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Longtemps perçu comme un simple charbonnier ou pire, comme le Père Noël basque, Olentzero est en fait celui qui annonce le retour de la lumière. Il arrive au moment du sol- stice d’hiver pour rappeler aux hommes que le soleil et toujours là, qui va reprendre sa course ascen- dante. En basque, Olentzero veut dire nouvelle époque. Son origine, et le fait de fêter le retour du soleil, sont très anciens. Claude Labat qui, au sein de l’association Lauburu, a tra- vaillé et continue de travailler sur la mythologie basque, y trouve même des parallèles avec les Saturnales, fêtes païennes qui du temps des Romains, couraient du 17 au 24 décembre. Elles étaient l’occasion de faire des grands repas, des spec- tacles, des cadeaux et de décorer les maisons. Et comme d’autres fêtes ultérieures, elles entouraient ce moment fatidique de l’année, celui du solstice d’hiver, moment où le soleil reprend le pas sur la nuit. " L’église va ensuite plaquer la fête de Noël le 25 décembre, jour de la fête du soleil invaincu pour les Romains. Dans cette façon de pro- céder, l’Eglise ne lutte pas contre les croyances populaires, au contraire, elle les phagocyte. De manière sym- bolique, elle fait coïncider ce jour avec celui de la nassance du Christ. C’est ainsi qu’Olentzero deviendra plus tard l’annonciateur de la nais- sance du Christ. Or, cette tradition est bien antérieure au christianis- me,” explique Claude Labat. Une tradition locale Plus proche de nous en effet, dans la tradition basque et plus large- ment pyrénéenne, on trouve de vieilles légendes qui racontent que dans un temps reculé, le peuple de la montagne s’attendait à un proche changement d’époque. Cette atten- te s’explique par le besoin de s’expliquer le mouve- ment du soleil. " A cette époque, reprend Claude Labat, l’année était considéré comme un mou- vement pendulaire ayant deux pôles, l’un au solstice d’hiver, marqué par la fête du renouveau, l’autre au solstice d’été, marqué par les feux de la Saint-Jean." Olentzero serait l’un des survivants de ce peuple disparu, qui vivait de l’Ariège au Pays Basque. Il vient rappeler que l’hiver s’arrêtera et que la lumière réapparaîtra. Pour symboliser cette double vérité, il tient une lanterne à la main et une faucille dans l’autre. " " Le choix du charbonnier, au visage noirci par la suie, n’est pas anodin. De tous temps, les peuples ont eu besoin d’avoir recours à la noirceur comme faire-valoir de la lumière. Plus tard, on a ajouté à cette noir- ceur en disant de lui qu’il buvait plus que de raison et en imaginant qu’il était battu par sa femme… " Sa condition sociale ne relève pas du hasard non plus. Il incarne un per- sonnage de basse condition, qui pourtant annonce la lumière, comme pour rappeler la pertinence des savoirs et traditions populaires. Olentzero à Bayonne Olentzero arrivera à Bayonne le 20 décembre. Il accostera comme à son habitude près du pont Pannecau et entamera un parcours à travers la ville pour rejoindre la mairie où il sera reçu par Monsieur le maire. Texte fourni par le service communication de la ville de Bayonne. Remerciements pour la photo à Mme. Maryse Elissalde, boutique: Loreztia Boutik'expo, 2, quai des Corsaires 64100 BAYONNE tél-fax : 05 59 59 55 37 N° 01 Novembre 2008 EDITO Voici que nous présentons le deuxième numéro d’au- delà du pont. Le journal de notre quartier a suscité beaucoup de commen- taires...pour la plupart encoura- geants. Nous nous efforçons donc d’éditer le n° 01, avec quelques modifications mais en conservant les rubriques. Un grand merci aux habitants et commerçants de Saint-Esprit qui nous aident à péréniser ce support dédié à la vie du quartier. Je rappelle que les colonnes du journal sont ouvertes à tous : critiques certes ( pro- blèmes de parking, de voirie etc..) mais critiques positives également : réhabilitations, activités cultu- relles... N’hésitez donc pas à vous y expri- mer. Ce second numéro va nous entrai- ner vers la lumière : en ces temps grisâtres, Olenzero nous apporte le soleil... La ludothèque nous invitera à découvrir les mystères spiritains au travers d’un rallye; D’autres manifestations et initiatives de notre quartier montrent qu’inven- tion et immagination sont au pre- mier plan. Vous découvrirez tout ceci dans ce nouveau numéro et nous espérons pouvoir vous pro- poser, dès le numéro de décembre, quatre pages supplé- mentaires permettant une plus grande circulation des informa- tions. Dans l’attente de vous retrouver, bonne lecture à tous G. Caluori 10, rue Sainte Catherine 64100 Bayonne - 05 59 55 52 17 / 05 59 55 09 39 - http://audela.dupont.free.fr Fiat lux : Olentzero annonce le retour de la lumière Vide-grenier du 04 octobre : une journée réussie C’est avec la compagnie du soleil que de nombreux visiteurs ont pu flaner place de la République et rue Sainte Catherine dans une ambiance d’échanges, sympa- thique et conviviale. au-delà du pont : journal gratuit de quartier 05 59 55 09 39 Tirage 2000 exemplaires Ont participé à ce numéro 01 : Fred Fort, Pierre Haury, Vito Milia, Linda Hako, Giulio Caluori Ne pas jeter sur la voie publique La maxime du mois “L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre.” JEAN COCTEAU Celui qui sait qu'il sait , Ecoute le. Celui qui sait qu'il ne sait pas , Eduque le. Celui qui ne sait pas qu'il sait, Eveille le Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, FUIS LE.

Au_dela_du_pont_Bayonne N° 1

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10, rue Sainte Catherine 64100 Bayonne - 05 59 55 52 17 / 05 59 55 09 39 - http://audela.dupont.free.fr Une tradition locale “L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre.” C’est avec la compagnie du soleil que de nombreux visiteurs ont pu flaner place de la République et rue Sainte Catherine dans une ambiance d’échanges, sympa- thique et conviviale. JEAN COCTEAU G. Caluori

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Page 1: Au_dela_du_pont_Bayonne N° 1

Longtemps perçu comme un simplecharbonnier ou pire, comme le PèreNoël basque, Olentzero est en faitcelui qui annonce le retour de lalumière. Il arrive au moment du sol-stice d’hiver pour rappeler auxhommes que le soleil et toujours là,qui va reprendre sa course ascen-dante.

En basque, Olentzero veut direnouvelle époque. Son origine, et lefait de fêter le retour du soleil, sonttrès anciens. Claude Labat qui, ausein de l’association Lauburu, a tra-vaillé et continue de travailler sur lamythologie basque, y trouve mêmedes parallèles avec les Saturnales,fêtes païennes qui du temps desRomains, couraient du 17 au 24décembre. Elles étaient l’occasionde faire des grands repas, des spec-tacles, des cadeaux et de décorerles maisons. Et comme d’autresfêtes ultérieures, elles entouraientce moment fatidique de l’année,celui du solstice d’hiver, momentoù le soleil reprend le pas sur lanuit.

" L’église va ensuite plaquer la fêtede Noël le 25 décembre, jour de lafête du soleil invaincu pour lesRomains. Dans cette façon de pro-céder, l’Eglise ne lutte pas contre lescroyances populaires, au contraire,elle les phagocyte. De manière sym-bolique, elle fait coïncider ce jouravec celui de la nassance du Christ.C’est ainsi qu’Olentzero deviendraplus tard l’annonciateur de la nais-sance du Christ. Or, cette traditionest bien antérieure au christianis-me,” explique Claude Labat.

Une tradition locale

Plus proche de nous en effet, dansla tradition basque et plus large-ment pyrénéenne, on trouve devieilles légendes qui racontent quedans un temps reculé, le peuple dela montagne s’attendait à un prochechangement d’époque. Cette atten-te s’explique par le besoinde s’expliquer le mouve-ment du soleil. " A cette époque, reprendClaude Labat, l’année étaitconsidéré comme un mou-vement pendulaire ayantdeux pôles, l’un au solsticed’hiver, marqué par la fêtedu renouveau, l’autre ausolstice d’été, marqué parles feux de la Saint-Jean."Olentzero serait l’un dessurvivants de ce peuple disparu, quivivait de l’Ariège au Pays Basque. Ilvient rappeler que l’hiver s’arrêteraet que la lumière réapparaîtra. Poursymboliser cette double vérité, il

tient une lanterne à la main et unefaucille dans l’autre. " " Le choix du charbonnier, au visagenoirci par la suie, n’est pas anodin.De tous temps, les peuples ont eubesoin d’avoir recours à la noirceurcomme faire-valoir de la lumière.Plus tard, on a ajouté à cette noir-ceur en disant de lui qu’il buvaitplus que de raison et en imaginantqu’il était battu par sa femme… " Sacondition sociale ne relève pas duhasard non plus. Il incarne un per-sonnage de basse condition, quipourtant annonce la lumière,comme pour rappeler la pertinencedes savoirs et traditions populaires.

Olentzero à BayonneOlentzero arrivera à Bayonne le 20 décembre. Il accostera comme àson habitude près du pontPannecau et entamera un parcoursà travers la ville pour rejoindre lamairie où il sera reçu par Monsieurle maire.

Texte fourni par le service communication de la ville de Bayonne.

Remerciements pour la photo à Mme. Maryse Elissalde,

boutique: Loreztia Boutik'expo, 2, quai des Corsaires 64100 BAYONNE

tél-fax : 05 59 59 55 37

N° 01 Novembre 2008

EDITOVoici que nous présentons ledeuxième numéro d’au- delà dupont. Le journal de notre quartiera suscité beaucoup de commen-taires...pour la plupart encoura-geants. Nous nous efforçons doncd’éditer le n° 01, avec quelquesmodifications mais en conservantles rubriques. Un grand merci auxhabitants et commerçants deSaint-Esprit qui nous aident àpéréniser ce support dédié à la viedu quartier. Je rappelle que lescolonnes du journal sont ouvertesà tous : critiques certes ( pro-blèmes de parking, de voirie etc..)mais critiques positives également: réhabilitations, activités cultu-relles...N’hésitez donc pas à vous y expri-mer.Ce second numéro va nous entrai-ner vers la lumière : en ces tempsgrisâtres, Olenzero nous apportele soleil...La ludothèque nous invitera àdécouvrir les mystères spiritainsau travers d’un rallye; D’autresmanifestations et initiatives denotre quartier montrent qu’inven-tion et immagination sont au pre-mier plan. Vous découvrirez toutceci dans ce nouveau numéro etnous espérons pouvoir vous pro-poser, dès le numéro dedécembre, quatre pages supplé-mentaires permettant une plusgrande circulation des informa-tions.Dans l’attente de vous retrouver,bonne lecture à tous

G. Caluori

10, rue Sainte Catherine 64100 Bayonne - 05 59 55 52 17 / 05 59 55 09 39 - http://audela.dupont.free.fr

Fiat lux :Olentzero annonce le retour de la lumière

Vide-grenier du 04 octobre :une journée réussieC’est avec la compagnie dusoleil que de nombreux visiteurs ont pu flaner place de la République et rueSainte Catherine dans uneambiance d’échanges, sympa-thique et conviviale.

au-delà du pont : journal gratuit de quartier 05 59 55 09 39 Tirage 2000 exemplaires

Ont participé à ce numéro 01 :Fred Fort, Pierre Haury,

Vito Milia, Linda Hako, Giulio CaluoriNe pas jeter sur la voie publique

La maxime du mois

“L'avenir n'est jamais que duprésent à mettre en ordre.

Tu n'as pas à le prévoir,mais à le permettre.”

JEAN COCTEAU

Celui qui sait qu'il sait , Ecoute le.Celui qui sait qu'il ne sait pas , Eduque le.Celui qui ne sait pas qu'il sait, Eveille le Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas,FUIS LE.

Page 2: Au_dela_du_pont_Bayonne N° 1

Rectification: dans notre N° 00d'octobre, confusion de numérosde téléphones : veuillez lire : La Spiritaine -crêperie 10, rue

Sainte-Catherine, BayonneTéléphone 05 59 55 11 02.

Tabac - loto - presse - Papeterie 30, rue Sainte-Catherine

64-40 INTERIM41, rue Sainte-Catherine

Boulangerie artisanale pâtisserieArrijuria43, rue Sainte-Catherine

Boucherie Charcuterie chez Jérôme45, rue Sainte-Catherine

Boucherie Charcuterie - chez Jacky2, boulevard Jean D'Amou

Centre de Beauté Jeannette 4, boulevard Jean D'Amou

Cordonnerie Franck Léon 1, rue Denis Etcheverry

Monique MarmayouCoiffure mixte - 19, rue UlysseDarracq 05 59 55 99 98

Bioculture3, rue Denis Etcheverry

Laurent Coiffure3, rue Denis Etcheverry

Adour Copy Services5, rue Denis Etcheverry

Pyrénées Literie SiègesArtisan tapissier- Travaux sur mesure- refections et fabrication-sommiers – matelas. Sièges de style,Cannage – paillage. Tapisserie d'ameublement.1, rue Denis Etcheverry

On en parle... On y va (suite)Paroles d’habitants

Le coin de l’histoireVoyage dans le passéSouvenirs d'un bayonnais : ISIDORE DOLHANDY lepersonnage qui fut à l'origine de ce passionnant livreréédité grâce à M. Jean Dossat, de l'imprimerieCoopérative du Labourd à Bayonne.

C'est une partie du passé du quartier Saint-Esprit quiest inscrit dans cet ouvrage commencé par ce'Spiritain' vers la fin du 19ème siècle. Il a certainementvoulu laisser une empreinte de ses souvenirs, et despersonnages qui ont marqué le quartier. Nous vou-lions rendre hommage à Monsieur Isidore Dolhandy,qui, par son altruisme, sans jamais parler de lui dansson manuscrit, ne citant que des personnages emblé-matiques de son temps, et les lieux qu'il aurait aiméfaire découvrir.

Qu'est-ce qui a bien pu pousser cet humble écrivain àrapporter sur son manuscrit cette courte période (del'histoire du quartier Saint-Esprit), si ce n est la pas-sion et l'amour de son quartier!

D'autres personnages sont venus se joindre à Isidorepar la suite, grâce auxquels l'ouvrage s’est étoffé, estdevenu ce qu'il est, toutes les personnes concernéessont citées par M. Jean Lamarque qui a préfacél'oeuvre dès sa première édition.

LE VIEUX SAINT ESPRIT

Si les vicissitudes de la vie nous ont obligé à quitterSaint-Esprit, il y a quelque cinquante ans, seul un pontnous en sépare. Ce pont relie pour nous le déclin del'âge, à la partie rose de l'existence, aussi le passons-nous bien souvent.

“On rajeunit aux souvenirs de l'enfance,Comme onrenaît au souffle du printemps”,dit Beranger. Ces souvenirs sont plutôt, disons-le simplement, un retour vers le passé, qui n'est pas sanscharme. Ayant vécu nos premières années à Saint-Esprit, elles nous reviennent à l'esprit et au cœur, dèsque nous arrivons à l'extrémité du PONT.

Ce sont les première lignes de ce remarquable récit,décrivant pas à pas et dans un détail minutieux tousles lieux, places, rues, que le promeneur découvriraen visitant le quartier Saint-Esprit.

Et on commence ; 'au-delà du Pont' par les deux ter-rasses actuelles, d'où le regard embrasse un magni-

fique panorama, tant en amont qu'en aval du fleuveAdour, il y avait là deux corps de garde avec pont-levis...

La place Saint- Esprit, plus connue sous le nom deplace de la République, devenue place Marcel Suaresen 2008, est dépeinte d'une foule de détails, le pour-tour de la place, les maisons de cette époque, et lenarrateur se souvient de tout ce qui a changé. La fon-taine de la place toujours présente comme pour dire:''oui j'y étais'', et ce que représentait cette fontainepour les habitants. Toutes les rues du quartier y sontrépertoriées, numéro par numéro.

Dans la Rue Sainte-Catherine,les rez-de-chaussés étaient divisés en minusculeséchoppes où vous trouviez par exemple :

au N°1 de la rue, une épicerie, une couturière, une sage-femmeau N° 5un boulanger et son ouvrier le jeune Dangladette dit'' Lou Maynadye ''au N° 6un cordonnier, un coiffeur qui eu pour successeurEdouard Perron frère d'Edmond dit le “FigaroBayonnais”. En 2008 on trouve toujours un salon de coiffure au N° 8 de la rue Sainte-Catherine.

Boulevard Alsace Lorraine. (Ancienne Rue du Moulin)

En 1844 sur cette large avenue on pouvait compter:N° 1- Epicerie-Buvette, N° 2- Droguerie, Une buvette Franco-Espagnole, etl'Hotel de LondresNous pourrions citer ainsi chaque numéro de chaquerue, le journal n'y suffirait pas car l'auteur, rapportedes faits divers.

Un livre à mettre entre toutes les mains, écrit commeune grande promenade dans le quartier.Un livre à mettre entre les mains de toute la nouvellegénération d'étudiants, lycéens et collégiens deBayonne.Un Livre que chaque spiritaine et spiritain devraitavoir chez lui et consulter de temps à autre. Et se dire que Saint-Esprit conserve l'empreinte de sonpassé dans ses rues, dans ses maisons, dans sespierres. Pour tous ceux que le passé récent intéresse,pour tous ceux un brin curieux... Decouvrez dans ce livre des anciennes photographies,documents rares, se rapportant au quartier. La petite histoire, peut parfois rejoindre et expliquerl'histoire d'une ville. Des gens les plus simples auxnotables et riches commerçants d'une époque révolue.

Pour vous procurer l’ouvrage " Le vieux Saint-Esprit”,en vente à La Gallibrairie - 24, rue Sainte-Catherine64100 Bayonne.Vous pouvez le commander au journal : Au-delà duPont 10, rue Sainte-Catherine 64100 Bayonne.Ou bien sur le site internet du journal :http://audela.dupont.free.fr Prix de Vente : 15 euros(inclure frais d'expédition 4,50 euros ) pour toute com-mande par courrier

0685701428

22, rue Sainte-Catherine

Chères spiritaines, chers spiritainsJ’espère que le n° 00 du mois denier vousa plu. La journée du vide-grenier a ététrès animée et sympathique.Revenons sur l’histoire de notre rue :savez-vous que nous avons aux numéros2 et 13 des maisons classées qui présen-tent des façades à pans de bois en encor-bellement, accrochées à des murs depierre jaune de Mousserolles, caractéris-tique des maisons bayonnaises de la findu moyen-âge. A la fin du 17ème siècle,650 de ces maisons étaient recensées,moins d’une dizaine subsiste aujourd’huidont celles citées plus haut.Le mois prochain je vous parlerai de laCollégiale Saint-Esprit.A bientôt, le plaisir de vous retrouver.

Pierre Haury

http://audela.dupont.free.fr

Patrick Yves Ponchel8, rue Ulysse Darracq - 64100 Bayonne05 59 42 43 68 - 06 32 14 08 92

Page 3: Au_dela_du_pont_Bayonne N° 1

Exposition du moment Exposition collective sur lethème du portrait : peintures,photos, dessins. Jusqu’au 30 novembre 2008.

Rentrée littéraire une sélection des meilleursouvrages français et étran-gers dont le dernier prix Nobel.Signalons la parution de deuxnouveaux titres de la série“Le sang de la vigne” de Jean-Pierre Alaux et Noël Balen :d’épicuriens policiers àdéguster sans modération;

Jeunesse

Viens de paraître :La Route de la pourpre

Mythes et légendes de PhénicieAuteurs : Norica-Daniela ElHallak et Tatiana BaherIllustrateurs : Eveline El Hallak,Alina et Tymour Baher, Maya,Tala et Jad AttiehEditeur : ALARM EDITIONS,2007; diffusion France : DesMots d’Auteurs [[email protected]] Format : 96 pages - 23 cm x 29 cm - Cartonné ISBN : 978-9953-0-1111-0 -PPTTC : 28 eurosUne formidable aventure ludique,intellectuelle et pédagogique

“Le petit Prince” en bandedéssinée est arrivé.A signaler la parution d’unmagnifique abécédaire pop-upqui nous fait découvrir l’al-phabet en trois dimensions.Ideal pour l’initiation à la lec-ture.

Beaux livres Une nouvelle sélection vient

allibrairieglagalerie d'art - livres sur l'art - éditions

d’arriver dans les rayons : ,ono-graphies, design, photo : à noterla parution de l’ouvrage deClaude Nori “La photographieen France des origines à nosjours” chez Flammarion.

OlentzeroA votre disposition, une inter-prétation du mythe d’Olentzeroécrite, illustrée et commentéepar Claude Labat. Editions Elkar,60 pages 13,50 euros.

24, rue Sainte-Catherine 64100 Bayonne - 05 59 55 09 39www.gallibrairie.com

RALLYE " Les Mystères spiritains, d’hier et d’aujourd’hui "

MERCREDI 19 NOVEMBRE 2008Depuis maintenant trois ans, la Ludothèque organise, au cours du mois denovembre, un grand jeu pour les enfants de 8 à 11 ans, au cœur du quar-tier St-Esprit. L’an dernier, 96 enfants, répartis en douze équipes, ontdéambulé dans les rues à la découverte de la riche histoire de ce fau-bourg.

Cette année, le thème du rallye est " Les Mystères spiritains, d’hier et d’au-jourd’hui ". Il comporte sept points jeux différents et variés afin de conve-nir à tous les participants. Il y aura des épreuves sportives, des épreuvesartistiques, des jeux de lecture, des jeux d’orientation, etc.

A l’aide d’une fiche de route et d’un plan, accompagnée d’un animateur,chaque équipe devra se rendre dans différents lieux du quartier afin deréaliser les épreuves. Durant les trajets, les enfants devront répondre à unquestionnaire grâce aux informations données par les passants et les com-merçants. A 17h, tout le monde a rendez-vous dans la cour élémentaireJules-Ferry pour un goûter et la remise des prix. Chaque enfant serarécompensé et recevra un lot !

Le rallye aura lieu le MERCREDI 19 NOVEMBRE 2008. Pour participer, il suf-fit de remplir les fiches équipes distribuées dans les écoles de Bayonne oubien de venir le jour même à 13h30 dans la cour de l’école élémentaireJules Ferry. Une participation de 20 euros par enfant sera demandée. Bienentendu, les parents seront les bienvenus s’ils souhaitent accompagnerleurs enfants durant l’après-midi.

Pour tout renseignement, vous pouvez vous adresser à la Ludothèque,située 18, rue Ste-Catherine ou par téléphone au 05.59.25.62.21.

Nouvelle exposition chezSpaceJunk

du 20 novembre 2008 au 10 janvier 2009

Pratiquant passionné de skate puisde snowboard, gribouilleur depuistoujours, peintre parce que “c’estdur de trouver des feuilles plusgrandes que du A3”, le lien entreson travail et ces sports s’est faitnaturellement et sa “patte” s’estrapidement faite remarquer dans lemilieu. Nourri de l’esthétique desnombreux produits US présentésdans les magazines et les skate-shops, les images et les codes gra-phiques de cet univers ayant jouépour lui le rôle de galerie d’art, il asu saisir l’intérêt d’investir le sup-port du skate et du snowboardcomme moyen d’expression au seinde l’espace public et de la rue.Nicolas possède son propre style,qui allie à la fois une technique pic-turale faite d’aplats et de transpa-

rences, ainsi que des procédés typi-quement graphiques issus dumonde de la bande dessinée et dudesign. C’est peut-être parce qu’ilaime être confronté physiquement àla peinture, que cet orfèvre de la

pointe fine (petit stylo hérité de sesétudes de design industriel et qui luisert à finir ses toiles) se plonge sou-vent dans une multitude de détails,visibles uniquement de très près.Chacun de ses tableaux pouvant selire aussi bien de loin que le nezcollé à la toile. Entre peinture etillustration, son travail va alors sedécliner autour de grandes théma-tiques récurrentes : portraits, pay-sages plus ou moins abstraits,scènes de genre, graphismes, logos.Ses personnages totémiques, par-fois végétaux, minéraux ou bienhommes-machines, sont tout à lafois mutants et protéiformes. Tantôtmélancolique ou drôle, c’est en faitau cœur d’un monde onirique quele spectateur voyage au gré dessujets traités, tous bien ancrés dansla réalité. Rêve de réalité, réalitérêvée... Cette dualité tient Nicolasbien éveillé et prêt à attraper tout cequi passe à portée de ses sens.

http://audela.dupont.free.fr

“Une BD absurde dans des cases absurdes” par LEXAV

Page 4: Au_dela_du_pont_Bayonne N° 1

Pizza , pizzicata, pizzu , du napo-litain au sicilien. Pizza (féminin) pizzu (masculin)signifient "un ou le morceau "

pizzicata on peut le traduire parune ''pincée''

On attribue l'origine de la " Pizza " aux napolitains. Et c’estde Naples que vient le nomPIZZA

A l'époque où les Mama ita-liennes faisaient leur pain elles-mêmes, qu'elles préparaient lapâte avec amour, les boulesreposant dans un linge bienpropre bien enfarinées avantd'être enfournées dans le four àpain chauffé au bois, elles préle-vaient deux boules de pâte.

La première servait à faire dulevain. Ce levain se transmettaitde famille en famille, afin que,toutes les semaines ou tous lesdix jours chaque famille du villa-ge, ou du quartier, qui faisait sonpain, puisse disposer du levainnécessaire à la levée de la pâte àpain.

L'autre boule, servait ce jour là, àrégaler les enfants (ou même lesadultes). Elles en faisaient des

"pizze" (des morceaux) deux-trois, voire quatre morceaux depâtes qu'elles étalaient en formede galettes très fines, et qu'ellescuisaient dans le four en mêmetemps ou avant, ou après lacuisson du pain. Lorsque cesgalettes étaient cuites on lesassaisonnait d'un filet d'huiled'olive de l'année, une pincée depoivre et de sel, une ou deux

cuillerées de sauce t o m a t etoute fraîche, qui réduisait à feuxdoux dans la casserole, et la''Mama'' donnait à ses petits, ougrands, les '' pizze'' pour le goû-ter, ou juste pour le plaisir degouter le pain frais tout justecuit.

Par la suite chacun y ajouta sespropres ingrédients, des filetsd'anchois salés et quelques olives noires donnèrent la pizzanapolitaine.

Je n'ai pu m'empêcher de penseraux " pizze " des " Mama " ita-liennes en goutant la Taloa de''Jaquie'' cette femme à l'énergiedébordante qui dirige de mainde maître le bar brasserie situéau 2, boulevard Alsace Lorraine àBayonne : LE BALTO .

Elle prépare sa pâte tous lesjours et quel plaisir que de gou-ter ses compositions :

Jambon de Bayonne fromage debrebis, ou ventrêche, ou toutsimplement accommoder cettegalette de pain chaud avec duchocolat fondu. Mais je pensequ'il y a encore mille et autresfaçons de pouvoir accommoderune galette de bon pain chaud.

“ Le Balto “ Bar-Brasserie 2, Boulevard Alsace-Lorraine

64100 Bayonne ouvert tous les jours

de 6h30 à 22 h et le dimanche matin

de 8 h à 13 h

“pizza et taloa” la poésie est dans la rue

Grande fête annuelle de l’A.P.F.L’association des Paralysés de France organise, à la Maison

des Associations de Bayonne, le dimanche 16 novembre2008, sa grande fête annuelle (10h-18h) autour de ses

adhérents en situation de handicap. Pour tous renseignements : 05 59 59 02 14

Un repas peut être réservé au 05-59-59-02-14 ou à l’Office de Tourisme de Bayonne.

Avis à nos lecteursA partir du prochain numero

une rubriques “petites annonces” sera ouverte.

Les demandes d’emploi seront publiées gratuitement les autres annonces, offres d'emplois

offre en location, ventes, recherches etc..Forfait de 5 Lignes tarif unique

12 euros TTC l'annonce.

Des rubriques seront mises à disposition des Etudiants, lycéenset collegiens de Bayonne. Ils pourront s'exprimer sur tout ce

qui les intéresse, ou les inquiète. Merci de prendre contact avec le journal à cet effet.

http://audela.dupont.free.fr

ullspscruBayonne Saint-Esprit 10, rue Sainte-Catherine

ullspscruBayonne Saint-Esprit 10, rue Sainte-Catherine

LES PEUPLIERS A LARMES

A larmes ruisselées au long de leur fût clairles peupliers au frisson de l’automnejusqu’au bout de l’allée.

Là bas au coude de la riveaccompagnés parfois de l’appel d’une pie

d’une fuite de roue panache d’écureuilbondissant vers une cache sûre.

Au frisson de l’automnefoulant au pied l’herbe haute et la mousse

le front levé à ses piques de froidau vent égrenant en arpèges le bruit clair de la pluie

Je marcherai.Fred FORT

Toute l’équipe de la rédaction remercie les annonçeursqui ont participé à l’édition de ce deuxième numéro :

Le Balto, La brocante St-Esprit, l’imprimerie duLabourd, le club Oshukaï, le cinéma l’Atalante

Vêtements chaussures pour femmes

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Sur présentation de ce coupon.

8, QUAI CHAHO64100 BAYONNETÉL. 05 59 59 16 42FAX. 05 59 25 60 [email protected]

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