affecter ou qui est affecté par l’accomplissement des objectifs d’une organisation.
Freeman, 1984
Interrelation et éthique en gestion
L’éthiqueéthique s’apparente plus à la sagesse qu’à la justice, plus à l’espoir qu’au devoir, plus au bonheur qu’à la vertu.
Aussi, si la démarche éthique conduit à la prise de décision et à l’action, celles-ci ne sont pas prises comme «définitives», «certaines», «non-ambiguës», comme c’est
le cas de la déontologie ou de la morale.
L’éthiqueéthique mène à des décisions et à des actions les plus éclairées possibles, c’est-à-dire en prenant en compte, de
façon critique, des considérations extrêmement variées qui fondent le sens de groupes diversifiés.
Pauchant, 2001
Interrelation et éthique en gestion
À notre avis, une éthiqueéthique émerge moins de l’affirmation d’un ensemble de règles fixes que d’un processus continu de
découverte et de compréhension des principes sous-jacents qui guident les actions, et ce à travers une rencontre avec d’autres
personnes.
Graduellement, il semble qu’il devienne davantage clair, comme l’ont suggéré Jürgen Habermas, Paul Tillich ou
C. West Churchman, que l’éthiqueéthique émerge d’une conversation ou d’un dialogue avec soi-même et avec d’autres.
Pauchant et Mitroff, 1995
Interrelation et éthique en gestion
Pour un management dialogique de la production et la
destruction (Pauchant, 1994)
Démarche intellectuelle:
• Intégration de la déductiondéduction et de l’induction;l’induction;
• Approche systémiquesystémique d’analyse de contenu;
• InterdisciplinaritéInterdisciplinarité des niveaux d’analyse (systèmes psychologique-sociologique-économique-politique-organisationnel-naturel…);
• Considération des visions multiplesvisions multiples des acteurs;
• Place centrale de l’individul’individu en tant que gestionnaire et être humain;
• Engagement éthique pragmatiqueéthique pragmatique du chercheur.
Éthique cindynique
QUALITÉ:
1. Perception de danger est proportionnelle à la qualité des relations dans le réseau
2. Prévention est proportionnelle à la qualité des relations dans le réseau
Éthique cindynique
3. Protection est proportionnelle à la qualité des relations dans le réseau
4. Gestion de crise est proportionnelle à la qualité des relations dans le réseau de solidarité créé entre les acteurs de la crise
Déficit systémique cindynique
• CULTUREL… on aurait pu prévoir
• ORGANISATIONNEL… démission devant les tâches d ’organisation
• MANAGÉRIAUX… – faible système de retour d ’expérience– faible planification de crise
Archipel du danger
Zone de proximité distance du danger
Au voisinage du volcan, les populations vivent dans la négation du danger. À distance, la peur reprend ses droits.
Georges-Yves Kervern
Culture définition
… un schéma d ’hypothèses de base, inventé, découvert ou développé par un groupe donné comme étant ses connaissances pour s ’assurer de bien s ’adapter au problème externe et son intégration interne, qui fonctionne assez bien pour être considéré valide et donc, enseigné au nouveau membre comme l ’avoir correct pour percevoir, penser et se sentir en relation avec ces problèmes.
E.H. Shein, Organisational Culture and Leadership
Théorie des stakeholders
… if firms contract (through their managers) with their stakeholders on the basis of mutual trust and cooperation, they will have a competitive advantage over firms that do not.
Thomas S. M. Jones
Stakeholder (partie prenante)
• Valeur intrinsèque des demandes d’un stakeholder légitime.
• Égoïsme, comme standard normatif, est rejeté
• Inquiétude pour les autres est un standard normatif
• Compatibilité entre moralité et capitalisme (immortalité)
• Capitalisme efficient requiert clairement un haut niveau de moralité.
• Haut niveau d ’éthique
• Justice, confiance et équité
Théorie des stakeholders
VALEURS PARTAGÉES:– valeurs intrinsèques des demandes de tous les
« stakeholders » légitimes
– le rejet de l ’égoïsme
– les inquiétudes des autres
– compatibilité entre moralité et profit
– la santé et l ’efficience du capitalisme passe par un haut niveau de moralité et d ’honnêteté
Thomas Donaldson, Thomas M. Jones, Andrew C. Wicks
Crise – parties prenantes
Domaine de la santé
TROIS DIRECTIONS:• DESCRIPTIVES
- décrire comment les organisations dirigent et interagissent avec les autres
• NORMATIVES
- comment les organisations devraient agir avec les autres
• INSTRUMENTALE
- si vous voulez maximiser la valeur des « stakeholders », vous devrez porter attention aux « stakeholders » clés.
R. Edward Freeman
Théorie des stakeholders
… ce qu ’il faut rechercher, ce n ’est pas le profit à tout prix, ni la disparition des autres « stakeholders ’ mais de développer un avantage concurrentiel.
R.Edward Freeman
Théorie des stakeholders
Autres définition : groupes d’intérêts
Les groupes d’intérêts sont tous les groupes, tous les intéressés, internes et externes, qui influencent ou qui sont influencés par les actions, les comportements et les politiques de l’organisation.
(Mitroff 1983)
• Des changements majeurs dans l’environnement des organisations nécessitent des changements conceptuels de la part des gestionnaires.
(Freeman 1984)
• Travail le plus important du gestionnaire (Mitroff 1983)
Importance de l’analyse des groupes d’intérêts
• La stratégie de l’organisation dépend des suppositions des groupes d ’intérêts.
(Mason et Mitroff 1981)(Mitroff 1983)
• La stratégie de l’organisation sera efficace seulement si elle satisfait les besoins de plusieurs groupes.
(Freeman 1984)
Importance de l’analyse des groupes d’intérêts
Permettre aux gestionnaire de :
• Voir leurs différences dans la perception des groupes d’intérêts;
• Nommer les suppositions, les prémisses des groupes d’intérêts;
• Cartographier les groupes d’intérêts en regard du degré de certitude et d’importance les concernant.
But de l’analyse des groupes d’intérêts
1. Identifier les groupes d’intérêts
2. Identifier les suppositions, les intérêts des groupes d’intérêts envers l’organisation
3. Positionner les groupes d’intérêts sur un graphique « importance - certitude »
Processus d’analyse des groupes d’intérêts
4. Identifier comment l’organisation est influencée ou influence les groupes d’intérêts
5. Identifier les critères de performance de chaque groupe d’intérêt pour évaluer la performance de l’organisation
6. Déterminer comment l’organisation performe en regard des critères de performance.
Processus d’analyse des groupes d’intérêts
Questions à se poser :
• Qui est influencé par notre stratégie, nos actions ?
• Qui a un intérêt dans notre stratégie, nos actions ?
• Qui peut influencer l’adoption et l’exécution de la stratégie ?
Identification des groupes d’intérêts
Questions à se poser :
• Qui a déjà exprimé une opinion concernant les enjeux en cours ?
• Qui, en raison de caractéristiques démographiques ou pour d’autres raisons, pourrait être intéressé à la stratégie de l’organisation ?
Identification des groupes d’intérêts
1. Buts et motivations
2. Croyances
3. Ressources : - matérielles- symboliques- physiques- position- information- habileté
Caractéristiques des groupes d’intérêts
4. Connaissances particulières et opinions
5. Engagements
6. Relations avec les autres groupes d’intérêts dans le système.
Caractéristiques des groupes d’intérêts
• Que pouvons-nous supposer d’un groupe d’intérêt concernant son comportement à l’égard de la stratégie de l’organisation ?
Identification des suppositions des groupes d’intérêts
Graphique « importance-certitude » des groupes d’intérêt
CERTITUDE
INCERTITUDE
MOINSIMPORTANT
PLUSIMPOTRANT
Identification de l’influence mutuelle des groupes d’intérêts et de l’organisation
Groupe d ’intérêts :__________________ Influence de Influence du
l’organisation groupe d’intérêt
• effets économiques• effets technologiques• effets sociaux• effets politiques• effets sur la gestion
App
uiO
ppos
itio
n
Moins Plus
Problématique Opposant
Peu Prioritaire Supporteur
-5
0
+5101 5
Positionner les groupes d’intérêts et adopter une stratégie à leur égard
OBJECTIFS
1.Identifier les différences de culture organisationnelles et progressionnelles des parties prenantes qui doivent agir conjointement au Québec pour la prévention des sinistres et des crises
Positionner les groupes d’intérêts et adopter une stratégie à leur égard
OBJECTIFS
2. Proposer des actions concrètes afin de favoriser le développement d ’une approche systémique de réseau malgré ces différences de culture.
Positionner les groupes d’intérêts et adopter une stratégie à leur égard
RÈGLESLoi de policeRèglement sur le somme payableRèglement sur les services policiersde base
APPQ
ÉLUS
MRC
UMRCQ
SÛRETÉ DUQUÉBECGOUVERNEMENT
AFFAIRESMUNICIPALES
SÉCURITÉPUBLIQUE
UMQ
SPCUM
ADPPQPOLICIERSMUN. OPPOSITION
APPUI
Intervenant majeurForteinfluence
Relation
Faible influence
SCHÉMA DE LA FAISABILITÉ SOCIALE GLOBALE
GOUV MSP MAM S.Q. APPQ UMQ UMRCQ MRC ÉLUS POP MÉDIAS ADPPQ S.M. SPCUM
Est influencé parnotre stratégie
1 1 1 5 5 2 4 5 4 4 2 5 5 1-2
A un intérêt dansnotre stratégie
3-4 3-4 3-4 5 5 3 4-5 5 4-5 5 4 5 5 3-4
Peut influencerl’adoption etl’exécution denotre stratégie
5 5 3 4 5 4 4-5 4 4-5 4 4 5 5 4
Favorable 3 3 3 5 5 3 2 2 2 3 3 1 1 1
Défavorable 3 3 3 1 1 3 4 4 4 3 3 5 5 5
Selon sescaractéristiques : aun intérêt
3-4 3-4 2-3 5 5 3 5 5 5 4 4 5 5 5
ENJEUX :
Maintien 4 4 1 5 5 4 4 4 4 3 3 5 5 3
Élargissement 2 4 1 4 5 5 5 5 5 4 4 5 5 5
Masse critique 4 4 1 5 5 5 4 4 4 5 4 5 5 5
Tarification 1-2 4 4 4 5 5 5 5 5 5 4 5 5 3
Service 4 5 1 5 5 4 5 5 5 5 4 5 5 4
Équité 4-5 5 5 4 5 4 5 5 5 5 4 5 5 3
Légende : 1-2-3-4-5 : du moins au plus important, où 5 est le plus important
Surveillance du territoire : 98-12-16
CARACTÉRISTIQUES DES GROUPES D ’INTÉRÊTS
GOUV MSP MAM S.Q. APPQ UMQ UMRCQ MRC ÉLUS POP MÉDIAS ADPPQ S.M. SPCUM
Contrôle desressources :
Budgétaires etfinancières
5 5 5 1-2 4 2-3 2-3 2-3 2-3 1 1 2 2 3-4
Matérielles etphysiques
5 5 5 3 3-4 2-3 2-3 2-3 2-3 1 1 2 2 3-4
Technologiques 5 5 5 4 3 1-2 1-2 1-2 1-2 1 1 2 2 3-4
Symboliques 5 5 5 1-2 3-4 3 3 3 3 3 4 4 4 3-4
Position 5 5 5 2-3 4 3 3 3 3 3 3 3-4 3-4 4
Information 5 5 5 2-3 3-4 2-3 2-3 2-3 2-3 2 5 3 3 3
Habiletés 5 5 5 4 4 3 3 3 3 2 4 4 4 4
Connaissancesparticulières
5 5 5 4 3-4 3 3 3 3 2 3-4 3-4 3-4 3-4
Engagement 3 3 3 4-5 5 2-3 2-3 2-3 2-3 3 2 1 1 1
Légende : symboliques : image ou perception des autres vis-à-vis l’organisationposition : position des ressources du groupe d’intérêts à l’égard de
l’organisation
Surveillance du territoire : 98-12-16
CARACTÉRISTIQUES DES GROUPES D ’INTÉRÊTS
GOUV MSP MAM S.Q. APPQ UMQ UMRCQ MRC ÉLUS POP MÉDIAS ADPPQ S.M. SPCUM
Importance 5 5 5 5 5 4 4 4 4 4 3 4 4 3
Certitude 3 3 3 3 3 2 2 2 2 2 1 2 2 2
Influence sur S.Q. 5 5 5 5 5 2 4 5 4 4 3 3 3 3
S.Q. influence 3 3 3 3 3 1-2 3 2-3 4 3 3 2-3 2-3 2-3
Performance S.Q. 3 3 3 3 4 2 2 2 2 2 1 1 1 1
Comportement :
Appui 3 4 2 5 5 2 2 2-3 2 2-3 2 1 1 1
Légende : 1-2-3-4-5 : du moins au plus important, où 5 est le plus important
Surveillance du territoire : 98-12-16
CARACTÉRISTIQUES DES GROUPES D ’INTÉRÊTS
LA GESTION DE CRISE AU QUÉBEC
Le « véhicule »
PolicierPompier Armée
Sécurité civile
MEFMAPAQ
MRNEnv.
Canada
Hydro-QcBell
Gaz MétroBanques
Médias
Domaine de laSécurité civile
Domaine des infrastructures
Domainemilitaire
Domaine policier
Domaine descommunications
RRSSSCLSC
Croix-Rouge
Municipalités
AmbulancierDomainede la santé
Domaine de l’environnement
La crise du verglas de 1998
« Patterns »
VERT Liens très importants
Qualité > à la moyenne
ROUGE Liens très importants
Qualité < à la moyenne
BLEU Liens assez importants
Qualité > à la moyenne
JAUNE Liens assez importants
Qualité < à la moyenne
Importance
Qualité
LES « PATTERNS »
LIENS INTERORGANISATIONNELS
LIENS INTERORGANISATIONNELS
LIENS INTERORGANISATIONNELS
VERGLAS
(M= 6,92)(M= 5,27)
1. Municipalités8,15
2. Bell7,77
3. Sûreté du Qc7,54
4. Santé 7,435. Transports Qc
7,086. Forces armées
7,02
1. Hydro-Qc7,73
2. Municipalités7,24
3. Médias 6,574. Sécurité civile
6,49
7. MEF6,80
8. Médias 6,719. Hydro-Qc
6,3810. MRC 6,3011. Croix-rouge
5,9412. Sécurité civile
5,92
5. Bell5,49
6. Forces armées5,38
7. Santé 5,258. Sûreté du Qc
4,649. Croix-rouge
4,5810. MRC 4,2911. Transport Qc
3,7212. MEF
1,88
Qualité des liensImportance des liens
VERGLAS
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3
IMPORTANCE DES LIENS
QU
ALIT
É D
ES
LIE
NS
Distribution des parties prenantes selon le pattern de liens interorganisationnels
DÉLUGE DU SAGUENAY
8. Médias 7,099. Sécurité civile
6,5410. Hydro-Qc
6,4411. MEF
6,2312. MRC 5,86
1. Forces armées 8,25
2. Municipalités 8,23
3. Sûreté du Qc7,91
4. Santé 7,805. Transports Qc
7,536. Croix-rouge
7,387. Bell
7,33
1. Sécurité civile8,11
2. Médias 7,113. Municipalités
7,074. Forces armées
6,63
5. Sûreté du Qc6,59
6. Santé 5,747. Hydro-Qc
5,528. Transports Qc
5,489. Bell
5,3310. Croix-rouge
4,6711. MEF
3,5212. MRC 3,37
(M= 6,22)(M= 5,76)
Qualité des liensImportance des liens
DÉLUGE DU SAGUENAY
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
-3 -2 -1 0 1 2 3
IMPORTANCE DES LIENS
QU
ALIT
É D
ES
LIE
NS
Distribution des parties prenantes selon le pattern de liens interorganisationnels
INCENDIE SAINT-BASILE-LE-GRAND
5. Médias 6,146. Sécurité civile
6,147. MEF
5,57
1. Santé 7,882. Municipalités
7,633. Sûreté du Qc
7,294. Bell
6,80
1. Sûreté du Qc 8,43
2. MEF7,86
3. Santé 7,71
4. Sécurité civile6,71
5. Médias 6,296. Municipalités
6,147. Bell
3,29
(M= 6,78)(M= 6,63)
Qualité des liensImportance des liens
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
-3 -2 -1 0 1 2
IMPORTANCE DES LIENS
QU
ALIT
É D
ES
LIE
NS
INCENDIE SAINT-BASILE-LE-GRANDDistribution des parties prenantes selon le pattern de liens
interorganisationnels
VERGLAS
Efficacité perçue
(M= 6,92)
(M= 5,27)
(M= 6,89)
1. Municipalités8,15
2. Bell7,77
3. Sûreté du Qc7,54
4. Santé 7,435. Transports Qc
7,086. Forces armées
7,02
1. Municipalités8,26
2. Bell7,97
3. Sûreté du Qc7,23
4. Forces armées7,14
5. Santé 6,836. Transports Qc
6,817. Hydro-Qc
6,538. Croix-rouge
6,429. Médias 6,3610. MRC
5,8411. MEF
5,7612. Sécurité civile
5,10
1. Hydro-Qc7,73
2. Municipalités7,24
3. Médias 6,574. Sécurité civile
6,49
5. Bell5,49
6. Forces armées5,38
7. Santé 5,258. Sûreté du Qc
4,649. Croix-rouge
4,5810. MRC
4,2911. Transport Qc
3,7212. MEF
1,88
7. MEF6,80
8. Médias 6,719. Hydro-Qc
6,3810. MRC
6,3011. Croix-rouge
5,9412. Sécurité civile
5,92
Qualité des liensImportance des liens
VERGLAS
-1.5
-1
-0.5
0
0.5
1
1.5
-2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2
EFFICACITÉ PERÇUE
QU
ALIT
É D
ES
LIE
NS
Distribution des parties prenantes selon la qualité des liens et l’efficacité perçue
Organismes très importants
Qualité de liens > à la moyenne
Organismes assez importants
Qualité de liens > à la moyenne
Organismes assez importants
Qualité de liens < à la moyenne
Organismes très importants
Qualité de liens < à la moyenne
VERGLASMunicipalitésBell CanadaForces armées
SantéSûreté du QcTransports Qc
MRCCroix RougeMEF
Hydro-QuébecMédiasSécurité civile
SAGUENAY
Municipalités Forces arméesSûreté du QcSanté
Transports QcBell CanadaCroix Rouge
MEFMRC
Hydro-QuébecMédiasSécurité civile
SAINT-BASILESantéSûreté du Qc
MunicipalitésBell Canada
MédiasMEFSécurité civile
RÉSUMÉ DES RÉSULTATS
POINTS À RETENIR
• Importance = Qualité
• Qualité Efficacité
LA GESTION DE CRISE AU QUÉBEC
Analyse des parties prenantes
Hydro-QuébecGouvernement du
QuébecSécurité civile du
QuébecCorps policiers
Présupposéde base
Accroître nos investissements
Minimiser les dépenses
Notre mandat premier est la coordination inter-ministérielle
Les mesures d'urgence c'est nous autres !
Fondation de la légitimité
Symbole québécois; source de revenu pour l'État
Leadership du Premier Ministre
Le modèle de l'OSC québécois
Symbole de sécurité; capacité de réponse; Common law
Bouc émissaireLe phénomène climatique rare et extrême
Le phénomène climatique; la sécurité civile
Le manque de compréhension du rôle de la sécurité civile
Incompétence des civils
Stratégies routinières
Minimiser les coûts; compétition sur le marché international
Minimiser les dépenses; une gestion ad hoc des crises
Changement des responsables aux postes clés
Outrepasser les autres intervenants
Stratégie de déblocage
Une gestion plus éthique et un réseau plus sécuritaire
Investissement dans le domaine de la sécurité civile
Redéfinition du modèle dans une vision systémique et dialogique
Gestion plus concertée avec les intervenants civils
ANALYSE DES PARTIES PRENANTES
Forces armées Réseau de la Santé Transport QuébecMinistère de
l’Environnement
Présupposéde base
Il ne faut pas intervenir sans mandat
Le domaine de la santé est sensible
La fluidité de la circulation doit être assurée
Rigueur scientifique
Fondation de la légitimité
Fiabilité; disponibilité des moyens
Expertise reconnueSécurité et fluidité sur le réseau routier
Conservation du patrimoine naturel
Bouc émissaireLe manque de définition des besoins par les civils
Les coupures dans le secteur de la santé
Le manque de prévisibilité des conditions climatiques
La population ne croit pas en nous
Stratégies routinières
Planification laborieuse, long délai intervention
Stratégie conservatrice face aux risques
Stratégie conservatrice face au risque; inspection et rapidité d’intervention
Sensibilisation, éducation et réglementation
Stratégie de déblocage
Méthodes intervention adaptées aux urgences civiles
Redéfinition du rôle des CLSC; meilleure intégration des trois volets
Partenariat avec les parties prenantes; gestion intégrée des infrastructures critiques
Support de la population vis-à-vis le politique et l’économique
ANALYSE DES PARTIES PRENANTES
Croix-Rouge Bell Canada Municipalités Médias
Présupposéde base
Aide humanitaire et secourisme
Service en ligne; tonalité en tout temps
Les sinistres se gèrent localement; la sécurité civile nous supportera
Garder notre rôle critique
Fondation de la légitimité
Symbole d’aide et de secours à travers le monde
Symbole canadien des télécommunications
Juridictions municipales en matière de gestion de sinistre; élection démocratique
Droit des citoyens à information; liberté d'expression
Bouc émissaire La sécurité civile
Hydro-Québec et l’imprévisibilité des conditions climatiques
Le palier provincial en général
La sécurité civile du Québec
Stratégies routinières
La visibilité car la survie dépend des collectes de fonds
Sécurité et inspection des lignes; intervention rapide; complémentarité des services
Gestion intégrée mais faible poids aux mesures d'urgence
Gestion des cotes d'écoute; dérapage au sensationnalisme
Stratégie de déblocage
Partenariat avec les autres parties prenantes
Chef de file en télécommunication; partenariat avec les services publics
Meilleure préparation et conscience de la complexité
Rôle éducationnel à la population ; critique plus objective
ANALYSE DES PARTIES PRENANTES
LA GESTION DE CRISE AU QUÉBEC
Culture de gestion de crise
Gestion de crise :le courage de la complexité
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Les (5) dimensions de la culture de gestion de crise au Québec
Les (5) dimensions de la culture de gestion de crise au Québec
Intérêt organisationnelIntérêt organisationnel
Priorité sur leurs Priorité sur leurs propres intérêtspropres intérêts Intérêts des propriétaires Intérêts des propriétaires et des actionnaireset des actionnaires Maximiser la valeur des Maximiser la valeur des actionsactions
Intérêt sociétalIntérêt sociétal
Priorité à l’ensemble Priorité à l’ensemble des parties prenantesdes parties prenantes pour survivre dans lepour survivre dans le tempstemps
Les (5) dimensions de la culture de gestion de crise au Québec
MonologueMonologue
Déni d’un bon nombre de Déni d’un bon nombre de parties prenantesparties prenantes Blocage à l’apprentissage Blocage à l’apprentissage collectif et résolutions decollectif et résolutions de problématiques problématiques complexescomplexes
DialogueDialogue
Espace, échange et Espace, échange et dialoguedialogue ApprentissageApprentissage multi-stakeholdersmulti-stakeholders Échange et transparenceÉchange et transparence Vision et sens partagéVision et sens partagé
Les (5) dimensions de la culture de gestion de crise au Québec
RéputationRéputation
Préserver la réputationPréserver la réputation Toute vérité n’est pas Toute vérité n’est pas bonne à direbonne à dire
InformationInformation
Information et Information et communication avec communication avec le citoyenle citoyen reconnaître la reconnaître la légitimité des autreslégitimité des autres parties prenantes et parties prenantes et des obligations qui des obligations qui en découlenten découlent informations sans informations sans réserveréserve
Les (5) dimensions de la culture de gestion de crise au Québec
RéactiveRéactive
On ne peut pas tout On ne peut pas tout prévoirprévoir Développer sa capacité etDévelopper sa capacité et vitesse de réaction et vitesse de réaction et s’ajuster en courss’ajuster en cours d’interventiond’intervention Moins sensible à laMoins sensible à la complexité et incertitudecomplexité et incertitude Éteignent feux après feuxÉteignent feux après feux
ProactiveProactive
Préventifs et réduction Préventifs et réduction de la contre-productionde la contre-production Apprentissage, vision élargie, Apprentissage, vision élargie, objectifs partagés, culture objectifs partagés, culture authentique, remise en authentique, remise en question, orientés vers le question, orientés vers le problèmeproblème
Les (5) dimensions de la culture de gestion de crise au Québec
Statu QuoStatu Quo
Gestionnaire porte-criseGestionnaire porte-crise Critiques difficiles, perçues Critiques difficiles, perçues comme manque comme manque d’allégeanced’allégeance Blocage à l’apprentissageBlocage à l’apprentissage Crise perçue comme Crise perçue comme uniquement négativeuniquement négative
Organisation apprenanteOrganisation apprenante
Dialectique, côtés positifsDialectique, côtés positifs et négatifset négatifs SystémiqueSystémique Portefeuille de crisePortefeuille de crise Porte feuille d’interventionPorte feuille d’intervention Rétroaction Rétroaction Apprentissage systémiqueApprentissage systémique
Hydro-Québec
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Réseau de la santé
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Sécurité civile
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Sûreté du Québec
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Forces armées canadiennes
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Municipalités
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Médias
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Ministère de l’environnement
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Croix-Rouge
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
MRC
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Ministère des transports
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
Bell Canada
Intérêtorganisationnel
Intérêtsociétal
Monologue Dialogue
Réputation
Réactive
Statu quo
Information
Proactive
Organisationapprenante
19 compétences
ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT
• Sens politique
• Vision stratégique et tactique
• Gestion dans la complexité et le changement
• Gestion des partenaires et des réseaux
PERSONNEPERSONNE
• Gestion de soi et authenticité
• Gestion de son évolution professionnelle
• Leadership mobilisant
• Actualisation des valeurs éthiques
GESTION OPÉRATIONNELLEGESTION OPÉRATIONNELLE
• Créativité et innovation
• Gestion du savoir
• Sensibilité technologique
• Communication et négociation
• Gestion - vers la clientèle
• Gestion - vers les résultats
GESTION DES PERSONNESGESTION DES PERSONNES
• Gestion - contributions -individuelles
• Gestion de l’efficacité
• Gestion des compétences
• Ouverture à la diversité
• Gestion de la santé
ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT
Sens politiqueSens politique
Lire et décoder correctement l’environnement politique des systèmes publics et de l’organisation, et agir en conséquence
ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT
Vision stratégique et tactiqueVision stratégique et tactique
Percevoir l’organisation dans son environnement global, ainsi que les perspectives d’évolution, et choisir les stratégies et les tactiques appropriées
ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT
Gestion dans la complexité et le changementGestion dans la complexité et le changement
Comprendre et accepter la complexité comme un phénomène d’évolution, en tirer profit et gérer la dynamique de changement conséquente
ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT
Gestion des partenaires et des réseauxGestion des partenaires et des réseaux
Créer et gérer les relations avec les partenaires et les membres des réseaux associés à l’atteinte des objectifs de l’unité
GESTION OPÉRATIONNELLEGESTION OPÉRATIONNELLE
Créativité et innovationCréativité et innovation
Remettre en cause les façons de faire,
chercher des approches novatrices de travail et encourager cette recherche chez les autres
GESTION OPÉRATIONNELLEGESTION OPÉRATIONNELLE
Gestion du savoirGestion du savoir
Reconnaître l’importance stratégique des savoirs dans l’organisation et en assumer la saine gestion
GESTION OPÉRATIONNELLEGESTION OPÉRATIONNELLE
Sensibilité technologiqueSensibilité technologique
Utiliser les technologies de l’information et en comprendre les possibilités et les limites en vue de soutenir et d’améliorer l’offre de service de son unité
GESTION OPÉRATIONNELLEGESTION OPÉRATIONNELLE
Communication et négociationCommunication et négociation
Communiquer avec divers interlocuteurs et négocier efficacement selon une approche qui concilie les besoins des parties
GESTION OPÉRATIONNELLEGESTION OPÉRATIONNELLE
Gestion orientée vers la clientèleGestion orientée vers la clientèle
Comprendre et tenir compte des besoins des citoyens et des clients dans la mise en place, l’adaptation et l’offre de biens et de services de son unité
GESTION OPÉRATIONNELLEGESTION OPÉRATIONNELLE
Gestion orientée vers les résultatsGestion orientée vers les résultats
Gérer la production de biens et de services de son unité en s’orientant vers l’atteinte de résultats de qualité à l’égard de la clientèle et vers l’utilisation optimale des ressources
PERSONNEPERSONNE
Gestion de soi et authenticitéGestion de soi et authenticité
Bien se connaître, maintenir son équilibre personnel et préserver l’harmonie entre les différentes dimensions de sa vie
PERSONNEPERSONNE
Gestion de son évolution professionnelleGestion de son évolution professionnelle
Assumer ses choix professionnels, mettre à profit ses compétences et développer pleinement ses talents
PERSONNEPERSONNE
Leadership mobilisantLeadership mobilisant
Exercer une influence significative, susciter l’engagement et inspirer ses collègues ainsi que le personnel
PERSONNEPERSONNE
Actualisation des valeurs éthiquesActualisation des valeurs éthiques
Percevoir les enjeux éthiques dans sa gestion, prendre position sur ses valeurs et sur celles de l’organisation, puis les intégrer dans ses actions
GESTION DES PERSONNESGESTION DES PERSONNES
Gestion des contributions individuellesGestion des contributions individuelles
Diriger les personnes sous sa responsabilité et encourager leur contribution: dans cette perspective, veiller à ce qu’elles utilisent au mieux leurs compétences et soient mobilisées dans leur action
GESTION DES PERSONNESGESTION DES PERSONNES
Gestion de l’efficacité de l’équipeGestion de l’efficacité de l’équipe
Bâtir une dynamique d’équipe qui contribue au rendement de toute l’unité
GESTION DES PERSONNESGESTION DES PERSONNES
Gestion des compétencesGestion des compétences
Mettre en œuvre, dans le milieu organisationnel, les moyens de protéger la santé et la sécurité physique et psychologique des personnes et intervenir dans les situations problématiques
GESTION DES PERSONNESGESTION DES PERSONNES
Ouverture à la diversitéOuverture à la diversité
Reconnaître que les différences entre les personnes, particulièrement entre les membres de groupes cibles, constituent un apport dynamique à l’équipe et en tenir compte dans la gestion des personnes et de l’offre de service
GESTION DES PERSONNESGESTION DES PERSONNES
Gestion de la santéGestion de la santé
Mettre en œuvre, dans le milieu organisationnel, les moyens de protéger la santé et la sécurité physique et psychologique des personnes et intervenir dans les situations problématiques
Des défis énormes attendent les professionnels et les gestionnaires publics
pour les prochaines décennies
La première étape :
““bien se connaître soi-mêmebien se connaître soi-même””
Conclusion
Gestionnaire « porte-crise » et « man-made disasters »
Roux-Dufort - La gestion de crises Un enjeu stratégique pour nos organisations
• Trois types d’apprentissage
– Boucle simple
– Boucle double
– Boucle triple
Gestionnaires Apprenants – porte-crises
Dialectique Binaire
++ --
Gestionnaires Apprenants – porte-crises
Systémique Fragmenté
Gestionnaires Apprenants – porte-crises
Boucle-double Linéaire
Suppositions de baseSuppositions de base
ImpactsImpacts
ActionsActions
ActionsActions ImpactsImpacts
Gestionnaires Apprenants – porte-crises
Conversion/Dialogue Déni/Dictature
Crise - Toyota
Crise - Toyota
¨…ce qui pourrait rendre l’arrêt du véhicule difficile ou entraîner une collision pouvant causer des blessures graves ou la mort.¨
Lettre de rappel, Février 2010
Crise - Toyota
¨Toyota se vante d’avoir fait du lobbying¨
¨…questions de sécurité importantes, le document mentionne des «accélérations soudaines dans les modèles Lexus ES/Camry, Tacoma, Lexus LS, etc.» ce qui montre que le groupe était au courant de ces problèmes dès le mois de juillet.¨
(Présentation au U.S.A., en juillet 2009 par le
président de Toyota, A.F.P. New-York)
Modèle de l’oignon - Pauchant
MécanismesMécanismesPersonnelsPersonnelsDe défenseDe défense
Croyances et Rationalisations Croyances et Rationalisations
organisationnellesorganisationnelles
Infrastructure Infrastructure consacrée à la gestion de criseconsacrée à la gestion de crise
Plans, mécanismes, Plans, mécanismes, procédures de gestion de crisesprocédures de gestion de crises
Niveau 4Niveau 4Stratégie Stratégie organisationnelleorganisationnelle
Niveau 3Niveau 3Structure Structure organisationnelleorganisationnelle
Niveau 2Niveau 2Culture Culture organisationnelleorganisationnelle
Niveau 1Niveau 1Caractère desCaractère desindividus employésindividus employéspar l’organisationpar l’organisation
Personnalités – accidents graves ( Shaw, Sichel)
Personnalité - déflation Personnalité - Inflation
Impuissance, ne se sent Impuissance, ne se sent pas à la hauteurpas à la hauteur Besoin constants de conseils Besoin constants de conseils quant à la façon de fairequant à la façon de faire Indécision chroniqueIndécision chronique Difficulté de concentrationDifficulté de concentration Facilement influençableFacilement influençable Facilement intimidéFacilement intimidé FatalisteFataliste Problème de dépendanceProblème de dépendance
Instabilité affective, extrémisteInstabilité affective, extrémiste Agressivité non maîtriséeAgressivité non maîtrisée Égoïsme, égocentrismeÉgoïsme, égocentrisme Très grande compétitivitéTrès grande compétitivité Assurance trop rigideAssurance trop rigide Évitement des blâmesÉvitement des blâmes IntoléranceIntolérance Résistance à l’autoritéRésistance à l’autorité Besoin constant de faire ses preuvesBesoin constant de faire ses preuves Hypersensibilité face à critiqueHypersensibilité face à critique Manque de connaissance face à ses limitesManque de connaissance face à ses limites Problème de dépendanceProblème de dépendance
Gestion de crise - Motorola
Constitution de la cellule de crise Coordonnées des membres Synthèses des événements et évaluation Retour d’expérience Stratégie de réponse de la cellule de crise
Évolution de la crise
Information significative
Objectifs de gestion
Message à diffuser Liste de contacts secondaires (experts extérieurs) Relations avec les médias – liste de contacts Plan de redressement de l’activité
Gestion de criseDEMANDER
Si la réponse à ces trois questions est oui, c’est probablement éthique
Si les oui et les non sont répartis, ce peut être soit éthique ou non éthique
Si la réponse à ces trois questions est non, c’est probablement non éthique
UTILITÉEst-ce que les
bénéfices surpassent les coûts?
DROITSLes droits
humains sont-ils respectés?
JUSTICELes bénéfices
et les coûts sont-ils répartis équitablement?
COMPARER LES RÉSULTATS
ASSIGNER LES PRIORITÉS À
OUI
OUI
OUI
NON
NON
NON
UTILITÉ
DROITS
JUSTICE
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
ÉTAPE 3
Gestion de criseLes différents systèmes étudiés
Système Définition
Naturel Système fondamental sur lequel repose tous les autres systèmes (éléments physiques, biologiques, géologiques, atmosphériques, écologiques et esthétiques de la nature en relation avec la crise).
Technique Ensemble des approches matérielles et technologiques mis en œuvre ou envisagées dans la crise et leurs effets et conséquences.
Admini-stratif
et légal
Ensemble des pratiques de gestion institutionnelle mises en œuvre et ensemble des lois et règlements pouvant être évoqués dans la crise.
Politique Ensemble des processus et enjeux politiques concernés par la crise.
Socio-Économi-
que
Ensemble des personnes, organisations et communautés impliquées, avec leurs enjeux culturels, psychologiques, symboliques et économiques.
Concepts méthodologiques
fréquemment utilisés en systémique Concept Définition
Partieprenante
Ensemble affecté par la crise ou ayant un effet sur la crise.
Enjeu Problème critique ou déterminant propre à une partie prenante.
Mécanisme de défense
Réaction de rejet de ses propres responsabilités, souvent par un report sur uneautre partie prenante.
Boucémissaire
Personne ou partie prenante considérée à priori comme coupable et responsablepar une ou plusieurs autres parties prenantes.
Présupposés Croyance et conviction les plus fondamentales des individus à propos d’euxmêmes et des autres systèmes.
Systèmesocial
Éléments sociaux, politiques, culturels, légaux, économiques, psychologiquesd’une crise.
Systèmenaturel
Système dans lequel s’insère et se déploie le système social. Il inclus leséléments du système social ainsi que les éléments physiques,biologiques, géologiques, atmosphériques et écologiques de la crise.
PARTNERSHIP OBSTACLESSome examples
Researchers and Practitioners are
Different and the Differences are
Difficult to Overcome
DIFFERENCE 1: Knowing
• Researchers– “Science”
• Never know anything for sure• Hypothesis testing• More research is always needed
• Practitioners – “Experience”
• Need to know now• Lessons learned/trial & error/best practices (copy
someone)• Decide & act now/move on to next problem
DIFFERENCE 2: Rewards
• Researchers– Publications– How many times publications are cited– Academic reputation
• Practitioners– Job performance– Program success– Ability to negotiate political system
DIFFERENCE 3: Interactions with Others
• Researchers– Trained to use the critical approach– Say what they think– Wonder “why can’t we do it”
• Practitioners– Trained to support their directors – Say what’s politically correct– Think “we’re already doing it” or “we can’t afford it”
DIFFERENCE 4: Language
• Researchers– Use jargon no one else can understand
• Practitioners– Use acronyms no on else knows
• Example Communication Consequence– “Theory”:
• Practitioner: no real world referent• Researcher: summary warehouse of all previous real
world experiences
DIFFERENCE 5: Knowledge Transfer
• Researchers– Write publications
• think others read them
• Practitioners– Ask researchers they trust to tell them
• believe what they say
DIFFERENCE 6: Job Stability
• Researchers– Have their jobs for life
• Practitioners– Relatively rapid turnover
• often linked to next election
DIFFERENCE 7: Power
• Researchers– Formal power typically low– Informal power can be high
• Practitioners– Formal power relatively high– Informal power typically low
DIFFERENCE 8: Presentation of Self
• Researchers– Knowledgeable
• even when don’t know
• Practitioners– Bright minds and quick thinkers
• even when not
DIFFERENCE 9: Timeframe
• Researchers– Want to accomplish things in their lifetime
• Practitioners– Want to make their mark in a political term
DIFFERENCE 10: Outreach to Each Other
• Researchers– Not “really” valued in discipline-based university
departments (but usually say it is)
• Practitioners– Not “really” rewarded in agencies (and usually
don’t try to hide it)
DIFFERENCES: SUMMARY
• Use Different Methods for Knowing Things• Are Rewarded for Doing Different Things• Basis for Interacting with Others is Different• Use Language in Different Ways• Use Different Knowledge Transfer Methods• Job Stability Profiles are Different• Have Different Bases of Power• Use Different Ways to Present Themselves• Operate in Different Timeframes• Outreach to Each Other has Different Personal Impacts
WHERE WE ARE TODAY
• We Need Effective Relationships to Create Resilient Communities
• Some Researcher/Practitioner Relationships Exist
• Not Where We Might Want them to Be
• Essential for Real Future Progress
EXAMPLES OF RELATIONSHIPS
• Many Historical & Contemporary Examples of How Things Work Better when Based on Solid Researcher Practitioner Relationships
• Here are a Few Examples from My Own Personal History
• Deux approches
– Régressiste
– Progressiste
Roux-Dufort - La gestion de crises Un enjeu stratégique pour nos organisations
• L’approche régressiste– Prône un retour au
statu quo le plus rapidement possible, limitant ainsi grandement les possibilités d’apprentissages pour l’organisation
• L’approche progressiste– Permet aux gestionnaires
d’apporter des changements importants et une remise en question en profondeur des fondements sur lesquels reposait le système de leur organisation avant la crise
Roux-Dufort - La gestion de crises Un enjeu stratégique pour nos organisations
Gestion de crise - risques
Évaluation des risques
Catégorie
Haut
Significatif Écoles, sites industrielles, rassemblements publics, voies ferroviaires, routes et autoroutes, couloirs aériens, attentats
Modéré Incendies publics, émeutes, pertes de services essentiels, pollution, nuages toxiques, conditions climatiques graves, risques de santé publique, désastres en dehors du district
Bas Effondrements de bâtiments, émeutes dans les prisons, inondations, catastrophes fluviales, accidents de pipelines, criminels fous, conflits sociaux, incidents nucléaires, réfugiés, geurres
Très bas Rupture de barrage, tremblements de terre
Gestion de crise - risques
Évaluation des scénariosÉvaluation des scénariosProbabilité subjectiveProbabilité subjective
FaibleFaible MoyenneMoyenne ForteForte
11
22
33
NiveauNiveaude de
gravitégravité
Zone risquée
Zone risquée
Zone rouge
Zone rouge
Gestion de crise - risques
Écoles Scénario
Mort ou blessures d’enfants ou d’enseignants, ou autres événements traumatisants touchant ces populations, comme prises d’otages ou incendies criminels
Conséquences Panique, pression médiatique, souffrance des élèves
Exemples historiques
Collège Dawson, Polytechnique, morts d’étudiants et étudiantes
Probabilité Ce type d’incidents se produit souvent
Évaluation du risques
Conséquences significatives X Probabilité significatives = Risque significatif
Plan de réponse Existants : plans préparés pour les écoles
Efforts à réaliser Beaucoup plus d’efforts à faire en matière de sensibilisation et de formation auprès des acteurs scolaires
Gestion de crise - réaction- étapes
détecter et évaluer la crise : indicateur pour évaluer la situation, la confirmer et agir en fonction des plans de gestion de crise à disposition.
Activer la cellule de crise dont le rôle et la composition doivent être fixer à l’avance. La composition se doit d’être connue.
Fixer le priorités des la gestion de crise- relation médias et occupation du champ médiatique- les modes d’activation de la cellule de crise- la prise en charge des victimes éventuelles- le diagnostic de la crise- mise en place du plan de gestion de crise et redéploiemenrt- stratégie de communication pour étouffer les rumeurs- gestion des effets secondaires de la crise
Gestion de crise - salle
Tableaux, renseignements, chaînes T.V.Tableaux, renseignements, chaînes T.V.
CoordonnateurCoordonnateur
LogistiqueLogistique
RegistraireRegistraire
RenseignementRenseignement
LiaisonLiaison
Salle deSalle de rencontrerencontre
Salle deSalle de rencontrerencontre
Salle deSalle de rencontrerencontre
CommunicationCommunication
Gestion de crise - Armée
S = Situation M = Mission E = Exécution A = Administration C = Contrôle
Détection de la crise
Source
Externe Interne
Fiabilité?Fiabilité?Crédibilité?Crédibilité?
Source?Source?Notoriété?Notoriété?Pouvoir?Pouvoir?
OuiOui
NonNon
VérifierVérifierConfirmerConfirmer
ClignotantsClignotantsde crisede crise
Seuils Seuils Critiques?Critiques?Gravité?Gravité?
AttendreAttendreou agir?ou agir?
Service d’origineService d’origineSyndicatsSyndicatsEmployésEmployésAdministrateursAdministrateurs
MarchésMarchésRumeursRumeursAppels téléphoniquesAppels téléphoniquesPressePresseAgence gouvernementaleAgence gouvernementale
Annonce de la criseAnnonce de la crise
Roux DufortRoux Dufort
Évolutions des crises
Y a-t-il un risque
Dangerosité
/
gravité
Moyen de maîtrise
Urgence Certitude Durabilité Ampleur Sensibilité Évaluation
générale
Jour 1 Aliment Faible
Score: 1
Oui
Score : !
À venir
Score : 1
Éventuel
Score : 1
N/A
Score 2
Local
Score : 2
Faible
Score : 1
Pas de
Crise
(1.14/5)
Jour 2 Aliment Faible
Score: 1
Oui
Score : 1
À venir
Score : 1
Éventuel
Score : 1
Ponctuel
Score : 1
Local Score : 2
Sensible
Score : 2
Alerte
(1,28/5)
Jour 3 Aliment Grave
Score : 3,5
NSP
Score : 3
Immédiat
Score : 4
Éventuel
Score : 2
Moyenne durée
Score : 3
Faible
Score : 2
Forte Score : 4
Alerte
Aigue
(2,78/5)
Jour 5 Aliment
Social
Juridique
Grave
Moyen
Faible
Score: 4
Non
Oui
Oui
Score 4
Immédiat
Immédiat
À venir
Score : 4
Certain
Éventuel
Éventuel
Score : 4
Mo. Durée
Ponctuel
Lo. Durée
Score 3,5
Forte
Local
Forte
Score : 4
Forte
Local
Forte
Score : 4
État crise
(3,29/5)
Roux-Dufort 2006Roux-Dufort 2006
Gestion de crise - normalisation
Tactiques Pratiques
managériales
associées
Effet inhibiteur Effet levier Exemples
Cognitive Analyser la crise selon des méthodes de résolution de problème standard
Favoriser un raisonnement linéaire et causal
Ignorer les dimensions systémiques de la crise
Favoriser l’attribution de la crise à des erreurs humaines. Sème la confusion entre gestion de crise et résolution de problème (la crise n’est pas un simple problème)
Permet aux dirigeants ou aux managers d’apporter des explications rapides sur les origines de la crise
Utiliser des arbres de causes pour analyser la crise.
Cognitive
et émo-tionnelle
Attribuer la crise à une cause initiale ou à une erreur humaine.
Éviter l’ambiguïté et l’anxiété
Restreint le champs d’attention de l’entreprise.
Permet de maintenir la légitimité de l’entreprise
Centre l’attention des managers sur le côté humain de la crise, et détourne de toute analyse technique
Se référer systémati-quement à une erreur humaine, rechercher un bouc émissaire, restaurer rapidement le consensus
Gestion de crise - normalisation
Normalisation
Cognitive et psychologique
Se référer à une expérience antérieure et à des situations qui ont un rapport avec la crise
Restreint la crise à un ensemble de choix et de solutions déjà existants.
Donne délibérément à la crise un caractère exceptionnel.
Permet une compréhension et une réponses rapides à la crise.
Permet aux décideurs de gérer les médias et les pressions socio-politiques.
Considérer que les crises ressemblent à des événements ou des expériences passés, et gérer ces crises comme si elles étaient identiques.
Normalisation cognitive, psychologique et socio-politique
Demande à des experts de manœuvrer la crise
Fait gagner du temps. Appréhende les crises comme des objets scientifiques. Maintient la gestion des crises dans une approche binaire (technologie/humain). Réduit la charge émotionnelle. Réduit l’apprentissage collectif.
Assure une certaine impartialité scientifique et utilise les connaissances appropriées pour gérer la crise
Désigner une commission d’experts pour comprendre les causes de la crise. Compter exclusivement sur les experts de la cellule de crise.
Normalisation sociopolitique
Mettre en œuvre des changements techniques
Donne des solutions de court terme à la crise. Évite les problèmes de fond et maintient une situation de statu quo
Donne des solutions concrètes, visibles et familières à la crise.
Montre aux parties prenantes que la crise est prise en charge sérieusement.
Considérer que la crise est surtout un incident technique.
Gestion de criseChamps de recherches
Quantifier la fréquences des crises et
leurs conséquences Mesurer l’intensité de préparation aux crises Identifier le niveau d’exposition aux crises des organisations Probabilité et les coûts d’une crise globale (famine, énergie,
…) Niveau d’efficacité selon les risques de l’entreprise privée Comprendre les mesures non-techniques des crises (familles,
parties prenantes…) Aide à la décision sous la pression du temps incertain Meilleure compréhension des facteurs de comportements
Gestion de crise: champs de recherches
• Comment les crises se développent et persistent
• Construire une théorie des crises
• Méga crises avec faiblesses globales
• Société du risque: paralysie de l’innovation
• Comment les organisations produisent leur propres crises
• La communication à l’intérieur et l’extérieur des organisations durant les crises
• Meilleure compréhension des crises chroniques, qu’est-ce qu’une non-crise?
Retour d’expériences et présentations des travaux des
étudiants
Séances 14 et 15