ANNONCE

L’EVEIL DE LA NATION - N°347 DU 10 FÉVRIER 20142

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Ces prédécesseurs ont donné lemeilleur d'eux même sans pourautant pouvoir relever le niveau denotre diplomatie mais lui, ayant uncarnet d'adresse bien fourni n'a paseu trop de peine à redorer et à polird'avantage l'image du Togo àl'International. Robert Dussey commec'est de lui qu'il s'agit était àWashington où il a mené une nouvel-le fois d'autres offensives diploma-tiques pour le bien du Togo.

La semaine dernière, le Ministretogolais des Affaires Etrangères etde la Coopération était en visite à

Washington où il a rencontré lesecrétaire d'Etat Américain JohnKerry et la sous-secrétaire d'Etatchargée de l'Afrique, LindaThomas-Greenfield. Le Chef de ladiplomatie togolaise a évoquéavec ses homologues américains lesquestions de développement quiengagent le pays de FaureGnassingbé et celui de BarackObama.

La pertinence des sujets évo-qués par Robert Dussey et JohnKerry ont motivé ce dernier à pas-ser un coup de fil au PrésidentTogolais afin de le féliciter pour les

multiples efforts que le Togo fourniten matière de lutte contre le traficde la faune et contre la criminalitétransnationale.

Outre ces rencontres de hautniveau avec l'administrationObama, le Ministre Robert Dusseys'est également entretenu avec lePrésident Michel Martelly qui, auregard des défis politiques et éco-nomiques qui se posent à son paysa décidé de rencontrer le PrésidentTogolais Faure Gnassingbé en vuede s'inspirer de certains exemplesdu Togo pour les mettre en pra-

tique en Haïti.Ce n'est pas la première fois que

la diplomatie togolaise s'exporte lemieux sur le plan Internationaldepuis l'arrivée de Robert Dussey àla tête du Ministère des Affairesétrangères et de la Coopération.

En effet, la célérité avec laquel-le le Président Français FrançoisHollande a reçu Faure Gnassingbéau lendemain de la prise de fonc-tion de l'actuel N° 1 de la diploma-tie togolaise est une preuve de l’ef-ficacité à mettre à l'actif de RobertDussey qui, rappelons-le, a un car-

net d'adresse bien riche.Ensuite, le lancement il ya

quelques jours par le Ministère desAffaires Etrangères du Magazinede la Diplomatie nommé "Diplomag " est une illustration de lavolonté fermement affichée parRobert Dussey de donner un nou-veau dynamisme au secteur de ladiplomatie, source d'un développe-ment harmonieux de notre pays etd'une parfaite cohabitation entre leTogo et les autres pays du monde.

Sam Djobo

Diplomatie :L'image du Togo se vend très cher à l'international avec Robert Dussey

Cette cérémonie de lancementdoublée de passation aux impôts aété l'occasion pour le ministreAyassor de mettre au clair la situa-tion face aux rumeurs colportéespart les oiseaux de mauvais augu-res notamment sur les objectifs dela mise en œuvre de l'OTR et lesconséquences collatérales.

" Certains affirment que l'OTRvise les agents des deux régies.Cela est faux. Ce sont eux qui vontporter à bout de bras le succès decette entreprise " a déclaréAyassor avant d'ajouter que " dèscet instant, ils (les commissaires)vont se mettre au boulot parce qu'ily a encore d'autres diligences àaccomplir et la suivante est denommer les directeurs centraux.

Sur le rôle de l'entreprise, le

Commissaire général a été précis :" l'OTR va permettre de mobiliserdavantage les recettes, d'amélio-rer le climat des affaires et vacontribuer à instaurer la transpa-rence dans la gestion des financespubliques et de parvenir à la tolé-

rance zéro en matière de corrup-tion".

Pour le Commissaire général del'OTR, le Rwandais Gapéri, " il enva de la réussite du Togo que defaire ensemble de ce projet, uneréussite totale pour le bonheur detous les Togolais ".

En revenant à la cérémonie, ilfaut dire que ceux qui ont racontédes ragots sur le DG de la déléga-tion à l'organisation du secteurinformel (DOSI), Madame IngridAwadé sont restés médusés etéhontés de constater qu'elle a

honoré de sa présence la cérémo-nie. Mieux en Gentlewoman, elle aété bien décontractée aussi bienaux côtés du ministre Ayassor que

lors de la passation de serviceavec le nouveau commissaire auxImpôts, Adoyi Essowavana.

C'est la preuve par mille qu'ellene se plaint pas et qu'elle n'en veutà personne. Alors honte auxdétracteurs en panne d'imagina-tion. Qu'à cela ne tienne, le proces-

sus OTR est irréversible dans notrepays.

Le Togo est le 15ème pays afri-cain à expérimenter le processusOTR dont le but essentiel est derenflouer les caisses de l'Etat pourpermettre aux pays de s'attaqueraux défis du développement éco-nomique pour le bien de tous.

Selon le ministre Ayassor, lesréformes engagées par le gouver-nement ayant entrainé la mise enplace de l'OTR ne sont orientéescontre personne. Elles permettentde rationnaliser le système de col-lecte, de générer davantage derecettes avec en toile de fond unediminution drastisque du taux deprélevement trop élevé dans nospays sous developpés. Le ministre

s'est inspiré de l'exemple de L'IleMaurice ou le taux de prélevementest à 15% grâce à la fusion desrégies financières de ce pays. Il aensuite lancé un appel à toute lapopulation togolaise à mesurer laprofondeur de cette reforme qui à

Office Togolais des Recettes (OTR) :Les principaux Commissaires installésINGRID AWADÉ, LA GRANDE ATTRACTION

Robert Dussey (g) et Linda Thomas-Greenfield (dt)

Robert Dussey (g) et John Kerry (dt) Robert Dussey (dt) et Michel Martelly (g)

Une semaine jour pour jour après la nomination des commissaires à l'OfficeTogolais des Recettes (OTR), le commissaire général, le Canado-rwandais HenryGapéri et les commissaires des Douanes Adédzé Kodjo Sévon-Tépé, des ImpôtsAdoyi Essowavana, et des services généraux Tsodié Kokou Bad sont effective-ment entrés en fonction vendredi dernier lors d'une cérémonie officielle prési-dée par le ministre de l'Economie et des finances Adji Otèth Ayassor.

Adédzé Kodjo Sévon-Tépé, Commissaire des Douanes

Adoyi Essowavana, Commissaire des Impôts

Ingrid Awadé, DG de la DOSI

Suite à la page 4

Le ministre Ayssaor (dt) aux côtés du Commissare Général de l’OTR, Gapéri Henry (g)

NATION

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La crise en réalité remonte en2010 avec le départ des anciensprincipaux lieutenants de GilchristOlympio que sont Jean-PierreFabre, Patrick Lawson, IsabelleAméganvi et autres.

Mais cette fois ci, il sembleraitque le coup de boutoir du scrutinlégislatif de juillet 2013 a été trèsfatal.

Ainsi la contestation est devenuetrès vive avec pour chef de fil ledéputé Djiomon Oré qui verra luiet sa clic exclus de l'UFC.

Dans la foulée, certaines fédé-rations préfectorale, et régionaleont apporté leur soutien aux grou-pes des rénovateurs puis exige latenue d'un congrès. Ce que naturel-lement Gilchrist Olympio se rechi-gne à faire.

Les contestataires attendent l'oc-casion pour mettre en minorité lecas Gilchrist.

On est là lorsque le 02 févrierdernier, à l'occasion du 22è anni-versaire de la création du partipassé presque sous silence au

Togo, l'UFC-France a rendu publicune déclaration quasiment san-glante à l'endroit du cas Gilchrist.

De quoi faire frotter les mainsà Djimon Oré et compagnie

En somme, l'UFC-France exigeentre autres, la remobilisation destroupes, l'autocritique sans com-plaisance, la révolution culturellede l'organisation, ainsi que lerenouvellement des cadres. Voilà

de l'eau apportée au moulin desrénovateurs. Mais la question quimérite d'être posée aujourd'hui estde savoir, que reste-il de l'UFCaprès 22ans ? De l'avis des obser-vateurs publics, presque rien si cen'est Gilchrist Olympio et certainsamis en termes de personnes.

Sur le plan comptable quasi-ment rien également obtenu après22 ans de lutte si ce n'est l'apaise-ment politique. Mais ces dernièrestiennent plus aux actions du Chefde l'Etat, Faure EssozimnaGnassingbé.

Avec deux députés et peut êtrebientôt zéro, l'UFC se retrouvecomme une coquille vide.

Kpélafia Biva

Après 22 ans d'existence, que reste t-il du Détia, le parti de Gilchrist Olympio :

L'UFC-France apporte de l'eau au moulin de Oré et CompagnieIl nous en souvient qu'au sortir des élections législatives du 25 juillet 2013,

avec la catastrophe " ablodéyenne " ou " détiatique ", des scissions et divisionssont apparues au grand jour au sein du parti de Gilchrist Olympio, l'Union desForces de Changement UFC allant jusqu'à l'exclusion de certains cadres qui euxparlaient de la nécessité de la refondation du parti de Détia.

Lorsque nous soulignions dans nosprécédentes publications que l'opposi-tion togolaise cherche désespérémentun candidat unique ou que la batailleest perdue d'avance pour l'opposition,les gens pensent que nous sommes desdémagogues. Mais les faits, gestes etparoles des opposants ces dernierstemps nous donnent pleinement raison.

En effet, de Kofi Yamgnane qui adéjà annoncé sa candidature, àAgbéyomé Kodjo qui estime devoirfaire encore beaucoup de chose à lanation, en passant par Jean-PierreFabre qui se dit le candidat naturelde l'opposition, ou Dodji Apévon quiattend le retour de l'ascenseur, ilapparaît clairement quatre (4) can-didats prêts à en découdre pas avecle candidat du parti au pouvoir maisavec qui entraveraient son ambition.

Alors, vivent les médisances, lescoups bas, les dénigrements et aut-

res pour se frayer le passage. Ladernière en date, c'est la sortied'Agbéyomé Kodjo, ancien premierministre, ancien président del'Assemblée nationale et actuelle-ment président de l'Obuts(Organisation pour Bâtir dansl'Union un Togo Solidaire) qui asèchement laminé Fabre " j'ai plusde canon que Jean-Pierre Fabre ", "si je n'étais pas humble en 2010, enquoi Jean-Pierre Fabre me dépas-

sait ? " a-t-il lâché entreautres.

Voilà un peu à quoiressemble la guerre destranchées au sein de l'op-position. Situation qui esten faveur du pouvoir ausein duquel la sérénitéest maître. Pendant qu'onse bagarre de l'autrecôté, on ne fait que poserles actes et ainsi, quelque

soit le candidat qui serainvesti, l'opposition perdra.

C'est ainsi que pour tenter d'in-verser la tendance, Agbéyomé aestimé qu'il avait plus de canons queFabre.

Ayant déjà d'énormes " obtus ",on se demande pourquoi a-t-il choi-si les canons ?

Est-ce la recette pour battreFaure en 2015 ? Wait and see.

La Rédaction

Présidentielle 2015 :

L'opposition s’affronte entre elleavant le début des hostilités

En effet, les attentes par rapportà ce processus de réconciliation sonttrès nombreuses et très importantespour la classe politique et le peupletogolais. Elle est en amont des gran-des réformes que le Togo doitconnaitre pour la consolidation de ladémocratie et de l'Etat de droit.Cependant, depuis quelques jours, leproblème fondamental au cœur duprocessus de réconciliation refait sur-face avec grand bruit et dans unestructure où on l'attendait le moins.

C'est ainsi qu'une crise est ouverteà la télévision togolaise (TVT), leprincipal média de la République, lemédia censé être suffisamment infor-mé et convaincu afin de pouvoirinformer, sensibiliser et former lecitoyens pour un aboutissement d'unvrai processus de réconciliation.

Comment ceux qui sont chargésd'une telle mission peuvent-il se com-porter de la sorte ? Le processus deréconciliation est il réellement enmarche au Togo ? Par où devrait-ilcommencer ? Et comment devrait-ilcommencer ? Voilà des interroga-tions qui reviennent à l'esprit danscette situation, on pourrait donnerraison à ceux qui pense que cettemission de réconciliation est carré-ment ratée.

Il est clair que le degré de crédi-bilité, de sincérité qui a caractériséle processus dans les pays ayantconnu l'expérience n'a rien de pareilavec ce qui a été fait au Togo et oùle peuple Togolais semble être indif-férent et non impliqué dans le pro-cessus.

Cette situation conflictuelle au

sein de la TVT et sur fond de triba-lisme n'est que la révélation de l'é-cart entre l'adhésion de la popula-tion et le processus. Il serait doncimportant, si tel est que le gouverne-ment veut une véritable réconcilia-tion, repenser les conditions de ceprocessus de réconciliation qui asouffert et souffrirait, d'une forteabsence de sensibilisation et depédagogie de la population pourl'amener à s'impliquer davantagedans le processus.

Les scènes macabres de violencesou de guerres civiles sur fond de ten-

sions ethniques queconnaissent d'autrespays comme le casrécent de laCentrafrique, doitnous servir à évaluerla portée ou l'impor-tance du problème età s'investir pour leprévenir au lieu devouloir en guérir.

Certains semblentencore nier l'existencede ce problème d'or-dre social, ce qui estdangereux. Et espé-

rons que le cas de la TVT leur per-mettra de prendre conscience deleur responsabilité.

Il est important de noter qu'iln'existe pas de togolais du Nord etdes togolais du Sud. Le Togo est unet indivisible.

De plus, nous sommes dans uneRépublique et dans une Républiquec'est le mérite et la justice qui sontles valeurs qui doivent guider nosrapports et fonctionnement. Lenépotisme, la corruption et l'ethno-centrisme ne doivent pas être tolérésdans notre pays.

Armand A.

LA RECONCILIATION TOGOLAISE A L'EPREUVE :Des considérations "régionaliste et de tribaliste" au cœur d'un différend à la TVT

L'Accord Politique Global (APG), considéré comme le plus réussi de tous lesaccords, a prévu la mise en place d'une commission chargée non seulement defaire la lumière sur les violences à caractère politique, mais aussi d'engager lepeuple togolais dans un processus de réconciliation sincère. Une réconciliationqui efface l'ardoise des conflits sociopolitiques et ethniques pour une nouvelleécriture de l'histoire de notre pays. Cette commission a été mise en place, atravaillé et a transmis son rapport assorti de 68 recommandations qui seraienten cours de réalisation. Alors cette réconciliation est elle réellement sincère etporteuse d'un lendemain paisible et prospère pour le pays ?

Office Togolais des recettes (OTR) :les principaux

Commissaires installésINGRID AWADÉ, LA GRANDE ATTRACTION

termes permettra l'imposition dusecteur informel pour faire du Togoun exemple dans la sous région.

Prenant tour à tour la parole, lecommissaire des impôts AdoyiEssowana a d'abord rendu hom-mage à Dieu qui a permis le choixde sa personne à ce poste straté-gique de notre pays, ensuite, félici-té le Chef de l'Etat qui veut donner

à notre pays une performance nonégalable en matière de systèmefiscal. Il a reconnu les mérites deson prédessesseur, Ingrid Awadéqui a eu à le former durant les 08ans de collaboration qu'il a eu àfaire avec elle.

Quant au commissaire desimpôts M. Adédzé Kodjo, il apromi de se donner à fond pour

l'atteinte des objectifs du cahier decharge à lui confié.

Notons que sur la base ducontrat de performance, l'OTR sefixe pour premier objectif de por-ter les recettes propres de l'Etat à567,7 milliards de franc CFA, enhausse de 36,8%. Il est attendu331,1 milliards de franc CFA ducommissariat des douanes et de185,3 milliards de franc CFA du

commissariat des impôts.Le lancement des activites de

l'OTR est prevu prochainementaprès le recrutement des direc-teurs centraux et le redéploiementdu personnel des deux régiesfinancières, notamment la douaneet les Impôts.

L’Eveil de la Nation

Suite de la page 3

Agbéyomé Kodjo, président de OBUTS

Djimon Oré, député UFCGilchrist Olympio, Président de l’UFC

Dr Anaté Kouméalo, ministre de la Communication,de la Culture et des Arts

Tchodiè kokou, Commissiare des Services Généraux

ACTUALITÉ

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C'est depuis l'entrée de ladirection générale des impôtsque les ovations ont commencédès l'apparition du véhicule decelle qui, 8 ans durant a révolu-tionné les impôts au Togo. Cesovations ont continué jusqu'à lagrande salle de conférence où lacérémonie devrait se tenir.

Des directeurs aux simplesplantons, tous étaient là pourtémoigner par leur présence leurattachement à Ingrid Awadé.

A travers des applaudisse-ments bien nourris et la chaleurde l'accueil qui lui a été réservé,l'actuel Directrice Générale à ladélégation du secteur informeln'a pu cacher sa satisfaction dese rendre enfin à l'évidence que,loin de ce que racontent certainesmauvaises langues, laissant ima-giner une cohabitation difficileentre l'ex patronne des impôts etses collaborateurs, l'atmosphèreétait plutôt bon enfant.

Après l'allocution du porteparole du personnel qui n'a pasmanqué de mots pour qualifierles œuvres de Ingrid à la tête desimpôts, ce fut le tour de l'ex DGde s'adresser au personnel. Elleles a d'abord remercié pour cethonneur qui lui a été fait et leur arappelé que si la DGI a évoluéde succès en succès c'est grâce

aux efforts de tous. Elle a terminéses propos en exhortant tous lesagents des impôts sans distinctionaucune à continuer de travaillerd'arrache pied avec la nouvelleadministration afin de l'aider àrelever les importants défis quelui ont assignés les autorités togo-laises.

Monsieur Adoyi Essowavanaactuel commissaire des Impôts auniveau de l'OTR a tenu à remer-cier du fond de son cœur MmeIngrid pour lui avoir imprimé lesens du travail bien fait, du dyna-misme et de la rigueur, qualitésans lesquelles le chef de l'Etat nel'aurait pas nommé.

Notons que sous le coup de l'é-motion, certains agents n'ont puretenir leurs larmes.

On se rappelle que c'est sousla direction d'Ingrid Awadé queles impôts ont un siège digne dece nom. Ensuite, c'est sous Ingridque les conditions et le cadre detravail des agents des impôts àété nettement améliorés.

Aujourd'hui, après avoir faitses preuves à la tête des impôts,dame Ingrid Awadé à été nom-mée à la délégation à l'organisa-tion du secteur informel pourrééditer l'exploit.

La Rédaction

En partance pour le secteur informel :

ingrid Awadé reçoit les honneurs et lareconnaissance du personnel des impôts

L'émotion était à son comble cet après midi de vendredi 07 février 2014 àla direction générale des impôts où la cérémonie d'aurevoir organisée par lepersonnel de ce fleuron de l'économie nationale a eu lieu.

ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°347 DU 10 FÉVRIER 20146

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Cet atelier qui a pour thème : "mobilisons-nous pour faire impactavec la filière cotonnière ", a ouvertses travaux sous l'autorité du ministrede l'agriculture de l'élevage et de lapèche, le colonel Ouro KouraAgadazi. Cet atelier repose sur leconstat selon lequel après le redres-sement de la filière, après la crise

qu'elle a traversée suite aux réfor-mes sur la base des recommanda-tions issues des études et auditsmenés, le tout corroboré par unmécanisme transparent de fixationde prix, la filière a connu un regainde production.

Selon le ministre Agadazi, la filiè-re cotonnière est une culture straté-

gique pour le Togo car elle repré-sente 20 à 40 pour cent des recettesd'exportation. Le bilan élogieux destrois dernières années notamment,47000 tonnes en 2010 - 2011,79510 tonnes au titre de la campa-gne 2011 - 2012 pendant que celui

attendu en 2012 - 2013 serait de82000 tonnes.

Au vu des résultats des années2011 à 2013, la filière démontre sacapacité à rebondir si les conditionsde réussite sont réunies notamment,l'interêt des producteurs pour lecoton comme culture motrice d'ex-portation agricole et l'assurance d'ê-tre payé à un prix rémunérateur.

La vision projetée d'ici 2022 estque la filière cotonnière togolaisedemeure integrée, jouit d'une bonnegouvernance, être compétitive,attractive et durable, avec desacteurs professionels, qui interactentpour une production annuelle mini-mum de 200.000 tonnes de cotonsgraines de bonne qualité, et unecontribution appréciable à la forma-tion du Produit Intérieur Brut Agricole

(PIBA).L'atelier a été orienté sur six (6)

axes stratégiques, notamment le ren-forcement de la gouvernance et ducadre institutionnel de la filière, lesoutien à la production et à la pro-ductivité, le développement desinfrastructures et équipements, lavalorisation et la mise en marche, lamise en place d'un mécanisme definancement de la filière et, enfin, ladisposition pour garantir le suivi desperformances et le monitoring desactions de la filière.

La mise en œuvre se fera dans lalimite des rôles des acteurs définispar le cadre de régulation de lafilière après actualisation.

Au sortir de cet atelier, il estattendu des participants d'identifié,entre autres, les causes réelles duralentissement de la relance de laproduction ; les facteurs en faveurde l'amélioration de la productionainsi que de la productivité, et trou-ver des approches de solutions poursurmonter les obstacles, actualiser lecadre de régulation en adéquationavec les options prises par les orien-tations stratégiques afin de trouverune stratégie à court, moyen et longtermes des Groupements deProducteur de Coton(GPC).

ADAM Adjronou

Accroitre la production cotonnière au Togo :Atelier pour mettre en œuvre la vision stratégique de la filière

Au regard des performances appréciables affichées dans sa nouvelle struc-turation par la filière cotonnière Togolaise sur les trois premiers exercices de laNnouvelle Société Cotonnière du Togo(NSCT), le gouvernement, les différentsacteurs du secteur, les partenaires techniques et financiers et les organisationsnon gouvernementales intervenant dans le secteur ont convenu de l'inscrire dansla durée pour consolider ses acquis et assurer sa viabilité. Pour se faire, un ate-lier de mise en œuvre de la vision stratégique de la filière s'est tenu aAtakpamé du 05 au 07 février dernier en vue d'amener les principaux acteursde la filière à faire le point des actions prévues afin d'affiner le plan d'actionassorti de la feuille de route et de prendre les dispositions pragmatiques pours'inscrire définitivement dans la dynamique de mise en œuvre de la vision stra-tégique.

Le comité international de la croixrouge pour ses 150 ans de vie a faitune véritable profession de foi qui seresume essentiellement à porter assis-tance à la gente humaine en situationde vulnérabilité. L'un des défismajeurs qu'elle s'est donnée est lerenforcement des capacités. Pour sefaire, une séance de formation a reu-nie une quarantaine de journalistesradios et de la presse écrite le vendre-di dernier au siège de l'institution àLomé.

Au cours de cette formatiom plu-sieurs thèmes ont été developpéstels que le mandat et les activités duCICR, le droit international humani-taire, etc.

Le Togo a adheré au CICR comme

le 87ème membre. La CRT est pré-sente dans les 05 regions adminis-tratives. Elle compte plus de 60000volontaires et 13000 membres. Lacroix rouge Togolaise a pour missionde prévenir et d'atténuer les souf-frances, d'améliorer la condition desplus vulnérables, d'intervenir en casde catastrophe en toute impartialité,sans aucune discrimination, notam-ment de nationalité, de race, desexe, de classe, de langue, de reli-gion ou d'opinions politiques et depropager les droits humanitaires ausein de la population.

La croix rouge Togolaise est mem-bre du mouvement international dela croix rouge et du croissant rouge.Ce mouvement comprend le comitéinternational de la croix rouge ; les

sociétes nationales de la croix rougeet du croissant rouge et la fédéra-tion internationale des sociétés de lacroix rouge et du croissant rouge quiest la plus grande organisationhumanitaire au monde.

L'action de l'organisation est gui-dée par sept principes fondamen-taux : humanite ; impartialité; neu-tralite; independance; volontariat;unite et universalite.

Au cours des cinq prochainesannées, la fédération internationaledans son ensemble concentrera sesefforts sur son agenda mondial envue de contribuer à la réalisationdes objectifs du milliénaire pour ledeveloppement.

Adam

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) :

Journée d'echanges avec les médias

Le rapport 2013 de laConférence des Nations Unies sur leCommerce et le Développement(CNUCED-PNUD) sur les pays lesmoins avancés a été présenté jeudi àLomé.

Il examine en détail la situationdes PMA, liste les difficultés aux-quelles ils seront confrontés si les ten-dances actuelles se poursuivent etpropose les voies et moyens pourpromouvoir une croissance qui crée-ra suffisamment d'emplois vue del'atteinte des objectifs de dévelop-pement. Le Togo est bien entenduconcerné par cette étude.

Pour le ministre de la Prospectiveet de l'Evaluation des politiquespubliques, Kako Nubukpo, le docu-ment s'inscrit dans la droite ligne dela Stratégie de croissance accélérée

et de promotion de l'emploi (SCAPE)mis en œuvre par le gouvernement.La SCAPE cible prioritairement levolet infrastructures, protection desplus démunis, bonne gouvernance,développement équitable et dura-ble. Ce que recommande le rapport.

'Je note uneconvergence devue entre la volon-té politique desautorités togolai-ses et les proposi-tions contenuesdans le rapport duCNUCED. C'estpourquoi, jedemeure confianteque le Togo s'ap-propriera pleine-ment les conclu-

sions et qu'une réflexion plus pous-sée sera engagée pour un engage-ment plus audacieux de sa stratégiede développement', a souligné poursa part Khardiata Lo Ndiaye, lacoordinatrice du Système desNations Unies (SNU) pour le Togo.

Khardiata Lo Ndiaye,Coordinatrice du Système des Nations Unies

Col. Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et la Pêche

C'est au " Village Castel Beer" peint en or, situé à la plage deKodjoviakopé que les festivitésmarquant le cinquantenaire de laBrasserie de Lomé, ont été lan-cées le mercredi 05 février. Unecélébration en grandes pompestout au long de l'année, selon lesresponsables. Ceci, avec un pro-gramme alléchant dévoilé aucours de la cérémonie de lance-ment des activités.

Que ce soit le personnel, lesclients, les grossistes, lesdétaillants, les fournisseurs ouencore les consommateurs, chaquegroupe cible trouve son compte aucours de ce 50ème anniversairegrand format.

A l'endroit du personnel, il y aura,par exemple, de la célébration del'anniversaire des employés quiauront 50 ans en mai et une célé-bration spéciale de la fête des tra-vailleurs en mai.

A l'intention de clients grossistes, ilsera organisé une compétition deventes de février à avril, avec pourlots principaux : 11 voyages auBrésil pour vivre les matches de laCoupe du Monde 2014, dont les 2demi-finales et la finale. Suivra éga-lement, la Fête annuelle des clientsgrossistes le Samedi 08 Février auGrand Rex qui sera transformé enun " Grand Village " où la BBaccueillera ses clients. En octobre, laBrasserie célébrera les clients gros-sistes qui ont 50 ans d'existence.

A l'endroit des consommateurs,l'espace convivial et chaleureux "Village Castel " vibrera au rythmedes 50 ans où il sera possible d'a-cheter deux (02) bouteilles deCastel de 65 Centilitre à 1000francs au lieu de 1300 francs et unegirafe de bière Pression de 3litres à3000 francs au lieu de 3500 francs.

Toujours dans la droite ligne ducinquantenaire, la BB entend se lan-cer dans le développement, lasanté, la lutte contre la pauvreté.

" Ce qui nous a marqués durantles 50 ans, c'est la fidélité de nosconsommateurs togolais ", a confiéJacques Elimbi (photo), le DirecteurCommercial et Marketing de BBLomé.

" Nous avons remarqué que lesconsommateurs de Lomé aiment leurplage. Nous étions choqués de voirque cette plage n'est pas aména-gée. Donc nous avons souhaité parti-ciper à l'aménagement de cet espa-ce. Nous le faisons parfois pendantdeux semaines pour la fête de labière. L'année dernière nous avonsprolongé la fête d'une semaine etnous avons senti que les consomma-teurs étaient restés sur leur soif et ona donc voulu avoir cet espace où ilspeuvent venir boire une bière bienfraîche ", a soutenu M Elimbi, se pro-nonçant sur le choix de l'espace "Village Castel ".

Créée en 1964, la brasserie BBLomé a BB Lomé produit 10 marquesde bière, 2 marques de boissonsmaltées, 14 marques de boissonsgazeuses (en propriété ou sous licen-ce) et l'Eau Vitale.

Cette société emploie aujourd'-hui, un effectif de 647 personnesréparti sur 3 sites différents : Lomé,Kara et Anfoin avec un effectifd'environ 452 personnes sur le sitede Lomé.

La qualité de ses produits lui avalu plusieurs prix et distinctions àl'échelle planétaire.

50ème Anniversaire de la BB Lomé :

On jubile toute l'année !

Jacques Elimbi, Directeur Commercalet Marketing de la BB Lomé

PUBLICATION DU RAPPORT DES PAYS LES MOINS AVANCÉS

SOCIÉTÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°347 DU 10 FÉVRIER 2014 7

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Le ministère togolais de l'environ-nement et des ressources forestièresdirigé par M. André Johnson et celuide la sécurité et de la protection civi-le, conduit par le Col. Yark Damehanen'entendent pas ménager leursefforts.

Les questions d'environnement etde ressources forestières dont lafaune sont actuellement préoccupan-tes. Les négliger, c'est garantir deslendemains incertains pour nous, etsurtout aux générations à venir, c'est-à-dire, nos enfants. Les catastrophes

naturelles au titre des inondations despluies diluviennes, des glissements deterres, des appauvrissements des solsqui détruisent l'agriculture et augmen-tent la famine dans certaines régions,demeurent encore des enjeux étran-gers à la conscience de la plupart descitoyens.

Il en est de même pour le problè-me des espèces en voie de dispari-tion. Les feux de brousses, les trafics,la chasse et la pêche intensive fontqu'aujourd'hui, on ne retrouve pluscertains espèces d'animaux qui, n'ont

seulement donnent de la beauté ànotre faune, mais aussi, constituent ouparticipent à l'harmonie écologique.Ces genres d'actions entrainent undéséquilibre naturel. Ce sont desmenaces réelles qui planent sur l'hu-manité et particulièrement sur notrepays. L'homme devrait-il décider de

la suppres-sion totalesur la terred'une espè-ce ? Quellesconséquen-ces celapour ra i t - i lavoir ? Voilàautant deq u e s t i o ndont lesmarges d'in-c e r t i t u d e sdes répon-

ses nous amènent à être prudents.Les partis politiques doivent

accompagner ces efforts. Il est tempsqu'ils intègrent dans leurs program-mes de société ces préoccupations quine sont pas des moindres et qui doi-vent réveiller la conscience des

citoyens.Les efforts du gouvernement togo-

lais pour contribuer à réduire voireéradiquer ce phénomène ou problè-me qui n'augure d'aucun paisible len-demain pour le Togo, pour la sousrégion et l'humanité tout entière sontreconnus par la communauté interna-tionale. Plusieurs saisies d'ivoire illé-gales, soit plus de quatre tonnes ontété réalisées en janvier.Individuellement et collectivement, cesont les plus grosses saisies d'ivoiredans l'histoire de l'Afrique de l'Ouest.

Dans le monde, de nos jours, le tra-fic de la faune est une entreprise cri-minelle de plusieurs milliards de dol-lars qui a dépassé le simple souci deconservation pour devenir une mena-ce à la sécurité.

Armand A.

PROTECTION DE LA FAUNE TOGOLAISE :Des résultats qui rassurent les togolais

et la communauté internationaleAujourd'hui, plus qu'un trafic de drogue, le trafic d'organes des espèces pro-

tégés comme l'ivoire des Eléphants est une source de menace criminelle consi-dérant les ressources générées par ce commerce illégal. L'on estime à des cen-taines de milliards les flux financiers de ce commerce qui pourraient servir àfinancer le terrorisme. C'est ce qui explique l'engagement et la déterminationdes plus hautes autorités togolaises à veiller non seulement à la protection desespèces en voie de disparition, mais aussi à la déstabilisation et au décourage-ment de ce genre de trafic.

André Johnson, ministre de l’Environnement