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AVEC MARIJO
MALLEVA
L
Pas d’écusson
officiel mais celui-ci à la
porte de l’Office du Tourisme…
Malleval
Malleval, c’est un ravisant petit village médiéval de la Loire, classé village de Caractère par le Conseil Général. Il est situé dans le Parc du Pilat, dominant la gorge du Batalon. Il fut construit sur une route importante mais dangereuse qui reliait Le Puy à la vallée du Rhône, Ce nom viendrait de « mauvaise vallée ».
Que l’on y arrive par le nord ou par le sud, on est séduit. Ce pittoresque village offre un ensemble de demeures de style Renaissance de la fin du XVIe ou du XVIIe siècle… On y ressent un immense effort de mise en valeur de ce patrimoine.
Ce village qui ne compte guère plus de 500 habitants eut jusqu’à 300 maisons sous la Régence des Comtes du Forez, au XIVe siècle…
En arrivant par le nord.
Les vignes des « Côtes du Rhône » : pas question
d’équipement motorisé! Au loin, au bord du Rhône,
Péage du Roussillon.
Côté sud, dominant le village, le cimetière est construit sur une petite
butte encerclée par la route
La petite SorbonneElle aurait été habitée au XVIIe siècle
par des prêtres oratoriens, professeurs de Sorbonne.
La rue principale
Vestiges qui conservent toute leur majesté! Dans le village on retrouve de nombreuses
fenêtres à meneaux.
Bien sûr, quelques petits passages étroits…
De merveilleux lampadaires ont
été installés. Ils se veulent un rappel des becs de gaz d’antan, avec un
petit cône à la base et le système d’éclairage
enclavé et masqué au-dessus.
Cette rue descend vers le ruisseau qu’un petit
pont permet de franchir
pour atteindre l’autre partie
du village, construite, elle aussi, à flanc
de falaise.
L’autre versant
Retour à la rue principale
A côté de l’église, tout ce qu’il reste d’un ancien donjon…
Par endroits, constructions et
rochers se confondent…
Perchée sur un éperon rocheux l’église de
Malleval fut construite au XIe siècle mais il ne reste qu’une abside de cette période. Elle fut reconstruite en 1606
après avoir été ravagée par le feu en 1604, lors des guerres de Religion. Sa décoration intérieure est fortement baroque.
Elle est dédiée à Notre-Dame de la Pitié.
Un cimetière devait entourer l’église. Quelques croix conservées sont
placées contre son mur et celui qui borde la petite esplanade qui y
conduit.
Au pied de l’église, une croix de mission comme on en érigea tant
en France au XIXe siècle.
La Commanderie, ancien prétoire de la justice, restaurée au XVIIe siècle.
Le grenier à sel date des XV et XVIe siècles.
En poursuivant le chemin après la maison de la gabelle, on atteint une petite demeure qui a fait couler beaucoup d’encre. C’est la « Maison du Pendu », de son vrai nom Maison du Beffroi. Quoi qu’il en soit, ce nom vient d’une croyance populaire voulant que l’on ait inclus, dans la construction, des os de pendus! La croyance a été démentie quand, en 1994, des recherches effectuées par le Laboratoire Européen d’Anthropologie ont démontré qu’il s’agissait d’os de chevaux (métatarse ou métacarpe). Il s’agirait d’une tradition architecturale dont la finalité a été oubliée!Une autre énigme est celle du médaillon. On s’accorderaitmaintenant pour l’explication suivante : « Le collier est composé d’M, lamda & d’A représentant les noms de sainte Madeleine, du roi & de la reine, Louis et Anne enchaînés & entrelacés de doubles cœurs clêchés, traversés de dards croisés. »..
Petite maison
pour grandes énigmes!
Le petit château, partie non
détruite lors de l’incendie de
1574…
L’église se trouvait placée entre deux châteaux, l’un qui comprenait un donjon
dont nous avons vu la base plus tôt et le plus ancien, dit de Roche-
Chauve, beaucoup plus vaste, longé par un
chemin de ronde. On retrouve mention du
donjon dès 1157. A la fin du XIIIe siècle, il était
possession de la maison du Forez. En 1324,
Renaud de Forez se maria avec la marquise de
Savoie et ce fut le début d’une période faste. Le château s’embellit mais
hélas, ils n’eurent pas de descendants et Renaud
devint fou après avoir été fait prisonnier à la
bataille de Brignais.
Du chemin de ronde, vue sur les toits et la tour du petit château.
Ruines du château de Roche-Chauve
Maison de la Prébende remontant au XIIIe siècle
Une dernière vue de l’église avec les ruines du
château à sa gauche et en arrière.
Musique : Alexandre de Villeneuve Première Suite pour flûte et violon en la mineur Allemande – La Badine
Documentation prise sur place
Photos (sauf indication contraire), conception et réalisation : M. J. Farizy-Chaussé
Novembre 2010
AU
REVOIR
