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Rapport de présentation des Ecrits professionnels Sous le titre : Réalisé par : HAFIDI Hamza Ibrahim [email protected] Année universitaire 2011/2012

Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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Un rapport de recherche sur l'analyse transactionnel appliquée pour une bonne communication et une maîtrise de soi.

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Page 1: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

Rapport de présentation des Ecrits

professionnels

Sous le titre :

Réalisé par :

HAFIDI Hamza Ibrahim

[email protected]

Année universitaire 2011/2012

Page 2: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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Sommaire

I. Introduction : .................................................................................................................2

II. Besoin de la communication : ........................................................................................3

III. Analyse transactionnelle : ..............................................................................................5

a) Etats de moi : .............................................................................................................7

b) Transactions : ........................................................................................................... 10

c) Positions de vie : ...................................................................................................... 14

d) Structure du temps : ................................................................................................. 17

IV. Situations de conflit : les jeux psychologiques ............................................................. 18

V. Conclusion : ................................................................................................................ 20

Page 3: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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I. Introduction :

Je tiens, tout d’abord, à remercier sincèrement notre professeur des écrits

professionnels sur les efforts qu’il a fournit dans ces cours d’une part, et de nous avoir

accordé l’occasion de découvrir nous-mêmes ce vaste sujet par les présentations qu’on a

préparée et présentée d’autre part.

En effet, pendant ma recherche à propos de l’analyse transactionnelle, j’ai découvert

tant de connaissances que je n’ai eu jamais l’idée de les connaître ou de savoir l’intérêt

immense qu’elles présentent. Même si elles ont été données dans le cours, une

information donnée ne vaut jamais une information recherchée.

Ma présentation était sur l’analyse transactionnelle. C’était un sujet nouveau et

costaud pour moi surtout car ce n’est pas notre domaine d’étude, j’en conviens. Toutefois

j’ai dû découvert tant de choses intéressantes qui puissent être utiles voire indispensables

pour n’importe quelle carrière. C’est un sujet qui nécessite en fait non pas seulement une

recherche personnelle mais plutôt des formations par des professionnels.

Je vais commencer mon rapport par une définition de cette théorie, ensuite par une

description de ses principaux concepts et finalement la mise en œuvre sur un exemple

pratique qui est le jeu psychologique.

L’analyse transactionnelle est une théorie psychologique développée par Eric Berne

dans les années 1950-1970. Elle a été élaborée en premier lieu pour des raisons

thérapeutiques. Mais cela n’a empêché de la développée pour l’amélioration des

caractéristiques de la personnalité.

On cite parmi ses objectifs le développement chez la personne un positionnement

positif vis-à-vis lui-même et le monde qui l’entoure afin de générer des comportements

productifs par les majorités des communications que la personne entame dans sa vie

quotidienne. Elle a pour objectif aussi de favoriser la réflexion logique et la bonne gestion

de ses émotions.

Pour cette raison, l’analyse transactionnelle propose un ensemble des outils

permettant et facilitant la mise en place de cette théorie qui se font généralement sous-

forme d’exercices d’application en petit groupe. Parmi ces outils c’est de comprendre tout

d’abord comment nous communiquons (transactions, positions de vie …), ensuite de

connaître son style relationnel d’après l’égogramme et d’identifier ses émotions

habituelles par le profil émotionnel.

Page 4: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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II. Besoin de la communication :

L’homme vivait, depuis l’aube des temps, sous forme des regroupements appelés

sociétés. Ce mode de vie en groupe impose tôt ou tard des interactions entre les différents

membres de ce groupement. Ces interactions sont désignées commodément en tant que

communication.

On peut se contenter de définir la communication comme étant un échange avec

l’autre. Echange de l’information, de l’émotion, … ou de n’importe quoi. Mais au delà de

cet échange, n’existe-il pas quelque chose de plus fondamental et de plus critique qui

rend la communication une nécessitée indispensable ?

Pour bien répondre à cette question, on peut se référer à la théorie du psychologue

Abraham Maslow sur les besoins de l’homme. Maslow a construit après plusieurs

constations une pyramide qui regroupe les différents besoins de l’homme en fonction de

leur ordre croissant de priorité :

Cette pyramide représente en quelque sorte l’état physiologique et psychologique

d’un individu. Pour qu’une personne soit en équilibre, il faut que sa pyramide soit en

équilibre. Et pour que la pyramide reste droite il faut que sa base tienne solidement.

De ce fait, l’homme cherche en premier lieu à répondre à ses besoins les plus

prioritaires : les besoins physiologiques. Cela concerne le besoin de se nourrir et de se

coucher.

Une fois les besoins physiologiques sont assurés, vient en deuxième lieu les besoins

de sécurité. L’homme cherche à garder sa vie en se protégeant des dévorateurs.

Page 5: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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C’est à ce moment là que l’homme cherche un autre type des besoins : Le besoin

d’appartenance. C’est la nécessité de vivre en communauté, avoir des relations,

éprouver et ressentir des sentiments …

Ainsi le besoin de la communication est validé.

Mais, est-ce que toute communication effectuée peut être considérée réussite ? Et

c’est quoi d’abord la réussite d’une communication ?

Une communication réussite peut être définie comme étant un échange positif,

constructif et atteignant un certain nombre d’objectifs fixés au début d’une manière

explicite ou implicite.

La réalité montre qu’une grande partie de nos communications ne réussissent pas.

Vous n’avez qu’à voir autour de vous autant de disputes, de malentendus … qu’on voit se

produire chaque jour. Cette problématique a poussé plusieurs psychologues à créer et

développer des méthodes, des modèles et des outils essayant à résoudre les différents

types de problèmes en communication.

Parmi ces théories, on va élaborer dans cette présentation l’analyse

transactionnelle. Elle a été fondée dans les années 1950 par le médecin psychiatre et

psychothérapeute Eric Berne.

Page 6: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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III. Analyse transactionnelle :

Eric Berne a constaté que la majorité des problèmes de la communication sont

causées par des troubles chez la personne elle-même. Parmi les nouveautés qu’apporte

cette méthode, c’est qu’elle essaye non pas de résoudre directement les problèmes de

communication, ni les problèmes de la personne elle-même. La méthode propose de

changer le mode de communication afin de résoudre les deux problèmes en un seul coup.

On entend par mode de communication tous les paramètres qui dépendent de la situation

de communication en cours, c’est-à-dire ceux qui changent d’une situation à l’autre pour

la même personne.

L’analyse transactionnelle ne s’occupe plus du contenu du message, mais de sa

forme générale, puisque c’est ce qui est compris par l’autre qui compte et non pas ce qui

a été dit.

Pour bien mettre en œuvre sa théorie, Eric Berne avait besoin de définir et de poser

un ensemble de définition et de concept relatif à l’échange intra et interpersonnel. Ces

notions permettent, comme pour n’importe quelle autre science, de caractériser et de

décrire les modes de communication chez la personne. On va cependant nous contenter

d’élaborer dans ce rapport qu’un nombre limité de ces concepts, les plus importants et les

plus répandus, qui puissent nous aider à avoir une idée préliminaire sur cette discipline.

Page 7: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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N’importe quelle interaction entre deux personnes (ou plus) commence par ce que

Eric Berne défini une transaction. Il donne un exemple clair, c’est le cas de deux

personnes voyageant dans un train. Au début, personnes ne parle à l’autre. Au cours du

temps, quelqu’un va commencer un geste (un regard ….) ou une demande verbale (quelle

heure est-elle ? à quelle gare on est ? …). Cela entrainera une réaction de l’autre

personne. On parle donc d’un échange. Un échange comporte forcément un message. Un

message génère automatiquement plusieurs autres messages qui lui sont associés. Est-ce

que à ce moment là on peut parler vraiment d’une communication. Ou, en d’autres

termes, est-ce que cette communication va réussir ?

Eric Berne a constaté et a défini plusieurs notions relatives à la communication. La

compréhension de ces concepts est indispensable pour bien comprendre sa théorie et pour

la mettre en œuvre.

Page 8: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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a) Etats de moi :

Définition :

En psychologie : le moi c’est la personne en tant qu’entité pesante et réagissant dans

les diverses situations auxquelles elle doit faire face.

Cependant, en analyse transactionnelle, un État du moi est « un ensemble cohérent de

pensées et de sentiments directement associé à un ensemble correspondant de

comportements ».

L’Etat de moi renseigne donc sur le type de relation que nous engageons avec les

autres ou avec nous-mêmes.

On peut distinguer trois types d’Etats de moi qui gèrent notre attitude et notre

réponse communicationnelle :

- L'État du Moi Parent : l'état dans lequel la personne pense, agit, parle, sent et

réagit exactement comme le faisait l'un de ses parents ou une figure d'autorité,

quand elle était petite.

- L'État du Moi Adulte : l'état dans lequel la personne examine objectivement

son environnement, en calcule les possibilités et probabilités sur la base de

l'expérience passée.

- L'État du Moi Enfant : "Tout être humain porte en soi un petit garçon ou une

petite fille qui pense, agit, parle, s'émeut et réagit exactement de la même façon

que lorsqu'il était un enfant."

Chacun de ces Etats de moi peut être divisé en des sous-Etats de moi :

Page 9: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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o Les sous-Etats de l’Etat parent :

Pc + Parent critique

positif

Juge, fait découvrir les normes, les règles, les valeurs

Donne la morale

Pc - Parent critique

négatif

Impose, menace, écrase, dévalorise

Réduit ou empêche l’autonomie

Pn + Parent nourricier

positif

Encourage, rassure, vient en aide

Protège

Pn - Parent nourricier

négatif

Fait à la place de l’autre

Retarde ou empêche l’autonomie

o Les sous-Etats de l’Etat adulte :

A + Adulte positif Analyse la réalité

S’informe

A - Adulte négatif Se comporte comme un robot

Aie des préjugés ou des superstitions

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o Les sous-Etats de l’Etat enfant :

El + Enfant libre positif Spontané, naturel

Laisse exprimer ses émotions

El - Enfant libre

négatif

Egoïste

Voire agressif

Ea + Enfant adapté

positif

Obéit aux lois et respecte les normes

Courtoisie, politesse

Ea - Enfant adapté

négatif

Soumission, servilité

Obséquiosité

Er + Enfant rebelle

positif

Indépendance et l’autonomie face aux

tentatives de domination et d’aliénation

Er - Enfant rebelle

négatif

esprit de contradiction systématique,

contestation perpétuelle

Page 11: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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b) Transactions :

D’après le dictionnaire Larousse, la définition d’une transaction est :

- Opération commerciale ou boursière;

- Contrat par lequel les parties terminent une contestation ou en préviennent

une autre moyennant un prix ou des concessions réciproques.

Du Latin on a l’origine du mot "Transaction" :

- transigere : faire passer au travers ;

au figuré : traiter, arranger.

De ces définitions on remarque d’abord que, lors d’une transaction, il y a un bénéfice

pour les deux parties qui la mettent en place. Cela peut bien évidemment être confirmé par

la pyramide de Maslow ou la personne a des besoins de communiquer. Sinon elle peut

facilement s’en passer :

« On l’appelle transaction parce que chacune des deux parties en présence y gagne

quelque chose, c’est la raison pour laquelle elles s’y livrent » - Eric Berne.

Comme ce qu’il a été dit plus haut, une transaction est un échange entre un stimulus

émis par l'émetteur (E) et une réponse émise par le récepteur (R).

La réponse du récepteur devient un stimulus pour l'émetteur qui peut de nouveau

envoyer un stimulus transactionnel et ainsi de suite formant alors une chaîne de

transactions.

Maintenant si on prend une transaction entre un émetteur et un récepteur, Eric Berne

nous dit qu’elle va être effectuée précisément entre l’un des Etats du moi du premier avec

l’un des Etats de moi de l’autre. On note dans l’AT ces Etats de moi dans des cercles

comme suit :

Emetteur Récepteur

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En divise alors ces transactions en deux types :

Le but de l’AT dans cette phase est de favoriser la transaction parallèle. Car, en effet,

lors de cette transaction, on l’émetteur et le récepteur sur la même longueur d’onde. Par

contre, dans le cas de la transaction croisée, on a une grande de chance d’avoir des conflits,

des malentendus … échec de la communication.

Mais réaliser une transaction parallèle seulement ne suffit pas, il faut satisfaire une

autre condition sur les Etats de moi mis en jeu : ils doivent être positifs.

Cela donne naissance à des comportements productifs :

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Si on a intervention d’un Etat négatif, le comportement est alors non productif :

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c) Positions de vie :

La position de vie est la vision qu’on a sur le monde extérieur et sur soi-même. Elle

est formée par l’ensemble de nos acquisitions dès notre enfance. Eric Berne lui donne

quatre cas possibles :

Comme cette figure le montre, chaque personne ne peut avoir dans son entourage

que l’une de ces réactions vis-à-vis le monde extérieur.

La première position OK-OK est la meilleur réaction que chacun de nous doit

chercher afin d’avoir un maximum de bénéfices pour lui et pour l’autre également.

Cependant, si on remarque bien ce tableau, on trouvera qu’aucune de ces positions ne

peut être définie qu’à la présence d’une autre personne. Cette autre personne, elle aussi, a

l’une de ces positions de vie. Et donc lors d’un contact entre deux personnes, on se trouve

devant 4*4 = 16 cas différents qui peuvent avoir lieu. Ces 16 cas sont regroupés dans le

tableau qui suit :

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(+ +) (+ -) (- +) (- -)

(+ +)

Négocie

ardemment et

constamment.

Stable

S'affirme, se

protège, demande

clairement ce qu'il

veut, donne des

informations,

négocie" la façon de

négocier", résiste

aux provocations.

Instable

Soutient, rassure,

fait émerger les

capacités, invite à

négocier.

Instable

Garde confiance,

invite le - - à

participer, montre

une fermeté

structurante,

refuse le

défaitisme.

Instable

(+ -)

Cherche à le

dominer ou le

provoque pour

entrer en conflit.

Instable

Veut que l'autre soit

écrasé, entre en

compétition

négative, en conflit

d'opinions, en jeux

de pouvoir ou de

conflit.

Instable

Domine,

ridiculise,

dévalorise, écrase,

exige, méprise,

attaque, donne

tort.

Stable

Écrase ou ignore,

persécute, harcèle,

ridiculise,

dévalorise,

méprise.

Instable

(- +)

Admire, reste

sur la réserve,

accepte sans

discuter, peu

tenté de

manipuler.

Instable

Se soumet, accepte,

se met sur la

défensive, donne

raison.

Stable

Entre en conflit,

dialogue de

sourds, négocie au

minimum, est

tenté de passer en

- - ou en + -.

Instable

Laisse faire ou

passe en + - en

voulant aider plus

faible que lui.

Instable

(- -)

Se met en

retrait, ne dit ni

oui, ni non ou

rétorque : "oui

mais".

Instable

Se laisse écraser ou

contre le + - par

l'obstruction ou le

mutisme.

Instable

Entraîne vers le - -

par l'ironie ou le

défaitisme.

Instable

S'enfonce dans le

mutisme, le

silence, la gêne.

Stable

Ce tableau résume l’ensemble des cas possibles et donne une petite interprétation du

résultat de chaque contact.

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Pour toutes ces combinaisons, on distingue deux résultats distincts :

Soit la rencontre est stable, et cela permettra alors d’avoir une situation "sous-

contrôle", une certaine entente mais qui n’est pas le fruit d’une collaboration

et d’une contribution mutuelle ;

Soit elle est instable, et dans ce cas le risque d’arrêter le processus de

communication augmente et la situation devient incontrôlable.

Néanmoins, même si on se trouve dans l’une de ces situations stables, cela ne veut

dire pas nécessairement qu’on est dans une situation de communication productive. En

effet, comme le montre par exemple le cas (--) avec (--), il n’y a dans ce cas rien de vivant

ou d’insistant à l’échange. Un silence total et une indifférence extrême qui ne permettra à

rien de s’avancer.

Notre objectif n’est donc pas de chercher une situation stable. En revenant au

premier tableau, seule la position (++) pour chacun des intervenants permet une situation

idéal de l’entente, la création et de la construction positive.

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d) Structure du temps :

Ce concept introduit par Eric Berne, regroupe les différents modes qui définissent la

"profondeur" jusqu’à laquelle une réponse à un stimulus atteint la vraie réalité

psychologique et psychique du sollicité. Il est fonction de plusieurs paramètres qui

entourent l’atmosphère de la communication (type de la relation, personnalité et caractère

de la personne, type du sujet discuté, contexte de la situation …).

Ces modes ont une grande influence sur la fiabilité et le maintien du lien

communicatif. En effet, quand on sent qu’on est à la présence d’une personne franche et

honnête, on aura plus tendance et continuer notre discussion avec elle qu’à une autre avec

laquelle on ne se sent pas à l’aise. Avec la première on peut avoir des passe-temps, des

activités ou même une intimité, quant à la deuxième on se contentera sûrement d’un

retrait ou d’un rituel pour garder une distance minimale.

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IV. Situations de conflit : les jeux psychologiques

Eric Berne a défini le jeu comme étant “le déroulement d’une série de transactions

cachées, complémentaires, progressant vers un résultat bien défini, prévisible”.

Les jeux pour Eric Berne sont l’ensemble des échanges qui ont un but non positif

mais plutôt négatif. Mentir, tromper, induire en erreur … sont tous des jeux

psychologiques qu’on voit se produire chaque jour dans nos sociétés.

De plus, dans n’importe quel jeu, il y a toujours une partie qui prend la main sur

l’autre, on parle alors de manipulation.

Pour bien illustrer ce point, prenons l’exemple de d’une fille qui s’adresse à son petit

frère en lui montrant une part de gâteau :

- "Tu la veux ?", lui demande-t-elle.

- "Oui !", répond le petit garçon crédule avec jouissance.

- "Et bien tu ne l’auras pas !!".

Cet exemple est parmi plusieurs scénarios de manipulation qu’on vit

quotidiennement. Notre objectif est non pas de discuter leurs causes et s’ils doivent

exister ou non, mais d’essayer au maximum de les éviter.

On va se baser pour cette partie sur un autre cas très occurrent. Il a appelé dans

l’analyse transactionnelle par le triangle dramatique. Voilà un exemple de ce cas de

figure dans la vie professionnelle :

Deux collègues de travail.

- Anne : « oh là là, je n’arriverai jamais à finir tout mon travail.» VICTIME

- Marie : « ne t’inquiète pas, je vais te donner un coup de main. » SAUVETEUR

Un peu plus tard, Anne vérifiant le travail:

- « Ah mais il fallait surtout pas faire ça, tu es vraiment nulle.» PERSECUTEUR

On distingue ici trois rôles :

La victime qui a un problème et demande explicitement ou implicitement de

l’aide.

Le sauveteur qui veut venir en aide, qui donne un coup de main à la victime

vu l’état ou elle se trouve.

Une fois le travail est "mal fait", la victime devient un persécuteur et reproche

au sauveteur l’aide qu’il lui avait donné.

Ce cas de figure est représenté par le triangle suivant :

Page 20: Analyse Transactionnelle - Mieux Communiquer

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La victime est généralement se trouve dans un état de moi Enfant adapté soumis,

puisqu’elle ne sente pas en sécurité et demande de l’aide par une autre personne. Cette

autre personne qui est le sauveteur, prend alors inconsciemment un état de moi Parent

nourricier, puisque c’est le seul état qui fournit de la sécurité, de l’aide … Le persécuteur,

cependant, retient un état de moi de Parent critique ou d’Enfant rebelle, car il n’accepte

pas la situation et veux se révolter.

L’analyse transactionnelle nous propose d’éviter ce genre de situation. Pour ce cas du

triangle dramatique, il faut veiller à ne pas se trouver endosser dans l’un de ces rôle. Car

une fois dedans, on ne peut s’en sortir que difficilement :

Cas de la victime :

o Eviter de demander l’aide à quelqu’un incompétent.

o Ne demander de l’aide que si j’en ai vraiment besoin.

Cas du sauveteur :

o Vérifier si on m’a demandé explicitement de l’aide ?

o Ai-je vraiment les compétences et les moyens ?

Cas du persécuteur :

o Je veille à ne pas agresser mon entourage même si le travail n’est pas

bien.

o J’assume ma responsabilité sur la demande que j’ai faite.

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V. Conclusion :

L’analyse transactionnelle propose une panoplie complète d’outils et de méthodes

thérapeutiques qui permet de réaliser un changement global de la façon avec laquelle

nous communiquons et un changement aussi au niveau de la psychologie sociale d’une

personne. Cela permettra de tirer plus d’intérêts de la communication et de réduire au

maximum les effets et les conséquences des échanges non constructifs.

En résumé, pour réussir une situation de communication, il faut maîtriser les

paramètres qui la gèrent :

Savoir contrôler ses Etats de moi et les adapter selon l’Etat de moi de

l’interlocuteur (viser une interaction parallèle)

Faire converger la situation vers la transaction Adulte-Adulte afin d’assurer un

échange basé sur la logique et le raisonnement.

Avoir un comportement productif en cherchant à développer chez soi une

position de vie OK-OK.

Eviter de tomber dans des jeux psychologiques.

Cette recherche m’a permis en fait d’apprendre de nouveaux concepts sur la

psychologie et la communication humaine que nous vivons dans notre vie quotidienne.

En découvrant cette théorie, j’ai remarqué le nombre innombrable d’erreurs de

communication que nous commettons avec notre entourage. D’où naissent tous ces

malentendus et mésententes.

Si nous appliquons tous cette théorie, ne vivrons-nous pas dans un monde de

communication idéal ? Ou bien on est toujours sensé créer et vivre dans le désaccord ?

Il est difficile de les mettre en œuvre tous en une fois et d’un seul coup, certes, mais

il vaut mieux essayer que de ne rien faire.

J’estime que cette théorie me serait-elle très utile dans ma carrière professionnelle,

surtout en ce qui concerne les jeux psychologiques qui peuvent être interpréter comme

étant des pièges tendus pour vous faire prendre dans l’erreur.