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des fondations aux finitions 44 Octobre/Novembre/Décembre 2008 L’étanchéité dans les salles de bains POINT SUR… À DÉCOUVRIR SOCIAL & JURIDIQUE PROFESSION Les ardoises en fibres-ciment Les nouvelles plaques de plâtre Réforme du temps de travail : les choses vont vite Un club pour la chaux Affaires de Affaires PROS DOSSIER L’étanchéité dans la salle de bains est un point essentiel que le carrelage ne peut assurer à lui seul. La vogue des douches à l’italienne met aussi en évidence cet aspect de la mise en œuvre qui doit être particulièrement soignée. Document Placo ® Le magazine des professionnels du bâtiment

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des fondations aux finitions 44Octobre/Novembre/Décembre 2008

L’étanchéité dansles salles de bains

point sur… à découvrir

social & juridique

profession

Les ardoises en fibres-ciment Les nouvelles plaques de plâtre

Réforme du temps de travail : les choses vont vite

Un club pour la chaux

Affairesde

AffairesPROS

dossier

L’étanchéité dans la salle de bains est un point essentiel que le carrelage ne peut assurer à lui seul. La vogue des douches à l’italienne met aussi en évidence cet aspect de la mise en œuvre qui doit être particulièrement soignée.

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des fondations aux finitions

05 les écHos du BÂtiMent

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10 dossier

16 point sur...

18 profession

L’étanchéité dans les salles de bains

Les ardoises en fibres-ciment

Les derniers produits proposés par les fabricants

nouveautés

20 à découvrir

Les nouvelles plaques de plâtre

23 infos sociales & juridiques

Un club pour la chaux

Responsable de la publication : GEDIMATConception/réalisation : PRIMAVERACrédits photographiques : Couverture/sommaire : Eternit, Schluter, Placoplatre P. 6 : Autogyre, Bosch, Imerys Toiture, LeborgneP. 7 : Franke, Imberty, Ryobi, SebicoP. 8 : Bouyer Leroux, Ripolin, Valentin, Weber P. 10-11 : Fermacell, Schluter, WediP. 12 : Fermacell, Lafarge Plâtres, ParexlankoP. 14 : KnaufP. 16-17 : EternitP. 20-21 : Knauf, Placoplatre

Les ardoises en fibres-ciment

Les nouvelles plaques de plâtre

44 soMMaire

AffairesPROSde

Point de départ de la fabrication

des ardoises et des plaques

ondulées : le fibres-ciment.

Matériau composite constitué

de ciment, d’eau, de fibres

de cellulose et de fibres textiles

(PVA), il est fabriqué selon

un système dit « multicouches ».

La plaque de plâtre s’est longtemps cantonnée à des utilisations et à une mise en œuvre standard de cloisonnement ou de doublage des parois en construction neuve comme en rénovation. Ce début de siècle a vu naître de nouveaux produits d’une technologie avancée.

L’étanchéité

dans les salles

de bains

Différents produits,

matériaux et systèmes

permettent d’assurer

l’étanchéité dans les salles

de bains, à la condition expresse

qu’ils soient parfaitement

mis en œuvre. Le choix

s’effectuera en fonction de la

nature des parois et de leur

exposition à l’eau, en évitant

de confondre SEL et SPEC.

Réforme du temps de travail : les choses vont vite

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des fondations aux finitions

actualités

Les échos du bâtiment

L’Union des Maisons Françaises se félicite de l’annonce de « l’éco-prêt à taux zéro », qu’elle avait proposé sous l’appellation de « PTZ Vert » en partenariat avec le Crédit Foncier. Le montant correspond d’ailleurs aux estimations qui avaient été avancées par l’Union des Maisons Françaises, voici plus d’un an. Pour le Président de l’Union, Christian Louis-Victor, « cette annonce vient à point nommé dans une conjoncture aujourd’hui trop alimentée par un discours négatif et peu porteur d’espoir pour le logement des Français, un discours qui ne peut que renforcer les aspects psychologiques de la crise et créer le doute et l’attentisme chez les accédants ». L’enjeu des constructeurs de maisons individuelles est de rester présent sur le marché de la primo-accession et de conforter leur offre en s’inscrivant dans les impératifs du développement durable. L’accord de Matignon sur ce nouveau PTZ écologique représente donc une mesure extrêmement favorable sur ce marché, qui doit assurer son développement en renforçant l’offre de maisons très performantes, mais accessibles aux ménages aux revenus moyens et modestes.

Bravo au PTZ écologique !

la consTrucTion au ralenTi La construction de logements en France s’établit, à fin mai 2008 et pour les 12 derniers mois, à 210 000 logements individuels et 200 000 logements collectifs. C’est malgré tout d’un bon niveau, sachant qu’il existe des écarts régionaux importants. En Bourgogne, en Lorraine et dans le Limousin, où la tension du marché est moindre grâce aux efforts importants des acteurs du logement au cours des dernières années, la mise en chantier de logements connaît une réduction sensible. Dans deux des régions où la demande de logements est la plus forte, la construction est restée dynamique (+ 12 % en Rhône-Alpes et + 10 % en Ile-de-France). Si la situation est stable en Nord-Pas-de-Calais, elle est au contraire mauvaise en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur (- 14 %) sur un marché très concurrentiel. Au niveau national, on constate également que le logement collectif reste en progression de 6 % alors que la construction de maisons individuelles est en baisse de près de 9 %, avec une baisse plus prononcée pour les maisons isolées que pour les programmes de lotissements ou de maisons de ville.

Valindus, groupe familial qui détient déjà Sepalumic et Alutechnie, a racheté 70 % du capital de la société Elmaduc. Basée dans l’Allier, à Gannat près de Vichy, cette dernière existe depuis 1949. Spécialisée, à l’origine, dans le traitement de surface, elle se reconvertit, au début des années 70, dans le secteur du bâtiment comme concepteur-gammiste pour la menuiserie aluminium. Elmaduc gardera son identité propre, ses produits, ses infrastructures selon la stratégie adoptée par le groupe Valindus. « Nous développons nos différentes marques comme des entités autonomes, complémentaires et concurrentes , explique Benoît Sibertin-Blanc, son directeur marketing. Depuis la reprise d’Alutechnie en 2000, c’est la politique que nous suivons avec succès : le chiffre d’affaires a triplé de 2000 à 2007 ! » Pour 2008, avec ses trois marques, le groupe projette ainsi un chiffre d’affaires de 115 millions d’euros dans les systèmes de menuiserie aluminium.

rePrise d’elmaduc Par valindus

Le prochain salon professionnel Mondial Piscine du 18 au 21 novembre à Eurexpo-Lyon place son édition 2008 sous le signe du design. Sur un marché aujourd’hui mature, cette évolution vers l’esthétisation répond aux tendances actuelles d’aménagement de l’espace extérieur et, de ce fait, de la piscine. Le salon présente, en exclusivité, les résultats de son concours « Avant-garde », organisé avec l’école de design Creapole et l’agence de conseil en innovation Dezineo. Il a réuni 32 élèves de l’école Créapole qui ont travaillé sur le thème de « l’homme et l’eau : comment intégrer une démarche de bien-être et de respect de l’environnement dans l’univers des accessoires de la piscine ». Un jury de professionnels de la piscine a élu à l’unanimité 3 lauréats parmi plus de 60 projets présentés : - Projet « eco light » de Lysandre Follet, l’éclairage

de la piscine avec des leds, en utilisant la pression de l’eau en sortie des buses de refoulement ;

- Projet « 80-Clip » de Claire Aimeras, la chaise longue qui se glisse aux abords de la piscine pour faciliter l’accès à l’eau ;

- Projet « Filiaco » de Raphaël Curet, un arbre solaire qui permet de stocker et de restituer de l’énergie solaire directement par son tronc, via une prise électrique.

salon de la Piscine, le design à l’honneur

equiP’Baie eT meTal eXPo 2008, dans la conTinuiTé du grenelle de l’environnemenT À l’occasion de leurs 20ème et 10ème anniversaires respectifs, les salons EQUIP’BAIE et METAL EXPO se dérouleront du 18 au 21 novembre 2008 à Paris Expo – Porte de Versailles. Forts du succès de l’édition 2006, confirmé par l’enquête de satisfaction menée auprès des visiteurs, les deux salons annoncent déjà des chiffres en hausse pour cette édition 2008. Cette année, l’innovation et la performance se retrouveront au cœur des salons avec le lancement d’un nouveau concours, les Trophées de la Performance. Cette première édition vise à récompenser les innovations techniques les plus performantes, dans chacun des secteurs d’activité de la baie et de ses équipements, ainsi que dans toutes les utilisations du métal dans la construction. Prolongement logique du Grenelle de l’Environnement, les industriels vont présenter sur les salons des nouveautés visant à proposer de nouvelles solutions satisfaisant aux exigences applicables à la construction neuve comme à la rénovation. Renseignements : www.equipbaie.com et www.metalexpo.com

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Gagnant au grattage

Issu d’un savoir-faire unique et reconnu, le nouveau grattoir de Leborgne s’inscrit parfaitement dans la doctrine Batipro : améliorer sans cesse les conditions de travail des utilisateurs en apportant aux outils des plus produits signifi-catifs. La lame en acier trempé extra dur du grattoir assure une haute résistance, indispensable pour racler et nettoyer les banches et contreplaqués de coffrage. La lame pliée de l’outil offre 2 angles de travail qui permettent de choisir l’orien-tation optimale pour racler efficacement. Pour une plus grande robustesse et une longévité accrue, la douille est renforcée par 2 arbalé-triers, et les angles de la lame sont arrondis pour éviter de rayer les surfaces à racler. Ce nouveau grattoir est vendu en version manche bois ou sans manche.

nouveautés

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des fondations aux finitions

En dirEctdEs fabricants

Elles ne font pas leur âgeGrâce à un nouveau processus de fabrication, Imerys Toiture propose aux professionnels de la couverture une nouvelle tuile canal moderne, héritée de l’époque romaine. Comme autrefois, elle possède un nez déstructuré, un relief de surface et une richesse d’épaisseur alliés à des tonalités flamboyantes qui offrent l’apparence d’une tuile malaxée et façonnée à la main, séchée au soleil puis cuite au feu de bois. Une alliance de poudrages et d’engobes repro-duisent les mousses et lichens apparus avec le temps. La tuile Canal Réabilis devient ainsi une parfaite alternative aux tuiles de récupération. Longueur : 500 mm ; largeurs haut et bas : 155 et 210 mm ; poids 2,6 kg.

Toujours plusLe nouveau foret SDS-plus X5L de Bosch établit de nouvelles références pour percer les bétons armés récalcitrants. Il possède une tête de forage en carbure de tungstène massif à 4 tranchants, ce qui le rend extrêmement robuste. Monté sur la dernière génération de marteaux perfo-rateurs de 3 joules, il garantit une durée de vie inégalable, à une vitesse de perçage élevée et constante. L’action du tranchant principal est complétée par celle des tranchants secondaires au cours du perçage. Le béton est ainsi brisé en de nombreux petits morceaux, rendant pratiquement impossible le blocage du foret dans le béton armé. Quant à la pointe autocentrante du foret, elle assure une bonne avancée dans le matériau et un guidage optimal. Le perçage est donc à la fois net, rapide et régulier. La gamme comprend 50 forets de 5 à 12 mm de diamètre.

Discret, efficace et silencieux

Extraplat, l’extracteur de ventilation mécanique ponctuelle Discresssio d’Autogyre assure l’évacuation de l’air vicié des pièces de service avec un faible niveau sonore grâce à son moteur « long life ». Encastré dans le plafond, dans un mur, il ne montre que sa façade qui peut être tapissée, peinte ou revêtue d’une plaque en alu. L’évacuation de l’air pollué s’effectue sur les côtés de la façade ce qui évite que les poussières ou les graisses accumulées et collées sur la grille ne soient visibles. L’extracteur est disponible en Ø 100 mm, idéal pour les WC et petites pièces, avec un débit de 88 m3/h (14 W) et en Ø 125 mm, idéal pour les cuisines, salles de bains… avec un débit de 167 m3/h (16 W). Une commande est disponible en option pour gérer l’arrêt, l’hygrostat, le détecteur de présence ou encore le mode « crépusculaire », pour les pièces où la lumière est occultée par 4 murs comme les toilettes par exemple. Le déclenchement de l’extraction de l’air vicié s’effectue lorsqu’un rayon de lumière est repéré.

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Série  limitéePour poursuivre sa démarche à la fois innovante et environnementale, Ryobi adopte désormais, pour son concept ONE+ System, la technologie Lithium-Ion (Li-Ion). Cette nouvelle technologie représente la véritable évolution des batteries rechargeables et remplace peu à peu la technologie Nickel-Cadmium (NiCd). Ryobi propose ainsi sa nouvelle batterie Li-Ion aux bénéfices multiples, compatible avec tous les outils sans fil de la gamme ONE+

(plus de 30). Pour marquer en beauté cette sortie, le fabricant édite une série spéciale de 4 outils ONE+ System performants, déclinés dans un coloris frais et tout à fait inédit : perceuse visseuse, avec revêtement

bi-matière, mandrin automatique de 13 mm et 2 vitesses ; scie multifonctions pour des travaux de coupe (droites, courbes...) de bois, de parpaing, de plastique et de tubes ; lampe torche ultra compacte et légère avec tête orientable sur 180° ; scie circulaire avec insertion de la batterie sur le côté pour augmenter la stabilité de l’outil et l’ergonomie générale.

À travers sa recherche d’esthétique globale dans la cuisine, Franke propose des produits alliant la haute technologie, le design et… la lumière. L’évier « Eisinger Pure-Line Vetro » associe le verre, l’acier inox et la lumière (en option). Celle-ci, située en dessous de la plage robinetterie, crée une atmosphère de travail agréable et détendue. Les mitigeurs « just » sensibilisent quant à eux sur la consommation d’énergie avec l’eau « couleur » : lumière rouge pour l’eau chaude, blanche pour l’eau mitigée et bleue pour l’eau froide.

Imberty lance, en exclusivité, le premier lambris spécialement préparé pour être personnalisé. Fourni pré-fini, il se pose normalement. Il peut être laissé tel quel, ou décoré très facilement, sans aucune préparation fastidieuse et poussiéreuse, en une seule application avec une peinture à l’eau, un vernis ou une lasure. Ce lambris permet de jouer avec les couleurs et de réaliser des murs personnalisés. Il est disponible dans la quasi totalité des collections du fabricant, soit un large choix d’essences (pin maritime, sapin, châtaignier…), d’aspect (lisse, brut de sciage, brossé…) et de profils de lames.

Prêt à décorer

no

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s

Design et lumière !

Pack’eauSebico présente « Pack’Eau », une gamme complète de cuves enterrées pour la récupération des eaux pluviales. Elles sont destinées soit au stockage et la réutilisation de l’eau de pluie, soit à la rétention. La cuve sert de réservoir tampon et l’eau est rejetée au réseau avec un débit régulé. Ainsi, lors d’un orage, cette rétention temporaire évite la surcharge du réseau et limite les risques d’inondations. Trois types de matériaux sont proposés. En polyéthylène, de 3 à 5 m3, les cuves sont disponibles en version stockage, rétention ou stockage et rétention. Dans cette dernière version, la cuve combine les deux fonctions. De plus, sa conception permet d’adapter le volume de la cuve réservé au stockage et celui réservé à la rétention. En béton, 3 à 5 m3, ou en polyester, 7 à 70 m3, elles sont destinées à la rétention. Une gamme d’accessoires est proposée pour équiper les cuves (pompes, filtres…).

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nouveautés

BGV, la  Brique  à  Grande  Vitesse

Se convertir à l’hydromassage

Acryliques et sans odeur, certifiées NF Environnement avec une faible teneur en COV (Composés Organiques Volatils), les « Couleurs du Temps » de Ripolin est une gamme de peintures monocouches pour les murs et les boiseries des pièces à vivre, qui se décline autour de trois collections. Alliant pureté et vitalité, la collection « Eau & Air », avec 16 teintes dont 6 inédites, joue la transparence autour de couleurs délicates et poudrées (blancs neigeux et givrés, bleu azur...). Symbole de fraîcheur et de vitalité, la collection « Minérale & Végétale » se compose de 21 couleurs verdoyantes associées aux tonalités de terre, de sable et de craie. Mariant habilement des tonalités chatoyantes et grisées, la collection « Métal et Feu » invite à la créativité. Pour composer une ambiance moderne et conviviale, sa palette chromatique s’enrichit de

5 nouvelles teintes (or rose, fusion, flamme, gris acier, rose granit) et de 5 teintes aux effets métallisées (gris chrome, gris titane, rouge magma, or et cuivre) pour une décoration très tendance et contemporaine.

Les couleurs du temps

Weber lance « weber.mur épais », un mortier idéal pour le dressage en forte épaisseur (jusqu’à 20 mm). Applicable manuellement ou par projection mécanique, il s’utilise pour le ragréage et le dressage des murs intérieurs et extérieurs comme des plafonds. Le mortier permet de reprendre les désaffleurements et les défauts d’alignement des bétons sur 5 à 20 mm. De couleur gris clair, il s’intègre discrètement aux bétons modernes. En sac de 25 kg.

Des murs biendressés

Bouyer Leroux propose la brique monomur BGV. Unique sur le marché, elle est destinée au concept de la « maison tout terre cuite » qui s’inscrit parfaitement dans la démarche HQE (Haute Qualité Envirennementale). Avec ses deux poignées, elle se manipule et se met en œuvre plus facilement. À perforations verticales,

elle se décline en trois produits de 20 cm d’épaisseur. La BGV Thermo, R = 1 m2.K/W, convient pour les projets de maisons THPE (Très Haute Performance Énergétique) et BBC (Bâtiment Basse Consommation énergétique). Elle permet de corriger efficacement les ponts thermiques sans avoir recours à d’onéreux accessoires. La BGV Primo, R = 0,75 m2.K/W, offre un excellent rapport qualité/prix tout en assurant des performances pérennes. La BGV Costo, R = 0,85 m2.K/W, est conçue pour répondre au marché du résidentiel collectif avec des résistances mécaniques et au feu renforcées. Cette gamme est accompagnée d’accessoires indispensables qui garantissent et augmentent les performances du système constructif BGV (linteau, poteau, poteau multi-angle, arase, rive…).

La société Valentin innove une fois encore en répondant à la question que l’on se pose souvent quand l’espace est limité : baignoire ou cabine de douche ? Avec « Conversion® », il est possible, tout en gardant sa baignoire, de disposer des plaisirs simultanés du bain et de la douche dans un faible encombrement. Ce nouveau concept de cabine d’hydromassage permet de libérer de l’espace dans la salle de bains. Prêt à poser, l’ensemble est étudié pour tenir compte de l’épaisseur du carrelage et de la largeur de l’espace disponible. Pour satisfaire aux différents besoins, la cabine s’adapte sur les baignoires de largeur allant de 70 à 90 cm. En version douche hydromassante, elle se referme pour constituer un espace complètement isolé. Ses joints garantissent une étanchéité parfaite, sans aucun risque de projection extérieure. La cabine comporte 4 buses d’hydromassage orientables, 2 jets, 1 pomme de douche haute, 1 douchette à main, 2 jets sur barre, une robinetterie thermosta-tique encastrée et un bec de remplissage de la baignoire. Si vous souhaitez prendre un bain en toute liberté de mouvement, les portes pivotent et se rabattent entièrement pour libérer la totalité de l’espace intérieur de la baignoire.

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dossier

L’étanchéité dans la salle de bains est un point essentiel que le carrelage ne peut assurer à lui seul. La vogue des douches à l’italienne met aussi en évidence cet aspect de la mise en œuvre qui doit être particulièrement soignée. > > >

L’étanchéité dansles salles de bains

Les parois des locaux privatifs ou collectifs exposées à l’humidité EB + (humides) et EC (très humides) doivent être revêtues d’un système d’étanchéité ou posséder des caractéristiques hydrofuges avant la pose du revêtement, du carrelage en l’occurrence. Différents produits, matériaux et systèmes permettent d’y parvenir à la condition expresse qu’ils soient parfaitement mis en œuvre. Le choix s’effectuera en fonction de la nature des parois et de leur exposition à l’eau, en évitant de confondre les Systèmes d’Étanchéité Liquide (SEL) et les Systèmes de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC). Quel que soit le procédé choisi, il doit bénéficier d’un Avis Technique voire, pour les SEL, d’Enquêtes de Techniques Nouvelles (ETN) visées par un Bureau de Contrôle. Il convient de vérifier la date de validité de ces documents.

Les Systèmes d’Étanchéité Liquide

Les SEL, Systèmes d’Étanchéité Liquide, sont des procédés à base de résines qui assurent l’étanchéité complète des sols et des murs intérieurs en béton ou en enduit ciment des locaux humides. Ils s’adressent essentiellement aux sols soumis à une humidité plus ou moins permanente, aux douches des locaux privatifs et des hôtels, aux douches et aux cuisines collectives qui sont nettoyées au jet… À noter que les SEL se déclinent aussi en produits pour étanchéifier les toitures-terrasses, les balcons, les loggias, les piscines… La mise en œuvre des SEL est du domaine de l’applicateur agréé par le fabricant.- Les SEL à base de résine polyuréthane mono ou bicom-posant sont les plus utilisés. Le temps de polymérisation

est plus long pour les résines monocomposantes car tributaire du taux de l’humidité de l’air. Les bicomposantes polymérisent plus rapidement car elles ne dépendent pas de l’humidité ambiante. - Les tricomposantes à base de résine polyester sont d’excellents produits. Ces SEL sont d’une mise en œuvre plus complexe : mélange des trois produits sur le chantier, entoilage total des parois… - Les résines acryliques en phase aqueuse sont séduisantes parce que moins « nocives » que les précédentes lors de l’application. Elles réagissent mal à la stagnation de l’eau et leur faible résistance mécanique les destine à des surfaces non circulables.- Les mortiers bicomposants se présentent sous la forme d’une pâte après mélange. Ils s’appliquent à la brosse et forment, après séchage, un revêtement souple.des fondations aux finitions

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Les Systèmes de Protection à l’Eau sous Carrelage

Les SPEC, Systèmes de Protection à l’Eau sous Carrelage, sont des procédés qui n’assurent pas l’étanchéité d’un ouvrage. Ils sont destinés à protéger les supports sensibles à l’eau. Ils permettent d’utiliser des matériaux normalement exclus dans une pièce humide (plaques ou carreaux de plâtre standard, bois…). La pose au sol est

limitée aux locaux P3 selon le classement UPEC, sans dispositif d’évacuation (siphons, caniveaux…). Les SPEC sont aussi utilisés, pour la plupart, sous des revêtements céramiques en pose collée. Ils se présentent sous différentes formes et sont plus ou moins faciles à mettre en œuvre.D’une épaisseur totale d’environ 3 cm, les systèmes avec membranes sont destinés aux professionnels. Ils consistent à appliquer un primaire et à coller dessus une membrane en une ou deux couches. Sur celle-ci sont collées bord à bord des plaques (ou des membranes) autoadhésives en mortier de bitume et de calcaire, armées de fibres de verre. Le carrelage est collé directement au mortier-colle sur ce revêtement. Les sous-couches, appelées aussi nattes, sont des membranes en toile de polyéthylène souple, revêtue sur ses deux faces d’un non-tissé spécial qui facilite l’accrochage de la colle. Elles se fixent sur le plancher et les murs avec le même mortier-colle qui servira à la pose du carrelage. Les lés se posent bord à bord ou avec un léger chevauchement recouvert d’une bande d’étanchéité noyée dans la colle.

La sous-couche s’applique sur le mur (et/ou le plancher) préalablement encollé. Elle est marouflée soigneusement pour chasser les bulles d’air. Les lés se chevauchent sur 5 cm. Des profilés disponibles en différentes finitions et épaisseurs/hauteurs sont posés pour réaliser le raccordement entre le carrelage mur-sol et apporter une note décorative. Ils ne sont pas indispensables, mais ils confortent l’étanchéité et apportent une excellente finition.

Les panneaux de polystyrène extrudé enduits sur leurs deux faces d’un mortier spécial se fixent sur la paroi avec des plots de mortier-colle souple ou avec, le cas échéant, des chevilles métalliques spécifiques. Les joints entre panneaux sont renforcés avec une bande d’armature noyée dans du mortier-colle. Après séchage, le carrelage est appliqué directement sur les panneaux.

Les parois des locaux privatifs ou collectifs exposées à l’humidité doivent être revêtues d’un système d’étan-chéité ou posséder des caractéristiques hydrofuges avant la pose du revêtement.

Quel que soit le SEL, le sol doit posséder une pente minimale de 1 %. La mise en œuvre exige l’application d’une sous-couche (primaire ou autre). Deux couches de résine sont ensuite étalées en passes croisées. Une toile en non-tissé peut être marouflée dans la première couche. Sur les murs, une troisième couche est conseillée. Dans le cas d’une pose collée de carrelage, l’utilisation d’un SEL est limitée aux locaux P3 (locaux où circulent, de façon courante, des chariots déplacés à la main ainsi que les locaux soumis à des contraintes comparables) selon le classement UPEC en vigueur. Une pose scellée est recommandée dans les locaux classés P4 et P4S (locaux où circulent, de façon usuelle, des engins d’entretien ou qui sont soumis à des chocs sévères).

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Les carreaux de plâtre hydrofuges, reconnais-sables à leur couleur bleu-vert, sont une solution économique qui permet aussi de réaliser une isolation thermique.

Les matériaux hydrofugesL’idéal dans une salle de bains est d’appliquer un SEL sur le plancher et un SPEC sur les murs soumis au ruissellement de l’eau (parois de douches, au-dessus de la baignoire…). Pour remplacer un SPEC, une solution plus simple consiste à monter des murs ou des cloisons en matériaux hydrofuges. Ils autorisent la pose directe du carrelage sans préparation spéciale du support. Deux possibilités sont offertes.

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dossier

Les points singuliersQuel que soit le procédé ou le matériau choisi, des bandes d’armature et/ou d’étanchéité sont collées, marouflées dans le primaire ou entre deux couches de résine dans les angles rentrants et sortants des murs, à la liaison mur-sol et au passage des canalisations dans la maçonnerie, des écoulements, sur les fissures préalablement rebouchées. Si le système d’étanchéité est du type multicouches, il est souvent nécessaire de renouveler l’opération à chaque couche.

- Les plaques de plâtre vissées sur ossature métallique ou les carreaux de plâtre hydrofuges, reconnaissables à leur couleur bleu-vert, sont une solution économique qui permet aussi de réaliser une isolation thermique. Les premières n’occasionnent pas de surcharge importante sur un plancher d’étage. Les pieds de cloison et les angles des murs directement soumis au ruissellement de l’eau sont protégés avec une bande d’étanchéité noyée entre deux couches d’imperméabilisant. Avec les carreaux de plâtre hydrofuges, la première rangée est simplement encastrée dans un rail en plastique.

Mise en œuvre des plaques de plâtre hydrofuges dans une salle de bains privée.

Carreaux ou plaques hydrofuges

2ème couche d’imperméabilisant

1ère couche d’imperméabilisant

Primaire d’accrochage

Bande d’étanchéité

des fondations aux finitions

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Contenant un hydrofuge, les mortiers-colle et les adhésifs sans ciment (colle en pâte) pour carrelage conviennent pour la salle de bains si les parois (murs et planchers) ont été traitées en fonction de leur exposition au ruissellement de l’eau. En règle générale, les fabricants de SEL ou de SPEC préconisent des colles en fonction des carreaux ou des dalles en pierre posés. Dans le cas contraire, le classement des CSTBat des mortiers-colle et des adhésifs sans ciment préconise dans une salle de bains, dans les zones soumises au ruissellement de l’eau, un mortier-colle classé «CSTBat C 2» ou un

adhésif sans ciment «CSTBat D 2». C’est un produit «amélioré» qui présente, après durcissement, une adhérence plus élevée qu’un «C 1» (mortier-colle normal pour carrelage intérieur) ou «D 1» (adhésif normal). Ce classement peut être suivi d’une ou plusieurs lettres E, F, G ou T qui indique son ou ses comportements lors de sa mise en œuvre. E signifie temps ouvert allongé, F durcissement rapide, G fluide (collage de grands carreaux par simple encollage) et T pour limiter, voire empêcher, le glissement sur le mur des carreaux entre le moment où ils sont appliqués et celui où le mortier-colle fait sa prise.

- Les plaques en mortier de ciment, armées sur leurs deux faces d’un treillis en fibre de verre, se distinguent des plaques de plâtre hydrofuges par leur exceptionnelle résistance à l’eau.À noter que les plaques de plâtre hydrofuges sont admises dans les locaux collectifs EB+ si le carrelage est mis en œuvre jusqu’au plafond et si l’ensemble de la surface carrelée est protégé par un Système de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC), sous Avis Technique, pied de cloison compris.

dossier

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QUELLE COLLE CHOISIR ?

des fondations aux finitions

Les plaques en mortier de ciment armé sur chaque face d’un treillis en fibre de verre sont particulièrement indiquées pour la réalisation de cloisons ou de contre-cloisons dans les locaux très humides. Elles se vissent sur une ossature métallique et le carrelage est posé dessus après application d’un primaire.

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Spécialiste de la fabrication de produits en fibres-ciment depuis près d’un siècle, la société Eternit étoffe sa gamme d’ardoises avec un modèle rond à relief, rappelant à la perfection les toits traditionnels.

Point de départ de la fabrication des ardoises et des plaques ondulées : le fibres-ciment. Matériau composite constitué de ciment, d’eau, de fibres de cellulose et de fibres textiles (PVA), il est fabriqué selon un système dit « multicouches ».

Créée en 1922, Eternit est le spécialiste du fibres-ciment avec 4 usines de production en France, dont une usine située à Saint-Grégoire près de Rennes (35). Construite en 1962, cette unité de production s’est spécialisée, ces dernières années, dans la fabrication d’ardoises et de plaques ondulées, principaux produits constituant la gamme « couverture » d’Eternit. Moderne et à la pointe de la technologie, l’usine a réalisé, au cours de ces dernières années, de nombreux investissements ayant permis de diversifier son offre produits et de répondre ainsi à un marché de la couverture en plein essor : lancement du bord épaufré, structure relief, demi Kergoat, ardoise ronde.

Une fabrication multicouches

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point sur…

Les ardoises en fibres-ciment

Les matières premières sont mélangées puis acheminées dans des bacs comportant chacun un cylindre. Un feutre prélève une couche de matière à chaque passage sur les

cylindres des bacs successifs de la machine. La plaque, ainsi formée de plusieurs couches, est ensuite coupée automatiquement en fonction des dimensions des ardoises ou des panneaux de toiture. Des feuillards sont insérés, lors de la fabrication de ces derniers, pour assurer une haute résistance mécanique.

Les plaques sont mises en forme avec une presse qui crée les ondulations. Panneaux ou ardoises sont ensuite empilés sur des intercalaires métalliques qui permettent aussi de créer la surface en relief de certaines ardoises. Un passage dans une étuve (8 heures) permet la prise du ciment. Les produits sont ensuite désempilés, redécoupés selon les dimensions souhaitées, puis mis en coloration avant conditionnement automatique.La plupart des produits Eternit sont en fibres-ciment Natura, un matériau

particulièrement performant qui répond bien aux exigences des utilisateurs, quelle que soit la destination du bâtiment.des fondations aux finitions

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La « Kergoat Ronde Relief » est un modèle à bords épaufrés qui vient compléter l’offre des ardoises en fibres-ciment.

Appelé Natura, le fibres-ciment d’Eternit est étudié pour un respect total de l’environnement. Sa composition, mélange de ciment et de fibres naturelles et de synthèse, le rend parfaitement écologique tout au long du cycle fabrication/mise en œuvre/déconstruction.Imperméable à l’eau, mais perméable à la vapeur d’eau, le matériau absorbant jusqu’à 25 % de son poids en eau laisse respirer la couverture, l’isolation et la charpente, et évite les problèmes de condensation. Léger, 20 à 23 kg/m2, le fibres-ciment Natura n’apporte qu’une faible charge sur la charpente.Insensible aux froids ou aux chaleurs les plus intenses, il conserve toutes ses qualités, sous tous les climats.Imputrescible, il résiste bien à la mousse et aux autres végétaux. De plus, un agent fongicide a été ajouté dans la coloration afin de limiter l’apparition des mousses.De par sa nature, le matériau est incombustible. Les ardoises fibres-ciment Natura bénéficient d’un classement de réaction au feu A2 d0 s1.

Objectif 0 déchets, 0 accidents

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Respect de l’environnement

Depuis 2000, la société Eternit s’est engagée dans une démarche de management de l’environnement qui l’a amenée à être certifiée ISO 14001 pour tous ses sites en France. Cette certification passe par un suivi environnemental qui se traduit par une politique accrue de réduction des consommations de toutes natures et du tri des déchets. La problématique environnementale est intégrée au cœur du process industriel. Le traitement des déchets de fabrication du fibres-ciment le prouve. À l’état humide, 100 % sont recyclés en interne et à l’état sec, 99 % de ces déchets sont recyclés (contre 30 % en 2000). Pour les autres déchets, un tri sélectif est réalisé pour permettre le recyclage.Depuis 2004, la société a mis en place un système de management de la sécurité et de la santé au travail, en s’inspirant des lignes directrices de la spécification OHSAS 18001. Cette démarche, intitulée S.T.O.R (Sécurité au Travail Objectif Prioritaire) intègre la maîtrise des risques et l’amélioration des performances. L’usine de Saint-Grégoire met ainsi en œuvre un système d’information par affichage des consignes de sécurité liées à chaque poste de travail.

Venant compléter l’offre des ardoises en fibres-ciment, la « Kergoat Ronde Relief » est un modèle à bords épaufrés. Son coloris anthracite et ses dimensions traditionnelles de 40 x 22 cm se rapprochent à la perfection de l’esthétique et de l’aspect du schiste de la région du Massif Central. L’Aveyron (12), la Lozère (48), le Cantal (15), la Corrèze (19), le Puy de Dôme (63), la Creuse (23), le Tarn (81) sont les principaux départements visés. Bien sûr d’autres régions peuvent être concernées par ce modèle, mais avec des marchés plus occasionnels.Cette ardoise se pose en suivant les mêmes règles que les autres ardoises fibres-ciment sur le marché. La mise en œuvre de la « Kergoat Ronde Relief » doit donc se faire avec des recouvrements de 70 à 110 mm, selon la nature du toit et sa localisation, avec une dérogation à 120 mm dans deux configurations précises (voir les documentations techniques).

Eternit propose une large gamme de formats, de teintes et de types d’ardoises en fibres-ciment correspondant aux habitudes régionales. Elles s’adaptent à tous les types de bâtiments, en couverture comme en bardage. Développé spécifiquement pour la région du Massif Central, un nouveau modèle devrait s’imposer comme une référence sur le marché de la couverture.Cette région est une « zone noire » en couverture : la majorité des toitures y est réalisée en ardoises. Très marquées par le patrimoine et les traditions de lauzes au fort relief, les couvertures se réalisent avec des ardoises naturelles de forme « écaille » ou « ronde ». Eternit se devait de répondre au plus juste à ce marché en présentant une ardoise fibres-ciment, au relief accentué par des bords épaufrés et avec un pureau (partie visible de l’ardoise une fois posée) de forme ronde. Entraînée par la réussite commerciale de la « Kergoat Ronde », la société est allée jusqu’au bout de son développement en proposant une version « Relief », rappelant à la perfection les toits traditionnels.

La « Kergoat ronde »

Dans des conditions habituelles d’utilisation, une durée de vie de plus de trente ans peut être considérée comme normale. Eternit garantit, pour une durée de 10 ou 15 ans (selon le modèle), une évolution homogène et régulière de l’aspect des teintes des ardoises, compte tenu d’une patine des produits propre à tout phénomène de vieillissement naturel.Enfin, les couvertures en ardoises fibres-ciment Natura restent économiques à long terme. La durabilité du matériau, la rapidité de pose (pas besoin d’outillage spécialisé, ni du savoir-faire de l’artisan ardoisier) et un entretien réduit au minimum augmentent encore leur compétitivité.

Usine de Rennes (35)

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un rePère d’eXPerTs Intégrer ce cercle privilégié permet aux professionnels de la construction de se réunir, d’échanger, de trouver des solutions aux problèmes rencontrés et de s’enrichir sur des thèmes choisis par les membres. Chaque année, des réunions sont organisées, en journée ou en week-end, sur différents sujets, tels que la décoration à la chaux, l’éco-construction, la présentation de chantiers réalisés par certains adhérents… Ces événements sont également l’occasion d’échanges avec d’autres professionnels du secteur : architectes des Bâtiments de France, Fondation du Patrimoine, juristes spécialisés en bâtiment… En 2007, certains membres du Club ont eu l’opportunité de partir à la rencontre de leurs homologues marocains… Un échange de cultures et de pratiques très enrichissant aussi bien d’un point de vue professionnel que personnel. Cette année, ce sera cap Outre-Atlantique, sur les routes de l’Amérique… Le Club, qui compte déjà plus de 80 professionnels reconnus comme les meilleurs applicateurs de la chaux du Sud-Ouest, est ouvert à tous les « artistes » du matériau. C’est également un pôle d’attractivité pour tous les maîtres d’œuvre et d’ouvrage. Son réseau de compétences offre ainsi un excellent vivier pour la formation et la prescription. Les nouvelles technologies viennent également servir cet art d’antan, puisqu’un espace privé, sur le site internet de Socli, est spécialement réservé aux membres du Club. Les professionnels peuvent y retrouver l’agenda des rencontres de l’associa- tion, l’annuaire avec les coordonnées de leurs confrères, des astuces pratiques, les promotions en cours…

Depuis quelques années, la chaux connaît un nouvel essor et constitue un outil incontournable de valorisation des métiers du bâtiment et du savoir-faire des artisans. S’inscrivant dans cette dynamique, Socli a lancé un « Club de la Chaux » destiné à tous les professionnels experts en la matière ou désireux de le devenir. Depuis 1988, cette filiale de Ciments Calcia produit et commercialise une gamme complète (chaux, liants, adjuvants traditionnels, colorants naturels, peintures, stucs…) destinée à la restauration, la construction ou encore l’éco-construction.

les TroPhées de la chauX Pour la première fois, Socli a lancé un concours destiné aux adhérents de son « Club de la Chaux », afin de distinguer les meilleurs chantiers de l’année 2008. La remise officielle des prix a eu lieu à Toulouse le 5 juillet 2008. À cette occasion, trois prix, dotés d’espèces sonnantes et trébuchantes, ont été remis.- Le Trophée de la Technicité a été attribué à Joël Bounéou pour la réhabilitation d’une maison landaise, chantier sur lequel il a fait preuve d’une recherche constante d’économie tant dans la mise en œuvre que dans le coût.- Le Grand Prix du jury, « Meilleur Chantier Chaux de l’année », a été décerné à Eric Valles, pour la restauration intérieure d’un château à La Caunette. Jeune talent plein d’avenir, cet artisan a su convaincre les propriétaires du lieu des qualités de la chaux et de l’intérêt de la diversité de ses techniques d’utilisation. - Le Trophée du Développement Durable a récompensé Gérard Da Rugna pour son approche approfondie des chantiers et ses recherches poussées pour allier qualité de restauration et satisfaction du client (restauration d’un bâtiment ancien à Lavaur). Avec ce prix, le jury a également souhaité récompenser l’approche sociétale de l’artisan, personnellement impliqué dans une association d’entraide technique entre professionnels du bâtiment, ainsi que son engagement dans le respect de l’environnement qui anime la passion de son métier. - Une mention spéciale du jury a été attribuée à Xavier Courrège pour la finesse de son intervention en milieu urbain et son extrême professionnalisme dans la restauration de la façade du 23 rue des Filatiers à Toulouse.

Pour toute information complémentaire s’adresser à : Socli, Emmanuelle Roqué, 2 quartier Castans, 65370 IzaourtTél. : 05 62 99 33 83 E-mail : [email protected] Web : www.socli.fr

Trophée de la Technicité -Joël Bounéou

profession

Un club pour la chaux

Parce que la chaux exige un certain savoir-faire, Socli, premier producteur de chaux hydraulique naturelle, a décidé de créer un « Club de la Chaux » qui dispense des formations aux professionnels et récompense les chantiers exemplaires.

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Les fabricants de plaques de plâtre développent sans cesse des améliorations techniques pour proposer des matériaux correspondant aux attentes des professionnels, architectes, prescripteurs, entreprises, artisans… Tour d’horizon des nouveautés les plus marquantes.

Les nouvelles plaques de plâtre

Elles s’appellent « PlacoPremium® » (Placoplatre), « Pregydéco » (Lafarge Plâtres) ou encore « Snowboard » (Knauf). Elles se différencient des plaques standard par leur surface cartonnée d’un blanc très pur. Recouvertes en usine d’une impression blanche, elles suppriment la corvée de l’application d’un apprêt et empêchent l’arrachage du carton lorsqu’on veut renouveler le revêtement décoratif collé. Le surcoût de ces plaques est compensé par leurs avantages. C’est un gain de temps, d’argent et la garantie d’un chantier plus propre : plus besoin d’appliquer une sous-couche spécifique. Le traitement de surface de la plaque facilite la mise en peinture. La pose de papiers peints nécessite une moindre consommation de colle et leur dépose ultérieure s’effectue sans altération de la surface cartonnée. Ces plaques sont disponibles en 13 mm d’épaisseur, en cloison alvéolaire, en complexe de doublage (avec polystyrène expansé Th 38 ou thermo-acoustique), toutes déclinées en version hydrofuge.

Matériau de construction banal, la plaque de plâtre s’est longtemps cantonnée à des utilisations et à une mise en œuvre standard de cloisonnement ou de doublage des parois en construction neuve comme en rénovation. Ce début de siècle a vu naître de nouveaux produits d’une technologie avancée. Plus silencieuses, plus dures, dépolluantes, pose plus propre, plus rapide… les plaques de plâtre se déclinent aujourd’hui en différentes versions pour séduire les professionnels mais aussi les bricoleurs.

Les plaques de plâtres phoniques, « Placo® Phonique » (Placoplatre) et « Prégyplac dB » (Lafarge Plâtres), se composent d’un cœur en gypse spécifique avec des composants entièrement naturels qui amortissent le bruit. Elles apportent un gain d’isolation phonique inégalée, sans altérer les performances de la plaque

Le silence en plus

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à découvrir

La plaque blanche

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des fondations aux finitions

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Plus silencieuses, plus dures, dépolluantes, pose plus propre, plus rapide… les plaques de plâtre se déclinent aujourd’hui en diffé-rentes versions

une résistance au feu EI 60 (Coupe Feu 1 heure) et une réaction au feu M1 ou M0 selon le bâtiment et le type de cloison. Une cloison en plaques Diamant affiche un affaiblissement acoustique unique de 48 à 54 dB (variant selon l’épaisseur de l’isolant). Côté caractéristiques mécaniques, cette plaque de plâtre cartonnée à bords amincis présente des spécifications supérieures à celles requises par la norme NF 72-302. Elle s’avère également adaptée aux lieux publics à fort trafic comme les bâtiments scolaires. La plaque est proposée en six longueurs de 240 à 300 cm en BA13 et de 250 à 320 cm en BA15. Elle existe en version acoustique, avec un gain de 4 à 7 dB.

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Spécialement conçue pour réduire les Composés Organiques Volatils (COV) présents dans l’air ambiant, et notamment le formaldéhyde, la nouvelle plaque pour plafond Knauf Cleano® contribue activement à la qualité de l’air intérieur. La clé de sa performance : une composition exclusive à base de zéolithe, un minéral volcanique dont la structure cristalline et microporeuse provoque une réaction chimique, transformant les polluants, sur lesquels elle agit, en substances non dangereuses comme le dioxyde de carbone (CO2) et l’eau (H2O). Autonome, sans odeur et active en permanence, même recouverte de peinture, la plaque s’intègre à la perfection dans une démarche de HQE (Haute Qualité Environnementale). À 4 bords amincis, en BA13 de 2,40 x 1,20 m, elle est proposée en plaque pleine ou perforée acoustique.

Une plaque qui dépollue

La réalisation de plafonds en plaques de plâtre implique une qualité de finition ainsi qu’une planéité irréprochables, notamment en lumière rasante. Pour obtenir un résultat satisfaisant, il s’avère nécessaire, avec des plaques de plâtre classiques dont seuls les bords des longueurs sont amincis, d’accompagner la pose de diverses étapes de finitions. Le jointoiement des extrémités des largeurs, souvent précédé d’un réglage spécifique des suspentes pour un meilleur positionnement des plaques, nécessite des interventions qui peuvent conduire à des surépaisseurs peu esthétiques. Au final, un tel chantier génère un temps de main d’œuvre plus important. Les plaques à 4 bords amincis suppriment tout relèvement des fourrures, évitent l’enduisage large et permettent une pose sans joint décalé. Aux plafonds, elles assurent une finition de qualité et une planéité qui s’affranchit des soucis de la lumière rasante (Knauf « Horizon 4 », « Signa » de Lafarge Plâtres). Ces plaques sont également disponibles en version préimprimée (« Signa déco » de Lafarge Plâtres) et pour plafond chauffant (« Sigma » de Knauf, « Placowatt® SP 13 » de Placoplatre).

Des plafonds irréprochables

(mécaniques, feu...). Elles atténuent le bruit de 3 à 4 dB, soit 50 % de bruit en moins avec la même épaisseur et sans aucun changement de mise en œuvre. De couleur bleue, elles sont disponibles en 13 mm d’épaisseur et, selon les fabrications, en 90 ou 120 x 250/270/300 cm. Les performances acoustiques peuvent être accrues en installant une seule (niveau Confort) ou deux plaques par parement (niveau Grand Confort ou Très Grand Confort). Placoplatre commercialise également une « Placoplatre®

BA 25 db » qui apporte une atténuation de 8 dB grâce à un panneau de fibres mince collé derrière la plaque de plâtre.

Essentiellement conçue pour le milieu hospitalier, destinée aux cloisons entre chambres ou chambres et circulations, voir chambres et pièces humides, la plaque Knauf Diamant concentre un ensemble de caractéristiques techniques adaptées aux besoins des bâtiments médicalisés : résistance optimisée, haute dureté, excellente isolation acoustique, grande facilité de mise en œuvre… La réglementation souligne que les cloisons des bâtiments de santé doivent présenter

Des murs en diamant

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Réforme du temps de travail : les choses vont vite

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En quoi consiste-t-elle ?Cette loi permet aux entreprises de renégocier à la hausse le temps de travail. Elle comporte 2 parties : une première est consacrée aux règles de représentativité des organisations syndicales et à leur financement, une seconde à la réforme du temps de travail proprement dite.

Pour les salariés aux 35 heuresLe projet de loi prévoit que, désormais, les entreprises pourront fixer elles-mêmes, par accord collectif, le contingent d’heures supplémentaires ainsi que les contreparties en repos pour les salariés. Il suffira pour cela qu’un accord soit signé avec des organisations syndicales représentant seulement 30 % des salariés (dans les entreprises dotées de délégués syndicaux).Toutefois, les clauses relatives aux heures supplémentaires incluses dans des accords préexistants à la loi ne seront pas caduques à compter du 31 décembre 2009 comme le prévoyait initialement le législateur. Le Conseil Constitutionnel a précisé que, pour les modifier, les entreprises devront dénoncer les conventions antérieures et négocier des accords d’entreprise.

Pour les contrats au forfaitPour les salariés travaillant sur la base de forfaits annuels en heures ou en jours, les accords d’entreprise ou de branche préexistants restent en vigueur. Pour renégocier le temps de travail, les employeurs devront donc les dénoncer. Le nouvel accord de branche ou d’entreprise devra : soit être signé par un ou plusieurs syndicats ayant recueilli au moins 30 % des voix aux élections professionnelles ou des représentants du personnel ; soit ne pas être rejeté par un ou plusieurs syndicats ayant totalisé au moins 50 % des voix.Dans les entreprises de moins de 200 salariés sans délégué syndical, les représentants élus du personnel ou, à défaut, les salariés mandatés par des syndicats, seront habilités, sous conditions, à conclure des accords collectifs sur le temps de travail.Un accord collectif ne pourra pas fixer, pour l’ensemble des salariés concernés, un nombre annuel de jours travaillés supérieur à 218.

Présenté en Conseil des ministres le 18 juin 2008 par M. Xavier Bertrand, ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité, le texte du projet de loi a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, après déclaration d’urgence, le 8 juillet 2008 et par le Sénat, avec modifications, le 22 juillet 2008.Saisi d’un recours déposé par plus de 60 députés et 60 sénateurs, le Conseil constitutionnel a validé pour l’essentiel, par une décision du 7 août 2008, le texte adopté par le Parlement.La loi a donc été promulguée le 20 août 2008 et publiée au Journal Officiel du 21 août 2008.

En revanche, il pourra autoriser des conventions individuelles de forfait permettant d’allonger, pour les salariés qui le souhaitent, cette durée annuelle du travail, dans la limite d’un plafond.Si celui-ci est fixé par accord collectif, il ne pourra pas excéder 282 jours, autrement dit 365 jours moins 30 jours de congés payés, 52 dimanches et le 1er mai. En l’absence d’accord, ce plafond sera de 235 jours.Les jours de travail supplémentaires prévus par les conventions individuelles seront rémunérés au moins 10 % de plus. Ceux effectués au-delà de 218 jours seront exonérés d’impôt et de charges sociales.L’accord écrit du salarié est également nécessaire.

Concernant la représentativité syndicale, le texte reprend l’essentiel de la «position commune» signée le 10 avril 2008 par le MEDEF, la CGPME, la CGT et la CFDT. Le texte modifie les critères de représentativité en introduisant parmi eux l’audience de chaque organisation syndicale mesurée sur la base des élections professionnelles. Le seuil de représentativité est fixé à 10 % des voix dans les entreprises, à 8 % au niveau de la branche professionnelle. Au niveau interprofessionnel, seront reconnues représen-tatives les organisations ayant obtenu 8 % des suffrages au niveau national, si elles ont aussi été reconnues représentatives au niveau des branches, à la fois dans des branches de l’industrie, de la construction, des services et du commerce.Les règles de validité des accords sont aussi modifiées (voir contrats au forfait) : pour être valable un accord devra avoir été signé par des organisations syndicales représentant au moins 30 % des suffrages et ne pourra s’appliquer que s’il n’y a pas d’opposition émanant d’orga-nisations ayant recueilli au moins 50 % des suffrages.De nouvelles règles de transparence des comptes des organisations syndicales ou d’employeurs sont prévues par le texte.

Au cœur des préoccupations de nombreux salariés, la réforme du temps de travail ne va pas tarder à s’inscrire dans notre quotidien.

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La représentation syndicale